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Homer
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La sécurité pourrait être renforcée s’il se rend à Sochaux

Le PSG s’envolera vers le Doubs dès demain après-midi. La délégation parisienne prendra ses quartiers dans le même établissement que l’an passé, avant de rejoindre le stade Bonal où a lieu le match dimanche (21 heures). Cette organisation habituelle devrait être bousculée si David Beckham est convoqué par Carlo Ancelotti demain.

Ligue des champions : le PSG gagne la première manche à Valence (2-1)Le coup de gueule de Ménez Comme lors du déplacement à Valence cette semaine, le service de sécurité serait alors renforcé et quatre personnes accompagneraient l’effectif professionnel. Pour éviter des troubles et des nuisances, les forces de police devraient aussi effectuer des rondes autour de l’hôtel parisien.

Les forces de l’ordre, qui n’ont pas publié d’arrêté préfectoral pour empêcher les Franciliens de se rendre à Sochaux, restent néanmoins vigilantes sur la venue d’éventuels supporteurs sans billet alors que le match se joue à guichets fermés. A Valence, des bagarres ont en effet éclaté et quelques dizaines de personnes ont participé à des dégradations. Six d’entre elles sont toujours en Espagne dans l’attente de leur convocation devant la justice.


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PSG EXPRESS

Hier. Entraînement léger pour les titulaires à Valence. Courses et jeux avec ballon pour les autres. Beckham a effectué une 2e séance dans l’après-midi.
Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures, à huis clos, au camp des Loges.
Infirmerie. Lucas (cheville), Thiago Silva et Thiago Motta (cuisse).
Rendez-vous. Sochaux - PSG, 25e journée de L1, dimanche (21 heures ).

Zlatan Ibrahimovic n’aura pas besoin de se rendre devant la commission de discipline de l’UEFA le 27 février. L’attaquant parisien, expulsé mardi à Valence, pourra s’expliquer sur son geste par écrit. Le même jour, le PSG accueille Marseille en 8e de finale de Coupe de France.
Un des deux hommes qui a agressé et détroussé Helena Seger, la femme de Zlatan Ibrahimovic, début août à Paris, se trouve être un supporteur parisien habitué du Parc des Princes. Les policiers l’ont découvert après son arrestation le mois dernier. Chez le suspect, ils ont trouvé des tee-shirts et des écharpes de la K-soce Team, une association de fans parisiens.

Le Parisien.fr

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Beckham ? «Ca commence à saouler»

Même si l'on ne sait toujours pas si David Beckham fera partie du groupe parisien qui se rendra à Sochaux dimanche, le buzz autour de l'arrivée de la star anglaise commence à en fatiguer certains du côté des Lionceaux. «On en fait encore plus sur Beckham que sur Zlatan. Ça commence un peu à saouler, mais c’est le foot qui veut ça, a ainsi lâché Mathieu Peybernes dans les colonnes du quotidien Le Pays. On le met beaucoup en avant, plus que son temps de jeu… » Mais le défenseur sochalien espère néanamois qu'«il viendra pour tous les gens qui ont envie de le voir à Bonal».


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Sirigu joueur du mois de janvier

Salvatore Sirigu a remporté le Trophée UNFP-RTL-L'Equipe du joueur du mois de janvier. Le gardien du Paris-SG devance, avec 57% des voix, le Rennais Romain Alessandrini (32%) et le Marseillais André Ayew (11%). La remise de ce trophée se fera le dimanche 24 février à l’occasion du choc de la 26e journée entre le PSG et l'Olympique de Marseille (21h00).


L'Equipe.fr
Kaionedirection
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Le PSG s’explique enfin sur son contrat avec le Qatar

Le PSG contourne-t-il les nouvelles règles financières fixées aux clubs européens ? Silencieux jusqu’à présent, le directeur général délégué du club répond aux attaques.

Depuis quelques semaines, l’Europe du foot a les yeux rivés sur le PSG et son désormais fameux contrat d’image avec la Qatar Tourism Authority (QTA), l’autorité publique chargée du développement touristique du Qatar et de la promotion de son image à l’international. Révélé par « le Parisien » (nos éditions du 20 décembre), ce contrat de quatre ans (2012-2016) a été signé en septembre.

Il est valorisé à hauteur de 150 M€ pour la saison en cours, 200 M€ en 2015-2016. Officiellement, cette manne financière est censée récompenser le PSG pour les bénéfices d’image qu’il confère au Qatar. Les plus sceptiques jugent ce contrat artificiel, simplement conçu pour rentrer dans les clous du fair-play financier érigé par l’UEFA. Des soupçons entretenus par la proximité entre les deux entités. QTA et le PSG, via son propriétaire (le fonds souverain Qatar Sports Investments), partagent un même actionnaire ultime : l’Etat du Qatar.

Le fair-play financier, c’est quoi ? A partir de la saison prochaine, l’instance européenne entend contraindre tous les clubs du Vieux Continent à équilibrer leurs recettes et leurs dépenses. Un déficit annuel maximal de 45 M€ est autorisé dans un premier temps. Les premières sanctions seront prises en 2013-2014, et les premières exclusions pour non-respect de cette exigence concerneront les compétitions européennes de la saison 2014-2015. Dans ce contexte, l’arrivée de QTA au côté du PSG doit permettre justement d’équilibrer les comptes. En septembre, le « panel d’experts indépendants » constitué par l’UEFA examinera les comptes de tous les clubs européens, saison 2012-2013, y compris ceux du PSG. Ce contrat en or massif sera alors examiné à la loupe.

Que risque vraiment le PSG ? Du côté du PSG, on assure ne pas se faire de cheveux blancs. L’argumentaire est déjà rodé. Le club parisien compte démontrer qu’il n’est pas « partie liée » avec QTA, tel que l’entend le règlement de l’UEFA. Si les experts mandatés par l’UEFA estiment malgré tout que le PSG (via QSI) et QTA sont des parties liées, ils pourraient alors remettre en cause les montants en jeu et ne pas valider tel quel le contrat. Des discussions s’engageraient alors pour revoir à la baisse la valorisation du contrat. Au lieu d’afficher dans ses comptes de la saison 2012-2013 une recette de 150 M€, le PSG serait contraint de tabler sur un montant inférieur. « Il est important de se poser la question de la juste valeur du partenariat, a prévenu Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, début février. Des expertises et des comparaisons avec les montants perçus par d’autres clubs permettront de déterminer si la valeur du contrat est conforme aux lois du marché. » C’est là que le PSG compte avancer un second argument. Le partenariat entre le PSG et QTA n’a aucun équivalent connu. Ce n’est ni un contrat de sponsoring ni un contrat de naming. Sans comparaison possible, comment estimer alors « la juste valeur » d’un contrat complètement inédit? En touchant les limites du fair-play financier, le PSG pose un problème technique et politique à l’UEFA. Les autres grands clubs européens, autant de concurrents directs du PSG, surveillent ce face-à-face du coin de l’œil.


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Jean-Claude Blanc : « On bouscule la hiérarchie des grands clubs européens »

Pour la toute première fois, Jean-Claude Blanc, directeur général du PSG, a accepté d’expliquer les dessous du contrat en or du club de la capitale.

Qu’en est-il exactement de ce contrat en or qui fait tant parler ?

Jean-Claude Blanc. Ce contrat vient compléter toute une architecture commerciale. Le croisement d’un grand sport mondial, le football, d’icônes, comme Zlatan, Thiago Silva ou Beckham, et d’une marque mondiale comme l’est Paris permet de développer un niveau de revenus très important et d’innover sur des contrats de partenariat. On a l’impression qu’il n’y a que ce contrat avec QTA (NDLR : Qatar Tourism Authority) et rien d’autre alors que nous avons développé largement depuis dix-huit mois l’ensemble des lignes de revenus du Paris Saint-Germain.

A quel niveau ?

Je vous donne un exemple : on a considérablement réduit le nombre d’annonceurs qui apparaissent sur les panneaux au bord du terrain. On a augmenté leur visibilité et les prix. Cette rareté et la valorisation des marques n’ont pas d’égal en Ligue 1, ni même en Espagne ou en Italie. On a souhaité aussi internaliser complètement cette démarche de commercialisation. On a multiplié entre 3 et 5 les tickets de partenariat. Une marque qui payait hier 300 000 € pour avoir une présence significative au bord du terrain et la possibilité d’utiliser l’image collective des joueurs paie aujourd’hui entre 1,2 M€ et 1,5 M€.

Et c’est cette capacité d’attrait de Paris, du foot et de la marque PSG qui justifie ce contrat avec QTA ?

Ce qui est vrai pour des marques l’est aussi pour des pays qui souhaiteraient développer leur image. Jusque-là, les pays ne s’associaient au sport que pour l’organisation de grands événements tels les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football. Une candidature olympique aujourd’hui coûte 100 M€ sans avoir l’assurance de gagner et plusieurs milliards pour organiser des JO. C’est le seul référent valable que l’on peut prendre aujourd’hui pour juger de la juste valeur de ce contrat qui lie le club et QTA. C’est un modèle innovant qui va ouvrir la voie à d’autres pays.

En quoi le PSG fait-il vraiment la promotion du Qatar ?

Regardez depuis dix-huit mois combien de fois le mot Paris Saint-Germain a été associé au mot Qatar. Un investissement direct annuel permettant de lier intimement l’image d’un pays avec un grand club, qui va venir s’y entraîner tous les ans, y présenter des joueurs internationaux et porter son image à travers le monde, n’est-il pas aujourd’hui plus rentable que d’organiser un grand événement ou de porter une candidature olympique ? La réponse est oui. Ce contrat est-il compétitif en termes de prix par rapport à d’autres actions qui peuvent être menées ? La réponse est oui. J’ai envie de dire que ce n’est même pas cher du tout.

Etes-vous d’accord pour dire que le PSG et QTA sont des parties liées au sens où l’entend l’UEFA ?

La question, c’est plutôt : le propriétaire du Paris Saint-Germain et QTA sont-ils des parties liées? Tout le monde parle de partie liée sans comprendre ce que c’est. Et la réponse est non. Aujourd’hui, QSI est un fonds d’investissement et l’organisme qui est chargé de la promotion du Qatar est QTA.

Sauf que tout cela remonte à un actionnaire ultime et unique qui est l’Etat du Qatar...

C’est un raccourci un peu facile…

Mais que tout le monde fait…

Je pense que cela arrange bien des gens de dire ça. Il me semble que l’UEFA, qui parle beaucoup sur ce sujet — et peut-être trop — se rangera derrière l’avis d’un panel indépendant qui jugera des éléments de contrat des grands clubs en Europe. Laissons travailler ce panel indépendant sans essayer d’influencer sa position. S’ils nous posent des questions, nous y répondrons. Je trouve étonnant que Rummenigge fasse des procès d’intention à l’encontre du Paris Saint-Germain, surtout avec l’expérience qu’il a. Et qu’il mette en doute le respect des règles par le club.

Les griefs qui remontent portent sur le fait qu’il s’agit de parties liées, que les prix du marché ne sont pas respectés et que les valeurs sont bafouées…

Je m’élève en faux contre ces trois éléments en disant : « Laissez les gens travailler tranquillement. » Le Paris Saint-Germain respecte les autres clubs, donc on demande à être respectés. Il n’y a pas de contournement des règles. Le club est capable de développer un niveau de revenus suffisant pour supporter le niveau d’investissement et de dépenses qui est le sien.

En résumé, vous nous expliquez que c’est une idée géniale à laquelle personne n’avait jamais pensé…

Quand tu innoves, il faut bien être le premier. Nous sommes les premiers sur ce sujet. Quand le Bayern Munich a vendu 5% de son capital à Adidas et à Audi, ils ont innové.

