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Homer
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Hoarau, c'est pour décembre

Tout comme Chantôme (douleur quadriceps droit), Matuidi (cuisse) et Bisevac (qui a néanmoins participé à une opposition avec la réserve ce vendredi), Guillaume Hoarau sera forfait pour la venue de Caen samedi (19h00). Mais l'international va mieux. Interrogé juste avant le huis-clos du jour au Parc des Princes, l'ex-Havrais a donné quelques nouvelles de sa santé : « Ça va, je bouge l'épaule, a plaisanté le Réunionnais. J'ai repris la course, je travaille aussi en piscine... Je suis donc dans les temps pour un retour sur les terrains prévu en décembre.»

L'Equipe
Homer
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Kombouaré : «Montrer de l'orgueil»

L'entraîneur du PSG a déjà oublié l'élimination à Dijon mercredi (3-2). Le Kanak veut voir son équipe rebondir face à Caen samedi au Parc (19h00).

Malgré l'accumulation des questions sur la méforme de Lugano et l'élimination du PSG à Dijon en Coupe de la Ligue mercredi (3-2), la moutarde ne lui est pas montée au nez. En conférence de presse, dans l'auditorium du Parc des Princes, Antoine Kombouaré n'a pas ruminé longtemps la sortie de route de son équipe. «Pour moi, Dijon, c'est déjà oublié, a assuré le Kanak. J'ai dit à mes joueurs qu'ils avaient de la chance de rejouer si vite, et qu'il fallait rebondir, montrer de l'orgueil. J'attends d'eux une réaction. Car à Dijon, il y a pas mal de joueurs qui ont connu des petits soucis... Après le match, dans le vestiaire, s'il y avait des sourires, ça ne s'est pas trop vu... Les joueurs avaient plutôt la rage, il ne faut pas oublier ça samedi. Il faut se servir de cette frustration, de cette grosse déception pour repartir de l'avant.»

«Lugano ne baisse pas la tête»


Interrogé sur le passage à vide de Diego Lugano, Kombouaré a pris la défense du capitaine de la Celeste. «Il n'a pas fait de préparation, je me répète. Forcément, il faut s'attendre à un passage à vide. Les joueurs et l'équipe, il faut les juger sur la durée, a insisté le technicien parisien. On fera un bilan à la trêve sur son état de forme. Mais je ne suis pas inquiet du tout. Il ne baisse pas la tête.»


L'Equipe

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Antoine Kombouaré : « Trouver la faille »

A la veille de PSG-Caen, match comptant pour la 12e journée de Ligue 1, l'entraîneur parisien a évoqué les sujets qui entourent ce rendez-vous, depuis le Parc des Princes. Extraits.

Coach, quel discours avez-vous tenu à vos joueurs depuis l'élimination en Coupe de la Ligue, sur la pelouse de Dijon (2-3) ?
« J'ai répété à mon équipe qu'on avait la chance de pouvoir rejouer très vite et donc de rebondir. C'est ce que j'attends d'eux : avoir une réaction d'orgueil, mais aussi de la qualité de jeu. L'objectif est de faire un grand match demain, car c'est une belle équipe de Caen que l'on va recevoir. »

Justement, quelles sont les principales caractéristiques de cette équipe caennaise ?
"« C'est une équipe qui développe un jeu de qualité, très forte à partir du moment où elle récupère bas le ballon. Devant, ça va très vite avec Bulot, Hamouma, Frau ou encore Niang. Leur milieu de terrain est aussi doué techniquement, c'est donc une formation qui peut vite exploser et faire preuve d'efficacité. Ils défendent également en bloc donc le plus dur sera de marquer et on espère bien trouver la faille demain. Ce sera une rencontre compliquée, car si l'on observe les résultats de Caen, sur un total de 15 buts marqués, ils en ont inscrit 10 à l'extérieur. Il faudra donc se méfier. »

Sur quoi vous êtes-vous appuyé pour remobiliser votre groupe depuis deux jours ?
« On a tout fait pour évacuer la déception de notre défaite face à Dijon, et on compte donner la réponse demain, sur le terrain. Il faut se servir de cette grosse frustration pour repartir de l'avant. Le match de mercredi est derrière nous, nous sommes à la veille d'un rendez-vous important, à domicile de surcroît, dans un Parc des Princes une nouvelle fois bondé, donc l'idée sera de tout donner pour faire un grand match et si nous y arrivons, nous aurons de bonnes chances de le gagner... »

PSG.FR
Homer
Citation
PSG-Caen : Le groupe du PSG

Groupe - vendredi 28 octobre 2011 à 19:00

Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour la rencontre PSG-Caen, le samedi 29 octobre 2011 :

ARMAND Sylvain
BAHEBECK Jean-Christophe
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
DOUCHEZ Nicolas
ERDING Mevlut
GAMEIRO Kevin
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
LANDRE Loïck
LUGANO Diego
MENEZ Jérémy
NENE
PASTORE Javier
SAKHO Mamadou
SIRIGU Salvatore
SISSOKO Mohamed
TIENE Siaka
sylvain
Le Parisien

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Paris doit corriger le tir


Eliminés sans gloire de la Coupe de la Ligue, les Parisiens semblent avoir perdu leur allant du début de saison, à l’image de Javier Pastore. Une réaction s’impose.


Certes, le PSG est toujours leader de la L1. Une élimination en Coupe de la Ligue, aussi piteuse fut-elle, ne peut pas tout chambouler. Pour ce Paris version Qatar, calibré pour le championnat, le couac de Dijon a vocation à rester un épiphénomène dans une saison où cette compétition-là n’a jamais constitué un objectif majeur.
Pourtant, depuis mercredi soir, une certaine fébrilité semble gagner les rangs parisiens. On ne parle pas de précrise, mais d’une turbulence comme le PSG n’en avait pas encore connu cette saison. Ces deux derniers jours, la direction de la communication du club a, par exemple, décidé de décaler séance tenante les entretiens particuliers prévus entre la presse et les joueurs. Pour bien comprendre ce qui se passe au Paris Saint-Germain, il ne faut pas se focaliser sur la sortie de route à Dijon (élimination 3-2 après avoir mené 2-0), mais élargir le cadre aux trois dernières rencontres (1 nul, 1 victoire et 1 défaite). Depuis une semaine et le 0-0 à Bratislava, Paris joue moins bien. Les propos d’Antoine Kombouaré, qui visent à protéger ses joueurs, ne trompent personne.

L’irritation de Leonardo

Dimanche dernier, après le succès face à Dijon en championnat (2-0), Leonardo s’est ému auprès de son entourage de la prestation de l’équipe parisienne qu’il a jugée peu convaincante. Trois jours plus tard, en Bourgogne, le directeur sportif parisien a été conforté dans son opinion. Plus que l’élimination, c’est encore une fois la manière qui lui a fortement déplu.
Jeudi, dans son débriefing d’après-match, Kombouaré a ciblé la « pression » qui pèse sur les épaules de ses joueurs. L’entraîneur parisien a répété à ses troupes qu’avec le changement de statut du club, ce fardeau serait permanent et qu’il fallait apprendre à vivre avec. Kombouaré n’a visé personne en particulier. Mais pour battre Caen tout à l’heure au Parc — et atténuer cette fameuse pression — Paris attend de retrouver le « vrai » Pastore. Depuis son retour de sélection, le 13 octobre, l’international argentin enchaîne les contre-performances. Ce passage à vide, conjugué à celui de Lugano, handicape fortement le PSG, qui se retrouve sans colonne vertébrale. Et l’on sait qu’actuellement, à défaut de collectif, Paris a besoin des traits de génie de son Argentin pour marcher droit.


L'Equipe avec Opta Sports

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Le leader, dernier de la tête.

0: Le PSG n'a converti aucun de ses 17 tirs de la tête cette saison. C'est la seule équipe à n'avoir jamais marqué de cette manière en 11 journées (l'OM domine ce classement avec 6 buts, devant Evian TG , Sochaux et St Etienne avec 4 buts).

233: Le PSG est l'équipe qui a touchée le plus de ballons dans la surface adverse, 233, devant l'OM, 222 et Lille, 214.

5: Le PSG est 5ème au ratio des buts/tirs avec 16.7% de réussite, derrière Montpellier (19.5%), Sochaux (18.1%), Lille (17.9%) et Rennes (17.8%). l'équipe la moins efficace est l'OM (7.8%).
HHA
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Paris cartonne, aussi...

C'est une statistique paradoxale : en Championnat, le volume de cartons jaunes récoltés par le PSG en 11 journées n'est pas scandaleux (19), mais ce nombre a déjà suffi à engendrer plusieurs suspensions (Matuidi, Menez, Lugano, Armand). Ce qui a souvent gêné Antoine Kombouaré pour composer son équipe, notamment en défense et au milieu. Cette tendance est en revanche plus ennuyeuse en Ligue Europa où le PSG totalise déjà 13 cartons jaunes et 3 cartons rouges (Sissoko, Chantôme et Tiéné) cumulés sur 5 matches seulement !

Comment expliquer cette nervosité ambiante, débutée il y a tout juste un mois par l'expulsion de Jallet face à Nice (7e journée), nourrie la semaine dernière par les deux cartons rouges de Chantôme et Tiéné récoltés à Bratislava, et les trois nouveaux jaunes mercredi à Dijon (2-3) en Coupe de la Ligue ? Expulsé en Slovaquie, Siaka Tiéné apporte un premier élément de réponse. «Il faut reconnaître que la concurrence est plus forte cette année. Chaque joueur veut montrer qu'il est présent, qu'il peut apporter plus à l'équipe. Ça part d'une bonne mentalité en fait. On veut tout donner sur le terrain, en se "défonçant". Chacun veut se surpasser pour montrer au coach qu'il mérite sa place.»

Kombouaré : « Tout le monde s'accroche, tout le monde se bagarre pour avoir sa place. Moi, ça me plaît. »

Interrogé sur le sujet, Antoine Kombouaré nous a confié qu'il était vigilant sur cette dynamique de... cartons. «Les cartons, les suspensions, j'ai des discussions avec les joueurs, oui», confirme le technicien parisien qui n'a pas hésité à sortir Lugano (déjà averti en première mi-temps) à l'heure de jeu dimanche, face à Dijon (2-0), par précaution. Il faut dire que malgré son arrivée tardive, le capitaine de l'Uruguay est le joueur le plus averti du PSG (déjà 6 cartons jaunes dont 4 en Championnat).

Une preuve d'engagement sans doute dans l'esprit de Kombouaré, qui aime les joueurs dévoués. «Jallet, Chantôme, Tiéné, ils ont du tempérament. Tout le monde s'accroche, tout le monde se bagarre pour avoir sa place. Moi, ça me plaît.» Si Tiéné invite ses coéquipiers à plus de retenue à l'avenir («il faut que l'on arrive à garder notre calme, même dans la provocation», dit l'Ivoirien), Kombouaré, lui, assure qu'il sait s'adapter et qu'il a « la chance d'avoir cette année des joueurs polyvalents.»


lequipe.fr
Biz Markie
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Paris se fait violence

Toujours leader, Paris a certes obtenu sa sixième victoire d'affilée, contre Caen (4-2, doublé de Nene), mais la manière laisse encore à désirer.


L'impression laissée est toujours la même. Celle d'une équipe qui semble dominer son sujet, sans jamais réellement aller au bout de ses intentions. Ce qui l'expose forcément au pire à un moment donné. Seulement à l'arrivée, le résultat est aussi identique : Paris gagne, comme samedi face à Caen (4-2), et conforte du coup sa première place au classement. Pour l'instant, ça lui suffit. Mais jusqu'à quand ? Car après l'élimination surprise des Parisiens en Coupe de la Ligue, mercredi à Dijon (2-3), leur réaction était extrêmement attendue. Face à une équipe très joueuse, et rapidement réduite à dix après l'expulsion de Nivet (19e), les joueurs de la capitale ont beaucoup tenté mais peu réussi. Alors entre un verre à moitié plein ou à moitié vide, Antoine Kombouaré a vite fait son choix. Ce qui l'emporte, c'est évidemment la deuxième option. Pour la manière, il attendra encore un peu.
Cueillis à froid malgré une excellente entame, par un Thomas Heurtaux opportuniste sur corner (12e), Javier Pastore et les siens n'ont pas tardé à réagir. Sous l'impulsion d'un Nene dans tous les bons coups, comme contre Dijon la semaine dernière, Paris est vite revenu à la marque sur un penalty obtenu et transformé par le Brésilien (20e). Dans l'affaire, les Caennais ont perdu un des leurs. Une donnée qui étrangement n'a pas vraiment avantagé leurs adversaires. Du moins dans un premier temps. Car par la suite, la fatigue aidant, les Parisiens ont pris l'ascendant. Après une foule d'occasions manquées (21 au total !), la plupart par Gameiro (16e, 26e, 47e), mais aussi par Sakho (70e), c'est enfin Ménez (56e) puis encore Nene (76e), à nouveau sur penalty, qui ont donné un peu d'air à leur équipe. La conséquence logique d'une domination territoriale incontestable et d'une possession de balle de tous les instants.

Deux sorties manquées pour Sirigu = deux buts

Mais le Stade Malherbe n'est pas l'une des formations les plus à l'aise à l'extérieur cette saison pour rien. Malgré son infériorité numérique, l'équipe de Franck Dumas n'a jamais renoncé, parvenant même à réduire le score, encore sur corner et à nouveau sur une mauvaise sortie de Sirigu, dont a profité Vandam (81e). Insuffisant néanmoins pour faire trembler un Parc des Princes où le PSG fait désormais régner sa loi. Le leader n'est pas encore aussi autoritaire qu'il l'aimerait mais qu'importe, il fait le spectacle et impose une cadence infernale à ses rivaux. Et quand en plus sa star y va de son but, en toute fin de match (89e), le scénario devient presque idéal. Presque, car avec son effectif et son talent, Paris ne devrait pas avoir autant à lutter. - H.S.


HHA
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Tout réussit au leader

Les dirigeants parisiens peuvent dormir tranquilles. Avec des matchs à la trame aussi nourrie que celui d’hier face à Caen, ils n’auront aucun mal à remplir de nouveau le Parc des Princes. Cette large victoire (4-2) acquise face à des Caennais rapidement réduits à 10 continue de dessiner un PSG insatiable en championnat avec un 6e succès d’affilée et un record égalé.

Les résultats et le spectacle sont donc les mamelles de ce nouveau Paris qui continue de survoler la Ligue 1 à défaut d’en être un leader totalement convaincant. Leonardo, le directeur sportif parisien, contrarié ces derniers jours par les prestations de son équipe, se réjouira sûrement de la manière dont ses joueurs ont enchanté le Parc (surtout durant la seconde période).

Le bilan est éloquent : 4 buts inscrits, 25 tirs (dont 10 cadrés), et 3 poteaux. Au rythme où se sont enchaînées les actions, ce match était écrit pour rendre chèvre le plus pointilleux des statisticiens. Ce n’est pas une nouveauté, plus une confirmation, le PSG peut aujourd’hui se reposer sur son potentiel offensif qui suffit à gommer ses déséquilibres et ses insuffisances.

Kombouaré a secoué ses joueurs

Alors que Kombouaré avait finalement choisi de laisser souffler un Lugano décevant ces dernières semaines, Paris n’a pas rassuré en défense et dans la gestion de son match. « On fait une fin de première mi-temps compliquée où on est tombés dans nos travers. Au lieu de jouer simple, on a trop gardé le ballon et on s’est mis en danger. Je n’ai pas trop aimé », déplore Antoine Kombouaré qui a secoué ses joueurs à la pause pour une réaction immédiate.

Mais ce match recèlera à jamais une équation à deux inconnues. Que se serait-il passé si l’arbitre n’avait pas expulsé Benjamin Nivet après vingt minutes, frappant Caen d’une double peine très sévère ? Et, surtout, saura-t-on jamais si le ballon avait franchi ou non la ligne de sortie de but sur la deuxième réalisation parisienne ?

Hier, même un arbitrage vidéo — à moins d’être doté d’un microscope — n’aurait pas permis à Clément Turpin de trancher avec certitude. Pourtant, l’arbitre, sûr de son fait, a choisi de privilégier Gameiro. Dans d’autres sports, on appelle ça la prime à l’attaque, mais c’est surtout le signe que Paris est aujourd’hui capable de forcer le destin. Et un champion en a souvent besoin.

PSG - CAEN 4-2 (1-1)
Spectateurs : 43 812.
Arbitre : M. Turpin.
Buts. PSG : Nene (20e s.p., 76e s.p.),Ménez (56e), Pastore (89e) ; Caen : Heurtaux (13e), Vandam (82e).
Avertissements. PSG : Armand (33e),Ménez (72e). Caen : Heurtaux (61e), Frau (64e), Thébaux (76e).
Expulsion. Caen : Nivet (19e).
PSG : Sirigu - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Bodmer, Sissoko (Tiéné, 72e) -Ménez (Bahebeck, 72e), Pastore, Nene (Ceará, 89e) - Gameiro. Entr. : Kombouaré.
Caen : Thébaux - Vandam, Heurtaux, Leca (Fajr, 74e), Raineau - Seube, Nivet - Hamouma, Traoré (Proment, 27e), Bulot - Frau (Niang, 65e). Entr. : Dumas.

LES BUTS
13e : corner de Bulot. Heurtaux, qui a coupé au premier poteau, prend de vitesse toute la défense parisienne et marque de la tête. 0-1.

20e : penalty de Nene, qui se fait justice après avoir été fauché par Nivet. Lemilieu caennais est exclu sur l’action. 1-1.

56e : Gameiro chipe le ballon à Leca qui l’accompagnait en sortie de but, et réussit à centrer en retrait avant que le ballon ne franchisse entièrement la ligne.Ménez reprend et trompe Thébaux. 2-1.

76e : penalty de Nene transformé à la suite d’une faute de Seube sur Gameiro. 3-1.

82e : corner de Bulot. Vandam, au premier poteau, s’impose devant Camara et marque de la tête. Sirigu est trop court. 3-2.

89e : centre de Jallet au second poteau pour Pastore. Contrôle de l’intérieur de l’Argentin, qui bat Thébaux d’une frappe de l’extérieur du pied droit. 4-2.

LE FAIT DU MATCH
56e : sur le deuxième but parisien, l’arbitre considère que le ballon chipé par Gameiro n’a pas franchi la ligne de sortie de but, contre l’avis de tous les joueurs et de l’entraîneur caennais. Au ralenti, il est très difficile de trancher le débat.




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Des soucis défensifs à corriger

A savoir des corners au premier poteau où la défense du PSG s'est montrée très statique. « On a souffert, constate Zoumana Camara, qui relève la valeur de l'adversaire. Même à 10, les Caennais ont réussi à nous mettre en difficulté. On savait qu'ils avaient des atouts sur le plan offensif, ce n'est pas une surprise. Et si on regarde bien depuis le début de la saison, nous avons souvent gagné nos matchs dans la difficulté. » Pour le défenseur parisien, ce serait donc récurrent. Et il est exact que sans un Sirigu souvent déterminant — encore hier à deux reprises — le PSG serait moins bien loti ce matin. « Paris a vraiment de la qualité, mais pour l'instant, c'est Lille qui m'a le plus impressionné. A Paris, il y a vraiment deux blocs, une attaque et une défense, et comme leur attaque ne défend pas trop, ça laisse des possibilités. C'est dommage qu'on n'ait pas pu en profiter davantage », constate le milieu de terrain caennais Grégory Proment.

Antoine Kombouaré ne réfute pas l'analyse du milieu de terrain normand. Mieux il la justifie. « Quand vous alignez Gameiro, Nene, Pastore et Ménez en attaque, plus Bodmer en milieu récupérateur, forcément le jeu est porté vers l'avant, explique l'entraîneur parisien. Cela entraîne des petits soucis sur le plan défensif et on en aura d'autres. J'ai toujours travaillé comme ça à Strasbourg et à Valenciennes. Je préfère voir mon équipe jouer comme ça et d'ailleurs les défenseurs de Caen aussi ont passé une sale soirée. »




Citation
Mamadou Sakho : « Une victoire acquise dans la difficulté »

Contre Caen, le capitaine parisien a enchaîné son quatrième match consécutif depuis son retour à la compétition, mi-octobre. Au cœur de la défense parisienne, il a donné de la voix comme à son habitude lorsque le navire tanguait. Il le reconnaît, tout n’a pas été parfait, loin de là. Les Caennais, même réduits à dix, ont pris à défaut l’arrière-garde du PSG à deux reprises, à chaque fois sur coup de pied arrêté. Pourtant, Sakho ne veut retenir que la victoire et le plaisir, plus personnel celui-là, de retrouver sa place de leader au sein du collectif parisien.

Quel bilan faites-vous de la soirée?

Mamadou Sakho. C’est une belle victoire, qui nous fait bien sûr beaucoup de bien après notre défaite à Dijon. Elle a été acquise dans la difficulté. Ce n’est pas une surprise en soi. En championnat, il faut aller chercher chaque victoire avec beaucoup de volonté. Mais elle nous permet de nous relancer et de repartir de l’avant.

En dépit de votre supériorité numérique, pourquoi avez-vous eu autant de mal à vous imposer ?

Tout n’a pas été parfait. On fait notamment deux erreurs de marquage sur les buts caennais. Il va falloir analyser ça à la vidéo pour le corriger dès que possible. C’est comme ça que l’on va poursuivre notre belle série de victoires.

Quel premier bilan faites-vous de votre retour sur le terrain après une longue blessure ?

Ça me fait très plaisir de retrouver ma place après deux mois d’absence. Je sens que ça va de mieux en mieux. J’ai même eu la possibilité de monter aux avant-postes en fin de match.

Et vous vous êtes autorisé un joli petit pont, dos à votre adversaire…

C’est mon maître, Mathieu Bodmer, qui m’a enseigné ce geste à l’entraînement. Je suis content d’avoir pu le reproduire en match.

Pourquoi le PSG propose-t-il des visages différents selon les compétitions ?

Je ne pense pas que l’on aborde les matchs différemment en championnat ou en coupe. C’est peut-être l’impression que l’on donne mais, sincèrement, l’implication est la même du côté des joueurs. Après, les compositions d’équipes sont différentes, mais c’est le choix du coach. Cela ne dépend pas de nous.


leparisien.fr
HHA
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Luyindula retenu… pour les contrôles antidopage

La lutte antidopage cultive une part d’ombre et de mystère. Elle avance, souterraine et masquée. C’est ce qui fait sa force et son efficacité. Pourtant, lorsqu’on tente de percer les secrets de son organisation, certains « détails » laissent songeur et remettent en cause une partie de sa crédibilité. Prenons par exemple la question sensible du « groupe-cible ».
De quoi s’agit-il?
Chaque année, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) constitue une liste de plusieurs centaines d’athlètes qui doivent se tenir prêts chaque jour à subir un contrôle inopiné. Le système existe pour tous les sports, individuels et collectifs. Chaque équipe pro compte ainsi dans ses rangs un membre du groupe-cible. Le but de la manœuvre? En marquant « à la culotte » un joueur de l’équipe, l’AFLD se donne les moyens de « tracer » les déplacements de toute une équipe et de diligenter, si elle le souhaite, un contrôle inopiné efficace. Voilà pour la théorie.
En pratique, la réalité est tout autre. Au PSG par exemple, la « cible » n’est autre que… Peguy Luyindula. Au début de la saison 2010-2011, un tirage au sort effectué par l’AFLD l’a désigné comme représentant du PSG au sein du groupe-cible. Il a été prolongé dans ses fonctions par tacite reconduction cet été, à l’aube de l’exercice 2011-2012.

