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Comment les joueurs du PSG supportent "l'Ibra-dépendance" ?
Buteur, leader charismatique, capitaine, Zlatan Ibrahimovic cumule les responsabilités au PSG. De quoi accentuer "l'Ibra-dépendance" des champions de France. Mais comment ses coéquipiers vivent-ils cette situation ? Éléments de réponse avant PSG-OL dimanche (21h00).
En à peine deux saisons, Zlatan Ibrahimovic est parvenu à incarner le projet de ses dirigeants, à marquer l’histoire du PSG et à écraser la L1 de son talent hors-norme. Les coups d’éclat du Suédois, ses buts décisifs, son aura, les joueurs du PSG en profitent certainement. Mais ils peuvent également les subir. «J’aime le rôle de meneur de jeu, mais, avec le positionnement d’Ibra, c’est compliqué, regrettait Javier Pastore cette semaine dans L’Équipe. Il offre un jeu complet, et c’est fantastique pour nous. (Quand j’occupe le poste de n°10) on se marche parfois sur les pieds. C’est pour ça que j’essaye de me placer sur le terrain en fonction de lui.»
Pas simple de vivre dans l’ombre d’une star omniprésente. Christophe Landrin a lui aussi évolué dans la capitale aux côtés d’un joueur dominant, Pedro Miguel Pauleta. Si l’ancien milieu, passé par Lille et Saint-Etienne, estime que la comparaison entre les deux joueurs est un peu excessive au vu du talent hors-norme de Zlatan, il pense qu’être dépendant comporte certains inconvénients. «Il peut y avoir une tendance sur le terrain à vouloir le trouver absolument, exagérément, nous explique-t-il. Mais on ne se dit pas que l’on se repose sur lui.»
Et quand la star est absente, à quel point ses coéquipiers sont désarçonnés ? «On a surtout envie de prouver qu’on peut s’en sortir sans lui, même si c’est une pensée égoïste, soutient Landrin. C’est plus pour se rassurer que l’on se dit ça. Le plan de jeu change aussi en son absence. À l’époque de Pauleta, (Guy) Lacombe nous montrait des DVD sur tous les déplacements possibles en fonction du profil de joueurs qui le remplaçaient.»
«Avant match, quand ce genre de joueur est absent, on pouvait gamberger, penser à cette dépendance, reconnait de son côté Fabien Cool, l’ancien gardien d’Auxerre, qui a côtoyé des buteurs comme Stéphane Guivarch ou Djibril Cissé. Mais une fois sur le terrain ça allait. D’autant que quand Djibril n’était pas là, on avait quand même Benjani ou Kalou. Pour Ibra c’est différent. Personne n’est comme lui.»
En dehors du terrain, vivre aux côtés d’une star peut également être à double tranchant. «Ça dépend des égos, certains joueurs vont mal supporter d’être moins mis en avant, reprend Cool. Le PSG possède beaucoup de stars, des joueurs qui étaient en lumière dans leurs clubs précédents… Mais globalement, ça arrange bien d’avoir un joueur de cette trempe. Ça déresponsabilise. Quand le PSG va moins bien, on peut dire qu’Ibra n’est pas là, qu’il n’a pas marqué. C’est facile. Ça peut donner une excuse. C’est humain d’en chercher.»
Buteur, leader charismatique, capitaine, Zlatan Ibrahimovic cumule les responsabilités au PSG. De quoi accentuer "l'Ibra-dépendance" des champions de France. Mais comment ses coéquipiers vivent-ils cette situation ? Éléments de réponse avant PSG-OL dimanche (21h00).
En à peine deux saisons, Zlatan Ibrahimovic est parvenu à incarner le projet de ses dirigeants, à marquer l’histoire du PSG et à écraser la L1 de son talent hors-norme. Les coups d’éclat du Suédois, ses buts décisifs, son aura, les joueurs du PSG en profitent certainement. Mais ils peuvent également les subir. «J’aime le rôle de meneur de jeu, mais, avec le positionnement d’Ibra, c’est compliqué, regrettait Javier Pastore cette semaine dans L’Équipe. Il offre un jeu complet, et c’est fantastique pour nous. (Quand j’occupe le poste de n°10) on se marche parfois sur les pieds. C’est pour ça que j’essaye de me placer sur le terrain en fonction de lui.»
