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Version complète : Que pensez vous des gilets jaunes.
Forum de Culture PSG > Les forums du Bas : Parce que la communauté ne parle pas que de foot > Forum Général
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Houdini
J’espère qu’on aura un jour une loi sur l’argent de poche. Les inégalités partent de ça.
Tonio
Citation (Houdini @ 31/01/2020 10:42) *
J’espère qu’on aura un jour une loi sur l’argent de poche. Les inégalités partent de ça.

Et une réglementation sur les chocolatines a l'école, ca suscite bien trop de convoitises.
Jesé Rarien
Citation (Tonio @ 31/01/2020 10:49) *
Et une réglementation sur les pains aux chocolat a l'école, ca suscite bien trop de convoitises.

FYP.
Tonio
Citation
Un employeur peut-il verser une prime aux seuls salariés non-grévistes ?

L’attribution d’une prime aux salariés, selon qu’ils ont participé ou non à un mouvement de grève, est discriminatoire

En application de l’alinéa 2 de l’article L. 2511-1 du Code du travail, l’exercice du droit de grève ne peut donner lieu à aucune mesure discriminatoire telle que mentionnée à l’article L. 1132-2, notamment en matière de rémunérations et d’avantages sociaux.

L’article L. 1132-2 du Code du travail précise que aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire mentionnée à l’article L. 1132-1 en raison de l’exercice normal du droit de grève.

Enfin, l’article L. 1132-1 du Code du travail indique qu’aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de nomination ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l’article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations, notamment en matière de rémunération, au sens de l’article L. 3221-3, de mesures d’intéressement ou de distribution d’actions, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de la particulière vulnérabilité résultant de sa situation économique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de son exercice d’un mandat électif local, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille, de son lieu de résidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son état de santé, de sa perte d’autonomie ou de son handicap, de sa capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français.

En application des articles L.1132-1 et L.1132-2 du Code du Travail, est discriminatoire l’attribution par l’employeur d’une prime aux salariés selon qu’ils ont participé ou non à un mouvement de grève.

Le conseil de prud’hommes, qui a constaté que n’étaient exclus du paiement de la prime que les seuls salariés ayant participé à la grève, a, par ces seuls motifs, légalement justifié sa décision de condamner l’employeur à payer le montant de la prime exceptionnelle, et des dommages-intérêts en réparation du préjudice causé par l’absence de paiement ou le retard dans le paiement de cette prime.

Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 1er juin 2010, 09-40.144


Un employeur ne peut, sans discrimination prohibée, instaurer une prime exceptionnelle d’assiduité et la verser à l’ensemble des salariés, à l’exception des salariés ayant fait grève.

Cour d’appel, Bordeaux, Chambre sociale, section A, 21 Septembre 2010 – n° 09/04721


L’attribution d’une prime en considération du surcroît de travail assumé par les salariés non grévistes n’est pas discriminatoire

Constitue une mesure discriminatoire l’attribution aux seuls salariés non-grévistes d’une prime exceptionnelle ne correspondant pas à un surcroît de travail.

Pour attribuer une prime aux seuls salariés non-grévistes, l’employeur doit caractériser un surcroît de travail des salariés n’ayant pas participé au mouvement de grève.


Cour de cassation, Chambre sociale, 3 Mai 2011 – n° 09-68.297

Si l’attribution d’une prime aux salariés, selon qu’ils ont participé ou non à un mouvement de grève, est discriminatoire, tel n’est pas le cas lorsque la prime est attribuée en considération du surcroît de travail assumé par les salariés non gréviste.

L’employeur doit justifier le surcroît d’activité auquel a été confronté le personnel non gréviste et que des salariés absents pour d’autres motifs que la grève n’ont pas perçu la prime litigieuse


Cour d’appel, Paris, Pôle 6, chambre 2, 16 Octobre 2014 – n° 13/07129


Si le versement d’une prime liée au surcroît de travail d’une période donnée n’est pas discriminatoire quand elle rémunère des salariés dans une situation différente, telle que celle de salariés qui continuent de travailler en supportant une charge plus lourde du fait de l’absence de collègues, c’est à la condition de démontrer une réelle surcharge de travail.

En l’absence de preuve d’un surcroît de travail pour les non-grévistes, est discriminatoire l’attribution par l’employeur d’une prime aux salariés selon qu’ils ont participé ou non au mouvement de grève


Cour d’appel, Versailles, 17e chambre, 29 Mars 2017 – n° 15/01625

Eric ROCHEBLAVE
Avocat Spécialiste en Droit du Travail
et Droit de la Sécurité Sociale
Barreau de Montpellier
https://www.rocheblave.com/



Bon ca devrait donc passer si la SNCF fait les choses correctement.
Homer
Citation
En fait, le régime unique que le gouvernement s’obstine à imposer par la force contre la majorité de l’opinion et des syndicats n’est pas une réforme poursuivant un objectif social. Ce n’est rien d’autre qu’un moyen nécessaire pour atteindre les objectifs de convergence européenne, car 14 % du PIB pour les retraites, pensez donc, c’est beaucoup trop ! Il faut donc faire baisser ce chiffre conformément à ce que Bruxelles recommande inlassablement à la France depuis des années.

François Hommeril, Président de la CFE CGC
Vinz
Citation (Homer @ 31/01/2020 14:03) *
François Hommeril, Président de la CFE CGC

Encore un gauchiste whistle.gif
Tonio


C'est beau kratos77.gif wub.gif
Le Trépied
Vous pensez que ce topic atteindra un jour les 500 pages ?
jorgevaldano56
Citation (Tonio @ 31/01/2020 18:05) *

C'est beau kratos77.gif wub.gif


J'allais le poster.wub.gif

pour la peine je mais celle sortie dans libé il y a quelques jours:
Citation
Carton rouge contre la révolution conservatrice d’Emmanuel Macron

Tribune.

Nous prenions pour un coup de com le titre du livre programme du candidat Macron, Révolution. Nous avions tort.

Elu président, Emmanuel Macron développe avec son gouvernement une révolution libérale autoritaire sans précédent depuis Margaret Thatcher. Avec violence contre quiconque proteste.

Jamais depuis longtemps, autant de manifestants n’ont été arrêtés, souvent «préventivement», c’est-à-dire sans délit. Jamais depuis longtemps, les forces de l’ordre n’ont à ce point, et par doctrine délibérée, matraqué, gazé, éborgné, mutilé - les journalistes sont également visés.

Le sociologue Norbert Elias, restituant le lent processus de «civilisation» européen, en rappelait quelques dimensions : «pacification des conflits», régulations publiques, interdépendances entre les personnes, notamment.

