Citation
En panne d’inspiration, le PSG cède du terrain
Battus à Rennes la semaine dernière, les Parisiens ont à nouveau perdu de précieux points hier soir. Le faible rendement de Nene devient inquiétant.
Un Parc qui siffle, des passes qui n’arrivent jamais, un jeu fade et deux points qui s’envolent dans une médiocrité qu’on ne pensait plus revoir cette saison. Après la défaite à Rennes (1-0) la semaine dernière, voilà comment le PSG a abandonné la deuxième place de la L 1 qu’il occupait depuis le 5 décembre.
Le PSG débute par un carton contre Lens Le voici même dépassé par Marseille qu’on disait moribond il y a encore une semaine. Tout va décidément très vite en football. Tout, sauf le jeu du PSG contre Lens. « Quand on a les opportunités de marquer, il faut savoir les saisir », soupire Antoine Kombouaré
Malgré l’indigence de leur prestation collective, les coéquipiers de Makelele se sont procuré quatre grosses occasions de battre Runje. Mais la tête plongeante d’Hoarau a fini sur le poteau (26e). Erding a gâché deux opportunités à quarante secondes d’intervalle (51e) et Sakho a vu son coup de tête finir dans les gants du gardien nordiste (75e). « Il aurait fallu qu’on croie beaucoup plus en notre jeu, peste Kombouaré. Nous nous sommes trop précipités au lieu de passer par les côtés. »
Depuis le début de saison, Nene est la principale source de lumière d’une équipe qui dépend encore trop de ses éclairs de génie. Hier soir, le Brésilien est resté dans la pénombre et personne n’a su le relayer. « Quand je parle de précipitation, je pense bien sûr à Nene, lâche Kombouaré. Il a eu envie d’aller trop vite et de faire la différence tout seul. Lui, comme Mev (Erding) ou Guillaume (Hoarau) ont filé trop rapidement vers le but. »
La seule satisfaction de la soirée est à chercher au rayon des statistiques. Le PSG a fini la rencontre sans encaisser le moindre but. Cela ne lui était pas arrivé lors de ses… dix-huit derniers matchs. En même temps, se glorifier de ne pas avoir pris de but face une équipe venue surtout pour défendre serait malvenu. Mais la vérité des chiffres cache aussi quelques épines. Et il ne faut surtout pas accorder le moindre crédit à Edel dans cette imperméabilité d’un soir. Avant, le gardien du PSG ne rassurait pas. Aujourd’hui, il inquiète. Il y a d’abord eu cette incroyable sortie aérienne, brutale et insensée, lors de laquelle le gardien du PSG n’a réussi qu’à frapper durement la tête d’Armand avec son genou (21e). Après le repos, le Camerounais s’est troué devant Jemaa (48e). Son manque de confiance depuis quelques semaines est patent. Si le crédit des autres Parisiens est encore conséquent, le sien semble s’amenuiser rapidement. Il doit très vite réagir.
L’heure n’est pas venue de s’inquiéter pour l’avenir de ce Paris-là. « Il reste quand même 45 points à jouer d’ici la fin du championnat, prévient Kombouaré. Nous avons encore du temps. L’équipe n’est pas larguée au classement. C’est quand même le plus important. »
Le PSG a demandé à l’UEFA d’avancer son match de 16e de finale aller d’Europa League, à Minsk, contre le Bate Borisov, jeudi. « Quand il fait aussi froid, - 15 oC, il faut être capable de prendre les bonnes décisions, explique Antoine Kombouaré. Pourquoi ne pas jouer à 14 heures ou à midi ? » Le match doit se disputer à 21h5, heure locale (19h5, heure française).
PSG - LENS 0-0
Spectateurs : 32959.
Arbitre : M. Rainville.
Avertissements. PSG : Chantôme (32e) ; Lens : Queudrue (61e), Varane (90e + 1).
PSG : Edel - Jallet, Armand (Camara, 46e), Sakho, Tiéné - Makelele (cap.) - Chantôme, Bodmer (Luyindula, 66e), Nene - Hoarau, Erding (Maurice, 83e). Entr. : Kombouaré.
Lens : Runje - Aurier, Yahia, Queudrue, Demont (cap.) - Varane, Kovacevic - Maoulida, Sertic (Roudet, 78e), Akalé (Bedimo, 73e) - Jemaa. Entr. : Bölöni.
LE FAIT DU MATCH
26e . Le score est de 0-0 quand Tiéné, de son côté gauche, adresse un centre dans la surface. Hoarau prend le dessus sur la défense et place une tête plongeante sur le poteau de Runje, qui était battu.
