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Mathis
Citation
PSG, l’heure des questions

Nouvel entraîneur, nouveau président, arrivée de renforts : Paris se veut ambitieux avant le début du championnat. A tort ou à raison ?


A deux jours de l’ouverture de la saison à Montpellier, l’ambiance au camp des Loges est sereine.
L’équipe est prête mais, avec ce club, on ne sait jamais à quoi s’attendre et, comme toujours, on se pose beaucoup de questions…

Paris peut-il viser le titre ?
NON... A PRIORI. Le PSG champion de France, c’est la grosse cote.
Pour l’instant, cela relève de l’utopie. Pas au regard du standing de Paris qui aspire au titre comme Bordeaux, Marseille ou Lyon. Mais ces trois équipes, déjà sur le podium la saison passée, ont énormément investi pendant le mercato et s’avancent dans cette Ligue 1 avec des effectifs plus puissants que celui d’Antoine Kombouaré. Le sport réserve néanmoins des surprises. Le PSG n’aura que les compétitions nationales à jouer, avec une moyenne d’un match par semaine. Un départ canon de Paris, à l’heure où Lyon et surtout Marseille auront besoin de se roder, pourrait lui permettre de tutoyer les cimes. Et après, qui sait ?

Kombouaré a-t-il les épaules pour entraîner le PSG ?

OUI. La question s’est posée pour tous les entraîneurs parisiens depuis le départ de celui qui avait gagné le dernier titre de champion de France avec le club, à savoir Artur Jorge. Le PSG pensait avoir réglé le problème en embauchant Paul Le Guen pour un résultat finalement décevant. Avec son style plutôt offensif, sur comme en dehors du terrain, Kombouaré part avec des intentions louables. Il connaît la maison, mais manque d’années de banc pour pouvoir répondre complètement à la question. Mais Halilhodzic et Lacombe avaient plus d’expérience, pour finalement échouer. Bosseur, tacticien, humain, le Kanak possède sur le papier toutes les qualités pour s’imposer.

Paris a-t-il bien recruté ?
OUI. Compte tenu de son enveloppe relativement limitée (11,5 M€), il pouvait difficilement faire mieux, puisque les trois joueurs prioritaires sont aujourd’hui parisiens. Coupet remplace Landreau dans les buts, Erding va soutenir Hoarau et la polyvalence de Jallet va rendre service. Paris a misé sur la stabilité et le groupe a gagné en qualité.

L’équipe est-elle trop vieille ?

NON. Avec Coupet (36 ans), Giuly (33 ans) et Makelele (36 ans) voire Rothen (31 ans), l’âge des cadres de l’équipe interpelle. Mais, sans Coupe d’Europe, le calendrier parisien cette saison est léger et leurs organismes auront de longues plages de repos. Contrairement à la saison dernière, Giuly et Makelele ont effectué toute la préparation. Ils ont beaucoup travaillé et sont en pleine forme. Leur expérience est un point fort pour l’équipe.

Paris est-il à l’abri d’une nouvelle crise ?

OUI... A PRIORI. Chaque année reviennent invariablement deux questions : le PSG sera-t-il champion ? Et sa crise, c’est pour quand ? Indépendamment des résultats sportifs, le club semble structuré cette saison pour maintenir la barre en cas de gros temps. Kombouaré comme Robin Leproux, le nouveau président, possèdent des contrats de trois ans. Alain Roche, le responsable du recrutement, ne s’est jamais aussi bien senti. Seule une situation comptable dégradée pourrait déclencher un incendie ou la vente surprise du club, un serpent de mer.

Le Parisien
Hari
Citation
PSG EXPRESS

Hier. Vitesse et opposition le matin, puis léger footing l’après-midi.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit)

Rendez-vous. Montpellier - PSG, samedi, 1re journée de Ligue 1, au stade de la Mosson (Orange Sport et multiplex sur Canal +). Montpellier - PSG se jouera à guichets fermés. Les 30 000 places ont été vendues et 1 600 supporteurs parisiens feront le déplacement.

Robin Leproux, le futur président du PSG, a rencontré mardi soir au Parc des Princes les représentants des principales associations de supporteurs pour une prise de contact.


leparisien.fr
Homer
Citation
HOARAU, L'ORIGINAL
PSG
25 ans
17 buts l’an passé

Avec Guillaume Hoarau, la France sait qu’elle possède désormais un attaquant d’un nouveau genre. Grand (1,92m) et technique, le Réunionnais est le prototype de ce que certains appellent l’attaquant du futur. Contrairement à un Henry ou un Anelka, le buteur parisien s’est révélé sur le tard. Son éclosion coïncide avec son transfert du Havre (L 2) au PSG la saison dernière, suivi d’une 3e place au classement des buteurs, à égalité avec Benzema. Devenu incontournable, Hoarau a été propulsé joueur cadre. Antoine Kombouaré a même fait de son maintien au club un des préalables à sa venue sur le banc. Les attentes, mais aussi les défis, avec le titre de meilleur buteur et le Mondial 2010, augurent donc d’une année cruciale pour le Parisien. Mais une blessure récurrente à l’adducteur a perturbé sa préparation et devrait l’empêcher de frapper d’entrée. Ce n’est que partie remise.


Citation
Mateja Kezman, 30 ans, l’attaquant serbe du PSG, intéresse la formation de Malaga (L 1 espagnole).
Le club ibère, qui envisage un prêt, s’apprête à faire une proposition aux dirigeants parisiens, qui n’avaient encore rien reçu hier soir.


Le Parisien Papier
Homer
Citation
Les Parisiens discutent leur primes

Les joueurs cadres du vestiaire ont rencontré, hier, Robin Leproux, au Parc des Princes. Claude Makélélé, le capitaine du PSG, accompagné de Sylvain Armand, Sammy Traoré, Zoumana Camara et Grégory Coupet pour discuter avec le nouveau conseille de Sébastien Bazin qui sera officiellement à la présidence du club parisien, début septembre. L'objet de cet échange concernait les primes de résultats pour la saison à venir. Aucun accord n'en est encore ressorti. La saison dernière, les primes de victoire s'élevaient à 3000€ par joueur. En cas de titre de champion, une enveloppe de 4.5M€ avait été prévue. En cas de deuxième ou troisième place, l'effectif du PSG se serait partagé un bonus compris entre 3 et 3,5M€.


Citation
Blackburn insiste pour Rothen

Toujours en instance de départ du PSG, Jérôme Rothen pourrait bien découvrir la Premier League. Les dirigeants de Blackburn, qui avaient déjà manifesté leur interêt début juin, sont recemment revenus à la charge. Ils ont demandé au milieu gauche offensif parisien de trente et un ans, sous contrat jusqu'en 2011, de venir visiter les installations du club ce week-end.
Sous reserve de l'autorisation du PSG, Jérôme Rothen devrait donc se rendre à Blackburn accompagné de Nathanael Busy, qui le conseille dans ce dossier.


L'Equipe Papier

Un autre article sur Bourillon a venir.
Befa
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SAKHOMMENCE AUJOURD'HUI
2008-2010, les joueurs à suivre – Parfait Parisien comme le PSG devrait en former plus souvent, Mamadou Sakho fait déjà briller son étoile au-dessus du Parc.


S'il est au moins un joueur, au sein de l'effectif parisien, à n'avoir que des mots doux pour Paul Le Guen, c'est bien Mamadou Sakho. Lors du dernier match de la saison passée (PSG-Monaco, 0-0), le jeune stoppeur avait revêtu sous son maillot un t-shirt proclamant "Merci Le Guen". S'il n'a pas pu l'exhiber, la faute à un résultat décevant pour ses couleurs, il l'a cependant remis au coach en partance après le match, dans le vestiaire. Car Sakho sait qu'il doit énormément au Breton… qui a pourtant bien failli le griller, et plutôt deux fois qu'une.

Double baptême du feu

Acte I : 14 février 2007, seizièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA, à Athènes face à l'AEK. Le PSG est englué dans les tréfonds du championnat et Le Guen, qui vient de reprendre le club, ne fait pas de l'Europe sa priorité, c'est une litote. En découvrant la défense qui démarre le match, les supporters parisiens sont rares à croire en une issue heureuse. La ligne de quatre devant Landreau est composée de Yusuf Mulumbu, Bernard Mendy, Sammy Traoré et du jeune Mamadou Sakho, qui n'était jamais entré en jeu avec les pros, qui porte un numéro 39 sans nom floqué, et qui a fêté la veille ses… dix-sept ans. On craint le pire pour le môme.

Pourtant, Le Guen sait ce qu'il fait. Le néophyte, surclassé dans toutes les tranches d'âge depuis ses 14 ans, capitaine l'année précédente de l'équipe des moins de 18 ans du PSG champions de France (alors qu'il a entre deux et trois ans de moins que ses coéquipiers), a le talent et la force mentale nécessaires pour tenir le coup dans la chaude ambiance grecque. La défense improvisée se montre impériale. Pour la petite histoire, ce sont même Traoré (de la tête sur corner, bien sûr) et Mendy (sur un slalom suivi d'un missile du gauche en lucarne opposée, évidemment) qui marquent les deux buts de la victoire parisienne.

Acte II. 20 octobre 2007. Le PSG s'est sauvé en championnat la saison précédente, mais une nouvelle fois, il ne va pas fort. Ses cadres déçoivent et Le Guen décide de frapper un grand coup. Pour ce déplacement à Valenciennes, il titularise cinq jeunes d'un coup: N'Gog, Arnaud, Ngoyi, Sankharé… et bien entendu Sakho, bombardé capitaine d'un soir, alors que Landreau, Yepes et autres Camara sont présents sur la pelouse! Le porteur du brassard, passé pro en juin, n'avait jamais été titulaire en championnat, et le voilà qui participe au tirage au sort dans le rond central avec Abdeslam Ouaddou, le capitaine nordiste, comme un vétéran.
La presse sportive braque ses projecteurs aveuglants sur les jeunes pousses de Le Guen, et spécialement sur son punk de capitaine. Sakho et ses potes répondent présents et ramènent un 0-0 correct de Nungesser. À dix-sept ans et huit mois, "Mams" est sans doute le plus jeune capitaine de toute l'histoire du championnat de France, et ne donne aucune raison au technicien breton de regretter son choix, qui restera cependant un one-shot.

Ascension naturelle

Sakho apparaît de plus en plus régulièrement dans le groupe, et quand en fin de saison Mario Yepes se blesse, il prend tout naturellement sa place aux côtés de Zoumana Camara en défense centrale. À côté d'un Camara incommensurablement plus expérimenté mais au caractère plus renfermé, Sakho prend de plus en plus des attitudes de patron de la charnière, interpellant et replaçant ses camarades avec le plus grand naturel. Il gagne son premier titre avec les pros le 29 mars, quand le PSG bat Lens dans une finale de Coupe de la Ligue de sinistre mémoire (le scandale intersidéral de la banderole de la mort). Le gamin est titulaire et joue tout le match… malgré un nez cassé.

Séduit par l'expérience, Le Guen en fait un titulaire à part entière à l'orée de la saison suivante. Yepes parti au Chievo Vérone, Sakho n'a plus de concurrent au poste de stoppeur gauche dans l'effectif. L'ascension est stratosphérique: le 12 août 2008, quatre jours après le premier match de championnat de la saison, Sakho (dix-huit ans et demi) est convoqué par Erik Mombaerts en Equipe de France Espoirs.
Mais un nouvel obstacle à sa progression se fait soudain jour: la blessure. Une pubalgie se déclare, qui le met sur le flanc pendant une dizaine de matches. Un souci qu'il surmontera sans problème: l'intérim de Sammy Traoré, bien qu'honnête, ne suffit pas à remettre en cause son statut de titulaire, et il reprend son poste dès son retour. En janvier 2009, alors que les tentacules adolescentophiles d'Arsène Wenger se profilent à l'horizon, le Parigot de naissance prolonge jusqu'en 2012 son contrat avec le club de capitale. Il célèbre ça le 14 février avec son premier but en L1, contre Sainté.

Si la fin de saison est moins riante pour le PSG et pour Sakho personnellement (dans le sprint final, le 3 mai, il marque contre son camp l'unique but de la défaite parisienne au Parc), le stoppeur donne des gages match après match. Interventions aériennes décidées, tacles à bon escient, solidité dans les duels, il possède déjà l'arsenal du parfait garde-chiourme de Ligue 1, à quoi il faut ajouter une technique très respectable. Milieu gauche à ses débuts chez les jeunes, le fougueux défenseur (qui dépanne en latéral à l'occasion) met de temps en temps à profit sa conduite de balle pour quelques percées qui font la joie du Parc, même si elles sont moins rigolotes que celles de l'incomparable Sammy Traoré. Fort logiquement, quand le nom de Heinze est murmuré du côté du Camp des Loges, les responsables parisiens font la sourde oreille: ils ont le même, mais de douze ans plus jeune.

Icône parisienne

Les supporters parisiens se lamentent depuis des années sur l'incapacité de leur club à profiter de cet incomparable vivier de talents qu'est la région parisienne, qui alimente régulièrement les clubs concurrents et l'équipe de France en joueurs qui ont grandi à l'ombre du Parc, ont peut-être admiré Weah et Ginola, mais n'ont jamais porté l'écusson à la Tour Eiffel – de Sylvain Wiltord à Thierry Henry en passant par William Gallas et autres Lassana et Alou Diarra. Sauf erreur, Anelka est le seul joueur formé au PSG à avoir été international français depuis Luis Fernandez et Jean-Marc Lemoult, dans les années 1980. Pour le reste, le PSG a formé quelques joueurs corrects de Ligue 1 et un paquet de pensionnaires des divisions inférieures ou de championnats moyennement prestigieux (J. Leroy, Nouma, Cana, Benachour, Ogbeche, sans oublier Llacer). Un gâchis que la génération actuelle est peut-être enfin en train de compenser quelque peu.

Si Mamadou Sakho est incontestablement la tête de gondole du lot (en attendant un éventuel envol de N'Gog du côté de Liverpool), Chantôme, Sankharé, Ngoyi ou encore Arnaud sont désormais régulièrement appelés dans le groupe pro parisien. Sakho, qui a grandi à la Goutte-d'Or dans une famille d'origine sénégalaise, entouré de six frères et sœurs, incarne parfaitement le genre de jeunes gars talentueux et volontaire que les formateurs parisiens doivent apprendre à dénicher systématiquement. Au-delà de son talent individuel, il possède un mental coulé dans le béton, fruit d'une enfance difficile (orphelin de père à quatorze ans, enfant turbulent et rebelle à l'autorité, il admet lui-même que sans le foot il aurait probablement "fait les conneries" – cela dit, l'un n'empêche pas l'autre).

Résolu dès le début de l'adolescence à réussir à tout prix, il est décrit par tous ses éducateurs et ses coéquipiers comme un monstre de volonté, capitaine naturel, mais aussi coéquipier idéal, respectueux des grands anciens (au début de la saison dernière, Makelele avait exactement deux fois son âge). Le Parc, qui se languit depuis longtemps d'avoir des gamins locaux à supporter, a déjà fait son chouchou de ce colosse en herbe (1m87, 82 kilos, plus 5 centimètres et un kilo de crête), qui semble programmé pour la sélection nationale et les très gros clubs à moyenne échéance. Bref, Sakho n'est pas seulement un joueur à suivre, c'est aussi un exemple à suivre. Pour ses camarades de promotion comme pour les recruteurs parisiens…

NDLR : nous vous invitons à aller voir les fonds d'écran du site officiel de Mamadou Sakho.

Homer
Le voila, enfin et unique, l'article sur Bourillon ph34r.gif

Citation
Bourillon, la quatrième recrue ?

Deux après son arrivée au PSG, le défenseur central a l'opportunité de s'imposer sous les ordres d'Antoine Kombouaré.

