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D'Alessandro
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Sessegnon, la pièce maîtresse

Hier au camp des Loges, Stéphane Sessegnon a pris le temps. Le visage radieux, le milieu béninois a répondu à de nombreuses questions de journalistes africains en visite à Saint-Germain. Déjà la veille, à l’issue de PSG - Kiev (0-0), l’ancien Manceau (24 ans) s’était longuement confié à d’autres micros.

Le joueur parisien a retrouvé fraîcheur et sérénité après trois matchs de suspension purgés courant mars, suivis de deux prestations en demi-teinte contre Braga et Toulouse. Aujourd’hui dépositaire du jeu parisien, son statut a évolué en quelques mois. Au point de devenir l’une des pièces maîtresses du PSG pour cette fin de saison et de justifier son transfert à plus de 8 millions d’euros.

Il a l’appui de tous

Récemment, Paul Le Guen s’est montré élogieux à l’adresse de son milieu de terrain. Après Nice (succès 2-1), il a parlé d’un « joueur rare ». Après Kiev, bis repetita : « Je suis très content de ce qu’il fait, il est dynamique, disponible, j’aime beaucoup le voir comme ça. » Chez un homme tout en retenue, cela signifie forcément quelque chose. Pour Le Guen, il ne s’agit pas de décerner un simple satisfecit mais de pousser son milieu offensif à poursuivre dans cette voie. « Le coach me demande de prendre mes responsabilités et j’essaie d’endosser ce rôle. Dans ma tête, je sais que je peux m’appuyer sur des joueurs costauds derrière moi. J’en ai parlé avec Claude (Makelele) ou Ludovic (Giuly) et ça m’a libéré », expliquait le Béninois jeudi soir.

Il a franchi un cap

Et ça marche ! Hoarau marque et Sessegnon démarque. Auteur de 6 passes décisives en Ligue 1, il est devenu le Parisien le plus efficace dans ce domaine. Mais il compte aussi 5 buts en championnat, meilleur score derrière Hoarau (16) et Giuly (8). « Par rapport au Mans, il fallait qu’il progresse plus vite dans l’efficacité offensive, notamment dans les dernières passes ou dans les frappes au but. Il a franchi ce cap, évalue Alain Pascalou, recruteur au MUC 72. Mais il a aussi fait de gros progrès dans la constance. » Pourtant, le Béninois en veut plus. « J’aimerais être encore plus décisif », confie-t-il.

Il va rester parisien


Cette capacité à harceler sans relâche son adversaire direct est la raison de jouer de Sessegnon. Avec comme corollaire des ballons gâchés et un repli défensif parfois défaillant. Ce qui lui vaut parfois quelques critiques. « Laissons-lui le temps, plaide Alain Pascalou. Il voulait devenir un grand joueur du PSG, il est en passe d’y arriver. La prochaine étape, c’est de devenir plus complet. De toute façon, on ne le changera pas. Il peut connaître 3 ou 4 échecs, il va tenter une 5 e fois. C’est la marque des leaders techniques. » Certains clubs plus huppés ne s’y trompent pas. Ainsi Chelsea qui l’avait déjà approché la saison dernière continue de manifester un intérêt. « Mais Stéphane ne court pas après un transfert ni une prolongation (NDLR : il est en contrat avec Paris jusqu’en 2012) . Et je peux vous assurer qu’il sera parisien la saison prochaine », appuie son agent Rudy Raba.

Le Parisien

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Giuly: "j'ai discuté de l'avenir avec Sébastien Bazin"

Je prends quelques minutes pour vous parler de notre semaine chargée au PSG: Nice, Kiev et bientôt Lille.
Pour commencer, je veux revenir sur un sujet important. Ici même et sur les ondes de RMC, j'ai expliqué que je me posais des questions sur le futur. Depuis, j'ai discuté de l'avenir du PSG avec Sébastien Bazin. Tout s'est très bien passé. Si je vous en parle, c'est que les conclusions de cette rencontre sont positives.

Dimanche dernier, on a repris le championnat en gagnant contre Nice. Le match a été serré, mais on a fait ce qu'il fallait. C'était agréable de retrouver des jambes après la coupure de 15 jours. On s'est rassurés après deux défaites en Ligue 1. J'ai apprecié particulièrement notre capacité à reprendre le dessus en seconde mi-temps.

Jeudi, en UEFA, contre Kiev, on n'a pas réussi à faire mieux qu'un match nul (0-0). C'est dommage qu'on ne marque pas. Pourtant, on a eu des occases. Beaucoup se sont étonnés qu'avec Claude nous ne rentrions pas sur le terrain pour disputer ce quart de finale de Coupe d'Europe. En ce qui me concerne, j'ai discuté avec Paul Le Guen avant le match. Je me sentais bien, comme d'habitude, j'avais l'envie de jouer, de participer, mais l'entraîneur accorde sa priorité au championnat. Je comprends sa décision. Si on fait une bonne fin de saison en Ligue 1, on peut accrocher une place en Ligue des champions, ce qui est très important pour le club. En parlant de C1 un petit mot sur le FC Barcelone.

Ce que j'ai vécu la première année dans ce club ressemble un petit peu à ce qu'ils réalisent aujourd'hui. Ils produisent un football extraordinaire. Ils s'amusent, construisent des actions à une touche de balle. Les adversaires changent et personne ne trouve la solution.
Dimanche, on se déplace à Lille, l'une des bêtes noires du PSG. Je pense qu'on a bien préparé ce match. Il ne faut pas déconner comme contre Marseille et Toulouse. On doit faire un résultat.

http://www.lesdessousdusport.fr/giuly-j-ai...tien-bazin-4409
NeiBaF
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Foot - L1 - Paris-SG - A Lille sans Armand

Alors que Sylvain Armand envisageait de faire son retour dimanche à Lille, trois semaines après sa blessure au genou gauche contractée à Toulouse, celui-ci ne figure pas dans le groupe parisien après le dernier essai effectué samedi. C'est le jeune Makonda qui occupera encore le poste de latéral gauche à Villeneuve-d'Ascq. Le groupe retenu est exactement le même que celui qui a préparé et joué le quart de finale aller de Coupe de l'UEFA contre Kiev (0-0), jeudi. Mamadou Sakho, touché à la cheville, est toujours absent.

L'Equipe.fr
paseric
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C’est le grand moment de vérité du PSG

Sixièmes de Ligue 1, les Parisiens ne doivent pas revenir bredouilles de leur déplacement
à Lille, un concurrent direct dans la captivante course à la Ligue des champions.


C’EST UN MATCH décisif ! Bon, d’accord, on a tendance à se répéter chaque week-end. Mais comment qualifier autrement l’affiche de la 31e journée entre Lille et Paris ? Dans ce championnat décapant, où les six équipes de tête restent collées les unes aux autres et ne commettent quasiment aucun faux pas, leurs confrontations directes auront forcément une incidence sur le classement final. Lille et Paris jouent gros ce soir. Les deux clubs, à égalité de points ce matin (55), partagent la même ambition. La même humilité aussi. Ils ne s’imaginent pas champions de France, mais visent une place en Ligue des champions. Ils n’abordent pourtant pas cette rencontre dans des conditions semblables. Lors des trois derniers sommets, les Parisiens ont laissé s’envoler 9 points et encaissé 11 buts face à Bordeaux, Marseille et Toulouse ! Pour rester dans le coup, il leur faut stopper l’hémorragie et inverser la tendance dès ce soir.

Le Losc, LA bête noire des Parisiens

« Après nos victoires à l’aller, j’ai souvent parlé de scénario favorable et d’un peu de réussite, rappelle Paul Le Guen. Sur la phase retour, on a manqué de tout cela et on a été pris dans des séries de match éprouvantes. » Il pense que son équipe est désormais mieux armée, car « la trêve de quinze jours nous a fait du bien ».
Après le quart de finale aller de Coupe de l’UEFA face au Dynamo Kiev jeudi (0-0), voilà un deuxième rendez-vous européen pour les Parisiens. Et pas le plus facile…Car, à l’extérieur, Lille est LA bête noire du PSG. Le club de L 1 contre lequel il a le moins souvent gagné : 3 victoires et 21 défaites en 31 matchs dans le Nord… « Il n’y a pas d’explications rationnelles hormis la valeur de l’adversaire, estime Le Guen. En tout cas, je ne vais pas me servir des statistiques pour motiver les joueurs. » Il pourra toutefois les prévenir du danger avec quelques chiffres picorés dans la saison en cours. Le Losc est la meilleure équipe du championnat à domicile et demeure, au Stadium Nord, sur 14 matchs sans défaite et 6 victoires d’affilée. Paris possède-t-il assez d’arguments pour faire chuter cet épouvantail ? « En tout cas, ony va pour gagner », assure Le Guen. Son collègue lillois, Rudi Garcia, s’appuiera sur le match aller pour gonfler le moral de son équipe. La défaite au Parc 1-0 est l’un des rares souvenirs qu’il n’a pas digéré : « On avait alors été beaucoup critiqués. Aussi, quand l’occasion se présente, il faut savoir remettre l’église au milieu du village. »
Laurent Perrin

Le retour des suspendus
LE PSG ne dispose pas encore de L son équipe type, mais il s’en approche. Avec le retour de Rothen et de Camara, suspendus la semaine dernière face à Nice, Paul Le Guen devrait revenir à son schéma classique. Hoarau sera soutenu par Giuly en attaque tandis que Rothen à gauche et Sessegnon à droite seront chargés d’animer les couloirs. La seule inconnue—toute relative—de cette partie résidait dans la capacité d’Armand à tenir sa place de latéral gauche. Blessé au genou gauche le 22 mars à Toulouse, l’arrière parisien ne sera même pas du groupe qui se déplace à Lille. « Trop juste », a expliqué hier l’ancien Nantais à l’issue du dernier entraînement à huis clos. Paul Le Guen a prévu de le réintégrer « soit jeudi à Kiev, soit dimanche prochain face au Havre ». En conséquence, Makonda devrait continuer l’intérim. Tout comme Traoré en l’absence de Sakho, toujours en délicatesse avec sa cheville.
F.G.

LE CHIFFRE
Le PSG n’a pas marqué sur le terrain des Lillois depuis 492 minutes. Il faut remonter au 11 septembre 2002 pour retrouver la trace d’un but parisien, oeuvre de Ronaldinho, pour une défaite 2-1. Depuis cinq saisons, le Losc joue au Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq et le PSG n’a jamais marqué là-bas, concédant deux défaites 1-0 et deux nuls 0-0. La dernière victoire des Parisiens à Lille remonte à la saison 1996/1997 (1-0). Il reste donc sur une série de 8 matchs consécutifs sans succès.

« Un point, ce serait déjà bien »
SAMMY TRAORÉ, défenseur du PSG.
ENCORE SOLIDE au poste jeudi soir face à Kiev (0-0), Sammy Traoré n’est toujours pas considéré comme un titulaire indiscutable par son entraîneur. L’athlétique défenseur malien de 33 ans est pourtant impliqué dans les bons résultats de son club cette saison. Il pose un regard empreint de lucidité sur l’important rendez-vous lillois.

Depuis quand le match contre Lille accapare-t-il votre esprit ?
Sammy Traoré. En milieu de semaine, on se focalisait uniquement sur Kiev afin de ne pas se louper. Ensuite, on a cherché surtout à bien récupérer afin d’aborder au mieux ce déplacement dans le Nord.

Etes-vous surpris par la bonne saison des Lillois ?
Pas du tout. Cette équipe figure dans le top 8 de notre championnat depuis le début de la saison. Elle est solide, joue bien au ballon à domicile et se révèle difficile à déstabiliser. Le Losc fait le jeu chez lui, ce qui peut offrir des possibilités… Ce sera un match compliqué.

« A nous d’être costauds pour ramener un résultat ce soir »

Considérez-vous cette rencontre comme un tournant ?
Absolument.On va à Lille pour chercher un résultat. Mais un point, ce serait déjà bien. Ça constituerait une bonne opération au classement. Cela nous permettrait de rester au contact pour la Ligue des champions et les places européennes.

En cas de défaite, seriez-vous définitivement hors course pour la Ligue des champions ?
A nous d’être costauds pour ramener un résultat ce soir. Ça dépendra aussi des résultats de nos concurrents. Il y aura toujours une opportunité, mais une nouvelle défaite, la troisième en quatre journées (après Marseille et Toulouse), compromettrait nos chances dans la course à la Ligue des champions.

Après Lille, ce sera le retour à Kiev…
Au Parc, on a réalisé un bon match face à une équipe reversée de la Ligue des champions. On méritait mieux, car on a eu des occasions de marquer. Après, c’est déjà positif de ne pas avoir pris de but. On sait aussi que l’on est capables d’inscrire un but là-bas. Les Ukrainiens vont nous craindre, car ils devront se livrer.
Propos recueillis par Arnaud Hermant

Pourquoi Buisine n’est pas à Paris

L’ÉTÉ DERNIER, un nomest revenu avec insistance du côté du PSG. Celui de Jean-Luc Buisine. Le responsable du recrutement de Lille devait intégrer le nouvel organigramme parisien. L’affaire était bien engagée… avant de capoter. « J’ai effectivement rencontré Sébastien Bazin et Charles Villeneuve l’été dernier, raconte aujourd’hui l’intéressé. Mais j’étais très exigeant en termes de moyens techniques et humains. Un jour, Charles Villeneuve m’a téléphoné et m’a dit : Aujourd’hui, je n’ai pas les moyens de répondre à ce que vous demandez, je préfère être honnête. » Ce que réclamait Buisine est calqué sur le modèle lillois. En poste depuis 2003, l’ancien agent devenu recruteur a fortement développé le secteur vidéo avec trois personnes sous sa coupe. Il s’appuie également sur deux superviseurs (Chérif Oudjani et Thierry Bonalair) qui sillonnent les terrains.
Régulièrement pillé, le Losc déniche ainsi des talents comme le Brésilien Bastos ou dernièrement le Belge Hazard. Le PSGa choisi une autre voie en étendant son réseau à travers le monde. «A Paris, on ne m’avait parlé que d’un seul recruteur, c’était Eric Pécout (NDLR : toujours en poste), évoque Buisine. Et sur le cas d’Alain Roche (NDLR : l’actuel responsable de la cellule recrutement), ce n’était pas très clair. »

« Mon président me fait confiance »

Aujourd’hui, Buisine affirme ne rien regretter. Et si Paris revenait à la charge ? « Je réfléchirai, mais ici les choses se sont normalisées après le départ de Claude Puel, explique-t-il. Aujourd’hui, mon président me fait confiance et je m’entends bien avec l’entraîneur Rudi Garcia. Je suis conscient de l’environnement dans lequel je travaille. »
Frédéric Gouaillard

Le Parisien - 12-04-2009
Dude
Citation
Foot - L1 - PSG - Le Guen : « Du courage »

Paul Le Guen n'a pas été porté aux nues par la prestation de son équipe à Lille (0-0), mais «sur la vue du match, c'est un bon point de pris» a-t-il évidemment concédé. « On a souffert en première période avant d'obtenir plus d'occasions en deuxième période. On reste au contact, dans le peloton de chasse, à la lutte avec Lille et Toulouse, et pas très loin des autres», constate avec bonheur l'entraîneur du Paris-SG.

Soixante-douze heures après PSG - Kiev (0-0), le club de la capitale pouvait-il faire davantage ? «Ce ne fut pas extraordinaire au niveau du jeu, nous avons été assez loin de ce que nous étions capables de faire il y a quelques semaines, répond Le Guen. Mais ce qui m'a plu, c'est le courage, la solidarité des joueurs. C'est vrai, on manque de mobilité, c'est souvent le cas quand on enchaîne des matches. On a beau se répéter qu'il est important de bien débuter. Mais à nouveau, ça n'a pas été le cas. En première, certains joueurs n'étaient pas à leur niveau et je suis intervenu à la mi-temps. On s'est mieux senti physiquement en deuxième période et on a eu quelques bonnes séquences.»

La fin de rencontre fut en revanche très nettement en faveur du LOSC. «Ce sont deux points de perdus, estime logiquement Rudi Garcia. Un match nul à domicile n'est jamais satisfaisant. C'est l'analyse brute du score même si je ne peux que louer l'état d'esprit de mes joueurs. Il faut parfois se contenter d'un nul. Quand on ne peut pas gagner un match, il faut se contenter de ne pas le perdre.» De quoi laisser des regrets ? «Il faut aussi un facteur réussite pour gagner des matches. Ce soir, il y a souvent eu un pied parisien pour envoyer le ballon en corner.»



L'Equipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 13 avril :

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Ils ne tiennent pas le rythme

À l’issue d’un match fermé et dominé par les défenses, Lillois et Parisiens perdent une place et le contact avec le trio de tête.


L’HISTOIRE EST CONNUE mais fait encore sourire. Le Paris-SG n’a jamais eu beaucoup de chance quand il se retrouve opposé à l’un de ses anciens joueurs. Beaucoup l’ont enfoncé et ridiculisé en inscrivant des buts capitaux. Frau fut proche d’écrire une nouvelle ligne de cette amusante chronique. À quatre minutes du coup de sifflet final, bien décalé par Fauvergue, il crut marquer et offrir au LOSC sa cinquième victoire d’affilée. Une victoire qui lui aurait permis de rester quatrième et au contact d’un trio de tête qui commençait à voir d’un mauvais oeil cette dynamique lilloise (0-0). Mais, et même si Charles Villeneuve, l’ancien président duPSG, en a douté quand il fut nommé, le Paris-SG possède un grand gardien. Peu embêté par les attaquants lillois durant la quasi-totalité de la partie, Landreau, d’une main gauche très ferme, a effectué « l’Arrêt », celui qui change tout. Ce 0-0 permet au PSG, qui glisse toutefois à la sixième place, de demeurer dans le groupe des poursuivants, avec Lille et Toulouse. Il s’est aussi rassuré contre un adversaire direct après avoir sombré en 2009 contre Bordeaux (0-4), Marseille (1-3) et Toulouse (1-4). Hier soir, malgré la fatigue du match face au Dynamo Kiev, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0), les Parisiens ont très bien défendu, agaçant Garcia qui n’aura donc jamais trouvé la clé du système Le Guen.

La Ligue des champions s’éloigne

En revanche, les hommes du technicien breton ont été tristes dans l’utilisation du ballon, qu’ils n’avaient visiblement pas envie de faire vivre. Alors ils l’ont balancé. Pas n’importe où, le plus souvent sur la tête de Hoarau, qui n’aura pas beaucoup abîmé ses chaussures. En quatre-vingt-dix minutes, les partenaires de Makelele ont pris le temps de construire une seule fois. Elle faillit être décisive. À la 51e, Sessegnon se retrouva à la conclusion d’une action initiée par Traoré et relayée par Clément, mais le Béninois, dans une position très confortable, manqua le cadre et la possibilité d’offrir au PSG sa première victoire dans le Nord depuis la saison 1996-1997. Pour accrocher la Ligue des champions, ce sera donc certainement compliqué. Le LOSC doit se dire la même chose… Il regrettera sans doute longtemps ces points perdus face au PSG.

Abattu et déçu après le match aller perdu 1-0, Rudi Garcia avait pourtant opté pour une approche très offensive. Pour la deuxième fois de la saison, l’entraîneur du LOSC, qui était privé de Cabaye, suspendu, commença la rencontre avec un 4-2-3-1 plus fringant, associant dès le coup d’envoi Obraniak et Hazard, deux joueurs en pleine forme. Il pensait sans doute que l’addition de talents parviendrait plus facilement à fissurer la défense parisienne. Il s’est trompé. Son initiative a même provoqué l’effet inverse. Ses joueurs ont parfois donné l’impression de ne pas savoir comment jouer, comment réclamer le ballon et attaquer. Les créateurs ont été décevants, manquant d’idées, à l’image de Bastos, incapable de contourner Ceara, qui l’avait déjà empêché de briller au Parc des Princes. Agacé, il changea alors de couloir, et vint se positionner face au jeune et inexpérimenté Makonda, qu’il peina à doubler.

Bastos et les Lillois bénéficieront certainement de plus d’espaces samedi prochain à Saint-Étienne. Les Parisiens en auront aussi dimanche contre Le Havre. Mais avant, ils se battront à Kiev (jeudi) pour une place en demi-finale de la Coupe de l’UEFA.

GUILLAUME DUFY

Citation
MICKAËL LANDREAU reconnaît que ce point pris à Lille l’a été dans la douleur.
« Il a fallu s’arracher »


« EN FIN DE MATCH, vous sauvez le nul sur un arrêt extraordinaire...– Sur l’action, ça va très vite. Il y a, je crois, une belle remise de Fauvergue et puis cette frappe de Pierre-Alain Frau. Il était déjà prêt à faire le tour du stade (sourire) et je ne me suis pas privé pour le chambrer un peu.

– À la mi-temps, Paul Le Guen a-t-il haussé le ton comme il l’a indiqué ?
– Je ne parle pas de ce qui se passe dans le vestiaire.

– Sur le plan comptable, êtes-vous satisfait ?
– C’est un point de gagné et on est très contents dans l’ensemble, vu la physionomie du match et trois jours après avoir joué la Coupe de l’UEFA. Il a fallu s’arracher dans la performance défensive. Ona connu plus de difficultés en attaque. Mais contre Nice (2-1), Kiev (0-0) et Lille (0-0), on a montré une solidité défensive sur laquelle il faudra s’appuyer.

– Vous êtes quand même distancés pour les trois premières places...
– Sans la manière, on prend un point... Après Marseille (1-3) et le TFC (1-4), il ne fallait pas en perdre face à un concurrent direct. Les trois premiers prennent de l’avance, mais ce sont eux qui ont les effectifs les plus importants. Et puis, il y a Bordeaux et Lyon qui s’affrontent la semaine prochaine. Une des deux équipes, ou les deux, vont perdre des points. Aujourd’hui, on n’est qu’à trois longueurs des Girondins. La semaine prochaine, on sera peut-être à égalité... » – V. G.

