Version complète : Topic Lecture
Forum de Culture PSG > Les forums du Bas : Parce que la communauté ne parle pas que de foot > Forum Sports et Loisirs
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47
Ah bah oui passer de Harlan Coben à Faulkner, c'est pas évident
Je me souviens que quand j'avais essayé de référencer, comme pour le topic gastronomie, ce qui m'avait saoulé c'était justement les redites, genre le métronome de Lorant Deutsch dont on parle toutes les dix pages, le trone de fer et les autres classiques du forum...
Du coup ça faisait des listes super longues.
Me manque le temps quoi et la motiv parce qu'à entretenir une fois le travail de fond fait c'est relativement facile. Je le fais sans souci pour le topic gastronomie depuis plusieurs mois.
Du coup ça faisait des listes super longues.
Me manque le temps quoi et la motiv parce qu'à entretenir une fois le travail de fond fait c'est relativement facile. Je le fais sans souci pour le topic gastronomie depuis plusieurs mois.
J'ai terminé le Bucher des Vanités de Tom Wolfe et Le Grand Secret de Barjavel.
Le premier, daté de 1987, gros bloc de granit de 900 pages est un plaisir à lire. Très mordant et intelligent, les déboires de Sheumeunnn McCoy sont une plongée dans un beau merdier, philistins , médias véreux, associations blacks pourries jusqu'à la moelle, financiers cyniques, procureur merdeux. C'est un beau bordel orchestré d'un style vraiment parmi les plus brillants que j'ai pu lire jusqu'ici, très journalistique.
Je sais qu'il s'agit d'un best-seller à la fois critique et commercial mais je connaissais de nom sans plus, pour ceux qui comme moi ne l'ont pas lu, pour beaucoup il s'agit du meilleur bouquin sur New York jamais écrit.
Le film par De Palma avec Tom Hanks est une daube par contre apparemment.
Le second, déjà lu deux autres bouquins de Barjavel avant avec La Nuit des temps et Ravage. Et ben je vais arrêter là ! Style vraiment niaseux, hippie gaulliste réac, les situations sont bien trop improbables... on a l'impression de lire les aventures d'OSS 117 le laborantin qui se prendrait très au sérieux. Plus que le côté anar de droite de l'auteur c'est surtout l'aspect salement pédophile qui m'a refroidi. Dans Le Grand Secret particulièrement, le nombre de scènes de baise entre gamins et leurs "membre dur" et les "seins naissants" finissent par mettre mal à l'aise, tout comme ses descriptions d'orgasmes imbéciles de niaiserie.
Impossible de raconter l'histoire évidemment, il s'agit d'un secret (assez vite dévoilé) qui pourrait changer la face de la terre. L'histoire est bonne, Barjavel est un excellent conteur, mais le style empêche vraiment de prendre du plaisir. Je n'avais pas ressenti ça avec Ravage (lu il y a déjà plusieurs années), bien plus violent et qui remettait en cause beaucoup de choses. C'était son premier bouquin et il n'a pas du tout marché, de très loin le meilleur pourtant. Le premier bouquin de SF apocalyptique français
Maintenant je me lance dans Will Self, Le livre de Dave, si des gens connaissent cet auteur
Le premier, daté de 1987, gros bloc de granit de 900 pages est un plaisir à lire. Très mordant et intelligent, les déboires de Sheumeunnn McCoy sont une plongée dans un beau merdier, philistins , médias véreux, associations blacks pourries jusqu'à la moelle, financiers cyniques, procureur merdeux. C'est un beau bordel orchestré d'un style vraiment parmi les plus brillants que j'ai pu lire jusqu'ici, très journalistique.
Je sais qu'il s'agit d'un best-seller à la fois critique et commercial mais je connaissais de nom sans plus, pour ceux qui comme moi ne l'ont pas lu, pour beaucoup il s'agit du meilleur bouquin sur New York jamais écrit.
Le film par De Palma avec Tom Hanks est une daube par contre apparemment.
Le second, déjà lu deux autres bouquins de Barjavel avant avec La Nuit des temps et Ravage. Et ben je vais arrêter là ! Style vraiment niaseux, hippie gaulliste réac, les situations sont bien trop improbables... on a l'impression de lire les aventures d'OSS 117 le laborantin qui se prendrait très au sérieux. Plus que le côté anar de droite de l'auteur c'est surtout l'aspect salement pédophile qui m'a refroidi. Dans Le Grand Secret particulièrement, le nombre de scènes de baise entre gamins et leurs "membre dur" et les "seins naissants" finissent par mettre mal à l'aise, tout comme ses descriptions d'orgasmes imbéciles de niaiserie.
Impossible de raconter l'histoire évidemment, il s'agit d'un secret (assez vite dévoilé) qui pourrait changer la face de la terre. L'histoire est bonne, Barjavel est un excellent conteur, mais le style empêche vraiment de prendre du plaisir. Je n'avais pas ressenti ça avec Ravage (lu il y a déjà plusieurs années), bien plus violent et qui remettait en cause beaucoup de choses. C'était son premier bouquin et il n'a pas du tout marché, de très loin le meilleur pourtant. Le premier bouquin de SF apocalyptique français
Maintenant je me lance dans Will Self, Le livre de Dave, si des gens connaissent cet auteur
C'est d'actualité
J'ai terminé le Mankell, meurtrier sans visage ou un truc comme ça. Et c'est pas mal du tout. Le personnage principal est assez attachant, il y a également un tableau (assez vite fait) de la société suédoise en décor, et l'intrigue est bien.
Dans la narration, j'ai noté un truc. L'histoire se concentre sur 3-4 jours et d'un coup boum, il se passe 6 mois en 5 pages. C'est la première fois que je vois un truc comme ça, ça te donne (en tant que lecteur) l'impression de respirer aussi, l'effet de style est assez réussi. Il aurait pu mettre un "6 mois plus tard", mais non, il te fait quelques pages pour aller vite sur ses 6 mois et ça apporte quelque chose je trouve (c'est pas incoryable, mais c'est pas mal).
Dans la narration, j'ai noté un truc. L'histoire se concentre sur 3-4 jours et d'un coup boum, il se passe 6 mois en 5 pages. C'est la première fois que je vois un truc comme ça, ça te donne (en tant que lecteur) l'impression de respirer aussi, l'effet de style est assez réussi. Il aurait pu mettre un "6 mois plus tard", mais non, il te fait quelques pages pour aller vite sur ses 6 mois et ça apporte quelque chose je trouve (c'est pas incoryable, mais c'est pas mal).
En lisant le dernier so foot (pas le meilleur d'ailleurs), il y a un article sur le bouquin de John King qui va sortir le 31 mai, skinheads.
J'ai porfité de l'occasion pour aller m'achet football factory, que je n'avais jamais lu. j'ai commencé aujourd'hui, et c'est vraiment bien. Du coup, j'irai acheter Skinheads aussi.
Sinon entre temps, j'ai rien lu de super emballant, un jonathan coe (la vie très privé de M. Sim), c'est bien, mais c'est pas un balle non plus. Et le reste je ne ms souviens plus trop, donc ça ne devait pas être gégène.
J'ai porfité de l'occasion pour aller m'achet football factory, que je n'avais jamais lu. j'ai commencé aujourd'hui, et c'est vraiment bien. Du coup, j'irai acheter Skinheads aussi.
Sinon entre temps, j'ai rien lu de super emballant, un jonathan coe (la vie très privé de M. Sim), c'est bien, mais c'est pas un balle non plus. Et le reste je ne ms souviens plus trop, donc ça ne devait pas être gégène.
Pas mal lu ces derniers temps.
Gagner la guerre : Un des tous meilleurs bouquins qui m'est arrivé de lire ces dernières années, vraiment fantastique
L'auteur, Phillipe Jaworski, a écris un gros pavé de 1000 pages où l'on suit les aventures de son héro dans un univers mélangeant à la fois la fantasy pure et dure et les livres de capes et d'épées.
Je conseille vraiment.
J'ai lu aussi son recueil de nouvelles qui se déroule dans le même univers Janua Vera et là encore
Shutter Island de Denis Lehane : Très bon, j'ai même préféré au film, la fin du bouquin étant bien supérieur à celle du film.
