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Un éclair de Pastore dégage l’horizon des Parisiens
Malgré une prestation plutôt terne, les Parisiens sont désormais dans une position idéale pour se qualifier pour les seizièmes de finale.
Paris s’est rabiboché hier soir avec la Ligue Europa, en raflant un succès qui le fuyait depuis deux matchs. La victoire de Bilbao sur Salzbourg fait également ses affaires. Un match nul dans un mois en Autriche suffira à qualifier les Parisiens pour les seizièmes de finale de l’épreuve. Si l’on ajoute la superbe reprise de volée de Pastore, auteur de l’unique but, et le succès, on aura fait un tour rapide et complet de cette soirée très insipide.
Sans bouder le plaisir de voir Paris figurer seul à la 2e place de sa poule, on reste quand même sur sa faim. Antoine Kombouaré a raison de constater que son équipe s’est (une fois de plus) créé de nombreuses occasions. Mais à part Pastore, aucun de ses joueurs n’a daigné les concrétiser. C’est un mal récurrent qui pourrait devenir préjudiciable cet hiver, lorsque débuteront les matchs à élimination directe.
A leur décharge, les attaquants parisiens ont évolué sous une pluie battante qui a arrosé les trois quarts de la rencontre et peut expliquer leur maladresse. Mais il y avait aussi comme une forme d’arrogance qui a escorté leur prestation. « Lors de la première mi-temps, on a eu le sentiment que c’était un peu facile. Nous étions supérieurs à notre adversaire et on a péché par excès d’individualisme. On a insisté dans l’axe où ils nous attendaient, on a trop porté le ballon et on a fait des mauvais choix, analyse Antoine Kombouaré. Ça porte un peu préjudice au jeu collectif mais je ne veux pas brider mes attaquants. Je veux qu’ils continuent à provoquer et à dribbler. »
A ce jeu du tous devant, et plus grand monde derrière, Paris a manqué de se faire corriger peu après l’heure de jeu quand Halenar, l’attaquant slovaque, a gâché une énorme occasion seul face aux buts de Douchez. Dans la foulée, Pastore a réalisé un copier-coller de son premier but à Montpellier pour soulager ses partenaires et redevenir le joueur décisif qu’il avait incarné lors de son premier mois parisien. Une fois de plus, ce n’est pas tant sa prestation — très insuffisante — que son efficacité qui a permis à Paris de sortir de l’ornière. « Ce soir, il (NDLR : Pastore) s’est bagarré, il a défendu et il a été présent sur les phases offensives. Il a manqué de justesse technique mais j’ai beaucoup aimé le Pastore de ce soir à l’inverse de celui de Caen », signale Antoine Kombouaré. Et comme le résume Vladimir Weiss, l’entraîneur de Bratislava, citant un proverbe local, quand « tu ne marques pas, eh bien tu encaisseras »… un but de Pastore, aurait-il pu ajouter.
PSG - BRATISLAVA 1-0 (0-0)
Spectateurs : 32 046.
Arbitre : M. Courtney (G.-B.)
But. Pastore (63e).
Avertissements. Slovan Bratislava : Bagayoko (43e), Kladrubsky (90 + 1). PSG : Sissoko (74e).
PSG : Douchez - Ceará, Lugano, Sakho (cap.), Armand - Bodmer, Sissoko - Ménez (Jallet, 76e), Pastore (Gameiro, 87e), Nene (Bahebeck, 76e) - Erding. Entr. : A. Kombouaré
Slovan Bratislava : Hrosso - Bagayoko, Dobrotka, Had, Taborsky (Kuzna, 86e) -, Guédé (Stepanovsky, 90 + 2) - Milinkovic, Halenar, Zofcak (cap.) (Lacny, 70e) - Sebo. Entr. : V.Weiss.
LE BUT
63e : lancé côté gauche, Nene adresse un centre au deuxième poteau à Pastore. L’Argentin, oublié par la défense slovaque, marque du droit d’une belle reprise de volée qui passe entre les jambes du gardien.
LE FAIT DU MATCH
62e : sur un centre en retrait de Guédé, situé à droite près de la ligne de sortie de but, Halenar se présente seul face à Douchez. Le Slovaque envoie pourtant le ballon largement au-dessus des cages parisiennes et rate une occasion en or d’ouvrir le score.
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Javier Pastore : « Je suis un peu fatigué »
Hier, malgré une prestation mitigée, les Parisiens n’ont voulu retenir que la victoire. « Il fallait gagner pour rester dans la course. C’est fait. On a fait un grand pas vers la qualification, indique Sylvain Armand. La deuxième place ne me plairait pas évidemment (NDLR : Paris risquerait de jouer en 16e de finale face à une des meilleures équipes reversées de la Ligue des champions).