Mais tout ça est aussi rendu possible parce que le Qatar est propriétaire du PSG… Un Etat n’irait pas associer son image avec un club qu’il ne possède pas…

Pourquoi pas? Je pense que, demain, certains clubs majeurs seront intimement liés à des grands groupes de communication ou des pays. Les grands clubs sont devenus des médias permanents extrêmement puissants. Nous l’avons vérifié avec le premier entraînement de Beckham. L’investissement nécessaire pour s’offrir de telles retombées mondiales coûterait extrêmement cher et cela justifie en partie le montant du contrat entre QTA et le Paris Saint-Germain.

Avez-vous estimé ces retombées ?

Oui.

A combien se chiffrent-elles ?

On ne va pas communiquer ces chiffres maintenant. Nous les présenterons au panel s’il nous les demande.

Comment comptez-vous faire pour lutter contre les critiques qui disent que l’esprit du fair-play financier n’est pas respecté ?

Jusqu’ici, nous n’avons pas pris la parole, nous avons écouté avec attention les points de vue, parfois maladroits, des uns et des autres pour essayer d’influencer le panel. Je comprends l’intérêt du Bayern Munich de dire : « Il n’y a pas eu de grands clubs en France et je ne veux pas qu’il y en ait pour que la hiérarchie mondiale soit respectée. »

Le Bayern a donc peur ?

Je ne veux pas juger s’ils ont peur ou pas. Manifestement, nous bousculons la hiérarchie des grands clubs européens. Le fair-play financier n’a pas été créé pour bloquer la concurrence et empêcher la construction rapide de nouveaux grands clubs.

Comment va se matérialiser ce contrat avec QTA ?

Cela s’est déjà matérialisé par la présence de l’équipe à Doha en janvier dernier et la présentation mondiale de Lucas Moura. Cela se traduira notamment par l’utilisation internationale des images du Paris Saint-Germain par QTA et par les nombreuses retombées pour le Qatar, sa stratégie dans le sport et sur le pays lui-même.

On parle d’un contrat de quatre ans, à 150 M€ la première année et à 200 M€ plus des bonus la dernière année ?

Nous ne communiquons pas sur les montants des contrats. C’est un montant significatif, en ligne avec les retombées qu’obtient le Qatar aujourd’hui.

Si le panel indépendant vous opposait une fin de non-recevoir, serait-ce la fin du projet PSG ?

Je ne me pose même pas cette question. Je suis convaincu que nous avons tous les éléments pour démontrer au panel la pertinence de la construction de nos revenus, que nous sommes d’ores et déjà en règle avec les exigences du fair-play financier et que nous continuerons à l’être dans les prochaines années. Nous sommes extrêmement sereins là-dessus.


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Karl-Heinz Rummenigge : « Je demande au PSG de ne pas tricher »

Très critique à l’égard du PSG version Qatar, l’ancien international allemand Karl-Heinz Rummenigge, 57 ans, l’un des patrons du Bayern Munich, était début février à Doha pour un séminaire de l’Association des clubs européens (ECA), qu’il préside. La question du PSG y a été soulevée.

Le contrat entre le PSG et Qatar Tourism Authority pourrait rapporter entre 150 et 200 M€ par an et permettre au club de se mettre en conformité avec le fair-play financier. Qu’en pensez-vous ?

Karl-Heinz Rummenigge. Il y a des statuts qui se doivent d’être respectés à la lettre. Dans certains de ces statuts sont inclus les prix du marché. Un club qui reçoit 150 M€ par an d’un sponsor ne répond pas aux prix du marché. Dans ce cas, l’UEFA est invitée à faire en sorte que tout se déroule dans des conditions régulières. Si certains commencent déjà à bidonner, ça ne va pas aller…

Que pensez-vous de ce nouveau PSG version Qatar ?

Personnellement, je suis souvent en déplacement à travers le monde, et l’image du Qatar souffre de manière dramatique à cause de son engagement dans le Paris Saint-Germain. Le monde du football ne se base pas sur des placements d’argent, mais sur des valeurs, et en ce moment ces valeurs sont totalement bafouées par certains. Le Qatar doit faire très attention à ne pas avoir un problème d’image. Il a décroché l’organisation de la Coupe du monde 2022 dans des conditions très critiquées à la Fifa. Il s’investit dans un club qui ne respecte pas les règles mais qui opte plutôt pour le doping financier afin d’être de plus en plus sur le devant de la scène internationale.

Etes-vous pessimiste quant au respect du fair-play financier ?

Je suis convaincu que le monde du foot ne va plus accepter cette situation très longtemps. Le Qatar doit vraiment faire attention, sinon il y aura bientôt une révolte car les clubs ne sont pas prêts à jouer son jeu. C’est pourquoi je demande au PSG de respecter les règles et de ne pas tricher.

Faites-vous confiance à Michel Platini, le patron de l’UEFA, dans ce combat ?

A chaque fois que je le vois, je lui demande qu’il fasse en sorte que les critères soient respectés. C’est mon devoir le plus important en tant que patron de l’ECA. En 2010, je me souviens que nous avions eu une assemblée générale à Manchester et, à l’époque, le PSG ne faisait pas encore partie de l’ECA. Mais tous les clubs, que ce soient le Real Madrid, Barcelone, le Milan AC, l’Inter Milan, le Bayern, les grands clubs anglais, tous se sont montrés en faveur du fair-play financier. Pour moi, il s’agissait d’un signal fort que tous les clubs étaient prêts à traverser une crise. Aujourd’hui, 65% des clubs européens sont dans le rouge. C’est pourquoi j’ai été dès le début à fond derrière l’idée de Michel Platini.

Le cas du PSG a été évoqué début février à Doha. La position de l’Association des clubs européens a-t-elle évolué ?

Non. Le PSG doit s’en tenir aux règles. Ses dirigeants l’ont promis.


Leparisien.fr
Carlton
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Le PSG à Clairefontaine

Le Paris SG, qui affrontera dimanche prochain Marseille pour le compte de la 26e journée de Ligue 1, a fait savoir samedi qu'il s'entraînerait à partir de mercredi et pour trois jours à Clairefontaine, l'habituel lieu de résidence et de préparation des équipes de France. Les séances de mercredi et jeudi s'effectueront à huis clos, alors que celle de vendredi sera ouverte à la presse. Samedi, veille du match, l'entraînement aura lieu comme d'habitude au Camp des Loges.

www.sport24.com
Homer
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Ménez forfait, Beckham pas prêt

Le Paris-SG se déplacera dimanche à Bonal pour y affronter Sochaux (21h00) sans Jérémy Ménez, David Beckham, Lucas Moura, Thiago Silva et Thiago Motta.

Jérémy Ménez ne fait pas partie du groupe parisien qui ira affronter Sochaux, dimanche (21h00), en épilogue de la 25e journée de Ligue 1. Carlo Ancelotti a expliqué, samedi en conférence de presse, que l'international français souffre «d'une blessure aux adducteurs», contractée jeudi à l'entraînement. Blessure diplomatique ou pas ? Difficile de percer le mystère. «Son attitude contre Valence (2-1) n'a pas été bonne, a confirmé le technicien italien. Je lui ai parlé apres le match et il s’est excusé.» L'entraîneur parisien, qui a reconnu comprendre la frustration de l'ancien Romain, a ajouté n'avoir «pas de problème particulier» avec son joueur.

Lucas ne sera pas là non plus. Touché à la cheville et sorti au début de la seconde période à Valence, mardi en 8e de finale aller de Ligue des champions, le Brésilien va rester se soigner et travailler au Camp des Loges. Ces forfaits s'ajoutent à ceux de Thiago Silva (cheville) et Thiago Motta (ischios).

Beckham sera là face à Marseille

Enfin, Carlo Ancelotti a annoncé que David Beckham ne ferait pas non plus partie du groupe qui se rendra à Sochaux. Comme attendu, "Beck" n'est «pas prêt». Il le sera en revanche pour le duel face à Marseille le week-end prochain. «Il va rester ici (au Camp des Loges) pour travailler, a confié l'entraîneur du PSG. Il en a encore besoin. Contre Marseille, la semaine prochaine, il pourra jouer sans problème. Il va nous apporter son expérience et son professionnalisme, des choses dont nous avons besoin.»

Par ailleurs, Carlo Ancelotti a convoqué deux jeunes joueurs pour Bonal : le défenseur Antoine Conte (19 ans) et le milieu Kingsley Coman (16 ans). -


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Le groupe parisien

Douchez, Le Crom, Sirigu - Alex, Armand, Camara, Conte, Jallet, Maxwell, Sakho, Tiéné, Van Der Wiel – Chantôme, Coman, Matuidi, Pastore, Verratti - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi

L'Equipe.fr
Varino
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A l’horizon, lumière et mystère

Lancé à grande vitesse vers le titre de champion, le PSG réfléchit en coulisses à une refonte de son organigramme. En jeu, l’avenir de Carlo Ancelotti et de Leonardo.


HIER, en fin de journée, à l’heure où les Parisiens décollaient en direction de Sochaux sans David Beckham, Nasser al-Khelaïfi et le cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani suivaient la victoire de Serena Williams contre Maria Sharapova, en demi-finales de l’Open de Doha. En observant deux des plus grandes stars du tennis féminin, le président du PSG et le prince héritier du Qatar ont peut-être reçu l’écho des déclarations de Carlo Ancelotti, qui estimait, quelques heures plus tôt au Camp des Loges, que « l’équipe n’est pas déstabilisée par les rumeurs sur l’avenir de l’entraîneur » .

Les rumeurs de grandes manoeuvres existent. Au moins depuis deux mois et demi et la colère immense qui secoua Doha après une défaite à Nice (1-2, le 1er décembre), pic d’une série noire en Championnat (une victoire, un nul, trois défaites entre la 11e et la 15e journée). Les rumeurs existent, et Ancelotti lui-même les avait alimentées, lundi dernier, dans ces colonnes : « À la fin de la saison, le club va décider s’il est content ou pas de mon travail. Et s’il n’est pas content… » Trois jours plus tôt, après la victoire contre Bastia (3-1), Leonardo avait déjà semé le doute en révélant, devant les médias italiens, son attirance pour un poste de manager en Angleterre, alors qu’il est supposé incarner le projet du PSG version Qatar Sports Investments (QSI).

Ancelotti sera automatiquement prolongé jusqu’en 2014 si le PSG finit sur le podium

« Carletto » et « Leo » : les cas doivent à la fois être dissociés et réunis. Réunis parce que l’arrivée d’un manager à la Mourinho serait fatale aux deux anciens Milanais. Dissociés parce que les atermoiements du directeur sportif brésilien agacent sa hiérarchie du Golfe plus que les incertitudes avouées par l’entraîneur italien. La tentation anglaise de Leonardo a été peu appréciée au Qatar, où on avait déjà été un peu froissé, au printemps dernier, par la propension de l’ex- entraîneur de l’Inter Milan (décembre 2010-2011) à rappeler les liens étroits qu’il conservait avec Massimo Moratti, le patron des Nerazzurri.

