Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
Homer
Citation
A Reims, Paris a retenu la leçon

Alors que sa dernière défaite remonte de son déplacement à Reims en mars dernier, le PSG est cette fois revenu ce samedi avec une victoire facile (3-0) qui lui permet de conforter sa place de leader.

Dernière équipe à avoir fait plier le Paris-SG (avant la fin du temps réglementaire), Reims ne sera toutefois pas la première à briser la série d’invincibilité du club de la capitale, qui court depuis à 34 rencontres toutes compétitions confondues. Alors qu’il s’était incliné le 2 mars dernier au Stade Auguste Delaune (0-1) et avait montré ce jour-là très peu d’entrain, le PSG n’a cette fois pas fait le déplacement en Champagne pour rien (3-0). A quatre jours de la réception de l’Olympiakos en Ligue des champions, l’équipe de Laurent Blanc, même remaniée, a conforté son rang de leader de la L1. Elle est assurée de conserver sa place sur le trône puisqu’avant les matches de Lille et Monaco dimanche, elle compte un matelas confortable de sept points d’avance sur le LOSC et huit sur l’ASM.

Paris n'a pas besoin d'en faire des caisses pour s'emparer du magot.

Au coeur d’une première période plutôt bien maîtrisée techniquement, Lucas a trouvé la lumière en convertissant un joli mouvement collectif initié par Sirigu. Et c’est sur un bijou de passe du classieux Ibra que le Brésilien a signé son troisième but de la saison en Championnat d’un tir imparable à l’entrée de la surface (25e). Malgré une domination évidente, ce but fut toutefois l’un des rares éclairs parisiens, c’est là tout le paradoxe. Ce Paris n’a pas besoin d’en faire des caisses pour s’emparer du magot. Car même en laissant Matuidi, Cavani et Lavezzi sur le banc, le PSG sait être efficace. Et avec très peu d’occasions. Juste avant l’heure de jeu, le discret Jérémy Ménez a enfoncé le clou et inscrit son deuxième but de la saison suite à un bon service de Verratti (59e). Et il fallait bien que cette belle histoire se termine par un but de Zlatan, après sa vexation de mardi contre le Portugal (2-3). Le Suédois s’est quelque peu vengé en inscrivant le troisième but, suite à une mauvaise relance d'Agassa (90e).

Krychowiak a manqué un penalty

Tactiquement bien dans le coup en mars dernier, l’équipe rémoise s’est cette fois cassée les dents sur un bloc parisien parfaitement bien organisé, à l’image de sa défense, pilotée par Thiago Silva et Sirigu. Le portier italien n’a pas eu souvent l’occasion de se réchauffer dans la cathédrale glacée d'Auguste-Delaune, mais quand il a eu besoin d’intervenir, il l’a fait avec brio. L’ancien portier de Palerme a sorti deux belles claquettes sur des tentatives de Tacalfred (42e) et Albaek (64e) et montré une belle détente devant Mandi (7e) et Fofana (74e). Et il a même eu un peu de chance sur le penalty accordé aux Rémois pour une faute de Verratti sur Ayité, Krychowiak envoyant le ballon dans les tribunes (67e). Il n’y avait rien à faire face à cette machine qu’est devenu Paris.


Citation
Blanc : «Les joueurs ont su se remobiliser»

Alors que son équipe a dominé Reims (3-0), ce samedi, Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG a souligné l'importance de la motivation de ses joueurs, qu'il a senti très concernés.

« Laurent Blanc, comment votre équipe a abordé cette rencontre ?

Déjà, il faut savoir qu’il n’y a quasiment pas eu de préparation. Car on a même récupéré des joueurs vendredi… Heureusement, les joueurs ont su se remobiliser pour répondre présent car on savait à quoi s’attendre. Ils ont plutôt maîtrisé leur sujet. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n’y avait pas d’esprit de revanche.

«Mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur.»


Quelle analyse faites-vous cette nouvelle victoire ?

Les joueurs devaient avoir la tête au Championnat de France après avoir, pour beaucoup, joué des matches aux quatre coins du monde. Le premier quart d’heure a été compliqué. L’entame a été favorable aux Rémois mais ils n’ont pas pour autant été très dangereux. Après, on a su se créer des occasions et prendre l’avantage, ce qui était important. On a pu faire courir cette équipe de Reims, qui est très généreuse.

Comment expliquez-vous cette domination ?

Il y a des équipes qui essaient d’étudier le jeu du PSG et de vous contrecarrer. Reims avait prévu certaines choses, mais nous avons su garder et imposer notre philosophie de jeu. Contrairement à ce que je pensais, le terrain était bon et cela nous a permis de bien jouer au foot, c’est important. Et puis mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur. Ils arrivent même à s’améliorer, c’est une très bonne chose.

Pensez-vous avoir envoyé un message fort à vos concurrents, qui se sont, eux, cassés les dents contre Reims ?


Nous sommes venus ici avec de l’ambition dans le jeu et on a obtenu une victoire logique. On n’a toutefois pas de signes à envoyer, mais on est là. Certains nous regardent en espérant qu’on chute, ce qui va finir par arriver un jour. Mais nous faisons en sorte que cette série (34 matches sans défaite) continue le plus longtemps possible. C’est une période qu’il faut apprécier en tant qu’entraîneur.

«Zlatan râle, il est mobilisé et motivé.»

Qu’avez-vous pensé de la prestation d’Ibra ?


Vous avez supposé qu’il ne serait pas bien suite à sa non-qualification pour la Coupe du monde. Il doit l’être vraiment au fond de lui-même, mais comme c’est un compétiteur né, quand il retrouve la compétition, il est là. Il râle, il est mobilisé et motivé. C’est un élément important dans notre effectif.

Comment avez-vous trouvé les joueurs comme Jallet, Digne, Ménez et Rabiot, titulaires alors qu’ils ont habituellement peu de temps de jeu ?

Je n’aime pas parler des cas individuels. Ce que je peux dire, c’est que la concurrence est là. Je leur ai dit qu’on avait neuf matches d’ici le 23 décembre, soit un tous les trois jours. Il y aura de la place pour tout le monde. Après, ceux qui jouent moins savent qu’ils doivent être bons dès qu’ils sont sur le terrain. L’émulation est une bonne chose, la concurrence saine. Faut que ça reste comme ça.»


Citation
Fournier : «Pas à la hauteur»

Impressionné par Paris, l'entraîneur de Reims Hubert Fournier a regretté que son équipe n'ait pas su faire déjouer son adversaire (0-3), samedi à Auguste-Delaune, comme il avait su si bien le faire contre Lille et Monaco.

Hubert Fournier n’a pas eu besoin qu’on lui pose la première question. A peine assis sur son confortable siège baquet rouge et blanc, le coach de Reims a dégainé aussi sec. Il n’a eu aucun mal à improviser suite à cette défaite (0-3) contre un PSG sûr de lui. «Nous sommes tombés sur plus fort que nous, c’est une lapalissade... Nous n’avons pas fait un mauvais match mais un petit. Il nous a manqué des ressources pour nous sublimer, on n’a jamais été capable d’élever notre niveau de jeu.» Le coach rémois trouve quand même le score «lourd» et «dur à encaisser». Les regrets sont bien présents : «Je suis déçu de notre prestation, a-t-il ajouté. On savait que ça allait être compliqué, mais on a mal abordé ce match-là. On avait a coeur de montrer autre chose.» L’entraîneur du Stade de Reims n’a pas fuit ses responsabilités. «Je m’associe à la défaite, c’est moi qui fais l’équipe. Je suis le premier responsable.»

«Paris, notre Barça à nous»

Tombeur de Lille en L1 (2-1) et de Monaco (1-0) en Coupe de la Ligue, Reims pensait encore croquer du gros. Sauf que Paris est encore supérieur. «On n'a pas été à la hauteur des matches qu’on a pu faire contre Lille et Monaco, a reconnu Fournier. Et cette équipe est au-dessus dans cette Ligue 1, il n’ y a qu’à regarder le banc de touche...» Le PSG de Blanc est surtout moins friable que celui d’Ancelotti. La suffisance a disparu des radars. «Ils ont fait des progrès dans la maîtrise collective et l’approche du match, a noté le technicien. On a senti des joueurs impliqués. Ce n’était pas le cas des Parisiens venus le 2 mars.»

Impressionné, Fournier n’arrête pas là ses louanges. «Ils sont en grande confiance et sur une série incroyable. Cela les place dans un confort qui leur permet de développer un jeu d’une grande qualité. Quel plaisir de voir ces joueurs avec une si grande technique dans leur prise de balle. Ça contraste avec nous, qui avons eu énormément de déchet. On est admiratif de la qualité de ses joueurs-là, c’est un peu notre Barça à nous. Ils nous ont tourné en bourrique.»


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Matuidi : «Ce sera dur d’aller nous chercher»

Football, Ligue1/Reims-PSG0-3.Vainqueur sans bavure en Champagne, là même où il avait chuté au mois de mars, Paris continue son cavalier seul. Et ne veut pas s’arrêter là.

Remplaçant au coup d’envoi hier à Reims, Matuidi a participé au succès de son équipe en entrant à la 72e minute à la place du jeune Rabiot. L’international français se félicite de la concentration affichée par son équipe quel que soit le match et de la bonne attitude du groupe, invaincu depuis maintenant presque neuf mois.

Quelle est votre analyse de cette soirée rémoise?

BLAISE MATUIDI. On poursuit notre série d’invincibilité. Il faut continuer comme cela, on a produit du jeu et livré un bon match. On se savait attendus ici face à une équipe qui avait accroché ou battu tous les gros cette saison. On est en pleine confiance. En plus, ce n’est jamais évident de repartir après une trêve internationale. On a su le faire et, quand on marque, il est difficile pour nos adversaires de nous reprendre. On avait neuf matchs à disputer d’ici à fin décembre : on a gagné le premier, il nous en reste huit à bien négocier.

Quelles sont les différences entre cette saison et la précédente?

On a appris à être concentrés tout le temps. On est toujours à 110% sur tous nos matchs. Avec notre qualité technique, si on maintient ce niveau de concentration et cet état d’esprit, ce sera dur d’aller nous chercher. Techniquement, il n’y a pas grand-chose à dire sur notre jeu. Après, ça se joue dans la tête et dans nos attitudes. Avec notre maîtrise et l’expérience de chacun, on ne s’affole jamais.

Reims est la dernière équipe à vous avoir battus (le 2 mars). Laurent Blanc a-t-il insisté sur cet état de fait pour vous motiver?

On en a parlé bien sûr. On s’en rappelait et c’était un peu dans nos têtes. Après, il n’y avait pas spécialement d’esprit de revanche; mais quand on vit une série d’invincibilité, on veut la faire durer le plus longtemps possible.

Faisiez-vous preuve d’un peu de suffisance la saison dernière en fonction de vos adversaires?

Je ne veux pas parler de la saison passée. Cette année, on est bons contre Reims, Marseille ou Monaco. On est concentrés sur toutes les rencontres qu’on dispute. Cela veut donc dire qu’on a la même maîtrise et la même implication. On garde le même niveau de jeu.

Le PSG 2013-2014 est-il plus fort que son prédécesseur?

Les années passent et ne se ressemblent pas. C’est un autre PSG, une autre saison. On verra en fin d’exercice si on est plus forts que l’an passé. Ce qui est certain, c’est qu’on est solides et forts.

Vous voilà à 34 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Où vous arrêterez-vous?

Si on garde ce niveau, ça peut continuer encore un peu… On doit vraiment conserver cette concentration. La différence, c’est cela. Et on ne veut pas s’arrêter là. On fait tout pour que notre série se poursuive.

Aviez-vous encore un peu la tête à la qualification pour le Mondial brésilien acquise mardi soir?

Le public m’a applaudi, ça m’a fait plaisir. Cela veut dire que les Bleus sont appréciés.


Citation
Reims 0 - 3 PSG

Mi-temps : 0-1.

Spectateurs : 20666. Arbitre : M. Bastien.

Buts : Lucas (24 e), Ménez (60e), Ibrahimovic (90e + 1).

Avertissements. Reims : Tacalfred (20e), Albaek (43e), Signorino (53e); PSG : Thiago Motta (47e), Alex (63e).

Reims : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Fofana, Signorino - Krychowiak - Ayité, Devaux, Albaek (Oniangué, 71e), Atar (Fortes, 61e) - Courtet (De Préville, 61e). Entr. : Fournier.

PSG : Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti, Thiago Motta (Pastore, 87e), Rabiot (Matuidi, 72e) - Lucas, Ibrahimovic, Ménez (Lavezzi, 72e). Entr. : Blanc.


Citation
LES BUTS

24e : sur un long ballon, Lucas prend le dessus sur Signorino de la tête et dévie pour Ibra, qui lui remet dans la course. Seul face à Agassa, le Brésilien expédie le ballon dans la lucarne. 0-1.

60e : après avoir hérité d’un ballon au milieu de terrain, Jallet effectue 30 m balle au pied avant de transmettre à Verratti. Ce dernier finit par décaler Ménez qui bat Agassa de près. 0-2.

90e + 1 : en voulant relancer à la main, Agassa envoie le ballon sur le dos de Tacalfred. Ibrahimovic, qui hérite de l’offrande, n’a plus qu’à frapper dans le but vide. 0-3.

Citation
LE FAIT DU MATCH

67e : faute de Verratti sur Ayité dans la surface. L’arbitre siffle penalty. Krychowiak expédie la balle de 2-1 au-dessus de la cage de Sirigu.


Citation
267

Tombé à… Reims (1-0), le 2 mars dernier, le PSG n’a plus perdu depuis 34 rencontres toutes compétitions confondues, soit une période record de 267 jours.


Citation
Sirigu a été impérial

Dans son 4-3-3 habituel mais avec un onze un peu remanié, le PSG a dominé son sujet sans trop de soucis. Le début de match a été assez équilibré avant que Lucas et Ibra ne fassent la différence. La suite a été maîtrisée pour un succès facile au final.

7 Sirigu Même si son match a été globalement tranquille, il a eu quelques arrêts délicats à effectuer.
A chaque fois, l’Italien a été impeccable (7e, 43e). Encore une claquette à propos (65e).

6 Jallet
Le latéral droit s’est montré disponible offensivement (23e, 59e) et plutôt solide derrière, sauf à la 27e minute où il ne peut empêcher un centre d’Ayité mais sans conséquence.

6 Alex
Le Brésilien n’a pas été mis en danger hier soir. Moins dominateur de la tête que d’habitude. Une petite incompréhension avec Sirigu (43e) sans gravité. Averti (63e).

6,5 Thiago Silva Le capitaine a été au rendez-vous comme à chaque fois qu’il joue. Battu de la tête (9e) par Courtet, il a ensuite fait un quasi-sans-faute. Coupe bien un centre dangereux (27e). Serein et rassurant.

6 Digne Latéral gauche à la place de Maxwell, l’international Espoirs a vécu une soirée paisible. Actif dans son couloir, surtout lors du premier acte.

6,5 Verratti Le jeune Italien, convaincant dans l’organisation du jeu et le pressing au milieu, a aussi pesé sur quelques situations offensives, notamment à la 60e minute quand il a servi idéalement Ménez pour le second but. A sauvé sur sa ligne (43e) alors que Paris ne menait que 1-0. Provoque le penalty (67e).

7 Thiago Motta Le métronome parisien a joué à son rythme hier. Il n’a pas eu à forcer son talent. Glisse sur le corner (7e) qui a offert à Reims son occasion la plus nette de la rencontre. A contré un tir de Lavezzi qui rentrait (81e). Averti (47e) et remplacé par Pastore (87e).

6 Rabiot L’international Espoirs a fait son match dans l’entrejeu parisien à la place de Matuidi. Il a récupéré pas mal de ballons et les a bien exploités le plus souvent. A apporté le soutien devant. Généreux. Suppléé par Matuidi (72e).

6,5 Lucas Attaquant droit, le Brésilien a livré une bonne première période couronné par son 3e but de la saison d’une jolie frappe. En jambes et auteur de dribbles tranchants, il a souvent pris le meilleur sur ses adversaires, dans les airs également. A baissé de pied physiquement après la pause mais a beaucoup donné.

6 Ibrahimovic Ce match ne restera pas comme l’un de ses meilleurs de la saison. Mais encore une fois, c’est lui qui a fait la différence en réussissant une superbe remise pour Lucas sur le but du Brésilien. Deux opportunités (45e+1, 79e) non concrétisées et un but opportuniste, son 9e de la saison, dans les arrêts de jeu.

5,5 Ménez Positionné couloir gauche dans le 4-3-3, il n’a globalement pas été à l’aise en première période. A sa décharge, il a reçu beaucoup de coups. Meilleur après le repos : rate un premier duel face à Agassa (50e), pas le second où il réussit à tromper (60e) le gardien rémois d’un tir du gauche sous la barre. Remplacé par Lavezzi (72e).

A Reims, après un bon début de match, le collectif a semblé sans ressort pour répondre à la mainmise parisienne.

L’arbitre, M. Bastien (4) a parfois trop laissé jouer ou a oublié des fautes qui auraient pu être dangereuses.


Citation
Paris dégage une force impressionnante

L’hommage est de l’adversaire du soir. Quand il évoque le PSG, Hubert Fournier ne tarit pas d’éloges. « C’est notre Barça français, compare l’entraîneur de Reims. Par rapport à la saison dernière, il y a un vrai progrès dans la maîtrise collective et dans l’approche du match. Quel plaisir de voir des joueurs avec une telle maîtrise technique. Et, quand ils te font tourner en bourrique, tu as rapidement un sentiment d’impuissance. »

Cette impuissance se concrétise aujourd’hui par des adversaires souvent démunis et une série de 34 matchs (toutes compétitions confondues) sans défaite pour Paris. De là à se demander si le club de la capitale est imbattable, il n’y a qu’un pas. « On ne se sent pas invincibles, mais on sent une grande force, tempère Christophe Jallet. Même en jouant très simple, on arrive à déséquilibrer les équipes et, ensuite, le talent individuel fait souvent la différence. Si on reste à ce niveau d’intensité dans les duels et surtout dans la maîtrise du jeu, ça sera dur de nous battre. »

Une défense efficace

Laurent Blanc a expliqué les raisons de cette série qui dure depuis le 2 mars, et une défaite… à Reims (1-0). « Mes joueurs sont des compétiteurs qui ont intégré la façon dont on veut jouer. Notre philosophie est bien en place et on n’a pas besoin de répéter les choses à l’entraînement, souligne le coach. On nous regarde souvent en espérant qu’on chute, mais j’espère que ce sera le plus tard possible. »

Pour le jeune Adrien Rabiot, Paris possède même une marge d’erreur, ce qui ne devrait pas rassurer ses futurs adversaires. « On n’est peut-être pas encore imbattables mais on est sur la bonne voie, apprécie l’international espoir. Car, même quand on ne produit pas un super football comme cette fois, on arrive à gagner et on ne concède pas beaucoup d’occasions. »

Une équipe sûre de son jeu et assise sur une défense efficace — le PSG possède la 2e meilleure défense derrière Lille —, voilà donc la recette de l’insolent succès parisien. « Mais ça va vite dans le football et, si on s’égare un petit peu, on est vite sanctionnés. A nous de rester concentrés », prévient Jallet, qui semble dire que Paris serait donc son pire ennemi.


Citation
Pour Ibra, tout va bien, merci

Une image d’abord. Celle d’un Ibrahimovic exultant comme s’il jetait à la face du monde toute la frustration accumulée au cours du match et de ces derniers jours. C’était hier soir dans le temps additionnel. Le Suédois vient d’inscrire un but gag après une piteuse relance d’Agassa le gardien de Reims.

Là où l’on attendait une réaction mesurée, l’avant-centre lâche tout ce qu’il a sur le cœur.
Il hurle et serre les poings dans un geste de défi. A ce moment précis, on se demande s’il s’adresse à lui-même ou s’il veut prouver à tous les observateurs que la déception liée à l’élimination de la Suède du Mondial brésilien, mardi dernier, n’a en rien entamé sa détermination.

« Vous avez supposé ça (NDLR : qu’il était affecté par cet échec) et ça doit certainement être vrai au fond de lui-même. Mais c’est un compétiteur né et, quand il retrouve la compétition, il est là, souligne Laurent Blanc, son coach. Il veut gagner, il râle, il veut marquer et il marque à la fin. On le sent mobilisé, on le sent motivé et c’est une bonne chose car c’est un élément important dans notre équipe. »

L’entraîneur parisien évoque l’attitude de son joueur cadre, on pourrait y ajouter les statistiques. Même au sortir d’un match quelconque pour un attaquant de son standing, Zlatan a quand même délivré une passe décisive pour Lucas et inscrit un but, donc, en toute fin de match.

Il n’a rien voulu dire

Cette réalisation lui permet au passage d’atteindre les 9 buts en Ligue 1 et de rejoindre son coéquipier Edinson Cavani et le Monégasque Radamel Falcao sur le podium du classement des buteurs du championnat (avant le match de Monaco). Il y a pire remède pour soigner les maux d’une élimination de la Coupe du monde.

Après le match, le Suédois n’a pas souhaité commenter cette victoire et sa prestation personnelle. Pas la peine, pas l’envie d’entendre reparler du Brésil. « Il faut faire en sorte qu’on atteigne nos objectifs en club et il en sera heureux et cela atténuera sa déception de ne pas disputer le Mondial », avait affirmé Laurent Blanc jeudi dernier.

C’est le message qu’a envoyé Ibra, hier, à tous ceux qui s’inquiétaient de le voir traîner sa peine sur les terrains de L1. A l’avenir, Paris pourra encore se reposer sur ses larges épaules.


Le Parisien.fr
Alex177
Citation
Maxwell : «Envie de mieux jouer»
Paris peut décrocher la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions ce mercredi face à l'Olympiakos (20h45). Maxwell a confirmé que le PSG devait montrer un autre visage que face à Anderlecht (1-1) en début de mois.

« Maxwell, quel est l’état d’esprit avant ce match face à l’Olympiakos ?
C’est une rencontre très importante pour la qualification en 8es de finale. Et après notre nul face à Anderlecht (1-1), on a envie de mieux jouer. On va tout donner pour gagner le match.

Pensez-vous que le PSG est capable de gagner C1, comme l’a déclaré Thiago Motta ?
On a effectif pour ça et l’envie d’aller plus loin que la saison dernière (quarts de finale). Envie d’être dans le dernier carré, mais cela dépend de beaucoup de choses. Mais on a la qualité. Et l’ambition du club est de gagner la Ligue des champions. C’est la compétition la plus difficile, mais on va tout faire pour aller au bout.

«Le plus important a été de trouver notre philosophie»

Peut-on comparer le Barça et PSG ?

Je ne sais pas… On contrôle davantage les matches. Je pense qu’on est plus forts cette saison, surtout dans la possession de balle. C’est sans doute la chose la plus similaire avec le Barça. Pour nous, le plus important a été de trouver notre philosophie. L’idée est de bien jouer et bien défendre. Il a fallu trouver un équilibre. Les résultats sont bons et on est satisfaits. Mais il faut essayer de progresser dans toutes les compétitions. C’est parfois difficile de jouer contre les équipes de Ligue 1 car, contre nous, elles sont à 200%.

Craignez-vous Mitroglou, l’avant-centre de l’Olympiakos ?
C’est un vrai attaquant avec beaucoup de qualité. Physiquement, il est fort, et il marque beaucoup de buts, aussi bien de la tête qu’avec les pieds. Face à lui, à nous de bien défendre tous ensemble et de ne pas laisser des espaces pour lui donner la possibilité de se créer des occasion et de marquer.

La concurrence avec Lucas Digne ?

Je ne vois pas ça vraiment comme de la concurrence. Pour moi, la concurrence vient des autres équipes. Plus le club compte de joueurs de qualité mieux c’est pour tout le monde, notamment pour progresser. IL a beaucoup de qualités. Le PSG a d’ailleurs beaucoup et à tous les postes. On est très content et on tente toujours de faire mieux pour le club.

Dans quel état de motivation est Ibrahimovic après sa non qualification à la Coupe du monde ?
Je le trouve très motivé, et pas seulement pour la Ligue des champions. Il l’est également pour le Championnat. Nous avons devant nous une série de huit matches (neuf en fait, ndlr) et nous avons besoin de lui. On connaît sa responsabilité. C’est un grand pro, et il essaye toujours de faire maximum pour l’équipe. On compte beaucoup sur lui. C’est un joueur différent qui peut donner beaucoup de choses. »

Recueilli par David MICHEL, au Parc des Princes pour l'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG lié au Parc des Princes pendant 30 ans

La Ville de Paris et le PSG ont communiqué mardi avoir trouvé un accord permettant au club de rester durablement au Parc des Princes. Cet accord prend la forme d’une convention d’occupation du domaine public d’une durée de 30 ans. Elle sera soumise à l’approbation du Conseil de Paris en décembre prochain.
Ce partenariat permet au PSG de se lancer dans une rénovation ambitieuse du Parc des Princes pour l’Euro 2016.

Elle est estimée à 75 millions d’euros hors taxe. En échange, la ville de Paris a négocié une hausse de sa redevance avec une part fixe et une variable «liée à l'évolution du chiffre d'affaires du club».. Cet accord prend effet à partir de début 2014.

La redevance actuelle s'élève à 400.000 euros, selon la Ville. Fin 2014, elle devrait passer à «près de 1,5 million d'euros», a précisé mardi à l'AFP le directeur de cabinet de M. Delanoë, Mathias Vicherat.

Selon un communiqué de la Ville de Paris, «le Paris Saint-Germain pourra engager à court terme un important programme de travaux de 75 millions d'euros hors taxe pour la rénovation du Parc des Princes». Toujours d'après la municipalité dirigée par le socialiste Bertrand Delanoë, les travaux «permettront d'accueillir l'Euro 2016 dans de bonnes conditions».


Le Parisien.fr

Citation
Accord trouvé pour rénover le Parc des Princes

Un accord a été trouvé avec la ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes.

Le PSG a annoncé mardi qu'un accord avait été trouvé avec la ville de Paris pour moderniser le Parc des Princes. «Cet accord, qui prend la forme d’une convention d’occupation du domaine public d’une durée de 30 ans, sera soumis pour approbation au Conseil d’Administration du Paris Saint-Germain et au Conseil de Paris dans les prochains jours», explique le club dans un communiqué. Le PSG a «engagé un processus de rénovation très ambitieux» de l'enceinte parisienne. «Cette modernisation touchera tous les espaces de vies et de travail du Parc des Princes et assurera un accueil de premier choix à ses supporters toujours plus nombreux et des conditions de travail exemplaires, notamment pour les medias», poursuit le communiqué.

«Cet accord avec la ville de Paris est en ligne avec notre ambition de construire l’un des plus grands clubs européens et une marque mondiale de sport en s’appuyant sur les valeurs et le rayonnement de Paris. Par notre programme de rénovation, nous sommes heureux d’apporter notre contribution significative à l’organisation de l’Euro 2016, permettant ainsi à la France et à la ville de Paris de tenir leurs engagements avec l’UEFA», a déclaré le directeur général délégué du PSG Jean-Claude Blanc.


Citation
Blanc botte en touche

Laurent Blanc n’a pas voulu confirmer, ce mardi lors de la conférence de presse d’avant-match contre l’Olympiakos (mercredi 20h45), l’information selon laquelle ses dirigeants lui ont déjà proposé une prolongation de contrat. «J’ai lu ça ce matin mais je n’ai aucune réponse à apporter, a rétorqué l’entraîneur parisien, arrivé au club cet été. Mon avenir m’intéresse mais pour l’instant permettez-moi de ne pas le partager avec vous. »


L'Equipe.fr
Varino
Citation
Le Pirée, pour le meilleur

Un nul contre l‘Olympiakos permettrait au Paris-SG, armé de toutes ses forces vives, d’assurer la première place de son groupe. Et d’envisager avec plus de sérénité le tirage au sort des huitièmes de finale.


PUISQUE RIEN, jusqu’ici, ne semble suffisamment fort pour rappeler au PSG à quoi ressemble une défaite, il convient de rendre hommage aux rares opposants qui, avant d’être piétinés, ont au moins nourri l’idée qu’il était possible de contester le pouvoir parisien. Gloire, donc, à l’Olympiakos et à sa première période fougueuse contre le PSG, le 17 septembre dernier, avant que l’édifice athénien ne tombe en ruines (1-4). Gloire au milieu slovaque Vladimir Weiss (24 ans), qui avait marqué après un petit pont sur Marquinhos et un double contact devant Thiago Silva.

Le club du Pirée n’a plus perdu depuis cette première journée de C 1, enchaînant par onze victoires et deux nuls, toutes compétitions confondues. Mais il ne s’agit pas de survendre le danger qui pèse sur Paris ce matin. Un PSG bien luné a tous les arguments pour balayer la miette de suspense qui traîne encore sur la table du groupe C. Ni blessé ni suspendu : Laurent Blanc a tout le matériel possible pour échapper au scénario d’une défaite qui verrait les Grecs revenir à égalité de points avant une dernière journée qui mènera le champion de France à Lisbonne.

L’évocation de Benfica dessine d’ailleurs une marche à suivre, ce soir, pour l’équipe de la capitale. Son entrée de match face aux Portugais (3-0, le 2 octobre) avait révélé les progrès du PSG dans sa capacité à affirmer une autorité foudroyante. Le dernier match contre Anderlecht (1-1, le 5 novembre) prouve que Paris n’est pas immunisé contre le relâchement, mais l’idée qui filtre du vestiaire, cette semaine, est celle d’un groupe déterminé à en finir avec ce premier volet européen de sa saison.

MAXWELL « ON JOUE MIEUX MAINTENANT QU’À L’ÉPOQUE DU MATCH ALLER »

« L’importance de ce match est énorme, a souligné Maxwell, hier. Mais on joue mieux maintenant qu’à l’époque du match aller. On contrôle mieux l’ensemble d’un match.» «Il y a toujours du stress et de la pression mais on sait ce qu’on a à faire » , enchaînera Laurent Blanc, peu après.

L’entraîneur du PSG sait le rival grec capable d’imposer un certain impact au milieu, mais il n’ignore pas que son équipe, depuis deux mois, a développé une maîtrise technique qui complique sensiblement la tâche de l’adversaire dans les duels. De l’aller, Paris avait puisé une autre confirmation, celle de sa capacité à peser sur coups de pied arrêtés, avec le doublé aérien de Thiago Motta sur deux corners d’Ezequiel Lavezzi.

Des onze joueurs de l’équipe type qui s’est dégagée cette saison, l’international argentin est celui dont le statut apparaît parfois le plus menacé. À la fois parce qu’il ne marque pas assez (1 but en 15 matches, L 1 et C 1 confondues), mais aussi parce que Lucas diffuse l’impression d’un dribbleur qui lève désormais un peu plus la tête dans les vingt derniers mètres.

Souvent décisif par ses passes en C 1 depuis son arrivée la saison dernière, «Pocho» part avec une longueur d’avance mais, d’un point de vue individuel, il jouera plus gros que d’autres sur ce match, surtout à l’heure où flotte toujours l’hypothèse d’un recrutement hivernal comme celui de Juan Mata (Chelsea). Avant de penser à son mercato, Paris a déjà un match à gagner, ce soir, pour passer les deux prochains mois au chaud avant les grands vertiges européens.


Citation
equipe type (Alex) sauf Lucas ou Lavezzi a gauche



Citation
4-3-3, de l’ombre à la lumière

En 2012, le PSG s’enlisait dans sa crise de novembre avec un schéma tactique jugé poussif et déséquilibré. Un an plus tard, ce système offre à Paris une maîtrise parfois impressionnante.


À SA FAÇON, Carlo Ancelotti avait peut-être décelé une voie à suivre. Après avoir tâtonné lors de ses débuts sur le banc parisien, entre janvier et mai 2012, alternant alors entre 4-3-2-1, 4-2-3-1 et un 4-3-3 sans attaquant pur, l’entraîneur italien avait profité de la signature de Zlatan Ibrahimovic, en juillet 2012, pour décréter le passage au 4-3-3. Avec, cette fois, un spécialiste reconnu du poste axial le plus avancé.

Entre les décrochages parfois excessifs du Suédois, un milieu privé de l’expérience d’un Thiago Motta souvent blessé ou la gestion délicate du cas Nene, l’ancien manager de Chelsea verra pourtant son équipe sombrer au fil de l’automne dans un jeu désordonné, sans impact ni éclat. Et c’est en migrant vers un 4-4-2, après une défaite à Nice (0-1, le 2 décembre), que le PSG s’était remis en ordre de marche.

Ce 4-4-2, Laurent Blanc a d’abord envisagé de le perpétuer, surfant sur l’arrivée d’Edinson Cavani en juillet pour étirer un trait d’union avec l’épilogue triomphal de la saison précédente. À l’origine, l’ancien défenseur des Bleus n’entendait pas révolutionner l’organisation d’Ancelotti. Très rapidement, il a néanmoins été rattrapé par une contrariété, celle de ne pas posséder de vrais meneurs excentrés. Les replacements souvent insuffisants de Lucas et Lavezzi risquaient notamment de compromettre l’équilibre défensif de ce schéma.

HOULLIER : « L’ÉLÉMENT CAPITAL ? LE SOUFFLE LIBÉRATEUR DU TITRE »

Pour Blanc, intégrer un troisième milieu axial est apparu également nécessaire pour importer à Paris un principe essentiel à ses yeux : la possession du ballon. Une façon de rompre avec le système parfois minimaliste d’Ancelotti, mélange d’un jeu long sur Ibra et de replis pour mieux frapper en contre, même à domicile.

Depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 août), celui du retour au 4-3-3, cet ancien système maudit, le PSG s’est trouvé une formule qui gagne. Et qui plaît, en interne comme dans son environnement. Porté par le volume de Thiago Motta, ancré dans un rôle de sentinelle cher à Blanc, le coeur du jeu parisien connaît peu de défaillances. Les latéraux ont accru leur expression offensive. Et l’efficacité de Cavani, dès qu’il vient rôder dans l’axe (9 buts en L 1), a fini par mettre en veilleuse le débat sur son positionnement à droite.

« L’équilibre au milieu est bien plus sûr que la saison dernière, observe Gérard Houllier. L’apport de Cavani, lui, complique encore plus le travail des adversaires, qui avaient déjà souvent du mal à neutraliser le seul Ibra. » L’ancien DTN ajoute : « Au plus haut niveau européen, il n’y a de toute façon pratiquement aucune équipe avec deux attaquants, même si ce sont eux qui font encore la différence, avec 60% des buts marqués.»

« Le système de jeu est important, estimait Laurent Blanc, hier. Mais la complémentarité entre joueurs l’est tout autant. Cette saison, les joueurs se connaissent mieux qu’il y a un an. Ils s’apprécient plus. Semontrent plus solidaires que par le passé.» Mais c’est ce passé, aussi, qui explique le rayonnement d’aujourd’hui. « L’élément capital, qui acomplètementlibéré le jeu duPSG, c’est qu’il agagnéletitre, souligne Houllier. Remporter le premier titre de “l’ère Qatar” était fondamental. Cela a déclenché un souffle libérateur sur cette équipe, qui ressentait le poids d’une grosse pression jusqu’alors.» Oucomment le 4-4-2 d’Ancelotti, sans éblouir, a finalement diffusé un trait de lumière sur le 4-3-3 de Blanc.



Citation
Matuidi, tout près de conclure

Incontournable, en club comme en sélection, le milieu de terrain parisien a encore une marge de progression dans le secteur offensif.


IL N’EST NI TRÈS GRAND ni très costaud (1,75 m, 70 kg). Et pourtant, il émane de Blaise Matuidi (26 ans) le calme des hommes sûrs de leur force. Cette assurance qui accompagne les grands joueurs, au moins en apparence. Une sérénité qui fait qu’il assume, victoire ou défaite. Il parle d’une voix douce et posée et, même face à la contradiction, garde des convictions bien ancrées.

On peut objecter qu’avec le PSG, cette saison, il n’a pas encore eu l’occasion de quitter son vestiaire contrarié. Il a pourtant connu, à l’image de son club, un démarrage « diesel » avant de littéralement redécoller, lors du Classique à Marseille (2-1, le 6 octobre). «Ce qui fait la qualité d’un grand joueur, c’est sa régularité au plus haut niveau. Or, depuis dix-huit mois, Blaise assure. C’est un leader par l’exemple, remarque Jean-Marc Furlan, son ancien entraîneur à Troyes (2004-2007). Son morphotype ne correspond pas à celui de l’athlète contemporain. En revanche, c’est un joueurentraîneur et vice versa. Il adapte son jeu aux besoins de l’équipe. Alors i l n’ est, certes, pas l e meilleur de la tête. Ce n’est pas celui qui a le plus d’impact physique, mais il va vous récupérer 25 à 30 ballons par match. Et puis, surtout, il lit le jeu plus vite et va donc tout faire plus vite que les autres. » De quoi se rendre indispensable dans l’entrejeu des champions de France en titre. Laurent Blanc, qui fut d’abord son sélectionneur – il est le premier à lui avoir donné sa chance en bleu, le 7 septembre 2010 face à la Bosnie-Herzégovine (2-0, qualifications Euro 2012) – alors qu’il vivotait dans le ventre mou de la L 1 avec Saint-Étienne, souligne son importance dans le système : «Défensivement, c’est un garçon qui tient le coup, qui arrache beaucoup de ballons. C’est un élément indispensable de notre milieu de terrain, notamment parce qu’il est très complémentaire de Marco (Verratti) et de Thiago (Motta).»

Selon Vincent Guérin, le nul de l’équipe de France en Espagne, en qualifications pour la Coupe du monde au Brésil (1-1, 16 octobre 2012), a eu un rôle déclencheur : «Dans ce match, on a vu un autre personnage. Au pied du mur, il s’est surpassé et a dépassé certaines de ses limites. Il a toujours eu ce sens du sacrifice dans les tâches obscures et de la justesse technique dans la récupération mais, cette saison, il a franchi une étape supplémentaire. Il a un volume de jeu beaucoup plus intéressant. »

FURLAN : « IL A PROUVÉ QU’IL ÉTAIT DÉNUÉ DE COMPLEXE »

Pourtant, selon plusieurs observateurs attentifs, l’enfant de Fontenay-sous-Bois est encore loin d’avoir atteint son apogée. « Il a connu une belle et grande progression ces deux dernières années. Mais elle n’est pas terminée, confirme Blanc. Jouer dans un grand club et être titulaire en équipe nationale va lui permettre d’évoluer encore, notamment offensivement.»

C’est dans les vingt derniers mètres que Matuidi est attendu au tournant. Dans sa faculté à se projeter plus vite vers l’avant et à être décisif à l’approche du but adverse. «Les gens disaient de lui qu’il ne basculait pas suffisamment vite “box to box” (de la défense à l’attaque) mais, depuis six mois, il a prouvé qu’il était dénué de complexe sans pour autant diluer son rendement dans les tâches ingrates» , analyse Furlan. La saison dernière, il a inscrit huit buts (cinq en L 1, deux en C 1, un en Coupe de France), dont l’égalisation dans le temps aditionnel face au FC Barcelone, en quarts de finale aller de la Ligue des champions (2-2, le 2 avril 2013). Il en est déjà à deux réalisations cette saison en Ligue 1 (contre SaintÉtienne le 27 octobre, 2-2, et à Bordeaux le 13 septembre, 2-0). Mieux que son partenaire Marco Verratti, qui n’a encore jamais marqué sous le maillot parisien. « Évidemment qu’il va vouloir mettre plus de buts et réussir plus de passes décisives, prédit le technicien troyen. Mais, avec la maturité, on devient plus lucide et opiniâtre. Pour Blaise, je suis convaincu que cela viendra avec le temps...»