Au départ, c'était fini. Il n'imaginait pas rester au club un an de plus dans un club où les pépins se sont ajoutées aux désillusions, où les matchs se vivaient davantage sur le banc que sur le terrain. A l'arrivée, ca repart. Revoila Grégory Bourillon, sous contrat avec le PSG jusqu'a juin 2011, comme un titulaire potentiel du Paris Saint-Germain. L'indisponibilité pour trois mois de Zoumana Camara ( phlébite ) n'est pas étrangère à cette résurrection mais elle n'aurait pas suffi sans cet état d'esprit retrouvé et un discours mobilisateur d'Antoine Kombouaré au début de l'été.

Seulement quatre fois titulaire en championnat la saison passée, entré en jeu à quatre reprises, le défenseur central de vingt-cinq ans a mis ses envies de départ sur le côté et s'est surpris à y croire. Et si son avenir au PSG n'était pas aussi bouché qu'il l'imaginait ? Et si les mots de son entraineur avaient un fondement ? Les premiers matchs de préparation lui ont donné un début de réponse. Contre la Fiorentina ( 3-0 ), en début de semaine dernière, Bourillon en a reçu la confirmation. Kombouaré compte sur lui et sa complémentarité avec Mamadou Sakho. Le nouvel entraineur parisien souhaite qu'il montre un peu plus d'agressivité dans les duels, qu'il soit un peu plus craint par les attaquants adverses. Ses prestations contre Nantes ( 2-0 ), Pantrakikos ( 1-1 ), Florence ( 3-0 ) et les Rangers ( 0-1 ), face à qui il a été systématiquement titularisé, ont révélé que le message était assimilé.

Dréossi : "Tactiquement très discipliné"

"Il a vécu deux saisons compliquées", explique Sylvain Armand, l'un des joueurs dont il est proche dans le vestiaire parisien. " Il ne faut pas oublier qu'à son arrivée, il était encore blessé au genou et qu'il n'était pas à cent pour cent. Ensuite, on lui a demandé d'évoluer au milieu, ce qui n'est pas forcément son poste. Du coup, il n'a pas beaucoup joué, et mentalement, c'est difficile, surtout dans un club comme celui-ci." Incapable de s'extirper de ce cercle vicieux, Bourillon se sentait également abandonné par Paul Le Guen, celui qui pourtant était aller l'acheter près de 3M€ à Rennes.

A cette époque, Pierre Dréossi, le manager breton, l'avait pourtant prévenu d'un départ anticipé de son club formateur. "Je pensais qu'il devait faire encore une bonne année avec nous, qu'il s'installe comme un défenseur central, assure ce dernier. Avec John Mensah, ils formaient une belle charnière, chacun profitant des qualités de l'autre." Malgré deux ans bien fades au PSG, Bourillon n'a pas perdu les siennes. "Il a un très bon sens de l'anticipation et une relance très précise." assure Armand. "Tactiquement très discipliné" rajoute Dréossi. Avant de préciser : " Grégory est un bon joueur de première division qui a le potentiel de devenir un très bon joueur de première division. Il suffit de lui redonner confiance." Ce à quoi s'évertue Kombouaré. Il tiendrait alors, avec Erding, Coupet et Jallet, sa quatrième recrue de l'été.

L'Equipe Papier.
Duff
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Montpellier-PSG à guichets fermés

Après cinq saisons en Ligue 2, Montpellier fêtera, samedi (21h00), son retour en Ligue 1 face au Paris Saint-Germain dans un stade de la Mosson complet. Toutes les places de l'antre héraultais ont trouvé preneurs depuis mercredi soir.


l'equipe.fr
11G
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PSG: 3 ans pour décrocher le jackpot
Alors que le championnat de France redémarre samedi, Challenges.fr fait le point sur les ambitions du propriétaire du club parisien, le fonds Colony Capital.

LA feuille de route de Robin Leproux, le tout nouveau patron du PSG, est on ne peut plus claire: il devra façonner l'Arsenal français. "L'objectif, c'est que le club soit chaque année en Ligue des Champions", a d'abord insisté le 31 juillet Sébastien Bazin, le président Europe de Colony Capital, actionnaire à 95% du club parisien, lors de la présentation du nouvel homme du Parc des Princes.
L'idée n'est pas seulement de faire plaisir aux supporters, qui ont connu nombre de déceptions ces dernières années. La Ligue des Champions permettrait surtout de doper les finances du club. Une présence au premier tour rapporterait pas moins de 30 millions d'euros au club. Et une finale, 200 millions! De quoi alimenter les fantasmes des dirigeants parisiens, qui disposent d'une enveloppe annuelle de 85 millions d'euros.

Lyon et Bordeaux comme modèles

Sébastien Bazin a deux exemples en tête. D'abord, celui de l'OL: le club de Jean-Michel Aulas est parvenu à s'installer depuis tant de saisons comme un participant incontournable de la prestigieuse compétition européenne qu'il peut quasiment inscrire d'office le ticket de 30 millions d'euros dans ses revenus. Deuxième modèle: les Girondins de Bordeaux. Le président du directoire de M6 (actionnaire majoritaire du club), Nicolas de Tavernost, un proche de Bazin, a réussi à hisser l'équipe au niveau européen grâce à une gestion économe, notamment des joueurs. L'affaire est très rentable, ce qui est relativement rare dans le football...
Robin Leproux va donc devoir avancer vite. Il a, en gros, trois ans pour réussir. "Nous sommes au milieu du chemin", a rappelé le dirigeant du fonds d'investissement, arrivé en 2006. Le nouveau président arrive en même temps que l'entraîneur Antoine Kombouaré et de nouvelles recrues, Grégory Coupet ou Mevlut Erding. Le centre de formation a repris des couleurs sous l'influence de l'ancien président Alain Cayzac, ce qui pourrait permettre d'améliorer l'effectif à moindre frais. Enfin, Robin Leproux peut compter sur son expérience à la tête d'entreprises de médias telles que M6 ou RTL pour valoriser la marque et le business PSG.

Le dossier immobilier n'a pas avancé

De son côté, Sébastien Bazin a lui aussi du pain sur la planche. Le financier a toujours justifié son investissement par la possibilité de valoriser l'immobilier du club, en citant constamment l'exemple de clubs britanniques comme Arsenal. Or, il ne s'est rien passé depuis trois ans. Les difficultés du club et l'interim qu'il a dû assurer à sa tête après le départ fracassant de Charles Villeneuve n'y sont pas pour rien. Reste que la concession du stade accordée par la ville de Paris s'achève en 2014. Du coup, pour réaliser ses rêves d'aménagement du quartier, incluant le stade de rugby Jean Bouin ou la piscine Molitor, Sébastien Bazin ne ménage pas sa peine auprès de Bertrand Delanoë.
Plus grand monde ne croit à la possibilité de refaire le stade de fond en comble ni d'installer un centre commercial. On est donc loin de l'"OL land", inspiré aussi des clubs d'outre-Manche et qui fut la clé de voûte du dossier d'introduction en Bourse du club lyonnais. Le propriétaire du PSG espère capitaliser sur la candidature de la France à l'Euro 2016, dont l'hôte sera désigné en début d'année prochaine. Mais la présence du Parc des Princes dans le dossier nécessiterait de nombreux travaux d'agrandissement et de réaménagement, des loges notamment. "Il faudra donc lancer des travaux qui seront payés soit par la Ville, soit par le comité d'organisation, soit par le concessionnaire", a souligné Sébastien Bazin le 31 juillet. Les espoirs du patron de Colony reposent beaucoup sur cette candidature. Le chrono est enclenché.


Challenges.fr
MoMoZeRo
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Foot - L1 - PSG
Kezman veut rester
Le club ibérique de Malaga (L1) est intéressé par un prêt de l'attaquant serbe du PSG mais ce dernier n'en veut pas : «Malaga ? Non, je ne suis pas intéressé. Je veux rester au PSG». Les responsables parisiens sont donc prévenus. - C.Mi. au Camp des Loges.


Lequipe.fr

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mest
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Sessègnon : «Le discours a changé»

Stéphane Sessegnon a profité de l'intersaison pour prolonger son contrat avec le Paris-SG jusqu'en 2013.(EQ)Stéphane Sessègnon, le joueur-clef du milieu parisien, apparu très affûté lors de la préparation, a décrit jeudi un Paris-SG affamé de victoires à deux jours de son entrée en lice à Montpellier, en L1. « Le discours a changé, (Antoine Kombouaré) est un entraîneur qui a de la volonté, a décrit le Béninois. Il nous fait comprendre qu'on a un gros potentiel et qu'on est capable de titiller les trois premières places. Son discours est plus volontaire, plus "guerrier". On sent le mec qui a envie de gagner, de gagner, ça nous permet aussi de suivre ce qu'il a envie de faire.»

L'ex-joueur du Mans sent le PSG « pas encore à 100%, car c'est le début», mais «assez bien» pour aller à la Mosson avec l'objectif d'une victoire. Comme ses équipiers avant lui, il assure que la terrible fin de saison dernière est oubliée. «On a commis des erreurs, on a douté du potentiel qu'on avait, on s'est vu trop beau ou trop confiant, et on a manqué un peu d'ambition», résume Sessègnon sans craindre la contradiction.

Aligné milieu gauche depuis le début de la préparation, il a l'air de s'attendre à ce que ça ne soit pas définitif. «Pour l'instant, c'est comme ça, j'essaie de m'adapter, dit celui qui était milieu droit l'an passé et qui donne sa pleine mesure dans l'axe. Tout ça peut encore changer.» - Ch. M. au Camp des Loges.


L'Equipe.fr
11G
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Guillaume Hoarau pourrait jouer samedi avec le PSG

Guillaume Hoarau, en délicatesse avec ses adducteurs, pourrait être opérationnel pour le premier match de la saison du Paris Saint-Germain, à Montpellier samedi, le médecin du club le jugeant apte.

Eric Rolland, le médecin, a déclaré à Reuters que le joueur était à la "disposition" de son entraîneur, Antoine Kombouaré.

"Il y a ce que le joueur ressent sur le plan physique et là, tout va bien pour lui. Et il y a le terrain", a précisé le responsable su service médical du club de Ligue 1.

Handicapé par ses adducteurs depuis le mois de mai, l'attaquant réunionnais, meilleur buteur du club la saison dernière (17 buts), a manqué quatre matches en fin de championnat pour jouer 30 minutes lors de l'ultime journée contre Monaco au Parc des Princes (0-0).

Ménagé durant la préparation en Bretagne, Guillaume Hoarau se montre néanmoins prudent et ne veut pas se prononcer quant à son retour à la compétition.

"Il faudra attendre le dernier entraînement pour savoir", a-t-il dit cette semaine au camp des Loges.


Nouvel Obs (by reuters)

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Leproux en visite au camp des Loges

Le nouveau conseiller du président, et futur président, Robin Leproux est venu assister à l'entraînement des joueurs du PSG, jeudi matin au camp des Loges. Présenté officiellement vendredi dernier par Sébastien Bazin, le représentant de l'actionnaire principal du club, Leproux a donc effectué sa première visite au centre d'entraînement des Parisiens et s'est entretenu avec les joueurs un peu avant la séance.

Claude Makelele et ses coéquipiers ont également reçu la visite de l'arbitre Hervé Picirillo. Depuis trois ans, à l'initiative de la Fédération et de la Ligue professionnelle, les arbitres vont en effet à la rencontre des joueurs et entraîneurs pour expliquer les nouvelles consignes en matière d'arbitrage. Au programme : le jeu de mains, les positions de hors-jeu ou encore la protection des joueurs. « Ils ont été extrêmement participatifs sur le jeu de mains où les explications données les ont éclairés, je pense, et leur permettront d'être plus attentifs sur les terrains», a expliqué M. Picirillo à l'issue de l'entrevue.

A la théorie pourrait d'ailleurs suivre une séance pratique, où l'arbitre viendrait distiller les nouvelles consignes directement aux joueurs lors d'une opposition. « C'est une conversation que l'on a eu avec Antoine Kombouaré, qui le souhaite, donc on va essayer de faire en sorte que cette possibilité se réalise. Car au-delà de la théorie et de présenter de manière très virtuelle, au travers de vidéo, des séquences techniques, rien ne vaut le terrain. »


Leparisien
Mathis
Citation
Kombouaré impose son style

En place depuis un mois, l’entraîneur du PSG apparaît à l’opposé de Paul Le Guen, son prédécesseur. Proche des joueurs, il parle beaucoup. Son leitmotiv : la gagne.


Il est comme ça, Antoine Kombouaré. Dimanche dernier, à la mi-temps de PSG - Atletico Madrid (1-1) à l’Emirates Stadium d’Arsenal, le nouvel entraîneur parisien est allé dire ses quatre vérités à l’arbitre de la rencontre. Quelques minutes plus tôt, l’Anglais M. Wiley avait injustement exclu Albert Baning.
Une façon pour Kombouaré de laisser libre cours à son caractère et de défendre les intérêts de son équipe. Un mois après sa prise de fonctions, c’est d’ailleurs ce que constatent la plupart des Parisiens. Ils parlent d’un entraîneur proche de ses joueurs, mais aussi d’un gagneur au style direct.

Il invite à la proximité.
Antoine Kombouaré ne vit pas aux côtés, mais avec ses joueurs. Lors du stage d’avant-saison à Port-Crouësty (Morbihan), il ne met pas longtemps à briser la glace et rencontre chaque joueur en tête-à-tête. A l’entraînement, il se mêle aux exercices, intervient et corrige. Cette proximité visible s’incarne dans la relation étroite qu’il entretient avec Claude Makelele, son capitaine. Avec Kombouaré, c’est du donnant donnant. Le soir du 14 Juillet, toujours en Bretagne, il lâche la bride à ses joueurs et leur permet d’aller boire une bière et d’admirer le feu d’artifice. Quelques jours plus tard, il sanctionne sévèrement et financièrement Sammy Traoré pour son retard au rendez-vous précédant le départ à Florence. « Il était très, très énervé, sourit aujourd’hui le défenseur central. Mais ça démontre beaucoup de choses et notamment qu’il n’y aura pas de passe-droits. »

Le battant est de retour.
Pour Stéphane Sessegnon, l’arrivée de Kombouaré coïncide avec un changement de ton. « C’est un discours nouveau, un discours guerrier, insiste le Béninois. Il a envie de nous faire comprendre que nous sommes capables de titiller les trois premières places. » Grégory Coupet, avec ses sept titres de champion de France, apprécie le discours conquérant du Kanak. « Un mot qui revient souvent dans sa bouche, c’est la gagne », affirme l’ancien Lyonnais. Pour faire passer son message, le nouveau coach n’a pas eu besoin de forcer sa nature ni de modifier sa manière de travailler. « Ce ne sont pas de grandes envolées, mais c’est clair, précis, rigoureux, poursuit Coupet. On sent que, pour l’instant, il n’y a pas de place au doute. »

L’antithèse de Le Guen.
Là où Paul Le Guen s’enfermait dans son mutisme, Kombouaré préfère l’usage de la parole. Avant les entraînements, il réunit ses joueurs et laisse la porte ouverte à quelques questions. Après la blessure de Zoumana Camara, il a pris le temps de leur expliquer les raisons du forfait du défenseur central. Même avec la presse, Kombouaré n’hésite pas à échanger trois mots dès qu’il le peut. « Il y en a un (Le Guen) qui est introverti et un autre (Kombouaré) qui dit ce qu’il pense. Je préfère le deuxième profil, au moins tu sais à quoi t’en tenir, confesse Sammy Traoré. Antoine n’aimera peut-être pas la comparaison, parce que je sais qu’ils ont eu un petit accrochage, mais il me rappelle Frédéric Antonetti. Ce sont des entraîneurs qui savent ce qu’ils veulent, qui font progresser les joueurs et, quand ils ont quelque chose à dire, ils le disent. »

Frédéric Gouaillard


Citation
Accord avec Sportfive. Après plusieurs mois de négociation, le PSG et Sportfive ont finalisé un accord de partenariat marketing qui porte sur les dix années à venir. Les termes du contrat, qui n’ont pas encore été communiqués, devraient permettre au PSG de toucher une avance de 10 M€ à la signature puis un minimum garanti annuel de 20 M€.