Citation
RUDI GARCIA, comme les joueurs lillois, est frustré d’avoir concédé son premier nul à domicile depuis le 6 décembre.
« Deux points de perdus »


LA MEILLEURE ÉQUIPE du Championnat à domicile n’a pas apprécié de partager les points avec le PSG. « C’est deux points de perdus, a déploré son entraîneur, Rudi Garcia, à qui cela n’était plus arrivé depuis le 6 décembre (1-1 contre le TFC). On a fait une première mi-temps qui aurait dû nous permettre de mener au score. Après, je ne peux que louer l’état d’esprit de mes joueurs. Je n’ai pas plus de regrets que ça. Pour gagner, il faut de la réussite et, là, il y avait souvent un pied parisien pour enlever le ballon. » Dans son sillage, les joueurs nordistes nourrissent quand même quelques regrets.« On doit tuer le match en première période, assène Florent Balmont. Vu la physionomie de la rencontre, on doit gagner. On est assez frustrés. Seul le réalisme nous a fait défaut. À part ça, on n’a rien à se reprocher. » Le LOSC a-t-il laissé passer sa chance dans la course à la C 1 ? « Un point, ce n’est pas extraordinaire, peste Adil Rami. On a manqué de lucidité devant le but adverse. Mais si Paris est satisfait du nul, ça veut dire qu’on est craints. » Les Dogues ont au moins le mérite de reconnaître la solidité de l’opposition parisienne. « Paris était venu chercher le nul, rappelle Rio Mavuba. On n’a pas eu tant d’occasions que ça. »

Des Parisiens émoussés

Les Parisiens non plus, sans doute un peu plus émoussés par leur rencontre européenne jeudi contre Kiev, en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0). Pour une fois, ils ne se sont pas inclinés contre une équipe du haut dutableau. Et Rudi Garcia de saluer la performance défensive parisienne face à Michel Bastos : « On commence à le surveiller de près et il a un petit creux physique, notait-il. Mais ce n’est pas inquiétant. L’adversaire a aussi le droit de bien défendre. » Un peu plus à la peine en première période, Paul Le Guen a mobilisé ses troupes au retour des vestiaires. « J’ai secoué un peu mes joueurs, a reconnu le coach parisien. C’était demaresponsabilité. Ce que j’ai vu en première période ne m’a pas emballé. On n’était pas apathiques mais il y avait un manque de mobilité et de dynamisme, ce qui est souvent le cas quandon enchaîne les matches.Ona joué jeudi, et prendre un point à Lille, qui a eu la semaine pour se préparer, n’est pas donné à tout le monde. Ce courage et cette solidarité m’ont plu. On reste au contact du peloton dechasse et c’est intéressant. »

Les Parisiens n’ont pas perdu l’espoir d’accrocher le podium. « On ne lâchera pas », a prévenu Zoumana Camara. « Il reste sept matches et on va lutter jusqu’au bout, confirmait Jérémy Clément. On vise le haut de tableau et on est encore en course. » – V. G., J. D., L. G. C.

Citation
Balmont avait les crocs

L’HOMME CLÉ : BALMONT (Lille), 8

Son implication et son engagement ont été impressionnants. Milieu relayeur, il a apporté de la percussion et s’est montré constant. Un grand match technique. Il a été dangereux par ses changements de rythme, son impact dans les duels (58e), ses tirs de loin (25e) et ses passes au millimètre (42e, 88e).

LILLE
MALICKI (5) : peu sollicité. Sûr dans ses prises de balle (20e, 55e). Moins performant dans le jeu au pied.
BÉRIA (6) : quelques bonnes montées. A bloqué Rothen et commis peu de fautes.
RAMI (5) : trop de jeu long qui fait perdre le ballon. Solide défensivement.
CHEDJOU (7) : un très gros match défensif. De bonnes interventions devant Giuly (37e) et Rothen (39e).
EMERSON(4) : parfois pris à défaut, il n’a pas assez apporté offensivement.
BALMONT (8) : voir ci-dessus.
MAVUBA (3) : beaucoup d’erreurs inhabituelles (31e, 35e). A peu récupéré et peu donné vers l’avant.
OBRANIAK (4) : il a rarement fait la différence. Statique.
HAZARD (6) : une bonne première période. Il a baissé de pied physiquement en seconde mi-temps, sans parvenir à décrocher pour jouer dos au but. Une reprise ratée (80e).
BASTOS (4) : décevant. Il n’a cadré que deux tirs (16e, 29e) et a perdu ses duels face à Ceara, qui l’a empêché de se retourner. Un tir brossé, de peu audessus (84e).
VITTEK (6) : un jeu en déviation parfait grâce à un placement intelligent. Des contrôles propres, beaucoup de travail défensif. L’attaquant le plus dangereux.

PARIS-SG
LANDREAU (7) : un arrêt extraordinaire sur une frappe à bout portant de Frau (88e). Sauve le point du nul.
CEARA (6) : c’est rare de voir Bastos avec aussi peu d’espace. Le Lillois a d’ailleurs quitté sa zone.
Z. CAMARA (6) : enlève une balle de but à Obraniak (27e). Solide.
S. TRAORÉ (7) : bien placé et très rassurant dans ses interventions.
MAKONDA (5) : pris de vitesse plusieurs fois sur son côté, notamment par Hazard. Beaucoup mieux en seconde période.
MAKELELE (4) : a manqué de puissance face au milieu de terrain adverse.
CLÉMENT(6) : a joué dur mais intelligemment. Un grand nombre de ballons récupérés.
SESSEGNON (5) : capable du meilleur, comme ce grand pont dos à Rami, mais souvent individualiste et un manque de repli défensif. Un tir qu’il aurait dû cadrer, en très bonne position (51e).
ROTHEN (3) : une patte gauche défaillante. Des centres mal ajustés.
GIULY(3) : a essayé de prendre la profondeur, mais,quand il n’a pas glissé, il a rarement été servi dans de bonnes conditions. Remplacé par LUYINDULA (66e).
HOARAU (5) : aucune position pour marquer. Il a joué trop souvent loin et dos au but.A dégagé beaucoup de ballons dans sa propre surface.

JOËL DOMENIGHETTI et VINCENT GARCIA

L'Equipe.
D'Alessandro
Citation
Paris résiste à Lille mais voit le podium s’éloigner

Le PSG aurait pu perdre hier dans le Nord. Mais s’il a ramené un bon nul (0-0), le voilà à trois points du troisième au classement. Il faut vite renouer avec le succès.

En quittant Villeneuve-d’Ascq hier soir, les Parisiens étaient unanimes. Le match nul arraché face à Lille est « un bon point de pris ». Après avoir perdu bien des illusions face à leurs adversaires directs depuis trois mois, il était temps de se montrer à la hauteur. Le PSG n’a pas été « extraordinaire au niveau du jeu », dixit Paul Le Guen, mais il s’est accroché jusqu’à la dernière minute pour préserver le score.
« Faire 0-0 à Lille, face à un adversaire qui a eu la semaine pour se préparer, ce n’est pas mal du tout, estime Le Guen. Je ne suis pas déçu, notre courage et notre solidarité m’ont plu. »

Si le résultat est satisfaisant, ses conséquences au classement le sont moins car Paris s’éloigne doucement des places qualificatives pour la Ligue des champions. Ce matin, le peloton de tête est en effet scindé en deux. Mathématiquement, tout reste possible pour les six premiers mais une tendance se dessine. L’OM, Lyon et Bordeaux devraient se disputer le titre et les trois premières places. Derrière eux, Toulouse, Lille et Paris restent à l’affût mais, le moindre faux pas peut définitivement les faire décrocher. « On reste au contact de Lille et de Toulouse, c’est intéressant, dit Le Guen. Les autres sont devant mais ce n’est pas anormal à la vue de leurs effectifs. »

L’arrêt réflexe de Landreau

L’allusion n’est pas anodine. Et même si c’est l’une des marottes de l’entraîneur parisien, rappelons combien il est difficile de jouer sur deux tableaux (Coupe UEFA et championnat) avec un groupe aussi restreint. L’explication à la triste première période du PSG n’est pas à chercher ailleurs. « On avait mal débuté contre l’OM et Toulouse, j’avais mis mes joueurs en garde contre cela. Quand on enchaîne les matchs, c’est difficile de mettre en route. »

Lille n’a pas su profiter de sa nette domination en première période. Après la pause, Paris resserre ses lignes, le Losc ne trouve plus d’espace et attend les cinq dernières minutes pour enflammer la partie. Le PSG doit son salut à Mickaël Landreau, auteur d’un superbe arrêt réflexe sur une reprise de Frau (88 e ). « Faire match nul à domicile n’est jamais satisfaisant, confie Rudi Garcia, l’entraîneur lillois. Mais je n’ai pas vraiment de regrets, mes joueurs ont tout fait pour arracher la victoire. Quand on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre. Au final, je ne suis pas sûr que Paris et le Losc fassent une bonne opération. »
Pour revenir en haut de l’affiche, ces deux équipes devront absolument s’imposer la semaine prochaine (respectivement face au Havre et à Saint-Etienne) et prier pour que Bordeaux et Lyon se neutralisent. Mais, à sept journées de la fin, elles n’ont déjà plus vraiment leur destin en main.

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Traoré était infranchissable

Pour cette rencontre cruciale, le PSG est revenu à son schéma à deux attaquants avec Hoarau et Giuly. Ce retour aux fondamentaux a rendu les Parisiens totalement apathiques en première période. Heureusement, la seconde mi-temps les a vus plus présents. Avec davantage de précision, ils auraient même pu l’emporter.

Landreau (7,5). Il a la main ferme sur un coup franc surpuissant de Bastos aux 25 m (16 e ) avant de sortir une parade monstrueuse en toute fin de partie devant Frau (88 e ).

Ceará (5). Très sollicité d’emblée, le latéral droit a fait face à Bastos, qui a fini par déserter sa zone. Devancé par Fauvergue sur la meilleure occasion lilloise et pas vraiment heureux dans les phases offensives.

Camara (7). Solide sur Vittek. Comme face à Kiev, son retour dans l’axe de la défense a stabilisé ce secteur de jeu.

Traoré (8). A la couverture ou au marquage, il s’est toujours imposé face aux manieurs de ballons lillois. Infranchissable hier soir.

Makonda (5). Le jeune Parisien annihile la meilleure occasion nordiste de la première mi-temps en s’interposant devant Obraniak. Il progresse même si son rendement est encore trop contrasté.

Sessegnon (6,5). Il a tenté sans relâche de déstabiliser la défense lilloise par ses crochets courts et ses accélérations. Auteur d’une frappe croisée du droit qui rase le poteau (51 e ).

Makelele (4). Pas dans un grand soir. Peu sûr dans ses transmissions, il s’est surtout signalé par un tacle dangereux sur Obraniak en première mi-temps qui ne lui vaut qu’un carton jaune.

Clément (5,5). Il a toujours eu un temps de retard sur ses adversaires en première période. Loin, très loin notamment de Balmont, qui a souvent impulsé les offensives lilloises, il s’est repris après la pause en grimpant d’un cran.

Rothen (3). Il se plaint qu’on ne l’aime pas, encore faudrait-il qu’il illumine son couloir. Mais une fois de plus le milieu gauche était éteint hier soir. Pas de jus, des mauvais choix à l’envi, une constante depuis quelques semaines. Remplacé par Chantôme (86 e )

Giuly (4) Lille lui avait permis d’inscrire son premier but de la saison. Mais hier il n’était pas dans son assiette. Amoindri par une gastro-entérite, il a connu beaucoup trop de déchets pour espérer une 9 e réalisation. Remplacé par Luyindula (66 e )

Hoarau (5,5). Souvent cherché dans les airs en première période, le grand attaquant a alors dû souffrir de ne pas être exploité pour ses autres qualités. Après la pause, il a enfin pu se mettre en évidence mais n’a jamais frappé au but. Toujours précieux sur les corners adverses.

A Lille, Balmont, qui s’est souvent intercalé, a été un poison pour les Parisiens.

L’arbitre, M. Jaffredo (4,5), n’a pas toujours été pertinent dans ses coups de sifflet. En revanche, il refuse à raison un penalty à Hoarau.



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« On fera les comptes à la fin »
ZOUMANA CAMARA, défenseur du PSG

Auteur d’un bon match en défense centrale, à l’instar de son compère Sammy Traoré, Zoumana Camara, comme l’ensemble de ses partenaires, se satisfait de ce résultat.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?

Zoumana Camara. Peut-être que les jambes étaient un peu lourdes après le match de jeudi contre Kiev.
En face, il y avait une bonne équipe. Elle a eu une semaine pour se préparer. On a trop abusé de longs ballons sur Guillaume ( Hoarau ). On a manqué de mobilité et de solutions dans le jeu court. Mais on est restés solides. C’est positif.

Est-ce un bon point de pris ?
Oui et de surcroît face à un concurrent direct. On est à égalité de points avec lui. Mais il va falloir maintenant gagner à domicile pour confirmer ce résultat.

Vous êtes à trois points de Bordeaux. Etes-vous décrochés dans la course à la Ligue des champions ?
On vient de rencontrer un concurrent direct. Mais, dans les prochaines journées, il y a aussi un Lille - Marseille de programmé. Dès dimanche, il y a aussi Bordeaux - Lyon. Forcément, dans ces confrontations directes, des équipes vont laisser des points. Et si on gagne nos matchs, on parviendra peut-être à combler ce retard. Il faudra voir. On fera les comptes à la fin. Beaucoup de gens nous voient à la 5 e ou à la 6 e place. On s’accroche et on ne lâchera pas dans ce sprint final. On est là.

La défense a retrouvé une certaine sérénité…
Face à des concurrents directs, on avait subi de sacrées défaites (3-1 contre l’OM et 4-1 à Toulouse). Ça commençait à faire beaucoup. Et mentalement, c’était dur. Il fallait réagir. Défendre, c’est un état d’esprit. Une question d’envie. Il faut avoir la volonté de se battre et être attentif. Quand on retrouve cela, on sait que l’on est solides et que l’on peut marquer à tout moment même si ça n’a pas été le cas contre Lille. On aurait aussi pu repartir avec un 1-0 en notre faveur.

Vos deux matchs de suspension semblent vous avoir fait du bien ?
Ça m’a permis de récupérer un peu. Mon club s’était démené pour m’enlever mon match de suspension avec sursis. C’est une marque de confiance. En retour, j’avais la volonté de rendre le respect qu’on m’avait témoigné. A mon retour, j’ai donc essayé d’être performant.

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Unibet rejoint le PSG

Unibet sera bientôt sponsor du PSG. Même si le contrat n’est pas encore signé, un accord a été trouvé. Sauf retournement de situation, la société de paris en ligne s’affichera au dos du maillot parisien pour trois ans à partir vraisemblablement de la saison 2010-2011. Unibet doit attendre l’ouverture à la concurrence du marché des paris en ligne, prévue en janvier 2010, pour pouvoir officiellement s’engager.
Son apport financier est estimé à 2 M€ par an. En attendant de figurer sur la tenue du PSG, Unibet disposera de loges au Parc des Princes début 2010. Parallèlement, des négociations sont en cours avec Afflelou, actuellement sponsor au dos du maillot parisien. Sous contrat jusqu’en juin prochain, le lunetier dispose d’une clause lui permettant de prolonger son engagement d’un an.

Le Parisien
Panenka
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Foot - L1 - PSG - Clément : «Toujours en course»

Au lendemain du match nul contre Lille (0-0), qui fait perdre une place au club de la capitale (6ème), Jérémy Clément restait sur un sentiment mitigé : «C'est un bon point quand même car on n'a pas été très bons en première période, la seconde période était mieux. On a eu des occasions mais Lille aussi a eu des occasions. Alors, c'est vrai qu'on est toujours en course mais on est déçus quand même par notre prestation, c'est dommage qu'on n'ait pas su faire la différence».

La venue du Havre dimanche sera l'occasion selon Clément, de «recoller» au peloton de tête. «Il y a trois équipes à 56 points et devant ils sont à trois points, c'est vraiment serré. Il reste 21 points à prendre et tout reste jouable pour moi. Maintenant, on a l'obligation de prendre 3 points contre Le Havre (dimanche) avant un déplacement difficile à Lyon !».

L'OL, justement, détrôné de sa première place, cela ne provoque rien de spécial chez le Parisien. «Pour moi, ça ne veut rien dire. Il reste 7 matches à jouer. Ce n'est pas encore la fin du championnat. Une équipe qui gagne peut se retrouver très vite devant Marseille. Le classement est tellement serré que ce n'est pas significatif ».


www.lequipe.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - Paris-SG - Armand est disponible
Touché au genou gauche (entorse) contre Toulouse le 22 mars dernier, Sylvain Armand est à la «disposition» de Paul Le Guen, selon le staff médical du Paris-SG. Le latéral gauche est officiellement rétabli. Armand pourrait faire son retour contre le Dynamo Kiev jeudi en quart de finale retour de la Coupe UEFA. Mais il semble plus probable de revoir l'intéressé, en championnat, dimanche contre Le Havre. Armand s'était entraîné normalement la veille de Lille - Paris-SG (0-0), ce week-end, mais Paul Le Guen avait préféré reporter sa rentrée. - Ch. M., au Camp des Loges

lequipe.fr
aleksandre08
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LES BONS COMPTES DU PSG


Auteur d'un match nul à Lille dimanche, le PSG a perdu le contact avec le podium de la L1. Pas de quoi cependant inquiéter des Parisiens qui restent persuadés de bien finir cette saison.

Les chiffres parlent-ils toujours d'eux-mêmes ? D'un simple point de vue mathématique, le PSG est ainsi le grand perdant du week-end (avec Lille) après son match nul dimanche soir sur la pelouse de Villeneuve-d'Ascq. Une place de perdue au classement et désormais le sixième rang, à cinq longueurs de Marseille, quatre de Lyon et trois de Bordeaux. Pourtant, à voir les visages souriants des Parisiens dans les couloirs du Stadium Lille Métropole, on ne pouvait que balayer ce sentiment de faux-pas ou de coup d'arrêt. Balayage d'autant plus indispensable suite au discours commun de tous les joueurs : « On a pris un bon point. »

Sur une pelouse où le PSG ne s'est plus imposé depuis le 30 avril 1997 et où il n'a plus marqué depuis la saison 2002-03, les joueurs de Paul Le Guen n'ont donc pas fait la fine bouche. D'autant que le LOSC restait sur quatre victoires consécutives et qu'il s'affiche désormais comme un autre candidat à une place sur le podium. Du coup, et après les récents revers à Toulouse et face à Marseille, les Parisiens ont eu le sentiment de réaliser une bonne opération. « Ce match nul est un bon résultat, confirme ainsi Mickaël Landreau sur le site du club. On s'en contente car Lille est une bonne équipe. Défensivement, je crois que l'on a maîtrisé notre match. C'est une bonne affaire pour nous. C'était important de ne pas lâcher et il faut poursuivre ainsi. »

Décrochés du trio de tête, les Parisiens restent même persuadés qu'ils auront leur mot à dire avant la fin du championnat. Et le calendrier leur donne raison. Le déplacement à Lyon sera le dernier gros moreau à avaler dans un sprint final qui verra le PSG affronter une large majorité d'équipes de milieu ou de bas de tableau (Le Havre, Le Mans, Auxerre, Valenciennes, Monaco). « C'est vrai que ce résultat nous permet de rester au contact, a estimé Sammy Traoré. Il y a pas mal de confrontations directes entres prétendants à l'Europe avant la fin du championnat donc c'est important de ne pas décrocher. Mais il faudra bonifier ce point obtenu, dimanche face au Havre. » Avant cela, il faudra aller se qualifier à Kiev malgré des statistiques peu favorables suite au match aller. Mais on l'aura compris, les chiffres n'effraient pas ce PSG-là…


Foot365
girlinlove
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Traoré: «Tout pour aller en demie»

13/04/2009 16:01

Sixième avec le même nombre de points que Toulouse (4e) et Lille (5e) après son match nul décroché dimanche sur le terrain des Dogues (0-0), Paris s'apprête à disputer sa qualification pour les demi-finales de la Coupe UEFA, jeudi (18h30), chez le Dynamo Kiev. Le défenseur central parisien, Sammy Traoré, certifie que « tout le monde a réalisé les efforts nécessaires pour ramener quelque chose » du match à Lille, reconnaissant toutefois que son équipe aurait « peut être pu mieux faire dans l'utilisation du ballon. » Un point qu'il « faudra bonifier au Havre » selon l'ancien Niçois, qui se confie ce lundi au site officiel du club.

Le prochain rendez-vous continental du PSG sur la pelouse du Dynamo Kiev, sera une rencontre où les Parisiens auront des « opportunités » qu'il faudra impérativement « concrétiser pour se qualifier » selon Traoré. « En ayant obtenu le match nul 0-0 sur notre terrain, nous conservons toutes nos chances de qualification. Ils vont devoir attaquer. Quand tu es en quart de finale, tu n'es plus très loin du titre. Nous allons donc tout faire pour aller en demi-finale. Ensuite, nous verrons bien se qu'il se passera. Ce sont de très beaux matches à jouer et nous allons essayer d'offrir une demi-finale à notre public. »

FranceFootball.fr
sylvain
Celle là date d'hier mais n'a pas encore été mise:

RMC
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Houllier en pôle ?


Toujours en lice pour une place en Ligue des Champions et, mathématiquement parlant, pour le titre, Paris continue à s’agiter en coulisses. Le nom de Gérard Houllier, pressenti pour succéder à Paul Le Guen, revient avec insistance.
Selon nos informations, l’actionnaire principal du club de la capitale, Sébastien Bazin, aurait rencontré Gérard Houllier pour lui proposer le poste de manager général. L’actuel Directeur Technique National ne serait pas insensible à cette offre mais aurait posé quelques conditions.

L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais souhaiterait que Jérôme De Bontin le suive et prenne la présidence du PSG. Les deux hommes sont très proches. A Monaco, De Bontin aurait d’ailleurs songé à remplacer en fin de saison Ricardo par Houllier avant de démissionner. L’ex-président de l’ASM est également pressenti pour occuper le même poste en Bourgogne, du côté de l’AJ Auxerre.

Sébastien Bazin étudierait donc la proposition de Gérard Houllier. Mais cette dernière ne serait pas la seule. L’homme fort de Colony Capital Europe songerait également à Jean-Claude Blanc, l’actuel directeur général de la Juventus de Turin.







le parisien d'aujourd'hui

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Le Guen n’est pas seul maître de son destin



Paul Le Guen sera-t-il encore l’entraîneur du PSG l’année prochaine ? Tout le monde se pose la question. Personne n’a la réponse.

Et pour cause… L’intéressé n’a pas encore tranché. Il l’a confirmé samedi avant de prendre le bus pour se rendre à Lille. Etanche à tous les débats qu’il suscite, il reste concentré sur sa mission et se forge peu à peu sa conviction.
Selon un mode opératoire éprouvé à Lyon en 2005, il ne lèvera le voile sur ses intentions qu’en toute fin de saison, histoire de ne pas perturber ses joueurs. En attendant, il écoute, observe et attend d’en savoir plus sur l’avenir du club.
Le moindre détail peut faire pencher la balance. Le Guen n’imposera aucune condition mais demandera un maximum de garanties. On lui prête l’intention de se débarrasser d’Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, ou de refuser de travailler avec Claude Makelele si ce dernier devient directeur sportif. La réalité est plus complexe.

« Je n’ai pas toujours fait les choix que les gens imaginaient »

Le technicien breton souhaite travailler dans de bonnes conditions. Il refusera qu’on vienne empiéter sur ses prérogatives. Il veut savoir comment le club s’organisera, avec quels hommes et avec quels moyens. Il désire aussi se sentir complètement soutenu, ce qui n’a pas été le cas pendant les six mois de règne de Charles Villeneuve. Il n’a cependant pas toutes les cartes en main.
Dans l’entourage de Sébastien Bazin, on insiste sur un point : « Ce n’est pas à l’entraîneur mais au club d’imposer le tempo. » Le président du PSG doit d’abord décider s’il souhaite conserver son entraîneur. Si tel est le cas, il lui demandera de se prononcer en lui fixant une date butoir afin de ne pas se retrouver le bec dans l’eau comme Jean-Michel Aulas en 2005. Il n’y a pas d’urgence car les candidats à la succession de Le Guen, français et étrangers, seraient extrêmement nombreux.

Selon plusieurs sources, Le Guen garde les faveurs de Bazin.