Une situation ubuesque

Problème, l’attaquant du PSG ne fait désormais plus partie du groupe professionnel. Il en a été exclu début août « pour des raisons sportives », selon Antoine Kombouaré.
A ce jour, Luyindula ne joue plus que sous le maillot de l’équipe réserve et n’a plus aucun contact avec l’équipe professionnelle. Autant dire que son rôle de « joueur-cible » est vidé de toute substance. Ses géolocalisations successives sont désormais déconnectées des allées et venues du PSG. Cette situation ubuesque ne semble pas déranger les organisateurs de la lutte antidopage.
« D’un point de vue administratif et réglementaire, Luyindula répond toujours aux critères de l’AFLD puisqu’il est toujours un salarié du PSG », observe Pierre Rochcongar, président de la commission médicale de la FFF. Du côté de l’AFLD, on promet de s’intéresser au dossier Luyindula. « Avant de le radier de notre groupe-cible, nous voulions être certains qu’il ne soit pas réintégré dans l’effectif, justifie l’un de ses dirigeants. On va bientôt corriger le tir ».

Depuis le début de la saison 2011-2012, le PSG n’a connu aucun contrôle antidopage hors compétition et seulement deux en compétition, après les matchs de championnat contre Valenciennes et Evian.



Citation
« C’est quand même surréaliste »

Contacté par nos soins pour expliquer son rôle de représentant pour le PSG du groupe-cible de l’AFLD, Peguy Luyindula a été très surpris : « Je l’étais la saison dernière, mais je ne le suis plus, je crois. » Quelques minutes plus tard, après avoir vérifié notre information, il a accepté de s’exprimer.

En quoi consiste ce rôle?
PEGUY LUYINDULA. Vous êtes le « couillon » de service, si je puis dire. Je devais dire en permanence où j’étais. Je passais par la secrétaire du camp des Loges pour informer l’AFLD. C’est-à-dire que si j’étais chez des amis, en vacances ou en week-end, je communiquais un téléphone où l’on pouvait me joindre.

Combien de fois avez-vous été contrôlé la saison dernière?
Quatre ou cinq fois, je ne sais plus exactement. L’inspecteur est passé au camp des Loges, l’adresse que j’avais communiquée comme étant celle où j’étais le plus souvent, aux heures d’entraînement, donc il n’y a eu aucun souci. S’il était passé à un moment où il n’y avait pas de séance, j’avais quarante-cinq minutes pour le rejoindre, sinon l’AFLD considérait que je m’étais soustrait à un contrôle.

Et cette saison?
Je ne savais pas que c’était encore moi, et comme je suis écarté du groupe professionnel, je ne fais plus part de ma localisation. Et si un contrôleur me cherchait, il ne me trouverait pas avec les autres joueurs pros puisque je n’ai plus le droit d’y être. C’est quand même surréaliste…


leparisien.fr
girlinlove
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Messi : "Le transfert de Pastore à Paris m'a étonné"

« J’avoue que le transfert de Javier Pastore à Paris m’a étonné. Je savais que des clubs plus importants le suivaient à Palerme, mais il a finalement signé au Paris Saint-Germain. Depuis qu’il joue en France, je m’intéresse davantage aux résultats de son club. Je sais que les nouveaux propriétaires du Qatar ont investi beaucoup d’argent, beaucoup recruté pour renforcer l’équipe. Ils veulent être champion de France, ils veulent jouer la ligue des champions l'année prochaine. Je sais même qu'en Europa League l'équipe ne marche pas très bien, mais qu'elle est en tête de la Ligue française. Pastore, je l’ai connu à ses débuts avec la sélection argentine. C’est un garçon simple et tranquille, et il semble heureux. J’ai vu qu’on parlait beaucoup de lui dans les journaux en France, c’est logique. Il y a une grosse attente autour de lui. Il est normal que les gens attendent énormément d’un tel joueur avec tout l’argent dépensé pour son transfert. Il doit supporter ce poids, cette pression, et démontrer qu’il est au niveau espéré. C’est un grand joueur et il le prouvera, je n’en doute pas un instant ».
V.M.


FranceFootball du mardi 1 novembre
HHA
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Toute l’Europe est fan du nouveau PSG

Jamais le PSG n’a suscité un tel engouement international. Au centre d’entraînement du camp des Loges, depuis le début de la saison, les journalistes étrangers affluent en masse. Les médias européens ne cessent de solliciter la direction du club pour obtenir des interviews de Leonardo ou Pastore. Pour PSG - Dijon, il y a dix jours, des reporters roumains avaient fait le déplacement.

La BBC et CNN ont déjà consacré un long reportage au club de la capitale alors que, fin septembre, « La Gazzetta dello Sport » proposait un dossier spécial à ses lecteurs. Lundi, le quotidien « La Repubblica » a également publié deux pages sur l’équipe parisienne. « Paris a toujours bénéficié d’une certaine notoriété et attractivité, mais c’était davantage pour la ville que pour des raisons sportives, explique Bruno Satin, patron de la société d’agents IMG. Aujourd’hui, beaucoup de gens s’y intéressent, y compris des grands joueurs, parce qu’ils savent que ce club a les moyens de construire une très grosse équipe. » Alors qu’il a longtemps été considéré comme sans intérêt sur la scène internationale, le PSG et sa puissance financière ne laissent désormais personne indifférent.



Citation
Edoardo Reja : « C’est devenu une superbe équipe »

L’Italie n’a jamais autant parlé du PSG. Cet été, les médias ont évidemment évoqué les arrivées de Leonardo, Pastore, Sirigu, Ménez et Sissoko, tous les cinq issus du Calcio. Et depuis la fin du mercato, leur intérêt pour l’actualité du club parisien ne s’est pas démenti. Sirigu était ainsi à l’honneur sur « Sky Sports » la semaine dernière, tandis que chaque exploit de Pastore est largement commenté à grand renfort de superlatifs.

« PastoRe di Francia » (PastoRoi de France) titrait le 3 octobre « La Gazzetta dello Sport » après la victoire de Paris contre Lyon. « Cette saison, pour la première fois depuis longtemps, des images de la Ligue 1 sont diffusées sur Sky Italia. Et, à chaque fois, la séquence consacrée au Championnat de France se concentre exclusivement sur le PSG », précise Walter Perosino, journaliste à l’hebdomadaire « Tuttosport ».

« Ces dernières années, plus personne ne parlait du PSG, raconte l’ancien Parisien Benoît Cauet, entraîneur des moins de 15 ans à l’Inter Milan. Mais aujourd’hui, il y a un grand intérêt. A chaque début de semaine, tout le monde me demande s’ils ont gagné, si Pastore a bien joué, s’il a marqué. Les Italiens sont de plus en plus emballés par ce club. » « C’est devenu une superbe équipe. Je crois que Leonardo est en train de construire un très beau projet », confirme Edoardo Reja, entraîneur de la Lazio Rome.



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Jürgen Klopp : « Paris est armé pour devenir le Bayern Munich français »

En Allemagne, la notoriété du PSG n’a pas encore grimpé en flèche. Les médias ont certes évoqué le montant record du transfert de Pastore (42 M€) mais leur intérêt reste limité. « De la Ligue 1, on ne voit que les matchs du dimanche soir retransmis en direct sur Eurosport. Du coup, il n’y a pas beaucoup d’images du PSG à la télévision allemande, explique Hardy Hasselbruch, journaliste à l’hebdomadaire Kicker.

Et tant qu’un club ne participe pas à la Ligue des champions, il n’existe pas vraiment dans la tête des gens. » Il n’en demeure pas moins que, pour les acteurs du football allemand, ce nouveau PSG impressionne. « Nous avons rencontré Paris l’an dernier en Ligue Europa, ce furent deux matchs assez serrés, raconte Jürgen Klopp, entraîneur du Borussia Dortmund. Mais je pense que la confrontation serait très différente cette saison. Leur équipe n’a plus rien à voir. Paris est armé pour devenir aujourd’hui le Bayern Munich français, et le rester un certain temps! »



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Louis Saha :« Le club suscite de la curiosité »

Le PSG fait un carton dans les médias britanniques où le projet qatarien suscite autant d’admiration que de jalousie. L’intérêt s’est accru depuis un mois avec le possible transfert de David Beckham. « Paris est une ville qui a toujours fasciné les Anglais et voir son club de football se doter d’une telle puissance financière et de tels joueurs fait qu’il ressemble à l’un de nos gros clubs anglais.

D’où une forme d’identification », analyse Dave Hytner, grand reporter au « Guardian ». Autre nouveauté, on se met à parler du PSG dans les vestiaires de Premier League. Les Bleus des clubs anglais sont questionnés sur l’actualité parisienne. « Auprès des autres joueurs, le club suscite de la curiosité », reconnaît l’attaquant d’Everton Louis Saha, natif de la région parisienne. « Paris est entré dans une nouvelle dimension. Leonardo est l’un des premiers directeurs sportifs que nous appelons désormais, ajoute un agent influent. C’est devenu une destination prisée qui attire beaucoup de grands joueurs parce que le club peut rivaliser sportivement et financièrement avec les plus grands. »


leparisien.fr
HHA
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Bisevac revient dans le groupe

Après avoir manqué les douze derniers matches, Milan Bisevac est de retour dans le groupe parisien pour la réception du Slovan Bratislava, jeudi en Ligue Europa. Blessé aux audducteurs en septembre avec sa sélection, le défenseur serbe figure pour la première fois depuis cette date-là parmi les joueurs retenus par son entraîneur Antoine Kombouaré. Siaka Tiene et Clément Chantôme sont eux en revanche absents car suspendus. Ce dernier est qui plus est blessé à une cuisse en ce moment et n'aurait de toute façon pas pu tenir sa place.
Le groupe parisien

Sirigu, Douchez - Armand, Bisevac, Camara, Ceara, Jallet, Landre, Lugano, Sakho - Sissoko, Bodmer, Nene, Ménez, Pastore - Bahebeck, Erding, Gameiro


lequipe.fr
HHA
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Paris n’a pas le choix

Ce soir, ils seront de nouveau plus de 30000 spectateurs au Parc des Princes. Mais pour voir quel PSG? Celui, éclatant de santé, qui survole le championnat? Ou son faux jumeau, qui reste sur deux défaites et un nul dans les deux Coupes (Ligue Europa et Coupe de la Ligue). Confronté à une question récurrente sur la motivation de ses troupes, Antoine Kombouaré réfute l’idée selon laquelle son équipe pourrait choisir ses matchs. Tout juste concède-t-il qu’il puisse exister un surcroît d’envie quand retentit le jingle de la Ligue 1. On ne demande qu’à le croire. D’autant que ce soir, face aux Slovaques du Slovan Bratislava, les partenaires de Mamadou Sakho n’ont pas le choix. Paris doit gagner, au risque de compromettre son avenir dans cette compétition.

Régler ce problème d’efficacité

Rappelons que le PSG a fait d’une victoire dans cette Ligue Europa un objectif prioritaire, au même titre que la qualification en Ligue des champions. Pour cela, Paris, 2e de sa poule, va devoir régler son problème d’efficacité. C’est le message qu’a martelé hier Antoine Kombouaré. « On n’a pas marqué sur les deux derniers matchs (0-2 à Bilbao et 0-0 à Bratislava), c’est ce qu’il nous manque », résume l’entraîneur parisien, qui a précisé « attendre toujours plus » de Mevlut Erding régulièrement titularisé dans ces rencontres de Coupe. Justement, le sera-t-il demain? Kombouaré pourrait être tenté de lui substituer Gameiro. Avec quatre absents (Chantôme et Tiéné sont suspendus, Matuidi et Hoarau blessés), et malgré le retour de Bisevac, le coach ne dispose pas d’une foule de solutions. Notamment en attaque où les principaux acteurs offensifs (Ménez, Pastore et Nene) devraient être alignés. « On est capable de les battre, on a eu les occasions à l’aller pour le faire, mais il faudra rester vigilants », analyse le gardien Nicolas Douchez. C’est un fait : Paris est supérieur à Bratislava. Aussi, en cas de nouvelle déconvenue, cette Ligue Europa pourrait se transformer en Coupe à la grimace.

200 supporteurs de Bratislava ont fait le déplacement. Les autorités garderont un œil vigilant sur une cinquantaine d’entre eux, présentés comme des supporteurs à risques.

PSG - SLOVAN BRATISLAVA
Ce soir, 19 heures, au Parc des Princes (en direct sur W 9).
Arbitre : M. Courtney (GB).
PSG : Douchez - Ceará (cap.), Lugano, Camara, Armand - Sissoko, Bodmer - Ménez (ou Jallet), Pastore, Nene - Erding (ou Gameiro). Entr. : Kombouaré.
Slovan Bratislava : Putnocky (ou Hrosso) - Bagayoko, Dobrotka, Dosoudil, Taborsky - Milinkovic, Guédé, Kladrubsky, Zofcak (cap.) - Halenar, Sebo. Entr. : Weiss.



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Nene retrouve la lumière

Il est enfin sous les feux des projecteurs. Celui qui avait régalé le Parc la saison dernière par ses buts et dribbles magiques a retrouvé son statut de joueur décisif. Avec 4 buts inscrits lors des deux dernières journées de championnat, il totalise désormais 8 réalisations toutes compétitions confondues, soit un de moins que la saison « Etre à nouveau décisif lui fait du bien, reconnaît son ami et coéquipier Marcos Ceará. Cela va lui donner encore plus de confiance. » Depuis le début de la saison, le numéro 10 parisien vivait dans l’ombre de Javier Pastore. Le talent de l’Argentin avait éclipsé le sien. Et les seuls commentaires à son égard stigmatisaient ses excès d’individualisme.

Comme lors de cette prise de bec avec Gameiro, lors de PSG - Nice (2-1), pour savoir qui tirerait le penalty. « Comme tous ceux qui ont du talent, il aime être mis en lumière, précise son ex-coéquipier Grégory Coupet. Mais les arrivées de Pastore, Ménez ou Gameiro ne le dérangent pas. Au contraire. Il s’éclate à évoluer aux côtés de joueurs aussi techniques que lui. Ça crée une vraie émulation et ça lui enlève un peu de pression. »

Auteur de 13 buts en Ligue 1 lors de ses six premiers mois à Paris, Nene s’était très vite rendu indispensable. Un statut difficile à assumer à partir de janvier lorsqu’il s’est montré moins en réussite. « Il avait le sentiment qu’il devait être le sauveur, confirme Antoine Kombouaré. Cette année, il est soulagé de ça. » « Lorsqu’il est arrivé à Paris, il se devait d’être décisif, explique Ceará. Aujourd’hui, il n’a plus besoin de faire une fixation sur le nombre de buts. Son rôle, c’est surtout de participer à l’animation offensive de l’équipe. »

Dans ce registre, les statistiques sont les meilleures preuves de son bon état d’esprit. « Des quatre joueurs offensifs, c’est celui qui nous aide le plus en défense », souligne Ceará. « Cette saison, il travaille différemment, il défend plus, beaucoup plus même », se félicite Kombouaré. « Et c’est tout à son honneur, ajoute Coupet. C’est un joueur intelligent. Il sait qu’il a tout à gagner à se mettre au service du collectif. »

Et si, dans ce nouveau rôle, il lui est plus difficile de flamber, Nene pourra toujours se vanter d’avoir déjà fait mieux que l’un de ses illustres compatriotes. Avec 28 buts en dix-huit mois, le Brésilien est en effet plus prolifique que Ronaldinho (25 buts en deux ans).



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Un stage au Qatar début janvier?

Leonardo, le directeur sportif du PSG, travaille depuis plusieurs jours sur l’organisation d’un stage au Qatar dès janvier prochain. La trêve hivernale débutera le 22 décembre, lendemain du dernier match de l’année à Saint-Etienne (19e journée). La première rencontre en 2012, un 32e de finale de Coupe de France, est prévue le week-end des 7-8 janvier.

La reprise de l’entraînement devrait avoir lieu le 30 décembre et c’est donc probablement lors de la deuxième semaine de trêve (la première de janvier) que Pastore et ses partenaires s’envoleront vers Doha.

Des stages de préparation dans le golfe Persique avaient déjà été envisagés ces dernières années. Le partenariat entre la compagnie aérienne Emirates (sponsor maillot) et le PSG prévoit contractuellement une tournée à Dubaï. Mais, faute de temps, elle n’a jamais pu voir le jour.


leparisien.fr
giovanni pontano
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PSG: Pastore, Nene, Menez enfin complémentaires au jeu de l'ego



PARIS (AFP) - Pastore, Menez et Nene ont, pour la première fois, marqué samedi dans le même match: et si les trois artistes avaient enfin trouvé leur place respective pour équilibrer, aux dépens d'ego bien proportionnés, le milieu du PSG avant la réception de Bratislava jeudi en Europa League?
En début de saison, les trois hommes ont souvent donné l'impression de s'observer du coin de l'oeil, quand ils ne se marchaient pas dessus au milieu.
Mais peu à peu, et après quelques secousses quand même, l'entraîneur Antoine Kombouaré semble avoir convaincu ses trois gros caractères de regarder ensemble dans la même direction, de ne pas se disperser, et de défendre. Les rechutes n'étant pas exclues, il devra peut-être rabâcher encore la bonne parole.

Cette saison, leur club a ainsi inscrit 36 buts toutes compétitions confondues et, entre leurs 18 réalisations personnelles et les 12 passes décisives, ils sont impliqués sur 83% des actions. Ce taux monte même à 91% si on considère les percées de Menez qui ont abouti à des tirs déviés, des +contre leur camp+ de l'adversaire ou des coups francs victorieux.

Difficile pourtant de faire cohabiter ses trois personnages qui rêvent chacun de tirer un peu plus la couverture à eux.

"Dans un vestiaire, il y a des ego, de la testostérone et c'est bien. Je n'aime pas les morts-vivants. Les gars qui ont du caractère nous font gagner des matches. Pas ceux qui se cachent", reconnaissait ainsi leur entraîneur au soir de la victoire contre Nice.

Ce soir-là, Nene (8 buts, 2 passes décisives) s'était pris le bec avec Gameiro pour tirer un penalty avant de lui offrir le second. Expert en coups de sang, le Brésilien s'était également opposé en août à son entraîneur et cela lui avait valu un match de suspension.

"Nene, c'est quelqu'un qui veut toujours gagner. Même aux entraînements, il triche, il se plaint de l'arbitrage", s'amuse-t-on au club.

Dans un style différent, Menez (4 buts, 6 passes décisives) n'échappe pas au même constat. Samedi après la victoire contre Caen, il s'est ainsi... excusé d'avoir manifesté son mécontentement à sa sortie, qu'il jugeait prématurée.

Provocateur dans son couloir droit, Menez, qui s'est également accroché avec Nene à Evian, voudrait être de toutes les actions. "Lui, il peut enfiler les occasions ratées, il ne fuit jamais ses responsabilités et le coup d'après il est encore là pour réclamer la passe", décrypte-t-on, de même source. A l'époque où il jouait à Monaco avec Nene, leur entraîneur Ricardo avait manqué plus d'une fois de s'arracher les cheveux, tant il peinait à les dompter. Mais il semble s'être bonifié à Rome. L'avenir dira si son passage dans la +Ville éternelle+, qui n'a pas toujours été linéaire, l'a rapproché autant de la sérénité que du geste efficace.

Dernier de la bande, Pastore (6 buts, 4 passes décisives), l'homme aux 43 millions d'euros apparu boudeur samedi, malgré son but en finesse en fin de match. A la peine dans le jeu depuis un mois, l'Argentin estimait qu'il n'avait pas été assez souvent servi dans de bonnes conditions. "Quand il fait ses conneries avec les pieds, ça ne me plaît pas, avait lâché le 14 octobre le portier italien Sirigu qui jouait déjà avec lui à Palerme. Plus d'une fois, il m'a énervé avec ça. Ca fait partie de son jeu et de son caractère". Recrue phare du mercato parisien, l'Albiceleste semble en effet imperméable à toute pression due au montant de son transfert. Un mal qui avait rongé le Nigérian Okocha à son arrivée à des conditions inférieures en 1998.

Et si finalement Pastore, internationalement salué comme le symbole du nouveau PSG, était le facteur équilibrant des deux autres ?

Libération.fr
Homer
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Victoire obligatoire pour Paris

Le Paris-SG reçoit ce jeudi au Parc des Princes le Slovan Bratislava (19h00) avec une obligation de victoire, après un match aller frustrant (0-0).

Quasi-intouchable en Championnat, le PSG est loin d'être irréprochable en Ligue Europa. Vainqueurs convaincants du FC Salzbourg (3-1) pour leur premier match de la compétition, les Parisiens se sont ensuite inclinés à Bilbao (0-2) avant de ramener un nul laborieux de Bratislava (0-0), le tout agrémenté de trois expulsions (Sissoko au Pays Basque ; Chantôme et Tiéné en Slovaquie). Mercredi en conférence de presse, Nicolas Douchez et Antoine Kombouaré ont insisté sur la nécessité d'obtenir un (bon) résultat jeudi sous peine de voir s'éloigner la qualification en seizièmes de finale. L'entraîneur parisien garde d'ailleurs «beaucoup de regrets» du match aller. «Même à 9 contre 11, nous nous étions créés les meilleures occasions. Il faut se servir de cette expérience pour gagner cette fois-ci et repartir de l'avant sur ces phases retour du groupe. Une chose est sûre : les joueurs ne veulent jamais perdre et il faut désormais marquer, ce que nous n'avons pas réussi à faire lors de nos deux derniers rendez-vous dans cette compétition».

Douchez : «Nous sommes capables de la battre»

Nicolas Douchez s'est dit, lui, impatient de retrouver le terrain pour le plaisir de jouer et pour prouver sa valeur. «Je n'appréhende pas ces rencontres de Ligue Europa, je les attends avec impatience. Il serait bon de commencer cette phase retour par une victoire. A Paris, nous avons rarement le droit à l'erreur ! Il nous reste deux matches à domicile dans cette phase retour, donc c'est certain qu'un succès nous relancerait en Coupe d'Europe. Le match aller nous a permis de découvrir cette équipe. Nous savons que nous sommes capables de la battre».