Battus à Rennes la semaine dernière, les Parisiens ont à nouveau perdu de précieux points hier soir. Le faible rendement de Nene devient inquiétant.
Un Parc qui siffle, des passes qui n’arrivent jamais, un jeu fade et deux points qui s’envolent dans une médiocrité qu’on ne pensait plus revoir cette saison. Après la défaite à Rennes (1-0) la semaine dernière, voilà comment le PSG a abandonné la deuxième place de la L 1 qu’il occupait depuis le 5 décembre.
Le PSG débute par un carton contre Lens Le voici même dépassé par Marseille qu’on disait moribond il y a encore une semaine. Tout va décidément très vite en football. Tout, sauf le jeu du PSG contre Lens. « Quand on a les opportunités de marquer, il faut savoir les saisir », soupire Antoine Kombouaré
Malgré l’indigence de leur prestation collective, les coéquipiers de Makelele se sont procuré quatre grosses occasions de battre Runje. Mais la tête plongeante d’Hoarau a fini sur le poteau (26e). Erding a gâché deux opportunités à quarante secondes d’intervalle (51e) et Sakho a vu son coup de tête finir dans les gants du gardien nordiste (75e). « Il aurait fallu qu’on croie beaucoup plus en notre jeu, peste Kombouaré. Nous nous sommes trop précipités au lieu de passer par les côtés. »
Depuis le début de saison, Nene est la principale source de lumière d’une équipe qui dépend encore trop de ses éclairs de génie. Hier soir, le Brésilien est resté dans la pénombre et personne n’a su le relayer. « Quand je parle de précipitation, je pense bien sûr à Nene, lâche Kombouaré. Il a eu envie d’aller trop vite et de faire la différence tout seul. Lui, comme Mev (Erding) ou Guillaume (Hoarau) ont filé trop rapidement vers le but. »
La seule satisfaction de la soirée est à chercher au rayon des statistiques. Le PSG a fini la rencontre sans encaisser le moindre but. Cela ne lui était pas arrivé lors de ses… dix-huit derniers matchs. En même temps, se glorifier de ne pas avoir pris de but face une équipe venue surtout pour défendre serait malvenu. Mais la vérité des chiffres cache aussi quelques épines. Et il ne faut surtout pas accorder le moindre crédit à Edel dans cette imperméabilité d’un soir. Avant, le gardien du PSG ne rassurait pas. Aujourd’hui, il inquiète. Il y a d’abord eu cette incroyable sortie aérienne, brutale et insensée, lors de laquelle le gardien du PSG n’a réussi qu’à frapper durement la tête d’Armand avec son genou (21e). Après le repos, le Camerounais s’est troué devant Jemaa (48e). Son manque de confiance depuis quelques semaines est patent. Si le crédit des autres Parisiens est encore conséquent, le sien semble s’amenuiser rapidement. Il doit très vite réagir.
L’heure n’est pas venue de s’inquiéter pour l’avenir de ce Paris-là. « Il reste quand même 45 points à jouer d’ici la fin du championnat, prévient Kombouaré. Nous avons encore du temps. L’équipe n’est pas larguée au classement. C’est quand même le plus important. »
Le PSG a demandé à l’UEFA d’avancer son match de 16e de finale aller d’Europa League, à Minsk, contre le Bate Borisov, jeudi. « Quand il fait aussi froid, - 15 oC, il faut être capable de prendre les bonnes décisions, explique Antoine Kombouaré. Pourquoi ne pas jouer à 14 heures ou à midi ? » Le match doit se disputer à 21h5, heure locale (19h5, heure française).
PSG - LENS 0-0
Spectateurs : 32959.
Arbitre : M. Rainville.
Avertissements. PSG : Chantôme (32e) ; Lens : Queudrue (61e), Varane (90e + 1).
PSG : Edel - Jallet, Armand (Camara, 46e), Sakho, Tiéné - Makelele (cap.) - Chantôme, Bodmer (Luyindula, 66e), Nene - Hoarau, Erding (Maurice, 83e). Entr. : Kombouaré.
Lens : Runje - Aurier, Yahia, Queudrue, Demont (cap.) - Varane, Kovacevic - Maoulida, Sertic (Roudet, 78e), Akalé (Bedimo, 73e) - Jemaa. Entr. : Bölöni.
LE FAIT DU MATCH
26e . Le score est de 0-0 quand Tiéné, de son côté gauche, adresse un centre dans la surface. Hoarau prend le dessus sur la défense et place une tête plongeante sur le poteau de Runje, qui était battu.
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14 POINTS
C’est le nombre de points perdus par le PSG à domicile après 12 matchs de championnat disputés au Parc cette saison.