L'armée furieuse de Fred Vargas, très sympa à lire, comme d'hab avec l'auteure, en une nuit on finit le bouquin, bien aimé.
Gagner la guerre : Un des tous meilleurs bouquins qui m'est arrivé de lire ces dernières années, vraiment fantastique
L'auteur, Phillipe Jaworski, a écris un gros pavé de 1000 pages où l'on suit les aventures de son héro dans un univers mélangeant à la fois la fantasy pure et dure et les livres de capes et d'épées.
Je conseille vraiment.
J'ai lu aussi son recueil de nouvelles qui se déroule dans le même univers Janua Vera et là encore
Shutter Island de Denis Lehane : Très bon, j'ai même préféré au film, la fin du bouquin étant bien supérieur à celle du film.
L'armée furieuse de Fred Vargas, très sympa à lire, comme d'hab avec l'auteure, en une nuit on finit le bouquin, bien aimé.
Citation (corto-news @ 10/05/2012 20:01) 
Pas mal lu ces derniers temps.
Gagner la guerre : Un des tous meilleurs bouquins qui m'est arrivé de lire ces dernières années, vraiment fantastique
L'auteur, Phillipe Jaworski, a écris un gros pavé de 1000 pages où l'on suit les aventures de son héro dans un univers mélangeant à la fois la fantasy pure et dure et les livres de capes et d'épées.
Je conseille vraiment.
J'ai lu aussi son recueil de nouvelles qui se déroule dans le même univers Janua Vera et là encore
Shutter Island de Denis Lehane : Très bon, j'ai même préféré au film, la fin du bouquin étant bien supérieur à celle du film.
L'armée furieuse de Fred Vargas, très sympa à lire, comme d'hab avec l'auteure, en une nuit on finit le bouquin, bien aimé.
Gagner la guerre : Un des tous meilleurs bouquins qui m'est arrivé de lire ces dernières années, vraiment fantastique
L'auteur, Phillipe Jaworski, a écris un gros pavé de 1000 pages où l'on suit les aventures de son héro dans un univers mélangeant à la fois la fantasy pure et dure et les livres de capes et d'épées.
Je conseille vraiment.
J'ai lu aussi son recueil de nouvelles qui se déroule dans le même univers Janua Vera et là encore
Shutter Island de Denis Lehane : Très bon, j'ai même préféré au film, la fin du bouquin étant bien supérieur à celle du film.
L'armée furieuse de Fred Vargas, très sympa à lire, comme d'hab avec l'auteure, en une nuit on finit le bouquin, bien aimé.
Pour shutter Island, je le lirai bine un jour, ne serait-c que parce que j'ai boine aimé le film mais que j'en suis sorti un peu frustré: j'ai pas pigé la fin.
Pour l'armée furieuse, je vais regarde, ça m'étonne parce que je croyais avoir épuisé les Vargas, mais apprement il en reste.
Sinon point d'étape sur football factory, je m'attendais à mieux. C'est sympa mais pas culte comme je le pensais. J'attends la fin avant de me faire un avis définitif (aller jusqu'à la fin d'un bouquin pour moi, c'est déjà bon signe, j'hésite pas arrêter au milieu dès que ça me saoule), mais pour passer ma légère deception, je vais me mettre du madness illico.
EDIT pour les fans du dico: 5 bières et 2 blancs (troisième en route avec la zique).
Citation (Babou1 @ 19/02/2012 02:16)
Qu'est ce que tu fous sur ce topic? C'est pas toi qui avais choppé le palu? 
Déterrage de post.
Si mais je vois pas le rapport en fait
Sa sortie en Pléiade m'a fait découvrir Pierre Drieu la Rochelle, je ne connaissais de lui que son passé des plus sulfureux mais sans m'attarder plus que cela sur son oeuvre. Et vu le débat autour de sa publication dans cette collection j'avais envie de voir ce qu'il en était. Si ce n'était qu'un salaud ou un salaud génial à la Céline.
Et j'ai trouvé cela fantastique, les éditions Pléiade permettent d'évaluer une oeuvre dans son ensemble (quasiment) et donc de pouvoir saisir vraiment ce qu'est l'auteur. C'est tellement stylisé, fin, lyrique, d'une beauté et d'un romantisme rare.
Le film de Louis Malle "le feu follet" est un de mes films préférés mais alors le roman est incroyable, si vous ne pouvez vous offrir l'édition Pléiade, offrez vous au moins le poche du feu follet. Toute la pensée, les interrogations de Drieu se retrouvent là dedans. C'est un roman de désespéré, sur un toxicomane totalement déphasé et dépassé par le monde qui l'entoure, c'est aussi un roman sur l'amour et le fait que cela ne peut entrainer que nécessairement la déception. C'est le roman de la déception et de la désillusion, il paye le fait d'avoir tout compris et se transforme en symbole du nihilisme.
Acheter "le feu follet", rajoutez à votre panier le film de Malle, vous ne le regretterez pas.
Et j'ai trouvé cela fantastique, les éditions Pléiade permettent d'évaluer une oeuvre dans son ensemble (quasiment) et donc de pouvoir saisir vraiment ce qu'est l'auteur. C'est tellement stylisé, fin, lyrique, d'une beauté et d'un romantisme rare.
Le film de Louis Malle "le feu follet" est un de mes films préférés mais alors le roman est incroyable, si vous ne pouvez vous offrir l'édition Pléiade, offrez vous au moins le poche du feu follet. Toute la pensée, les interrogations de Drieu se retrouvent là dedans. C'est un roman de désespéré, sur un toxicomane totalement déphasé et dépassé par le monde qui l'entoure, c'est aussi un roman sur l'amour et le fait que cela ne peut entrainer que nécessairement la déception. C'est le roman de la déception et de la désillusion, il paye le fait d'avoir tout compris et se transforme en symbole du nihilisme.
Acheter "le feu follet", rajoutez à votre panier le film de Malle, vous ne le regretterez pas.
Citation (Hodgkin75 @ 14/05/2012 09:52)
Sa sortie en Pléiade m'a fait découvrir Pierre Drieu la Rochelle, je ne connaissais de lui que son passé des plus sulfureux mais sans m'attarder plus que cela sur son oeuvre. Et vu le débat autour de sa publication dans cette collection j'avais envie de voir ce qu'il en était. Si ce n'était qu'un salaud ou un salaud génial à la Céline.
Et j'ai trouvé cela fantastique, les éditions Pléiade permettent d'évaluer une oeuvre dans son ensemble (quasiment) et donc de pouvoir saisir vraiment ce qu'est l'auteur. C'est tellement stylisé, fin, lyrique, d'une beauté et d'un romantisme rare.
Le film de Louis Malle "le feu follet" est un de mes films préférés mais alors le roman est incroyable, si vous ne pouvez vous offrir l'édition Pléiade, offrez vous au moins le poche du feu follet. Toute la pensée, les interrogations de Drieu se retrouvent là dedans. C'est un roman de désespéré, sur un toxicomane totalement déphasé et dépassé par le monde qui l'entoure, c'est aussi un roman sur l'amour et le fait que cela ne peut entrainer que nécessairement la déception. C'est le roman de la déception et de la désillusion, il paye le fait d'avoir tout compris et se transforme en symbole du nihilisme.
Acheter "le feu follet", rajoutez à votre panier le film de Malle, vous ne le regretterez pas.
Et j'ai trouvé cela fantastique, les éditions Pléiade permettent d'évaluer une oeuvre dans son ensemble (quasiment) et donc de pouvoir saisir vraiment ce qu'est l'auteur. C'est tellement stylisé, fin, lyrique, d'une beauté et d'un romantisme rare.
Le film de Louis Malle "le feu follet" est un de mes films préférés mais alors le roman est incroyable, si vous ne pouvez vous offrir l'édition Pléiade, offrez vous au moins le poche du feu follet. Toute la pensée, les interrogations de Drieu se retrouvent là dedans. C'est un roman de désespéré, sur un toxicomane totalement déphasé et dépassé par le monde qui l'entoure, c'est aussi un roman sur l'amour et le fait que cela ne peut entrainer que nécessairement la déception. C'est le roman de la déception et de la désillusion, il paye le fait d'avoir tout compris et se transforme en symbole du nihilisme.
