Citation
A Reims, Paris a retenu la leçon
Alors que sa dernière défaite remonte de son déplacement à Reims en mars dernier, le PSG est cette fois revenu ce samedi avec une victoire facile (3-0) qui lui permet de conforter sa place de leader.
Dernière équipe à avoir fait plier le Paris-SG (avant la fin du temps réglementaire), Reims ne sera toutefois pas la première à briser la série d’invincibilité du club de la capitale, qui court depuis à 34 rencontres toutes compétitions confondues. Alors qu’il s’était incliné le 2 mars dernier au Stade Auguste Delaune (0-1) et avait montré ce jour-là très peu d’entrain, le PSG n’a cette fois pas fait le déplacement en Champagne pour rien (3-0). A quatre jours de la réception de l’Olympiakos en Ligue des champions, l’équipe de Laurent Blanc, même remaniée, a conforté son rang de leader de la L1. Elle est assurée de conserver sa place sur le trône puisqu’avant les matches de Lille et Monaco dimanche, elle compte un matelas confortable de sept points d’avance sur le LOSC et huit sur l’ASM.
Paris n'a pas besoin d'en faire des caisses pour s'emparer du magot.
Au coeur d’une première période plutôt bien maîtrisée techniquement, Lucas a trouvé la lumière en convertissant un joli mouvement collectif initié par Sirigu. Et c’est sur un bijou de passe du classieux Ibra que le Brésilien a signé son troisième but de la saison en Championnat d’un tir imparable à l’entrée de la surface (25e). Malgré une domination évidente, ce but fut toutefois l’un des rares éclairs parisiens, c’est là tout le paradoxe. Ce Paris n’a pas besoin d’en faire des caisses pour s’emparer du magot. Car même en laissant Matuidi, Cavani et Lavezzi sur le banc, le PSG sait être efficace. Et avec très peu d’occasions. Juste avant l’heure de jeu, le discret Jérémy Ménez a enfoncé le clou et inscrit son deuxième but de la saison suite à un bon service de Verratti (59e). Et il fallait bien que cette belle histoire se termine par un but de Zlatan, après sa vexation de mardi contre le Portugal (2-3). Le Suédois s’est quelque peu vengé en inscrivant le troisième but, suite à une mauvaise relance d'Agassa (90e).
Krychowiak a manqué un penalty
Tactiquement bien dans le coup en mars dernier, l’équipe rémoise s’est cette fois cassée les dents sur un bloc parisien parfaitement bien organisé, à l’image de sa défense, pilotée par Thiago Silva et Sirigu. Le portier italien n’a pas eu souvent l’occasion de se réchauffer dans la cathédrale glacée d'Auguste-Delaune, mais quand il a eu besoin d’intervenir, il l’a fait avec brio. L’ancien portier de Palerme a sorti deux belles claquettes sur des tentatives de Tacalfred (42e) et Albaek (64e) et montré une belle détente devant Mandi (7e) et Fofana (74e). Et il a même eu un peu de chance sur le penalty accordé aux Rémois pour une faute de Verratti sur Ayité, Krychowiak envoyant le ballon dans les tribunes (67e). Il n’y avait rien à faire face à cette machine qu’est devenu Paris.
Alors que sa dernière défaite remonte de son déplacement à Reims en mars dernier, le PSG est cette fois revenu ce samedi avec une victoire facile (3-0) qui lui permet de conforter sa place de leader.
Dernière équipe à avoir fait plier le Paris-SG (avant la fin du temps réglementaire), Reims ne sera toutefois pas la première à briser la série d’invincibilité du club de la capitale, qui court depuis à 34 rencontres toutes compétitions confondues. Alors qu’il s’était incliné le 2 mars dernier au Stade Auguste Delaune (0-1) et avait montré ce jour-là très peu d’entrain, le PSG n’a cette fois pas fait le déplacement en Champagne pour rien (3-0). A quatre jours de la réception de l’Olympiakos en Ligue des champions, l’équipe de Laurent Blanc, même remaniée, a conforté son rang de leader de la L1. Elle est assurée de conserver sa place sur le trône puisqu’avant les matches de Lille et Monaco dimanche, elle compte un matelas confortable de sept points d’avance sur le LOSC et huit sur l’ASM.
Paris n'a pas besoin d'en faire des caisses pour s'emparer du magot.