Pas simple de vivre dans l’ombre d’une star omniprésente. Christophe Landrin a lui aussi évolué dans la capitale aux côtés d’un joueur dominant, Pedro Miguel Pauleta. Si l’ancien milieu, passé par Lille et Saint-Etienne, estime que la comparaison entre les deux joueurs est un peu excessive au vu du talent hors-norme de Zlatan, il pense qu’être dépendant comporte certains inconvénients. «Il peut y avoir une tendance sur le terrain à vouloir le trouver absolument, exagérément, nous explique-t-il. Mais on ne se dit pas que l’on se repose sur lui.»
Et quand la star est absente, à quel point ses coéquipiers sont désarçonnés ? «On a surtout envie de prouver qu’on peut s’en sortir sans lui, même si c’est une pensée égoïste, soutient Landrin. C’est plus pour se rassurer que l’on se dit ça. Le plan de jeu change aussi en son absence. À l’époque de Pauleta, (Guy) Lacombe nous montrait des DVD sur tous les déplacements possibles en fonction du profil de joueurs qui le remplaçaient.»
«Avant match, quand ce genre de joueur est absent, on pouvait gamberger, penser à cette dépendance, reconnait de son côté Fabien Cool, l’ancien gardien d’Auxerre, qui a côtoyé des buteurs comme Stéphane Guivarch ou Djibril Cissé. Mais une fois sur le terrain ça allait. D’autant que quand Djibril n’était pas là, on avait quand même Benjani ou Kalou. Pour Ibra c’est différent. Personne n’est comme lui.»
En dehors du terrain, vivre aux côtés d’une star peut également être à double tranchant. «Ça dépend des égos, certains joueurs vont mal supporter d’être moins mis en avant, reprend Cool. Le PSG possède beaucoup de stars, des joueurs qui étaient en lumière dans leurs clubs précédents… Mais globalement, ça arrange bien d’avoir un joueur de cette trempe. Ça déresponsabilise. Quand le PSG va moins bien, on peut dire qu’Ibra n’est pas là, qu’il n’a pas marqué. C’est facile. Ça peut donner une excuse. C’est humain d’en chercher.»

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PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes
Pour éteindre les critiques naissantes, le champion de France doit remettre, dès ce soir, de l'ordre dans son jeu et marier enfin le spectacle à l'indispensable efficacité.
L'orage menace. Après deux nuls consécutifs, à Rennes (1-1) en championnat et à Amsterdam (1-1) en Ligue des champions, le ciel parisien s'assombrit. Ce soir, le Parc des Princes compte sur des éclairs de génie de ses joueurs. Dans le cas contraire, ces derniers s'exposent à un tonnerre de grondements.
Pastore avec Ibra et Cavani ? Ezequiel Lavezzi attend son heure Ezequiel Lavezzi attend son heure Lyon vient pour contrer Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Lyon, rassuré après sa victoire contre Monaco (2-1), pointe à la 16e place et n'apparaît plus comme un dangereux concurrent. Mais ce match reste lourd d'enjeux. Il peut apporter une accalmie ou bien faire monter la température d'un cran.