Avec 85 millions d'euros investis dans le recrutement, les dirigeants parisiens attendent de leur équipe qu'elle joue les premiers rôles dans cette compétition et non pas qu'elle y fasse de la figuration. Tout autre résultat qu'une victoire face à la lanterne rouge du groupe F ferait donc mauvais effet et placerait le PSG dans une situation compliquée. A égalité de points avec Salzbourg (4 pts) derrière Bilbao (7 pts), les hommes de Kombouaré se doivent d'engranger un résultat positif avant le déplacement en Autriche (contre Salzbourg, le 1er décembre prochain), qui pourrait sceller leur avenir dans la compétition

L'Equipe.fr

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Faux pas interdit pour le PSG

Deuxième du groupe F, mais sous la menace du Red Bull Salzbourg, le Paris Saint-Germain est dans l'obligation de s'imposer face au Slovan Bratislava ce jeudi (19h00), au Parc des Princes, lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa. (Photo Presse-Sports)

Un piteux nul (0-0), deux expulsions (Chantôme et Tiéné). Son déplacement sur la pelouse du Slovan Bratislava il y a deux semaines ne restera pas dans les annales du Paris Saint-Germain. Ce jeudi (19h00), au Parc des Princes, face à ses mêmes Slovaques, derniers du groupe F, le réveil doit absolument sonner pour les Parisiens. Car, avec un bilan moyen (une victoire, un nul, une défaite), les hommes d'Antoine Kombouaré se retrouvent aujourd'hui sous la menace du Red Bull Salzbourg. La victoire est donc impérative dans l'optique de la qualification pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa.

Ménez : «Nous avons l'ambition d'aller loin en Ligue Europa»


Jérémy Ménez ne dit pas le contraire. «Si nous voulons continuer dans cette compétition nous devons absolument prendre les trois points, a avancé, en début de semaine, le milieu offensif parisien. En Ligue 1, nous sommes sur une bonne dynamique (six victoires d'affilée) et il n'y a pas de raison que nous ne gagnions pas. Quand tu regardes le match aller, tu te dis qu'il y a de la place pour les battre. Avec les qualités que nous avons, nous devons faire la différence. Surtout que nous avons l'ambition d'aller loin en Ligue Europa et il faut le démontrer dès jeudi.» Il ne reste plus qu'à passer aux actes.

France Football

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Bisevac : «Je veux revenir plus fort»

De retour dans le groupe parisien, après une blessure aux adducteurs qui l'a éloigné des terrains durant deux mois, Milan Bisevac, le défenseur du PSG, affiche une «grosse envie de jouer». Entretien avant la réception du Slovan Bratislava, ce jeudi soir (19h00) en Ligue Europa. (Photo Presse-Sports)

«Milan Bisevac, vous êtes de retour dans le groupe parisien. Qu'en est-il aujourd'hui de cette fâcheuse blessure aux adducteurs ?
Ça va bien. Cette période n'a vraiment pas été facile. Depuis que je joue en France, je n'ai jamais été blessé. Je suis arrivé à Paris avec beaucoup d'envie... (il souffle) C'est la vie et le football. Maintenant, j'ai repris et je suis là. Je veux revenir encore plus fort !

Comment vous sentez-vous physiquement ?
Depuis une semaine, je travaille avec le groupe et j'ai joué aussi une heure en CFA. Ça s'est très bien passé. Je m'entraîne très dur, je progresse physiquement pour vite revenir.

Et dans la tête ?

Je suis vraiment bien. Mentalement, il faut toujours être prêt et très fort quand on est dans un grand club. Bien sûr, je le répète, ça a été une période vraiment difficile pour moi parce que je n'avais jamais vécu ça. Franchement, chaque fois que je voyais mon équipe jouer, ça me cassait les c... (sic) ! Je voulais vite revenir. J'ai une grosse envie de jouer.

Allez-vous faire partie de l'équipe nationale serbe qui disputera deux matches amicaux, mi-novembre, au Mexique et au Honduras ?

Je ne sais pas. J'ai été blessé six semaines et je reviens seulement. Je pense que je ne serai pas appelé cette fois-ci. Ce n'est pas vraiment le moment, je reviens juste d'une blessure. On connaît mon amour pour la sélection, mais là je préfère être ici pour revenir plus fort.

«Tous les joueurs à Paris sont forts. Autrement, ils ne seraient pas là»

Comment jugez-vous le parcours du Paris-Saint-Germain ?

On a bien démarré le championnat mais il faut surtout bien le finir (rires). À mon avis, tout se jouera dans la tête, c'est le mental qui fera la différence. Une chose est sûre, on veut tous s'arracher pour gagner quelque chose cette saison. Ça se sent, Paris est un grand club. À chaque match, le stade est plein, plus de 40 000 spectateurs... C'est énorme.

Que pensez-vous des prestations de vos coéquipiers Zoumana Camara et Diego Lugano, deux concurrents sérieux à votre poste ?
Tous les joueurs à Paris sont forts. Autrement, ils ne seraient pas là. Moi, je préfère que tous les joueurs fassent de bons matches. Après si c'est compliqué pour le coach, tant mieux. Cela prouve qu'on travaille bien.

L'élimination du PSG en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (3-2 à Dijon) signifie que les remplaçants auront moins de temps de jeu que prévu cette saison...
Non... Il reste encore beaucoup de matches entre le championnat, la Ligue Europa et la Coupe de France. Encore cette semaine, on joue deux matches... Quand tu viens à Paris, il ne faut pas se dire que tu seras titulaire. Il faut venir ici pour travailler dur. Et c'est l'entraînement qui détermine les choix du coach. Ici, si tu fais de mauvais matches, c'est un autre qui prend ta place. Il faut toujours être concentré et donner le meilleur.»

France Foot

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Douchez dans le but, Sissoko et Bodmer au milieu

Comme souvent en Ligue Europa, Nicolas Douchez gardera le but parisien, ce jeudi (19h00) au Parc des Princes, face au Slovan Bratislava lors de la 4e journée de la phase de poules. Comme il y a deux semaines, Mevlut Erding devrait également être titularisé à la pointe de l'attaque parisienne.

En revanche, par rapport au match aller (0-0) en Slovaquie, Antoine Kombouaré va modifier son duo de milieux défensifs. Clément Chantôme (suspendu et cuisse) et Sylvain Armand seront vraisemblablement suppléés par le duo Mohamed Sissoko - Mathieu Bodmer (photo Presse-Sports). Concernant la charnière centrale, l'entraîneur parisien devrait privilégier la paire Z. Camara - M. Sakho, même si Milan Bisevac effectue son retour dans le groupe parisien après deux mois d'absence.

Enfin, pour rappel, Guillaume Hoarau (épaule), Blaise Matuidi (cuisse) et Siaka Tiéné (suspendu) sont absents.

Paris Saint-Germain - Slovan Bratislava

Parc des Princes
Arbitre : M. Courtney
PSG : Douchez - Jallet, Z. Camara, M. Sakho (cap.), Ceara - Moh. Sissoko, Bodmer - Ménez, Pastore, Nene - Erding
Slovan Bratislava : Hrosso (ou Poutnocki - Bagayoko, Dobrotka, Had (ou Dosoudil), Stepanovski - Guédé, Kladroubski - Milinkovic, Zofcak (cap.), Halenar - Sebo

FranceFootball
girlinlove
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« Paris peut rivaliser avec le Barça »

LE 10 SPORT | 3.11.11 | 09:00 | 0 COMMENTAIRES

Leonardo à Paris, c’est lui ! Franck Henouda, agent de joueurs, était au cœur des discussions avec les Qataris et nous offre quelques révélations sur leur stratégie.


Qui sont ces investisseurs venus du Golfe et quelles sont leurs intentions ?


Ce sont des gens qui aiment le foot et qui ont des intérêts en Europe. Ils veulent faire une vitrine pour leur pays. Ils ont des compagnies aériennes qui sont très importante. Le foot, pour eux, c’est du marketing, c’est porteur. Cheikh Mansour d’Abu Dhabi est sur City, ils ont un gros marché en Angleterre avec des gens qui viennent chez eux. Emirates est très présent, Qatar Airways aussi… Quand on s’est réuni avec le Cheikh Tamim, ils nous a expliqué qu’on lui avait proposé un paquet de clubs à racheter en Angleterre, Liverpool, Manchester United… Il avait la capacité de racheter United mais il a choisi Paris, d’abord parce qu’il adore la France, il a étudié à la Sorbonne, il un hôtel particulier à Paris. Pour lui, c’est la ville lumière… Il a vite compris que ce serait plus facile de gagner et d’être champion en France plutôt qu’en Angleterre.


Il avait vraiment pensé racheter Manchester United ?


Il a eu plusieurs propositions, des gens sont venus le voir pour lui proposer de racheter des clubs. Mais il voulait vraiment venir en France et, surtout, il y a une sacré différence de prix entre le PSG et un club anglais ! Pour avoir des résultats rapidement, la Ligue 1, c’est plus facile. En Angleterre, même si tu reprends Liverpool, t’es pas sûr d’être champion.


Vous avez participé à cette réflexion ?


Non, moi j’ai amené Leonardo et j’ai rencontré le Prince à cette occasion lors d’une réunion. Le Prince, tu ne le rencontre pas comme ça tous les jours, il a d’autres chats à fouetter, il n’a pas que le football. Il nous a bien expliqué, à Leo, à moi et aux personnes qui étaient réunies les opportunités qu’il a eue et pourquoi il a choisi de miser sur le PSG.


Ils donnent l’impression de n’avoir aucune limite financière…


Ce n’est pas exactement ça. Lui, c’est un mec super intelligent, il ne balance pas pour balancer. Il avait un budget pour monter une équipe et il s’y tient. Le budget a été validé avec Leo, Nasser… Si tu veux mettre 40 millions sur un bras cassé, il va te voir venir. Il n’a pas dit à Leo qu’il avait un budget illimité et qu’il pouvait acheter Cristiano Ronaldo. D’ailleurs, à l’époque, il s’est intéressé à des joueurs comme Neymar, Ganso ou Lucas au Brésil et ils ont hésité. Ils avaient l’argent, il suffisait de payer la clause mais ils ne voulaient pas faire n’importe quoi et surpayer les joueurs. Ils veulent faire une grande équipe à Paris, son discours était clair. Il veut un stade plein, il veut que ce soit la fête à chaque match et pour ça, il sait qu’il faut acheter de grands joueurs. Peut-être que, dans l’avenir il voudra aussi un grand entraîneur de niveau international. Ils ont fait un premier pas cette année et s’ils se qualifient pour la Ligue des champions, ils vont automatiquement se renforcer pour que l’équipe ne soit pas ridicule au niveau européen.


Donc on n’a quasiment rien vu avec le PSG, c’était presque un apéritif, le meilleur reste à venir sur le marché des transferts ?


Je dirais qu’ils prennent le pouls pour le moment, il y a beaucoup de choses nouvelles à mettre en place. Ils font les choses par étape, mais je pense qu’ils vont vouloir monter une équipe pour la gagner. Paris rentre dans la cours des grands mais ils n’auront pas l’obligation de gagner la Ligue des champions dès la première année. Le seul objectif c’est de jouer la Ligue des champions tous les ans.


Avec le PSG, le Qatar n’a aucun objectif de rentabilité ?



Ils sont là pour faire un club qui rapporte. Ils ne sont pas là pour boucher les trous tous les ans. C’est pour ça que, petit à petit, ils mettent en place des gens super compétents. Ils ne sont pas là pour bricoler et jeter de l’argent par les fenêtres. Ils veulent monter un grand club capable de lutter avec Barcelone, Manchester. Ils n’ont rien à voir avec Colony Capital, ils ne sont pas là pour rester trois ans et dire ciao ! Ils veulent un projet sur le long terme.


Ils mettent de l’argent sur le long terme ?


Le Prince est quelqu’un de déterminé. Dans tout ce qu’il fait, il veut le meilleur. C’est un grand businessman, il n’est pas là par hasard. Quand tu regardes ce qu’il a fait… Quand il balance tant d’argent, il sait pourquoi. Il a monté la chaîne Al Jazeera qui est aujourd’hui l’une des premières télé mondiales. Il veut monter une réussite d’entreprise. C’est pour ça que ce serait une grosse déception pour lui s’il n’avait pas un titre à la fin de la saison.


L’obtention de la Coupe du monde en 2022 au Qatar a été un déclencheur ?


Cela en fait partie, bien sûr. Mais acheter un club, c’est un projet ancien bien antérieur à l’obtention de la coupe du monde. Il y a deux ans, déjà, il s’était approché du Paris Saint-Germain pour racheter le club. Il y a eu des discussions, ils ont laissé tomber. Ensuite, ils ont bien étudié le truc. Le mec, il n’est pas fou, Paris c’est une des villes les plus visités du monde c’était l’idéal pour lui. Déjà parce que le rachat n’était pas cher mais aussi parce qu’en investissant 100 ou 150 millions tu peux monter une bonne équipe et être plus facilement champion qu’ailleurs. Il n’a pas choisi ce club n’importe comment. La coupe du monde a eu son importance parce que les Qatariens veulent montrer au monde entier qu’ils jouent un rôle dans le sport.


Le Golfe investit au PSG mais aussi à Manchester City, Malaga, Getafe, ils sont en train de s’offrir le foot européen…


On ne peut pas dire ça, les mecs ne vont pas racheter 50.000 clubs. C’est une autre personne du Qatar qui a acheté Malaga. Mais il a acheté Malaga, pas Valence. Ils investissent de l’argent mais ce n’est pas comparable avec ce que fait le Paris Saint-Germain. Aujourd’hui tu regardes le PSG, sur le maillot c’est Emirates, le stade il s’appelle Parc des Princes, ils ont pas encore fait ce qu’il faut faire. Sur le maillot il faut qu’ils aient Qatar quelque chose, le stade il faudra trouver une solution même si ce sera difficile de dire que c’est plus le Parc.


La rivalité entre le Qatar et les Emirats Arabes Unis pourrait elle pousser les Emirats à venir acheter un autre club français ?


Pourquoi pas ! on sait comment ils sont là bas. Les mecs ils se disent « le Prince a acheté un club, je vais m’amuser à en acheter un autre pour monter une guéguerre sympathique ». Peut-être que Cheikh voudra acheter un autre club français pour ça. Ca peut arriver on ne sait jamais. Ils aiment bien la concurrence, ils le font dans les courses de chevaux, les courses de chameaux…


Ils aiment la compétition, même entre eux ?


Ils aiment beaucoup ces choses-là. Ca fait partie du jeu. Rien n’est impossible.


Il y aura de belles choses à Paris dans les années à venir ?


Oui, c’est sûr. Il va se passer de super belles choses. Le Prince veut faire de grandes choses alors il y aura de grandes choses.


Vous les voyez gagner la Ligue des champions à court terme ?


A court terme c’est très difficile parce que la Ligue des champions est une compétition difficile. Ils vont tout faire pour la gagner le plus rapidement possible, surtout s’ils sont champions dès cette année. Après, même si t’as des gros joueurs, ça ne suffit pas. Barcelone gagne tout parce que les joueurs sont ensemble depuis des années alors il faut être un petit peu patient. On ne peut pas faire de pronostics dans cette compétition. Mais ils mettront tous les moyens possibles pour la gagner un jour, c’est leur objectif. Quand tu mets des sommes comme ça, c’est normal.


Comprenez-vous les personnes qui s’interrogent sur ces capitaux ?


Les capitaux, on sait d’où ils viennent. Ils ont le pétrole, ils ont tout, il n’y a pas de mystère. Ca vient pas de l’exportation des oranges. Tout le monde a le droit de penser ce qu’il veut mais, moi, je pense que c’est une chose superbe pour le football français. Je pense qu’il faut qu’ils fassent ce que Aulas a fait avec Lyon : investir sur les joueurs français et les joueurs de la Ligue 1 pour que les autres clubs puissent en bénéficier. S’ils vont sans arrêt chercher les joueurs à l’étranger, ce ne sera pas génial pour la France.


Surtout que la chaîne Al-Jazeera a acheté les droits de la Ligue 1…


Oui, ils ont tout intérêt à ce que le championnat soit attractif. Mais les mecs sont intelligents, je suis sûr que tout cela est étudié en coulisses.


Beckham, c’est une bonne idée ?


Bien sûr. Personne n’aurait pensé une seconde que Beckham viendrait un jour dans le championnat de France, c’est une très bonne chose pour la Ligue 1. Avec Beckham, tout le monde va vouloir regarder les matchs même contre Caen. En Coupe de France tu peux me croire, les mecs ils vont vouloir tomber contre le PSG, ils pourraient remplir deux stades pour recevoir le PSG. Les mecs ils vont prier pour recevoir le PSG maintenant.


Il y a un vrai fantasme autour des nouveaux moyens du PSG, sont-ils vraiment illimités ?


Les moyens… Comme nous le disait le Prince, s’il le veut il achète Manchester, c’est pas une question de moyen. La question est de faire quelque chose de cohérent. Ils savent que pour être en Ligue des champions régulièrement il faut un budget de 250 ou 300 millions d’euros, ils sont pas fous. Ils vont pas s’amuser à faire ce qui s’est fait à Manchester City où il y a eu des dépenses un peu exagérées. Paris ils ne sont pas fous comme ça. Ils vont faire ca intelligemment. Le Prince connaît très très bien le football, il sait de quoi on parle. Ils vont dépenser ce qu’il faudra pour que l’équipe soit où ils veulent, ni plus, ni moins. S’il y a besoin d’un super centre d’entraînement, ils vont le faire, c’est déjà dans leur projet. Ils vont faire un truc de top et Paris aura un centre d’entraînement de folie. Supposons que demain le Parc des Princes, ils ne peuvent plus jouer dedans et que pour x raisons ils ne peuvent pas jouer au Stade de France, il est capable de construire son propre stade pour le PSG… Tout est possible, selon ce qu’il a envie de faire. Mais avec un souci de rentabilité et en sachant où va l’argent. Il ne va pas dépenser pour le plaisir de dépenser.


ludovic.vigier@le10sport.com


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HHA
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Armand : «Bon pour le moral»

Le défenseur du PSG Sylvain Armand s'est réjoui de la victoire face au Slovan Bratislava (1-0). Ce succès est pour lui une très bonne chose en vue de la qualification mais aussi avant de se rendre à Bordeaux, dimanche.

« Sylvain Armand, malgré la victoire, vous avez tremblé ce soir face à Bratislava ?
Non, mais nous savions que ce match serait délicat et difficile. On savait qu'il ne fallait surtout pas tomber dans un piège, et être vigilant sur les coups de pied arrêtés ou les contres. Il fallait rester solide tout en espérant que nos attaquants marquent le plus tôt possible. On n'a pas pu le faire avant la mi-temps. Nous devions rester patients. Et on a logiquement fini par trouver l'ouverture.

Paris a frappé 25 fois au but et a marqué une fois. N'y a-t-il pas un souci de finition ?
Oui, mais si on a frappé 25 fois, c'est que nous avons eu le monopole du ballon. Cela veut dire aussi que l'on se crée des situations et ça c'est très important pour la confiance de tout monde. Maintenant, si on avait pu plier le match avant, ça aurait été avec plaisir. Mais l'essentiel était de gagner. J'ajouterai juste que, si on manque d'efficacité comme ça jusqu'au bout, je signe tout de suite...

Dans cette poule F, Paris a fait ce soir une bonne opération comptable. La qualification est-elle proche ?
Ce n'est pas acquis mais il était important de gagner pour rester en haut du classement. Encore une fois, on l'a fait. Et pour le moral avant d'aller à Bordeaux, c'est bien. C'est toujours un plus pour la confiance. Maintenant, il serait bon pour nous de ramener un bon résultat en Autriche lors du prochain match contre Salzbourg. Cela nous permettrait de plier cette phase de poule, ce qui serait une bonne chose avant de s'attaquer à l'Athletic Bilbao, une superbe équipe. Contre eux, ce sera un tout autre match.

Si vous finissez deuxièmes, vous jouerez sans doute un gros en 16es. Allez-vous tout faire pour finir premiers ?
Bien sûr mais en jouant tous les trois jours, cela ne va pas être évident. Je remarque que nous manquons de jus à l'entame des matches, c'est à corriger. Il faut maintenant se reconcentrer sur le Championnat avec un match dès dimanche à Bordeaux. Ce ne sera pas facile. Par expérience, avec Paris, cela a toujours été délicat d'aller jouer à Chaban-Delmas. Mais avec le résultat de ce soir, on devrait bien récupérer. »

Javier Pastore (attaquant du PSG): «C'est ma deuxième volée après celle contre Montpellier. C'est un super ballon de Nene. Moi, je ressens bien sûr un peu de fatigue mais je me sens très bien, très content. J'ai toujours des occasions et c'est le plus important. Pour la langue, je commence à comprendre un peu mais pour le moment, je ne parle pas. Ma famille fait des allers-retours mais ils ne peuvent pas être là tout le temps.»


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Kombouaré : «On a eu peur»

L'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré a reconnu que son équipe avait connu quelques frayeurs avant de s'imposer contre Bratislava (1-0) : «On savait que ce serait un match piège.»

Antoine Kombouaré(entraîneur du PSG) : «Je suis complètement satisfait, d'autant qu'on restait sur une défaite et un nul dans cette compétition. Il fallait repartir de l'avant. Et j'espère que ces trois points vont nous permettre d'aller chercher la qualification. Ce soir, j'attendais une victoire et surtout, ce qui me réjouit, c'est de ne pas avoir pris de but, car on venait d'en prendre cinq en deux matches (à Dijon, 2-3, et contre Caen, 4-2). Je suis donc très content du travail fourni par les joueurs. On savait que ce serait un match piège. Le plus dur était de marquer, on n'était pas à l'abri d'encaisser un but. On a eu peur, mais on a fait ce qu'il fallait. Cette victoire va éliminer un peu les fatigues accumulées avant un difficile déplacement à Bordeaux, face à une équipe qui compte de très bons joueurs. Il faudra donc un très bon PSG dimanche.»


lequipe.fr
Homer
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Un éclair de Pastore dégage l’horizon des Parisiens

Malgré une prestation plutôt terne, les Parisiens sont désormais dans une position idéale pour se qualifier pour les seizièmes de finale.

Paris s’est rabiboché hier soir avec la Ligue Europa, en raflant un succès qui le fuyait depuis deux matchs. La victoire de Bilbao sur Salzbourg fait également ses affaires. Un match nul dans un mois en Autriche suffira à qualifier les Parisiens pour les seizièmes de finale de l’épreuve. Si l’on ajoute la superbe reprise de volée de Pastore, auteur de l’unique but, et le succès, on aura fait un tour rapide et complet de cette soirée très insipide.

Sans bouder le plaisir de voir Paris figurer seul à la 2e place de sa poule, on reste quand même sur sa faim. Antoine Kombouaré a raison de constater que son équipe s’est (une fois de plus) créé de nombreuses occasions. Mais à part Pastore, aucun de ses joueurs n’a daigné les concrétiser. C’est un mal récurrent qui pourrait devenir préjudiciable cet hiver, lorsque débuteront les matchs à élimination directe.

