Y a du lourds

Y a du lourds

Les ravages de l'alcool

Foot - ESP
La Roja invitée en Copa America

La fédération espagnole a indiqué mardi que la Roja est invitée à disputer la Copa America suite au retrait du Japon. «Hier, nous avons reçu l'invitation officielle, a déclaré Angel Maria Villar, le président de la RFEF. La semaine prochaine ou la semaine suivante nous permettra de déterminer lors d'une réunion du conseil d'administration si nous allons accepter l'invitation». (Avec AFP)

Juninho revient au pays. L'ancienne idole de Lyon, qui évoluait à Doha, au Qatar, a rejoint son club formateur : le Vasco da Gama. Le club de Rio de Janeiro, pour qui il a déjà marqué 55 buts en 295 matches, lui versera un salaire de... 260 euros par mois ! Le salaire minimum au Brésil est fixé à 237 euros mensuels. Selon les résultats de l'équipe dans le championnat, en cas de titre ou de qualification pour la Copa Libertadores, il recevra des primes diverses. Mais surtout, il touchera 50% de tous les futurs contrats publicitaires décrochés par son club !

«Je ne viens pas faire du business ! Avec ce club, c'est pour le meilleur et pour le pire. Je suis revenu avec un salaire minimum et je gagnerai plus si nous atteignons nos objectifs, a-t-il expliqué sur le site du club. Pendant les mois qui arrivent, je vais bien me préparer. Mais attention, je ne suis plus le même qu'en 2001 ! Cependant, les fans peuvent se rassurer : j'aime toujours autant gagner et j'espère transmettre mon expérience à mes équipiers. Je suis pressé de rentré à Rio et de sentir tout l'amour des supporters pour Vasco.» Dix ans après son départ, le joueur de 36 ans portera le numéro 8 de Vasco à partir du 10 juin 2011.

Le football nous offre parfois de belles actions cocasses, des moments insolites qui font rire et qui sont toujours aussi plaisants à regarder.

Gledson, le gardien de but de Nautico dans le championnat Pernanbucano, au Brésil, a réussi l’exploit de commettre deux bourdes coup sur coup pendant le match opposant son équipe à Sport Recife. Une première relance à la main manquée, suivie d’un dégagement dans les pieds de l’adversaire, qui amènent le but et démontrent un certain talent de notre ami Gleidson dans l’art de la boulette.

Une erreur sans réelle conséquence pour Gledson, car Nautico remporte finalement le match 3 à 2.

En europe il va perdre un genou

Pas sur, a part en Angleterre (et encore), le foot pro c'est quand meme de belles pédales surprotégées.

Je pense que son genou risque plus gros dans le championnat du Brésil avec les ours de 30 piges des clubs pétés qui veulent se faire la starlette qu'en Europe.

L'implosion des tribunes échoue à Brasilia !
La tentative de démolition des tribunes du stade de Brasilia, en cours de rénovation pour le Mondial 2014, a échoué ce dimanche. Après la détonation des explosifs, la structure des tribunes du Mané Garrincha est en effet restée debout, comme le rapporte le site de Globo. Le vice-gouverneur de Brasilia, Tadeu Filippelli, a déclaré ignorer pourquoi la structure n'avait pas implosé et fait savoir qu'il entrerait en contact avec le consortium Brasilia chargé de l'opération.

La Novocap, l'entreprise locale responsable de la démolition, a indiqué que 250 kilos d'explosifs avaient été utilisés. Le Consortium Brasilia a expliqué quant à lui que la première ligne de détonation des trois réalisées n'avait pas eu l'effet escompté sur la structure des tribunes et qu'une nouvelle tentative aurait lieu ce dimanche même. (Avec AFP)