Mais n’oublions pas qu’on joue tous les trois jours. » Pour expliquer cette performance en demi-teinte, les partenaires de Mamadou Sakho évoquent, au choix, la force de l’adversaire, la fatigue ou encore la malchance. « On ne peut pas dire qu’on a fait un grand match, reconnaît Mohamed Sissoko. Mais c’est juste que toutes nos rencontres sont difficiles. »
Le PSG a manqué de réalisme
« En première période, on s’est acharnés à vouloir passer dans l’axe, explique Jallet. En deuxième, on a vu qu’il y avait plus de place sur les côtés et on a fini par marquer. » Avec 25 tirs au total pour un seul but, le PSG a manqué de réalisme. « On savait que c’était le type de rencontre piège. On a péché dans la finition, mais on n’a jamais tremblé », souligne Armand. « Ce fut un match plus compliqué que prévu. Et il faut croire qu’en ce moment j’ai beaucoup de malchance, ajoute à son tour Diego Lugano, en référence à son but invalidé par l’arbitre pour un hors-jeu inexistant. Nos adversaires ont très bien défendu. Mais Javier a fini par trouver la faille. »
L’Argentin a en effet retrouvé hier soir son rôle de sauveur en marquant d’une magnifique reprise de volée. « A Montpellier (NDLR : le 24 septembre), j’avais inscrit le même type de but, raconte l’Argentin. Nene a bien su me trouver et j’ai eu la chance que le ballon passe entre les jambes du gardien. » Et sur ses dernières prestations, bien en deçà de celles de son début de saison, la star parisienne avoue un coup de mou : « Je suis un peu fatigué en ce moment. Mais on a la chance d’avoir beaucoup de bons joueurs et de pouvoir faire tourner. » Hier, l’Argentin a célébré son but en montrant un H rouge sur son poignet. Une dédicace à l’un de ses anciens clubs argentins, Huracan. Dans les vestiaires, les Parisiens avaient déjà la tête à Bordeaux, prochain déplacement en L 1. « C’est le dernier coup de collier et ensuite repos, sourit Armand. C’est un stade qui ne réussit pas trop au PSG. Mais cette année, on est une équipe différente, avec une place de leader à défendre et beaucoup plus de confiance en nous. »
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Jean-Claude Blanc intronisé aujourd’hui
Prévue initialement courant octobre, l’assemblée générale des actionnaires aura lieu à midi au Parc des Princes. Cette réunion va officialiser le changement de structure juridique de l’entreprise PSG avec le retour au conseil d’administration comme mode de gestion et l’arrivée de Jean-Claude Blanc au poste de directeur général délégué.
L’ancien patron de la Juventus Turin sera en charge de l’administratif et du financier mais pas du sportif, chasse gardée de Leonardo.
Son chantier prioritaire : la rénovation du Parc
Il devrait arriver avec plusieurs personnes de confiance et orchestrer quelques retouches au sein de l’organisation du club. Un rapprochement des services marketing et communication serait par exemple à l’étude. Depuis plusieurs semaines, Blanc et Leonardo se disputent certaines prérogatives comme la gestion des médias du club. Le nouveau DG a déjà rencontré plusieurs salariés du club, dont Philippe Boindrieux. Leur entretien n’aurait pas été très constructif et l’avenir de l’actuel directeur général se serait assombri. En interne, Boindrieux, que l’on voit beaucoup ces derniers temps avec l’équipe féminine du club, est décrit comme démotivé.
Depuis plusieurs jours, Jean-Claude Blanc, qui a assisté hier au Parc à la victoire du PSG au côté de Leonardo, s’est plongé dans les dossiers du club et plus particulièrement celui de la rénovation du Parc des Princes. Depuis son passage à la tête du Tournoi de Roland-Garros, il entretient d’excellentes relations avec la mairie de Paris. Un détail qui a son importance pour l’issue des négociations.
L’assemblée générale du jour doit en outre confirmer si les cinq administrateurs de l’ancien conseil de surveillance seront reconduits dans le nouveau conseil d’administration : Adel Mustafawi, Mohammad al-Subaie, Youssef al-Obaidli, Sophie Jordan (avocate française de QSI) et Simon Tahar, président de l’association PSG.