A leur décharge, les attaquants parisiens ont évolué sous une pluie battante qui a arrosé les trois quarts de la rencontre et peut expliquer leur maladresse. Mais il y avait aussi comme une forme d’arrogance qui a escorté leur prestation. « Lors de la première mi-temps, on a eu le sentiment que c’était un peu facile. Nous étions supérieurs à notre adversaire et on a péché par excès d’individualisme. On a insisté dans l’axe où ils nous attendaient, on a trop porté le ballon et on a fait des mauvais choix, analyse Antoine Kombouaré. Ça porte un peu préjudice au jeu collectif mais je ne veux pas brider mes attaquants. Je veux qu’ils continuent à provoquer et à dribbler. »

A ce jeu du tous devant, et plus grand monde derrière, Paris a manqué de se faire corriger peu après l’heure de jeu quand Halenar, l’attaquant slovaque, a gâché une énorme occasion seul face aux buts de Douchez. Dans la foulée, Pastore a réalisé un copier-coller de son premier but à Montpellier pour soulager ses partenaires et redevenir le joueur décisif qu’il avait incarné lors de son premier mois parisien. Une fois de plus, ce n’est pas tant sa prestation — très insuffisante — que son efficacité qui a permis à Paris de sortir de l’ornière. « Ce soir, il (NDLR : Pastore) s’est bagarré, il a défendu et il a été présent sur les phases offensives. Il a manqué de justesse technique mais j’ai beaucoup aimé le Pastore de ce soir à l’inverse de celui de Caen », signale Antoine Kombouaré. Et comme le résume Vladimir Weiss, l’entraîneur de Bratislava, citant un proverbe local, quand « tu ne marques pas, eh bien tu encaisseras »… un but de Pastore, aurait-il pu ajouter.

PSG - BRATISLAVA 1-0 (0-0)
Spectateurs : 32 046.
Arbitre : M. Courtney (G.-B.)
But. Pastore (63e).
Avertissements. Slovan Bratislava : Bagayoko (43e), Kladrubsky (90 + 1). PSG : Sissoko (74e).
PSG : Douchez - Ceará, Lugano, Sakho (cap.), Armand - Bodmer, Sissoko - Ménez (Jallet, 76e), Pastore (Gameiro, 87e), Nene (Bahebeck, 76e) - Erding. Entr. : A. Kombouaré
Slovan Bratislava : Hrosso - Bagayoko, Dobrotka, Had, Taborsky (Kuzna, 86e) -, Guédé (Stepanovsky, 90 + 2) - Milinkovic, Halenar, Zofcak (cap.) (Lacny, 70e) - Sebo. Entr. : V.Weiss.

LE BUT
63e : lancé côté gauche, Nene adresse un centre au deuxième poteau à Pastore. L’Argentin, oublié par la défense slovaque, marque du droit d’une belle reprise de volée qui passe entre les jambes du gardien.

LE FAIT DU MATCH

62e : sur un centre en retrait de Guédé, situé à droite près de la ligne de sortie de but, Halenar se présente seul face à Douchez. Le Slovaque envoie pourtant le ballon largement au-dessus des cages parisiennes et rate une occasion en or d’ouvrir le score.


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Javier Pastore : « Je suis un peu fatigué »

Hier, malgré une prestation mitigée, les Parisiens n’ont voulu retenir que la victoire. « Il fallait gagner pour rester dans la course. C’est fait. On a fait un grand pas vers la qualification, indique Sylvain Armand. La deuxième place ne me plairait pas évidemment (NDLR : Paris risquerait de jouer en 16e de finale face à une des meilleures équipes reversées de la Ligue des champions).

Mais n’oublions pas qu’on joue tous les trois jours. » Pour expliquer cette performance en demi-teinte, les partenaires de Mamadou Sakho évoquent, au choix, la force de l’adversaire, la fatigue ou encore la malchance. « On ne peut pas dire qu’on a fait un grand match, reconnaît Mohamed Sissoko. Mais c’est juste que toutes nos rencontres sont difficiles. »

Le PSG a manqué de réalisme


« En première période, on s’est acharnés à vouloir passer dans l’axe, explique Jallet. En deuxième, on a vu qu’il y avait plus de place sur les côtés et on a fini par marquer. » Avec 25 tirs au total pour un seul but, le PSG a manqué de réalisme. « On savait que c’était le type de rencontre piège. On a péché dans la finition, mais on n’a jamais tremblé », souligne Armand. « Ce fut un match plus compliqué que prévu. Et il faut croire qu’en ce moment j’ai beaucoup de malchance, ajoute à son tour Diego Lugano, en référence à son but invalidé par l’arbitre pour un hors-jeu inexistant. Nos adversaires ont très bien défendu. Mais Javier a fini par trouver la faille. »

L’Argentin a en effet retrouvé hier soir son rôle de sauveur en marquant d’une magnifique reprise de volée. « A Montpellier (NDLR : le 24 septembre), j’avais inscrit le même type de but, raconte l’Argentin. Nene a bien su me trouver et j’ai eu la chance que le ballon passe entre les jambes du gardien. » Et sur ses dernières prestations, bien en deçà de celles de son début de saison, la star parisienne avoue un coup de mou : « Je suis un peu fatigué en ce moment. Mais on a la chance d’avoir beaucoup de bons joueurs et de pouvoir faire tourner. » Hier, l’Argentin a célébré son but en montrant un H rouge sur son poignet. Une dédicace à l’un de ses anciens clubs argentins, Huracan. Dans les vestiaires, les Parisiens avaient déjà la tête à Bordeaux, prochain déplacement en L 1. « C’est le dernier coup de collier et ensuite repos, sourit Armand. C’est un stade qui ne réussit pas trop au PSG. Mais cette année, on est une équipe différente, avec une place de leader à défendre et beaucoup plus de confiance en nous. »


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Jean-Claude Blanc intronisé aujourd’hui

Prévue initialement courant octobre, l’assemblée générale des actionnaires aura lieu à midi au Parc des Princes. Cette réunion va officialiser le changement de structure juridique de l’entreprise PSG avec le retour au conseil d’administration comme mode de gestion et l’arrivée de Jean-Claude Blanc au poste de directeur général délégué.
L’ancien patron de la Juventus Turin sera en charge de l’administratif et du financier mais pas du sportif, chasse gardée de Leonardo.

Son chantier prioritaire : la rénovation du Parc


Il devrait arriver avec plusieurs personnes de confiance et orchestrer quelques retouches au sein de l’organisation du club. Un rapprochement des services marketing et communication serait par exemple à l’étude. Depuis plusieurs semaines, Blanc et Leonardo se disputent certaines prérogatives comme la gestion des médias du club. Le nouveau DG a déjà rencontré plusieurs salariés du club, dont Philippe Boindrieux. Leur entretien n’aurait pas été très constructif et l’avenir de l’actuel directeur général se serait assombri. En interne, Boindrieux, que l’on voit beaucoup ces derniers temps avec l’équipe féminine du club, est décrit comme démotivé.

Depuis plusieurs jours, Jean-Claude Blanc, qui a assisté hier au Parc à la victoire du PSG au côté de Leonardo, s’est plongé dans les dossiers du club et plus particulièrement celui de la rénovation du Parc des Princes. Depuis son passage à la tête du Tournoi de Roland-Garros, il entretient d’excellentes relations avec la mairie de Paris. Un détail qui a son importance pour l’issue des négociations.

L’assemblée générale du jour doit en outre confirmer si les cinq administrateurs de l’ancien conseil de surveillance seront reconduits dans le nouveau conseil d’administration : Adel Mustafawi, Mohammad al-Subaie, Youssef al-Obaidli, Sophie Jordan (avocate française de QSI) et Simon Tahar, président de l’association PSG.


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PSG-Bratislava : Pastore libère encore Paris

Le PSG s’est rabiboché jeudi soir avec la Ligue Europa, en raflant un succès qui le fuyait depuis deux matchs. La victoire de Bilbao sur Salzbourg fait également ses affaires. Un match nul dans un mois en Autriche suffira à qualifier les Parisiens pour les seizièmes de finale de l’épreuve.

Si l’on ajoute la superbe reprise de volée de Pastore, auteur de l’unique but, et le succès, on aura fait un tour rapide et complet de cette soirée très insipide. Sans bouder le plaisir de voir Paris figurer seul à la deuxième place de sa poule, on reste quand même sur sa faim.

Antoine Kombouaré a raison de constater que son équipe s’est (une fois de plus) créé de nombreuses occasions. Mais à part Pastore, aucun de ses joueurs n’a daigné les concrétiser. C’est un mal récurrent qui pourrait devenir préjudiciable cet hiver, lorsque débuteront les matchs à élimination directe. A leur décharge, les attaquants parisiens ont évolué sous une pluie battante qui a arrosé les trois quarts de la rencontre et peut expliquer leur maladresse. Mais il y avait aussi comme une forme d’arrogance qui a escorté leur prestation. « Lors de la première mi-temps, on a eu le sentiment que c’était un peu facile. Nous étions supérieurs à notre adversaire et on a péché par excès d’individualisme. On a insisté dans l’axe où ils nous attendaient, on a trop porté le ballon et on a fait des mauvais choix, analyse Antoine Kombouaré. Ça porte un peu préjudice au jeu collectif mais je ne veux pas brider mes attaquants. Je veux qu’ils continuent à provoquer et à dribbler. »

A ce jeu du tous devant, et plus grand monde derrière, Paris a manqué de se faire corriger peu après l’heure de jeu quand Halenar, l’attaquant slovaque, a gâché une énorme occasion seul face au but de Douchez. Dans la
foulée, Pastore a réalisé un copier-coller de son premier but à Montpellier pour soulager ses partenaires et redevenir le joueur décisif qu’il avait incarné lorsde son premier mois parisien.

Une fois de plus, ce n’est pas tant sa prestation — très insuffisante — que son efficacité qui a permis à Paris de sortir de l’ornière. «Ce soir, il (NDLR:Pastore) s’est bagarré, il a défendu et il a été présent sur les phases offensives. Il a manqué de justesse technique mais j’ai beaucoup aimé le Pastore de ce soir à l’inverse de celui de Caen », signale Antoine Kombouaré. Et comme le résume Vladimir Weiss, l’entraîneur de Bratislava, citant un proverbe local, quand « tu ne marques pas, eh bien tu encaisseras »…un but de Pastore, aurait-il pu ajouter.

Le Parisien

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Kombouaré : Une victoire très importante

Antoine Kombouaré, Javier Pastore, Mohamed Sissoko et Christophe Jallet reviennent sur la victoire du PSG face au Slovan Bratislava (1-0) ce jeudi, au Parc des Princes.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C'est une victoire très importante ce soir. On était dans l'obligation de gagner et on l'a fait, c'est bien. Evidemment, on aurait préféré, marquer plus vite pour se mettre à l'abri mais je suis très content car il fallait gagner dans cette compétition pour repartir de l'avant. L'adversaire nous a posé des soucis en défendant très bas et en nous laissant peu d'espace, ce qui nous a compliqué la tache. Le but de Javier est très important car il nous donne 3 points qui vont compter. »

Javier Pastore (Milieu de terrain du PSG)
« C'est un succès majeur pour le groupe, qui va nous donner un peu d'air dans cette Europa League. Sur le but ? Je profite d'une très belle passe de Nenê, comme à Montpellier en championnat, je tente donc ma chance et j'ai la chance que cela finisse au fond. »

Mohamed Sissoko (Milieu de terrain du PSG)
« C'était une rencontre compliquée, mais le principal était de prendre les 3 points et de conforter notre 2e place. C'est un résultat qui nous satisfait, maintenant on va penser à bien récupérer avant le déplacement à Bordeaux, dimanche, car l'enchaînement des matches commence à peser. Avec son but ce soir, Javier a fait encore une fois parler son talent et a libéré toute l'équipe. »

Christophe Jallet (Défenseur du PSG)
« C'est bien de se relancer pour la qualification pour les 16es de finale. C'est important car si on avait fait une contre-performance ce soir et que Salzburg s'était imposé, cela aurait été compliqué au niveau comptable. C'est donc une bonne opération. En première période, on a insisté dans l'axe et après la pause, on s'est aperçu qu'il y avait de la place sur les côtés. C'est d'ailleurs de là qu'est venu le superbe but de Javier. »

PSG
Homer
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De Vrais Intermittents

Les joueurs du PSG se sont rapprochés d'une qualification grâce à leur victoire face à Bratislava. Mais elle fût étriquée. Et même inquiétante.

Paris est une drôle d'équipe, qui passe du clair, celui de ses performances en Ligue 1 dont il occupe la tête du classement, à l'image beaucoup plus obscure de ses performances en Europa Ligue. Certes, hier soir, face au Slovan Bratislava, la formation parisienne, qui évoluait avec Ménez, Pastore et Nénê, a conforté sa deuxieme place dans le groupe F par une victoire essentielle ( 1-0 ), alors que l'Athletic Bilbao, assuré d'aller en seizièmes de finale depuis hier, conservait dans le même temps sa première place à Salzbourg ( 1-0 ). Certes, Paris se dirige vers une qualification probable. Un match nul en Autriche, avant de recevoir Bilbao à Paris pour la dernière journée, suffira même pour obtenir l'accessit. Mais ce constat posé, il y'a de quoi s'interroger.

Car la formation d'Antoine Kombouaré est apparue une nouvelle fois inconstante, brouillonne, voire très poussive par moments. Face à un adversaire modeste, classé au 181è rang à l'indice UEFA, le PSG n'a pas vraiment dominé son sujet, loin de là. Il a fallu attendre, parfois avec circonspection, plus d'une heure de jeu pour voir enfin le club de la capitale prendre l'avantage, en vertu d'une reprise de volée lumineuse de Pastore sur une centre de Nénê ( 1-0, 63è ). Mais on n'oubliera pas qu'à une minute près c'était le Slovan Bratislava qui aurait pu prendre le large si Halenar, idéalement placé dans la surface, sur un centre de Bagayoko ( 62è ), n'avait pas manqué sa cible. On oubliera pas non plus que Douchez a aussi réalisé deux arrêts décisifs sur deux tirs dangeureux de ce même Halenar ( 9è ) et de Milinkovic ( 55è ).

Le tacle de Kombouaré à Ménez...

Bratislava a posé, comme l'a concédé Kombouaré à la fin du match <<beaucoup de problèmes à Paris >>. Bien sur, les Parisiens ont monopolisé le jeu face à des Slovaques regroupés et procédant par contres. Ils se sont aussi crées un nombre plutôt foisonnant de'occasions avec Erding ( 13è, 60è ), Nénê ( 14è, 39è ), Ménez ( 22è, 31è, 56è, 65è ) ou Bahebeck ( 79è ). Mais s'ils ont buté sur une excellent gardien, ils ont aussi souvent péché, et c'est plus inquiétant, par imprécision.
Le PSG a également dégagé une impression étrange, diffusant parfois une certaine suffisance. <<( Jérémy ) Ménez a été trop individualiste en première mi-temps, à d'ailleurs déclaré Kombouaré sur C+Sport. On était dans l'obligation de gagner et on a fait le boulot, a également commenté l'entraineur parisien en conférence de presse. Je suis aussi très satisfait d'avoir retrouvé une solidité défensive. Mais, c'est vrai, en première mi-temps, on a le sentiment que l'on a joué parfois un peu facile. On a montré un excédent d'individualisme, on a trop porté le ballon et on a trop insisté dans l'axe, ou ils nous attendaient. On a donné l'impression qu'on était supérieurs et on s'est mis à déjouer un peu. Mais je ne briderai jamais mes attaquants. Ils jouent sur leurs qualités, même s'il faut un équilibre>>. Mohammed Sissokho se défend, lui, d'un défaut d'état d'esprit. << C'est juste que les conditions sont différentes de celles du Championnat, explique le milieu. Mais je ne pense pas que les joueurs n'aient pas envie.>> Enfin la prestation de Pastore interpelle une fois encore. La star argentine ( 22 ans ) a inscrit un but décisif, son premier en Europa Ligue cette saison. Mais à part ca, elle s'est montrée très discrète dans le jeu. << Je ne suis pas d'accord, a réagi Kombouaré. Il s'est bagarré, même s'il a manqué peut-être de justesse technique. Mais je l'ai beaucoup aimé ce soir, contrairement au Pastore de Caen ( 4-2, 29 octobre )>>. A l'issue du match, l'intéressé ajoutera lui-même ressentir quand même <<un peu de fatigue>>.


L'Equipe
ohvillelumière
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Makelele poursuit son tour d'Europe.
Claude Makelele doit se rendre prochainement à Londres dans le cadre de sa mission de conseil auprès de la direction du PSG. Récemment, l'ancien milieu de terrain était à Madrid et à Séville où il a noué des contacts en prévision du recrutement.


Leparisien (version papier)
Nicolcho
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Jean-Claude Blanc, Directeur Général Délégué

Qatar Sports Investments (QSi) a officialisé ce vendredi la nomination de Jean-Claude Blanc au poste de Directeur Général Délégué du Paris Saint-Germain, à l'issue de l’Assemblée Générale des actionnaires du club. Portrait du nouveau membre de l'état-major du club de la capitale.

Né le 9 avril 1963 à Chambéry (Savoie), Jean-Claude Blanc est titulaire d'un M.B.A. de la Harvard Business School de Boston et diplômé en marketing et affaires internationales.

D'Albertville 1992 …
Ses études terminées, il entame sa carrière en 1987 au Comité d’Organisation des Jeux Olympiques d’Albertville et deviendra directeur commercial et marketing et Directeur des cérémonies d'ouverture et de clôture pour les Jeux olympiques d'Albertville en 1992. Un évènement planétaire organisé sur ses terres savoyardes.

Entre 1994 et 2000, il devient Directeur Général d'Amaury Sport Organisation (ASO), société propriétaire et gestionnaire d’une vingtaine d'évènements sportifs aussi prestigieux que le Tour de France, Paris-Roubaix, ou encore le rallye-raid Paris-Dakar. Jean-Claude Blanc développa entre autres ASO à l'international et fut l’un des instigateurs de la création de L'Équipe TV, chaîne de télévision du groupe.

En 2001, Jean-Claude Blanc intègre la Fédération française de tennis au poste de directeur général, où il est en charge de l’ensemble des activités fédérales et également de l'organisation de Roland-Garros, du Masters de Paris-Bercy et des rencontres de Coupe Davis tricolores. Il occupera ses fonctions fédérales jusqu'en 2006.

En parallèle, dès 2005, il devient également membre du Conseil d’Administration de la Juventus de Turin, le club transalpin le plus titré.

…à la Juventus de Turin
Un an plus tard, les propriétaires de la "Juve" lui demandent de devenir administrateur délégué et directeur général de "la Vieille Dame", afin de gérer la plus grave crise de l'histoire du club, relégué en Serie B.

Jean-Claude Blanc accède, en plus de ses fonctions de patron opérationnel du club, à la présidence du club le 12 octobre 2009.

Le club du Piémont, sauvé depuis relancé sportivement, avec notamment une montée en Serie A immédiate à la clé, puis une 3e et une seconde place en Championnat et un retour immédiat en Ligue des Champions, Andrea Agnelli, représentant de la famille propriétaire du club, succède à Jean-Claude Blanc à la présidence de la Juventus le 28 avril 2010. Le Français conservera jusqu'en mai 2011 ses prérogatives d'administrateur délégué et de directeur général.

Tout en équilibrant les finances du club, Jean-Claude Blanc s'attaque au projet de construction d'un nouveau stade, propriété du club. Livré dans les temps et dans le budget défini, le "Juventus Stadium", construit sur le site de l'ancien "Stadio delle Alpi", est inauguré le 8 septembre dernier. La Juventus est aujourd’hui l’unique club italien propriétaire et gestionnaire direct de son stade et de son nouveau centre d’entraînement ultra-moderne, où s’entraînent toutes les équipes du club, des 8 ans jusqu’au groupe professionnel.

Le 11 mai 2011, Jean-Claude Blanc remet ses pouvoirs d'administrateur délégué au conseil d'administration en accord avec les propriétaires du club mais conserve son poste d'administrateur pour coordonner les travaux du nouveau stade, organiser l'évènement d'inauguration ainsi que le lancement du stade et ce jusqu'à fin septembre 2011.

Directeur Général Délégué du PSG, un nouveau défi
Ce vendredi, Qatar Sports Investments, propriétaire du PSG, a donc nommé Jean-Claude Blanc Directeur Général Délégué du club. Il prend donc ses fonctions dans l’état-major à compter de ce jour. Une nouvelle aventure pour cet homme de défis.


PSG.fr
Schultzy
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Al-Khelaifi et «la marque Beckham»

Nasser al-Khelaifi, le président du Paris Saint-Germain, a reçu L'Equipe durant vingt-cinq minutes, vendredi après-midi, dans les salons du Parc des Princes. Au cours de cet entretien à lire samedi, dans les colonnes de notre journal, le représentant du propriétaire qatarien du club parisien balaye tous les sujets, et évoque notamment l'avenir de David Beckham, dont le contrat avec le Los Angeles Galaxy arrive à terme à la fin de l'année et que le PSG souhaite recruter lors du prochain mercato d'hiver : «David Beckham, ça dépasse le sport, dit-il. C'est un ambassadeur, c'est une marque, c'est un exemple pour les autres. Mais c'est aussi et toujours un très bon joueur de foot dont l'âge (36 ans) ne pose pas de problème.» - D.D. et S.Ta.

L'Equipe.fr
Dagoberto
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« Si le PSG n’est pas champion, ce sera un échec »
NASSER AL-KHELAIFI président du club parisien




Nasser al-Khelaifi ne laisse rien au hasard. Avant le rendez-vous, il a longuement été briefé par son conseiller en communication. D’un naturel timide, l’homme est souriant et finalement assez décontracté. Il s’excuse d’emblée de répondre aux questions en anglais. « Même si je n’ai pas beaucoup de temps, j’étudie le français.


C’est très important pour moi de parler votre langue et la prochaine fois, on fera l’interview en français. » Le jeune patron de la chaîne Al-Jazira Sport (37 ans) aborde chaque thème avec maîtrise et n’élude aucune question, hormis celles sur sa vie privée.

Etes-vous confiant sur l’issue des négociations avec Beckham ?
NASSER AL-KHELAIFI. Aujourd’hui, David Beckham est sous contrat avec les Los Angeles Galaxy, il dispute les playoffs du championnat américain. Il respecte ce contrat. Rien ne se passe en ce moment. Il y a des discussions, mais rien n’est conclu. On n’a rien à cacher, si on arrive à un accord, on le dira. Aujourd’hui, il n’y en a pas.

Beckham à Paris, est-ce une volonté ou un rêve ?
David Beckham, ça dépasse le sport. C’est un grand joueur, une grande personnalité, une marque, il est exemplaire, travaille très dur et a une très bonne attitude. Il serait un modèle pour tous les autres joueurs.

Ce n’est donc pas juste un coup marketing ?
Absolument pas. Regardez ce qu’il réalise aujourd’hui avec les Los Angeles Galaxy. On ne veut pas simplement que le monde parle de Beckham au PSG, on attend plus que ça, il doit être un ambassadeur. Il n’a pas d’équivalent dans le monde et c’est pour cela que tout le monde l’aime.