À Doha, la tendance forte , aujourd’hui, souligne que si Leo veut partir, le club devrait pouvoir lui survivre, d’autant que la liste des managers potentiels – à commencer par Arsène Wenger et José Mourinho (voir par ailleurs) – offre aujourd’hui des alternatives qui n’existaient pas un an en arrière. Ces derniers mois, le Brésilien ne s’est pas forcément situé en première ligne sur tous les dossiers de transferts, contrairement à la saison passée. C’est aussi sous cette lumière, celle d’un actionnaire moins disposé à déléguer aveuglément, qu’il faut lire les propos de Leonardo mettant désormais en avant le leadership qatarien à la tête du club. « Aujourd’hui, le club n’a plus forcément besoin d’un directeur sportif charismatique, glisse-t-on du côté de QSI. De grands joueurs veulent venir, que Leonardo reste ou pas. »

Carlo Ancelotti, au caractère plus arrondi que Leo, apparaît aujourd’hui dans une dynamique plus favorable. Malgré un mois de janvier compliqué, le PSG emprunte désormais une voie claire vers le titre et peut même spéculer sur sa présence dans le dernier carré de la Ligue des champions. Mardi dernier, le huitième de finale aller à Valence (2-1) a d’ailleurs satisfait aux exigences formulées par Nasser al-Khelaïfi après la victoire contre le FC Porto (2-1, le 4 décembre) : victoire et beau jeu.

A priori, tout va bien pour l’Italien, dont le contrat sera prolongé automatiquement jusqu’en 2014 si le PSG finit sur le podium. Mais début décembre, avant le match de C 1 contre les Portugais, Nasser al-Khelaïfi avait convoqué l’entraîneur pour lui signifier que seuls des résultats majeurs en fin de saison pourraient lui permettre de conserver son poste. Les résultats suivent, pour le moment. L’ex-manager de Chelsea (2009-2011) est cependant bien placé pour connaître le caractère imprévisible de son actionnaire, lui qui avait succédé, fin 2011, à Antoine Kombouaré, resté vulnérable malgré une place de leader à la trêve. Et qui avait sauté dès qu’Ancelotti avait dit oui.

Dans la même logique, Ancelotti pourrait être poussé vers la sortie si Wenger ou Mourinho acceptait de venir ouvrir un nouveau cycle au PSG. Ces deux entraîneurs, dont QSI rêve depuis son rachat du club, en juin 2011, ont déjà été discrètement approchés, au moins indirectement. Aucun d’entre eux ne semble, à ce jour, à deux doigts de signer au PSG mais aucun n’a fait savoir qu’il fermait la porte à cette hypothèse. Leur réflexion cultive le trouble autour de l’avenir d’Ancelotti, qui a fréquenté trop de grands clubs et d’actionnaires puissants pour ignorer que leurs décisions se détachent parfois des résultats à court terme, voire des objectifs atteints. Artur Jorge, dont le contrat n’avait pas été reconduit en 1994, l’année du dernier titre de champion du PSG, pourrait aussi en témoigner.

Comme il l’a confié à L’Équipe lundi dernier, Ancelotti s’attend à tout. « Dès que Mourinho dira oui, on dégagera… » , soupirent parfois des membres de son staff. En cas de départ, l’Italien, sur les tablettes du Real Madrid et de Manchester City, aura des propositions. L’avenir de Leonardo, lui, reste plus difficile à esquisser. Pour l’heure, il travaille au PSG en contrat à durée indéterminée. Cette semaine, il disait : « Le moment n’est pas venu de parler des situations individuelles. Priorité aux résultats. » Il parlait de Jérémy Ménez. Peut-être pas seulement de Jérémy Ménez.

JÉRÔME TOUBOUL




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Mourinho divise Doha

FIN AOÛT, la rencontre à Monaco entre Nasser al-Khelaïfi et Jorge Mendes, l’agent de l’entraîneur du Real Madrid, a ouvert l’idée d’un pack grand luxe qui verrait Mourinho (50 ans, notre photo) rejoindre Paris, l’été prochain, avec Cristiano Ronaldo, autre protégé de Mendes. Les contacts sont maintenus, depuis. À Doha, « Mou » compte de chauds partisans, mais d’autres, plus sceptiques, font valoir que son caractère bouillant tend à placer les clubs où il passe dans un état de tension permanente. Ce courant préfère Wenger, au profil plus posé et qui a prouvé à Arsenal sa capacité à bâtir un projet à long terme, incluant une politique de formation efficace. À Madrid, le contrat de Mourinho (jusqu’en 2016) lui garantirait une indemnisation de 20 M€, s’il devait partir cet été. Sans doute une prime à payer pour le club – Paris ou Chelsea – qui sera prêt à tout pour l’avoir. – J. T.




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Wenger sondé et insondable

EN CONTACT avec Nasser al-Khelaïfi depuis plusieurs années dans le cadre de sa collaboration avec Al-Jazira Sports, le manager français d’Arsenal, Arsène Wenger (63 ans, notre photo), reste parfois décrit comme la priorité du Qatar pour ouvrir un nouveau cycle au PSG. Pendant l’automne, des représentants de l’émirat sont venus le sonder, une nouvelle fois, sur la perspective de quitter Londres pour Paris. En novembre 2011, l’Alsacien s’était montré partant. Un an plus tard, il a pris acte de cette manifestation d’intérêt, sans forcément laisser filtrer sa position auprès de ses interlocuteurs. Lié à Arsenal jusqu’en 2014, il est réputé attaché au principe d’aller au bout de ses contrats. Ses proches sont partagés à l’idée de le voir rejoindre le PSG et, lui-même, selon les périodes, semble osciller entre différents sentiments. – J. T.




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Beckham s’entraîne, Chantôme titulaire ?

LA TENDANCE s’est confirmée : David Beckham n’a pas effectué le déplacement à Sochaux. L’Anglais a commencé, mercredi dernier, un mélange de séances collectives et individuelles et Carlo Ancelotti a préféré qu’il poursuive cette préparation au Camp des Loges. « La semaine prochaine, il devrait être prêt pour le match contre Marseille (le 24 février), a indiqué l’entraîneur du PSG. Je ne dis pas qu’il débutera contre l’OM, mais il sera en mesure de jouer. »

En attendant, Ancelotti a glissé « avoir un doute entre Gameiro et Chantôme pour le match à Sochaux » . Un doute né des absences de Ménez (adducteurs) et Lucas (cheville), qui a travaillé à part sur le sable, hier, avec un préparateur physique. Si Gameiro était titularisé aux côtés d’Ibra, Lavezzi reculerait à un poste de milieu excentré. Ancelotti a livré un indice : « En ce moment, Lavezzi est très dangereux devant. Alors, je pense plutôt à lui comme attaquant… » Il a également classé définitivement Ménez parmi son contingent d’attaquants, avec Ibra, Lavezzi et Gameiro : « Ils sont quatre pour deux places. » – J. T.

L'Equipe
Homer
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Paris ne compte pas flancher

Pour conserver une avance confortable sur ses rivaux, Paris ne doit pas faiblir dans le Doubs.

C’est donc sans David Beckham mais avec de nouvelles certitudes sur son jeu que le PSG revient ce soir aux affaires courantes. Cinq jours après sa victoire probante en Espagne à Valence (2-1) et son message posté à l’Europe du football, Paris nourrit la ferme intention d’asseoir sa domination sur la Ligue 1 ce soir à Sochaux. « Je ne pense pas que la motivation va changer car nous voulons conserver nos six points d’avance sur Lyon (NDLR : avant le déplacement du club rhodanien à Bordeaux cet après-midi) », confirme Carlo Ancelotti.

Dans leur quête quasi sacerdotale vers le titre de champion de France, les Parisiens pouvaient compter ces dernières semaines sur Lyon et Marseille, des alliés de poids. Alors que l’OM était à la peine depuis deux voire trois journées, les rivaux de janvier semblaient s’être mués en d’aimables sparring-partners. Heureusement pour le clasico, qui se profile dimanche prochain, Marseille a eu l’heureuse idée de se rebeller hier soir face à Valenciennes (victoire 1-0) au terme d’un match d’un insigne ennui hormis dans les arrêts de jeu.

Les Parisiens sont invaincus depuis le 1er décembre

Pour tout dire, ce réveil marseillais, qui les ramène à cinq points et à la deuxième place du classement, ne change pas grand-chose à la problématique des coéquipiers de Sakho. Invaincus depuis le 1er décembre (13 victoires et 1 match nul toutes compétitions confondues), ces derniers semblent avoir pris l’exacte mesure de la Ligue 1. Et même diminués par de nombreuses blessures (Lucas, Ménez, Thiago Silva, Thiago Motta), Ibrahimovic and Co présentent le profil d’une équipe capable de s’imposer dans le Doubs face au 18e du championnat.

Le danger, plus insidieux, pourrait à terme venir d’ailleurs. Et notamment de la situation confuse relative à l’avenir de Carlo Ancelotti à la tête de l’équipe de la capitale. En début de semaine, l’entraîneur italien avait clamé son envie de rester à Paris mais avouait que cela dépendait de la décision de ses dirigeants à la fin de la saison de le converser ou non. Hier, un sourire aux lèvres, le technicien contacté par le Real Madrid s’est montré plus confiant sur son maintien en fonction. Sans pour autant lever tous les doutes « Il n’y a pas d’incertitude, a-t-il martelé. Je suis maintenant l’entraîneur du PSG et j’ai un contrat qui va être renouvelé automatiquement pour la saison prochaine (NDLR : sa dernière année de contrat en option est lié à une qualification pour la Ligue des champions). Donc je ne pense pas que ces rumeurs vont déstabiliser l’équipe. »


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Ancelotti : «Si Ménez n’est pas content…»

Samedi, en fin d’après-midi, Jérémy Ménez n’est pas monté dans l’avion pour rallier Belfort où réside l’équipe du PSG avant son match, ce soir, face à Sochaux. La raison avancée par le club de la capitale tient à une blessure à l’adducteur contractée par l’international français mercredi à l’entraînement.

Officiellement, ce forfait n’a donc rien à voir avec l’explication que Ménez a eu mardi soir après la rencontre face à Valence avec Carlo Ancelotti et Leonardo (voir nos éditions du 15 février). « J’ai dit à Ménez que l’attitude qu’il a eue contre Valence n’était pas bonne, a expliqué hier l’entraîneur du Paris Saint-Germain. C’est la raison pour laquelle j’ai parlé avec lui après le match. Il s’est excusé, maintenant c’est fini. »

Pour autant, Ménez saura-t-il vraiment se satisfaire du statut de remplaçant qui lui est régulièrement assigné depuis le début de l’année 2013 (trois fois titulaire en sept matchs)?

Ibrahimovic est intouchable, Lavezzi a les faveurs du coach

Hier, Ancelotti n’a donné aucun gage à son joueur. Il s’est contenté de désigner ses concurrents parmi les attaquants, un poste auquel Jérémy Ménez a souvent accordé sa préférence. « Il (NDLR : Ménez) n’est pas derrière Lucas, il n’est pas derrière Pastore, c’est un joueur qui joue sa place avec Lavezzi, Ibrahimovic et Gameiro. Ils sont quatre joueurs, et il y en a deux qui sont sur le banc », a souligné le coach italien non sans faire l’éloge d’Ezequiel Lavezzi. « Il peut jouer dans le couloir et il est très dangereux devant, il marque beaucoup et il est en confiance. Alors en ce moment, je pense plus à lui comme un attaquant », a indiqué Ancelotti. Si l’on considère qu’Ibrahimovic est intouchable et que Lavezzi a actuellement les faveurs de son coach, Ménez pourrait continuer à ronger son frein pendant quelques semaines. L’entraîneur parisien a même ouvert la porte à un départ de l’international français, sous contrat jusqu’en 2014 : « Si Ménez n’est pas content, en juin, il pourra demander à partir comme d’autres joueurs l’ont fait, a-t-il déclaré. Ménez a la qualité technique pour être dans une grande équipe. Pour moi c’est un joueur important, à plusieurs reprises il a gagné des matchs à lui tout seul, mais parfois il doit aller sur le banc. »


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Une pluie de forfaits

Privé de Beckham, Thiago Silva, Thiago Motta, Ménez et Lucas, le PSG sera fortement amoindri ce soir. Mais, grâce à la profondeur de son banc, Carlo Ancelotti pourra néanmoins aligner une formation de très haut niveau.