Sous ce rapport, en toute rigueur, le gouvernement d’Emmanuel Macron décivilise. Après la loi travail au détriment du public et du privé, après la réforme des APL, après celle de l’assurance chômage, après la loi «transformation de la fonction publique», la réforme des retraites par points s’inscrit à son tour dans ce mouvement plus vaste de révolution conservatrice. Lequel dépacifie, et produit une démolition inédite du système social français.

La «révolution» d’Emmanuel Macron abat les régulations publiques. Boîte de Pandore, elle libère les intérêts de la finance et des employeurs privés, ces rentabilités de courte vue qui méprisent la planète, les femmes, les hommes. Pendant que sont privatisées les entreprises publiques.

La «révolution» d’Emmanuel Macron décivilise : en place des interdépendances et des solidarités d’hier, elle produit partout du «chacun seul».

La réforme Blanquer du bac rend les élèves «chacun seul» face à des orientations où joue d’abord le capital culturel hérité (ou pas). La loi Pénicaud rend les salariés du privé «chacun seul» face aux patrons, libres désormais de licencier aisément. Les concurrences s’avivent plus encore et les avenirs s’insécurisent. Ce qui empêche qu’entre salariés se forge de l’intérêt commun, un «nous».

Chacun seul, les usagers des services publics, affrontés aux pénuries de personnels et de financements, à la ruine organisée des diverses fonctions publiques (et même l’hôpital).
Chacun seul aussi les étudiants de milieux populaires, aux bourses non revalorisées, qui enchaînent les jobs précaires pour financer (mal) leurs études. Chacun seul, les chômeurs qui vite basculent au RSA s’ils refusent de travailler n’importe où, à n’importe quel prix - quand il y a une proposition de travail.
Chacun seul, c’est le projet, pour les salariés face à leurs retraites. Chacune seule aussi, les générations, appauvries et ainsi incapables de s’entraider.

Aujourd’hui, il nous revient à toutes et tous de sauvegarder la civilisation sociale issue des luttes du passé et du Conseil national de la Résistance (CNR). Les grévistes, premiers remparts contre cette «révolution», ouvrent un moment décisif. C’est pourquoi les soutenir via les caisses de grève est indispensable, et ce tout au long du mouvement. Mais, nous devons nous aussi nous engager.
Chacune et chacun doit entendre l’appel des grévistes de la première heure à venir les rejoindre ou les relayer - et pas seulement les jours de manifestation.

Chacune, chacun doit pouvoir dire non au «chacun seul» universalisé, qui risque de devenir un «sauve-qui-peut général», et dont la générale pourrait surgir du Rassemblement national.

Comme en 2005, à propos du traité de Constitution européenne, nous voulons également organiser sur le territoire un mouvement de rencontres et d’entraides pour dire «non au chacun seul». Comme les étudiants québécois qui, en 2012, ont empêché la privatisation de leur système universitaire, nous appelons chacune et chacun à épingler sur un vêtement ou sur un sac un carré de feutre rouge, et à tendre de la sorte un «carton rouge au chacun seul». Nous espérons que certains samedis puissent converger celles et ceux qui sont dans la grève avec celles et ceux qui n’y sont pas, mais qui refusent, pour eux et les jeunes générations, la destruction de nos protections et de nos droits longuement conquis. Comme les gilets jaunes et les mobilisations écologistes, nous invitons au refus durable. Cette révolution conservatrice ne pourra être arrêtée que si ensemble, chacun devenu «nous», nous prenons notre part.
Une première rencontre Carton rouge, de jonction entre les intellectuels et les grévistes, aura lieu le 1er février à 13 heures, salle Hénaff, 29 boulevard du Temple, Paris, XI.

Parmi les premier·ère·s signataires : Jacques Bidet Philosophe, Raphaëlle Branche Historienne, Philippe Boursier Professeur de SES, Judith Butler Philosophe, Patrick Chamoiseau Ecrivain, Christophe Charle Historien, Stéphanie Chevrier Editrice, Christine Delphy Sociologue, Elsa Dorlin Philosophe, Annie Ernaux Ecrivaine, Didier Fassin Anthropologue, Daniel Gaxie Politiste, Jean-Marie Harribey Economiste, Jean-Marie Laclavetine Ecrivain, Sandra Laugier philosophe, Frédéric Lebaron Sociologue, Frédéric Lordon Sociologue, Frédérique Matonti politiste, Gérard Mauger Sociologue, Dominique Meda Sociologue, Gérard Mordillat Ecrivain, Gérard Noiriel Historien, Willy Pelletier Sociologue, Monique Pinçon-Charlot Sociologue, Gisèle Sapiro Sociologue, Johanna Siméant Politiste…

La liste des 472 signataires est consultable sur www.carton-rouge-au-gouvernement.fr.
Par Un collectif d’intellectuels


Citation
Le patronat réclame le maintien de la retraite par répartition pour les hauts salaires

https://www.lesechos.fr/amp/1167755?__twitt...impression=true


Meme le MEDEF se met à mettre des taquets au gouvernement. neokill@h.gif

J'ai du mal à croire qu'ils s'en rendent compte que maintenant, c'est impossible, le plus probable comme c'est suggéré dans l'article c'est qu'ils essayent encore de voler un peu dans la caisse commune pour faire face à ces nouvelles dépenses . sleep.gif

Sinon la CPME a eu une nouvelle bonne idée:

https://www.huffingtonpost.fr/entry/francoi...5b6f2623325f99b

Ils n'ont honte de rien, je n'en reviens pas qu'il continue à pousser alors que la tension est déjà à un haut degré.

Citation (Parisian @ 31/01/2020 08:08) *
C’est quand même indécent tout court de faire partie d’un club de tuning. Bon en même temps c’est un pauvre ca a pas de goût.

C'est pas un pauvre, c'est la classe moyenne qui était aussi présente dans le mouvement, t'avais aussi des patrons de PME et des pauvres(beaucoup de retraités et de famille monoparentale). sleep.gif

Je me rappelle avoir vu passer au moment de ses procès qu' il avait un salaire autour de 2500E et 4200E pour le couple.

Par contre je confirme faire partie d'un club de tuning , c'est comme être roux normalement ça mérite l'exclusion d'office, c"est un mouvement ouvert mais on ne peut pas tout autoriser non plus . sleep.gif
stoner_man
Citation
Carton rouge contre la révolution conservatrice d’Emmanuel Macron

neokill@h.gif

En même temps, quand tu vois la gueule des signataires.

Le premier nom de la liste donne d'ailleurs parfaitement le ton. kratos77.gif
Alain Miamdelin
Libéral autoritaire laugh.gif
Homer
C'est quand même marrant, mais sa "révolution conservatrice", c'est juste l'application des grandes orientations de politiques économiques que l'UE impose à la France depuis des années et des années, le préposé à l'appliquer y va de bon coeur quoi...