Lucas, Neymar, Ganso : chers talents
A 18,19 et 21 ans, Lucas, Neymar et Ganso représentent le futur de la seleção. Pour les conserver au Brésil, leurs clubs ont fixé des clauses libératoires à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Les grands clubs européens regorgent de jeunes talents brésiliens qui quittent sans même avoir eu le temps d’évoluer au pays. Dernier en date : Lucas Piazon, 17 ans, a été vendu pour 12 millions d’euros à Chelsea par le São Paulo FC. Pourtant, la bonne santé économique du Brésil a poussé des investisseurs privés à investir des millions de Reaispour mettre les plus belles pépites à l’abri de la convoitise des grosses cylindrées du gros continent. Ils prennent en charge une grosse partie de leur salaire, tandis que leur club les blinde avec des clauses libératoires exorbitantes... en espérant rafler la mise quelques mois plus tard quand les petits caïds seront définitivement élevés au statut de cracks de classe mondiale. Petit tour d’horizon des fleurons de la classe biberon brésilienne.

Lucas, 18 ans, 80 M

Du haut de son mètre 72, ce milieu très offensif est une boule de nerfs qui explose dans tous les sens. Subtil cocktail de vitesse, puissance et virtuosité technique, ses dribbles se savourent comme une bonne caipirinha. Et quand il ne slalome pas entre les défenseurs, il est aussi capable de placer de bonnes frappes de mule sans se poser de question. Convoqué pour la première fois par le sélectionneur Mano Menezes pour le match contre l’Ecosse dimanche prochain, Lucas aura enfin l’occasion de faire de l’ombre à son homonyme de Liverpool. Pourtant, il a bien failli ne jamais se faire porter son vrai nom sur le terrain. Pour son premier match pro en août dernier sous le maillot du São Paulo FC, il se faisait encore appeler Marcelinho. Un clin d’œil à Marcelinho Carioca, l’ancienne star des Corinthians, passé par Ajaccio en 2004, qui a vu le jeune prodige faire ses premiers pas de footballeur dans son académie pour enfants. Une escolinha qui avait aussi vu naître David Luiz quelques années plus tôt.

Comme le défenseur qui fait aujourd’hui les beaux jours de Chelsea, Lucas a tout pour être l’un des piliers de la seleção en 2014. Lors du championnat Amsud des moins de 20 ans, il s’est montré très à l’aise sous le maillot de l’équipe nationale, en inscrivant un triplé de folie lors de la victoire 6-0 lors du match décisif contre l’Uruguay, tout en offrant au passage un caviar à son pote Neymar. Moins exposé médiatiquement que la starlette de Santos, il attire déjà au moins autant de convoitises. Ce n’est pas pour rien qu’au moment de prolonger son contrat le mois dernier, son club a pris le soin de multiplier son salaire par dix et surtout de fixer une clause libératoire ahurissante : 80 millions d’Euros pour un joueur d’à peine 18 ans. Pour se payer ce Lucas-là, François Pinault, qui avait payé 21 millions d’Euros pour faire venir à Rennes l’imposture Severino en 2000 (une somme exorbitante à l’époque), a intérêt à casser sa tirelire.

Neymar, 19 ans, 45 M

Le talent a l’état pur. Même s’il est encore un peu maigrichon, il a tout d’un grand. Vitesse déconcertante, crochets diaboliques et instinct de tueur devant le but, le phénomène de Santos n’en finit plus de griller les étapes. Pour ne rien gâcher, il fait craquer les midinettes avec son sourire de sale gosse et sa coupe iroquois imitée par tous les ados boutonneux du pays. Mais surtout, il prend un malin plaisir à humilier les défenseurs, y compris lorsque le jeu est arrêté. Chicão, des Corinthians, n’est pas près d’oublier le coup du sombrero dont il a été victime gratuitement il y a un an, alors que l’attaquant était signalé hors-jeu depuis trois plombes. Avec une telle réputation, les défenseurs lui réservent à chaque fois un traitement de faveur tout particulier. Et comme il en rajoute à mort en se tordant de douleur après le moindre impact, il donne toujours du grain à moudre à ses détracteurs.