Citation
Le PSG au Parc jusqu’en 2044

LE PSG ET LA VILLE DE PARIS ont indiqué, hier, avoir trouvé un accord au sujet de l’occupation du Parc des Princes. Une convention d’occupation du domaine public d’une durée de trente ans a été conclue entre les deux parties et sera soumis pour approbation au conseil d’administration du PSG ainsi qu’au Conseil de Paris, qui doit adopter ce texte le 16 décembre. Tandis que Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien, a souvent répété que le Parc resterait « la maison du PSG» , la Ville, propriétaire du stade à 100 %, y voit la preuve que le club de Qatar Sports Investments (QSI) entend « s’y inscrire durablement» . Des clauses de la convention permettent d’ailleurs de minimiser l’hypothèse d’un déménagement du PSG. Sans motif sérieux, le club aurait à indemniser la Ville à hauteur de sept années de redevances. « Cette redevance annuelle sera sensiblement augmentée, passant de 400 000 € actuellement à 1 M€ dès l’année prochaine, a indiqué Mathias Vicherat, le directeur de cabinet de Bertrand Delanoë, le maire de Paris. En outre, il y aura une part variable assise sur le chiffre d’affaires du PSG, qui pourrait porter, d’ici à dix ans, le montant total de cette redevance à 4 M€ par an.» Par ailleurs, cette convention acte l’engagement du PSG à réaliser des travaux de modernisation d’un montant de 75 M€ hors taxes en vue de l’Euro 2016. «Pendant ces travaux, on discutera d’un éventuel agrandissement du Parc après l’Euro » , a précisé M. Vicherat. Jusqu’en 2016, la capacité du stade restera de 45 500 places. QSI espère ensuite la porter au minimum à 60 000 sièges.

L'Equipe

Citation
Paris a un standing à assurer

Après un match raté face à Anderlecht (1-1), le PSG doit réaffirmer sa supériorité et assurer la première place.


Cette fois-ci, pas de blague. Après la mauvaise histoire belge du 5 novembre (1-1 face à Anderlecht), le PSG doit une revanche à ses spectateurs. « On a envie de mieux jouer pour le club, les supporteurs et pour nous-mêmes. On va tout donner pour gagner ce match, c’est très important pour nous », souligne Maxwell, le latéral gauche, avant la réception de l’Olympiakos, ce soir, en Ligue des champions. Non pas que Paris se trouve dans une situation inconfortable sur un plan comptable. Il possède trois points d’avance sur son rival du soir et sa qualification pour les 8es de finale est quasiment acquise. Mais une nouvelle contre-performance, sous forme de revers, dessinerait un mois de décembre sous pression et menacerait directement sa première place avec la garantie d’affronter un 2e de groupe et de recevoir son adversaire lors du match retour.

Laurent Blanc alignera son équipe type

Sans compter que la confiance emmagasinée depuis le début de cette compétition aurait tendance à s’effriter avant un dernier déplacement à Lisbonne le 10 décembre. « On va se mettre la pression qu’il faut et on sait ce qu’on a à faire, rassure Laurent Blanc. On doit valider notre parcours, qui est bon. Je l’avais dit contre Anderlecht, malheureusement le match m’a donné raison puisqu’on n’a pas réussi à valider notre qualification. J’espère que demain (aujourd’hui) on va y arriver et, si possible, terminer premiers de notre groupe. »

Pour éviter tout désagrément, le PSG devra se souvenir de sa première période compliquée lors du match aller. En pressant très haut, les Grecs avaient considérablement gêné les partenaires de Thiago Silva avant de s’effondrer physiquement en seconde période. Le coach parisien ne croit pourtant pas au même type de rencontre. Hier, lors du dernier entraînement au camp des Loges, Laurent Blanc a insisté pour que ses joueurs empruntent les côtés, comme s’il craignait une tactique résolument défensive de l’équipe grecque.

« Auront-ils la même intention de faire un gros pressing ici à Paris ? On peut en douter mais, si c’est le cas, il faudra être meilleur techniquement que lors des quarante-cinq premières minutes à l’Olympiakos », a-t-il souligné. Le Président, qui dispose de l’ensemble de son groupe, devrait aligner son équipe type. On n’est jamais trop prudent.


Citation
equipte type C1 (alex, pocho)


Citation
Un nul suffit pour finir premier

Le PSG sera assuré de finir en tête de son groupe s’il gagne ou même s’il fait match nul ce soir contre l’Olympiakos (le critère pour départager les équipes étant la différence de buts particulière). En cas de défaite, il peut être qualifié pour les 8es si Benfica ne bat pas Anderlecht. En revanche, pour décrocher la première place, il sera dans l’obligation, dans quinze jours à Lisbonne, de faire au moins aussi bien que les Grecs qui recevront les Belges d’Anderlecht.



Citation
Auteuil, Neuilly, Cavani

Edinson Cavani quitte presque toujours en dernier les vestiaires du camp des Loges ou du Parc des Princes. L’attaquant uruguayen passe plusieurs minutes après chaque match et chaque entraînement à coiffer sa longue chevelure brune à grand renfort de produits de soins capillaires. « C’est un vrai rituel pour lui, il est très méticuleux et prend beaucoup de temps aussi bien pour faire son chignon de match qu’après la douche,pour se recoiffer », rigole un de ses coéquipiers.

Acheté l’été dernier à Naples pour 64 M€, le joueur le plus cher de l’histoire du Championnat de France fait l’unanimité au PSG. Et pas uniquement parce qu’il a déjà inscrit neuf buts en Ligue 1 et trois en Ligue des champions, confirmant sa réputation de « serial buteur ». Sa personnalité, sa discrétion et son grand professionnalisme ont fini de séduire l’ensemble du club.

Preuve de son implication, vendredi dernier, juste après avoir atterri à Roissy après un long vol en provenance de Montevideo, il a directement rejoint ses coéquipiers à Reims au coeur de la nuit. « Il n’était pas obligé de venir, confie-ton au sein du staff parisien. D’autant que, compte tenu de son retour tardif et de son voyage, il y avait très peu de chance qu’il joue. » Ce qui fut le cas, puisqu’il a suivi le succès aisé des siens du banc.

Aficionado des restos sud-américains de la capitale

Mais si l’ancien Napolitain tarde à quitter le camp des Loges les jours d’entraînement, ce n’est pas seulement pour des raisons esthétiques. C’est aussi et surtout parce qu’il accorde un grand soin à la récupération. Cavani a sympathisé avec Cyril Praud, l’un des kinésithérapeutes parisiens, qui officie aussi ponctuellement en équipe de France. Ce dernier, au fil des semaines, est devenu son masseur attitré.
Cavani, 26 ans, surveille aussi de près son alimentation et ne boit jamais d’alcool. L’Uruguayen fréquente les restaurants sud-américains de la capitale avec son demifrère Walter Guglielmone, un ancien joueur d’Ajaccio, qui multiplie les allers-retours entre la France et l’Uruguay, et son homme de confiance Bepe, rencontré en Italie.

On peut aussi le voir avec les Argentins Pastore et Lavezzi, qu’il a côtoyés respectivement à Palerme et Naples, ou le jeune Verratti. « Je préfère les endroits chaleureux plutôt que les endroits guindés », dit-il souvent. Les plats qu’il affectionne sont le chorizo argentin mais aussi la provoleta (fromage fondu).

L’Uruguayen, fervent évangélique, n’est pas un oiseau de nuit. Il a quitté il y a un gros mois l’hôtel Bristol où il logeait depuis son arrivée en France pour emménager à Neuilly-sur-Seine, comme plusieurs de ses partenaires.

« Il commençait à trouver le temps long car à chaque fois, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas, raconte l’un de ses proches. D’ailleurs, depuis il semble plus serein. Sa mère a pu lui rendre visite récemment et elle était au Parc des Princes lors du match contre Nice avant la trêve internationale. »

Célibataire à la vie monacale

Qualifié pour le Mondial brésilien avec sa sélection uruguayenne, Edinson Cavani va pouvoir se concentrer sur le PSG et continuer d’y briller. Toujours avec la même discrétion et sans chercher à capter la lumière, contrairement à Zlatan Ibrahimovic. « Edinson est très discret et ne se fait jamais remarquer, souligne l’un de ses partenaires. En mise au vert, il reste souvent dans sa chambre. Il ne parle pas beaucoup. »

Et son français est encore très limité. Il salue parfois ses interlocuteurs d’un « bonjour » à l’accent espagnol, sans manquer de leur adresser un large sourire qui fait craquer la gente féminine en Uruguay, en Italie et désormais en France. Après s’être séparé de la mère de ses deux enfants, Edinson Cavani est célibataire. En septembre, la presse transalpine lui a prêté une aventure avec Miss Uruguay. La belle et le Matador n’ont jamais été aperçus ensemble à Paris.



Citation
ÉCHOS

Thiago Motta, prolongation en bonne voie. Thiago Motta, 31 ans, lié avec le PSG jusqu’en juin 2015, renégocie actuellement les termes de son contrat. Après des premières discussions infructueuses, l’optimisme est revenu dans l’entourage du milieu de terrain. Un accord portant sur une prolongation d’un an, jusqu’en 2016, et une revalorisation salariale pourrait même intervenir d’ici deux semaines.

Deux mille supporteurs grecs. Pour ce déplacement à Paris, l’Olympiakos pourra compter sur le soutien de ses supporteurs. Ils seront environ 2 000 à faire le voyage jusqu’à Paris.

Le PSG et Citroën partenaires. Le constructeur automobile, partenaire du PSG depuis la saison 2011-2012, va poursuivre son aventure avec le club de la capitale. Un contrat supérieur à 1 million d’euros annuel vient d’être conclu pour une durée d’au moins deux saisons à échéance du présent engagement, en juin 2014.

Le silence de Blanc. Laurent Blanc n’a pas voulu commenter l’information parue hier dans nos colonnes sur la proposition de prolongation de son contrat adressée par la direction du PSG. « Je n’ai aucune réponse à apporter, a précisé l’entraîneur parisien. Mon avenir m’intéresse, mais pour l’instant, permettez-moi de ne pas le partager avec vous. »

Christian Karembeu en tribune. Le champion du monde 1998 est arrivé hier à Paris avec la délégation grecque en tant que conseiller du président de l’Olympiakos-Le Pirée.

Le Parisien
Homer
Citation
Rien n’arrête Paris

Réduits à dix dès le début de la deuxième période, les Parisiens ont souffert mais ont arraché la victoire grâce à Cavani.

C’est une affaire (presque) rondement menée. Sur un plan comptable, cinq journées ont donc suffi au PSG pour expédier cette phase de groupe et se qualifier pour les 8es de finale en terminant à la première place.

Et l’on a envie de crier : « Vivement le mois de février ! » Il y a dans cet ardent désir le plaisir de retrouver Paris sur la scène continentale et l’envie de savoir ce que vaut vraiment cette équipe dès lors qu’elle devra se frotter au gotha européen.
Paris a le dessein d’intégrer le dernier carré de cette compétition, il va falloir maintenant mettre cette ambition en musique.

« On a de l’ambition mais on ne va pas le claironner, a affirmé hier Laurent Blanc. La Ligue des champions est une compétition difficile à gagner et certains clubs ont plus de légitimé que nous à dire qu’ils veulent la remporter. Là, il va falloir attendre, car le tirage te permet d’aller de l’avant et t’offre plus de possibilités si tu ne prends pas un gros. Mais on voulait terminer premiers, c’est chose faite. »

Et bien faite, si l’on s’en tient aux quatre victoires et au match nul obtenus lors de cette première phase. Pourtant, le maigre succès glané hier ne lève pas tous les doutes qui avaient escorté le score de parité hérité de l’avant-dernière journée face à Anderlecht (1-1). Pour Laurent Blanc, l’exclusion de Marco Verratti, auteur de deux fautes évitables (une main et un tirage de maillot), à la 46e minute, est la « seule explication » des difficultés rencontrées hier par le PSG.

Cette équipe déteste la défaite

« Cette expulsion nous a mis en difficulté, je ne vais pas chercher plus loin, analyse l’entraîneur parisien. En première mi-temps, on a 70 % de possession de balle et notre adversaire 30 %, même si on se précipite et on fait preuve d’un peu de nervosité. »

On savait que cette équipe détestait la défaite, le but victorieux de Cavani dans les dernières minutes l’a encore prouvé. Mais, une fois n’est pas coutume, Thiago Silva et ses partenaires ont souvent manqué de détermination autant que d’imagination.

En seconde période, l’individualisme a succédé à la facilité entrevue dans les 45 premières minutes au plus fort de la domination parisienne. Et le fait de jouer à 10 contre 11 n'explique pas tout. Il manque encore à ce groupe ce caractère implacable qui forge les grandes équipes et les amène à écraser l’adversaire lors de leurs temps forts. Pour Laurent Blanc et ses joueurs, c’est le chantier des mois à venir.


Citation
PSG 2 -1 Olympiakos
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 44 000.
Arbitre : M. Thomson (Eco).
Buts. PSG : Ibrahimovic (7e), Cavani (90e). Olympiakos : Manolas (80e).
Avertissements. PSG : Verratti (29e), Van der Wiel (66e), Matuidi (67e), Cavani (88e). Olympiakos : Manolas (49e), Dominguez (67e), Weiss (71e), Maniatis (82e).
Expulsion. Verratti (46e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Lucas, 86e) - Cavani, Ibrahimovic (Marquinhos, 79e), Lavezzi (Rabiot, 50e). Entr. : L. Blanc.
Olympiakos : Roberto - Salino (Dominguez, 57e), Manolas, Siovas, Bong (Weiss, 46e) - Maniatis (cap.), Samaris - Campbell (Saviola, 77e), Fuster, Holebas - Mitroglou. Entr. : Michel.


Citation
LES BUTS
7e. Alerté par Cavani côté droit, Van der Wiel adresse un centre tendu (légèrement dévié par Bong) qui arrive à Ibrahimovic. A un mètre de but, le Suédois devance les défenseurs et ouvre le score d’une reprise du plat du pied gauche (photo ci-contre) (1-0).

80e. A la réception d’un corner, Manolas reprend de la tête. La balle rebondit sur Dominguez, hors jeu, et revient à Manolas qui égalise de près (1-1).

90e. Marquinhos lance Cavani en profondeur qui contrôle de l’extérieur du pied et bat Roberto d’un pointu (2-1).


Citation
Ibra, une star bien entourée

Personne n’arrête la machine Ibrahimovic… Personne, sauf la défense stéphanoise. Depuis début octobre, date du décollage de sa saison en direction des hautes sphères du football mondial, Zlatan a ainsi marqué à chacune de ses huit sorties avec le PSG, à l’exception donc du match nul à Saint-Etienne le 27 octobre (2-2, buts de Cavani et Matuidi).

Hier, le Suédois a fait payer le tarif maison à l’Olympiakos dès la 7e minute de jeu. A l’origine du but, Edinson Cavani lance parfaitement dans la profondeur Gregory Van der Wiel. L’international néerlandais adresse alors un centre à ras de terre aux petits oignons à destination de Zlatan. Tout en puissance, le numéro 10 parisien fait le ménage devant le but grec et ouvre le score. Cela vous rappelle quelque chose? Normal, cette action est un copié-collé extrait du classique Anderlecht - PSG (0-5 le 23 octobre, quadruplé d’Ibra).

On retrouve ainsi les mêmes personnages dans des rôles en tout point comparables : Cavani, l’avant-dernier passeur, Van der Wiel passeur décisif et Ibra buteur. Et ce n’est pas tout à fait un hasard. Depuis le début de la campagne de Ligue des champions en septembre, ce trio de joueurs totalise 11 buts et 4 passes décisives. Cette statistique est là pour rappeler qu’Ibra tout-puissant n’est pas seul sur le terrain. Il bénéficie cette saison de la redoutable efficacité de toute une équipe. La saison passée, il se sentait parfois obligé de tout faire, la pluie, le beau temps, les passes et les buts.

Meilleur buteur de la Ligue des champions

Le PSG 2013-2014 a grandi et mûri. L’équipe dégage aujourd’hui une impression de stabilité qui permet à son artificier numéro 1 de se concentrer sur ce qu’il sait faire de mieux : jouer en déviation, à une touche, parfois deux, rarement plus, frapper les coups francs les plus dangereux et surtout marquer. La présence de Cavani en particulier, arrivé cet été en provenance de Naples et parfait dans son costume de second rôle, lui assure son quota d’occasions de but par match. C’est ainsi qu’Ibrahimovic, à l’occasion de son 100e match de Ligue des champions en carrière (encore loin du Mancunien Ryan Giggs, recordman avec 148 matchs au compteur), est devenu meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations, à égalité avec Cristiano Ronaldo. Et quand Ibra est sorti, Cavani s’est drapé en sauveur de Paris. C’est une certitude, Ibra n’est plus seul.


Citation
Gregory Van der Wiel : «Je sais ce que veut Zlatan»

Titulaire depuis fin août au poste d’arrière droit, Gregory Van der Wiel s’est imposé en douceur dans l’équipe-type au détriment de Christophe Jallet. Hier soir, le Néerlandais, qui sera suspendu à Benfica, a réalisé sa quatrième passe décisive à destination de Zlatan Ibrahimovic depuis le début de la saison en Ligue des champions.

Il est donc à l’origine de la moitié des huits réalisations d’Ibrahimovic dans cette compétition.

Vous êtes le meilleur passeur du PSG en Ligue des champions avec quatre passes décisives. Comment expliquez-vous votre réussite ?

Gregory Van der Wiel. Je profite des espaces que j’ai devant moi. Mes qualités de course et de centre me permettent ensuite de réaliser de bonnes performances. En ce moment, cela sourit et cela profite à toute l’équipe. Avec Zlatan, ça marche bien. Je sais exactement ce qu’il veut et où je dois lui mettre le ballon. Il faut le donner juste devant le but à ras de terre. Je sais qu’il fera alors le geste juste pour marquer.

Sommes-nous en train de découvrir le vrai Van der Wiel ?

Je ne sais pas... Disons que je me sens maintenant plus à l’aise dans l’équipe, je connais beaucoup mieux mon rôle. Laurent Blanc me donne bien sûr des consignes et cela me permet de bien me situer sur le terrain.

Après le match nul concédé à domicile contre Anderlecht, pourquoi le PSG a une nouvelle fois rencontré des difficultés ?

C’est vrai. Nous avons réalisé vingt premières minutes très bonnes et ensuite, cela a été moins bon. Nous aurions dû reproduire le même genre de match que contre Benfica et marquer au moins trois buts mais nous n’avons pas eu la même réussite. Je ne sais pas trop pourquoi. Ensuite, l’expulsion de Marco Verratti a changé un peu la situation. Mais nous n’avons pas paniqué. A la fin, nous gagnons ce match, c’est bien le principal. On est très satisfaits. On va attendre le tirage au sort des 8e de finale et tout dépendra de qui on héritera mais on est bien cette année et on peut encore faire mieux que la saison passée.

Quelle est l’importance de Cavani dans la réussite de l’équipe ?

Déjà, il marque le but décisif. Ensuite, il réalise un gros travail tout au long du match. Il court beaucoup, déstabilise la défense adverse et trouve des solutions. C’est vraiment un super joueur.


Citation
Blanc prend la défense de Verratti

L'expulsion de Marco Verratti (46e) a failli coûter cher au PSG. Après avoir écopé d'un premier avertissement à la demi-heure de jeu (29e) pour une main volontaire dans le rond central, le milieu italien a de nouveau été averti, après la pause, pour un tirage de maillot sur Foster. Une deuxième sanction que le PSG, par la voie de son entraîneur, ne comprend pas.

« Le premier, il le mérite car il met la main. Parfois, on fait des choses pas très réfléchies mais qui aident l'équipe, précise Laurent Blanc. Ensuite, il prend un deuxième jaune alors que ce n'est que sa deuxième faute du match. »

« Il a fait deux fautes et il prend deux cartons. L'arbitre a été sévère sur ce coup-là, ajoute Salvatore Sirigu. Verratti ne l'a pas fait par malice. Ça fait partie du football. » « C'est assez dur, poursuit Adrien Rabiot. Il a fait très peu de fautes. On n'a pas eu un très bon arbitrage... » Réduits à dix en deuxième période, les Parisiens ont bien souffert face à des Grecs de plus en plus dangereux. « C'est toujours difficile quand on est expulsé car on se sent responsable si l'équipe fait un mauvais résultat. Il était donc soulagé qu'on ait gagné », indique le jeune Rabiot.

« Il nous met en difficulté, reconnaît le coach parisien. Mais je ne lui en veux pas. Si ça avait été des paroles, on aurait pu lui dire d'arrêter. Mais, là, il s'agit d'un fait de match. Ce n'était pas pour des réclamations. J'entends dire qu'il est incorrigible, mais c'est faux. »Souvent sanctionné la saison dernière (13 fois en Ligue 1), le milieu italien s'est semble-t-il assagi cette année. Notamment en multipliant les conversations avec ses proches ou encore le staff technique. « Il est un peu dans le collimateur des arbitres, confirme Sirigu. Mais il progresse sur ce point-là. Il mûrit à la fois en tant que footballeur et dans sa vie d'homme. »


Citation
Al-Khelaifi : «Blanc mérite un long contrat»

Nasser Al-Khelaifi avait hier soir l'air satisfait du patron qui mène son entreprise sur la voie du succès. Le président en a profité pour revenir sur le cas de Laurent Blanc en confirmant à demi-mot l'information que nous révélions mardi selon laquelle le club a proposé à son entraîneur de renégocier son contrat. «Laurent Blanc est un grand coach et il mérite un long contrat, a confié Al-Khelaifi dans un sourire.

Mais on n'en parle pas devant les micros et les caméras. Le jeu proposé cette année est de meilleur qualité que celui de l'année passé. Blanc fait partie des meilleurs entraîneurs du monde.»


Citation
Amara Simba : « L’expulsion a tout changé »
Ancien attaquant du PSG

« Je n’ai pas été trop surpris par l’expulsion de Verratti. Même s’il s’était un peu calmé cette année, c’est un joueur qui prenait beaucoup de cartons la saison dernière. Or, comme il a été averti très tôt, je craignais ce scénario. Surtout dans ce type de match à haute tension avec un joueur qui a la réputation d’être vif.
Toujours est-il que cette expulsion a tout changé pour le PSG. Ça a failli faire basculer la rencontre. Les Parisiens ont eu chaud. Réduits à dix, ils ont dû faire beaucoup plus d’efforts, ils se sont aussi un peu énervés. Mais encore heureux que Cavani était là. Ibra a ouvert le score. Et quand il est sorti, c’est l’autre grand attaquant du club qui sauve les siens. C’est ça la grande force du PSG. »


Le Parisien .fr
Homer
Citation
Paris s'adapte à tout

Rapidement réduit à dix puis rejoint sur la fin, le PSG s'est finalement imposé de justesse contre l'Olympiakos (2-1), mercredi. Assurés de terminer premiers de leur groupe, les Parisiens sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Cette fois, pas question de tergiverser ! Après avoir manqué une première occasion de se qualifier contre Anderlecht (1-1) il y a trois semaines, le Paris-SG a enfin assuré sa place en huitièmes de finale de la Ligue des champions suite à son court succès mercredi face à l’Olympiakos (2-1). Avec quatre victoires en cinq matches, il est désormais en plus certain de finir premier du groupe C. Inlassablement et presque mécaniquement, le club parisien continue sa marche en avant. D’une certaine façon tout du moins. Au vu de ses résultats surtout. Car sur le terrain, comme à l’aller face aux Grecs en première période (4-1), les Parisiens ont encore été mis en difficulté, poussés à défendre après l’expulsion de Verratti (46e) pour un deuxième carton jaune. Plus qu’ils ne l’envisageaient, c’est une certitude. Mais comme une évidence, ils ont fini par s’adapter et en sont encore sortis indemnes.

Ibrahimovic fête sa 100e par un but

Jusqu’à cette faute inutile du jeune milieu italien sur Fuster, un souffle après la reprise, tout allait pourtant bien. Sur une quatrième passe décisive de Van der Wiel cette saison en C1, Zlatan Ibrahimovic avait ouvert le score à l’issue d’une longue séquence collective (7e), un peu comme face à Benfica (3-0) au même endroit. Pour sa centième apparition en Ligue des champions, le Suédois s’était offert un beau cadeau en revenant à hauteur de Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs avec huit réalisations. Toujours aussi maîtres du ballon (56% sur la totalité de la rencontre), les champions de France n’avaient pas laissé beaucoup d’espoir à leurs adversaires de ne pas repartir bredouille de la capitale. Unique danger helléniste mais permanent, Mitroglu a bien tenté sa chance (6e, 26e, 34e). En vain.

Fin de match cruelle pour l'Olympiakos

Au fil des minutes, malgré cette infériorité numérique, les joueurs de Laurent Blanc étaient même parvenus assez facilement à contenir les Rouge et Blanc. Mais après plusieurs tentatives échouées de faire le break, par Ibrahimovic (51e et 61e), Rabiot (72e) et Matuidi (74e), un deuxième coup de théâtre est alors venu troubler la quiétude du Parc des Princes. Sur corner, Manolas a égalisé en profitant d’une position de hors-jeu de son partenaire Dominguez (80e). Trop tard pour réagir, croyait-on à ce moment-là. Et finalement pas si grave, puisque Paris n’avait besoin que d’un point pour conforter son destin. Sauf que depuis deux ans, le PSG n’est plus cette équipe qui se contente du minimum. Les joueurs du Pirée auraient dû se méfier… Qualifiés eux aussi à quelques minutes du terme, ils ont vu leur situation changer du tout au tout en quelques instants avec le deuxième but de Cavani (89e), en bout de course, puis avec la victoire arrachée par le Benfica à Anderlecht (3-2). Invaincu à présent depuis treize matches consécutifs en C1, nouveau record du club, Paris figurera dans le Top 16 européen pour la deuxième année d’affilée. Et ce n’est peut-être que le début…


Citation
Ibra : «Aider l'équipe, c'est mon métier»

Premier buteur du PSG mercredi soir contre l'Olympiakos (2-1), Zlatan Ibrahimovic est satisfait de la qualification du club pour les 8es. Il est également revenu, dans son style si particulier, sur le FIFA Ballon d'Or : «Je n'ai pas besoin de remporter ce trophée pour savoir que je suis le meilleur.»

«Zlatan Ibrahimovic, vous êtes qualifiés pour les 8es de finale. Etes-vous satisfait ?

Oui, c'était un bon match. Nous avons joué de manière fantastique en première période. C'était différent en seconde mais nous avons montré un bon état d'esprit et notre caractère de combattants. Nous avons encaissé un but mais le score final est de 2-1, donc cela rend les choses plus faciles.

Votre équipe a découvert un nouveau défenseur ce soir, nommé Zlatan Ibrahimovic...
Défenseur ?

«Tu dois penser à l'équipe avant tout»

Oui, parce que vous avez beaucoup défendu pour l'équipe.

(Sourire) C'est pour cette raison que le coach m'a remplacé. J'étais très fatigué. Mais aider l'équipe à défendre ou à attaquer, c'est mon métier. Tu dois penser à l'équipe avant tout.

«Je n'ai pas besoin de remporter le Ballon d'Or pour savoir que je suis le meilleur»

Quel est votre objectif dans cette Ligue des champions ?


Notre objectif était de passer la phase de groupes. C'est fait. Il nous reste un match qui sera forcément différent. Nous devons maintenant attendre le tirage au sort pour voir où on ira jouer. Plus la compétition avance, plus ça devient difficile. Mais nous nous entraînerons dur pour être prêts pour les prochains matches.

Vous êtes le meilleur buteur de la C1 et votre président a déclaré que vous méritiez le Ballon d'Or. C'est aussi votre avis ?

(Rires) Non, ce n'est pas la chose à laquelle je pense. Pour moi, ce n'est pas important. Je n'ai pas besoin de remporter ce trophée pour savoir que je suis le meilleur.»


Citation
«Solides et solidaires»

Le PSG a beau avoir connu des difficultés mercredi face à l'Olympiakos (2-1), il a tout de même fini par s'imposer grâce à ses «valeurs», selon son entraîneur Laurent Blanc.

Même si les Parisiens ont souffert plus qu’ils ne l’imaginaient pour décrocher leur qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions, mercredi après leur succès étriqué contre l’Olympiakos (2-1), tous étaient «satisfaits» du résultat après la rencontre. Et presque autant de la manière avec laquelle ils ont su faire face aux coups du sort, à savoir l’expulsion de Verratti (46e) et l’égalisation tardive des Grecs (80e), qui les a pourtant pas empêchés de l’emporter. «Après le carton rouge, ça a été plus compliqué mais on a su être solides et solidaires, a témoigné Adrien Rabiot. Toute l’équipe travaille sur le terrain, c’est notre force. Même Ibra est venu défendre. On avait vraiment besoin de tout le monde, ça a été un effort collectif.»

«Cette envie d'aller de l'avant et de ne pas préserver le score nous a permis de gagner.» (Laurent Blanc)
Son entraîneur Laurent Blanc n’était d’ailleurs pas surpris de l’état d’esprit irréprochable affiché par son équipe. «C'est la deuxième fois, après le match à Marseille (2-1), qu'on démontre cette valeur. Cette envie d'aller de l'avant et de ne pas préserver le score nous a permis de gagner, s’est-il félicité. Cela demande une grosse débauche d'énergie mais on sait qu'on peut s'appuyer sur cette valeur. C'est bien. Mais je me serai bien passé de jouer à 10 sur cette deuxième période.» Même quand le scénario ne tourne pas en sa faveur, le PSG parvient à trouver une issue favorable. Elle est peut-être là sa principale force. «En ce moment, on est sur un nuage, a reconnu l’international Espoirs tricolore. Si on continue comme ça, je ne vois pas grand-monde qui pourra nous inquiéter.»

Van der Wiel : «On peut encore faire mieux»

Habitué des grands rendez-vous et notamment finaliste de la Coupe du monde 2010 avec les Pays-Bas, Grégory van der Wiel se montre un peu plus mesuré. «Nous jouons vraiment bien cette saison, c’est vrai, a-t-il concédé, mais on peut toujours faire mieux. Et je crois qu’on peut encore fait mieux que la saison passée.» «L’objectif est atteint, s’est contenté de souligner Blanc. On n'avait pas réussi à le faire contre Anderlecht. Ça encore été un peu compliqué, mais on y est arrivé et c'est une grande satisfaction. On a de l’ambition dans cette Ligue des champions, a-t-il ajouté, mais on ne va pas le claironner à tout-va. On veut aller le plus loin possible mais essayons d’abord de procéder par étape. La prochaine, c’est de savoir quelles seront les autres équipes qualifiées et espérer que le tirage nous soit clément.»


Citation
Nasser al-Khelaïfi : «Ibrahimovic le mérite»

A l’approche de la remise du FIFA Ballon d’Or, qui interviendra le 14 janvier, chaque candidat voit ses proches mener une campagne intensive pour que leur favori soit récompensé. Si plus tôt dans la soirée, mercredi, Cristiano Ronaldo a vu les supporters du Real Madrid avoir une forte pensée pour lui malgré son absence contre Galatasaray en Ligue des champions (4-1), Zlatan Ibrahimovic n’a pas été en reste de son côté. Buteur avec le PSG face à l’Olympiakos (2-1), l’attaquant suédois a reçu le soutien de son président Nasser al-Khelaïfi. «Il mérite le Ballon d'Or pour moi. C'est vraiment un très grand joueur, a déclaré le patron du club parisien, même s'il ne faut pas oublier Cavani.» Dans les mêmes couloirs du Parc des Princes, le Suédois a lui considéré qu'il n'avait pas «besoin de remporter ce trophée pour savoir qu'il était le meilleur.»


Citation
Nasser al-Khelaïfi : «Blanc mérite un long contrat»

Le président du Paris-SG, Nasser al-Khelaïfi, n’a pas voulu confirmer après la victoire de son équipe, mercredi en Ligue des champions face à l’Olympiakos (2-1), s’il avait bien proposé une prolongation de contrat à Laurent Blanc, actuellement sous contrat jusqu'en 2015. «Laurent Blanc est un grand entraîneur et mérite un long contrat, a néanmoins estimé le patron du club parisien. Je suis très content de son travail. C’est une discussion entre le PSG et son coach, pas avec les médias.»


Citation
Matuidi «ne se sentait pas bien»

Remplacé en fin de match par Lucas (85e), mercredi lors de la victoire du PSG face à l’Olympiakos en Ligue des champions (2-1), Blaise Matuidi «ne se sentait pas bien», a précisé son entraîneur Laurent Blanc après la rencontre. «Sa sortie n’était pas prévue, c’est Thiago Motta qui devait quitter le terrain, mais c’est lui qui est venu nous voir. Il avait quelques frissons, il est peut-être en train de couver quelque chose. Il a fourni tellement d'efforts... En déployant tellement d'énergie, il a dû prendre un coup de froid.» Le coach parisien n’a toutefois pas semblé inquiet pour autant quant à la présence de son milieu international français, dimanche (21h00) face à Lyon en Championnat.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG a passé le grand oral de l’UEFA



Moins de vingt-quatre heures après le précieux succès contre l’Olympiakos (2-1), le PSG disputait, hier, au siège de l’UEFA en Suisse, un match encore plus important pour son avenir à long terme en Ligue des champions. L’aréopage du club était au grand complet pour défendre ce dossier face aux membres de l’instance de contrôle en charge du fair-play financier.

Au menu, l’examen des comptes des saisons 2011-2012 et 2012-2013 et l’argumentaire lié au fameux contrat en or signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), le poumon économique du club parisien. Pour l’occasion, le président Nasser al-Khelaifi était accompagné de Jean-Claude Blanc, directeur général délégué, et de son adjoint Philippe Boindrieux. Selon les premières impressions laissées par cette audition, Jean-Claude Blanc, principal orateur, se serait montré éloquent et aurait présenté un dossier solide sur beaucoup de points. A-t-il pour autant définitivement convaincu ses interlocuteurs ? Le doute est encore permis.

Le principe du fair-play financier repose sur une idée a priori simple : les clubs engagés dans les compétitions européennes doivent équilibrer leurs recettes et leurs dépenses. Un déficit maximal de 45 M€ étant autorisé lors des exercices 2011-2012 et 2012-2013. De ce côté-là, le PSG est un bon élève puisqu’il a réalisé ces deux dernières années des résultats net légèrement déficitaires de 5 M€ (voir infographie ci-contre). Sa masse salariale a pourtant explosé, passant, en un an, de 117 M€ à 220 M€. Or l’équilibre des comptes a été maintenu. La clé de ce miracle financier porte le nom de QTA, l’office du tourisme qatarien, avec lequel le PSG a signé un contrat de communication d’une durée de cinq ans. Dans le bilan 2011-2012, ce partenariat a été valorisé à hauteur de 105 M€, puis 200 M€ en 2012-2013. Il représente, à lui seul, plus de 50% des recettes et semble se moduler à volonté pour épouser la courbe exponentielle des dépenses du club. C’est justement ce qui intrigue les experts de l’UEFA. « Ce contrat relève de la créativité financière, tranche un ancien salarié du PSG. QTA, c’est un deal fantôme pour faire la soudure dans le budget parisien entre les rentrées réelles et le coût de fonctionnement total du club. »

Une éventuelle session de rattrapage au printemps

L’un des pères du fair-play financier, l’Italien Ernesto Paolillo, jette un regard critique, mais moins catégorique. « Le PSG et QTA sont des parties liées, elles ont le même actionnaire ultime, en l’occurrence l’Etat du Qatar, observe-t-il. Cela est autorisé, mais on peut se demander si ce contrat n’est pas surévalué et conçu spécifiquement pour rentrer dans les clous du fair-play financier. » Pour sa défense, le PSG met en avant le caractère innovant de son partenariat. Officialisé seulement fin octobre, il doit se matérialiser prochainement par une campagne d’affichage dans laquelle les joueurs seront associés aux symboles touristiques de l’émirat. Les experts vont maintenant étudier de près la copie rendue, hier, par le PSG. Si l’examen de passage s’avère négatif, un oral de rattrapage sera organisé au printemps prochain. Les dirigeants parisiens devraient alors revoir leurs business plans en appliquant vraisemblablement un montant inférieur au contrat QTA. Si un déficit supérieur à 45 M€ apparaît dans la nouvelle version des comptes, des sanctions interviendraient à l’aube de la prochaine saison. Une exclusion de la Ligue des champions est pour l’instant inenvisageable, mais des pénalités financières pourraient être infligées au PSG.


Citation
Paris veut garder Ménez, mais...

Le PSG envisage de conserver Jérémy Ménez dans son effectif. C'est ce qu'a récemment confié Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club à l'agent de l'attaquant en fin de contrat en juin prochain. Mais le joueur n'a toujours pas reçu de proposition relative à une prolongation de son contrat assortie d'une revalorisation salariale.

Au point que le natif de Longjumeau, aujourd'hui âgé de 26 ans, doute de la volonté réelle de ses dirigeants qui semblent jouer la montre comme il y a un an, dans le dossier Nene. « Tous les joueurs restent au PSG. Jamais on ne vendra un joueur », a affirmé mercredi Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, à une question sur le mercato hivernal et les départs éventuels de Pastore, Lavezzi et Ménez. Ne voyant rien venir, Ménez envisage de plus en plus sérieusement de signer libre dans une autre équipe dès le mois de janvier comme l'y autorise le règlement. Il pourrait alors quitter Paris fin juin, ou dès cet hiver si les deux clubs tombent d'accord sur une indemnité de départ.


Le Parisien.fr
Le Cyclone
Citation
Thiago Motta va prolonger

Le milieu de terrain du PSG Thiago Motta, 31 ans, devrait, selon nos informations, prolonger son contrat d'un an, soit jusqu'en juin 2016. L'officialisation devrait avoir lieu avant lundi. Les choses sont plus compliquées pour son coéquipier Alex, libre en juin, du fait de son statut d'extra-communautaire.

Lequipe.fr
Homer
Citation
Le PSG surclasse Lyon (4-0)

Plus que jamais leaders du championnat, les Parisiens n’ont fait qu’une bouchée des Lyonnais ce dimanche soir. Si la machine PSG vous est encore étrangère, voilà une statistique qui va vous permettre de tout comprendre.

Uniquement à eux deux, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, les artificiers parisiens, totalisent plus de buts que quinze formations de Ligue 1, dont Lille, deuxième du Championnat de France. Ce n’est pas qu’ils pourraient jouer tout seuls contre tous les autres mais presque. Bien sûr, ils dépendent du formidable collectif de Laurent Blanc. Mais cette attaque n’a pas d’équivalent dans l’Hexagone et peut-être pas beaucoup plus en Europe. Que l’on aimerait la voir face au Real Madrid ou le Bayern Munich…

La prochaine fois, ce sera seulement Evian, dès mercredi. L’entraîneur parisien sera obligé de faire tourner à cause de la multiplication des rencontres et il n’est donc pas sûr que l’on revoie les deux compères ensemble à Annecy, où le club cherchera à égaler le record d’invincibilité du précédent âge d’or local. Car Paris poursuit son défi : rester invaincu une moitié de championnat et plus si affinités. Il n’y a aucune raison que ce PSG si fort résiste à cette envie. L’idée qu’il doit d’abord se méfier de lui-même semble avoir vécu depuis qu’il a abandonné la suffisance dans des rendez-vous comme Reims ou Bastia. C’est une semaine avec Evian et Sochaux et on en aura définitivement le cœur net. Vivement le PSG - Lille du 22 décembre !

Evidemment, avec un tel niveau collectif et individuel, la Ligue 1 ne peut échapper au PSG. Mais remarquons que Paris, Lille et Monaco possèdent une avance incroyable sur le premier de la 15e journée il y a un an, Lyon avec 31 points. Le niveau est donc plus élevé. Et le soir où il n’a pas réalisé son meilleur match dans le contenu, surtout en première période, le PSG s’en est remis à la spéciale du duo Blanc-Gasset, déjà en vogue à Bordeaux les années fastes : les coups de pied arrêtés, à l’origine de tous les buts hier.

On ne pouvait le prévoir mais on attend désormais avec une impatience invivable le PSG - Lille du 22 décembre, en clôture de la phase aller. C’est le prochain challenge un peu de taille que l’on peut proposer à ce PSG surpuissant. Si ce n’est pas le cas d’ici là, Zlatan and co essaieront de marquer un but à Vincent Enyeama, le Monsieur Propre des cages lilloises (13 derniers matchs de L 1 sans en encaisser). Ce PSG devrait pouvoir y arriver.


Citation
Panenka et petits jongles pour Ibra

Facilité technique, petit plaisir ou provocation ? Zlatan Ibrahimovic s'est illustré, dimanche soir, en inscrivant deux buts contre Lyon, pour une large victoire parisienne 4-0. Il est désormais seul en tête du classement des buteurs de Ligue 1, avec 11 buts, devant son coéquipier Cavani (10 buts).