Acheter "le feu follet", rajoutez à votre panier le film de Malle, vous ne le regretterez pas.
Rêveuse Bourgeoisie est un roman absolument splendide du même auteur. Si tu as aimé le film de Louis Malle, passe en ce moment Oslo 31 Août sur les écrans qui est une adaptation libre du Feu Follet, également. Il est réalisé par Joachim Trier, le neveu de Lars Von Trier (qui s'est rajouté une particule) C'est un des meilleurs films que j'ai vu ces derniers mois. Pas très gai, attention, mais tu t'en doutes.
Citation (giovanni pontano @ 14/05/2012 12:13)
Rêveuse Bourgeoisie est un roman absolument splendide du même auteur. Si tu as aimé le film de Louis Malle, passe en ce moment Oslo 31 Août sur les écrans qui est une adaptation libre du Feu Follet, également. Il est réalisé par Joachim Trier, le neveu de Lars Von Trier (qui s'est rajouté une particule) C'est un des meilleurs films que j'ai vu ces derniers mois. Pas très gai, attention, mais tu t'en doutes.
J'en avais entendu le plus grand bien sans savoir que c'état librement inspiré du Feu Follet. Mais le film de Malle étant vraiment dans mon panthéon personnel, il va falloir s'accrocher, haha. Même si je me doute bien que le style sera bien différent et qu'au final les deux films seront incomparables. Je vais essayer de mettre la main dessus. Merci.
Oui Rêveuse Bourgeoisie est aussi dans le recueil et cela m'a tout autant retourné. Quand j'entends certains remettre en question l'entrée de Drieu la Rochelle dans la collection au vu de son passé, je me dis que ces types là n'ont jamais ouvert un de ses livres.
C'est la même problématique pour Rebatet qui a sans doute écrit le plus beau roman de tous les temps "Les deux étendards" mais qui n'aura jamais le droit à cette reconnaissance. Certe le type était particulièrement horrible mais ce serait bien si les critiques et la pensée générale pouvaient arrêter de se limiter au nom sur la couverture et évaluer du fond.
artcile qui vient eclaircir un peu Le bouquin Le Métronome. j'ai aimé son style simple, mais au fur et à mesure que je le lisais, je sentais certaines limites sans pouvoir les pointer précisément. Des historiens et journalistes l'ont fait pour moi:
Rue89.com
Ça n’empêche pas de le lire, mais ça permet de lire avec une lucidité supplémentaire.
Citation
Le « Métronome » de Lorànt Deutsch, un livre idéologique ?
Vendu à 1,5 million d’exemplaires et adapté par France 5, le livre « Métronome » de Lorant Deutsch est un succès. Cet ouvrage pose pourtant « problème » pour des historiens.
Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.
Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire ».
Car jusque là, peu de médias ont été critiques, autant à l’égard du livre que de la série télévisée :
« Un pavé d’une science impressionnante » selon BibliObs ;
« Un récit enlevé de l’histoire de France vue de Paris, entre vulgarisation et effluves d’une réelle érudition » selon Libération ;
« Cette série donne envie de chausser ses meilleures baskets pour parcourir la ville » selon Le Monde.
« Une prouesse technique et ultra pédagogique » selon Télérama.
La série a été regardée en moyenne par 1 million de téléspectateurs, un record pour la chaîne française sur cette case horaire. Et comme le précise William Blanc, doctorant en histoire et président de l’association d’éducation populaire Goliard(s), l’ouvrage n’a pas été confiné à quelques érudits.
« “Métronome”, disponible au rayon histoire, est en passe de faire autorité pour ses millions de lecteurs, repris par des responsables politiques (Robert Hue en a fait son coup de cœur) et scolaires (à Paris, ici et là). Ce qui est mis à bas, c’est l’action patiente des historiens de terrain et des éducateurs populaires qui, depuis des décennies, interviennent en milieux scolaire. »
Dans les livres : des erreurs historiques
Dans la préface du livre, Lorànt Deutsch annonce qu’il va raconter « l’Histoire [...] encore vivante sur les lieux où jadis elle se déroula ». Premier souci : aucune source et aucune bibliographie ne sont disponibles.
Et le « Métronome » comporte des erreurs : « au moins une dizaine » selon William Blanc. Parmi elle, il est par exemple écrit dans le « Métronome illustré » :
« Quand Childéric s’envola pour le paradis des guerriers germains, son fils Clovis acheva [le Louvre]. »
William Blanc corrige :
« Le Louvre aurait été construit par le père de Clovis, alors qu’il l’a été par Philippe Auguste, sept siècles plus tard, en 1190. »
Mais pour le site Histoire pour Tous, les coquilles sont une chose, avancer des faits sans « étayer », en est une autre :
« Lorànt Deutsch affirme mais ne livre aucune vision critique. Par exemple, sa théorie comme quoi Jeanne d’Arc serait la demi-sœur du roi Charles VII [...]. Avancer des hypothèses, c’est le b.a.-ba de tout livre d’histoire. Mais on ne peut pas se contenter de lancer un pavé dans la mare en quelques mots, sans rien justifier, et passer ensuite au paragraphe suivant. »
Exemples des épisodes 1 et 2 de la série
Prenons pour exemple le prolongement télévisuel du « Métronome », soit l’adaptation de l’ouvrage par France 5, réalisée par Fabrice Hourlier. Concentrons nous sur les deux premiers épisodes, qui durent environ cinquante minutes chacun.
Des rois, chefs et saints omniprésents
Au-delà des lutéciennes « qui faisaient leur shopping » au forum et des raccourcis chronologiques soudain entre le VIe et le XIVe puis le VIIe et le XIIe, Lorànt Deutsch a une particularité : il ne parle pratiquement que des saints, des empereurs, des chefs, des rois. Et les encense.
Ce sont eux, et seulement eux, qui font l’histoire. De Saint Denis « notre saint » à Martin de Tours, « un homme généreux qui se consacra aux pauvres », en passant par Sainte Geneviève qui, avec son « charisme, sa foi chrétienne, son autorité et sa richesse, lui permettent de prendre la haute main sur le destin de Paris », on ne compte plus les hommes d’Eglise.
Omissions historiques et légendes au présent de vérité générale
Dès lors que Lorànt Deutsch parle de sanctuaires, d’abbayes ou d’églises, une musique dramatique est utilisée. Le vocabulaire de l’écrivain est parfois exagéré lorsqu’il s’agit de décrire ces lieux avec objectivité : « grandeur de notre patrimoine » ; « symbolique » ; « émouvant » ; etc.
Et tout est fait pour glorifier, en oubliant certains passages de l’histoire, ou en ommettant d’employer le conditionnel :
en 885, Paris est assiégé par les Vikings. Et selon Lorànt Deutsch, dans l’épisode 2, c’est le comte de Paris d’alors, Eudes de France, « véritable héros », qui a permis de les faire partir. Il oublie de préciser que le roi Charles III le Gros a dû payer un tribut aux Vikings pour qu’ils déguerpissent.
Les miracles ? Ils existent ! Martin de Tours sauve un lépreux et l’évêque Saint Marcel tue une bête mystérieuse. Lorànt Deutsch raconte aussi l’histoire du serrurier Biscornet à Notre-Dame qui signe un pacte avec le diable. Tout cela est raconté au présent, sans aucune précision ou mise en garde.
Les révolutionnaires, ces horribles « persécuteurs »
Enfin, avec Lorànt Deutsch, il ne fait pas bon être révolutionnaire et défier l’ordre, la monarchie ou la royauté. Car avant même que la révolution ne soit évoquée par l’écrivain, les acteurs en prennent pour leur grade.
L’écrivain parle, dans un premier temps, de « fureur révolutionnaire » ; « fureur populaire » et des « nouveaux persécuteurs » qui « saccagèrent » une abbaye bénédictine. Dans l’épisode 2, le présentateur va plus loin.
Selon lui, les révolutionnaires auraient sciemment stocké du salpètre [poudre à munition, ndlr] dans l’église Saint-Germain avec « une volonté réfléchie de faire pourir de l’intérieur le fondement des édifices religieux ». Sans forcément préciser qu’il pouvait tout simplement s’agir d’un lieux de dépôt pour les armes.