Au coeur d’une première période plutôt bien maîtrisée techniquement, Lucas a trouvé la lumière en convertissant un joli mouvement collectif initié par Sirigu. Et c’est sur un bijou de passe du classieux Ibra que le Brésilien a signé son troisième but de la saison en Championnat d’un tir imparable à l’entrée de la surface (25e). Malgré une domination évidente, ce but fut toutefois l’un des rares éclairs parisiens, c’est là tout le paradoxe. Ce Paris n’a pas besoin d’en faire des caisses pour s’emparer du magot. Car même en laissant Matuidi, Cavani et Lavezzi sur le banc, le PSG sait être efficace. Et avec très peu d’occasions. Juste avant l’heure de jeu, le discret Jérémy Ménez a enfoncé le clou et inscrit son deuxième but de la saison suite à un bon service de Verratti (59e). Et il fallait bien que cette belle histoire se termine par un but de Zlatan, après sa vexation de mardi contre le Portugal (2-3). Le Suédois s’est quelque peu vengé en inscrivant le troisième but, suite à une mauvaise relance d'Agassa (90e).
Krychowiak a manqué un penalty
Tactiquement bien dans le coup en mars dernier, l’équipe rémoise s’est cette fois cassée les dents sur un bloc parisien parfaitement bien organisé, à l’image de sa défense, pilotée par Thiago Silva et Sirigu. Le portier italien n’a pas eu souvent l’occasion de se réchauffer dans la cathédrale glacée d'Auguste-Delaune, mais quand il a eu besoin d’intervenir, il l’a fait avec brio. L’ancien portier de Palerme a sorti deux belles claquettes sur des tentatives de Tacalfred (42e) et Albaek (64e) et montré une belle détente devant Mandi (7e) et Fofana (74e). Et il a même eu un peu de chance sur le penalty accordé aux Rémois pour une faute de Verratti sur Ayité, Krychowiak envoyant le ballon dans les tribunes (67e). Il n’y avait rien à faire face à cette machine qu’est devenu Paris.
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Blanc : «Les joueurs ont su se remobiliser»
Alors que son équipe a dominé Reims (3-0), ce samedi, Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG a souligné l'importance de la motivation de ses joueurs, qu'il a senti très concernés.
« Laurent Blanc, comment votre équipe a abordé cette rencontre ?
Déjà, il faut savoir qu’il n’y a quasiment pas eu de préparation. Car on a même récupéré des joueurs vendredi… Heureusement, les joueurs ont su se remobiliser pour répondre présent car on savait à quoi s’attendre. Ils ont plutôt maîtrisé leur sujet. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n’y avait pas d’esprit de revanche.
«Mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur.»
Quelle analyse faites-vous cette nouvelle victoire ?
Les joueurs devaient avoir la tête au Championnat de France après avoir, pour beaucoup, joué des matches aux quatre coins du monde. Le premier quart d’heure a été compliqué. L’entame a été favorable aux Rémois mais ils n’ont pas pour autant été très dangereux. Après, on a su se créer des occasions et prendre l’avantage, ce qui était important. On a pu faire courir cette équipe de Reims, qui est très généreuse.
Comment expliquez-vous cette domination ?
Il y a des équipes qui essaient d’étudier le jeu du PSG et de vous contrecarrer. Reims avait prévu certaines choses, mais nous avons su garder et imposer notre philosophie de jeu. Contrairement à ce que je pensais, le terrain était bon et cela nous a permis de bien jouer au foot, c’est important. Et puis mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur. Ils arrivent même à s’améliorer, c’est une très bonne chose.
Pensez-vous avoir envoyé un message fort à vos concurrents, qui se sont, eux, cassés les dents contre Reims ?
Nous sommes venus ici avec de l’ambition dans le jeu et on a obtenu une victoire logique. On n’a toutefois pas de signes à envoyer, mais on est là. Certains nous regardent en espérant qu’on chute, ce qui va finir par arriver un jour. Mais nous faisons en sorte que cette série (34 matches sans défaite) continue le plus longtemps possible. C’est une période qu’il faut apprécier en tant qu’entraîneur.
«Zlatan râle, il est mobilisé et motivé.»
Qu’avez-vous pensé de la prestation d’Ibra ?
Vous avez supposé qu’il ne serait pas bien suite à sa non-qualification pour la Coupe du monde. Il doit l’être vraiment au fond de lui-même, mais comme c’est un compétiteur né, quand il retrouve la compétition, il est là. Il râle, il est mobilisé et motivé. C’est un élément important dans notre effectif.