Alors qu'en UK, on va renationaliser le rail et lacher plus de 30 milliards de £ par an (d'ici 2/3 ans mais c'est inscrit dans la loi) dans le NHS sad.gif
Tonio
Citation (Le Trépied @ 31/01/2020 20:06) *
Vous pensez que ce topic atteindra un jour les 500 pages ?

D'ici la présidentielle, on aura déjà dépassé ce nombre.
Alain Miamdelin
Citation (Homer @ 31/01/2020 20:56) *
C'est quand même marrant, mais sa "révolution conservatrice", c'est juste l'application des grandes orientations de politiques économiques que l'UE impose à la France depuis des années et des années, le préposé à l'appliquer y va de bon coeur quoi...

Alors qu'en UK, on va renationaliser le rail et lacher plus de 30 milliards de £ par an (d'ici 2/3 ans mais c'est inscrit dans la loi) dans le NHS sad.gif



Ils ont élu un grand méchant libéral par contre sad.gif
Homer
Citation (Alain Miamdelin @ 31/01/2020 21:09) *
Ils ont élu un grand méchant libéral par contre sad.gif

Très à gauche le libéral quand même. ph34r.gif
Tonio

Je ne me plains pas particulierement de quoi que ce soit sur la séquence juste elle est emblématique je trouve.
Slip
Citation (jorgevaldano56 @ 31/01/2020 20:07) *
Meme le MEDEF se met à mettre des taquets au gouvernement. neokill@h.gif


LREM refuse d’allonger le congé des parents endeuillés

Même le MEDEF demande un autre vote ....
Parisian
Citation (jorgevaldano56 @ 31/01/2020 20:07) *
pour la peine je mais celle sortie dans libé il y a quelques jours:


Sans rentrer dans le débat de l'état providence (contrairement à tes élucubration, je suis pour la protection des plus faibles), le chacun seul et sans entraide c'est aussi une conséquence de cet état providence où on attend du gouvernement de nous tendre la main en permanence. Dans les pays pauvres, il y a autrement plus de solidarité qu'en France. Faisant partie du bloc bourgeois, j'aide quantité de gens en dehors du système (en plus de financer celui ci au travers de mes impôts). Faut peut être juste arrêter de tout attendre de l'état surtout quand celui-ci ne fonctionne pas :Miam:

Citation (Alain Miamdelin @ 31/01/2020 20:51) *
Libéral autoritaire laugh.gif


J'étais sur que tu réagirais neokill@h.gif

Citation (Tonio @ 01/02/2020 11:58) *
Je ne me plains pas particulierement de quoi que ce soit sur la séquence juste elle est emblématique je trouve.


Le flic qui met une droite à 00:55 est un énorme fdp quand même
Tonio
Citation (Parisian @ 01/02/2020 12:37) *
Le flic qui met une droite à 00:55 est un énorme fdp quand même

Clairement mais je préfère laisser a chacun le choix d'interprétation des images et je préfère préciser quand même pour les pénibles de service.
Alain Miamdelin
Citation (Parisian @ 01/02/2020 12:37) *
Sans rentrer dans le débat de l'état providence (contrairement à tes élucubration, je suis pour la protection des plus faibles), le chacun seul et sans entraide c'est aussi une conséquence de cet état providence où on attend du gouvernement de nous tendre la main en permanence. Dans les pays pauvres, il y a autrement plus de solidarité en France. Faisant partie du bloc bourgeois, j'aide quantité de gens en dehors du système (en plus de financer celui ci au travers de mes impôts). Faut peut être juste arrêter de tout attendre de l'état surtout quand celui-ci ne fonctionne pas :Miam:


wub.gif


Citation (Parisian @ 01/02/2020 12:37) *
J'étais sur que tu réagirais neokill@h.gif


C'était obligé là. Ça me fait marrer mais en fait c'est dramatique. T'as aucune rigueur intellectuelle quand t'écris ça. C'est juste répéter les mêmes âneries en boucle jusqu'à ce que ce soit considéré vrai.

Mais bizarrement là ça le dérange pas Valdano. Je sais pas avec quoi il recoupe ses infos mais ça doit pas être triste. Tu me diras on s'habitue il y a quelques jours j'ai repris toutes ses erreurs sur les retraites et il a bizarrement disparu.
visclo
Citation (Tonio @ 01/02/2020 11:58) *

Je ne me plains pas particulierement de quoi que ce soit sur la séquence juste elle est emblématique je trouve.

En même temps la BRAV, les mecs ils jouent la 1ere place des fdp à la différence de but avec la BAC quoi...
Miles
Ils sont pires, il y a pas plus chien galeux qu'eux
Tonio

edhelas.gif


Tonio


psgmat92i
yo_yo
Citation (psgmat92i @ 02/02/2020 01:22) *

Quelle connerie cette polémique... Pourquoi pas 10 jours ? On se remet pas de ça en cinq pauvres petits jours.

Et d'ailleurs on s'en remet jamais vraiment, faut peut-être lancer une durée indéterminée suivant le moment où t'as fait ton deuil.
Averell


La même gueule que Corbak
jorgevaldano56
Citation (Alain Miamdelin @ 01/02/2020 13:44) *
wub.gif


C'était obligé là. Ça me fait marrer mais en fait c'est dramatique. T'as aucune rigueur intellectuelle quand t'écris ça. C'est juste répéter les mêmes âneries en boucle jusqu'à ce que ce soit considéré vrai.

Mais bizarrement là ça le dérange pas Valdano. Je sais pas avec quoi il recoupe ses infos mais ça doit pas être triste. Tu me diras on s'habitue il y a quelques jours j'ai repris toutes ses erreurs sur les retraites et il a bizarrement disparu.

Ça doit être ce que je préfère chez toi, cette volonté de confondre ton point de vue est une vérité sur des concepts. wub.gif

T'essaie même pas de comprendre le concept derrière et de lire les pages et les pages qui l'expliquent tu décides que c'est de la connerie, c'est ça la définition du manque de rigueur intellectuelle, ne pas vouloir comprendre et c'est pour ça que ça fait un moment que j'ai arrêté de répondre.

Vu que je suis de bonne humeur, un conseil de lecture :

Parisian
Citation (jorgevaldano56 @ 02/02/2020 11:18) *
Ça doit être ce que je préfère chez toi, cette volonté de confondre ton point de vue est une vérité sur des concepts. wub.gif

T'essaie même pas de comprendre le concept derrière et de lire les pages et les pages qui l'expliquent tu décides que c'est de la connerie, c'est ça la définition du manque de rigueur intellectuelle, ne pas vouloir comprendre et c'est pour ça que ça fait un moment que j'ai arrêté de répondre.


neokill@h.gif

Tonio
En parlant de bouquin c'était quoi déjà le bouquin de Miam sur l'échec prévisible de nos "démocraties", ca m'intéressait mais j'ai pas noté le titre ?