Lucas préservé
. Le Brésilien, si bon à Valence mercredi soir, n’est pas suffisamment remis de son entorse à la cheville. Il s’est contenté hier d’une séance d'entraînement dans le sable au côté d’un préparateur physique. A priori, il devrait être opérationnel pour la réception de l’OM dimanche prochain.


Chantôme en balance avec Gameiro. Ancelotti avoue hésiter entre Kevin Gameiro et Clément Chantôme. L’entraîneur italien va conserver son schéma tactique en 4-4-2. Il peut installer Chantôme à la place de Lucas au poste de milieu droit et préserver ainsi sa paire d’attaquants Lavezzi-Ibrahimovic. L’autre option est de relancer Kévin Gameiro au côté d’Ibrahimovic. Dans ce cas, Javier Pastore passerait milieu droit, laissant le côté gauche à Lavezzi.

Tiéné réapparaît dans le groupe
. Pour constituer un groupe de vingt joueurs, Ancelotti a puisé une nouvelle fois dans le centre de formation. Pour la première fois de la saison, il a convoqué le jeune milieu droit Kingsley Coman (16 ans). A noter, enfin, le grand retour de Siaka Tiéné, qui n’a pas joué une seule minute en Ligue 1 cette saison.

Les deux Thiago espérés contre l’OM. Thiago Silva, le capitaine parisien, absent depuis sa blessure à la cuisse contre Ajaccio le 13 janvier dernier, aperçoit le bout du tunnel. « Il va reprendre l’entraînement collectif avec Thiago Motta (NDLR : blessé lui aussi à une cuisse depuis la victoire contre Lille (1-0) le 27 janvier), explique Carlo Ancelotti. J’espère qu’ils seront prêts pour Marseille. »


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La mairie de Paris va relancer prochainement un appel d’offres pour la gestion du Parc des Princes, sous la forme d’un bail emphytéotique (très longue durée) ou d’une convention d’occupation. L’ancien bail emphytéotique administratif (BEA) est devenu caduc faute d’accord entre QSI, Colony Capital et Vinci Construction, qui s’étaient portés candidats au sein d’un groupement.


Le Parisien.fr
Homer
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Paris ne changera rien

Rassuré par son système en 4-4-2 et son incroyable dynamique, le Paris-SG entend bien poursuivre sur sa lancée lors de son déplacement à Bonal contre Sochaux ce dimanche (21h00). Même sans plusieurs joueurs clés.

La blessure aux adducteurs du caractériel Jérémy Ménez doit presque arranger un Carlo Ancelotti qui a encore davantage l’embarras du choix pour composer son onze de départ. Les arrivées de Lucas Moura et de Beckham en janvier ont élargi les possibilités du technicien italien en même temps qu’elles ont attisé une concurrence terrible et pas toujours facile à gérer. Pour le déplacement à Sochaux, Ancelotti sera privé de Ménez, de Beckham, qui se prépare pour la venue de l’OM, mais aussi de Lucas, sans compter celle des deux Thiago, Motta et Silva.

Une chose est sûre, cette abondance de biens ne va pas chambouler le schéma tactique d’un PSG qui a fini par trouver son épanouissement en 4-4-2. « Il n’y aura pas de nouvelles orientation, le système est clair et on restera comme ça jusqu’à la fin de saison. Il nous donne beaucoup de confiance. » « Content » des prestations de son équipe, qui n’a plus connu la défaite depuis le 1er décembre (12 victoires, 1nul), Ancelotti souhaite surtout voir sa formation conserver cette dynamique. « Nous sommes dans une très bonne phase et nous nous devons de rester ainsi, avec toute la confiance et la motivation dont nous faisons preuve. Nous ne devons pas changer notre attitude. »

Ancelotti se méfie des Sochaliens

Toutes compétitions confondues, Paris reste sur six victoires, dont deux succès éclatants en L1 contre Toulouse (4-0) et Bastia (3-1). Dans ce contexte de domination outrageuse, il est difficile d’imaginer Sochaux réussir un exploit, surtout quand on sait que les Lionceaux trainent dans les bas-fonds du classement depuis le début de saison. Mais sait-on jamais... « Ce match est très important, a insisté Ancelotti. Nous voulons conserver nos six points d’avance. » Et l’Italien, qui a prévu de donner du temps de jeu à Gameiro (auteur des deux buts à l'aller) et Chantôme, se méfie particulièrement du « bon football » pratiqué par les protégés d’Eric Hély. « Sochaux va jouer pour gagner et pas avec un jeu défensif. » Un coup de froid dans le Doubs serait assez malvenu, surtout une semaine avant la double confrontation contre l’OM.

L'Equipe.fr
Homer
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Le PSG redonne confiance à ses rivaux

Invaincu depuis le 1erdécembre, le leader a craqué hier soir. Lyon et l’OM en profitent pour reprendre espoir.

Ce Paris là reste une énigme. On croyait que l’éclatante victoire à Valence (2-1) en Ligue des champions avait levé tous les doutes sur la capacité de ce collectif à jouer en équipe. On pensait que Carlo Ancelotti avait enfin trouvé les clés et que le PSG allait pour suivre sur son rythme européen. Las. Hier, ce n’était pas le Paris Saint-Germain de Mestalla ni de Toulouse (4-0), mais celui d’Ajaccio (0-0) insipide et sans épaisseur.

Résultat, Paris a trébuché pour la quatrième fois de la saison en championnat (après Rennes, Saint-tienne et Nice) et, à vrai dire, c’est peut-être le revers le plus logique tant Sochaux a développé un jeu séduisant et appliqué, bien loin du brouet administré au public par les joueurs de la capitale.

« Sochaux a joué un match solide, agressif et de notre côté nous n’avons pas eu d’équilibre et nous avons pris trop de contre-attaques, a expliqué Ancelotti, plutôt serein après la partie. Je ne suis pas en colère car nous avons gagné beaucoup de matchs et la défaite arrive parfois». Pour l’entraîneur parisien, la Ligue des Champions, qui a pompé « beaucoup d’énergie mentale » à ses joueurs est l’unique responsable de ce fiasco notoire. «C’est normal mais nous ne devons pas être contents et regarder devant », s’est-il empressé d’ajouter, tournant le dos à une soirée cauchemardesque qui met fin à treize matchs sans défaite et à une invincibilité parisienne en cours depuis le 1er décembre (revers à Nice, 1-2) toutes compétitions confondues.

Avant le clasico, l’OM a dû trouver des raisons d’espérer

En chutant dans le Doubs, Paris a surtout été incapable de répondre à l’invitation de Marseille et de Lyon, ses deux poursuivants victorieux lors de cette 25e journée. Ce faisant, Paris ménage le suspense dans la course au titre (l’OL revient à trois points) et ne manque pas d’ajouter du piquant à un clasico, dimanche prochain, qui s’annonce bouillant. Les joueurs de l’OM revigorés par leur succès sur Valenciennes ( 1-0) pointent désormais à cinq longueurs du leader parisien et ont dû trouver quelques raisons d’espérer devant leur téléviseurs.

Sans verser dans la sinistrose, il y a en effet de quoi se poser des questions car Paris a livré une de ses pires prestations concédant un nombre incalculable d’occasions. Les partenaires de Blaise Matuidi, promu capitaine pour la première fois de la saison, ne se sont maintenus dans le match que grâce à une efficacité remarquable (deux buts sur corners). Et si David Beckham a pu jeter un oeil sur le match besogneux de ses partenaires, il a dû se frotter les yeux pour reconnaître l’équipe qui avait étouffé Valence mardi dernier. Dans l’antre de Clairefontaine, où ils doivent séjourner trois jours cette semaine pour préparer leur clasico, les partenaires du Spice Boy auront tout le temps de mettre tout ça à plat. Et peut-être même de revoir en vidéo leur non match d’hier soir.


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Jallet : « On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes »

Christophe Jallet ne se réfugie derrière aucune excuse. Le PSG est passé à côté de son match et ne méritait pas de s’imposer.

Quelle analyse faites-vous de cette défaite ?

Christophe Jallet. Grosse déception, on n’a pas été à la hauteur du rendez-vous. On savait qu’on allait être attendus et qu’il fallait se remettre dans le bain du championnat après la Ligue des champions. On n’a pas été capables de le faire. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes.

Dès le début,Paris a semblé ne pas être dans le coup…

On a fait une mauvaise entame. Malgré cela, contre le cours du jeu, on a réussi à ouvrir le score. Mais après, il y a beaucoup de déchets techniques, on a eu du mal à garder le ballon et à enchaîner. Cela a donné confiance aux Sochaliens et, après avec l’égalisation, ils ont continué à nous presser haut et ils ont bien réussi à nous empêcher de jouer.

Qu’est-ce qui vous a perturbé, le froid, la fatigue après la Ligue des champions ?

Le froid non (sourire), on a l’habitude. On a eu beaucoup trop de déchets pour prétendre à mieux. Et Sochaux a réalisé une grande performance et a mérité ses trois points.

Même si vous restez leader du championnat, cette défaite est-elle acceptable ?

Ce sont des matchs qu’on veut gagner surtout quand les poursuivants ont gagné leurs matchs. On voulait montrer qu’on était toujours présents. Mais ça ne remet rien en cause. On était invaincus depuis novembre, à nous de réaliser une nouvelle série à partir de Marseille dimanche.


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Alex, buteur en souffrance

« Je n’aimerais pas me retrouver seul avec lui. ». A son arrivée au stade Bonal, une bonne heure et demie avant le coup d’envoi de cette dernière rencontre de la 25e journée de L1, Alex, le port altier et la démarche lente mais déterminée, impressionne déjà. Le défenseur brésilien est grand (1,88 m) et costaud (92 kg).

Réputé charmant, discret, le colosse au crâne rasé jouit d’une fausse image de dur, voire de méchant. Hier sur la pelouse sochalienne, l’ancien défenseur central de Chelsea, connu pour sa frappe de balle surpuissante, a vécu une soirée paradoxale. Si Alex, 30 ans, s’est montré inspiré offensivement en inscrivant sur corner le premier but des Parisiens d’un joli coup de tête lobé (29e), il a peiné défensivement pour sa 17e titularisation de la saison en championnat.

On l’a donc souvent vu mal à l’aise dans ses interventions, notamment de la tête, où plusieurs de ses dégagements ont fini directement dans les pieds des Sochaliens (39e, 40e). Dès la 6e minute, son style a failli coûter cher au PSG. Dans sa surface, Alex dégage de la tête, le ballon revient sur la recrue doubiste Sio, dont le tir limpide finit dans la lucarne de Sirigu. Heureusement pour l’ex-élément du PSV Eindhoven et pour Paris, l’attaquant adverse est signalé hors-jeu et sa réalisation refusée.

Manque de vitesse

Les difficultés d’Alex hier soir apparaissent encore plus criantes sur l’égalisation de Roudet. Monté à hauteur de ses 40 m pour intervenir sur Butin, le coéquipier de Maxwell est devancé puis pris de vitesse. On le voit ensuite tenter un retour, en vain, qui confirme que la vitesse ne sera jamais sa qualité première.