Mais dès que la polémique commence à enfler, il ferme le clapet aux critiques sur des actions de génie. En septembre dernier, il a même réussi à avoir la peau du coach Dorival Junior, principal artisan de la grande épopée de Santos, qui a fait rêver toute la planète foot pendant le premier semestre de 2010, en pratiquant un jeu ultra-offensif et en remportant au passage le titre de champion Pauliste et la Coupe nationale. Tout ça pour un caprice d’enfant gâté, l’entraîneur ayant refusé que Neymar frappe un péno alors qu’il en avait déjà raté trois lors depuis le début du championnat. Les dirigeants de Santos sont près à tout pour préserver leur joyau. Y compris à refuser une offre astronomique de Chelsea, qui avait pourtant mis 35 millions d’Euros sur la table. Mais vu comme le joueur flambe actuellement, ils espèrent en récupérer bien plus à l’avenir. Pour l’instant, sa clause de départ est fixée à 45 millions.

Paulo Henrique Ganso, 21 ans, 50M

Quand il s’est fait les croisés en août dernier, le Brésil a retenu son souffle. Paulo Henrique Ganso est bien plus qu’un simple joueur talentueux. Il incarne à lui seul l’héritage des numéro 10 à l’ancienne. Buste droit, toucher de balle de velours… Il impressionne autant par son élégance que par son intelligence de jeu. Des qualités qui lui valent d’être comparé à Zizou himself. Les Brésiliens peuvent respirer, Ganso est bien de retour. Il y a dix jours, il a claqué dès son premier match après sept longs mois d’absence. Mercredi, malgré la défaite 3-2 de son équipe face à Colo-Colo en Libertadores, il a trouvé le temps de glisser une offrande à son pote Neymar d’un délicieux petit exter’ du gauche.

Même s’ils comptent sur ce « petit frère » pour jouer les VRP de luxe afin de convaincre Paulo Henrique à rester au club, les dirigeants de Santos vont avoir du mal à le conserver bien longtemps. Les négociations pour la prolongation de son contrat traînent en longueur et devraient trouver leur épilogue ce mardi, lors d’une réunion au cours de laquelle le joueur devrait demander que sa clause libératoire soit abaissée de 50 à 35 millions d’euros. Pour mieux se faire la malle cet été ? Les deux clubs milanais seraient déjà sur les starting blocks.

Comment il va se faire détester en Europe

Comment il va se faire détester en Europe

Comment il va se faire détester en Europe

Ca va faire comme l'autre qui faisait le phoque. Ca marchera un match, le second, il se prendra une De Jong.

Il a quand meme largement plus de talent que Kerlon. Non mais faut qu'il aille dans une equipe comme le Barca ou le Real ou les joueurs sont capable de venir le defendre parce que s'il vient dans une equipe comme Paris faut pas qu'il compte sur un Armand like pour faire quoi que ce soit.

Vous les connaissez, ou n’en avez jamais entendu parler. Adulés, respectés dans le monde entier ou totalement inconnus aux yeux du grand public. Ils n’ont pas les mêmes maillots, mais la même nationalité Carioca d'Europe. Tout de suite, les perfs, les Tops, les Flops du week-end des Brésiliens du Vieux Continent :



Angleterre

Les perfs : Anderson marque pour Manchester United à la 62^è minute du match entre les Red Devils et Blackpool (4-2).

Les Tops : Manchester United est champion…Fabio, Rafael et Anderson aussi !

Aucun Flops, la classe ces Anglophones !!



Allemagne

Les perfs : Danilo Alves et Edu vainqueurs de la coupe d’Allemagne avec Schalke 04 qui explose Duisbourg 5 à 0.

Les Tops : Dédé, Felipe Santana et Antonio Da Silva sont champions avec le Borussia Dortmund.

Les Flops : Breno et Luiz Gustavo ne remportent aucun titre avec le Bayern et finissent 3^è de Bundesliga. Chris et Caio descendent avec l’Eintracht Frankfurt.



Italie

Les perfs : Eder (Brescia) a marqué à la 19^è minute du match entre Brescia et la Fiorentina (2-2).

Les Tops : Pato, Robinho et Thiago Silva sont champions avec le Milan AC.

