Citation (Boulick @ 19/03/2014 12:29)

Perso je m'en branle que ce soit condescendant et le raisonnement "c'est quand même l'acheteur qui contribue à ce que le principe existe" a pas besoin d'être plus long pour être valable.
C'est comme n'importe quel truc à chier qui marche, genre la télé-réalité, NRJ12, Closer, le PS et l'UMP, c'est bien beau de dire que c'est à chier mais à un moment donné faut bien dire à ceux qui achètent, lisent, regardent, votent que c'est de leur faute...
Sauf que mon propos n'est pas "C'est à chier n'achetez pas même si je le fais", mais plus "Sur le fond vous avez pas tort, je partage même certaines idées, mais l'existence du DLC est pas si honteuse que ça.".
Le gros problème, c'est qu'on se met de nos jours à nous faire payer le développement de titres dits majeurs, où il y a encore quelques années (et toujours maintenant) on se contentait de les kickstarter au désir. Dans le cas de MGS, on renfloue Konami pour leur moteur Fox Engine. Je ne dis pas que c'est bien, juste que c'est une évolution naturelle d'une industrie en crise et sans cesse plus parce que constamment dans la recherche du spectaculaire.
Oui, l'existence même des DLC est une hérésie, parce que ça saucissonne les jeux, parce que ça pousse les développeurs à ne pas toujours correctement débugguer leur merde avant de les sortir, mais nous sommes en 2014, ça existe depuis presque une décennie, et le médium a évolué avec, tant idéologiquement qu'économiquement. Aujourd'hui, si tu arrêtes de faire des DLC (qui ma foi restent optiennels), les jeux, qui ont déjà vu leur prix augmenter substantiellement, passent de 69.99€ à 79.99€. Au moins pour les "AAA". Lutter contre ça, c'était à faire en 2005, quand Microsoft sort sa Xbox 360, Tecmo les premier contenus additionnels de DOA, et qu'est vendu sur le Live un costume de Noël (!) de Kaméo à 5€ (!!). Aujourd'hui ça a plus ou moins d'intérêt selon qui se cache derrière, mais c'est presque un mal obligatoire, comme certaines nouvelles littéraires qui font le lien entre deux romans et / ou des univers étendus : C'est clairement la loterie, mais tout n'est pas à jeter, loin de là.
Edit: Et d'ailleurs au-delà du DLC, le vrai sida du jeu vidéo, c'est l'arrivée tout récente des achats in-app qui transforment presque les jeux en freenium. Dans GTA Online, on pouvait s'épargner une dizaine d'heure de gain d'XP (et du coup tout le principe du jeu) pour quelques euros, dans Forza 5 idem vis à vis des voitures à débloquer, etc. Là par contre, plus que du vrai contenu additionnel (qui n'en a pas toujours été on est d'accord), on va vers un véritable foutage de gueule.