En seconde période, il est encore devancé par Roudet sur le deuxième but des Sochaliens (54e). Symbole de sa maladresse et d’une soirée bien délicate, il fauche Sio à 25 m de son but en voulant dégager le ballon. Le coup franc de Corchia (59e), consécutif à cette faute, s’écrase sur le poteau de Sirigu…

Heureusement, il y a l’autre Alex, le battant. Alors que Paris est au plus mal, c’est lui qui vient peser dans les 6 m pour provoquer le but contre son camp de Roussillon (2-2, 76e). Pas suffisant pour éviter une cuisante défaite…


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Pastore avoue un problème de motivation

Sans surprise, presque tous les Parisien sont quitté les tade Bonal le regard noir et les lèvres cousues. Visiblement très vexés par cette défaite surprise dans le Doubs, seuls trois joueurs ont accepté de parler. Outre Christophe Jallet, Pastore et Sirigu, pourtant particulièrement décevants hier soir, n’ont pas triché devant les micros.

« C’est peut-être un problème de motivation », reconnaît l’Argentin quand on l’interroge sur le contraste entre le spectacle lumineux à Valence (1-3) mercredi et la sombre prestation livrée hier. «Bien sûr, on ne décide pas de faire de différence entre un match de Ligue des champions et un autre de championnat. Mais c’est vrai que ce soir (hier), nous n’avons pas été capables d’aligner deux passes de suite », souligne Pastore.

Appelé à rebondir sur les propos de son partenaire, Salvatore Sirigu ne s’est pas défilé. «Effectivement, il y a peut-être un peu de motivation là-dedans, lâche le portier italien. Peut-être que le match très important de Ligue des champions contre Valence nous a trop pris la tête et a obnubilé nos pensées. Et il a été difficile de retrouver le même enthousiasme qu’en Espagne. Disons que cela peut énerver car il faut, pour moi, toujours avoir le même état d’esprit dans tous les matchs. Et surtout, il faudra que nous réfléchissions aux erreurs que nous avons commises. » Concernant sa propre prestation, Sirigu ne se ment pas : « Je n’ai pas été bon. Surtout sur le deuxième but qui est la clé du match. Maintenant, il n’y a pas d’autre choix que de se dire que demain sera un autre jour…»


Le Parisien.fr
Homer
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Pourquoi Sakho n’a pas voulu être capitaine

« Est-ce que tu veux être capitaine ce soir ? » « Non merci coach, je ne préfère pas. » Le dialogue entre Carlo Ancelotti et Mamadou Sakho dans le vestiaire du stade Bonal avant Sochaux - PSG n’a duré que deux secondes.

Devant le refus de Sakho, Ancelotti propose le brassard à Zlatan Ibrahimovic… qui décline la proposition.
L’entraîneur italien se tourne alors vers Blaise Matuidi, qui accepte. Cette anecdote n’aurait pas dû franchir les murs du vestiaire parisien. Pourtant, à la fin du match, Carlo Ancelotti a rendu public le refus de Sakho.

Une version confirmée par Cédric Kanté, le capitaine sochalien. « J’ai signé une première feuille de match avec Sakho capitaine, raconte-t-il. J’en ai signé une deuxième avec Ibrahimovic comme capitaine. Et puis juste avant l’échauffement, on m’en a fait signer une troisième avec Blaise Matuidi. Voilà, ça dure juste deux secondes à chaque fois, mais, au final, c’était plus un problème parisien. »

Six joueurs différents ont porté le brassard

« Sahko a décidé qu’il ne voulait pas être capitaine, a confirmé hier sur Ma Chaîne Sport Carlo Ancelotti. Pas de problème pour moi, je respecte. » « Cette histoire de brassard, franchement, cela n’a pas grand intérêt, explique-t-on dans l’entourage du joueur. Pour Mamadou, il n’y a qu’une chose importante, c’est la défaite et la façon dont le PSG a raté son match à Sochaux. Il y a un titre à aller chercher et il ne veut surtout pas qu’on explique cette défaite par cette histoire de brassard. »

Le jeune défenseur parisien est surpris de devoir se justifier. Car ce n’est pas la première fois cette saison qu’il refuse de porter le brassard. Ce qui pourrait passer pour un caprice correspond en réalité à une vision très précise de ce que doit être, selon lui, un capitaine du PSG. Pour celui que Kombouaré avait désigné capitaine en début de saison 2011-2012, le brassard n’est pas qu’un bout de tissu qui peut passer d’un joueur à l’autre au fur et à mesure des matchs. C’est au contraire un symbole fort d’autorité. En outre, dans son esprit, le capitaine doit être un cadre à part entière. Mais personne ne se dégage derrière Thiago Silva, l’indiscutable numéro un blessé depuis le 12 janvier. Sur l’ensemble de la saison, six joueurs différents ont porté le brassard (Thiago Silva, Jallet, Matuidi, Armand, Sakho et Camara).

En refusant d’en hériter contre Sochaux, Sakho confirme son état d’esprit actuel : « Pour être capitaine, il faut d’abord que je redevienne un cadre de l’équipe. »

Zlatan Ibrahimovic n’est pas suspendu pour le 8e de finale de la Coupe de France face à Marseille. Il l’a déjà été contre Toulouse le 23 janvier dans cette même épreuve après trois avertissements reçus en championnat (15e, 19e, 20e journées). Celui de Sochaux ouvre donc une nouvelle série.


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La famille Beckham a débarqué

David, Victoria et leurs enfants sont arrivés hier soir à Paris. Pour traverser la Manche, ils ont pris l’Eurostar, comme tout le monde…

David Beckham est arrivé, hier soir à 20h47, à la gare du Nord en provenance de Londres, avec ses quatre enfants et son épouse, Victoria. Accueillie par un imposant dispositif de sécurité (une vingtaine de policiers et une dizaine d’hommes en civil), la famille Beckham a été mitraillée, dès sa sortie du quai de l’Eurostar, par de nombreux paparazzi.

Redingote noire, le brushing toujours impeccable, la nouvelle recrue du PSG tenait sa petite Harper Seven, âgée de 19 mois, dans ses bras. Il était suivi de près par ses trois garçons et sa compagne, légèrement vêtue d’un haut à manches courtes, le visage en partie dissimulé par des lunettes noires.

La petite tribu s’est ensuite engouffrée dans un véhicule de marque allemande.

Le cortège, composé également de deux autres voitures et d’un scooter, dont les passagers étaient chargés de dissuader les nombreux photographes, s’est alors dirigé vers l’hôtel Bristol dans le 8e arrondissement de la capitale.

Toute la famille logera dans ce palace proche de l’Elysée où réside le Spice Boy depuis la semaine dernière. Victoria, qui a lancé sa ligne de vêtements en 2008, devrait profiter de son séjour parisien pour honorer quelques rendez-vous professionnels.

David reprend l’entraînement cet après-midi

Mais c’est surtout pour l’anniversaire du troisième enfant, le jeune Cruz David (8 ans demain), que la famille a choisi de se réunir dans la capitale française. Papa Beckham aurait déjà prévu une visite guidée des monuments de Paris avec au programme, entre autres, la tour Eiffel. Avant de revenir à Paris, la star anglaise avait passé la journée d’hier à Londres, dans le quartier de Kensington où vit sa famille depuis son retour de Los Angeles.

Le nouveau joueur parisien en a profité pour effectuer une sortie avec ses quatre enfants, Brooklyn, Romeo, Cruz David et la petite Harper actuellement en vacances scolaires, dans un parc voisin de leur domicile.

La presse anglaise, toujours aussi friande des moindres faits et gestes des Beckham, a publié quelques clichés où l’on voit le Spice Boy frapper dans le ballon avec ses fils. Beckham doit retrouver ses partenaires du PSG cet après-midi au camp des Loges pour le premier entraînement de la semaine. S’il venait à jouer dimanche face à l’OM, il serait le 400e joueur de l’histoire du club à porter le maillot du PSG. L’événement pourrait avoir lieu sous les yeux de sa famille.


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Zlatan ne manquera pas les clasicos contre Marseille

Avec Zlatan Ibrahimovic, il est plus simple de faire les comptes en matière de buts que de cartons. Déjà expulsé la semaine dernière en Ligue des Champions contre Valence (victoire 2-1), l'attaquant suédois a encore eu de fil à retordre avec le corps arbitral, dimanche, à Sochaux (défaite 3-2). A la 90e minute de jeu, M. Jaffredo, l'arbitre du match, a averti Ibra pour contestation.

Malgré ses nombreux cartons, Zlatan ne sera suspendu pour aucune des deux confrontations contre Marseille, en championnat et en coupe de France, les 24 et 27 février prochains. Il n’a pris qu’un seul carton depuis sa suspensuion à la suite de PSG Toulouse.

Marco Verratti, lui, n'aura pas cette chance. Egalement averti ce week-end dans le Doubs, le milieu défensif italien manquera le deuxième round contre l'OM.


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L'Uefa se penchera sur son exclusion à Valence le 27 février

Par ailleurs le cas de l’attaquant suédois, exclu dans les ultimes secondes du match aller des 8es de finale de la Ligue des Champions contre Valence, sera étudié le 27 février par l’instance disciplinaire de l’Uefa. Le joueur «pourra soumettre une prise de position par écrit» ont fait savoir les autorités du football européen. Il pourrait rater les quarts de finale de la Ligue des Champions.

Ibra a déjà reçu 12 cartons rouges dans carrière mais jamais en sélection et un seul en Ligue 1 face à Saint-Etienne au Parc après un geste de Kung-Fu sur le gardien des Verts Stéphane Ruffier. Le Parisien avait été suspendu deux matchs.

Le Parisien .fr
Homer
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Le Bayern a les faveurs d'Ibra

A l'occasion d'un entretien accordé au magazine allemand 11Freunde, Zlatan Ibrahimovic (31 ans) a indiqué qu'il pourrait rallier la Bundesliga à l'avenir. Et une seule destination en Allemagne trouve grâce aux yeux de l'attaquant du PSG : le Bayern Munich. «Bien sûr que la Bundesliga pourrait m'attirer. Si je venais un jour en Allemagne, ce serait au Bayern Munich, explique Ibrahimovic, sous contrat avec le club de la capitale jusqu'en juin 2015. Pour moi, c'est l'un des cinq grands clubs au monde.» En rejoignant le club bavarois, le meilleur buteur de Ligue 1 (21 buts) découvrirait ainsi un sixième Championnat dans sa carrière. «J'ai vécu dans cinq pays, en Suède, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et maintenant en France, et appris à connaître les hommes et les cultures. Cela m'a façonné», ajoute-t-il.

L'Equipe.fr

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Beckham est arrivé en famille

Absent dimanche lors de la défaite du PSG à Sochaux (2-3), David Beckham est arrivé lundi soir à Paris, avec sa femme Victoria et leurs enfants, en provenance de Londres. La star anglaise a effectué le voyage en Eurostar. Et lorsqu'il a posé le pied sur le quai de la Gare du Nord avec sa plus jeune fille dans les bras, c'est une vingtaine de policiers qui ont aussitôt encerclé la petite famille, afin de la protéger des nombreux curieux présents pour l'occasion. Même si le "Spice Boy" devrait a priori résider seul durant les prochains mois à Paris, il n'est pas exclu comme cette fois que "Posh" et ses quatre enfants viennent régulièrement lui rendre visite. Tous seront logés à l'hôtel Bristol, dans le VIIIe arrondissement de la capitale. Beckham est à présent attendu ce mardi à 15h00 au Camp des Loges, pour participer au premier entraînement de la semaine du club parisien. Celui-ci se tiendra à huis clos.

L'Equipe.fr

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Ancelotti : Ménez doit s'inspirer de Sakho

Invité de l’émission Tribune Foot sur Ma Chaîne Sport, Carlo Ancelotti est revenu sur la «mauvaise attitude» de Jérémy Ménez lors de son entrée en jeu face à Valence (2-1), en huitième de finale aller de la Ligue des champions, le 12 février dernier. «Il doit comprendre, comme Mamadou (Sakho) l’a compris, qu’il y a de la concurrence, a insisté le technicien italien. Et que si tu ne joues pas au coup d’envoi, tu peux entrer en cours de match. Ces 20-30 minutes peuvent être très importantes».