Car en ce début de saison, le PSG est le pâle reflet de lui-même. En dehors d'une belle prestation contre Saint-Etienne (5-0) juste avant la trêve internationale, il pratique un football indigne de son rang et de ses ambitions. La Coupe du monde a laissé des séquelles. Les 13 mondialistes n'ont pas encore retrouvé un état de forme optimal. Mais le tournoi brésilien n'explique pas tout. Ni le manque flagrant d'efficacité offensive déploré à Amsterdam ni cette incapacité à conserver son avance d'un but lors des deux derniers rendez-vous. « Ibrahimovic a raison, certaines choses ne vont pas, avoue Laurent Blanc. La motivation est là. Mais tactiquement, techniquement, physiquement aussi, nous ne sommes pas au top. Après le nul contre l'Ajax, les joueurs ont compris qu'ils n'étaient pas au niveau, qu'il fallait se réveiller. »
Blanc s'inscrit dans la durée
Les reproches, à tort ou à raison, pleuvent aussi sur le coach parisien. En cause : sa manière de diriger le vestiaire où la communication entre le staff et les joueurs semble défaillante, son coaching avec des remplacements tardifs à Amsterdam et son absence d'évolution tactique lors des matchs. « Il y a beaucoup de donneurs de leçons focalisés sur notre système. Mais vous oubliez que ce schéma a fait ses preuves l'an passé, avec du beau jeu proposé. Tout le monde n'est pas heureux dans ce système (NDLR : sans le nommer, il pense à Cavani). Mais je pense avant tout au collectif, explique le coach. Je sais bien qu'ici, un nul est associé à une défaite. Il faudrait tout changer, les joueurs, l'entraîneur, le système. Or nous, nous sommes là pour construire sur la durée. »
Mais le temps presse. Et Blanc et ses hommes ont tout intérêt à dissiper les nuages sans délai, en renouant avec la victoire bien sûr, mais aussi en proposant un jeu plus séduisant. Pas tellement en raison d'une situation au fond nullement alarmante en championnat, mais surtout afin de pouvoir profiter d'une éclaircie en vue du choc européen contre Barcelone dans dix jours.
Pour éteindre les critiques naissantes, le champion de France doit remettre, dès ce soir, de l'ordre dans son jeu et marier enfin le spectacle à l'indispensable efficacité.
L'orage menace. Après deux nuls consécutifs, à Rennes (1-1) en championnat et à Amsterdam (1-1) en Ligue des champions, le ciel parisien s'assombrit. Ce soir, le Parc des Princes compte sur des éclairs de génie de ses joueurs. Dans le cas contraire, ces derniers s'exposent à un tonnerre de grondements.
Pastore avec Ibra et Cavani ? Ezequiel Lavezzi attend son heure Ezequiel Lavezzi attend son heure Lyon vient pour contrer Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Lyon, rassuré après sa victoire contre Monaco (2-1), pointe à la 16e place et n'apparaît plus comme un dangereux concurrent. Mais ce match reste lourd d'enjeux. Il peut apporter une accalmie ou bien faire monter la température d'un cran.
Car en ce début de saison, le PSG est le pâle reflet de lui-même. En dehors d'une belle prestation contre Saint-Etienne (5-0) juste avant la trêve internationale, il pratique un football indigne de son rang et de ses ambitions. La Coupe du monde a laissé des séquelles. Les 13 mondialistes n'ont pas encore retrouvé un état de forme optimal. Mais le tournoi brésilien n'explique pas tout. Ni le manque flagrant d'efficacité offensive déploré à Amsterdam ni cette incapacité à conserver son avance d'un but lors des deux derniers rendez-vous. « Ibrahimovic a raison, certaines choses ne vont pas, avoue Laurent Blanc. La motivation est là. Mais tactiquement, techniquement, physiquement aussi, nous ne sommes pas au top. Après le nul contre l'Ajax, les joueurs ont compris qu'ils n'étaient pas au niveau, qu'il fallait se réveiller. »
Blanc s'inscrit dans la durée
Les reproches, à tort ou à raison, pleuvent aussi sur le coach parisien. En cause : sa manière de diriger le vestiaire où la communication entre le staff et les joueurs semble défaillante, son coaching avec des remplacements tardifs à Amsterdam et son absence d'évolution tactique lors des matchs. « Il y a beaucoup de donneurs de leçons focalisés sur notre système. Mais vous oubliez que ce schéma a fait ses preuves l'an passé, avec du beau jeu proposé. Tout le monde n'est pas heureux dans ce système (NDLR : sans le nommer, il pense à Cavani). Mais je pense avant tout au collectif, explique le coach. Je sais bien qu'ici, un nul est associé à une défaite. Il faudrait tout changer, les joueurs, l'entraîneur, le système. Or nous, nous sommes là pour construire sur la durée. »
Mais le temps presse. Et Blanc et ses hommes ont tout intérêt à dissiper les nuages sans délai, en renouant avec la victoire bien sûr, mais aussi en proposant un jeu plus séduisant. Pas tellement en raison d'une situation au fond nullement alarmante en championnat, mais surtout afin de pouvoir profiter d'une éclaircie en vue du choc européen contre Barcelone dans dix jours.