C’est le nombre de points perdus par le PSG à domicile après 12 matchs de championnat disputés au Parc cette saison.
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Edel a mis Armand KO
Antoine Kombouaré avait innové avec une organisation en 4-1-3-2 qui se voulait offensive. Makelele était seul devant la défense, en soutien d’une ligne de trois milieux avec Chantôme à droite, Bodmer au centre et Nene à gauche. Ce système a rapidement montré ses limites. Face à une équipe lensoise regroupée et venue pour jouer le contre, les Parisiens n’ont pas réussi à recréer la fluidité habituelle de leurs enchaînements.
En panne d’inspiration, le PSG cède du terrain. Les joueurs de couloirs ont, eux, rarement débordé, facilitant ainsi la tâche de la défense adverse.
4 Edel Il a assommé Armand (21e) sur une incompréhensible sortie hors de sa surface. Devancé par Jemaa sur un corner (48e), il n’a pas eu grand-chose à faire (aucun tir cadré de Lens) et l’a mal fait. Son crédit est-il illimité ?
4 Jallet Pas toujours à l’aise face à Akalé, il a vendangé une demi-douzaine de passes. Précieux dans les décalages côté droit mais moins précis que d’habitude.
5 Armand Mis KO par Edel, il a cédé sa place après la pause à Camara (note : 5,5). A l’expérience, ce dernier a annihilé une occasion d’Akalé dans la surface (59e).
6 Sakho Une bonne tête arrêtée sur sa ligne par Runje (75e). Un match correct, des interventions précises et des relances prudentes.
6 Tiéné Il s’est signalé par un très bon centre pour Hoarau (26e) et un autre totalement raté (79e). Il n’hésite pas à passer la ligne médiane et prend du volume.
5 Makelele Le capitaine a lancé le match d’une belle frappe de 20 m (4e). Devant lui, les espaces étaient rares. Il a tenté de faire avancer l’équipe sans perdre trop de ballons.
5 Chantôme Averti stupidement à la 32e, on l’a vite senti à l’étroit sur le couloir droit. Il a rarement débordé, préférant prendre du recul et repiquer pour toucher des ballons. Du coup, il n’y avait plus personne à droite… Plus à l’aise dans son rôle habituel en fin de match.
4,5 Bodmer Censé mener le jeu dans un périmètre restreint, il a joué simple. Mais il y avait tellement peu de mouvement autour de lui qu’il était difficile de trouver des solutions. Remplacé par Luyindula (66e).
4 Nene Comme sur cette passe qu’il a laissé filer entre ses jambes (67e), il n’est plus dans le coup et le doute commence réellement à s’installer. Insignifiant en défense, transparent en attaque, il ne fait plus la différence. A gâché deux coups francs bien placés (21e, 63e). Inquiétant.
4,5 Hoarau Sa tête sur le poteau (26e) est le tournant du match. Systématiquement dominé dans les airs par Varane, il n’a pas pu servir de point d’appui. Il manque toujours d’impact.
4 Erding Rarement bien servi, il a raté deux énormes occasions en quarante secondes (51e) et s’est fait conspuer par le Parc. Il a eu droit au même traitement au moment de céder sa place à Maurice (84e).
L’arbitre, M. Rainville (note : 5) a manqué de fermeté sur les gestes d’antijeu des Lensois.
Lens s’est montré extrêmement discipliné. Le jeu de tête de Varane a soulagé toute l’arrière-garde et les attaquants nordistes ont fait un maximum d’effort dans le repli défensif.
Antoine Kombouaré avait innové avec une organisation en 4-1-3-2 qui se voulait offensive. Makelele était seul devant la défense, en soutien d’une ligne de trois milieux avec Chantôme à droite, Bodmer au centre et Nene à gauche. Ce système a rapidement montré ses limites. Face à une équipe lensoise regroupée et venue pour jouer le contre, les Parisiens n’ont pas réussi à recréer la fluidité habituelle de leurs enchaînements.
En panne d’inspiration, le PSG cède du terrain. Les joueurs de couloirs ont, eux, rarement débordé, facilitant ainsi la tâche de la défense adverse.
4 Edel Il a assommé Armand (21e) sur une incompréhensible sortie hors de sa surface. Devancé par Jemaa sur un corner (48e), il n’a pas eu grand-chose à faire (aucun tir cadré de Lens) et l’a mal fait. Son crédit est-il illimité ?
4 Jallet Pas toujours à l’aise face à Akalé, il a vendangé une demi-douzaine de passes. Précieux dans les décalages côté droit mais moins précis que d’habitude.