Sportivement, a-t-il sa place au PSG ?
Ce ne sera pas à moi de décider s’il doit jouer, mais à l’entraîneur et à Leonardo. En tout cas, son âge (NDLR : 36 ans) ne me pose pas de problème.

N’est-il pas compliqué pour le président du PSG de ne pas être présent quotidiennement ?
Avec la nouvelle structure mise en place, ce n’est pas un problème. J’ai autour de moi des hommes de confiance et d’une grande compétence, ça fonctionne très bien.

Que pensez-vous du projet de rénovation du Parc des Princes conduit par Colony Capital et Vinci ?
On en discute avec eux. C’est un bon projet, mais c’est maintenant à Jean-Claude Blanc de le mener à bien.

44000 spectateurs ont assisté à PSG - Dijon : le Parc des Princes n’est-il pas déjà trop petit ?
Je l’ai déjà dit, je le répète aujourd’hui, le Parc des Princes est la maison du PSG. C’est très clair. Mais la rénovation du Parc doit correspondre à nos besoins et à nos ambitions. La plupart des grands stades européens font entre 40000 et 50000 places. Le Parc est une part de l’histoire du club, c’est notre identité. C’est très important de rester ici.

L’ancien président Simon Tahar ne fait pas partie du nouveau conseil d’administration, est-ce une façon pour vous de rompre avec le passé ?
On va travailler de façon très proche avec lui, mais dans la structure que nous avons mise en place, il était plus facile de s’organiser ainsi. Nous ne voulons pas rompre avec le passé. La nouveauté n’est pas incompatible avec le respect de l’histoire du club. J’ai besoin de l’expérience des anciens présidents, je prends des conseils auprès d’eux, auprès des anciens entraîneurs et des anciens joueurs. On ne dit pas qu’on est les meilleurs, mais on essaie de l’être pour faire du PSG le meilleur.

Quelle est votre position sur les anciens supporteurs habitués des tribunes d’Auteuil et de Boulogne ?
L’une de nos missions était de faire revenir les familles et les enfants au Parc. Tout le monde voit que c’est le cas aujourd’hui et on ne reviendra pas en arrière. Je me félicite de voir le Parc des Princes quasiment plein à chaque match. On veut le meilleur pour le PSG et, le meilleur, c’est une ambiance familiale, saine et sportive.

Si le PSG n’est pas champion de France à la fin de la saison, le prendrez-vous comme un échec ?
Oui, vu notre classement actuel, ce serait un échec… Aujourd’hui, bien sûr, on veut être champions. Le chemin est encore long, nous n’en sommes qu’à la première marche. C’est trop tôt pour parler de titre et l’objectif reste une qualification en Ligue des champions.

Pensez-vous recruter de nouveaux joueurs cet hiver ?
Aujourd’hui, nous ne l’envisageons pas, nous sommes satisfaits des performances de l’équipe.

Financièrement, on a l’impression que vous n’avez aucune limite pour recruter ?
(Ferme) Si, il y a des limites. On n’est pas là pour jeter l’argent par les fenêtres, notre stratégie est juste de faire les bons investissements, on n’est vraiment pas là simplement pour dépenser de l’argent.

Antoine Kombouaré est-il l’homme de la situation ?
Il fait du bon boulot, c’est ce que Leonardo nous fait comme rapport. Pour le moment, on est en tête du championnat, tout va bien.

Est-il vrai que vous désirez recruter à terme des joueurs d’origine arabe ?
La question ne se pose pas en termes d’origine. Si on a une opportunité d’acheter un joueur arabe, on regardera s’il correspond à nos besoins, mais ce n’est pas parce qu’il est arabe qu’un joueur sera recruté.

Personnellement, aimez-vous le PSG ou êtes-vous à ce poste juste pour le business ?
Honnêtement, il n’y a pas un club que j’aime plus que le PSG aujourd’hui. Le PSG est dans mon cœur. Qui travaille pour le PSG tombe amoureux de ce club.

Comment partagez-vous votre temps entre toutes vos activités ?
Au risque de paraître prétentieux, je manage tout cela parfaitement (rires). Je partage bien mon temps entre le PSG et Al-Jazira, je limite mes déplacements à Paris et Doha, où habite ma famille.

Le prince héritier du Qatar, votre véritable patron, vous appelle-t-il souvent ?
Il aime le PSG, ça c’est sûr!

Est-il content de votre travail ?
Quand vous aurez l’occasion, posez-lui la question!


Citation
PSG - LES CHIFFRES CLÉS

1. Le PSG est actuellement premier du championnat après douze journées et compte déjà 29 points au classement. C’est le deuxième meilleur total de points de son histoire à ce stade de la compétition. C’est 5 points de plus qu’en 1993-1994, saison du dernier titre de champion de France du PSG.
86. C’est, en millions d’euros, la somme dépensée cet été pour le recrutement (dont 42 M€ pour Pastore).
Seul Manchester City a dépensé plus lors de l’intersaison.
+ 50 %. L’affluence au Parc des Princes a augmenté de 50% par rapport à la saison passée. La moyenne de spectateurs est actuellement de 41067, contre 29317 un an plus tôt, saison où avait été lancé le plan sécurité.
91 %. C’est le taux de remplissage du Parc des Princes cette saison, le plus important de Ligue 1.
4,5. Paris serait prêt à offrir un salaire annuel de 4,5 M€ pour faire signer l’Anglais David Beckham en janvier.


Alexinho
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Le PSG multiplie ses ventes
5/11 09h31 - Football, L1

Les ventes de maillot du PSG ont augmenté de 180% par rapport à l’année dernière. L’arrivée de l’Argentin Javier Pastore n’est pas étrangère à l’explosion des chiffres. Par ailleurs, les produits dérivés ont augmenté de 60%.

Sport24

Quelqu'un aura peut être un article avec plus de précisions...
Homer
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Les mêmes contre Bordeaux

À une exception près - Tiéné remplace Landre - Antoine Kombouaré a retenu les mêmes dix-huit joueurs que face à Brastislava jeudi en Ligue Europa (1-0) pour composer le groupe du Paris-SG, hôte de Bordeaux, dimanche, en clotûre de la 13e journée (21h00). Tiéné était suspendu pour la visite du Slovan. Un dernier entraînement devait avoir lieu cet après-midi, avant le départ pour la Gironde. Matuidi (adducteurs) espère reprendre l'entraînement collectif après la trêve internationale. Chantôme (cuisse) et Hoarau (épaule) sont toujours indisponibles.

Le groupe parisien : Sirigu, Douchez - Armand, Bisevac, Camara, Ceara, Jallet, Lugano, Sakho, Tiéné - Sissoko, Bodmer, Nene, Ménez, Pastore - Bahebeck, Erding, Gameiro

L'Equipe
Homer
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Le PSG ne prend pas Bordeaux à la légère

Sans surprise, Antoine Kombouaré a appelé le même groupe que celui victorieux de Bratislava jeudi en Ligue Europa (1-0) pour affronter Bordeaux dimanche (21 heures) en clôture de la 13e journée de L1.

Seul Siaka Tiéné, suspendu pour le match contre les Slovaques, effectue son retour.

Le PSG rêve de traverser la trêve internationale en confortant sa place de leader. Quinzièmes et incapables de remporter le moindre match à domicile (cinq nuls, une défaite) cette saison, les Girondins se présenteraient presque en victimes expiatoires pour des Parisiens invaincus en championnat depuis le... 6 août et un revers initial contre Lorient (0-1).

Mais voilà, Bordeaux n'est pas un adversaire comme les autres pour le PSG. Le club pourrait même hériter du titre de bête noire officielle des Parisiens qui n'ont plus inscrit le moindre but à Chaban-Delmas depuis la saison 2006 ! De quoi donner des arguments à Antoine Kombouaré qui ne souhaite surtout pas voir ses troupes s'enflammer.

« Bordeaux n’est pas à sa place aujourd’hui. C’est pour cela que je suis vigilant et conscient que ce sera un match difficile, lâche l'entraîneur parisien. Le PSG a toujours eu du mal à Bordeaux. Il y a de grandes chances que nous soyons devant eux en fin de saison, mais sur un match… Il y a tout de même de très bons joueurs dans cette équipe. Aujourd’hui, c’est juste un problème de confiance. Je crains la réaction de cette équipe et surtout l’énorme motivation qu’ils auront à jouer le leader. »

Toujours privé de Chantôme (cuisse), Chantôme (adducteurs) et Hoarau (épaule), Antoine Kombouaré devrait relancer Sirigu, Gameiro et Ceara par rapport aux vainqueurs de Bratislava.

Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez - Sakho, Bisevac, Lugano, Camara, Jallet, Armand, Tiéné, Ceara - Ménez, Nene, Bodmer, Sissoko, Bahebeck - Pastore, Gameiro, Erding.
Le groupe de Bordeaux : Carrasso, Olimpa - Chalmé, Ciani, Planus, L. Sané, Trémoulinas - Ben Khalfallah, Krychowiak, Maurice-Belay, Nguemo, Plasil, Saivet, Sertic - Bellion, Diabaté, Gouffran, Modeste.


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« Beckham ne prendra pas ma place! »

Jérémy Ménez ne craint pas la concurrence. L’attaquant parisien affiche ses ambitions dans un entretien où il reconnaît aussi des excès individualistes.

Poli, décontracté, mais aussi complètement naturel, l’international français, 24 ans, n’a pas eu peur d’opter pour un franc-parler rafraîchissant alors qu’il évolue dans un milieu où les discours sont généralement plus aseptisés.

Au bout de trois mois de championnat, comment vous sentez-vous?
JÉRÉMY MÉNEZ. J’ai pris peu à peu mes marques et l’équipe marche bien. Et je ne suis pas surpris par l’attente autour de ce nouveau PSG car je venais d’un club, Rome, qui vit tout le temps dans l’ambition et la pression. J’avais besoin, pour la suite de ma carrière, de continuer à vivre dans cette ambition. Et comme Paris est vraiment mon club de cœur, c’est parfait.

Beaucoup de joueurs disent cela…

Mais c’est vrai. J’ai le PSG dans la peau! Je suis originaire du Val-de-Marne et porter ce maillot me donne vraiment des frissons. J’ai connu le Parc comme spectateur et j’ai toujours supporté Paris. Il y a trop longtemps que le PSG n’a pas été champion et je veux être de ceux qui vont écrire la nouvelle histoire du club. Avant, je regardais Paris avec envie. Maintenant, je dois être un acteur.

Vous n’avez donc pas peur d’affirmer que Paris doit être champion en fin de saison?

Quand tu es à Paris, tu dois viser le plus haut possible, donc le titre. Là, nous sommes premiers et on mérite cette place. Mais, même si on monte en puissance, l’équipe n’a encore rien gagné. Il peut nous arriver des problèmes.

Lesquels?
Un manque de concentration sur certains matchs et un peu de laisser-aller. C’est quelque chose qui ne se décide pas, bien sûr, mais ça peut toujours arriver en sport. La différence entre une bonne équipe et une grande équipe, c’est que la grande arrive à se maintenir au plus haut niveau et ne se relâche jamais. Aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de baisser.

Estimez-vous être au meilleur de votre forme?
J’ai envie de dire aux gens que « le vrai Ménez est là mais il n’a encore pas tout montré ». Le meilleur est devant moi. Les sifflets du Parc en début de saison m’avaient vexé mais les gens avaient raison. Je n’étais pas bon.

Savez-vous que le PSG gagne rarement à Bordeaux?
Le passé, ce n’est pas mon problème. On va là-bas pour gagner et conserver notre première place. Et on en a les moyens.

On parle beaucoup de la possible arrivée de David Beckham au PSG. Qu’en pensez-vous et craignez-vous de perdre votre place s’il venait?
Je n’ai peur de rien. J’ai vécu trois ans à Rome au milieu de la concurrence. Je peux vous dire que je ne laisserai mon poste à personne. Ce serait un honneur d’être son coéquipier, mais Beckham ne prendra pas ma place! Je connais ma valeur. Je l’accueillerai à bras ouverts pour tout ce qu’il a fait dans sa carrière. Mais dans le haut niveau, il ne faut jamais laisser quelqu’un te passer devant. C’est logique.

Contre Bratislava, Antoine Kombouaré a estimé que vous vous étiez montré longtemps trop individualiste. Etes-vous d’accord?

C’est vrai. Je dois éviter d’en faire trop et de me prendre pour le sauveur. Sans le collectif, je ne suis pas grand-chose. Parfois, j’ai un excès de confiance dans ma technique. Le coach a eu raison de me recadrer.

Contre Caen, vous étiez pourtant furieux qu’il vous remplace…

Et j’avais tort. J’ai un caractère fort qui m’a posé des problèmes plus jeune. Mais il était important que je m’excuse vis-à-vis du coach, car je ne dois pas agir comme cela.

Que faites-vous en dehors du football?
Je ne suis pas le genre de gars qui se balade deux heures dans la rue à serrer des mains. Je rentre chez moi et je vais au cinéma. Là, j’ai prévu d’aller voir « Polisse » après l’entraînement. Il paraît que c’est bien. J’ai vu aussi « Intouchables ».

« Intouchables », c’est parfois l’image dégagée par les footballeurs de haut niveau. Est-ce votre cas?
Contrairement à ce que les gens peuvent dire de moi, je suis tranquille et ouvert. Tout le monde peut venir me parler et je réponds à tous. Il paraît que j’ai l’image d’un type arrogant et qui n’est pas sympathique. Je suis en fait exactement l’inverse. Mais je suis réservé et je ne vais pas taper dans le dos des gens dès la première fois que je les vois.

Une question légère pour conclure. Pourquoi arborez-vous des coupes de cheveux parfois surprenantes?
(Sourires). Parfois je me regarde dans la glace avant le match et je me dis : « Allez aujourd’hui, on tente la crête. » Une autre fois, c’est la raie sur le côté. Ça m’amuse de jouer avec mes cheveux. Mais il n’y a pas de message derrière!

Le Parisien
Homer
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Paris n'aime pas la Gironde

Les impressions mitigées dégagées par le jeu parisien ont été balayé par les résultats du club de la capitale ces dernières semaines. Premier avec trois points d'avance, le PSG poursuit sa marche en avant, froidement : il laisse ses cibles espérer avant de les terrasser par une accélération, une reprise de volée ou un coup de pied arrêté. A Bordeaux, ce soir, Paris peut remporter sa septième victoire de suite en championnat, ce qui établirait un record dans son histoire. Seulement, de Bordeaux, le PSG garde surtout des souvenirs contrariés, des espoirs envolés. C'est au Stade Chaban-Delmas ( 0-1, 18/04 ), que ses rêves de Ligue des Champions se sont évanouis. Et le 11 janvier 2009, il y a reçu la plus sévère correction de ces quatre dernières années ( avec la défaite à Grenoble 0-4 , le 27/04/10 ).
En dix saisons, il n'a gagné qu'une fois en Gironde ( 2-0 en 2005-06 ), et si aujourd'hui, tout concourt pour en ajouter une seconde, des ingrédients inquiètent Antoine Kombouaré.

" Bordeaux n'est pas à sa place aujourd'hui, prévient l'entraineur parisien. On aura un match difficile face à une équipe qui redresse la barre. Je vois qu'en six matchs à domicile, les Girondins n'ont pas gagné. Ils vont bien finir par y arrive. J'espère que ce ne sera pas contre nous." Le succès arraché contre Ajaccio ( 2-0 ) a rassuré Francis Gillot et permis à son groupe de vivre une semaine apaisée. Mais l'écart qui conduit le dernier de la Ligue 1 à son leader dira l'étendue de sa progression mentale et sa capacité à ne pas encaisser de but. "Sur un match, nous pouvons les battre", a déclaré Gillot hier, comme si les performances de son quatuor offensif ( Maurice-Bellay, Ben Khalfallah, Diabaté et Gouffran ), plus efficace, dessinaient de nouvelles perspectives. Mais il n'est pas l'égal de celui d'en face ( Nénê, Pastore, Ménez et Gameiro ), ving-deux buts en L1, qui devrait mettre la défense de Bordeaux à l'épreuve ce soir. Jusqu'à présent, elle n'a pas brillé par son hermétisme ( 18 buts encaissés en 12 matchs ).


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Pastore se fait plus discret

Depuis trois matchs, les performances de Javier Pastore ne sont plus aussi flamboyantes qu'à l'occasion de ses débuts sous le maillot parisien. Son but face à Caen ( 4-2 ), samedi dernier, ne dissimule pas une sensible baisse de régime.

0. Le milieu argentin n'a réalisé aucune passe décisive en L1 depuis son match à Toulouse ( 3-1, le 28/08 ) ou il avait servi Gameiro et Erding.
3. Lors des trois derniers matchs, Pastore a touché trois ballons dans la surface adverse, en moyenne. Il en avait touché deux fois plus ( 6.3 ) lors des six rencontres précédentes qu'il avait débutées.
0. Face à Caen, l'ancien joueur de Palerme n'a réussi aucun des trois dribbles qu'il a tenté face à un adversaire. C'est la première fois que cela lui arrive cette saison lors d'un match ou il a été titulaire.


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Tahar ne sera pas au Conseil d'Administration du PSG

Simon Tahar, qui appartenait au dernier Conseil de Surveillance du PSG, ne fera pas partie du nouveau Conseil d'Administration du club de la capitale. Philippe Boindrieux, l'ancien directeur général, devient quand à lui l'adjoint de Jean-Claude Blanc, le nouveau directeur général délégué.
Homer
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Mohammed Sissoko : Ca fait bizarre de revenir

Le Malien, formé en France, n'avait jamais joué en L1 avant de signer au Paris-SG, cet été. Il retrace son parcours.

Leader du championnat avec trois points d'avance sur Montpellier avant le début de la journée, le Paris-SG se déplace à Bordeaux, qui est sorti de la zone de relégation la semaine dernière, grâce à son succès à Ajaccio ( 2-0 ). Le club parisien comptera notamment au milieu de terrain sur la puissance de Mohammed Sissoko, de retour en France l'été passé après huit années d'exil.

Il avait donné rendez-vous vers midi, mais il est passé entre les mains du kiné et de l'ostéopathe du Paris-SG, "Momo" Sissoko, vingt-six ans, ne compte pas son temps. Souvent arrivé le premier aux entrainements, il est toujours, ou presque, le dernier à quitter les lieux. Vers 13h30, le longiline milieu malien s'excuse de son retard. Il n'a pas encore pris sa douche...
Son soucis permanent de cette préparation invisible épate autant ses coéquipiers que le staff. "Certains me chambrent la dessus, s'amuse l'intéressé, né à Mont-St-Aignan ( 76 ). Mais c'est quelque chose dont j'ai besoin car ces deux dernières années, je n'ai pas été épargné par les blessures. Alors je prends soin de moi, je mets tous les atouts de mon coté pour être bien physiquement, bien dans ma peau."
Il lui en a fallu du temps, pour se requinquer, se relever des blessures qui ont émaillé ses deux dernières saisons sous le maillot de la Juventus Turin ( il n'a participé qu'à 35 matchs de Serie A en deux saisons ). Quand il est arrivé au PSG, cet été, pour un transfert de 7M€ ( +1M€ de bonus ), l'international malien n'était même pas encore sorti de l'infirmerie.
"Après sept mois d'indisponibilité, c'était dur physiquement. Mentalement, j'étais au bord de la déprime. Quand je voyais mes coéquipiers de la Juve, en fin de saison, s'entrainer, alors que j'étais à l'écart, ca me faisait mal au coeur. Et puis quand on a une blessure aussi importante, tu ne sais pas à quel niveau tu vas revenir, tu te poses beaucoup de questions".

Quand un entraineur comme Rafa Benitez vient vous chercher...

Alors, quand son genou l'a laissé en paix, c'est une gastro-entérite qui allait le terrasser. Resté couché pendant deux jours, Sissoko a insisté pour jouer avec la réserve, en CFA, contre Auxerre B ( 1-2 le 8/10 ). Le matin du match, il était encore alité. Kombouaré l'a appelé pour lui dire de ne pas sortir. "Si, si, je viens, lui a retorqué le joueur. Je fais l'échauffement, et je vois". Après quarante-cinq minutes, Sissoko, épuisé, rentre chez lui, se cale sous les draps. " Je suis allé chercher une force hors de moi, j'ai réussi à tenir une mi-temps, mais bon, la seconde, c'était trop compliqué." sourit le néo-parisien qui avait repris la compétition depuis trois semaines.
Le 24 septembre, à Montpellier (3-0), Momo Sissoko a découvert la L1 en remplaçant Bodmer (71è), huit ans après avoir quitté la France et Auxerre, ou il avait passé cinq saisons au centre de formation sans jamais jouer en pro, direction Valence. " C'était un risque de partir à dix-huit ans, concède il aujourd'hui. Mais quand un entraineur comme Rafa Benitez vient vous chercher, c'est un signe. En plus, avec Auxerre, on ne s'est pas entendu sur mon contrat." En Espagne, le jeune malien contemple "le club avec des grands yeux". "La première fois, dans le vestiaire, j'ai vu des mecs comme Aimar, Angulo, Carboni, Ayala, Baraja... Je me suis dit que j'arrivais dans un vestiaire de fous et que c'était à moi de montrer que j'y avais ma place." Amédéo Carboni, "un grand frère pour moi", le prend sous son aile. Son talent assurera le reste. L'ancien neuf et demi est repositionné par Benitez en milieu défensif et remporte son premier trophée, la Coupe de l'UEFA en 2004. Parti à Liverpool, Benitez souhaite embarquer Sissoko avec lui, Valence s'y oppose. Un an plus tard, l'entraineur espagnol revient à la charge.

"Kiffant" de montrer à Ballack que "je n'étais pas un petit"

"A ce moment la, j'étais surpris, raconte Sissoko. Que Liverpool, champion d'Europe en titre, veuille encore de moi ?! Quand tu arrives dans ce club mythique, avec des joueurs comme Gerrard, Alonso,, tu réalises que tu changes de statut." En Angleterre, l'ancien auxerrois est sous le charme. "Le foot anglais, c'est le rêve. La vie, l'ambiance dans les stades, la relation avec les supporters, avec les gens du club... Je me suis vraiment épanoui la-bas.". Il signera son match référence face à Chelsea, le 14/08/20006, (2-1), le jour ou il a éteint Michael Ballack. "C'était kiffant de me mesurer face à un tel joueur et de lui montrer que je n'étais pas un petit. Après ca, en Angleterre, les gens te respectent."
La dimension prise par Sissoko a séduit la Juventus, qui arrache sa signature en janvier 2008. De Turin, il conserve l'image d'un "très , très grand club; ou j'ai joué avec de très très grands joueurs". Mais c'est aussi la-bas que les pépins physiques s'accumulent. "Quand je suis arrivé, j'étais au top de ma forme. Mais lors de ma troisimèe saison, je me blesse au cinquième métatarse ( il ne joue pas de mars à septembre 2010 ). Je galère pour revenir. Derrière, je me fais le genou. A ce moment la, je me dit : Qu'est ce qu'il se passe ?".
Sa dernière apparition sous le maillot bianconero remonte au 13 février 2011 face à l'Inter Milan de... Léonardo. Qui a vite pensé à lui cet été. Début août, Momo Sissoko s'engageait pour trois ans avec le PSG. Dans un premier temps, il avoue avoir "hésité". Puis après s'être entretenu avec le directeur sportif brésilien et Antoine Kombouaré, il n'a plus barguigné. " Ca fait bizarre de revenir en France huit ans après. Trois ans avant, si on m'avait proposé un retour, je ne pense pas que j'aurais accepté. Mais la, Paris veut grandir et briller dans les compétitions européennes. Je sais que je suis dans un club ambitieux. C'est ce que je voulais."