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Lyon vient pour contrer
Les recommandations de Jean-Michel Aulas ne seront pas forcément suivies à la lettre par ses troupes, ce soir, au Parc des Princes. Le président lyonnais réclamait en ces termes, vendredi dans nos colonnes, une équipe offensive : " Aller à Paris pour résister, ne pas prendre de but, n'a pas de sens. Il faut jouer, au risque de recevoir une fessée. Il faut montrer qu'on a du talent."
Le travail de la semaine et les pistes tactiques explorées laissent à penser que l'OL, étrillé l'an dernier dans la capitale (4-0), va surtout tenter de préserver le nul et de placer des contre-attaques. « Premièrement, il faut bien défendre, expose Christophe Jallet, un ancien du PSG. La saison dernière, à part Rennes quand Paris était déjà champion, personne n'a inversé la tendance au Parc après avoir encaissé le premier but. » Le latéral droit avance néanmoins une limite : « Si on passe son temps recroquevillé, à un moment, ça craque. »
Hubert Fournier ne fait pas trop mystère de ses intentions empreintes de prudence. « On sera dans l'obligation de bien défendre, comme les Rennais, avoue l'entraîneur, au risque de contrarier Laurent Blanc, lequel s'était offusqué de la stratégie bretonne. On aura aussi la volonté d'exploiter des contres dès que possible. Pour faire un résultat, il faut une rigueur défensive implacable, un grand gardien et un peu de réussite. » Lyon a bénéficié de ces deux derniers éléments la semaine dernière contre Monaco. Pour la défense implacable, elle se fait largement attendre et elle sera remodelée. Bakary Koné est de retour. Surtout, le latéral camerounais Henri Bedimo devrait débuter après sa blessure à une cuisse.
Cette semaine, les Lyonnais ont travaillé deux systèmes de jeu. Leur 4-4-2 classique, avec un milieu en losange. Et un 4-1-4-1 plus original. Ce second schéma tiendrait la corde, avec des joueurs capables de se projeter très rapidement dans les couloirs (N'Jie et Fekir). Les Olympiens ont particulièrement travaillé sur ces phases de jeu rapides pour tenter d'améliorer leurs statistiques dans l'enceinte parisienne. Ils ne s'y sont plus imposés en championnat depuis le 28 octobre 2007 (3-2) et ils n'y ont plus marqué depuis le but de Gomis le 20 septembre 2009, bien avant l'ère qatarienne (1-1).
Les recommandations de Jean-Michel Aulas ne seront pas forcément suivies à la lettre par ses troupes, ce soir, au Parc des Princes. Le président lyonnais réclamait en ces termes, vendredi dans nos colonnes, une équipe offensive : " Aller à Paris pour résister, ne pas prendre de but, n'a pas de sens. Il faut jouer, au risque de recevoir une fessée. Il faut montrer qu'on a du talent."