Preuve de son omniprésence, le Suédois a également réalisé 5 passes décisives cette saison (meilleur passeur du championnat à égalité avec le Monégasque Rodriguez).

Au-delà des chiffres, Ibrahimovic est aussi en train de marquer les esprits avec des gestes dont il semble avoir le secret. Des buts du talon, des retournés acrobatiques de 35 mètres et, dimanche soir, deux petits moments qui témoignent du caractère imprévisible, génial diront certains, de l'attaquant parisien.

En première mi-temps, Zlatan s'apprête à tirer un penalty, après une faute de Vercoutre sur Cavani. Le PSG mène déjà 1-0 et le Suédois décide de se lâcher : il inscrit le deuxième but parisien d'une superbe panenka, un petit ballon piqué, qui file sous la barre du gardien lyonnais.

Au coeur de la deuxième mi-temps, Zlatan décide cette fois d'amuser le public. Au milieu de terrain, sans vis-à-vis, il lève le ballon et commence à... jongler ! Comble du comble, le ballon finit par lui échapper assez rapidement, après le 4e jongle. Mais le geste ne passe pas inaperçu dans le stade ou sur les réseaux sociaux.

Paris, qui en est désormais à 36 matches de suite sans défaite, possède 4 points d'avance sur Lille, son premier poursuivant, et 5 sur Monaco. Le club de la capitale s'est qualifié sans difficulté pour les 8es de finale de Ligue des champions. Principal danger, désormais : tomber dans la facilité, un piège que les joueurs de Laurent Blanc ont pour l'instant réussi à éviter.


Citation
Rémi Garde : « Une équipe hors-normes »

Il y a déjà un moment que l'Olympique lyonnais n’est plus vraiment le même club que celui qui a été sacré sept fois champion de France de 2002 à 2008. Mais il pense bien s’être trouvé un successeur avec ce PSG qui pourrait à son tour asseoir son règne. « On peut faire un parallèle avec le grand Lyon, reconnaît le gardien Rémy Vercoutre, dernier joueur du vestiaire à avoir été champion de France avec l’OL.

On n’est pas les premiers à prendre quatre buts ici (NDLR : Bastia et Lorient se sont inclinés sur le même score cette saison) et, à mon avis, on ne sera pas les derniers. On ne va pas en rajouter, mais c’est vraiment une grosse machine. »

Giflés, les Lyonnais ont beau n’avoir concédé que des buts sur coups de pieds arrêtés (deux corners, deux pénaltys), ils s’avouent impressionnés par les Parisiens. « C’est une équipe hors normes dans le championnat, constate l’entraîneur Rémi Garde. Elle a un effectif qui n’est comparable à aucun autre, sauf peut-être Monaco. Quand on concède l’ouverture du score, c’est très compliqué face à eux. On se livre. Et dès qu'il y a un petit espace, Paris est capable d'accélérer… Et on prend des buts. » Le défenseur Samuel Umtiti, qui a concédé le dernier penalty, partage l’analyse : « C’est l’équipe toute entière qui est impressionnante, pas seulement une individualité. On connaît les grands joueurs, ils ont été présents. »

C’est au final Maxime Gonalons, le capitaine de l’OL, qui fixe de la manière la plus claire la feuille de route des Parisiens : « Ils ont des joueurs de classe mondiale qui font la différence. Aujourd’hui, Paris est taillé pour gagner la Ligue des champions. C’est déjà passé pas loin l’an dernier contre le Barça. Le PSG a encore franchi un cap. Les joueurs se connaissent bien, le recrutement a été peaufiné. Ils seront champions, il n’y a aucun doute. »


Citation
Ibra-Cavani, association de bienfaiteurs

Quand l’un brille, l’autre fait des étincelles. Buteurs hier soir, Cavani et Ibrahimovic ont une nouvelle fois démontré qu’ils savaient jouer ensemble. Et surtout marquer ensemble ! A ceux qui s’interrogeaient (encore) sur leur complémentarité, ils ont répondu en levant les derniers doutes. Hier soir, les deux attaquants ont inscrit trois des quatre buts du match : deux penaltys pour Ibra (l’un qu’il a provoqué, un autre pour une faute sur Cavani) et un pour l’Uruguayen (36e).

Mercredi soir, contre l’Olympiakos (2-1), les deux hommes avaient déjà marqué chacun un but. Tout comme à Anderlecht (5-0), en Ligue des Champions, le 23 octobre, et contre Lorient (4-0), début novembre. « C’est normal qu’il ait fallu un peu de temps pour qu’ils apprennent à jouer ensemble, raconte Maxwell. Ce sont deux joueurs qui marquent beaucoup de buts et qui aident beaucoup l’équipe. Ils sont très forts individuellement mais aussi collectivement. »

« C’est un atout de choix pour nous, poursuit Blaise Matuidi. Ils ont eu besoin d’un peu de temps pour se trouver mais aujourd’hui, quel que soit le système, ils s’adaptent. La preuve, Cavani a commencé à gauche et il a fini dans l’axe. Ils sont tous les deux très forts et, surtout, ils défendent beaucoup ce qui nous rend de grands services. »

A eux deux, ils ont ainsi inscrit 61,7 % des buts de leur équipe en L 1, soit 21 au total. Des chiffres qui en disent long sur leur efficacité et leur influence sur les bons résultats du PSG.

« On a un duo de feu, se réjouit le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. J’ai toujours dit qu’on avait les deux meilleurs attaquants du monde. Ce soir (NDLR : hier), ils l’ont encore prouvé. » « Pour moi, c’est la doublette d’attaquants la plus forte du monde depuis longtemps, ajoute Pastore. Et avoir deux joueurs de ce niveau devant soi, c’est extraordinaire. »

Avec 11 buts, Ibrahimovic devance son partenaire, Cavani (10 buts) au classement du meilleur buteur du championnat. Mais l’Uruguayen peut se targuer d’avoir marqué presque autant en moins de matchs, soit un but toutes les 96 minutes contre un but toutes les 106 minutes pour le Suédois. « Cavani est très utile pour l’équipe, confirme Ibra. Avec lui, c’est beaucoup plus facile pour moi. L’équipe est meilleure depuis qu’il est là. » « Je donne mon maximum, répond le numéro 9 parisien. J’apporte tout ce que je peux à l’équipe. C’est mon obsession. »


Citation
Javier Pastore : « Je serai le dernier à partir »

Après un début de saison compliqué, contrarié par une blessure en octobre, Javier Pastore retrouve peu à peu son niveau. A la baguette du jeu parisien hier soir, l'Argentin a débuté timidement avant de délivrer une ouverture sublime pour Cavani qui provoquera la faute de Vercoutre et le penalty transformé par Ibrahimovic.

Quelle est votre analyse après ce succès éclatant 4 à 0 ?

Javier Pastore. On a fait un grand match. On a tenu le ballon et quand on voulu attaquer, on l'a fait. En plus on a marqué de nombreux buts. Ça renforce la confiance. Surtout, on a montré qu'on pouvait jouer un beau football, et ça c'est important pour le public qui s'habitue à voir un beau spetacle avec le PSG.

Où se situe la clé de cette réussite ?

Nous avons un bon groupe au sein duquel les joueurs s'entendent bien. On voit que le fait d'apporter des changements dans l'équipe ne nuit pas à la qualité du jeu. C'est quelque chose qu'on gère bien cette saison.

Après votre convalescence, comment vous êtes vous senti ?

Je me suis bien senti. Ma jambe ne me fait plus souffrir et physiquement je retrouve ma condition. J'ai pu jouer les 90 minutes à un bon rythme. C'est ce qui me rend heureux.

On parle beaucoup de votre départ lors du mercato hivernal. Qu'en est-il ?

Tout est faux et n'a rien à voir avec la réalité. Comme je l'ai déjà dit, je suis le premier à avoir signé pour ce club (NDLR : Pastore a été recruté à l'été 2011) et je serai le dernier à partir.

Vous n'allez pas retourner en Italie ?

Non, seulement pour aller au cinéma ou voir des amis. Rien de plus.

Comment envisagez-vous votre avenir ?

Je vais lutter. Il y a beaucoup de joueurs à chaque poste mais je vais m'accrocher pour être dans le onze titulaire sans me prendre la tête.

Thiago Silva a marqué son premier but en L1 cette saison. Quel est son rôle dans l’équipe ?

C'est un meneur d'hommes. Il le démontre dans son attitude. Il parle beaucoup, il nous replace, nous donne des conseils et il ne commet pas de fautes. C'est un joueur très important. Comme Ibra ou Thiago Motta.


Citation
Les bus du PSG et de Lyon caillassés avant le match

Les bus du PSG et de Lyon ont été caillassés sur leurs trajets vers le Parc des Princes, dimanche avant le match de la 15e journée de L1 qui a débuté à 21 heures.

«Le bus a été caillassé et la vitre avant droite a été cassée», a fait savoir un membre du staff parisien, précisant que l'incident avait eu lieu près de Chaville (Hauts-de-Seine).

Des images du bus parisien avaient été diffusées dans l'émission Canal Football Club sur Canal +. L'image montrant l'arrivée du véhicule a dévoilé qu'une vitre avait sérieusement été abîmée, certaines lettres de son slogan «Rêvons plus grand» ayant disparu.

Le chef de presse de l'Olympique lyonnais a indiqué que «deux minutes avant l'arrivée au stade, le bus a reçu un pavé dans une vitre latérale». Selon RMC Sports, le bus de l'OL aurait aussi été pris pour cible entre leur hôtel, situé tout près de la Porte de Saint-Cloud, et le Parc des Princes.

Le Parisien.fr
Homer
Citation
Thiago Silva : « Les Bleus ont tout pour aller loin »

Son actualité est dense. Sa sélection, son club, les chances de l’équipe de France : le capitaine du Brésil et du PSG n’a esquivé aucun sujet.

A l’occasion d’une opération organisée hier par Nike, son équipementier, dans une galerie du centre de Paris, Thiago Silva, le capitaine du PSG et de la sélection brésilienne a évoqué son actualité. Au cours d’un tête-à-tête, le défenseur central a notamment parlé du Mondial 2014, dont les 4 chapeaux seront connus aujourd’hui, des objectifs de son pays, des Bleus mais aussi du PSG. Il a également posé un regard sur ses performances. Le tout avec beaucoup d’humilité.

Le Brésil n’a plus organisé de Coupe du monde depuis 1950. Est-ce l’événement le plus important de ces dernières décennies ?

Thiago Silva. Le football est la première passion du peuple brésilien. Nous sommes des amoureux du ballon rond. Un mondial, qui plus est au Brésil, crée évidemment beaucoup de ferveur. Lors de la Coupe des Confédérations, on a déjà eu le droit à une vraie démonstration de tendresse de la part de nos supporteurs. On s’attend à la même chose en juin. Notre responsabilité est donc doublée. Toutes les équipes vont venir chez nous pour essayer de nous éliminer. Nous devons donc travailler très dur pour atteindre notre objectif.

Quel est-il justement ?

Gagner la Coupe du monde, bien sûr! Si on ne remporte pas ce trophée, ce sera une grande tristesse pour nous les joueurs et pour tous les Brésiliens.

Vos coéquipiers au PSG, Lucas, Maxwell et Marquinhos seront-ils retenus dans la liste des 23 ?

Les trois sont déjà apparus avec la sélection. Dernièrement, Maxwell a été plus sollicité que Lucas qui a certes joué la Coupe des Confédérations mais n’a pas eu beaucoup de possibilités de jouer. Mais pour moi, c’est un joueur avec de grandes qualités. Il sait aider ses équipes dans les moments difficiles, notamment en marquant. Il a appris beaucoup ces temps-ci. Marquinhos vient tout juste d’arriver. Mais il a, je pense, aussi ses chances par rapport à ses qualités techniques et physiques.

A vos yeux, qui sont les favoris de ce Mondial ?

Le Brésil, bien sûr, car on joue à la maison. Je crois aussi beaucoup en l’Espagne, l’Allemagne, l’Argentine un concurrent direct toujours compliqué et à l’Uruguay de notre ami Cavani. D’autres sélections ne donnent, pour l’instant, pas encore beaucoup de certitudes mais elles peuvent, en cours de compétition, prendre confiance et aller loin. Je pense notamment aux pays africains.

Aimeriez-vous tomber sur les Bleus en phase de groupes ?

Ce serait un réel plaisir d’affronter mes compagnons de club, comme Matuidi, et d’autres qui sont partis. Ce serait aussi un peu spécial car je joue en France. Il s’agirait d’un match plein d’émotions. D’autant plus si on les affronte lors d’une confrontation à élimination directe.

La France a déjà battu trois fois le Brésil dans un Mondial (1986, 1998, 2006). Est-ce votre bête noire ?

Il ne s’agit pas vraiment de peur. Mais il y a beaucoup de respect. De part et d’autre, je pense. France - Brésil, c’est un classique du football mondial. Même si ces dernières années, ils ont pris le dessus sur nous, je crois que nous avons aujourd’hui les qualités pour inverser la tendance. Non seulement, on joue chez nous, mais on reste aussi sur une victoire, 3-0, en amical le 9 juin dernier.

A quoi peuvent prétendre les Bleus dans cette compétition ?

Ils ont tout pour aller loin, voire même en finale. Les Français ont un grand sélectionneur. Je le connais un peu, je l’ai affronté avec l’AC Milan quand il était entraîneur de l’OM. Il y a de grands joueurs, Benzema, Ribéry, Abidal et beaucoup de qualités au milieu de terrain. La France est aussi un favori.

En 2014, vous pourriez réaliser le triplé Championnat de France, Ligue des champions et Coupe du monde. Ça ferait de vous un candidat sérieux au Ballon d’or...

On y croit toujours à partir du moment où on représente bien le PSG et la sélection brésilienne. Et si en plus, je gagne des titres, les gens vont me regarder différemment. Mais ma priorité, c’est d’aider l’équipe. Le Ballon d’or, je n’y pense pas beaucoup. Notamment car je suis un défenseur et que je suis en concurrence avec de grands joueurs tels que Ribéry, Benzema, Messi, Cristiano Ronaldo ou encore Ibra. C’est presque impossible… Sauf s’il y a un miracle, que je remporte le championnat, la Ligue des champions et la Coupe du monde en marquant à chaque match (rires).

Beaucoup vous désignent comme le meilleur défenseur du monde. Vous considérez-vous comme tel ?

Je suis conscient que je suis en train de vivre l’un des meilleurs moments de ma carrière. Je me vois comme un défenseur de bonne qualité, avec une bonne condition physique. Je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau. En travaillant, je peux encore grandir.

Le PSG peut-il gagner la Ligue des champions dès cette année ?

Oui bien sûr. Notamment car nous avons plus de ressources que la saison dernière. Cette année, il y a plus de rotations dans l’équipe, sans pour autant que la tactique ou le système de jeu ne changent. Quels que soient les joueurs alignés, on joue aussi bien. C’est un facteur très important pour nous permettre d’avoir des succès en Ligue des champions.

L’équipe est-elle meilleure cette année que la saison passée ?


On se trouve plus facilement. L’année dernière, on a eu de grandes difficultés en début de saison. Mais dans la seconde moitié, quand on a appris à davantage se connaître, on a mieux joué. On est dans cette continuité-là puisque seulement un ou deux joueurs ont changé cet été.


Citation
Aucun Français dans l’équipe : le PSG a-t-il le choix ?

Le PSG est donc une nouvelle fois entré dans l’histoire du football français en alignant uniquement un onze étranger* dimanche face à Lyon, comme le règlement l’y autorise. Le 19 octobre, contre Bastia, ils étaient six Français au coup d’envoi. La vraie moyenne, cette saison, c’est un avec Blaise Matuidi. La saison passée, c’était trois (Jallet, Matuidi, Ménez) puis deux quand Lucas est arrivé au mercato d’hiver, reléguant Ménez sur le banc.

Dimanche, le PSG est juste passé de un à zéro, ce qui limite l’ampleur réelle de ce débat, ouvert en 1999 quand Chelsea a joué un jour sans Anglais. La vraie question est ailleurs. A l’heure où le PSG piste Paul Pogba, combien de talents français pourraient éventuellement être titulaires indiscutables dans la capitale? Ribéry formerait avec Ibra et Cavani un trio exceptionnel, mais c’est tout. Varane intégrerait la rotation des défenseurs, Lloris, le n° 1 français, n’est pas sûr d’être meilleur que Sirigu, le n° 2 italien, Benzema n’a pas la dimension d’un Ibra ou d’un Cavani cette saison. Le PSG sans Français, c’est d’abord le problème du niveau du football français dans un club qui aspire à devenir l’un des tout meilleurs dans le monde.

Choquant

Jean-Michel Larqué (consultant Canal +, RMC). « C’est un vrai problème pour l’équipe nationale. Dans les rangs du PSG, qui va finir champion avec 10 ou 12 points d’avance, il y a très peu de sélectionnables dans la liste des 23 pour le Mondial au Brésil. Je n’en vois qu’un incontournable, c’est Matuidi. C’est le même problème qu’ont connu et que connaissent encore les Anglais. L’équipe nationale n’est pas au niveau de celles des clubs parce qu’ils ne peuvent pas sélectionner Van Persie, Torres ou, avant, Drogba. Le souci, c’est qu’on va avoir un champion de France dans lequel le sélectionneur Didier Deschamps ne pourra pas puiser l’ossature des Bleus. Dans le passé, l’Espagne en a aussi payé les conséquences. Aujourd’hui, ils jouissent de la génération dorée du Barça. »

Pas choquant

Guy Roux (consultant Canal +, Europe 1). « Ce n’est pas un événement considérable. 0 Français sur 11 ou 1 ou 2 sur 11, il n’y a pas vraiment de différence. Le PSG n’innove pas en Europe. C’est arrivé en Angleterre, à Chelsea ou Arsenal et seul le public était anglais. Au moins, dimanche au Parc, le public était français, l’entraîneur et le banc de touche (5 Français sur 7 remplaçants). Si on a pris conscience de la mondialisation qui existe dans tous les domaines de la vie courante, on le comprend mieux. Les étrangers en Ligue 1, c’est vieux comme le foot. Avant-guerre, il y avait des Tchèques au FC Sète. Pour l’équipe de France, ce n’est pas un problème car il y a plus d’internationalisables à l’étranger qu’en Ligue 1, donc, finalement, on s’y retrouve… »

* Lors d’un OM - Auxerre, le 8 août 2003, L’Olympique de Marseille avait aligné une équipe dans laquelle figuraient trois joueurs avec un double passeport et huit étrangers.


Citation
« Le plus important, c’est que l’on soit premier »
Un supporteur du PSG rolleyes.gif

«Onze joueurs étrangers alignés contre Lyon ? Ah oui, vous avez raison. Je n’avais même pas remarqué. » Au lendemain de la large victoire du PSG contre Lyon (4-0), les supporteurs croisés hier devant la boutique du club, au Parc des Princes, retenaient davantage le festival de buts que cette première dans le Championnat de France. « C’est normal vu le nouveau standing du club, remarque Arnaud, conseiller dans l’immobilier.

Je pense que les gens et notamment les jeunes s’identifient plus aux stars qu’à la nationalité des joueurs. Le plus important, c’est que l’on soit premier du championnat. »

« Evidemment que ce sont les résultats qui comptent, embraye Cédric, 39 ans. Entre Cavani et Gameiro, il n’y a pas photo. Paris a désormais l’argent pour aller chercher les meilleurs joueurs partout et la formation va mettre du temps à porter ses fruits. Mais il y a déjà Matuidi. Rabiot aura sa place et Digne a de l’avenir. Pour Jallet et Ménez, s’ils veulent retrouver une place en équipe de France, j’ai peur qu’ils aillent trouver du temps de jeu ailleurs. Mais, franchement, à part Ribéry, il n’y a pas de Français qui pourrait être titulaire dans cette équipe. »

« Peut-être Pogba, dont on entend parler, rectifient Elsa et Ricardo, un couple d’étudiants fidèles du Parc des Princes. Mais s’il y a onze Français et que le niveau n’est pas au rendez-vous, on préfère voir onze étrangers. » Le problème de l’identification émerge néanmoins chez plusieurs supporteurs. « Sakho est parti et c’est dommage, poursuit Ricardo. C’était un patron, un vrai Parisien formé au club, cela m’a rendu triste quand il a signé à Liverpool. Rabiot pourrait prendre sa place s’il continue à travailler. » « Ce serait bien qu’il y ait un minimum de joueurs français, confirme Arnaud. Peut-être qu’il faudrait remettre en place un système de quotas. » « Mais contre Bastia, il y avait six Français au coup d’envoi, remarque Lamia. Paris est une grande équipe, très solidaire. Ce n’est pas une question de passeports. »


Le Parisien .fr
Homer
Citation
Paris invincible jusqu’à quand ?

Invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, Paris semble impossible à battre en France.

L’invincibilité du PSG est un thème qui revient avec force à mesure que le championnat avance. Et le déplacement à Evian ce soir — à condition que le résultat soit une nouvelle fois positif pour Paris — ne devrait pas tarir le débat. A ce petit jeu des statistiques, les chiffres ne manquent pas.

Le PSG peut notamment se rapprocher un peu plus du record des 32 rencontres sans revers de Nantes en Ligue 1 (1994-1995), bien que Laurent Blanc s’en moque comme de sa première paire de crampons.
« Le record d’invincibilité? Je ne savais même pas qu’il existait quand je suis arrivé au PSG, évacue le technicien. Les joueurs ont d’autres sujets de conversation, et je ne m’en sers pas beaucoup lors de mes causeries, voire pratiquement jamais. Ça peut être éventuellement une source de motivation, mais on aurait la même concentration et la même motivation sans cette série en cours. Ce qui m’intéresse, ce sont les 3 points. » Il reste que, si le PSG peut joindre l’utile à l’agréable, il ne s’en privera pas. Au petit jeu des comparaisons, cette équipe peut s’imaginer le destin d’un Arsenal de 2003-2004 avec ses 38 matchs sans défaite en championnat. « Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux formations, note Pascal Cygan, défenseur des Gunners cette saison-là. Il y a l’état d’esprit, un collectif vraiment au-dessus, et je note que c’est un groupe bâti avec un nombre très important d’étrangers, comme nous à l’époque. »

Paris invincible dans les frontières de l’Hexagone, c’est la tendance forte que rien ne semble pouvoir endiguer. « Quand on est bien concentrés, on est difficile à battre mais, le jour où on ne le sera pas, on sera vulnérables, prévient pourtant Blanc. Regardez la Coupe de France, il y a toujours des surprises. Sur un match, une équipe peut créer l’exploit juste en défendant bien. C’est le seul sport comme ça. »

Pour Pascal Cygan, les problèmes pourraient survenir à l’hiver ou au printemps lors des phases finales de la Ligue des champions. « Il y aura une forme de relâchement en championnat, raconte le directeur sportif de Wasquehal (CFA2). Les gars voudront se conserver pour les matchs qui font la différence, et Laurent Blanc voudra préserver ses meilleurs joueurs. A ce moment-là le danger guettera leur invincibilité en L1. A l’époque, Arsène (NDLR : Wenger, entraîneur d’Arsenal) veillait au grain et surtout, à côté de moi sur le banc des remplaçants, il y avait des Wiltord, Bergkamp. En gros, que des internationaux que nos adversaires craignaient autant que les titulaires. Ce n’est pas tout à fait le cas sur le banc du PSG aujourd’hui. »


Citation
Blanc fait tourner

C’est un Paris amoindri qui se déplace ce soir sur la pelouse d’Evian Thonon Gaillard. Laurent Blanc a laissé dans la capitale trois titulaires habituels : Thiago Motta, blessé à la cuisse gauche, Alex et Lavezzi, non « retenus en vue de la préparation du prochain match », selon un communiqué du club. « Pocho (NDLR : Lavezzi) a conscience que ses problèmes sont avant tout physiques. Il a un déficit à ce niveau sur lequel il est en train de travailler », a déclaré Blanc hier à propos de l’Argentin.

Ces absences conjuguées à la rotation vont conduire l’entraîneur parisien à procéder à des modifications dans son onze de départ. Marquinhos, Rabiot, Digne et Jallet devraient retrouver une place de titulaire et l’on peut penser que Cavani, Ibrahimovic et Thiago Silva seront, eux aussi, sur le terrain. Les deux derniers, qui avaient raté leur penalty lors de la séance de tirs au but en demi-finale de la Coupe de Fra nce la saison dernière, ont certainement envie d’en être


Citation
Boccara retrouve les siens

Dans une carrière, la ligne droite n’est pas forcément le meilleur chemin. Ilan Boccara, 20 ans, ex-pensionnaire du centre de formation du PSG, veut en tout cas y croire. Prêté à Evian Thonon Gaillard cet été après une saison passée à l’Ajax Amsterdam, il pourrait réaliser ses grands débuts en Ligue 1 ce soir face au PSG.
Tout un symbole pour l’enfant de la porte d’Auteuil (XVIe). L’épilogue d’un parcours entamé un an plus tôt.

A l’été 2012, le milieu de terrain défensif de la réserve parisienne quitte ainsi la capitale. Direction le mythique Ajax Amsterdam où l’attend un premier contrat pro de trois ans. La mère de Boccara est néerlandaise et il a déjà été vu à cinq reprises avec les sélections jeunes Oranje. Au bout d’un an, le bilan est mitigé. « Je suis apparu une fois chez les pros et j’ai passé le reste de la saison en équipe réserve, explique Ilan, sans amertume. J’ai vécu des moments difficiles, pour des raisons extra-sportives, mais cette expérience m’a renforcé. »

L’étape suivante ? « Je souhaitais revenir en France et une possibilité de prêt s’est présentée juste avant la fermeture du mercato avec Evian Thonon Gaillard. » « L’opération s’est conclue le 2 septembre, dernier jour du mercato, à 23h59 », se souvient Guido Boccara, grand frère et agent d’Ilan.

Il n’a toujours pas joué en L 1

Un prêt avec option d’achat est ainsi signé avec l’équipe savoyarde. Mais là encore, la concurrence est rude. Au bout de trois mois de compétition, il ne compte toujours pas la moindre minute de temps de jeu en Ligue 1. « L’effectif de l’ETG est composé de cinq milieux de terrain défensifs pour deux places de titulaire, explique le Parisien. Je le savais en arrivant. Il faut juste rester patient et persévérer. » Son baptême du feu pourrait donc se produire ce soir face aux géants du PSG. Pour la troisième fois cette saison, l’entraîneur d’Evian, Pascal Dupraz, l’a retenu dans son groupe.


Citation
Rabiot ciblé par Arsenal et Chelsea

Avec 16 matchs au compteur (dont cinq titularisations en L 1), Adrien Rabiot réalise un bon début de saison.

Il s’est affirmé depuis le début de la saison comme l’une des curiosités du PSG. En douze matchs de Ligue 1 (cinq titularisations, un but) et quatre de Ligue des champions, Adrien Rabiot, 18 ans, pur produit du centre de formation parisien, a réussi à s’attirer les louanges de ses partenaires, de son entraîneur et des observateurs européens.

L’été dernier déjà, Arsenal s’était adressé au PSG en vue d’un transfert, mais le club londonien s’était vu opposer une fin de non-recevoir. A la suite à cette première tentative, les Gunners ont gardé un œil attentif sur l’évolution du milieu de terrain parisien. Dimanche dernier, Gilles Grimandi, recruteur d’Arsenal pour la Ligue 1, a ainsi été aperçu au Parc des Princes à l’occasion de PSG - Lyon (Rabiot est entré en jeu pour le dernier quart d’heure).

L’international espoirs se retrouve aussi dans le viseur de Chelsea. Séduit par son profil, José Mourinho, le nouvel entraîneur des Blues, aurait même fait de Rabiot sa cible préférée en Ligue 1. Contactés, les proches du joueur n’ont pas souhaité commenter nos informations.

Pourquoi Rabiot attire-t-il l’attention des plus grands clubs anglais? Ses performances sur le terrain et le potentiel qu’il laisse deviner constituent bien sûr une partie de l’explication. Le reste est lié à sa situation contractuelle.

Fin de contrat en juin 2015

Formé au PSG, professionnel depuis l’été 2012, il est sous contrat avec le club de la capitale jusqu’au 30 juin 2015. Dans l’idéal, les dirigeants parisiens souhaiteraient lui faire signer dès que possible une prolongation accompagnée d’une revalorisation salariale. Pour l’instant, les négociations sont au point mort et le temps ne joue pas forcément en faveur du PSG.

Pour le clan Rabiot, l’objectif affiché est toujours le même : jouer le plus possible afin d’achever la phase de formation dans les meilleures conditions. De ce point de vue, le début de saison est plutôt une réussite. Mais le mercato hivernal et le recrutement d’un milieu de terrain supplémentaire – le souhait de Laurent Blanc – pourrait brouiller les cartes. Un départ en prêt, comme l’an passé à Toulouse, ne semble toutefois pas à l’ordre du jour.


Citation
500 abonnements pour les matchs de la deuxième partie de la saison au Parc sont mis en vente à partir de 14 heures sur le site du PSG. A partir de 210 €.


Citation
Fair-play financier : l’UEFA donnera sa réponse en janvier

Après l’audition du PSG, jeudi dernier au siège de l’UEFA, les experts du fair-play financier vont disséquer les documents remis par la direction parisienne et soupeser l’argumentaire développé par Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc. Au bout du compte, ils doivent déterminer si, oui ou non, le PSG est en conformité avec le règlement européen.

Une première réponse doit être fournie en janvier. Un feu vert pourrait alors être donné au club de la capitale. Les Parisiens seraient dans ce cas officiellement autorisés à disputer la prochaine Ligue des champions. Dans le cas contraire, si un problème est soulevé, une nouvelle audition sera organisée en avril ou en mai. Difficile de pronostiquer une tendance. Jeudi dernier, les membres de l’instance se sont contentés de poser trois ou quatre questions très techniques.


Citation
Fair-play financier : l’argumentaire du PSG devant l’UEFA

Oui, le PSG respecte bien les règles du fair-play financier. C’est en tout cas le message que les dirigeants du PSG ont voulu faire passer jeudi dernier, au siège de l’UEFA, dans le cadre de leur audition auprès des membres de l’instance de contrôle financier des clubs. Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc (président et directeur général du club), ont d’abord voulu démontrer la validité et la légitimité du contrat d’image signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), l’office du tourisme qatarien, qui a versé l’an dernier 200 millions d’euros au PSG.

Etudes à l’appui, ils ont notamment fourni une estimation de la valorisation financière des retombées médiatiques du PSG en faveur du Qatar. Avant de comparer leur partenariat, innovant et intriguant dans le monde du football, aux modèles du Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi ou des Jeux olympiques de Sotchi en Russie. Deux évènements sportifs basés sur des stratégies de communication étatiques encore plus dispendieuses. Enfin, la direction parisienne a soutenu l’idée que le PSG et QTA n’étaient pas des parties liées et que, partant de là, le montant du contrat ne pouvait en aucun cas avoir fait l’objet d’une survalorisation. L’argument ? Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG, est rattaché au ministère des sports qatariens alors que QTA dépend du ministère du tourisme. Les membres de l’instance de contrôle des clubs (indépendante de l’UEFA) auraient pu faire alors remarquer que l’actionnaire ultime était donc le même, à savoir l’Etat du Qatar, mais il s’en sont bien gardés.

Cette instance présidée par le Belge Jean-Luc Dehaene a surtout écouté, ne posant pendant une heure et demie que trois ou quatre questions très techniques. Ses experts vont maintenant disséquer les documents remis par le PSG avant de rendre un avis en janvier. Un feu vert pourrait alors être donné au club parisien. Le PSG serait dans ce cas officiellement autorisé à disputer la prochaine Ligue des champions. Si un problème est mis en évidence, une nouvelle audition du club parisien serait alors fixée en avril ou en mai.


Le Parisien .fr
Varino
Citation
Invincible jusqu’à quand ?

Invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, Paris sembleimpossible à battre en France.



L’invincibilité du PSG est un thème qui revient avec force à mesure que le championnat avance. Et le déplacement à Evian ce soir — à condition que le résultat soit une nouvelle fois positif pour Paris — ne devrait pas tarir le débat. A ce petit jeu des statistiques, les chiffres ne manquent pas ( voir ci- contre).

Le PSG peut notamment se rapprocher un peu plus du record des 32 rencontres sans revers de Nantes en Ligue 1 ( 19941995), bien que Laurent Blanc s’en moque comme de sa première paire de crampons. « Le record d’invincibilité ? Je ne savais même pas qu’il existait quand je suis arrivé au PSG, évacue le technicien. Les joueurs ont d’autres sujets de conversation, et je ne m’en sers pas beaucoup lors de mes causeries, voire pratiquement jamais. Ça peut être éventuellement une source de motivation, mais on aurait la même concentration et la même motivation sans cette série en cours. Ce qui m’intéresse, ce sont les 3 points. » Il reste que, si le PSG peut joindre l’utile à l’agréable, il ne s’en privera pas. Au petit jeu des comparaisons, cette équipe peut s’imaginer le destin d’un Arsenal de 2003- 2004 avec ses 38 matchs sans défaite en championnat. « Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux formations, note Pascal Cygan, défenseur des Gunners cette saison- là. Il y a l’état d’esprit, un collectif vraiment au- dessus, et je note que c’est un groupe bâti avec un nombre très important d’étrangers, comme nous à l’époque. »

Paris invincible dans les frontières de l’Hexagone, c’est la tendance forte que rien ne semble pouvoir endiguer. « Quand on est bien concentrés, on est difficile à battre mais, le jour où on ne le sera pas, on sera vulnérables, prévient pourtant Blanc. Regardez la Coupe de France, il y a toujours des surprises. Sur un match, une équipe peut créer l’exploit juste en défendant bien. C’est le seul sport comme ça. »

Pour Pascal Cygan, les problèmes pourraient survenir à l’hiver ou au printemps lors des phases finales de la Ligue des champions. « Il y aura une forme de relâchement en championnat, raconte le directeur sportif de Wasquehal ( CFA 2). Les gars voudront se conserver pour les matchs qui font la différence, et Laurent Blanc voudra préserver ses meilleurs joueurs. A ce moment- là le danger guettera leur invincibilité en L 1. A l’époque, Arsène ( NDLR : Wenger, entraîneur d’Arsenal) veillait au grain et surtout, à côté de moi sur le banc des remplaçants, il y avait des Wiltord, Bergkamp. En gros, que des internationaux que nos adversaires craignaient autant que les titulaires. Ce n’est pas tout à fait le cas sur le banc du PSG aujourd’hui. »



Citation
37 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite, toutes compétitions confondues, réalisé par le PSG lors de la saison 1993-1994. Jamais un club français n’a fait aussi bien. L’équipe actuelle, invaincue depuis mars 2013, peut égaler ce record ce soir.

27 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite en Ligue 1 du PSG lors de la saison 1993- 1994. Les Parisiens, invaincus depuis 26 rencontres, peuvent égaler ce chiffre ce soir. Le record de L 1 ( 32) est détenu par Nantes lors de la saison 1994- 1995.

13 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite à l’extérieur réalisé par Paris en 1985-1986 et 1993- 1994. Une série égalée lors de la victoire à Reims (3-0) il y a dix jours et débutée lors du match nul (2-2) à Saint- Etienne en mars 2013.



Citation
Blanc fait tourner

C'est un Paris amoindri qui se déplace ce soir sur la pelouse d’Evian Thonon Gaillard. Laurent Blanc a laissé dans la capitale trois titulaires habituels : Thiago Motta, blessé à la cuisse gauche, Alex et Lavezzi, non « retenus en vue de la préparation du prochain match » , selon un communiqué du club. « Pocho ( NDLR : Lavezzi) a conscience que ses problèmes sont avant tout physiques. Il a un déficit à ce niveau sur lequel il est en train de travailler » , a déclaré Blanc hier à propos de l’Ar-
c’gentin. Ces absences conjuguées à la rotation vont conduire l’entraîneur parisien à procéder à des modifications dans son onze de départ. Marquinhos, Rabiot, Digne et Jallet devraient retrouver une place de titulaire et l’on peut penser que Cavani, Ibrahimovic et Thiago Silva seront, eux aussi, sur le terrain. Les deux derniers, qui avaient raté leur penalty lors de la séance de tirs au but en demi- finale de la Coupe de France la saison dernière, ont certainement envie d’en être.



Citation
Boccara retrouve les siens

Dans une carrière, la ligne droite n’est pas forcément le meilleur chemin. Ilan Boccara, 20 ans, ex- pensionnaire du centre de formation du PSG, veut en tout cas y croire. Prêté à Evian Thonon Gaillard cet été après une saison passée à l’Ajax Amsterdam, il pourrait réaliser ses grands débuts en Ligue 1 ce soir face au PSG. Tout un symbole pour l’enfant de la porte d’Auteuil ( XVIe). L’épilogue d’un parcours entamé un an plus tôt.

A l’été 2012, le milieu de terrain défensif de la réserve parisienne quitte ainsi la capitale. Direction le mythique Ajax Amsterdam où l’attend un premier contrat pro de trois ans. La mère de Boccara est néerlandaise et il a déjà été vu à cinq reprises avec les sélections jeunes Oranje. Au bout d’un an, le bilan est mitigé. « Je suis apparu une fois chez les pros et j’ai passé le reste de la saison en équipe réserve, explique Ilan, sans amertume. J’ai vécu des moments difficiles, pour des raisons extra- sportives, mais cette expérience m’a renforcé. »

L’étape suivante ? « Je souhaitais revenir en France et une possibilité de prêt s’est présentée juste avant la fermeture du mercatoavec Evian Thonon Gaillard. » « L’opération s’est conclue le 2 septembre, dernier jour du mercato, à 23 h 59 » , se souvient Guido Boccara, grand frère et agent d’Ilan.

Il n’a toujours pas joué en L 1

Un prêt avec option d’achat est ainsi signé avec l’équipe savoyarde. Mais là encore, la concurrence est rude. Au bout de trois mois de compétition, il ne compte toujours pas la moindre minute de temps de jeu en Ligue 1. « L’effectif de l’ETG est composé de cinq milieux de terrain défensifs pour deux places de titulaire, explique le Parisien. Je le savais en arrivant. Il faut juste rester patient et persévérer. » Son baptême du feu pourrait donc se produire ce soir face aux géants du PSG. Pour la troisième fois cette saison, l’entraîneur d’Evian, Pascal Dupraz, l’a retenu dans son groupe.

le Parisien
Homer
Citation
«Pas une avance exceptionnelle»

S'il reconnaît que son équipe a très bien débuté la saison, Laurent Blanc réfute l'idée un Championnat déjà plié. Et alors que le PSG peut égaler son record d'invincibilité, ce soir face à Evian-TG (21h00), le coach parisien a confirmé que cela n'obsédé pas ses joueurs.

Paris motivé contre Evian-TG ?

La saison passée, le PSG a fait preuve de suffisance à plusieurs reprises. Cela ne semble plus être le cas désormais. Mais, avec l’enchaînement des matches et le turn over qui va avec, les Parisiens ne sont toutefois pas à l’abri d’un éventuel relâchement.

L’avis de Laurent Blanc : « On se doit d’être motivés à chaque match, car toutes les équipes veulent nous battre. Ce sera encore le cas face à Evian-TG mercredi. À nous, donc, de bien nous préparer individuellement et collectivement pour répondre présent contre Evian. Depuis le début de la saison on prépare tous les matches de la meilleure manière possible, c’est notre ligne directrice et pour l’instant ça nous réussit. »

Obsédés par la série d'invincibilité ?

Le PSG surfe sur une incroyable série de 36 matches sans défaites toutes compétitions confondues. S’ils atteignent 37, ils égaleront le record du club.

L’avis de Laurent Blanc : « Quand j’ai signé au Paris Saint-Germain, je ne savais pas qu’on était sur les bases d’un tel record. Vous (les journalistes) en parlez plus que nous. Les joueurs ont d’autres sujets de conversations que ça. Ce qui nous intéresse avant tout, c’est de prendre les trois points. »

Le Championnat déjà joué ?

Le rythme infernal du PSG ne laisse d’espoirs à ses concurrents de venir les titiller. D’aucuns s’inquiètent que le Championnat soit déjà plié.