Les Flops : Pato s’est luxé l’épaule dans un match en bois. Un vieux 0-0 des familles du Catenaccio face à l’Udinese. Junior Costa (Sampdoria de Gênes) ; Edu et Jonathas (Brescia) et Breto (Bari) descendent en Série B.



Espagne

Pas de perfs des Brésiliens d’Espagne cette semaine.

Les Tops : Dani Alves, Maxwell et Adriano sont champions avec le Barça.

Les Flops : Juca (Deportivo la Corogne) ; Diego Alves et Michel Macedo (Almerìa) descendent en Liga Adelante.



France

Même topo qu’en Espagne. Les Brésiliens de la Ligue 1 sont bien pâles ce week-end.

Les Tops : Tulio de Melo et Emerson sont champions de France avec le LOSC.

Les Flops : Eduardo (Lens) et Jonathan (Arles-Avignon) descendent en Ligue 2.



Turquie

C’est dans l’Empire de la Superleague que les Brésiliens ont été les plus bouillants ce week-end.

Les Perfs : Tita (Antalyaspor) a marqué à la 3^è minute du match entre Ankaragüçu et Antalyaspor (2-3).

Diego Ângelo (Eskisehirspor) a marqué à la 60^è minute du match entre Eskiserispor et Kasimpaça (4-0).

André Santos et Alex ont marqués aux 6^è et 51^è minutes de jeu pour Fenerbahçe dans le match qui opposait Sivasspor à Fenerbahçe (2-3).

Jajà Coelho y est allé de son petit but à la 57^è minute dans le match opposant Karabükspor et Trabzonspor (0-4).



Les Tops : Alex, Bilica, André Santos et Cristian Baroni ont été sacrés champions de Turquie avec Fenerbahçe. Alex termine meilleur buteur du championnat turc avec 28 réalisations cette saison.



Les Flops : Beto et Leandro pour Bucaspor ; Luiz Henrique pour Kasimpaça sont relégués à l’étage inférieur.



Ailleurs

En Ukraine : Junior (Metalburg Zaparizhya) a marqué à la 58^è dans le match entre Zorya et le Metalburg Zaparizhya (0-2).

Le Luan qui marque pour Palmeiras c'est celui qui a marqué Toulouse de son empreinte? Le frère caché d'Everton Santos.

Sinon la photo où il y a Ronni, il s'est passé quoi finalement? Il l'a prit en pleine tête la semelle?

Le Luan qui marque pour Palmeiras c'est celui qui a marqué Toulouse de son empreinte? Le frère caché d'Everton Santos.

Santos à une marche de la finale

Vainqueur au match aller 1-0, les partenaires de Neymar ont l'occasion de se qualifier pour la finale de la Libertadores. Ils se rendent au Paraguay pour y défier le Cerro Porteño.

Ce n'est une surprise pour personne, la Libertadores est LA compétition dans laquelle les joueurs du Peixe veulent s'illustrer. Boudant le Brasileirão (un nul et une défaite), Santos ne va pas envoyer la CFA ce soir pour défier leCerro Porteño sur ses terres.

Une finale attendue depuis 7 ans.

Le récent vainqueur du championnat Paulista va donc tenter de débloquer le verrou paraguayen qui avait tant fait souffrir les attaquants du Peixe au match aller. Pour mémoire, c'est le capitaine Edu Dracena qui avait permis aux siens d'aborder cette demi-finale retour avec ce léger avantage.

Nul doute que la rencontre de ce soir sera d'une toute autre intensité. Muricy Ramalho l'a martelé toute la semaine : "Ils vont devoir prendre beaucoup plus de risques à la maison. Et c'est comme ça que Santos sait le mieux jouer, quand il y a des espaces."

L'occasion est belle de regoûter une fois de plus à la finale de la Libertadores pour Santos, qui n'a plus atteint un tel niveau depuis la saison 2003 (défaite en finale contre Boca Junior).

En aparté de cette rencontre, Robinho a déclaré à la presse italienne que le Milan s'était renseigné sur Ganso, blessé ce soir.

Neymar veut emmener Santos en Coupe du monde des clubs

C'est ce soir que l'on saura qui de Santos ou Cerro Porteño ira en finale de la Copa Libertadores. Une chose est sûre, Neymar est prêt.