Le travail de la semaine et les pistes tactiques explorées laissent à penser que l'OL, étrillé l'an dernier dans la capitale (4-0), va surtout tenter de préserver le nul et de placer des contre-attaques. « Premièrement, il faut bien défendre, expose Christophe Jallet, un ancien du PSG. La saison dernière, à part Rennes quand Paris était déjà champion, personne n'a inversé la tendance au Parc après avoir encaissé le premier but. » Le latéral droit avance néanmoins une limite : « Si on passe son temps recroquevillé, à un moment, ça craque. »
Hubert Fournier ne fait pas trop mystère de ses intentions empreintes de prudence. « On sera dans l'obligation de bien défendre, comme les Rennais, avoue l'entraîneur, au risque de contrarier Laurent Blanc, lequel s'était offusqué de la stratégie bretonne. On aura aussi la volonté d'exploiter des contres dès que possible. Pour faire un résultat, il faut une rigueur défensive implacable, un grand gardien et un peu de réussite. » Lyon a bénéficié de ces deux derniers éléments la semaine dernière contre Monaco. Pour la défense implacable, elle se fait largement attendre et elle sera remodelée. Bakary Koné est de retour. Surtout, le latéral camerounais Henri Bedimo devrait débuter après sa blessure à une cuisse.
Cette semaine, les Lyonnais ont travaillé deux systèmes de jeu. Leur 4-4-2 classique, avec un milieu en losange. Et un 4-1-4-1 plus original. Ce second schéma tiendrait la corde, avec des joueurs capables de se projeter très rapidement dans les couloirs (N'Jie et Fekir). Les Olympiens ont particulièrement travaillé sur ces phases de jeu rapides pour tenter d'améliorer leurs statistiques dans l'enceinte parisienne. Ils ne s'y sont plus imposés en championnat depuis le 28 octobre 2007 (3-2) et ils n'y ont plus marqué depuis le but de Gomis le 20 septembre 2009, bien avant l'ère qatarienne (1-1).
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Ezequiel Lavezzi attend son heure
L'histoire ne dit pas si lors de leur entrevue, le 14 août dernier, Ezequiel Lavezzi a demandé au pape François de prier pour lui. Ces temps-ci, l'attaquant parisien de 29 ans aurait pourtant bien besoin d'un petit coup de pouce. Son statut de vice-champion du monde avec l'Argentine et la générosité sans faille déployée lors de la dernière Coupe du monde ne l'ont pas élevé au rang d'intouchable.
Depuis le début de la saison, il est même invariablement envoyé sur le banc de touche par Laurent Blanc. Son temps de jeu (110 minutes en L 1 et 9 minutes en Ligue des champions) ne colle, en conséquence, pas vraiment aux aspirations d'un finaliste du dernier Mondial. Des joueurs de l'équipe type de la saison dernière, l'ancien Napolitain est tout bonnement le seul à ne pas avoir commencé le moindre match. Cela n'est pas sans le décevoir même si, au sein du groupe, il renvoie toujours l'image d'un garçon facétieux et plein d'entrain.
Il a besoin d'être au top physiquement
Pour l'instant, dans son 4-3-3 habituel, Blanc lui préfère Lucas, titulaire lors des six premiers matchs. Absent cet été au Brésil, ce dernier a effectué la préparation estivale dans sa totalité et ce constat pèse aujourd'hui dans la réflexion de l'entraîneur parisien et de son staff.
Pocho paie, lui, un tribut certain à une reprise post-Coupe du monde entamée le 5 août dernier et à des douleurs lombo-fessières qui l'ont privé de la réception de Saint-Etienne le 31 août.
De quoi alimenter, alors, les sempiternelles rumeurs de départ à quelques heures de la fin du mercato, appuyées par une bourde du PSG qui avait d'abord annoncé un « choix » de l'entraîneur pour expliquer son absence face aux Stéphanois. « Mais c'est faux. Pocho a envie de rester à Paris, témoigne un proche. D'ailleurs il va sûrement prolonger son contrat. » Son agent, Alejandro Mazzoni, se trouvait à Paris fin d'août et les discussions ont déjà été entamées avec les responsables du PSG.
Mais, au-delà de sa situation contractuelle, l'Argentin espère surtout voir évoluer son statut sur le terrain. Son meilleur allié pourrait s'appeler Lucas, dont les dernières performances laissent perplexe.