Ce dernier a compris depuis longtemps à quel point le PSG avait besoin de stabilité. Mais pour l’heure, rien n’est tranché, ni d’un côté ni de l’autre. Le Guen reste passionné par sa fonction et viscéralement attaché au PSG. On le dit las, toutefois, des luttes de pouvoir intestines, de l’ingratitude de certains et de l’environnement médiatique. Un autre indice peut avoir son importance. Le Guen estime que le métier d’entraîneur s’exerce sur des cycles de trois ans, durée de son bail à Rennes puis à Lyon. A Paris, il va achever sa troisième saison… « Je n’ai pas toujours fait les choix que les gens imaginaient, dit-il. Je fais mon parcours très tranquillement, je ne cherche pas à surprendre. Je cherche juste à faire ce que j’ai envie de faire. »

Laurent Perrin
Hari
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PSG EXPRESS

Hier. Décrassage pour les titulaires de Lille - PSG. Exercices physiques et jeux avec ballon pour les autres.Sylvain Armand et Mamadou Sakho ont participé normalement à la séance et sont à la disposition de l’entraîneur.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Rendez-vous. Kiev - PSG, quarts de finale retour de la Coupe de l’UEFA, jeudi à 18 h 30, stade Lobanovski, à Kiev, (Canal + Sport).


leparisien.fr
sylvain
l'equipe.fr

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14/04/2009 12:08
Foot - C3 - PSG - Armand dans le groupe pour Kiev
Le latéral gauche du Paris-SG Sylvain Armand a lui-même indiqué mardi qu'il figurait dans le groupe de dix-neuf joueurs retenu par Paul Le Guen pour le déplacement des Parisiens jeudi contre le Dynamo Kiev en quart de finale retour de la Coupe de l'UEFA (0-0 à l'aller).

Armand s'était donné une entorse du genou gauche avec atteinte du ligament postérieur contre Toulouse, le 22 mars dernier au Stadium (défaite 4-1). «Je ne sais pas si je serai titualire. On verra lors du dernier entraînement demain (mercredi) à Kiev», nous a déclaré le capitaine du PSG. - Christophe MICHEL, au Camp des Loges.
John Fritzgerald
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Kiev - PSG : Armand de retour
Bertrand Métayer


C'est ce que l'on peut appeler un rétablissement express. Moins de quatre semaines après son entorse du genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur, Sylvain Armand est de retour. Le défenseur latéral du PSG montera dans l'avion à destination de Kiev mercredi matin avec l'espoir de disputer le quart de finale retour de coupe de l'UEFA face au Dynamo jeudi (18h30).


« Oui, je suis dans le groupe, confirmait avec le sourire le vice capitaine du PSG à l'issue de l'entraînement mardi sans s'avancer sur une éventuelle titularisation. Je ne sais pas si je vais jouer, on verra après l'entraînement de demain (mercredi) en Ukraine. »

Revoir Armand si tôt dans le groupe parisien est une petite surprise. Après son premier diagnostic, le staff médical parisien avait prévu une convalescence de quatre à six semaines. Mais le recours au jeune Makonda,19 ans, au poste d'Armand n'a pas donné tous les gages de sécurité malgré des prestations correctes pour ce pur produit de la formation parisienne qui découvrait la L1. Et le PSG a besoin d'expérience et de sérénité au moment d'aborder le sprint final. Après Kiev, c'est Le Havre puis surtout Lyon qui se profilent à l'horizon. La participation aux joutes européennes se joue dans les prochaines semaines et Paris n'a plus de temps à perdre. Ni de points à laisser filer en route.

Pourtant, le latéral ne prendra aucun risque. Tout comme son entraîneur. « Si le docteur me dit que c'est OK, j'intègre le joueur », résumait il y a quelques semaines Paul Le Guen à propos des joueurs de retour de blessure.

Sans Sakho ni Kezman

Pour Mamadou Sakho, le docteur Rolland a donc dit non. Le défenseur central, qui souffre de la cheville droite depuis le match contre Nancy le 1er mars (2-1), ne fait toujours pas partie du groupe. Le jeune espoir du PSG avait pourtant participé normalement à la séance mardi avant de s'entretenir avec son entraîneur. C'est donc une nouvelle fois Sammy Traoré qui évoluera dans l'axe de la défense au côté de Zoumana Camara. La coqueluche du Parc des Princes s'est en tous cas estimé confiant mardi matin sur les chances parisiennes lors de ce quart de finale. « On va se qualifier, assurait-il. On va devoir beaucoup défendre mais je pense qu'on aura quelques occasions. »

Des opportunités que ne pourra pas convertir Mateja Kezman. Scotché sur le banc depuis des mois, l'avant-centre serbe n'est pas du voyage en Ukraine. Absent de l'entraînement mardi, l'ancien joueur de Chelsea est gêné par un tendon d'Achille douloureux.


Le groupe du PSG : Landreau, Edel – Ceara, Camara, Traoré, Armand, Makonda, Bourillon, Mabiala – Clément, Chantôme, Makelele, Rothen, Sessegnon, Pancrate – Hoarau, Luyindula, Giuly, Maurice. Entr.: Le Guen.

leparisien.fr
Pistache
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Echos du Dynamo Kiev et du Paris SG avant leur quart de finale retour de Coupe de l'UEFA à Kiev jeudi à 18h30 (aller: 0-0): Dynamo Kiev: Mykhalik et Diakhaté absents.

Le Dynamo Kiev a fait le plein de confiance dimanche en championnat en battant Odessa 3-1, un succès qui le rapproche d'un 13e titre national puisqu'il maintient à 15 points son avance sur le 2e, le Shakhtar Donetsk. Jeudi, le Dynamo devra cependant se passer de deux éléments clés de sa défense: Taras Mykhalik, dont la saison est probablement terminée après une blessure à un genou, et le Sénégalais Pape Diakhaté, qui souffre encore d'une blessure à une jambe. L'attaquant Artem Kravets, remis de sa blessure à une hanche, et le milieu Carlos Correa, blessé pendant le match aller à Paris, restent incertains.


Paris SG: Makelele titulaire?

Face à la possibilité de décrocher une place en demi-finale de la Coupe UEFA, Paul Le Guen ne devrait pas effectuer trop de changements dans son équipe et aligner la meilleure possible, jeudi à Kiev. Il pourrait être tenté de faire jouer son capitaine Claude Makelele dans un milieu à trois récupérateurs, comme au match aller, et Jérôme Rothen pourrait débuter sur le banc ( cool smoke2.gif) . Victime d'une douleur au tendon d'Achille, Mateja Kezman, resté aux soins mardi matin, ne figure pas dans le groupe parisien. Mardi, les Parisiens ont vécu une séance d'entraînement légère pour les titulaires. Après un footing commun, le groupe s'est scindé en deux avec soins pour les uns et tennis-ballon pour les autres. Le reste de l'effectif a eu droit à une séance dirigée par Yves Colleu en compagnie de plusieurs jeunes du centre de formation. Au programme, jeux de ballon sur espace réduit et petites oppositions


>> Le site du monde <<
Arthurooo
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Alors que la fin de saison approche à grands pas en Ligue 1, le PSG continue à s’activer en coulisses. En fin de contrat en juin prochain, Paul Le Guen ne devrait pas rester, d’après les dernières tendances, au sein du club de la capitale.

Selon nos informations, Paul Le Guen serait sur le départ du côté du PSG. Le technicien breton serait même déjà en train de sonder certains clubs, afin de trouver un point de chute. Toutefois, une prolongation de ce dernier avec la formation parisienne n’est pas non plus à exclure.

En revanche, si Gérard Houllier fait bien partie de ces possibles remplaçants, l’idée que ce dernier puisse venir et imposer un président, en l’occurrence Jérôme De Bontin, l’ancien homme fort de l’AS Monaco, est à exclure. « C'est le président qui impose un manager général et pas l'inverse... », aurait-on entendu du côté de l''entourage de Sébastien Bazin.

Pour finir, un mot sur les joueurs. Claude Makelele subit une cour assidue de la part de Sébastien Bazin. Le président du PSG souhaite voir l’ancien international français continuer une saison de plus, perspective à laquelle l’ancien joueur de Chelsea n’est plus vraiment réfractaire.


RMC.FR
sylvain
Le Parisien

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Lagardère va prêter 10 millions au PSG

Si Paris réussit une saison de qualité, ses finances continuent de tanguer. Les dirigeants vont donc signer un nouveau contrat avec Sportfive pour disposer d’argent frais.

Cherche argent désespérément. Telle est la priorité du PSG ces jours-ci. La bonne saison sportive de l’équipe de la capitale n’occulte malheureusement pas la réalité économique qui est moins réjouissante, comme nous l’avons révélé le 20 février en publiant les comptes du club.

Selon nos informations, les dirigeants parisiens s’apprêtent à renouveler le contrat liant le club à Sportfive, le spécialiste européen du marketing sportif.
Paris va s’engager pour dix ans, alors que l’ancien partenariat, qui s’achève au 30 juin, courait sur six. En contrepartie de ce long mariage, le PSG va recevoir une avance d’au moins 10 M€ à la signature du contrat et un minimum garanti annuel d’environ 20 M€. Ce n’est pas encore officiel mais, la semaine dernière, de nouvelles discussions sur ce sujet ont eu lieu et les deux parties ont convenu de régler le dossier au plus vite. C’est un petit événement car les propriétaires de l’équipe de la capitale réfléchissaient, il y a encore quelques mois, à gérer eux-mêmes sponsoring et hospitalités (les loges) au Parc.

Créance à Natixis prolongée

En contractant ce que l’on peut appeler une dette sur dix ans auprès de cette société, la direction parisienne confirme qu’elle a un besoin urgent de cash pour la saison prochaine. Une information renforcée par la récente prolongation du délai de remboursement de la créance contractée auprès de la banque Natixis en avril 2008. Le PSG avait jusqu’au 31 mars pour rembourser les 10 M€ prêtés, mais a obtenu un délai.
Si Sébastien Bazin, le président non exécutif et actionnaire majoritaire du club, a assuré qu’il couvrirait les pertes éventuelles en fin de saison, il n’a pas prévu, pour l’heure, de remettre de l’argent pour développer le club, ne serait-ce que pour recruter.

Si la direction procède ainsi, c’est parce que son actionnaire de référence ne veut pas ou ne peut pas assumer de sorties d’argent supplémentaires en ces temps de crise. C’est aussi parce que la quête d’un partenaire financier pour remplacer Morgan Stanley au sein de l’actionnariat se trouve toujours au point mort.
En confiant la gestion de ses droits sportifs à Sportfive, le PSG a choisi la facilité immédiate. Il disposera d’argent frais, mais se sera encore davantage endetté. Cependant, Paris n’est pas le premier club à agir ainsi. Lyon et Lens ont déjà fait appel aux avances de Sportfive, mais pas forcément pour les mêmes raisons.
Si l’OL l’a fait pour accélérer son développement, les Sang et Or avaient besoin en urgence d’une aide financière afin d’amortir leur rétrogradation en L 2 la saison dernière. Paris est davantage dans cette priorité.

Arnaud Hermant




lequipe.fr
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Foot - C3 - Camara : «Une demie serait énorme»

Zoumana Camara, le pilier de la défense centrale du Paris-SG cette saison, a très envie de décrocher la Coupe de l'UEFA. Dans l'entretien qu'il nous a accordé avant le quart de finale que le club de la capitale disputera à Kiev, jeudi, ''Papus'' oscille entre la fierté d'avoir réalisé une saison jusqu'ici supérieure aux attentes et l'ambition avouée de gagner des trophées.

« Zoumana Camara, comment vous sentez-vous physiquement avant d'aborder la dernière ligne droite ?
Je ne me sens pas plus fatigué que ça, d'autant que la coupure (internationale) est venue au bon moment. On avait beaucoup enchaîné et le coup de pompe était là. Quand on a du temps de jeu, on ne s'en plaint pas.

Que serait une fin de saison réussie, pour vous?
C'est encore difficile à définir mais finir dans les cinq premiers, ce serait déjà une bonne saison. Tout peut arriver encore entre les six équipes en lice pour le podium.

Qui sera champion ?
Aucune idée. A une période, on voyait le PSG passer devant. On le pouvait, alors, on a fait de Paris le favori. Après, c'était Bordeaux. Maintenant, c'est Marseille. Normal, ils sont devant ! Mais c'est trop tôt pour savoir.

Le costume de champion ne serait-il pas trop grand pour le PSG ?
Pourquoi penser ça ? On fait partie des équipes du championnat qui ont le plus de victoires. Ce n'est pas rien, et on ne les vole pas. Si on est champions, c'est qu'on aura remporté les points.

Ce serait tout de même une surprise, non ?
Ce serait une surprise car on revient de très loin et qu'on est en reconstruction. Après avoir frôlé la relégation l'an passé, on ne peut pas dire en claquant les doigts : ''Hé, on joue le titre!''. Il faut franchir les étapes avant d'avoir cet objectif-là. Ce n'est pas celui qui a été fixé cette saison.

Entre une Coupe de l'UFA et une place sur le podium, que choisiriez-vous ?
Gagner l'UEFA. C'est ça qui reste à la fin d'une carrière. Quand je passe dans les couloirs du Parc et que je vois les titres gagnés par Raï, le coach, Kombouaré, on n'a qu'une envie, c'est de gagner des titres. Mais si on nous avait dit au début qu'on serait à la lutte pour une place en Ligue des champions... En fait, il ne faut pas se poser ce genre de questions. On fera les comptes à la fin. Il fallait sortir des équipes comme Braga, Wolfsburg, Schalke. On est aux portes de la demi-finale de l'UEFA. Qui aurait dit ça en début de saison ? On va essayer de se qualifier à Kiev. Ce serait énorme de faire une demi-finale.

Comment jugez-vous votre saison, sur le plan personnel ?
Je pense que c'est positif. J'ai fais des matches moins bien par moment mais ça n'a pas duré. J'ai eu une baisse de régime mais je crois que cela n'a pas affecté les résultats de l'équipe.

Militez-vous pour la stabilité de l'effectif l'an prochain, y compris en défense ?
Il y a énormément de questions sur l'avenir du club mais c'est une évidence : même sans Ligue des champions, il faudra consolider l'équipe et renforcer les secteurs les moins bien. Pour l'instant, la défense n'est pas en question et on va tout faire pour que la question ne se pose pas. »


l'equipe.fr
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Un quatuor en manoeuvres

Sur les pelouses, le PSG a plutôt le sourire. En coulisses, la fin de saison est plus tourmentée. L'Equipe de ce mercredi décrypte les lignes de force et de tension du management parisien, via la situation des quatre protagonistes principaux.

Sébastien Bazin, actionnaire principal avec Colony Capital et successeur de Charles Villeneuve à la présidence depuis février, pourrait prolonger ce qui apparaissait au départ comme un intérim. On lui prête l'envie de rester à la tête du club, épaulé par le directeur général Philippe Boindrieux et en maintenant sa confiance à Paul Le Guen, en fin de contrat.

Bruno Skropeta, directeur de la communication et coordinateur sportif, a démenti être en partance pour Canal +. Proche d'une partie du vestiaire du PSG, il se défend d'appartenir à un camp mais son influence irrite Le Guen et son staff. Les deux hommes se sont opposés sur le cas de Kezman lorsque le Serbe avait jeté son maillot. Skropeta affirme n'avoir aujourd'hui «aucun problème avec Paul».

Alain Roche, le directeur délégué aux questions sportives, apparaît lui aussi peu en phase avec l'entraîneur. Il dément avoir dit qu'il partirait si Le Guen était prolongé... Ce dernier aurait lui aussi mis son départ dans la balance dans le cas où Roche bénéficierait de prérogatives élargies. Lequel Roche assure avoir traité certains dossiers («Ceara par exemple») en bonne entente avec un coach qui lui, n'aurait pas digéré le recrutement hasardeux de Souza et Everton en janvier 2008. Bref, entre ces deux-là, ce n'est pas un long fleuve tranquille.

Paul Le Guen, enfin, dernier membre du quatuor majeur du club parisien, devrait se voir proposer ces jours-ci une prolongation de contrat. Il ne l'accueillerait positivement qu'après s'être assuré de certitudes financières et humaines claires. En d'autres termes, que le duo Skropeta-Roche ne piétine pas ses plates-bandes. Le Guen jouit lui aussi de forts relais (Rothen, Landreau) dans son vestiaire...
aleksandre08
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Sportfive, leader européen du marketing sportif


Sportfive est une filiale du Groupe Lagardère Sports depuis 2006. L’ancienne société de Jean-Claude Darmon a toujours été un acteur influent du sport français. Aujourd’hui, elle gère les droits marketing de neuf clubs professionnels français (dont l’Olympique lyonnais, l’AS Monaco, Toulouse et le PSG) et quelques grands clubs européens (Juventus Turin, Hambourg SV, Hertha Berlin) ainsi que 31 Fédérations européennes.
Cette régie s’occupe également de toute la panneautique publicitaire des clubs anglais. En outre, Sportfive a récemment obtenu du CIO les droits médias des JO 2014 et 2016.
Christophe Bouchet, l’ancien président de l’OM, est directeur général de la branche commerciale. Son ami Francis Graille, ex-président du PSG, s’occupait de la branche média, avant de quitter son poste, il y a six mois.



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Environ 20 millions de dettes à honorer


La saison n’est pas terminée. Mais les dirigeants parisiens ont déjà une idée assez précise des pertes que subira encore le club à la fin de cet exercice. Le classement final et la suite ou non de l’aventure en Coupe de l’UEFA influenceront quelque peu les finances du PSG. En attendant, le déficit devrait encore être supérieur à 10 M€.
Le club aura également à s’acquitter de la fin du paiement de deux transferts réalisés cette saison.
Il faudra ainsi verser 3,71 M€ à Fenerbahçe pour lever l’option du prêt du Serbe Mateja Kezman et payer 4,1 M€ au Mans pour solder le transfert de Stéphane Sessegnon, acheté 9,5 M€ l’été dernier. En outre, certains fournisseurs connaissent toujours des retards de paiement.

Pertes estimées en fin d'exercice 2008-09 Entre 10 et 15 M€
Reliquats de transferts de cette saison Sessegnon : 4,10 M€ - Kezman : 3,71 M€


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Trois autres moyens d’améliorer les finances


Ce n'est pas un secret. Le PSG a un besoin impérieux de liquidités. Au club, on étudie toutes les pistes susceptibles de soulager les finances. Le contrat avec Sportfive n’est pas la seule solution, mais elle semble, pour l’heure, la plus rapidement réalisable.

1- Trouver un nouvel actionnaire Depuis plus d’un an, le PSG cherche désespérément un investisseur pour reprendre 40 % du capital du club (33 % de Morgan Stanley et 7 % de Colony Capital).
Mise à prix ? 50 millions d’euros ! La banque Lazard a été mandatée et tous les réseaux des membres influents du club ont été activés. En vain. A ce prix-là, personne n’est intéressé. Et pour cause… En ces temps de crise, débourser 50 millions d’euros pour se retrouver minoritaire dans une société qui perd de l’argent, cela s’apparente à du mécénat…

2- Vendre des joueurs C’est un sujet sensible sur lequel personne ne veut s’étendre au PSG. Vendre un ou deux joueurs à bon prix peut permettre de pérenniser un club. Régulièrement, l’OM se sépare de ses meilleurs éléments (Drogba, Ribéry, Nasri). Une telle politique n’est pas toujours facile à expliquer aux supporteurs, mais elle a permis au club phocéen de grandir sportivement et de présenter aujourd’hui des comptes excédentaires. Les deux joueurs qui pourraient rapporter gros au PSG sont Hoarau et Sessegnon. Ils sont officiellement intransférables. Si le départ du premier n’est pas envisageable, celui du second n’est pas à exclure si une offre mirobolante (supérieure à 15 millions d’euros) se présente.

3- Jouer la Ligue des champions C’est l’objectif de tous les grands clubs et ce n’est pas un hasard… La plus grande compétition européenne garantit un minimum de 15 millions d’euros de retombées. Cela permettrait d’étoffer l’effectif. De façon modeste toutefois, car cette somme ne serait pas intégralement consacrée à l’achat de joueurs. Vu le montant des dettes, il faut bien essayer de les combler d’une façon ou d’une autre.



LeParisien
corto-news
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Les liaisons orageuses du PSG
Le club parisien vit enfin une saison heureuse sur le terrain. Dans les coulisses, en revanche, les relations sont conflictuelles.

LA FIN DE SAISON approche. Le Paris-SG peut encore rêver à une qualification en Ligue des champions pour la saison prochaine. Demain, il peut même atteindre, à Kiev, les demi-finales de la Coupe de l’UEFA (0-0 contre le Dynamo à
l’aller). Une situation inespérée après deux saisons qui avaient vu le club parisien flirter avec la L 2. Le PSG a retrouvé le sourire, sur la pelouse en tout cas. Car, dans les coulisses, on grimace, on critique, on s’accroche, on soupçonne des
complots, on se fait la gueule. Au fil des jours, des relations se tendent. La faute à Sébastien Bazin, le président, qui n’a toujours pas dévoilé l’organigramme de la saison prochaine ? Ce serait trop simple. Paul Le Guen attend un signe. Il est libre, semblerait prêt à prolonger mais aimerait surtout ne plus devoir travailler ni avec Alain Roche ni avec Bruno Skropeta. Ces derniers assurent ne pas comprendre cette animosité.Ambiance et décryptage.
GUILLAUME DUFY


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Sébastien Bazin, 47 ans

Au dessus de la mélée
Successeur de Charles Villeneuve, en février, Sébastien Bazin devait assurer un intérim. Mais il aurait pris goût à la fonction. Discret, il gère avec distance et ne sera pas à Kiev demain pour le quart de finale retour de Coupe de l’UEFA. Mais il travaille à la réorganisation du club et multiplie les rencontres avec des experts du foot (Denisot, Houllier, Wenger). Il aurait décidé, peut être par défaut et par manque de moyens financiers, de ne rien changer. De rester président, d’être épaulé dans sa tâche par Philippe Boindrieux, directeur général, et de continuer à faire confiance à Le Guen qui arrive en fin de contrat. Actionnaire majoritaire et patron européen de Colony Capital, il doit tenir compte du contexte économique. S’il prend soin de rester au-dessus de la mêlée, il sait les inimitiés entre Le Guen et Roche, entre Le Guen et Skropeta, entre Le Guen et certains joueurs. Il sait les liens qui s’épaississent entre Skropeta et Roche, et la proximité amicale du premier avec certains joueurs. Mais, pour l’instant, Bazin n’a pas l’intention de se séparer de Roche et de Skropeta. Ces départs ne lui semblent pas essentiels et lui coûteraient beaucoup d’argent



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Bruno Skropeta, 30 ans, Directeur de la communication et coordinateur sportif

L'ami de Roche et du vestiaire
Charles Villeneuve, l’ancien président, l’avait nommé pour assurer la direction de la communication. Malgré son départ en février, Bruno Skropeta est toujours au club. Une rumeur l’envoie à Canal+. Dimanche, il a démenti. Il ne veut pas quitter le PSG. La nouvelle ne fera pas plaisir à Le Guen, irrité par son attitude depuis le premier jour.
Proche de Roche et intervenant dans le recrutement, Skropeta est très apprécié d’une partie du vestiaire. Ancien
journaliste, il a noué des liens profonds avec des joueurs majeurs, dont Makelele, Giuly, Z. Camara, Luyindula et Kezman. Cette proximité exaspère le staff technique, qui y voit les prémices d’un complot. «Je n’appartiens pas à un camp, soupire Skropeta. Et je ne tiens pas les joueurs comme je peux l’entendre. Je n’ai aucun problème avec Paul. Je travaille avec lui, je lui dis ce que je fais. On a eu un seul désaccord. Cela arrive. Je travaille dans l’intérêt du PSG.» Le clash entre les deux hommes portait sur Kezman, peu de temps après que l’attaquant serbe eut jeté son maillot lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-3). Le Guen n’avait pas compris la présence du joueur et ses excuses sur les ondes de RMC, dans l’émission de Luis Fernandez.