«Il (Beckham) a 37 ans, mais ce n'est pas un problème. Giggs a 40 ans et il joue à Manchester United, pas une petite équipe.»

Au cours de cet entretien, le technicien a une nouvelle fois minimisé la défaite concédée dimanche soir à Sochaux (2-3). Il a également confirmé que David Beckham devrait faire ses grands débuts sous le maillot parisien face à Marseille, dimanche soir. «Je l’ai eu six mois à Milan, a-t-il souligné. C’est un joueur fantastique et niveau professionnalisme, il est au top. Il va nous apporter son expérience.» Et de poursuivre : «Il a 37 ans, mais ce n’est pas un problème. Giggs a 40 ans et il joue à Manchester United, pas une petite équipe. Cette semaine, il va s’entraîner pour améliorer sa condition physique, mais il sera disponible»

L'Equipe.fr
BiBi
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Marseille : Pas de Be.Cheyrou dimanche

Touché à un quadriceps, le milieu de terrain marseillais Benoît Cheyrou est forfait pour le déplacement au PSG, dimanche soir.


Benoît Cheyrou ne foulera pas la pelouse du Parc des Princes dimanche soir pour le choc de la 26eme journée de L1. C’est le site officiel de l’OM qui l’annonce mardi matin. Le milieu défensif souffre toujours à un quadriceps. Joey Barton et Alaixys Romao devraient donc débuter dans l’entrejeu pour le Clasico.

niramo
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PSG : Carlo Ancelotti s’interroge sur son avenir

Entre le club parisien et son entraîneur, le futur s’écrit en pointillé. Rien ne dit que les deux parties travailleront ensemble à l’issue de la saison.

L’avenir sportif de son équipe et son avenir tout court. Autour de Carlo Ancelotti se tissent deux histoires parallèles. Elles s’écrivent au même moment, s’entremêlent mais, au fond, elles n’ont que peu de chose à voir. Le sportif d’abord. Depuis son arrivée au PSG fin 2011, Carlo Ancelotti, 53 ans — qui est sous contrat jusqu’en juin 2014 à condition que le club termine à l’une des trois premières places de L1 —, a sous les yeux une feuille de route limpide.

Après l’échec de la saison passée (une 2e place derrière Montpellier) et un recrutement fastueux l’été dernier, l’Italien doit gagner d’ici au mois de mai au moins un titre, celui de champion de France. Et poursuivre le plus loin possible le parcours en Ligue des champions. Avec ces deux objectifs, l’un prioritaire et « obligatoire », l’autre incertain et exaltant, Carletto pourrait donc avoir de bonnes raisons de se projeter dans l’avenir avec gourmandise. Pourtant, chez lui, le cœur n’y est plus tout à fait.

C’est là qu’intervient la seconde histoire, personnelle et psychologique. Une première cassure est intervenue début décembre. Après trois défaites en championnat en moins d’un mois (Saint-Etienne, Rennes, Nice), son équipe était au plus mal. La veille du match de Ligue des champions contre Porto, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, lui a clairement posé un ultimatum. En cas de nouvelle défaite face au champion du Portugal, il serait licencié aussitôt (voir nos éditions du 18 décembre). Ce n’était pas une menace en l’air et une solution de remplacement interne était même privilégiée : Leonardo serait alors descendu sur le banc de touche pour prendre la relève. Ce mode opératoire du top-management qatarien du club n’avait peut-être rien de scandaleux. Il a pourtant installé entre Ancelotti et ses dirigeants une défiance mutuelle et un fossé qui s’est aussi creusé sous l’effet de la rumeur Mourinho, son possible successeur au PSG l’été prochain. Au même moment, Ancelotti, qui a toujours mené sa carrière de joueur et d’entraîneur sans l’aide d’un agent, recevait des appels du pied insistants de la part du Real Madrid. Pas d’offre concrète mais bien plus qu’une prise de contact. « C’est une sorte d’accord verbal qui a été convenu avec le Real, rapporte un proche d’Ancelotti. Des deux côtés, on s’est dit qu’on avait envie de travailler ensemble la saison prochaine. » Par ailleurs, trois clubs anglais se sont également manifestés pour sonder le technicien italien : Manchester City, Liverpool et Arsenal. Rien de concret, cette fois, mais assez pour nourrir l’idée d’un départ en fin de saison.

Une seconde cassure, plus dramatique, s’est produite. Quelques semaines plus tard, le 18 janvier, le décès accidentel de Nick Broad, chef de projet performance du PSG, a plongé l’Italien dans une profonde détresse. « Dans l’esprit de Carlo, son passage au PSG est désormais associé à la mort de Nick qui était l’un de ses proches et qu’il avait fait venir d’Angleterre pour travailler à ses côtés, analyse un intime du vestiaire parisien. Dans ce contexte, quitter Paris serait aussi pour lui une manière de faire le deuil de Nick. »

Leparisien.fr
Homer
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Thiago Silva prêt pour l'OM ?

Blessé à une cuisse contre l'AC Ajaccio (0-0, le 11 janvier), Thiago Silva pourrait signer son retour à la compétition contre Marseille dimanche, lors de la 26e journée de Ligue 1. Le défenseur central brésilien (28 ans) devrait reprendre les séances collectives dès mercredi à Clairefontaine, où le PSG a programmé ses trois prochaines journées d'entraînement en raison de l'état médiocre des pelouses du Camp des Loges

L'Equipe.fr
BiBi
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PSG : Des bouteilles de vin aux couleurs du club ?

Selon Le Parisien, un viticulteur des côtes de Bourg, appellation des vins de Bordeaux, serait en négociations avancées avec le PSG pour produire des bouteilles à l'effigie des joueurs du club de la Capitale.


Des bouteilles de vin à l’effigie des joueurs du PSG ? Selon Le Parisien, c’est pour bientôt. Le quotidien francilien indique qu’un viticulteur des côtes de Bourg, une appellation des vins de Bordeaux, serait en négociations avancées avec le club de la Capitale. Ce dernier propose à l’actuel leader de Ligue 1 de produire des étiquettes qui seraient en réalité des livrets de trois pages avec des informations sur le club et le joueur représenté. Le PSG devrait donner sa réponse définitive en mars.


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PSG : Ibrahimovic se compare à Mohamed Ali

Zlatan Ibrahimovic a encore signé une sortie médiatique dont lui seul a le secret. Dans un magazine allemand, l'attaquant du PSG s'est comparé à Mohamed Ali.


« Mon point de référence, c’est Mohamed Ali. Moi aussi, je suis le plus grand. » Habitué des sorties médiatiques audacieuses, Zlatan Ibrahimovic s’est cette fois-ci comparé au meilleur boxeur de tous les temps dans le magazine allemand 11 Freud. « Il ne peut pas y avoir deux numéros 1 ? Alors faites ceci : mettez moi juste derrière lui, a poursuivi l’attaquant suédois du PSG. Cela fait presque deux décennies que je joue au football et que je gagne très souvent. Je suis sur l’autoroute du succès. »


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Marseille : Amalfitano vers le forfait face au PSG

Déjà privé de Benoît Cheyrou face au PSG, l'entraîneur de Marseille Elie Baup devrait également faire sans Morgan Amalfitano.


Selon La Provence, Morgan Amalfitano va déclarer forfait pour le choc contre le PSG dimanche. Le milieu de terrain marseillais souffre du genou gauche. Une blessure qu’il traîne depuis la fin de l’année2012 et qui s’est réveillée lors de son entrée en jeu à Valenciennes samedi dernier. Outre l’ancien Lorientais, Elie Baup sera privé de Benoît Cheyrou, touché à un quadriceps.


Varino
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Aulas allume le PSG

Le président lyonnais accuse bein Sport, chaîne dirigée par Nasser al-khelaïfi – également président du PSG –, de nuire à L’OL pour favoriser le leader de la L 1.


La programmation, dimanche dernier à 14 heures, de Bordeaux-Lyon (0-4), deux équipes qui disputaient, le jeudi précédent, les seizièmes de finale aller de la Ligue Europa, avait déjà passablement agacé Jean-Michel Aulas. Hier, le président de l’OL s’est vivement emporté. Selon lui, l’obligation faite à son club de jouer à nouveau à 14 heures, dimanche face à Lorient, trois jours après le match retour contre Tottenham (voir page 4), est tout simplement « une volonté de nuire à l’OL » .

Le responsable est clairement désigné : beIN Sport, une chaîne dirigée par Nasser al-Khelaïfi, également président du Paris-SG, qui a choisi cette rencontre pour sa case dominicale de début d’après-midi. « Il y a une volonté de mettre Lyon en difficulté face à Lorient, qui n’aura pas joué de la semaine, assure Aulas. Il y a quelque chose qui me choque. Frédéric Thiriez (le président de la Ligue) m’a dit qu’il avait appelé le représentant de beIN Sport, qui lui aurait répondu que Lyon représentait bien la France à l’étranger, que c’était bon en termes d’affiche, notamment pour le Japon. Il ne faut pas se foutre de la gueule du monde ! Je ne suis pas content. J’ai demandé à jouer à 17 heures pour que les joueurs aient au moins le temps de faire une petite sieste, mais cela a été refusé. Le PSG n’a pas joué une seule fois le dimanche à 14 heures et affrontera Marseille à 21 heures, avec une semaine de préparation. Ce n’est pas équitable. »

Dans la foulée, le président de l’OL a une nouvelle fois contesté le contrat liant le PSG (1) à Qatar Tourism Autorithy (QTA), d’une valeur inégalée : 150 M€ cette saison et autour de 200 M€ en 2015-2016. Il estime que cet accord commercial n’est pas en phase avec ce qui se pratique en Europe. Et, même s’il ne le dit pas explicitement, qu’il sert surtout à contourner les règles du fair-play financier (2).

« Si les sommes évoquées correspondent au marché, les Qatariens vont nous les proposer aussi… »

« Une partie liée est un organisme qui intervient au capital d’un club de manière directe ou indirecte », rappelle Aulas. En clair, dans ce cas-là, il peut s’agir d’un contrat quelque peu fictif et surtout surévalué, qui permet de faire gonfler artificiellement les recettes. « Si les sommes évoquées correspondent au marché, les Qatariens vont nous les proposer aussi… Et, comme ils ne sont pas actionnaires chez nous, il y a plus de chances que ça passe auprès de l’UEFA », glisse Aulas en rigolant. Avant de redevenir sérieux : « Avec de telles sommes, on est dans l’excès. Et comme ce qui est excessif est dérisoire… »

Le dirigeant de l’OL estime que le PSG pourrait être sanctionné lorsque son cas sera examiné. Car, selon lui, les organismes de contrôle des règles du fair-play financier sont « indépendants de l’UEFA » et n’hésiteront pas à sévir : « La chambre qui instruit les dossiers, comme celle qui sanctionne, n’aura pas la possibilité d’interpréter les textes. Et l’appel ne passe même pas par l’UEFA, puisque c’est le TAS (Tribunal arbitral du sport) qui jugera en dernier ressort. (Karl Heinz) Rummenigge, le président de l’ECA (association des clubs européens), m’a dit de dire à tous les clubs français qui ne respecteraient pas le fair-play financier qu’il se mettrait en travers pour le faire appliquer. »

ÉTIENNE MOATTI

(1) Contactée, la direction du PSG n’a pas souhaité réagir.
(2) Depuis la saison 2011-2012, l’UEFA oblige les clubs à ne pas dépenser plus d’argent qu’ils n’en génèrent. Tout club qui ne se plierait pas à ces règles risquerait jusqu’à l’exclusion des Coupes européennes à partir de la saison 2014-2015.