Mais pour emporter la décision de Blanc, comme il avait su le faire la saison dernière, Lavezzi devra se montrer plus convaincant que lors de son match face à Bastia, qu'il a traversé comme une ombre, après avoir remplacé Ibrahimovic au quart d'heure de jeu. Il lui faudra également retrouver une forme physique optimale, seule garante de performances abouties pour un joueur qui a parfois une propension à prendre certaines largesses avec son hygiène de vie.
« Aujourd'hui Pocho est prêt à être titulaire, a confié hier Blanc lors de sa conférence de presse de veille de match. Il a digéré la Coupe du monde. Ses matchs de préparation, lui, il doit les faire, comme David Luiz ou d'autres, à l'occasion des rencontres officielles. Il est investi et a beaucoup travaillé. Il a besoin d'être au top physiquement pour donner le maximum de son potentiel. » Si on suit bien son entraîneur, c'est désormais le cas. Rien n'indique toutefois qu'il commencera la rencontre ce soir face à Lyon.
Adrien Rabiot a participé, hier, à la rencontre de la réserve du PSG à Arras (0-0) comptant pour la 6e journée de CFA. Le jeune Parisien de 19 ans a disputé la totalité du match et a écopé d'un avertissement.
L'histoire ne dit pas si lors de leur entrevue, le 14 août dernier, Ezequiel Lavezzi a demandé au pape François de prier pour lui. Ces temps-ci, l'attaquant parisien de 29 ans aurait pourtant bien besoin d'un petit coup de pouce. Son statut de vice-champion du monde avec l'Argentine et la générosité sans faille déployée lors de la dernière Coupe du monde ne l'ont pas élevé au rang d'intouchable.
Depuis le début de la saison, il est même invariablement envoyé sur le banc de touche par Laurent Blanc. Son temps de jeu (110 minutes en L 1 et 9 minutes en Ligue des champions) ne colle, en conséquence, pas vraiment aux aspirations d'un finaliste du dernier Mondial. Des joueurs de l'équipe type de la saison dernière, l'ancien Napolitain est tout bonnement le seul à ne pas avoir commencé le moindre match. Cela n'est pas sans le décevoir même si, au sein du groupe, il renvoie toujours l'image d'un garçon facétieux et plein d'entrain.
Il a besoin d'être au top physiquement
Pour l'instant, dans son 4-3-3 habituel, Blanc lui préfère Lucas, titulaire lors des six premiers matchs. Absent cet été au Brésil, ce dernier a effectué la préparation estivale dans sa totalité et ce constat pèse aujourd'hui dans la réflexion de l'entraîneur parisien et de son staff.
Pocho paie, lui, un tribut certain à une reprise post-Coupe du monde entamée le 5 août dernier et à des douleurs lombo-fessières qui l'ont privé de la réception de Saint-Etienne le 31 août.
De quoi alimenter, alors, les sempiternelles rumeurs de départ à quelques heures de la fin du mercato, appuyées par une bourde du PSG qui avait d'abord annoncé un « choix » de l'entraîneur pour expliquer son absence face aux Stéphanois. « Mais c'est faux. Pocho a envie de rester à Paris, témoigne un proche. D'ailleurs il va sûrement prolonger son contrat. » Son agent, Alejandro Mazzoni, se trouvait à Paris fin d'août et les discussions ont déjà été entamées avec les responsables du PSG.
Mais, au-delà de sa situation contractuelle, l'Argentin espère surtout voir évoluer son statut sur le terrain. Son meilleur allié pourrait s'appeler Lucas, dont les dernières performances laissent perplexe.
Mais pour emporter la décision de Blanc, comme il avait su le faire la saison dernière, Lavezzi devra se montrer plus convaincant que lors de son match face à Bastia, qu'il a traversé comme une ombre, après avoir remplacé Ibrahimovic au quart d'heure de jeu. Il lui faudra également retrouver une forme physique optimale, seule garante de performances abouties pour un joueur qui a parfois une propension à prendre certaines largesses avec son hygiène de vie.