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Alain Roche, 41 ans, Directeur délégué aux questions sportives

L'opposant à Le Guen
Les entraîneurs et les présidents se suivent. Alain Roche, qui incarne le glorieux passé du club, reste. Alain Cayzac lui avait confié le recrutement en juillet 2006. Charles Villeneuve l’a maintenu en place. Mais Le Guen verrait son départ d’un bon oeil. Les deux hommes, même lorsqu’ils jouaient ensemble, n’ont jamais été les meilleurs amis du monde. Que se reprochent-ils ? Une certaine forme d’incompétence. Roche assure pourtant qu’il n’aucun problème avec
l’entraîneur. «Professionnellement, ça se passe bien même s’il y a eu parfois des divergences. On a fait des dossiers ensemble, Ceara par exemple. En juin, je suis allé à Rennes pour discuter avec lui du recrutement. C’est fatigant
d’entendre ces choses-là. Je ne sais pas d’où ça vient.» S’est-il déjà expliqué avec Le Guen ? «Oui, il y a longtemps car on en avait marre de lire que nos relations étaient glaciales.» En fin de saison dernière, Roche aurait eu une âpre discussion avec Yves Colleu, l’entraîneur adjoint, pour lequel il aurait peu de sympathie. En privé, Roche a assuré qu’il partirait si Le Guen était prolongé. «Je n’ai jamais dit ça», soutenait-il, hier. L’entraîneur aurait aussi lâché qu’il ne continuerait pas si les prérogatives de l’ancien Bordelais étaient élargies. Le technicien n’aurait pas digéré le
recrutement, en janvier 2008, de Souza et Everton, qui s’est révélé être un fiasco.


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Paul Le Guen, 45 ans, Entraîneur

Il veut que ça change
Dans quelques jours, il se verra certainement proposer une prolongation de contrat par Sébastien Bazin, globalement satisfait de la saison en cours et apôtre d’une certaine forme de stabilité. L’entraîneur ne sait pas encore s’il signera. Il a besoin de certitudes financières et humaines. Il veut être soutenu, épaulé. Actuellement, il se sent seul et est convaincu du rôle néfaste de Skropeta qui, selon lui, exerce une mauvaise influence sur une partie du groupe. Même méfiance vis-à-vis de Roche qui prônerait un changement d’entraîneur. Paranoïaque ou réaliste ? Une chose est certaine, il ne veut plus travailler avec Skropeta. Ce n’est pas la première fois que Le Guen entre en conflit avec d’autres salariés de son club. A Rennes (1998-2001), à Lyon (2002-05) et aux Rangers (2006- janvier 2007), il s’était aussi fâché avec des collaborateurs ou des proches du pouvoir. Une façon de fonctionner qui lui réussit plutôt bien. Le Guen n’est d’ailleurs pas complètement seul. Plusieurs joueurs souhaitent qu’il soit reconduit et commencent à le dire haut et fort, à l’image de Landreau et Rothen. Enfin, et cela peut surprendre, l’entraîneur regretterait le départ de
Charles Villeneuve, avec lequel les relations ne furent pas toujours saines.


L'équipe
girlinlove
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15/04/2009 18:41

Foot - C3 - PSG - « Bien rentrer dans le match »

Après son résultat nul et vierge au Parc des Princes la semaine dernière, le Paris Saint-Germain devra aller chercher un résultat à Kiev, ce jeudi (18h30), pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de l'UEFA. Plutôt satisfait de la performance de ses joueurs à l'aller, Paul Le Guen est apparu confiant lors de la traditionnelle conférence de presse de veille de match. « Le plus dur, c'est demain (jeudi), mais on a fait une bonne première étape, un match solide, a confié le coach parisien. La priorité était de ne pas prendre de but à l'aller, même si on aurait bien aimé concrétiser une ou deux situations. On a suffisamment bien joué cette saison pour avoir des éléments de confiance, et contre Kiev à l'aller, on ne s'est pas exposé énormément, à Lille non plus. »

Mais cette fois, il faudra marquer, ce que les Parisiens n'ont pas réussi à faire lors de leurs deux dernières sorties. Pour illustrer sa confiance, Le Guen s'appuie sur la performance réalisée par ses joueurs en seizièmes de finale, lorsqu'ils s'étaient imposés sur le terrain de Wolfsburg (3-1) : « C'est un bon exemple, mais il ne faut pas rééditer ces vingt premières minutes. On avait tardé à rentrer dans le match, et on s'était bien repris, pour faire une excellente dernière heure de match. (...) Le début de match sera important, Kiev va exercer une pression immédiatement, il faudra bien rentrer dans le match, c'est parfois l'un de nos problèmes. » (Avec AFP)

L'Equipe.FR

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15/04/2009 19:00

Foot - C3 - Paris-SG - Marquer pour espérer



Même s'ils n'ont pu faire mieux qu'un match nul (0-0) le 9 avril au Parc des Princes face au Dynamo Kiev, les Parisiens auront eu au moins le mérite de ne pas encaisser de but lors du match aller. Un détail qui pourrait avoir son importance jeudi, en Ukraine (18h30) au retour.

Après deux ans de galère, le Paris-SG version Paul Le Guen est en train de vivre une fin de saison exaltante. Fini la zone rouge, place aux rêves et aux ambitions légitimes. Dans la ligne de mire, une place sur le podium de Ligue 1, synonyme de qualification en Ligue des champions. Le coup est à la portée des coéquipiers de Guillaume Hoarau qui, malgré leur coup de mou (4 points pris sur 12 possibles) ne comptent que trois points de retard sur Bordeaux. Autre objectif, et non des moindres : atteindre le dernier carré en Coupe de l'UEFA.

« Quand tu es en quart de finale, tu n'es plus très loin du titre. Nous allons donc tout faire pour aller en demi-finale. Ensuite, nous verrons bien ce qui se passera. Ce sont de très beaux matches à jouer et nous allons essayer d'offrir une demi-finale à notre public» souhaite Sammy Traoré sur le site officiel du club. Pour y parvenir, il faudra éliminer le Dynamo Kiev, jeudi. Une équipe solide et technique, qui caracole en tête de son Championnat avec 15 points d'avance sur son dauphin, le Chakhtior Donetsk. Après le nul obtenu à l'aller, l'équation est limpide pour les joueurs de la capitale : il faudra s'imposer ou arracher le nul en inscrivant au moins un but, dans le bouillant stade « Lobanovski ».

Même si Kiev - une seule défaite en 23 matches de Championnat - ne devrait pas laisser beaucoup d'espaces aux Parisiens, la mission est loin d'être impossible. D'autant qu'en huitième de finale face à Braga, le PSG avait été tenu en échec (0-0) à domicile. Avant de s'imposer au Portugal (1-0) dans les dix dernières minutes, grâce à Hoarau. Privés de Kezman (tendon d'Achille) et Sakho, les hommes de Paul Le Guen pourront toutefois compter sur Sylvain Armand, de retour de blessure. Kiev sera de son côté amoindri par les blessures du milieu défensif brésilien Carlos Correa et de son attaquant ukrainien Artem Kravets.

Pour l'anecdote, dimanche, en Championnat, face à Tchernomorets Odessa (3-1), l'entraîneur russe du Dynamo Youri Semine n'a aligné que deux titulaires du match aller. Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, il n'est pas question non plus pour les Ukrainiens de s'arrêter en si bon chemin. - Fred AZILAZIAN

Les équipes probables :
DYNAMO KIEV: Bohush - Betão, Yussuf, Sablic, Kaddouri - Eremenko, Vukojevic, Aliev, Ninkovic - Corrêa (ou Kravets), Milevsky.
PARIS-SG: Landreau - Cearà, Z. Camara, S. Traoré, Armand (ou Makonda) - Sessegnon, Chantôme (ou Clément), Makelele, Rothen (ou Maurice) - Luyindula, Hoarau.

L'Equipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 16 avril :

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La montagne est belle

Le PSG n’est pas favori ce soir. Mais cette saison, le statut d’outsider ne lui va pas si mal.


VU D’UKRAINE, c’est une montagne qui attend Paris. Éliminer le Dynamo Kiev, leader de son Championnat avec quinze points d’avance, sur ses terres, devant 18 000 personnes poussant ses Brésiliens, ses Roumains, son Marocain, ses Croates, son Serbe, son Guinéen et ses nombreux internationaux ukrainiens relève du très peu probable. Vu du vestiaire parisien, la perspective est différente, la pente moins impressionnante. Parce que cette saison, à chaque fois qu’il s’est trouvé en position d’outsider, que ce soit contre Lyon (1-0) en L 1, Twente (4-0) ou Braga (1-0)en Coupede l’UEFA, adversaires face auxquels il faisait figure de proie facile, le PSG a franchi l’obstacle avec le sourire. Le même défi se présente aujourd’hui. En France, les Parisiens restent sur une série de rencontres sans saveur les éloignant un peu plus du podium. Pendant ce temps, leur adversaire ukrainien se balade dans son Championnat et s’est permis d’aligner, lors de son déplacement au Tchernomorets Odessa (3-1), dimanche, seulement deux de ses titulaires habituels (Yussuf et Ninkovic).

Sessegnon a la clé

À l’aube de son quart de finale retour à Kiev, même lesté d’un match nul qui établit une obligation de marquer, Paris doit s’arracher à un sort qui l’expédierait au rang d’équipe ordinaire. Ce qu’elle n’était plus depuis quelque temps.

Certes, le Dynamo apparaît comme une machine à marquer dans son stade Lobanovski (42 buts en 20 matches). Mais à force de pousser, d’attaquer, de laisser ses latéraux déborder, de demander à ses milieux défensifs d’apporter le surnombre, il libère des espaces dont le PSG pourrait profiter. Paris a, en tout cas, les arguments pour. La vivacité et la qualité technique de Sessegnon par exemple.

Le rendement global de l’équipe parisienne semble de plus en plus dépendant de celui de son milieu béninois qui, depuis le match contre Nice (2-1), il y a dix jours, est toutefois moins étincelant. Peut-être force-t-il trop le trait. Mais, même à 50 % de son potentiel, l’ancien Manceau est capable de différences les plus inattendues et s’il veut, un jour, briller à l’occasion des mardis et mercredis européens, il doit déjà penser à réussir l’examen du jeudi. Celui-ci, face à un club qui a battu le FC Porto (1-0) cette saison dans la phase de poules de Ligue des champions, sera un premier test.

Sessegnon n’est pas seul. À ses côtés, plusieurs coéquipiers ont déjà humé le parfum d’un quart de finale européen (Makelele, Giuly, Rothen, Landreau, Armand, Clément) et leur expérience dans la gestion du rendez-vous sera essentielle. Après avoir contribué à surmonter la fessée reçue sur le terrain de Schalke 04 (1-3), lors de la phase de groupes, ces cadres ont bien l’intention de pousser le vice un peu plus loin dans la compétition. Et si ce PSG-là aime autant la Coupe d’Europe et parvient à se transformer de la même manière que ses prédécesseurs sous l’ère Canal +, il a le droit d’y croire, et ses supporters avec. Car jamais Paris n’a perdu un quart de finale européen et surtout, jamais il n’a perdu contre une équipe ukrainienne. C’est vrai, en matière de football, les statistiques sont là pour faire causer. Mais si, en plus, elles permettent d’espérer…

DAMIEN DEGORRE

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Luyindula, le bleu ne l’a pas aidé

Le retour de l’attaquant parisien en équipe de France n’a pas modifié son quotidien en club. Avec le PSG, il déçoit depuis plusieurs semaines.


LORS DU DERNIER entraînement du Paris-SG, à huis clos hier en fin d’après-midi, Paul Le Guen n’a pas effectué de mise en place tactique. Le décor du stade, ouvert au regard des curieux, ne s’y prêtait pas. Les Parisiens ont travaillé la circulation du ballon, avant de terminer par une opposition à laquelle l’entraîneur a participé. Peguy Luyindula a travaillé normalement. Ce soir, l’attaquant devrait faire partie du onze de départ, vraisemblablement associé à Guillaume Hoarau. Comme à l’aller (0-0). Un match durant lequel l’ancien Lyonnais (29 ans) peina à exister. Mais la Coupe de l’UEFA est sa compétition. Il a commencé neuf des onze rencontres européennes du PSG et inscrit six buts. Cette spécialisation ne lui convient guère. Il aimerait se montrer plus en Championnat, où il ne compte que douze titularisations cette saison. C’est le choix de Le Guen. Un choix qui dure. Et les deux récentes sélections de Luyindula, titularisé en équipe de France par Raymond Domenech lors des matches face à la Lituanie (1-0 le 28 mars et le 1er avril), ne l’ont pas bouleversé.

L’attaquant ne mérite peut-être pas plus. Auteur d’un très bon début d’année, il apporte moins et déçoit depuis quelques semaines. Ce mal ne date pas de son retour de la dizaine de jours passés avec les Bleus. Luyindula pèse moins depuis début mars. Ce fut encore le cas contre Nice (2-1), Kiev (0-0), deux rencontres où ila débuté, et à Lille (0-0). Entré à trente minutes de la fin face au LOSC, il a cherché le bon rythme sans jamais le trouver. Cette baisse de régime n’arrange pas Le Guen, qui doit également composer avec les méformes de Jérôme Rothen et Ludovic Giuly.

Son avenir le préoccupe

Interrogé sur le sujet, en conférence de presse, l’entraîneur a toutefois tenu un discours très positif, protégeant un joueur qu’il a toujours apprécié. « Je vois toujours le côté positif des choses. Il est dans de bonnes dispositions. Je lui demande des choses parfois compliquées (comme jouer à gauche face à Nice). Il met toujours de la bonne volonté. Je pense qu’il a la caisse pour enchaîner les matches, même s’il n’a pas eu la trêve (des matches internationaux) dont ont pu bénéficier les autres joueurs. Il faut que la confiance revienne. Je ne suis pas inquiet. Et ce serait mal venu de se plaindre après quinze jours passés en bleu. »

Luyindula ne se plaint pas. D’ailleurs, il ne parle pas. Serait-il perturbé par son avenir incertain ? Il est lié au club parisien jusqu’en 2010. Une prolongation lui a été proposée. Il ne l’a pas acceptée. Ce sujet le préoccupe. Il sait que son prochain contrat sera sans doute le dernier de sa carrière. Il ne veut pas se tromper. « Une chose est évidente, explique un deses proches, le retour en équipe de France lui a fait le plus grand bien. C’est une belle réponse aux gens qui étaient sceptiques. Peguy a retrouvé son meilleur niveau. » Dans deux mois, la saison sera terminée. Ce serait dommage de redonner raison aux sceptiques.

GUILLAUME DUFY

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LE PRÉSIDENT BAZIN SERA BIEN LÁ. – Une incertitude planait sur la présence à Kiev, ce soir, de Sébastien Bazin. Le président du PSG assistera bien au match. Il arrivera en début d’après-midi et rejoindra la délégation parisienne, dont Philippe Boindrieux, le directeur général, arrivé avec l’équipe. – D. D.

LE GUEN, L’ÉCONOME. – Hier, Paul Le Guen a justifié les raisons qui l’ont poussé à n’arriver que la veille du match en Ukraine. « Déjà, il y a des raisons sportives : je n’aime pas faire partir le groupe pendant trois ou quatre jours, a expliqué l’entraîneur. Ensuite, il y a des considérations économiques. Une pension complète pour un joueur, c’est 450 euros. On y réfléchit, évidemment. » – D. D.

CAMARA ET LES FILLES. – Hier, au cours de la conférence de presse d’avant-match, Zoumana Camara a dû répondre à une question inattendue. « Que pensez-vous des filles ukrainiennes ? » lui a lancé une journaliste locale. Amusé, le défenseur parisien a répondu : « Non, on est là pour parler de foot. » – D. D.

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Kiev, une légion dangereuse

Porté par un effectif cosmopolite, le Dynamo a transformé ses mercenaires potentiels en redoutables soldats.


QU’UN CLUB COMME le Dynamo Kiev, naguère sélection officieuse de l’Ukraine, jadis aux mains du KGB, se compose aujourd’hui pour moitié de footballeurs étrangers, est un signe de l’ouverture au monde de la défunte URSS.

Probablement étourdis par l’éclat des lingots qui miroitaient à la surface de l’eau, dix-sept « espions » du ballon rond ont rejoint les rives du fleuve Dniepr. Huit membres de la légion étrangère du Dynamo étaient même titulaires, il y a une semaine, face au Paris-SG (0-0), sans qu’aucun local n’y trouve à redire. « En tant que sélectionneur national Espoirs, je constate la hausse du niveau des jeunes footballeurs ukrainiens, affirme l’ancien Sochalien Pavel Yakovenko. J’attribue ce phénomène à la présence des étrangers et à la concurrence plus élevée qu’ils ont apportée. »

Exclu de la Ligue des champions en 1995 pour tentative de corruption, sans concurrence dans un Championnat national balbutiant, le Dynamo Kiev a façonné, en même temps qu’il changeait de millénaire, une équipe riche en nationalités dont l’alchimie revient en grande partie à son entraîneur russe, Youri Semine. Héritier de Valeri Lobanovski, et bienfaiteur du Lokomotiv Moscou durant près de vingt ans, Semine est à l’affût des dernières tendances. Il n’hésite pas à observer les entraînements des meilleures formations européennes.

Trois francophones parmi les déracinés

« C’est un maître inégalé pour créer une atmosphère de travail confortable au sein du groupe, confie Sergueï Ovtchinnikov, ancien gardien de but du Benfica Lisbonne et du FC Porto, qui fut son adjoint. À mon avis, c’est déjà 50 % du succès. Regardez, au Dynamo, il y a beaucoup de légionnaires, mais ni groupes ni alliances. C’est une équipe homogène. »

On y trouve cinq citoyens des Balkans et de Transylvanie (Sablic, Vukojevic, Ninkovic, Ghioane, Cernat), quatre Brésiliens (Betao, Correa, Rincon, Guilherme), trois francophones (Diakhaté, El-Kaddouri, Is. Bangoura), deux Nigérians (Yussuf, Okoduwa), mais aussi un Géorgien (Asatiani), un Kazakh (Shatskikh) et un Finlandais (Eremenko). Pour combattre le froid, le Dynamo offre à ses déracinés un peu plus qu’une épisodique tournée à Marbella, au sortir de la longue coupure hivernale.

« Les infrastructures sont parfaites, s’extasie le défenseur sénégalais Pape Diakhaté. Aller s’entraîner est un grand plaisir. Un très bon terrain, une salle de muscu énorme... C’est aussi ce qui amène à vouloir gagner tous les jours. » Même lorsqu’elles sont enrôlées de manière détournée, comme l’ancien Manceau Ismaël Bangoura, convaincu, en 2007, de rejoindre un entraîneur qui ne signera finalement pas àKiev (Gérard Houllier), les recrues étrangères du Dynamo démontrent suffisamment de loyauté pour ne pas grossir le rang des mercenaires.

Leader volant du Championnat avec quinze points d’avance sur le Chakhtior Donetsk, Kiev a trouvé l’harmonie depuis qu’il a confié à un orchestre international l’interprétation de sa rhapsodie ukrainienne.

EMMANUEL BOJAN (avec Av. P.)

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PAUL LE GUEN craint le début de match et la pression du Dynamo.
« Le plus dur, c’est aujourd’hui »


« APRÈS UNE SEMAINE de réflexion, ne pas avoir encaissé de but à l’aller (0-0) était l’étape la plus dure à réussir ?
– Non, le plus dur, c’est demain (aujourd’hui). C’est vrai que ne pas prendre de but était l’une de nos priorités. On aurait bien aimé aussi concrétiser une ou deux situations, mais bon… Faudra être costaud.

– Pour se qualifier, Paris doit marquer. Le manque d’efficacité au match aller puis à Lille (0-0) dimanche vous inquiète-t-il ? – Je pense qu’on va y arriver. Je suis convaincu qu’on a les arguments pour ça. C’est vrai qu’on n’a pas marqué mais, contre Kiev et Lille, on a su aussi ne pas s’exposer. Il faudra d’ailleurs faire très attention au début de match, car les Ukrainiens devraient exercer une pression d’entrée.

– Donc ne pas jouer comme à Wolfsburg (3-1), en seizièmes retour ?– Nos vingt premières minutes en Allemagne ont été effectivement délicates. Pour le reste, c’est un bon exemple. On avait réusside très bonnes choses. » –D. D.


L'Equipe.
Hari
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Il faudra un grand PSG pour continuer l’aventure


Tenus en échec à l’aller (0-0), les Parisiens doivent tout donner ce soir à Kiev pour ne pas avoir de regrets. Une demi-finale de Coupe d’Europe peut récompenser leurs efforts.


La première envie, quand on voit le triste état de l’aéroport international de Kiev-Borispol, c’est de reprendre aussitôt l’avion. Puis, en se rapprochant de la capitale, on devine une Ukraine valsant entre deux ères, un pied presque dans le XXI e siècle, un autre solidement ancré dans le précédent. Ce pays en mutation est un gigantesque chantier qui manque d’infrastructures mais pas de moyens.

Il suffit de regarder les berlines allemandes rutilantes qui sillonnent les rues pour s’en persuader.
Coorganisateurs de l’Euro 2012 (avec la Pologne), les Ukrainiens vont devoir se montrer à la hauteur de l’événement. En visite officielle dans l’ancienne république soviétique , Michel Platini a gommé hier les derniers doutes qui subsistaient quant à l’aptitude du pays à faire face à une telle compétition. Le président de l’UEFA n’assistera pas ce soir à Kiev - PSG, quart de finale retour de la Coupe du même nom. Les Ukrainiens le regrettent car le spectacle proposé par leurs clubs représente leur plus beau fleuron.

Le Dynamo Kiev et le Shakhtar Donetsk, deux remarquables échantillons du football business façon bloc de l’Est, possèdent des moyens qui feraient pâlir d’envie la majorité de leurs homologues européens. S’ils passent le barrage français dressé par le PSG et l’OM, ces deux clubs se retrouveront en demi-finale de la Coupe de l’UEFA et offriront une promotion inespérée à leur pays.

Si les médias locaux sont quasiment convaincus de la qualification de Donetsk, ils ne savent pas quoi penser de ces joueurs du PSG ravis du match nul (0-0) concédé au Parc des Princes il y a une semaine. Après avoir gagné à Wolfsburg (3-1) et à Braga (1-0), rien ne leur semble impossible.

