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Pauleta75
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Du lourd pour Paris, Lille épargné



Les deux clubs français présents en Europa Ligue ont dû se montrer patients pour connaître leur principal adversaire dans leur groupe. Lille a d'abord hérité d'un Groupe C largement à sa portée avec le Sporting Portugal, finaliste malheureux en 2005, le club bulgare du Levski Sofia, et le club belge de La Gantoise.

Le Paris-SG sourit en revanche beaucoup moins. Il se retrouve dans un Groupe J très pimenté avec notamment le FC Séville (ESP), basculé en Europa Ligue après son élimination en barrages de la Ligue des champions face à Braga (1-0 et 3-4). Les Parisiens croiseront donc la route du Brésilien Luis Fabiano, que l'OM a longtemps tenté d'engager cet été. Mais aussi du Français Julien Escudé. Les Sévillans ont gagné deux fois la Coupe de l'UEFA, en 2006 et 2007. Mais ce n'est pas fini : Paris devra également en découdre avec le Borussia Dortmund (ALL), et la modeste équipe de Carpates Lviv (UKR). Il faudra tout de même se méfier du déplacement périlleux en Ukraine.

Le groupe A sera aussi assez relevé avec un choc de titan entre la Juventus Turin et Manchester City, nouvel épouvantail du football européen grâce aux pétrodollars du Cheikh Mansour.

Groupe A :
Juventus Turin (ITA), Manchester City (ANG), Red Bull Salzbourg (AUT), Lech Poznan (POL)

Groupe B :
Atletico Madrid (ESP), Bayer Leverkusen (ALL), Rosenborg (DAN)

Groupe C :
Sporting Portugal (POR), Lille (FRA), Levski Sofia (BUL), La Gantoise (BEL)

Groupe D :
Villarreal (ESP), FC Bruges (BEL), Dinamo Zagreb (CRO)

Groupe E :
AZ Alkmaar (HOL), Dynamo Kiev (UKR), Bate Borisov (BLR), FC Sheriff Tiraspol (MOL)

Groupe F :
CSKA Moscou (RUS), Palerme (ITA), Sparta Prague (RTC)

Groupe G :
Zénith Saint-Pétersbourg (RUS), Anderlecht (BEL), AEK Athènes (GRE), AEK Athènes (GRE), Hajduk Split (CRO)

Groupe H :
VfB Stuttgart (ALL), Getafe (ESP), Odense (DAN)

Groupe I :
PSV Eindhoven (HOL), Sampdoria Gênes (ITA), Metalist Kharkov (UKR), Debrecen (HON)

Groupe J :
FC Séville (ESP), Paris-SG (FRA), Dortmund (ALL), Carpates Lviv (UKR)

Groupe K :
Liverpool (ANG), Steaua Bucarest (ROU) , Naples (ITA), FC Utrecht (HOL)

Groupe L :
FC Porto (POR), Besiktas (TUR), CSKA Sofia (BUL)


sylvain
L'Equipe.fr

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Boindrieux : «Pas facile»

Philippe Boindrieux (directeur général du Paris SG, tombé dans le groupe J avec Séville, Borussia Dortmund et Karpaty Lviv) : «Cela ne va pas être facile. On était déjà allé en Ukraine mais là, Lviv, c'est encore plus loin visiblement. Séville et Dortmund ce sont des bons déplacements, plus faciles à organiser. Sur le plan sportif, Séville et Dortmund, ce sera assez serré». (AFP)
Ronan
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Kombouaré : « Un groupe solide ! »

Antoine Kombouaré : « C’est un groupe solide ! Contre Séville nous retrouverons quelques vieilles connaissances du championnat de France : Julien Escudé, Mouhamadou Dabo, Didier Zokora, Frédéric Kanouté, Romaric… J’ai vu leurs deux matches contre Braga… peut-être un pressentiment à ce moment-là ! Ce club devait jouer la Ligue des Champions, c’est donc du costaud. Concernant le Borussia Dortmund, c’est un club qui peut compter sur une grosse ferveur populaire avec des joueurs de qualité. Et enfin, Carpates Lviv, ce sera une découverte pour moi. Je ne connais pas ce club ukrainien, mais je redoute déjà ce long déplacement qui laissera forcément des forces. Notre qualification face au Maccabi Tel Aviv nous ouvre les portes de l’Europa League. A nous maintenant de défendre crânement notre chance. Ces matches européens vont être bénéfiques pour le club et les joueurs. Nous tenterons de tirer notre épingle du jeu ! »


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Giuly : « Un beau tirage »


Ludo Giuly : « C’est un tirage difficile. Quand tu disputes l’Europa League, c’est bien de rencontrer des grands clubs. Séville et Dortmund sont logiquement favoris dans ce groupe mais nous avons notre chance. Nous allons en tout cas tout faire pour essayer de nous qualifier Je suis content de pouvoir retrouver l’Espagne et cette belle équipe de Séville. Le match à Dortmund va également être intéressant dans une grosse ambiance. En ce qui concerne le club Ukrainien, je ne peux pas dire grand-chose car je ne les connais absolument pas. En tout cas, je trouve que c’est un beau tirage. »


PSG.fr
Beuzech
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Europa League : Le calendrier

Jeudi 16 septembre à 21h05 : FC SEVILLE - PSG
Jeudi 30 septembre à 19h : PSG - KARPATY LVIV
Jeudi 21 octobre à 19h : BORUSSIA DORTMUND - PSG
Jeudi 4 novembre à 21h05 : PSG - BORUSSIA DORTMUND
Jeudi 2 décembre à 19h : PSG - FC SEVILLE
Mercredi 15 décembre à 21h05 : KARPATY LVIV - PSG


PSG.FR
psgbwoy
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Kombouaré sans défense

Qualifié in extremis jeudi soir pour la phase de poules de l'Europa League au détriment du Maccabi Tel Aviv, le Paris SG s'apprête à traverser une période délicate. Deux défaites de rang ont refroidi certains discours...

La méthode reste la même. Inexorable. Kombouaré et ses coups de gueule. Tête basse, pas un mot et voilà une énième soufflante du coach parisien dans les vestiaires jeudi soir à Tel Aviv. Paris est passé mais aux forceps. Kombouaré n'a pas aimé. Parole à la défense. Sakho et Camara sont dans le viseur. Appelé en Bleu, Sakho a la cote et bénéficie d'un crédit certain auprès de son coach. Echaudé par les quatre buts encaissés, le jeune capitaine a d'abord refusé de s'exprimer. Un signe fort. La convocation en Bleu avait pourtant lancé sa journée sous les meilleurs auspices. Rattrapé par le bout du col, Sakho finira par s'exprimer. Sans rien dire. A l'inverse de Clément Chantôme, son coéquipier du milieu de terrain, titulaire à Tel Aviv. Chantôme, timide à l'excès, introverti à souhait, ne parle jamais. Et encore moins après une défaite.

Sous la chaleur du stade Bloomfield, Chantôme lâche une bombe : « On a failli à notre devoir, on n'a pas couru ensemble, souffle-t-il. On n'a pas joué en équipe. On a joué chacun pour sa peau. On voit que le football c'est dur quand on joue chacun pour soit. » Voilà qui ait dit. Guillaume Hoarau ne s'est pas fait prier non plus à l'issue du match. « La sonnette d'alarme a été tirée. Il y a des leçons à retenir. Tactiquement, il faut bosser ! » Des paroles qui font mouche à l'heure où le Paris SG se referme sur lui-même.

Giuly et Armand se posent des questions
Selon nos informations, Antoine Kombouaré souffre aujourd'hui de ne pouvoir se faire comprendre par l'ensemble de son groupe. Entre coups de gueule caractérisés et remplaçants au bord de la dépression, l'ancien Valenciennois doit, une fois de plus, œuvrer afin de souder un groupe qui se déplace à Sochaux dimanche soir pour le compte de la 4e journée de L1 avant de se frotter au FC Séville et au Borussia Dortmund courant septembre en Europa League. Certains cadres à l'image de Ludovic Giuly ou Sylvain Armand, très proche de Jérôme Rothen, se sont posé des questions cet été. Claude Makelelé fait contre mauvaise fortune bon cœur et raisonne en bonne intelligence... contractuelle.

Habitué des crises automnales à répétition, Paris doit solder le passé. Déjà. Cela passe par les départs imminents de Kezman et Rothen, tous deux sur la touche. Le mercato s'achève mardi soir, le temps presse. Kombouaré est sans défense. Ses titulaires grognent, son banc accuse le coup et ses dirigeants ne tirent pas forcément dans son sens. Le coach veut Bisevac, Roche s'est renseigné sur Diakhaté. Paris est bel et bien en plein mois doutes...

rmc.fr
sylvain
L'Equipe

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Luyindula surveille son genou

Peguy Luyindula a ressenti des douleurs au genou droit lors du match disputé contre le Maccabi Tel-Aviv (3-4), avant-hier, en barrage retour de la Ligue Europa. En fin de saison dernière, il avait été absent deux mois en raison d'une blessure à ce même genou, qu'il traine même depuis début janvier. Lundi prochain, l'attaquant devrait passer des radios de contrôle avec le staff médical. Il pourrait néanmoins figurer dans le groupe qui partira au vert, aujourd'hui, à Sochaux, sans Nenê.
Après une journée de repos, les parisiens reprennent l'entrainement ce matin au Camp des Loges, où est programmée une scéance à huis-clos. Les retours de plusieurs titulaires habituels sont attendus demain après-midi, dont ceux de Coupet, Camara, Erding, Sessegnon, Bodmer et Makélélé, tous ménagés à Tel-Aviv. Le capitaine parisien n'était même pas sur la feuille match jeudi soir.

J.T

L'équipe probable:
Coupet- Jallet ou Ceara, Camara, Sakho, Ceara ou Armand- Giuly ou Jallet, Bodmer, Makélélé (cap), Sessegnon- Erding, Hoarau.
Panenka
Citation
Foot - Transferts
Kombouaré : «J'attends un geste»


Comme il le martèle depuis maintenant plusieurs semaines, Antoine Kombouaré a répété samedi son désir de vouloir le club recruter un défenseur supplémentaire. «J'attends un geste de l'actionnaire, a indiqué le coach parisien, à la veille du déplacement à Sochaux mais surtout à trois jours de la fin du mercato. Aujourd'hui, il est capital de recruter au moins un défenseur.» Même s'il voit bien que Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, rechigne toujours à mettre la main au porte monnaie, il se dit malgré tout «optimiste». «Tant que la date butoir du 31 août n'est pas passée, je le serai, a-t-il déclaré. On travaille sur le dossier.»

Selon L'Equipe du jour, Pape Diakhaté, le défenseur du Dynamo Kiev, serait la piste désormais privilégiée. A moins que Marko Basa, éternelle recrue potentielle depuis deux ans mais toujours au Lokomotiv Moscou, ne soit finalement la perle rare. Pour Milan Bisevac en revanche, pour lequel Valenciennes a mis fin aux négociations, et pour Martin Demichelis, pour qui le Bayern Munich demande la somme de dix millions d'euros, la porte semble définitivement fermée. (Avec AFP)


www.lequipe.fr
Biz Markie
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Coupet incertain, Chantôme forfait

Antoine Kombouaré a dû faire face à une vague de petites blessures dans son effectif au moment de composer son groupe pour le déplacement à Sochaux, dimanche (17h00). L'entraîneur parisien a ainsi vu Clément Chantôme déclarer forfait, en raison d'un hématome au mollet gauche, suite à un choc reçu jeudi à Tel-Aviv face au Maccabi (3-4). Le coach de la capitale est surtout contrarié par une légère contracture dont souffre son gardien titulaire, Grégory Coupet. C'est pourquoi il a décidé d'emmener avec lui le jeune Alphonse Areola parmi les 19 joueurs convoqués. Enfin Peguy Luyindula est lui aussi légèrement touché à un genou. En cas d'éventuelle absence de dernière minute, Mateja Kezman a été appelé par précaution.

Le groupe parisien :
Edel, Areola, Coupet - Ceara, Armand, Camara, Jallet, Sakho, Makonda - Clément, Bodmer, Makelele, Sessegnon, Maurice, Giuly - Erding, Hoarau, Luyindula, Kezman

lequipe.fr
Orton
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Sylvain Armand bientôt opéré du genou ?

S’il a disputé jeudi l’intégralité du match contre Tel-Aviv à un poste de défenseur central droit qui n’est pas le sien, Sylvain Armand n’est pas encore totalement rassuré sur l’état de son genou droit. Au début de sa carrière, Armand s’était déjà fait ôter une partie du ménisque.
Mais depuis quelques semaines, un petit morceau du ménisque se promène dans son genou.
Armand et le staff médical du PSG se sont donné deux matchs (Maccabi Tel-Aviv et Sochaux aujourd’hui) afin de constater l’évolution de la situation. Si la douleur persiste, le défenseur parisien passera sur la table d’opération. Un acte léger qui ne l’empêcherait pas de reprendre l’entraînement presque dans la foulée, mais un souci de plus pour un joueur cadre qui n’est plus un titulaire indiscutable : Marcos Ceará a en effet occupé à deux reprises le poste de latéral gauche, à Lille (0-0) et contre Bordeaux (1-2). Séduit, Kombouaré n’a d’ailleurs laissé souffler le Brésilien qu’une seule fois cette saison, jeudi soir à Tel-Aviv (défaite 4-3). Côté gauche, ce latéral droit de formation s’est surtout découvert une complicité avec son compatriote Nenê. Associés à Lille et contre Bordeaux, les deux hommes ont en effet fait preuve d’une belle entente qui n’a pas échappé au technicien parisien.
« Ils sont très solidaires sur le terrain », note Kombouaré. Cet après-midi, si Ceará occupe le flanc gauche de la défense, il devra composer sans Nenê, suspendu. Un nouveau test pour celui qui compte bien s’imposer dans l’effectif parisien.




Citation
Christophe Jallet : « On doit redoubler d’attention »

Recruté la saison dernière, l’ex-Lorientais s’est imposé dans l’effectif du PSG où il fait figure de solide titulaire. Le défenseur est convaincu que le PSG peut « réaliser une bonne saison ». A 26 ans, le natif de Cognac est aussi ambitieux, à titre personnel, et vise l’équipe de France.

Quel est votre état d’esprit avant ce déplacement à Sochaux ?

Christophe Jallet. On est tous animés par la volonté de se racheter après nos deux défaites consécutives.
Contre Bordeaux (défaite 2-1), on a livré un bon match mais sans obtenir de résultat. A Tel-Aviv (défaite 4-3), même si on a obtenu la qualification, on a rendu une copie plutôt mauvaise. Il va falloir se remettre sur le droit chemin.

Le PSG a encaissé six buts en deux matchs. Comment l’expliquez-vous ?
C’est surtout une question de concentration. On doit redoubler d’attention, notamment sur coups de pied arrêtés.
Avant de penser à mettre trois buts, on doit surtout penser à défendre. Le BA-ba, c’est de ne pas encaisser de buts. On l’a peut-être oublié ces derniers temps.

