L'écran ne fatigue pas les yeux, c'est plus léger et beaucoup plus agréable pour lire.
Ça peut tenir 2 mois sans à être recharger.
Et pas mal de petites options aménagées exprès pour la lecture.



On trouve assez facilement des sites où trouver des livres gratos en faisant une simple recherche google titre-du-livre epub

Une précision concernant les Kobo : j'ai lu que les epub vendus par le site Kobo et la Fnac étaient "optimisés" pour les liseuses Kobo ; en d'autres termes, si tu achètes tes ebooks sur un autre site (Cultura, par exemple), il sera peut-être nécessaire de convertir le fichier à l'aide d'un logiciel (Calibre je crois) pour les adapter à ta liseuse.

Je trouve ça un peu mesquin de la part de la Fnac d'ailleurs.

Perso jamais eu de problème pour mettre un epub sur ma kobo

Finalement j'ai "hérité" d'une partie de la ebookthèque () du beau-frère. Principalement de l'heroic fantasy et un peu de SF.
J'ai aussi pris mon abonnement à la bibliothèque numérisée (enfin je suis en cours, j'ai des soucis administratifs avec les collègues ).
Et j'ai eu des chèques Culture, mais je doute de pouvoir prendre des œuvres numérisées avec

Mademoiselle Solitude : grosse claque. C'est l'histoire d'un type qui est attiré d'une femme qu'il voit manger au restaurant. Un jour, il apprend sa mort et tente de reconstituer son histoire. Cela mélange policier et thriller.

L'emprise : une trilogie politique. Les luttes de pouvoir, en France, pour devenir Président, les liens plus ou moins nets avec les milieux industriels, dont le nucléaire, l'influence des services de renseignement (français et autres), etc. Prenant.

Allez hop, petit retour de deux bouquins que j'ai lu pendant les vacances.

Les foulards rouges de Fajardie.
Idéal pour les amateurs de roman d'aventure, de cap et d'épée style le comte de Monte-Cristo. L'histoire se déroule pendant la régence précédent le règne de Louis XIV et plus précisément pendant la fronde. Le cardinal Mazarin confie la création et la direction d'une police secrète anti-fronde à un glorieux lieutenant, le comte de Nissac. Le mec réuni une équipe d'une dizaine de personnes, ses proches et des détenus à qui il offre la liberté en échange d'une place dans sa police.

C'est un roman vraiment dans le style du comte de Monte Cristo, avec des rebondissements permanents... A savoir également qu Fajardie est un peu gauchisant libertaire (il a grandi dans le 13ème arrondissement de Paris dans les années 60) et qu'il y a, de loin en loin, des petits messages politiques dans le roman.

Les mouchoirs de rouges de Cholet de Michel Ragon.
On suit l'histoire d'un petit village de Vendée vu par un paysan qui se reconstitue après les guerres civiles de la révolution. Au début c'est un peu abrupt car ça décrit avec minutie la vie du village, avec un aspect un peut technique, les objets utilisés...

Puis on se pique à la dimension assez philosophique du bouquin: la société des hommes, les privilèges, la place de la religion, de la république... Vraiment très intéressant comme bouquin, avec un héros qui doute beaucoup mais progresse dans sa reflexion et notamment dans sa quête de liberté. Très beau.

Lu cet été et très difficile d'enchaîner sur un autre livre tellement il laisse une trace.
Damasio construit un monde qui nous happe complètement grâce à un rythme et une écriture hors du commun.

Bon faut voir que j'ai voulu enchaîner avec des livres que l'on m'a offert : La trilogie du Magicien noire. Et si ça a l'air divertissant (je n'ai lu qu'une centaine de page), en terme de finesse dans la construction du récit et dans l'écriture on est à des années lumières...

Je crois que je suis devenu fan de Brandon Sanderson. J'ai lu son cycle des Fils-des-Brumes et c'est très bon.
Et cet été je me suis tapé le début de son nouveau cycle, Les Archives de Roshar et c'est encore mieux. Vivement la suite.

J'ai lu des bouquins de fantasy plus sympas, plus funs, mieux écrits mais chez lui, le gros point fort, c'est la construction de l'intrigue, de l'univers et des pouvoirs magiques. C'est de l'orfèvrerie, tout est hyper cohérent, rien n'est laissé au hasard, pas de sous-histoires inutiles ou qui terminent en eau-du-boudin ou carrément zappé comme on peut le voir régulièrement. A ce niveau là, c'est aussi costaud que du Gemmel.
Et en plus, c'est original (dans la construction de l'univers, pas dans les ressors qui restent ceux de la fantasy épique) et il exploite ses concepts à fond.
Seul petit bémol, une légère tendance au gros-billisme des persos principaux même s'il y a toujours des persos secondaires bien troussés.