Ce soir, Santos joue l'un des matches les plus importants de sa saison. Bien que cette reflexion revienne sans arrêt pour chaque matches décisifs, elle s'avère particulièrement vraie à quelques heures de la demi-finale retour de la Copa Libertadores entre le Cerro Porteño et Santos.


L'avenir des stars en question

Car cette rencontre pourrait décider de bien plus que du simple avenir du club dans cette compétition. Le Peixe pourrait perdre non seulement l'occasion de jouer une finale continentale huit ans après la dernière, mais une défaite entraînerait à coup sûr de grands bouleversements au sein de l'effectif du champion Pauliste.

Le Milan AC aurait amorcé une approche auprès de Paulo Henrique Ganso à en croire les récentes déclarations de Robinho à la presse italienne. Alan Patrick, suivi de près par le Shaktar Donetsk, avait déclaré la semaine dernière conditionner son départ à l'issue de la Copa Libertadores. Enfin, la star de tout un peuple, Neymar, a assuré vouloir emmener l'ancien club de Pelé en Coupe du monde des Clubs. La nouvelle pépite auriverde, extrêmement sollicité sur le Vieux Continent, se verrait d'ailleurs bien jouer contre le Barça en décembre prochain : "Bien sûr, cela me traverse l'esprit. Ne pas réussir serait une cicatrice à jamais présente."

Seul Arouca a tenu à tempérer ces propos : "Nous devons prendre chaque étapes l'une après l'autre. Nous ne devons pas avoir la tête à Barcelone mais à atteindre la finale», a soutenu le milieu de terrain de 24 ans.

Le ton est donné. Les Paraguayens vont devoir être costauds sur leur terrain de la Olla Azulgrana.

Match à quelle heure?

Ronaldo a repris l’entraînement

Certes, il s’agira d’un match amical. Certes, après avoir annoncé sa retraite, il n’a plus rien à prouver. Mais quand même.

Lorsque l’on s’appelle Ronaldo et que l’on a été, pour toute une génération, l’attaquant-référence, on ne peut pas se permettre de se taper la honte pour sa sortie. Ainsi, il Fenomeno, qui jouera une dernière fois avec le maillot du Brésil pour le match amical face à la Roumanie, le 7 juin prochain, a repris l’exercice.

C’est lui-même qui l’a annoncé sur sa page Twitter, avec une photo le montrant en train de s’entraîner au centre sportif des Corinthians.« Le fils prodigue revient à la maison. Me revoilà ! » a-t-il commenté. Le chef de l’équipe médicale des Corinthians, Joaquim Grava, a confirmé à la presse brésilienne que l’ancien numéro 9 vient tous les jours s’entraîner. « Samedi, il a passé la journée ici, et l’après-midi, il s’est même entraîné avec les autres joueurs » a-t-il affirmé.

Il ne manquerait plus que l’air du vestiaire lui donne envie de re-signer pour un an. On n’est jamais à l’abri, avec lui.

Santos y est


Neymar et Zé Eduardo, buteurs pour Santos, permettent à leur club de se hisser en finale de la Libertadores.

Au terme d'un match spectaculaire et dans une ambiance exécrable, Santos a obtenu son ticket pour la finale de la Copa Libertadores. C'est maintenant Peñarol ou le Vélez Sarsfield qui se dressera sur la route du Peixe.

Santos s'attendait à un match difficile, c'est une veritable guerre qui a été proposée par leurs adversaires du Cerro Porteño. Des buts en pagaille, une avalanche de pierres descendues des tribunes, on a assisté hier soir, au stéréotype parfait du match sud américain. Et à la fin c'est Santos qui a sourit.

Un match plié en une demi-heure

Et il ne fallait pas être en retard au stade de la Olla d'Asuncìon. Devant un public survolté, les partenaires de Neymar ouvraient la marque grâce à Zé Eduardo, muet depuis quatorze matches. La situation semblait donc sous contrôle et allait un peu plus être facilitée par les défenseurs du Cerro. À la 28è minute de jeu, c'est le malheureux Diego Barreto qui poussait le ballon dans ses propres cages au terme d'un centre fuyant d'Edu Dracena.

