Citation (ikki @ 11/10/2011 à 17:37)

Ouais donc tu t'es fais ton petit délire quoi. Y a pas de menace physique, je l'avais précisé genre quelques minutes après, mais tu as pas du lire le post et tu reste sur ta ligne ouais du menace dans le vide, des têtes vont tomber...tu confonds avec crowley là. J'ai jamais prôné la violence physique.
Si pour toi le terme choisir son camps constitue une menace, tu as quelques problème dans la réception du message. Si tu pense qu'il y a une menace tu me demande de préciser, et qu'en je te précise qu'il ne s'agit pas de ça, et tu me crois sur parole.
Alors je précise ici: la crise va exacerber les tension et définir plus clairement les limites de chaque groupe. Et les boursicoteurs devront faire leur choix. Parce que les réalités de l'économie mondiale ne laisseront plus de doutes sur le poids de la bourse dans les crises. C'est mon propos. Tu t'es monté le bourichon solo donc je te précise pour éviter d'autres quiproquos sur du zef.
Ah mais on est d'accord si ce n'est que cela.
D'ailleurs je partage une partie de ce qu'avance Parisian sur la question du capitalisme et bourse dans l'économie.
A la base, et je dis bien à la base, donc sans parler des dérives qui existent et des abus qui font que ca tourne pas, ce n'est pas un mauvais système du moment où les investissements effectués, quelque soit leur nature, sont dans l'optique de production et de l'emploi donc globalement dans le but d'obtenir des résultats tangibles.
La bourse, et donc les marchés de capitaux, ont été créés dans l'optique de pouvoir lever des fonds, des capitaux, donc in fine du pognon pour pouvoir financer ces activités; toujours dans l'optique de produire, d'employer les gens etc etc... Le tout est basé sur la consommation où le pognon est réinjecté et c'est là où tu as un effet démultiplicateur.
Malheureusement on s'est bien éloigné de cette base, qui pour moi était plutot saine, pour entrer dans la production financière, qui est bien moins tangible et surtout inaccessible pour les "masses". Du coup tu as une concentration des capitaux qui ne sont plus utilisés à des fins de production et d'emploi mais pour générer d'autres capitaux. Surtout, la concentration fait que la consommation, elle même essence de ce système, est réduite et devient quasi anorexique et ne peut plus faire tourner les roues. Tu rajoutes à cela la spéculation où des entreprises voire des pays sont devenus des indices qui se vendent et qui s'achètent, tout cela dans un contexte où les lobbys financés par les détenteurs de capitaux fond la loi, et tu as ce que l'on a.
Il n'y a pas de système parfait, je pense même que le capitalisme est le moins mauvais de tous. Cependant, le laisser faire actuel est mauvais et il faut rajouter et renforcer les regulations, rajouter de vrais indicateurs de solvabilité afin d'obtenir un système qui est conforme aux normes jugées acceptables afin de gérer et d'appréhender au mieux les risques systémiques engendrés par l'économie de capitaux et de marchés financiers.