Le PSG est-il en train de tomber dans ses travers de la saison dernière ?
Je ne suis pas inquiet. Ces deux défaites sont comme un électrochoc, c’est un mal pour un bien. L’année dernière, on avait très bien commencé la saison et, du coup, on s’était vus un peu trop beaux. Là, on a pris un coup de pied aux fesses assez tôt dans la saison pour qu’on soit capables de réagir. A condition, bien sûr, que chacun fasse son autocritique. On verra à Sochaux si on a retenu la leçon.

Jusqu’où voyez-vous le PSG aller cette saison ?
On a un groupe assez costaud. L’idéal serait de terminer dans les cinq premiers du championnat. Notre état d’esprit a changé. On a tellement galéré l’an dernier que ça nous a rapprochés. Aujourd’hui, on est une équipe.

Et à titre personnel, quelle est votre ambition ?
La saison dernière, j’ai réussi à gagner une place de titulaire. Je ferai donc tout pour la conserver. J’ai conscience que ce sera difficile parce que je suis attendu au tournant. A terme, j’ai aussi un autre objectif, celui de l’équipe de France. Au début du mois d’août, Laurent Blanc m’avait présélectionné pour le match amical contre la Norvège (défaite 2-1). Je me suis blessé, donc je ne saurai jamais si j’aurais pu être convoqué ou non. Le fait qu’on pense à moi, c’est déjà énorme.



Citation
A Sochaux, le PSG en quête d’un second souffle.

Séduisants offensivement, les Parisiens restent sur deux défaites et viennent d’encaisser six buts en deux matchs. De quoi faire réfléchir avant le déplacement dans le Doubs.




En une semaine, Paris s’est mis tout seul, et bêtement, sous pression. Dans un été déclinant, les Parisiens espéraient poursuivre leur montée en puissance sans trop faire parler d’eux. Hélas, entre un match bien maîtrisé mais fini n’importe comment dans le temps additionnel, face à Bordeaux, dimanche dernier (1-2), et un autre nettement moins convaincant et tout aussi mal conclu jeudi à Tel-Aviv (3-4), le PSG est déjà dans l’obligation de se ressaisir.

Avec six buts encaissés en cinq jours, la défense commence à couler et à douter. Elle suscite l’inquiétude grandissante d’Antoine Kombouaré qui fait savoir, de plus en plus fort, qu’il souhaite au moins un renfort dans ce secteur, d’ici à mardi soir et la fin du mercato.
Cet après-midi, à Sochaux, Paris doit donc stopper l’hémorragie, s’éviter une troisième défaite consécutive et ramener au moins un point (ou trois) pour ne pas passer la trêve internationale qui s’annonce (retour de la L 1 le 11 septembre) à ruminer ses insuffisances.
Le problème, c’est qu’un succès apparaît comme une gageure : depuis l’arrivée de Kombouaré, l’équipe ne s’est imposée à l’extérieur en championnat que trois fois loin du Parc des Princes. Pire, elle n’a pas gagné une seule fois en déplacement en 2010 le dernier succès remonte au 2 décembre 2009 avec une victoire (5-2) à Boulogne-sur-Mer.
« Il faut tout de suite rebondir à Sochaux, souffle le coach parisien, qui n’a pas digéré le manque de professionnalisme de ses hommes en Israël. Nous n’allons pas à Bonal pour défendre pendant 90 minutes. Il faudra jouer pour l’emporter. Les gars non plus ne sont pas contents de ce qu’ils ont fait face au Maccabi et veulent se racheter. Physiquement, on a explosé là-bas. » Les organismes parisiens portent encore les traces de ce voyage. Clément Chantôme (mollet) est forfait, Grégory Coupet a vu se réveiller une douleur à une cuisse et Peguy Luyindula a mal à un genou. Comme Sylvain Armand. « La période est compliquée », résume Kombouaré. Sans compter la suspension de Nenê, qui allège fortement le potentiel technique du PSG. Certes, l’ex-Monégasque n’est pas encore le maître à jouer du groupe, mais sa capacité à éclairer le jeu en une passe va manquer tout à l’heure.
Si Paris est bien le grand club qu’il pense être redevenu, il doit passer l’obstacle sochalien sans trembler. Et penser à ne pas encaisser de but à la dernière seconde.

Le tribunal administratif de Besançon a rejeté, hier, la requête d’un supporteur du PSG contre un arrêté du préfet du Doubs restreignant la liberté de circuler des supporteurs parisiens, à l’occasion de Sochaux - PSG. « S’agissant d’une rencontre à haut risque de débordement, les mesures prises sont proportionnées au risque d’atteinte à l’ordre public », dit le tribunal dans ses attendus.



Le Parisien du 29/08/2010
Kiolm
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Un problème Erding ?

Mevlut Erding espérait certainement des retrouvailles (17h00) avec Sochaux, son ancien club dans de meilleures dispositions. Il a été recadré par ses partenaires, affirme l'Equipe.

Drôle d'ambiance au PSG. Alors que le club réussit un début de saison convaincant, les problèmes de vestiaire s'invitent déjà dans la presse. Et ils concernent un des joueurs les plus importants de l'effectif : Mevlut Erding. L'Equipe révèle l'histoire, à quelques heures du déplacement à Sochaux (17h, 4e journée de L1).

«Quand il nous fait gagner des matches, on est bien contents de l'avoir». Antoine Kombouaré

Si ses qualités intrinsèques - puissance, générosité dans l'effort, vitesse - ne sont pas remises en cause, son style de jeu l'est davantage. Ses partenaires lui reprochent son individualisme et trouvent nombre de ses choix discutables, entre oublis du partenaire mieux placé et dribbles superflus. Ils n'ont d'ailleurs pas manqué d'en faire part au meilleur buteur du club l'an passé (15 buts en L1) cette semaine, en lui faisant remarquer qu'il «perdrait à s'enfermer dans les habits du joueur qui cherche à gagner les matches tout seul».

Son entraîneur a cherché à minimiser ces reproches en fin de semaine, rappelant que «quand il nous fait gagner des matches, on est bien contents de l'avoir». S'il veut faire taire les critiques, l'attaquant turc sait ce qu'il lui reste à faire contre ses anciens coéquipiers, dimanche au Stade Bonal (17h00).

Les équipes probables :
Sochaux : Dreyer - Sauget, Perquis, Bréchet, Dramé - Mar. Martin, Anin - Boudebouz, Maurice-Belay, Mikari - Butin (ou Maïga)
Paris-SG : Edel - Jallet, Z. Camara, Sakho, Ceara - Giuly, Makelele, Bodmer, Sessegnon - Erding, Hoarau

lequipe.fr
Schultzy
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Paris se désagrège

Battu par Bordeaux et le Maccabi Tel Aviv, le Paris-SG a subi sa troisième défaite de la semaine à Sochaux (1-3), dimanche lors de la 4e journée de L1. Comme en Israël, la défense a failli. (Photos Presse-Sports)

Après le revers encaissé à Tel Aviv face au Maccabi en Europa Ligue (3-4, voir lien ci-dessous), Antoine Kombouaré avait enragé et pointé les errements défensifs du PSG. Ca n'avait visiblement pas suffi. Plus la saison semble avancer et plus le club de la capitale semble se déliter. Après un bon début d'exercice (4 points pris en deux journées), Paris vient en effet d'encaisser une troisième défaite consécutive à Sochaux (0-3), là ou Kombouaré espérait une reprise en main de ses hommes. C'est raté.

Paris réussit pourtant généralement en terre doubienne, en attestent ses 36 succès en 62 rencontres (soit 58% de réussite) qui en font la bête noire du FCSM en L1. Mais tout est parti de travers dimanche. Hoarau a bien tenté de sonner la révolte juste après la pause d'une belle frappe du gauche (50e), mais l'écart était difficile à combler. Peut-être encore plus motivés par l'expulsion de leur entraîneur Francis Gillot dès la 6e minute, les Sochaliens s'étaient en effet octroyé un avantage conséquent de trois unités.

Coupet pointé du doigt

Incertain avant le match en raison d'une contracture à la cuisse gauche survenue samedi matin, Coupet n'a pas été exempt de tout reproche. Maïga a d'abord profité d'un ballon relâché par le portier parisien sur une frappe de Maurice-Belay pour débloquer les débats (14e). Puis Ideye a fusillé Coupet en logeant le ballon dans un espace restreint entre le premier poteau et l'ancien gardien international (20e). Enfin, Perquis a profité d'une sortie complètement ratée du dernier rempart parisien pour aggraver la marque de la tête (45e+1). Pour ne rien arranger, Clément, entré en jeu à la 63e, a été expulsé vingt-cinq minutes plus tard (88e) pour avoir marché sur le talon de Maïga, laissant les Parisiens terminer à dix.

Déjà dominé par Bordeaux au Parc dimanche dernier (1-2), le Paris-SG a donc conclu sa triste semaine par un troisième revers. Après cette 4e journée, Paris, leader au soir de la journée inaugurale, pointe maintenant au 12e rang. Le club parisien va désormais tenter d'utiliser la trêve internationale à bon escient pour panser ses plaies. -Em.La.

France Football.fr
Schultzy
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La gueulante de Leproux

Ulcéré, le président parisien a qualifié la prestation des ses joueurs d'«inacceptable». Les prochains jours devraient être animés au camp des Loges...

Robin Leproux ne s'est pas fait prier quand il est passé près des journalistes postés à une trentaine de mètres du bus parisien. Le président du Paris SG a très vite déversé son fiel sur la production d'une équipe battue (3-1) par Sochaux. «On a pris l'eau de partout. C'est indigne, s'est emporté le dirigeant du club de la capitale. Au moment où on demande beaucoup à nos supporters, cela est inacceptable. Nous nous sommes plantés, et je peux vous garantir que nous n'allons pas continuer comme ça !».

«CE N'EST PAS UN DÉFENSEUR DE PLUS QUI VA CHANGER LES CHOSES. TOUT LE MONDE EST RESPONSABLE.»

La froide colère présidentielle n'est sans doute pas près de retomber. Robin Leproux, qui ne se prive jamais d'aller remonter les bretelles de ses joueurs quand les circonstances l'exigent, a promis d'intervenir devant le groupe dans les prochains jours. Il a en clairement appelé à la conscience professionnelle d'une équipe qui a en une semaine démoli les espoirs nés d'un bon début de saison. «J'espère simplement que les joueurs se rendent compte du spectacle indigne qui a été produit.»

Inévitablement, le débat a dévié sur la fin toute proche du mecato (mardi 31 août) et sur la possible arrivée d'un défenseur au moment où le PSG affiche des statistiques affolantes (trois buts encaissés lors des trois derniers matches). «Ce n'est pas un défenseur de plus qui va changer les choses. Il y a de bons joueurs sur le terrain... Tout le monde est responsable.» Et selon Robin Leproux, Antoine Kombouaré n'est pas menacé... - A.B., à Sochaux


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Coupet : «Faire notre autocritique»

Comme toute l'équipe parisienne, Grégory Coupet a raté son match. Mais son expérience lui a appris à savoir gérer ces journées où rien ne fonctionne. Et son intelligence lui permet de ne pas se cacher derrière la faillite d'un collectif pour mieux justifier ses propres turpitudes.

«BIEN SÛR QUE CELA EST INACCEPTABLE. MAIS NOUS NE NOUS SOMMES PAS VUS TROP BEAUX. ET IL NE FAUT PAS TOUT JETER.»

«Je suis déjà responsable sur le premier but, et cela nous met en difficulté pour la suite, a expliqué l'ancien international. Ces buts encaissés n'ont rien à voir avec ma blessure à la cuisse. Je fais mon autocritique parce que je sais qu'il ne faut pas rejeter ses propres responsabilités sur les autres. D'ailleurs, chacun doit faire son autocritique», a insisté Coupet, sans doute pour mieux faire passer un message. Mis au parfum des déclarations de son président quelques minutes plus tôt, le gardien parisien n'a pas cherché à les contredire. «Bien sûr que cela est inacceptable. Mais nous ne nous sommes pas vus trop beaux. Et il ne faut pas tout jeter.»

Son entraîneur a, quant à lui, seulement retenu la seconde période, «que nous avons gagnée 1-0» Cela fait peu pour une équipe qui a étalé, sous les yeux d'un public sochalien ravi, ses carences défensives, trop évidentes pour ne pas convoquer des solutions urgentes. Antoine Kombouaré a répété qu'il souhaitait l'arrivée d'un défenseur. «On prend trop de buts. Nous sommes friables et fragiles en défense. On va travailler lors de la trêve internationale pour préparer le match contre Arles-Avignon, le 11 septembre.» Celui, déjà, de tous les dangers. Et au mot « crise », qui fait partie du vocabulaire courant du Paris SG, Kombouaré a opposé un démenti plutôt mollasson... - A.B, à Sochaux

L'Equipe.fr
Orton
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Ça sent déjà la crise au PSG

Après une troisième défaite consécutive et neuf buts encaissés en une semaine, tous les voyants sont au rouge à Paris. Le club parisien frémit à l’idée de revivre une saison noire.

Le PSG n’a pas fait illusion très longtemps. Hier, à Sochaux, le club de la capitale a perdu toutes ses certitudes de début de saison. Kombouaré avait défendu la thèse de l’accident lors du revers contre Bordeaux (2-1) dimanche dernier, puis il avait demandé une réaction après la défaite contre le Maccabi Tel-Aviv (4-3) jeudi.
Hier, il n’a obtenu de ses hommes qu’une sévère humiliation. A la pause, ces derniers étaient déjà menés 3 à 0. Et le but de Guillaume Hoarau (50e) n’a rien changé à la pauvre prestation des Parisiens. Installé dans la deuxième moitié de tableau avec quatre points au compteur et une seule victoire en quatre matchs de L 1 (contre Saint-Etienne, 3-1), le PSG se prépare déjà au pire.

Kombouaré désabusé cry.gif . Les traits tirés, un brin fataliste, le technicien parisien ne cache pas son malaise. « On a failli mentalement, explique-t-il. Défensivement, on a été faibles. Si on avait été menés 2-0 en fin de première mi-temps, on aurait peut-être pu revenir. A 3-0, c’était presque impossible. » A la pause, Kombouaré s’est d’ailleurs très peu mis en colère. Beaucoup moins en en tout cas que pendant le repos à Tel-Aviv, alors que le PSG menait 1-0. « Je leur ai juste dit qu’il fallait jeter cette première période à la poubelle. Au moins, la deuxième, on la gagne 1 à 0, dit-il, désabusé. C’est une semaine difficile, un début de saison très compliqué. »

Des joueurs sonnés. Les Parisiens sont sortis du vestiaire la tête basse. Cette lourde défaite et les neufs buts encaissés en trois matchs rappellent de trop mauvais souvenirs. Les tentatives d’explication ressemblent à l’identique à celles entendues encore et encore la saison dernière. « On est passés à travers, c’est un match à oublier, indique Christophe Jallet. Les actes ont parlé, on a ce qu’on mérite. Nous nous sommes démobilisés après le premier but. » « On a encore beaucoup de lacunes. Il faudra les corriger », poursuit Stéphane Sessegnon. « Ce premier but nous fait très mal. J’en suis en partie responsable. C’est moi qui mets le groupe dans la mauvaise direction, indique Grégory Coupet. On n’a pas été bons. Chacun doit faire son autocritique. »

Et maintenant ? Engagé dans un plan de sécurité ambitieux pour redorer son image, mais étranglé financièrement, le PSG doit donner le change sur le terrain. « On va profiter de la trêve pour travailler et rebondir contre Arles-Avignon », espère encore Kombouaré. Des paroles auxquelles il faut se raccrocher, mais qui finissent par sonner creux. Le PSG, depuis quelques jours, a montré de sérieuses limites. Et ce n’est pas le recrutement très attendu d’un défenseur qui modifiera fondamentalement le visage de cette équipe. Les maux parisiens sont plus profonds.