« Aujourd'hui Pocho est prêt à être titulaire, a confié hier Blanc lors de sa conférence de presse de veille de match. Il a digéré la Coupe du monde. Ses matchs de préparation, lui, il doit les faire, comme David Luiz ou d'autres, à l'occasion des rencontres officielles. Il est investi et a beaucoup travaillé. Il a besoin d'être au top physiquement pour donner le maximum de son potentiel. » Si on suit bien son entraîneur, c'est désormais le cas. Rien n'indique toutefois qu'il commencera la rencontre ce soir face à Lyon.
Adrien Rabiot a participé, hier, à la rencontre de la réserve du PSG à Arras (0-0) comptant pour la 6e journée de CFA. Le jeune Parisien de 19 ans a disputé la totalité du match et a écopé d'un avertissement.
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Pastore avec Ibra et Cavani ?
Laurent Blanc n'a pas voulu lever le voile, hier, sur l'équipe alignée ce soir. « Vous verrez bien, a-t-il éludé. Je veux constituer un onze compétitif. » Au sujet du schéma tactique, l'entraîneur parisien a confié n'avoir aucune raison objective d'abandonner le 4-3-3 qui a fait florès la saison passée. L'ultime entraînement n'a pas permis de répondre à ces interrogations, même si lors de l'opposition à dix contre neuf, Pastore était associé au duo Cavani-Ibrahimovic en attaque.
PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes A plusieurs reprises, l'Argentin n'a pas hésité à venir en soutien des deux buteurs dans une position de numéro 10. Si Blanc ne change pas de système tactique, il peut aussi demander à Pastore de se positionner dans l'axe, ce soir, lors des phases offensives. La possible titularisation de l'ancien soliste de Palerme aurait pour conséquence de voir Lavezzi et surtout Lucas, titulaire six fois sur sept cette saison en match officiel, s'asseoir sur le banc des remplaçants.
Dans les autres lignes, le coach devrait reconduire les mêmes joueurs qu'à Amsterdam (1-1) mercredi avec notamment David Luiz et Marquinhos en défense centrale. Au milieu, Matuidi va vraisemblablement enchaîner son deuxième match consécutif aux côtés de Verratti et Motta. Hier, Zoumana Camara n'a pas participé à l'entraînement, mais il figure dans le groupe de 20 joueurs retenus par le staff. Quant à Thiago Silva, blessé à la cuisse droite le 11 août dernier à Reims, il est toujours en phase de reprise.
Laurent Blanc n'a pas voulu lever le voile, hier, sur l'équipe alignée ce soir. « Vous verrez bien, a-t-il éludé. Je veux constituer un onze compétitif. » Au sujet du schéma tactique, l'entraîneur parisien a confié n'avoir aucune raison objective d'abandonner le 4-3-3 qui a fait florès la saison passée. L'ultime entraînement n'a pas permis de répondre à ces interrogations, même si lors de l'opposition à dix contre neuf, Pastore était associé au duo Cavani-Ibrahimovic en attaque.
PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes A plusieurs reprises, l'Argentin n'a pas hésité à venir en soutien des deux buteurs dans une position de numéro 10. Si Blanc ne change pas de système tactique, il peut aussi demander à Pastore de se positionner dans l'axe, ce soir, lors des phases offensives. La possible titularisation de l'ancien soliste de Palerme aurait pour conséquence de voir Lavezzi et surtout Lucas, titulaire six fois sur sept cette saison en match officiel, s'asseoir sur le banc des remplaçants.
Dans les autres lignes, le coach devrait reconduire les mêmes joueurs qu'à Amsterdam (1-1) mercredi avec notamment David Luiz et Marquinhos en défense centrale. Au milieu, Matuidi va vraisemblablement enchaîner son deuxième match consécutif aux côtés de Verratti et Motta. Hier, Zoumana Camara n'a pas participé à l'entraînement, mais il figure dans le groupe de 20 joueurs retenus par le staff. Quant à Thiago Silva, blessé à la cuisse droite le 11 août dernier à Reims, il est toujours en phase de reprise.
