Citation (Jesé Rarien @ 27/11/2019 14:11)

Dans cette vidéo ça mélange complètement inégalité et différence mathématique. Plus d'hommes victimes d'homicides ou en prison, c'est surtout parce qu'ils sont davantage délinquants. Et il faudra expliquer comment ils mesurent les différences de notes entre garçons et filles "à performance égale" aux maths en 6ème. Si les filles ont un meilleur taux de réussite au bac ce n'est pas non plus forcément une injustice (et + de femmes à bac+2, et + de femmes à la fac, ça en découle, pas la peine de faire 3 points)... Mais oui il y a quelques vraies inégalités comme la garde des enfants en cas de litige (car le 8% global inclut tous les cas où le père est bien content de ne pas avoir à s'occuper de ses enfants). Mais ce top 30 est aussi objectif qu'une féministe.
Citation (Miles @ 27/11/2019 15:18)

Je vois pas le souci avec ça

Si tu fais deux corrections dont une à l'aveugle, je suppose qu'au bout d'un moment quand l'échantillon est atteint tu peux en déduire une tendance de manière assez certaine
Citation (Jesé Rarien @ 27/11/2019 15:21)

Je suis d'accord qu'une méthodologie existe. Mais en pratique, quelqu'un a fait cette étude, sur un effectif suffisant (un paquet d'élèves et surtout d'enseignants) ?
Citation (Ashura @ 27/11/2019 15:22)

Tout ce que tu vas réussir à montrer en procédant comme ça c'est l'éventuel biais d'un prof, et encore il faudrait qu'il corrige un sacré paquet de copies (plusieurs centaines) afin qu'on puisse émettre ce genre d'hypothèse.
Et en pratique on sait bien que ce genre de truc fumeux ça se base sur des effectifs très réduits, à une échelle où parler de statistiques n'a simplement aucun sens.
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Mesurer les biais dans les notes attribuées par les enseignants
Nous disposons de notes attribuées de façon anonyme et non-anonyme à 4519 élèves de sixième scolarisés dans l’académie de Créteil. Ces données ont été collectées dans le cadre d’une expérimentation sur la place des parents à l’école3. Les notes anonymes correspondent aux résultats des élèves à des tests standardisés passés au début et à la fin de l’année de sixième. Les notes non-anonymes correspondent aux notes attribuées par les enseignants à chacun des trois trimestres de l’année scolaire.Pour étudier l’existence de biais de genre dans les notes attribuées par les enseignants, nous utilisons la méthode des doubles-différence, qui consiste à comparer l’écart moyen entre la note non-anonyme et la note anonyme pour les filles avec ce même écart pour les garçons. L’intuition de cette méthode est la suivante : si les scores anonymes et non-anonymes mesurent les mêmes compétences, il est possible que l’un des tests donne lieu à une correction plus « sévère » pour les deux sexes, auquel cas les notes moyennes attribuées par les enseignants peuvent être supérieures ou inférieures aux notes moyennes attribuées de façon anonyme. En revanche l’écart entre le score non-anonyme et le score anonyme devrait être le même pour les filles et les garçons. En d’autres termes, les filles (ou les garçons) ne devraient pas obtenir systématiquement un score plus élevé que les garçons (ou les filles) lorsque la note est attribuée par l’enseignant que lorsque la note est attribuée de façon anonyme. Si c’est le cas, l’écart peut être interprété comme un biais de genre dans la note de l’enseignant4.
En fait ils se basent sur des tests standardisés (donc identiques et anonymes) puis après sur les notes reçues pendant les 3 trimestres (donc évaluations différentes selon les profs et non anonymisées).