5 Armand Mis KO par Edel, il a cédé sa place après la pause à Camara (note : 5,5). A l’expérience, ce dernier a annihilé une occasion d’Akalé dans la surface (59e).
6 Sakho Une bonne tête arrêtée sur sa ligne par Runje (75e). Un match correct, des interventions précises et des relances prudentes.
6 Tiéné Il s’est signalé par un très bon centre pour Hoarau (26e) et un autre totalement raté (79e). Il n’hésite pas à passer la ligne médiane et prend du volume.
5 Makelele Le capitaine a lancé le match d’une belle frappe de 20 m (4e). Devant lui, les espaces étaient rares. Il a tenté de faire avancer l’équipe sans perdre trop de ballons.
5 Chantôme Averti stupidement à la 32e, on l’a vite senti à l’étroit sur le couloir droit. Il a rarement débordé, préférant prendre du recul et repiquer pour toucher des ballons. Du coup, il n’y avait plus personne à droite… Plus à l’aise dans son rôle habituel en fin de match.
4,5 Bodmer Censé mener le jeu dans un périmètre restreint, il a joué simple. Mais il y avait tellement peu de mouvement autour de lui qu’il était difficile de trouver des solutions. Remplacé par Luyindula (66e).
4 Nene Comme sur cette passe qu’il a laissé filer entre ses jambes (67e), il n’est plus dans le coup et le doute commence réellement à s’installer. Insignifiant en défense, transparent en attaque, il ne fait plus la différence. A gâché deux coups francs bien placés (21e, 63e). Inquiétant.
4,5 Hoarau Sa tête sur le poteau (26e) est le tournant du match. Systématiquement dominé dans les airs par Varane, il n’a pas pu servir de point d’appui. Il manque toujours d’impact.
4 Erding Rarement bien servi, il a raté deux énormes occasions en quarante secondes (51e) et s’est fait conspuer par le Parc. Il a eu droit au même traitement au moment de céder sa place à Maurice (84e).
L’arbitre, M. Rainville (note : 5) a manqué de fermeté sur les gestes d’antijeu des Lensois.
Lens s’est montré extrêmement discipliné. Le jeu de tête de Varane a soulagé toute l’arrière-garde et les attaquants nordistes ont fait un maximum d’effort dans le repli défensif.
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Pourquoi le PSG est-il devant Lyon au classement ?
Ce matin, le PSG (3e ) ne devance Lyon (4e ) que grâce à sa meilleure position au classement du fair-play. Les deux formations sont à égalité parfaite : 38 points, 34 buts inscrits, 24 encaissés et match nul (2-2, le 27 novembre) lors de leur première opposition en Ligue 1 cette saison.
Ce matin, le PSG (3e ) ne devance Lyon (4e ) que grâce à sa meilleure position au classement du fair-play. Les deux formations sont à égalité parfaite : 38 points, 34 buts inscrits, 24 encaissés et match nul (2-2, le 27 novembre) lors de leur première opposition en Ligue 1 cette saison.
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« On ne sait pas tuer les matchs »
CLÉMENT CHANTÔME milieu de terrain du PSG
Malgré la déception, il a pris le temps de s’arrêter pour tenter d’expliquer la contre-performance de son équipe. Clément Chantôme ne cherche pas d’excuses à son équipe et pointe ce qui, aujourd’hui, handicape terriblement son club : son inefficacité offensive.
Quel est votre sentiment après ce match nul (0-0) ?
CLÉMENT CHANTÔME. On est forcément déçus. On a eu les occasions pour l’emporter mais on n’a pas marqué. Les Lensois étaient ici pour obtenir un résultat et ont réussi à le faire. Ils défendaient à huit ou neuf et on a eu du mal à contourner leur bloc.
Après la défaite à Rennes le week-end dernier, cette nouvelle contre-performance vous inquiète-t-elle ?
Il reste encore beaucoup de matchs, donc on n’est pas inquiets. On ne s’attarde pas sur notre classement. Ce que l’on voit, c’est que l’on n’a pas pris les trois points et c’est bien dommage. On ne sait pas tuer les matchs, c’est notre problème. On ne peut pas se permettre de rater autant d’occasions. On va essayer d’y remédier, à nous de rebondir. On doit avoir l’instinct de tueur pour gagner ce genre de rencontres. Ce n’est pas le cas en ce moment.
Comment expliquez-vous votre inefficacité offensive ?
C’est un mélange de manque de confiance et de réussite. On sait que l’on est attendu de plus en plus souvent. Si on ne marque pas sur nos occasions, l’adversaire prend confiance, s’accroche et ça rend l’opposition encore plus difficile. Malgré la déception, il y a quand même des choses positives à retenir.