Flemme de refaire les pages ph34r.gif
Alain Miamdelin
Citation (jorgevaldano56 @ 02/02/2020 11:18) *
Ça doit être ce que je préfère chez toi, cette volonté de confondre ton point de vue est une vérité sur des concepts. wub.gif

T'essaie même pas de comprendre le concept derrière et de lire les pages et les pages qui l'expliquent tu décides que c'est de la connerie, c'est ça la définition du manque de rigueur intellectuelle, ne pas vouloir comprendre et c'est pour ça que ça fait un moment que j'ai arrêté de répondre.

Vu que je suis de bonne humeur, un conseil de lecture :



Je crois que t'inverse un peu les rôles vu que ton auteur est à peu près le seul à utiliser le concept visiblement. Et encore au prix d'une pirouette puisqu'il différencie libéralisme économique et politique. Ce qui est un non sens puisque le libéralisme est une philosophie du droit, dont découle ensuite des applications politiques et dont découle encore ensuite des applications économiques.

Libéral et autoritaire c'est un oxymore ni plus ni moins. Mais ça t'arrange pas puisque visiblement ça t'arrange pas. Peut-être que t'es pas capable de construire une pensée qui n'est pas juste une opposition à quelque chose ?

Tu fais le malin avec tes conseils de lecture, prétendant que les autres ne lisent rien etc. T'as lu une seule page des conseils que tu m'avais demandé ?


Mais c'est comme d'hab, quand on t'a expliqué qu'il n'y avait pas d'opposition de principe entre capitalisation et collectif, t'as disparu. Pourtant on sait que tu reviendras asséner cet argument encore et encore comme si la répétition faisait la vérité. Dès qu'on te montre qu'un point précis de ce que tu raconte est faux tu fermes les yeux. C'est une certaine définition de la rigueur intellectuelle.

Comme je suis de bonne humeur, je vais moi aussi t'aider dans ta démarche. Ce que tu désignes par neoliberalisme (à tort, d'ailleurs aucun auteur ne se réclame de ce courant à ma connaissance) c'est en fait l'école néoclassique qui vise une scientisation de l'économie (de là que vient la concurrence pire et parfaite ou l'humain parfaitement rationnel par exemple). Et si des libéraux ont pu contribuer à ce courant ou en être proche, ce n'est ni une majorité d'entre eux, ni une majorité de ce courant.

Donc je suis d'accord avec toi, les mots ont un sens et libéral autoritaire est un oxymore wink.gif

Citation (Tonio @ 02/02/2020 11:46) *
En parlant de bouquin c'était quoi déjà le bouquin de Miam sur l'échec prévisible de nos "démocraties", ca m'intéressait mais j'ai pas noté le titre ?

Flemme de refaire les pages ph34r.gif


Dépasser la démocratie ?

https://www.amazon.fr/Depasser-democratie-s...s/dp/1482344181

Ça se lit très vite et ça te plairait wink.gif
Tonio
Citation (Alain Miamdelin @ 02/02/2020 11:59) *
Dépasser la démocratie ?

https://www.amazon.fr/Depasser-democratie-s...s/dp/1482344181

Ça se lit très vite et ça te plairait wink.gif

C'est cela même et oui justement a ce niveau on est parfaitement et logiquement en phase, j'avais lu la description qui m'avait beaucoup plu, merci.

Je vais le commander de ce pas.
Parisian
Citation
Pourtant on sait que tu reviendras asséner cet argument encore et encore comme si la répétition faisait la vérité.


C’est un des fondements de la propagande cosmoschtroumpf.gif
Alain Miamdelin
Citation (Tonio @ 02/02/2020 12:18) *
C'est cela même et oui justement a ce niveau on est parfaitement et logiquement en phase, j'avais lu la description qui m'avait beaucoup plu, merci.

Je vais le commander de ce pas.


Je suis preneur d'un retour quand tu l'as lu wink.gif
Tonio

Citation
1er décembre 2018. Une gardienne de la paix "lambda" est confrontée à l'ultraviolence des manifestations parisiennes.

Vivre la vie de Juliette Alpha, comme elle le propose dans son livre-choc, c'est se retrouver au coeur d'un tourbillon permanent, dans l'oeil du cyclone.
C'est d'abord faire face, seule, à des difficultés matérielles et psychologiques. C'est ensuite, très vite, traverser l'enfer : Charlie-Hebdo et le Bataclan. C'est voir alors s'effondrer ce en quoi l'on croit (" Avec le Bataclan, j'ai pris 10 ans dans la gueule. Je me souviendrai toute ma vie des hurlements dans la radio ce soir-là et d'avoir vu mes collègues rentrer à 4 h du matin avec des bouts de chair sur eux. Dès lors, notre mission n'était plus de protéger notre prochain, ce pour quoi nous avions été formés, mais de protéger notre pays. Et ce n'est plus du tout la même chose. ").
Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est capter ce sentiment si particulier qui anime une brigade (" Même si je n'aime pas un collègue, j'irai à la mort pour lui. ") C'est assumer le fait que, chef de bord, la vie de vos collègues dépend des décisions que vous prendrez en une fraction de seconde, alors que vous n'avez pas un an de maison.
Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est devoir renoncer aux missions sociales qui sont celles des policiers parce que les manifestations accaparent toutes les ressources disponibles. C'est apprendre qu'à Paris, en 2019, la détresse et la misère sont partout, mais que les appels à Police Secours ne sont plus dispatchés le samedi, faute de moyens.
Vivre la vie de Juliette Alpha, enfin, c'est accepter de mettre, chaque jour ou presque, votre existence en danger, parce qu'au fond de vous-même, vous restez convaincu(e) de la grandeur de votre mission.

Biographie de l'auteur

Juliette Alpha est le pseudonyme d'une policière de 30 ans en poste à Paris, qui garde la paix (et également son calme) depuis 2014, et dont le compte Twitter sur les missions et la vie quotidienne des flics bouscule chaque jour, souvent avec humour, les idées reçues.
Mathieu Zagrodzki est chercheur en science politique, spécialiste des questions de sécurité publique. Il est l'auteur de nombreuses publications sur le travail de la police et intervient régulièrement dans les médias sur cette thématique.

https://livre.fnac.com/a13901066/Juliette-A...-ma-vie-de-flic

C'est une keuf que je suis sur Twitter je trouve intéressante la lecture de ce genre d'ouvrage relatant la vie de Pinot simple flic, leur moule idéologique, la réalité et la dûreté du terrain..
Je pense que ca ferait beaucoup de bien a chacun que les "ennemis" auto fabriqués s'intéressent et cherche bien plus a comprendre l'autre.