Le Parisien
NeiBaF
Citation
Rothen ira visiter Blackburn

Le Paris-SG a accepté que Jérôme Rothen aille découvrir les installations des Blackburn Rovers. Une visite était prévue ce week-end mais le milieu gauche, sous contrat jusqu'en 2011 avec le club de la capitale, ira finalement en Angleterre lundi. Dimanche, il jouera avec la réserve du PSG en CFA contre l'équipe B du Mans.

L'Equipe.fr
keyzer söze
Citation
Foot - L1 - PSG

Vers un accord sur les primes

Alors que Robin Leproux, le futur président du PSG, a rencontré mercredi les trois représentants de l'effectif parisien (Makelele, Armand, Traoré), un accord aurait trouvé à cette occasion concernant le montant des primes pour la saison à venir. Comme le rapporte vendredi L'Equipe, les bonus devraient s'élever à 3000 euros par joueur et par succès, et à 1000 euros pour un match nul.


L'Equipe.fr
sylvain
France Football

Extrait d'un article sur les dix paris de France Football.


Citation
Mamadou Sakho.

Lui, c'est un surdoué, un joueur ultra-précoce. A dix-sept ans, le lendemain de son anniversaire, il jouait déjà la Coupe UEFA. Quelques mois plus tard, il tâtait la Ligue 1, brassard de capitaine autour du bras, à l'occasion d'une rencontre face à Valenciennes où les jeunes du PSG avaient été bombardés en première ligne. Et la saison dernière, il devenait titulaire chez lui, à Paris. Défenseur central ou latéral gauche, il semble promis à un destin en lettres capitales, celui de patron et de symbole du PSG. Antoine Kombouaré, le nouveau coach parisien, ne le cache même pas: il voit en lui un leader. Le sélectionneur des Espoirs, Erick Mombaerts, partage son avis. Une nouvelle preuve? Il se murmure que le sélectionneur des Bleus, les grands, les A, garde un oeil sur lui...
sylvain
So Foot

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Le PSG entre deux eaux

Peu de départs, peu d’arrivées, une bonne ambiance et du travail humble et sans bavure. Le PSG qui mise sur la stabilité ? Une bonne idée sur le papier, mais quand même, ça sonne louche.

Tout sur Mevlut ! Pendant que l’OM et l’OL achetaient à tour de bras de la semi-star internationale, pendant que Bordeaux se renforçait aux postes clés avec des internationaux confirmés, le PSG n’a cassé sa tirelire que sur un joueur, et un espoir venant de Sochaux, encore : Mevlut Erding, 22 ans, deux saisons pleines à 11 buts dans les pattes, quelques sélections en équipe nationale de Turquie. Un choix intelligent et d’ailleurs validé par des matches amicaux convaincants de l’intéressé, mais qui confirme une tendance lourde : Paris ne joue plus les cadors, Paris ne frime plus, Paris n’en a tout simplement plus les moyens, réduit à composer avec une enveloppe de recrutement de 10 misérables millions d’euros.

Du coup, le PSG essaie désormais de faire comme faisaient les copains quand lui cramait la thune de Canal+ au chalumeau : il louvoie, mise sur la stabilité (Sessegnon, Armand et Sakho sont restés), donne sa chance aux vieux sur le retour (Coupet), et tente des coups en misant sur des joueurs en devenir (Hoarau la saison dernière, Erding cette année). Pas con, certes. Mais va jouer le titre avec ça, toi. Visiblement, il n’y a que Coupet pour y croire. « Ça va peut-être faire parler, mais j’ose me mouiller : Paris doit jouer la première place », a déclaré le sosie d’Amélie Mauresmo à France Football fin juillet. En fait, ça n’a même pas fait parler. Plutôt sourire. Ou souffler.

Intégrer le Top 5

N’empêche, attention. Imaginez un instant que Bordeaux digère mal son titre. Que la mayonnaise tourne vinaigre à Marseille. Que Lyon se rende compte que Cissokho était un feu de paille, Michel Bastos un pétard mouillé et Lisandro Lopez un John Carew (nous ne parlerons pas de Gomis, non). Pour avoir été si souvent et si longtemps de l’autre côté de la barrière, Paris sait bien tout le bénéfice que sa course à la stabilité pourrait y gagner : de la tranquillité pour démarrer, de la confiance pour continuer, et des points faciles pour terminer. De là à se glisser dans le trio de tête alors que tout le monde lui promet des difficultés à incruster le Top 5, il n’y a qu’un petit effort d’imagination à effectuer.

Après tout, le onze de départ n’est pas si horrible : Coupet – Ceara, Bourillon (en attendant le retour de Camara), Sakho, Armand – Clément, Makelele, Sessegnon, Rothen (ou Giuly) – Erding, Hoarau. Après tout, le banc, où Luyindula, Kezman, Chantôme, Jallet et autres Traoré ont prévu de prendre le frais, n’est pas si dépourvu que ça de solutions. Et après tout, l’effectif permet une souplesse tactique inattendue : Sessegnon peut jouer à gauche ou à droite en fonction de la méforme et de la déprime de Rothen, Giuly à droite ou devant, et les défenseurs peuvent prendre l’axe ou le côté. Alors quoi ?

L’inconnue Kombouaré

Alors, il y a l’inconnue coach. Antoine Kombouaré est sans doute très compétent, mais c’est un genre de quitte ou double. Ou bien son côté gagneur permettra à ses joueurs de se transcender et d’aller choper les points qu’ils laissaient filer sous frère Le Guen. Ou bien le gaillard risque de vite se friter avec les joueurs caractériels de son effectif, les arbitres, les journalistes, et peut-être même bien ses dirigeants, tiens. A son crédit : un statut d’homme du club et une vraie cote de popularité auprès des supporters qui devraient lui permettre de partir avec une bonne dose de crédibilité. A son débit : des dérapages assez réguliers sur le banc de touche qui pourraient lui valoir de se faire virer avant même la Noël.

Bref, rien de très sûr. Pour plus d’indications, attendre la gestion du début de saison du club. Et notamment celle de la première défaite, à Montpellier, samedi, sur un score injuste de 0-2. Car tout le monde le sait, les promus réussissent toujours contre Paris. Il faut bien que certaines traditions perdurent.
Ennio Gnocchi
Dubdadda
Citation
Kombouaré : « Des exigences »

Vendredi après-midi, Antoine Kombouaré a présenté à la presse ses objectifs pour le déplacement à Montpellier.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« J’attends les trois ou quatre premiers matches pour avoir une idée un peu plus précise de la valeur de mon groupe, mais c’est clair que lorsqu’on est le PSG on a des ambitions, des devoirs, des exigences. A savoir aller à Montpellier pour gagner tout simplement. »


PSG.fr

Citation
« Ici, j'ai les moyens »

Antoine Kombouaré a donné un relief particulier à la petite phrase de Stéphane Sessègnon, prononcée jeudi, qui associait son entraîneur à une certaine idée de la gagne. «J'attends de l'équipe qu'elle construise, j'aime les équipes qui jouent mais surtout il ne faudra pas se laisse marcher sur les pieds» a souligné le nouvel entraîneur du Paris-SG avant le déplacement à Montpellier.

Alors qu'il se passera des services de Rothen (sur le départ) et Hoarau (adducteurs), Kombouare assigne à ses hommes un devoir de performance dû à leur statut: «J'attends les trois ou quatre premiers matches pour voir ce que vaut mon équipe, mais quand on est au PSG, on a des exigences et il faut aller à Montpellier pour gagner. A Strasbourg et à Valenciennes, j'avais des ambitions peut-être trop élevées mais pas les moyens. Ici, j'ai les moyens. Si on n'y arrive pas, je ne comprends plus rien.»

C'est en tribune que le technicien kanak, suspendu, suivra le match. Il sera relayé par son adjoint Yves Bertucci. «Si ça me gonfle, je me rapproche des grilles» prévient-il avant de se raviser : «Il y a la mi-temps pour redonner des consignes!» - Ch. M. (au Camp des Loges)


Lequipe.fr
Dubdadda
Citation
Rothen «pas la tête en L1»

Interrogé vendredi sur le cas de Jérôme Rothen, qui avait manifesté le désir de quitter le PSG en juin sans trouver encore de point de chute, Antoine Kombouare a reconnu que le milieu gauche international pouvait difficilement jouer samedi à Montpellier. «Il estime qu'ici (au PSG), c'est compliqué pour lui. Je ne vais pas l'emmener à Montpellier alors qu'il doit visiter les installations d'un club, il n'a pas la tête à la Ligue 1» a-t-il justifié. Rothen a reçu l'autorisation d'aller discuter avec Blackburn pour un possible transfert. Antoine Kombouaré a aussi reconnu qu'il utiliserait Rothen sans arrière-pensée après le 31 août en cas d'échec des négociations


Lequipe.fr
Dubdadda
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Antoine Kombouaré : « Envie de réussir »

A la veille de la reprise du championnat, Antoine Kombouaré évoque le premier rendez-vous du PSG à Montpellier et revient sur la situation de Jérôme Rothen.

Antoine, la reprise de la compétition approche…

« Oui. Après cinq semaines de préparation, on se sent prêt à aborder le début de la compétition avec beaucoup de motivation et l’envie de réussir. On se prépare pour répondre présent le jour J. Montpellier, c’est une équipe qu’on connaît. Il va y avoir de l’engagement, il va falloir répondre présent dans les duels. Il y a un contexte qui va être difficile, le stade sera à guichets fermés… On sera attendu. Les joueurs le savent. Quand on est au PSG, on est attendu partout. On doit aller là-bas avec des arguments. »

Êtes-vous frustré de vivre cette première rencontre des tribunes ?

« Non, parce que j’y suis habitué ! Ca ne change pas grand chose. Les joueurs ont les clés du match. Que je sois sur le banc ou dans les tribunes, j’ai grandement confiance en mon équipe. On va avoir des talkies-walkies, mais, si ça me gonfle (sic) je me rapprocherai des grilles. Le principal est que les joueurs sachent où ils vont. Si il y a des petits soucis, la mi-temps servira à replacer les garçons et à donner les dernières consignes. Après, il y a suffisamment d’expérience et de qualité pour trouver des solutions face à Montpellier. »

Que pensez-vous de votre groupe ?

« J’attends les trois ou quatre premiers matches pour avoir une idée précise de la valeur de mon groupe. Quand on est le PSG, on a des ambitions, à savoir aller à Montpellier pour gagner. J’espère que l’équipe va se battre jusqu’au bout, même quand on sera dans la difficulté. C’est là qu’on voit la vraie valeur d’un groupe. Ca a été intéressant de voir le comportement des joueurs contre l’Atletico Madrid. On est mené 1-0 juste avant la mi-temps et on se retrouve à dix. Les joueurs sont restés costauds, solides et ont continué à jouer. On n’a pas paniqué. C’est ce que j’attends. Une équipe qui ne lâche pas dans la difficulté, qui reste soudée, se fait respecter et ne se laisse pas marcher sur les pieds. »

Comment gèrez-vous la situation de Jérôme Rothen ?

« Avec Jérôme, on a un deal très simple. Aujourd’hui, il cherche un club où il pourra avoir l’occasion de continuer à jouer dans de meilleures conditions. A la fin du mercato, si il n’y a rien pour lui, il sera à ma disposition. Son souhait est le plus important, et il n’a pas la tête à la Ligue 1. Il estime qu’aujourd’hui, c’est compliqué pour lui ici. Par rapport à tout ce qui s’est passé la saison dernière, il en est arrivé à cette conclusion. Mais il a un contrat et si ça ne marche pas, je compte sur lui, c’est un bon joueur. »


PSG.fr
Mathis
Citation
A Montpellier, le PSG doit affirmer ses ambitions

Sixième du dernier championnat, Paris veut désormais rivaliser avec les meilleurs. Ce soir, pour son baptême, l’équipe d’Antoine Kombouaré n’aura pas droit à l’erreur.


Le PSG a profité de la trêve pour changer d’entraîneur et de président. A priori, cela le met temporairement à l’abri de ces petites crises qui plombent l’ambiance depuis une décennie. Et si, pour une fois, on ne parlait que de foot à Paris ? On peut toujours rêver… Pour le moment, au camp des Loges, l’atmosphère n’est ni euphorique ni dramatique, juste studieuse.

Comme tous ses concurrents, le PSG est impatient de lancer le championnat pour se situer. Grégory Coupet veut jouer le titre, Sébastien Bazin demande la Ligue des champions, les autres, par prudence plus que par modestie, visent au minimum la Ligue Europa. Antoine Kombouaré, lui, attend « les trois ou quatre premiers matchs » pour déterminer le réel potentiel de son groupe.

« Ne pas se laisser marcher sur les pieds »

Si la tranquillité dans les coulisses se confirme, les joueurs n’auront aucune excuse sur le terrain hormis celle d’avoir, face à eux, trois armadas plus impressionnantes (Marseille, Lyon et Bordeaux). C’est tout. Car les Parisiens ont tout pour réussir un bon parcours. L’équipe est quasiment la même que l’année dernière, elle est expérimentée, bien armée offensivement et, surtout, son calendrier sans Coupe d’Europe apparaît comme un gros atout par rapport à ses concurrents.
Le premier match ce soir à Montpellier n’est pas un test insurmontable mais il donnera déjà un aperçu des qualités et des défauts de cette équipe. Si Paris veut d’emblée se montrer à la hauteur, il doit s’imposer. Et Kombouaré ne dit pas autre chose : « Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Si on n’est pas capables d’y aller avec l’envie de gagner, je n’y comprends plus rien. On est le PSG, on a quand même les qualités pour gagner à Montpellier ! »
Hormis Louis Nicollin, personne ne dit le contraire. La principale différence entre Le Guen et Kombouaré vient de la volonté affichée par ce dernier de créer du jeu et d’aller de l’avant. Des ambitions louables que les joueurs doivent traduire sur le terrain.
Le calendrier clément du mois d’août (Montpellier, Le Mans, Valenciennes) doit permettre au PSG de se positionner en haut de tableau avant d’aborder les choses sérieuses à la rentrée (Lille, Monaco, Lyon). Paris n’a pas de temps à perdre et doit dès aujourd’hui se montrer digne des attentes de ses supporteurs.

Laurent Perrin


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Kombouaré suspendu, Bertucci prend le relais

Antoine KOMBOUARÉ ne sera pas sur le banc parisien ce soir. Suspendu un match par la Ligue à la suite de son expulsion lors de Valenciennes - Bordeaux, le 13 mai dernier, le nouvel entraîneur parisien va manquer en partie ce premier rendez-vous.
Inhabituel pour le PSG, mais pas pour ce technicien sanguin, plusieurs fois relégué en tribune depuis le début de sa carrière.
« Ça ne changera pas grand-chose, estime l’intéressé. Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire et je pourrai leur parler à la mi-temps pour régler certains détails. »
Il n’empêche, pour un homme qui vit le match intensément et aime diriger ses troupes depuis la ligne de touche, ce voyage à la Mosson risque d’être un supplice. Dès qu’il arrivera au stade, il ira repérer la place qui lui est réservée dans la tribune présidentielle. Si elle ne lui convient pas, il changera, pour être au plus près du terrain. Pendant le match, il communiquera ses consignes à son adjoint, Yves Bertucci. Ce dernier sait diriger une équipe puisqu’il était, ne l’oublions pas, l’entraîneur du Mans en début de saison dernière. « Avec Yves, on se parlera par talkie-walkie, j’ai l’habitude. Et quand ça me gonfle, je me rapproche des grilles », sourit Kombouaré.
L’autre principal relais de l’entraîneur sera Claude Makelele. Depuis un mois, de vrais liens se sont tissés entre l’entraîneur et son capitaine, dont la science du jeu sera un atout considérable, surtout dans de telles conditions…


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LE CHIFFRE 2

Lors de ses dix derniers matchs d’ouverture à l’extérieur, le PSG ne s’est imposé que deux fois. La dernière victoire remonte à la saison 1996-1997 (1-0 à Strasbourg). Paris reste sur trois défaites à l’extérieur lors de la première journée. L’an dernier, les Parisiens s’étaient inclinés 1-0 à Monaco.