L’avis de Laurent Blanc : « Le championnat n’est pas écrasé, on a fait un très bon début de saison, on a récolté un nombre important de points. Mais nous n’avons pas une avance exceptionnelle sur nos poursuivants. Des clubs comme Lille et Monaco font également un excellent début de saison. »

Thiago Motta et Verratti, les boss du milieu ?

Le premier n’est plus blessé et le second s’est imposé dans le milieu à trois avec Matuidi. Ces deux joueurs sont donc devenus les dépositaires du jeu parisien cette saison.

L’avis de Laurent Blanc : « Ce sont deux joueurs très importants de notre équipe, au même titre que Thiago Silva, Ibra ou Cavani. Donc quand ils ne sont pas là, le jeu de l’équipe n’est pas le même. Mais c’est la même chose dans toutes les équipes d’Europe. Ils font partie des joueurs majeurs qui composent notre effectif, mais ils ne sont pas irremplaçables. »

L'Equipe.fr
Varino
Citation
Pan ! Sur le museau ! (edhelas2.gif)

Le PSG a subi sa première défaite de la saison chez un candidat au maintien. Parce qu’il a manqué d’humilité.

C’ÉTAIT UNE CRAINTE de Laurent Blanc face aux éloges qui accompagnaient son PSG impérial depuis le début de la saison. Le technicien parisien répétait à qui voulait bien l’entendre qu’un accident était si vite arrivé. Il brandi ssa i t la Coupe de Fra nce comme le meilleur exemple de ces Petits Poucets qui font vaciller les colosses de la Ligue 1 chaque année.

Hier, en ce mercredi d’ordinaire dédié aux grandes soirées de Ligue des champions, le Parc des sports d’Annecy, glacial et cerné par la neige, avait les allures du parfait traquenard, justement. Pourtant, dans l’après-midi, certains joueurs parisiens avaient posté sur les réseaux sociaux des photos du cadre enchanteur dans lequel ils avaient passé la journée, en bordure de lac et sous un soleil lumineux. Mais c’est dans un tout autre piège que les Parisiens sont tombés. Celui de la suffisance et de la facilité. On vous l’accorde, il n’y a aucun lien avec la qualité de leur hôtellerie et nous n’avions pas encore lu chez eux une propension à y sombrer, contrairement à l’an dernier.

Ils étaient toujours parvenus à revenir en fin de partie pour égaliser, comme à Saint-Étienne (2-2, but de Matuidi, 90e + 3), ou carrément l’emporter, contre l’Olympiakos (2-1, but de Cavani, 90e). Mais voilà : des passes moins appuyées et moins précises. Des contrôles mal maîtrisés, des déplacements patauds quand la tête a de plus en plus de mal à porter les jambes. Face à des Haut-Savoyards recroquevillés en défense et à la détermination qui est allée crescendo au fil de la rencontre, les stars du PSG ont, au contraire, lentement glissé vers l’indigence d’une seconde période pas loin d’être honteuse par rapport à leur standing.

On ne pourra pas reprocher à Blanc d’avoir fait tourner son effectif une semaine à trois matches (Lyon, Évian, Sochaux) et au moment où arrivent les premiers grands froids. On ne lui en voudra pas, non plus, d’avoir mis à l’herbage ses gladiateurs Thiago Motta ou Alex, dont on connaît la fragilité dès lors qu’ils commencent à boitiller ou à tirer la langue. En revanche, on pourra toujours s’étonner de l’attitude d’un Ibra, peu enclin à mettre le coup de rein supplémentaire sur ce genre d’affiche. Ou d’un Jérémy Ménez, par exemple, qui avait là l’occasion de se mettre en valeur alors q u ’ o n l u i prête d es e nvi es d’ailleurs au mercato hivernal. L’attaquant français n’a jamais montré le quart du talent qu’on lui prête. Cette première défaite de la saison, qui est d’abord une faillite des leaders, aura au moins les vertus d’une piqûre d’humilité.



Citation
TOP

NSIKULU
non noté Passé pro cet été, le jeune attaquant (21 ans) est souvent cantonné au banc (1 seule titularisation). Entré à la 71e minute pour apporter sa vitesse, il a trouvé l’ouverture dès sa première occasion. Sur un ballon renvoyé en catastrophe par Marquinhos, il a eu le mérite de bien placer son ballon pour tromper Sirigu (1-0, 75e). Son deuxième but en L 1.
WASS 7/10 Son repositionnement sur l’aile, depuis quelques mois, est décidément une réussite. Hier, le Danois a été dans tous les bons coups, notamment sur les deux buts où il a fait valoir son flair (75e, 87e). La coordination entre sa vitesse et sa justesse est épatante. En plus, il est venu jouer les seconds latéraux quand le PSG pressait…
MENSAH 6/10 Son premier accrochage sur Ibrahimovic, non sanctionné, était inquiétant (4e). Mais le Ghanéen a bien contenu les attaquants parisiens. Il a coupé pas mal de ballons et effectué deux gros sauvetages devant Ibra (19e) et Pastore (86e). Définitivement meilleur dans l’axe qu’à droite.

FLOP

MÉNEZ 3/10
Titularisé à gauche, l’international a beaucoup bougé sur le front de l’attaque, en pure perte. Il a peu accéléré, déséquilibré ses adversaires et a même perdu de nombreux ballons. Décevant aussi dans le dernier geste (35e, 40e). Sorti dès la 63e minute. Il a perdu des points pour un poste de titulaire.
JALLET 4/10 En première période, le latéral est souvent apparu en difficulté face à Sougou et a peiné dans sa relation technique avec ses coéquipiers. Il s’est bien repris après la pause mais a fini difficilement, comme sur les deux buts de l’ÉTG (75e, 87e) où il est trop passif. Le contraste est assez frappant avec Digne. Lui aussi a perdu des points s’il espère encore titiller Van der Wiel.
PASTORE non noté Dans un stade qui lui portait chance (buteur lors des deux dernières saisons), l’Argentin aurait pu sauver le PSG. Entré à l’heure de jeu (63e) côté gauche pour déséquilibrer le bloc adverse, il n’y est jamais parvenu, gâchant deux énormes occasions en se faisant reprendre par Mensah puis en déposant sa tête à bout portant dans les bras de Hansen (86e).



Citation
65
LE PREMIER TIR CADRÉ DU MATCH ETG-PSG a eu lieu à la 65e minute. C’est la première fois qu’une frappe cadrée intervient aussi tardivement dans une rencontre de Championnat, cette saison, en Ligue 1.

0
ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant du PSG,n’a pas marqué le moindre but en 300 minutes de jeu sur la pelouse du Parc des sports d’Annecy (L 1 et Coupe de France confondues).
Opta



Citation
Loin d’être illogique

L’Évian-TG a battu un PSG terriblement maladroit en faisant preuve de beaucoup de solidarité. Les Parisiens voient leur série de 36 matches sans défaite prendre fin.


SANS THIAGO MOTTA (cuisse), sans Alex ni Lavezzi, laissés au repos, et surtout sans panache, le PSG a vu sa série de 36 matches sans défaite s’arrêter à Annecy. Les statistiques du Paris-SG en première période furent éloquentes : aucun tir cadré, en dépit de cinq opportunités.

D’abord sur un centre de Digne pour Cavani, devancé de peu par Mongongu (8e), puis sur une frappe de Digne qui frôla le poteau de Hansen (13e), sur un centre d’Ibra pour Ménez, seul dans la surface devant Hansen mais incapable de cibler sa tête plongeante (35e). Ou sur une reprise de volée du même Ménez au-dessus, à la suite d’un centre de Cavani (40e). Et le scénario de la seconde période fut encore pire, à l’image d’une tentative de lob trop courte d’Ibra (65e), d’une frappe dévissée de Lucas (83e) et, pour finir, d’une tête beaucoup trop molle de Pastore, seul devant Hansen (86e). Au final, le PSG a dégagé trop peu de consistance et de détermination collective pour éviter sa première défaite, un résult atlogiq ue , finalement.

Car la formation de Pascal Dupraz, infiniment moins talentueuse que le PSG, a fait preuve de beaucoup de solidarité. Le club haut-savoyard a profité des largesses parisiennes pour ouvrir le score par Nsikulu, à la suite d’un bon travail de Sougou (1-0, 75e), avant que ce même Sougou, ne double la mise, après un relais avec Wass et un dribble sur Jallet et Thiago Silva (2-0, 87e). En première période, les joueurs de l’ETG s’étaient déjà offert quelques opportunités sur un tir de Dja Djédjé (9e), une reprise de Sougou (16e) non cadrée et un centre-tir de Mensah, qui obligea Sirigu à une détente sur sa ligne (69e).

Blanc a bien tenté un coup avec les entrées de Pastore et Lucas. Mais il est totalement resté vain. Le PSG n’avait manifestement pas l’esprit, ni l’envie, ni les jambes, hier soir, pour espérer un autre résultat. Et voilà Lille et Monaco revenus à un et deux points.



Citation
6: Digne
5: Verratti, Ibra, Matuidi, Silva, Sirigu
4: Rabiot, Cavani, Jallet, Marquinhos
3: Menez

L'Equipe
Homer
Citation
Le PSG tombe contre Evian TG (0-2)

C'est donc un championnat à trois qui va animer le sommet de la Ligue 1 dans les prochaines semaines, et plus si affinités. C'est le principal enseignement de cette 16e journée et de la défaite du PSG mercredi soir sur la pelouse d'Evian-Thonon Gaillard à Annecy (Haute-Savoie). Comme la saison dernière, mais cette fois avec Lille et Monaco dans les rôles de Lyon et Marseille, Paris va devoir se frotter à deux adversaires qui le talonnent à un et deux points.

Paris, à qui les observateurs promettent un second titre consécutif, a perdu son avance et le choc de la 19e journée face au Losc (dimanche 22 décembre) n'en devient que plus passionnant. Il devient même carrément excitant depuis que l'on sait que ce PSG n'est plus imbattable et peut chuter contre un sans grade de la L 1 au budget 15 fois inférieur au sien (430 M€ pour Paris contre 28 pour Evian).

Au passage, Thiago Silva et ses partenaires ont achevé leur série de 36 matchs sans défaite - toutes compétitions confondues - contre la formation qui les avait fait chuter en demi-finale de la Coupe de France après la séance des tirs aux buts. Et ils n'ont pas égalé le record d'invincibilité des 37 matchs datant d'il y a vingt ans (saison 1993-94).

Thiago Motta n’était pas là...

Une soirée cauchemar qui ne doit pas faire oublier l'impeccable parcours parisien depuis le début de la saison. Laurent Blanc avait prévenu qu'un Paris un peu moins concentré pouvait chuter à n'importe quel moment. C'est ce qui s'est produit. Mais il aurait dû ajouter qu'un PSG orphelin de Thiago Motta devenait aussi beaucoup plus vulnérable. Là, encore, cette théorie s'est confirmée hier soir.

Et pourtant le club de la capitale aurait pu largement creuser l’écart en première période notamment. C'est à ce moment-là que le PSG a passé par pertes et profits cinq énormes occasions. Les Parisiens nous avaient habitués à beaucoup mieux dans la finition, mais cette fois ni Cavani, ni Ménez (chacun par deux fois), ni Digne pourtant bon, n'ont trouvé le cadre d'Hansen.

Ce PSG, maladroit, a aussi accumulé les erreurs techniques. Sans Thiago Motta, on n'a pas retrouvé la fluidité affichée face à Lyon ou Reims pour ses sorties les plus récentes en Ligue 1. Les joueurs parisiens ont trop hâté la recherche de leurs attaquants, exposant Cavani à de nombreux hors-jeu et s'exposant aussi aux contres adverses comme sur les deux buts encaissés.

Et comme, pour une fois cette saison, Ibra n'était pas dans un grand soir, Paris n'a pas pu compter sur un exploit de son géant suédois. Vraiment une sale soirée.


Citation
Matuidi : « C’est juste une défaite »

« Ce n’est pas parce qu’on a perdu que cela remet tout en cause. » En bon capitaine, Thiago Silva a tenté de remobiliser ses troupes après la première défaite de la saison enregistrée contre Evian (2-0). Un revers que les Parisiens n’ont pas cherché à minimiser. Mais pas question pour eux de s’apesantir dessus. « Nous avons fait un très mauvais match, on ne méritait pas de gagner, reconnait Zlatan Ibrahimovic, très décevant sur la pelouse gelée d’Annecy. J’ai personnellement fait une mauvaise prestation. Nous n’avons pas joué comme ces dernières semaines. J’espère que cela va nous réveiller. Est-ce un accident ? Je ne sais pas. Tous les matchs sont difficiles, à chaque fois c’est un nouveau défi. Il faut rester concentré sur les objectifs. »

Le match contre Lille, le 22 décembre, promet...

Paris qui a su renverser des situations compliquées, comme à Saint-Etienne (2-2) ou à Marseille (2-1), a pour une fois manqué de réaction. « Cette fois, les éléments ont été contre nous, constate le gardien Salvatore Sirigu. On fait une bonne première période sans concrétiser nos occasions. On n’a pas eu notre niveau de jeu habituel après la pause. Même si cela ne fait jamais plaisir de perdre, ce sera peut-être une bonne piqure de rappel. Il faut voir les côtés positifs des choses. On avait fait de grandes choses jusqu’à maintenant. Tout ne s’arrête pas ce soir. »

L’engagement et la confiance ont semblé faire défaut aux Parisiens, dépassés dans l’efficacité offensive et défensive par des Haut-Savoyards coriaces. « On a manqué d’agressivité, le terrain ne nous a pas aidés même s’il ne faut pas se cacher derrière ça, explique Lucas Digne. On a eu un jour sans. Il faudra avoir le même moral qu’on a déjà montré lorqu’on avait été réduit à dix pour rebondir très vite. »

« Ce n’est pas un coup de tonnerre, c’est juste une défaite, positive Blaise Matuidi. On est déçus mais pas abattus. C’était un non match qui ne remet pas tout en cause. » Avant de se projeter : « On ne pensait pas à notre record d’invincibilité. On est juste déçus de concéder cette première défaite. Il faut vite rebondir. »

Toujours en tête du championnat, le PSG sent le souffle de Lille à un point et de Monaco à deux longueurs. Le match contre les Nordistes le 22 décembre s’annonce capital. « En gagnant samedi contre Sochaux, on peut repartir de plus belle, lance Jérémy Ménez. Avec Lille et Monaco, le championnat sera serré. Nous ne sommes pas fragilisés, on savait qu’on ne gagnerait pas tous les matchs. »


Citation
Un rappel à l’ordre qui doit servir de leçon

Le constat de Laurent Blanc formulé mardi, veille du rendez-vous contre Evian, a pris tout son sens hier dans la froideur d'une défaite logique en Haute-Savoie. Si le PSG réalise un excellent début de saison et compte huit points de plus que la saison dernière après 16 journées de L 1, il reste néanmoins sous la menace de Lille et Monaco, respectivement à un et deux points de lui.
Ses poursuivants mènent aussi un train d'enfer.

Le revers concédé hier à Annecy ne constitue pas un coup d'arrêt et n'est pas de nature à remettre en cause la supériorité parisienne affichée depuis début août. Il s'agit plus vraisemblablement d'un rappel à l'ordre bienvenu pour prouver à Ibrahimovic et consorts que le titre ne leur tombera pas du ciel. Il leur faudra continuer à batailler et « à travailler » comme l'a confié hier soir Salvatore Sirigu, juste avant de monter dans le bus parisien direction l'aéroport.

Il leur faudra mettre plus de rythme et de conviction dans les duels qu'hier soir. Paris est supérieur à tous ses concurrents mais, pour valider cette évidence née de ses quatre premiers mois de compétition, il va devoir retrouver la victoire dès samedi à domicile avec la réception de Sochaux.

Car Paris sera en lice en 8e de finale de Ligue des champions en février. Et à l'heure des grands débats continentaux, il devra avoir repris sensiblement le large sur la scène nationale pour s'accorder quelques jokers de temps en temps et ainsi éviter les mauvaises surprises. Parce qu'il est fort probable que Lille et Monaco seront encore là, tout près, en embuscade.


Citation
Le club va s’étendre dès 2016 autour du Parc

Le rêve d’un grand Parc des Princes tel qu’imaginé par le Paris Saint-Germain ne se limite pas à la modernisation et aux 75 M€ de travaux déjà programmés. Dans la nouvelle convention d’occupation que le club a signée la semaine dernière avec la Ville de Paris, les dirigeants du PSG ont pris soin d’inscrire dans le marbre leur volonté d’extension aux alentours du Parc.

Un « droit de priorité »

« Le club souhaite développer un projet encore à l’étude s’inscrivant dans un périmètre plus large, englobant certains espaces adjacents au Parc des Princes proprement dit », souligne l’exposé des motifs de la convention que nous nous sommes procurée et sur laquelle les élus de Paris doivent se prononcer par vote dans dix jours.

Le document explique que le PSG jouit désormais d’un « droit de priorité » pour récupérer les concessions de la parcelle Géo-André (où se trouve notamment le club du Stade Français), du parking de stationnement, de la station-service et du magasin Go Sport situés près de la porte de Saint-Cloud dès que les contrats arriveront à expiration.

« Une première extension est prévue par la convention à compter du 1er août 2016 (NDLR : juste après l’Euro)… pour englober dans un premier temps la parcelle Géo-André. Elle devra être agréée par la Ville au vu d’un accord avec le Stade Français préservant notamment la vocation sportive de proximité du site », stipule le document. Le PSG devra patienter un peu pour les autres conventions, à moins que le club ne trouve un terrain d’entente avec les actuels concessionnaires. Le contrat du magasin Go Sport (partenaire du PSG) s’achève en octobre 2017, celui de la station-service en juillet 2021 et celui du parking en avril 2028.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Ezequiel Lavezzi : «Quitter le PSG ? Je ne sais pas»

A l’occasion d’une opération publicitaire organisée par l’équipementier Adidas pour le lancement du ballon de la Coupe du monde 2014, l’Argentin Ezequiel Lavezzi a accepté de répondre à quelques questions sur le prochain Mondial brésilien et sur sa situation personnelle au PSG. L’attaquant parisien n’exclut pas un départ au prochain mercato.

La presse italienne annonce votre transfert en Serie A cet hiver. Allez-vous vraiment quitter Paris lors du mercato ?

Ezequiel Lavezzi. Je ne sais pas. Un joueur ne sait jamais exactement toutes ces choses-là. Mais ce que je peux vous dire c’est que je vais tout faire pour modifier ma situation à Paris car je ne donne pas ma meilleure image et je ne veux pas que ça continue.

Mais vous ne vous sentez plus bien à Paris ?

Je viens de dire que je veux inverser la tendance. C’est bien parce que j’aime Paris.

Que pensez-vous de l’intérêt de l’Inter Milan à votre égard ?

Ce sont des choses qui peuvent arriver dans le foot. Ce sont les possibilités du mercato, tout cela est normal.

Laurent Blanc a évoqué un problème physique pour justifier votre absence pour le déplacement à Evian Thonon Gaillard...

C’est vrai que je ne me sens pas très bien. Je n’ai pas fait une bonne préparation avant le championnat. Et le fait que mon niveau ne soit pas bon est certainement lié au fait que je suis un peu faible physiquement.

Qu’envisagez-vous pour améliorer cette situation ?

Il faut que je parle avec le docteur et l’ensemble du staff pour remédier à cette situation.

Aujourd’hui a lieu le tirage au sort du Mondial. Aimeriez-vous retrouver la France dans votre groupe ou l’éviter ?

Pour moi, c’est indifférent. Si on veut arriver à quelque chose d’important dans ce Mondial, il faut se confronter à de bonnes équipes, et si on doit jouer contre les Bleus, on le fera du mieux possible. Et la France fera la même chose contre nous.

La France fait-elle partie des équipes favorites pour ce Mondial ?

La France est une équipe importante. Je ne sais pas qui sera le favori. Il faudra démontrer ce statut sur le terrain. Par le passé, certains sont arrivés au Mondial avec le statut de favoris et sont rapidement rentrés chez eux.

Ça va être votre première Coupe du monde…

(Il coupe.) J’espère bien.

Comment vivez-vous ces mois qui précèdent cet événement ?

Je suis tranquille. Je suis détendu et serein. Bien sûr, on pense au Mondial, mais je suis surtout concentré sur le fait de bien jouer ici au PSG. C’est ce qui est important et c’est ce qui d’ailleurs peut me conduire au Mondial.

Est-ce que vous craignez de ne pas être dans la liste des 23 comme en 2010 ?

Ça ne me fait pas peur mais on ne sait jamais ce qui peut se passer dans le foot. Je suis réaliste. Mais c’est sûr que j’ai de grandes possibilités d’y participer et je l’espère fort.


Citation
Les leçons d’un accident de parcours

La première défaite de la saison du PSG mercredi soir à Evian (0-2) renvoie à la fois à des problèmes structurels et conjoncturels. Dans cette dernière catégorie, la lente remise en forme de Thiago Silva après six semaines de blessure se voit. Déjà pris à défaut par le Lyonnais Lacazette dimanche, le capitaine du PSG ne dégage pas encore la même sécurité défensive que lorsqu’il est à 100% physiquement. Cependant, ce sont surtout des raisons de fond qui expliquent cette défaite.

Thiago Motta a laissé un vide

L’apprentissage de Marquinhos se poursuit avec souvent des hauts et parfois des bas. Mercredi, le défenseur brésilien, récemment appelé en sélection, est impliqué sur les deux buts. Quand il passe au travers, il ne fait pas semblant. A 19 ans, c’est complètement normal. Toutefois, Laurent Blanc aurait pu songer à Zoumana Camara (35 ans), qui peut aussi rendre des services sur le terrain.

Quand Paris gagne, on loue le jeu de Thiago Motta, l’indispensable Monsieur Propre du PSG. Sans lui, l’architecture du jeu paraît bancale. Comme tous les grands joueurs, il n’a pas vraiment de remplaçant. Laurent Blanc souhaite recruter dans l’entrejeu, mais existe-t-il sur le marché un joueur de son calibre ? A chaque blessure de l’Italo-Brésilien (il est sorti à la pause de PSG - Lyon), Paris tremble et s’inquiète pour la suite. Cette situation peut devenir embarrassante, surtout que, sans lui, les autres savent qu’ils ne sont pas aussi forts.

Quand le PSG gagne, on remarque aussi que, devant, il est difficile d’exister aux côtés d’Ibrahimovic et Cavani. Quand ces deux-là ont peu d’occasions et les ratent, le troisième homme de l’attaque ne les sauve pas, sauf à Reims (3-0) récemment où Lucas et Ménez ont marqué. Lavezzi, Ménez, Lucas et Pastore ont tous globalement échoué dans le nouveau PSG. A force de ne pas s’imposer, ils s’exposent au recrutement d’un joueur offensif de taille qui les reléguera sur le banc. Cela pourrait rendre leur rêve de Brésil très incertain. Pour éviter ce casse-tête et tenter de se relancer, un de ces quatre-là pourrait demander à partir au mercato d’hiver.

Le Parisien.fr

Citation
Leonardo encense Ibrahimovic

«Je suis tous les matches du Paris-SG», a confié Leonardo à beIN Sport, dans l'émission "Le club du dimanche" du 8 décembre prochain. L'ancien directeur sportif du club de la capitale a déclaré qu'il penserait à son avenir «au mois de mars ou avril prochain [...] Et ce sera un avenir proche du terrain».

«Zlatan ? Un guerrier !»

Leonardo a également confirmé avoir contribué au recrutement de Laurent Blanc, dans lequel il a été «actif». «C'était important d'avoir un entraîneur français, qui connaît la culture, après avoir enregistré la venue de nombreux étrangers». Le Brésilien a enfin encensé Edinson Cavani, qui «fait passer un cap au club» et Zlatan Ibrahimovic, un «guerrier» qu'il «admire».


L'Equipe.fr

Citation
Le PSG a-t-il perdu à cause de ses joueurs français ?

Dimanche, le PSG atomisait l'OL (4-0) sans Français dans son onze de départ. Et mercredi, avec cinq joueurs tricolores au coup d'envoi, les hommes de Blanc s'inclinaient sans gloire à Évian (2-0). Faut-il y voir un lien de cause à effet ?

On a les polémiques qu'on mérite... La dernière en date avait fait les choux gras de la presse durant deux bonnes journées en début de semaine : pour la première fois de l'histoire de la Ligue 1, un onze de départ sans le moindre Français avait été aligné. Ce fut l'oeuvre de Laurent Blanc dimanche et son PSG s'était imposé (4-0) face à Lyon. Il devient alors ironique de constater que mercredi soir, quand ses hommes se sont inclinés sans gloire (2-0) à Évian, mettant fin à une série de 36 matches sans défaite, l'entraîneur parisien avait titularisé cinq de nos compatriotes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tous n'ont pas été à la fête. Passage en revue.

Jérémy Ménez
On lui prête des envies de départ cet hiver tandis que son club ne lui a toujours pas proposé de prolonger son bail, se terminant en juin prochain. Mais l'ex-attaquant de la Roma, lent et emprunté, n'a rien fait pour se mettre en valeur mercredi, pas même dans le replacement défensif. Et son entraîneur devrait désormais y réfléchir à deux fois avant de lui offrir du temps de jeu. Dans son couloir gauche, il a tout raté, ou presque, se payant le luxe d'émailler sa prestation insipide de deux énormes occasion gâchées. Ou comment réhabiliter Lavezzi en deux temps, trois mouvements.

Adrien Rabiot
Il paraît qu'il a disputé 63 minutes à Annecy mais cela reste à vérifier. En effet, le prometteur milieu de terrain s'est fait particulièrement discret durant tout le match. Mangé par le pressing adverse, le jeune homme n'a récupéré que peu de ballons et a ainsi rarement trouvé ses partenaires d'attaque. Javier Pastore, qui l'a suppléé, a finalement au moins eu le mérite de se procurer des occasions, lui.

Blaise Matuidi
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Mardi dans L'Équipe, le capitaine Thiago Silva estimait que "sans Verratti et Motta, le cœur du jeu du PSG, l'équipe ne tourne plus pareil". Le premier a pourtant joué mercredi soir, sans que cela ne fasse oublier l'absence du second. Et dans ce contexte, Blaise Matuidi eut bien du mal à peser dans l'entre-jeu, que ce soit à la récupération, dans l'impact ou au soutien à ses attaquants. Un match qui fragilise un peu plus sa situation, alors qu'il est en fin de contrat et qu'un renfort au milieu est attendu à Paris en janvier.

Christophe Jallet
Signe qui ne trompe pas : les deux buts d'Évian sont venus de son côté. Surtout, l'arrière droit a affiché ses carences habituelles cette saison dès la première période, perdant de nombreux duels contre son vis-à-vis (Modou Sougou) et apparaissant isolé du reste de l'équipe dans chacun de ses mouvements, avec ou sans ballon. Trop passif et rarement décisif sur ses centres, c'est peu dire qu'il a encore perdu des points dans la course qu'il mène en interne face au Néerlandais Van der Wiel.

Lucas Digne
L'exception qui confirme la règle. Et encore... Il n'y a en fait qu'en première période qu'on l'a vu régulièrement déborder le latéral droit adverse (Brice Dja Djédjé) tout en tenant sérieusement son couloir. Car durant le second acte, on a noté quelques largesses défensives qui indiquent qu'il a, lui aussi, beaucoup souffert. Mais il serait injuste d'en déduire que son concurrent, le Brésilien Maxwell, aurait forcément fait mieux, le Français ayant sans doute été le meilleur Parisien sur le terrain mercredi. Une nouvelle preuve, en tout cas, que la nationalité des joueurs est un sujet de débat des plus futiles.


Metronews.fr
Homer
Citation
Paris veut passer sa colère

Vexés par leur première défaite de la saison, les Parisiens comptent remettre les choses au point face aux derniers du championnat.

Toutes proportions gardées, hier au camp des Loges, on se serait cru au surlendemain du match Ukraine - France, barrage de la Coupe du monde 2014, après que les Bleus eurent sombré à Kiev (2-0) en oubliant de jouer.

Hier, dans l’antre du PSG, qui a oublié de marquer mercredi à Annecy contre Evian (2-0), on a vu deux hommes en colère, Laurent Blanc et Marco Verratti.

L’entraîneur et le milieu de terrain n’ont pas digéré le premier revers de la saison après 21 matchs sans défaite. Ils savent qu’ils ont fait une bêtise, une petite, et ils veulent vite la réparer. Remontés qu’ils sont.

« J’ai hâte d’être à demain (NDLR : aujourd’hui), les joueurs et le staff ont été vexés par cette défaite, avance l’entraîneur parisien. On n’a pas fait ce qu’il fallait faire. On est passés à côté. Mais si on me dit que l’on refait une série de 21 matchs comme on avait fait jusque-là, je signe. »

L’ancien sélectionneur a même évoqué « la défaite de trop », ce qui renseigne sur son ambition au PSG. Comme ce groupe s’imaginait invaincu jusqu’à la trêve, cela pourrait ou cela devrait faire mal cet après-midi au Parc.

Cinq matchs à bien négocier avant la trêve

Désolé Sochaux, le dernier de la classe en Ligue 1, mais ça va tomber sur vous. « Les Sochaliens vont arriver avec beaucoup d’ambition, à nous de mettre cette colère intérieure à la disposition de l’équipe et de gagner, reprend le technicien. J’attends une réaction de la part des joueurs et je pense qu’ils vont l’avoir. On n’est jamais sûr de rien mais il y a des indices qui me le font penser. » Manifestement, l’entraînement de jeudi a déjà montré des garçons très revanchards.

Déjà bons quand il n’y a aucune justice à rendre, les Parisiens vont donc ajouter les nerfs au jeu et il est possible qu’il leur faille beaucoup de buts avant de les calmer et que la pression ne retombe. Mais une victoire suffira. Le PSG doit réenclencher un cycle, et il est court mais fourni. Il reste cinq rendez-vous avant les vacances de Noël et ce sont autant de devoirs impeccables à rendre dans trois compétitions différentes : Sochaux donc, puis Benfica en Ligue des champions, Rennes en championnat, les Verts en Coupe de la Ligue puis Lille avant les marrons et la dinde pour le choc au sommet du classement. De ces cinq résultats dépend le bilan du PSG à la fin de l’année. Il sera forcément positif sauf écroulement inimaginable. Mais il peut être parfait, excellent ou juste bon, la frontière basse des exigences parisiennes désormais. Et franchement, ce n’est pas tout à fait pareil.

PSG - Sochaux
Aujourd’hui, 17 heures, au Parc des Princes.
Arbitre : M. Ennjimi.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (ou Lucas). Entr. : Blanc.
Sochaux : Cros - Corchia, Peybernes (cap.), Carlão, Faussurier - Lopy, Doubai - Contout, Nogueira, Dias - Mayuka. Entr. : Renard.


Citation
Blanc ressort ses cadres

B.M. | Publié le 07.12.2013, 05h26
Envoyer

Réagir

Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile

Pour rebondir après la défaite à Evian, Laurent Blanc a décidé de faire confiance à son équipe type pour la réception de la lanterne rouge. Van der Wiel, Alex, Maxwell et Thiago Motta effectuent leur retour comme titulaires, tandis que Digne (cheville) et Rabiot (genou) n’ont pas été retenus. L’entraîneur parisien s’est dit hier « déçu » par la prestation de certains de ses joueurs, et c’est Ménez et Pastore qui semblent faire les frais de l’accident de mercredi.

Ibrahimovic, le joueur de champ le plus utilisé de la saison, devrait être de la partie. « Il ne veut pas se reposer, sourit Blanc. Il veut jouer tous les matchs et marquer des buts. »


Citation
A la suite des débordements des supporteurs lors du déplacement de la réserve du PSG à Amiens, en novembre, l’équipe de CFA a été condamnée à 5000 € d’amende et à un retrait de 1 point avec sursis par la Fédération française de football.


Citation
Un fauteuil pour quatre

Ils sont quatre à se disputer la place. Toutefois, aucun n’a encore réussi à s’imposer. Aux côtés d’Ibrahimovic et de Cavani, dans le système de jeu à trois attaquants, ni Lucas, ni Lavezzi, ni Ménez, ni Pastore n’ont fait des étincelles. Du moins sur la durée. Si une équipe type s’est rapidement dégagée, ce poste de troisième attaquant est le seul à ne pas avoir de titulaire vraiment attitré.
Laurent Blanc a dressé hier le profil idéal du meilleur complément : « Plutôt dribbleur, qui crée de l’espace, centre, donne quelques passes décisives. Qu’il se mette au diapason des deux autres, ce serait super. »

« Par sa maturité, son expérience et son profil, Lavezzi est celui qui est le plus à même d’occuper ce rôle. Il offre plus de garanties », estime l’ancien Parisien Vincent Guérin. L’Argentin a d’ailleurs été titulaire lors de quatre des cinq matchs de Ligue des champions. Cependant, ses statistiques sont loin d’être flamboyantes : trois passes décisives sur la scène européenne (Olympiakos - PSG, 1-4) et un but en L1, pour huit cent quarante-cinq minutes de temps de jeu.

Ménez et Pastore ont moins eu l’occasion de briller

Le Brésilien Lucas est celui qui compte le plus de temps de jeu (mille douze minutes). Malgré cela, ses performances à ce poste restent aussi globalement moyennes (3 buts, 4 passes toutes compétitions confondues). « Il est très percutant, mais il est encore jeune. Il a une grosse marge de progression, tempère Guérin. Il doit encore progresser dans le dernier geste et en efficacité. »

Les deux autres, Ménez et Pastore, n’ont guère fait mieux. Blessés en début de saison, ils ont certes eu moins d’occasions pour briller (quatre cent vingt minutes de temps de jeu pour le premier, cinq cent quatre-vingt-quinze pour le second). Néanmoins, à quelques exceptions près, leurs apparitions n’ont guère convaincu. « Ménez, c’est l’inconstance liée au talent, précise Guérin. Quant à Pastore, il n’a pas le profil d’un attaquant, mais plutôt d’un numéro dix. Même s’il a progressé face au but, c’est beaucoup plus compliqué pour lui de s’imposer dans ce rôle. »

L’Argentin ne compte d’ailleurs aucun but ni aucune passe décisive cette saison (contre 2 buts pour le Français). « Il manque un gaucher en attaque au PSG depuis le départ de Nene, analyse Omar Da Fonseca, consultant sur BeIN Sport. J’aurais aimé qu’un Özil, un Robben, un Bale ou un Di Maria signe au PSG. Un gaucher qui viendrait dénaturer le jeu de l’adversaire. Le gaucher pense différemment, a une relation différente dans le jeu. Thiago Motta donne cette connotation, mais trop bas. »


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Le PSG étrille Sochaux

Trois jours après sa défaite mercredi face à Evian-TG (0-2), le Paris-SG a repris sa marche en avant ce samedi à domicile en écrasant Sochaux (5-0), la lanterne rouge du Championnat.

Mis à terre mercredi à Annecy par Evian-TG (0-2), le Paris-SG s’est vite relevé de ce couac, le premier après une incroyable série de 36 matches sans défaites toutes compétitions confondues. Il faut dire aussi que l’adversaire du jour n’était pas le plus féroce. Malgré une première période très perfectible offensivement, le leader du Championnat n’a eu aucun mal à dompter les tendres lionceaux de Sochaux (5-0), ce samedi après-midi, au Parc des Princes, dans ce choc des extrêmes. D’ailleurs, si Paris est annoncé comme le futur champion de France, il paraît assez évident que Sochaux, s’il continue comme ça, file tout droit vers la Ligue 2, ce dont le public du Parc, volontiers chambreur, ne semble pas douter...

Ibrahimovic a régalé en fin de match. Laurent Blanc espérait une belle réaction. Le Cévenol, qui avait vu des indices positifs jeudi à l’entraînement, n’a pas été déçu, même si tout ne fut pas toujours parfait. Face à une opposition assez faible, Paris a sans surprise largement dominé les débats, avec une possession de balle très importante (environ 7O%) et des occasions à foison. Mais, comme mercredi, la finition a encore parfois fait un peu défaut. Avant la pause, Paris a tiré dix fois au but et n’a trouvé qu’à une seule reprise le chemin des filets de Cros, préféré au malheureux Pouplin. Si le portier doubiste a souvent été inspiré face à des attaquants parisiens, qui eux l’étaient moins, le Parc a bondi quand Thiago Silva a ouvert le score sur un service d’Ibrahimovic (14e, 1-0).

La confiance est toutefois vite revenue. Et celui qui en manquait cruellement ses derniers temps, ajouté à une baisse physique, était Lavezzi. L’Argentin, qui n’avait plus marqué en Ligue 1 depuis la 3e journée à Nantes (2-1), a mis le PSG à l’abri avec un second but dès la reprise sur une passe en or du très précieux Thiago Motta (47e, 2-0). Peu en réussite lors du premier acte (39e et 44e), Cavani s’est rattrapé en pliant la partie à l’heure de jeu sur une offrande d’Ibra, le serviteur du jour (61e, 3-0). Le Suédois a régalé en fin de match avec un coup franc d’une puissance inouïe, transformé comme un penalty en force (87e, 4-0). Avant un doublé de Mister Zlatan pour un cinquième but en forme d’apothéose sur un centre de Cavani (90e). De quoi effacer le revers face à Evian-TG.


L'Equipe.fr

Citation
Grâce à un Ibrahimovic impérial, le PSG écrase Sochaux (5-0)

Mission rachat accomplie ! Après la défaite surprise du PSG à Evian mercredi, les hommes de Laurent Blanc n'ont fait qu'une bouchée de Sochaux au Parc des Princes, samedi après-midi (5-0). Face à la lanterne rouge du championnat, l'occasion était trop belle pour les hommes de Laurent Blanc de remettre les pendules à l'heure.

Ils l'ont fait avec la manière.

L'entraîneur parisien avait choisi de titulariser ses cadres pour mettre toutes les chances de son côté et surtout pour éviter que Lille (2e à un point) ne puisse devancer le PSG en cas de victoire à Bordeaux (21 heures). Grâce à son gardien Pierrick Cros - plutôt bon malgré le score -, Sochaux a réussi à repousser l'échéance le plus longtemps possible (seulement 1-0 à la pause). Mais les assauts parisiens, incessants, ont fini par avoir raison de la combativité sochalienne.

Ibrahimovic, omniprésent, a été dans tous les bons coups. Il a râlé, il a passé et surtout, il a marqué. A deux reprises. Et comme souvent, quand le Suédois est dans un grand soir, le PSG est inarrêtable...


Le Parisien.fr
Next
Citation
Ibra n'ira pas à Lisbonne

Alors que l’enjeu sera nul pour le PSG mardi en Ligue des champions à Lisbonne contre le Benfica, Zlatan Ibrahimovic ne fera pas le déplacement. Laurent Blanc a réussi à convaincre le Suédois de faire «l’impasse» sur cette ultime partie de la phase de groupes et donc de se ménager un peu. Par ailleurs, du fait d’avoir été averti ce samedi contre Sochaux (5-0), l’attaquant parisien sera suspendu pour le 8es de finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne, le 18 décembre au Parc des Princes.

Source : lequipe.fr
Homer
Citation
«Une belle victoire collective»

Pour Laurent Blanc comme pour Blaise Matuidi, le succès du PSG ce samedi à domicile face à Sochaux (5-0) est une bonne réponse apportée après le revers subi il y a trois jours contre Evian-TG (0-2).

Le Palais des Sports d’Annecy n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Laurent Blanc et toute sa troupe. Après s’être fourvoyé mercredi en Haute-Savoie face à Evian-TG (0-2), le PSG a remis les choses au point en atomisant la lanterne rouge Sochaux (5-0), qui a payé cher le réveil des Parisiens. «Après Evian-TG, on avait tous conscience de n’avoir pas mis tous les ingrédients pour gagner ce match, a répété Blanc après la partie. Il n’y avait pas eu de révolte. Dès le lendemain, on avait tous hâte de retrouver un "vrai" terrain de foot pour prouver que ce n’était qu’un accident et pas le début d’un parcours difficile. Je dis bravo aux joueurs, ils ont donné la réponse sur le terrain.»