SOCHAUX - PSG 3-1(3-0)
Spectateurs : 12 222.
Arbitre : M. Buquet.
Buts. Sochaux : Maiga (14e), Ideye (21e), Perquis (45e + 1) ; PSG : Hoarau (50e)
Avertissements. Sochaux : Perquis (8e), Maïga (88e) ; PSG : Makelele (53e)
Expulsion. PSG : Clément (88e).
Sochaux : Dreyer - Sauget, Perquis, Bréchet (cap.), Mikari - Boudebouz (Sverkos, 90e + 2), Anin, Martin, Maurice-Belay - Ideye, Maïga (Carlao, 90e + 2). Entr. : F. Gillot.
PSG : Coupet - Jallet (Armand, 78e), Camara, Sakho, Ceará - Giuly (Luyindula, 78e), Makelele (cap.) (Clément, 63e), Bodmer, Sessegnon - Hoarau, Erding. Entr : A. Kombouaré.

LES BUTS

14e : Maurice-Belay, poursuivi par Jallet, parvient à frapper en direction des buts. Coupet repousse mal. Maïga, à l’affût, marque à bout portant. 1-0.
21e : Ideye part côté gauche, crochète Sakho et marque d’un tir croisé. 2-0.
45e + 1 : corner tiré par Martin. Ceará laisse Perquis marquer d’une tête piquée. 3-0.
50e : déviation de la tête de Sessegnon pour Hoarau, qui contrôle et réussit une frappe décroisée. 3-1.

LE FAIT DU MATCH
9e : sur un corner, Giuly exécute une superbe reprise de volée repoussée par Dreyer. Cinq minutes plus tard, le match bascule en faveur des Sochaliens.


Le Parisien
Hari
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SOS défense

Avec trois défaites consécutives et neuf buts encaissés, il y a déjà urgence au PSG. La défense du club de la capitale doit faire son « autocritique ». Le PSG compte surtout recruter dans ce secteur de jeu.

Le PSG avait idéalement débuté la saison. Entreprenants contre Saint-Etienne (3-1) et appliqués à Lille (0-0), les hommes d'Antoine Kombouaré, qui avaient montré un beau visage à domicile contre le Maccabi Tel Aviv en Ligue Europa, sont subitement tombés à la renverse. Défensivement, le club de la capitale prend l'eau de toute part. Alors qu'ils dominaient, ils ont encaissé deux buts sur coups de pied arrêtés face à Bordeaux (1-2). Puis les Parisiens ont chuté à Tel Aviv en concédant quatre buts et touché le fond à Sochaux après en avoir encaissé trois en quarante-cinq minutes. Sur les trois derniers matchs, la défense parisienne est allée chercher le ballon dans ses filets à neuf reprises. Soit une moyenne de trois buts encaissés par rencontre.

En Ligue 1, le PSG possède la seizième défense, à égalité avec le promu Arles-Avignon. « On doit montrer d'autres choses à nos supporters à qui on demande beaucoup d'efforts, a déploré le président Robin Leproux sur Canal+. C'est un avertissement sans frais pour l'équipe. Ce soir (ndlr : dimanche), on le paie cash et très cher. J'espère vraiment qu'on va retrouver une autre équipe du PSG. Il y a intérêt à montrer un autre visage après la mini-trêve. » A Bonal, les Parisiens ne pouvaient pas montrer un visage aussi pâle. Au milieu Makelele a trop subi face à Boudebouz et Martin. Si Sakho a été le seul à surnager, Jallet, Camara et Ceara furent trop attentistes. Grégory Coupet, lui, a offert l'ouverture du score à Maïga sur une terrible faute de main. « La première frappe de Maurice-Belay, je dois faire une autre parade mais ça s'est mal goupillé, » s'est-il justifié.

Selon l'ancien Lyonnais, l'effectif parisien doit se remettre en question. « Le coach nous avait avertis par rapport aux fautes défensives, a-t-il indiqué sur Foot+. On produit du jeu, mais c'est vrai que derrière, on prend des buts. Sur ce match, on se désunit, mais je ne pense pas que le groupe est dans cette optique là. Maintenant, il faut faire son autocritique et travailler. Est-ce qu'on s'est vu trop beau ? Je ne crois pas. Maintenant, il faut trouver de la rigueur dans le jeu et être intransigeant dans le replacement. » Le PSG doit trouver une solution pour resserrer les rangs. Cette solution pourrait s'appeler Pape Diakhaté. L'ancien défenseur de Nancy, qui ne souhaite pas honorer sa dernière année de contrat au Dynamo Kiev, est en contacts avec les dirigeants parisiens. Le PSG garde également un œil attentif sur Milan Bisevac et Marko Basa. Le club de Robin Leproux doit se renforcer d'urgence en défense sous peine de vivre une nouvelle saison galère.

Clément LEMAITRE


football365.fr


Citation
PSG : la semaine où tout s'est effondré

Malgré des débuts prometteurs, le PSG conclut le mois d'août par trois défaites consécutives. Des résultats qui laissent apparaître au grand jour les lacunes techniques, tactiques et mentales des joueurs d'Antoine Kombouaré. En défense, ils ont tout été baladés.

Les belles intentions parisiennes du début de saison sont déjà oubliées. Les trois défaites consécutives et les neuf buts concédés en huit jours (1-2 contre Bordeaux, 4-3 face au Maccabi Tel Aviv et 3-1 à Sochaux) ternissent complètement un été qui avait correctement débuté. Le revers face à Bordeaux n'avait pas vraiment remis en cause la bonne prestation de l'équipe, en dehors d'errements défensifs cruels sur coups de pied arrêtés. Face aux modestes Israéliens du Maccabi Tel-Aviv, le Paris SG s'est qualifié malgré la défaite subie 4-3 au retour. Même si Antoine Kombouaré a choisi d'aligner une équipe bis, les quatre buts encaissés ont irrité le coach parisien, qui l'a fait savoir à ses joueurs.

Pour la 4e journée de L1 à Sochaux, dimanche, l'équipe-type était de retour, simplement privée de Nenê suspendu. Mais voilà, les mots n'ont semble-t-il pas eu d'effet. Le quatuor Jallet-Camara-Sakho-Ceara en défense, principal problème des maux parisiens, a très vite montré ses limites face à la vivacité des Maurice-Belay, Ideye, Maïga et Boudebouz. Christophe Jallet, habituellement irréprochable, est passé au travers, surpris par les enchaînements et la vitesse des Sochaliens. La charnière Camara - Sakho a confirmé qu'elle n'était pas une assurance tous risques. La paire axiale a été trop passive, trop laxiste au marquage et s'est jeté trop précipitamment. Ryad Boudebouz a donné le tournis à son vis-à-vis Marcos Ceara. "Dès que Sochaux attaquait, on est en difficulté" consent Kombouaré.

"C'est vrai qu'on se désunit"

Symbole de cette défaillance collective, le but de Damien Perquis sur corner. Grégory Coupet effectue une sortie hasardeuse pendant que le défenseur sochalien est le seul à sauter dans la surface de réparation pour reprendre le ballon de la tête ! Trois nouveaux buts encaissés, dont deux dans le jeu : les Parisiens ont perdu d'un coup tous leurs certitudes dans le jeu et la sérénité qui se dégageait du groupe il y a encore huit jours. Incapables de mettre sur le reculoir l'équipe doubiste, Claude Makelele et ses partenaires ont manqué de conviction dans tous les duels et ont laissé bien seul devant Guillaume Hoarau, seul joueur à surnager dans ce marasme collectif.

"C'est vrai qu'on se désunit" a concédé Grégory Coupet à l'issue de la rencontre sur Foot+. "Pourtant, je n'ai pas l'impression que le groupe est dans cette optique là. Maintenant, il faut faire son autocritique et puis bosser. Il faut prendre du plaisir dans le jeu et être plus rigoureux, être un peu plus intransigeant." Antoine Kombouaré mesure déjà le boulot qui l'attend pendant dix jours. "J'espère que la période de repos va nous faire du bien. On connaît un début de saison compliqué. Il faut rester soudés et rebondir. La première mi-temps, on la jette à la poubelle. Le seul point positif c'est qu'on gagne la deuxième mi-temps 1-0." Le PSG a les satisfactions qu'il peut en ce moment.

Cédric GRANEL


Eurosport
Panenka
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Enfin j'ai assisté au naufrage du PSG. Là aussi, comme Auxerre, Paris est tombé sur la version haut de gamme du FC Sochaux. Assez pimpant dans son jeu, avec énormément de mouvements au milieu et devant, caractéristiques typiques des équipes jeunes qui ne se posent pas de questions. Mais il faut dire aussi que les Parisiens ont tout fait pour faciliter la tâche des Lionceaux. D'abord grâce au désert de Gobi qui sert de milieu à l'équipe. Entre Makelele qui ne court plus et Bodmer qui n'a jamais couru, la défense se retrouve livrée à elle-même.

Et surtout, ça fait deux matchs consécutifs que Coupet envoie son équipe dans le tombeau en multipliant les bourdes. Il avait déjà été affligeant contre Bordeaux, il a récidivé ce soir en étant clairement responsable sur les trois buts encaissés. Le bilan commence à peser pour l'ancien gardien lyonnais et je ne sais pas si Edel, qui en a pris 4 à Tel Aviv jeudi, aurait fait mieux. Mais il est clair que Coupet à ce niveau est plus un boulet qu'un avantage pour le PSG. En tout cas, après un début de saison prometteur, ça ne fait que 4 points en 4 matchs et j'ai entendu des bruits de couloir faisant état d'un possible licenciement de Kombouaré. Déjà.

Pierre Ménes


http://fr.sports.yahoo.com/fo/pierrotlefoot/article/1328236/
11G
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Leproux visé pour son plan anti-violence ?

Dans le contexte sportif actuel du PSG (troisième défaite consécutive toutes compétitions confondues dimanche contre Sochaux 3-1), c'est une galère de plus à gérer pour Robin Leproux qui serait dans le collimateur pour son plan anti-violence. S’il n'est pas critiqué pour la philosophie générale de son plan, il le serait pour les conséquences financières en termes de billetterie. Contre Saint-Etienne, 22 689 billets auraient été vendus (chiffre officiel), mais avec près de 15 000 invitations selon nos informations. Même topo contre Bordeaux : 30 073 billets (chiffre officiel) mais près de 12 000 invitations. Pour le prochain match au Parc des Princes avec la venue d'Arles-Avignon (samedi 11 septembre, 5e journée), on s'attend d’ailleurs au pire en termes de vente de billets. Au sein du club, on redoute même qu'il y ait plus de "Marseillais" au Parc que de supporters parisiens…


RMC
Slip
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Un supporter du PSG lynché

Selon RMC, un supporter du PSG âgé d'une vingtaine d'années, habitué de Boulogne et interdit de stade, s'est fait lyncher dimanche soir par six habitués d'Auteuil alors qu'il était allé pointer au commissariat de Montrouge, comme chaque jour de match du PSG.

Il semblerait que les agresseurs, dont certains avaient une arme blanche, attendaient en fait un autre supporter pour régler leurs comptes avec lui. La scène se serait passée à une centaine de mètres du commissariat.

Aucune interpellation n’a toutefois eu lieu, mais les agresseurs ayant attaqué à visages découverts, ils devraient être identifiés prochainement.

Le supporter agressé a de son côté été hospitalisé, mais ses jours ne sont heureusement pas en danger. Il ne souffrirait que d’un tympan percé.

lefigaro.fr
jorgevaldano56
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PSG: le feu couve à tous les étages

De Colin DRONIOU (AFP) –

PARIS — Le Paris SG, dans l'obligation d'obtenir des bons résultats sportifs pour se relancer après une saison catastrophique, est déjà aux portes d'un incendie qui menace l'ensemble du club après trois revers d'affilée.

. Contexte explosif:

Les espoirs du club, qui avaient misé sur un retour des résultats pour contre-balancer les effets pervers de son plan de sécurité, sont en train de voler en éclats.

Vidé de son âme en même temps que de la majorité des supporteurs anonymes qui ne peuvent plus s'abonner, le Parc des Princes s'endort doucement devant des tribunes vides. Si le spectacle ne suit pas, le nouveau public plus familial a peu de chance de se laisser convaincre...

Car le climat est loin d'être apaisé comme en témoigne l'agression subie dimanche à Montrouge par un supporteur de Boulogne.

La guerre avec Auteuil pourrait bien se "délocaliser" dans les semaines à venir et tous les regards sont déjà braqués vers Séville et Dortmund.

Les abords du Parc étant verrouillés, une centaine de supporteurs d'Auteuil envisagent de profiter des matches d'Europa League dans un contexte plus favorable pour passer vigoureusement des messages à leur équipe.

A Boulogne, un mouvement de masse n'est pas exclu dans les tribunes latérales à l'occasion d'un match de championnat.

. Leproux-Bazin, ça tire:

La gestion du marché des transferts, et notamment l'arrivée du défenseur central qui manque cruellement, a révélé les intérêts divergents du président Robin Leproux et de l'actionnaire Sébastien Bazin.

Les caisses du PSG sont plus que vides et le 1er en est désormais réduit à quêter de l'argent à crédit auprès du président de Colony Capital Europe.

D'un point de vue marketing, le club a pris un virage à l'américaine, symbolisé par une mascotte-peluche honnie par les supporteurs et par une tournée de fin de saison aux USA qui avait laissé Leproux pantois.

N'eut-il pas été préférable de concentrer ses efforts sur sa zone de chalandise, s'était-il alors interrogé.

. Kombouaré affaibli:

Après une première saison délicate, l'entraîneur Antoine Kombouaré, à qui l'on ne peut tout imputer, semble avoir perdu de son crédit.

"Ce qu'il faut, c'est une remise en question de tout le secteur sportif de A à Z", a lâché Leproux à Sochaux dimanche. Une pierre dans le jardin de son entraîneur, dont il estimerait en privé que ce n'est plus forcément l'homme de la situation.

La gestion du cas Bisevac et la situation des adjoints illustrent cette perte d'influence.

Kombouaré rêve toujours du Serbe de Valenciennes mais, depuis le début, les hautes autorités cherchent à lui mettre un autre défenseur dans les pattes.