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Paris bien gardé

HIER MATIN, le centre technique de Clairefontaine avait des allures de camp retranché, la direction du site n’ayant pas manqué de zèle afin d’assurer la tranquillité de la délégation du Paris Saint-Germain. Des vigiles avaient notamment été déployés aux endroits stratégiques où la poignée de journalistes venus par curiosité aurait pu apercevoir un carré de pelouse.

Les Parisiens se sont donc entraînés à l’abri des regards indiscrets de 11 h 30 à 12 h 30. Zlatan Ibrahimovic (coup sur un pied) et Thiago Silva (cuisse) ont bien pris part à la séance au milieu de leurs partenaires. Le défenseur central brésilien pourrait donc retrouver la compétition dès dimanche soir après un gros mois d’absence (0-0, le 11 janvier contre l’AC Ajaccio). En revanche, Jérémy Ménez (adducteurs), Lucas (cheville), Sakho (cuisse) et Alex (genou) sont restés au Camp des Loges pour prendre part à des entraînements spécifiques. Le PSG s’entraîne de nouveau à huis clos, ce jeudi, à Clairefontaine. – R. B. (avec D. D.)
Homer
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Le PSG en effectif réduit à Clairefontaine

A trois jours du clasico, les Parisiens poursuivent leur semaine d’entraînement au centre technique national de Clairefontaine (Yvelines), l’antre de l’équipe de France. Une parenthèse inattendue à l’abri des regards, motivée en partie par les travaux de réfection des terrains du camp des Loges. Hier, l’un des premiers arrivés sur place était Beckham.

Parti de l’hôtel Bristol à 9h10 au volant de sa berline, en compagnie de son chauffeur et de ses trois garçons, l’Anglais a passé les portes de Clairefontaine une petite heure plus tard. Soit quelques minutes après Ancelotti, Pastore, le joueur le plus matinal, et Tiéné. Deux petits groupes se sont distingués en optant pour le covoiturage.

Un premier conduit par Douchez, au volant d’un van de marque allemande, avec à bord ses voisins des environs de Saint-Nom-la-Bretèche (Le Crom, Armand, Chantôme, Gameiro et Jallet). Un second à consonance italienne composé de Verratti, Lavezzi, Sirigu et Camara, le plus italophone des Français. Quant à Ibrahimovic, il est arrivé bon dernier à Clairefontaine, un peu après 11h. La quinzaine de joueurs présents s’est entraînée sur le terrain Michel-Platini.

En phase de reprise, Thiago Silva a participé au début de la séance collective avant de poursuivre un travail personnalisé. Quant aux blessés du moment, Lucas, Alex et Thiago Motta, ils sont restés aux soins. Le premier nommé, victime d’une entorse à la cheville , devait, selon l’un de ses proches, passer hier des examens pour faire un point sur l’évolution de sa blessure. Enfin trois autres joueurs ont suivi une séance de préparation physique au Camp des Loges : Sakho, Maxwell et Ménez.
Homer
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Tapie : « Je me pose des questions sur Ancelotti »

Bernard Tapie, l’ex-président de l’OM, est sceptique sur les qualités de Carlo Ancelotti :«Il ne m’a jamais scié avec ses choix tactiques. Je n’ai pas vu un système de jeu génial. »

« Mais qu’est-ce que tu veux que je te dise sur le PSG? » D’abord réticent, Bernard Tapie, l’ex-président de l’OM, a accepté de livrer son regard sur certaines grandes figures du nouveau PSG.

Quelle image avez-vous de Carlo Ancelotti ?

Bernard Tapie. C’est un type que j’ai du mal à cerner. Son PSG fait des bons matchs puis des vraiment moins bons. Il n’y a pas de rythme régulier. On me dit qu’il est exigeant, mais, des fois, je vois des mecs à côté de lui qui font la gueule parce qu’ils sont remplaçants. Et il les fait jouer le match suivant. Avec moi, cela ne serait jamais arrivé. Et puis il ne m’a jamais « scié » avec ses choix tactiques. Je n’ai pas vu un système de jeu génial ou une complémentarité forte entre ses joueurs.

Depuis quand le connaissez-vous ?

Depuis son passé de joueur au Milan. C’était un type dont on ne savait pas si c’était un grand joueur. Mais quand il ne jouait pas, comme par hasard, Milan était moins bon. Cela signifie qu’il était indispensable mais que cela ne se voyait pas. Ça résume un peu ce que je pense du mec : il a forcément du talent, mais cela ne se voit pas au premier coup d’œil. En fait, je me pose des questions sur Ancelotti. Et vous savez quoi? Je suis certain que les propriétaires du PSG s’en posent aussi ! (Sourires.)

Et quel est votre avis sur Zlatan Ibrahimovic ?

C’est simple : si tu veux enrôler le meilleur buteur du championnat, tu le prends les yeux fermés. Mais si tu veux aussi que ton équipe joue à dix 80% du temps parce qu’il y a un gars qui n’en fait qu’à sa tête, tu le prends aussi. En L1, Ibrahimovic peut se permettre d’agir ainsi, car tous les matchs ne sont pas des combats permanents. Le PSG est tellement au-dessus qu’il peut s’en remettre au talent de dix mecs. Et Ibra peut marquer n’importe quand. Mais dans des championnats plus serrés et durs comme l’Angleterre, il ne pourrait pas se permettre d’agir ainsi. A votre avis, pourquoi le Real, le Bayern ou les grands clubs anglais n’ont jamais voulu de lui?

Pour vous, ce n’est pas un très grand joueur ?

Ce n’est pas Messi! Il a un défaut énorme pour moi au plus haut niveau : son inconstance.

Et comment jugez-vous l’arrivée de Beckham ?

C’est une super idée. Avant, le PSG pouvait se résumer, en dehors de ses supporteurs, à : « blé et Qatar ». En France, c’est connu, on n’aime pas le pognon des autres. Donc les gens ne pouvaient pas aimer ce PSG. Là, l’arrivée de Beckham prouve que ce club n’est pas qu’une montagne de fric et qu’il peut séduire sportivement les grands joueurs. Beckham en est toujours un. Il sera utile, car il a de beaux restes. D’un coup, le PSG a une audience mondiale et tous les stades seront pleins, car tout le monde voudra le voir. Tout le monde est gagnant. C’est un super coup. Bravo.


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Pourquoi elles craquent toutes pour Beckham

Personne dans le monde du football ne suscite autant d’émoi chez la gent féminine que David Beckham.

Si c’était simplement une histoire de plastique, Cristiano Ronaldo pourrait prétendre au même culte. Décidément non, il y a quelque chose chez David Beckham qui transcende ces biceps tatoués et cette science du cheveu.

Alors que la nouvelle divinité du PSG devrait fouler la pelouse du Parc des Princes dimanche face à l’OM, l’effervescence autour de lui ne semble pas vouloir connaître de reflux.

Injection de glamour dans un paysage footballistique français qui manque cruellement d’icônes positives, certes. Mais aussi, et surtout, accomplissement d’une trajectoire marketing parfaitement maîtrisée.

Si ses 37 ans valent à Beckham quelques railleries sur le plan sportif, sur celui de l’image, ils le montrent au contraire à son zénith. Père accompli et attendrissant de ses quatre enfants. Icône de la mode au firmament de son style. Mari aimant soutenant l’éclatante reconversion professionnelle de son épouse, dont la griffe de prêt-à-porter ne fait désormais plus sourire.

Si derrière chaque grand homme se cache une femme, c’est peu dire que David Beckham doit beaucoup à Victoria. Quand la Spice Girl l’a rencontré en 1997, le joueur de Manchester commençait tout juste à se faire un nom. Alors qu’elle est aussi célèbre que raillée pour ses piètres talents de chanteuse, « Posh » a immédiatement l’instinct de faire de leur couple un partenariat gagnant-gagnant. Qui leur permettra, pendant les seize années qui suivront, de résister à tout. Revers professionnels comme infidélités de Monsieur, sans qu’un quelconque soupçon de cynisme vienne gâcher le tableau.

Le capital sympathie Beckham auprès des femmes, c’est aussi l’histoire d’une famille qui reste unie, et lave son linge sale en privé. De quoi nimber David d’une aura de chic type, vérifiée sur et hors des terrains. Et faire glisser toutes les polémiques sur lui.

Victoria le prend en photo devant la boutique du PSG

Rumeurs de slip rembourré sous Photoshop en 2008 pour sa campagne publicitaire Armani, fesses doublées dans celle d’H & M il y a quelques semaines, rien n’y fera : à Beckham on pardonne tout. Son sex-appeal ne se mesure plus à quelques centimètres de plus ou de moins. De quoi susciter un certain agacement, voire un agacement certain, chez d’autres vedettes du football. Thierry Henry s’inquiète de son état de forme et raille l’épisode du postérieur doublé, Joey Barton précise qu’il n’est une grande star que sans ballon au pied… L’intéressé, lui, ne relève pas. Diffusant l’image d’un type au clair avec lui-même et bien dans ses pompes, qui va se faire immortaliser en pleine nuit par sa femme sur les Champs-Elysées devant la boutique du PSG à son effigie. Publié sur Twitter par Victoria, le cliché est mal cadré, la vedette, à peine reconnaissable. Mais tout est dit. La célébrité, l’amour conjugal, l’authenticité. Autant de valeurs auxquelles la gent féminine (comme masculine) peut être sensible. Le talent de Beckham est aussi celui-ci : laisser les autres, sa femme, le public, les fans, le monde du sport comme celui de la mode, conter sa légende encore mieux que lui.

Le cheveu innovant

Dans les salons de coifure du monde entier, il y a eu deux séismes planétaires ces quinze dernières années : le dégradé de Jennifer Aniston dans «Friends» et la crête ébourifée de David Beckham. Avant et après, il nous aura tout fait : coupe au bol, iroquoise, raie au milieu, crâne rasé, demi-queue de cheval ou nattes. Faussement classique, sa banane gominée actuelle illustre la force tranquille de l’idole qui en a toujours sous le pied.

Le regard de braises

Dans le même registre, à part Clint Eastwood, on ne voit pas. Cette ligne de sourcils très basse et arquée, qui vient surplomber des yeux... dont la couleur fait débat, à vrai dire. On les imagine bleus, certains les disent noisette, en fait ils sont verts. L’essentiel, c’est ce laser qui vous transperce, aussi sûrement qu’un de ces sourires Ultra Brite, mi-tendre mi-marlou, dont il a le secret.

Le corps de rêve

Sous le costume, la bombe. Comme Brad Pitt à la sortie de «Fight Club», David Beckham, c’est le corps que les hommes aimeraient avoir et sur lequel les femmes fantasment. Ferme et sculpté, musclé mais pas trop. Un dosage de bon goût, loin des Chippendales et de leur gonlette huileuse. Avant la déferlante H&M, sa campagne publicitaire de 2008 pour les sous-vêtements Armani avait déjà parachevé le mythe.

Le costume de milord

Franchement cagole à ses débuts, David se boniie avec l’âge, comme sa femme. Ouste les mèches peroxydées et les diamants aux oreilles, pendant que Victoria se rachète une conduite vestimentaire, David fait de même. Costumes élégantissimes, chèche de baroudeur ou grosse maille sensuelle, il n’a jamais été plus désirable qu’en british gentleman assagi par la trentaine. Jusque dans la touche d’excentricité déroutante. Même les souliers marron avec le costume noir ? Eh oui.