Comment avez-vous trouvé les joueurs comme Jallet, Digne, Ménez et Rabiot, titulaires alors qu’ils ont habituellement peu de temps de jeu ?
Je n’aime pas parler des cas individuels. Ce que je peux dire, c’est que la concurrence est là. Je leur ai dit qu’on avait neuf matches d’ici le 23 décembre, soit un tous les trois jours. Il y aura de la place pour tout le monde. Après, ceux qui jouent moins savent qu’ils doivent être bons dès qu’ils sont sur le terrain. L’émulation est une bonne chose, la concurrence saine. Faut que ça reste comme ça.»
Alors que son équipe a dominé Reims (3-0), ce samedi, Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG a souligné l'importance de la motivation de ses joueurs, qu'il a senti très concernés.
« Laurent Blanc, comment votre équipe a abordé cette rencontre ?
Déjà, il faut savoir qu’il n’y a quasiment pas eu de préparation. Car on a même récupéré des joueurs vendredi… Heureusement, les joueurs ont su se remobiliser pour répondre présent car on savait à quoi s’attendre. Ils ont plutôt maîtrisé leur sujet. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n’y avait pas d’esprit de revanche.
«Mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur.»
Quelle analyse faites-vous cette nouvelle victoire ?
Les joueurs devaient avoir la tête au Championnat de France après avoir, pour beaucoup, joué des matches aux quatre coins du monde. Le premier quart d’heure a été compliqué. L’entame a été favorable aux Rémois mais ils n’ont pas pour autant été très dangereux. Après, on a su se créer des occasions et prendre l’avantage, ce qui était important. On a pu faire courir cette équipe de Reims, qui est très généreuse.
Comment expliquez-vous cette domination ?
Il y a des équipes qui essaient d’étudier le jeu du PSG et de vous contrecarrer. Reims avait prévu certaines choses, mais nous avons su garder et imposer notre philosophie de jeu. Contrairement à ce que je pensais, le terrain était bon et cela nous a permis de bien jouer au foot, c’est important. Et puis mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur. Ils arrivent même à s’améliorer, c’est une très bonne chose.
Pensez-vous avoir envoyé un message fort à vos concurrents, qui se sont, eux, cassés les dents contre Reims ?
Nous sommes venus ici avec de l’ambition dans le jeu et on a obtenu une victoire logique. On n’a toutefois pas de signes à envoyer, mais on est là. Certains nous regardent en espérant qu’on chute, ce qui va finir par arriver un jour. Mais nous faisons en sorte que cette série (34 matches sans défaite) continue le plus longtemps possible. C’est une période qu’il faut apprécier en tant qu’entraîneur.
«Zlatan râle, il est mobilisé et motivé.»
Qu’avez-vous pensé de la prestation d’Ibra ?
Vous avez supposé qu’il ne serait pas bien suite à sa non-qualification pour la Coupe du monde. Il doit l’être vraiment au fond de lui-même, mais comme c’est un compétiteur né, quand il retrouve la compétition, il est là. Il râle, il est mobilisé et motivé. C’est un élément important dans notre effectif.
Comment avez-vous trouvé les joueurs comme Jallet, Digne, Ménez et Rabiot, titulaires alors qu’ils ont habituellement peu de temps de jeu ?
Je n’aime pas parler des cas individuels. Ce que je peux dire, c’est que la concurrence est là. Je leur ai dit qu’on avait neuf matches d’ici le 23 décembre, soit un tous les trois jours. Il y aura de la place pour tout le monde. Après, ceux qui jouent moins savent qu’ils doivent être bons dès qu’ils sont sur le terrain. L’émulation est une bonne chose, la concurrence saine. Faut que ça reste comme ça.»
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Fournier : «Pas à la hauteur»
Impressionné par Paris, l'entraîneur de Reims Hubert Fournier a regretté que son équipe n'ait pas su faire déjouer son adversaire (0-3), samedi à Auguste-Delaune, comme il avait su si bien le faire contre Lille et Monaco.