« On n’a pas envie de lâcher »

« On a fait une bonne première étape en n’encaissant pas de but à l’aller, estime Paul Le Guen. Mais le plus dur reste à venir. Il faudra être très costaud et marquer. Quand on a fait autant d’efforts dans une compétition depuis le début, on n’a pas envie de lâcher. La victoire à Wolfsburg est un bon exemple à suivre, mais on s’était trop exposés pendant les vingt premières minutes. Kiev va exercer une pression dès le début de la partie. Alors il faudra vite entrer dans le match, et on sait que c’est parfois notre problème. »
En tout cas, ce ne sera pas dû à un manque de motivation car cette Coupe d’Europe suscite de plus en plus d’enthousiasme chez les joueurs. « On va vraiment tout faire pour atteindre les demi-finales », résume Zoumana Camara. Cette aventure européenne sera peut-être le vrai rayon de soleil de la saison. Ne nous emballons pas car le Dynamo est redoutable, surtout dans son joli stade Lobanovski (33 buts inscrits en 13 matchs de championnat)… Mais quand le PSG est outsider, il sait souvent en tirer profit.

Laurent Perrin


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Makelele et Makonda d’entrée ?

Le PSG s’est entraîné, pendant une petite heure, dans une ambiance décontractée, hier, en fin d’après-midi, sur le stade Lobanovski, du Dynamo de Kiev. Après un footing et un échauffement, les joueurs ont fait des exercices de passes avant de finir par une opposition à dix contre dix sur terrain réduit, à laquelle Paul Le Guen a participé.

L’entraîneur parisien devrait choisir une équipe assez proche de celle alignée au Parc, voici une semaine. Devant Landreau, on trouvera un quatuor formé de Ceará, Camara, Traoré et Makonda, toujours préféré à Sylvain Armand. Ce dernier, remis de sa blessure à un genou, est peut-être encore un peu juste pour débuter une rencontre de cette intensité. Au milieu, à en croire la séance à huis clos, Makelele et Chantôme pourraient être associés à la récupération, ce qui permettrait à Clément de souffler un peu. A droite, Sessegnon devrait tenir sa place. Idem à gauche pour Rothen, même si, hier, le jeune Maurice figurait dans l’équipe des probables titulaires. Devant Hoarau et Luyindula devraient de nouveau débuter. Reste à connaître le schéma tactique et le positionnement de Sessegnon et de Rothen. A l’aller, Le Guen avait opté pour un 4-3-3.

A.H.


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Dans le même hôtel que Platini


Les années passent mais l’aura du PSG demeure intacte. Chacun de ses déplacements européens suscite ainsi la curiosité des pays hôtes. On a encore pu le mesurer hier à Kiev, à l’aune du grand nombre de journalistes ukrainiens présents, lors de la conférence de presse de Paul Le Guen et de Zoumana Camara.
Dans la capitale ukrainienne, le club parisien était descendu dans un splendide 5 étoiles, situé aux abords de la vieille ville, à la façade de verre et au design contemporain.
C’est dans cet établissement, avec bar à vins, piscine et chambres spacieuses, que séjournait aussi un certain Michel Platini. Le patron de l’UEFA avait fait le voyage afin de juger de l’avancée des travaux de l’Euro 2012 organisé conjointement par l’Ukraine et la Pologne. Hier en fin d’après-midi, Paul Le Guen n’avait toujours pas croisé l’ancien sélectionneur national dans les couloirs de l’hôtel. Il faut dire que la petite délégation parisienne, où figuraient Philippe Boindrieux, le directeur général, et Simon Tahar, le président de l’association, n’était sur place que depuis un peu plus d’une heure. Interrogé sur les raisons qui l’avaient incité à condenser, au maximum, son séjour à Kiev, Paul Le Guen eut une réponse inattendue : « Je n’aime pas faire partir le groupe trois ou quatre jours pour ce type de déplacement. Il y a aussi une considération économique. La pension complète d’un joueur coûte 450 €… » En conséquence, les Parisiens quitteront l’Ukraine aussitôt après la fin du match. Hier, il leur a fallu deux heures quarante-cinq pour rallier Kiev. Dans l’avion, l’ambiance était détendue : certains jouant aux cartes pendant que d’autres regardaient leur lecteur DVD ou dormaient. « On a fait un bon voyage dans un avion spacieux. L’hôtel est très bien », s’est réjoui Zoumana Camara.
Et comme cela fait, paraît-il, partie des charmes de l’Ukraine, le défenseur parisien a été amené à donner son avis sur les femmes du pays. Gêné par cette question formulée par une journaliste locale, Camara a coupé court en répétant qu’il était là « pour parler football. »

Arnaud Hermant


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Un oligarque russe a voulu racheter le club parisien


L’histoire en fera frémir certains et rêver d’autres. Alors que Paris se prépare à défier une formation issue de l’ex-URSS, le PSG pourrait aujourd’hui appartenir à un oligarque russe et crouler sous les pétrodollars. Cet épisode est évoqué dans un livre sur le club parisien à paraître à la fin du mois*.
Il remonte à 2003. Fraîchement nommé à la tête du PSG, Francis Graille est effectivement approché par des émissaires russes de la société Gazprom. A l’époque, Gazprom n’est pas encore très connu en France et Graille reçoit ces représentants avec défiance.

« Gazprom, c’est énorme ! »

Il se renseigne, en parle notamment à Vahid Halilhodzic qui connaît très bien les pays de l’Est. L’anecdote associe au technicien franco-bosniaque cette répartie : « Gazprom, c’est énorme ! Ils ont toutes les stations-service en ex-Yougoslavie. » Gazprom, c’est bel et bien énorme ! Premier exploitant de gaz au monde, cette société est également un poids lourd de l’industrie pétrolière. Elle est aujourd’hui la plus grosse entreprise de Russie et a généré, en 2005, 20 % des recettes budgétaires de l’Etat russe. Son patron, Alexeï Miller, proche de Vladimir Poutine, est multimilliardaire, encore plus riche que Roman Abramovitch, le célèbre propriétaire de Chelsea. Abramovitch inspire Miller, qui décide d’acquérir un grand club de football pour s’acheter une respectabilité en Europe occidentale. Il jette d’abord son dévolu sur l’AS Rome. Les discussions aboutissent très vite sur une vente à hauteur de 300 millions d’euros, payé cash. Mais le richissime russe se rétracte car ses interlocuteurs italiens lui avaient caché avoir contracté quelques dettes faramineuses.
Miller ramasse ses billes et envoie ses conseillers prendre la température à Paris. Ils rencontrent Graille une fois, puis une deuxième. Entre-temps, le président du PSG s’est renseigné. Il sait désormais que ses interlocuteurs sont crédibles. Il sait aussi qu’en leur donnant accès à Canal +, il plombe son propre plan de reprise. Mais par honnêteté, il informe la direction de la chaîne cryptée. Un rendez-vous entre Bertrand Méheut et Alexeï Miller est organisé. Miller attend juste de connaître le prix pour dire : « Banco ». Méheut hésite, le fait patienter et ne donne pas suite. Le patron de Canal + doute de la traçabilité des fonds de Gazprom. Miller ira proposer ses pétrodollars ailleurs. Depuis, il n’a toujours pas acheté de club. Mais en 2006, il est devenu le sponsor principal de Schalke 04, adversaire du PSG cette saison en Coupe de l’UEFA. Montant du contrat ? Entre 70 et 100 millions d’euros (selon les résultats sportifs) sur six ans…

*« PSG, ton univers impitoyable », Alain Azhar, Editions Solar, 204 pages. Parution le 30 avril 2009.

Laurent Perrin


leparisien.fr
corto-news
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Kiev craint Make et Giuly

Interrogé par le site de l’UEFA, Miloš Ninković, le milieu de terrain du Dynamo Kiev, a confié qu’il espérait voir Claude Makelele et Ludovic Giuly sur le banc lors du quart de finale retour de la Coupe UEFA contre le PSG jeudi.

«Nous n'avons pas montré nos qualités à l’aller : on a défendu pendant presque tout le match, et ce n'était pas le plan que Yuri Semin avait défini. Aujourd'hui, c'est du 50-50. Le PSG est une très bonne équipe, avec un groupe de joueurs de grande classe. En plus, Giuly et Makelele joueront certainement, cette fois. Ce sera un match très difficile pour nous. Giuly et Makelele sont des joueurs expérimentés de très grande classe, et on préfèrerait qu'ils restent une nouvelle fois sur le banc.»


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Traoré pense au public

Sur le site du Paris SG, Sammy Traoré a évoqué le quart de finale retour de Coupe UEFA contre le Dynamo Kiev, avec l'envie d'offrir une demi-finale au public parisien.


«En ayant obtenu le match nul 0-0 sur notre terrain nous conservons toutes nos chances de qualification. Ils vont devoir attaquer et je pense que nous aurons donc des opportunités. Il faudra donc les concrétiser pour se qualifier (...) Quand tu es en quarts de finale, tu n’es plus très loin du titre. Nous allons donc tout faire pour aller en demi-finale. Ensuite, nous verrons bien se qu’il se passera. Ce sont de très beaux matches à jouer et nous allons essayer d’offrir une demi-finale à notre public.»


www.sport24.com
sylvain
So Foot.com

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C3 - Pourquoi le PSG va se qualifier
jeudi 16 avril 2009




Le Dynamo Kiev ? Oui, et alors ? Contre toute logique sportive, Paris va passer ce soir et se qualifier pour les demi-finales de C3. La preuve par 10, et en toute objectivité.


1. Parce que Paris a déjà gagné à Kiev
Souvenez-vous, c’était hier. En 1994-95, le PSG triomphal de coach Luis n’avait fait qu’une bouchée du Dynamo Kiev en l’emportant 1-0 au Parc et 2-1 dans la steppe. C’était facile à l’époque ? A d’autres. En 95, le Dynamo faisait jouer un certain Andreï Chevtchenko. Et Paris Patrick Colleter. Comme quoi…

2. Parce que 0-0 à domicile est un bon score
Selon les statisticiens, Paris n’aurait que 33% de chances de se qualifier après avoir concédé le nul 0-0 au Parc. Sauf que Paris se fout des statistiques. Et aime renverser la vapeur au retour. Braga au tour précédent, Anderlecht en 92-93 (Kombouaré forever), l’AEK Athènes en 1997 (triplé de Patrice “Pénis” Loko en terre hostile) le prouvent : quand Paris fait 0-0 chez lui, c’est qualif’ au retour. Et c’est une règle.

3. Parce que Hoarau n’a pas marqué depuis deux matches
Que les Ukrainiens se le disent, Hoarau passe rarement plus de 180 minutes dans la raquette sans dunker. Depuis le début de saison, sa période de sécheresse la plus longue remonte au mois de septembre. A l’époque, l’attaquant était resté trois matches entiers sans scorer. Que c’est loin…

4. Parce que Paris aime le menu trio
Bon, la C2, c’est fait. La C1, ça se fera un jour, quand les Qataris auront enfin compris le potentiel du club de la capitale de Phrance. Ce qui veut dire que si le PSG s’arrache la C3, il deviendra le seul club français à remporter les trois coupes d’Europe pour l’éternité. En fait, seuls le Bayern, le Barça, la Juve et l’Ajax ont déjà réussi cela. Des voisins corrects, sans plus.

5. Parce que Paris, c’est un peu l’Equipe de France
Des noms ? En voilà garçon : Landreau, Makelele, Giuly, Hoarau, Luyindula, Rothen, Camara, Armand, et Thuram en tribune présidentielle. Oui, le PSG est gorgé d’internationaux. Et encore, Sakho, Clément et Chantôme n’en sont qu’à l’échauffement. Pancrate aussi, d’ailleurs.

6. Parce que Sessegnon doit gagner un trophée avant Chelsea
Oui, la Premier league. Oui, la Champions. Oui, le compte en banque en Suisse. Et oui, le salaire à la semaine claqué en hôtesses. L’an prochain, Sessegnon rejoindra le gratin à Chelsea. Mais en attendant, il en doit bien une à Paris. La C3 et on te libère, mon grand !

7. Parce que le Dynamo est beaucoup trop fort
On va pas se mentir, Kiev est environ trois fois supérieur au PSG. Dans l’effectif, le palmarès, la circulation de balle, et le niveau de jeu. Logiquement, Paris devrait donc se qualifier, vers la 89ème minute. Comme tout grand club.

8. Parce que Kiev est une ville de joie
Entre les bars à putes, les restos lounge ambiance “Promesses de l’Ombre”, les Magnums bien frais et les fights sur la place centrale, Kiev, c’est un peu le Club Med du footballeur et supporter parisien. En plus, c’est le printemps et les armes sont en vente libre.

9. Parce que Mateja a rendez-vous avec l’histoire
Il est moche, il est hors de forme, il est mauvais et il coûte un bras au club. Mais il a la rage, et il a déjà joué à Istanbul. C’est écrit, Mateja Kezman embrassera la Tour Eiffel devant le kop parisien en finale de l’UEFA. Au bout des prolongs, comme toute star qui se respecte.

10. Pour faire chier l’OM
C’est pas nous qui le disons, ce sont les supporters parisiens...


Ennio Noddo
Baghib!
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Foot - C3 - Armand et ''Make'' titulaires, pas Rothen

Comme au match aller, le Paris-SG évoluera en 4-3-3 sur la pelouse du Dynamo Kiev en quarts de finale retour de la Coupe de l'UEFA (0-0 à l'aller). Le club de la capitale présentera une défense classique avec Sylvain Armand dans le couloir gauche. L'ancien Nantais était éloigné des terrains depuis fin mars et une blessure au genou gauche contractée contre Toulouse (1-4). Les deux autres surprises dans le onze choisi par Paul Le Guen concernent la présence sur le banc de Jérôme Rothen et la titularisation de Claude Makelele. Côté ukrainien, l'ancien Manceau, Ismaël Bangoura, retrouve une place de titulaire. Il était remplaçant, il y a une semaine, au Parc des Princes. - G.D et D.D (à Kiev)

Le onze parisien : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Armand - Chantôme, Makelele, Clément - Sessegnon, Hoarau, Luyindula.

lequipe.fr
Biz Markie
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Le Paris-SG n'ira pas en demi-finales de la Coupe de l'UEFA. Les joueurs de Paul Le Guen ont été éliminés par le Dynamo Kiev (0-0, 0-3), jeudi soir, en Ukraine. Menés 0-2 après un quart d'heure de jeu, le club de la capitale n'a même pas eu le temps d'y croire.

Par le mauvais bout. Le Paris-SG a pris son quart de finale retour de Coupe de l'UEFA à l'envers, jeudi soir, sur la pelouse du Dynamo Kiev (0-3). Menés au score dès la troisième minute, les joueurs de Paul Le Guen n'ont jamais donné l'impression de pouvoir répondre au défi collectif proposé par les Ukrainiens. Ils ont littéralement sombré à l'image de leur gardien de but, Mickaël Landreau. Pour la première fois de son histoire, le club de la capitale a perdu un quart de finale de Coupe d'Europe. Pour la première fois de son histoire, il est tombé contre une formation ukrainienne. Les statistiques ne sont pas une science exacte, sauf lorsqu'elles touchent l'efficacité des protégés de Youri Semine. Avec 44 buts en 21 matches, le Dynamo mérite sa réputation de machine à marquer dans son stade Lobanovski.

Paris s'est compliqué la vie tout seul. Il n'a même pas eu le temps d'entrevoir une éventuelle qualification pour les demi-finales. Au bout d'un quart d'heure de jeu, une frappe puissante de Bangoura (3e) et une terrible bourde de Landreau (15e) avaient déjà douché ses espoirs. Sur un centre de Milevskyi, le portier parisien a boxé le ballon dans ses propres filets. Difficile de ne pas évoquer sa responsabilité dans l'échec de son équipe. C'est également lui qui est directement à l'origine du troisième but ukrainien. Sur un boulet de canon d'Aliyev, il n'a pu que repousser le ballon dans les pieds de Vukojevic (61e). Comme la saison dernière lorsqu'il accumulait les boulettes, Landreau se retrouve sur le banc des accusés. Il ne peut cependant pas être tenu comme le seul responsable du fiasco parisien.

Paris pourra regretter son entame de match catastrophique. Il a semblé la traîner comme un boulet durant toute la rencontre. Malgré le retour d'Armand dans le couloir gauche, l'arrière-garde parisienne a considérablement souffert devant la vivacité des Bangoura, Milevskyi et autres Ninkovic. Si cette rencontre s'était jouée aux points, le club de la capitale aurait été K-O avant même la mi-temps. Paris n'a pas montré grand-chose si ce n'est une certaine fébrilité. Même la présence au coup d'envoi de Claude Makelele ne lui a pas donné l'assise qu'il espérait. Alors que le rendement global de l'équipe semble de plus en plus dépendre de Sessegnon, l'international béninois a confirmé la légère baisse de régime dont il semble être victime depuis une dizaine de jours. Entre mauvais choix, précipitation et approximations, il a été à l'image de la prestation parisienne. - E. T.

L'Equipe.fr
Baghib!
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Foot - C3 - PSG - Landreau «malheureux»

Mickaël Landreau s'est montré pragmatique à l'issue de l'élimination du Paris-SG par le Dynamo Kiev (0-0, 0-3), en quart de finale de la Coupe de l'UEFA. Impliqué sur deux des trois buts concédés par son équipe, le portier parisien estime qu'«il y a des soirs comme ça» où rien ne va. Sans se dégonfler, il a tenté d'expliquer sa mauvaise sortie des deux poings qui a abouti à un c.s.c au quart d'heure de jeu. «Le ballon monte avec beaucoup d'effet, apparemment on se touche avec Guillaume (Hoarau), a-t-il commenté. Je suis malheureux sur ce but, ça fait partie de mon poste».

D'une manière plus générale, l'ancien Nantais a fait part de la «déception» qui habite le clan parisien. S'il loue la prestation du club ukrainien, «un adversaire dont on savait que c'était l'un des plus forts qu'on allait avoir à jouer», il estime qu'il y avait la place «pour en mettre un». «C'est dur mais ça reste un parcours exceptionnel».

Le Guen : «A moi d'assumer»

De son côté, Paul Le Guen a qualifié ce revers de «bonne claque». «Mais il va falloir s'en remettre, a-t-il insisté. Quand on prend 3-0, il faut juste reconnaître la supériorité de l'adversaire. On n'a pas fait tout ce qu'il fallait, même si à 2-0 on n'a pas abdiqué. Jusqu'au troisième but, on continue à avoir des situations favorables. Si on revient à 2-1, ça peut être différent, mais on n'a pas réussi à réduire le score, et à 3-0, ça devient différent, c'est sûr.»

Le technicien ne veut pas accabler Mickaël Landreau. «Il faut le laisser digérer, il a montré sa capacité de rebond, il a montré des qualités exceptionnelles à ce niveau-là, il va devoir le montrer à nouveau. Dans sa personnalité, ça fait partie de ses forces. Je compte sur lui.» Il dit assumer complètement l'échec de son équipe. «Je suis leur responsable, c'est à moi d'assumer d'abord et avant tout». (Avec AFP)

lequipe.fr
Biz Markie
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17/04/2009 07:58
Foot - L1 - PSG - Bazin a contacté Bouchet blink.gif (presse)

Christophe Bouchet, patron de l'Olympique de Marseille de 2002 à 2004, pourrait faire son retour à la tête d'un club de Ligue 1... à Paris. Selon Aujourd'hui Sport, vendredi, Sébastien Bazin, l'actionnaire majoritaire du PSG et proche de l'intéressé, a évoqué le sujet avec lui. Dans une interview au quotidien, Christophe Bouchet, actuel directeur général de Sportfive, le leader européen dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs (groupe Lagardère), reconnaît de fréquents contacts avec le Paris-SG dans le cadre de son activité mais dément avoir «jamais eu de propositions du PSG» pour en prendre la présidence exécutive. «Soyez cool, n'affirmez pas que je brigue le poste», lance -t-il au journal, avant d'ajouter : «Il est naturel de penser à moi. J'ai le profil pour occuper ce poste.» Outre ses fonctions chez Sportfive, l'ancien journaliste occupe depuis janvier dernier le poste de vice-président du FC Tours où il s'occupe bénévolement, dans la ville où il réside, des relations extérieures du club.

lequipe.fr
aleksandre08
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Pour Paris, la marche était bien trop haute

Surclassé par le Dynamo Kiev, Paris quitte la Coupe de l’UEFA sans gloire. C’est Mickaël Landreau, coupable d’une erreur grossière, qui a sans doute précipité l’élimination de son club.

La scène se déroule peu après l’élimination du PSG dans le confortable auditorium du stade Lobanovski. Paul Le Guen accepte de répondre aux questions des journalistes ukrainiens. Ce ping-pong verbal tourne exclusivement autour de Mickaël Landreau. Après avoir concédé que son gardien n’avait pas réalisé un bon match et précisé qu’il n’avait pas songé à le remplacer, il se lève, visiblement las, et quitte la salle, le regard noir.

Il sait tous les débats que va susciter la correction reçue par son équipe (3-0). Et surtout, l’énorme bourde de Landreau sur le deuxième but. « Je ne vais pas l’accabler, c’est un de mes joueurs et quand ça ne marche pas, je suis derrière eux. Il a déjà montré sa capacité à rebondir. Je compte sur lui. » A propos de certaines prestations indignes, il poursuit : « Je ne veux pas parler des uns et des autres. Je suis agacé par certaines fautes mais pas en colère, ça ne servirait à rien. » Malgré son début de match calamiteux où il se retrouve mené 2-0 après un quart d’heure de jeu, Paris n’a pas de regrets à nourrir. S’il a réussi à entretenir un mince espoir en fin de première période, il a ensuite constaté le fossé qui le sépare d’une équipe initialement qualifiée pour la Ligue des champions. « L’écart n’est pas aussi important que le montre le score, relativise l’entraîneur parisien. Wolfsburg est aussi fort que Kiev. Mais nous, nous n’avons pas été aussi bons qu’à Wolfsburg (NDLR : victoire 3-1) . Moi, j’y ai cru, on pouvait les bousculer en revenant au score. On a eu des occasions. » Des occasions si rares qu’elles sont passées inaperçues, comme cette tête de Luyindula qui s’écrase sur le poteau (5e). Dans le stade, personne ne l’a vue ! Les spectateurs étaient trop occupés à conspuer Viktor Iouchtchenko, dont la présence venait d’être signalée par le speaker. Le président ukrainien aura davantage porté chance à son équipe que Nicolas Sarkozy, qui avait assisté au match aller.

Lyon dans une semaine

Paris achève donc sans gloire une longue et belle campagne européenne à laquelle peu de gens s’attendaient. Au passage, Le Guen rappelle que, dans cette compétition, son équipe n’a finalement perdu que deux matchs sur douze. Elle peut désormais mettre toutes ses forces dans la course à la Ligue des champions. « Il faudra se remettre de cette bonne claque car les derniers matchs de championnat seront très intéressants à jouer », note Le Guen. Face au Havre, dimanche, la défaite sera interdite. Il faudra ensuite préparer le déplacement à Lyon. En une semaine, Paris trouvera-t-il les ressources pour hisser son jeu au niveau d’un autre habitué de la Ligue des champions ?