Et lorsqu’il évoque le roi Dagobert, au sujet de sa mauvaise réputation, la faute revient à « la brutalité révolutionnaire ». Il précise :
« La Révolution, qui se moque bien de la vérité historique, a produit cette rengaine pour railler les rois et les saints. »
Des convictions politiques trop visibles
D’après William Blanc, ces erreurs et ommissions sont « orchestrées » afin de rendre compte d’une histoire « où rois et saints catholiques sont à la fois héros et moteur ». La comparaison avec le livre « Le Tour de la France par deux enfants » est appropriée selon lui.
Sur le site Histoire pour Tous, J. Perrin acquiesce :
« L’histoire ne cesse de graviter autour des rois, des reines et de leurs proches au point que nous avons parfois le sentiment que c’est à eux seuls que nous devons cette histoire. »
Matthieu Lépine, professeur d’histoire, parle en ces termes de l’émission dans un article consacré à la série :
« Cette émission, présentée comme un outil d’éducation populaire n’est en réalité qu’une arme de propagande, faisant à la fois l’éloge de la monarchie, la glorification de la chrétienté et le réquisitoire de la Révolution française. »
Et William Blanc de conclure :
« Derrière cette vision, il y a sans doute un auteur qui a du mal à cacher ses convictions royalistes et catholiques ultra. »
Lorànt Deutsch : « un royaliste de gauche »
Loin de la frilosité de certains artistes à s’épancher sur leurs opinions, l’écrivain français assume ses positions politiques dans les médias : il se dit « royaliste de gauche ».
Il l’a afffirmé au micro de RMC le 28 septembre 2009, puis lors de l’émission « On n’est pas couché » le 27 novembre 2010, et plus récemment sur Europe 1 le 6 avril 2012.
Et au Figaro, en mars 2011, il déclare :
« Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche [...].
C’est comme avec la religion, on essaie de faire triompher la laïcité, je ne sais pas ce que cela veut dire. Sans religion et sans foi, on se prive de quelque chose dont on va avoir besoin dans les années à venir. Il faut réintroduire la religion en France, il faut un concordat. »
Vendu à 1,5 million d’exemplaires et adapté par France 5, le livre « Métronome » de Lorant Deutsch est un succès. Cet ouvrage pose pourtant « problème » pour des historiens.
Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.
Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire ».
Car jusque là, peu de médias ont été critiques, autant à l’égard du livre que de la série télévisée :
« Un pavé d’une science impressionnante » selon BibliObs ;
« Un récit enlevé de l’histoire de France vue de Paris, entre vulgarisation et effluves d’une réelle érudition » selon Libération ;
« Cette série donne envie de chausser ses meilleures baskets pour parcourir la ville » selon Le Monde.
« Une prouesse technique et ultra pédagogique » selon Télérama.
La série a été regardée en moyenne par 1 million de téléspectateurs, un record pour la chaîne française sur cette case horaire. Et comme le précise William Blanc, doctorant en histoire et président de l’association d’éducation populaire Goliard(s), l’ouvrage n’a pas été confiné à quelques érudits.
« “Métronome”, disponible au rayon histoire, est en passe de faire autorité pour ses millions de lecteurs, repris par des responsables politiques (Robert Hue en a fait son coup de cœur) et scolaires (à Paris, ici et là). Ce qui est mis à bas, c’est l’action patiente des historiens de terrain et des éducateurs populaires qui, depuis des décennies, interviennent en milieux scolaire. »
Dans les livres : des erreurs historiques
Dans la préface du livre, Lorànt Deutsch annonce qu’il va raconter « l’Histoire [...] encore vivante sur les lieux où jadis elle se déroula ». Premier souci : aucune source et aucune bibliographie ne sont disponibles.
Et le « Métronome » comporte des erreurs : « au moins une dizaine » selon William Blanc. Parmi elle, il est par exemple écrit dans le « Métronome illustré » :
« Quand Childéric s’envola pour le paradis des guerriers germains, son fils Clovis acheva [le Louvre]. »
William Blanc corrige :
« Le Louvre aurait été construit par le père de Clovis, alors qu’il l’a été par Philippe Auguste, sept siècles plus tard, en 1190. »
Mais pour le site Histoire pour Tous, les coquilles sont une chose, avancer des faits sans « étayer », en est une autre :
« Lorànt Deutsch affirme mais ne livre aucune vision critique. Par exemple, sa théorie comme quoi Jeanne d’Arc serait la demi-sœur du roi Charles VII [...]. Avancer des hypothèses, c’est le b.a.-ba de tout livre d’histoire. Mais on ne peut pas se contenter de lancer un pavé dans la mare en quelques mots, sans rien justifier, et passer ensuite au paragraphe suivant. »
Exemples des épisodes 1 et 2 de la série
Prenons pour exemple le prolongement télévisuel du « Métronome », soit l’adaptation de l’ouvrage par France 5, réalisée par Fabrice Hourlier. Concentrons nous sur les deux premiers épisodes, qui durent environ cinquante minutes chacun.
Des rois, chefs et saints omniprésents
Au-delà des lutéciennes « qui faisaient leur shopping » au forum et des raccourcis chronologiques soudain entre le VIe et le XIVe puis le VIIe et le XIIe, Lorànt Deutsch a une particularité : il ne parle pratiquement que des saints, des empereurs, des chefs, des rois. Et les encense.
Ce sont eux, et seulement eux, qui font l’histoire. De Saint Denis « notre saint » à Martin de Tours, « un homme généreux qui se consacra aux pauvres », en passant par Sainte Geneviève qui, avec son « charisme, sa foi chrétienne, son autorité et sa richesse, lui permettent de prendre la haute main sur le destin de Paris », on ne compte plus les hommes d’Eglise.
Omissions historiques et légendes au présent de vérité générale
Dès lors que Lorànt Deutsch parle de sanctuaires, d’abbayes ou d’églises, une musique dramatique est utilisée. Le vocabulaire de l’écrivain est parfois exagéré lorsqu’il s’agit de décrire ces lieux avec objectivité : « grandeur de notre patrimoine » ; « symbolique » ; « émouvant » ; etc.
Et tout est fait pour glorifier, en oubliant certains passages de l’histoire, ou en ommettant d’employer le conditionnel :
en 885, Paris est assiégé par les Vikings. Et selon Lorànt Deutsch, dans l’épisode 2, c’est le comte de Paris d’alors, Eudes de France, « véritable héros », qui a permis de les faire partir. Il oublie de préciser que le roi Charles III le Gros a dû payer un tribut aux Vikings pour qu’ils déguerpissent.
Les miracles ? Ils existent ! Martin de Tours sauve un lépreux et l’évêque Saint Marcel tue une bête mystérieuse. Lorànt Deutsch raconte aussi l’histoire du serrurier Biscornet à Notre-Dame qui signe un pacte avec le diable. Tout cela est raconté au présent, sans aucune précision ou mise en garde.
Les révolutionnaires, ces horribles « persécuteurs »
Enfin, avec Lorànt Deutsch, il ne fait pas bon être révolutionnaire et défier l’ordre, la monarchie ou la royauté. Car avant même que la révolution ne soit évoquée par l’écrivain, les acteurs en prennent pour leur grade.
L’écrivain parle, dans un premier temps, de « fureur révolutionnaire » ; « fureur populaire » et des « nouveaux persécuteurs » qui « saccagèrent » une abbaye bénédictine. Dans l’épisode 2, le présentateur va plus loin.
Selon lui, les révolutionnaires auraient sciemment stocké du salpètre [poudre à munition, ndlr] dans l’église Saint-Germain avec « une volonté réfléchie de faire pourir de l’intérieur le fondement des édifices religieux ». Sans forcément préciser qu’il pouvait tout simplement s’agir d’un lieux de dépôt pour les armes.
Et lorsqu’il évoque le roi Dagobert, au sujet de sa mauvaise réputation, la faute revient à « la brutalité révolutionnaire ». Il précise :
« La Révolution, qui se moque bien de la vérité historique, a produit cette rengaine pour railler les rois et les saints. »
Des convictions politiques trop visibles
D’après William Blanc, ces erreurs et ommissions sont « orchestrées » afin de rendre compte d’une histoire « où rois et saints catholiques sont à la fois héros et moteur ». La comparaison avec le livre « Le Tour de la France par deux enfants » est appropriée selon lui.