Si j'ai le courage, je ferai une critique plus détaillée des Archives de Roshar mais pour moi on a déjà là les prémices d'un cycle majeur de la fantasy, à la hauteur de la Roue du Temps ou du Trône de Fer.

Ça a l'air très bien les Archives de Roshar, mais l'auteur a prévu 10 livres. Il a écrit le premier en 2010 et le second en 2014.

On se revoit en 2046, ça fera un bon cycle pour ma retraite.

Il y a quoi de bien de Gemmell ? Parce que ce que j'ai lu c'est assez moyen pour être gentil.

Fantasy pop corn.
Ça se lit facilement et c'est assez rythmé. Ses bouquins les plus connus ca doit être ceux sur Druss et ceux sur Waylander.

Ce sont les plus connus mais pas les meilleurs, en particulier parce qu'ils souffrent des défauts des bouquins de "jeunesse", à savoir une certaine naïveté et simplicité.
Le Lion de Macédoine, le Cycle de Rigante ou le Cycle de Troie sont bien meilleurs à mon goût.

Après, fantasy pop-corn ça colle pas mal mais c'est le gratin du pop-corn pour moi. C'est excessivement bien construit et très cohérent. J'avais fait une critique de Rigante assez détaillée dans le topic je crois.



Non, c'est une machine de ouf ce mec. En plus des Archives (qui sont de très gros pavés), il a dû écrire 5 ou 6 autres bouquins depuis 2010.
D'ailleurs je crois que le 3 des Archives est prévu pour fin 2017 en VO.

Fantasy pop corn ça définit exactement mon ressenti. J'essayerai peut-être autre chose du coup à l'occase.

Ah oui le Lion de Macédoine j'avais vraiment apprécié. Rigante aussi mais surtout le 1er tome.
Mais ça reste quand même très loin des gros cycles fantasy avec leurs univers riches et travaillés. Je crache pas sur Gemmel, j'ai du quasiment tout lire de lui mais c'est pas la même lecture. C'est du consommable quoi, tu relis pas.

Je lis que des bouquins sur l'éducation en ce moment, mais comme je sature je vais passer au Jerusalem d'Alan Moore.

Cet été j'ai continué sur Elena Ferrante avec sa tétralogie l'amie prodigieuse. C'est assez fin, bien écrit et les personnages sont vraiment prenants. Perso je kiffe mais vous devriez peut-être conseiller ça à vos meuf, vu qu'au final c'est l'histoire d'une amitié entre deux meufs dans l'Italie d'après guerre et l'histoire englobe tous les changements qui ont affecté l'Italie pendant la seconde partie du 20ème siècle.

Lu aussi le dernier Fred Vargas Quand sort la Recluse. J'avoue que si j'ai bien kiffé l’enquête, j'ai été un peu saoulé par le fond et les intrigues au commissariat. C'est devenu une galerie de personnage assez rébarbative. L'impression qu'on ne peut plus lire les aventures d'Adamsberg sans avoir lu au moins 2 ou 3 des bouquins précédents pour ne pas être largué.

Pour un policier je trouve que ça manque un peu de spontanéité du coup.

Je suis en train de le lire. 😍
Sinon je comptais m'essayer à modiano mais vu les dernières pages... Je vais peut être tester Dora Bruder.

Je suis très intéressé par ton retour sur Jerusalem.

Fuis Modiano, c'est une horreur. À se pendre.
Rien à voir, mais Yasmina Khadra n'a rien perdu de sa flamboyance. J'ai lu la dernière nuit du Raïs sur les ultimes heures du tyran Khadafi. Quel style. Il n'y a que lui qui manie l'emphase avec un tel talent. Second choc après l'attentat du même auteur. L'un des plus grands écrivains francophone actuel. Et il a failli terminé Président en Algérie

Sinon merci à Nestor. J'hésitais, tu m'as convaincu sur Nous rêvions juste de liberté.

Pas d'accord, c'est fantastique, Modiano. Je conseille Du plus loin que l'oubli et un Pédigrée.

J'ai passé un super moment, presque trop court. Je vais enchaîner avec son délire d'astronaute solitaire. Merci !

Édit : lu à kato zakros, on a tellement aimé

Quand j'avais fait ma "critique" de son premier bouquin Le dernier monde, j'avais pas encore tout à fait terminé. L'expérience est pas la même, la lecture moins facile... le perso s'invente des personnalités pour dealer avec sa solitude de dernier homme sur terre mais il ne faut pas chercher de cohérence. Tu peux t'enchainer une scène où il démonte tout à base d'hélicoptère Apache et ensuite avoir 20 pages sur un dialogue entre montagnes sacrées chinoises vantant la faune, les dynasties perdues...