Les Paraguayens tentaient de réagir par l'intermédiaire de César Bénitez (31è), mais l'inévitable Neymar se chargeait de doucher tout espoir juste avant la mi-temps.

La réaction d'orgueil du Cerro

Léonardo Astrada tentait le tout pour le tout en seconde période, en faisant entrer un attaquant supplémentaire pour combler le retard accumulé. La deuxièmemi-temps tournait logiquement à l'avantage des Paraguayens, poussés par 25.000 supporters surchauffés. Et Leonardo Astrada de mettre en place son kick and rush, afin de destabiliser le Peixe en passant par les airs. Une tactique payante puisque les locaux parvenaient à revenir à égalité grâce à Juan Manuel Lucero (60è) et Jonathan Fabbro (83è). Et le portier brésilien, Rafael, de livrer une grande prestation pour sauver les siens en fin de match.

Une fin de match exécrable

Et comme l'on pouvait s'y attendre la fin de match fût des plus tendues. Edu Dracena perdait ses nerfs à quelques minutes de la fin et ecoppait d'un carton rouge. Mais le pire intervenait sur Muricy Ramalho. L'entraîneur brésilien s'effondra, touché par une pierre en plein visage.

Plus de peur que de mal pour Ramalho qui ne souffre que d'un hématome. Ce-dernier exprimait toute sa colère en interview d'après match : "C'est toujours comme ça. En Colombie, la police doit utiliser un bouclier pour protéger les supporters. Ici on nous jete des pierres Pensez-vous que la Conmebol interviendra ? Il ne se passera rien. J'aurais pu aveugle" lâcha-t-il, dégoûté.


C'est donc la finale qui se profile à l'horizon du Peixe. On connaîtra son adversaire cette nuit dans la confrontation entre le Peñarol et les Argentins du Vélez Sarsfield (1-0 à l'aller pour le Peñarol). Les finales se disputeront les 15 et 22 juin prochains.


Fiche Technique :


CERRO PORTEÑO 3-3 SANTOS.

Au stade de la Olla (Asunciòn).

Buts pour Santos : Zé Eduardo (2'), Diego Barreto (28' csc) etNeymar (45'+1)

Buts pour le Cerro Porteño : César Benìtez (31'), Lucero (60'), Fabbro (81').

Avertissements : Iturbe (45') et Uglessich (71') pour le Cerro. Alex Sandro (10'), Jonathan (24'), Elano (38'), Edu Dracena (90') et Rafael (90').

Expulsion : Edu Dracena (90'+4)

Cerro Porteño : Barreto, Piris, Uglessich, Pedro Benítez e César Benítez; Cáceres, Júlio dos Santos, Burgos (Juan Lucero) e Ivan Torres (Iturbe); Fabbro e Bareiro (Nani). Entr. : Leaonardo Astrada

Santos : Rafael, Jonathan (Pará), Edu Dracena, Durval e Alex Sandro; Adriano, Arouca, Danilo e Elano (Possebon); Neymar e Zé Eduardo (Maikon Leite). Entr. : Muricy Ramalho.

Portrait – Diego Rubio
Nom Diego Iván Rubio Köstner
Nationalité Chili
Date de naissance 1993-05-17 (18 années)
Lieu de naissance Santiago - Chili
Position Attaquant
Taille 180 cm
Poids 76 kg

Diego Iván Rubio Köstner est né le 17 mai 1993 à Santiago, la capitale du Chili. A peine majeur, Diego Rubio est déjà considéré comme l’un des plus grands espoirs du football sud-américain. Il faut dire que le petit Diego a de qui tenir, il est le fils de l’ancien attaquant international Hugo Eduardo Rubio, sélectionné à 36 reprises en équipe nationale, et qui a notamment évolué en Espagne, en Italie ou encore en Suisse. Il est également le frère d’Eduardo Rubio qui évolue à La Serena ou encore Matias Rubio qui porte les couleurs de l’Universidad Catolica. Et pour ne rien gâcher, son parrain est le plus grand joueur chilien de l’histoire Ivan Zamorano.

