Citation (ommak @ 25/11/2010 à 10:15)

Après faut lire l'interview en entier pour voir ce qu'il raconte vraiment...
Je vais la retranscrire ici. Je sais pas trop si cela peut aller en Revue de presse...Si cela est possible, je laisse les modés changer mon poste de place.
Cela fait quoi de passer d'indésirable à indispensable au PSG ?Je ne me pose pas de genre de questions. C'est vrai, l'année dernière s'est mal passée. J'ai eu des petits conflits avec le coach. Mais j'ai recommencé l'année dans l'idée de prendre du plaisir. Maintenant, à chaque fois qu'il m'aligne, je cherche juste à m'éclater.
Alors que vous étiez d'accord pour une séparation avec le club l'été dernier, vous êtes resté et vous vous êtes imposé. Qu'avez vous changé ?Dans mon approche mentale, je suis plus mature. Avant quand je ne jouais, j'éprouvais un sentiment d'injustice, je me braquais, je me repliais sur moi-même, je m'énervais et forcément j'étais encore moins bon... C'est un blpcage que je m'infligeais aussi tout seul, je suis aussi un peu susceptible. Aujourd'hui, je ne me pose plus de questions, je reste sur deux années difficiles. Elles m'ont fait prendre conscience qu'il fallait redoubler d'efforts. A l'entrainement, j'ai toujours été sérieux mais je ne poussais pas assez loin. Cet été, j'ai bien bossé et surement réussi ma meilleure reprise. j'ai aussi changé mon jeu, je prends plus d'initiatives. Le déclic fut le match à Seville. Ce jour-là contre une belle équipe, cela s'est bien passé et depuis j'ai enchainé les matchs.
Il y a eu cette conversation avec AK à Chicago durant le stage. A ce moment là, votre avenir ne s'inscrivait plus à Paris...Oui ma situation était trop difficile sur le plan mental et je n'avais pas envie de la revivre...C'était clair pour moi, comme pour lui. Pendant l'été, des clubs se sont intéressées à moi mais cela n'a pas pu se faire. J'ai aussi parlé avec mes conseillers. On a alors convenu qu'il fallait retrouvé le plaisir que j'avais perdu sur le terrain.
Vivre la finale de CDF contre Monaco en tribunes a t-il contribué à cette perte de plaisir ?C'est que c'était un moment difficile. Une finale, tu as forcément envie d'en être, même sur le banc. C'est le pire moment de ma carrière.
Et là, vous vivez le meilleur ?Le meilleur, c'est mon premier match en pro avec Paris. Inoubliable. En ce moment, ça se passe bien lais ça serait encore mieux si on gagnait quelque chose. C'est bête à dire mais là, je me sens à nouveau footballeur. L'an passé, j'étais frustré, je rentrais chez moi je n'avais rien fait. J'étais dans la peau d'un gars qui venait simplement voir les match.
Quel est votre meilleur poste ?Là ou j'ai été formé, dans l'axe. Pas à gauche, pas à droite ou on m'a essayé à plusieurs reprise. Je suis un milieu relayeur, pas seulement défensif. Maintenant, je peux progresser dans la finition. Je me procure des situations mais je les gère mal. Peut être que je suis trop altruiste. C'est mon gros défaut. Je dois marquer plus, c'est ce qui me fera passer un cap.
Avez-vous un modèle ?j'ai toujours été fan de Gerrard. Le mec qui défend mais qui est toujours à la finition. C'est à lui que j'aimerias ressembler.
Vous avez un frère doué au tennis de table. Vous auriez pu y jouer aussi parail-il...
Ca va, je me débrouille...Disons que c'est le seul autre sport ou je suis bon.
Il parait que vous êtes malade de foot ?C'est vrai. En fait, je suis un malade de sports. Je lis l'Equipe tous les jours, pratiquement tous les sports. J'aime le tennis, le rugby, je suis un peu tout...
Pourriez vous jouer dans un autre club français que le PSG ?Impossible ! Après, ce que j'aimerais vraiment, c'est jouer la Ligue des Champions avec ce club.