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« Je n’ai pas parlé du titre à la légère »
GREGORY COUPET, gardien de but du PSG


Après douze ans passés à Lyon et une saison ratée à l’Atletico Madrid, Grégory Coupet fait son grand retour ce soir en Ligue 1 sous les couleurs du PSG.

Etes-vous prêt à entamer ce Championnat de Ligue 1 ?

Grégory Coupet. Je me sens très bien, encore enthousiaste malgré mes 36 ans. Certes, je jouais peu la saison passée mais je m’entraînais et je n’ai pas le sentiment d’être perdu.

Que pensez-vous ressentir ce soir au coup d’envoi ?
Juste le plaisir légitime de jouer. Je n’ai pas d’impatience ni de craintes particulières et je mentirais en disant que je ressens une pression particulière. A vrai dire, je n’ai pas l’impression d’avoir quitté la Ligue 1 il y a longtemps.

Croyez-vous que les supporteurs lyonnais vous auront pardonné d’avoir signé à Paris ?
Il n’y a rien à pardonner. Le foot, c’est un business et puis Lyon possède l’un des meilleurs gardiens de L 1 dans ses rangs (NDLR : Hugo Lloris). « Il nous manque l’orgueil »

Vous attendiez-vous à déclencher autant de commentaires en déclarant que Paris visait le titre cette saison ?
C’était volontaire ! Je n’ai pas parlé du titre à la légère. Je sens mes collègues capables de réaliser une grande saison même s’il reste des paliers à franchir. C’est une façon d’ouvrir les yeux à tout le monde : pourquoi ne viserait-on pas le titre ? Je ne dis pas qu’on va le gagner, je dis qu’il faut avoir l’ambition de le gagner. Cela sonnerait faux si je disais que l’on vise une place dans les dix premiers.

C’est ce qui vous reste de vos années lyonnaises ?
J’ai été formé à l’école Aulas. Sa façon de nous mettre la pression, c’était d’ajouter chaque saison un objectif supplémentaire à la précédente tout en nous montrant que lui bossait encore plus en dénichant un sponsor de plus, un partenariat supplémentaire. A Paris, les dirigeants ont fait ce qu’il faut en mettant en place des structures. J’estime qu’ils ont le droit de viser haut.

Aulas semble surpris de vous voir « jouer le titre à Paris » alors que vous aviez, dit-il, « quitté Lyon pour apprendre l’anglais à vos enfants ».

C’est du Aulas dans le texte ! Mais c’est bien, il est attentif à mes déclarations. Et elles le titillent ! Parfait : qu’il sache que je suis le premier à vouloir le titiller !

Aujourd’hui, que manque-t-il à Paris ?
Pour moi, le dégoût de la défaite n’est pas assez prononcé. Ça m’a fait ch… de perdre le match contre les Glasgow Rangers (NDLR : Paris s’est incliné 1-0 samedi dernier lors du tournoi Emirates Cup). C’est un beau club, avec des bons supporteurs, mais qu’est-ce qu’on a de moins qu’eux ? Perdre ce match, ça doit nous révolter. Je sais que dans ma chambre, le soir, j’étais énervé. Mais on ne l’a pas vu sur le terrain, on aurait dû les presser comme des fous pendant les dix dernières minutes.

Vous en êtes-vous ouvert à vos coéquipiers ?
J’en ai parlé à quelques-uns, notamment à Makelele, mais je n’ai pas fait une réunion. Actuellement, il me semble qu’on est bien en place mais il nous manque l’orgueil. Mais on ne peut pas tout vouloir tout de suite.
C’est ce dont s’est imprégné Bordeaux et qui me fait dire qu’ils vont encore être costauds cette année.

Regarderez-vous les commentaires et la note vous concernant demain dans la presse ?
Non. Je ne le faisais pas non plus à Lyon. Je vais me cantonner aux articles sur le rugby. En plus, à Paris il y a désormais deux clubs de Top 14 (NDLR : le Racing-Métro et le Stade Français). Je vais me régaler.


Citation
LES EQUIPES
MONTPELLIER – PSG

Aujourd’hui, 21 heures, au stade de la Mosson.
Arbitre : M. Layec.
Montpellier : Jourdren - Yanga-Mbiwa, Dzodic (cap.), Spahic, Jeunechamp - Delaye, Pitau, J. Marveaux - Montano,
Compan, Dernis.
PSG : Coupet - Ceara, Bourillon, Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Erding, Luyindula.

Le Parisien
Dante
Citation
Louis Nicollin n’a pas peur de Paris
Montpellier (Hérault)

A 66 ans et après cinq saisons passées en L 2, le président de Montpellier est de retour et ça s’entend !
Désormais plus ancien président en fonction du championnat, Loulou Nicollin revient sur la remontée de son club chéri, sur ses objectifs (« finir dans les douze premiers ») et sur ce match contre le PSG qu’il suivra des tribunes (« Le banc, c’est fini.
Je suis dans une loge avec mes amis, tranquillou »). Du Nicollin en forme !

Toujours le feu sacré. « C’est l’amour de mon club qui me pousse à continuer, avoue-t-il. Je le fais par passion et non par business. Ma passion n’a jamais été éteinte. Le match de la montée contre Strasbourg (2-1) m’a permis de constater que le foot n’était pas mort ici. Trente mille personnes à la Mosson, c’est quand même quelque chose. Je crois au retour de l’esprit la Paillade (NDLR : quartier de Montpellier) . »

Des valeurs à défendre. Quel est donc cet esprit ? « J’aime les mecs qui se défoncent pour les couleurs du club, répond le président montpelliérain. Mais ils sont de moins en moins nombreux. On va lancer des grenades, mais on n’est pas non plus des assassins. J’aime aussi quand ça joue au ballon. » Un brin nostalgique, il évoque le passé : « Dans les années 1990, il était très difficile de nous taper chez nous. On avait une brave équipe avec de très bons joueurs (Blanc, Julio Cesar, Valderrama). Aujourd’hui, il serait impossible de se payer ces joueurs. On ne va pas tout gâcher en allant chercher des stars qu’on va payer très cher. Désormais assagi, Louis Nicollin préfère piocher dans son prometteur vivier : « On a les jeunes du centre de formation qui ont gagné la Coupe Gambardella en mai. On ne va pas en intégrer onze, mais certainement quatre ou cinq. »

La venue du PSG. Ce match l’inspire beaucoup. « On va les taper, lance-t-il. Si on a peur du PSG, même avec Coupet et Erding, autant rester en L 2. C’est une équipe normale qui ne casse pas trois pattes à huit canards ! Ils ne sont pas favoris du championnat. » En revanche, Robin Leproux, le futur président du PSG, ne lui dit absolument rien : « Je ne le connais pas et je m’en moque. On ne boxe pas dans la même catégorie. Tous ces gens comme Bazin et lui sont sympas, mais je ne fais pas partie de ces fonds américains de je ne sais quoi. Avant au PSG, il y avait de vrais dirigeants que j’aimais beaucoup. »

Le Parisien
Golazo
Citation
PSG / Antoine Kombouare : « Un potentiel énorme »
samedi 08 août 2009 - 10h23


Pour ses débuts en tant qu'entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré estime que son groupe, à qui il a amené sa hargne, a les moyens d'avoir des ambitions pour cette nouvelle saison.

Etes-vous prêts pour cette première rencontre officielle cette saison avec le Paris SG ?
Oui, après pratiquement 5 semaines de préparation, on se sent prêts à aborder le début de la compétition, avec l'envie de réussir et beaucoup de motivation. Et surtout à être prêt demain (samedi), à répondre présent le jour J.

Ressentez-vous une certaine frustration de devoir suivre le match depuis les tribunes ?
Ah non pas du tout, je ne vais pas dire que j'ai l'habitude (rires) mais ça ne change pas grand-chose, ce sont les joueurs qui ont les cartes en mains. On va utiliser des talkies-walkies et puis comme parfois ça me gonfle, je me rapprocherai des grilles. Le principal c'est que les joueurs sachent où ils vont puis s'il y a des petits soucis, il y a toujours la mi-temps pour régler les petites choses et donner les dernières consignes.

Comment jugeriez-vous les qualités de votre groupe ?
Je l'ai dit, j'attends les trois ou quatre premiers matchs pour en savoir plus sur la valeur de mon groupe. Mais il est évident que lorsqu'on est le PSG avec tout le respect que je dois à Montpellier, on a des ambitions, des exigences c'est-à-dire gagner, tout simplement. Mais pour répondre à votre question, j'attends une équipe qui sera battante jusqu'au bout quand on sera dans la difficulté, c'est là qu'on voit la vraie valeur d'un groupe. J'en ai eu un petit avant goût à l'Emirates Cup contre l'Atletico Madrid où à 10 contre 11 on est resté costauds et on a continué à jouer. J'aime ces équipes qui ne lâchent pas et qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.

Est-ce que ce tournoi vous a conforté dans l'idée que vous aviez de votre équipe type ?
Je ne vais pas m'appuyer que sur le tournoi, mais sur tout le travail durant la préparation, y aussi le match contre la Fiorentina qui est intéressant, après ça ne reste que des matchs amicaux mais c'est important de s'appuyer sur des oppositions réelles contre des adversaires qu'on ne connaît pas. Maintenant il y a eu de bonnes choses mais la compétition c'est encore autre chose, c'est trois points en jeu, c'est un classement.

«Je serai gêné de voir mon équipe pendant 90 minutes ne faire que défendre»

Stéphane Sessegnon a dit que vous aviez « un discours de guerrier »…
(Il coupe) Mais ça c'est l'interprétation de Stéphane, chaque joueur vous dira peut-être les choses différemment. Guerrier dans le sens où il faut se battre jusqu'au bout, ne jamais lâcher, mais après il faut qu'on soit organiser tactiquement, disciplinés, solides. Et puis il faut qu'on joue, quand on veut gagner des matchs il faut marquer des buts et pour cela il faut construire son jeu. Je le dis humblement, il y a un potentiel énorme dans ce groupe, les joueurs doivent en avoir conscience mais surtout le prouver sur le terrain.

C'est ce qui manquait à cette équipe, de la hargne ?
Je suis venu avec mes qualités et mes défauts, et mes qualités à moi c'est d'aller à la bagarre, de ne pas se faire marcher dessus, mais attention, il faut avoir envie de jouer aussi. J'aime les équipes qui jouent. A Valenciennes et à Strasbourg, j'avais déjà l'ambition de jouer alors j'en n'avais peut-être pas toujours les moyens. Alors si on est à Paris et qu'on ne se dit pas qu'on vient à Montpellier avec les qualités pour gagner le match, je n'y comprends plus rien.

Y a-t-il une part d'inconnu lorsque l'on débute face à un promu comme Montpellier ?
Oui et non ! Montpellier on les connaît quand même. C'est une équipe basée sur l'engagement avec des duels qu'il faudra gagner, il y a un contexte qui va être compliqué dans un stade à guichet fermé mais quand on est au PSG, c'est comme ça partout. Et on y va pour gagner, je serai gêné de voir mon équipe pendant une heure et demie ne faire que défendre.

« On se doit de jouer la gagne contre les plus petites équipes »

Quid du cas Jérôme Rothen ?
Avec Jérôme on a un deal très simple, aujourd'hui il cherche un club avec lequel il aura l'occasion de continuer à jouer dans de meilleures conditions qu'ici mais si à la fin du mercato, il n'y a rien pour lui, il sera à ma disposition, voilà. C'est son souhait à lui qui est le plus important, s'il estime que pour lui la situation est compliqué à Paris, il faut l'aider. Pour cette raison il n'est pas dans le groupe, il visitera des installations (ndlr : Blackburn)

Si Rothen quitte les Paris SG, avez-vous déjà des noms en tête pour le remplacer ?
J'ai des options mais après c'est encore une fois une question d'argent, mais n'est-ce pas trop tard aussi ? Plus on attend plus c'est le risque de voir des joueurs qu'on voulait signer ailleurs ou prolonger.

Vous avez dit que vous iriez Montpellier pour jouer, avec Valenciennes, vous avez pourtant assez souvent payé cette philosophie…
Oui, c'est une marque de confiance que je donne à mes joueurs, mais avec leur valeur, leur expérience, je pense que c'est possible. Quand on fait partie des gros, on se doit de jouer pour la gagne contre les petites équipes, c'est normal et je dis ça avec du respect pour les plus petites équipes.

Avec Benjamin Pruniaux

Football365.fr
Schultzy
Citation
Makelele : «Plus de virilité»

Dix-sept ans après son premier match en Ligue 1, Claude Makelele (Photo Presse-Sports) aborde cette saison avec beaucoup d'ambition pour son club : «On est à notre place comme outsider, explique-t-il dans L'Equipe. Le plus important c'est de faire mieux que notre sixième place de la saison dernière. On en est capables. Mentalement, on est plus costauds aujourd'hui. On va troubler la hiérarchie, j'espère. On doit croire en nous.»

Après dix années passées à l'étranger, Makelele livre un regard sans concession sur la Ligue 1, qu'il trouve un peu trop aseptisée à son goût : «Avant que je ne m'expatrie, c'était un jeu beaucoup plus agressif. Maintenant, on est observés à la loupe. Mais avant, vraiment, c'était de la barbarie ! C'était plus vicieux, plus malin, plus ?travaillé?. Les arbitres n'avaient pas le temps de voir. Ce que veut faire la FIFA, ce n'est pas du football. Eux, ils veulent des buts, des buts, des buts. Comme si les défenseurs et les milieux défensifs n'existaient plus... Je ne dis pas qu'il faut laisser des joueurs casser les jambes d'un adversaire, mais le foot est quand même un sport d'hommes, il faut admettre un peu de contact. Il faut laisser une part à l'intimidation sur le terrain. Trop sanctionner les contacts affaiblit notre Championnat. Il faut plus de virilité. En Angleterre, j'ai compris ça au bout d'une semaine. Sinon, j'étais mort, là-bas.»

Heureusement, c'est bien vivant qu'il aborde cette saison avec le PSG, la dernière cette fois : «Clément et Chantôme peuvent être de très bonnes surprises ! Ils vont me dégager au fur et à mesure ! Dans un an, c'est sûr, j'arrête ma carrière. Même si on se qualifiait pour la Ligue des champions...»

France foot.fr
Golazo
Citation
Foot - L1 - 1re j. Paris, deux points de perdus

A Montpellier, le Paris-SG a laissé filer samedi une première victoire qui lui tendait les bras (1-1). Alors qu'il menait et jouait à un de plus, il s'est fait rejoindre dans le temps additionnel.


Stéphane Sessegnon a bien été tenu par Yanga-Mbiwa sur son côté gauche. (L'Equipe)

Confortablement installé dans les tribunes de la Mosson, depuis lesquelles il a assisté à son premier match en tant qu'entraîneur du Paris-SG en raison d'une suspension héritée la saison passée, Antoine Kombouaré n'a sans doute pas apprécié. Sous les yeux également de nombreuses autres personnalités comme Joseph-Antoine Bell, Michel Platini, Richard Gasquet ou encore Frédéric Thiriez, ainsi que 30 000 spectacteurs venus saluer le retour de Montpellier dans l'élite, les Parisiens ont en effet manqué d'un rien l'occasion de commencer par une victoire. Alors qu'ils contrôlaient le match, qu'ils menaient logiquement au score depuis le but de Ludovic Giuly (71e), ils se sont fait rejoindre dans le temps additionnel sur une tête d'Emir Spahic sur corner (94e). Le PSG ne gagne pas d'entrée, cela fait quatre ans d'affilée.