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DYNAMO KIEV - PSG 3-0 (2-0)
Spectateurs : 18 000.
Arbitre : M. De Bleeckere (Bel).
Buts : Bangoura (4 e ), Landreau (15 e , c.s.c.), Vukojevic (61 e ).
Dynamo Kiev : Bogush - Betao, Sabljic, Yussuf (Nesmachniy, 81 e ), El Kaddouri (cap.) - Eremenko, Vukojevic, Aliyev, Ninkovic (Ghioane, 83 e ) - Milevskiy, Bangoura (Correa, 69 e ).

PSG : Landreau - Ceará, Camara, Traoré (Bourillon, 16 e ), Armand - Chantôme, Makelele (cap.), Clément (Rothen, 46 e ) - Sessegnon, Hoarau (Giuly, 67 e ), Luyindula.

LES BUTS
4e : le Dynamo récupère un ballon côté droit dans le camp parisien après une perte de balle de Sessegnon. Bien servi, Bangoura fixe Traoré et place un tir entre ses jambes qui bat Landreau. 1-0.
15 e : corner pour Kiev. La balle est contrée par Ceará et monte en chandelle. Landreau sort, Hoarau est sous la retombée avec un Ukrainien. Le gardien rate son intervention et boxe le ballon vers sa cage. 2-0.
61 e : frappe tendue d’Aliyev de 30 m. Landreau relâche le ballon et Vukojevic, qui a bien suivi, marque dans le but vide. 3-0.

LE FAIT DU MATCH
6e : le PSG est mené 1-0 depuis à peine 120 secondes lorsqu’il développe une offensive. Sur une touche, Ceará envoie le ballon dans la surface du Dynamo. Chantôme dévie et Luyindula, de la tête, trouve le poteau extérieur de Bogush. Cette occasion a été la meilleure du match, côté parisien.

LE CHIFFRE
1 Comme la première défaite du PSG face à un club ukrainien en six confrontations. Avant le revers d’hier soir, le PSG comptait quatre succès et un nul. Paris n’avait encaissé qu’un but, c’était déjà contre le Dynamo, en phase de poule de la Ligue des champions 1994-1995, lors d’un succès 2-1 (buts de Guérin et Weah).

LA QUESTION

Depuis quand Paris n’a-t-il plus participé à une demi-finale européenne ?

Il faut remonter à l’édition 1996-1997 de la Coupe des Coupes. Tenant du trophée, le PSG se hissait dans le dernier carré après avoir éliminé en quart de finale l’AEK Athènes (0-0, 3-0). En demi-finale, Paris sortait Liverpool (3-0, 0-2) avant d’échouer en finale face à Barcelone (1-0).



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Landreau a eu tout faux


Comme à l’aller, Paul Le Guen avait opté pour un 4-3-3 afin de contrer les offensives ukrainiennes. Rothen laissé sur le banc, Makelele débute la partie comme milieu récupérateur axial. Dépassé par la vitesse ukrainienne, le PSG est revenu à son 4-4-2 classique après avoir encaissé un deuxième but au quart d’heure de jeu.


Landreau (1,5). Il a vécu un cauchemar. Il coûte deux buts à son équipe. Souvent décisif depuis août, il expédie d’abord le ballon dans son but lors d’une sortie aérienne (15 e ), avant de relâcher un coup franc (61 e ).

Ceara (3,5). Souvent à la peine et trop imprécis dans ses centres, l’arrière droit s’interpose cependant devant Bangoura en première période.

Traoré (non noté). Amoindri par une blessure aux adducteurs, il a souffert le martyre en début de partie et a rapidement cédé sa place à Bourillon (16 e ). Absent depuis le 7 février, ce dernier a fait avec les moyens du bord (note : 4,5).

Camara (4). A souffert devant la rapidité et les appels de balles des attaquants ukrainiens. Du bon et du moins bon.

Armand (4,5). De l’appréhension au début après presque un mois sans jouer. Le latéral gauche s’est contenté de défendre, pas toujours dans le tempo.

Chantôme (4,5). A tenté d’apporter de la pénétration au jeu parisien. Il n’a pas toujours réussi ce qu’il a entrepris. Des pertes de balles évitables.

Makelele (3). Incapable de contenir Aliyev et le milieu ukrainien. Il est apparu souvent en retard dans ses interventions.

Clément (4,5). Accrocheur, mais pas toujours pertinent dans ses choix. Remplacé par Rothen (45 e ), toujours en manque de repères et de percussion (note : 3,5).

Sessegnon (3). Bien pris par El Kaddouri, il n’a jamais su démêler le fil de ce match compliqué. Il perd la balle sur le premier but de Kiev.

Hoarau (3,5). Une énorme occasion gâchée (35 e ). Il a beaucoup proposé, mais souvent dos au but. Remplacé par Giuly (67 e )

Luyindula (4). S’est senti mieux quand le PSG est repassé en 4-4-2. Une tête sur le poteau en début de partie.

A Kiev Milevski et Bangoura, les deux attaquants, ont été de véritables poisons toujours bien soutenus par un remarquable Aliyev.

L’arbitre belge, M. Debleeckere (6,5), n’a rien à se reprocher.

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Des fans discrets et très déçus


Deux mille policiers environ pour une soixantaine de supporteurs du PSG : hier soir, les autorités ukrainiennes n’avaient pas lésiné sur les forces de l’ordre. La petite délégation de fans parisiens ne s’est pas fait remarquer, d’autant qu’au sein même de leur tribune se trouvaient des vigiles, camescope en main. Et leurs espoirs de qualification ont vite été douchés par les deux buts du Dynamo survenus dans le premier quart d’heure.

« C’est dommage, raconte Hervé, venu seul avec son copain Mathieu et qui a trouvé des places dans une partie du stade où les Français n’étaient pas nombreux. C’est dommage mais on va profiter de la ville maintenant. » Les deux amis sont arrivés hier et prolongent le séjour jusqu’à demain pour des raisons économiques. « C’était moins cher de rester jusqu’au week-end avec la compagnie ukrainienne », raconte cet autre supporteur, abonné au Parc depuis 15 ans.
Ils ne sont pas les seuls à avoir agi ainsi. La majorité des soixantes fans du PSG à s’être déplacés à Kiev ont fait de même. Certains se sont logés dans des hôtels, d’autres ont loué des appartements à 40 euros la nuit. Tous se montrent discrets car les Ukrainiens ne leur ont pas toujours réservé le meilleur accueil.

« C’est dur comme résultat »

Un petit groupe est même venu de Brive en voiture pour encourager son équipe sans posséder de ticket d’entrée avant de rejoindre l’ancien grenier à blé de l’ancienne Union Soviétique. C’est Paul Le Guen, en les croisant devant l’hôtel du PSG, qui a solutionné pour eux la question des places.
Il y avait aussi dans les travées du vieillot stade du Dynamo des Français installés en Ukraine. Comme Olivier et Marc, deux expatriés qui travaillent chez Orangina et qui ont invité pour l’occasion des clients locaux. Enfin, Jean-David et son fils Paul étaient là en voisin puisqu’ils habitent à 150 mètres de l’enceinte. « C’est sympa de voir jouer le PSG mais c’est dur comme résultat », confie ce directeur du collège français de Kiev qui compte deux cents élèves.


Le Parisien
Baghib!
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Foot - L1 - PSG - Sans Traoré face au Havre ?

Remplacé dès la 16e minute à Kiev lors de l'élimination du Paris-SG par le Dynamo, jeudi soir (3-0, 1-0 à l'aller (popcorn.gif)), Sammy Traoré souffre des adducteurs, un mal qui gênait depuis déjà quelques semaines le défenseur central malien et qui s'est réveillé en Ukraine. Le joueur, qui boîtait très bas après la rencontre, sera sans doute incapable de tenir sa place dimanche contre Le Havre en Championnat.

lequipe.fr
Dubdadda
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Le Guen: «Une bonne claque»

Paul Le Guen assure que la lourde défaite du Paris SG jeudi à Kiev face au Dynamo (3-0), synonyme d'élimination de la Coupe de l'UEFA au stade des quarts de finale, est une «bonne claque» mais que c'est à lui «d'assumer».

C'est la déception qui domine...

Paul Le Guen : «Oui, quand on prend 3-0 en quart retour de Coupe de l'UEFA, c'est une bonne claque, mais il va falloir s'en remettre, penser très vite au match de dimanche.
Quand on prend 3-0, il faut juste reconnaître la supériorité de l'adversaire. On n'a pas fait tout ce qu'il fallait, même si à 2-0 on n'a pas abdiqué. Jusqu'au 3e but, on continue à avoir des situations favorables. Si on revient à 2-1, ça peut être différent, mais on n'a pas réussi à réduire le score, et à 3-0, ça devient différent, c'est sûr.»

Est-ce que certains joueurs ont lâché ce soir ?

«Non, non, je ne veux pas parler comme ça. Je suis leur responsable, c'est à moi d'assumer d'abord et avant tout. Je ne veux pas évoquer les situations des uns et des autres, c'est à moi d'assumer tout ça. Quant à Mickaël Landreau (auteur d'un but contre son camp), il faut le laisser digérer, il a montré sa capacité de rebond, il a montré des qualités exceptionnelles à ce niveau-là, il va devoir le montrer à nouveau. Dans sa personnalité, ça fait partie de ses forces. Je compte sur lui.»

Ce revers remet-il en cause le beau parcours en C3 ?

«Pas dans mon esprit, sûrement pas. On est en quart de finale de la Coupe de l'UEFA, on a donné, on a donné (sic), on a fait ce qu'on a pu. Ce soir, ce n'était pas suffisant, mais dans mon esprit on a quand même avancé. C'est le deuxième match qu'on a perdu sur douze en UEFA. C'est vrai que ça fait lourd, mais on s'en remettra.»


Le Parisien

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Kiev/PSG (3-0) : Paris plie les gaules

Venu avec des ambitions en Ukraine, Paris est reparti avec une valise. Pas besoin de se mentir ni d’être déçu : en face, c’était trop fort.

Ici c’est Landreau !

Mené 1-0 rapidement sur la première action du Dynamo Kiev, donc encore en course pour la qualification à condition de jouer intelligemment les 85 minutes restantes, le PSG a fêté sa sortie d’UEFA façon hara kiri, comme il en a le secret depuis plusieurs décennies : un bon vieux csc des familles à la 14ème, puis encore un cadeau à l’heure de jeu. C’est cette fois Mickaël Landreau qui s’est dévoué pour faire les deux toiles, en déviant un centre dans ses buts, puis en relâchant un coup franc dans les pieds sadiques de Ognjen Vukojevic. Forcément, cela faisait longtemps qu’il était discret. 3-0, carottes cuites, haricots finis, et on rentre à la capitale.

Doit-on parler du match ?

On peut. Pour faire synthétique, le Dynamo Kiev a commencé pied au plancher, a encore accéléré après le premier quart d’heure, puis s’est fait plaisir en contre. Belle équipe, le Dynamo Kiev. Plus belle que son coach, sorte d’André Rieu alcoolique. Plus belle que son stade actuel, aussi, qui, après le caillou de Braga en huitièmes, a fait beaucoup pour discréditer la coupe UEFA : on se serait cru à Romorantin sur Toundra.
Le football ukrainien, on commence à connaître. Ça sort le ballon proprement, ça dédouble les passes, ça écarte, ça revient, et ça se permet même des fantaisies techniques comme des extérieurs fouettés déclenchés depuis l’entrée de la surface, ou des ché-cros qui tuent dans les six mètres. Objectivement, c’était largement plus fort que ce qu’on voit en L1. Après le CSKA Moscou en 2005 puis le Zenith l’an dernier, il est fort probable que ce soit un ex-URSS qui fasse encore main basse sur la coupe d’Europe cette saison.

Salauds de pauvres.

Le pire, c’est que Paris n’a pas été nul. Enfin moins que le score. Venu avec Giuly et Rothen sur le banc mais avec Chantôme, puis rapidement Bourillon (oui : Bourillon) sur le terrain, le PSG s’est efforcé de faire des passes et de pousser quand il fallait pousser. Hélas, Hoarau ne peut pas tout faire, et Sessegnon a tout l’air d’avoir chopé un sacré boulard. Depuis qu’on lui a dit qu’il était bon, le Béninois s’est mis en tête de gagner les matches tout seul. Il crochète quand il peut passer, tire quand il peut centrer, temporise quand il peut remiser. Bon, il faut bien se trouver un bouc émissaire.
On résume : après y avoir cru comme jamais, Paris est éliminé de la C3, éliminé de la Coupe de la Ligue, éliminé de la Coupe de France, et pas loin d’être éliminé de la course au titre en championnat. C’est décevant ? Bof. Tout le monde vous le dira à Paris : le football, c’est très surfait.

Ennio Gnocchi


SoFoot

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Paul Le Guen : «se replacer en championnat»

L’entraîneur parisien, Mickaël Landreau et Sylvain Armand reviennent sur l'élimination du PSG en quart de finale de la coupe UEFA.

Paul Le Guen (entraîneur du PSG)

« Nous avons eu un début de match extrêmement compliqué, il fallait s’y attendre. On n’a pas su apporter les bonnes réponses. Même à 2-0, on pouvait y croire. En marquant un but, on pouvait les perturber avec plusieurs actions favorables que l’on n’a pas su concrétiser. Il faudra tout faire dimanche pour que cela fonctionne et se replacer en championnat. Ainsi, nos derniers matches seront intéressants à jouer. »

Mickaël Landreau (gardien du PSG)
« On a perdu 3-0, ce qui est bien évidemment une grosse déception. Nous prenons rapidement un premier but, puis un dernier à un moment compliqué. Nous avons joué une équipe très forte collectivement, surtout à domicile, avec un fort potentiel. Sur ce second but, le ballon monte très haut avec beaucoup d’effet. Il y a des soirs difficiles. »

Sylvain Armand (défenseur du PSG)

« Nous sommes tombés sur une bonne équipe, c’est le football. A 1-0, on y croyait. Ce n’est pas le premier but qui nous met en difficulté. Il fallait absolument marquer. Nous avons commis quelques erreurs techniques mais le point positif de cette rencontre est que nous n’avons jamais renoncé. »


PSG.fr
Dubdadda
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« J’assume totalement » MICKAEL LANDREAU, gardien du PSG

Mickaël Landreau a été parmi les premiers à quitter le vestiaire parisien du stade Lobanovski. Il n’a pas fui les questions et assume sa responsabilité dans cette défaite.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette lourde défaite ?

Mickaël Landreau : C’est bien évidemment une grosse déception. Le premier but est venu trop vite, mais surtout on a pris des buts à des mauvais moments du match. On était face à une équipe qui dispose d’un gros potentiel et qu’on savait très forte surtout à domicile.

Que se passe-t-il sur le deuxième but que vous dégagez dans votre propre cage ?


Le ballon est monté très haut dans le ciel avec beaucoup d’effet. Je parle à Guillaume (NDLR : Hoarau) malheureusement… Et voilà (il semble résigné) .

Sur le dernier but, il vous est impossible de bloquer le ballon ?

La balle est forte et elle flotte un peu. Ce n’était pas évident de la garder.

Est-ce un moment difficile à supporter ?

J’assume totalement cette situation. Parfois il y a des matchs où on fait une super-prestation, d’autres où c’est plus difficile. On souhaiterait que ça n’arrive jamais. Mais à ce poste de gardien, on sait que ça peut arriver. C’est la loi du milieu.

Avez-vous le sentiment que cette erreur scelle définitivement votre élimination ?

C’est malheureux car à 2-0 il n’y avait plus vraiment de match. Mais je ne sais pas si la qualification se joue sur mon erreur.

Vous pensez malgré tout que votre équipe aurait pu revenir dans la partie ?

On n’a pas su, surtout, mettre les buts quand il fallait. C’est aussi une frustration.

Allez-vous vous en remettre ?

Quand on a joué autant de matchs que moi dans une carrière, on sait que ça peut arriver.

Paris aurait-il pu faire mieux dans cette compétition ?

Quand on est compétiteur, on a toujours envie d’aller plus haut. C’est un peu tôt pour faire un bilan. Ce soir (hier) , il y a surtout de la déception.


Le Parisien
Hari
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Foot - L1 - PSG - Trois absents face au Havre

Le défenseur Sammy Traoré, le milieu de terrain Clément Chantôme et l'attaquant Mateja Kezman sont tous trois forfait pour la réception du Havre, dimanche, a-t-on appris vendredi matin auprès du staff médical du Paris-SG. Les deux premiers nommés se sont blessés lors de la défaite du club de la capitale à Kiev, jeudi soir (0-3). Traoré, qui a du céder sa place à Grégory Bourillon dès la fin du premier quart d'heure de jeu, souffre de l'adducteur droit. C'est une béquille à la cuisse droite qui empêchera Chantôme de postuler pour le match contre le dernier. Kezman, qui n'était pas du déplacement en Ukraine, traîne pour sa part une douleur persistante au tendon d'Achille gauche. - Christophe MICHEL, au Camp des Loges.


lequipe.fr

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PSG : BOUCHET CONTACTÉ


Selon le quotidien Aujourd’hui Sport, Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du PSG se serait entretenu avec Christophe Bouchet, ancien président de l’Olympique de Marseille, pour évoquer une possible arrivée dans la Capitale.

A la recherche d’un successeur à Charles Villeneuve à la présidence du PSG, Sébastien Bazin aurait noué des contacts avec l’ancien président de Marseille (de 2002 à 2004), Christophe Bouchet, indique Aujourd’hui Sport. Dans une interview accordée au quotidien, le directeur général de Sportfive reconnaît être en contact régulier avec le club parisien tout en précisant qu’il n’a « jamais reçu de propositions du PSG » et qu’il ne « brigue pas le poste ». « Il est naturel de penser à moi, j’ai le profil pour occuper le poste », indique-t-il.


Rédaction Football365.fr
aleksandre08
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Hoarau : « On ne se fera pas de cadeaux »

Le meilleur buteur du club en L1 avec 16 buts revient sur l’élimination en coupe d’Europe avant d’aborder la rencontre face à son ancien club, Le Havre, dimanche au Parc des Princes.

Guillaume, comment réagit le groupe après cette élimination de la Coupe UEFA ?
« Nous sommes tristes, déçus. C’est sûr que le parcours avait été beau jusqu’ici. Malheureusement, il faut accepter la défaite. On aurait aimé jouer une finale de Coupe UEFA mais ce n’est pas pour cette année. Dans tous les cas, il faut retenir la leçon. Dimanche il y a un match, nous n’avons pas le temps de gamberger. »

Cette défaite, c’est la fin d’un beau parcours…

« Le Président nous a dit que si en début de saison on lui avait dit que nous jouerions les quarts de finale, il aurait signé. Sortir comme cela fait mal mais c’est le football. La saison peut encore être riche et belle donc il faut rebondir dimanche. »

Est-ce que jouer face au Havre, qui est mal classé, est le meilleur match pour rebondir ?

« Il n’y a pas de match simple. Le Havre a été gagner à Monaco qui a fait match nul à Lyon. Rien n’est facile dans ce championnat. Ils vont venir ici décomplexés. Ce sera une première au Parc pour quelques joueurs, avec cette envie de prendre du plaisir dans une très bonne ambiance. Dans ces conditions, cette rencontre peut être un match piège pour nous. Il faudra être vigilant et tout faire pour répondre présent. »

A l’aller, tu avais marqué un doublé… Comptes-tu rééditer l’exploit face à ton ancien club ?

« A ce stade de la compétition, nous avons des objectifs. Leur saison a été difficile. Ils vont tout faire pour respecter le maillot et le porter avec fierté. Ils ne vont rien lâcher et il faudra tout tenter pour gagner ce match. Ils ne me feront pas de cadeaux, moi non plus. C’est mon rôle de marquer des buts, que ce soit contre Le Havre ou n’importe qui d’autre. Il va falloir marquer pour continuer à avancer parce que rien n’est perdu pour nous en championnat. Il faut gagner nos matches, cela commence dimanche. »

Il reste de belles choses à obtenir en championnat finalement…
« On a réalise une saison complète. On aurait pu faire mieux car on peut toujours mieux faire. On n’a rien volé, on est allé chercher tout ce qu’on pouvait. Il reste sept matches avec pas mal de points à grappiller. J’espère que les comptes seront en notre faveur à la fin, pour que l’on puisse jouer une coupe d’Europe la saison prochaine. »

Finir meilleur buteur, est-ce un objectif pour toi ?

« Aider le club à finir le plus haut possible est mon objectif. Si je suis performant et que tout le monde l’est à son poste, c’est sûr que le club se retrouvera bien placé. Je veux continuer de marquer jusqu’à la fin mais, que je sois meilleur buteur ou pas, ce sera secondaire. Cela fait toujours plaisir mais ce n’est pas une priorité. D’abord le collectif, ensuite, si on peut prendre du plaisir et marquer des buts, c’est du bonus. »


PSG.fr
Panenka
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Foot - L1 - Paris-SG - Bazin face aux joueurs

Au lendemain de l'élimination du Paris SG de la coupe de l'UEFA par le Dynamo de Kiev (3-0), les joueurs de la capitale ont eu droit, avant l'entraînement, à la visite de Sébastien Bazin, le président non exécutif du club, accompagné par le directeur général, Philippe Boindrieux. Une visite cordiale de l'actionnaire majoritaire qui a également tenu a recadrer certaines choses.

« Il a eu un discours positif, mais il nous a demandé maintenant de nous concentrer sur le championnat. Ca ne va pas être trop compliqué vu qu'il ne reste que ça » nous a confié un joueur. Sébastien Bazin s'est donc adressé à l'ensemble des joueurs rappelant leurs « devoirs » et notamment le fait que leur avenir personnel doit passer après les intérêts du club. Le responsable de Colony Capital Europe a demandé aux hommes de Paul Le Guen de se concentrer sur les objectifs de fin de saison en précisant qu'il y avait un coup à jouer.

« Il reste sept matches et donc sept finales » a-t-il déclaré en substance avant de quitter le centre d'entraînement. Ce « recentrage » pour certains ou « recadrage » pour d'autres apparaît comme une mise en garde avant la venue du Havre ce dimanche à 17h00 au Parc des princes.


www.lequipe.fr
aleksandre08
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Sébastien Bazin exige la Ligue des champions

L’événement est d’importance. Hier matin, Sébastien Bazin est venu au camp des Loges. Juste avant le décrassage, vers 11 heures, il s’est présenté dans le vestiaire au côté de Philippe Boindrieux, le directeur général. Au lendemain de l’élimination en Coupe de l’UEFA à Kiev (3-0), face à des joueurs fatigués par le retour en pleine nuit, le président du PSG a tenu un discours « courtois et musclé », selon un témoin de la scène.

Il n’a pas cherché à les rassurer ni à les enfoncer mais il a rappelé le challenge qui les attend en cette fin de saison. « Il reste sept matchs, ce sera sept finales », a-t-il lancé en substance avant de poursuivre : « Vous avez effectué un beau parcours en Coupe d’Europe alors que ce n’était pas dans nos ambitions au départ. Je vous en félicite. Vous avez une chance de couronner cette belle saison, ne la laissez pas passer. »

A propos de Ligue des champions, Bazin a répété, comme il l’avait fait au Parc des Princes la veille de PSG - Nice (2-1), le 4 avril, l’importance de finir dans les trois premiers. Pour le patron de Colony Capital Europe, il y a un coup à jouer afin de décrocher un billet pour cette épreuve continentale, synonyme aussi de rentrées financières.