Bonnet crème sur la tête et écharpe assortie, Blaise Matuidi était lui aussi ravi de la tournure des événements. «On a bien réagi, c’est l’essentiel, a estimé l’incontournable milieu de terrain parisien. Le contenu a été satisfaisant, et c’était important de gagner. Il nous reste deux matches de championnat, un en Ligue des champions et un autre en Coupe de la Ligue. On a envie de bien terminer l’année.» L’international a salué la performance des attaquants qui, malgré un faible taux de réussite en première période, se sont rattrapés après la pause avec quatre buts. «C’est une belle victoire collective, a ajouté Matuidi. Nos attaquant prouvent qu’ils sont bien présents.»

Lavezzi a gagné des points

Justement, celui qui a particulièrement gagné des points est Ezequiel Lavezzi. L’Argentin, qui n’avait plus marqué depuis fin août, a retrouvé la confiance en même temps que le chemin du but. Blanc a apprécié le retour en forme de l’ancien Napolitain, qu’il trouve «très complémentaire» de Cavani et Ibra. «Il a été bien, mieux, beaucoup mieux, a réagi le coach parisien. Je suis exigeant avec lui depuis le début de saison car il peut faire mieux. Et il est d’accord avec moi. Il a bossé physiquement pour se rassurer. Il a fait énormément de travail ces dix derniers jours.» Et ça a payé.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG remet les pendules à l'heure contre Sochaux (5-0)

Dans une saison qu'ils ont décidé d'accomplir au plus près des standards de la perfection, les Parisiens ont subi à leur échelle un terrible affront durant la semaine en s'inclinant, mercredi 4 décembre, contre Evian (2-0) à Annecy, leur premier revers de la saison. Quand ils ne sont pas contents, cela donne donc un 5-0, leur plus large victoire en championnat depuis août, infligé samedi au Parc des Princes à des Sochaliens lanterne rouge du championnat.

Dans le rôle de Hulk, Ibra s'est chargé de chasser les fantômes d'Annecy en montrant les muscles sur quatre des cinq buts (deux passes décisives, deux réalisations). Lui, il ne faut vraiment pas le chatouiller. Son premier but, un coup-franc, restera comme fantastique de puissance et de précision. On aime le foot pour des gens comme lui et on dirait qu'il nous le rend bien.

«On avait hâte de démontrer que ce n'était qu'un accident et pas le début d'une période difficile», souffle Laurent Blanc. «C'est embêtant de perdre un match à notre portée, ajoute Alex. On a prouvé que l'on savait se reprendre.» Lucas, entré en fin de rencontre, tempère: «Ce n'était pas la crise non plus. Ce soir (hier), on a fait notre devoir».

Tous les Footix de la terre nous raconteront que coller une fessée à la lanterne rouge de la Ligue 1, c'est facile, que Paris n'a pas vraiment de mérite. Ce ne serait pas comprendre la logique du haut niveau, ses codes, ses remises en cause permanentes, la difficulté de mettre des buts. Hier, le Bayern en a mis sept au Werder à Brême et tout le monde est resté sans voix.

«On a besoin de nos joueurs importants»

Comme on a été une nouvelle fois subjugué par la montée en puissance technique du PSG, un peu brouillon pour commencer, totalement maître de tout pour finir avec une relation technique entre Ibra et Cavani de plus en plus au point. Qui des deux finira meilleur buteur du championnat de France (13 buts pour Ibra, 11 pour Cavani) ? Les paris sont lancés mais l'heureux élu devrait ressembler d'assez près à un géant avec un catogan aussi génial que provocateur sur un terrain et rigolo dans la vraie vie. Même sans Mondial, il ne se dégonfle jamais.

L'entraîneur parisien ne comptait pas les faire souffler, même face à Sochaux. «Ce sont deux de nos joueurs majeurs et on a besoin de nos joueurs importants car le championnat est notre objectif de fin d'année, vu que l'on est déjà qualifiés en Ligue des champions», se justifie Laurent Blanc. Cela se tient.

A deux journées de la trêve, le PSG possède autant de points que lorsque Antoine Kombouaré a été limogé à Noël après une première partie de saison flamboyante. On peut le promettre à Laurent Blanc: si son équipe en compte six de plus le 22 décembre, il ne sera pas viré.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Fallait pas les énerver !

Derrière un impitoyable Ibrahimovic, les Parisiens n’ont fait qu’une bouchée des Lionceaux, effaçant ainsi leur défaite à Evian.

Dans une saison qu’ils ont décidé d’accomplir au plus près des standards de la perfection, les Parisiens ont subi à leur échelle un terrible affront cette semaine en s’inclinant contre Evian (2-0), leur premier revers de la saison. Quand ils ne sont pas contents, cela donne donc 5-0, leur plus large victoire en championnat cette saison. Et dans le rôle de Hulk, Ibra s’est chargé de chasser les fantômes d’Annecy en montrant les muscles sur quatre des cinq buts (deux passes décisives, deux réalisations).

Lui, faut vraiment pas le chatouiller. Son premier but, un coup franc, restera comme fantastique de puissance et de précision. On aime le foot pour des gens comme lui et on dirait qu’il nous le rend bien.

« On avait hâte de démontrer que ce n’était qu’un accident et pas le début d’une période difficile », souffle Laurent Blanc. « C’est embêtant de perdre un match à notre portée, ajoute Alex. On a prouvé qu’on savait se reprendre. » Lucas, entré en fin de rencontre, tempère : « Ce n’était pas la crise non plus. Ce soir (hier), on a fait notre devoir. » Tous les Footix de la terre nous raconteront que coller une fessée à la lanterne rouge de la Ligue 1, c’est facile, que Paris n’a pas vraiment de mérite. Ce ne serait pas comprendre la logique du haut niveau, ses codes, ses remises en cause permanentes, la difficulté de mettre des buts. Hier, le Bayern en a mis sept au Werder à Brême et tout le monde est resté sans voix.

Comme on a été une nouvelle fois subjugué par la montée en puissance technique du PSG, un peu brouillon pour commencer, totalement maître de tout pour finir avec une relation technique entre Ibra et Cavani de plus en plus au point. Qui des deux finira meilleur buteur du Championnat de France (13 buts pour Ibra, 11 pour Cavani)? Les paris sont lancés, mais l’heureux élu devrait ressembler d’assez près à un géant avec un catogan aussi génial que provocateur sur un terrain et rigolo dans la vraie vie. Même sans Mondial, il ne se dégonfle jamais. L’entraîneur parisien ne comptait pas les faire souffler, même face à Sochaux. « Ce sont deux de nos joueurs majeurs et on a besoin de nos joueurs importants, car le championnat est notre objectif de fin d’année, vu qu’on est déjà qualifiés en Ligue des champions. » Cela se tient. A deux journées de la trêve, le PSG possède autant de points que lorsque Antoine Kombouaré a été limogé à Noël après une première partie de saison flamboyante. On peut le promettre à Laurent Blanc : si son équipe en compte six de plus le 22 décembre, il ne sera pas viré.


Citation
Thiago Motta a remis de l’ordre

Hormis la présence de Jallet, Laurent Blanc a pu aligner son équipe type. Après avoir rapidement mené au score, les Parisiens se sont relâchés et ont dû attendre la deuxième période pour creuser l’écart.

5,5 Sirigu Encore une rencontre aisée pour l’Italien très peu mis à contribution. Trois arrêts notables (3e, 69e et 70e).

6 Jallet Rarement inquiété, le latéral droit n’a pas manqué de prendre son couloir pour offrir des solutions et centrer dès qu’il a pu.

6 Alex Le Brésilien a été solide bien que peu sollicité. Averti (55e) et remplacé par Marquinhos (60e), qui s’est montré très serein.

6 Thiago Silva Le capitaine a marqué le premier but. Quelques maladresses dont il n’est pas coutumier.

5,5 Maxwell Le latéral gauche a passé une soirée tranquille. A délivré un bon centre pour Cavani (32e).

6 Verratti Le milieu droit a gratifié le public d’un magnifique dribble entre deux Sochaliens (38e) réparant ainsi un petit excès de confiance quelques secondes plus tôt. Un travail précieux à la récupération.

6,5 Thiago Motta Le retour du patron technique, absent mercredi contre Evian, a produit un effet immédiat. Le jeu a été plus fluide et l’Italien a délivré plusieurs bonnes passes, dont celle du 2-0 pour Lavezzi (47e). Une perte de balle (39e) qui aurait pu coûter cher.

6,5 Matuidi L’international français devait avoir pour consigne de soutenir ses attaquants, tant il a été présent dans la surface adverse : un tir contré (4e), une belle percée (24e). Il n’a pas oublié ses tâches défensives. Remplacé par Pastore (73e), en jambes.

6 Lavezzi L’Argentin a inscrit son deuxième but en L1 cette saison. Il récompense son match courageux et ses nombreuses courses. Mais toujours autant de déchets et de choix discutables (26e). Suppléé par Lucas (78e).

8,5 Ibrahimovic Le géant suédois a fait fort. Deux caviars (14e et 62e) pour les buts de Thiago Silva et de Cavani. Et deux buts (87e, 90e + 1) dont le premier sur un coup franc supersonique. Quelques gestes de classe. Averti (83e).

7 Cavani Mal inspiré en première période, il inscrit un très joli but (62e) après un enchaînement ultrarapide et délivre une passe décisive pour Ibra. Averti (83e).

A Sochaux, seul Contout a surnagé. Le collectif a résisté avant de s’effondrer en seconde période.

L’arbitre, M. Enjimmi (3), n’a pas toujours fait preuve de discernement. Il oublie deux penaltys sur Lavezzi (26e) et Cavani (83e) et accorde un but hors jeu à Lavezzi.


Citation
5

C’est la première fois depuis le 22 avril 2011 que le PSG inscrit au moins 5 buts dans un match de L1. Ce jour-là, il s’était imposé 6-1 à domicile face à… Sochaux.


Citation
Zlatan : « Nous avons très bien réagi »

Il ne sera pas du déplacement à Lisbonne mardi pour le dernier match de la phase de groupe de Ligue des champions contre Benfica. L’attaquant suédois est parti dès hier soir se ressourcer quelques jours en Suède. Un repos mérité après sa prestation d’hier. Une fois encore, le numéro dix parisien (qui sera suspendu en Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne, le 18 décembre) a été l’homme du match inscrivant ses 20e et 21e buts de la saison, toutes compétitions confondues.

Quel regard portez-vous sur cette belle victoire?

ZLATAN IBRAHIMOVIC. C’était un très bon match. Nous avons très bien réagi après la défaite de mercredi (NDLR : face à Evian, 2-0) où nous n’avions pas bien joué, où nous n’avions pas fait ce que nous devions faire. Mais ce soir (hier), nous avons montré un visage complètement différent. C’était important de revenir plus forts et de montrer que nous n’avions perdu ni notre talent ni notre état d’esprit.

Vous avez passé votre colère sur Sochaux…

Ce n’était pas de la colère. C’était plutôt de la déception. On était très déçus. Nous ne sommes que des êtres humains. On a perdu un match, ça arrive. Le plus important, c’est qu’on a su rebondir.

Quelle est la différence entre le PSG qui a joué contre Evian et celui d’hier soir?

Il y a une grosse différence en termes d’implication, de qualité de jeu, du nombre d’occasions et de réussite. Ce soir (hier), nous avons raté quelques occasions en première mi-temps. Mais après la pause, nous avons presque tout réussi.

Comment expliquez-vous votre défaillance de mercredi?

Ça arrive. J’ai dix ans d’expérience du haut niveau. Et les défaites existent. C’est comme ça (sourires).

A titre personnel, êtes-vous satisfait de votre prestation?

Je l’ai trouvée très bonne. J’ai eu de l’espace pour imposer mon jeu. J’ai pu créer des occasions dangereuses. L’équipe a aussi très bien joué. Or, quand mes coéquipiers jouent bien, c’est plus facile pour moi.

Votre entente avec Cavani s’améliore à chaque match...

Toute l’équipe s’entend de mieux en mieux, se trouve à chaque match un peu plus. Et quand l’équipe va bien, Cavani et moi, on joue mieux.

Vous avez été averti pour contestation. Que s’est-il passé?

Je voulais juste avoir une discussion normale. Vous essayez de parler avec l’arbitre, mais il ne répond pas. Du coup, c’est difficile. Mais il n’y a aucun problème. Nous avons répondu sur le terrain.

Est-ce votre meilleure saison?

Non (pause). Non parce que la saison n’est pas finie.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Le PSG veut-il vraiment Cabaye ?

L’international français Yohan Cabaye rejoindra-t-il le PSG en janvier ? C’est une éventualité à ne pas écarter puisque le club parisien aimerait recruter un milieu de terrain qui ne soit pas extracommunautaire et n’ayant pas disputé la Ligue des champions cette saison. Laurent Blanc juge en effet son effectif trop juste dans ce secteur avec seulement quatre spécialistes (Thiago Motta, Matuidi, Verratti et Rabiot).

Si le nom de l’ancien Lillois, 28 ans le 14 janvier prochain, est aussi souvent associé au PSG ces dernières semaines, c’est parce qu’il répond aux critères et que Blanc apprécie particulièrement le joueur de Newcastle. Il l’a redit samedi de façon sibylline au micro de Canal : « Je suis entraîneur d’un grand club qui a beaucoup d’ambition, donc tous les bons joueurs nous intéressent. »

La réciproque est vraie. Cabaye, qui s’est senti lésé l’été dernier par ses dirigeants quand ceux-ci n’ont pas donné suite à l’offre d’Arsenal, ne serait pas contre un départ cet hiver. Sous contrat à Newcastle jusqu’en 2016, il rêve de disputer la Ligue des champions et de filer dans un club plus ambitieux. Auteur samedi de l’unique but qui a permis aux Magpies de s’imposer pour la première fois depuis quarante et un ans sur la pelouse de Manchester United, il compte de sérieux admirateurs outre-Manche, notamment des clubs comme Arsenal et MU. En France, le PSG constitue une destination idéale. « Qui n’aurait pas envie aujourd’hui de jouer à Paris ? a réagi le joueur hier soir sur BeIn Sport. Paris fait peur en Europe, encore plus que la saison passée. Je leur souhaite vraiment de gagner la Ligue des champions . »

Sauf qu’à trois semaines de l’ouverture du mercato hivernal, Paris n’a pas bougé sur ce dossier. Les dirigeants n’ont pris aucun contact avec leurs homologues de Newcastle ni avec l’entourage de Cabaye. Les dernières discussions entre les différentes parties remontent au début du mois de… juillet 2013 et avaient été initiées par Leonardo, grand fan du milieu de terrain de l’équipe de France. Après le départ du directeur sportif brésilien, il n’y a pas eu de suite.

En 2011, Newcastle avait acheté Cabaye 5 M€ à Lille. Cet hiver, l’indemnité de transfert de l’international français pourrait être comprise entre 15 et 20 M€. Si les responsables anglais ouvrent aujourd’hui la porte à un départ, c’est qu’ils craignent que le Français fasse jouer sa clause de stabilité, entraînant un transfert nettement moins avantageux. Le PSG peut donc évidemment se positionner. Encore faudrait-il qu’il montre réellement son envie.


Citation
Ibra, Silva et Alex n’iront pas à Lisbonne

Après Ibrahimovic, rentré en Suède samedi soir, ce sont les défenseurs centraux Thiago Silva et Alex qui n’ont pas été convoqué dans le groupe de 19 éléments. Le capitaine brésilien a reçu un coup sur l’arête du bassin samedi face à Sochaux (5-0) pendant qu’Alex a ressenti une douleur à l’adducteur gauche et a demandé à sortir, par précaution, à l’heure de jeu.

En leur absence, Blanc alignera donc en défense centrale la paire Camara-Marquinhos. A leurs côtés, on devrait retrouver côté gauche Digne ou Maxwell et Jallet à droite. Car son concurrent à ce poste, Van der Wiel, est aussi absent. Suspendu comme Verratti contre Benfica, le Néerlandais souffre également d’un torticolis aigu qui l’a contraint à déclarer forfait samedi.


Le Parisien.fr
Oyé Sapapaya
Citation
Facebook: Le PSG, «GTA V» et le Tour de France, stars de 2013


Créé le 09/12/2013 à 16h28 -- Mis à jour le 09/12/2013 à 16h28
WEB - Le réseau social publie ce lundi son habituel top 10 des sujets les plus évoqués par ses utilisateurs français pendant l’année…

La fin de l’année approche, et c’est devenu un rituel: Facebook publie le top 10 des sujets les plus évoqués les douze derniers mois par les 26 millions d’utilisateurs revendiqués par le réseau social en France, à partir du nombre de publications sur chaque sujet, et des commentaires et des «J’aime» sur ceux-ci. «Plus une publication a été "likée" ou commentée, plus elle compte et fait monter le sujet dans le top», expliquait l’an dernier Facebook France à 20 Minutes.

Voici donc le top 10:

1. PSG. Honneur au sport, et au football avec le club qui remportait le 12 mai son premier titre de champion de France depuis dix-neuf ans.

2. «GTA V». Personne n’a pu échapper à la sortie événement du dernier épisode de la saga «Grand Theft Auto», le 17 septembre.

3. Tour de France. Le Tour s’offre une troisième place pour sa 100ème édition.

4. Mali et l’intervention militaire lancée le 11 janvier.

5. Harlem Shake. Cette danse frénétique nous a poursuivis pendant des mois, depuis cette fameuse vidéo publiée le 2 février et vue aujourd’hui… plus de 50 millions de fois.

6. Roland Garros. Le sport, toujours.

7. Mariage homosexuel et 8. Manif pour Tous. Les pros et les antis se sont beaucoup affrontés sur le réseau social.

9. Le Pape François, à la suite de son élection le 13 mars.

10. Stéphane Hessel, mort le 27 février.

Au niveau mondial, le décès de Nelson Mandela jeudi dernier a déjà suscité 115 millions d'interactions par près de 55 millions de personnes dans le monde, souligne Facebook.
A.L

http://www.20minutes.fr/web/facebook/12610...ance-stars-2013
Beuzech
Citation
Benfica-PSG : à Lisbonne, Paris prend rendez-vous pour la finale

Déjà qualifiés pour les 8es de finale, les Parisiens se présentent sans pression pour affronter Benfica à 20 h 45. Et avec l'idée de revenir à Lisbonne le 24 mai...

Bonjour, ou plutôt « bom dia », c’est pour un repérage. En passant par Lisbonne et le stade de la Luz, le PSG vient prendre les mesures, voir où il pourrait installer ses affaires, si les vestiaires lui conviennent. Le 24 mai prochain, la finale de la Ligue des champions se déroulera ici et il y a ce matin beaucoup plus de chances que le PSG y soit que Benfica.

Pour voir les 8es de finale, le club lisboète doit obtenir un meilleur résultat que l’Olympiakos qui reçoit Anderlecht. C’est dire que même une victoire contre Paris ne lui garantirait rien.

Les propriétaires qatariens se sont donné cinq ans pour décrocher la Ligue des champions. Ils ont acheté le club en mai 2011 mais ne fréquentent l’épreuve que depuis la saison dernière. Leur rêve est donc immédiat, 2016 ou 2017, mais leur patience se cogne à des limites très fragiles. On dirait qu’ils veulent cette Ligue des champions le plus vite possible. Prendre rendez-vous ce soir avec le calendrier et le lieu plus qu’avec l’histoire, c’est déjà un moyen d’attendre jusqu’au 24 mai.

Emmagasiner des sensations

Il existe peu de matchs qui comptent pour du beurre quand on s’appelle le PSG. En tout cas, si tôt dans la saison. D’habitude, il faut justement attendre la fin mai et les cheveux teints pour s’abandonner à la partie sans pression, sans enjeu, si ce n’est pour l’adversaire. C’est déjà ce qui arrive aux hommes de Laurent Blanc, premiers de la poule C quoi qu’il arrive et d’ores et déjà qualifiés pour les 8es de finale de la compétition. Là aussi, le PSG a raccourci le temps mais un match sans enjeu, si ce n’est l’indice UEFA de la France, ne se galvaude pas. « C’est assez rare de jouer une rencontre de Ligue des champions qui n’est pas décisive, s’étonne Blanc. Moi, cela ne m’est jamais arrivé. C’est difficile de disputer un match sans aucune pression de victoire. Mais ce n’est que du plaisir. Pour les jeunes, c’est extraordinaire. »

Après 22 rencontres où le PSG nous a surtout émerveillés sur la durée, c’est presque une partie uniquement pour les joueurs, pour se régaler sans le verdict trop pesant du résultat bien qu’une défaite serait contrariante six jours après celle à Annecy contre Evian (2-0) en Ligue 1. C’est le moment d’emmagasiner des sensations, des repères, pour raconter tout ça à Ibra et les quatre autres joueurs majeurs restés à Paris (Thiago Silva, Alex, Verratti et Van der Wiel) pour souffler ou pour cause de suspension. Même si c’est toujours mieux de se rendre compte par soi-même.


Citation
Camara et Marquinhos font la paire

En l’absence conjuguée de Thiago Silva et d’Alex (légèrement blessés), Laurent Blanc titularisera ce soir une charnière centrale composée de Marquinhos et de Camara. Situés aux deux extrémités de la pyramide des âges de l’effectif parisien (Camara a 34 ans, Marquinhos 19), ces deux joueurs ont une expérience commune significative mais assez ancienne.
Ils ont ainsi été associés en défense centrale à trois reprises en championnat en septembre (un seul match complet contre Toulouse) et deux fois en Ligue des champions, en fin de rencontre contre Benfica et à Anderlecht. La large victoire en Belgique (0-5) constitue d’ailleurs la dernière apparition de Camara en compétition.


Citation
Philippe Bergeroo : « Une gestion humaine intelligente »

Ancien entraîneur du PSG (1999-2001)

Même qualifié, le PSG a un rang à tenir. Il ne va pas à Lisbonne en touriste. Mais Laurent Blanc a raison de faire tourner son effectif et de laisser quelques-uns de ses habituels titulaires au repos. C’est une gestion humaine intelligente. Les remplaçants ne comprendraient pas de ne pas jouer un tel match. Cette rotation permet aussi d’en relancer certains et de les maintenir motivés jusqu’au bout. En cours de saison, le PSG aura encore forcément besoin d’eux. Il s’agit d’une rencontre intéressante à disputer car Benfica peut encore se qualifier. Il n’y a aucune prise de risque de la part de l’entraîneur. Car même sans certains de ses titulaires, Paris possède un effectif capable de remporter la Ligue des champions et le championnat. Ces remplaçants feraient le bonheur de beaucoup d’équipes de Ligue 1 et de clubs en Europe. »



Citation
Les hommes du Président Blanc

Son exceptionnelle réussite (23 matchs, 17 succès, 1 défaite, 5 nuls), Laurent Blanc la doit aussi aux hommes qui l’entourent. «Il y a une véritable complicité entre le coach et son staf, note un dirigeant du PSG. Chacun est à sa place et on sent une grande sérénité entre eux.» Zoom sur cinq membres importants de l’équipe qui épaule le coach dans son aventure parisienne.


Jean-Louis Gasset : le fidèle
60 ans, entraîneur adjoint


C’est le conident, le double de Laurent Blanc. Les deux hommes se connaissent depuis le début des années 1980 à Montpellier, quand Gasset y terminait sa carrière professionnelle et Blanc débutait la sienne. «Laurent et Jean-Louis sont diférents (NDLR : ils ont 12 ans d’écart) mais entretiennent une relation fusionnelle », conie un de leurs proches. Lors des entraînements, Gasset met en musique les désirs de Blanc pendant que ce dernier aime prendre du recul. «Jean-Louis a besoin du contact avec le terrain », enchaîne cet intime. C’est aussi Gasset qui est chargé de l’analyse vidéo des adversaires et des matchs du PSG. Parfois sa grosse voix mâtinée d’expressions en patois languedocien tonne pour encourager ou recadrer.

L’ancien adjoint de Luis Fernandez, qui a fêté ses 60 ans hier, est très apprécié des nombreux étrangers de l’équipe. «Gasset sifflote tout le temps un air de variété française, souvent du Brel ou du Dassin, raconte un salarié. Il est abordable et convivial. Il veut qu’on le tutoie et qu’on l’appelle Jean-Louis.»

Claude Makelele : la caution parisienne
40 ans, entraîneur adjoint


En signant au PSG en juin dernier, Laurent Blanc a retrouvé Claude Makelele qui entame sa sixième saison dans la capitale. Les deux ex-internationaux se sont côtoyés en équipe de France et au sein de France 98, l’association des champions du monde (NDLR : bien que Makelele ne le soit pas) qui organise des matchs caritatifs. «Il fait gagner du temps à Laurent car il connaît bien le club et les joueurs», narre un proche du coach.

Son rôle ? Etablir un lien entre Blanc et le vestiaire où Makelele entretient des relations très fortes avec certains Parisiens. Mais l’ex-Madrilène sait aussi hausser le ton quand c’est nécessaire, à l’image de son coup de gueule à la mi-temps d’Olympiakos - PSG, le 17 septembre dernier.

Alexandre Marles : l’inconnu
34 ans, responsable performance


Laurent Blanc a rencontré Alexandre Marles lorsqu’il était sélectionneur de l’équipe de France par l’entremise de Philippe Lambert. Marles avait introduit l’analyse des données personnelles des Bleus notamment grâce à des systèmes GPS. Au PSG, il a succédé à Nick Broad, décédé en début d’année dans un accident de voiture. De nature discrète, il passe son temps au camp des Loges et travaille beaucoup avec le chef cuisinier à l’élaboration des menus diététiques.

Philippe Lambert : le spécialiste
51 ans, préparateur physique


Quand le champion du monde 1998 est nommé sélectionneur des Bleus à l’été 2010, on lui recommande Lambert, ex-entraîneur adjoint au Losc entre 1998 et 2009 et à l’époque responsable du pôle foot de Liévin. «Laurent apprécie son professionnalisme et lui fait toute confiance», explique un ami de l’entraîneur parisien. «Il a beaucoup apprécié son travail avant et pendant l’Euro», poursuit un autre. Sa bonne humeur quotidienne ravit aussi ceux qui le côtoient. Dès sa nomination officielle au PSG, Blanc s’est tourné vers Lambert. Les deux hommes ont pris l’habitude, depuis le début de l’aventure parisienne, de faire un footing ensemble le matin des matchs.

Nicolas Dehon : l’inattendu
45 ans, entraîneur des gardiens


C’est l’invité surprise du staf de Blanc. Déjà en poste au PSG en 2009-2010 avec Antoine Kombouaré, Dehon avait filé à Marseille à la demande de Steve Mandanda qu’il avait coaché au Havre. A son arrivée, Laurent Blanc, grâce à l’entremise de Jean-Pierre Bernès, son agent, également conseil de Dehon, l’a choisi pour succéder à Gilles Bourges, non conservé mais pourtant proche de Sirigu. «Salvatore apprécie l’intensité et la qualité des séances de Nicolas bien qu’il n’ait pas la même relation qu’avec Bourges», confirme un membre du staff.


Le Parisien
Homer
Citation
Pastore cherche la lumière

Annoncé comme un futur crack lors de son arrivée au PSG il y a deux ans, Javier Pastore n'a pas confirmé tous les espoirs placés en lui. Cette saison, il joue même assez peu. Souvent décevant, l'Argentin cherche la lumière.

Après une première année plutôt réussie, Javier Pastore n’a pas su confirmer. Devenu au mieux un joker de luxe, au pire un joueur sans avenir à Paris, l’ancienne étoile de Palerme est encore plus en retrait depuis l’arrivée de Laurent Blanc cet été. Onze matches de L1 (7 titularisations) pour 0 but et 0 passe décisive. A son poste, les places sont chères. Face à Lavezzi, Lucas, Ménez et Cavani, l’Argentin n'a pas la cote et cire le plus souvent le banc. Si le malaise est palpable, Blanc n’a pas d’hésitation au moins sur un point : « Il a sa place dans le groupe ». Heureusement pour un joueur qui a coûté 42 millions d’euros au club en juin 2011... « Sur le terrain, en revanche, c’est différent », lâche, très lucide, le coach parisien. Effectivement, "El Flaco" peine à convaincre, cherche sa place, et a depuis longtemps perdu sa place de titulaire.

Le Cévenol assure que le joueur est « bourré de talent », ce dont personne ne doute. « Mais tout le monde est conscient aussi qu’il est dans une période difficile », confirme Blanc, lequel a quand même apprécié son match face à Lyon (4-0). La véritable cassure se produit le 31 août, face à Guingamp (2-0). Sa prestation laisse en revanche à désirer et le joueur sort à l’heure de jeu sous les sifflets du Parc. S’en suit une période très compliquée pour l’Argentin, blessé à une cuisse mais aussi touché moralement. A tel point qu’il demande l’autorisation d’aller se ressourcer cinq jours chez les siens en Argentine. Compréhensif, Blanc accepte la requête. Sauf que cet aller-retour express ne l’a pas transfiguré. Cela aurait trop simple.

Blanc : « J'espère qu'il ne lâchera pas »

Pire, son absence a profité à d’autres. « Il a été blessé pendant un mois et demi et l’équipe a pris de l’avance. » Barré par Cavani à droite, il avait surtout une place à prendre sur le côté gauche, puisque Lavezzi et Lucas alternent les prestations mi-figue mi-raisin, Ménez ayant, lui, disparu de la circulation. « On attend beaucoup de ce garçon parce qu’il a les qualités pour qu’on soit exigeant avec lui. Il doit maintenant travailler et cravacher pour retrouver une place importante dans le groupe. » Blanc a quelques doutes : « J’espère qu’il ne lâchera pas. » Le souci n’est définitivement pas physique mais bien psychologique. « Il n’a pas la plénitude mentale pour être un joueur important. Il faut qu’il en fasse beaucoup des efforts. » Ce mardi à Lisbonne, contre le Benfica, Pastore cherchera à retrouver la lumière au Stade de la Luz.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Paris sait à quoi s’attendre

Manchester City, Arsenal, AC Milan, Galatasaray, Bayer Leverkusen, Zénith Saint-Pétersbourg, Schalke 04 : c’est l’une de ces sept équipes, d’un plateau très relevé, que le PSG affrontera en 8es de finale de la Ligue des champions les 18, 19, 25 ou 26 février 2014. Le match aller se tiendra forcément à l’extérieur pour Paris, qui connaîtra son avenir lundi lors du tirage au sort de l’épreuve.
En terminant en tête de sa poule, le PSG a évité des mastodontes comme le Real Madrid ou le Bayern Munich, mais il n’aura pas les mêmes chances d’attendre les quarts de finale de la Ligue des champions selon qu’il héritera de Manchester City ou du Zénith Saint-Pétersbourg.

Dans les faits, les risques de tomber sur les coéquipiers de Samir Nasri sont assez élevés. Comme deux clubs d’un même pays ne peuvent pas se rencontrer en 8es de finale ni deux clubs engagés dans le même groupe en phase de poules, City est sûr d’éviter Manchester United, Chelsea et le Bayern avec qui il s’est qualifié. Les hommes de Blanc ont ainsi un risque sur cinq de rencontrer la formation mancunienne, candidat déclaré à la victoire finale. Pareil pour Arsenal. Quel est le meilleur tirage pour Paris? Plus fort cette saison que la précédente, le PSG suscite en France une impatience qui donne envie de le voir se frotter à un grand nom de la scène européenne.

On veut savoir ce dont le Paris d’Ibra, Cavani et consorts est capable. Mais, historiquement, le club de la capitale est plutôt verni lors des tirages au sort. Réponse lundi. Plus que quatre jours…


Citation
Manchester City, le plus dangereux

C’est l’un des épouvantails de ce tirage au sort. Sans star internationale de premier plan dans ses rangs, les Citizens forment cette saison un collectif difficile à manœuvrer, bâti pour évoluer en contre et capable à tout moment de trouver la faille grâce à David Silva, leur meneur de jeu, Yaya Touré, le patron du milieu, et leurs buteurs, Agüero et Dzeko.
Preuve de leur potentiel, les coéquipiers de Samir Nasri viennent de réaliser l’exploit le plus retentissant de ce début de saison en dominant le Bayern Munich sur son terrain (2-3).

Citation
Bayer Leverkusen, le plus surprenant

Parmi les sept adversaires potentiels du PSG, il s’agit probablement de celui qui est le moins connu et le moins coté. Actuel dauphin du Bayern Munich en Bundesliga, Leverkusen ne compte dans son effectif aucun joueur de renom, si ce n’est son buteur, Stefan Kiessling. Quatre membres réguliers de l’équipe nationale allemande composent toutefois la base de cette équipe, jeune et appliquée, qui après avoir été balayée par Manchester United en phase de poules a tiré son épingle du jeu devant le Shakhtar Donetsk.

Une connaissance de la Ligue 1 à signaler en la personne d’Emir Spahic (ex-Montpellier)

Citation
Arsenal, le plus frenchy

Leaders du championnat anglais, les Gunners ont réalisé un début de saison remarquable. Dans le groupe le plus exigeant de la compétition, les hommes d’Arsène Wenger ont brillé en dominant Dortmund et l’OM à l’extérieur, puis Naples à domicile. Mais les deux mauvais résultats concédés à Londres contre Dortmund et sur le terrain de Naples, hier soir, les ont relégués en 2e position.

Pour les Frenchies d’Arsenal, dont Flamini, la réception du PSG constituerait un défi alléchant.

Citation
AC Milan, le plus familier

L’AC Milan rencontre des difficultés depuis la saison dernière. Contraint de vendre ses meilleurs joueurs au PSG (Ibrahimovic, Thiago Silva), le club de Silvio Berlusconi est en net recul sur la scène nationale (9e de Serie A) et européenne. La greffe avec des joueurs comme Balotelli ou même Kaká n’a pas vraiment pris, et l’équipe lombarde a dû batailler jusqu’au bout avec l’Ajax Amsterdam pour se qualifier pour ces 8es de finales.

Le club ne figure pas comme un prétendant à la victoire finale.

Citation
Schalke 04, le plus abordable

Après un début prometteur dans cette phase de groupes (2 victoires), Schalke 04 a lourdement chuté devant Chelsea (deux défaites 3-0). Le club allemand, demi-finaliste de la Ligue des champions en 2010-2011, a ainsi failli quitter la compétition précipitamment. Les temps sont durs aussi en championnat avec une sixième place au classement à 17 points du leader, le Bayern Munich.
Schalke s’appuie sur ses deux vedettes, les attaquants Adam Szalai et Jefferson Farfan, 5 buts chacun en Bundesliga, ainsi que sur sa principale recrue estivale, l’ancien Milanais Kevin-Prince Boateng, pour briller sur la scène européenne.

Citation
Zénith Saint-Pétersbourg, le plus frais

Dans ce groupe dominé par l’Atletico Madrid, le Zénith Saint-Pétersbourg a pris le dessus sur Porto grâce à sa victoire au Stade du Dragão (1-0) le 22 octobre. Avec cette qualification, le club russe fait déjà aussi bien que lors de la saison 2011-2012, où il avait atteint pour la première fois de son histoire ce stade de la compétition.
Leader de son championnat, il aura à cœur de faire mieux donc et pourra compter sur ses deux meilleurs buteurs, l’international portugais Danny (10 buts en championnat) et le Brésilien Hulk (9 buts), recruté à l’été 2012 pour 60 M€.

Citation
Galatasaray, le plus bouillant

Les coéquipiers de Didier Drogba ont réalisé un parcours éliminatoire haut en couleur. Sévèrement corrigé par le Real Madrid (battu 6-1 et 4-1), Galatasaray a arraché son billet pour les huitièmes de finale en dominant la Juventus Turin hier. Une victoire (1-0) acquise sous la neige à cinq minutes du terme de la rencontre grâce à un but de Sneijder.
L’équipe stambouliote, entraînée depuis le début de la saison par Roberto Mancini (ex-Manchester City), peut désormais s’appuyer sur cet exploit et son public pour rêver aux quarts de finale.

Citation
Rennes-PSG : les supporteurs parisiens sous surveillance

En dehors du déplacement officiel organisé par le PSG, point de salut pour les supporteurs du club de la capitale. La préfecture d'île et Vilaine a interdit tout déplacement «libre» dans le cadre du match opposant le Stade Rennais au PSG, samedi 14 décembre à 17 euresh, à l'occasion de la 18e journée de Ligue 1.

Cette décision intervient dans un contexte où les «Ultras» sont dans la ligne de mire des pouvoirs publics après les récents incidents à Nice et à Lyon.

Un avocat représentant des supporteurs du Paris SG a déposé peu après cette annonce un recours en justice contre l'arrêté préfectoral.

«J'ai saisi le tribunal administratif de Rennes d'un référé-liberté afin de demander au juge qu'il enjoigne à la préfecture d'Ille-et-Vilaine de retirer un arrêté manifestement illégal et portant une atteinte grave à une liberté fondamentale qui est celle d'aller et venir», a déclaré à l'AFP Me Pierre Barthélemy. La procédure en référé signifie que le juge doit se prononcer dans les 48h sur le recours déposé ce mercredi.

Interdiction de pénétrer en Ile-et Vilaine

La préfecture d'île-et-vilaine a mis en place des conditions très strictes pour cette rencontre : «Le samedi 14 décembre 2013, de 12 h à minuit, il est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Paris Saint-Germain, ou se comportant comme tel, et ne participant pas au déplacement officiel organisé par le club, d'accéder au Stade Rennais Football Club (stade de la Route de Lorient).»

Il est également précisé que les supporteurs parisiens ne seront pas autorisés à « pénétrer dans le département de l'Ille-et-Vilaine». Le préfet a justifié la décision par «des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens».

Compte tenu de cet arrêté préfectoral, le Stade Rennais a annoncé avoir mis en vente 500 places supplémentaires, situées dans le haut de l'espace visiteurs.


Le Parisien.fr

Citation
Thiago Motta bientôt prolongé

Devenu incontournable au PSG, Thiago Motta devrait prolonger son contrat avant le match de la 22e journée de Championnat contre Lille, le 22 décembre. A cause de plusieurs contretemps, le milieu international italien de 31 ans, sous contrat jusqu’en 2015, n’avait pu parapher un nouveau contrat. «Mais nous sommes sur la route d’un accord, confie dans notre quotidien son agent, Alessandro Canovi. On est très, très optimistes.» Motta devrait s’engager pour une année supplémentaire, avec revalorisation salariale à la clé.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Marco Verratti : « J’ai appris à rêver en gardant les pieds sur terre »

Marco Verratti s’est confié à notre journal. Le prodige italien évoque ses débuts, ses relations avec ses partenaires, l’Italie et sa future paternité.

Il arrive en toute discrétion au rendez-vous fixé chez son équipementier, Puma, tout près de la place de la République à Paris. Un peu avant, Marco Verratti, tout juste 21 ans, a vu son équipe favorite, la Juventus Turin, se faire sortir de la Ligue des champions par Galatasaray. « Un but à cinq minutes de la fin », peste-t-il. Décontracté, il se prête rapidement au jeu des questions.

A la fin de l’interview, le n° 24 du PSG, chouchou du Parc des Princes, s’autorise même une petite conversation en français. Comme sur le terrain, c’est un domaine où il n’en finit pas de progresser.

Son enfance, l’ascension à Pescara

Est-ce vrai qu’à 5 ans déjà vous aviez décidé d’être footballeur?

Marco Verratti. (Sourires) Absolument. On peut presque dire que, depuis bébé, je ne pensais vraiment qu’à cela. En fait, comme tous les gamins, je n’avais qu’une obsession : m’amuser. Et quand tu es petit et italien, tu joues au foot! Mais c’est devenu sérieux plus tard.

Au point de lâcher l’école ?

Non, pas à ce moment-là. J’y allais bien sûr. Sans forcer, c’est vrai, parce que dans ma tête j’étais engagé dans le foot. C’est plus tard, quand c’est devenu compliqué de gérer les deux, que j’ai décidé de lâcher l’école.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le football ?

J’aime tout. Attaquer comme défendre. Mais, évidemment, j’adore plus le jeu technique que la partie purement physique. J’aime regarder les autres jouer et j’aime leur offrir de bons ballons. Et offrir une passe décisive, c’est comme offrir un cadeau. C’est très beau.

Plus que marquer ?

Sur le terrain, je dois aider les attaquants. Donc, j’ai plus de chances de donner des balles de but que de marquer. Et c’est un vrai plaisir. Pour répondre encore un peu à la question précédente, le foot c’est comme respirer. Le foot, c’est ma vie. J’y pense tous les jours et pas seulement à l’entraînement.