Une première demi-heure toride

Pourtant, dans la chaleur héraultaise et dans une chaude ambiance, les hommes de Kombouaré ont d'abord parfaitement laissé passer l'orage. Car durant la première demi-heure, ce n'est pas une avalanche d'occasions mais bien de coups qui s'est abattue sur la pelouse. Haché par de nombreuses fautes, le match a mis un temps fou à se lancer. Monsieur Layec, l'arbitre de la rencontre, a même eu besoin d'employer la manière forte pour se faire respecter. Pour un accrochage avec Claude Makelele (19e) puis une faute d'antijeu sur Ludovic Giuly qui partait en contre-attaque, Cyril Jeunechamp a vu rouge. Dans la foulée, c'est René Girard, l'entraîneur montpelliéran, qui a été rappelé à l'ordre par l'homme en noir. Une fois ces épisodes passés, le jeu a enfin pu se dérouler. Et force est de constater qu'à un de plus, la tâche a été plus facile pour le Paris-SG.

Montpellier y a cru jusqu'au bout

Organisé en 4-4-2, un système identique à celui prôné par Paul Le Guen, le club parisien n'a jamais vraiment été bousculé. Excepté deux frappes de Joris Marveaux (17e et 36e), Grégory Coupet n'a d'ailleurs quasiment rien eu à faire. De l'autre côté en revanche, Geoffrey Jourden s'est employé. Devant Mevlut Erding, il s'est imposé (35e) mais a aussi tremblé (41e). Il s'est enfin incliné après une bonne intervention dans les pieds du Turc. Giuly, qui a bien suivi, l'a ajusté de près. Un but qui aurait pu être synonyme de victoire si Spahic n'en avait décidé autrement. Si Paris peut avoir des regrets, les Montpelliérains eux, jusqu'au bout solidaires et courageux, peuvent être fiers de leur performance. Ils ont été à la hauteur de l'événement. - H.S.

sylvain
L'Equipe.fr

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Le 09/08/2009 à 00:19

Kombouaré : «Une grosse déception»


Comme il fallait s'y attendre, c'est un Antoine Kombouaré agacé et déçu qui s'est présenté devant les micros après le match nul concédé par le Paris-SG, samedi à Montpellier (1-1). «Je l'ai vécu très mal», a expliqué d'entrée l'entraîneur parisien à propos de l'égalisation héraultaise dans le temps additionnel. «Quand on a la chance de mener 1-0 et d'être en supériorité numérique, et ne pas gagner, c'est une grosse déception, a-t-il confié à chaud, lui qui était suspendu pour l'occasion.
«Ne pas tirer de conclusion de ce premier match»

«Quand on marque en premier, il faut être plus solide défensivement, et surtout aller marquer ce deuxième but, a-t-il ajouté. Il y a la déception d'encaisser but en fin de match, mais aussi de pas en avoir marqué un deuxième. (...) Pour aller de l'avant, il faut des cannes: on a manqué de jus, de fraîcheur. C'est surtout la chaleur qui a coupé les jambes, mais on a été combatif et présent dans les duels, sauf en fin de match. J'aurais voulu qu'on joue plus simple, en étant plus patient et en passant par les côtés. Montpellier nous attendait dans l'axe, on n'a pas su être assez tranchant sur les côtés. Mais il ne faut pas tirer des conclusions sur ce premier match, c'était un bon point. C'est un point qui nous fera préparer le match du Mans avec force».

«Quand je regarde mon équipe, j'en suis très fier.» (R.GIRARD)

Côté montpelliérain, le sentiment était légitimement différent. Satisfait du résultat mais aussi de la manière avec laquelle ses joueurs se sont accrochés, René Girard est aussi largement revenu sur les décision arbitrales, qui selon lui ont été «sévères.» «Il y a une justice en football, a-t-il estimé. C'était mal barré. On a eu une bonne entame, on a perturbé cette équipe, malheureusement M. Layec ne l'a pas vu de cet oeil-là. Ce n'est que le début de la saison, je ne vais pas commencer avec l'arbitrage, mais c'était sévère: on est promu, on joue à la maison, au bout de 34 minutes on se retrouve à dix... Quand je regarde mon équipe, j'en suis très fier. On a montré de la générosité, on y a cru jusqu'à la dernière minute. On prend un but un peu méchant, c'est pas notre soirée, et puis finalement on est revenu à la fin, ça fait du bien. Même si ce n'est qu'un point, ça fait beaucoup de bien.» (Avec AFP)
Mathis
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Paris gâche deux points à Montpellier

Face à Montpellier réduit à dix pendant une heure, les Parisiens tenaient leur première victoire de la saison avant de céder à la 94 e minute.Pour Kombouaré, il reste beaucoup de travail.


Un match, une déception ! Cette saison, le PSG place déjà très haut la barre de ses insuffisances. Quand Paris prendra un but sur corner cette année, on se rappellera de la rencontre à Montpellier. Quand il en prendra un autre dans les arrêts de jeu, on se souviendra encore de la Mosson. Et quand il jouera en supériorité numérique pendant une heure, on se méfiera.

Alors, c’est un point et c’est déjà bien. Et comme dit Antoine Kombouaré, « on ne va pas tirer de conclusions dès la première journée ». Mais le sentiment d’une fébrilité mentale (l’égalisation dans le temps additionnel) ajouté aux carences observées sur corner, après déjà le but encaissé la semaine dernière contre Glasgow (1-0) sur une même situation, ne rassure pas. « C’est une grosse déception », répètera deux fois d’emblée Antoine Kombouaré après la rencontre.

« Se montrer plus concentrés »

L’entraîneur parisien égrainera longtemps le catalogue des ratés parisiens du jour : « manque de jus et de fraîcheur », « pas assez tranchant sur les côtés », « déception de ne pas avoir inscrit le 2 e but », « être plus solide dans la possession pour mettre en situation les attaquants », « se montrer plus concentrés ». A la question de savoir s’il a haussé le ton dans le vestiaire après-coup, il glissera, plein de colère rentrée : « A chaud, il ne vaut mieux rien dire ». Se rendant compte de ce discours très noir pour une première alors qu’il demandait lui-même de ne pas tirer de conclusions, Kombouaré a changé ses mots au milieu de sa conférence : « C’est un point positif.
Avant le match, on aurait sans doute signé pour ». Trop tard, le fond de sa pensée était livré.
La chaleur et les retrouvailles de la Mosson avec la Ligue 1 ne peuvent tout expliquer.
Sans idée, si ce n’est celle du contre, Paris s’est avancé très prudemment vers son premier rendez-vous de la saison. Comme s’il lui fallait encore un peu de temps avant d’effacer une fin de saison gâchée par le départ de Paul Le Guen. La saison d’avant, on disait que la défaite à Monaco (1-0) sonnait comme une absence de digestion de la relégation jouée deux mois plus tôt. On aurait juste aimé que Paris donne le « la » de sa saison en s’imposant même s’il n’était pas dans un soir pour cela. Qu’il frappe d’emblée les esprits comme Marseille à Grenoble (2-0). Paris ramène un point, comme Lyon du Mans (2-2), lui aussi en quête d’effacement du mini-traumatisme de la saison dernière. Il n’y a rien de grave, simplement déjà des doutes à balayer dès la semaine prochaine.

LE MATCH
Montpellier - PSG 1-1 (0-0)
Spectateurs : 29 312.
Arbitre : M. Layec.
Buts. Montpellier : Spahic (90e+ 4);PSG: Giuly (71e).
Avertissements. Montpellier : Jeunechamp (19e), Belhanda (45e); PSG : Makelele (19e), Armand (44e), Sakho (66e).
Expulsion. Montpellier : Jeunechamp (33e).
Montpellier : Jourdren - Yanga-Mbiwa, Dzodic (cap.), Spahic, Jeunechamp - Marveaux, Pitau, Delaye - Montano (Compan, 85e), So. Camara (Ait Fana, 75e), Dernis (Collin, 36e).
PSG : Coupet - Ceara, Bourillon, Sakho, Armand - Giuly (Ngoyi, 80e), Makelele (Chantôme, 72e), Clément, Sessegnon (Kezman, 90 + 1) - Erding, Luyindula.

LES BUTS

71e. Makelele décalé par Armand expédie une frappe flottante, apparemment sans danger. Au lieu de capter, Jourdren le gardien de Montpellier relâche le ballon dans les pieds de Giuly qui n’a plus qu’à cadrer d’une frappe sèche de l’intérieur du pied.
0-1
90e + 4. Sur un corner dans les arrêts de jeu, Dzodic prolonge pour Spahic qui reprend de la tête au second poteau. Coupet tente d’intervenir mais le ballon est déjà au fond. 1-1

LE FAIT DU MATCH
76e : Coupet juge mal un ballon dans la profondeur pour Montanomais a la lucidité de ne pas faire faute sur l’attaquant montpellierain. Ce dernier au coude à coude avec Sakho parvient à redresser la course de la balle au moment où celle-ci allait sortir en six mètres. Heureusement Armand en repli dégage sur sa ligne ce ballon d’égalisation.

LE CHIFFRE 4

Quand il commence le championnat à l’extérieur, le PSG n’arrive plus à s’imposer. C’est la quatrième fois d’affilée que les Parisiens ne réussissent pas à prendre trois points. Ils font un peu mieux que d’habitude puisqu’ils restaient sur trois défaites.

Dominique Sévérac


Le Parisien
aleksandre08
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«Un goût amer»



Tout en déplorant l’issue de la rencontre face à Montpellier (1-1), le coach du PSG, Antoine Kombouaré a tenu à souligner certains manquements notoires au sein de son équipe, qu’il faudra impérativement gommer à l’avenir.


Antoine, quel est votre sentiment après la rencontre ?

Antoine Kombouaré : Je ressens une immense déception. Quand on a la chance de mener 1-0 et de se retrouver en supériorité numérique et de ne pas gagner, cela ne peut que vous laisser un goût amer. Ce but encaissé dans les arrêts de jeu, a forcément renforcé ce sentiment. C’était pourtant le scénario rêvé. Encore aurait-il fallu se montrer plus vigilant.

Toujours est-il que le PSG s’est créé peu d’occasions ?
Antoine Kombouaré : Pour les deux équipes cela s’est avéré physiquement très compliqué. On a évolué dans des conditions très difficiles. Pour aller de l’avant il faut des jambes. Nous avons manqué de jus et de fraîcheur. J’aurais également aimé que l’on joue plus simple.

C'est-à-dire ?

Antoine Kombouaré : On aurait pu poser davantage de problèmes à cette équipe de Montpellier en multipliant les attaques par les côtés et en se montrant plus patient. Eux au contraire, ils nous attendaient bien dans l’axe. Nous ne nous sommes pas montrés assez tranchants pour contourner cette défense ce qui nous a empêchés de les bousculer davantage dans le domaine offensif. On sait également que l’on doit se perfectionner sur coup de pied arrêté en nous montrant plus solides au niveau de la possession du ballon afin de placer nos attaquants dans les meilleures conditions. Les matches qui viendront nous permettront, je l’espère, de rectifier le tir.

La préparation a-t-elle été difficile à digérer ?

Antoine Kombouaré : Non. Il est inutile de tirer des conclusions trop hâtives. Ceci dit, ce match est un point de référence pour préparer la réception du Mans le week-end prochain. J’espère que mon équipe montrera beaucoup de courage et de force.

Allez-vous secouer vos joueurs d’entrée ou allez-vous jouer la carte de l’apaisement ?

Antoine Kombouaré : Les premiers déçus ce sont les joueurs. Je ne crois pas qu’ils l’aient fait exprès. Ils sont malheureux. Il va falloir maintenant bien récupérer et analyser.

Cette issue de match laisse-t-elle planer une inquiétude ?
Antoine Kombouaré : Quand tu marques en premier et que tu es en supériorité numérique, tu t’attends à gagner. Encore faut-il se montrer assez solide derrière tout en marquant ce deuxième but pour te mettre à l’abri. Donc la déception est double : celle d’avoir pris ce but en fin de match et de ne pas avoir été capable de marquer une fois supplémentaire quand on le pouvait, ce qui nous aurait évité ce type de déconvenue.

L’absence de Guillaume Hoarau a-t-elle déjà pesé ?
Antoine Kombouaré : Encore une fois il est inutile de tirer des bilans trop rapides. On y verra plus clair sur les contours de mon équipe d’ici trois ou quatre matches.

Comment avez-vous vécu ce match depuis les tribunes ?

Antoine Kombouaré : Très mal. Surtout dans les derniers instants. Il faut malgré tout retenir le positif. A nous de le valider dès le prochain match.


Sport24
Mathis
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Ludovic Giuly encense Didier Deschamps

Malgré deux années loin des terrains, Didier Deschamps a conservé une excellente réputation. Le succès inaugural de l'OM, hier soir à Grenoble , renforce ce sentiment. Ludovic Giuly, lui, n'a pas attendu cette victoire pour se forger une opinion positive sur l'entraîneur olympien qui l'a dirigé à Monaco.

"Didier, c'est quelqu'un qui aime gagner. Il a eu le droit de recruter de grands joueurs. Je n'ai pas de doute sur le fait que ça marche. Il m'a fait prendre conscience que je pouvais aller plus haut et gagner des titres. Il m'a inculqué la gagne que je n'avais pas avant. Il sait motiver et donner confiance à ses joueurs", explique Giuly dans les colonnes du Journal du Dimanche.

La Provence ph34r.gif
Golazo
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Foot - L1 - PSG : Erding est déçu

L'international turc du Paris-SG Mevlut Erding ne cachait sa déception ce dimanche après le point du point pris la veille contre Montpellier (1-1). « On a fait une erreur. Si l'arbitre avait donné trois minutes d'arrêt de jeu, on aurait pu gagner. Il a donné quatre minutes et on prend ce but, c'est décevant ». Confiant aussi sa déception à l'issue du match, Antoine Kombouare, qui s'est adressé à ses joueurs avant le décrassage, a tenu un discours plus positif. « On a pris un point, maintenant, il faut regarder vers le match contre Le Mans et prendre les trois points samedi, c'est ce que le coach nous a dit. On ne peut pas revenir en arrière alors il faut se concentrer sur Le Mans. » - C. MICHEL, au camp des Loges

Schultzy
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Hoarau et Rothen ont joué

Guillaume Hoarau, à peine remis d'une blessure aux adducteurs et préservé samedi à Montpellier (1-1), a joué un match complet dimanche après-midi avec la réserve du PSG, match perdu (0-2) contre la réserve du Mans pour le compte du CFA. «Je vais très bien» a rapidement lâché Hoarau après le match. Tout est visiblement réuni pour qu'il retrouve l'équipe première le week-end prochain pour un PSG - Le Mans de L1, cette fois. Antoine Kombouaré, qui était en tribunes, se sera fait un avis précis.