Sur le site Histoire pour Tous, J. Perrin acquiesce :
« L’histoire ne cesse de graviter autour des rois, des reines et de leurs proches au point que nous avons parfois le sentiment que c’est à eux seuls que nous devons cette histoire. »
Matthieu Lépine, professeur d’histoire, parle en ces termes de l’émission dans un article consacré à la série :
« Cette émission, présentée comme un outil d’éducation populaire n’est en réalité qu’une arme de propagande, faisant à la fois l’éloge de la monarchie, la glorification de la chrétienté et le réquisitoire de la Révolution française. »
Et William Blanc de conclure :
« Derrière cette vision, il y a sans doute un auteur qui a du mal à cacher ses convictions royalistes et catholiques ultra. »
Lorànt Deutsch : « un royaliste de gauche »
Loin de la frilosité de certains artistes à s’épancher sur leurs opinions, l’écrivain français assume ses positions politiques dans les médias : il se dit « royaliste de gauche ».
Il l’a afffirmé au micro de RMC le 28 septembre 2009, puis lors de l’émission « On n’est pas couché » le 27 novembre 2010, et plus récemment sur Europe 1 le 6 avril 2012.
Et au Figaro, en mars 2011, il déclare :
« Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche [...].
C’est comme avec la religion, on essaie de faire triompher la laïcité, je ne sais pas ce que cela veut dire. Sans religion et sans foi, on se prive de quelque chose dont on va avoir besoin dans les années à venir. Il faut réintroduire la religion en France, il faut un concordat. »
Rue89.com
Ça n’empêche pas de le lire, mais ça permet de lire avec une lucidité supplémentaire.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je viens de prendre le dernier alain damasio, Aucun souvenir assez solide.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Citation (doll @ 20/05/2012 13:51)
Pour ceux qui ne connaissent pas, je viens de prendre le dernier alain damasio, Aucun souvenir assez solide.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Putain j'ai trop trop hâte de le lire!
Thanks
La Horde du Contre Vent est juste un chef d'oeuvre
+1 pour damiaso. Une claque la horde du contre-vent. Mais du coup j'attends énormément du type. Et du coup, son premier roman que j'ai lu après (La Zone du dehors) m'a moins impressionné même si le livre reste très bon.
Je pense me procurer rapidement ce nouveau bouquin en tout cas.
Je pense me procurer rapidement ce nouveau bouquin en tout cas.
Sur métronome de Deutsch, je l'ai lu mais à part quelques anecdotes sympa pour ceux qui ont l'ADN 100% pazrisien ©, c'est pas non plus une bête de truc. Juste une accumulation d'anecdote mises bout à bout pour briller en soirée ou faire le singe savant, mais niveau mise en perspective d'une évolution dans le temps, c'est zéro. Après, je ne m'attendais pas à autre chose, juste des réponses à trivial poursuite, donc je n'ai pas été déçu, mais le vent qui a été brodé autour était vraiment inutile.
Sinon, je suis ne passe de finir football factoru de john king, et plus j'avance et mieux c'est. J'étais un peu déçu au début parce qu'il n'y a qu'un chapitre sur deux qui parle de football, et les autres se rapportant plus à la vie quotidienne des classes moyennesbritish, ce qui m'intéresse moins.
Mais au final, ça permet de situer la société dans laquelle a existé le hooliganisme et j'ai fini par me piquer au jeu. Je termine le bouquin demain je pense et puis je vais voir sur quoi je vais enchainer.
Sinon, je suis ne passe de finir football factoru de john king, et plus j'avance et mieux c'est. J'étais un peu déçu au début parce qu'il n'y a qu'un chapitre sur deux qui parle de football, et les autres se rapportant plus à la vie quotidienne des classes moyennesbritish, ce qui m'intéresse moins.
Mais au final, ça permet de situer la société dans laquelle a existé le hooliganisme et j'ai fini par me piquer au jeu. Je termine le bouquin demain je pense et puis je vais voir sur quoi je vais enchainer.
Prends les autres bouquins de la trilogie : la horde et aux couleurs de l'Angleterre
Le premier bouquin de Damasio était vraiment un essais d'un étudiant. La Horde c'est juste monumental comme chef d'oeuvre.
Alors le nouveau bouquin, c'est un recueil de nouvelles. Le prochain roman paraîtra dans un bout de temps je pense. Le monsieur s'occupe sur un jeu vidéo d'un côté et...l'adaptation de la horde en film d'animation ! avec Jan kounen à la réal et marc Caro directeur artistique.
je vous mets le lien pour voir :
Forge animation
le film est actuellement en vente à Cannes.
Alors le nouveau bouquin, c'est un recueil de nouvelles. Le prochain roman paraîtra dans un bout de temps je pense. Le monsieur s'occupe sur un jeu vidéo d'un côté et...l'adaptation de la horde en film d'animation ! avec Jan kounen à la réal et marc Caro directeur artistique.
je vous mets le lien pour voir :
Forge animation
le film est actuellement en vente à Cannes.
Citation (doll @ 20/05/2012 13:51)
Pour ceux qui ne connaissent pas, je viens de prendre le dernier alain damasio, Aucun souvenir assez solide.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Merci pour la news. Par contre, je l'ai pas trouvé spécialement dur à lire la horde. C'est spécial, mais je suis tellement rentré dedans
Merci pour l'info je vais de ce pas me procurer son nouveau recueil 
Rien que de repenser à La horde du contrevent écriture fluide, histoire épique.. même si la forme du bouquin a compliqué inutilement ma compréhension du fond.
L'éditeur aurait au moins pu ajouter le nom des personnages au début des multiples petits "chapitres", plutôt que d'accoler un simple repère redirigeant vers le marque-page. C'est marrant au début mais vu la taille du bouquin et ma mémoire visuelle défaillante
Rien que de repenser à La horde du contrevent
écriture fluide, histoire épique.. même si la forme du bouquin a compliqué inutilement ma compréhension du fond.L'éditeur aurait au moins pu ajouter le nom des personnages au début des multiples petits "chapitres", plutôt que d'accoler un simple repère redirigeant vers le marque-page. C'est marrant au début mais vu la taille du bouquin et ma mémoire visuelle défaillante
Si on est pas un bon lecteur de base, je trouve le livre très difficile à appréhender. De part la particularité des chapitres, le style et le vocabulaire assez incroyable.
Bon sinon pour les autres, c'est LE BOUQUIN à lire absolument cet été
Bon sinon pour les autres, c'est LE BOUQUIN à lire absolument cet été
Citation (doll @ 20/05/2012 13:51)
Pour ceux qui ne connaissent pas, je viens de prendre le dernier alain damasio, Aucun souvenir assez solide.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Ce mec est juste le meilleur auteur de SF française des 15 dernières années. Jetez vous sur la Horde du Contre Vent, c'est exceptionnel comme bouquin. Par contre très très dur à lire.
Merci.
J'en suis au moment où
Spoiler :
Grand grand bouquin pour le moment, un vrai plaisir, une magnifique écriture, que des personnages incroyables, attachants, poignants...Génial.
Par contre, pas spécialement difficile à lire...ne rebutons pas ceux qui hésiteraient.
J'ai eu assez peur au début, un nouveau génie des lettres américaines, nouveau chouchou du New York Times et du New Yorker, adoubé par Franzen, adaptation TV dans les tuyaux sur HBO. Je sentais venir la quenelle marketing à plein nez mais je me suis laissé tenter et j'ai bien fait.
Roman typiquement américain, dans le moule de ce qui se fait actuellement, roman chorale, écrit du point de vue des différents personnages qui vont voir leurs destins se croiser. Mais ce qui se fait sa force et son intérêt en plus de l'écriture des plus efficaces c'est que tout cela se passe sur fond de base-ball universitaire dans le Wisconsin et de références appuyées à Moby Dick et Melville. C'est très tendre, bel observatoire des relations entre hommes, en couple,
de la faculté à se dépasser, à se livrer corps et âme pour quelque chose ou quelqu'un. Ce n'est pas à l'eau de rose loin de là, on est dans le Midwest pas de place pour ça. C'est vraiment un grand roman, qui plaira encore plus aux amateurs de sport, friand de ce genre de messages et en période olympique vous ne trouverez rien de mieux à lire.