Enfant, rêviez-vous d’être joueur professionnel ou joueur de Pescara, le club de votre région ?

Au début, le rêve c’était « un jour, je jouerai à Pescara ». J’y suis arrivé. Ensuite, je suis devenu de plus en plus responsable. L’ambition est montée petit à petit. C’est logique.

Pour votre premier match pro avec Pescara (3e division italienne), vous aviez 16 ans…

(Il coupe.) Non, 15 ans! C’était un match de Coupe d’Italie et je me souviens de tout! Le Mister (NDLR : son entraîneur) m’avait fait la surprise de me faire jouer. D’un coup, c’était l’aboutissement d’un rêve de gosse.

Mais vous étiez encore un gamin ?

Non, là, j’étais un joueur ! Cette émotion était incroyable. Pour moi, c’est comme si ce match avait eu lieu hier. D’un coup, je jouais avec le maillot de Pescara devant tous mes amis !

En 2011, Zdenek Zeman, votre entraîneur, décide de vous faire reculer d’un cran et de vous installer comme milieu défensif. Etait-ce un souhait ou un ordre ?

Un ordre! Le Mister, c’est le Mister. S’il dit quelque chose, le joueur le fait sans discuter. Il m’avait essayé dans ce rôle pendant les matchs de préparation. Petit, je jouais d’ailleurs à ce poste. J’étais assez content qu’un grand entraîneur comme lui étudie autant mon profil. Monsieur Zeman a changé ma vie. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à lui. Je le remercierai à tout jamais. Grâce à lui, j’ai notamment appris à rêver en gardant les pieds sur terre.

Vous rappelez-vous la première fois où vous avez appris que le PSG s’intéressait à vous ?

Oui. C’était dans le bureau du président de Pescara avec mon agent. Ils me l’ont dit ensemble. On savait tous que j’allais changer d’équipe et on parlait transfert. Mais cela a été une surprise d’apprendre que le PSG me voulait. Très vite, j’ai parlé à Leonardo. C’est simple, entre le jour où on m’a parlé de Paris et celui où j’ai dit oui, il ne m’a fallu qu’une semaine!

Le rêve du Mondial

Avez-vous parlé avec Edinson Cavani du 24 juin prochain et d’un certain Italie - Uruguay en Coupe du monde ?

Nous étions ensemble au moment du tirage! Tout ce que je sais, c’est que ce sera un match très dur. Et je ne vais pas faire de polémique parce que l’Italie n’a vraiment pas eu de chance d’être versée dans un groupe très dur avec aussi l’Angleterre. Des polémiques, on peut en faire mille. La réalité, c’est que cela ne changera rien. Tous les Italiens seront devant la télé pour encourager la Nazionale. Donc, il faudra tout donner.

Et vous, serez-vous au Brésil ?

Ce serait un rêve à 21 ans. C’est le souhait de tous les petits Italiens de disputer un jour une Coupe du monde. J’espère vraiment y être mais je n’ai pas de certitudes.

Six pays qualifiés pour la phase finale sont représentés au PSG (France, Brésil, Italie, Pays-Bas, Argentine, Uruguay). Parlez-vous du Mondial entre vous ?

On se dit tous que le favori est celui qui joue à domicile. Donc le Brésil. Et on dit aux Brésiliens qu’ils vont se rater. Mais c’est juste pour leur faire une blague !

Où étiez-vous le jour de la finale Italie - France de la Coupe du monde 2006 ?

Dans mon village de Manoppello avec tous mes amis. Cela me semble étrange de me dire que, huit ans après, je pourrais moi aussi jouer un Mondial. En tout cas, c’était un moment fantastique. Je me souviens du coup de tête de Zidane sur Materazzi. C’était incroyable : voir ce champion commettre une erreur. Mais, pour moi, Zidane reste un très, très grand joueur.

Aviez-vous un joueur favori à cette époque ?

J’étais un tifosi de la Juventus. J’étais fan d’Alessandro Del Piero. Il était vraiment fantastique.

Le PSG, Ibra, Lavezzi et les autres

Avec du recul, n’était-il pas risqué de passer de la Serie B italienne à la Ligue 1 française au PSG ?

Certainement. Je changeais de niveau, de pays, de langue… Au début, j’ai eu peur d’avoir fait un trop grand pas pour mes pieds. Mais cette peur a disparu dès les premiers jours grâce à mes coéquipiers et à M. Ancelotti.

Vous êtes assez enjoué et plaisantez avec tous les autres joueurs. D’où vient ce caractère ?

C’est en moi. Petit, tous mes amis me disaient que j’adorais faire l’âne! Et, aujourd’hui, je continue.

Est-il vrai que Zlatan Ibrahimovic a un très grand sens de l’humour ?

Oui. Il aime faire l’imbécile. En dehors du terrain, bien sûr. Parfois, à l’entraînement, quand il voit quelqu’un d’un peu nerveux, il sort une bêtise. Ça fait rire tout le monde. Ibra est drôle… sauf pour nos adversaires. J’aime passer du temps avec lui.

Zlatan vous surprend-il encore ?

Oui car, à chaque seconde, on sait qu’il peut changer le cours d’un match. Je le connais depuis près d’un an et demi et il me surprend toujours. Tu peux le regarder tout le temps, tu n’arriveras pas à comprendre ce qu’il va faire. Regardez son but du talon contre Bastia. Peut-être que d’autres en sont capables, mais une seule personne au monde pense à ce geste à ce moment-là : lui. C’est un génie du foot. Il invente des choses.

Pour votre progression, quel serait le meilleur professeur ?

Je joue avec lui et il est l’un des meilleurs milieux récupérateurs du monde : c’est Thiago Motta. Rien qu’à m’entraîner avec lui, je m’améliore. Il a l’intelligence et la technique. Et je n’ai pas besoin de lui demander des conseils, j’ai juste à le regarder.

A l’image d’une récupération de balle contre Sochaux samedi qui a fait se lever le Parc, aimez-vous faire le spectacle ?

Le foot sert à divertir le public, il ne faut pas l’oublier. J’aime cette notion de spectacle. Sans faire n’importe quoi, bien sûr. Mais je préfère jouer dix bons matchs et en gagner huit qu’en faire dix mauvais et en gagner neuf. Ça voudrait dire que je n’ai servi à rien. Mais au PSG, on cherche à tout gagner en étant toujours bons.

Pensez-vous que le trident Matuidi-Thiago Motta-Verratti est un des meilleurs milieux de terrain d’Europe ?

Je ne fais pas de classement. Mais on forme un beau trio car nous avons tous des caractéristiques différentes. Un milieu, c’est l’équilibre d’une équipe car tout passe par lui.

Le PSG est-il une équipe d’amis ?

Oui et c’est essentiel. Si on arrive à l’entraînement avec le sourire parce qu’on est content de voir les autres, on va mieux travailler. Et s’il y a des petits problèmes, nous les réglons vite. Nous ne passons pas nos vies ensemble car on a tous nos familles. Mais on est heureux de se voir.

Et qui est votre meilleur ami dans l’équipe ?

« Pocho » Lavezzi. C’est un homme courageux et très généreux. Il a du cœur. C’est une bonne personne.

Presque tous les mois, un journal italien vous annonce sur les tablettes d’un grand club de votre pays. L’Italie vous manque-t-elle ?

J’ai fait un choix sportif en signant ici. Je ne le regrette pas. Au niveau du foot, j’ai tout ce qu’il faut ici. Il y a des grands joueurs et des ambitions. Mais l’Italie, le pays, me manque parfois. J’aimerais revoir plus souvent certains amis. Mais il me faudra attendre. Car je ne partirai pas d’ici.

Sur le terrain, vous adorez parler…

Je sais que je devrais moins le faire à cause des arbitres. (Sourires.) Mais c’est essentiel de parler aux autres quand tu joues. Concernant les arbitres, l’an dernier, j’avais l’impression que je recevais des jaunes juste parce que j’étais Verratti. Cette saison, j’ai décidé de moins leur parler car ça ne sert à rien. Et c’est mieux pour moi.


Citation
Repas de Noël pour les joueurs parisiens

Après avoir célébré mercredi l’arbre de Noël du club, Nasser al-Khelaifi a invité hier midi les joueurs et l’ensemble du staff à un repas de fin d’année à la Société, un restaurant branché de Saint-Germain-des-Prés (Paris, VIe). A cette occasion, le président parisien a félicité (en français) le groupe pour les résultats obtenus ces derniers mois.
Il les a ensuite encouragés à conserver le titre de champion de France et à aller « le plus loin possible » en Ligue des champions avant d’insister sur la nécessité d’afficher la même détermination quel que soit le niveau de l’adversaire. Pour égayer l’ambiance, les nouveaux venus dans le staff du camp des Loges ont été invités à pousser la chansonnette. Et Zoumana Camara s’est illustré par une imitation, plutôt réussie, de Laurent Blanc.


Le Parisien.fr

Citation
Affaire Leonardo: un coup d’épaule à 50 000 €

Dans quelques années, une fois définitivement bouclée, l’affaire Leonardo constituera une source de réflexion inépuisable pour tous les étudiants en droit du sport. Les faits remontent au 5 mai dernier.
Dans la confusion d’une fin de match agitée (PSG - Valenciennes, 1-1), Leonardo, alors directeur sportif du PSG, se rapproche de l’arbitre M. Castro et lui donne un coup d’épaule. Personne n’est blessé mais la scène est filmée et tourne en boucle.

Quelques semaines plus tard, la commission de discipline de la Ligue de football sanctionne le Brésilien de neuf mois de suspension de toutes fonctions officielles et le PSG à trois points de pénalité avec sursis en Ligue 1 pour une période de trois ans.

L’affaire se scinde ensuite en deux parties. Après son départ du club en juillet, Leonardo tente de régler son cas personnel. Il y parvient en octobre en voyant sa suspension annulée par un tribunal administratif pour un vice de forme. De l’autre côté, le PSG met tout en œuvre pour écarter la menace des trois points de pénalité avec sursis. Fin octobre, le Comité national olympique propose une conciliation acceptée par toutes les parties. Au lieu d’une sanction sportive, le PSG doit s’acquitter d’une simple amende de 25 000 € à la Ligue de football.

Cela aurait pu sonner la fin de l’histoire Leonardo. Sauf que le 6 décembre, la FFF rend à son tour un verdict à la suite d’un énième appel déposé en parallèle par le club parisien. Elle annule elle aussi les points de pénalité mais inflige en contrepartie une amende de 50 000 € au PSG. « Ce n’est pas de l’acharnement, se défend Jean Lapeyre, directeur général adjoint de la FFF. Au contraire, la sanction sportive, la plus embêtante pour le PSG, a été supprimée. » Selon nos informations, la direction parisienne réfléchirait à l’opportunité d’un nouveau recours.


Le Parisien.fr
Kaionedirection
Citation
IBRA LE MAGNIFIQUE

Que l’on évoque l’homme ou le footballeur, Zlatan Ibrahimovic semble plus épanoui que jamais à Paris. Si cette plénitude assumée se ressent dans ses performances, lui qui illumine les stades à chacune de ses apparitions, l’artiste suédois la diffuse aussi à travers son discours...

Depuis ton arrivée à Paris lors de l’été 2012, tu affiches des statistiques sensationnelles. Plus efficace que par le passé, as-tu changé quelque chose dans ton jeu ?
« Non, je m’entraîne toujours autant chaque jour, en essayant d’être le plus professionnel possible et d’atteindre les objectifs élevés que je me suis fixés. Personnellement, je me sens vraiment épanoui ici, à Paris. Ces bonnes sensations, je les dois aussi à l’équipe, qui possède un formidable état d’esprit. L’ambiance au sein du club est incroyable, je n’avais jamais connu ça dans l’un de mes clubs précédents. Peut-être à Milan, et encore. Tout le monde travaille très dur pour faire progresser le collectif et on ressent tous les jours beaucoup d’enthousiasme et de plaisir. Toutes ces ondes positives sont très bénéfiques, on fait vraiment du bon boulot. En à peine plus d’un an, nous avons énormément progressé sur le plan collectif. Tout va très vite, plus vite que je ne l’imaginais lorsque je me suis engagé avec le Paris Saint-Germain. Résultat, je peux donner le meilleur de moi-même en match et ça fonctionne bien, grâce à l’aide de mes coéquipiers. »

Certains craignaient que le fait de partager le front de l’attaque avec Edinson Cavani ne pose des problèmes. Au contraire, cela multiplie les solutions...
« Mon objectif est de jouer mon meilleur football afin que l’équipe gagne. Pour Edi, c’est pareil. Peu importe celui qui marque, le principal est qu’on engrange des victoires et de la confiance. On ne pratique pas un sport individuel et, surtout, il ne faut pas que les egos prennent le dessus sur le reste. À la fin de ma carrière, ce sont les trophées que j’ai gagnés collectivement qui compteront le plus, pas mes statistiques individuelles. Il y a dix ans, je pensais différemment, c’est vrai. Mais avec l’expérience et à force de côtoyer beaucoup de grands joueurs, j’ai changé d’avis sur le football. J’ai compris à quel point la dimension collective de ce sport était fondamentale pour s’épanouir soi-même. »

Le manque de concurrence en Ligue 1 peut-il vous désavantager en UEFA Champions League ?
« Il faut arrêter de dire que le championnat de France est trop facile pour le Paris Saint-Germain. Chaque équipe est compliquée à affronter et il y a toujours beaucoup d’engagement. Physiquement, la Ligue 1 est impressionnante. Lors de chaque journée, toute la pression est sur nous, tandis que nos adversaires disputent le match de leur saison. Le fait de défier Paris, le champion en titre, décuple leur motivation. Ils ne jouent pas à 100, mais à 200% ! Donc, rien n’est jamais simple, même si on fait tout pour que cela le devienne davantage. »

Es-tu conscient que, plus que la star du Paris Saint-Germain, tu fais désormais partie des monuments de la capitale ?
« Ça n’a jamais été mon intention ! Je me suis engagé avec Paris pour aider le club à être ce qu’il voulait devenir. C’était d’abord et avant tout un magnifique challenge sportif. Après, le reste est venu tout seul. Lorsque le magazine GQ m’a désigné "Homme de l’année 2013", j’ai juste dit que j’espérais avoir apporté un esprit positif au club mais aussi à la ville toute entière, car celle-ci mérite de posséder une équipe de foot fantastique, à son image. Et aujourd’hui, elle l’a. »


PSG.fr
Homer
Citation
Blanc : «Ranieri est rusé»

A la lutte avec le Paris-SG dans la course au titre de champion de France, Monaco, par la voix de son entraîneur Claudo Ranieri, s'est amusé à flatter les joueurs parisiens, en les qualifiant «d’extraterrestres». « Le PSG ce sont des extra-terrestres et c’est bon pour nous d’être deuxièmes.» Sauf que Laurent Blanc n'est pas dupe : «Ranieri, je le connais très bien. Il est rusé, c’est un Italien. Et les Italiens sont très rusés», a lâché l'entraîneur parisien, qui a eu le technicien comme entraîneur quand il a évolué à Naples (1991-1992).

Ranieri a même été plus loin dans sa démonstration, estimant que ce PSG était quasiment injouable, même si le gardien était Ibrahimovic... «Je respecte beaucoup le Paris-SG car il y a beaucoup de champions, sur le banc. Blanc a le choix, il peut choisir que le gardien ce sera Ibrahimovic. Et il va gagner.» «Mais qu’il se rassure, on ne mettra pas Ibra dans les buts...», a rétorqué avec humour Blanc sur le sujet.


Citation
Ibrahimovic sacré

Grâce à son coup franc victorieux face à Sochaux (5-0), le Suédois Zlatan Ibrahimovic (PSG) remporte le Top 5 buts de la 17e journée.

Auteur d'un doublé en fin de match au Parc des Princes face à la lanterne rouge, le FC Sochaux (5-0), Zlatan Ibrahimovic (Paris-Saint-Germain) termine à la première place du Top 5 buts de la 17e journée de Ligue 1. 35% des internautes ayant participé au vote ont désigné le coup franc surpuissant de l'attaquant international suédois comme le plus beau but du week-end dernier.


L'Equipe.fr

Citation
T. Silva : «Ibra et Cavani sont les plus forts»

Thiago Silva a estimé, dans une interview accordée à L'Equipe 21, que la doublette Zlatan Ibrahimovic - Edinson Cavani était actuellement plus forte que celle constituée par Neymar et Messi.

La doublette Ibrahimovic - Cavani, meilleure que Neymar - Messi ?

«C'est difficile de répondre, car non seulement je suis ami avec Neymar, mais également avec Ibrahimovic et Cavani. Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont tous les quatre très forts. Ils ont tous beaucoup de qualités. Ils forment aujourd'hui deux des plus grands duos du football mondial. Mais c'est vrai qu'Ibrahimovic et Cavani jouent plus régulièrement. Et quand on joue plus souvent ensemble, on s'améliore. C'est la différence du moment avec le duo de Barcelone, car Messi est blessé. Je dirais qu'à l'heure actuelle Ibra et Cavani sont les plus forts.»

Gagner la Ligue des champions ?

«C'était déjà l'objectif la saison dernière, malheureusement, nous nous sommes fait éliminer par le FC Barcelone sans perdre. C’est un détail important, car nous nous sommes comportés comme une grande équipe. Cette année, notre équipe est encore mieux préparée pour la gagner. Le projet du PSG a été lancé pour gagner la Ligue des champions.»

Les différences entre Laurent Blanc et Carlo Ancelotti ?

«Il n'y a pas beaucoup de changements. On continue sur la même lancée avec Laurent Blanc. Je pense que l'on jouerait tout aussi bien aujourd'hui si Carlo Ancelotti était resté au Paris-Saint-Germain. Ces deux entraîneurs se ressemblent. Ils sont très calmes, mais ils savent hausser le ton quand il le faut. Ils savent très bien gérer les victoires, mais également les défaites. C'est une qualité très précieuse pour un coach.»


L'Equipe.fr
Varino
Citation
Quatre garçons vent de face

Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi, Lucas et Jérémy Ménez ont du mal à se faire une place dans l’effectif parisien. Explications.


Pastore, la mauvaise affaire

AU DÉPART, Laurent Blanc l’adorait. Mais la cause paraît de plus en plus indéfendable. Depuis le début de saison, le « garçon bourré de talent » (12 matches en L 1, aucun but, aucune passe décisive) a épuisé son crédit. Sifflé au Parc des Princes, le milieu offensif argentin est transparent. Plus que son placement sur le terrain, c’est le manque d’investissement de l’Argentin qui interroge. Le problème n’est pas physique, mais psychologique. Est-il toujours aussi concerné ? Peut-il vraiment réussir dans une L 1 physiquement exigeante ? « El Flaco » est, en tout cas, un vrai problème pour le PSG. Acheté 42 M€ à Palerme (bonus inclus), il y a deux ans, sa valeur a chuté de trois quarts. Un intérêt de l’AS Rome, l’Inter Milan, voire de la Fiorentina est évoqué en Italie, sous forme de prêt. Mais le PSG ne devrait pourtant pas le lâcher cet hiver.

Lavezzi, le coup de mou

AVEC SEULEMENT deux buts au compteur, Ezequiel Lavezzi n’est pas encore assez tranchant : il a accusé le coup physiquement, notamment à cause de fréquents voyages pour retrouver l’équipe d’Argentine cet automne (il a joué en sélection en septembre, octobre et novembre). Lors du déplacement à Annecy (défaite 0-2 contre Évian-TG, 4 décembre), Laurent Blanc lui avait d’ailleurs accordé le droit de rester au Camp des Loges pour travailler physiquement. En tout cas, ses qualités de puncheur lui donnent un temps d’avance sur la concurrence. À gauche, et faute de mieux, il devance Ménez et même Pastore dans le 4-3-3 qui fait le succès du PSG. Il bénéficie aussi de l’influence de Zlatan Ibrahimovic, mais aussi d’Edinson Cavani, son ami et ancien partenaire à Naples.

Ménez, vers la sortie

Bien qu’ils partagent le même agent (Jean-Pierre Bernès), l’alchimie ne prend pas entre l’attaquant et Laurent Blanc. Depuis son retour tardif contre Monaco (1-1, le 22 septembre), après une opération du dos en juillet, l’attaquant n’a disputé que 9 matches (2 buts, 1 passe décisive) et n’a jamais montré ce brio qui peut le rendre irrésistible. À chaque fois que Blanc l’a testé, il s’est montré insuffisant dans l’allant, l’implication et la rigueur. Comme contre l’ETG (0-2, le 4 décembre) ou Benfica (1-2, C 1, mardi), malgré un centre décisif pour Cavani (1-0, 37e). À sept mois de la fin de son contrat, l’ex-Romain (26 ans) s’approche de plus en plus d’un départ dès janvier. Pour retrouver du temps de jeu et, pourquoi pas, raccrocher le wagon des Bleus avant la Coupe du monde au Brésil (12 juin- 13 juillet). La Juventus Turin, l’Inter Milan et Monaco seraient intéressés.

Lucas, il gache encore

Techniquement, il a un petit côté joueur de bonneteau. Il peut rendre fou un défenseur mais lui-même n’est pas à l’abri de s’emmêler les pinceaux. Passements de jambes, dribbles, accélération, Lucas est un pur talent au profil séduisant. Blanc apprécie les joueurs doués mais le Brésilien manque d’efficacité devant le but et connaît un déchet important en conclusion de ses actions individuelles. Pour autant, l’ex-star du Sao Paulo FC s’est étoffée physiquement depuis son arrivée il y a près d’un an. Cette saison, après six mois sans réussite, Lucas a inscrit 3 buts et donné 4 passes décisives, après seize matches dont huit comme titulaire. Des chiffres qui le classent au-dessus de son rival argentin Ezéquiel Lavezzi (voir par ailleurs), alors qu’il apparaît derrière dans la hiérarchie.



Citation
PARIS VOYAGE (PRESQUE) AU COMPLET

À Rennes, cet après-midi (17 heures), le Paris-SG sera au complet, mis à part le forfait de Christophe Jallet, qui souffre toujours d’un mollet. Le latéral droit avait déjà renoncé, mercredi dernier, à la veille du déplacement à Benfica (2-1, Ligue des champions, phase de groupes). Laurent Blanc devrait, cependant, aligner son équipe type pour défier la formation de Philippe Montanier, après avoir essuyé deux revers lors des trois dernières rencontres. « On peut perdre des matches, mais il faut tout y mettre. Contre l’Évian-TG (2-0) et Benfica, on n’a pas tout mis. Il y a un degré d’exigence très élevé à Paris, a insisté le technicien parisien. En Championnat, nous avons besoin de points. Il nous faut en engranger un maximum avant la trêve. On a fait deux résultats négatifs mais nous aurions tenu le même discours s’ils avaient été positifs. On va à Rennes pour gagner. Les deux matches de Championnat sont importants (les Parisiens accueilleront Saint-Étienne en Coupe de la Ligue, jeudi, puis Lille, dimanche prochain). »



Citation
Titulaires: equipe type

L'Equipe
Varino
Citation
Le patron a intérêt à se ressaisir

Battus deux fois lors de leurs trois derniers matchs, les Parisiens ont besoin de réaffirmer leur domination sur le championnat avant la trêve.


Le patron est de passage cet après-midi du côté de Rennes. Après deux revers en trois matchs — certes dans deux compétitions différentes, d’abord en championnat à Evian puis en Ligue des champions à Lisbonne —, une réaction du PSG est attendue aujourd’hui en Bretagne.

Pour l’occasion, Laurent Blanc alignera, selon toute vraisemblance, son équipe type avec Ibrahimovic et Cavani aux avant-postes, son trio magique au milieu (Verratti, Matuidi et Motta) et ses rocs défensifs (Thiago Silva, Alex) de retour après de légers pépins physiques. « On va à Rennes avec l’obligation de faire un résultat, a confié l’entraîneur parisien hier. Mais on aurait la même attitude si nous avions gagné nos deux dernières rencontres. »

Tout donner, quel que soit l’adversaire

Après la défaite contre les Haut-Savoyards il y a dix jours, les Parisiens s’étaient vengés sur les Sochaliens, étrillés 5-0 au Parc. Cet après-midi, la tâche s’annonce un peu plus ardue, même si Rennes, 13e au classement, affiche une irrégularité chronique depuis le début de saison.

Philippe Montanier, le coach breton, n’a pas caché que son équipe devra se « sublimer » pour espérer un bon résultat. « Il faut tout donner, a-t-il déclaré. Cela ne nous donne aucune garantie. Il faudra savoir tout bien faire. Bien défendre, bien contrer… »

Le PSG aussi devra renouer avec un niveau de jeu plus consistant que celui affiché à Lisbonne. Laurent Blanc l’a réaffirmé hier, se faisant l’écho de Nasser al-Khelaifi, le président, qui a exhorté ses joueurs, jeudi midi lors du déjeuner de Noël, à se comporter de la même manière quel que soit l’adversaire. « On rejoint le président sur ce qu’il a dit. On peut perdre des matchs, mais il faut tout y mettre. Et, face à Evian ou Benfica, on n’y a pas tout mis, a avoué l’ancien sélectionneur. Le président n’a pas changé de discours. Il veut qu’on soit champions de France et qu’on aille le plus loin possible en Ligue des champions. »

Deux heures de retard pour l’avion du PSG

Le dirigeant qatarien a aussi rappelé l’importance de bien finir cette année 2013 qui voit le PSG, aujourd’hui, compter seulement deux points d’avance sur Monaco. Le message, si c’était nécessaire, a été entendu. « Les deux rencontres de championnat (Rennes puis Lille avant la trêve) sont capitales. On voudrait bien terminer cette première partie de saison parce que, jusqu’ici, on a presque fait carton plein. Donc, on tient à valider ça. »

Ce déplacement à Rennes marqué du sceau de la reconquête a pourtant mal commencé pour la délégation parisienne. Hier soir, l’avion qui devait acheminer les coéquipiers de Thiago Silva en Bretagne a connu quelques soucis et le décollage, prévu à 18 heures, a été retardé de deux heures. Le PSG a donc rejoint son hôtel après 21 heures. Ce contretemps ne devrait pas empêcher la machine parisienne de tourner à plein régime. A moins que…


Citation
Titulaires: equipe type


Citation
« Paris me manque »

SYLVAIN ARMAND. Expulsé à la 6e minute lors de la défaite de Rennes à Lorient la semaine dernière (2-0), Sylvain Armand (33 ans) sera absent cet après-midi pour la réception du PSG où il a passé 9 saisons et disputé 380 matchs. Il le regrette amèrement.

Certains ont insinué que vous aviez fait exprès de vous faire expulser pour rater le match face au PSG. Qu’en est-il ?
J’ai entendu beaucoup de choses ! Mais comment aurais-je pu faire exprès ? Surtout face à un club où j’ai passé neuf ans et pour un match qui me tient à coeur ? Et si j’avais fait exprès, j’aurais pris soin de me faire expulser à la 85e ou 90e minute pour ne pas pénaliser mon équipe. J’attendais impatiemment ce rendez-vous.

En voulez-vous à Freddy Fautrel, l’arbitre de Lorient - Rennes ?
Oui, j’en veux à l’arbitre. Sur l’action, il y a un contact involontaire mais pas d’agression ni de tirage de maillot. En plus, je ne suis pas certain que ce soit dans la surface. Il dit qu’il a appliqué le règlement mais moi, je l’ai vécu comme une triple peine. En plus, c’était ma 2e faute en 14 matchs.

Si vous aviez pu jouer au Parc, entre vous et Ibrahimovic, qui aurait « mangé » l’autre ?
(Il rigole.) Je pense qu’il a des qualités physiques et techniques au-dessus des miennes. Il est énorme. Mais j’aurais fait de mon mieux.

Quel est votre meilleur souvenir au PSG excepté le titre de champion de France ?
La victoire contre l’OM en finale de la Coupe de France en 2006 (2-1). C’était la première finale entre les deux clubs et l’attente était énorme. La fête ensuite et la réception à l’Hôtel de Ville étaient à la hauteur.

Et le pire ?
Le dernier match de la saison à Sochaux en 2008, quand Paris a failli descendre en Ligue 2. Mais plus que ce match, c’est la période qu’on a traversée. Il y avait beaucoup d’angoisse. C’est aussi l’année où je me suis fait casser ma voiture, où l’on s’entraînait avec 400 policiers autour du camp des Loges…

Retournez-vous souvent à Paris ?
Oui car Paris me manque. C’est une ville magnifique et j’y étais encore dimanche dernier. J’ai gardé une maison mais je la loue actuellement. Donc, quand je viens, je dors chez Christophe (Jallet) ou chez des amis.



Citation
Cavani, athlète d’exception

Deuxième meilleur buteur du PSG (11 buts) derrière Ibrahimovic (13 buts), Edinson Cavani n’est pas simplement un incroyable finisseur. L’attaquant uruguayen développe aussi une activité débordante sur le terrain. A l’occasion du dernier PSG - Lyon (4-0, le 1er décembre), nous avons recueilli les statistiques du Matador auprès de la Canal Football App*, des données que nous avons fait analyser par Alexandre Dellal, préparateur physique de l’OGC Nice et auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques. Il en ressort que Cavani est un athlète hors norme en plus d’être un footballeur brillant.

Un vrai marathonien. Lors de ce PSG - Lyon, l’ancien Napolitain a couru 11,9 km (10,5 pour Ibra), une donnée chiffrée qui croise la moyenne d’un milieu excentré en L 1. « C’est correct, note Alexandre Dellal. Mais ce qui est particulier chez Cavani, c’est qu’il s’agit d’un attaquant axial replacé à droite. Mettez un Trezeguet sur un côté et je ne suis pas sûr qu’il galope 12 km. Cela démontre l’état d’esprit du joueur. Ce qui est flagrant chez lui, c’est sa capacité à répéter les efforts et, surtout, les contre-efforts. C’est-à-dire qu’il est tout de suite concerné par le repli défensif sans donner l’impression d’être touché physiquement. On a le sentiment qu’il s’épanouit dans l’effort et même qu’il en a besoin. » Chiffres à l’appui, l’attaquant joue environ 1 ballon sur 3 dans son camp (31 %).

Une pointe de vitesse XXL. Au cours d’un sprint face aux Lyonnais, Cavani a atteint la vitesse maximale de 34,7 km/h. Pour Alexandre Dellal, c’est tout simplement « extraordinaire ». « Je ne pense pas que beaucoup de joueurs aient déjà fait ça en Ligue 1. C’est un vrai atout », insiste le préparateur physique. Et pour cause, la saison dernière en Europe, Antonio Valencia, l’attaquant de Manchester United, a été chronométré comme le footballeur le plus rapide à 35,1 km/h, juste devant Gareth Bale, alors à Tottenham, à 34,7 km/h. Cela permet de mesurer la performance de Cavani. « Il va très vite sur 10 ou 20 m et, en plus, il est endurant. C’est ce binôme qui est intéressant », note Dellal.

Et toujours une grande lucidité. Buteur face à l’OL, Cavani a frappé trois fois au but et a cadré à deux reprises. « Ce qui est le signe d’une grande lucidité malgré sa grande débauche d’énergie », estime Alexandre Dellal. Ibra, lui, a cadré 3 de ses 5 tirs, mais il y avait 2 penaltys dans le lot. D’autre part, l’Uruguayen a réussi 89 % de ses 27 passes (contre 78 % de ses 54 passes pour Ibrahimovic). « C’est du haut niveau car, en général, les très grands joueurs tournent autour de 82 ou 83 % », constate le préparateur physique niçois. Enfin, le Matador a effectué seulement 41 % de ses passes en retrait. Une statistique marquante qui souligne son inclination à se projeter sans cesse vers l’avant.

* L’application second écran de Canal + pour smartphones et tablettes.

Le Parisien
Oyé Sapapaya
Citation
Ligue 1. Jean-Claude Blanc : "Développer l'image du PSG dans le monde"
Paris - 12h42

Recueilli par Maxime KLEIN.

Après la France et l'Europe, le PSG espère conquérir les autres continents. Afin d'augmenter les recettes pour concurrencer les grosses écuries.
Le président délégué du PSG Jean-Claude Blanc sait qu'il est primordial pour le PSG d'augmenter ses recettes, en vue du fair-play financier. S'étendre au-delà de l'Europe est devenu indispensable.

Pour concurrencer les grands clubs européens, le PSG compte conquérir le marché asiatique. Cela signifierait, pour la visibilité, jouer des matches beaucoup plus tôt dans la journée...

Avancer les matches, c’est une décision qui revient à la Ligue, qui organise le championnat, les horaires et gère les droits télés. Ce n’est pas une décision individuelle que peut prendre le Paris-Saint-Germain. C’est quand même intéressant de regarder ce que font les autres championnats : italien, espagnol et anglais. On peut toujours aménager les horaires pour être un des championnats très exposés à l’international. Ce n’est pas le cas encore mais c’est en forte accélération, notamment grâce à l’arrivée de très grands joueurs dans le championnat de L1 à Paris et Monaco. Cela participe à un effet de visibilité international de la L1, ce qui est bénéfique pour tous les clubs de L1. Cela permet d’augmenter les revenus des droits de télévision à l’international, qui sont répartis entre beaucoup de clubs français.

Augmenter les recettes va être primordial pour le PSG, s'il veut maintenir un train de vie élevé, avec le fair-play financier…

C’est un critère indispensable quand il faudra dépenser autant d’argent que ce qui est généré par le club. Aujourd’hui, il faut regarder ce que font les grands clubs, s’inspirer des meilleures pratiques mais aussi en créer de nouvelles. Il faut profiter d’un paysage numérique totalement nouveau afin de développer l'image du club dans le monde, mais aussi les revenus, pour être compétitif vis-à-vis des grands clubs internationaux tels que Manchester United ou le Real Madrid. Nous sommes au travail pour faire progresser la partie visible, que sont les résultats sportifs, mais aussi pour développer l’ensemble des revenus du club.

Le PSG pourrait-il aujourd’hui respecter le fair-play financier ?

Nous sommes totalement dans les règles du fair-play financier. C’est ce que nous expliquons en transparence et ça depuis plus d’un an maintenant. Nous avons un niveau de revenu qui nous permet de dépenser et d’investir de l’argent dans l’équipe, qui nous permet aussi de rénover complètement le Parc des Princes dans les 24 mois prochains mois afin d’accueillir l’Euro 2016, qui nous permet aussi d’investir dans la formation avec la construction du nouveau centre d’entraînement pour former des grands champions français à Paris.


Jouer à midi ou en fin de matinée, ce n'est pas culturel en France. N'avez-vous pas peur de perdre des supporters ?

Cette une question qu'il faut poser à la Ligue. On n’est pas encore dans ce cas de figure. Il y aura une discussion entre les clubs et à l’intérieur de la Ligue. Il est encore trop tôt pour anticiper les conséquences que cela aura.

Mais le PSG serait de son côté intéressé pour changer les créneaux horaires…

Nous sommes pour une concertation et une décision collective. La Ligue doit décider ce que la Ligue 1 souhaite devenir dans les 5 ans qui viennent au niveau international et comment on se projette en concurrence avec les autres championnats. On peut parler des horaires mais d’autres sujets peuvent également être abordés.

Homer
Citation
Paris en toute sérénité

Maître de son sujet malgré la réduction du score de Rennes à 25 minutes de la fin, Paris s'est imposé logiquement en Bretagne samedi (3-1). Le PSG est donc assuré de rester leader avant le choc face à Lille dans une semaine.

Les couacs face à Evian-TG (0-2) et le Benfica (2-1) sont oubliés. Le PSG a retrouvé son équipe type, ou presque, et sa sérénité samedi à Rennes pour signer une victoire implacable (3-1). Salvatore Sirigu a bien été piégé sur un coup franc direct de Romain Alessandrini à 25 minutes de la fin mais ses coéquipiers n’ont pas perdu leur sang froid pour conserver leur avance, acquise un peu plus tôt grâce à une frappe magnifique de Thiago Motta et un penalty de Zlatan Ibrahimovic. Edinson Cavani s’est même permis de mettre son petit but en fin de match. Ce nouveau succès, le 13e en Ligue 1 cette saison, assure au champion en titre sa place de leader avant la venue de Lille dimanche prochain au Parc des Princes.

Thiago Motta inscrit son premier but de la saison en Ligue 1...

Comme l’espérait Laurent Blanc avant la rencontre, le retour des cadres, préservés pour la plupart à Lisbonne mercredi en Ligue des champions, a permis à Paris de retrouver le succès loin de ses bases. Indispensable dans le système du technicien parisien, Thiago Motta a une nouvelle fois étalé toute sa classe dans l’entrejeu parisien. En première période, face à une formation bretonne regroupée dans sa moitié de terrain, quasiment tous les ballons sont passés par l’Italien, également très précieux à la récupération. Et pour égayer une prestation très propre, il s’est offert son premier but de la saison en Championnat, plaçant une frappe limpide de l’angle de la surface après avoir gratté le ballon dans les pieds d’Alessandrini (0-1, 19e). Quelques secondes plus tôt, un penalty avait été oublié après une faute d’Emerson sur Lavezzi (18e).

...Ibrahimovic et Cavani leur 14e et 12e.

Le tacle de Hountondji sur Matuidi à 6 mètres du but de Costil n’a en revanche pas échappé à M. Lannoy. Plutôt discret jusque-là, Ibrahimovic en a profité pour tromper le portier breton et porter à 14 son nombre de buts en Ligue 1 (0-2, 52e). Deux accélérations auront donc suffi à Paris pour faire la différence face à des Rennais bien timides. Après le coup de patte d’Alessandrini (1-2, 65e), ils n’ont pas trouvé l’énergie nécessaire pour inquiéter de nouveau l’arrière-garde parisienne. Il faut dire qu’ils ont passé beaucoup de temps à courir derrière le ballon. Juste avant le coup de sifflet final, ils n’ont pas pu tenir Cavani qui, après avoir récupéré le ballon à 30 mètres de son but et un relais avec Verratti, est allé tromper Costil (1-3, 90e+1). Thiago Motta-Ibrahimovic-Cavani, les trois buteurs du soir sont aussi les hommes forts de ce PSG intraitable… quand il est au complet.


L'Equipe.Fr
Alex177
Citation
Blanc : «Être conquérants»
Laurent Blanc était très satisfait de la prestation de ses troupes à Rennes (1-3). «Les joueurs ont retrouvé cet état d'esprit qui fait qu'on est difficiles à battre», a souligné l'entraîneur parisien, qui n'avait pas apprécié les défaites face à Evian et Benfica.

«Laurent Blanc, Avez-vous eu un peu peur de concéder le nul à 2-1 en votre faveur ?
Non. Je ne dis pas que rien ne pouvait nous arriver, mais de mon côté, je n'avais de doutes. On a fait un très bon match dans l'utilisation du ballon, les appels. Quand on a perdu le ballon tout le monde s'est battu pour le récupérer le plus vite possible. Si je regarde les stats que j'ai dans les poches, c'est très bon match de notre part. Marquer trois buts à l'extérieur, il faut le faire. Après un prend un but sur coup de pied arrêté, mais l'équipe n'a pas paniqué, a continuer à jouer son jeu.

«Si on veut devenir une très grande équipe il faut avoir la mentalité qui va avec. On n'avait pas cette mentalité à Evian et Benfica»

Etes-vous d'autant plus satisfait qu'il fallait réagir à l'extérieur après deux défaites à Evian puis au Benfica Lisbonne ?
Oui on a raté deux matches à l'extérieur car je pense qu'on n'a pas mis suffisamment les ingrédients que nécessite un match de haut de niveau. Si on n'en a pas pris conscience après ces deux matches, c'est qu'on n'a rien compris. Mais ce soir (samedi), outre la victoire, le contenu m'a beaucoup plu. Les joueurs ont retrouvé cet état d'esprit qui fait qu'on est difficiles à battre quand on met ces ingrédients. C'est ça le plus haut niveau: il faut être conquérants, quand on n'a pas le ballon que tout le monde soit concerné. Tous les grands joueurs, toutes les grandes équipes le font, si on veut devenir une très grande équipe il faut avoir la mentalité qui va avec. On n'avait pas cette mentalité à Evian et Benfica.