Après avoir débuté sa carrière à l’Universidad Catolica, Diego Rubio a choisi de rejoindre Colo-Colo à l’âge de 14 ans. Après 3 ans de formation sous les couleurs de Colo-Colo, il est appelé en équipe première au mois de janvier 2011.

Il effectue ses débuts professionnels lors d’un match de pré-saison contre le Deportes La Serena. Très rapidement, il s’impose comme la révélation des matchs amicaux de Colo-Colo, inscrivant notamment un doublé contre l’Union Espagnola.

Il effectue ses débuts officiels en première division chilienne le 14 février 2011 contre l’Union San Felipe.

Alors âgé de 17 ans Diego Rubio commence à faire parler de lui, mais il explose totalement au mois d’avril. Il inscrit tout d’abord son premier but lors d’une défaite des siens sur la pelouse de Santos. Il enchaîne ensuite deux doublés, d’abord contre La Serena en championnat le 10 avril, avant de récidiver 3 jours plus tard contre le Deportivo Tachira.

Alors qu’il ne joue à Colo-Colo que depuis 3 mois, il est déjà annoncé en Europe. Première rumeur, l’Udinese, habituée à faire signer de jeunes espoirs chiliens (Isla, Sanchez …).

Il est également annoncé du côté de l’AS Rome et de l’Olympique Lyonnais.

Portrait – Marco Fabiàn, la pile mexicaine
Nom Marco Jhonfai Fabián de la Mora
Nationalité Mexique Mexique
Date de naissance 1989-07-21 (21 années)
Lieu de naissance Guadalajara - Mexique Mexique
Position Milieu
Taille 170 cm
Poids 65 kg

Réputée prometteuse, la nouvelle cuvée de footballeurs mexicaine n’a manifestement pas encore fini de nous dévoiler ses talents. Aux Chicharito, Giovanni Dos Santos, Carlos Vela et autres Pablo Barrera, remarqués lors de la dernière coupe du monde, risque bien de s’ajouter un nouveau nom dans les prochaines semaines. Lequel? Marco Fabiàn de la Mora.

Né le 21 juillet 1989, ce milieu offensif de poche (1m70 65 kilos) fait actuellement le bonheur du club de Chivas, dont il est la principale révélation un an après le départ de Chicharito pour Manchester United.

Milieu offensif vif aux très bons appuis, c’est un habile technicien qui se révèle mobile, tenace, et dont la frappe de balle est particulièrement redoutée dans l’hexagone. Avec à son actif quatorze buts en trente-deux apparitions entre le tournoi d’ouverture et de clôture, on ne peut en douter.

N’ayant pas encore connu la joie d’une première sélection sous le maillot de la sélection aztèque, il ne fait cependant nul doute que celà ne saurait tarder, et qu’à ce moment, sa cote ne cessera de monter. Aux recruteurs en quête de bonnes affaires d’en profiter.

Messi agressé à Rosario !

Le quotidien espagnol AS annonce que Lionel Messi, le prodige argentin du Barça, s'est fait «violemment agresser» à Rosario, sa ville natale, par un jeune supporter de Rosario Central. Le joueur, accompagné de deux amis mais sans personnel de sécurité, est sorti d'un restaurant pour signer des autographes et prendre des photos avec fans. Le jeune homme de quinze ans s'est alors approché et lui a assené un coup de poing en lançant «je suis supporter de Central, toi de Newell's». Messi n'a pas répondu et a quitté les lieux.

J'aime bien le "violemment agresser" je m'attendais à un gros passage à tabac façon favelas et en fait c'est juste une droite d'un jeune de 15 ans

J'aime bien le "violemment agresser" je m'attendais à un gros passage à tabac façon favelas et en fait c'est juste une droite d'un jeune de 15 ans

Ce sera Santos-Peñarol


Malgré la défaite 2-1 face au Velez Sarsfield, ce sont bien les Uruguayens du Peñarol qui affronteront Santos en finale de la Libertadores. Début des hostilités le 15 juin prochain.