Même si vous n'y connaissez rien au baseball, la lecture n'en est pas gêné et vous ne manquerez pas l'essentiel.
EDIT : J'en avais presque oublié l'argument béton, Télérama n'a pas vraiment aimé. Gage de qualité.
Sinon pour les amateurs anglophones de littérature américaine, le New Yorker vient de remettre la main sur une nouvelle de F.S. Fitzgerald écrite il y a 76 ans, après l'avoir refusée il la publie aujourd'hui : Thank your for the light
En parlant de baseball, mais plus en filigrane, Un pays à l'aube du toujours excellent Denis Lehane vaut son pesant avec sa fresque immense sur le naissance d'un pays et de sa conscience sociale. ça se situe au dessus de sa biblio et pourtant y a du niveau avec les Mystic River, Shutter Island ou la série des Mc Kenzie. Pour les rouges du forum, c'est à lire, l'opus n'a rien à envier à du Zola.
Sinon, puisque les super-héros sont d'actualité, la vie sexuelle des super-héros est sympa à lire. Un peu verbeux, mais grisant de découvrir leurs état-d'âme et leurs névroses au crépuscule de leur existence.
Sinon, puisque les super-héros sont d'actualité, la vie sexuelle des super-héros est sympa à lire. Un peu verbeux, mais grisant de découvrir leurs état-d'âme et leurs névroses au crépuscule de leur existence.
C'est marrant, on commence à découvrir de laurant deutch n'est pas un historien
Citation (Rjay @ 25/07/2012 00:14)
Par contre, pas spécialement difficile à lire...ne rebutons pas ceux qui hésiteraient.
+1
Point intéressant la fin est au niveau du reste (tu nous diras ce que t'en pense vu que ça doit être frai pour toi). Ca nous change des ricains et des jap's qui sont pas foutu de finir une histoire.
Pendant mes vacances j'ai lu "La douce empoisonneuse" de Arto Paasilinna et "Le bizarre incident du chien pendant la nuit" de Mark Haddon.
Le premier parle d'une dame agée rackettée par son voyou/bon à rien de neveu et qui décide d'échapper à son emprise.
Comme souvent avec Paasilinna, les protagonistes ne sont pas aussi manichéen que pourrait le laisser penser le synopsis et le propos est raconté de manière très détachée mais avec une bonne dose de critique sur la société finnoise distillée avec beaucoup d'humour (proche de l'humour anglais à mon sens).
Le second nous est conté à la première personne par Christopher Boone, 15 ans, vivant en angleterre et souffrant du syndrome d'Asperger.
Une nuit il découvre le chien d'une voisine, mort assassiné. Il décide alors de trouver le coupable. Bien entendu se confronter au monde qui l'entoure se révèle compliqué (par exemple il ne supporte pas de regarder les visages de ses interlocuteurs car il est incapable d'en comprendre les expressions). Il va donc sortir de sa routine rassurante et vivre une aventure sans précédent pour lui.
Tout ça est amené avec beaucoup de finesse sans appitoiement sur son sort, au contraire c'est le lecteur qui se sent décalé. Il y a un petit côté Sheldon Cooper dans ce personnage.
Et là on m'a offert le nouveau récit de "La tour sombre" de Stephen King, "La cité des vents". Un épisode intercallaire du Ka-tet se situant après l'épisode de Lud, racontant deux histoires de la jeunesse de Roland.
Je dois dire quand même que le dernier tome (le vrai celui de clôture) m'avait laissé un goût d'inachevé et j'étais assez réticent à lire ce nouveau. Mais je viens de commencer et ça se lit toujours aussi facilement.
Le premier parle d'une dame agée rackettée par son voyou/bon à rien de neveu et qui décide d'échapper à son emprise.
Comme souvent avec Paasilinna, les protagonistes ne sont pas aussi manichéen que pourrait le laisser penser le synopsis et le propos est raconté de manière très détachée mais avec une bonne dose de critique sur la société finnoise distillée avec beaucoup d'humour (proche de l'humour anglais à mon sens).
Le second nous est conté à la première personne par Christopher Boone, 15 ans, vivant en angleterre et souffrant du syndrome d'Asperger.
Une nuit il découvre le chien d'une voisine, mort assassiné. Il décide alors de trouver le coupable. Bien entendu se confronter au monde qui l'entoure se révèle compliqué (par exemple il ne supporte pas de regarder les visages de ses interlocuteurs car il est incapable d'en comprendre les expressions). Il va donc sortir de sa routine rassurante et vivre une aventure sans précédent pour lui.
Tout ça est amené avec beaucoup de finesse sans appitoiement sur son sort, au contraire c'est le lecteur qui se sent décalé. Il y a un petit côté Sheldon Cooper dans ce personnage.
Et là on m'a offert le nouveau récit de "La tour sombre" de Stephen King, "La cité des vents". Un épisode intercallaire du Ka-tet se situant après l'épisode de Lud, racontant deux histoires de la jeunesse de Roland.
Je dois dire quand même que le dernier tome (le vrai celui de clôture) m'avait laissé un goût d'inachevé et j'étais assez réticent à lire ce nouveau. Mais je viens de commencer et ça se lit toujours aussi facilement.
J'ai reçu celui là pour le RER la semaine prochaine :
Là je finis Le Feu d'Henry Barbusse, très agréable à lire et saisissant quand on tente d'imaginer les conditions des soldats lambdas dans les tranchées de 1915-16. Je conseille fortement.
De fin passages argotiques 80% du livre.
Là je finis Le Feu d'Henry Barbusse, très agréable à lire et saisissant quand on tente d'imaginer les conditions des soldats lambdas dans les tranchées de 1915-16. Je conseille fortement.
De fin passages argotiques 80% du livre.
Salam les frangins,
Aux éditions Béton ArméE de Bboykonsian, on sort notre troisième bouquin.
Après 2030 et "Le Théorème de la Hoggra", "Les Fables de la Mélancolie" voit le jour.
Beaucoup m'avaient pris le Théorème de la Hoggra et avaient apprécié. Une quarantaine de potes en tout et pour tout, le bouche à oreille avait bien fonctionné et nous arrivons bientôt en rupture de stock, source de félicitation car chaque bouquin est conçu, vendu indépendamment tout en bénéficiant d'une propagande qui sort du circuit classique (FNAC, amazone...). Nous espérons la même pour ce troisième opus.
Passons donc à la description du bouquin.
http://www.bboykonsian.com/photo/produit-7...pg?v=1344032395
C'est un recueil de 16 nouvelles, de 210 pages, format de poche 10,5x16cm.
Pour faire court on va présenter le poto car ce sont des nouvelles "autobiographiques", comme il dit "à défaut de tout lâcher chez un psy, j'ai préféré prendre la plume et de coucher ça sur papier". Fils d’immigrés politiques uruguayens, né là bas, son père était un guérillero Tupamaro et a connu quelques années de placard comme beaucoup de membres de l'organisation. Arrivé en France, Skalpel passa ses 20 premières années aux 3000 à Aulnay. Désormais bien connu dans le monde du rap militant - et pas que - grâce à de bons albums de La K-Bine avec son comparse Guez. Un bon charbonneur.
Avec beaucoup de recul, et aussi un peu d'humour, il revient sur pas mal de parties de sa et de ses darons. Que ce soit des moments "classiques" comme diverses discussions et faits de vie ou alors des moments plus sombres mais dans la lignée de cet heureux pessimistes, les nouvelles sont agréables à lire et on est vite plongé dans le personnage.
De mon côté je l'ai bouffé en deux jours, j'ai vraiment bien aimé et le conseille sans aucune arrière pensée. On s'y retrouve pas mal, voyage un peu, et réfléchis par moment sur soi-même également. Un bon opus, que je ne peux que conseiller et partager.
Pour les sceptiques dites vous que filer un coup d'pouce à la famille joue aussi, et que l'on part de bas, avec hargne et talent.
En MP pour tous ceux qui le désirent, 8€ c'est donné !
Aux éditions Béton ArméE de Bboykonsian, on sort notre troisième bouquin.
