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Andrew Albicy (Paris Levallois) : «Je vise les playoffs»
Vainqueur de deux de ses trois derniers matches, le Paris Levallois repart de l'avant, tout comme son jeune meneur Andrew Albicy (1,78 m, 20 ans), révélation de l'été dernier en bleu et du début de saison en Pro A. Le PL aura besoin de lui samedi au Havre pour un match important tant pour la lutte pour le maintien que pour les playoffs.
Le Paris Levallois a battu le week-end dernier Poitiers, un concurrent direct dans la lutte pour le maintien. Un match qui était très important…
C’était un gros match, très important. On l’a gagné, c’est l’essentiel. On a mis des gros shoots sur la fin, tout le monde était présent. Ça nous fait beaucoup de bien, d’autant que Limoges a perdu. On conserve le point-average sur Poitiers, mais ce n’est qu’une victoire. Il faudra confirmer contre Le Havre, sinon ça n’aura servi à rien. On est sorti de la zone de relégation. Mais si on peut pousser jusqu’à se qualifier en playoffs, ce serait bien. On fera tout pour que ça arrive en tout cas.
Dans la manière dont vous avez joué, as-tu l’impression que l’équipe se retrouve ?
Oui, les entraînements sont beaucoup plus durs, on a changé quelques systèmes. Le fond reste le même, mais il y a plus d’envie, et d’énergie sur le terrain. C’est encourageant pour la suite. On joue mieux depuis quelques matches bien qu’on ait fait une grosse erreur contre Pau. Mais on se trouve beaucoup mieux, et j’espère que ça va continuer.
Vous jouez samedi au Havre un match qui sera à nouveau important, Le Havre se trouvant dans la même zone que le Paris Levallois…
Oui, c’est un match important qui pourrait nous rapprocher, en cas de victoire, des playoffs. Puis enchaîner une deuxième victoire serait bon pour notre confiance.
Avez-vous une revanche à prendre contre Le Havre (défaite 57-88 à domicile à l’aller) ?
Oui, on s’était fait botter les fesses à domicile. Mais on n’essaie de pas y penser, de prendre les matches les uns après les autres. On ne doit pas penser à la phase aller. On veut regarder de l’avant.
Les playoffs, c’est un objectif ?
Pour moi oui ! Mais je pense que pour les autres aussi. Quand on regarde le classement, on n’est pas si loin que ça. On n’a que deux victoires de retard, on est toujours en course et on se battra jusqu’au bout.
Lorsqu’une équipe se sépare de son coach, on évoque souvent un choc psychologique. A-t-il eu lieu ?
Oui, je pense qu’il y a eu un petit choc. On se devait de réagir. Le nouveau coach a mis en place certaines choses qui nous ont également reboostés.
Il semble que depuis deux matches tu ais rebondi après une période difficile qui faisait suite à un bon début de saison. Qu’en penses-tu ?
C’est vrai, mais c’est à l’image de l’équipe. Je me sens plus en confiance. Christophe Denis, le nouveau coach, était déjà mon entraîneur chez les cadets et les espoirs, donc on se connaît bien. Il a confiance en moi. J’ai essayé de reproduire ce que je faisais au début de la saison.
Comment expliques-tu la période difficile que tu as traversée ?
Je ne pense pas que c’était de la fatigue. C’était mental. L’équipe n’allait pas bien, mais j’aurais dû faire quelque-chose pour aider l’équipe, et je ne l’ai pas fait. Je trouve ça dommage. C’est une expérience supplémentaire. J’apprends à chaque match. Cette situation n’arrivera plus, je l’espère en tout cas.
Ton temps de jeu repart à la hausse. Pour autant, tu démarres toujours les matches sur le banc. Comment le vis-tu ?
Ça ne me dérange pas. Le coach pense que ça me permet de booster l’équipe, d’apporter mon énergie. Quand je rentre, j’essaie d’être à bloc. Et pour l’instant ça marche très bien, donc tant mieux. Moi j’aime bien être sur le terrain quand ça se joue.