CLÉMENT CHANTÔME milieu de terrain du PSG
Malgré la déception, il a pris le temps de s’arrêter pour tenter d’expliquer la contre-performance de son équipe. Clément Chantôme ne cherche pas d’excuses à son équipe et pointe ce qui, aujourd’hui, handicape terriblement son club : son inefficacité offensive.
Quel est votre sentiment après ce match nul (0-0) ?
CLÉMENT CHANTÔME. On est forcément déçus. On a eu les occasions pour l’emporter mais on n’a pas marqué. Les Lensois étaient ici pour obtenir un résultat et ont réussi à le faire. Ils défendaient à huit ou neuf et on a eu du mal à contourner leur bloc.
Après la défaite à Rennes le week-end dernier, cette nouvelle contre-performance vous inquiète-t-elle ?
Il reste encore beaucoup de matchs, donc on n’est pas inquiets. On ne s’attarde pas sur notre classement. Ce que l’on voit, c’est que l’on n’a pas pris les trois points et c’est bien dommage. On ne sait pas tuer les matchs, c’est notre problème. On ne peut pas se permettre de rater autant d’occasions. On va essayer d’y remédier, à nous de rebondir. On doit avoir l’instinct de tueur pour gagner ce genre de rencontres. Ce n’est pas le cas en ce moment.
Comment expliquez-vous votre inefficacité offensive ?
C’est un mélange de manque de confiance et de réussite. On sait que l’on est attendu de plus en plus souvent. Si on ne marque pas sur nos occasions, l’adversaire prend confiance, s’accroche et ça rend l’opposition encore plus difficile. Malgré la déception, il y a quand même des choses positives à retenir.
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Nene n’est pas inquiet
Cette semaine, Nene a déjeuné avec Rai. Ce dernier l’a exhorté à ne rien lâcher, affirmant que la porte de la Seleçao n’était pas fermée, à condition de garder un haut niveau de performance avec Paris. Le message n’est visiblement pas passé. Hier soir, Nene a réalisé un match insipide. Si le Brésilien n’a plus son influence du début de saison, son discours reste néanmoins positif.
En panne d’inspiration, le PSG cède du terrain « On ne peut pas marquer à chaque fois, le foot, ça ne marche pas comme ça, affirme-t-il. Je ne vais pas me prendre la tête. Et même si je ne fais pas d’action décisive, je ne vais pas me cacher. »
Victime de son succès, le Brésilien a désormais droit à un traitement spécial de la part de ses adversaires. « C’est de plus en plus souvent comme ça, il y a souvent deux joueurs qui viennent sur moi, confirme-t-il. Je touche moins de ballons, il faut rester tranquille, trouver des solutions, car ça libère des espaces pour mes partenaires. » Pourtant, le doute s’amplifie. A-t-il digéré sa non-sélection pour France - Brésil ? « Oui, c’est passé », balaye-t-il. Ses coéquipiers ne semblent pas inquiets. « Un petit coup de moins bien, ça arrive à tout le monde », relativise Clément Chantôme. « Il n’a pas lâché, car il continue de travailler dur, souligne Zoumana Camara. Tout le monde a confiance en lui. »
Cette semaine, Nene a déjeuné avec Rai. Ce dernier l’a exhorté à ne rien lâcher, affirmant que la porte de la Seleçao n’était pas fermée, à condition de garder un haut niveau de performance avec Paris. Le message n’est visiblement pas passé. Hier soir, Nene a réalisé un match insipide. Si le Brésilien n’a plus son influence du début de saison, son discours reste néanmoins positif.
En panne d’inspiration, le PSG cède du terrain « On ne peut pas marquer à chaque fois, le foot, ça ne marche pas comme ça, affirme-t-il. Je ne vais pas me prendre la tête. Et même si je ne fais pas d’action décisive, je ne vais pas me cacher. »
Victime de son succès, le Brésilien a désormais droit à un traitement spécial de la part de ses adversaires. « C’est de plus en plus souvent comme ça, il y a souvent deux joueurs qui viennent sur moi, confirme-t-il. Je touche moins de ballons, il faut rester tranquille, trouver des solutions, car ça libère des espaces pour mes partenaires. » Pourtant, le doute s’amplifie. A-t-il digéré sa non-sélection pour France - Brésil ? « Oui, c’est passé », balaye-t-il. Ses coéquipiers ne semblent pas inquiets. « Un petit coup de moins bien, ça arrive à tout le monde », relativise Clément Chantôme. « Il n’a pas lâché, car il continue de travailler dur, souligne Zoumana Camara. Tout le monde a confiance en lui. »