Après 2030 et "Le Théorème de la Hoggra", "Les Fables de la Mélancolie" voit le jour.
Beaucoup m'avaient pris le Théorème de la Hoggra et avaient apprécié. Une quarantaine de potes en tout et pour tout, le bouche à oreille avait bien fonctionné et nous arrivons bientôt en rupture de stock, source de félicitation car chaque bouquin est conçu, vendu indépendamment tout en bénéficiant d'une propagande qui sort du circuit classique (FNAC, amazone...). Nous espérons la même pour ce troisième opus.
Passons donc à la description du bouquin.
http://www.bboykonsian.com/photo/produit-7...pg?v=1344032395
C'est un recueil de 16 nouvelles, de 210 pages, format de poche 10,5x16cm.
Pour faire court on va présenter le poto car ce sont des nouvelles "autobiographiques", comme il dit "à défaut de tout lâcher chez un psy, j'ai préféré prendre la plume et de coucher ça sur papier". Fils d’immigrés politiques uruguayens, né là bas, son père était un guérillero Tupamaro et a connu quelques années de placard comme beaucoup de membres de l'organisation. Arrivé en France, Skalpel passa ses 20 premières années aux 3000 à Aulnay. Désormais bien connu dans le monde du rap militant - et pas que - grâce à de bons albums de La K-Bine avec son comparse Guez. Un bon charbonneur.
Avec beaucoup de recul, et aussi un peu d'humour, il revient sur pas mal de parties de sa et de ses darons. Que ce soit des moments "classiques" comme diverses discussions et faits de vie ou alors des moments plus sombres mais dans la lignée de cet heureux pessimistes, les nouvelles sont agréables à lire et on est vite plongé dans le personnage.
De mon côté je l'ai bouffé en deux jours, j'ai vraiment bien aimé et le conseille sans aucune arrière pensée. On s'y retrouve pas mal, voyage un peu, et réfléchis par moment sur soi-même également. Un bon opus, que je ne peux que conseiller et partager.
Pour les sceptiques dites vous que filer un coup d'pouce à la famille joue aussi, et que l'on part de bas, avec hargne et talent.
En MP pour tous ceux qui le désirent, 8€ c'est donné !
Une histoire du milieu : grand banditisme et haute pègre en france de 1850 à nos jours - Jérôme Pierrat (Auteur)
Pour qui aime Panam, la voyoucratie et la langue verte..
Pour qui aime Panam, la voyoucratie et la langue verte..
Citation
Depuis les " apaches " qui rôdaient jadis près des barrières de Paris, jusqu'aux grands seigneurs issus de la French Connections tel Francis le Belge abattu en octobre 2000, le Milieu français du grand banditisme a connu de profondes métamorphoses. Pour la première fois, un livre retrace l'histoire de ce monde souterrain dans son étonnante diversité. Vers 1850, les truands se fédèrent en bandes et investissent le coeur des grandes villes. Jérôme Pierrat fait revivre la faune bigarrée des premiers ouvreurs de coffres, cambrioleurs, braqueurs, casseurs, escrocs et autres trafiquants à l'orée du XXe siècle. On passe en quelques décennies des bandes de quartier à casquette et espadrilles au Milieu marseillais ou parisien avec costumes rayés et souliers bicolores. De Buenos Aires à Shanghai, les Français sont alors les champions planétaires du trafic et du proxénétisme. Des Renucci, Guérini ou Carbone, fratries sanguinaires de l'entre-deux-guerres, aux caïds de la drogue et des jeux de l'an 2000, en passant par les collabos et résistants de l'Occupation, ce livre fait revivre mille réseaux et figures de légende, et dessine la face cachée de l'histoire contemporaine.
Petit bilan de l'été concernant les livres:
Un polar de Montalban (meurtre au comité central) auteur catalan relativement célèbre en Espagne je crois. Ecriture affutée comme un couteau, c'est pas toujours facile à suivre dans le détail, certains peuvent échapper à la vigilance du lecteur parresseux que je suis, mais dans le gros, ça va. Le livre doit dater de la fin des années 70's je crois, il y a donc un intérêt historique (le parti communiste espagnol à la chute de Franco) et un intérêt littéraire (les modes d'écriture ont un peu changé depuis je trouve).
Par ailleurs, le héros étant un détective amateur de cuisine, quelques idées de recettes un peu partout dans le livre.
Sinon, les trois saisons de la rage de Victor Cohen Hadria, roman contemporain écrit sur la forme du journal et de la relation épistolaire d'un médecin de campagne vers 1860 je crois. Le bouquin présente l'intérêt de suggérer la violence sociétale liée aux abus des personnes de pouvoir. Le personnage principal prone également une certaine rage de vivre et de jouir, légèrement teintée du plaidoyer libertaire (apologie d'une certaine forme de moeurs sexuelles libérées du carcan de la culpabilité, anti cléricalisme, anti militarisme, suspiscion envers les institutions, humanisme, droit à jouir, aspirations au progrès social, refus du politiquement correct...). En résumé, le bouquin est très sympa, j'ai beaucoup aimé, mais il faut dire que je suis facilement client de la pensée humaniste.
J'ai également lu un bouquin de Martin Winckler, auteur de l'énormissime La maladie de Sachs, superbement reprise au cinéma avec Dupontel.
Là il s'agit d'un polar sur le monde de la clinique psychiatrique, camisoles, mêlant décisions politiques, déviances personnelles, intérêts économiques des laboratoires pharmaceutiques... Le suspens est bien fichu et pour info, Martin Winckler est un médecin et parle donc d'un univers qu'il connaît. Très bien.
Le dernier livre que j'ai lu chronologiqument, mais pas le moins bon, voir celui que j'ai préféré, c'est rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan. Le bouquin à longtemps squatté les têtes de gondoles des librairies parisiennes que je fréquente et, chaudement recommandé par ma compagne et par une collègue, je l'ai finalement lu d'une traite. C'est la biographie réelle écrite par sa fille d'une femme un peu chelou, bipolaire, issue d'une famille dans laquelle les histoires familiales sont nombreuses et qui fini par se suicider à 62 ans. Au-delà de cet aspect purement factuel, j'ai trouvé que le bouquin s'apparente à une quête, celle de son auteur de s'approprier l'histoire de sa mère pour accepter son héritage affectif. Teichi dirait certianement que tout cela n'est que de la psychologie de comptoir, mais pour moi, c'est une superbe histoire superbement bien écrite, qui touche à peu près tout le monde (l'héritage familial affectif et psychologique) avec un procédé narratif assez étrange (l'auteur parle de ses difficultés à écrire le livre dans le bouquin même).
Enfin, j'ai lu le dernier mort de François Mitterand, de Raphaëlle Bacqué. C'est assez agréable à lire et instructif sur la séduction/facination/manipulation que pouvait avoir tonton sur son entourage. C'est pas très long du coup ça vaut le coup.
Un polar de Montalban (meurtre au comité central) auteur catalan relativement célèbre en Espagne je crois. Ecriture affutée comme un couteau, c'est pas toujours facile à suivre dans le détail, certains peuvent échapper à la vigilance du lecteur parresseux que je suis, mais dans le gros, ça va. Le livre doit dater de la fin des années 70's je crois, il y a donc un intérêt historique (le parti communiste espagnol à la chute de Franco) et un intérêt littéraire (les modes d'écriture ont un peu changé depuis je trouve).
Par ailleurs, le héros étant un détective amateur de cuisine, quelques idées de recettes un peu partout dans le livre.
Sinon, les trois saisons de la rage de Victor Cohen Hadria, roman contemporain écrit sur la forme du journal et de la relation épistolaire d'un médecin de campagne vers 1860 je crois. Le bouquin présente l'intérêt de suggérer la violence sociétale liée aux abus des personnes de pouvoir. Le personnage principal prone également une certaine rage de vivre et de jouir, légèrement teintée du plaidoyer libertaire (apologie d'une certaine forme de moeurs sexuelles libérées du carcan de la culpabilité, anti cléricalisme, anti militarisme, suspiscion envers les institutions, humanisme, droit à jouir, aspirations au progrès social, refus du politiquement correct...). En résumé, le bouquin est très sympa, j'ai beaucoup aimé, mais il faut dire que je suis facilement client de la pensée humaniste.