Enfin, le club a prolongé d'un an et non deux les adjoints du Néo-Calédonien, alors que celui-ci souhaitait les aligner sur son propre contrat.

. L'équipe craque:

Battu trois fois, le PSG vient de prendre neuf buts en autant de matches. Les promesses nées de sa victoire contre l'ASSE et de son nul à Lille se sont évanouies.

Cette équipe manque toujours de leaders et répète mois après mois les mêmes erreurs.

"A un moment, il faut que les joueurs règlent les problèmes, indique-t-on au club. +Make+ arrive à dire les choses mais Coupet ne le fait pas souvent".

Le problème est pire quand, comme Coupet à Sochaux, les prétendus cadres passent à côté.

Du coup, la crispation est déjà palpable et le risque existe que les joueurs se replient sur eux-mêmes, à l'instar d'Erding.

Depuis que son sélectionneur l'a sorti prématurément le 11 août, l'international semble sous pression.

Nerveux face à Bordeaux, le Turc, qui a tendance à verser dans l'individualisme, a même été recadré depuis par ses partenaires.


AFP
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Kiolm
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Sakho «se fait petit»

Convoqué pour Norvège-France sans jouer, Mamadou Sakho fait de nouveau partie de la liste des joueurs retenus pour les deux matches qualificatifs à l'Euro 2012 contre la Biélorussie et la Bosnie-Herzégovine. Il revient sur la pointe des pieds.

Mamadou Sakho est un précoce. Son ascension est intervenue si vite que lui-même ne s'attendait pas à se retrouver en équipe de France «si tôt». Le 20 octobre 2007, à seulement 17 ans et 8 mois, le défenseur devenait le plus jeune capitaine de l'histoire du Paris-SG à l'occasion d'un déplacement à Valenciennes. Un peu plus de deux ans plus tard, le voilà au centre technique de Clairefontaine aux côtés des Malouda, Sagna et autres Mexès. Forcément, devant les micros, de la timidité se fait sentir. Les phrases sont courtes, le débit lent et la voix à peine audible. Sur les conseils de Claude Makelele, Sakho continue de «se faire petit». «J'ai 20 ans, j'ai encore beaucoup à travailler, notamment dans la régularité», se justifie-t-il.

«Même si on a tous conscience de l'importance de l'équipe de France, en rajouter une couche avec Monsieur Zidane, ça ne fait pas de mal»


A l'écouter, s'il avait été à la place de Laurent Blanc, le Parisien ne se serait même pas convoqué pour les deux premiers matches qualificatifs à l'Euro 2012 contre la Biélorussie et la Bosnie-Herzégovine. «Aujourd'hui, il y a des défenseurs meilleurs que moi, plus constants». Lesquels ? «Euh, je ne sais pas, plein ! (Sourires) Ciani, par exemple. Il est costaud». Alors que Laurent Blanc devrait reconduire la charnière Mexès-Rami, vendredi, au Stade de France, Sakho, lui, se dit là «pour apprendre». Il se nourrit de l'expérience des plus anciens, à l'image de Philippe Mexès. «Oui, c'est vrai, je lui pose beaucoup de questions. A ce poste, on fait rarement confiance aux jeunes. C'est normal, ça réclame de l'expérience». Mercredi, il «profitera un maximum» de celle de Zinedine Zidane, en visite à Clairefontaine. «Même si on a tous conscience de l'importance de l'équipe de France, en rajouter une couche avec Monsieur Zidane, ça ne fait pas de mal».

«Donner le maximum»

Réservé devant les médias, Sakho devient un véritable paradoxe lorsqu'il entre sur un terrain. De lui, on dit que lorsqu'il était plus jeune, il n'hésitait pas à «mettre des tampons» à Pauleta à l'entraînement. Et en équipe de France ? «Ce n'est pas la question de mettre des tampons ou non aux cadres, se marre-t-il. Je n'essaie pas spécialement de viser les grands joueurs ou quoi que ce soit. J'aime bien donner le maximum, c'est tout». «Donner le maximum», le défenseur central l'a répété à une dizaine de reprises au cours de son intervention, à un bémol près. Promis, il «ne touchera pas à Zidane mercredi (sourires)». A moins que le naturel ne reprenne le dessus. - Emery TAISNE, à Clairefontaine

lequipe.fr
Vasco
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Marco Simone : « Où est l’autocritique des dirigeants ? »

L’ex-attaquant parisien, aujourd’hui consultant sur Canal +, a vu Sochaux - PSG. Son diagnostic sur les problèmes du club est édifiant.

Etes-vous inquiet pour le PSG ?
Pour l’équipe pas trop car, vu le faible niveau du Championnat de France, elle a le temps de se reprendre. Mais je suis beaucoup plus inquiet pour le club en général.
J’ai vu le président Leproux critiquer ses joueurs hier (dimanche) . C’est bien, mais les dirigeants parisiens seraient plus crédibles s’ils se regardaient dans une glace.

Que voulez-vous dire ?
C’est normal que le président parle avec des mots durs. Il faut intervenir immédiatement. Mais où est l’autocritique des dirigeants ? Si un président a besoin de hausser autant le ton, c’est qu’il n’a peut-être pas le respect des joueurs.

Que reprochez-vous aux dirigeants ?
Leur stratégie est difficile à comprendre. L’équipe est à l’image du club qui ne sait pas où il va. On ne sent pas de pouvoir fort. En fait, on ne sent rien et on est spectateur des événements. Ce club est bizarre. Il a des gros moyens et il perd de l’argent chaque année. Presque tous les joueurs sont achetés très cher et vendus pour très peu. Et personne ne se remet en question ! Ici, les dirigeants sont intouchables. Même si tu es mauvais, tu restes. Après, il ne faut pas s’étonner que l’équipe joue mal : elle n’a pas de bon modèle en face d’elle. A Paris, les gens attendent des résultats qui ne viennent plus.


Le Parisien.fr
Beuzech
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Kombouaré: «Je ne lâche pas»

Après une bonne entame, Paris voit ses vieux démons resurgir. Trois défaites en une semaine (Bordeaux, Maccabi Tel Aviv et Sochaux) et voilà le PSG déjà condamné à réussir un bon mois de septembre sous peine de connaître de nouveaux soubresauts. Excédé par le revers à Sochaux (1-3), le président Robin Leproux s'est lâché. «Indigne et lamentable», a-t-il notamment relevé. Des propos qui n'ont pas choqué Antoine Kombouaré. «Il est dans son rôle de dirigeant, explique l'entraîneur parisien dans L'Equipe, mardi. Il tient le discours d'un président qui n'est pas content. Moi, avec le staff et les joueurs, je vais essayer de trouver des solutions. On est ravagés par cette défaite à Sochaux. On vit une période difficile, sans réussite. Toutes nos erreurs se paient cash. Mais c'est vrai, aussi, qu'on ne joue pas à notre niveau

Kombouaré menacé ?

Si les résultats venaient à observer une courbe aussi négative en septembre, Kombouaré, dont les relations avec les joueurs ne seraient pas idylliques,pourrait se retrouver sur la sellette, un peu plus d'un an après son arrivée. Mais le technicien ne veut pas y songer. «Je connais la règle dans ce milieu pour les entraîneurs. Mais la seule chose qui m'intéresse aujourd'hui, c'est le travail, le terrain. Ce matin (hier), avec le staff, on a parlé des entraînements à venir, de tactique, de physique, de mental. Il va falloir chasser les doutes, même s'il ne faut pas non plus dramatiser : on n'en est qu'à la quatrième journée et on s'est qualifiés pour la Ligue Europa

Un calendrier a priori favorable avec les réceptions consécutives d'Arles-Avignon (le 11 septembre) et Rennes (le 18) pourrait contribuer à apaiser le climat. «Je ne lâche pas. Je sais qu'on a un bon groupe et qu'on va se relever, prévoit Kombouaré. Je serais inquiet si je ne voyais pas certains efforts de replacement, par exemple. Mais il faut redonner aux joueurs le goût des duels. Il faut surtout qu'ils ne perdent pas confiance. Qu'ils croient en eux ! Après, le foot ne sera jamais une science exacte. On l'a bien vu contre Bordeaux (1-2)...»


Francefootball.fr
Hari
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Sakho, l'apprenti international


Fragilisé par les performances défensives du PSG auxquelles il a participé, et par sa grande jeunesse, Mamadou Sakho répond à ses convocation en équipe de France avec un plaisir affirmé et une volonté prononcée de progresser. Loin du portrait-robot d'une jeune désireux de tout avoir, tout de suite.

S'il sent le scepticisme, il le dissimule bien. Mamadou Sakho, 20 ans, membre d'une défense qui en a pris neuf en trois jours, celle du Paris-SG, a gagné Clairefontaine lundi avec dans le dos l'étiquette de défenseur central numéro trois de l'équipe de France. Rien n'est officiel, mais le gaucher est un cran derrière Adil Rami et Philippe Mexès, qui seront à nouveau titularisés vendredi contre la Biélorussie. La surprise, c'est qu'il n'y a personne entre eux. Sakho, de fait, grille des garçons comme Abidal ou Squillaci. "C'est trop tôt", tonne Elie Baup sur un plateau de Canal+. "Il a souffert de la comparaison avec Ciani" avait jeté Eric De Méco à la figure de Laurent Blanc, la veille, sur M6. Sakho concède deux choses. D'abord la surprise de sa présence, qu'il est le premier à ressentir : "Je pensais être appelé chez les Espoirs". Il reconnaît aussi une certaine fatigue, à laquelle on comprend qu'il attribue sa part des derniers naufrages parisiens : "Les trois quatre premiers matches, je me sentais bien. Là, j'étais un peu à cours physiquement sur les deux derniers. La répétition des matches commence à peser un petit peu. On va repartir de plus belle."

De Saint-Germain à Clairefontaine, d'un point des Yvelines à l'autre, Sakho a amené dans ses bagages les doutes d'un dimanche pourri à Sochaux. "La nuit a été difficile, tu ne peux pas complètement couper après ça. Tu cogites plus ou moins. Bon, je vais donner le maximum pour être prêt vendredi." Dans la peau de l'international A, Sakho n'est pas le même face à la presse que lorsque celle-ci vient à lui lors des rassemblements des Espoirs. Là-bas, il est leader, l'un des trois capitaines avec Moussa Sissoko et Etienne Capoue. Une forme de gravité caractérise son discours. Ici, il sourit beaucoup, donne l'impression de ne pas y croire totalement, stagiaire d'observation dans l'âme. "Ce qui m'a marqué lors du précédent stage, c'est le niveau de jeu à l'entraînement. On sent vraiment qu'on côtoie les meilleurs Français du moment. C'est une grande chance de pouvoir être appelé. Je suis là pour apprendre. J'ai encore beaucoup à travailler". Dans chacune de ses conférences, Blanc parle du "potentiel" de Sakho. Comme une promesse. Presque une justification.

"Claude Makelele m'a dit de me faire petit"


Sakho, en échange, se décrit comme une éponge prête à tout digérer. "Côtoyer Mexès ou des joueurs comme ça qui évoluent à mon poste, c'est une chance. Je leur pose beaucoup de questions, notamment sur le placement. Philippe, je sais qu'il a plus d'expérience que moi. C'est un poste où on fait rarement confiance aux jeunes." Des conseils, il en absorbés d'autres avant de venir. "Claude Makelele m'a dit de travailler, de donner le maximum, de me faire petit et de prendre tous les conseils possibles." A des années lumières du portrait-robot du jeune dépourvu de repères lâché en liberté dans le monde du football-fric, Sakho reconnaît que "ça ne fait pas plaisir" d'entendre ce type d'échos sur sa génération. "Je ne me sens pas spécialement visé, je sais vraiment d'où je viens. J'ai la chance de pouvoir jouer au PSG, je respecte vraiment tous mes coéquipiers. Maintenant, quand j'entends parler de choses comme le casque, je pense qu'on peut aborder d'autres sujets dans le football plus importants que celui-là". Le football français a des questions plus pointues à régler en ce moment et Sakho fait partie du projet. Que cela soit compris ou non.
Eurosport - Cédric ROUQUETTE (à Clairefontaine)


Eurosport
Raijojp
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Sakho : « Un rêve qui devient réalité »

Retenu en Equipe de France pour affronter la Biélorussie et la Bosnie en match de qualification à l’Euro 2012, Mamadou Sakho s’est exprimé lundi à Clairefontaine.

Mamadou, t’attendais-tu à être retenu de nouveau en Equipe de France ?
« Je ne m’étais pas spécialement posé la question. La dernière fois déjà, j’avais beaucoup appris en trois jours. Jouer aux côtés de joueurs de classe mondiale et surtout des meilleurs joueurs français, c’était enrichissant. Quand le coach fait appel à moi, j’essaye de toujours donner le maximum. Il ne faut pas oublier que je n’ai que 20 ans et encore beaucoup à apprendre. Je suis donc à l’écoute des plus anciens comme Mexès et les autres. »

Que représente pour toi le maillot tricolore ?
« J’ai eu la chance de faire mes classes en sélection depuis les moins de 16 ans. Être aujourd’hui en A, c’est magnifique. C’est un rêve qui devient réalité. On fait rarement confiance aux jeunes au poste de défenseur central. C’est pour ça que j’en profite au maximum pour mon apprentissage personnel et pour donner tout ce que je peux au groupe. »

Comment le groupe aborde-t-il la réception de la Biélorussie ?
« On attendait ce premier match de qualification avec impatience. C’est un match à enjeu pour nous. On doit se retrouver et se concentrer sur ce rendez-vous. Ce qui nous importe, c’est avant tout de donner une bonne image cette équipe. »


PSG.fr
Raijojp
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Siaka Tiéné : « Une grande fierté »

Soulagé et fier, Siaka Tiéné, le nouveau défenseur du PSG qui portera le N°5, s'est confié en exclusivité à PSG.FR.

Siaka, ton arrivée au PSG était évoquée depuis plusieurs mois, vis-tu ce dénouement comme un soulagement ?
Je suis ravi ! C’est une grande fierté d’avoir signé dans un grand club comme le PSG. Beaucoup de choses ont été dites ces derniers mois, donc, je suis très heureux que tout cela se concrétise enfin. Le challenge est hyper intéressant et je compte me donner à fond pour mes nouvelles couleurs. Mon objectif est de conquérir une place parmi les titulaires. Ça ne sera pas simple car il y a de nombreux joueurs talentueux dans le groupe.

Tu retrouves Antoine Kombouaré, avec lequel tu as travaillé une saison à Valenciennes, en 2008/2009…
Tout s’était très bien passé sous ses ordres. C’est un coach très rigoureux qui demande beaucoup à ses joueurs, mais qui donne aussi énormément. J’apprécie le fait qu’il entretienne des relations toujours très franches avec ses hommes de terrain. Il possède également un tempérament très fort et… ses coups de gueule peuvent être assez impressionnants ! (Rires) Mais c’est une bonne chose, car son but est toujours de tirer ses joueurs vers le haut.