Jérôme Rothen, qui partira s'il trouve un club, a de son côté disputé la première période. Il doit aller à Blackburn lundi pour visiter les installations du club et sera de retour dans la capitale française mercredi. Antoine Kombouaré sera patient avec le gaucher parisien, qui souhaite quitter le PSG, mais il l'alignera après le 31 août s'il reste au club. (Avec AFP)

L'Equipe.fr
Mathis
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Mevlut Erding se cherche encore

En cherchant le sommeil au milieu de la nuit, Mevlut Erding a dû se repasser en boucle ces deux occasions énormes de la première mi-temps. Ses deux premières au PSG. Une coupable hésitation face à Jourdren puis ce centre au cordeau de Giuly qui passe à quelques centimètres de son pied droit. Pour son baptême du feu avec Paris, le jeune attaquant aurait pu faire la différence.
Assez exigeant avec lui-même, il se dit sans doute qu’il aurait dû marquer et mettre rapidement le PSG à l’abri. Comme le reste de ses coéquipiers, Erding estime ce matin que l’essentiel vient de la courte victoire. Et même s’il n’a pas marqué, ce premier rendez-vous restera un bon souvenir. Sa première demi-heure de jeu se résume à une traversée solitaire dans un collectif désertique. En guise de bienvenu, Spahic lui donne un énorme coup d’épaule et l’envoie au tapis (9e). Le Turc accuse le coup mais il est solide. Seul en pointe, il ne sait pas où aller pour recevoir un ballon propre. Autour de lui, hormis les tentatives de Sessegnon, c’est le néant. Il tente par deux fois de décrocher mais se retrouve à la lutte avec... Luyindula. Ce dernier le recadre sans ménagement et lui demande de prendre de la profondeur. Erding ne bronche pas. Il se cherche, le PSG aussi.

Malchance ou manque de timing ?

L’expulsion de Jeune champ simplifie la tâche des attaquants parisiens. Des espaces s’ouvrent subitement et après 35 minutes, Paris se montre enfin dangereux. Après un bon travail de Sessegnon, Erding se trouve seul aux six mètres, mais le ballon rebondit, il attend et Jourdren, plus prompt, gagne le duel. L’an dernier à Sochaux, où il ne se posait jamais de question, le Turc n’aurait sans doute laissé aucune chance au gardien. Mais Paris n’est pas Sochaux... Et on n’a guère de souvenirs, dans la capitale, d’un attaquant fraîchement débarqué qui aurait marqué dès sa première opportunité. Cinq minutes plus tard, sur une contre-attaque bien menée, Giuly adresse un bon centre mais le ballon file sous la semelle du nouveau numéro 11parisien. Malchance ou manque de timing ? Un peu des deux... En deuxième période, Paris entend concrétiser sa supériorité numérique. Autour de l’avant-centre, le jeu s’anime enfin. Mais ses partenaires ont du mal à lire ses courses et comprendre ses intentions. Dans ce match compliqué, Mevlut Erding n’a montré qu’un léger aperçu de son talent. L’égalisation en fin de match de Montpellier lui gâche définitivement sa soirée. La semaine prochaine face au Mans, il aura l’occasion de se racheter...


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PSG : Erding promet d'être «à 100%» contre Le Mans

Après une courte nuit, les joueurs du PSG ont effectué un léger décrassage dimanche matin au camp des Loges. Au programme pour les titulaires à Montpellier, léger footing et étirements. Pour les autres, travail devant le but.

A la sortie du centre d'entraînement, Mevlut Erding est rapidement revenu sur le match nul concédé dans les dernières minutes au stade de la Mosson, alors que Paris était en supériorité numérique.

« Ce match, c'est déjà du passé », explique l'attaquant du PSG. « Maintenant l'objectif, c'est les trois points » samedi au Parc contre Le Mans.

A Montpellier, Erding n'était pas sous son meilleur jour

Tout comme Grégory Coupet, qui disait samedi soir que « tout n'était pas à jeter » dans la prestation livrée par les Parisiens, l'ancien Sochalien avait visiblement envie de positiver et de se projeter rapidement vers la deuxième journée de championnat. « C'était vraiment décevant de prendre ce but dans les dernières secondes mais on ne peut pas revenir en arrière et maintenant il faut gagner contre Le Mans ».

A Montpellier, la Mosson n'a pas vu Erding sous son meilleur jour. Embêté pendant la préparation par une blessure aux adducteurs, l'international turc avait pourtant été bon lors des matchs amicaux. Mais à l'image de toute l'équipe, la recrue offensive de Paris a connu un coup de moins bien pour cette première journée de Ligue 1. « C'était la première fois que je jouais 90 minutes (depuis sa reprise, ndlr). Samedi, je serai à 100% contre Le Mans », promet Erding. Si c'est le cas, la défense mancelle aura plus de travail que son homologue montpelliéraine.

Le Parisien
Dubdadda
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J. Clément : « La saison ne fait que commencer »

Au lendemain du match nul à Montpellier (1-1), Jérémy Clément est revenu sur cette rencontre avant de se projeter sur la réception du Mans samedi prochain.

Jérémy, quel sentiment domine au lendemain de ce match nul à Montpellier (1-1) ?
« C’est bien évidemment la déception qui ressort avant tout ce matin. Même si nous n’avons pas été très bons, nous avions la possibilité de prendre trois points. Nous avions pourtant réalisé le plus dur en ouvrant le score, ce qui n’était pas facile face à cette bonne formation. C’est rageant de prendre un but comme celui-ci dans le temps additionnel et sur coup de pied arrêté. L’année dernière nous avions perdu à Monaco (0-1) et nous nous sommes repris par la suite. Je pense également que l’égalisation de Montpellier n’est pas volée car ils ont démontré de belles choses. C’est vraiment dommage, mais la saison ne fait que commencer.»

La chaleur a-t-elle joué un rôle dans cette rencontre ?
« Un petit peu mais sans plus. Même si ce n’est jamais évident de jouer dans le Sud au mois d’août la chaleur ne doit pas être une excuse. Nous avons disputé une rencontre amicale à Florence ou il faisait bien plus chaud que samedi soir à Montpellier. »

As-tu ressenti une pression particulière pour cette première de la saison ?
« Non, je n’avais pas spécialement de pression mais nous avions tous envie de bien figurer et d'entamer ce championnat par une victoire. On connaît l’importance des premiers matches et il est primordial de débuter par des résultats positifs afin de se mettre de suite sur de bons rails. Maintenant, il faut penser à la récupération, se remettre au travail et répondre présent face au Mans. »

Justement, dans une semaine face au Mans, le PSG aura à cœur de s’imposer devant son public…
« C’est le cas toutes les semaines ! C’est vrai que le premier match à domicile dans une saison a une saveur particulière. Ces dernières années, nous en avons d’ailleurs bien vu l’importance. Remporter son premier match à domicile permet de marquer son territoire, d’emmagasiner de la confiance et de montrer aux adversaires qu’il ne sera pas facile de venir s’imposer chez nous. C’est ce que nous devons faire dès samedi face au Mans, qui a réalisé un bon match nul face à Lyon (2-2). »


PSG.fr
Hari
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Paris a cinq problèmes à régler

« Il y a eu des choses négatives qu’il va falloir rectifier cette semaine. » Après le match nul concédé dans les dernières secondes à Montpellier, Claude Makelele reconnaît que son équipe a encore du travail. Samedi soir, le PSG a déçu. « C’est dur de positiver », admet Mevlut Erding. Il faut vite corriger le tir avant samedi face au Mans, premier rendez-vous de la saison au Parc des Princes.


Mieux défendre sur coups de pied arrêtés. C’est le principal talon d’Achille de l’équipe. Le but encaissé face aux Glasgow Rangers lors de l’Emirates Cup à Londres avait déjà montré les limites du PSG dans ce domaine. Une semaine plus tard, rebelote ! Spahic profite d’un ballon détourné pour surprendre Armand et tromper Coupet. Sur ces phases, le PSG souffre. La taille de Guillaume Hoarau, qui a joué hier quatre-vingt-dix minutes avec la réserve du CFA (battue 2-0 par Le Mans), fera du bien, et celle de Sammy Traoré pourrait soulager toute la défense.

Makelele et Sessegnon doivent se canaliser… Il n’a fallu attendre que dix-neuf minutes pour voir Claude Makelele recevoir son premier carton jaune de la saison pour une prise de bec avec Jeunechamp. L’an dernier, le capitaine parisien avait reçu cinq cartons jaunes lors des cinq premières journées.Maké doit se canaliser pour éviter les suspensions. Le cas Sessegnon est différent. Dès les premières minutes du match, le Béninois s’est énervé. Certes, les défenseurs adverses le collaient de près et ses partenaires ne le soutenaient pas pour partir à l’attaque, mais il n’y avait aucune raison pour perdre son sang-froid. Ensuite, il a multiplié les mauvais choix, avant de retrouver ses esprits en seconde période.

… et les autres se réveiller. Samedi soir à la Mosson, Paris a subi l’impact physique des Montpelliérains, à l’image d’Erding, sévèrement secoué par Spahic en première mi-temps. « Les Montpelliérains sont plus entrés dans le match que nous, ils étaient plus agressifs, à la limite de faire mal , reconnaît Claude Makelele. De notre côté, on a été un peu passifs. » Un aveu en forme de message à l’adresse de ses partenaires. Le PSG ne pourra fonder aucun projet de jeu sans un minimum d’agressivité.

Améliorer l’animation offensive. « J’aurais aimé qu’on joue plus simple, qu’on soit plus solides dans la possession du ballon et qu’on passe plus souvent par les côtés. » Ce constat d’Antoine Kombouaré dresse la feuille de route. Sur le plan du jeu, le PSG n’a rien montré samedi soir. Dans les trente derniers mètres, à de rares exceptions près, les partenaires de Makelele sont à court de solutions. Paris a inscrit son but sur une bévue du gardien héraultais. On peut notamment s’interroger sur la faiblesse des couloirs où les associations Armand-Sessegnon à gauche et Ceará-Giuly à droite ne fonctionnent pas (encore ?). En attaque, Erding et Luyindula ont été incapables de combiner. Et le duo Clément-Makelele vient trop rarement soutenir le quatuor d’attaque.

Régler le cas du milieu gauche
. Paris doit régler au plus vite le cas de son milieu gauche. Pour cela, il doit tout faire pour accélérer le départ de Rothen, qui semble inéluctable, et recruter un nouvel élément (voir encadré).
Car Kombouaré ne possède aucune solution de rechange dans ce couloir. Samedi, un véritable milieu gauche aurait permis de décaler Sessegnon dans l’axe ou sur la droite et de multiplier les dangers.

Frédéric Gouaillard et Laurent Perrin



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Rothen va voir Blackburn


Jérôme Rothen a lui aussi joué hier avec l’équipe réserve du PSG. Sérieux, à défaut d’être enthousiaste, le milieu de terrain a disputé une mi-temps avant de filer à l’anglaise au volant de sa Porsche. Aujourd’hui, il s’envole pour Blackburn. Cette cité au nord de Manchester n’est sans doute pas la destination dont il rêvait.

Il reste d’ailleurs ouvert à d’éventuelles propositions de clubs espagnols. En attendant, Blackburn étant la seule piste concrète, Rothen va discuter car son envie de quitter Paris est intacte. Il faudra ensuite que les deux clubs se mettent d’accord, ce qui n’est pas gagné puisqu’en juin les Rovers pensaient que le PSG le laisserait partir gratuitement… Or, sur ce point, la position des dirigeants reste claire. Rothen sera vendu (entre 2 et 3 M€) ou restera à Paris.

Renseignements pris sur Vicente


Car si son départ libérerait un gros salaire, ils comptent sur sa vente pour lui trouver un remplaçant… Et le PSG n’a plus d’argent à dépenser pour le mercato. Alain Roche se serait renseigné sur Vicente, le milieu gauche du FC Valence. Ce dernier n’est pour l’heure pas à vendre et son coût (au moins 5 M€) paraît prohibitif pour le Paris Saint-Germain.


L.P.


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Hoarau d’attaque


Hier, Guillaume Hoarau a rejoué un match entier avec la réserve du PSG face à celle du Mans (défaite 2-0) sous les yeux d’Antoine Kombouaré et de son adjoint Yves Bertucci. Quatre-vingt-dix minutes pleines où l’attaquant parisien s’est procuré deux belles occasions. « Je n’ai pas eu mal, sinon je serais sorti », a t-il lâché après la partie.
Il devrait effectuer son retour samedi face au Mans.


leparisien.fr
Befa
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Le comité de programmation de la Ligue de Football Professionnel a dévoilé, ce lundi, les matches décalés et télévisés de la 4e journée de Ligue 1 :

Samedi 29 août à 19h00 sur Foot + et Orange World :
US Boulogne CO - AJ Auxerre
RC Lens - Stade Rennais
FC Lorient - Le Mans UC 72
OGC Nice - Montpellier HSC
AS Saint-Etienne - Grenoble Foot 38
FC Sochaux-Montbéliard - AS Monaco

Samedi 29 août à 21h00 sur Orange Sport :
Olympique Lyonnais - AS Nancy-Lorraine

Dimanche 30 août à 17h00 sur Foot + et Orange World :
Paris Saint-Germain - Lille OSC
Toulouse FC - Valenciennes FC

Dimanche 30 août à 21h00 sur Canal + :
Olympique de Marseille - Girondins de Bordeaux


france football.fr
Dubdadda
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R. Leproux rencontre les salariés

Le futur Président du PSG Robin Leproux s'est présenté aux salariés du club lundi midi au Club House du Parc des Princes.

Après avoir présenté rapidement son parcours et son objectif sportif de « faire mieux que la saison dernière », Robin Leproux a partagé un moment autour d'un verre avec les salariés.


PSG.fr
Dubdadda
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Les Ultras du PSG seront "vigilants face aux discours de façade"

Robin Leproux, ancien président de RTL, a récemment débarqué au poste de président du PSG. Et comme le veut la coutume, il a rencontré les associations de supporters. Pierre, représentant des Lutèce Falco, groupe de supporters du virage Auteuil, revient sur cette première rencontre.

Comment s'est passée cette première réunion avec Robin Leproux?

Cordialement. Il a le mérite d'avoir tenu à nous rencontrer rapidement. Il a conscience que nous avons un rôle à jouer au sein du club et qu'un dialogue doit être établi. Cela change de d'habitude. Sébastien Bazin était fantomatique et Charles Villeneuve avait tendance à nous prendre de haut.

Sur quels sujets peuvent porter les tensions entre vous et le club?

Nous sommes revenus sur l'affaire du maillot [les supporters contestent l'exemplaire 2009-2010 dont les couleurs ne correspondent pas au modèle historique. NDLR]. Pour nous, ce point est vraiment important. L'histoire du club ne peut être ainsi malmenée par des considérations de marketing. Sur ce terrain là, il s'est engagé à ne pas commettre les mêmes erreurs que ses prédécesseurs.

Le président a par ailleurs exprimé ses inquiétudes en ce qui concerne l'utilisation des fumigènes. C'est un sujet délicat. Pour nous, les fumigènes font partie du folklore ultra, de la vie des tribunes telle que nous la concevons, et nous ne sommes pas là pour faire la police.

Comment envisagez-vous la saison à venir?

Notre but n'est pas de mettre des bâtons dans les roues de la direction. Nous voulons que le club soit performant et donc que la présidence de Robin Leproux soit un succès. Si les résultats suivent et qu'il insuffle aux joueurs le respect des couleurs, il n'y a aucune raison que les choses s'enveniment. Seulement nous sommes trop habitués aux discours de façade. Nous serons donc vigilants.


Lexpress.fr
Dante
Citation
« Giuly n’est plus ce qu’il était »
DANIEL COHN-BENDIT ,eurodéputé vert
Propos recueillis par F.G. | 11.08.2009, 07h00

Présent samedi soir à la Mosson pour la rencontre Montpellier - PSG, le leader d’Europe Ecologie, Daniel Cohn-Bendit, grand amateur de football, juge la prestation parisienne.

Qu’avez-vous pensé de la prestation parisienne samedi soir à Montpellier ?

Daniel Cohn-Bendit. J’avoue que j’ai été assez déçu.

Techniquement, ce n’était pas d’un très haut niveau même si on voyait que Paris avait plus de potentiel. Mais gagner autant d’argent, jouer à onze contre dix et ne pas comprendre qu’il faut passer sur les ailes, ça me laisse coi.

Les croyez-vous capables de jouer les premiers rôles cette saison ?