J'ai également lu un bouquin de Martin Winckler, auteur de l'énormissime La maladie de Sachs, superbement reprise au cinéma avec Dupontel.
Là il s'agit d'un polar sur le monde de la clinique psychiatrique, camisoles, mêlant décisions politiques, déviances personnelles, intérêts économiques des laboratoires pharmaceutiques... Le suspens est bien fichu et pour info, Martin Winckler est un médecin et parle donc d'un univers qu'il connaît. Très bien.
Le dernier livre que j'ai lu chronologiqument, mais pas le moins bon, voir celui que j'ai préféré, c'est rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan. Le bouquin à longtemps squatté les têtes de gondoles des librairies parisiennes que je fréquente et, chaudement recommandé par ma compagne et par une collègue, je l'ai finalement lu d'une traite. C'est la biographie réelle écrite par sa fille d'une femme un peu chelou, bipolaire, issue d'une famille dans laquelle les histoires familiales sont nombreuses et qui fini par se suicider à 62 ans. Au-delà de cet aspect purement factuel, j'ai trouvé que le bouquin s'apparente à une quête, celle de son auteur de s'approprier l'histoire de sa mère pour accepter son héritage affectif. Teichi dirait certianement que tout cela n'est que de la psychologie de comptoir, mais pour moi, c'est une superbe histoire superbement bien écrite, qui touche à peu près tout le monde (l'héritage familial affectif et psychologique) avec un procédé narratif assez étrange (l'auteur parle de ses difficultés à écrire le livre dans le bouquin même).
Enfin, j'ai lu le dernier mort de François Mitterand, de Raphaëlle Bacqué. C'est assez agréable à lire et instructif sur la séduction/facination/manipulation que pouvait avoir tonton sur son entourage. C'est pas très long du coup ça vaut le coup.
Citation (Osiris @ 03/08/2012 06:51)
C'est marrant, on commence à découvrir de laurant deutch n'est pas un historien
Cela vous arrive de relire les livres que vous lisiez jeune ? Je ne parle pas seulement des livres lus au primaire et au collège (qui ont le mérite de ne pas être limités aux soi-disants classiques comme au lycée) mais aussi ceux que vous lisiez de votre propre initative.
Citation (molesting @ 18/08/2012 12:48)
Une histoire du milieu : grand banditisme et haute pègre en france de 1850 à nos jours - Jérôme Pierrat (Auteur)
Pour qui aime Panam, la voyoucratie et la langue verte..
Pour qui aime Panam, la voyoucratie et la langue verte..
Tu l'as lu? Un avis? C'est prenant?
Je me lance dans Paulo Coelho.... En Allemand
2 pages je comprends tout mais je sens que mes limites vont vite arriver
2 pages je comprends tout mais je sens que mes limites vont vite arriver
C'est quoi l'interet? Prends des auteurs allemands si tu veux lire en allemand.
C'est un bouquin qu'une pote veut que je lise mais c'est toujours bon pour mon allemand
Déjà 30 pages je suis pas encore trop largué, yeah
Déjà 30 pages je suis pas encore trop largué, yeah
Citation (Averell @ 15/11/2012 01:49)
C'est un bouquin qu'une pote veut que je lise mais c'est toujours bon pour mon allemand
Déjà 30 pages je suis pas encore trop largué, yeah
Déjà 30 pages je suis pas encore trop largué, yeah
Coehlo en français c'est chiant
Lis du Hermann Hesse à l'occaz, Le loup des steppes
Celui que j'ai parle que de cul
Quelqu'un a lu le bouquin de Riolo sur le PSG?
L'histoire du Paris-Saint-Germain
Est-ce qu'il apporte quelque chose de plus que le livre de Touboul et Degorre, La folle histoire du PSG ?
L'histoire du Paris-Saint-Germain
Est-ce qu'il apporte quelque chose de plus que le livre de Touboul et Degorre, La folle histoire du PSG ?
Nietzsche c'est chiant, je déconseille.
voilà.
voilà.
Citation (Sophie Petoncule @ 08/02/2013 12:01)
Nietzsche c'est chiant, je déconseille.
voilà.
voilà.
En fait c'est pas vraiment de la lecture.
Je vies de finir tchao pantin, c'est tout à fait exceptionel.
Citation (Sophie Petoncule @ 08/02/2013 14:13)
Ah ? et c'est quoi ? De la peinture sur chat ?
ah ah ah ah ah.
J'entends par là que ce n'est pas à ranger au rayon littérature, la philo en général ça devrait pouvoir se lire comme un dialogue entre l'auteur et le lecteur.
Le but n'est pas vraiment d'être distrayant quoi... D’où le qualificatif de "c'est chiant" qui n'est pas vraiment approprié.
Citation (Sophie Petoncule @ 08/02/2013 15:24)
Oulalala ! Mais tu te fourvois complètement mon tout petit âmi !
La philosophie peut être tout à fait distrayante. La stimulation intellectuelle est d'ailleurs très distrayante généralement. Y a plein de bouquin de philo que j'ai pas trouvé chiant, celui-là, si.
Si la littérature avait uniquement vocation à distraire, Musso serait à mettre au panthéon au même titre qu'Hugo.
La philosophie peut être tout à fait distrayante. La stimulation intellectuelle est d'ailleurs très distrayante généralement. Y a plein de bouquin de philo que j'ai pas trouvé chiant, celui-là, si.
Si la littérature avait uniquement vocation à distraire, Musso serait à mettre au panthéon au même titre qu'Hugo.
Hugo me distraie pas il m'enerve, Musso m'agace c'est différent parce que lui je ne me suis pas forcé à le lire.
Tu pense que j'argumentais sur le fait que la philo c'est chiant en général??? Je trouvais juste que le qualificatif chiant ne s'appliquait pas (ou très peu) à la philosophie. Je serais ravi d'avoir une idée des bouquins de philo que tu as trouvé distrayants.
Tu aurais pu dire que Nietzsche ne te stimulait pas intellectuellement (d'ailleurs c'est vrai que le surhomme.... BOF) ce qui est différent de "chiant".
Et sinon je ne suis pas ton tout petit ami, nous n'avons même pas été présentés officiellement... je te trouve bien cavalier tout à coup.
Citation (Yessod @ 08/02/2013 17:00)
Hugo me distraie pas il m'enerve, Musso m'agace c'est différent parce que lui je ne me suis pas forcé à le lire.
Tu pense que j'argumentais sur le fait que la philo c'est chiant en général??? Je trouvais juste que le qualificatif chiant ne s'appliquait pas (ou très peu) à la philosophie. Je serais ravi d'avoir une idée des bouquins de philo que tu as trouvé distrayants.
Tu aurais pu dire que Nietzsche ne te stimulait pas intellectuellement (d'ailleurs c'est vrai que le surhomme.... BOF) ce qui est différent de "chiant".
Et sinon je ne suis pas ton tout petit ami, nous n'avons même pas été présentés officiellement... je te trouve bien cavalier tout à coup.
Tu pense que j'argumentais sur le fait que la philo c'est chiant en général??? Je trouvais juste que le qualificatif chiant ne s'appliquait pas (ou très peu) à la philosophie. Je serais ravi d'avoir une idée des bouquins de philo que tu as trouvé distrayants.
Tu aurais pu dire que Nietzsche ne te stimulait pas intellectuellement (d'ailleurs c'est vrai que le surhomme.... BOF) ce qui est différent de "chiant".
Et sinon je ne suis pas ton tout petit ami, nous n'avons même pas été présentés officiellement... je te trouve bien cavalier tout à coup.
Schopenhauer, L'Art d'avoir toujours raison.
Bon c'est plus de la dialectique que de la philosophie.
Lire un bouquin de philo c'est pour les abrutis incapable de penser par eux même
Citation (Averell @ 08/02/2013 17:16)
Lire un bouquin de philo c'est pour les abrutis incapable de penser par eux même
nani gigantium humeris insidentes
Mais à coté de ça on peut très bien vivre sans la moindre espèce de culture, je te l'accorde
Je préfère vivre mon insouciance intellectuelle et attendre sagement de rencontrer ses auteurs par la pensée que par la vue
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.