Il tient les commandes


Outre ses encouragements ou ses fermes incitations, l’homme d’affaires a mis en garde l’effectif. Il s’est montré intransigeant en disant clairement aux joueurs de laisser de côté leurs états d’âme personnels d’ici à la fin de saison et de ne pas les répandre dans la presse. Ceux qui ne respecteraient pas cette demande présidentielle ne seraient « plus au PSG en 2009-2010 », selon Bazin. Enfin, ce dernier a évoqué l’un des dossiers chauds du club : celui du futur entraîneur. « Ne vous préoccupez pas de cela, restez concentrés sur votre fin de saison. La direction travaille et vous serez informés des décisions prises », a-t-il confié. Invités à lui poser des questions, les joueurs sont restés sans réaction.

Juste avant de parler aux coéquipiers de Makelele, Sébastien Bazin s’est entretenu avec Paul Le Guen. Cette visite présidentielle n’est pas anodine. Sa démarche démontre que, même à distance, il tient les commandes du PSG. Ces derniers temps, il multiplie les rencontres avec des personnages de tous horizons pour les sonder sur la situation du club. Il a aussi évoqué avec Alain Roche , la semaine passée, les contours du futur effectif sportif.

Enfin, Bazin cherche à se rapprocher de certains joueurs. Mardi dernier, il a déjeuné avec Ludovic Giuly. Selon l’entourage du patron du fonds d’investissement, ce repas a permis aux deux hommes de faire connaissance. Bazin s’est aussi félicité du travail accompli par l’équipe et a confié son souhait de voir Le Guen prolonger sur le banc parisien et Makelele sur le terrain.


Le Parisien
sylvain
Résumé de l'enquête de l'equipe magazine.

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CV cherche toujours du coté du Moyen Orient. Il aurait rencontré des gars à Al Jazeera, proche de la famille du gars qui a repris City. Moutier, qui a aussi des contacts là bas, confirme qu'on lui a dit que CV était là bas il y a un certain temps.Il sait qu'il ne pourra revenir au PSG qu'avec quelqu'un qui reprend le controle du club et pas seulement les 40% que propose CC. Mais Moutier ets moins affirmatif. ""Ne croyez pas non plus qu'aux Emirats, on achète tout et n'importe quoi. Le PSG n'a pas de stade à disposition et il n'y a pas de business à y faire. Juste un nom qui ne vaut pas des dizaines de millions d'euros. Villeneuve a sans doute de bons contacts à Abu Dhabi. Mais il aura tout de même beaucoup de mal à trouver des dizianes de millions d'euros."

CV a refusé plusieurs offres de job pour continuer à prospecter. En outre, il garde contact avec certains au club. Ainsi, il appele de temps en temps Luyindula, Giuly et Sakho. Il a aussi déjeuné avec Makélélé. Enfin, Skropeta lui raconte ce qu'il se passe au club. D'ailleurs on apprend que lors de son départ, CV a obtenu de Bazin que Skropeta soit gardé au moins jusqu'à la fin de la saison...
CV a aussi déjeuné il y quelques semaines avec Luc dayan qui était candidat au rachat du PSg avecdes gens du Moyen Orient derrière lui, avant d'être devancé par Colony Capital.
Dernière personne gravitant autour du PSG que CV a rencontré dernièrement: Matthieu Pigasse. Cet homme travaille pour la banque Lazard et c'est lui qui est chargé de trouver un acquéreur aux parts de Stanley (33.3% du club)..


L'espoir de CV pour réussir, ce serait que l'état des finaces au club seraient telles (ils parlent de 40 millions de dettes cumulées) que Tom Barrack serait tenté de vendre le club.


Citation
PSG=125 millions??
Pour Sébastien Bazin, le club vaut 125 millions. Un chiffre surpenant qui ne repose en réalité que sur trois actifs: les joueurs, le nom du club et le montant des droits télés. le Parc des Princes, en revanche, appartient à la mairie de Paris et l'utilisation du Camp des loges repose sur un accord avec la ville de St Germain en Laye. Difficile dans ces conditions, d'estimer la valeur réelle du PSG, sans doute bien en deça des prétentions de Sébastien Bazin. Il suffit pour s'en convaicre de constater que Morgan Stanley cherche depuis des mois un repreneur afin de vendre ses actions. Charles Villeneuve le sait et n'attend qu'un retrait officiel de Tom Barrack, le grand patron de Colony Capital, confronté à la crise et lasser de devoir injecter sans cesse de l'argent dans les caisses. Le PSG vaudrait alors beaucoup moins que 125 millions d'euros...



France Football

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Landreau est comme Sisyphe


Après ses deux erreurs regrettables contre le Dynamo Kiev (0-3) jeudi en Coupe de l'UEFA, Mickaël Landreau (Photo Presse-Sports) a, une nouvelle fois, essuyé de nombreuses critiques. Auteur de l'une de ses saisons « les plus abouties », le gardien du Paris-SG a l'habitude d'enchaîner les hauts et les bas. Avant de défier Le Havre lors de la 32e journée de Ligue 1, dimanche (17h00), le portier formé à Nantes assume ses responsabilités mais admet qu'il regrette d'être jugé plus durement que d'autres. Au point de se comparer lui-même au Sisyphe, personnage de la mythologie grecque condamné à pousser en haut d'une montagne un rocher qui retombe à chaque fois dans la vallée. « Je ne fuis pas, au contraire, assure-t-il. Je me sens responsable sur le deuxième but, je fais une erreur comme cela peut arriver au cours d'une saison. Mais bon, avec moi, c'est toujours particulier. Je suis un peu vu comme le Sisyphe du foot français: un jour tout en haut, le lendemain au plus bas. On ne me passe rien. Jamais (silence). Mais je commence à avoir l'habitude».

Ça ne gâche pas le travail accompli
Mais le dernier rempart du club de la capitale, armé d'un mental d'acier, en a vu d'autres et ne se laisse pas abattre. «Je me savais très très attendu cette année. J'ai bossé, bossé à l'entraînement et je pense avoir prouvé que j'étais solide mentalement. Même s'il reste encore sept journées, cette saison fera certainement partie de mes plus abouties. Et ce n'est pas une erreur à Kiev, qui reste un fait de match, qui va venir gâcher la totalité du travail accompli.» (Avec AFP)
Iaropolk14
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Le PSG n’a pas le droit à l’erreur face au Havre

Les Parisiens ont impérativement besoin d’une victoire, cet après-midi, contre Le Havre pour garder le contact avec les meilleurs. L’objectif de Ligue des Champions est à ce prix .

« Excessivement important. » Voilà comment, hier en fin d’après-midi, Paul Le Guen a qualifié le match du jour contre Le Havre. Quand on connaît la prudence habituelle de langage de l’entraîneur parisien et sa capacité à peser ses mots, l’adverbe employé plante à lui seul le contexte de ce 32 e rendez-vous de L 1 pour Paris.

Surtout après le passage de Sébastien Bazin, le président et actionnaire majoritaire du club, venu vendredi matin exhorter ses joueurs à décrocher une place en Ligue des champions.
Le Guen dit avoir apprécié cette visite présidentielle au lendemain de l’élimination en Coupe de l’UEFA : « J’aime bien quand il (Bazin) passe, j’aime bien quand il prend du temps pour échanger. C’est toujours précieux. J’aime bien quand il fait sentir sa présence. »

« On a vraiment la possibilité de recoller »

Inavoué officiellement jusqu’à ces derniers jours, peut-être par superstition, l’objectif de la Ligue des champions passe forcément par un succès contre le doyen des clubs français. Il s’agit d’une « obligation, d’une nécessité, dixit Le Guen. On a vraiment la possibilité de recoller (aux meilleurs), il ne faut pas la gâcher ».
Car, en cas de faux pas, « ce serait compliqué, même pour une place en Coupe UEFA », estime l’entraîneur parisien. « On est largement favoris, ajoute-t-il. J’insiste sur l’importance de ce match. Il faut avoir cela à l’esprit, la nécessité de bien le préparer, de bien récupérer et pas simplement se dire que l’on joue contre les derniers et que c’est forcément mission facile. Si on ne fait pas l’effort nécessaire, ça peut être un match difficile. »
Paul Le Guen a prévu de répéter ce discours à ses joueurs dans sa causerie d’avant match. Jeudi dernier, avant le match retour contre le Dynamo Kiev, il avait insisté sur l’importance de ne pas prendre de buts trop tôt dans la partie… Ses joueurs en avaient pourtant concédé deux dans le premier quart d’heure. Cet après-midi, ils seraient bien inspirés de mieux suivre les recommandations de leur entraîneur. Sous peine de vivre un dernier mois et demi de compétition sans saveur et loin des espoirs suscités par les huit premiers.
Sammy Traoré et Clément Chantôme, forfait cet après-midi, devraient également manquer le déplacement à Lyon vendredi prochain.


Citation
Sakho de retour ?

L’ultime entraînement à huis clos hier au parc des Princes a été léger. Mamadou Sakho, victime d’une nouvelle blessure à la cheville à Braga le 19 mars dernier, a participé à la séance. Il devrait être titulaire dans l’axe défensif aux côtés de Camara. « Il est apte », a souligné hier Paul Le Guen, qui a néanmoins convoqué un groupe de 19 éléments.
Si Sakho devait finalement ne pas débuter, c’est Bourillon qui serait titulaire. Compte tenu des forfaits sur blessure de Traoré, Kezman et Chantôme, on devrait, devant Landreau, retrouver Ceará, Camara, Sakho donc et Armand. Au milieu, de droite à gauche : Sessegnon, Makelele, Clément et Rothen. Pour épauler Hoarau devant, Giuly sera préféré, comme ces dernières semaines en L 1, à Luyindula.


leparisien.fr
Dubdadda
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Le Guen : «Une opportunité à ne pas gâcher»

Comme chaque veille de match, Paul Le Guen s'est exprimé en conférence de presse. L'entraîneur parisien a notamment insisté sur l'importance de ne pas « gâcher une possibilité de recoller au classement ».

Paul, Sébastien Bazin est passé vendredi matin au Camp des Loges...

« Et j’aime bien quand il passe nous voir, quand il prend du temps pour discuter et échanger. C’est toujours précieux. »

Certains de vos joueurs ont déjà joué plus de quarante rencontres cette saison. Comment gèrent-ils cette accumulation de matches ?

« Il faut qu’ils intègrent ce paramètre. J’espère pour eux qu’il y aura d’autres saisons comme ça, car cela montre que nous sommes allés plutôt loin en Coupe de la Ligue et en Coupe d’Europe. Il faut qu’ils apprennent et tirent profit de cette expérience. Les grands joueurs doivent aussi être capables d’enchaîner les matches et de rester constants sur une saison. Je trouve qu’ils ont fait globalement un bon apprentissage. »

Comment abordez-vous la réception du Havre dimanche ?

« Nous sommes largement favoris, c’est vrai, mais le Havre vient de gagner à Monaco (1-0). Nous avons une opportunité à saisir face au dernier du championnat qui a gagné assez peu de matches, mais qui va jouer libéré. Nous avons la possibilité de recoller et il ne faut pas la gâcher. Le danger principal provient du programme récent auquel nous avons eu à faire face. C’est ma principale préoccupation. Dimanche, ce sera un match de Ligue 1 qu’il faudra gagner. Nous sommes assez matures pour respecter l’adversaire. »


PSG.fr
mat2t
Citation
Réactions d'après match :

Paul Le Guen
,
Q: Tous les espoirs sont-ils désormais permis?
R: "On a l'espoir de terminer devant 7e, devant 6e, etc., c'est déjà intéressant. On a un peu de marge sur Rennes, la marge s'est un peu agrandie, et on va regarder attentivement le match de ce soir (Bordeaux-Lyon). La bonne opération était surtout pour Marseille, en gagnant à l'extérieur. Nous, on s'est mis en bonne position avant un déplacement difficile à Lyon la semaine prochaine. Mais Lille et Toulouse peuvent revenir, c'est une lutte qui continue, avec des ballottages favorables ou non. On est mieux qu'il y a quinze jours, c'est loin d'être fini".
Q: Comment expliquer que vous soyez la meilleure équipe à domicile?
R: "C'est lié à la relation avec notre public. On en a souffert la saison passée, logiquement. Cette année, ils nous aident beaucoup, je les trouve très +foot+ dans leurs réactions: ils sont derrière l'équipe, et ils ont à l'esprit les difficultés qu'on peut rencontrer, comme l'enchaînement des matches".
Q: Quel regard portez-vous sur la prestation de Jérôme Rothen?
R: "Il a été excellent, je l'ai trouvé très bon. Il aura peut-être 12 sur 10 demain (rires). C'est quelqu'un que j'aime beaucoup. Il a des côtés irritants mais aussi attachants. Je suis là depuis deux ans, et j'ai contribué à ce qu'il puisse beaucoup jouer".


Cearà (défenseur du Paris SG): "On est contents, c'était important après la défaite à Kiev. On regarde maintenant en haut, on peut mieux faire. Cette semaine, nous avons parlé entre nous, ce qui est normal après une défaite 3-0. Cette victoire est le résultat de cette discussion. On a six matches à jouer, on verra à la fin ce que ça va donner, même si notre objectif est de terminer dans les trois premiers. On peut y arriver mais il faudra faire les efforts ensemble. Pour le titre, c'est plus difficile, avec Marseille devant. (sur OL-PSG) Lyon sera favori, ce sera un match difficile mais dans le foot, tout peut arriver".


Nicolas Dieuze (capitaine et milieu de terrain du Havre): "C'est une défaite sévère mais pas illogique, même si on a eu deux ou trois opportunités en début de match. Ce soir, on a encore mesuré l'écart avec ces équipes qui ont tout pour jouer les premiers rôles. C'est donc une déception, mais mesurée. C'est vrai que pour nous les carottes sont cuites, mais on va essayer de montrer le meilleur visage possible pour respecter l'éthique sportive, et qu'on ne dise pas que Le Havre a galvaudé le Championnat. On ne vit pas un calvaire. Certes, c'est un peu difficile d'être la risée du foot français, mais il y a pire comme métier. On fait quand même du foot, et sincèrement, on prend du plaisir".


Christophe Revault
(gardien du Havre): "Je sais très bien que ce sont mes derniers matches de Ligue 1. Jusqu'au premier but, c'était équilibré, et après ils ont eu la mainmise de la seconde période. Si je prends ce 3e but, c'est peut-être parce que je suis en train de savourer et de profiter d'être dans ce stade. Je suis moins concentré parce que je regarde les tribunes, pour la première fois de ma carrière. Ils ont cadré trois frappes, ils ont mis trois buts. Je fais tout pour qu'ils soient sur le podium, j'espère qu'ils m'enverront un SMS quand ils y seront (rires). Ce match avait la saveur d'une équipe qui vient au Parc avec des couleurs et un maillot à défendre. Qu'on soit 20e, 18e ou 2e, c'est toujours un réel plaisir de jouer dans une telle enceinte, on ne peut pas parler de calvaire. (sur Guillaume Hoarau) On a du plaisir à le retrouver, mais on préfère le retrouver avant et après que pendant. Je suis passé par là à son âge et j'ai complètement échoué. Lui, on disait qu'il allait faire banquette et il confirme ce qu'il a fait l'année dernière avec nous, et il n'a pas fini de surprendre".


Frédéric Hantz (entraîneur du Havre): "C'est un peu comme toujours, les semaines sont difficile pour nous, les week-ends aussi. Sur un match comme ça, je n'ai pas de reproche à faire aux joueurs. On a eu de la volonté, on aurait pu ouvrir le score. Sur une erreur, on prend un but avant la mi-temps qui fait mal. Il y a plus de frustration que de déception, mais il n'est pas anormal que le PSG batte Le Havre, même si le score est un peu sévère. Il nous manque toujours un petit quelque chose, dans les domaines technique, tactique ou athlétique. Nous allons continuer à travailler, à progresser, parce qu'il reste six matches à jouer. Dans notre situation, il faut rester digne, travailler sérieusement dans l'aspect tactique et les placements, et de manière ludique sur le plan du jeu, et gagner, surtout à domicile, où notre public a été déçu, à juste titre".



Jérôme Rothen
(milieu de terrain du Paris SG, auteur du 2e but): "On a fait le boulot, c'était important de garder la bonne dynamique, on reste sur un nul et une victoire. Ce n'était pas gagné d'avance, contrairement à ce qui pouvait être dit, c'est des matches compliquer à aborder. On se place, on fait un petit trou par rapport à Toulouse, Rennes et Lille et il y aura un gros rendez-vous à Lyon. On va récupérer, travailler dans la bonne humeur. On était au rendez-vous à Lille, on a tenu. J'espère qu'on va équilibrer les débats et pourquoi pas gagner là-bas. Sur le terrain, ça reste la plus belle équipe du Championnat, même s'ils sont accrochés. Pour le titre, aujourd'hui on parle plus de Lyon, Bordeaux et Marseille, c'est logique, nous on est petits à côté. On s'est réveillés, parce qu'il paraît qu'on faisait la sieste. Il nous reste six matches, qu'il faudra aborder comme six finales, parce qu'on n'a pas la chance de faire de finale de coupe cette saison".


Lemonde.fr
sylvain
l'equipe.fr

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9/04/2009 21:07
Foot - L1 - PSG - Rothen : «Par le bon bout»

Avec un but et deux passes décisives, Jérôme Rothen a logiquement contribué à la victoire des siens contre Le Havre. Le Parisien préfère cependant mettre l'accent sur le collectif du club de la capitale. Les Parisiens ont, selon lui, pris le match «par le bon bout».

«Ce n'était pas facile car Le Havre n'a plus rien à gagner en championnat, a-t-il expliqué. L'équipe reste opérationnelle avec cette victoire. C'est important de rester au contact des autres équipes de tête. On est réalistes mais il n'est pas interdit de venir se mêler au sprint final». Sur un plan personnel, Rothen savoure mais avec retenue. «Perso, c'est une bonne soirée pour moi. On fait du foot pour être décisif. Ce soir c'est moi, demain ce sera un autre joueur. Je ne suis pas usé!». - C.Michel au Parc des Princes


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19/04/2009 21:00
Foot - L1 - PSG - Le Guen : «Une belle opération»

Paul Le Guen n'a pas fait la fine bouche à l'issue de la victoire (3-0) de son équipe sur la lanterne rouge du Championnat, Le Havre, dimanche. L'entraîneur du Paris-SG a apprécié la prestation de ses joueurs. Elle leur permet de s'emparer seuls de la quatrième place, devant Lille et Toulouse, tous deux battus samedi. «C'est un week-end intéressant pour nous au regard des autres résultats, a confié le technicien. On regarde un tout petit peu devant, on a un peu plus de marge avec ces trois points. On est quatrièmes à six journées de la fin et on est bien placés pour lutter. C'est une belle opération».

« On creuse l'écart »
Le fait de ne pas avoir encaissé de but est aussi un facteur positif pour l'entraîneur breton.. «On a rejoint Lille au goal average (14 contre 13) et c'est un élément qui peut compter, a-t-il expliqué. Ce sont des points qui nous font vraiment du bien. Je craignais ce match après l'élimination jeudi en Coupe de l'UEFA mais on a su prendre les points et on creuse l'écart ». Les Parisiens vont pouvoir se reposer avant le match qui va les opposer vendredi à Lyon. Le décrassage de lundi est annulé par Le Guen et les joueurs se retrouveront mardi après-midi.

Propos recueillis par C. MICHEL au Parc des Princes.
NeiBaF
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Paris revient dans la course pour le sprint final

Vainqueurs des Havrais, les Parisiens ont parfaitement exploité les faux pas de Lille et de Toulouse. Les voilà quatrièmes au classement.


Le PSG a accompli l’essentiel hier après-midi. C’est-à-dire battre Le Havre (3-0) et empocher trois points ultraprécieux en cette fin de saison. Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à retenir du match contre le dernier de Ligue 1 si ce n’est une prestation parisienne plus aboutie une fois le score débloqué (42e), symbolisée par une réussite offensive retrouvée après plus de trois matchs de disette.

Les enseignements de ce large succès sont ailleurs : dans l’analyse des résultats des concurrents directs du PSG pour les places européennes. Et dans le mini-championnat que se livre le club de la capitale avec Lille et Toulouse, c’est incontestablement les coéquipiers de Makelele qui sortent vainqueurs de ce 32e opus.

A Lyon vendredi prochain

Le Losc et le TFC ont été vaincus samedi. Ce matin, Paris est quatrième du championnat et compte 59 points, soit trois de plus que ses deux rivaux. A la faveur d’un score « un peu sévère » selon Frédéric Hantz, l’entraîneur havrais, le PSG a, par la même occasion, rééquilibré son goal-average (+ 13), le même désormais que celui de Lille et à trois longueurs de celui de Toulouse (+ 16).
« Je suis vraiment très content, a commenté après match un Paul Le Guen détendu et souriant. Les joueurs ont été sérieux du début à la fin. Ce week-end est intéressant, on est mieux qu’il y a quinze jours. On est bien placés pour conserver notre position ou l’améliorer. » La mesure habituelle de Paul Le Guen l’empêche de parler ouvertement de Ligue des champions. Lui préfère dire : « Essayer de se situer le plus haut possible. »
Quand on est quatrièmes au soir de la 32 e journée, plus haut signifie donc dans les trois premiers. Cet objectif, demandé aux joueurs par Sébastien Bazin vendredi matin au camp des Loges, est à portée des Parisiens d’ici au 30 mai, jour de PSG - Monaco, ultime sortie de l’exercice 2008-2009. Et ce, même si le PSG se déplace à Lyon vendredi prochain. Car, après ce choc, Paris rencontrera des équipes moins bien classées (Rennes, Le Mans, Auxerre, Valenciennes et Monaco) et évoluera trois fois sur cinq au Parc des Princes. Là où il est le plus performant avec douze succès et un nul en seize matchs, meilleur bilan de la L 1 à domicile.
Tous les espoirs de Ligue des champions sont donc permis aujourd’hui. Même si, au club, à l’exception du président, on parle encore de cette perspective avec prudence.


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Hoarau, homme de tête

La titularisation de Sakho en défense centrale a permis au PSG de retrouver son équipe type. Positionnés en 4-2-2, les Parisiens ont évolué sur un faux rythme pendant la première période, ouvrant le score juste avant la pause. Comme souvent après les matchs de Coupe d’Europe, ils se sont montrés beaucoup plus en jambes en seconde période.


Landreau (6).
Un coup franc lointain de Noro capté difficilement dès le début du match. Sûrement affecté par les quelques sifflets du public lors de l’annonce des équipes après sa prestation calamiteuse face à Kiev. Un match tranquille.

Ceará (5,5).
L’absence fréquente de Sessegnon dans son couloir ne l’a pas aidé à se mettre en valeur. Malgré un bon débordement (15 e ). Le latéral droit a plutôt bien défendu.

Camara (6). Quelques relances un peu imprécises et une glissade dans la surface juste après la pause qui aurait pu coûter cher. Sinon, une bonne prestation dans l’ensemble du défenseur axial.