Pour l’instant, je ne les vois pas dans le trio de tête. Mais attention, il ne s’agit que du premier match et peut-être qu’Antoine Kombouaré arrivera à en faire une vraie équipe. J’ai vu Bordeaux hier à la télévision (NDLR : victoire 4-1 face à Lens). Techniquement, c’est largement supérieur.

Que manque-t-il à Paris pour combler ce fossé ?
Il leur manque un meneur, quelqu’un qui oriente le jeu. On voit que Sessegnon est agile et technique mais ça n’a pas débouché sur grand-chose. Et Giuly m’a semblé sur le déclin, il n’est plus ce qu’il était. Quant à Makelele, il en impose encore par sa présence, mais que de passes ratées !


Le Parisien
Dubdadda
Citation
Kombouaré : « Besoin du public »

L’entraîneur Antoine Kombouaré a souligné à l’issue de la séance de mardi matin l’importance de pouvoir compter sur « l’appui du public » samedi soir face au Mans.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Nous sommes évidemment déçus du scénario face à Montpellier, mais l’important aujourd’hui c’est la réception du Mans. Nous allons nous préparer cette semaine de façon à pouvoir réaliser les efforts nécessaires pour gagner le match, avec l’appui du public je l’espère. Pour ce premier match à domicile nous avons besoin de tout le monde pour aller chercher les trois points de la victoire. »


PSG.fr
Hari
Citation
Antoine Kombouaré : « Un grand PSG »



Antoine Kombouaré revient sur le match face à Montpellier (1-1) et appelle le public à venir soutenir en masse les Rouge et Bleu face au Mans samedi, au Parc des Princes (19h00).

Antoine, dans quel état d’esprit êtes-vous après le match nul réalisé à Montpellier ?

« Il ne faut surtout pas tirer de conclusion. J’ai quatre matches pour avoir une idée de la valeur de l’équipe. Après, c’est sûr que ce match est une grosse déception, surtout le résultat. Quand on a la chance de mener 1-0 et d’être en supériorité numérique, on doit être capable de tenir le résultat. C’est un bon point de pris malgré tout. Maintenant, il faut avancer. Ce qui est important, c’est le match qui suit. On ne peut plus revenir en arrière. »

L’équipe est-elle prête pour le match de samedi face au Mans ?


« Il faut bien préparer cette semaine pour que les joueurs arrivent fin prêt samedi, gagnent ce match, livrent une grosse performance avec l’appui du public. Il va falloir un grand PSG et un public en nombre parce qu’on en aura besoin pour aller chercher la victoire pour ce premier match à domicile. On s’attend à un match difficile. J’ai regardé le match des Manceaux face à Lyon. Ils ont livré une grosse performance. Un peu à notre image, ils sont déçus d’avoir encaissé ce but en fin de match. »

Vous avez assisté dimanche dernier au match de CFA face au… Mans (défaite 2-0 du PSG). Qu’avez-vous pensé de la prestation des joueurs ?

« Cette défaite est une déception. C’était un match compliqué, avec la rentrée de beaucoup de joueurs. Je n’ai pas vu une équipe qui voulait aller chercher la victoire. Concernant les joueurs, c’est toujours difficile de les juger là, dans un contexte différent de celui des pros. »

Comment Guillaume Hoarau se sent-il ?

« Il a joué 90 minutes, a été présent sur le terrain et a gagné du temps de jeu. Il n’a pas fait un match dans son intégralité depuis plus de trois mois, donc il faut prendre son temps avec lui et faire en sorte qu’il ne fasse pas de rechute. Il est sur la bonne voie, mais il faut rester vigilant. On verra s'il est prêt pour samedi en fonction de sa semaine de travail. »


PSG.fr
Homer
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Béquille pour Makelele

Claude Makelele n'e s'est pas entraîné mardi mais sa participation au match contre Le Mans, samedi, n'est pas remise en cause.(L'Equipe)

Victime d'une béquille, le milieu de terrain et capitaine du Paris-SG, Claude Makelele, ne s'est pas entraîné lors des deux séances prévues mardi par l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré. Makelele, qui a confié qu'il n'y avait «pas de problèmes» pour samedi contre Le Mans, a couru dans l'après-midi avant de se rendre aux soins.

Comme prévu, le milieu de terrain Jérôme Rothen était absent (toujours en Angleterre pour un essai à Blackburn, il devait rentrer mercredi), tout comme le défenseur Mamadou Sakho et les milieux Granddi Ngoyi et Younousse Sankharé, appelés avec l'équipe de France Espoirs. L'attaquant Guillaume Hoarau, qui relève de blessure (adducteurs), s'est entraîné normalement.

A noter que l'attaquant serbe, Mateja Kezman s'est particulièrement distingué lors des séances avec une efficacité devant les buts qui n'est pas passée inaperçue.


Citation
Kombouaré veut protéger Hoarau

Antoine Kombouaré n'exclut pas de convoquer Guillaume Hoarau contre Le Mans. (L'équipe)

Alors que Guillaume Hoarau s'est dit «très bien» après les 90 minutes jouées dimanche en CFA avec la réserve du Paris-SG, son entraîneur, Antoine Kombouaré, a quelque peu tempéré les ardeurs de l'attaquant réunionnais, qui revient d'une blessure aux adducteurs.

«Il a joué 90 minutes, a été présent sur le terrain et a gagné du temps de jeu, a analysé le technicien kanak sur le site du PSG, mardi, ajoutant toutefois. Il n'a pas fait un match (dans l'élite) dans son intégralité depuis plus de trois mois, donc il faut prendre son temps avec lui et faire en sorte qu'il ne fasse pas de rechute. Il est sur la bonne voie, mais il faut rester vigilant. On verra s'il est prêt pour samedi en fonction de sa semaine de travail.»

Hoarau (17 buts en 2008-2009), à la fin de saison dernière déjà gâchée par des douleurs aux adducteurs, s'était blessé à nouveau le 14 juillet en match amical face à Nantes. Il s'entraîne normalement avec le groupe depuis la semaine dernière.


L'Equipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 12 août :

Citation
Makelele entendu par la police

Claude Makelele a été entendu hier en compagnie de deux autres personne par la 2e DPJ de Paris, à la suite d'une plainte déposée par deux sujets anglais. Les policiers voulaient entendre sa version des faits au sujet d'une affaire qui se serait déroulée dans la nuit de dimanche à lundi dans le VIIIe arrondissement de Paris.

A l'issue de cette audition, Claude Makelele et l'un de ses proches ont été laissés libres, la troisième personne étant placée en garde à vue. Aujourd'hui, une confrontation pourrait être organisée avec les plaignants dans les locaux de la police judiciaire.
L'Equipe.
furet
Complément à l'équipe papier du jour :

Citation
Romain Leproux a rencontré en début de semaine le supporter (que l'on dit proche du KOB) blessé à un oeil lors du déplacement à Montpellier. Il lui a assuré le soutien du club dans son suivit médical.

Le supporteur, qui a environ 40 ans, est originaire de Châteauroux, travaille dans le secteur automobile et n'a pas d'antécédents judiciaires.Il devrait sortir vendredi de l'hôpital où il est soigné depuis samedi soir.

Selon le supporter, il aurait perdu son œil à la suite d'une déflagration alors que la police privilégie l'hypothèse d'un coup donné avec un tesson de bouteille par un Monpelliérain habitant dans le voisinage du stade.
Le supporter du PSG a porté plainte contre X
giovanni pontano
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Soumah tout proche du PSG

Sauf coup de théâtre, R. Soumah (22 ans) va quitter Guingamp (L2) pour rejoindre le PSG. Le milieu guingampais également pisté par Lyon, viendrait ainsi pallier le départ attendu de Rothen, en contacts avancés avec Blackburn (Premier League), où il s'est rendu en début de semaine. Le montant du transfert avoisinerait les 3 millions d'euros et le joueur devrait s'engager dans la capitale pour quatre ou cinq ans.


source: L'Equipe papier.
Golazo
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Football – PSG : Rothen : « Toutes les cartes en main pour me décider »
La rédaction - Coach Courbis - RMC, le 12/08/2009

Alors que Blackburn tient toujours la corde pour l’enrôler, Jérôme Rothen évoque sa situation et ses envies à quelques jours de la fin du mercato.

Jérôme Rothen, vous avez exprimé votre envie de quitter le PSG, lundi vous avez visité les installations de Blackburn. N’y a-t-il plus aucune chance que les choses s’arrangent avec Paris ?
Ça peut s’arranger... Je ne suis pas encore parti. Je n’ai pas non plus envie de faire n’importe quoi et de partir dans le premier club venu. C’est pour cela que je me suis déplacé là-bas pour visiter les installations et voir l’état d’esprit des dirigeants. Maintenant, j’ai toutes les cartes en main pour me décider. Il me reste deux ans de contrat avec le PSG. Et même s’il y a aujourd’hui plus de discussions avec Paris qu’il y en avait auparavant, je reste dans le même état d’esprit : si je trouve un endroit où m’épanouir, en tout cas plus que ce que je n’ai connu l’année dernière, je ne vais pas hésiter.

Que trouverez-vous de plus à Blackburn, qu’il n’y ait pas déjà au Paris Saint-Germain ?
Un peu plus de tranquillité déjà. Là-bas, il n’y a rien de néfaste pour le côté sportif. Quand tu joues au Parc devant 50 000 personnes qui, pour la plupart, te sifflent : c’est pénible. Ce n’est bon ni pour toi, ni pour l’équipe.

Comment expliquez-vous ces sifflets ? Vous sentez-vous comme une tête de turc, comme le vilain petit canard ?
C’est peut-être de ma faute : avec ce que je dis, ou mon caractère… Car je réagis souvent à chaud. Je devrais la fermer de temps en temps. J’ai fait des erreurs, j’ai appris… Mais ces sifflets au Parc des Princes en fin de saison dernière, je ne les comprends toujours pas. Me faire siffler à l’extérieur, c’est déjà pesant. Mais me faire siffler à domicile aussi, ça commence à faire beaucoup. Le football est une passion pour moi, et il y a des sifflets que je ne comprends pas. Ils m’ont fait vraiment mal. Même si ma saison a été irrégulière, je l’admets, je donne toujours le maximum sur le terrain et je ne triche pas. Je veux bien être l’un des responsables des mauvais résultats de l’équipe. Mais pourquoi suis-je considéré comme étant le seul responsable ?!!

Vos déclarations la saison dernière et la sortie de votre livre n’a sans doute pas facilité les choses…
C’est vrai qu’avec le recul, je pense que ce n’était pas la bonne période pour sortir mon livre. J’en ai moi-même souffert, mais j’en assume l’entière responsabilité. Maintenant avec les saisons que j’ai faites, j’espérais aussi un peu plus de soutien de la part du club. Je me suis souvent retrouvé seul… Ce que j’ai dit, je l’assume. Et j’ai payé pour ça. Maintenant si mon départ peut arranger tout le monde, tant mieux. Si ça ne se fait pas, il me restera alors deux ans de contrat au PSG… Mais moi, j’ai envie de jouer. Je suis un passionné de foot, et je ne fais pas ça que pour l’argent.

Comment se passe la préparation à Paris ?
Au Camp des Loges, cela se passe très bien avec les joueurs comme avec le staff. J’ai bien bossé durant cette préparation. Et même si je n’ai pas participé au stage la première semaine, je me suis préparé personnellement. Aujourd’hui, je suis en forme, mais il me manque encore le terrain et la compétition. Aller jusqu’au 31 août sans compétition, c’est terrible mais c’est le choix de l’entraîneur. Je le respecte. Je continue à m’entraîner. J’ai joué avec la CFA ce week-end.

Comment ça s’est passé ?
Bien. J’ai encore le niveau CFA, c’est plutôt rassurant. (Rires)

Avez-vous de bonnes relations avec le nouvel entraîneur Antoine Kombouaré ?
Il a vu que j’étais un bosseur, que je ne foutais pas la merde. Il s’est fait sa propre idée. Je pense qu’il est franc comme moi. Il m’a tendu la main, oui. Mais il ne me fait pas jouer. Pourtant je suis opérationnel, mais je respecte son choix. Peut-être attend-il que je dise : « Non je ne pars pas. Je reste au PSG... »

Aujourd’hui, il semble que c’est Blackburn qui tienne la corde pour vous recruter. Selon certains médias, l’entraîneur des Rovers Sam Allardyce fait de vous sa priorité. Qu’en est-il exactement ?
On a eu un très bon contact. Il est très intéressé, il me veut. Mais il faut déjà qu’on trouve un accord, on est actuellement en discussions. Ensuite, il y aura des négociations entre Blackburn et le Paris Saint-Germain… Ils sont en train de finaliser un départ, et ensuite ils veulent me recruter.

On a aussi parlé de Majorque en Espagne…
Je n’ai pas fermé de portes. J’ai dit non à certains clubs car je ne veux pas aller dans des pays comme la Turquie, l’Ukraine, la Russie, ou encore le Qatar par exemple. Pour l’instant, je me dis que je suis encore à un âge où je peux apporter à une équipe qui a des ambitions. Moi aussi, j’ai encore des ambitions personnelles. Certains te disent qu’à 30 ans, tu es vieux. J’en ai 31 et je me sens très bien. Je suis en pleine forme. J’ai joué quasiment tous les matches ces deux dernières saisons. Je suis bien dans ma tête, et j'ai envie de ne penser qu’au football maintenant. L’année dernière, je n’ai pas pensé entièrement au foot, mais c’était de ma faute. Aujourd’hui, j’ai envie de ne penser qu’à ça et de m’éclater. Passé la trentaine, on a plus quinze ans (de carrière) devant soi. J’ai envie de prendre du plaisir.

La fin du mercato est le 31 août. La Premier League reprend ce week-end. Qu’est-ce qui pourrait précipiter votre départ vers Blackburn ou ailleurs ?
Que je me mette d’accord rapidement avec le club, puis que ce club se mette aussi rapidement d’accord avec le PSG. Je me suis fait ma propre idée sur Blackburn. Après si tous les feux sont au vert, c’est à moi qu’il reviendra de dire oui ou non. J’aurais le dernier mot. Mais aujourd’hui, je ne suis pas encore dans cette position.

A Blackburn, vous pourriez retrouver des joueurs comme Givet ou El Hadji Diouf ? En avez-vous discuté avec eux ?
Ce sont des mecs avec qui je m’entendais bien quand on jouait en France. Gaël, on a joué ensemble à Monaco et c’est sûr qu’il est plus facile de s’intégrer avec quelqu’un que tu connais sur place. Mais moi, de toute façon, je suis un fonceur. Avec ou sans connaissance sur place, je peux y aller. Je me ferai connaître après.

Que savez-vous du jeu de Blackburn ? Où vous positionneriez-vous dans l’équipe ?
Ils jouent souvent en 4-4-2 à domicile, et j’évoluerais donc au milieu de terrain, côté gauche forcément. A l’extérieur, il aime bien le 4-3-3. A ce moment-là, je pourrais avoir un positionnement un peu plus axial. J’ai toujours aimé ces postes là. C’est là où j’ai toujours su tirer mon épingle du jeu…

Golazo
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L1/ PSG : Sessegnon garde la cote



Malgré l'intérêt prononcé d'Everton, qui serait prêt à casser sa tirelire pour le récupérer, le milieu de terrain Stéphane Sessegnon devrait, sauf revirement de dernière minute, bel et bien rester au Paris Saint-Germain. Mais la donne sera différente dans quelques mois.

Plus les jours passent et plus les chances de voir Stéphane Sessegnon (25 ans) quitter le Paris Saint-Germain s'amenuisent. Malgré l'intérêt de plusieurs clubs étrangers, le milieu international béninois a d'ailleurs récemment prolongé son contrat jusqu'en juin 2013 (avec une importante revalorisation salariale à la clé). Débutées en fin de saison passée, les négociations ont pourtant été longues et difficiles. Un départ de l'ancien Manceau a même longtemps été de l'ordre du domaine du possible.