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PSG-Bratislava : Pastore libère encore Paris
Le PSG s’est rabiboché jeudi soir avec la Ligue Europa, en raflant un succès qui le fuyait depuis deux matchs. La victoire de Bilbao sur Salzbourg fait également ses affaires. Un match nul dans un mois en Autriche suffira à qualifier les Parisiens pour les seizièmes de finale de l’épreuve.
Si l’on ajoute la superbe reprise de volée de Pastore, auteur de l’unique but, et le succès, on aura fait un tour rapide et complet de cette soirée très insipide. Sans bouder le plaisir de voir Paris figurer seul à la deuxième place de sa poule, on reste quand même sur sa faim.
Antoine Kombouaré a raison de constater que son équipe s’est (une fois de plus) créé de nombreuses occasions. Mais à part Pastore, aucun de ses joueurs n’a daigné les concrétiser. C’est un mal récurrent qui pourrait devenir préjudiciable cet hiver, lorsque débuteront les matchs à élimination directe. A leur décharge, les attaquants parisiens ont évolué sous une pluie battante qui a arrosé les trois quarts de la rencontre et peut expliquer leur maladresse. Mais il y avait aussi comme une forme d’arrogance qui a escorté leur prestation. « Lors de la première mi-temps, on a eu le sentiment que c’était un peu facile. Nous étions supérieurs à notre adversaire et on a péché par excès d’individualisme. On a insisté dans l’axe où ils nous attendaient, on a trop porté le ballon et on a fait des mauvais choix, analyse Antoine Kombouaré. Ça porte un peu préjudice au jeu collectif mais je ne veux pas brider mes attaquants. Je veux qu’ils continuent à provoquer et à dribbler. »
A ce jeu du tous devant, et plus grand monde derrière, Paris a manqué de se faire corriger peu après l’heure de jeu quand Halenar, l’attaquant slovaque, a gâché une énorme occasion seul face au but de Douchez. Dans la
foulée, Pastore a réalisé un copier-coller de son premier but à Montpellier pour soulager ses partenaires et redevenir le joueur décisif qu’il avait incarné lorsde son premier mois parisien.
Une fois de plus, ce n’est pas tant sa prestation — très insuffisante — que son efficacité qui a permis à Paris de sortir de l’ornière. «Ce soir, il (NDLR:Pastore) s’est bagarré, il a défendu et il a été présent sur les phases offensives. Il a manqué de justesse technique mais j’ai beaucoup aimé le Pastore de ce soir à l’inverse de celui de Caen », signale Antoine Kombouaré. Et comme le résume Vladimir Weiss, l’entraîneur de Bratislava, citant un proverbe local, quand « tu ne marques pas, eh bien tu encaisseras »…un but de Pastore, aurait-il pu ajouter.
Le Parisien
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Kombouaré : Une victoire très importante
Antoine Kombouaré, Javier Pastore, Mohamed Sissoko et Christophe Jallet reviennent sur la victoire du PSG face au Slovan Bratislava (1-0) ce jeudi, au Parc des Princes.
Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C'est une victoire très importante ce soir. On était dans l'obligation de gagner et on l'a fait, c'est bien. Evidemment, on aurait préféré, marquer plus vite pour se mettre à l'abri mais je suis très content car il fallait gagner dans cette compétition pour repartir de l'avant. L'adversaire nous a posé des soucis en défendant très bas et en nous laissant peu d'espace, ce qui nous a compliqué la tache. Le but de Javier est très important car il nous donne 3 points qui vont compter. »
Javier Pastore (Milieu de terrain du PSG)
« C'est un succès majeur pour le groupe, qui va nous donner un peu d'air dans cette Europa League. Sur le but ? Je profite d'une très belle passe de Nenê, comme à Montpellier en championnat, je tente donc ma chance et j'ai la chance que cela finisse au fond. »
Mohamed Sissoko (Milieu de terrain du PSG)
« C'était une rencontre compliquée, mais le principal était de prendre les 3 points et de conforter notre 2e place. C'est un résultat qui nous satisfait, maintenant on va penser à bien récupérer avant le déplacement à Bordeaux, dimanche, car l'enchaînement des matches commence à peser. Avec son but ce soir, Javier a fait encore une fois parler son talent et a libéré toute l'équipe. »
Christophe Jallet (Défenseur du PSG)
« C'est bien de se relancer pour la qualification pour les 16es de finale. C'est important car si on avait fait une contre-performance ce soir et que Salzburg s'était imposé, cela aurait été compliqué au niveau comptable. C'est donc une bonne opération. En première période, on a insisté dans l'axe et après la pause, on s'est aperçu qu'il y avait de la place sur les côtés. C'est d'ailleurs de là qu'est venu le superbe but de Javier. »
PSG