On a parfois l'impression que votre équipe joue à l'économie, gère...
Ah bon ? Les gens me disent souvent que ça paraît facile vu des tribunes... Je veux bien... Qu'on donne cette impression est une bonne chose, mais croyez-moi il faut jouer les matches, se proposer, ne pas paniquer, défendre et attaquer. Donner cette impression demande beaucoup d'efforts. C'est peut-être une impression agréable, mais la réalité est plus difficile.»
AFP

Lequipe.fr
Homer
Citation
Maxwell touché aux côtes

Forfait de dernière minute à Rennes, Maxwell souffrait des côtes. «Il a eu une blessure avant hier (jeudi) au niveau des côtes, un choc, a expliqué Laurent Blanc après le match. Il ne pouvait vraiment pas jouer. Je ne sais pas s'il pourra revenir contre Saint-Etienne mercredi (en 8e de finale de Coupe de la Ligue), il faut voir l'évolution.» (Avec AFP)

L'Equipe.fr
Kaionedirection
Citation
Jean-Claude Blanc : « Le Paris Saint-Germain peut devenir une marque mondiale »

Hormis gagner des titres, quelle est votre ambition pour le Paris Saint-Germain ?
Notre ambition, c'est de faire du Paris Saint-Germain une marque mondiale dans le sport. Nous voulons entrer dans le Top 10 des marques comme le Real Madrid, le FC Barcelone, Manchester United, Ferrari ou les All Blacks. Dans le sport, il y a des clubs qui, quel que soit leur talent, ne peuvent guère rayonner au-delà d'une ville ou d'un pays. Une équipe comme Dortmund est excellente, mais son potentiel médiatique est naturellement limité. Notre chance est que nous pouvons nous appuyer sur l'image de Paris. Nous pouvons associer la popularité du football à l'aura de Paris. Nous pouvons en plus nous appuyer sur des joueurs connus dans le monde entier, de David Beckham, la saison passée, à Zlatan Ibrahimovic, en passant par Thiago Silva. Et sur des marques partenaires mondiales comme Panasonic, Nike ou Microsoft. Nous avons en plus la chance d'être les seuls à pouvoir préempter le territoire parisien alors que Londres compte six équipes de Premier League, et Madrid, Rome ou Barcelone, deux clubs chacune.

Comment atteindre cet objectif de création d'une marque mondiale ?
On ne peut rien accomplir sur la durée sans résultats sportifs. Il faut gagner mais il faut aussi se donner les moyens de gagner. C'est pourquoi nous voulons arriver, d'ici à 2015, à un budget de 500 millions d'euros. Nous serons ainsi dans la même catégorie qu'un Real Madrid. Nous partons de loin, en 2011 notre budget était inférieur à 90 millions d'euros. Nous sommes à 400 millions. Il nous reste 20 % du chemin à parcourir.

Le Paris Saint-Germain a-t-il vocation à devenir un grand club omnisports ?


Notre vocation est d'être, effectivement, un club multisport. Nous ne nous interdisons rien, mais ne brûlons pas les étapes. Commençons par faire bien dans le football masculin et féminin ainsi que dans le handball. Un jour, nous aurons encore envie de grandir, mais ce n'est pas la priorité.

Comment comptez-vous atteindre les 500 millions d'euros de budget ?
Tous les clubs s'appuient sur les recettes du stade avec la billetterie, la restauration, les loges, les boutiques, mais aussi sur les droits télé nationaux et des compétitions européennes, le merchandising et, bien sûr, le sponsoring. A nous, qui voulons aller vite, de nous inspirer de ce qui a déjà fonctionné, mais aussi de trouver de nouvelles pistes. Dans les partenariats par exemple, nous allons chercher des revenus dans les investissements réalisés par les Etats pour assurer leur promotion. C'est un marché mondial de 200 milliards d'euros par an. Certains dans le sport, comme la Fifa, l'UEFA, le Comité international Olympique ou la Formule 1 captent déjà, et depuis longtemps, une partie de ces recettes pour les grandes compétitions qu'ils organisent. Quand Abu Dhabi décide d'organiser une course de F1, elle dépense 250 millions pour un circuit et un événement qui durera tout juste un week-end. Nous, nous proposons à l'Autorité du tourisme du Qatar un partenariat sur une saison complète.

Mais que rapporte au Qatar l'association avec le Paris Saint-Germain ?
Le Qatar a attiré en 2011 2,5 millions de touristes. Dubaï en a attiré 8 millions. L'ambition du Qatar, c'est de progresser et de faire du tourisme une activité économique qui, d'ici à 2030, générerait avec 8 millions de visiteurs plus de 10 milliards de dollars de recettes. Ce pays, qui vit aujourd'hui à 60 % de l'exploitation de ses ressources naturelles, veut diversifier son économie. Il investit 50 milliards dans la construction d'infrastructures de transport, dans des stades, dans un aéroport. Et il s'appuie sur un club comme le PSG pour booster sa notoriété. En s'appuyant sur le Paris Saint-Germain, la destination s'appuie aussi sur l'image de Paris. En 2011, le Qatar était à la 105e place du classement mondial des destinations qui font rêver. Les Emirats arabes unis étaient à la 45e. Gagner une place au classement a un impact direct sur les investissements étrangers.

Le Qatar lie son image à Paris. Or Paris, c'est aussi la ville des droits de l'homme et de la démocratie. N'y a-t-il pas une contradiction ?
Nos actionnaires Qataris n'ont cessé de proclamer que le Paris Saint Germain était et restait un club français et que toutes les lois et les règlements du pays seraient scrupuleusement respectées sans qu'aucun commentaire ne soit fait par eux. De même je ne commenterai pas ce qui se passe au Qatar, je n' ai ni raison ni légitimité à le faire

Pour certains, l'investissement de l'Autorité du tourisme du Qatar, d'une centaine de millions d'euros par an, serait une aide déguisée qui vous mettrait en infraction avec le « fair-play financier » cher à l'UEFA ?
Nous avons expliqué à l'UEFA notre stratégie qui est atypique mais légitime. L'UEFA doit nous donner une première indication en janvier. Nous aurons peut-être à apporter des compléments d'information, mais soyons clairs. L'objectif du [i]« fair-play financier » ne doit pas être de figer les positions, de prolonger les situations existantes ou de faire du football un club fermé. Nous sommes dans l'une des plus grandes villes du monde et nous ne voulons pas avoir plus d'argent que les autres, mais nous pouvons devoir développer un grand club européen en bénéficiant du même niveau de ressources que nos concurrents européens.[/i]

Quelle place occupe le Parc des Princes dans votre stratégie ?
Le Parc des Princes est le stade historique du club et le restera. Nous venons de conclure une nouvelle convention de trente ans avec la Ville de Paris (lire ci-contre). Celle-ci prévoit que nos loyers passeront de moins de 500.000 euros par an à plus de 1 million, plus une part variable indexée sur nos recettes. Nous, nous n'allons pas augmenter le nombre de places avec le projet déposé. Le Parc continuera d'accueillir 47.000 personnes, 47.000 et non pas 45.000 car nous allons libérer 2.000 places aujourd'hui inutilisées. Mais nous allons, en revanche, améliorer l'accueil, le confort et les recettes. Nous allons investir 75 millions d'euros pour changer les sièges, supprimer les grilles, combler les fosses, développer les loges.

Vous allez faire un club de riches ?
Le PSG doit rester un club populaire. Nous n'allons pas réduire les 30 % de places situées dans les virages. Aujourd'hui, un abonnement complet pour la saison dans ce secteur coûte 13 euros par match en moyenne. Nous réfléchissons à l'évolution de ce prix, le plus bas parmi les grands clubs européens, tout en voulant conserver le caractère populaire de ces tribunes. En parallèle, nous augmenterons la qualité et donc le prix des prestations VIP. Comme dans les autres clubs, nous voulons que 10 % des places soient premium, en passant de 1.400 places à 4.500 et qu'elles représentent 45 % des recettes du stade.

Donc l'idée d'augmenter le nombre de places est abandonnée ?
La nouvelle convention, comme la précédente, ne l'exclut pas, mais rien n'est prévu aujourd'hui dans ce programme de travaux. Nous avons toujours l'envie de pouvoir le faire un jour, mais cela devra s'inscrire dans un projet plus global.

Qu'entendez-vous par un projet global autour du Parc des Princes ?
Le Parc s'inscrit dans un quartier. Il y a de nombreuses installations sportives. Roland-Garros, Jean-Bouin, le Stade Français Géo-André, la piscine Molitor qui sera bientôt rénovée… Il y a aussi des écoles et des riverains. Un parking, une enseigne de sport… Nous avons conscience que les matchs du PSG peuvent créer des nuisances. A nous de travailler sur un projet qui implique tout le monde. Peut-on par exemple réfléchir à des espaces verts ou des terrains d'entraînement ouverts aux fans, aux enfants les jours de match, aux scolaires et au sport amateur le reste de la semaine ? Aujourd'hui, nous ne demandons rien. Simplement que, lorsque certaines concessions accordées par la Ville arriveront à échéance, leur renouvellement s'inscrive dans un projet global.

Vous voulez aussi pouvoir changer le nom du Parc ?
La nouvelle concession prévoit une possibilité de « naming » qui nous permettrait d'adosser le nom d'une entreprise au nom du Parc des Princes. Ce n'est qu'une possibilité dont nous évaluons les retombées potentielles à 8 millions d'euros par an, mais rien n'est prévu aujourd'hui et la Ville de Paris bénéficiera d'un droit de regard sur le nom proposé.

Vous avez débuté votre carrière aux Jeux Olympiques d'Albertville 1992 et êtes proche de Jean-Claude Killy. Paris doit-il poser sa candidature pour l'organisation des J0 de 2024 ?
Paris a une légitimité à poser sa candidature. Mais une telle candidature devrait être française. Les JO sont un événement susceptible de mobiliser une population autour d'un projet d'avenir auprès de plusieurs villes. C'est un vrai projet fédérateur.

Quel est votre point de vue sur la taxe à 75 % sur les hauts revenus qui va impacter les clubs de football ?
Le PSG sera le premier concerné puisque, pour le club, cela représenterait 20 millions d'euros. Mais il faut faire attention à ne pas déstabiliser l'ensemble du football professionnel, qui constitue une véritable filière économique et d'emplois. Nous avons, par exemple, créé plus de 60 emplois depuis notre arrivée. Le football est un secteur que l'on ne peut pas délocaliser. Il faut aussi veiller à ne pas accentuer le déséquilibre avec les autres championnats. Rappelons que, sur le salaire d'un joueur, le Bayern Munich paie 3 % de charges sociales contre 33 % pour nous. Le danger est d'effrayer les investisseurs étrangers alors que de nombreux clubs cherchent à ouvrir leur capital.

Le football professionnel se caractérise par l'emploi de jeunes salariés qui, pour beaucoup, gagnent des fortunes. Sont-ils difficiles à gérer ?
Les footballeurs sont de jeunes gens. Ils sont très entourés par des conseillers et des membres de leur famille. Mais il y a beaucoup d'affectif dans la relation avec eux. L'argent compte. Ils ont conscience d'être sur un marché mondial. Mais le côté personnel compte aussi. Tout comme le projet sportif. Ce sont des compétiteurs. Ils veulent jouer et gagner des titres. Aujourd'hui, le Paris Saint-Germain les attire pour cela. Ils sont jeunes. Notre rôle en tant que club est de les aider à se projeter.


http://www.lesechos.fr/economie-politique/...iale-637422.php
BiBi
Citation
Le Bayer Leverkusen pour le PSG
Le PSG a été plutôt épargné lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le club de la Capitale affrontera le Bayer Leverkusen.

Le PSG a hérité d’un tirage plutôt favorable lors des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le club de la Capitale affrontera le Bayer Leverkusen.

Matchs aller : 18, 19, 25 et 26 février 2014
Matchs retour : 11,12, 18 et 19 mars 2014


FOOT365

Tirage complet
Citation
C1 / 8EMES DE FINALE
Manchester City (ANG) - FC Barcelone (ESP)
Olympiacos Le Pirée (GRE) - Manchester United (ANG)
Milan AC (ITA) - Atletico Madrid (ESP)
Bayer Leverkusen (ALL) - PSG
Galatasaray (TUR) - Chelsea (ANG)
Zenit Saint-Pétersbourg (RUS) - Borussia Dortmund (ALL)
Arsenal (ANG) - Bayern Munich (ALL)
Schalke 04 (ALL) - Real Madrid (ESP)

Matchs aller : 18, 19, 25 et 26 février 2014
Matchs retour : 11,12, 18 et 19 mars 2014
Steff14
Citation
Laurent Blanc (coach du PSG) en conférence de presse, suite au tirage au sort des 8e de finales de C1 : «Leverkusen, on s'y était préparé. Il ne faut pas oublier qu'ils se sont qualifiés dans un groupe très difficile. Ce n'est ni un bon, ni un mauvais tirage, mais ça aurait pu être pire. Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe. Tous les matches sont difficiles en 8e de finale de Ligue des champions. Il y a des très grosses affiches : quand on voit le premier match qui est sorti (Manchester City - FC Barcelone)...

Ne croyez pas que ce match ne sera pas pris sérieusement. On va le préparer comme il faut et étudier cet adversaire. On va peut-être regarder un peu plus le championnat allemand que d'habitude, mais s'ils sont deuxièmes derrière le Bayern, c'est que c'est une équipe de qualité. Je connais bien l'entraîneur, Sami Hyypiä (...) La plupart de mes joueurs étaient encore sur le terrain au moment du tirage. Ils terminaient leur séance d'entraînement.»

Adrien Rabiot (PSG) au micro de BeIN Sport : «Leverkusen, c'est un bon tirage, ça aurait pu être plus compliqué. On sait que toutes les équipes arrivées à ce niveau-là veulent aller en quart, mais ça aurait vraiment pu être plus difficile. Ils vont essayer de jouer leur va-tout. On ne va pas se plaindre, on va jouer comme on sait le faire, comme on l'a fait en phase de poules. Si on veut aller plus loin, c'est favorable de tirer Leverkusen. Notre objectif, c'est de faire mieux que l'an passé, et cela passe par une victoire en 8e.»

Völler : «On sera outsiders»

Rudi Völler (directeur technique du Bayer Leverkusen) au micro de Sky : «On n'a encore jamais affronté Paris, ce qui rend ce match encore plus intéressant. C'est évidemment une équipe dotée de joueurs de classe mondiale. Il faudra faire meilleure figure chez nous que face à Manchester United (0-5), mais je suis persuadé qu'on en sera capables. Il ne s'agit pas seulement de stopper Ibrahimovic. Ils ont d'autres super joueurs comme Cavani et Lavezzi, pour n'en nommer que deux. On essaiera de faire bonne impression. On sera outsiders mais il y a souvent des surprises en compétition européenne. On respecte Paris mais on se présentera très confiants».
Alex177
Citation
Barthez en «consultant de luxe» ?
Selon France Football, le PSG souhaiterait faire appel à Fabien Barthez dans un rôle de «consultant de luxe» pour tous ses gardiens, de l'équipe professionnelle jusqu'au centre de formation. Comme lorsqu'il occupait les fonctions de sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc serait décidé à confier cette mission à son ancien partenaire et ami. Elle commencerait début janvier, à la reprise après la trêve hivernale. L'ex-gardien international en profiterait pour être en quelque sorte un ambassadeur de prestige des Qataris, qui ont toujours affiché leur volonté de solliciter des stars pour crédibiliser leur projet.

QSI principal sponsor de son écurie en championnat de France GT FFSA

En échange, le Qatar via QSI deviendrait le sponsor principal de l'écurie du champion du monde 98 reconverti en pilote automobile. Car en parallèle de ces nouvelles activités au sein du club parisien, Barthez poursuiverait sa carrière dans le championnat de France de GT FFSA, dont il est le tenant du titre, et pourrait aussi préparer dans les meilleures conditions les 24 Heures du Mans auxquelles il rêve de participer.

Lequipe.fr
Homer
Citation
Paris évite un crack

Le PSG a évité Manchester City et Arsenal pour hériter du Bayer Leverkusen. Un tirage facile ?

C’est avec satisfaction et sérieux que le PSG a accueilli le tirage au sort de son 8e de finale. Ce sera donc le Bayer Leverkusen, aller en Allemagne le 18 février, retour au Parc le 12 mars. La satisfaction vient surtout d’avoir évité Manchester City et Arsenal, les deux plus gros clients dans le chapeau des 2es de groupes, le PSG ayant terminé 1er devant l’Olympiakos.

Le sérieux, c’est la conscience d’avoir hérité d’une équipe dotée d’un gros collectif, sublimée par quelques individualités (Kiessling, meilleur buteur allemand la saison passée, Sam, Son). Théoriquement, Paris est plus fort. Une élimination serait un échec colossal, vu les ambitions déclarées des Parisiens et le nom de l’adversaire, qui n’est pas un ténor européen.

« On va regarder un peu plus que d’habitude le championnat allemand, note Laurent Blanc. Je les ai vus contre Manchester United, ils avaient perdu 0-5, mais ce n’était pas leur meilleur match. C’est une équipe de qualité, même si elle est loin du Bayern. » Avec sa fraîcheur et sa franchise habituelles, Adrien Rabiot résume tout : « Il faudra faire attention. Ce ne sont pas des rigolos, ils sont 2es de leur championnat, avec beaucoup de qualités. »

Du côté allemand, une forme d’euphorie baigne le discours. « C’est un énorme défi que nous acceptons volontiers. On attend ces matchs avec impatience », commente Simon Rolfes, le capitaine du Bayer, international allemand.

Paris devra faire la différence à l’aller parce que le Bayer s’exporte bien et dispose à l’extérieur d’une bonne défense. A domicile, il avance un profil qui peut faire peur à Paris mais aussi le servir. On s’explique : le jeu tout en vitesse peut faire voler en éclats ponctuellement le PSG, qui n’aime pas être bousculé, mais peut aussi libérer des espaces pour les coéquipiers d’Ibra et de Cavani.

« C’est une équipe très athlétique, au même niveau que Dortmund. Ils sont doués avec le ballon et très, très rapides en contre-attaque », souffle Claude Makelele, l’un des adjoints de Blanc. Neutre, l’ancien Marseillais Klaus Allofs, directeur sportif de Wolfsburg (5e de Bundesliga), se montre plutôt rassurant… pour Paris : « Le PSG est favori. En championnat, Leverkusen ne se battra pas jusqu’à la fin avec le Bayern, mais il sera à la lutte pour le podium avec le Borussia Dortmund. C’est vraiment costaud. »


Citation
Ce qu’il faut savoir sur le Bayer

Jamais champion d’Allemagne depuis la création du championnat en 1904, le TSV Bayer 04 Leverkusen fait toutefois partie des meilleurs clubs de Bundesliga. Décryptage d’un adversaire que Paris devra prendre au sérieux.

Des résultats meilleurs que jamais

A une journée de la trêve hivernale, Leverkusen est le dauphin du Bayern Munich en tête de la Bundesliga.
Le futur adversaire du PSG fait preuve d’une régularité impressionnante et sa victoire à Dortmund (1-0) voilà dix jours a marqué les esprits en Allemagne. Jamais encore après seize journées, il n’avait compté autant de points (37). Il est même avec Fribourg le seul club à avoir tenu en échec le Bayern (1-1) depuis le début de la saison.

Mais cette équipe est capable du meilleur comme du pire. En Ligue des champions, si elle a battu à deux reprises la Real Sociedad (2-1, 1-0) et qu’elle a atomisé le Shakhtar Donetsk (4-0), elle a aussi encaissé neuf buts face à Manchester United (2-4, 0-5) qui est pourtant loin de son meilleur niveau.

Le Bayer est également toujours en course en Coupe d’Allemagne où il défiera Kaiserslautern (D2) en quarts de finale.

Un entraîneur finlandais fin tacticien

Après avoir été entraîneur en binôme avec Sascha Lewandowski la saison passée pour emmener Leverkusen sur le podium (3e), Sami Hyypiä est devenu le seul responsable de l’équipe première depuis l’été dernier, lui qui avait terminé sa carrière de joueur au Bayer en mai 2011.

Il s’agit donc de sa première année comme technicien après avoir opéré comme entraîneur adjoint en sélection de Finlande. L’ancien défenseur central de Liverpool (1999-2009) apporte surtout sa rigueur, sa discipline et sa sérénité à ses hommes.

S’il manque encore d’expérience à son poste, il fait l’unanimité et les résultats plaident pour lui. Toujours debout pendant les matchs, il parle peu, mais à bon escient.

Excellent tacticien, il exige avant tout de ses joueurs d’être sans arrêt concentrés et de ne jamais rien lâcher, à l’image du joueur qu’il a été pendant une décennie chez les Reds.

Une équipe portée vers l’offensive

Le Bayer évolue dans un schéma en 4-3-3. Résolument porté vers l’offensive, il joue vite vers l’avant en insistant sur les ailes. Son gardien de but Bernd Leno est le plus régulier d’Allemagne derrière Manuel Neuer (Bayern) et sa charnière centrale formée par l’ancien Montpelliérain Emir Spahic et l’international turc Ömer Toprak est solide. Derrière le Bayern, Leverkusen possède la défense la plus imperméable du championnat allemand avec seulement 15 buts encaissés en seize rencontres.

Ses milieux défensifs Rolfes, Bender et Castro sont polyvalents et imprévisibles, alors que son attaquant de pointe, Stefan Kiessling, ignoré par le sélectionneur allemand Joachim Löw depuis le Mondial 2010, reste le buteur allemand le plus prolifique de ces trois dernières années.

Seul le poste d’arrière gauche constitue son principal point faible. Il est d’ailleurs possible que les dirigeants recrutent un latéral cet hiver.


Citation
Rudi Völler : « Nos chances ne sont pas grandes »

Directeur sportif du Bayer Leverkusen depuis 2005, Rudi Völler est heureux de voir son club défier le PSG. L’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille (1992-1994), club avec lequel il a remporté la plus prestigieuse des compétitions européennes en 1993, ne cache pas son admiration pour les Parisiens.

Avant le tirage au sort, votre président Michael Schade souhaitait tomber sur le PSG. Etait-ce aussi votre cas ?

Rudi Völler. Nous voulions Paris car c’est un tirage excitant et c’est une équipe que nous n’avons encore jamais rencontrée dans toute notre histoire. Mais nous avons conscience que notre mission s’annonce délicate. Le PSG possède une équipe extraordinaire. La saison passée, elle avait déjà été solide, mais cette saison elle a encore franchi un cap. Il n’y a qu’à voir ses individualités.

Ibrahimovic représente-t-il le danger numéro un ?

Le PSG, ce n’est pas que Zlatan Ibrahimovic. Il y a aussi Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi ou Thiago Silva qui sont des joueurs redoutables. Mais Ibra inscrit des buts sensationnels et il est actuellement dans une forme étincelante.

Quel sera votre objectif au match aller ?

Déjà, nous aimerions montrer un visage beaucoup plus séduisant que face à Manchester United (0-5, 27 novembre) en phase de poules. Mais je suis confiant, nous allons faire meilleure figure et mieux tenir le coup. Nous avons une petite chance et nous allons tout faire pour tenter de la saisir.

Justement, à combien estimez-vous les chances de qualification pour les quarts de finale ?

Elles ne sont pas grandes mais avec de la confiance et beaucoup d’humilité, nous pouvons créer la surprise. Notre match référence, c’est à Dortmund (1-0) il y a dix jours en championnat. Si nous jouons avec autant de discipline et de solidarité, nous aurons un coup à jouer.

Ce PSG a-t-il le potentiel pour gagner la Ligue des champions dès cette saison ?

Il fait assurément partie des principaux prétendants, à l’instar du FC Barcelone et du Real Madrid. Mais, à l’heure actuelle, le Bayern Munich reste mon favori numéro un. C’est la meilleure équipe d’Europe.

Le Parisien.fr
Varino
Citation
Le Parisien que tout le monde adore

Arrivé l’été dernier au PSG, l’attaquant uruguayen Edinson Cavani fait l’unanimité chez les acteurs et observateurs de la L 1: une sorte de joueur idéal d’un point de vue technique et collectif.


« IBRA, C’EST LE GESTE impossible, Cavani, c’est le geste juste.» La meilleure formule pour qualifier le duo magique du PSG, l’un des plus prolifiques sur la scène européenne (*), est de Sonny Anderson, l’ancien attaquant de Lyon et du FC Barcelone. Ibra reste la grande star du PSG. Mais, en l’espace de cinq mois, l’attaquant uruguayen (26 ans), plus discret, a séduit tout le monde par son style de jeu, sa grinta. L’ancien Napolitain (2010-2013), recruté en juillet dernier pour 64 M€, ce qui fait de lui le joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1, passe même pour l’attaquant moderne parfait et le modèle à suivre.

AVEC LUI, LE PSG MARQUE PLUS...

Avec douze buts en dix-huit matches de L 1, Cavani poursuit sur les bases de sa dernière saison à Naples qu’il a quitté avec le titre de meilleur buteur de Serie A (29). Sa technique est plus classique que celle d’Ibra. L’Uruguayen n’invente pas de geste. Mais, comme lui, c’est un redoutable chasseur de buts, capable de marquer à tout moment: dans l’axe, sur un côté, des deux pieds, de la tête, de près, de loin, en renard des surfaces ou en solo, à l’image de son sublime enchaînement dans la surface contre Bastia (4-0, le 19 octobre), où il effaça d’abord, d’un crochet, Cioni puis, d’une roulette, Landreau, avant de marquer dans l’angle fermé. Le PSG de Laurent Blanc marque plus que le PSG de Carlo Ancelotti : 42 buts au lieu de 33 après 18 journées.

... LE PSG EST PLUS COLLECTIF

Mais l’influence de l’Uruguayen ne se limite pas à un total de buts plus flatteur. Si le jeu parisien paraît plus abouti cette saison, Blanc le doit aussi à Cavani. «Quand ses coéquipiers voient le travail immense et les courses incessantes qu’il accomplit, comment voulez-vous qu’ils n’aient pas encore plus envie de courir et de se défoncer ? » ,remarque l’entraîneur messin Albert Cartier, leader de L 2.

Pour Loïc Perrin, Cavani exerce même une influence positive sur Ibra. « Je préfère Ibrahimovic cette année, juge le capitaine de Saint-Étienne. Il joue beaucoup plus pour l’équipe et il est encore plus efficace. L’arrivée de Cavani y est sans doute pour quelque chose. Elle explique aussi que le PSG est un ensemble cette saison.» «Cavani est un des facteurs prépondérants de l’attitude plus impliquée des Parisiens », assure Hubert Fournier, l’entraîneur de Reims. «Lors de la présentation vidéo aux joueurs, on avait insisté sur le travail défensif qu’il faisait sur le côté droit, confie Rémi Garde, le coach de Lyon. C’est un exemple, notamment pour les plus jeunes.» Cartier souscrit : «C’est le type même du joueur qui met ses qualités individuelles, qui sont énormes, au service du collectif. » « Il a un énorme volume de jeu, témoigne Philippe Montanier, l’entraîneur de Rennes. Mais, en plus d'être talentueux, il a une mentalité irréprochable. Il est capable d'aller tacler, défendre, de jouer arrière gauche. Vous le mettez où vous voulez, il est toujours à cent pour cent. » Jocelyn Gourvennec, le technicien de Guingamp, résume : « C’est la recrue la plus collective du PSG depuis très longtemps.»

... LE PSG COURT PLUS

Cavani impressionne par son jeu sans ballon. donc «C’est aussi un attaquant moderne, avec une grosse activité, mais il est aussi très intéressant dans le jeu sans ballon et les appels profonds » , estime Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France. Un attaquant obsédé par le but, racé, mais aussi un premier défenseur, qui « couvre plusieurs postes (Deschamps). » «Il fait de grands appels, il est rapide, vif et saute haut. Il bouge très bien. Il demande surtout des appels en profondeur et ce n’est pas bon pour les défenseurs », observe Philippe Mexès, le défenseur de l’AC Milan.

Cavani parcourt plus de dix kilomètres par match et sa vitesse de pointe peut flirter avec les 35 km/h. C’est un marathonien et un sprinteur à la fois, qui aime répéter les efforts pour évoluer en rythme et en mouvements. «Il se déplace super bien, il a des capacités physiologiques très importantes et une volonté de fer, apprécie Gourvennec. C’est l’avant-centre le plus complet de la L 1.» «C'est le très haut niveau, poursuit Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas à Lyon et meilleur buteur français de l’histoire du Championnat (255). D'autres attaquants se cachent, mais lui va toujours faire l'effort. Pour ces joueurs, on ne parle pas assez de leurs qualités athlétiques. Comme Ronaldo, Cavani est capable d'aller vite longtemps. Quand il marque à Rennes (3-1, samedi dernier), il a la lucidité pour bien enrouler alors qu'il vient de faire deux gros efforts à la 91e minute. » L’entraîneur de Chelsea, José Mourinho, le compare carrément à son attaquant «modèle», Didier Drogba.

... LE PSG A DEUX AVANTS-CENTRES

Sans Ibra, suspendu ce soir face à Saint-Étienne, Cavani occupera seul l’axe de l’attaque. Son poste préféré, celui qu’il occcupait à Naples. Pour Lacombe, « c'est d'abord un joueur d'axe même s'il a la puissance et la capacité de répéter des courses pour jouer sur le côté. Mais il est très complémentaire d’Ibrahimovic ». Pour Willy Sagnol, le positionnement à droite plutôt que dans l’axe de Cavani est «un faux débat ». Parce qu’il évolue à ce poste en sélection uruguayenne avec Luis Suarez, mais pas seulement. « C’est un attaquant qui se déplace beaucoup et qui marque la plupart de ses buts dans l'axe, si on regarde bien », relève le sélectionneur des Espoirs et manager des sélections nationales. Kévin Constant, le défenseur de l’AC Milan, précise: «Il aime beaucoup partir du côté pour rentrer vers l’intérieur. Ce qui gêne le défenseur latéral, parce que cela l’empêche de monter un peu plus. » Cavani n’évolue donc pas totalement contre nature.

Certains prédisaient une guerre des ego avec Ibra, mais elle n’a pas eu lieu, pour l’instant. «Un joueur de son niveau, avec forcément un gros ego, j’en connais plus d’un qui n’aurait pas accepté ou l’aurait fait à reculons, apprécie Claude Puel, le technicien de Nice. Cavani, c’est un bonheur pour unentraîneur. Pour la paix du vestiaire, il est parfait. » Mais, attention, avoir le sens du collectif ne signifie pas nécessairement manquer de caractère. Hassan Yebda, qui fut son coéquipier à Naples en 2010-2011, rappelle cette anecdote : « Un jour, contre Lecce, il avait poussé une gueulante. Mais, à cinq minutes du coup de sifflet final, il n’avait toujours pas reçu de bon ballon. Alors, il a récupéré le ballon dans notre moitié de terrain, dribblé trois joueurs et logé une frappe en pleine lucarne. C’était vraiment grand!»



Citation
Il roule en Ferrari et aime la pêche

L’Uruguayen s’autorise quelques plaisirs mais mène une vie plutôt discrète et ne badine pas avec l’hygiène de vie.


C’EST UN « MATADOR » à 64 M€ mais qui, en dehors du terrain et de la route – il roule en Ferrari 458, rouge, évidemment – n’aime pas la lumière. Sûr de lui mais réservé, voire introverti, Edinson Cavani cultive la discrétion. L’Uruguayen, qui ne parle pas encore le français, s’est rapidement fondu dans la vie du groupe parisien, comme s’il était un joueur lambda. À l’extérieur, ses obligations médiatiques, que ce travailleur perfectionniste n’apprécie pas mais qu’il remplit avec professionnalisme, se bornent à une communication rodée et lisse.

Depuis quelques semaines, l’attaquant a quitté le luxueux hôtel Bristol du VIIIe arrondissement où il logeait depuis son arrivée dans la capitale, pour s’installer à Neuilly-sur-Seine. Avec pour voisins Zoumana Camara, Ezequiel Lavezzi ou Javier Pastore. En compagnie des deux Argentins, côtoyés à Naples pour le premier et à Palerme pour le second, mais aussi de Marco Verrati, il lui arrive de dîner dans certains restaurants chics et feutrés. Mais l’Uruguayen, qui ne badine pas avec l’hygiène de vie et la préparation, s’interdit l’alcool et évite tous les excès. Religieux, de confession catholique évangélique, il fait partie de l’association les Athlètes du Christ, comme le Milanais Kaka et de nombreux footballeurs sud-américains. Ces derniers mois, certains médias lui ont prêté une relation avec Miss Uruguay, Micaela Orsi. Mais Cavani protège minutieusement sa vie privée. Divorcé depuis mai dernier et père de deux enfants, Bautista et Lucas, l’attaquant du PSG vit donc officiellement seul à Paris, même si un homme aux cheveux longs argentés et lunettes de soleil le suit partout : Bepe, son factotum et confident. Son demi-frère, Walter, et sa mère lui rendent aussi visite.

Son autre passion, c’est la pêche à la ligne qu’il pratique avec son père, au pays. Un point commun avec Ibra et Maxwell. Il en a un autre, avec Emmanuel Petit. Comme le champion du monde 1998, « Edi » a une petite coquetterie : la coiffure. Avant et après chaque match, chaque entraînement, l’attaquant se coiffe longuement. Une manie devenue rituelle qui participe aussi à sa concentration.



Citation
Une nouvelle chance pour eux

Jérémy Ménez et plusieurs remplaçants vont avoir une occasion supplémentaire de montrer qu’ils peuvent être utiles au PSG.


LAURENT BLANC alignera un onze de départ remanié, ce soir, contre Saint-Étienne. Aux absences d’Ibrahimovic et d’Alex, suspendus, s’ajoutent les forfaits de Maxwell (côtes) et Jallet (mollet). Dimanche, pour le dernier match de Championnat avant la trêve, contre Lille, l’entraîneur du PSG pourrait aussi faire tourner son effectif dans une certaine mesure et donner une nouvelle fois une chance aux remplaçants. Ce devrait être l’occasion pour Ménez – préféré à Lavezzi, alors que Lucas sera aligné sur le côté droit – de montrer davantage que lors de ses prestations, insuffisantes, contre l’Évian-TG (0-2, le 4 décembre), en L 1, et Benfica (1-2, le 10 décembre), en C 1.

Au milieu, Verratti devrait être laissé aussi au repos, au profit de Rabiot ou Pastore. Si l’Argentin n’est pas titularisé, il devrait entrer en jeu en fonction du scénario du match. Douchez sera, lui, titularisé pour la première fois de la saison à la place de Sirigu. Le gardien n° 2 du PSG devrait également disputer la Coupe de France, dès janvier.



Citation
B*****z consultant parisien ?

FABIEN B. pourrait rejoindre le PSG comme « consultant gardien » en janvier. Le champion du monde 1998 aurait pour fonction de conseiller ponctuellement tous les gardiens du PSG, du centre de formation jusqu’à l’effectif professionnel. Son arrivée pourrait être officialisée lors du stage de reprise du PSG à Doha, du 28 décembre au 3 janvier prochain, comme l’a révélé France Football, hier. B. avait déjà occupé cette fonction lorsque Laurent Blanc était sélectionneur de l’équipe de France (2010-2012). Cette piste avait déjà été évoquée par l’entraîneur parisien lorsqu’il avait réfléchi à la composition de son staff, fin juin dernier (voir L’Équipe du 22 juin). Mais après le départ de Gilles Bourges, c’est finalement Nicolas Dehon qui s’était engagé pour entraîner Sirigu et Douchez. Sacré champion de France de course GT FFSA, le 27 octobre, B. s’est reconverti dans une carrière de pilote automobile, difficilement conciliable avec un poste de préparateur des gardiens à temps complet. En échange de sa mission de consulting, le Qatar pourrait offrir à B. un nouveau contrat de sponsoring pour notamment disputer les prochains 24 Heures du Mans que l’ancien gardien de l’OM rêve de disputer.

L'Equipe
stoner_man
Citation
Blanc : «Il y a tout eu dans son match»

Laurent Blanc a rendu hommage à Edinson Cavani, auteur d'un doublé, après la qualification du PSG face à Saint-Etienne en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. «Il a fait un grand match», a insisté le technicien qui se serait, en revanche, bien passé de la prolongation.


Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG) : «On peut penser que le fait d'avoir gagné fera récupérer un peu plus vite, même s'il y a eu une débauche d'énergie importante. Saint-Etienne a été coriace, comme d'habitude, mais on a fini par battre cette équipe qui nous donne du fil à retordre. Cavani a fait un grand match. Il y a tout eu dans son match. Il a combattu comme toujours. Techniquement, je crois qu'il a fait un très, très bon match. Et comme pour tout buteur, il faut que ça se finalise par des buts, et là il en met deux. C'est un grand match de sa part mais globalement on a fait un bon match. On aurait aimé finir dans le temps réglementaire mais Saint-Etienne y a cru et a été récompensé par son but. De Cavani je retiens ses deux buts. Je veux bien qu'il défende, ça fait plaisir à l'équipe et au public, mais c'est les deux buts que je retiens. On ne peut pas lui dire d'en faire moins, c'est dans sa nature. Si ça peut amener toute l'équipe à être aussi disciplinée, motivée et concernée par le replacement défensif, je suis preneur.

«Il y avait des crampes, un qui avait mal à la cuisse, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Au moins on a gagné.» Bien sûr, on aurait aimé ne pas faire la prolongation, mais voilà. Il y avait des crampes, un qui avait mal à la cuisse, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Au moins on a gagné. On essaie de faire tourner, surtout au milieu. On a quelques petits problèmes comme tous les clubs. Mais on est le PSG et on veut gagner tous les matches. Ce match n'était pas évident. Je pense que les joueurs étaient vraiment concernés. Il y avait beaucoup de joie dans les vestiaires. Ils voulaient vraiment battre cette équipe. La Coupe de la Ligue est un objectif, peut-être pas le premier mais c'est un objectif. Moi je n'avais pas de sentiment de revanche. Il n'y a pas que le PSG qui a du mal contre eux. C'est une des bonnes équipes du Championnat, dure à jouer et qui peut marquer à n'importe quel moment. Ils sont durs à battre mais on les a battus. Christophe Galtier fait du bon travail, très bon.»

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Paris a joué avec le feu

Coupe de la Ligue (8es de finale)/PSG - Saint-Etienne 2-1 a.p. Grâce à Cavani, le PSG s’est qualifié, dans la douleur, pour les quarts de finale. Paris s’est fait une belle frayeur.

Un dernier coup de collier face à Lille et les Parisiens auront mérité leurs vacances au soleil ou à la neige, c'est selon. Pour l'instant, et en attendant le sommet de dimanche, le PSG a rempli tous ses objectifs en 2013 : Trophée des Champions, qualification pour les phases finales de la Ligue des Champions et les quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Il reste à conquérir un ultime succès - un nul peut même suffir - pour virer en tête à mi-championnat et décrocher le titre honorifique de champion d'automne.

Pas mal pour un club qui a perdu son entraîneur et son directeur sportif cet été. Malgré un recrutement ambitieux, rien de ce qui arrive aujourd'hui à Paris n'était acquis. Et certainement pas la victoire difficile, hier, aux dépens de Saint-Etienne.

Les Verts, poil à gratter des Parisiens depuis 18 mois (1 victoire et 3 nuls pour Saint-Etienne), avaient affiché avant la partie leurs ambitions d'étirer la série des contrariétés parisiennes. Ils ont été à deux doigts d'y parvenir. En première période, ils ont rapidement saisi que Thiago Silva et ses partenaires avaient décidé d'écrire un tout autre scénario que celui joué lors des quatre dernières confrontations. Grâce à un Cavani omniprésent et un Verratti tout en maîtrise, le PSG a posé sa griffe sur le premier acte.

Ibrahimovic a certainement apprécié

El Matador a piqué pour la 17e fois cette saison (toutes compétitions confondues) après un délicieux service de Verratti. Et sans un grand Ruffier, auteur de deux parades devant Lucas et Lavezzi (et un peu plus de précision aussi), le club de la capitale aurait pu rentrer au vestiaire avec un ou deux buts supplémentaires. Ce manque d'efficacité a permis à des Stéphanois groggy mais pas KO de se relancer après la pause. Moins inspiré, moins déterminé aussi, le PSG a progressivement perdu le fil du match avant de craquer sur une des rares attaques stéphanoises conclue par Erding, un ancien de la maison parisienne entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de Brandao. Le coaching de Galtier a payé.