Mais les différentes parties concernées sont finalement parvenues à un accord. A l'image du cas de Guillaume Hoarau (qui a aussi rempilé jusqu'en juin 2013), le club de la Capitale a finalement su faire les efforts nécessaires pour conserver son maitre à jouer. Mais ça n'empêche pas certains clubs de rester positionner sur le dossier de l'ex-Cristolien. A l'image d'un recruteur de l'Inter Milan, David Moyes, le manager d'Everton (Premier League), était encore présent dans les travées du stade la Mosson (1-1, 1ere journée de Ligue 1), samedi soir. La prestation de Stéphane Sessegnon a été loin d'être transcendante. Mais l'Ecossais serait particulièrement intéressé par l'ancien Manceau, qui présente le profil idoine pour épauler le Belge Marouane Fellaini au sein de l'entrejeu des Toffees.

Aux dernières nouvelles, le club anglais serait disposé à débourser près de vingt millions d'euros pour finaliser l'arrivée du Béninois. Mais avec la reprise du championnat (et l'incertitude qui plane autour de l'avenir de Jérôme Rothen), on voit mal le Paris Saint-Germain lâcher son protégé cet été. « Son départ n'est pas absolument pas envisageable, glisse une source proche du Paris Saint-Germain. Par contre, le club travaille déjà pour compenser son éventuel départ l'été prochain (Ndlr : la piste brésilienne serait notamment à l'étude). » A moins d'un invraisemblable retournement de situation, le Stéphane Sessegnon devrait donc bien rester au club parisien. En revanche, la donne sera différente l'an prochain. Les plus grosses écuries anglaises (Chelsea, Liverpool, Manchester City, Arsenal) auraient d'ailleurs déjà pris date.

Football365.fr
romano
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Foot - L1 - PSG
Giuly préfère jouer dans l'axe

Ludovic Giuly est revenu ce jeudi sur son positionnement de milieu droit, retrouvé cette saison après un exil en tant qu'attaquant axial. Milieu droit, son poste naturel mais pas celui qu'il préfère. «Le coach me préfère à droite, j'ai joué toute ma carrière à droite, je retrouve mon côté droit. Il n'y a pas de soucis. Devant, j'ai plus de plaisir, c'est clair. Mais je n'ai jamais dit que je voulais être attaquant !» a-t-il déclaré avant de conclure : «Et si je suis moins bien sur l'aile droite, j'irai m'asseoir sur le banc, c'est comme ça !».

L'ancien ailier de Monaco s'est également un peu emporté contre les critiques reçues après le match nul ramené de Montpellier : «On dirait qu'on a perdu un match ! On a pris un point, ce n'est pas la catastrophe. On n'a pas le couteau sous la gorge et Le Mans n'est pas un match couperet. Je vous rassure tout de suite, tout va bien !» - Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges.


lequipe.fr
Hari
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PSG / LUDOVIC GIULY : « On doit s'en souvenir »


Tenu en échec à Montpellier (1-1) lors de la première journée de Ligue 1, le PSG s'était fait égaliser dans les dernières secondes. Pour Ludovic Giuly, qui retrouve le côté droit avec Antoine Kombouaré, rien d'inquiétant. Mais il faudra s'en servir pour ne pas commettre les mêmes erreurs à nouveau.


Ludovic Giuly, que pensez vous désormais du match face à Montpellier ? La déception s'est elle estompée ?

On aurait voulu revenir avec la victoire, mais c'est quand même un point de pris à l'extérieur sur un premier match de championnat. C'est sûr qu'on aurait pu faire mieux, mais il faut maintenant oublier cela pour se concentrer sur celui de samedi afin de prendre les trois points à la maison. C'est le principal.

N'êtes vous pas inquiet après ce mauvais départ ?

Ce n'est que le premier match, on a l'impression que c'est la fin du monde. Il faut se calmer, le deuxième match arrive samedi, il ne faut pas se mettre trop de pression. Le groupe va bien, on vit bien. On a bien sûr envie de gagner ce premier match devant notre public, samedi, le premier de la saison au Parc, mais ça ne reste qu'un match.

Par rapport aux matchs amicaux, on n'a pas retrouvé les automatismes, revu les échanges montrés. Comment l'expliquez-vous ?


Je ne sais pas, c'est vrai qu'on était bien durant nos matchs amicaux mais on n'a pas trouvé la solution samedi. Il faut travailler mais aussi positiver, on est tombé sur un bon promu qui avait envie de montrer qu'il n'était pas là pour faire l'ascenseur. Ils ont de bons joueurs, ils nous ont un peu surpris. Et, à dix contre onze, inconsciemment, on a peut-être cru que le match était plié. Mais rien n'est gagné, il faut toujours se battre, on doit s'en souvenir. La confiance reviendra samedi avec les trois points.

Quels sont les points à améliorer pour renouer avec la victoire le plus rapidement possible ?


Il faut penser de suite à gagner, ne pas se laisser distancer rapidement. Ce serait donc bien de commencer dès samedi en prenant ces trois points chez nous.

« Retrouver la confiance »

Après le match, vous disiez que la victoire n'aurait pas été mérité, qu'il y'avait beaucoup mieux à faire au niveau du jeu. Vous en avez parlé ? Dans quel axe faut t'il travailler ?

On a travaillé pour, mais on est en reconstruction, on n'a pas dit qu'on avait le meilleur jeu de Ligue 1. On sait qu'il faut travailler mais on est encore en préparation. Maintenant, c'est vrai que le championnat a débuté, il faut retrouver un peu de confiance et ça passe par des victoires et par le jeu. C'est ce qui a manqué à Montpellier, et on essaye cette semaine de travailler tous ces petits points qui nous ont manqué là bas pour être bien mentalement pour ce match face au Mans.

Dans le nouveau staff, figure l'ancien entraîneur du Mans (Ndlr : Yves Bertucci, entraîneur du Mans de juin 2008 à janvier 2009), est-ce un gros avantage ?


Non pas du tout (rires), il n'y a pas de secret particulier. Cela n'est donc pas un avantage.

On vous imagine impatient de retrouver le Parc ?


Oui bien sûr, cela fait toujours plaisir de jouer devant nos supporters, on a envie de partager des victoires. C'est hyper important de les retrouver et de leur faire plaisir samedi.

Personnellement, comment vous sentez vous ?

Je me sens bien, j'ai fait une bonne préparation. Physiquement je suis bien donc le reste suit.

« Je retrouve mon coté droit sans problème »

Estimez vous que les critiques lorsque vous jouiez dans le couloir droit par rapport à vos prestations en attaque se justifiaient ?

Non, c'est vous qui jugez çà, mais moi je me sens bien, tant que l'entraîneur me fait confiance, que je suis bien avec mes partenaires, tout va. Le reste ne m'atteint pas. Ce qui se dit ou s'écrit ne m'affecte pas.

Mais pourtant, quand vous jouiez en attaque aux cotés de Guillaume Hoarau, vous marquiez des buts, réussissiez de bons matchs, est ce que le fait d'être aujourd'hui replacé dans le couloir droit ne vous chagrine pas un peu ?


Non, il y'a du monde devant, quatre attaquants pour deux places. Et l'entraîneur préfère me voir à droite, j'y ai joué quasiment toute ma carrière. Je sais que ça représente plus d'efforts, mais je me suis préparé pour ça.

Malgré le fait que vous ayez pris beaucoup de plaisir en attaque l'an passé ?


Oui c'est vrai, on se sent bien, on fait moins d'efforts. Ça m'a plu. Mais il y'a un nouvel entraîneur, de nouveaux choix et je retrouve mon coté droit sans problème.

Comment se passe la vie de groupe avec ce nouvel entraîneur ? Stéphane Sessegnon parlait d'un discours très volontaire, guerrier ?


Ca se passe bien. Oui, il veut gagner. Comme nous ! Il nous emmène dans cette voie là, cette haine de la défaite pour se projeter sur la rage de vaincre. Je trouve ça bien !

C'est ce qui manquait par rapport à l'an dernier ?


Chaque entraîneur est différent, on ne va pas comparer. Mais ça me va bien.

Le comportement au bord du terrain est quand même très différent ?


Ca nous change c'est sur, mais c'est juste différent. Certains sont au milieu, préfèrent être près des joueurs. J'ai tout connu, que ce soit à Barcelone ou ailleurs. Ce n'est pas un problème, juste une manière de faire. On l'accepte sans problème.


football365
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG
Coupet : «Viser haut»

A 36 ans, Grégory Coupet dit ce vendredi dans un entretien accordé à L'Equipe jouer désormais «pour le plaisir et par orgueil». L'ancien gardien lyonnais, après une saison dans l'ombre à l'Atletico Madrid, a rallié un Paris SG auquel il espère faire partager son ambition.

«Ce qui est certain, c'est que je ne viens pas à Paris en préretraite, promet-il notamment. Même disputer des saisons compliquées, ça reste un plaisir. Se prendre la tête, vivre avec la pression, ça maintient en vie (...) Je ne clame pas du tout que le PSG sera champion. Mais ça doit être notre ambition. On est à Paris pour viser haut. A Lyon, si on n'y avait pas cru nous-mêmes, on n'y serait pas arrivé (...) Quand on voit notre centre d'entraînement, notre stade, notre public, pourquoi ne pas y croire ? Il faut absolument atteindre une Coupe d'Europe ». De quoi booster un vestiaire...

lequipe.fr
Homer
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Football, Ligue 1/PSG
Bertucci a tourné la page Le Mans

HIER, sa voiture a connu quelques ratés. Au moment de quitter le camp des Loges, sur les coups de 13 heures,
Yves Bertucci, l’adjoint d’Antoine Kombouaré, a eu toutes les peines du monde à faire démarrer sa Twingo. Un léger contretemps, à l’image des derniers mois que vient de vivre le nouveau Parisien.

Propulsé l’été dernier entraîneur du Mans après dix ans passés à la formation et à la tête de l’équipe réserve, il est déchu de son titre après seulement huit mois d’exercice. Le retour de bâton est violent. Bertucci reste sur le banc, mais en tant qu’adjoint de ses successeurs (Daniel Jeandupeux et Arnaud Cormier). Il y traîne son spleen. « Il y avait un sentiment de frustration car il aurait aimé aller au bout de ses idées, témoigne Alain Pascalou, son ami et responsable du recrutement au sein du club sarthois. Yves était conscient qu’il y avait des choses à rectifier ou à améliorer, c’est pourquoi il espérait retrouver rapidement un poste d’entraîneur. »

C’est quasi chose faite quand Boulogne le contacte. Mais le promu nordiste lui préfère finalement Laurent Guyot. Dans ce contexte, la proposition d’Antoine Kombouaré ne se refuse pas. Adjoint à Paris ou au Mans, la donne n’est pas la même. La pression non plus.

« Discret, mais pas effacé »

Demain, au Parc des Princes, quand il prendra place pour la première fois sur le banc parisien, Bertucci devrait
sentir le souffle des tribunes caresser sa nuque et sa fierté. « C’est un match spécial à double titre pour lui,
décrypte Pascalou. C’est là, au Parc, qu’il va vraiment prendre conscience qu’il est au PSG et, en plus, ça va se
passer contre son club de coeur. Je ne vais pas jouer les anciens combattants, mais après avoir passé onze
ans pour lui et quinze pour moi au MUC, on doit faire partie des plus vieux. Et puis, Yves est quelqu’un d’attachant, mais qui s’attache aussi. »

Par pudeur sûrement, le nouvel adjoint parisien ne souhaite pas verser dans l’émotion. « Je suis content de les revoir, mais la page avec Le Mans est tournée », affirmait hier celui que ses amis décrivent comme un personnage « discret, mais pas effacé ». Pas sûr pourtant qu’il ait définitivement tiré un trait sur ses années mancelles. Ce jeune grand-père d’à peine 46 ans était dimanche dernier à Saint-Germain-en-Laye pour assister à la rencontre de CFA PSG - Le Mans (0-2). Après la rencontre, alors que la plupart des spectateurs avaient déserté les lieux, il continuait de converser avec des jeunes joueurs sarthois.Ceux-là même qu’il avait dû former quelques années plus tôt. Pas facile de couper le cordon.

Le Parisien Papier

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« Il faut se calmer ! »
LUDOVIC GIULY, milieu de terrain du PSG

AVEC quelques jours de recul, l’ancien joueur du FC Barcelone dédramatise le nul du club parisien dans l’Hérault (1-1) lors de l’ouverture de la Ligue 1.

Quelles leçons avez-vous tirées de ce premier match à Montpellier ?
 Ludovic Giuly. On a pris un point à l’extérieur. C’est clair qu’on aurait pu faire mieux, mais on est encore en construction. Il faut oublier ce match et se concentrer sur celui de samedi. Il faudra gagner pour ne pas nous laisser distancer et faire plaisir à notre public.Ce sera dur, car Le Mans a de gros gabarits, mais on sait combien il est important d’être intraitables à domicile.

La prestation d’ensemble n’est-elle pas inquiétante ?
Arrêtez ! Ce n’était que le premier match et on dirait que c’est la fin du monde. Il faut se calmer ! Tout va
bien, rassurez-vous. On n’a pas de pression, il y a toujours une bonne ambiance dans le groupe et on ne se
met pas le couteau sous la gorge.

Ne regrettez-vous pas d’être aligné au milieu, alors que votre association avec Hoarau avait bien fonctionné
l’an dernier ?

C’est le choix du coach, il y a du monde devant. Milieu droit, je connais. J’ai fait quasiment toute ma carrière à ce poste. Je sais qu’il y a beaucoup d’efforts à fournir mais, cette année, j’ai effectué une bonne préparation.

Et si vous vous retrouvez sur le banc ?
C’est la règle du foot ! Je n’ai jamais dit que j’étais là pour jouer 30 matchs. Si je suis mauvais, j’irai sur le côté et je travaillerai à l’entraînement.

Le Parisien Papier

Citation
Le coup de main de Sessegnon

LA FIN de la séance d’entraînement, Stéphane Sessegnon a pris A une paire de gants de gardien et s’est installé dans les buts pour arrêter les tirs de Makelele et Traoré. Plus à l’aise avec ses genoux qu’avec ses mains, « le gardien du Bénin » a beaucoup fait rire ses coéquipiers. Traoré, un brin chambreur, l’a ensuite comparé à Yohann Pelé, son ancien coéquipier du Mans, aujourd’hui gardien de Toulouse.


Citation
PSG EXPRESS

 Hier. Entraînement avec tennis ballon et toros.
 Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 17 heures au Parc des Princes.
 Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).
 Suspendu. Sankharé.
 Rendez-vous. PSG - Le Mans, 2e journée de L 1, demain au Parc des Princes (19 heures, Foot +).


Citation
 Jérôme Rothen, 31 ans, milieu de terrain du PSG qui s’est mis d’accord avec Blackburn pour un contrat de trois ans, attend que le club anglais fasse une proposition au PSG. Blackburn garde néanmoins un oeil sur Boudewijn Zenden, l’ex-joueur de l’OM

Le Parisien papier
Hari
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Sans Camara ni Stromstad

Paulo Duarte, le coach portugais du Mans, a convoqué vendredi midi 19 joueurs pour PSG - MUC 72 au Parc des Princes (samedi, 19h00). Ibrahima Camara (douleurs ischio-jambiers) est indisponible et Fredrik Stromstad qui est actuellement en reprise avec le groupe n'a pas été retenu. Seul changement par rapport au groupe face à Lyon : Guillaume Loriot cède sa place à Alphousseyni Keita.

Le groupe manceau pour Paris :

Roche, Ovono - Baal, Bouhours, Ben Frej, Cerdan, Corchia, Louvion, Wague - Coutadeur, Estigarribia, Keita, Thomas, Goulon - Helstad, Le Tallec, Maiga, Lamah, Dossevi.


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