Citation
Présence de matières fécales dans presque tous les hamburgers
Alors que la consommation d’hamburgers ne cesse d’augmenter, une étude réalisée par le magazine américain Consumer Reports risque de couper l’appétit des amateurs du célèbre sandwich. A en croire l’enquête, la quasi-totalité des hamburgers contiendraient… des traces de matières fécales.
Et si la « malbouffe » n’avait jamais aussi bien porté son nom ? Une récente étude publiée par le magazine américain Consumer Reports arrive à la conclusion que des traces de matières fécales seraient présentes dans presque tous les hamburgers. Lorsque l’on sait qu’en France, environ un sandwich sur deux en est un, il y a de quoi sentir son estomac se soulever...
Méthodologie
C’est en achetant trois cents boîtes de steaks hachés industriels dans divers échoppes et magasins de 26 villes des Etats-Unis que les chercheurs sont arrivés à cette indigeste conclusion. Durant l’expérience, les scientifiques ont pris soin de séparer la viande hachée produite par « l’élevage conventionnel » et celle issue de la « production bio ». L’étude se base sur 181 échantillons de la première et 116 de la seconde. L’élevage conventionnel, soit industriel, représente 97% de la viande des hamburgers sur le territoire américain.
Présence d’entérocoques
Après analyse, les chercheurs se sont rendus compte de la présence, dans presque toute la viande hachée testée, de bactéries inhérentes à une contamination fécale. Résidant normalement dans les intestins de l’homme, les entérocoques peuvent être responsables d’infections sanguines et urinaires.
Abattage et transformation
Durant l’abattage et la transformation, les matières fécales présentent sur la peau des bêtes, ou celles encore présentent dans leurs intestins, arrivent au bout de la chaîne de production. En règle générale, cela ne se répercute que sur la surface de la viande : une fois cuite, plus de problème. Cependant, concernant le bœuf haché, les bactéries vont se mêler à la viande et s’y mélanger.
Pour pallier ce problème peu ragoutant, deux solutions. La première, selon le magazine, est d’acheter « autant que possible » la viande hachée sur des chaînes d’approvisionnement alternatives tout en prenant soin de faire cuire la viande à 160° avant de la consommer. Eviter de la manipuler dans la mesure du possible reste aussi un bon réflexe à adopter. Ou alors, devenir végétarien.
M6