Cette deuxième mi-temps et des prolongations brouillonnes n'ont pourtant pas eu raison de la fougue de Cavani. L'Uruguayen est allé inscrire son 18e but, au bout de la nuit et du temps additionnel, après un dernier centre de Ménez. De retour de sa partie de chasse en Suède, Zlatan Ibrahimovic a certainement dû apprécier.


Citation
Cavani au presque parfait

On le connaissait buteur en L1 et en Ligue des champions, mais Edinson Cavani n’est pas du genre à choisir ses compétitions. Pour l’attaquant, un match est un match et ce huitième de finale de la Coupe de la Ligue lui a encore permis de démontrer son talent hors norme, l’Uruguayen étant à la fois auteur de l’ouverture du score et du but de la victoire en prolongation.

Une aubaine pour les téléspectateurs de France Télévisons lors de ce premier match du PSG diffusé sur une chaîne gratuite cette saison. Les prestations de l’ancien Napolitain méritent en effet d’être admirées par le plus grand nombre. Malgré la suspension d’Ibrahimovic, son partenaire privilégié en L1 (41 passes données et 59 reçues), Cavani a aimanté le jeu parisien. Placé d’entrée à son poste de prédilection à la pointe de l’attaque, il a été présent dans tous les coins du terrain. Souvent décroché, parfois capable de venir épauler jusqu’à sa défense centrale, il a surtout balayé l’ensemble du front de l’attaque, laissant le plus souvent Lavezzi s’infiltrer dans l’axe.

C’est d’ailleurs sur deux de ses incursions à droite qu’il s’offre ses deux premières occasions. Sur un premier centre de Verratti, il se joue de Ghoulam mais frappe à côté (23e). Une minute plus tard, il est à la réception d’une nouvelle offrande de l’Italien. D’un crochet, il évite la sortie de Ruffier et ouvre le score sans opposition (24e). Son 17e but en 18 apparitions sous le maillot parisien.

Une erreur qui coûte cher

Le public ne s’y trompe pas et scande son nom. Alors, pour marcher sur les traces d’Ibra, Cavani assure le spectacle en tentant une bicyclette sur un centre de Lucas (29e). Raté. Pas de quoi le décourager. Son implication défensive a de nouveau été irréprochable, à l’image de ce contre stéphanois qu’il avorte d’un tacle aux abords de la surface après une course de 80 m.

Mais son match est entaché d’un raté qui coûte cher au PSG. Sur une passe de Pastore, il se retrouve seul face à Ruffier. Sa frappe croisée ne trouve pas le cadre (75e). Trois minutes plus tard, Erding égalise sur la seule occasion nette des Stéphanois et pousse le PSG à disputer la prolongation… C’est là, au bout du suspense, que Cavani, bien servi par Ménez, inscrit le but de la qualification (119e).


Citation
Blanc : « On aurait aimé un autre scénario »

Soulagé et relativement détendu, l’entraîneur du PSG analyse le match crispant livré par ses joueurs et espère qu’il ne pèsera pas dimanche face à Lille.

Etes-vous un entraîneur heureux ?

Laurent Blanc. Je suis un entraîneur satisfait car on a réussi à l’emporter face à Saint-Etienne qui nous donne à chaque fois du fil à retordre.
Mes joueurs en avaient vraiment envie, il n’y avait qu'à voir la joie qu’il y avait dans le vestiaire.

Vous allez jouer Bordeaux au prochain tour. Est-ce un tirage compliqué ?

Au vu des équipes qui restent, rien n’est facile. Mais cela ne change rien à notre objectif, qui est de gagner cette Coupe de la Ligue.

Vous avez joué des prolongations. Etes-vous inquiet dans l’optique du match face à Lille, dimanche ?

Mais que vouliez-vous qu’on fasse ? Qu’on demande d’arrêter le match au bout de 90 minutes ? Bien sûr, on aurait aimé un autre scénario, mais j’espère que le fait de l’emporter va nous permettre de récupérer plus vite. De toute façon, je ne sens pas spécialement de fatigue chez mes joueurs ces derniers temps.

Le manque d’efficacité en première période vous a-t-il été préjudiciable ?

C’est vrai qu’on doit être plus efficaces. A 2 ou 3-0, le match est plié. Il y a des joueurs qui doivent s’améliorer dans la finition, comme Lucas par exemple. J’aurais aimé qu’il marque. C’est un joueur fabuleux mais qui, de temps en temps, peut te procurer quelques énervements.

Avez-vous été satisfait par l’entrée en jeu de Pastore ?

Javier a été très intéressant. Il a apporté une touche de technicité. Maintenant, il faut qu’il se mette dans la tête qu’il peut devenir un joueur majeur de cette équipe. Et s’il travaille bien à l’entraînement, il aura d’autres opportunités de le montrer.

Est-ce que Fabien Barthez va rejoindre le staff du PSG ?

On en a parlé mais vous (les médias) affirmez des choses qui ne sont pas en place. On y songe pour le même rôle qu’il tenait en équipe de France, c’est-à-dire apporter son expérience du haut niveau aux gardiens du PSG. Mais est-ce que ça se fera ? Je n-en sais rien. Il en a envie, mais est-ce que le PSG en a envie ? Il n-y a rien de définitif.

Le Parisien.fr

Citation
Coupe de la Ligue : Bordeaux-PSG en quarts de finale

Bordeaux - PSG et Lyon - Marseille seront deux des affiches des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Le tirage au sort a été effectué mercredi soir, dans la foulée de la victoire après prolongation de Paris contre l'AS Saint-Etienne (2-1).

Les deux autres rencontres opposeront Nantes à Nice et Troyes, le petit poucet pensionnaire de Ligue 2, à Evian-Thonon-Gaillard, la seule équipe à avoir battu le PSG cette saison.

Les quarts de finale de la Coupe de la Ligue auront lieu les mardi 14 et mercredi 15 janvier 2014.


Le Parisien.fr
Varino
Citation
Cavani forfait contre Lille ?

EDINSON CAVANI est très incertain pour la réception de Lille, dimanche (21 heures), au Parc des Princes. L’attaquant international uruguayen a dû rentrer précipitamment dans son pays, hier, pour régler des affaires personnelles et il n’est pas acquis qu’il soit en mesure de jouer ce weekend, même s’il rentre à temps. L’autre incertitude concerne Maxwell. Le latéral gauche brésilien, touché aux côtes jeudi dernier, lors d’un entraînement, est de nouveau resté aux soins, hier matin. Même si l’évolution de sa blessure semblait favorable, l’ancien Barcelonais n’offrait pas encore toutes les garanties. Un point sera fait dans les prochaines heures. Enfin, Thiago Silva, qui a ressenti une douleur à la cuisse gauche à la suite d’un coup subi lors du huitième de finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne (2-1, a.p.), mercredi, était également aux soins hier, mais les informations concernant le capitaine du PSG se voulaient beaucoup plus rassurantes. Ibrahimovic, comme Alex, également suspendu contre l’ASSE, fera son retour. Après quelques jours de repos en Suède, où il s’est offert une partie de chasse, la star du PSG a repris l’entraînement hier.

L'Equipe

Citation
L’étrange voyage de Cavani en Uruguay

Mercredi soir, après le succès contre Saint-Etienne (2-1), Edinson Cavani est sorti parmi les derniers du vestiaire du Parc des Princes. Pourtant, celui qui a offert au PSG sa qualification en quart de finale de la Coupe de la Ligue était pressé et ne s’est d’ailleurs pas arrêté en zone mixte. A l’aéroport du Bourget, un avion privé l’attendait. Au coeur de la nuit, il s’est envolé vers l’Uruguay. Hier matin, le buteur parisien était absent du décrassage. Evidemment, Laurent Blanc et la direction du club ont donné leur accord pour ce déplacement qui intervient à trois jours du choc face à Lille. « Edi avait des choses à régler liées à sa vie privée », confiait on hier du côté du camp des Loges. A Montevideo, certaines rumeurs annoncent un mariage imminent avec une reine de beauté.

Il a quitté le Parc en boitant

Un si long périple, entre deux matchs importants, interpelle. Et inévitablement, un doute subsiste sur la présence de l’ancien Napolitain dimanche face au Losc. Sera-t-il de retour ? Et si oui, dans quel état de forme ? A priori, le joueur a prévu de rentrer à Paris pour participer au match et s’est organisé en conséquence. Mais dans l’entourage du club, on est moins affirmatif. Tout d’abord parce que cette absence arrive juste avant cinq jours de vacances et il est difficilement compréhensible qu’il soit obligé de partir en catastrophe dans son pays alors qu’il avait la possibilité de fixer ses rendez-vous la semaine prochaine. En outre, mercredi, El Matador a quitté le Parc en boitant bas. Touché en début de deuxième période, il a demandé à sortir avant de se raviser. L’interminable aller-retour ne favorise pas la récupération. Aujourd’hui au cours de sa conférence de presse d’avantmatch, Laurent Blanc devrait dissiper les interrogations autour de son attaquant vedette.


Citation
Le farceur Lavezzi a encore frappé

Ezequiel Lavezzi est incorrigible ! Samedi à Rennes, l’Argentin s’en était pris à Blaise Matuidi en lui appuyant violemment le visage sur la pelouse alors que le milieu de terrain souffrait le martyre après un choc reçu sur une cheville. La petite blague n’avait pas tellement amusé l’international tricolore. Mercredi face à Saint-Etienne, il a de nouveau joué un tour à Matuidi. Alors que tous les Parisiens fêtaient le second but de Cavani, El Pocho a glissé son doigt entre les fesses de son partenaire. L’histoire ne dit pas comment ce dernier a accueilli cette blague d’un goût douteux. Par le passé, l’incorrigible farceur avait déjà pincé le nez d’Ibra en plein match, fait chuter un cameraman de Canal + ou décoiffé Frédéric Thiriez, le président de la LFP, lors de la remise du trophée de champion de France.

Le Parisien
Homer
Citation
Pourquoi les Parisiens s’affichent partout

On n’a jamais autant vu les joueurs du PSG… hors des terrains! Depuis quelques semaines, dans les rues de Paris ou en région parisienne, leurs silhouettes s’affichent partout. Thiago Silva, Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi ou Camara apparaissent sur d’immenses panneaux publicitaires (via Qatar Tourism Authority, partenaire du club), sur les vitrines des boutiques MoneyGram ou encore dans les McDonald’s (tous deux fournisseurs du PSG).

En janvier, Nivea Men va utiliser à son tour l’image des stars parisiennes pour promouvoir ses produits. Le club de la capitale n’a jamais autant fait parler de lui sur le terrain marketing.

« Les joueurs du FC Barcelone ou encore de Manchester United s’affichent aussi partout. C’est le propre des grands clubs. Or, aujourd’hui, le PSG est l’équipe en France qui fait le plus parler, qui fait le plus rêver. C’est un sujet qui est au cœur de la vie des gens », explique Gilles Portelle, directeur général de Havas Sport & Entertainment.

En 2013, le club de la capitale est ainsi le thème le plus discuté par les utilisateurs de Facebook. Sur Twitter, sur les dix événements les plus commentés cette année, il apparaît aussi trois fois!

« Depuis deux ans, de par ses résultats et de par ses joueurs qui sont parmi les meilleurs du monde, ce club est monté en notoriété, en visibilité et donc en attractivité pour les marques. Son image a évolué sur le terrain et hors du terrain, précise Jérôme Neveu, président-fondateur de l’agence marketing Advent. Selon notre dernier baromètre ScanClub, réalisé cet été et qui mesure la valeur marketing des clubs, il est au coude-à-coude avec Marseille. C’est une grosse performance car l’OM a toujours été leader en France avec une belle longueur d’avance. Le PSG est aussi le club français n° 1 dans la plupart des pays en Europe et concurrence même parfois les grandes écuries européennes. »

Autant dire que les marques ont tout à gagner à s’associer avec le PSG. « Cela permet d’augmenter leur notoriété, leur légitimité ou encore le lien de confiance avec le public, indique Gilles Portelle. Et le message est encore plus percutant quand on utilise l’image de joueurs reconnus et performants. Ça crée de la connivence avec les clients, de l’émotion. »

D’autant plus que le PSG compte dans son effectif des joueurs de renommée mondiale, en premier lieu Ibrahimovic. « Il est l’emblème du PSG. Faire une publicité sans lui, cela n’a pas le même impact », assure le directeur général d’Havas Sport. Le Suédois, qui refusait jusqu’à présent toutes les sollicitations marketing, s’apprête d’ailleurs à promouvoir la Xbox One de Microsoft. « C’est un vrai passionné de jeux vidéo. Il y joue très souvent. Il n’ira pas prêter son image à une marque ou un produit qui ne l’intéresse pas », explique Mika Lepistö, son agent d’image.

« Sa notoriété est énorme, il est connu par 8 Français sur 10, poursuit Jérôme Neveu. Selon notre outil Scan Celebrity (qui mesure la valeur marketing de personnalités de tous horizons), il a un potentiel équivalent, en termes d’égérie de marque, à celui de Kate Moss ou encore de Jude Law. » Avec Ibra, le PSG a donc un bel avenir marketing devant lui.


Citation
Guillaume Dewaël : « Nous espérons gagner dix points de notoriété »

MoneyGram, entreprise de transfert d’argent, est fournisseur officiel du PSG depuis août pour trois saisons. Son vice-président nous explique pourquoi.

Quelles retombées espérez-vous de votre association avec le PSG ?

Guillaume Dewaël. Nous avons choisi le PSG parce que c’est un grand club et que la majorité de nos clients se trouve en région parisienne. Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre notoriété et notre visibilité. Aujourd’hui, nous sommes connus de 69% des clients du transfert d’argent. Nous espérons, en une saison, gagner dix points de notoriété.

Comment fonctionne ce partenariat ?

Nous voulions nouer un vrai partenariat et pas juste mettre le logo du club à côté du nôtre. Or, nous avons été impressionnés par le professionnalisme du PSG, qui a une réelle logique de marque. Nous avons obtenu une très bonne visibilité sur les panneaux publicitaires en bord du terrain. Outre des places pour les matchs et des maillots qu’on fait gagner à nos clients, on a aussi un droit d’utilisation de l’image des joueurs. Du coup, nous avons collé sur nos vitrines des affiches sur lesquelles apparaissent cinq Parisiens, dont Ibrahimovic et Cavani.

En quoi ces affiches servent la renommée de votre marque ?

Ce sont des visages connus. Les gens s’arrêtent donc, en parlent, nous posent des questions. Ces affiches nous permettent de créer une émotion, un lien avec nos clients. Elles plaisent beaucoup. Mais on n’en a pas mis dans nos boutiques à Marseille (rires).


Citation
Edinson Cavani en Uruguay pour son divorce

Même si, grâce à la défaite de Monaco hier soir contre Valenciennes (2-1) en ouverture de cette 19e journée de Ligue 1, Paris est officiellement champion d’automne, le départ d’Edinson Cavani en Uruguay reste une épine dans le pied de Laurent Blanc.

L’entraîneur parisien a reconnu hier son ignorance quant au retour de son deuxième meilleur buteur (18 buts en 18 matchs) pour le choc contre Lille, dimanche. « Je ne sais pas s’il sera rentré, glisse-t-il. On l’espère, mais, pour l’instant, on ne le sait pas. Il a dû s’absenter pour des raisons personnelles. »

La raison du départ précipité de l’attaquant, dans la nuit de mercredi à jeudi après le succès sur Saint- Etienne (2-1 a.p) en Coupe de la Ligue, est d’ordre judiciaire. L’ancien Napolitain était hier matin devant le juge de la 10e chambre du tribunal des affaires familiales de Montevideo pour régler les détails de son divorce. Marié depuis 2007 à Maria Soledad avec laquelle il a deux enfants, El Matador n’a pu se soustraire cette convocation.

Celui-ci avait programmé un retour en avion privé hier dans la soirée, mais des doutes subsistaient sur son départ de la capitale uruguayenne. Sa présence sur le terrain dimanche est donc compromise, même si son état d’esprit à Paris a toujours été irréprochable.

Maxwell tout aussi incertain contre Lille


Fin novembre, il avait rallié Reims dans la nuit à la veille du match de la 14e journée de L1 dès sa descente d’avion à Roissy après avoir disputé le barrage retour de qualification pour le Mondial contre la Jordanie.

Si Cavani n’est pas disponible pour débuter le choc face au Losc, Blanc pourrait faire appel au duo Lavezzi-Lucas pour épauler Ibrahimovic, de retour à Paris lui aussi cette semaine après une escapade en Suède en raison de sa suspension face à Saint- Etienne. L’entraîneur parisien pourrait également devoir se passer des services de Maxwell, dont les côtes sont toujours douloureuses. « J’ai encore de l’espoir pour dimanche, mais, à chaque jour qui passe, il y a en a moins », glisse Blanc.


Citation
Blanc : «On mérite d'être champion d'automne»

Après la séance d'entraînement de ce vendredi matin, Laurent Blanc a fait un état des lieux des troupes du PSG à deux jours du choc contre Lille. Il a également évoqué l'enjeu de ce match et admis que le titre de «champion d'automne» était important.

Quel est l'état physique de vos joueurs ?

LAURENT BLANC. Quand tu joues en semaine, avec en plus des prolongations, forcément ça laisse des traces. Certains étaient donc aux soins hier ou aujourd'hui (NDLR:, Thiago Silva, Rabiot et Verratti ne se sont pas entraînés vendredi matin). La grande question sera de savoir si on aura assez récupéré pour dimanche. Je pense que oui. Maxwell en revanche a du mal à récupérer d'une douleur aux côtes. J'ai encore de l'espoir pour dimanche mais à chaque jour qui passe, il y a en a moins.

Qu'en est-il de Cavani ?


L.B.- Cavani est parti en Uruguay après le match contre Saint-Etienne. Sincèrement, je ne sais pas s'il sera rentré pour dimanche. On l'espère mais pour l'instant on ne le sait pas. Il a dû s'absenter pour des raisons personnelles. Il ne pouvait pas faire autrement.

Etes-vous surpris par le classement de Lille ?

L.B.- Non, je ne suis pas surpris. Ça fait partie des bonnes équipes de notre championnat. Ils ont gagné beaucoup de matchs 1-0. Ils vont jouer avec leurs qualités, ne rien lâcher. Ils ont un bon gardien. Et surtout toute l'équipe défend. On sait ce qui nous attend.

Ce titre de champion d'automne est-il important à vos yeux ?

L.B.- C'est symbolique mais il résume la première moitié de saison. Donc oui, c'est important. Je pense qu'on mérite le titre de Champion d'automne parce qu'on est premier depuis longtemps. Mais le plus important, c'est surtout de finir premier à la fin du championnat.

Où en sont les discussions avec Fabien Barthez ?


L.B.- C'est juste une réflexion pour l'instant. On a émis cette possibilité mais rien n'est fait. S'il devait occuper un rôle, ce serait un rôle ponctuel pour qu'il apporte son expérience, de manière personnelle et ponctuelle, à nos trois gardiens. Il ne serait pas là tous les jours

Avez-vous discuté avec Ibrahimovic de sa partie de chasse ?

L.B.- J'adore la nature, les espaces, et me retrouver seul. Mais je ne suis pas chasseur du tout (rires). C'est bien, il a dû s'aérer l'esprit (NDLR: il était suspendu pour le match de Coupe de la Ligue mercredi et il est parti chasser). J'espère maintenant qu'il va chasser Lille et qu'il ne va pas se tromper de cible (rires).


Le Parisien.fr

Citation
Le PSG champion d'automne

La défaite de l'AS Monaco contre Valenciennes (2-1), ce vendredi soir au Stade Louis-II, permet au PSG d'être sacré champion d'automne avant même de recevoir Lille, dimanche soir lors du choc de la 19e journée. En cas de victoire, les Parisiens peuvent même distancer les Monégasques de cinq longueurs, et les Nordistes de sept points.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG peut prendre ses distances

FOOTBALL, Ligue1/PSG- Lille. Déjà sacrés champion d’automne, les Parisiens pourraient compter cinq points d’avance sur Monaco en cas de succès face à Lille.

Le mieux, c’est encore de le valider par une victoire. Champion d’automne sans jouer, par la grâce de la défaite de Monaco devant Valenciennes (2-1) vendredi soir, le PSG possède une occasion en or de donner de l’éclat à ce titre symbolique et honorifique en battant Lille, un concurrent pour le titre de champion tout court.

Il mettrait alors les Dogues à sept points, comme un premier tournant dans la lutte incertaine pour le sacre au printemps prochain. Et Monaco, sans aucun doute le vrai concurrent dans cette marche de 38 étapes, malgré son revers surprise, resterait calé à cinq longueurs. Champion d’automne en hiver, le PSG peut se confectionner un petit manteau de protection pas inutile.

Le championnat est long mais les coupes aussi. De la Ligue, de France, d’Europe. Après la trêve, le PSG pourra difficilement accélérer comme la saison dernière, larguant Marseille et Lyon avec qui il avait viré en tête ex aequo. Car il est déjà à fond. En maintenant son infernale cadence (seulement une défaite et quatre nuls), il conservera sans souci sa couronne. Mais cela commence ce soir, face à Lille, l’incroyable bunker de la Ligue 1, six buts encaissés en 18 matchs. Devant le château fort, Vincent Enyeama se dresse en brave chevalier. Ibrahimovic est une épée et totalise à lui seul 14 buts quand tout Lille en a mis 20! Comme toujours, la star planétaire a les clés, du coffre-fort en l’occurrence.

Un combat de style

C’est donc l’histoire de la meilleure attaque de la Ligue 1 contre la meilleure défense. Mais ce n’est pas n’importe quelle meilleure attaque contre n’importe quelle meilleure défense. Avec 42 buts marqués par le Suédois et ses copains, dont Cavani qui ne sera pas là, c’est d’ores et déjà la meilleure de l’histoire du PSG après 18 journées, pulvérisant l’ancienne marque (37 réalisations). Et ces six petits buts constituent aussi un record, dans le championnat de France cette fois-ci, ce qui rend la statistique lilloise encore plus forte. Il n’y a pas un football plus beau : celui qui attaque contre celui qui défend.

Chacun fait avec ses moyens, et René Girard réalise un boulot inouï avec Lille. Mais il y a un football plus difficile, plus recherché et c’est celui qui consiste à marquer. Alors, pour que la volonté de jouer soit récompensée, pour qu’une certaine idée du football triomphe, il n’est pas exclu que l’on préfère que le PSG gagne ce soir en clôture de six beaux mois de ballon. C’est un combat de style et, même si le PSG restera en tête quoi qu’il arrive, le championnat de France a trouvé en Paris une belle vitrine.


Citation
1,2 million

Le PSG dépassera ce soir la barre de 1,2 million de spectateurs accueillis au Parc des Princes sur l’ensemble de l’année 2013. Un record dans l’histoire du club. Lors des 26 rencontres déjà disputées par le PSG cette année à domicile, le stade de la porte de Saint-Cloud a reçu 1159000 spectateurs.
Soit une moyenne de 44576 spectateurs par match.


Citation
Le champion doit-il vraiment craindre la concurrence?

Champion d’automne avant de recevoir Lille, Paris va terminer une impressionnante première partie de saison. Pourtant ses deux poursuivants, Lille et Monaco, ne sont toujours pas décrochés. L’équipe de Laurent Blanc, dont on loue le style et l’efficacité, doit-elle vraiment se méfier de ces deux rivaux?

« Paris reste le grand favori »

Luis Fernandez, ancien entraîneur du PSG
. « J’apprécie beaucoup ce que fait Lille et il faut vraiment souligner la valeur de leurs performances. Les Lillois font une saison fantastique. Mais je n’arrive toujours pas à penser que cette équipe tiendra son rythme jusqu’au bout. Je ne les vois pas inquiéter le PSG jusqu’à la fin. Quant à Monaco, j’étais là-bas vendredi pour voir leur match contre Valenciennes. Et ne pas réussir à battre une telle équipe signifie pour moi qu’il y a trop de faiblesses encore pour espérer lutter longtemps avec le PSG, qui reste le grand favori pour le titre. »

« Le peloton est encore tout proche »

Guy Roux, ancien entraîneur d’Auxerre.
« Si on nous avait posé cette question après Evian - PSG (2-0), tout le monde aurait dit que le PSG pouvait être inquiété pour le titre. Là, comme vous m’interrogez après la défaite de Monaco contre Valenciennes, j’imagine qu’on va tous répondre que Paris est tranquille! Et, si Lille gagne ce soir au Parc, n’hésitez pas à me rappeler! Disons simplement que le PSG s’est échappé. Mais c’est comme une étape du Tour de France : on est encore trop loin de la ligne d’arrivée pour en tirer de vraies conclusions. Le peloton est encore tout proche. »

« Les Parisiens ont une énorme marge »

Eric Di Meco, ancien joueur de l’OM.
« Les trois clubs tiennent un rythme qu’on a rarement vu en L1. On savait que Monaco était le concurrent naturel de Paris avec tous ses nouveaux joueurs mais voir Lille aussi près, c’est assez bizarre après tous les départs de cet été. Leur jeu est en place, ils ont beaucoup de certitudes, de la solidité et de la cohésion. Mais les Parisiens n’ont rien à craindre pour la première place. Ils ont une énorme marge sur leurs adversaires. Ils vont réussir à garder le rythme, je ne crois pas que Monaco et Lille le puissent. »

« Ça se jouera sur les confrontations directes »

Jean-Michel Larqué, ancien capitaine de l’équipe de France.
« Le fait que Paris ne se soit pas encore vraiment détaché pas n’est pas dû à une contre-performance, comme les deux dernières saisons, mais au train d’enfer de Monaco et Lille. Le total de points du Losc lui aurait permis d’être leader les saisons précédentes. A moins d’un tsunami, on les retrouvera sur le podium à la fin de la saison. Si ce rythme se maintient, le championnat se jouera donc sur les confrontations directes. On en saura donc plus ce soir. Et, si les stars de Monaco reviennent à leur niveau, on peut imaginer que l’ASM sera encore plus dangereux que lors de la première partie de saison. »

« Le mercato peut changer la donne »

Jacques Crevoisier, ancien entraîneur adjoint de Liverpool. L’absence de Ligue des champions va être un atout considérable pour Monaco. Paris aura une pression colossale et paiera le prix de ses ambitions européennes dans le championnat. L’inconnue de la deuxième partie de saison est le mercato de Paris et Monaco. Ils vont forcément bouger et cela peut changer la donne. Le Lille de René Girard me fait penser au Marseille d’Elie Baup la saison dernière avec des victoires 1-0, un jeu pas très enthousiasmant et une réussite exceptionnelle. Mais je ne les vois pas tenir sur une saison. Rester à ce niveau-là sans un jeu plus complet, c’est compliqué. »


Citation
Girard sait comment contrarier le PSG

René Girard est le dernier entraîneur à avoir empêché le PSG d’être sacré champion. C’était en mai 2012, avec Montpellier. A quelques heures du choc au Parc des Princes, le technicien lillois avait le regard malicieux. Et, sans doute, une idée derrière la tête.

Va-t-il refaire le coup de 2012 ? On ne peut pas toujours se fier aux statistiques mais certaines méritent que l’on s’y intéresse un peu. René Girard a san s doute déjà été tenté de faire le parallèle avec la saison du titre montpelliérain : en décembre 2011, le PSG d’Antoine Kombouaré avait déjà été sacré champion d’automne, avec trois points d’avance sur Montpellier et quatre sur Lille.

Ces trois équipes avaient terminé sur le podium en fin de saison mais les hommes de René Girard étaient repassés devant Paris, repris en cours de route par Carlo Ancelotti. « L’année du titre avec Montpellier, même si cela a été un frein dans la progression du club (ironique), on avait bataillé jusqu’à la dernière minute à Auxerre pour être sacrés, se souvient René Girard. Il avait fallu un gros mental et on l’avait. » Grâce à son expérience, l’entraîneur lillois sait mieux que les autres qu’il peut répéter l’exploit une seconde fois, « même si Paris a beaucoup changé depuis, il n’y a pas photo ».

Cela lui permet surtout de prendre les choses avec beaucoup de recul et de philosophie. « Tout le monde a le droit d’exister. Le pouvoir de l’argent existe mais il ne donne pas tous les droits. On verra bien ce qui nous attend. »

Comment a-t-il préparé ses joueurs ? Dimanche dernier, le match contre Bastia à peine terminé, Girard a imposé à ses joueurs de ne pas donner d’interview durant la semaine (en dehors des deux points presse) et d’éviter les sorties, surtout du côté de Paris. Quelques minutes plus tôt, il avait manié l’ironie face aux médias : « De toute façon, on est sûrs de perdre, donc on ira au Parc sans pression ». Une manière de détourner l’attention, mais l’entraîneur avait déjà briefé ses troupes. « Dès mardi après-midi lors du footing de reprise, j’ai senti beaucoup d’envie et de concentration », a confié Ronny Rodelin.

La semaine d’entraînement a été des plus classiques et les Lillois rejoindront la capitale cet après-midi, sans mise au vert particulière. « Le tort serait de faire une trop grosse fixation, il ne faut pas en faire trop non plus, explique l’entraîneur nordiste. Il faut garder nos valeurs et nos qualités. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’y va pas pour faire les boutiques. On sera à la hauteur de l’événement. »


Citation
Cavani est resté en Uruguay

C’est le principe de la garde alternée. Depuis deux semaines, Ibra et Cavani ne font que se croiser et tâchent de conduire leurs coéquipiers vers la victoire, chacun leur tour. Pour la troisième fois lors des quatre dernières sorties du PSG (Benfica en Ligue des champions, Saint-Etienne en Coupe de la Ligue et Lille ce soir en championnat), les deux géants de l’attaque ne vont pas évoluer ensemble. Ce soir, c’est Cavani qui manquera à l’appel.

La star uruguayenne est rentrée jeudi à Montevideo pour acter son divorce avec la mère de ses deux enfants. Comme on pouvait s’y attendre, il n’a pas participé hier après-midi à l’ultime entraînement de l’année au camp des Loges et ne fait pas partie du groupe parisien retenu par Blanc pour affronter Lille. Le bon sens l’a donc emporté. Après un aller-retour transatlantique et une trentaine d’heures passées dans l’avion à trois jours d’intervalle, El Matador n’aurait de toute façon pas pu évoluer à son meilleur niveau. Sans parler des risques de blessure associés aux longs déplacements. Il passera donc les fêtes de fin d’année au pays avant de s’envoler directement pour le stage hivernal au Qatar.

Pour le remplacer, l’entraîneur parisien devrait titulariser sur le flanc droit de l’attaque Lucas, très intéressant en milieu de semaine contre Saint-Etienne, et à gauche Lavezzi. Lors de la mise en place organisée hier après-midi, les deux Sud-Américains entouraient Ibrahimovic. Le Suédois tentera, lui, d’inscrire son 26e but au Parc en 2013 et de creuser au passage l’écart au classement des buteurs… sur Cavani. Au milieu, le trio de titulaires habituel devrait être reconduit. Touché aux adducteurs mercredi en Coupe de la Ligue, Verratti est resté aux soins vendredi mais s’est entraîné normalement hier. Dépeuplée à cause des blessures de Jallet et de Maxwell, la ligne défensive sera composée de la charnière Thiago Silva-Alex et des latéraux Van der Wiel et Digne. L’ancien Lillois disputera son quatrième match consécutif dans la peau d’un titulaire.


Citation
Echos

Zlatan pense à l’après-PSG. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ESPN, Ibrahimovic a évoqué la possibilité de rejoindre le championnat des Etats-Unis, à l’issue de son contrat avec le PSG, en 2016. «La MLS pourrait être intéressante, a-t-il déclaré. Aux Etats-Unis, peut-être que tout le monde ne me connaît pas encore, alors peut-être que je peux y aller et jouer quelques saisons pour qu’ils apprennent à me connaître. »

Thiago Motta n’a toujours pas prolongé. Lié au PSG jusqu’au 30 juin 2015, l’Italo-brésilien devrait bénéficier d’une revalorisation salariale assortie d’une année supplémentaire. Mais les discussions achoppent pour l’instant sur quelques détails. L’accord pourrait intervenir début janvier.

Pas de record pour Leverkusen.
Futur adversaire du PSG en 8e de finale de la Ligue des champions, Le Bayer a été battu hier sur le terrain de Brême (1-0) lors de la 17ejournée de Bundesliga. Leverkusen, qui aurait pu battre son record de points à la trêve (39 en 2001-02) devra se contenter de 37 unités.


Citation
Lucas Digne et les vertus de la patience

Lucas Digne, qui a accepté la perspective d'être doublure au PSG plutôt que la promesse d'un statut de titulaire à Monaco, ne cesse d'assumer ce choix sans jamais se plaindre et démontre à chacune de ses convaincantes sorties que les vertus de la patience peuvent payer.

Dimanche contre Lille, le latéral gauche devrait disputer son 10e match comme titulaire sur les 27 joués par le PSG cette saison, la récurrence s'étant accélérée en décembre en raison d'une blessure aux côtes qui a mis Maxwell au repos.

Cet été, le natif de Meaux avait en quelque sorte eu le choix du roi. Et en ne faisant pas celui du "prince", il n'a pas le moins du monde cédé à la facilité en optant pour le club champion de France en titre où le Brésilien était considéré comme le N.1 à son poste par Laurent Blanc.

"Je savais qu'en signant ici, j'aurais moins de temps de jeu que l'année dernière (avec Lille) ou qu'à Monaco, mais je côtoie aussi des joueurs que je n'aurais pas côtoyé ailleurs. Je ne regrette rien. Tout était clair dès le début. Je suis jeune, j'ai le temps", déclarait Digne récemment.

Le temps. Une notion tellement relative que son concurrent brésilien effectue à 32 ans une de ses meilleures saisons, avec qui plus est l'urgence d'une Coupe du monde à disputer chez lui en juin. Un challenge d'autant plus unique à relever qu'il était inespéré jusqu'à sa première sélection en août dernier.

Voir Maxwell sur un nuage durant quatre mois n'a pas découragé Digne, dont les premiers pas dans un effectif constellé de stars et de fortes personnalités ressemblent à ceux d'un bon élève qui se sait "obligé de hausser (son) niveau pour répondre aux attentes" et justifier l'investissement de quelque 15 millions d'euros pour son acquisition.

Rafraîchissant

Des coéquipiers qui l'impressionnent, le jeune Lucas avoue du haut de ses 20 ans: "Je ne pensais pas que Thiago Silva était comme ça, simple au quotidien et incroyable sur le terrain. Il ne se relâche jamais, même à l?entraînement. Il est impressionnant, comme Zlatan (Ibrahimovic). A l?entraînement, il ne faut pas rater ses centres, ses passes?"

Quant à Maxwell, il se félicite que le Brésilien lui "donne beaucoup de conseils. On s?entend très bien, cela facilite les choses. Il m?aide avec son expérience sur le terrain et en dehors".

Son attitude obséquieuse, à une époque où de nombreux jeunes de sa génération n'hésitent pas à partir au conflit avec entraîneurs ou dirigeants à la moindre déception éprouvée, a quelque chose de rafraichissant, mais rien d'incompatible avec ses ambitions et les efforts consentis pour les atteindre.

Début novembre, Laurent Blanc disait à ce propos: "Je découvre le joueur, l'homme. Il faut arrêter de dire que ce sont des gamins... Il est très plaisant à manager et à gérer, il faut même le tempérer un peu, car c'est un guerrier et il n'arrête pas".

Hormis à Evian/Thonon, où toute l'équipe a sombré (défaite 2-0), Digne a été performant à chacune de ses titularisation, s'estimant de son propre aveu "plus décisif maintenant qu?auparavant. Je centre mieux et défensivement je progresse chaque jour".

A tel point que le champion du monde des moins de 20 ans, passé cadre chez les Bleuets de Willy Sagnol, frappe à la porte des A, même si Patrice Evra et Gaël Clichy demeurent favoris pour aller au Mondial brésilien.
Blanc, loin de l'emballement, préfère cibler le travail à accomplir. "Ses performances sont dans une certaine continuité, déclarait-il. Il a une énorme marge de progression. Défensivement, il peut s'améliorer dans son placement et dans l'agressivité. Offensivement, il n'est pas encore aussi décisif qu'il pourrait l'être. Mais il est travailleur et il progresse."

Et comme le temps joue pour lui...


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Paris veut bien finir l'année

Déjà champion d'automne, le PSG veut finir l'année en beauté. Pour cela, il doit battre Lille, un de ses rivaux pour le titre, ce dimanche au Parc des Princes (21h00).

Paris aborde le sommet face à Lille pas forcément dans les meilleures conditions. Déjà parce que, contrairement au LOSC (éliminé au tour précédent en Coupe de la Ligue), le PSG a joué un match en milieu de semaine, qui plus est de 120 minutes. «La préparation de ce match a été un peu tronquée, a confirmé Laurent Blanc. C’est toujours le cas lorsque nous disputons un match en semaine, surtout quand on va jusqu’aux prolongations. On essaye donc d’adapter les séances en divisant l’effectif en plusieurs groupes en fonction du temps de jeu de chacun.» Et secondo, l’entraîneur parisien pourrait se passer de deux titulaires, à savoir Maxwell (côtes) et Edinson Cavani. Ce dernier, double buteur face aux Verts, est parti en urgence dans son pays régler un problème familial et le coach parisien n’a aucune assurance sur sa présence dimanche. «"Edi" (Cavani) est rentré en Uruguay après le match de mercredi face à Saint-Etienne (2-1 a.p.). Je ne peux pas dire s’il sera de retour pour le match», a expliqué le technicien.

Blanc pas surpris par Lille

Avec Monaco, Lille est la seule équipe à suivre la cadence infernale imposée par le club de la capitale. Mais le parcours des Dogues n’étonne pas Laurent Blanc, lequel ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur le portier du LOSC Vincent Enyeama. «Je ne suis pas surpris par Lille, qui fait partie des bonnes équipes de ce Championnat. Ils ont gagné beaucoup de matches sur le score de 1-0, car ils peuvent notamment s’appuyer sur un gardien qui a été énorme jusqu’ici.» Blanc se méfie du «gros volume de jeu» de ces Lillois qui ont pris l’habitude de ne «rien lâcher». «Ils sont agressifs à la récupération du ballon et ils ne laissent pas de répit à leurs adversaires. C’est une formation difficile à jouer, car toute l’équipe est concernée à la perte du ballon. C’est la raison pour laquelle ils encaissent si peu de buts (6 cette saison en Championnat). Il faudra donc être fort pour leur en marquer un.» La solution ? «On sait à quoi s’attendre dimanche. À nous donc d’avoir la possession du ballon et de les mettre en difficulté.»

Champion d'automne, une première étape


Quoi qu’il arrive, et même si Paris essuie une défaite, le PSG aura fini l’année avec le titre honorifique de champion d’automne... Pour Blanc, si ce titre est avant tout «symbolique», le technicien ne peut s’empêcher d’y voir comme «une bonne manière de récompenser (notre) première moitié de Championnat.» Lucide, le Cévenol estime à juste titre que «le plus important c’est d’être à cette place au soir de la 38e journée.» La moitié du chemin est déjà faite, et bien faite. Blanc est donc logiquement «satisfait» de ses troupes, et pour cause. «Mon équipe est capable de marquer beaucoup de buts. On a les joueurs pour ça et c’est notre philosophie. On essaye toujours de créer du jeu pour se procurer des occasions et on y arrive souvent. Quelques équipes ont réussi à nous poser des problèmes, mais dans l’ensemble les joueurs ont appliqué cette philosophie de belle manière pendant cette première partie de saison.» Donc jusqu’ici tout va bien.


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG prolonge avec Nike jusqu'en 2022

Le PSG a indiqué ce dimanche avoir trouvé un accord pour prolonger son partenariat avec Nike. Le nouveau contrat débutera en 2014 et durera jusqu'en 2022. «C'est la preuve de leur confiance en nos ambitions», a souligné Nasser Al-Khelaïfi, le président parisien. La marque et le club collaborent depuis 23 ans. Le montant du nouveau contrat n'a pas été dévoilé.

L'Equipe.fr
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.