Quels sont les joueurs de l’effectif parisien avec lesquels tu as déjà des affinités ?
Je connais bien Stéphane (Sessegnon), qui est d’origine ivoirienne, même s’il joue avec la sélection béninoise. J’ai aussi eu l’occasion de fréquenter « Papus » (Camara) lorsque nous défendions tous les deux les couleurs de Saint-Etienne (2005/2006). En ce qui concerne mes autres coéquipiers, je vais les découvrir petit à petit.

Quelles sont tes impressions sur le PSG version 2010/2011 ?
Le groupe semble très étoffé. C’est une équipe entreprenante, qui sait bien jouer au ballon. J’ai vu ses matches et on sent un vrai potentiel à tous les niveaux. Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher le club de jouer les premiers rôles cette saison. De plus, je vais découvrir la Coupe d’Europe et son parfum si particulier. J’ai vraiment hâte d’y être !


PSG.fr
11G
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Kombouaré : «Des solutions internes»



Sur les ondes de RMC, l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré (Photo Presse-Sports) a évoqué la fin du mercato parisien. Il n'est d'ailleurs peut-être pas terminé, en tout cas dans le sens des départs, puisque Mateja Kezman et Jérôme Rothen pourraient quitter le club parisien mercredi. «Dans certains pays, le marché se ferme demain, rappelle Kombouaré. Donc ça peut encore bouger pour eux», rappelle le Kanak, avant de revenir sur l'échec du recrutement d'un défenseur central.

«Ma priorité, c'était Bisevac»

«Ma priorité, c'était Bisevac. Mais au vu de ses résultats sportifs, Valenciennes a fini par fermer la porte dimanche soir. On s'est donc retourné sur Basa. C'est un joueur que je souhaitais. Mais le Lokomotiv Moscou a aussi perdu ce week-end et a mis son véto. Enfin il y a eu Diakhaté. Mais entre Lyon qui joue la Ligue des champions et le PSG, je comprends son choix. Après il y avait des possibilités avec des défenseurs italiens, anglais, hollandais... Mais je ne voulais pas m'aventurer dans ces choix et j'ai opté pour les solutions internes», a-t-il avoué.


France Football
HHA
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Siaka Tiéné : « Je ne viens pas en sauveur »

Après plus de deux mois d’attente, Siaka Tiéné, 28 ans, a paraphé hier vers 18 heures un contrat de trois ans avec le PSG. Avant de s’envoler vers la Côte d’Ivoire où il jouera avec sa sélection contre le Rwanda en éliminatoires de la CAN, le désormais numéro cinq parisien confie ses premières impressions.

Votre transfert a tardé à se réaliser. Avez-vous douté ?
Siaka Tiéné. J’ai douté, oui. Le marché des transferts a été très difficile. Pas seulement pour Paris, pour tous les clubs. Mais l’important, c’est d’avoir signé ici. D’autres équipes, notamment en Angleterre, m’ont approché. Mais j’ai toujours donné la priorité au PSG. Je suis très content aujourd’hui. C’est une fierté de pouvoir porter ce maillot et de pouvoir retravailler avec Antoine Kombouaré (NDLR : il avait été sous ses ordres à Valenciennes lors de la saison 2008-2009).

Quelles sont vos ambitions cette saison ?
Je vais essayer d’apporter un plus à l’équipe et faire une très grosse saison. Antoine Kombouaré ne m’a pas du tout promis une place de titulaire. Il m’a dit que j’allais devoir me battre pour intégrer le onze titulaire. Le PSG a un très bel effectif. Ce ne sera pas facile, mais je vais tout donner.

Le PSG a perdu ses trois derniers matchs en encaissant 9 buts. Ça ne vous inquiète pas ?
J’ai suivi avec attention les résultats du PSG. Et j’ai vu en effet qu’il y avait pas mal de critiques sur la défense. A l’origine, le coach voulait un défenseur central et un latéral gauche. Moi, je suis là. Mais je ne suis pas venu en sauveur. Il faudra qu’on travaille tous ensemble, moi le premier, pour ne plus encaisser autant de buts et retrouver le chemin de la victoire. Au regard de son effectif, le PSG peut terminer dans les cinq premiers. C’est mon objectif.


Leparisien.fr
Beuzech
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Decourrière tacle Leproux

Francis Decourrière, le président du VAFC, n’a pas aimé la façon dont le PSG est venu chercher Sakha Tiéné le dernier jour du mercato. Et il le fait savoir à robin Leproux en direct dans Luis attaque : « Je n’ai pas trouvé l’attitude du club très élégante. Monsieur Leproux n'est pas dans le foot depuis longtemps. Il vient de la communication, peut-être qu'à la télé ou a la radio on prend les vedettes au jour le jour. Vraiment je n'ai pas apprécié. » Cependant, Valenciennes a résisté aux assauts parisiens concernant Bisevac : « Pour Bisevac, le club ne m'a jamais appelé directement. J'ai donné une date butoir et le PSG a proposé un prêt pour le joueur. Faire l'aumône à un club plus riche que soit c'est offenser le bon dieu, je n'ai vraiment pas apprécié. Il y a eu une dernière tentative après le match contre Sochaux mais je suis resté ferme.


RMC.FR
NeiBaF
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Hoarau : «Aujourd'hui ou jamais»

Attendu sur le fauteuil rouge qui lui était réservé, Guillaume Hoarau s'est assis parmi les journalistes, avant un rappel à l'ordre. «Ah, c'est là ? Pardon», s'excuse l'attaquant parisien, pas encore habitué à Clairefontaine mais prêt à enchaîner les matches en Bleu.


A 26 ans, Guillaume Hoarau espère enfin s'imposer en équipe de France.

«Guillaume Hoarau, vous pourriez de nouveau être associé à Loïc Rémy contre la Biélorussie. Comment jugez-vous votre entente ?

Loïc je le connais. Son jeu complète le mien. De toute façon, dans l'équipe, je suis le plus grand, je suis complémentaire avec tout le monde (Rires). Plus sérieusement, que ce soit Karim (Benzema), Kevin (Gameiro) ou Louis (Saha), on sait quelles sont nos qualités. Tout dépendra de ce qu'on fera sur le terrain, de l'animation qu'on mettra. Avec ces joueurs-là, c'est facile de discuter. Hier, on a fait une grosse séance. Il y avait déjà des automatismes alors qu'on n'a jamais joué ensemble. Ça prouve qu'on est bien dans nos têtes, qu'il y a déjà un groupe qui se soude petit à petit. Il n'y a que la victoire qui permettra de consolider tout ça.

«L'année dernière, j'ai enchaîné les blessures, je ne savais plus trop quoi penser. Je voyais les Bleus s'éloigner de moi...»

Vendredi soir, l'équipe de France devrait évoluer en 4-4-2. Or, vous n'aurez eu que trois vraies séances tactiques pour vous préparer. Est-ce compliqué à gérer ?
Il n'y a pas de systèmes compliqués. Au milieu, peu importe. Tu sais qu'il faut récupérer le ballon et animer. C'est sûr qu'il faut des directives, une ossature, mais on s'adapte. Je ne sais pas ce que fera le coach, mais il faudra rester concentrés et vigilants. Peu importe le système, il faudra répondre présent.

L'absence d'un véritable meneur de jeu (Nasri est blessé, Gourcuff suspendu) est-elle handicapante ?
Il y a d'autres joueurs qui peuvent créer l'étincelle. Prenez un gars comme Malouda, par exemple. Il est impressionnant, en pleine possession de ses moyens... Le danger peut venir de partout. Notre force, c'est qu'il y a beaucoup de nouveaux. La motivation est naturelle.

Que savez-vous de la Biélorussie ?
Pour l'instant, on n'a pas encore fait de séance vidéos, mais on a tous un DVD de Biélorussie-Lituanie dans notre chambre pour se faire une idée. C'est sûr que ce n'est pas le match de rêve (sourires), mais bon, prendre une heure et demie sur dix jours de stage pour le regarder, c'est quand même faisable. De ce que j'ai pu voir, ça ne sera pas simple de faire sauter le verrou.

«Je savais qu'au PSG, quelques bonnes performances pouvaient suffir pour te remettre très vite sur le devant de la scène.»

Le fait d'évoluer à Paris depuis deux ans vous aide-t-il à mieux gérer la pression ?
Gérer, je ne sais pas si c'est le mot. Disons que j'ai appris à vivre avec. L'équipe de France, c'est ce qui me motive, c'est ce qui me booste. L'année dernière, j'ai enchaîné les blessures, je ne savais plus trop quoi penser. Je voyais les Bleus s'éloigner de moi... J'ai énormément bossé pour revenir fort. Je savais qu'au PSG, quelques bonnes performances pouvaient suffir pour te remettre très vite sur le devant de la scène. Aujourd'hui, j'y suis et j'apprends. Je ne suis pas quelqu'un qui se surestime ou qui se prend pour un autre. J'ai conscience que l'expérience internationale, je ne l'ai pas, mais je n'ai pas non plus envie de me rendre malade pour un match. Pour moi, jouer pour la France, c'est juste un bonheur.

En équipe de France, la concurrence a souvent été féroce dans le secteur offensif. Vous dites-vous que c'est votre heure ?
Je me dis surtout que j'ai 26 ans et que ça va commencer à aller vite. A un moment donné, il faut foncer, tout simplement. Aujourd'hui, je sais qu'il y a un sélectionneur qui me regarde de près, qui scrute mes performances. C'est aujourd'hui ou jamais... En général, c'est quand je suis sous pression que je suis performant. Si ça passe tant mieux. Sinon, la vie continuera. En tout cas, maintenant que j'y suis, j'ai envie d'aller au bout. De dire : ''J'y étais''.»

HHA
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Rothen jouera avec la réserve

Il s'imaginait partir en Grèce ou Turquie : Jérôme Rothen jouera finalement cette saison avec le Paris-SG ... en équipe réserve. Alors que les discussions entre le joueur, son club actuel et les formations grecques et turques intéressées n'ont pas abouti, le Paris-SG ne compte pas utiliser l'ancien international en L1.

Pas forcément dans les petits papiers d'Antoine Kombouaré, Mateja Kezman a quant à lui refusé la proposition d'un club des Emirats Arabes Unis. Le chemin est encore long avant de le voir rejouer en L1 mais il sera autorisé à s'entraîner et à jouer avec le groupe pro.


Lequipe.fr
NumeroStar
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Rothen ne « sert à rien » au PSG et il le sait

Promis à jouer avec la réserve du Paris Saint-Germain, Jérôme Rothen n’a pas trouvé de club et le regrette. Alors qu’il y avait un petit espoir pour lui de quitter le club de la capitale en ce 1er septembre, alors que certains marchés des transferts se fermaient mercredi soir, l’ancien monégasque semble résolu à rester au PSG, ayant en plus appris par Antoine Kombouaré qu’il allait uniquement travailler avec la réserve.

« Je suis Parisien, il me reste un an de contrat. J’ai eu des propositions en Turquie, en Grèce, en France, qui n’ont pas abouti faute d’accord avec mon club. J’étais d’accord pour baisser mon salaire mais il fallait que le PSG compense cette baisse. Ça fait deux mois que je me prépare comme un fou avec la CFA. A moi de tout faire pour encore changer les choses, mais ça me paraît très compliqué au niveau sportif. J’ai eu la confirmation mercredi matin d’Antoine Kombouaré que je restais à la disposition de la CFA alors qu’il avait dit que si j’étais sans club au 1er septembre il me réintégrerait dans l’effectif. Ça a changé. C’est difficile de voir les copains et de ne servir à rien. C’est un coup dur », reconnaît Jérôme Rothen sur RMC. Avec Mateja Kezman, il coûte très cher au club, mais à la différence de l’attaquant serbe, le coach du PSG ne veut plus entendre parler de lui.


Foot01
Hari
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Rothen reste au PSG… mais loin du groupe pro

Jérôme Rothen restera parisien cette saison. A moins d’une résiliation à l’amiable de son contrat dans les prochaines semaines, d’un départ vers les Emirats arabes unis en septembre ou d’un transfert cet hiver, le PSG sera contraint de conserver le milieu gauche au moins jusqu’en juin.
Hier, les pistes en Grèce ou en Turquie n’ont rien donné.
« Je ne compte pas partir en renonçant à ma dernière année de contrat, nous confiait-il mardi après-midi. Je suis prêt à diminuer mon salaire ailleurs, mais il faudra que le PSG compense, ou je resterai salarié du club. J’ai fait une bonne préparation, je suis prêt. » Une fois acquis qu’un transfert n’était pas possible, l’ex-Monégasque a vite connu son sort. Hier matin, il s’est rendu au Parc des Princes pour un entretien avec Antoine Kombouaré. « Il m’a dit que je ne faisais pas partie de l’effectif professionnel et que j’étais à la disposition de la réserve. C’est très dur. J’aurais pu dépanner, a indiqué , hier sur RMC, Rothen ,dont le salaire est de 180 000 € brut par mois. J’aurais aimé un peu plus de respect, qu’on me donne la chance de m’entraîner avec mes coéquipiers. »

Il espère rejouer avec le club

Une démarche légale ? Selon de nouveaux règlements de l’Union nationale des footballeurs professionnels, applicables depuis hier, un club peut écarter certains éléments s’il constitue deux groupes d’au moins dix joueurs composés de pros et de stagiaires. « Ces groupes doivent partager des vestiaires contigus, s’entraîner aux mêmes horaires et sur des terrains côte à côte, explique Philippe Piat, vice-président de l’UNFP. Au PSG, le fait que le centre d’entraînement des pros et celui de la CFA soient séparés de plusieurs centaines de mètres (300 m environ) peut porter à controverse, surtout si les pros ont un deuxième terrain. » Rothen n’envisage pas (pour l’instant) d’aller au clash. Il ne désespère pas de convaincre Kombouaré de le laisser réintégrer le groupe professionnel. « J’espère que cette situation ne va pas durer, disait-il hier sur RMC. Je vais tout faire pour porter à nouveau ce maillot. »

SYLVIE DE MACEDO


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Younousse Sankharé, prêté à Dijon (L 2), a fait l’objet d’une offre de prêt avec option d’achat de Fribourg (L 1 allemande). Mais, quand il l’a reçue, il était en route vers la Côte-d’Or.



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PSG Express

Hier. Entraînement à huis clos le matin, footing l’après-midi.
Aujourd’hui. Entraînements au camp des Loges (10 h 15 et 16 h 15).
Infirmerie. Chantôme (mollet).
Absents. Hoarau et Sakho (équipe de France), Tiéné (Côte d’Ivoire).
Rendez-vous. PSG - Arles-Avignon, 5e jour. de L 1, samedi 11 septembre (19 heures), au Parc des Princes.
Suspendu. Clément (Arles-Avignon).


leparisien.fr


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Hoarau, c'est son heure

Comme en Norvège, Guillaume Hoarau devrait être dans le onze de départ pour affronter la Biélorussie vendredi (21h00) au Stade de France, en qualifications pour l'Euro 2012. L'attaquant parisien a l'opportunité de s'imposer comme un titulaire chez les Bleus. Une chance qu'il veut saisir.