Citation (Alain Miamdelin @ 02/02/2020 12:29) *
Je suis preneur d'un retour quand tu l'as lu wink.gif

Avec plaisir bien-sûr wink.gif
jorgevaldano56
Citation (Alain Miamdelin @ 02/02/2020 11:59) *
Je crois que t'inverse un peu les rôles vu que ton auteur est à peu près le seul à utiliser le concept visiblement. Et encore au prix d'une pirouette puisqu'il différencie libéralisme économique et politique. Ce qui est un non sens puisque le libéralisme est une philosophie du droit, dont découle ensuite des applications politiques et dont découle encore ensuite des applications économiques.

Libéral et autoritaire c'est un oxymore ni plus ni moins. Mais ça t'arrange pas puisque visiblement ça t'arrange pas. Peut-être que t'es pas capable de construire une pensée qui n'est pas juste une opposition à quelque chose ?

Tu fais le malin avec tes conseils de lecture, prétendant que les autres ne lisent rien etc. T'as lu une seule page des conseils que tu m'avais demandé ?


Mais c'est comme d'hab, quand on t'a expliqué qu'il n'y avait pas d'opposition de principe entre capitalisation et collectif, t'as disparu. Pourtant on sait que tu reviendras asséner cet argument encore et encore comme si la répétition faisait la vérité. Dès qu'on te montre qu'un point précis de ce que tu raconte est faux tu fermes les yeux. C'est une certaine définition de la rigueur intellectuelle.

Comme je suis de bonne humeur, je vais moi aussi t'aider dans ta démarche. Ce que tu désignes par neoliberalisme (à tort, d'ailleurs aucun auteur ne se réclame de ce courant à ma connaissance) c'est en fait l'école néoclassique qui vise une scientisation de l'économie (de là que vient la concurrence pire et parfaite ou l'humain parfaitement rationnel par exemple). Et si des libéraux ont pu contribuer à ce courant ou en être proche, ce n'est ni une majorité d'entre eux, ni une majorité de ce courant.

Donc je suis d'accord avec toi, les mots ont un sens et libéral autoritaire est un oxymore wink.gif



Dépasser la démocratie ?

https://www.amazon.fr/Depasser-democratie-s...s/dp/1482344181

Ça se lit très vite et ça te plairait wink.gif

Non, on est plein à l'utiliser.

Je vais une dernière fois te montrer que ce que t'écris c'est ton point de vue pas un fait établit et pour ça on va jouer à un jeu , je sais que ça ne sert à rien et que tu vas pas changer mais on est dans le pur guilty pleasure là après j’arrête, KIKA ECRIT ces extraits qui finissent par un joli OXYMORE :

Citation
Nous n’avons toutefois nullement l’intention de faire de la démocratie un fétiche. Il est peut-être vrai que notre génération parle trop de démocratie, et y pense trop, et ne se soucie pas assez des valeurs qu’elle sert. (…) La démocratie est essentiellement un moyen, un procédé utilitaire pour sauvegarder la paix intérieure et la liberté individuelle. En tant que telle, elle n’est aucunement infaillible. N’oublions pas non plus qu’il a souvent existé plus de liberté culturelle et spirituelle sous un pouvoir autocratique que sous certaines démocraties, – et qu’il est au moins concevable que sous le gouvernement d’une majorité homogène et doctrinaire, la démocratie soit aussi tyrannique que la pire des dictatures. (…)


Citation
L’égalité devant la loi conduit à requérir que tous les hommes aient aussi une même part à la confection des lois. Tel est le point où le libéralisme classique et le mouvement démocratique se rencontrent. Leurs intentions principales respectives sont cependant différentes. Le libéralisme (…) vise essentiellement à limiter les pouvoirs coercitifs de tout gouvernement, qu’il soit ou non démocratique, tandis que le démocrate dogmatique ne connaît qu’une seule borne au gouvernement : l’opinion majoritaire courante. La différence entre les deux idéaux ressort encore plus nettement si on évoque leurs contraires : pour la démocratie, c’est le gouvernement autoritaire ; pour le libéralisme, c’est le totalitarisme. Ni l’un ni l’autre système n’exclut nécessairement ce que récuse l’autre : une démocratie peut effectivement disposer de pouvoirs totalitaires, et il est concevable qu’un gouvernement autoritaire puisse agir selon les principes libéraux.


Edit:

Spoiler :
Bingo, c'est le Marxiste connu sous le nom de Hayek.



Et pour mes lectures qui ont un lieu avec ce que je viens de poster, je me retrouve chez un autre Marxiste qu'est Aron dans la critique de Hayek et notamment de sa défintion de la liberté :

https://www.cairn.info/revue-de-philosophie...1-page-103.htm#

Il va encore plus loin que nous:

Citation
La compétition pour l’exercice du pouvoir, c’est-à-dire la démocratie politique, paraît, à la longue, incompatible avec le libéralisme économique. La plus grande erreur des libéraux, me semble-t-il, est d’avoir cru que le libéralisme politique et le libéralisme économique allaient de pair. Je pense que le libéralisme politique, si on définit ainsi le système électoral, parlementaire, de compétition pour l’exercice du pouvoir, conduit de manière presque fatale à un système d’économie partiellement dirigée et partiellement socialiste. Personnellement, je crois que si l’on voulait, à l’époque moderne, avoir un système économique libéral tel que souhaitent M. von Hayek ou M. Jacques Rueff, il faudrait la dictature politique.

ohmy.gif
Il utilise même un définition de Hayek qui devrait te plaire avec une autre concept qui se répand actuellement:

Citation
Aron déclare ceci : « Si vous définissez le libéral Hayek, on peut dire qu’il est à la fois un extrême libéral au point de vue économique et qu’il est, au point de vue politique, conservateur »


Obligé de finir ce post avec cette conclusion qui éclaire le présent :
Citation
Je suis de plus en plus convaincu qu’une société libre efficace a vraiment besoin qu’existent des noyaux de pouvoir indépendant représentés par une poignée d’hommes riches ayant à la fois le loisir et les moyens de défendre des causes impopulaires et de s’opposer à la puissance monolithique de la machine gouvernementale qui incarne la majorité [23]
[23]
Le texte original de cette citation est le suivant : « I am….
(Hayek, 1955)


Désolé de t'apprendre que Hayek est limite Macronien,j'espère que tu vas réussir à dormir ce soir. sad.gif
Alain Miamdelin
Citation (jorgevaldano56 @ 02/02/2020 12:38) *
Non, on est plein à l'utiliser.

Je vais une dernière fois te montrer que ce que t'écris c'est ton point de vue pas un fait établit et pour ça on va jouer à un jeu , je sais que ça ne sert à rien et que tu vas pas changer mais on est dans le pur guilty pleasure là après j’arrête, KIKA ECRIT ces extraits qui finissent par un joli OXYMORE :





Edit:

Spoiler :
Bingo, c'est le Marxiste connu sous le nom de Hayek.