L'Equipe
Homer
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Kombouaré est «vigilant»

L'entraîneur du PSG, qui se déplace à Bordeaux dimanche (21h00), espère que le réveil attendu des hommes de Francis Gillot ne se concrétisera pas ce week-end.

C'est un PSG en leader prudent qui débarquera en Gironde, dimanche (21h00), à en croire les mots d'Antoine Kombouaré en conférence de presse. «Je suis vigilant, conscient que ça va être un match difficile. Ils ont redressé la barre avec quatre points sur six et je sais que le PSG a toujours eu du mal à Bordeaux». Le club au scapulaire ne réussit pas, en effet, très bien aux Parisiens, puisqu'en Championnat ils y ont enregistré sept défaites lors des 10 dernières saisons, pour deux nuls et une seule victoire en novembre 2005.
«Bordeaux n'est pas à sa place»

«Bordeaux n'est pas à sa place aujourd'hui. On va jouer une équipe qui a redressé la barre sur ses deux derniers matches, avec un match nul face à Brest (1-1) et une victoire à Ajaccio (2-0).Il y a de grandes chances que nous soyons devant eux en fin de saison, mais sur un match... Il y a tout de même de très bons joueurs dans cette équipe. Aujourd'hui, c'est un problème de confiance», estime le technicien parisien, qui redoute un réveil des hommes de Francis Gillot : «Je crains la réaction de cette équipe et surtout l'énorme motivation qu'ils auront à jouer le leader. Je me méfie des statistiques. Leur bilan est de deux victoires, six nuls et quatre défaites. Ils n'ont toujours pas gagné à domicile. Ils y arriveront forcément, j'espère que ce ne sera pas face à nous.» (avec AFP)

L'Equipe.fr
Biz Markie
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Sissoko : «On s'en sort bien»

Tenus en échec à Bordeaux (1-1) dimanche soir, les Parisiens ne font pas pour autant la fine bouche. «C'est un bon point de pris», assure Antoine Kombouaré.


Venus en Gironde pour «prendre les trois points», comme l'a confirmé Momo Sissoko après la rencontre, les Parisiens n'en ont finalement ramené qu'un de leur déplacement à Bordeaux dimanche soir (1-1). «Je pense qu'on s'en sort bien. L'objectif était de gagner, mais c'est un bon résultat, on doit s'en satisfaire. Ce point va être déterminant dans le futur», souligne malgré tout le milieu de terrain. Un discours partagé par son entraîneur Antoine Kombouaré : «C'est un bon point de pris. Même si on a ouvert le score, on n'a pas été capable de tenir plus longtemps cet avantage. Après avoir été bousculé en fin de première mi-temps, on a fait une très bonne entame de seconde période, puis le match s'est rééquilibré.»

«NOUS EN SOMMES À SEULEMENT TROIS MOIS DE VÉCU ENSEMBLE. ON CONTINUE DE SE DÉCOUVRIR».

«Il a manqué de la justesse dans la dernière passe et peut-être un peu de fraîcheur aussi. Il faut savoir quand on est moins bien, ramener quelque chose de positif», a poursuivi le coach du PSG. Reste que Paris avait l'occasion de prendre le large au classement en cas de victoire contre Bordeaux. «Je ne suis pas dans la situation où je compte les points, rétorque Kombouaré. Je ne regarde pas non plus le parcours des autres équipes. Aujourd'hui, on travaille, on avance avec l'idée que le match le plus important est celui qui vient. On va se contenter de ce point et bien récupérer afin d'être prêt pour la réception de Nancy dans quinze jours». Et de conclure : «Nous en sommes à seulement trois mois de vécu ensemble. On continue de se découvrir, il y a encore beaucoup de boulot. Notre parcours est encourageant, mais constituer une équipe, un groupe, ça demande beaucoup de temps». - Kévin LABORDE, à Bordeaux

Francis Gillot : «Je suis un peu déçu quand même. Je pense que c'était le moment de gagner, de faire un gros coup, de marquer l'opinion et la France. On avait la possibilité, nous ne sommes pas passés loin. C'est dommage d'avoir pris ce but, alors qu'on avait fait une bonne entame de match. On commence à avoir des automatismes, à mieux se trouver. On attaque ensemble, on défend ensemble... Au niveau des principes de jeu, on fait mieux les choses. Peut-être que c'est le début d'une meilleure période pour nous. Il faudrait qu'on prenne six ou sept points, lors des trois prochains matches. - K. L., à Bordeaux


lequipe.fr
Homer
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Le PSG manque l’occasion de creuser l’écart

Tenus en échec en Gironde malgré l’ouverture du score, les Parisiens n’ont pas su profiter des résultats en demi-teinte des poursuivants. La trêve va faire du bien à tout le monde.

Mathématiquement, c’est une journée pour rien et c’est bien dommage pour Paris. Après les nuls de Lille et Montpellier et la défaite de Lyon, le PSG avait pourtant l’occasion de se lancer dans une échappée en solitaire dont il est permis de penser qu’elle aurait déjà été décisive pour le titre. Mais, hier soir, Paris ne méritait pas d’aligner un septième succès d’affilée.

La trêve arrive au bon moment

Il prend un point et ce n’est pas si mal payé que cela. C’est simple : Bordeaux a joué bien mieux qu’un quinzième au classement et Paris bien moins qu’un leader du championnat.

« On avait ouvert le score mais on n’a pas su conserver cet avantage bien longtemps », peste Kombouaré. Le coup de tête de Sissoko (0-1, 10e) laissait pourtant espérer qu’avec ce nouveau PSG, empli de talent, de certitudes et d’assurance, La fin du film semblait déjà tournée. Paris allaitmaîtriser son avance jusqu’au bout et marquer un peu plus son empreinte sur la L 1. Sauf que, depuis quelques semaines, les hommes de Kombouaré souffrent plus que ne le disent leurs résultats. Derrière les arabesques de Pastore ou Nene, il y a aussi des figures plus vilaines. A l’image du but bordelais : Ménez, trop loin, laisse Trémoulinas centrer. Tiéné, trop court, permet à Gouffran d’ajuster un coup de tête parfait hors de portée de Sirigu ( 1-1,13e).

« Bordeaux est une très belle équipe, soupire Kombouaré. Parfois, quand on est moins bien, il faut savoir ramener quelque chose de positif. Il faut reconnaître que nous avons manqué de fraîcheur. Beaucoup de joueurs m’ont dit qu’ils avaient trouvé le terrain un peu lourd. Dans ce cas, il faut être capable de serrer les dents et de jouer avec plus de simplicité. »Ce ne fut pas forcément le cas. Et il a fallu tout le talent de Salvatore Sirigu pour déloger de la lucarne une frappe somptueuse de Plasil (31e) ou une autre de Ben Khalfallah (73e). Pour résumer, le PSG s’est fait bouger. Trop pour le cador annoncé de la saison. Et si la frappe enroulée de Trémoulinas avait fait mieux que raser le poteau de Sirigu en toute fin de match (90e), aucun Parisien n’aurait songé à crier à l’injustice.

Paris a clairement besoin de se refaire une santé physique et mentale. La place de leader ne doit pas masquer la somme de travail qui attend les coéquipiers de Sakho. « Ce match nul est un bon point, conclut l’entraîneur parisien. L’équipe n’a que trois mois de vécu en commun. On se découvre encore. Pour trouver une vraie cohésion, il Faut beaucoup de temps. »


Citation
BORDEAUX - PSG 1-1 (1-1)
Spectateurs : environ 30 000.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. PSG : Sissoko (10e) ; Bordeaux : Gouffran (13e)
Avertissements. Bordeaux : Sertic (90e + 2). PSG : Sissoko (6e), Pastore (64e), Sakho (72e).
Bordeaux : Carrasso - Sané, Chalmé, Planus, Trémoulinas - Nguemo, Ben Khalfallah (Sertic, 88e), Plasil (cap.), Maurice-Belay - Diabaté (Modeste, 82e), Gouffran (Saivet, 81e). Entr. : F. Gillot.
PSG : Sirigu - Ceara, Camara, Sakho (cap.), Tiéné - Sissoko (Armand, 87e), Bodmer - Ménez (Jallet, 79e), Pastore, Nene (Bahebeck, 79e)- Gameiro. Entr. : A. Kombouaré.

LES BUTS
10e : à la suite d’un corner de Nene au premier poteau devié d’une aile de pigeon par Bodmer, Sissoko place une tête puissante dans la lucarne gauche de Carrasso. 0-1.

13e : Trémoulinas adresse un centre au deuxième poteau pour Gouffran qui devance Tiéné et égalise de la tête. 1-1.

LE FAIT DU MATCH
69e : sur un centre de Maurice-Belay, Sakho dévie et manque de tromper son propre gardien. Le ballon frôle le poteau et file finalement en corner, évitant ainsi à Paris d’être mené au score.


Citation
Bordeaux-PSG 1-1. Mohamed Sissoko : « On s’en sort bien »

Après une prestation convaincante, Mohamed Sissoko raconte sa joie d’avoir marqué et la satisfaction d’avoir réussi à arracher le nul malgré la fatigue des siens.

Etes-vous déçu de ce résultat ?

Mohamed Sissoko. L’objectif était certes de prendre les trois points ce soir (hier). D’autant plus qu’on avait l’occasion de prendre le large, étant donnés les résultats de nos concurrents. Mais finalement, on s’en sort bien. Je pense même que ce point pris à l’extérieur va être déterminant pour la suite de notre saison. Par ailleurs, n’oublions pas qu’on reste premiers. Et, pour le mental, c’est très important.

Comment expliquez-vous Que le quatuor offensif n’ait pas réussi, cette fois, à se créer beaucoup d’occasions ? Est-ce à cause de la fatigue ?


Je ne sais pas trop. Il y a des matchs comme ça. Etant donné qu’on enchaîne tous les trois jours, c’est sûr qu’on commence à être fatigués. On a joué jeudi soir (NDLR: en Ligue Europa, contre Bratislava, 1-0), on est donc un peu émoussés. La trêve va nous faire beaucoup de bien, je pense. Mais j’ai une totale confiance en nos attaquants. Je suis convaincu que Kevin Gameiro va vite retrouver le chemin des filets et être à nouveau décisif.

En revanche, défensivement, le PSG a été costaud…


C’est la preuve que Paris a plusieurs visages. Quand les quatre de devant n’arrivent pas à faire la différence, notre grande force, c’est de réussir à faire de gros matchs défensivement. Cela a été le cas ce soir (NDLR : hier soir). Les défenseurs ont fait un gros boulot.

Et vous, comment vous sentez-vous ?

Je me sens de mieux en mieux. Je monte en puissance. Je commence à retrouver le rythme notamment grâce à l’enchaînement des matchs. Je n’ai donc pas à me plaindre.

On vous a vu exulter lorsque vous avez marqué…


Comme j’avais pris un carton jaune, dès la 6e minute de jeu, on ne peut pas dire que j’étais super heureux. Mais c’est vrai que, quand j’ai marqué, j’étais super content. Sur le moment, c’est un peu toute la frustration liée à ces sept mois de galère (NDLR: il s’est fait opérer en mars d’un genou et n’a retrouvé les terrains qu’à la fin du mois de septembre) qui est ressortie.


Citation
La trêve arrive au bon moment pour le PSG

C’est un grand ouf qu’ont dû pousser les Parisiens au coup de sifflet final. Soulagés d’avoir su garder le nul, ils le sont aussi de pouvoir couper une quinzaine de jours grâce à la trêve internationale qui commence aujourd’hui. Sirigu et ses partenaires ont enchaîné une série de 7 matchs tous les trois jours depuis la dernière pause début octobre.

Et leurs organismes sont dans le rouge. « On est las, confie Sylvain Armand. On arrive au bout d’une série et on est fatigués. Fatigués des déplacements. Nos attaquants n’ont plus de force, même si on a su rester solides. » « Il y avait un peu de fatigue, un manque de mouvement et d’envie, poursuit Kevin Gameiro. Ma prestation est insuffisante car je n’ai pas eu d’occasion. C’est rageant. »

« C’est normal que l’on soit fatigués, enchaîne dans un français excellent Salvatore Sirigu. C’est dur de jouer tous les trois jours. Pastore ne peut pas être à 100% à tous les matchs. Je ne connais aucun joueur capable de cela toute la saison. » « Ce n’est pas une excuse, même si on n’a pas été très bien ce soir (hier), rectifie Nene, qui a pu tenir sa place malgré un gros coup reçu sur sa cheville droite jeudi en Ligue Europa. La pelouse nous a plus gênés. » Zoumana Camara ne renie pas la baisse de régime générale mais livre une réflexion intéressante pour la suite : « Même si on est harassés, il faut savoir simplifier notre jeu et faire courir le ballon plutôt que de dribbler. Ce match a été laborieux et on sait que l’on ne gagnera pas tout cette saison. C’est déjà bien d’avoir pris un point. »

Le Parisien

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Les patrons du PSG en rang serré

L’ensemble de l’état-major parisien avait fait le déplacement en Gironde pour assister à la rencontre. Pour Leonardo, le directeur sportif, et Claude Makelele, le conseiller sportif de la direction, ce n’était évidemment pas une nouveauté. En revanche, pour Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil d’administration, et pour Jean-Claude Blanc, tout juste nommé directeur général délégué, c’était la première fois qu’ils accompagnaient les joueurs lors d’un match à l’extérieur.
HHA
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Javier Pastore : «Les critiques font partie du jeu»

Après avoir pris du bon temps sur les attractions et regardé la parade de Noël, l’ancien joueur de Palerme, la mine fatiguée, a quitté le parc sur les coups de 18 heures. Mais avant, celui qui s’est fait très rare dans les médias depuis son arrivée à Paris début août, a accepté de répondre à quelques questions sur sa situation actuelle. En espagnol — il ne maîtrise pas encore le français —, El Flaco (le Maigre de son surnom) parle de ses récentes performances en demi-teinte, de sa vie à l’hôtel et de l’arrivée programmée de David Beckham.

Quel bilan faites-vous de vos premiers mois au PSG ?

Javier Pastore. Je suis très content. Le PSG marche bien et on est sur la bonne voie, il faut maintenir ce cap. Sur le plan personnel, tout va bien. J’ai marqué quelques buts et l’équipe joue bien, c’est le plus important.

Pourtant dimanche Paris n’a pas très bien joué. A titre personnel, pensez-vous avoir connu à Bordeaux votre match le plus délicat ?

Oui. Ça a été compliqué. On sait que c’est toujours délicat de jouer contre des équipes prétendument inférieures. Il faut qu’on apprenne à gérer ce type de rencontre.

Face à Bratislava, trois jours plus tôt, vous évoquiez de la fatigue. Est-elle physique ou mentale ?

Un peu des deux. Il y a eu mon arrivée et tout ce qui s’est passé autour qui m’ont éprouvé. Mais je suis tranquille, j’ai dix jours maintenant pour penser à la sélection argentine, me changer les idées et me remettre d’aplomb quand je reviens. La vérité, c’est que dans mes clubs précédents, je n’étais pas habitué à jouer tous les trois jours.

Avez-vous été touché par les critiques à votre encontre ces dernières semaines ?

Je ne lis pas beaucoup les journaux. Donc je ne sais pas trop ce qui se dit sur moi. Les critiques ne m’affectent pas, elles font partie du jeu. Quand je joue bien, on parle de moi en bien, et quand je joue mal, c’est l’inverse. Il faut savoir prendre du recul et ne pas trop y prêter attention. Ça permet de garder la tête froide dans les moments difficiles.

Comment se passe votre vie à Paris ?

Je viens de vivre un peu plus de deux mois à l’hôtel, c’est fatigant. Mais on (NDLR : avec sa compagne Chiara) a enfin trouvé une maison et on emménagera à mon retour de sélection. La maison est déjà prête, on sera plus tranquilles là-bas. J’aurai plus de temps pour me reposer et profiter de ma famille. A l’hôtel, ce n’est pas possible.

Est-ce que le fait de ne pas parler français constitue un handicap ?

Au club non car j’ai beaucoup de coéquipiers qui parlent italien ou espagnol. Le directeur sportif Leonardo parle aussi espagnol. Tous m’aident beaucoup. Mais je vais me mettre à apprendre le français. C’est une belle langue et j’ai envie de la parler pour mieux communiquer.

Mais c’est une langue difficile…

Non, ça ressemble à l’italien et je l’ai appris facilement.

Que pensez-vous de la possible arrivée de Beckham au PSG ?

On le connaît tous. C’est un joueur évidemment très important sur le plan de l’image et du palmarès. Si on la chance de l’avoir comme coéquipier, ce sera quelque chose de grand. Chacun peut apprendre beaucoup à ses côtés. Il va énormément nous aider


leparisien.fr
Hari
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Kombouaré a dix jours afin de relancer la machine

Délesté de onze internationaux (équipes de jeunes comprises), le PSG reprend cet après-midi le chemin de l’entraînement en effectif réduit. Jusqu’à mercredi prochain, Antoine Kombouaré va composer avec dix joueurs opérationnels, auxquels il faut ajouter Chantôme, Matuidi et Hoarau en phase de reprise plus ou moins avancée.

L’entraîneur parisien doit mettre à profit cette trêve internationale afin d’atteindre un double objectif. Le premier consiste à revigorer un groupe qui est apparu émoussé dimanche dernier à Bordeaux (1-1). Plusieurs joueurs se sont notamment plaints d’un manque de fraîcheur physique. Au regard du calendrier qui les attend avec 8 matchs à venir en à peine plus d’un mois, il va pourtant falloir se requinquer. Et rapidement. Le second objectif a trait au jeu. Depuis la victoire probante face à Lyon (2-0), le 2 octobre, et à un degré moindre celle obtenue à Ajaccio (3-1), le 16 octobre, Paris a livré des prestations sans relief à l’exception notable de la seconde période face à Caen.

Le retour attendu de Matuidi

Cela a suffi pour conserver le fauteuil de leader, pas à satisfaire Leonardo. Ces derniers temps, le directeur sportif ne masque pas sa contrariété face à l’inconstance du jeu de son équipe. Et il ne se prive pas de faire savoir à son entourage que, selon lui, Kombouaré dispose d’un effectif suffisant en qualité pour gagner en séduisant.

Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration, a également de hautes ambitions pour Paris en termes de jeu. Difficile d’imaginer qu’il ait pris le moindre plaisir en Gironde. Il n’y a pas matière à ruer dans les brancards — d’autant que les résultats sont bons —, mais cela accroît un peu plus la pression (permanente) sur les épaules de Kombouaré. Dans nos colonnes, samedi, le nouveau patron du PSG avait d’ailleurs affiché un soutien réel, mais sans enthousiasme, à son entraîneur. Kombouaré a désormais dix jours pour redresser la barre et le retour de Blaise Matuidi, programmé pour la réception de Nancy, constitue pour lui une excellente nouvelle. Depuis la blessure de l’international français face à Lyon, l’équipe parisienne a perdu son bel équilibre. Et si les pépins physiques commencent à épargner cet effectif, le PSG a de bonnes chances de retrouver un jeu alléchant. Et ses dirigeants, enfin du plaisir.

Frédéric Gouaillard



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Bouabdella Bessedik, frère du bras droit de Nasser al-Khelaifi, devient coordinateur du service communication du PSG. Il sera notamment en charge du protocole les soirs de match au Parc des Princes.


leparisien.fr
Schultzy
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Luyindula fixé sur son sort demain

La commission juridique de la Ligue de footballprofessionnel (LFP), emmenée par son président André Soulier, se rendra au demain matin au camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye. Cette commission doit vérifier que Peguy Luyindula, 32 ans, exclu du groupe professionnel depuis le 2 août et mis à la disposition de l’équipe réserve, jouit des mêmes conditions d’entraînement que les autres professionnels de l’effectif.

D’après la charte du football professionnel, un club peut en effet faire évoluer un joueur avec le second groupe mais celui-ci doit bénéficier de prestations d’entraînement, de soins et d’équipements identiques.

Dans la foulée de sa visite au centre d’entraînement du PSG, la commission juridique rendra sa décision en début d’après-midi. Elle statuera sur le fait de savoir si le joueur, sous contrat avec le Paris Saint-Germain depuis janvier 2007, doit ou non être réintégré au sein de l’effectif professionnel. En cas de décision favorable, Luyindula ne retrouverait pas automatiquement le groupe pro mais il aurait des atouts dans sa manche pour négocier une rupture de son contrat qui le lie au PSG jusqu’à la fin de la saison. Le joueur pourra s’en expliquer puisqu’il tiendra, aujourd’hui à 16 h 30, une conférence de presse dans les bureaux de son avocat.

Le Parisien.fr
stoner_man
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Le PSG a choisi Ancelotti…


Les dirigeants parisiens ont rencontré l’entraîneur italien Carlo Ancelotti et jeté les bases d’une future collaboration. Qui pourrait être précipitée en fonction des résultats.


C’est une visite qui pourrait en appeler d’autres. Carlo Ancelotti, l’ancien entraîneur de l’AC Milan et de Chelsea, vainqueur notamment de la Ligue des champions en 2003 et 2007, a effectué un court passage à Paris ces deux derniers jours. Et pas pour faire du tourisme. Le technicien italien, sans club depuis la fin de la saison dernière, est arrivé par l’Eurostar mardi à 12h47.

Il s’est installé au Relais Saint-Germain (Paris VIe) avant de quitter la capitale française hier à 13h04 pour rejoindre Londres. Ancelotti a rencontré Leonardo, le directeur sportif du PSG, qu’il a longtemps côtoyé à l’AC Milan, et Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration. Les trois hommes ont jeté les bases d’une collaboration future qui vise à faire de l’Italien de 52 ans le nouvel entraîneur du PSG la saison prochaine.

Dès l’issue du match nul à Bordeaux (1-1), dimanche dernier, Al-Khelaifi avait confié à son entourage qu’il projetait de s’attacher les services de Carlo Ancelotti en remplacement d’Antoine Kombouaré. Mais sans préciser à quelle date exactement. Il ressort du passage d’Ancelotti à Paris que les nouveaux actionnaires souhaitent parer à toute éventualité, notamment si les résultats du club venaient à se dégrader rapidement.