Guillaume Hoarau ne perd pas de temps. A 24 ans, le Réunionnais enfilait les buts comme des perles au Havre, mais il n'avait jamais connu la Ligue 1. A 26 ans, il n'est pas loin d'être l'avant-centre de l'équipe de France. Le Parisien a les faveurs de Laurent Blanc. Le sélectionneur tricolore l'avait titularisé en août en Norvège (2-1), où il s'était montré à son avantage. Hoarau n'est pas retombé aux oubliettes avec le retour des mondialistes. De tous les attaquants convoqués pour affronter la Biélorussie et la Bosnie, c'est celui que l'on annonce avec le plus d'insistance dans le onze de départ.

Ça peut paraitre étrange. Le Réunionnais a prouvé ses qualités lors de la saison 2009/2010, inscrivant 17 buts en Ligue 1 et obtenant une convocation chez les Bleus pour affronter la Lituanie en mars 2009. Depuis, il a collectionné les blessures aux adducteurs et a passé la majeure partie de la saison passée à l'infirmerie, avant de se signaler en inscrivant le but vainqueur de la finale de la Coupe de France face à Monaco (1-0 a.p.). Le premier grand trophée de sa carrière. C'est bien, mais Hoarau n'a jamais disputé un match de Ligue des Champions par exemple. Pour succéder à Thierry Henry en pointe avec les Bleus, ça peut sembler léger. Il le reconnait. "L'expérience internationale, je ne l'ai pas. Le niveau international, c'est quelque chose de particulier, je suis en train d'apprendre."

"L'année dernière je ne tenais plus en place"


Mais le Parisien a ce profil atypique qui peut lui permettre de voir loin. Sur le terrain, il utilise son physique à merveille, avec une qualité technique étonnante pour un joueur de ce gabarit. L'ardeur qu'il met dans les duels et le repli défensif est un régal pour ses entraineurs. Hors du terrain, c'est sa mentalité qui détonne. Le Réunionnais n'est pas du genre à se prendre la tête. "Je n'ai pas l'habitude de me sous-estimer quand je loupe un contrôle ou me prendre pour un autre quand je marque des buts. Le ballon est le même", résume-t-il. Et il ne va pas changer de philosophie avec les Bleus. "On a le maillot de la France sur le dos, ça fait quelque chose. Je sais que j'ai bossé dur, mais je ne vais pas tout laisser partir en me rendant malade pour jouer un match de football. C'est un bonheur."

C'est surtout une chance à saisir. Pour Hoarau, l'occasion est belle, quasiment inespérée après ce qu'il a vécu la saison passée. "L'équipe de France, c'est ce qui me motive. L'année dernière je ne tenais plus en place car j'enchainais les blessures et je ne savais plus quoi penser", reconnait-il aujourd'hui. "J'ai bossé pour revenir. A aucun moment je ne me suis pris la tête et mis de pression par rapport au groupe France. J'essaie de faire les choses que je sais faire", explique-t-il simplement. Ça marche cette saison. Le Réunionnais a inscrit deux buts en quatre matches avec le PSG, où il est titulaire indiscutable. Ça compte. "Les joueurs remplaçants en club, c'est un problème. Celui qui n'a pas le temps de jeu nécessaire ne peut pas envisager de jouer en équipe nationale", a rappelé Blanc.

L'attaquant parisien traverse peut-être le moment le plus important de sa carrière. Une opportunité de s'imposer comme l'avant-centre de l'équipe de France n'arrive pas tous les jours. Hoarau en est bien conscient. "Je me dis que j'ai 26 ans et que c'est allé vite. A un moment il faut foncer", affirme le Réunionnais. "Il y a un sélectionneur qui me regarde de près et scrute mes performances. Je sais que c'est aujourd'hui ou jamais", insiste-t-il. "J'essaie de donner le meilleur de moi-même, si ça passe tant mieux. La vie continuera si ce n'est pas le cas. Mais j'ai envie d'aller au bout, j'ai envie de vivre ces moments." Le prochain temps fort, c'est vendredi face à la Biélorussie au Stade de France. Une enceinte où Hoarau a joué une seule fois, marquant un but et offrant un titre à son club. Il n'avait pas perdu son temps là non plus.

Vincent BREGEVIN, à Clairefontaine


eurosport.fr
HHA
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Lille et PSG : cinq matches décalés

La Commission des Compétitions a annoncé jeudi que cinq matches concernant le Paris-SG et Lille étaient décalés automatiquement au dimanche en raison de l'implication des deux clubs concernés par la Ligue Europa. «La programmation des rencontres d'un club doit respecter un délai de deux jours francs entre deux matches consécutifs», a-t-elle expliqué pour justifier sa décision.
Les cinq matches concernés :

10e journée :
dimanche 24 octobre, Lille - Marseille et Paris-SG- Auxerre

12e journée :
dimanche 7 novembre, Lille - Brest

16e journée :
dimanche 5 décembre, Paris-SG- Brest

18e journée :
dimanche 19 décembre, Lille - Nancy


Lequipe.fr
NeiBaF
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Traoré : les raisons d’une mise à l’écart



La dernière année de Sammy Traoré au PSG il est sous contrat jusqu’au mois de juin 2011 ne devrait guère être réjouissante. En ce début de saison, le défenseur central (qui touche 75 000 € brut par mois) n’a joué aucun match officiel. Pis encore : Antoine Kombouaré ne l’a convoqué qu’une fois dans son groupe de 18 joueurs.


L’ex-international malien a ainsi pu s’asseoir sur le banc des remplaçants lors de la réception de Saint-Etienne (3-1, 1re journée de L 1) mais il n’a pas été retenu pour les cinq autres rencontres du PSG, y compris celles de Ligue Europa contre le Maccabi Tel-Aviv (victoire 2-0 à l’aller, défaite 4-3 au retour). En août, le temps de jeu de Traoré se résume ainsi aux 67 minutes qu’il a « obtenues » avec l’équipe de CFA il y a quinze jours. Comment expliquer cette mise à l’écart ? La saison dernière, sa présence sur la pelouse avait rendu quelques services. Il a même été titularisé à 22 reprises en Ligue 1 (notamment à cause de la longue absence en début de saison de Camara, victime d’une phlébite), soit 1 886 minutes de jeu. Et à quelques exceptions près, ses prestations ont plutôt été correctes. Lors de son entretien avec Antoine Kombouaré en mai, ce dernier lui avait d’ailleurs simplement reproché son attitude à l’entraînement peu conforme à ses attentes , mais pas le contenu de ses matchs.

Sa situation ne devrait guère évoluer

En juillet, l’entraîneur parisien avait en revanche fait savoir à son joueur, âgé de 34 ans, qu’il ne jouerait pas beaucoup cette saison, si ce n’est avec la réserve en CFA. Kombouaré pensait alors que ses dirigeants allaient réussir à recruter un nouveau défenseur central, Bisevac ou Basa. La fin du mercato a sonné, et le PSG a échoué à se renforcer dans ce secteur. Mais la situation de Traoré ne devrait guère évoluer, à moins bien sûr d’une accumulation de blessures.
La hiérarchie des défenseurs centraux semble claire dans l’esprit de Kombouaré. La charnière type est ainsi composée de Zoumana Camara et de Mamadou Sakho. Et pour les suppléer, le technicien préférera aligner Armand, latéral gauche de formation, ou encore Bodmer, milieu récupérateur, plutôt que l’ex-Niçois.
« Sylvain a montré en août qu’il pouvait évoluer en tant que défenseur central (NDLR : il l’a fait lors des deux matchs contre Tel-Aviv). Quant à Mathieu, il a déjà joué à ce poste lorsqu’il était à Lyon, explique le Kanak. Sammy, lui, doit encore continuer à travailler. »

Le Duc
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Hoarau forfait

A la suite d'une mauvaise réception au sol lors du match éliminatoire de l'Euro 2012 contre la Biélorussie au Stade de France vendredi soir (0-1), Guillaume Hoarau souffre d'une contusion musculaire à l'épaule droite.

Les examens complémentaires effectués ce samedi à l'hôpital de Rambouillet ont confirmé en cela l'examen clinique. Guillaume Hoarau est donc forfait pour la rencontre de mardi à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine et remis à la disposition de son club.


Hari
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PSG Express

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 45 au camp des Loges.
Absents. Sakho (équipe de France), Tiené (Côte d’Ivoire), Sessegnon (Bénin).
Infirmerie. Hoarau (épaule).
Suspendu. Clément (PSG - Arles-Avignon et PSG - Rennes).
Rendez-vous. PSG - Arles-Avignon, 5e journée de L 1, samedi 11 septembre à 19 heures au Parc des Princes.
Guillaume Hoarau, victime d’une contusion musculaire à l’épaule droite lors de France - Biélorussie, passera des examens aujourd’hui ou demain afin de savoir s’il peut jouer samedi.


leparisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Rien de grave pour Hoarau

Victime d'une contusion à l'épaule droite et donc forfait pour le match contre la Bosnie-Herzégovine, l'attaquant tricolore Guillaume Hoarau a refait son apparition au Camp des Loges, ce lundi. Le Parisien va subir des examens ce jour mais, selon l'entourage du club, sa blessure ne serait pas bien grave et il pourrait occuper son poste ce samedi (19h00) en Championnat contre Arles-Avignon. (avec C. MICHEL, au Camp des Loges)
Kaionedirection
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Traoré : «Ça peut aller très vite»

Depuis le 7 août et la réception de Saint-Étienne (3-1), Sammy Traoré n'apparaît plus sur la feuille de match du Paris-SG. L'ancien international malien aux oubliettes ? Le joueur ne s'affole pas. Il en faudrait plus pour l'abattre. Traoré, qui n'a disputé ni match du Championnat ni match de la Ligue Europa cette saison, sort de son silence : «il faut prendre son mal en patience, nous a t-il confié lundi à l'issue de la séance d'entraînement. Il y a plus malheureux que moi et puis je continue de me battre. Vous me connaissez, je suis un compétiteur !».

A 34 ans, le "taulier" du PSG, qui n'est plus jugé «bon pour le service» par Antoine Kombouaré, n'est pas amer de la situation. Avec un brin de malice, il confie : « je joue, je ne joue pas, le coach fait ses choix mais ça peut aller très vite, la saison est longue... »


wil
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Kombouaré sous pression

Malgré un début de saison délicat, Antoine Kombouaré, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, n’est pas à proprement parler menacé. Mais l’ex-Valenciennois apparaît clairement plus exposé que la saison passée.
Sous contrat jusqu’en juin 2012 (plus une année supplémentaire en option), l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré bénéficie toujours de la confiance de ses dirigeants qui lui ont encore accordé une rallonge de quatre millions d’euros pour finaliser l’arrivée d’un défenseur central d’expérience dans les derniers jours du Mercato. Mais sans succès (ndlr : les pistes menant à Milan Bisevac, Pape Diakhaté et Marko Basa ont successivement échoué). Mais contrairement à la saison passée qui a vu le club de la Capitale terminer à une très décevante treizième place en championnat, l’ancien Valenciennois apparaît clairement plus exposé. Certains décideurs du club du président Robin Leproux commencent à douter des capacités de l’ex-coach du Racing Club de Strasbourg, qui peine notamment à trouver la bonne formule défensivement.

Il n’est évidemment pas encore question de parler d’un éventuel départ de « Casque d’or », même si le président Robin Leproux commence à grincer des dents. Et ceci malgré les trois dernières défaites concédées face aux Girondins de Bordeaux (2-1, 3eme journée de Ligue 1), le Maccabi Tel-Aviv (4-3, barrages retour de Ligue Europa) et le FC Sochaux-Montbéliard (3-1, 4eme journée). Et quelques tensions qui commencent à apparaître ici et là au sein du groupe parisien. Il faut dire que le Paris Saint-Germain n’en aurait tout simplement pas forcément les moyens. Selon nos informations, quelques dirigeants parisiens songent tout de même à l’après Antoine Kombouaré qui avait eu il y a quelques semaines la désagréable surprise de voir que ses adjoints n’avaient eu le droit qu’à une prolongation d’un an (soit jusqu’en 2011) alors qu’il en réclamait deux… Le Paris Saint-Germain n’avait pas voulu prendre de risque et continuer aujourd’hui de vouloir assurer ses arrières.

Ainsi, le club parisien garde notamment un œil sur la situation de Ricardo (45 ans), un ancien de la maison. L’ex-technicien des Girondins de Bordeaux, de l’AS Monaco et du Paris Saint-Germain reste très apprécié du côté du Parc des Princes (ndlr : il a déjà officié sur le banc parisien lors des saisons 1996-97 et 97-98 avec notamment des victoires en Coupe de la Ligue et Coupe de France). « Le club a récemment pris de ses nouvelles, confirme une source brésilienne. Les dirigeants le suivent. Mais il y a aussi d’autres pistes. Des clubs qataris ont aussi fait part de leur intérêt. » Désormais libre de tout engagement (ndlr : le FC Sao Paulo n’a pas souhaité prolonger son contrat qui arrivait à expiration), Ricardo est à la recherche d’un nouveau défi. Son retour en France n’est pas encore d’actualité (ndlr : Safet Susic a aussi fait acte de candidature par voie de presse alors que le nom de Leonardo est également cité). Mais avec le Paris Saint-Germain, on sait pertinemment que tout va plus vite qu’ailleurs. Surtout si les choses venaient à prendre une mauvaise tournure.


FOOT 365
NeiBaF
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Hoarau : «Une expérience délicate»



Forfait pour le match de mardi en Bosnie-Herzégovine et laissé samedi à disposition de son club, Guillaume Hoarau souffre d'une entorse de l'épaule droite, a annoncé lundi dans l'après-midi le Paris-SG. Sa blessure «nécessitera 48 heures de soins minimum avant de fixer un éventuel pronostic», est-il indiqué dans le communiqué. Sa participation au match de Championnat, samedi face à Arles-Avignon, est encore incertaine. «Je suis limité au niveau de mes mouvements et j'ai donc des soins à faire, confirme le joueur. Niveau blessures, j'ai déjà donné. Je sais donc prendre du recul. Ce dont je souffre est sans gravité. Il faut juste faire le nécessaire pour se remettre sur pieds le plus rapidement possible. Pour samedi, on verra bien.»

«Le moral a pris un coup. Ce week-end a été pour moi une expérience délicate ! C'est une aventure qui a pris fin rapidement.»

En attendant, deux jours après son départ de Clairefontaine, l'attaquant parisien en a aussi profité pour tirer un premier bilan de son passage chez les Bleus. «Le moral a pris un coup, lance-t-il d'entrée, interrogé sur le site du PSG, en référence non seulement à sa blessure mais aussi à la défaite de l'équipe de France contre la Biélorussie (0-1). Ce week-end a été pour moi une expérience délicate ! C'est une aventure qui a pris fin rapidement.»