Et pour mes lectures qui ont un lieu avec ce que je viens de poster, je me retrouve chez un autre Marxiste qu'est Aron dans la critique de Hayek et notamment de sa défintion de la liberté :

https://www.cairn.info/revue-de-philosophie...1-page-103.htm#

Il va encore plus loin que nous:


ohmy.gif
Il utilise même un définition de Hayek qui devrait te plaire avec une autre concept qui se répand actuellement:



Obligé de finir ce post avec cette conclusion qui éclaire le présent :


Désolé de t'apprendre que Hayek est limite Macronien,j'espère que tu vas réussir à dormir ce soir. sad.gif



Ton problème c'est que tu te contentes d'extrait ce qui t'empêche de comprendre le sens.

C'est particulièrement visible sur tes deux premiers extraits. Il définit juste la différence entre le comment est pris la décision et la décision elle-même (ce doit être plus clair avec les 2 paragraphes suivants). Autoritaire est ici à comprendre dans le sens prise de décision unilatérale du gouvernant, pas de l'oppression des libertés comme ce que reproche le bouquin que tu cites chez Macron. D'ailleurs il se lâche en disant que c'est concevable... Quel engagement.
Et en terme de logique pure tu te vautres carrément puisque un gouvernement autoritaire qui respecte certains principes libéraux ça n'a rien à voir avec un gouvernement libéral qui appliqué des principes autoritaires.

D'ailleurs, bizarrement la phrase : "Le libéralisme (…) vise essentiellement à limiter les pouvoirs coercitifs de tout gouvernement, qu’il soit ou non démocratique" est pas en gras. Alors qu'elle explique juste que le libéralisme vise le respect de principes indépendamment de l'opinion majoritaire à l'instant t. (spoiler c'est exactement ta démarche quand tu manifestes contre Macron). Quand la démocratie considère l'opinion majoritaire comme étant l'idéal indépendamment du respect des libertés fondamentales (ce qu'essaie de faire Macron).

Après on peut jouer au petit jeu des citations sorties de leur contexte.

Hayek n'est pas un prophète, je me sens pas lié avec tout ce qu'il a pu dire sans sa vie. J'imagine que tu boycotte pas Marx parce qu'il a dit qu'il fallait génocider les serbes parce qu'ils étaient trop con pour le socialisme.

En fait ce que disent Aron et Hayek dans tes extraits c'est rien d'autres que ce que disait Tocqueville un siècle avant eux. Le risque que la manipulation des passions populaires niqient l'idéal de liberté qu'est la démocratie est énorme. Difficile de leur donner tort aujourd'hui sur le constat (je veux pas une dictature je te rassure) et on parle de mecs qui ont connus les horreurs démocratiques de la première moitié du 20e siècle.

J'espère au moins que t'as pas l'impression d'être rigoureux intellectuellement avec tes méthodes de journalistes laugh.gif

Edit: dans le fond je me demande ce qui te motives. J'ai l'impression que ça t'intéresse plus de faire barrage à un libéralisme fantasmé qu'à construire une société qui te convient. Alors que dans le fond l'idéal libéral doit pas être très loin du tiens. Sauf que ce sont des idéaux et que ça sera jamais atteint, la vraie question c'est plutôt quel chemin a le moins de défaut.
Edit2: il t'auras pas échappé non plus que Macron piétine les libertés individuelles sans particulièrement être libéral sur le plan économique, ce qui pourtant semble être la base de ta critique.
M4URIC3
Faut pas s'étonner que l'augmentation des risques individuels que suppose le libéralisme économique (cf parcours professionnel par exemple) et même sociétal crée une demande d'assurance. Et que cette demande se concentre sur l'État, surtout dans des pays comme la France ou l'Italie qui ont cette tradition.

Je comprends bien que l'idée c'est que la société civile doit avoir l'espace nécessaire pour s'organiser elle-même (association, corps intermédiaires etc.) pour répondre à ce besoin mais malheureusement, quand ça arrive, on trouve pas mal de pseudo libéraux pour retourner leurs vestes et à oublier que si la liberté part de l'individu, elle inclut évidemment la liberté pour ces individus de s'organiser en collectifs.

Je dois bien dire que j'apprécie ta constance à ce niveau, Miam, dans la dénonciation des lois "scélérates" etc.
Alain Miamdelin
Citation (M4URIC3 @ 02/02/2020 14:17) *
Faut pas s'étonner que l'augmentation des risques individuels que suppose le libéralisme économique (cf parcours professionnel par exemple) et même sociétal crée une demande d'assurance. Et que cette demande se concentre sur l'État, surtout dans des pays comme la France ou l'Italie qui ont cette tradition.

Je comprends bien que l'idée c'est que la société civile doit avoir l'espace nécessaire pour s'organiser elle-même (association, corps intermédiaires etc.) pour répondre à ce besoin mais malheureusement, quand ça arrive, on trouve pas mal de pseudo libéraux pour retourner leurs vestes et à oublier que si la liberté part de l'individu, elle inclut évidemment la liberté pour ces individus de s'organiser en collectifs.

Je dois bien dire que j'apprécie ta constance à ce niveau, Miam, dans la dénonciation des lois "scélérates" etc.



C'est plus l'exercice intellectuel qui est intéressant quand on va au bout du raisonnement.

Je crois pas une seconde qu'une société puisse être réellement libérale sur le long terme. Déjà pour le devenir c'est compliqué puisqu'il faudrait des libéraux au pouvoir et par définition rares sont ceux intéressés. Ensuite il faudrait des pré-requis en terme d'éducation extrêment élevés et une société civile déjà très organisée sur beaucoup de sujets et des contre pouvoirs à tous les échelons.

Et si ça arrivait même si on avait une société prospère et apaisée, il faudrait pas longtemps pour que des groupes demandent de petits arrangements, avantages ou protections. Et comme ça représenterait que de petits efforts, résister à ces demandes n'apparaîtrait probablement intéressant et petit à petit on glisserait de nouveau vers la sociale démocratie.

Mais même en sachant ça, si tu veux éviter des dérives t'es un peu obligé d'être jusqu'au boutiste dans ton raisonnement si tu veux que 10% soit adopté.

Mais comme tu le dis au final ça n'arrangerait personne parmi les puissants et comme la première chose que les gens voient dans la liberté c'est une augmentation des risques, ça n'arrivera jamais. Au moins pas avant que les dérives aillent trop loin et que la liberté redevienne une vertue désirée en elle-même (et ce genre de situation est pas franchement souhaitable).
jorgevaldano56


Retraites : un projet de loi «aveugle aux inégalités»:

Parisian
Citation (Alain Miamdelin @ 02/02/2020 14:54) *
C'est plus l'exercice intellectuel qui est intéressant quand on va au bout du raisonnement.