Sakho (6,5). Pour son retour après sa blessure à la cheville à Braga le 19 mars, le stoppeur a livré un match solide, laissant peu d’espaces à Alassane. S’est autorisé quelques montées intéressantes sur corners.

Armand (6). Un début de partie difficile dans la relance et sur certaines interventions. Beaucoup plus offensif que face à Kiev, l’arrière gauche a offert des solutions dans son couloir. De mieux en mieux au fil du match. Remplacé par Makonda (89e).

Sessegnon (4). Un drôle de match. Plutôt bon au début, il a ensuite déjoué. On l’a vu passer à gauche, dans l’axe, sans apporter de plus-value au jeu du PSG. Rate le cadre lors d’un face-à-face (80 e ). Décevant et remplacé par Pancrate (81e).

Makelele (5,5). Des pertes de balle tout juste pardonnables pour un tel joueur. Dommage car le milieu récupérateur a haussé son niveau de jeu après deux non-matchs à Lille et à Kiev.

Clément (7). De bonnes transmissions pour sortir le ballon rapidement vers l’avant. Le milieu relayeur a livré un match plein avec des replis défensifs extrêmement précieux.

Rothen (8). Hier, c’était le meilleur Parisien. Vif, capable d’éliminer et centreur hors pair. Le milieu gauche offre deux passes décisives et marque juste après la pause. Après deux semaines décevantes, il revit.

Hoarau (7). Deux bonnes têtes sur corner et une bonne déviation encore de la tête qui offre un but à Rothen. Tout cela confirme son potentiel dans son secteur de jeu. L’avant-centre a su faire preuve de spontanéité pour inscrire son 17 e but en fin de partie.

Giuly (7). N’a pas trouvé le cadre d’entrée mais il ne s’est jamais découragé. A la limite du hors jeu, l’attaquant marque du pied gauche et délivre le PSG juste avant la pause. Remplacé par Luyindula (82e).

Au Havre, l’ensemble du collectif s’est révélé d’une insigne faiblesse conforme à son statut de lanterne rouge.

L’arbitre, M. Turpin (7), a été impeccable.


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« Je ne suis pas usé »
JEROME ROTHEN, milieu de terrain du PSG

Auteur de sa rencontre la plus accomplie de la saison, Jérôme Rothen a renoué le lien avec le Parc des Princes après plusieurs matchs très décevants. Paul Le Guen lui a même attribué un 12 sur 10 pour sa prestation. Le milieu parisien est apparu, lui, sur la réserve.

Quelle impression vous laisse cette victoire contre la lanterne rouge de la Ligue 1 ?

Avant ce match, tout le monde croyait que les trois points étaient dans la poche.
Mais ce n’était pas si facile. Au final, on a fait le boulot et on creuse un petit trou sur Rennes, Lille et Toulouse avant un gros match à Lyon.

Le PSG s’est-il relancé dans la course pour le haut du tableau ?
Vous me parlez de relance mais il ne faut pas oublier qu’on restait sur 4 points pris sur 6 possibles après notre victoire sur Nice (2-1) et notre match nul à Lille (0-0). Aujourd’hui, ça fait 7 sur 9. On reste sur une bonne dynamique et c’est important car on sait que pour exister dans ce championnat, il faut faire des séries.

La déception de l’élimination en Coupe de l’UEFA face à Kiev a-t-elle été difficile à digérer ?
Certes, il y avait de la déception mais il faut relativiser. On a perdu contre une belle équipe, plus forte que nous. Sur le match retour, il n’y avait pas photo.

Avez-vous le sentiment que votre bonne prestation va faire taire les critiques ?
Peut-être… mais jusqu’à quand ? Ça n’empêchera pas les gens de parler. En tout cas, je ne suis pas usé.

Un but et deux passes décisives, c’est quand même une satisfaction personnelle, non ?

On joue au foot pour être décisif, donc oui ça fait plaisir. Mais ce soir (hier) c’est moi, demain ce sera un autre.

Sur votre but, vous êtes très expansif comme si vous hurliez votre rage vers les tribunes ?
Il n’y avait pas de rage. J’étais juste content comme quand on marque un but. C’est tout.

Cette victoire va-t-elle vous permettre de préparer Lyon dans la sérénité ?
On va pouvoir récupérer dans la bonne humeur. Après, même si on a tenu à Lille, j’espère qu’on va rééquilibrer les débats après nos lourdes défaites à Bordeaux (4-0) et à Toulouse (4-1). Et pourquoi pas aller gagner là-bas même si je considère que Lyon reste la plus grosse équipe du championnat.


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La Ligue des champions, sujet tabou

La ligue des champions, ce ne sont pas les Parisiens qui en parlent le mieux. Sujet tabou ou presque. Pas pour Christophe Revault, le gardien havrais, qui n’est pas près d’oublier son retour au Parc des Princes. « Ils ont cadré trois frappes, ils ont mis trois buts. Je fais tout pour qu’ils soient sur le podium, j’espère qu’ils m’enverront un SMS quand ils y seront », s’est amusé l’ancien portier du PSG (1997-1998), particulièrement relâché sur le troisième but.
Malgré un résultat positif et une soirée profitable, Paul Le Guen a, lui, préféré user de périphrases plutôt que de parler ouvertement de Ligue des champions. Morceaux choisis : « On va essayer d’optimiser le potentiel pour finir le plus haut possible » ou : « C’est une lutte continue. »

« On va tout faire pour créer la surprise »

Avec Jérôme Rothen, on cerne un peu mieux les intentions parisiennes de cette fin de saison. Même si, lui aussi, reste très prudent. « Il reste six matchs, ce seront six finales, explique l’homme de la soirée. Après, on a des objectifs individuels et collectifs et quand on est à trois points de la Ligue des champions… Actuellement, les trois premiers, Marseille, Lyon et Bordeaux, ont les plus gros budgets du championnat ( NDLR : ce n’est pas tout à fait vrai puisque Paris possède un budget supérieur à celui des Girondins). Mais s’il y a une défaillance de l’un d’entre eux, on sera là. On va tout faire pour créer la surprise. » Pour avoir le fin mot de l’histoire, il faut aller titiller Marcos Ceará, le défenseur brésilien, qui se laisse aller à la confidence dans un français de plus en plus performant. « On espère se qualifier pour la Ligue des champions », lâche le défenseur du PSG. Ça va mieux en le disant.

Le Parisien.fr
Dubdadda
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Le Guen : « Fin de saison très intéressante »

Les entraîneurs parisien et havrais, Marcos Ceará, Christophe Revault, Ludovic Giuly, Mamadou Sakho et Jérôme Rothen reviennent sur la victoire du PSG lors de la 32e journée de L1 face au Havre.

Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)

« Je suis très content de ce que mes joueurs ont fait, du début à la fin. Ils étaient concentrés, sérieux et appliqués. Il n’y avait pas toujours des ressources extraordinaires mais sur le plan mental, de la concentration, leur réponse était idéale. Ces trois points nous permettent d’être bien situés avant les six dernières journées. Cette fin de saison s’annonce très intéressante. Le public nous aide beaucoup cette année, je les trouve connaisseurs dans leurs réactions. Ils sont vraiment derrière leur équipe et c’est très précieux. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau. »

Frédéric Hantz (Entraîneur du Havre)

« Sur une erreur, comme souvent, on prend un but avant la mi-temps. A la reprise, l’objectif était de ne pas en prendre plus. Il faut remettre les choses en ordre, il n’est pas anormal que le PSG batte Le Havre. Sur le match, le score est un peu sévère. »

Christophe Revault (Gardien du Havre)

« C’est un gros plaisir de revenir au Parc des Princes. Le troisième but est anecdotique. J’étais peut-être en train de regarder les tribunes du Parc, pour savourer ces moments car en tant que joueur, je ne reviendrai pas ici. Pour moi, ce stade représente quelque chose. Pour Guillaume Hoarau, tout le monde lui prédisait qu’il allait faire banquette mais il a réussi ce que j’ai échoué ici. Il n’a pas fini de surprendre. Paris a tout pour faire une bonne fin de championnat. Qu’ils accrochent les trois premières places car pour moi, en tant que supporter parisien, je pourrais venir voir les matches de coupe d’Europe. »

Marcos Ceará (Défenseur du PSG)

Le titre sera un peu difficile. Marseille est à cinq points devant. Peut-être que la Champions League est plus abordable. C’est notre objectif et on va essayer de l’accrocher. L’an dernier, ce n’était pas évident pour moi mais c’est normal. Paris restera toujours magique ! Les supporters sont toujours derrière nous. On va tout donner pour les récompenser. »

Jérôme Rothen (Milieu de terrain du PSG)

« Nous avons fait le travail. C’était important de garder la bonne dynamique. Ce n’était pas évident. Avant la rencontre, tout le monde nous donnait trois points mais ce sont des matches plus compliqués que cela. On se place, on fait un petit trou avec Toulouse, Rennes et Lille. Nous jouons un gros match vendredi à Lyon. A nous d’être au rendez-vous. »

Mamadou Sakho (Défenseur du PSG)

« Nous avons réalisé une bonne entame de match. Il était important de gagner ce soir surtout après notre défaite à Kiev. Il fallait se relancer dans la course afin de terminer dans les trois premiers. Nous devrons tenir la cadence. »

Ludovic Giuly (Attaquant du PSG)

« Il était important de prendre les trois points ce soir. Le Havre est venu libéré ce soir donc nous avons du nous montrer vigilants. On a bien géré le match. Cela fait toujours plaisir de marquer. »


PSG.fr
Orton
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Foot-L1-PSG - Villeneuve n'a pas envie de revenir

Son départ du PSG avait été un véritable coup de théâtre. Dimanche soir, sur le plateau de 100% Foot, Charles Villeneuve a retracé le film de son éviction, précipitée par l'envoi de «quatorze lettres recommandées aux quatorze membres du Conseil d'administration du club». «Je ne le regrette pas, a-t-il précisé. Je savais qu'elles seraient divulguées par la presse. L'avenir immédiat montrera les raisons fondamentales pour lesquelles je suis parti, on fera les comptes à un moment donné. Je ne peux rien dire pour l'instant, c'est trop tôt, permettez moi de choisir mon heure.»

La rumeur d'un éventuel retour sous la coupe d'un nouvel actionnaire? Villeneuve ne l'a pas totalement balayée. «Je n'ai certainement pas envie de revenir au PSG pour le moment. Mais après, tout dépendra des moyens mis à la disposition du club...»



L'équipe.fr
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Giuly: "Le titre n'est plus jouable"

Aujourd'hui, je vous parle de la Coupe de l'UEFA que je n'ai jamais jouée et de cette fin de championnat qui s'annonce palpitante.

Hier, la journée fut belle. On a pris 3 points contre Le Havre, avec la manière. J'aime beaucoup lorsqu'on joue à 17 heures. Le soleil, l'ambiance, c'était vraiment agréable. Ce match nous permet de creuser un petit trou sur nos poursuivants. Et maintenant, il faut regarder devant. Pour moi une chose est sûre, avec les victoires de l'OM et Bordeaux hier, le titre n'est plus jouable pour nous. Ce n'est plus la peine d'y penser. Il faut viser une place en Ligue des champions. Même Lyon aura maintenant des difficultés à conserver son titre. Enfin, tout dépend de notre match de vendredi. Si nous perdons face à eux, nous les relancerons.

Comme hier soir contre Bordeaux, Lyon va jouer contre nous avec beaucoup d'ambition et d'impact physique. Mais on ira là-bas pour gagner. Il ne nous reste plus que le championnat à jouer, nous devons le faire à fond.

La semaine dernière, nous avons été éliminés de la Coupe de l'UEFA. Je n'ai jamais joué cette compétition. je ne suis rentré que 2 fois sur le terrain lors de cette campagne européenne. C'est dommage, je suis venu à Paris, pour être titulaire, et l'être aussi dans les compétitions internationales. Si j'avais joué contre Kiev, aurais-je été moins performant contre Le Havre? Impossible de le savoir. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé Kiev plus fort. Ils sont libérés, car ils caracolent en tête de leur championnat avec beaucoup d'avance.

Par Ludovic GIULY


Les Dessous du Sport
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Paris s’y met aujourd’hui

C’EST CET APRÈS-MIDI, à 17 heures, que le PSG entame au Camp des Loges la préparation du choc qui l’emmènera à Lyon vendredi soir. Hier, au lendemain de leur victoire face au Havre (3-0), les Parisiens ont bénéficié d’une journée de repos pour se changer les idées avant de s’immerger dans le rendez-vous de Gerland, qui s’annonce crucial en vue d’une qualification pour la prochaine Ligue des champions. Ces dix dernières années, ce déplacement a souvent mal tourné pour le PSG (sept défaites, deux nuls et une victoire en Championnat). Mais les difficultés des Lyonnais à domicile cette saison donnent des raisons d’espérer à des Parisiens qui se déplaceront presque au complet.

Hier, seuls les blessés du moment sont passés au Camp des Loges faire le point avec le Dr Éric Rolland, le médecin du club. Sammy Traoré, qui souffre d’une petite déchirure aux adducteurs, ne devrait pas être opérationnel avant une dizaine de jours, ce qui lui laisse entrevoir la possibilité de figurer dans le groupe qui recevra Rennes le 3 mai. Victime d’une béquille à la cuisse droite lors du match retour face au Dynamo Kiev (0-3, quarts de finale de la Coupe de l’UEFA), Clément Chantôme ressentait toujours des douleurs assez nettes dimanche soir et son forfait pour Lyon semble aussi acquis que celui de Mateja Kezman. L’attaquant serbe souffre de douleurs au tendon d’Achille gauche. L’intensité de ces douleurs est difficile à évaluer. Il y a des blessures qu’il faut parfois lire à la lumière de relations ultratendues entre le joueur et l’entraîneur. Dans le cas Kezman-Le Guen, cette grille de lecture n’est pas à exclure. – J. T.


Lequipe
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Communiqué de presse

Le PSG tient à préciser suite à l’interview ce jour de Max Guazzini, président du Stade Français, dans le journal L’équipe qu’il y a une vraie volonté de la part du Paris Saint-Germain de voir évoluer l’équipe de rugby parisienne le 10 mai au Parc des Princes face au Biarritz Olympique.

Le PSG tient à préciser suite à l’interview ce jour de Max Guazzini, président du Stade Français, dans le journal L’équipe qu’il y a une vraie volonté de la part du Paris Saint-Germain de voir évoluer l’équipe de rugby parisienne le 10 mai au Parc des Princes face au Biarritz Olympique.

Les sommes évoquées sont très éloignées de la réalité des négociations entre le PSG et le Stade Français.

Le Parc des Princes avait fait dans ce sens de vrais efforts financiers pour permettre au club de rugby d’évoluer dans l’enceinte du Parc.

Par ailleurs, le montant de 50000€ évoqué pour la location du stade vélodrome ne correspondrait pas à ce que le Racing Club de Toulon a dû débourser réellement pour la tenue d’un match de championnat.


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Paul Le Guen : « Nous avons des ambitions »

L’entraîneur du PSG est revenu pour PSG.FR sur l‘actualité du club. Après une journée de repos lundi, les Rouge et Bleu avaient rendez-vous mardi à 17h pour un entraînement afin de préparer le déplacement à Lyon vendredi prochain.

Paul, on image qu’il était important de battre Le Havre après la défaite à Kiev en Coupe UEFA…

« C’était important sur le plan psychologique et sur le plan comptable également au vu du championnat. Nous avons encore des ambitions. On veut rester au contact et cette victoire nous permet de rester tout près de Lyon. A quelques points de Marseille et de Bordeaux, mais assez proches tout de même. »

Comment abordez-vous le déplacement à Lyon ?

« Ce sera difficile. Ils restent sur une défaite face à Bordeaux et sur quelques résultats moyens. On connaît tout leur potentiel. On sait qu’ils seront revanchards par rapport à dimanche mais aussi compte tenu du match aller. »

Quel sera le programme pour l’équipe avant d’aborder ce sprint final ?

« On a réalisé des soins hier et laissé quelques jours de repos à ceux qui ont joué dimanche. Nous reprenons l’entraînement aujourd’hui mais on va surtout essayer de bien récupérer. Nous avons beaucoup joué ces derniers temps donc il faut être vigilant et accorder des temps de récupération. »

Décrocher un résultat à Lyon est-il essentiel pour viser encore plus haut et jouer une Coupe d’Europe la saison prochaine ?

« Ce serait très utile. Un résultat là-bas nous donnerait des perspectives très intéressantes par rapport à l’ambition de fin de saison. Nous irons là-bas avec beaucoup d’ambition, beaucoup d’envie et d’appétit. C’est un match très intéressant à jouer. Je pense qu’avoir cinq jours de récupération après la rencontre face au Havre est très utile. »

Le PSG a-t-il l’un des meilleurs calendriers pour cette fin de saison ?

« C’est très difficile à dire. Nous allons jouer contre un adversaire direct comme Lyon, mais aussi face à des concurrents qui jouent gros, tels que Valenciennes ou Rennes. Il faut être prudent par rapport au calendrier et faire attention. Certaines équipes peuvent avoir beaucoup d’énergie pour se sortir d’affaire. »

Plusieurs jeunes sont entrés en jeu. Etes-vous satisfait de leurs prestations ?

« Oui, je suis très content de ce qu’ils ont apporté. Tripy Makonda nous a dépanné au poste d’arrière. C’est très prometteur. »


PSG.fr
aleksandre08
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Comment Le Guen a quitté Lyon

C’est une vieille histoire qui en rappelle une autre, plus contemporaine. 9 mai 2005 : Paul Le Guen, tout frais triple champion de France, grâce à une victoire la veille sur Ajaccio (2-1) à Gerland, annonce qu’il quitte Lyon au terme de sa troisième et dernière année de contrat d’entraîneur. L’OL et Jean-Michel Aulas sont sous le choc : ils ne s’attendaient pas à pareille nouvelle, que le président apprendra… quelques minutes avant la conférence de presse du Breton !
Bernard Lacombe, conseiller d’Aulas, se souvient de cette issue, mettant fin à six mois de suspense.
« Pour moi, il y avait quand même des signes, raconte aujourd’hui l’ex-buteur prolifique. En fin de saison, par exemple, quelques semaines avant son retrait, on avait reçu des joueurs appelés à nous rejoindre la saison suivante. Paul n’était pas venu à cette réunion. Cela m’avait surpris, alors qu’un an avant, quand Abidal était venu discuter, Paul était là. »
Les six mois de suspense ont aussi alimenté les fantasmes locaux. Dans le Rhône, il se disait que l’OL avait sondé les propriétaires de l’appartement que Le Guen louait à Lyon, pour savoir s’il avait donné son préavis. L’histoire était belle mais elle est fausse. Elle dit quand même le mystère qu’incarnait déjà Paul Le Guen.

« Il dit les choses en temps voulu »

« Il ne laisse jamais rien paraître. Il parle peu, ne se livre pas, ajoute Lacombe. C’est étrange, mais Paul est un garçon très fermé. Il dit les choses en temps voulu. » Comme il agit aujourd’hui au PSG, en précisant qu’il n’y a « aucune urgence » et qu’il se prononcera un jour sur son avenir, « en fin de saison ».
Même si le choc a dominé le jour de la séparation, le fonctionnement de l’entraîneur a plu aux Lyonnais. « Paul ne réclame jamais rien. Ce n’est pas une pleureuse, mais si on ne vient pas vers lui, il ne vous dira rien », dit-on au club, qui a cherché quand même à lever le secret, en enquêtant autour de lui. Notamment en questionnant Yves Colleu, le fidèle et éternel adjoint de Le Guen, finalement pas plus au courant que ça des intentions de son ami. Jean-Michel Aulas expliqua, le jour du départ regretté de son entraîneur, que ce dernier lui avait confié avoir pris cette décision deux semaines auparavant, à l’occasion d’un Auxerre-Lyon, soit le 24 avril 2005. Si Le Guen se décide toujours un 24 avril, alors on guettera le moindre signe après… Lyon-PSG ce vendredi, un autre 24 avril.


Le Parisien
Schultzy
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Chantôme forfait contre Lyon

Absent contre Le Havre (3-0) dimanche dernier en raison d'une béquille à la cuisse droite - blessure contractée lors du match retour contre le Dynamo de Kiev (0-3), Clément Chantôme est forfait pour affronter Lyon, vendredi à Gerland. Le Parisien, qui ressent toujours des douleurs, ne s'est donc pas entraîné pour la reprise mardi en fin de journée. Chantôme est même incertain contre Rennes le 3 mai.

Sammy Traoré, lui, a couru mais un doute subsiste néanmoins quant à sa participation au match contre les champions de France. Le défenseur souffre d'une petite déchirure aux adducteurs. Mateja Kezman, qui avait des problèmes au tendon d'achille, s'est entraîné normalement avec ses partenaires. - Ch. MICHEL.
L'Equipe.fr
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Le PSG se prépare dans la sérénité

FOOT - Ambiance au beau fixe au Camp des Loges...

«Tu vois Sammy, je t’avais dit que tu reviendrais au PSG et que ça marcherait.» A chacun de ses tours de terrain, le défenseur Sammy Traoré qui s’entraîne à l’écart de ses coéquipiers à cause d’une petite déchirure profite des encouragements des supporters. Sous un soleil printanier, ils sont presque 200 à être venus assister mardi après-midi à la reprise de l’entraînement des hommes de Paul Le Guen, actuellement 4e de Ligue 1 et qui s’apprêtent à aller affronter les Lyonnais à Gerland vendredi soir. En jeu, la place de 3e, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Drapeaux du PSG pour les enfants, caméscopes pour les parents et téléphones portables pour les jeunes à casquettes, les tribus du PSG sont toutes de sortie. Dans cette ambiance familiale, le mois d’avril 2008 semble plus que jamais un lointain souvenir.

«Vendredi, il faut les atomiser à Lyon»

Il y a presqu’un an jour pour jour, le 20 avril 2008, le camp des loges avait été pris d’assaut par les supporters excédés par une énième défaite à Caen qui plaçait le PSG de Pauleta en position de relégable à 4 journées de la fin du championnat. La reprise de l’entraînement s’était alors déroulée dans une ambiance délétère sous protection des CRS et sous la surveillance de l’hélicoptère de la gendarmerie. Cela n’avait pas empêché la voiture de Sylvain Armand d’être saccagée. «L’équipe a bien changé. Grâce notamment au recrutement. Makelele et Giuly ont apporté beaucoup de stabilité», témoigne Fabien, supporter de longue date qui avait arrêté de venir au Camp des loges depuis 5 ans. «Ce qui s’est passé à l’époque était lamentable, précise Jean-Marc. Quand on est supporters, on l’est aussi dans la défaite. Mais tout ça a bien changé.»

Une sérénité qui n’empêche pas les supporters, réconciliés avec leur équipe de redouter le match de vendredi face à des Lyonnais blessés dans leur orgueil. «C’est sûr que ça va être très compliqué. Il faudra être solide», analyse Thomas, photographe de l’association des Amis du PSG, venu avec ses deux petites filles.

Pendant que tout ce petit monde s’éparpille, Sammy Traoré repasse devant les supporters une dernière fois. «Vendredi, il faut les atomiser à Lyon», lui lance quelqu’un. Une saine pression.



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