L'avantage obtenu au Centenàrio au match aller (1-0) aura suffit aux joueurs du Peñarol. En s'inclinant seulement avec un but d'écart, les Uruguayens ont preservé l'essentiel à savoir une place en finale de la très convoitée Copa Libertadores, graal continental en Amérique du Sud.

Ce sont même eux qui ont ouvert la marque à la demi-heure de jeu grâce à Matìas Mier. Les Argentins, poussés par le stade José Amalfitani, ont fini par égaliser juste avant la pause (Fernando Tobio, 45'+1). Ils doublaient la mise par Santiago Silva (66').

Le Peñarol n'avait plus atteint un tel niveau depuis 24 ans et la dernière Copa Libertadores remportée par les Uruguayens (1-0 face à l'America de Cali). C'était un 31 octobre 1987, à Santiago du Chili. Et ce soir là, un certain Diego Aguirre donnait son cinquième titre continental au Peñarol. Tiens, tiens, il officie aujourd'hui sur le banc uruguayen..

Et si Neymar et Ganso restaient au Brésil...

Cela risque de devenir récurrent cet été. Même en plein rassemblement de la Seleção, les dirigeants de Santos font parler d'eux. Son président, Luis Alvaro Ribeiro, se dit « prêt à tout pour garder ses deux joyaux, Neymar et Ganso ». Ignorant les désirs des clubs européens, il parie sur une victoire finale en Copa Libertadores pour convaincre les deux joueurs de fêter le centenaire du club (1912-2012) au sein du Peixe.

C'est officiel : Le président santista, Luis Alvaro Ribeiro, est un éternel optimiste. Selon ses dernières déclarations à la presse brésilienne, ses arguments pour convaincre Neymar et Ganso sont infaillibles. On le sait, les deux joueurs les plus convoités de tout l'Amérique du Sud pourraient se laisser convaincre de rester au sein du Peixe en échange d'une énième revalorisation salariale.

Barcelone et Santos, même combat...

Mais le président de Santos voit les deux joueurs continuer la belle aventure l'année du centenaire du club en 2012 pour plusieurs autres raisons. Il mise, entre autre, sur une victoire des joueurs de Muricy Ramalho en Copa Libertadores, face aux Uruguayens du Peñarol, pour valider leur ticket à la Copa Libertadores 2012 et surtout à la prochaine Coupe du monde des clubs, du 8 au 18 décembre 2011 au Japon. Un challenge sportif des plus intéressants pour les deux pépites de Santos, qui font la une des médias à chaque déclaration.

Le président du Peixe ne peut, lui, que patienter « Aujourd'hui, aucun des deux ne veut partir. Les propositions peuvent venir mais nous ne vendrons pas. Pour nous, il est certain qu'une victoire en Copa Libertadores serait un argument concret contre un transfert. Nous disputerons toutes les plus grandes compétitions, ce qui est unique. Leur chance de briller l'an prochain se trouve qu'à Santos. Et à Barcelone aussi, mais Santos se trouve au Brésil, Barcelone en Catalogne (rires) ».


Neymar « oui », Ganso « peut être »

La réalité est tout autre. La participation de Neymar à la Copa America avec la Seleção (1-24 juillet) peut être suivie d'une offre mirobolante parvenant jusqu'au bureau de l'optimiste président de Santos. Les pétrodollars russes du président de Chelsea, Roman Abramovitch, pourraient faire la différence. Mais l'attaquant de 19 ans seulement se dit « heureux dans son club », ne projetant aucune velléité de départ. Au contraire de son coéquipier Ganso, 21 ans, adepte des déclarations d'amour pour le Milan AC.

La Libertadores risque malheureusement de ne pas suffire à convaincre les deux amis de rester une année en plus. Mais si d'aventure, un des deux restait au sein du Peixe, le championnat brésilien ne s'en plaindrait pas. Luis Alvaro Ribeiro en tête...