Je crois pas une seconde qu'une société puisse être réellement libérale sur le long terme. Déjà pour le devenir c'est compliqué puisqu'il faudrait des libéraux au pouvoir et par définition rares sont ceux intéressés. Ensuite il faudrait des pré-requis en terme d'éducation extrêment élevés et une société civile déjà très organisée sur beaucoup de sujets et des contre pouvoirs à tous les échelons.


A un niveau plus restreint mais je trouve finalement le truc symptomatique, j'ai eu quelques fois la remarque : "T'es le meilleur manager de la boite"

Moi :miles.gif , a la base je veux pas du poste, on me le colle par un mélange d'ancienneté/connaissances/compétences

Les autres: "justement"

Malheureusement ceux qui arrivent au pouvoir sont ceux qui manoeuvrent pour y arriver et y rester, c'est rarement compatible avec la recherche du bien pour tous.
Miles
Donc aujourd'hui la police intervient dans une église et les gens en sortent les mains levées, belle image implosion du tibia.gif




La préfecture évoque une inadvertance laugh.gif
Le Trépied
jorgevaldano56


Une profession libérale qui part en sauvage, ce gouvernement nous aura permis de voir des choses que je n'aurais jamais cru possible. neokill@h.gif







Ce gouvernement qui a rallumé la flamme de la conscience de classe en bas. 41148013dff4d0.gif

Sinon ça commence enfin à prendre dans l'éducation qui pourrait prendre le relais de l'énergie via les déchets qui commence à se sentir mais où les réquisitions et les FDO ont enclenchés les déblocages.




Dans les lycées ça se cristallise autour des E3C pour l'instant:

Ça parle de perturbation dans autour de 30% des lycées sans compter les sujets qui ont tournés, les GAV,les FDO qui font les surveillants à l'entrée, le pistage sur les réseaux avec de sanctions et des 0 qui tombent pour des bloqueurs, les dépôt de plaintes des rectorats sous ordre contre les profs,je ne parle pas du fond et il y a à dire ,un joli bordel . book2.gif

https://www.liberation.fr/amphtml/debats/20...impression=true

La 1ère motion de la coordination des labos et fac en lutte:

Citation
Calendrier de mobilisation établi par la coordination nationale des facs et labos en lutte réunie les 1er et 2 février 2020 à Saint-Denis :

5 février : Actions et rassemblements pour célébrer les deux mois de la mobilisation (à l’occasion d’une mobilisation particulière de la fonction publique)

6 février : Formation de cortèges des Facs et Labos en Lutte dans les manifestations interprofessionnelles

11 février : Journée de mobilisation sur la précarité,à l’appel de l’assemblée générale nationale des précaires, avec la mise en place en piquets de grève devant les Facs et Labos

17 février : Formation de cortèges des Facs et Labos en Lutte dans les manifestations interprofessionnelles ou réalisation d’actions dans les campus, selon les contextes locaux

5 MARS : « L’UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE S’ARRÊTENT » => notre objectif collectif : aucune fac ni aucun labo en fonctionnement


6 et 7 mars : Deuxième coordination nationale des Facs et Labos en Lutte

8 mars : Formation de cortèges des Facs et Labos en Lutte dans les mobilisations et les grèves féministes
https://universiteouverte.org/2020/02/02/mo...-a-saint-denis/
Houdini
"notre objectif collectif : aucune fac ni aucun labo en fonctionnement."

La France tremble.
jorgevaldano56


On peut voir encore que le factieux Bouhafs était présent lors de cette atteinte à la démocratie qu'il a sans aucun doute orchestré, toujours dans les sales coups. sleep.gif
Tonio



edhelas.gif
Tonio

neokill@h.gif
jorgevaldano56
knahos.gif

Le rapport annuel de la fondation abbé pierre sur le mal logement est sorti:

Citation


Et pour revenir au sujet des retraites et la loi grand age et autonomie qu'on attend toujours,ils ont fait comme tout le monde pour se faire voir, pour entendre va falloir faire la queue et ça a peu de chance d'arriver:



Pour revenir au sujet de la contre reforme, un tribune de Hommeril :

Spoiler :
"une machine à réduire les pensions"

Dans une tribune publiée dans l’hebdomadaire Marianne, François Hommeril, président de la CFE-CGC, fustige le projet gouvernemental de réforme des retraites, dénonçant une machine à réduire les pensions.


Le mensonge était habilement construit mais n’a pas tenu. À l’approche de l’hiver, progressivement, des forces se sont rassemblées pour demander des comptes et crier la vérité. Non, le futur système universel de retraite à points n’est pas plus équitable. Non, le projet du gouvernement n’est ni simple ni lisible. Pire, il organise le déficit par des choix hasardeux et suspects. Le slogan de campagne (« un euro cotisé génère les mêmes droits »), aussi creux qu’une baudruche, s’est dégonflé au premier assaut de la raison. Prétendre que chaque euro cotisé produise les mêmes droits est un sophisme vide de sens dans un système de répartition ou la solidarité intra et intergénérationnelle est le moteur principal du mécanisme redistributif.

Des chiffres, il en fallait peu pour démonter la mécanique bien huilée de la communication gouvernementale. Il a suffi de se pencher sur une fiche de paye et de faire des additions. Dans le système actuel, la part des cotisations qui ne produit pas de droit, c’est-à-dire affectée à la solidarité, est de 23 % en dessous du plafond de la sécurité sociale (PASS), et de 37 % au-delà. Comment le futur régime pourrait-il donc fonctionner en n’affectant que 10 % des cotisations à la solidarité et à l’équilibre ?

Une autre décision attire l’attention : celle de réduire l’assiette de cotisation de 8 à 3 plafonds de la sécurité sociale. Une mesure indigente et scandaleuse qui prive le futur régime d’une ressource de plus de 3 milliards d’euros par an sur plusieurs décennies avec un trou qui se creusera méthodiquement jusqu’à atteindre 70 Mds€, et dont on nous dit que les réserves constatées aujourd’hui pourraient être mobilisées pour le combler. Autant de réserves pourtant accumulées pour se prémunir des aléas économiques et des vagues démographiques mais que l’exécutif veut utiliser à d’autres fins.

Car disons-le, rien ne marche dans ce futur système. On nous le vend comme plus juste et plus social. Or on découvre, au premier calcul, que les mères de familles y sont gravement désavantagées. On apprend que les pensions de réversion ne seront accessibles qu’à 62 ans, contre 55 ans aujourd’hui. Autre constat implacable : les salariés de la classe moyenne, les professions intermédiaires et l’encadrement, aux carrières salariales « ascendantes », seront fortement impactés par l’abandon de la référence aux 25 meilleures années.