Il faut s'accrocher quoi

Pour "Faillir être flingué", j'ai exactement eu le même ressenti, elle aurait pu rajouter 500 pages et en faire une fresque. Là quand tu finis, tu as l'impression d'avoir lu une chronique parmi d'autre d'un monde immense. Frustrant, un peu comme dans un autre style quand tu finis "Gagner la guerre" et que tu voudrais rester dans le monde créée par Jarowski.



Je prends des royalties à la fois sur le bouquin et le trip

Jamais revu ce côté bout du monde perdu solo à part sur une petite plage cachée au nord de Lanzarote

Yessod

Livre de l'année sans contestation possible. Littérature alpine, tu souffres mais tu montes au sommet de ce que la littérature peut offrir de plus grand. Alors oui il y a de l'âpreté mais la récompense est à la hauteur, ce que tu lis est aussi important que le moment que tu prends pour le lire, je déteste la formule "expérience" mais pour le coup tu en tiens une belle. Tu sens que Moore a mis toute sa vie dans le livre, c'est touffu mais rien n'est à jeter, tu as besoin des pages plus faibles pour apprécier les moments de bravoure, effort/récompense. Toutefois on ne s'ennuie jamais, on tombe dans une certaine neurasthénie mais là le druide va te sortir de ta torpeur avec un chapitre électrisant. Une brute. Il n'a plus d'illustrateur pour mettre en forme ses pensées et plus que perdu il est libéré, il n'en a plus rien à foutre des codes du roman et de la narration, il trace sa voie et on a juste envie de le suivre encore et encore, il nous expurge de toutes nos vilaines lectures paresseuses et il nous offre la rédemption. Ne pas oublier son baudrier.

J'ai essayé, j'ai pas réussi. Mais j'y reviendrai sûrement.
Je vais me lancer dans Faillir être flingué en attendant.

Tu sais vendre, il y a pas à chier

Tu ne croirais pas que c'est la même auteure et en fait tu retrouves la capacité à créer une atmosphère, des personnages très forts et surtout à te vendre du paysage de films. Un côté épopée d'auteurs américains et pourtant c'est Français Monsieur.

Je m'intéresse c'est tout

Sinon un pote m'a conseillé La marche du Mort de Larry McMurtry. Ambiance western. Quelqu'un connait?

Ton pote apparemment.

Nobel pour Ishiguro, un bien beau filet d'eau tiède.

Un petit avis perso sur la littérature russe ?, j'ai lu Le journal d'un fou, et La mort d'ivan illicth, je cherche un autre petit livre dans cette veine russe, sans passer par les immenses pavés dostoievskien.

pas encore lu, mais très bonnes critiques (surtout pour Lonesome Dove, le roman original)

Je ne pourrai pas comparer avec les deux ouvrages cités mais j'ai lu La Fille du Capitaine de Pouchkine, récemment, c'est court et ça se lit à une vitesse folle. C'est très chevaleresque mais j'ai bien accroché.

Eugène Onéguine. Roman en vers mais ça se lit bien. Et magnifique.

Dostoïevski c'est tellement du lourd aussi même si c'est un pavé ça vaut le coup, après il en a fait des plus court comme le joueur ou carnet de sous sol

Je viens de finir La dame de pique du même auteur ainsi que les nouvelles de Peterbourg de Gogol c'est du très bon, je vais commander un autre bouquin de nouvelles contenant la fille du capitaine de Pouchkine, j’hésite à commencer Dostoievski, ou a poursuivre d'autres auteur russes de nouvelles (Tchekhov ou Goulianov).

Par contre la mort d'ivan Ilicth de Tolstoi au final je n'ai pas aimé, je ne sais pas si c'est la traduction que j'ai qui fait ça, mais l'impression de lire un bouquin de 2017 en comparaison aux traductions que j'ai de Gogol et Pouchkine.

Je ne le vois que maintenant, mais

Un petit conseil sur un bouquin de moins de 250pages (hors fantaisie et polar)? je me suis finalement commandé un Dostoievski, les nuits blanches il fait un peu moins de 200pages, je vais pouvoir voir ce que c'est Dosto sans risquer de ne jamais finir le livre.