«Enormément de bons souvenirs»

Heureusement pour lui, c'est le positif qui a pris le dessus, notamment en raison de l'expérience engrangée. «Passer une semaine avec les meilleurs joueurs français ne peut être que bénéfique. Je repars malheureusement blessé mais je garde énormément de bons souvenirs, a-t-il indiqué. Le groupe est jeune et souffre d'un déficit au niveau de l'expérience. Passer du temps avec des anciens comme Zidane, Blanc, Boghossian et Barthez, qui ont fait partie de la génération dorée de l'Equipe de France, permet de relativiser, d'échanger et d'évacuer la pression. Il y a une reconstruction, avec un bon groupe. Il faut juste un déclic.»

everton santos
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Jérôme Rothen : « Je me sens humilié »



C’est une décision qu’il a du mal à « encaisser ». Faute d’un transfert cet été, Jérôme Rothen (32 ans) s’entraînera cette saison avec la réserve du PSG. Hier matin, dans un célèbre restaurant des Champs- Elysées, le milieu gauche nous a confié son désarroi.

Comment vous sentez-vous ?
Jérôme Rothen. Je suis triste.
Ce n’était déjà pas évident de s’entraîner avec la CFA cet été. Mais j’ai respecté cette décision et j’ai tout fait pour trouver une porte de sortie. J’étais prêt à partir en Turquie dans un club qui joue le bas du tableau (Manisaspor), mais on n’a pas réussi à trouver un accord avec le PSG à propos de ma compensation de salaire. Je pensais que j’allais réintégrer le groupe pro. D’autant plus que le coach avait dit dans la presse que ce serait le cas pour Younousse (NDLR : Sankharé, également affecté à la réserve puis prêté à Dijon) et moi si nous étions toujours là au 1er septembre.

Que vous a dit Antoine Kombouaré lors de votre entretien mercredi dernier ?
Il m’a simplement dit qu’il ne comptait pas sur moi et que j’étais à la disposition de la CFA. Moi, je voulais juste qu’on me laisse au moins m’entraîner avec les pros. Même si je ne jouais aucun match, j’aurais pu apporter mon expérience. Je ne comprends pas cette décision, surtout vu mon salaire (180 000 € brut par mois). Je me sens humilié. J’aurais aimé un peu plus de respect. Mais à mon avis, cette décision n’est pas que sportive.

C’est-à-dire ?
Je ne peux pas être passé en un an d’un statut de cadre du PSG à celui de la plus belle m… du groupe. Je sais que j’ai eu des déclarations un peu fortes il y un an (NDLR : en mai 2009, il avait critiqué publiquement l’actionnaire et les dirigeants du club). Sous le coup de la colère, certaines de mes paroles ont dépassé ma pensée. Mais j’ai payé pour cela, j’ai été mis à pied.

Certains joueurs auraient-ils pu faire pression sur l’entraîneur pour que vous restiez en CFA ?
Vous voyez un joueur aller voir le coach pour lui demander cela ? Je n’y crois pas. Ça se passe très bien avec les autres joueurs. Beaucoup pensaient d’ailleurs que j’allais être réintégré.

Avez-vous l’intention de saisir le syndicat des joueurs pour obliger le PSG à vous intégrer ?
Je n’ai pas envie d’aller au clash et qu’on dise que Rothen a encore foutu sa m… Il y a d’autres issues, un départ, une résiliation à l’amiable. Je ne me vois pas passer dix mois en CFA.

Pourriez-vous décider d’arrêter votre carrière ?
Oh non! Je ne veux pas finir comme ça. Je ne peux pas rester sur cet échec. Je sais que j’ai ma part de responsabilité. Ma dernière vraie saison au PSG (2008-2009) a été difficile. Il y a eu la sortie mon livre (« Vous n’allez pas me croire »), qui a suscité des réactions qui m’ont beaucoup affecté. J’ai les jambes pour relever un nouveau défi. N’importe lequel.


Le Parisien
Iaropolk14
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Kombouaré ne s'affole pas


Samedi, le PSG va retrouver le championnat contre Arles-Avignon. Les promus découvrira le Parc des Princes avec un compteur de point toujours vierge et le bonnet d’âne de la L1. Face à eux, ils trouveront un PSG sous pression après la semaine noire (trois défaites et neuf buts encaissés) qui a précédé la trève internationale.

Un parfum de début de crise enveloppait déjà l’équipe de la capitale fin août. D’autant qu’après le naufrage de Sochaux (3-1) le 29, le président Leproux avait tapé du poing sur la table, qualifiant de « lamentable » le comportement de ses hommes dans le Doubs. Dix jours ont passé et le PSG semble avoir retrouvé un peu de calme. Pour remobiliser un vestiaire fragilisé par ces trois contre-performances et toujours meurtri par plusieurs saisons éprouvantes, Antoine Kombouaré a cherché à insuffler de la confiance à ses hommes.

Deux séances à huis-clos hier

L’entraîneur du PSG a beaucoup discuté, de façon individuelle et collective. Son discours s’est voulu résolument positif et tourné vers l’avenir. « Il ne s’agit pas de s’éterniser et de s’apitoyer sur nos trois défaites. Il faut les analyser, en tirer les leçons et penser au mois de septembre qui nous attend avec cinq matchs (trois de L1 et deux de Ligue Europa) en trois semaines », confie-t-il.
Même s’il a bien conscience des quelques faiblesses de son équipe, défensives en particulier, le technicien veut aussi s’appuyer sur les bonnes choses aperçues lors des trois premiers matchs de la saison, notamment contre Bordeaux (défaite 2-1) le 22 août. C’est pour cela que, fondamentalement, il n’a pas changé son fonctionnement ni sa méthode pendant la mini-trêve. La semaine dernière, le groupe a beaucoup travaillé, physiquement notamment. Hier il a imposé deux séances à huis-clos. « Je ne vais pas systématiser ce mode d’entraînement, explique-t-il. Ce n’est pas pour embêter les supporteurs mais je souhaitais que l’on travaille tranquillement. » Quant à l’entraînement de demain au Parc, sa justification n’est pas sportive ou tactique. C’est le jour de la photo officielle avec les partenaires...


leparisien.fr
Hari
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Les questions des internautes à Nene

Vous avez envoyé de nombreuses questions à Nene. Après sélection, dix ont été retenues et posées au milieu parisien. Vos questions, ses réponses.

Laurie29 - . Tu as pour objectif de faire parti de la sélection brésilienne, penses-tu y parvenir avec le PSG ?
« Oui, je le pense. Le PSG est un club très médiatique au Brésil, c’est l’une des raisons qui m’a poussé à signer ici. Presque tous les matches du PSG sont diffusés en direct. Je sais que si je réalise une grande saison, alors mon rêve peut se concrétiser. »

Laurie29 - . Tu as marqué ton premier but en compétition officielle avec le club dès ton premier match au Parc, qu'as-tu ressenti ?
« J’ai ressenti beaucoup d’émotion. Nous avons gagné et ce but à la fin m’a vraiment fait plaisir. J’espère marquer encore de nombreux buts cette saison. »

Parisien93 -. L'an passé, tu as inscrit 14 buts en championnat avec l’AS Monaco, te sens-tu plus buteur que passeur ?

« Au départ, mon rôle est plus d’être un passeur. Maintenant, si je marque, je suis content aussi. Si je peux faire les deux et aider l’équipe à gagner, c’est encore mieux. »

Parisien93 -. Tu as évolué à L'Espanyol Barcelone, que retiens-tu des confrontations avec le rival catalan du FC Barcelone ?
« Je retiens surtout le dernier match que nous avons joué chez eux, au Camp Nou. Nous sommes la seule équipe à avoir gagné sur leur pelouse (2-1). C’est un super souvenir de jouer contre cette équipe qui a tout gagné et dans un stade comme le leur. Nous avons quand même réussi à gagner le derby. Nous avions réalisé un super travail ce jour-là. »

Akli -. Toi qui viens de Monaco, quelles sont les différences que tu as pu remarquer entre l'AS Monaco et le Paris Saint-Germain ?
« Le PSG et l’AS Monaco sont deux clubs traditionnels en France. La première chose qui saute aux yeux est le nombre de supporters. Il y en a beaucoup plus ici que là-bas (sourire). Monaco, c’est petit et il y a beaucoup d’étrangers qui y vivent. A Paris, la pression médiatique est bien plus forte également. Les structures sont un peu similaires, mais l’environnement est différent. »

psg03 -. Quel brésilien ayant joué au PSG te laisse le meilleur souvenir ?

« Je dirais Raï, Valdo et Ronaldinho. Je n’ai pas vu beaucoup de matches en intégralité, mais sur les vidéos que j’ai pu voir, ce sont les trois joueurs qui m’ont le plus marqué. »

Sessegnon1o -. Penses-tu que le PSG puisse réaliser de belles choses cette année en championnat et en Europa League ?
« Oui, je pense. Nous avons un groupe avec beaucoup de qualité et si nous bossons bien, comme le coach le demande tous les jours nous pouvons réaliser de belles choses. Si nous sommes concentrés à chaque match nous pouvons aller loin dans les différentes compétitions. »

Moderation PSG -. Que penses-tu du tirage au sort de l’Europa League ?
« C’est un très bon groupe, peut-être l’un des groupes les plus difficiles. Il y a trois équipes qui ont à peu près le même niveau et c’est une bonne opportunité de voir si nous sommes capables d’aller loin dans cette compétition. Séville et le Borussia sont deux équipes redoutables et j’ai entendu dire que la formation ukrainienne, que je ne connais pas trop, était également une équipe difficile à jouer. Il faut prendre des forces, bien commencer car deux équipes seulement se qualifieront. »

Quentinpsg86 -. Le championnat brésilien est-il meilleur que celui de France ?
« C’est différent. Si tu me poses la question, normalement je devrais dire oui, mais je ne le pense pas. Au Brésil, le championnat est beaucoup plus technique mais beaucoup physique. Il y a également plus de tactique en France. Je ne sais donc pas si le championnat est meilleur mais en tout cas il est différent. C’est difficile de s’adapter quand tu viens du Brésil car en France, c’est vraiment le haut niveau. »


PSG.fr
Kiolm
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Foot - L1 - Paris-SG
Entorse pour Sessegnon


L'infirmerie parisienne, qui était vide la semaine dernière, se remplit d'un coup. Inquiétant avant le match contre Arles-Avignon. Stéphane Sessegnon ne s'est pas entraîné mercredi : le Béninois souffre d'une «légère» entorse à la cheville droite, selon le club. Il devrait reprendre l'entraînement jeudi. Mathieu Bodmer n'a pas participé non plus à la séance du jour. L'ancien Lyonnais ressent des douleurs au mollet droit, il s'est contenté de trottiner. Enfin, Marcos Ceara a été touché à la hanche et quitté la séance avant ses camarades. Le club a fait savoir qu'une décision sera prise mercredi soir quant à la participation ou non de Guillaume Hoarau au match contre Arles-Avignon samedi, au Parc, à 19h00. -Christophe MICHEL, au Camp des Loges

lequipe.fr
Dubdadda
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Nene : « Etre meilleur »

Après avoir répondu aux questions des internautes, Nene faisait face à la presse ce mercredi matin au Camp des Loges.

Nene, samedi le PSG reçoit Arles-Avignon, vous sentez-vous dans l’obligation de prendre les trois points ?
« Nous restons sur trois défaites et nous avons la chance de recevoir donc oui nous sommes dans l’obligation de gagner. C’est très important pour retrouver la confiance. Il faut bien débuter ce mois de septembre. Pendant la trêve internationale, nous avons beaucoup travaillé, physiquement, psychologiquement et défensivement car nous devons retrouver une certaine solidité. Le coach nous a également beaucoup parlé afin que nous retrouvions un maximum de confiance. »

Que manque t’il à l’équipe psychologiquement ?
« Je ne pense pas qu’il manque quelque chose psychologiquement. Contre Bordeaux, nous avons bien joué mais nous avons simplement manqué d’efficacité devant le but. Contre Sochaux en revanche, nous n’avons pas bien joué. Tu ne peux pas tout le temps être bon, mais le plus important reste le résultat. Si nous ne jouons pas bien mais que nous gagnons, c’est mieux que de bien jouer et de perdre ! Il faut essayer de gagner tous les matches, mais pas n’importe comment. »

Comment juges-tu ton début de saison ?
« Plutôt bien. Bon, j’étais un peu déçu de ne pas jouer à Sochaux, mais c’est comme ça, c’est la loi en France (sourire). Mon adaptation s’est bien passée, elle a été rapide car tout le monde m’a beaucoup aidé. Aussi bien les joueurs que les personnes du club. Cela m’a donné de la tranquilité afin de pouvoir rester concentré sur le terrain. A chaque entraînement et à chaque match, je vais essayer d’être meilleur. »


PSG.fr
Dready14
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Hoarau reprend jeudi

Touché à l'épaule droite contre la Biélorussie, le Parisien Guillaume Hoarau va reprendre l'entraînement jeudi. Un point médical sera fait en fin de semaine pour connaître sa disponibilité contre Arles-Avignon en Championnat.

Marcos Ceara, qui a écourté la séance d'entraînement jeudi va passer des examens supplémentaires pour en savoir plus. Le Brésilien a des douleurs à la hanche droite - Ch.M


Lequipe.fr
Hari
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L’infirmerie se remplit dangereusement

C’est un PSG affaibli qui s’avance vers un match (déjà) capital, samedi face à Arles-Avignon. La trêve internationale, censée ressourcer les corps et les esprits, a eu l’effet inverse à Paris. Aujourd’hui, cinq joueurs, et non des moindres, sont blessés. Mis à part le jeune gardien Alphonse Areola, victime d’une douleur à la hanche, quatre des titulaires depuis le début de saison (Guillaume Hoarau, Mathieu Bodmer, Stéphane Sessegnon et Ceará) sont incertains à deux jours de la réception de la lanterne rouge de la L 1.

Hoarau n’exclut pas l’opération. Blessé à l’épaule droite lors du match face à la Biélorussie, Guillaume Hoarau souffre d’une entorse et non pas d’une simple contusion, comme annoncé dans un premier temps. L’attaquant, libéré par l’équipe de France, ne s’est plus entraîné avec le groupe parisien depuis son retour lundi matin. L’essai qu’il effectuera tout à l’heure au Parc doit déterminer son aptitude à tenir sa place. Si sa blessure venait à perdurer ou à s’aggraver, le joueur n’exclut pas une opération, comme il l’a confié à son entourage.

Ceará vers un forfait ? Hier, le latéral brésilien est venu grossir les rangs de l’infirmerie parisienne. A quelques minutes du terme de l’entraînement, le défenseur a ressenti une douleur à la hanche droite et a immédiatement stoppé tout effort. Le staff médical du PSG, qui craint un problème musculaire, est très réservé sur sa participation au match. Ceará doit passer des examens aujourd’hui afin d’être définitivement fixé.

Bodmer et Sessegnon confiants. Hier matin, Mathieu Bodmer s’est contenté d’un léger footing en compagnie de Guillaume Hoarau et du kinésithérapeute Jérôme Andral. L’ancien Lyonnais a été victime d’une petite contracture au mollet droit mardi et a décidé de se ménager lors des deux derniers jours. Les examens n’ont rien montré de grave et le joueur, comme le staff médical, se montrent plutôt confiants. Idem pour Stéphane Sessegnon, revenu avec une entorse à la cheville de son match face au Burundi avec la sélection du Bénin. Les deux milieux parisiens sont sur la voie de la guérison mais doivent encore valider leur retour définitif aujourd’hui lors de l’entraînement.