Mais le meilleur est à venir puisqu’il se dit que la convergence du régime de la fonction publique avec celui du privé, aux mêmes taux de cotisation, pourrait laisser un trou béant de 60 milliars d'euros par an dans un futur régime condamné à baisser les pensions à moyen terme de 20 % et à transférer une partie des ressources du privé vers le public. L’analyste incrédule veut dès lors, en toute logique, le vérifier dans l’étude d’impact du futur système. Et là surprise : elle n’en parle pas. Sans doute une de ces nombreuses "lacunes" que le Conseil d'Etat a regrettées en étrillant le projet de loi. Et on comprend mieux pourquoi cette étude censée accompagner tout projet de loi pour en mesurer les impacts financiers est restée secrète jusqu'au dernier moment.

Pas d’objectif social

En fait, le régime unique que le gouvernement s’obstine à imposer par la force contre la majorité de l’opinion et des syndicats n’est pas une réforme poursuivant un objectif social. Ce n’est rien d’autre qu’un moyen nécessaire pour atteindre les objectifs de convergence européenne car 14 % du PIB pour les retraites, pensez donc, c’est beaucoup trop. Il faut donc faire baisser ce chiffre conformément à ce que Bruxelles recommande inlassablement à la France depuis des années.

En ayant rejoint en décembre dernier l’intersyndicale, ainsi devenue majoritaire, la CFE-CGC a pris ses responsabilités. Nos instances se sont prononcées à l’unanimité pour le rejet d’un projet inutile et dangereux qui fait basculer le système des retraites dans l’inconnu. En rentrant dans le mouvement, nous avons signifié notre volonté inébranlable de rester dans un système de garanties collectives, de contribuer à la solidarité nécessaire pour une société juste et pacifiée, et d’en être les acteurs responsables.

Si être réformiste, c’est être conciliant et accompagner sans réel discernement la réforme sans rien dire qui brusquerait les certitudes idéologiques qui la portent, alors nous assumons ici de ne pas l’être. Fidèle à son mandat, la CFE-CGC tient son rang : être les témoins de la vérité contre le mensonge ; être les acteurs de la pédagogie contre la propagande. Et faire, malgré tout, les propositions nécessaires pour équilibrer un système bancal.

Nous en sommes là, au terme d’une séquence qui laisse la France à genoux. Deux mois de conflits, de mobilisations et de grèves. Une économie en berne et une société qui continue d’exprimer sa souffrance. Un « âge pivot » qui rentre par une porte et ressort par l’autre. Et que l’on retrouvera, comme dans un mauvais vaudeville, surgissant d’une armoire à la fin de la pièce. Une manœuvre grossière, destinée à distraire l’opinion et qui n’aura trompé personne. Restera le projet, imposé de force, au mépris des avis et des critiques. Un système instable, renvoyant le calcul de toutes les pensions à une seule valeur de point aussi aléatoire que les crises économiques à venir sont certaines. Un système injuste ouvrant, sans le dire, la porte aux retraites complémentaires par capitalisation. Un système dont la seule préoccupation du pouvoir n’est pas de le rendre viable mais simplement « irréversible ».

Le vieux monde qui s’éteint et que certains s’empressent d’enterrer alors qu’il respire encore a quelque chose à nous dire. Un dernier témoignage d’une société en harmonie avec un projet social. Autre chose de plus grand que l’obsession du budget et de la gestion par les coûts. Il nous murmure qu’il n’y a pas de progrès sans effort et qu’à tout effort, il faut une promesse. Pour rappel, le rapport Delevoye commence par ces mots : « Les systèmes de protection sociale sont le fruit de la crise des années 30 et du second conflit mondial. La grande inflation puis la crise des marchés des capitaux avaient ruiné la confiance dans l’épargne individuelle ; les chaines de solidarité familiale s’étaient distendues ; les progrès de l’espérance de vie étaient sous-estimés. Des mécanismes collectifs de prévoyance, en répartition, parurent alors plus efficaces pour lutter contre la pauvreté des personnes âgées. »

On ne se lasse pas de le relire en écarquillant les yeux. Préambule d’un document de 130 pages publié en juillet 2019 et censé expliquer les bienfaits du futur régime unique par point, il est en fait le plus vibrant plaidoyer pour maintenir en place le système actuel contre l’incertitude et les risques promis aux victimes des apprentis sorcier qui ont conçu la machine à réduire les pensions : la retraite unique par points.

François Hommeril, président de la CFE-CGC

https://www.cfecgc.org/actualites/une-machi...re-les-pensions



Il est rentré dans ma liste de source d'infos depuis le début du mouvement, il fait un vrai travail de pédagogie. wub.gif

https://twitter.com/fhommeril:

Spoiler :






Il faut chercher pour trouver des soutiens de cette contre reforme à part les sectés de LREM type ça pour la branche média:



et ceux qui vont croquer une partie du gâteau dans la finance, il ne doit pas y avoir grand monde.edhelas.gif
Tourista-chan
Citation (Alain Miamdelin @ 02/02/2020 14:54) *
C'est plus l'exercice intellectuel qui est intéressant quand on va au bout du raisonnement.

Je crois pas une seconde qu'une société puisse être réellement libérale sur le long terme. Déjà pour le devenir c'est compliqué puisqu'il faudrait des libéraux au pouvoir et par définition rares sont ceux intéressés. Ensuite il faudrait des pré-requis en terme d'éducation extrêment élevés et une société civile déjà très organisée sur beaucoup de sujets et des contre pouvoirs à tous les échelons.

Et si ça arrivait même si on avait une société prospère et apaisée, il faudrait pas longtemps pour que des groupes demandent de petits arrangements, avantages ou protections. Et comme ça représenterait que de petits efforts, résister à ces demandes n'apparaîtrait probablement intéressant et petit à petit on glisserait de nouveau vers la sociale démocratie.

Mais même en sachant ça, si tu veux éviter des dérives t'es un peu obligé d'être jusqu'au boutiste dans ton raisonnement si tu veux que 10% soit adopté.

Mais comme tu le dis au final ça n'arrangerait personne parmi les puissants et comme la première chose que les gens voient dans la liberté c'est une augmentation des risques, ça n'arrivera jamais. Au moins pas avant que les dérives aillent trop loin et que la liberté redevienne une vertue désirée en elle-même (et ce genre de situation est pas franchement souhaitable).


Si ton objectif c'est 10% de libéralisme, c'est bon, j'arrête de te prendre la tête neokill@h.gif
Du coup, je ne comprends pas que tu te vexes quand je te parle d'utopie.

Cela-dit, entièrement d'accord avec ton post, même si tu nous prends parfois la tête avec ton "exercice intellectuel" ph34r.gif
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