Y’a des bouquins de 100 pages qui en semblent mille et certains de mille qui filent comme des novelas.
Sans vouloir faire argument d’autorité mais on parle du plus grand génie de l’histoire des Lettres avec Dostoïevski, cela ne peut pas tomber des mains ou alors c’est juste que tu n’aimes pas la littérature ce qui n’est pas un soucis en soi. Se priver de ses chefs d’oeuvre pour une histoire de pagination tu m´excuseras mais c’est lunaire. Et le (hors fantaisie et polar) qui au regard de ce que tu écris sur le topic ciné souligne un petit mépris pour ce que tu dois considérer comme des sous genres c’est la cerise sur le gâteau.

Des souris et des hommes de Steinbeck est le plus grand petit bouquin que j'ai lu. 100 pages il me semble.

Premièrement j'ai appris a mettre de l'eau dans mon vin en terme de jugement des œuvres (ciné ou autres), comme dirait Cioran “Dès que quelqu'un me parle d'élites, je sais que je me trouve en présence d'un crétin.” je suis plus de cet avis dorénavant.

Ensuite pour la question a proprement parlé, je ne m'interdis pas au contraire les grandes œuvres de Dostoievski, Proust ect, c'est simplement que je ne suis pas un littéraire né, j'ai ouvert mon premier bouquin hors scolaire a plus de 20ans, je suis un handicapé de la littérature.. , et un de mes défauts c'est que sur les gros pavés (+350 400pages) j'ai un mal fou a le finir en temps convenable pour l'apprécier pleinement, je le commence puis si je ne le reprend pas des le lendemain, je peux laisser plusieurs semaines avant d'y revenir.. en ce moment je préfère des bouquins court (-200 pages) que je lis dans la journée voir d'une traite.
J'essaye de marcher avant de courir quoi, je me souviens de mon premier bouquin de ma vie d'adulte le voyage de Celine j'ai eu toutes les peines du monde a le finir en temps convenable, je m'y suis pris a 5,6 reprises voir plus, sur une tranche de plusieurs mois
Ma méthode est une insulte à l'oeuvre, je dois faire autrement avant de me re-lancer dans ce genre de master-piece.

edit: pour le polar et fantaisie, c'est simplement que ca ne m’intéresse pas rien de plus, faut pas chercher le jugement de valeur ici.



Merci du conseil, je note , c'est bien le mec qui a écrit les raisins de la colère ?

Oui. Et pour le coup, c'est très facile à lire.

Je ne comprends toujours pas ce que le nombre de pages vient faire dans l'équation. Ce n'est pas parce que tu t'entraînes au 100m que tu seras bon dans un marathon.
Et quand au fait de s'y reprendre à plusieurs fois, je ne vois pas le problème non plus. Il ne faut pas s'en faire une montagne, ce n'est qu'un livre, même un chef d'oeuvre, il ne faut surtout pas se sentir écrasé par la littérature. Tu tentes l'aventure, ça marche tant mieux, ça ne marche pas tant pis. Ta méthode n'est en rien une insulte à l'oeuvre. Tu pioches, tu laisses, tu y reviens. La littérature ne doit pas faire peur, tu en fais ce que tu veux et tu y prends ce que tu veux. La seule chose c'est que la vie est trop courte pour lire tous les chefs d'oeuvre donc autant se concentrer au maximum sur les livres qui font de cet art le plus immense de tous.
Fais toi ce cadeau, va t'offrir "Les frères Karamazov", le livre te poursuivra toute ta vie, un livre qui vaut plus de mille lectures.

Steinbeck

Le Goncourt pour "L'ordre du jour" d'Eric Vuillard. Un grand livre d'un auteur déjà assis sur une belle oeuvre. De la vraie grande littérature loin de la soupe auto-fictionnelle et de l'écriture de 3e B.

On veut des noms, sinon c'est pas du vrai clash.

Déjà fait le clash, la critique n’avait pas été bien prise.

Au pire en spoiler pour les âmes sensibles.

Si tu veux lire des livres sur la Russie, je te conseille Tom Rob Smith (il n'est pas russe).

Rapidement, il s'agit d'une trilogie sur un agent de la police secrète dans les années 50 (donc de Staline à Khrouthchev) et ça balaie tout un spectre de thématiques : le fonctionnement de la police, la façon dont ils résolvent les crimes, la torture, le goulag, le cas des républiques (troisième tome), la mort de Staline et le rapport de dénonciation, etc.


J'ai lu deux bons romans sur une guerre Chine USA

J'enfonce une porte ouverte mais Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig c'est du très lourd, c'est très court, c'est impossible de ne pas finir la "lettre" une fois commencer.

La meilleure nouvelle que j'ai lu avec celles de Gogol ces derniers temps, Le joueur d’échec m'a bien plu aussi mais la lettre c'est .


Sinon des culturistes ont déjà lu Blaise Cendrars ? il m'intrigue.