Frédéric Gouaillard (avec Arnaud Hermant)


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PSG Express

Hier. Atelier physique, circulation de balle et opposition. Hoarau et Bodmer ont couru. Sessegnon est resté en salle.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 à huis clos au Parc des Princes, puis photo officielle.
Absent. Sakho (équipe de France).
Infirmerie. Hoarau (épaule), Sessegnon (cheville), Bodmer (mollet), Areola (hanche), Ceará (hanche).
Suspendu. Clément (PSG - Arles-Avignon et PSG - Rennes).
Rendez-vous. PSG - Arles-Avignon, 5e journée de L 1, samedi 11 septembre, à 19 heures, au Parc des Princes.


leparisien.fr

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PSG : Hoarau de retour à l'entraînement

jeudi 09 septembre 2010 - 09h23
Victime d'une entorse de l'épaule droite lors du match France-Biélorussie vendredi dernier, Guillaume Hoarau va faire son retour à l'entraînement ce jeudi.

Blessé à l'épaule droite depuis vendredi dernier, Guillaume Hoarau va faire son retour à l'entraînement ce jeudi, après avoir effectué mercredi une séance individuelle avec Raphaël Fèvre, le préparateur physique du PSG. L'ancien Havrais a encore des chances de jouer face à Arles-Avignon ce samedi.

C.L (Rédaction Football365.fr)


Football365
D'Alessandro
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Ceara indisponible dix jours
09/09/2010 16:27

Touché mercredi à l'entraînement, Marcos Ceara a passé, ce jeudi, des examens complémentaires qui ont révélé une lésion au niveau de la hanche droite. L'indisponibilité du latéral brésilien du Paris Saint-Germain est estimée entre huit et dix jours. Il est donc d'ores et déjà forfait pour la réception de l'AC Arles-Avignon ce samedi (19h00) pour le compte de la 5e journée de Ligue 1.

FranceFootball.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Bazin hausse le ton

L’actionnaire majoritaire du PSG a placé les joueurs, l’entraîneur et le président du club face à leurs responsabilités, hier, en prononçant devant eux un discours particulièrement offensif.

Ça devait être un moment convivial. Hier, après la photo officielle de la saison 2010-2011, joueurs, staff, dirigeants, actionnaires et partenaires du PSG ont partagé un déjeuner dans le carré VIP du Parc des Princes. Au menu : risotto au poulet, pâtes, sushis et tarte aux fraises… Mais avant ces réjouissances, Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du PSG, a pris la parole… et plombé l’ambiance.

« Visiblement agacé, voire énervé », selon un convive, le patron de Colony Capital Europe s’en est pris aux joueurs, qui se sont présentés dans des tenues trop décontractées à son goût. Un joueur portait, par exemple, un tee-shirt sur lequel figurait une femme dénudée. « Lors de ce genre de repas officiels, je ne veux pas vous voir en civil, mais en costume du club, et vous devez les porter avec fierté. Ce sont les gens qui sont là, actionnaires et partenaires, qui vous font vivre et c’est grâce à eux que le club existe. Je vous demande un minimum de respect », a clamé en substance Bazin devant une assemblée médusée.

Après cette entame inattendue, le patron du club a mis la pression sur Robin Leproux, le président du PSG, et Antoine Kombouaré, son entraîneur, dans la suite de son discours. « Le rôle de l’actionnaire dans le football s’arrête quand le mercato s’arrête, a enchaîné Bazin. On a joué le nôtre. Les résultats sont entre les mains d’Antoine Kombouaré et de Robin Leproux et c’est à eux de faire que cette saison soit un succès. »

Satisfait du recrutement estival, Bazin considère que l’effectif s’est une nouvelle fois bonifié cet été, comme « c’est le cas depuis trois ans », même si le début de saison est décevant. Le dirigeant n’a pas évoqué d’objectif sportif clair. Selon son entourage, il considère qu’une place dans les cinq premiers de la L 1 est impérative et a peu goûté les discours plus mesurés que le sien de Leproux et Kombouaré à ce sujet. Enfin, Bazin a remercié Patrick Bruel, présent hier comme des représentants de la mairie, de la Licra ou de l’association du club, pour sa fidélité. L’acteur-chanteur, supporteur de la première heure du PSG, soutient financièrement le club, avec sa société Winamax, sponsor du club pour deux saisons contre 1,5 M€ par an. Au total, l’intervention du dirigeant du fonds d’investissement américain a duré à peine cinq minutes… Il n’était pas nécessaire de faire plus long pour marquer les esprits. Le président Robin Leproux n’a, lui, pas pris la parole.

Le Parisien
Hari
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Coupet chasse la pression

Le club Parisien cherche à sorti de sa fébrilité, symbolisée par les récents flottement de son gardien.

Son statut ne semble pas menacé à court terme. Sauf surprise, Grégory Coupet gardera le but du PSG, demain, au Parc des Princes, face à Arles-Avignon. Ce sera un soir, pour lui, à apporter des réponses. Sa fin de match hésitante contre Bordeaux (1-2, le 22 août) et sa responsabilité sur deux des trois buts sochaliens (1-3, le 29 août) ont donné corps à une question : l'ancien gardien des bleus (37 ans, 34 sélections) est-il à son tour gagné par le doute, un an après son arrivée à Paris ?

"J'ai vécu ce que "Greg" vit aujourd'hui, témoigne Jérôme Alonzo, l'ancien parisien (2001-2008), aujourd'hui consultant sur Orange Sport. Quand ça va mal à Paris, on pointe souvent du doigt l'avant centre et le gardien, même si tu n'y es pour rien ! On finit toujours par te trouver mauvais à un moment donné. Steve Mandanda a aussi connu ça à Marseille. tout le monde disait du bien de Coupet Après Saint-Etienne (3-1, le 7août). Trois semaines après, il n'est quand même pas devenu une calamité !"

A ses proches, Coupet aurait convenu du poids de ses fautes récentes, mais sans vouloir se torturer l'esprit outre mesure. La part difficile à évaluer dans son début de saison moyen - qui fait suite à un retour sans relief au printemps dernier - se situe dans l'influence éventuelle de sa grave blessure de l'automne dernier : une fracture de la cheville gauche - le 28 novembre 2009, contre Auxerre (1-0) - dont il avais mis près de cinq mois à se remettre. "dans les mois qui suivent ce type de blessures, un joueur n'échappe pas toujours à l'appréhension", souligne Alonzo. Toujours très pointilleux dans sa préparation, Coupet s'est réfugié dans les entraînements de la mini-trêve. Il fait partie de ces individualités parisiennes qui devront montrer demain, face au promu provençal, un visage plus autoritaire.

Plus généralement, il s'agit désormais pour l'ancien lyonnais de ne pas se laisser absorber par la pression négative qui a englouti plus d'un joueur du PSG avant lui, même parmi les plus grands. A l'aube de la dernière saison de sa carrière, il avait annoncé son intention de ne pas finir sur le banc. Même si Apoula Edel reste largement perfectible, la marge d'avance de Coupet s'est un peu rétrécie, en cette fin d'été.

J.T.

Lequipe Papier

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Marcos Ceará, le coup d’arrêt

Le verdict est tombé hier à la mi-journée. Ceará, qui a écourté la séance d’entraînement mercredi matin après avoir ressenti une douleur à la hanche droite, souffre d’une lésion musculaire. « Il ne s’agit pas d’un muscle très utilisé, mais cette blessure me gêne pour courir et prendre de la vitesse, précise-t-il.
Je vais devoir observer une période de repos de dix jours. Ensuite, je pourrai reprendre l’entraînement progressivement. Je ne pense pas être apte à jouer avant quinze à vingt jours. »
Il s’agit incontestablement d’un coup dur pour le Brésilien. Avec l’arrivée du Valenciennois Siaka Tiené, qui devrait ainsi entamer son premier match sous les couleurs du PSG demain face à Arles-Avignon, Ceará s’était en effet préparé à devoir lutter pour conserver sa place de titulaire comme latéral gauche. Un poste où il a évolué à trois reprises en août (Lille, Bordeaux, Sochaux). « J’avais bien commencé la saison. Je me sentais bien physiquement, raconte-t-il. Cette blessure m’attriste évidemment, mais c’est le football. Je vais tout faire pour vite revenir en forme. » Pour lui, l’histoire joue d’amères prolongations. La saison dernière, Cear áavait déjà perdu sa place de latéral droit après une blessure. C’était lors de Nice - PSG, le 20 mars. Une douleur aux adducteurs lui avait valu plus de deux semaines d’arrêt. Cette période d’indisponibilité avait permis à Christophe Jallet de s’imposer.
« Cette saison, je savais qu’à droite Christophe serait le numéro un. Je m’étais fait à l’idée de devoir lutter pour gagner ma place. Comme il s’est blessé, j’ai pu occuper ce poste contre Saint-Etienne lors de la première journée de championnat, raconte-t-il. Ensuite, le coach a décidé de me titulariser à gauche. Je ne m’y attendais pas, mais j’y ai pris goût. Le fait de jouer avec Nenê est un plus. Je me sens très à l’aise avec lui. »

Le Brésilien, une fois rétabli, devra batailler dur

En août, les deux hommes ont opéré deux fois ensemble (à Lille et contre Bordeaux) sur le flanc gauche. Et leur entente sur le terrain, comme dans la vie, semble au beau fixe. « Sa présence me fait beaucoup de bien ! On se parle, on analyse nos matchs, poursuit Ceará. On se connaissait déjà du temps où on évoluait au Brésil. Aujourd’hui, c’est plus qu’un coéquipier. Il vient régulièrement à la maison, il participe à mes réunions évangéliques. On partage la même foi. Nenê, c’est un ami. »
Mais avant de retrouver son compatriote sur le terrain, le Brésilien, une fois rétabli, devra batailler dur. Sur les côtés, les solutions sont nombreuses : Jallet ou Ceará à droite, Armand, Tiéné, Ceará ou Makonda à gauche. « La concurrence est rude, admet-il. C’est tant mieux. Cela nous oblige à donner le meilleur de nous-mêmes. »

SYLVIE DE MACEDO


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PSG Express

Hier. Coups de pied arrêtés, exercices de conservation de ballon et toros. Hoarau (entorse de l’épaule droite) a participé à la séance, Bodmer et Sessegnon se sont entraînés avec le préparateur physique.
Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au Parc des Princes à 17 h 30.
Infirmerie. Ceará (hanche), Bodmer (mollet), Sessegnon (cheville), Aréola (hanche). Un point sera fait après l’entraînement pour savoir si Bodmer, Sessegnon et Hoarau peuvent jouer demain.
Suspendu. Clément (pour PSG - Arles-Avignon et PSG - Rennes).
Rendez-vous. PSG - Arles-Avignon,5e journée de L 1, demain à 19 heures, au Parc.
Le PSG va lancer une radio numérique, PSG Radio, en partenariat avec Goom Radio.



leparisien
Baghib!
Il y a un nouveau feuillet "Direct PSG" dans le Direct Matin (tous les vendredis ?), premier numéro hier, rien de bien intéressant ou de pas encore vu sauf une interview de Sakho :

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MAMADOU SAKHO

«UN RÊVE QUI DEVIENT RÉALITÉ»

Formé au PSG, le défenseur central a accéléré le temps : à 20 ans, il est vice capitaine du club et a été convoqué cet été pour la première fois chez les Bleus.


Comme Guillaume Hoarau, Mamadou Sakho voit la vie en Bleu en ce début de saison. Appelé pour le match face à a Norvège, puis pour les deux premières rencontres qualificatives à l’Euro 2012, il compte mettre à profit cette expérience pour continuer à progresser avec le PSG.

Comment as-tu vécu ton premier rassemblement avec les Bleus début août ?
J’ai beaucoup appris, même si cela n’a duré que trois jours. J’étais entouré de joueurs habitués des grandes compétitions. L’ambiance générale était excellente. Je n’ai pas ressenti de pression négative liée à l’historique du Mondial. Le groupe vivait tellement bien ensemble que, lorsque l’on s’est quittés, j’avais l’impression d’avoir passé deux semaines en sélection ! On a essayé de redonner une bonne image de l’équipe de France, même si nous n’étions pas responsables de ce qui est arrivé. Le passé, c’est le passé ! Nous, on travaille dans le présent et pour l’avenir. Etre en A, c’est un rêve qui devient réalité.

Comment as-tu géré ton été, où des rumeurs t’envoyaient vers des clubs prestigieux, comme le Bayern, Manchester United ou Arsenal ?
Tranquillement, car je connais mes objectifs. C’est normal qu’un jeune footballeur qui joue au PSG soit observé. Je este serein et je sais tout le travail qu’il me reste à accomplir.

Ta notoriété a encorefranchi un palier. Nike t’a choisi pour faire la promotion du Trophée des champions, du Tournoi de Paris et du nouveau maillot domicile dans un clip où ton parcours était mis en chanson par Oxmo Puccino, un célèbre rappeur…
Je suis bien entouré, donc tout ça ne me fait pas tourner la tête. J’ai trouvé cette opération hyper sympa, car elle retraçait ma vie, avec des photos de moi quand j’étais tout jeune, les quartiers dans lesquels j’ai vécu. Cette vidéo, elle veut tout dire ! Naître à Paris, grandir à Paris, être formé à Paris, jouer au PSG… J’ai commencé à aller au Parc à huit ans, avec les yeux grands ouverts d’un enfant qui rêve d’être un jour sur cette pelouse. Aujourd’hui, je fais tout pour que mes proches soient fiers de moi, ainsi que les supporters et le club.

Antoine Kombouaré a fait de toi le vice-capitaine. Une sacrée marque de confiance !
C’est clair, mais s’il a fait ce choix, c’est qu’il pense que je peux l’assumer et tirer le club vers le haut malgré mes 20 ans. J’ai un caractère fort, et plus le temps passe, plus j’essaie de m’imposer.

Cela te permet-il de t’affirmer davantage au sein du vestiaire ?
Je reste discret car j’ai encore énormément à apprendre. Mais une fois sur le terrain, les choses sont différentes, je sors de ma réserve. J’ai besoin de laisser s’exprimer mon tempérament pour pouvoir me donner à 100 %.

Pour finir, un mot sur l’ambiance qui règne au Parc...
Comme a pu le dire «Greg» Coupet, on ne peut pas nier le fait que le Parc pousse moins fort. Il est désormais plus en réaction qu’en action. Mais on se rend compte que l’ambiance dépend aussi de nos prestations. Si on accumule les victoires, on retrouvera un Parc digne de sa légende. De toute façon, on préfère voir un stade un peu plus clairsemé avec des familles heureuses de venir, plutôt qu’une enceinte pleine et surchauffée où fusent les insultes et où les gens ont peur de sortir à la fin.
Direct PSG dans Direct Matin
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