Hubert Fournier n’a pas eu besoin qu’on lui pose la première question. A peine assis sur son confortable siège baquet rouge et blanc, le coach de Reims a dégainé aussi sec. Il n’a eu aucun mal à improviser suite à cette défaite (0-3) contre un PSG sûr de lui. «Nous sommes tombés sur plus fort que nous, c’est une lapalissade... Nous n’avons pas fait un mauvais match mais un petit. Il nous a manqué des ressources pour nous sublimer, on n’a jamais été capable d’élever notre niveau de jeu.» Le coach rémois trouve quand même le score «lourd» et «dur à encaisser». Les regrets sont bien présents : «Je suis déçu de notre prestation, a-t-il ajouté. On savait que ça allait être compliqué, mais on a mal abordé ce match-là. On avait a coeur de montrer autre chose.» L’entraîneur du Stade de Reims n’a pas fuit ses responsabilités. «Je m’associe à la défaite, c’est moi qui fais l’équipe. Je suis le premier responsable.»
«Paris, notre Barça à nous»
Tombeur de Lille en L1 (2-1) et de Monaco (1-0) en Coupe de la Ligue, Reims pensait encore croquer du gros. Sauf que Paris est encore supérieur. «On n'a pas été à la hauteur des matches qu’on a pu faire contre Lille et Monaco, a reconnu Fournier. Et cette équipe est au-dessus dans cette Ligue 1, il n’ y a qu’à regarder le banc de touche...» Le PSG de Blanc est surtout moins friable que celui d’Ancelotti. La suffisance a disparu des radars. «Ils ont fait des progrès dans la maîtrise collective et l’approche du match, a noté le technicien. On a senti des joueurs impliqués. Ce n’était pas le cas des Parisiens venus le 2 mars.»
Impressionné, Fournier n’arrête pas là ses louanges. «Ils sont en grande confiance et sur une série incroyable. Cela les place dans un confort qui leur permet de développer un jeu d’une grande qualité. Quel plaisir de voir ces joueurs avec une si grande technique dans leur prise de balle. Ça contraste avec nous, qui avons eu énormément de déchet. On est admiratif de la qualité de ses joueurs-là, c’est un peu notre Barça à nous. Ils nous ont tourné en bourrique.»
Impressionné par Paris, l'entraîneur de Reims Hubert Fournier a regretté que son équipe n'ait pas su faire déjouer son adversaire (0-3), samedi à Auguste-Delaune, comme il avait su si bien le faire contre Lille et Monaco.
Hubert Fournier n’a pas eu besoin qu’on lui pose la première question. A peine assis sur son confortable siège baquet rouge et blanc, le coach de Reims a dégainé aussi sec. Il n’a eu aucun mal à improviser suite à cette défaite (0-3) contre un PSG sûr de lui. «Nous sommes tombés sur plus fort que nous, c’est une lapalissade... Nous n’avons pas fait un mauvais match mais un petit. Il nous a manqué des ressources pour nous sublimer, on n’a jamais été capable d’élever notre niveau de jeu.» Le coach rémois trouve quand même le score «lourd» et «dur à encaisser». Les regrets sont bien présents : «Je suis déçu de notre prestation, a-t-il ajouté. On savait que ça allait être compliqué, mais on a mal abordé ce match-là. On avait a coeur de montrer autre chose.» L’entraîneur du Stade de Reims n’a pas fuit ses responsabilités. «Je m’associe à la défaite, c’est moi qui fais l’équipe. Je suis le premier responsable.»
«Paris, notre Barça à nous»
Tombeur de Lille en L1 (2-1) et de Monaco (1-0) en Coupe de la Ligue, Reims pensait encore croquer du gros. Sauf que Paris est encore supérieur. «On n'a pas été à la hauteur des matches qu’on a pu faire contre Lille et Monaco, a reconnu Fournier. Et cette équipe est au-dessus dans cette Ligue 1, il n’ y a qu’à regarder le banc de touche...» Le PSG de Blanc est surtout moins friable que celui d’Ancelotti. La suffisance a disparu des radars. «Ils ont fait des progrès dans la maîtrise collective et l’approche du match, a noté le technicien. On a senti des joueurs impliqués. Ce n’était pas le cas des Parisiens venus le 2 mars.»
Impressionné, Fournier n’arrête pas là ses louanges. «Ils sont en grande confiance et sur une série incroyable. Cela les place dans un confort qui leur permet de développer un jeu d’une grande qualité. Quel plaisir de voir ces joueurs avec une si grande technique dans leur prise de balle. Ça contraste avec nous, qui avons eu énormément de déchet. On est admiratif de la qualité de ses joueurs-là, c’est un peu notre Barça à nous. Ils nous ont tourné en bourrique.»
L'Equipe.fr