Dans ce cas-là, et même si rien n’est encore signé, Ancelotti pourrait débarquer dans la Ville lumière avec quelques mois d’avance. Car, comme nous l’indiquions hier dans nos colonnes, la direction du PSG n’est pas totalement satisfaite du jeu produit par l’équipe, et ce malgré sa première place au classement de la Ligue1, avec trois points d’avance sur Montpellier.

La position de l’entraîneur actuel fragilisée

Autre élément notable, Nasser al-Khelaifi n’a pas apprécié les propos de Kombouaré tenus à la veille du déplacement à Bordeaux. L’entraîneur parisien répondait à son président qui avait affirmé le jour même dans une interview au « Parisien » - « Aujourd’hui en France » : « Si le PSG n’est pas champion, ce sera un échec. » « Ce sont les propos du président, avait répondu l’entraîneur parisien. Il n’y a pas de souci. Je reste sur ma ligne de conduite et il le sait […] N’oublions pas que l’objectif fixé au départ est la Ligue des champions. Pour le titre de champion, il y a plein de facteurs qui peuvent entrer en compte. »

Cette remise en cause des objectifs présidentiels a déplu à Al-Khelaifi. Elle a surtout renforcé les nouveaux propriétaires dans leur conviction de se séparer d’Antoine Kombouaré en juin prochain pour attirer un entraîneur de renom. Ils ont d’ailleurs établi une liste de trois techniciens, sur laquelle figure en pole position le nom de Carlo Ancelotti. Kombouaré a souvent glissé à ses proches qu’il se voyait comme un « miraculé » à son poste.

Les discussions en cours avec Ancelotti ne font que fragiliser un peu plus sa position au sein du club et vis-à-vis de son effectif. Et visiblement, les résultats seuls ne suffiront pas à renforcer son statut.

source: Le Parisien
HHA
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Kombouaré à nouveau en danger

Déjà pisté en août par le directeur sportif du PSG Leonardo, Carlo Ancelotti était à Paris la semaine dernière. Mauvais pour Antoine Kombouaré.

Info L'Equipe. Malgré la première place du Paris-SG en L1, l'avenir sur le banc de son entraîneur Antoine Kombouaré, fragilisé par les dernières sorties sans manière ni spectacle de son équipe de stars, s'écrit à nouveau en pointillés. Déjà approché cet été par le directeur sportif Leonardo, Carlo Ancelotti, l'ex-coach de Chelsea, a de nouveau échangé avec le Brésilien la semaine dernière à Paris. Sans illusion sur son environnement, Kombouaré, sous contrat jusqu'en juin 2013, se concentre sur le match contre Nancy, le 20.

Si le coût financier d'un départ (3 millions d'euros) pèserait peu sur les finances de Qatar Sports Investments, la gestion de son remplacement serait loin d'être neutre pour Leonardo. L'arrivée d'un entraîneur d'envergure mondiale type José Mourinho, souhaitée à terme par les actionnaires à 70%, rognerait ses pouvoirs sportifs. Un piège que le profil du technicien italien, dont il est un proche depuis leurs années milanaises, lui permettrait d'éviter. Ancelotti nie avec vigueur l'idée de rejoindre Paris. Pour l'instant.


lequipe.fr
Homer
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Ce que Carlo Ancelooti déclarait lundi

Lundi dernier, Carlo Ancelotti a donné un entretien au journal italien « Corriere dello Sport ». Entre un hommage au jeu barcelonnais et des bravos décernés à Naples, il a aussi évoqué son avenir. « Mon futur? Je ne sais pas ce qu’il se passera à court terme. J’aimerais continuer à être entraîneur. Je ne suis pas inquiet. On verra. J’aimerais trouver un club ambitieux avec un bon projet pour le futur. Je suis sûr que je retournerai très vite sur le banc… »

Le Parisien

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Jean Fernandez : « Il faut laisser du temps à Kombouaré »

A la fin de la saison dernière, Jean Fernandez a décliné le poste d’entraîneur du PSG. Celui qui sera sur le banc de Nancy, la semaine prochaine au Parc, commente la rumeur Carlo Ancelotti.

Comprenez-vous que l’on puisse se séparer de l’entraîneur en tête de la L 1 ?

Jean Fernandez. Non, je ne comprends pas. J’ai entendu ça cet après-midi (hier) à la radio. Si la rumeur se confirme, je me dirai comment c’est possible avec Leonardo d’en arriver là. Je le connais bien : il est compétent et intelligent. Je ne vois pas ce qui le pousserait à changer d’entraîneur.

Comment jugez-vous Kombouaré ?


Antoine obtient de bons résultats. C’est un entraîneur de qualité. Il a tout pour réussir. Dans le football, je discute avec beaucoup de monde : il fait l’unanimité. On dit que Paris ne joue pas bien. Il a certes des joueurs de qualité, mais une équipe ne se construit pas avec une baguette magique. Il faut laisser du temps à l’entraîneur et se montrer patient. Au Real Madrid, même José Mourinho a mis un an avant d’y arriver.

Quand et pourquoi avez-vous refusé d’entraîner Paris ?


Pourquoi ? Parce qu’il y a un entraîneur en place. Je ne fais pas ça. C’était fin mai, début juin. J’ai eu une ou deux discussions avec les Qatariens par l’intermédiaire de mon agent. J’ai coupé court.

C’est-à-dire ?

On m’a invité à Doha pour rencontrer le prince héritier. J’ai refusé. D’après ce que j’ai compris, je n’étais pas le seul sur la liste. Et puis je ne me considère pas comme un entraîneur de grand club comme le PSG. Il a pris une dimension considérable et sa nouvelle envergure va l’amener à devenir l’un des plus grands d’Europe.

Le Parisien
jopop
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Des crises en thème pour Paris

Aux côtés du championnat "relancé" chaque semaine, des révisions quasi quotidiennes des perspectives de chaque club, des polémiques arbitrales et des rumeurs de transferts, la "crise" est un motif obsessionnel des rubriques football, une sorte de rituel journalistique à accomplir coûte que coûte.

CRISE ET CHUCHOTEMENTS

Aujourd'hui, le terme pourrait être à bon compte employé pour évoquer la récession qui menace l'industrie du football et nombre de clubs espagnols, italiens ou anglais, ou même être réservé à une conjoncture économique et financière mondiale autrement plus dramatique (lire "Un krach dans la soupe"). Mais dans les pages sport, il conserve son utilisation particulière. Ainsi, s'il y a un club qui ne connaît plus la crise (économique), c'est bien sûr le PSG. Pourtant, en dépit de métamorphoses qui concernent ses propriétaires, ses dirigeants, son effectif, ses spectateurs et ses résultats, Paris reste un club à crises pour les médias qui le suivent de près: vingt ans [1] d'habitudes devenues des réflexes ne passent pas du jour au lendemain.

Car à la décharge de tous, il faut souligner avec quelle belle assiduité les grands clubs français ont alterné de brèves périodes d'embellie avec de longs cycles de mécomptes tapageurs. Mais on ne peut pas toujours compter sur les clubs pour se précipiter suffisamment vite vers de nouvelles turpitudes. Alors, la crise, il faut l'anticiper, la préparer, y contribuer activement – tout en niant avec constance qu'on y contribue activement. En temps voulu (dès que possible), il faut la diagnostiquer, et enfin soigner le mal par le mal.



CRISE PASSION

Le Paris SG présente la particularité d'être chaque saison sous la menace d'un modèle quasiment déposé de crise. Le mythe de la "crise hivernale" est né dans les années 90, lorsque le club – en 1995/96, puis, dans une moindre mesure, lors des deux exercices suivants – s'écroula après une bonne entame de championnat. Elle fut ensuite, selon les besoins, rebaptisée "crise automnale" puis "crise de novembre" (pour une seule saison durant laquelle le PSG connut un coup d'arrêt ce mois-ci). Le site Poteau rentrant s'est exercé à une analyse statistique des résultats sur les quatre saisons: il en ressort surtout que Paris... réussit ses étés.

Mais peu importe la vraisemblance, le pli était pris et le marronnier devenu saisonnier, lui aussi. Occasionnellement adapté en crise d'octobre ou de mars, il ne fut plus possible d'échapper au leitmotiv à la moindre contre-performance parisienne, au moindre fléchissement ou au premier incident diplomatique. Que le marasme soit réel ou pas est secondaire: pour dix crises annoncées, s'il ne s'en produit qu'une, le sujet aura quand même permis de remplir des pages et de meubler des heures d'antenne. Le PSG, avec son penchant pour les vaudevilles et les déboires sportifs, ne s'est pas privé d'encourager la tendance.

CRISE RESSUSCITÉE

Mais son actuelle réussite sportive sème le désarroi chez les suiveurs du club, qui se raccrochent quand même à leurs fondamentaux et accomplissent une sorte de cérémonie qui tient de la danse de la pluie. Aussi la "crise" a-t-elle été décrétée... avant même le début de la saison: le 9 juillet, L'Équipe titrait en une: "Paris déjà en crise" à propos des tergiversations autour de la nomination de Leonardo. Par la suite, le quotidien sportif et Le Parisien ont tâché de tirer chaque fil pour s'en faire une pelote. Tant pis si la ficelle est grosse, ainsi que l'a relevé le blog Plat du pied sécurité (lire "La crise au PSG, petit précis d’anti-journalisme sportif"), ou comme s'en est moqué PSGMag.net avec son catalogue des crises du moment:

"Vous aviez aimé la Pastore-dépendance. Vous savez, celle qui veut que lorsqu’un joueur du PSG marque trop de buts c’est très inquiétant vu que le jour où il ne marquera plus, peut-être qu’éventuellement les Parisiens perdront des matches? Alors vous adorerez la crise du Pastore blues. Il ne réalise plus cinquante roulettes-talonnades-du-foulard dans un match alors que le PSG l’a payé 42 M€? Il simplifie son jeu et sait parfois se faire oublier pour distiller des ouvertures de folie comme cette talonnade à Ménez en seconde mi-temps? (...) Donc c’est la crise, parce qu’après l’avoir trop été, désormais Pastore ne serait plus assez efficace."

CRISIS, WHAT CRISIS ?

L'Olympique de Marseille, l'autre grossiste en crises, a opportunément pris la relève cette saison, avec des résultats très médiocres et les fameux règlements de comptes dans le milieu marseillais. Ici, le terme de "crise" n'est pas tout à fait usurpé, compte tenu de l'étendue de ses symptômes – sur le terrain, en coulisses et dans les tribunes. Alors il faut recourir aux "éléments de langage": Didier Deschamps a parlé de "crise de résultats", une façon de circonscrire le problème au terrain, que José Anigo a battue en brèche quelques jours plus tard. À Lyon, la crise s'est appelée Claude Puel, mais le concept peine à prendre et le Paris Saint-Germain en reste le principal dépositaire: ne vient-on pas de prêter au club l'intention de se débarrasser de son entraîneur quand l'équipe pointe en tête du championnat? À l'heure où nous mettons en ligne, Carlo Ancelotti n'a pas remplacé Antoine Kombouaré et Le 10 Sport est toujours un journal fantaisiste.

La crise est donc un état permanent – dans les rédactions plus que dans les clubs, dont le destin est d'être plus souvent déçus que récompensés. Elle présente une immense vertu pour nombre de journalistes: elle leur évite encore de parler de football, même quand il y en a.

[1] Une certaine amnésie a eu tendance à faire passer l'ère Michel Denisot comme un âge d'or du PSG: si les résultats furent effectivement meilleurs que par la suite, le club était constamment agité de soubresauts médiatiques et régalait les Guignols de sketches clés en main.


source: Lemonde.fr
Beuzech
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Sakho : «Être plus que parfait»

Indisponible lors des deux derniers rassemblements des Bleus en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, Mamadou Sakho revient en sélection avec «beaucoup d'envie».

Le premier diagnostic faisait état d'une indisponibilité d'au moins trois semaines. Entre sa sortie sur blessure contre Rennes lors de la 2e journée et son retour à la compétition à Ajaccio, le 16 octobre, Mamadou Sakho sera finalement resté sur le flanc un peu plus de deux mois. Presque un mal pour un bien à en croire l'intéressé. «Ça a été bénéfique, a-t-il assuré mardi après-midi. Après le retour de vacances, j'avais connu une préparation compliquée, je ne me sentais pas très bien physiquement. J'ai pu bien me re-préparer». Plutôt que de se presser, le capitaine du PSG a donc «pris le temps» pour «revenir encore plus fort». Physiquement, mais aussi mentalement. «C'est toujours comme ça quand tu es blessé pendant deux mois et que tu regardes jouer les autres en tribunes. Ça donne envie...»

Dans sa jeune carrière, Sakho n'avait connu qu'une seule blessure aussi longue : «Une pubalgie à mes débuts, il y a deux-trois ans». (Trop) longtemps spectateur d'un PSG qui peut encore atteindre «un niveau supérieur» à celui affiché pendant le premier tiers du Championnat, le défenseur a également manqué les deux derniers rassemblements des Bleus, dont celui capital contre la Bosnie le mois dernier. La qualification pour l'Euro, il l'a suivie depuis les tribunes du Stade de France, «la boule au ventre». Face à la concurrence des Kaboul et autre Koscielny, a-t-il également craint que le wagon bleu parte sans lui ? «Non, parce que j'ai confiance en mes qualités et dans le travail que je fournis. Après, il y a un coach qui fait ses choix, mais non, je n'ai pas eu spécialement peur

Modèle de précocité depuis que Paul Le Guen l'a lancé dans le grand bain contre Valenciennes le 20 octobre 2008, brassard autour du bras, Sakho a pourtant connu «des débuts un peu compliqués» en sélection. Sa première titularisation contre la Biélorussie, le 3 juin 2011, l'a certes consacré à 21 ans et trois mois troisième plus jeune défenseur à être aligné d'entrée en Bleu (seuls Patrick Battiston -19 ans et 11 mois- et Maxime Bossis -20 ans et 9 mois- ont fait mieux). Mais elle lui a aussi rappelé les progrès à accomplir. «C'est un niveau supérieur, une préparation psychologique différente, admet-il. Ça m'a montré que ce n'était pas fini, qu'il restait encore beaucoup de travail. Au niveau international, tu n'as pas le droit à l'erreur. Tu dois être plus que parfait sur le terrain». Si les deux matches amicaux contre les USA et la Belgique devraient lui donner l'occasion de «continuer à prendre la température», Sakho ne veut cependant pas se mettre trop de pression sur les épaules. «A 21 ans alors que tu es en équipe de France ? Non... (sourire)». - Emery TAISNE, à Clairefontaine


Beuzech
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Luyindula bientôt réintégré ?

Après des mois à ronger son frein en CFA, Peguy Luyindula a enfin obtenu gain de cause auprès de la LFP et devrait retrouver le groupe professionnel parisien prochainement.

La commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) a «enjoint» au Paris-Saint-Germain «de réintégrer Peguy Luyindula» dans le groupe professionnel après avoir visité ce jeudi le centre d'entraînement du club, a annoncé André Soulier, président de la commission. «Nous nous sommes rendus ce jour au Camp des Loges où nous avons constaté que les installations présentaient une configuration en deux sites alors que l'article 507 de la Charte du football professionnel prévoit un seul site. Le premier site est entièrement dévolu à l'entraînement du groupe professionnel, alors que le second (où s'entraîne Luyindula), qui est à distance du premier, est ouvert à un club de rugby, à l'équipe de CFA et à des scolaires».
Exclu du groupe professionnel par Antoine Kombouaré au début du mois d'août, le joueur de 32 ans s'entraîne depuis avec la réserve et a porté réclamation, s'estimant lésé dans cette affaire. A raison vraisemblablement puisqu'un tel traitement nécessite, pour le PSG, d'obtenir une dérogation de la LFP, qui n'a jamais été demandée. Luyindula devrait donc réintégrer la place qu'il «n'aurait jamais dû quitter», selon ses propres termes.


HHA
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Luyindula est «soulagé»

Quelques heures après l'annonce de la décision de la Commission de la LFP concernant sa réintégration au sein de l'effectif parisien, Peguy Luyindula a accueilli la nouvelle avec soulagement. «Je ne sais pas si on peut parler de victoire car je n'ai fait que me défendre, je n'ai pas cherché le combat. Je suis soulagé de reprendre l'entraînement avec des joueurs que j'ai côtoyés pendant des années», a expliqué le joueur, âgé de 32 ans, devant la presse.

Son avocat a livré, également, son sentiment : «Nous nous sommes rendus ce jour au Camp des Loges où nous avons constaté que les installations présentaient une configuration en deux sites alors que l'article 507 de la Charte du football professionnel prévoit un seul site. Le premier site est entièrement dévolu à l'entraînement du premier groupe (le groupe professionnel, ndlr), alors que le second (où s'entraîne Luyindula), qui est à distance du premier, est ouvert à un club de rugby, à l'équipe de CFA et à des scolaires.»

L'ex-joueur de l'OL et de Marseille a été exclu du groupe professionnel par l'entraîneur Antoine Kombouaré au début du mois d'août et s'entraîne depuis avec l'équipe réserve. «Il n'a pas les mêmes moyens d'accès à l'ensemble des services du club», a estimé Me Soulier, qui a précisé que le PSG pouvait demander une dérogation pour pouvoir utiliser deux sites d'entraînement.» En l'état, le PSG n'a pas sollicité de dérogation. «En attendant la délivrance éventuelle d'une dérogation, la commission enjoint au club de réintégrer Peguy Luyindula dans le premier groupe».


lequipe.fr
ribob
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Le PSG reste ferme

La demande de la LFP concernant la réintégration de Peguy Luyindula au sein de l'effectif parisien restera lettre morte ... Pour le PSG. «Le Paris Saint-Germain entend analyser cette décision sereinement afin de décider s'il y a lieu d'en interjeter appel dans les délais et formes réglementaires. Dans cette attente, la décision rendue par la commission juridique n'étant pas exécutoire par provision, Monsieur Peguy Luyindula sera maintenu dans le groupe 2 d'entraînement», explique le club de la capitale dans un communiqué.


L'équipe.fr
PaRaDoX
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Ligue 1 - Ancelotti au PSG mardi ?
Eurosport | ven 11 nov, 00h 34

Carlo Ancelotti devrait succéder à Antoine Koumbouaré sur le banc du PSG, mardi, selon Canal +. Selon les informations de la chaine cryptée, l'arrivée du technicien italien ne serait plus une rumeur mais une réalité qui sera officialisée mardi.

Selon Le Parisien de jeudi, les dirigeants du PSG auraient rencontré Carlo Ancelotti entre mardi et mercredi afin d'évoquer une future collaboration, mais celle-ci ne devait pas se matérialiser avant la saison prochaine. Il semblerait que le calendrier ce soit subitement accéléré.


Varino
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Au premier faux pas…

Antoine Kombouaré, qui a rencontré hier Leonardo, devrait encore diriger le PSG lors du prochain match. Mais sa marge d’erreur est nulle.


IL Y A DES PHÉNOMÈNES QUI relèvent parfois de l’irrationnel. En juin, à Doha, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani en personne confirmait Antoine Kombouaré dans ses fonctions. Quatre mois et demi plus tard, ce sont Nasser al-Khelaïfi, le président du conseil d’administration du PSG, et Leonardo, le directeur sportif du club, nommés par le prince héritier, qui souhaitent se séparer du technicien kanak alors que son équipe est leader du Championnat de France. Aujourd’hui, l’avenir de Kombouaré semble scellé. Dimanche prochain, contre Nancy, il sera bien sur le banc mais, au prochain faux pas, à la prochaine contre-performance, les nouveaux patrons du PSG n’auront aucun état d’âme pour s’en séparer.

L’entraîneur du PSG le sait et, hier matin, juste avant la première des deux séances de la journée, il a réuni ses joueurs et leur a dit, en substance, « de ne pas lire la presse et ce qui s’écrivait sur [lui], d’être forts mentalement et de se concentrer uniquement sur [leur] travail et sur les résultats ».

Une heure d’entrevue au Camp des Loges

Comme à chaque fois que la question de son avenir revient sur le tapis médiatique, Kombouaré veut écarter son groupe des débats pour le maintenir focalisé sur le terrain. Mais, quand Leonardo a débarqué au Camp des Loges, hier peu avant midi, et qu’il s’est enfermé avec l’entraîneur pendant près d’une heure, certains ont pu s’interroger. Rien n’a filtré de leur entretien mais, selon des proches du Brésilien, il s’agissait de la visite hebdomadaire de Leonardo au Camp des Loges. Celle-ci a tout de même duré un peu plus longtemps que les autres. « “Leo” voulait parler du cas Luyindula (voir ci-dessous) mais aussi du niveau de certains joueurs » , confient ces mêmes sources. Il a sans doute également évoqué l’actualité du jour et son entretien avec Carlo Ancelotti en début de semaine. Parce que, dans les couloirs du Parc des Princes, il ne fait plus de doute que l’italien est la priorité de recrutement de Leonardo, en dépit des allégations du mois d’août, lorsque le Brésilien clamait à qui voulait bien l’entendre : « On est très contents d’Antoine Kombouaré, qui est soutenu par tout le monde. On a un projet et il fait partie du projet. » À l’époque, Paris figurait à la 13e place de la L 1.

Ce matin, le PSG est premier, avec trois points d’avance sur le deuxième (Montpellier) et, pourtant, la question du changement d’entraîneur n’a jamais été aussi prégnante. Les actionnaires qatariens reprochent à Kombouaré son coaching à Bordeaux (1-1, dimanche) et le manque de « beau jeu » depuis quelques semaines alors que Leonardo critique en privé le contenu de ses séances. Il s’appuie sur les remarques d’Angelo Castellazzi, le nouveau responsable des montages vidéo débarqué de L’AC Milan, souvent présent au Camp des Loges. Bref, aujourd’hui, tout est prétexte pour se séparer de l’entraîneur. Sauf que Paris domine le Championnat et que Carlo Ancelotti préférerait sans doute attendre la trêve de janvier pour arriver dans la capitale, au cas où un club anglais se manifesterait d’ici là.

DAMIEN DEGORRE



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PSG-Luyindula, ça risque encore de chauffer

Réhabilité par la commission juridique de la Ligue, l’attaquant devait retrouver ce matin l’effectif professionnel du PSG. Mais le club parisien s’y oppose.


SUR LE PAPIER, Peguy Luyindula a obtenu le droit de réintégrer l’effectif professionnel du Paris-SG. Hier, l’attaquant de trente-deux ans, mis à l’écart depuis début août par son employeur et contraint de s’entraîner avec l’équipe réserve, a été conforté par la décision de la commission juridique de la LFP, en délibéré depuis le 25 octobre. Après s’être rendus au Camp des Loges dans la matinée, les membres de cette commission ont enjoint au PSG, en début d’après-midi, de réintégrer Luyindula au sein de l’équipe première. « Nous avons constaté que les installations présentaient une configuration en deux sites, alors que l’article 507 de la charte du football professionnel prévoit un seul site, a expliqué son président, Me André Soulier. Il (Luyindula) n’a pas les mêmes moyens d’accès à l’ensemble des services du club. »

Dans la foulée, l’ancien international (6 sélections, 1 but), sous contrat jusqu’en juin 2012, a tenu une conférence de presse dans les bureaux parisiens de son avocat, Yves Repiquet. « Je suis content, soulagé de pouvoir m’entraîner dans des conditions qui me conviennent, a commenté Luyindula, placide, dans une veste grise à coudières. Je serai au Camp des Loges dès demain (ce matin). Je vais refaire ce que j’ai fait depuis quatre ans et demi, avant qu’on m’envoie en CFA. Je vais venir en voiture avec un coéquipier (Zoumana Camara), qui sera obligé de me ramener. (Rires.) »

Ce ne sera pas aussi simple. En dépit de cette injonction, le Paris-SG a fait part, hier soir, de sa volonté de maintenir son attaquant dans le deuxième groupe d’entraînement, « la décision rendue par la commission juridique n’étant pas exécutoire par provision », selon le club parisien. Dans un communiqué publié sur son site, le PSG, qui garde la possibilité de solliciter une dérogation pour utiliser deux sites d’entraînement, précise vouloir « analyser cette décision sereinement afin de décider s’il y a lieu d’en interjeter appel dans les délais et formes réglementaires ».

Retenu en janvier dernier alors qu’il souhaitait quitter le club, Luyindula semble embarqué dans un conflit durable. « Je côtoie les joueurs en dehors. J’ai été convié, récemment, au traditionnel “repas des amendes” », rappelait-il hier, en pensant s’entraîner à nouveau avec ses coéquipiers. Les retrouvailles avec Kombouaré n’auront donc sans doute pas lieu ce matin. Mais Peguy Luyindula pourrait bien se présenter à la porte d’entrée du camp d’entraînement…

EMMANUEL BOJAN


L'Equipe
HHA
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Le cas Ancelotti soulève plusieurs questions

La rencontre de mercredi entre Carlo Ancelotti, Leonardo et pour la première fois Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, semble assombrir, à plus ou moins brève échéance, l’avenir d’Antoine Kombouaré. Les trois hommes auraient, en effet, jeté les bases d’une collaboration pour la saison prochaine, susceptible d’être précipitée en fonction des résultats. Sensible à l’intérêt du PSG, Ancelotti n’a toutefois pas pour habitude de prendre un club en cours de saison, surtout quand celui-ci caracole en tête du championnat. Pour lui, comme pour les propriétaires qatariens, une arrivée rapide ne serait pas sans risques. Malgré tout, ce mode opératoire suscite plusieurs interrogations.

Pourquoi le PSG a choisi Ancelotti ?
C’est un ami de Leonardo. Les deux hommes se sont connus à l’AC Milan et sont restés proches. Carlo Ancelotti est surtout l’un des rares techniciens de haut niveau, libre actuellement. A 52 ans, son palmarès, avec entre autres deux Ligues des champions, plaide pour lui. Son arrivée renforcerait Leonardo puisque l’Italien ne serait qu’entraîneur et ne lui ferait donc pas d’ombre. Mais si Ancelotti est un grand entraîneur, il n’est pas réputé pour prôner un jeu spectaculaire.

Que reproche-t-on à Kombouaré ?
Pêle-mêle de ne pas faire suffisamment bien jouer son équipe et de ne pas savoir mettre en musique les qualités de Pastore et Ménez. En privé, Leonardo se montre de plus en plus sévère à l’encontre de Kombouaré. Aujourd’hui, la nouvelle direction entend faire du PSG un grand club doté d’une stature internationale. Dans l’esprit de Leonardo, le technicien Kanak ne colle pas à ce profil.

L’entraîneur parisien est-il fragilisé ?
Hier, il est apparu détendu. Depuis le début de saison, il s’est habitué à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Seuls les résultats le maintiendront en poste jusqu’en juin. Il en a parfaitement conscience. « Ce que vit Antoine est du bonus, il le sait », explique un de ses proches. Pour autant, pareille situation le fragilise forcément. « Plusieurs fois, il a menacé de sortir ceux qui, comme Nene, jouaient trop individuellement. Mais il ne l’a jamais fait, car il dit penser au collectif avant tout, rapporte un joueur parisien. Je ne pense pas qu’un coach comme Ancelotti prendrait les mêmes précautions… »

Quelles sont les incidences sur la vie du groupe ?
Aucune pour l’instant. Hier, les joueurs ont peu commenté cette nouvelle. « Ceux qui sont redevables à Kombouaré vont encore plus se défoncer pour lui, les autres, qui lui en veulent, pourraient le lâcher », pense un ami de l’ancien entraîneur de Valenciennes. « La majorité du groupe soutient Kombouaré », annonce un autre joueur parisien. Le prochain match contre Nancy, dimanche 20, pourrait apporter de premiers éléments de réponse.

Qu’en pensent les supporteurs ?
« On ne pleurera pas Kombouaré, lâche un leader d’association de la tribune K. Il ne nous a pas respectés. » Contrairement à Luis Fernandez, fort d’un soutien massif des deux virages en 2003, quand son poste était menacé, Kombouaré ne bénéficie pas d’un appui comparable. Chez le spectateur lambda, en revanche, son éviction ne serait pas comprise. « Même si tout n’est pas parfait, il fait du bon boulot, comme l’a dit le président Al-Khelaifi. L’équipe est première de L1, confie Pierre, un abonné de longue date. Le virer, ce serait injuste. S’il n’en voulait pas, il fallait s’en séparer en début de saison. »



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Leonardo est venu parler à Kombouaré

Au volant de sa berline allemande aux vitres teintées, encore immatriculée en Italie, Leonardo s’est présenté vers 11h15 au camp des Loges. D’un appel de phares, il a fait signe qu’on lui ouvre le portail. Le pouce levé, sa marque de fabrique, le directeur sportif du PSG a salué les deux agents de sécurité présents sur le parking.
Il a ensuite croisé les sept membres de la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), venus inspecter le camp des Loges dans le cadre de l’affaire Luyindula. « Si vous avez besoin de moi… » leur a-t-il lancé, avant de demander à Peguy Luyindula comment il allait. Ce dernier, surpris par sa question, lui a répondu qu’il pourrait se porter mieux.

A la fin de la séance d’entraînement, Leonardo a passé une tête dans le vestiaire. Mais il n’a pas parlé aux joueurs de sa rencontre de la veille, en compagnie de son président Nasser al-Khelaifi, avec Carlo Ancelotti, ni des menaces qu’elle pourrait faire peser sur l’avenir, à plus ou moins long terme, d’Antoine Kombouaré.

Un peu plus tôt dans la matinée, l’entraîneur parisien a, lui, parlé à ses troupes. « Il est apparu serein comme d’habitude, raconte un des joueurs. Il nous a demandé grosso modo de faire comme lui, de ne pas se préoccuper de ce qui se murmure. » Cette nouvelle actualité brûlante a alimenté, sans excès, les conversations entre les Parisiens hier matin. « On a du mal à se dire que le coach pourrait sauter alors que l’on est premiers au classement, confie un autre membre de l’effectif. Mais c’est possible que les résultats ne suffisent pas. Quand on veut vraiment se séparer de quelqu’un, on trouve toujours une raison. »

Si Leonardo n’a pas discuté avec Armand et ses partenaires, il s’est entretenu en revanche avec Antoine Kombouaré. Que lui a-t-il dit ? Qu’il était en sursis, remplacé au moindre faux pas ? Ou, comme il l’a déjà clamé en août, qu’il faisait partie du projet parisien de cette saison, encore plus maintenant avec les bons résultats obtenus en L1? « Leonardo devait bien une explication à Kombouaré », dit-on juste au club.

A l’issue de leur entretien, peu après 12h30, les deux hommes ont quitté le camp des Loges. Leonardo est parti le premier et a semblé plus tendu que Kombouaré, qui lui a emboîté le pas le sourire aux lèvres. Le Brésilien a éconduit assez fermement des journalistes qui l’attendaient à la sortie avant, quelques secondes plus tard, de faire demi-tour et de s’excuser : « Ne le prenez pas mal, mais je ne veux pas discuter quelques secondes comme ça dans ma voiture. »



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Bernard Lacombe : « Que va-t-il faire de plus? »

Les collègues d’Antoine Kombouaré viennent à sa rescousse. A commencer par Rudi Garcia. « Ce n’est pas plaisant de donner le meilleur de soi-même et d’entendre des rumeurs de changement, estime l’entraîneur de Lille sur RMC. Ce n’est pas bien pour la stabilité du groupe. Laissez-le travailler tranquille. Sur ce coup-là, je suis solidaire.
» Du côté de Lyon, on abonde dans le même sens. « Tant mieux pour nous si cela met le bazar, mais je trouve le procédé un peu choquant et déplacé, affirme Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas. Antoine est dans une situation délicate. Que va faire Ancelotti de plus ? Le PSG va se qualifier pour la Ligue des champions, et après ? Nous, on fait les bilans à la trêve ou en fin de saison, pas après chaque match. »

Rolland Courbis n’est pas surpris

Michel Seydoux ne comprend pas non plus cette situation, même si le président de Lille avait viré Garcia au bout d’un an en juin 2009 avant de faire machine arrière : « Je mise plutôt sur la fidélité et ça ne changera pas. Savoir ce qui est le plus judicieux à faire pour Paris ne regarde que ses dirigeants. » Bernard Gnecchi, son confrère de Dijon, se montre moins diplomate : « Tout cela est dommage et dommageable pour tout le monde et surtout pour Antoine Kombouaré. Il faut respecter son travail. Cela n’amène à rien, si ce n’est à faire du buzz. »

Mais pour Rolland Courbis ce buzz n’est pas nouveau. « Cette situation est connue et prévue depuis juin, explique le nouveau conseiller de la sélection du Niger, qu’il a rejointe hier à Dubaï. Si le PSG n’a pas changé d’entraîneur à ce moment-là, c’est pour une raison de timing, car Leonardo est arrivé tard. A Antoine de se servir de cette situation pour inscrire sur son CV un titre de champion qui lui sera utile pour sa carrière. L’avenir nous dira si la venue d’Ancelotti donnera de meilleurs résultats, mais quand les Qatariens ont une idée en tête, ils ne l’ont pas ailleurs… »


leparisien.fr
girlinlove
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Foot - CM 2014 - ARG

Pastore titulaire ?

Javier Pastore, le milieu de terrain du Paris-SG, pourrait être titulaire avec l'Argentine pour la rencontre des éliminatoires du Mondial 2014 ce vendredi contre la Bolivie à Buenos Aires (21h00, heure française). Le sélectionneur argentin, Alejandro Sabella, a annonçé jeudi en conférence de presse que si Sergio Agüero, en délicatesse avec un adducteur, n'allait pas mieux, c'est lui qui commencerait. «Nous allons voir comment va "Kun". Si cela va mieux, il devrait jouer à droite. Sinon, ce sera Pastore.» Le meneur parisien était entré dans les dernières minutes le mois dernier au Venezuela (défaite 1-0, le 12 octobre), après être resté sur le banc face au Chili (4-1, le 8).

LEQUIPE.FR
HHA
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Luyindula toujours à l'écart

Réintégré officiellement ce matin dans le groupe professionnel du PSG, Peguy Luyindula nous a confirmé avoir «difficilement» récupéré sa place et son casier dans le vestiaire. Sur le contenu de son entraînement, rien de bien excitant : à l'écart du groupe, l'attaquant a travaillé «les contrôles et les passes»(sic) avec Yves Bertucci et trois jeunes de la CFA. Sur le même terrain un peu plus loin, le reste du groupe a terminé la séance par une petite opposition.

Selon Le Parisien, l'ancien international français pourrait maintenant se tourner vers des juridictions civiles pour faire apprécier le préjudice subi dans l'affaire. Le PSG, lui, dispose de dix jours pour interjeter appel de la décision de la commission juridique de la Ligue.


lequipe.fr
girlinlove
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PSG: l'ombre d'Ancelotti grandit dans le dos de Kombouaré

Publié le 11.11.2011, 19h07

Andrew Yates

Critiqué par les propriétaires qataris du Paris SG, qui ne croient pas en sa capacité à remporter le titre de champion, l'entraîneur Antoine Kombouaré est sous la menace de l'Italien Carlo Ancelotti, qui pourrait le remplacer à plus ou moins court terme.

De sources proches de Qatar sports investments (QSI), l'actionnaire majoritaire du PSG depuis juin, interrogées par l'AFP, un accord aurait même été trouvé avec le technicien italien pour officialiser son arrivée dès le prochain faux pas sportif de l'équipe de Kombouaré.

D'autres sources avancent que QSI aurait même demandé, à l'issue de l'élimination en 8e de finale de la Coupe de la Ligue à Dijon (3-2 le 26 octobre), à Leonardo, le directeur sportif brésilien du PSG, de prendre la tête de l'équipe.
Mercredi soir, selon différents médias, le PDG du PSG et président du conseil d'administration du club, Nasser Al-Khelaifi, aurait rencontré Ancelotti à Paris, en compagnie de Leonardo.
Jeudi, le Brésilien et Kombouaré se sont ensuite entretenus. Lors de cette discussion, l'ex-entraîneur de l'Inter Milan a reconnu, entre autres, l'existence de contacts avec Ancelotti, libre depuis son éviction de Chelsea cet été.
Depuis le départ de l'Italien du club londonien, les deux hommes, qui ont fonctionné ensemble à l'AC Milan entre 2002 et 2009 et s'apprécient grandement, ont renoué le contact. L'entraîneur de 52 ans avait même été sondé en août, ne cessant officiellement de clamer qu'il souhaitait rester en Angleterre.
Depuis plusieurs semaines, la direction se fait de plus en plus critique sur Kombouaré et son équipe, qui réalisent pourtant le meilleur début de saison de l'histoire du club. Le PSG est en effet leader de la L1 avant son match de la 14e journée contre Nancy, avec trois points d'avance sur Montpellier.
Les dirigeants reprocheraient en fait à Kombouaré son incapacité à proposer un jeu séduisant, à obtenir le meilleur des vedettes, dont l'Argentin Pastore qui marque actuellement le pas, et surtout, douteraient de sa capacité à remporter le titre.
En coulisses, certains joueurs ciblés comme recrues potentielles du PSG auraient également fait cet été du départ de Kombouaré une condition à leur arrivée, voyant son maintien comme un frein à leur progression.
En retour, celui-ci se défend depuis plusieurs semaines, en arguant du fait que la plupart de ses joueurs sont arrivés tardivement et n'ont pu se préparer correctement. Surtout, les crises d'individualisme forcené de certains ne permettent pas de tirer la quintessence du quatuor Nene-Pastore-Menez-Gameiro, très alléchant sur le papier.
Enfin, l'arrivée en cours de saison d'Angelo Castellazzi, un proche de Leonardo et d'Ancelotti, pour renforcer le staff technique, n'aurait pas été bien perçue par le groupe qui le surnomme "la taupe" ou "l'oeil de Moscou" et se méfie de lui. La rumeur Beckham, qui a travaillé sous la houlette d'Ancelotti et +Leo+ à l'AC Milan, vient compléter le tableau.
Depuis le début, Kombouaré, qui s'était opposé à Leonardo au sujet de Castellazzi, fait d'ailleurs tout son possible pour éviter de lui adresser la parole.
Autant d'éléments qui ne contribuent pas à rapprocher +Leo+ et Kombouaré, alors que la rumeur prêtait déjà aux Qataris l'intention de se séparer dès leur arrivée il y a quelques mois du technicien, sous contrat jusqu'en 2013. Mais le cheikh Al-Thani l'avait reçu à Doha et Kombouaré avait été conservé: le président d'alors Robin Leproux venait d'être évincé et, selon des sources proches du dossier, une trop grande envie de faire le ménage aurait envoyé un mauvais signal et donné une mauvaise image du nouvel actionnaire.
Enfin, de même source, le tandem Leonardo-Ancelotti pourrait être une solution à moyen terme puisque QSI lorgne toujours vers Mourinho, l'actuel entraîneur du Real Madrid. Cette arrivée n'est cependant pas réalisable à l'heure actuelle.


LeParisien.fr
HHA
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Jean-Claude Blanc au Qatar

Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, va passer ce week-end prolongé au Qatar. L’ancien dirigeant de la Juventus Turin est invité à intervenir lors d’un salon dédié au sport business : Aspire Four Sports. Il le fera lundi après-midi sur le thème : «Relations entre sponsors et clubs de football».

Ce déplacement de l’ex-boss de la Juventus à Doha, capitale de cet émirat du golfe Persique, n’entre pas officiellement dans ses fonctions de nouveau dirigeant parisien. Mais la concomitance entre ce voyage et sa récente arrivée au PSG alors que le club appartient à un propriétaire qatarien (Qatar Sport Investment), depuis un peu plus de quatre mois, peut laisser à penser qu’il devrait évoquer, avec divers interlocuteurs, sa mission et l’avenir du club parisien. Blanc doit rentrer mardi à Paris.



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Luyindula et Paris, la guerre continue

Le bras de fer entre Peguy Luyindula et le PSG n’est donc pas terminé. Hier matin, l’attaquant parisien a effectué son retour au camp des Loges, conformément à la décision de la commission juridique de la LFP l’autorisant à réintégrer le groupe professionnel. Mais en guise de séance d’entraînement avec les pros, il a eu droit à une série d’exercices de passes avec trois jeunes joueurs de l’équipe… réserve. Pendant ce temps, ses partenaires effectuaient une opposition à quelques mètres de lui. Un procédé vexatoire qui démontre qu’Antoine Kombouaré et le PSG n’ont pas l’intention de plier face à l’ancien Lyonnais. « Il y a eu une décision mais je vois qu’encore une fois, on me met dans un coin et pourtant on n’est pas en sureffectif, a réagi le joueur de 32 ans. Je trouve ça bizarre. »

Arrivé à 9h25 au volant de son véhicule personnel, Luyindula a d’abord croisé le chemin de Mevlut Erding avant de retrouver sa place et son casier dans le vestiaire parisien. Le banni a reçu un accueil chaleureux de ses coéquipiers. A l’issue de la séance, Mathieu Bodmer l’a même chambré en lui proposant d’aller « ranger les buts », une tâche d’ordinaire réservée aux jeunes joueurs. En revanche, les retrouvailles avec l’entraîneur ont été plus glaciales. « Je n’ai pas eu de conversation directe avec Antoine Kombouaré. Il a eu trois mois pour discuter avec moi, a raconté Luyindula. Seul le chargé de communication est venu me voir pour me dire que je devais aller courir en forêt. »

Le joueur doit s’entretenir aujourd’hui avec ses avocats

En réalité, Yves Bertucci, l’adjoint de l’entraîneur, a proposé à Luyindula de voir Kombouaré dans son bureau, mais le joueur a refusé. Le club qui avait d’abord prévu de ne pas exécuter la décision de la Ligue a changé son fusil d’épaule dans la nuit. Le communiqué publié jeudi soir sur le site Internet du PSG, qui stipulait que Luyindula serait maintenu dans le groupe 2, avait mystérieusement disparu hier. Le club s’est finalement conformé à l’article 507 de la charte du football professionnel qui prévoit qu’un joueur envoyé avec le second groupe doit bénéficier de prestations d’entraînement, de soins et d’équipements identiques à celles des autres pros. Lundi après-midi, l’attaquant parisien sera présent pour la reprise de l’entraînement. « Mais je ne sais pas comment ca va se passer, je suis dans le brouillard. Aujourd’hui (hier), ce n’est pas vraiment un retour », a-t-il indiqué. Le joueur doit s’entretenir aujourd’hui avec ses avocats pour évoquer cette réintégration pas totalement satisfaisante à son goût.


leparisien.fr
PasTousPSG
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Ancelotti dit non au PSG

Info RMC Sport - Carlo Ancelotti a dit non à l'offre du PSG formulée dans la semaine par son directeur sportif Leonardo. Un refus qui ne sauve pas pour autant Antoine Kombouaré, plus que jamais mis sur la sellette par ses dirigeants.

Selon nos informations, si le technicien a bien rencontré Leonardo à Paris, il lui a clairement signifié qu'il préférait rester en Angleterre où il réside avec sa nouvelle compagne. Cette dernière travaille à Londres, où Ancelotti a pris ses quartiers et ne veut pas s'éloigner de sa nouvelle idylle. Outre l'aspect personnel, Ancelotti n'est pas, toujours selon nos informations, convaincu par la proposition du PSG et les perspectives d'évoluer en Ligue 1. L'italien se sent plus proche du championnat anglais, où il vise clairement le poste d'entraineur à Tottenham, cette perspective l'ayant toujours intéressé.
Harry Redknapp pourrait laisser le poste vacant si ce dernier prenait prochainement la sélection anglaise. Si l'aspect financier de l'offre parisienne ne semble pas la cause principale de son refus, Ancelotti a des revenus financiers importants malgré son inactivité sur un banc de touche. Il touche toujours de Chelsea environ 600 000 euros (indemnité de licenciement) et 40 000 euros de son rôle de consultant pour la chaine de TV italienne, Sky Sport. Les dirigeants parisiens ont donc pris note de ce refus et poursuivent leur recherche d'un nouvel entraineur, Antoine Kombouaré n'étant pas sauvé malgré le refus de Carlo Ancelotti.


La rédaction RMC Sport avec DM en Italie | rmcsport.fr | 12/11/2011
Homer
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Le bol d’air de Kombouaré

Si Leonardo s’était rendu au stade Pierre-de-Coubertin, hier en fin d’après-midi à Paris, il aurait entendu l’ovation réservée à Antoine Kombouaré quand ce dernier a foulé le parquet de la salle omnisports. Le Brésilien était retenu auprès de sa compagne, sur le point d’accoucher. Il aura aussi manqué le succès de l’équipe menée par Raï contre celle du Sporting Paris, championne de France de futsal dans le cadre de la 9e édition du trophée Gol de Letra.

Aucun commentaire du coach

Cette association a été créée par Raï et Leonardo pour apporter éducation et culture à de jeunes Brésiliens défavorisés. L’événement a accueilli 500 spectateurs et du beau monde comme Christian Karembeu ou les anciens Parisiens Amara Simba, Laurent Robert et l’actuel Marcos Ceará.

Le présent du PSG n’a pas manqué de nourrir les conversations. « Ce serait injuste de virer Antoine Kombouaré car le club est premier et il bosse bien », dit Amara Simba. « Le PSG n’est qu’à 80% aujourd’hui. C’est logique au regard du recrutement opéré cet été. Il faut encore du temps pour que l’équipe soit au top, explique Laurent Robert. On a demandé à Antoine d’être dans le trio de tête, Paris est leader et ça fait très longtemps qu’il ne l’a plus été. »

Quant à Christian Karembeu, Calédonien lui aussi, il est « à 1000% avec Antoine. Dans des grands clubs comme le Real Madrid, ça peut arriver, ce genre de choses, Antoine sait ce que les Qatariens veulent. »

Sollicité par les nombreux médias, l’entraîneur parisien n’a fait aucun commentaire mais est apparu détendu et souriant.

Le Parisien
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