Des tatouages troublants

Pendant que le commun des mortels stocke son album de famille sur son smartphone, David Beckham le porte sur lui : Victoria sur son bras gauche, ses ils dans le dos ou sa ille sur la clavicule, vedettes d’une macédoine de tatouages où l’on croise Jésus, des angelots, ses numéros de maillot, une croix ailée, de l’hindi, du latin, de l’hébreu... Une cinquantaine de tatouages répartis de la nuque aux bras, intégralement recouverts. Pour la première fois, on peut trouver ça beau.

Le Parisien.fr

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Une conciergerie aux petits soins pour les joueurs du PSG

«Le job du concierge, c'est d'être capable de répondre "oui" à toute demande. La seule limite, c'est le respect du cadre légal en vigueur», explique d'emblée David Amsellem, président de la conciergerie privée John Paul. Depuis quelques mois, cette société se met notamment en quatre pour répondre aux besoins des joueurs du PSG, comme de treize autres clubs de Ligue 1: trouver un logement, organiser des vacances, dénicher une place pour un spectacle qui affiche pourtant complet, ou aller chercher le bon cadeau...

« Récemment, pour un joueur qui venait de s'installer à Paris, on nous a demandé de trouver une Mini break qu'il voulait offrir à son épouse, mais avec le volant à droite», confie Michel Bethune, chef concierge chez John Paul et préposé aux sportifs. «On a trouvé ce véhicule outre-Manche. Il a ensuite fallu le rapatrier, le restaurer et le faire repeindre, parce qu'il voulait une couleur bien particulière».

99,4 % des demandes satisfaites

Pas de quoi impressionner, cependant, une conciergerie qui a connu beaucoup plus loufoque que les demandes des joueurs parisiens. Car parmi les autres nombreux clients de John Paul, certains ont fait dans l'originalité: faire venir un lionceau pour un anniversaire, arriver à son mariage à dos d'éléphant, faire livrer une vache sur les Champs-Élysées, installer un jacuzzi au milieu d'un salon pour une soirée de Saint-Valentin...

Autant de demandes «qui ne sont pas anodines», convient David Amsellem. Mais visiblement réalisables puisque l'entreprise affiche sur son site internet un taux de 99,4% de demandes satisfaites, moyennant des abonnements allant de 100 à 500 euros par mois


Le Parisien.fr



EDIT PHILO : Avant de nous mettre en REVUE DE PRESSE des merdes issus de ParisTeam, ParisFans, ParisMaBite et autres sites faisant de la paraphrase, vous êtes priés d'aller vérifier si la source n'est pas disponible (ce qui est le cas la plupart du temps pour Le Parisien par exemple)...
Homer
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Ginola : « David Beckham, un vrai teigneux »

Il a passé une partie de sa carrière au confluent du football, de la pub et de la mode. Esthète sur le terrain comme en dehors, David Ginola était bien placé pour évaluer le phénomène David Beckham. Aujourd’hui consultant pour Orange, il attend avec gourmandise le clasico pour juger son état de forme.

Que pensez-vous de l’arrivée de Beckham au PSG ?

David Ginola . Stratégiquement, c’est une excellente idée.
Sa signature est un coup du marketing à l’anglo-saxonne. Jusqu’à l’autre bout du monde, on a entendu parler du PSG. De ce point de vue, sa présentation à la presse était une réussite. En annonçant par exemple que son salaire sera reversé à une association caritative, il a créé un coup de théâtre, un effet de communication.

Pourquoi le PSG avait-il besoin de ce coup de pub ?

Par sa simple présence, Beckham crée un intérêt à l’échelle mondiale en faveur du PSG.

Qu’est-ce qui vous interpelle dans le personnage Beckham ?

Il prend toutes les choses qui se présentent à lui à bras-le-corps. Sa vie de famille, ses contrats publicitaires et sa vie de footballeur. Et il donne l’impression de ne pas être rassasié. Becks a 37 ans, et malgré l’argent et la gloire, il a toujours envie de se faire mal à l’entraînement. Il pourrait pourtant boire des cocktails sur une plage déserte.

En dehors de son image publique, que pensez-vous du joueur et de sa carrière ?

Ses qualités ont fait de lui l’un des meilleurs joueurs du monde mais il est très difficile de le situer précisément dans une hiérarchie. On peut essayer de comparer Messi avec Cristiano Ronaldo. Mais avec qui peut-on comparer Beckham ? Une chose est sûre, sa notoriété a dépassé ses pures qualités footballistiques.

Vous avez joué contre lui en Angleterre entre 1995 et 2002. Quelle image gardez-vous du Beckham de cette époque ?

En dehors de son pied droit magnifique, c’était un vrai teigneux. Loin de son image d’esthète, il pouvait aussi montrer un côté beaucoup plus agressif. Il ne ménageait pas ses efforts dans son couloir et participait au travail défensif. Je suis sûr que son état d’esprit n’a pas changé.

Au-delà de Beckham, comment appréhendez-vous ce clasico ?

Entre le PSG et l’OM, il n’y a que deux places d’écart et les Marseillais viendront au Parc avec l’espoir de faire un résultat. Pourtant, les deux clubs évoluent sur deux planètes différentes. L’OM cherche à vendre des joueurs qui ont encore une valeur marchande. Alors que le PSG cherche à recruter des stars internationales et à se séparer de joueurs qui n’entrent plus dans le projet du club.

Avez-vous un pronostic ?

Le PSG va gagner. Il a trop besoin de faire oublier la défaite à Sochaux.

Sur les derniers mois, quelle impression vous fait le PSG ?

C’est une équipe capable de battre tout le monde. Le match à Valence a laissé une très forte impression. Mais trop souvent en championnat, le PSG manque encore d’emprise sur le jeu. Ce n’est pas un rouleau compresseur. Le boulot d’Ancelotti consiste désormais à donner une marque de fabrique à son équipe.


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Le Spice Boy déjà titulaire ?

Le PSG a retrouvé hier, pour l’avant-dernière fois de la semaine, le Centre technique national de Clairefontaine (Yvelines). Et comme la veille, plusieurs joueurs étaient restés au camp des Loges pour recevoir des soins. Parmi eux, Lucas, touché à la cheville lors de Valence - PSG (1-2) le 12 février dernier. Le Brésilien ne s’est toujours pas entraîné collectivement depuis plus d’une semaine.

Sa présence dimanche semble de plus en plus compromise même s’il pourrait faire un essai aujourd’hui. David Beckham, qui était encore accompagné de ses trois fils hier, a suivi l’ensemble du travail du jour. S’il paraît très vraisemblable qu’il participe à PSG - Marseille, le probable forfait de Lucas pourrait même inciter Ancelotti à le titulariser. D’autant que Chantôme, aligné milieu droit à Sochaux, n’a pas convaincu et que Ménez, lui non plus, ne s’est toujours pas entraîné de la semaine. L’Anglais s’est exprimé sur le site Internet du club hier et s’est dit « excité à l’idée de découvrir un nouveau derby ». Reste à savoir si, au coup d’envoi, il sera titulaire ou remplaçant.

Aux soucis physiques de Lucas s’ajoutent ceux rencontrés par plusieurs défenseurs centraux. Sakho, touché à la cuisse, est d’ores et déjà forfait et pourrait aussi manquer le 8e de finale de Coupe de France, dans cinq jours. Thiago Silva, qui avait eu droit à une séance individualisée mercredi, est resté à Saint-Germain-en-Laye hier. Le Brésilien, blessé à la cuisse, est plus qu’incertain pour ce week-end. Une inquiétude existe également pour Alex. Giovanni Mauri, le préparateur physique du PSG et homme de confiance d’Ancelotti, est resté au camp des Loges pour tenter de le remettre sur pied. Si tous ces forfaits se confirment, Ancelotti devrait aligner la paire Camara-Armand.


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Vers un retour à la normale pour les déplacements de supporteurs

Si elle est définitivement actée, cette nouvelle va ravir les supporteurs parisiens et marseillais. Pour la saison prochaine, les autorités envisagent d’arrêter de limiter le nombre de fans visiteurs lors des clasico. Pour les quatre rencontres de 2012-2013 entre le PSG et l’OM, les pouvoirs publics avaient limité à 400 le nombre d’ultras des deux clubs à voyager.
Ce qui est mieux que les deux saisons passées, où après les violents débordements lors de la saison 2009-2010, les supporteurs adverses n’étaient plus admis au Parc des Princes et au Stade Vélodrome.

Les deux prochains matchs, dimanche et mercredi, serviront d’ultimes tests. Comme une marque de confiance, la Ligue nationale (LFP) a donné son autorisation au club parisien pour qu’il installe des spectateurs au-dessus de la tribune visiteurs. Si tout se passe bien lors de ces deux soirées, le retour à la normale (soit 5 % des places de la capacité des stades réservé aux visiteurs) devrait être validé.


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PSG-Hapoël Tel-Aviv : un supporteur condamné six ans après le drame

Un homme de 37 ans a été condamné jeudi à 18 mois de prison, dont un an avec sursis, pour des violences commises après le tristement célèbre match entre le PSG et le club israélien d'Hapoël Tel-Aviv, le 23 novembre 2006 à Paris. C'est au cours de ces violences qu'un autre supporteur du PSG, Julien Quemener, avait été tué par un policier venu au secours d'un jeune juif agressé à la sortie du Parc des Princes par des«ultras» du PSG.

L'affaire avait fait grand bruit, provoqué la fermeture provisoire de la tribune « Boulogne rouge » du Parc des Princes, et le policer avait finalement bénéficié en 2011 d'un non-lieu, la justice ayant retenu la légitime défense.

18 mois dont six ferme, et 5 ans d'interdiction de stade

Le tribunal correctionnel de Paris s'est donc dernièrement replongé dans la soirée du drame pour juger un autre supporteur impliqué dans les violences de cette soirée. Jeudi, le prévenu a été déclaré coupable de violences commises en raison de la race ou de la religion et violences contre personne dépositaire de l'autorité publique. Il a également prononcé une interdiction de stade pendant cinq ans.

Son avocat avait demandé au tribunal de ne pas retenir de notion raciale, expliquant que son client s'en était pris à un groupe de supporteurs adverses. Le prévenu devra verser 1 euro de dommages et intérêts à SOS Racisme, partie civile dans ce dossier


LeParisien.fr
Houdini
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UNE NOUVELLE IDENTITÉ DE MARQUE POUR RÊVER ENCORE PLUS GRAND



Le Paris Saint-Germain dévoile aujourd’hui sa nouvelle identité visuelle, expression d’un travail mené sur les fondements stratégiques de la marque Paris Saint-Germain.

Le nouveau logotype, qui sera lancé officiellement dès le début de la saison prochaine, exprime le positionnement du club autour de l’héritage d’excellence qu’impose la référence à Paris, et à ses deux valeurs universelles : l’éthique et l’esthétique.
Rassembler les supporters du monde entier autour d’une marque universelle
Le Paris Saint-Germain a choisi de capitaliser sur l’atout maître de la marque : Paris.
La ville lumière, icône incontestée dans le monde entier, constitue un levier exceptionnel pour propulser le Paris Saint-Germain parmi les plus grandes marques mondiales de sport. Aussi, dans ce nouveau logotype, le nom de Paris est clairement mis en avant, avec la Tour Eiffel au cœur du blason. A la base de celui-ci, le nom de Saint Germain lui reste associé avec la fleur de lys son emblème.
Plus synthétique, plus immédiat, le logotype de la marque peut désormais résonner dans l’esprit des amateurs de football et de sport du monde entier.
Un logotype de leader au service d’une stratégie ambitieuse
A l’image des grands clubs internationaux, le Paris Saint-Germain sous l’impulsion de son Président, Nasser Al-Khelaifi, fait le choix de la continuité pour sa nouvelle identité. La nouvelle conception permet de hisser la marque au niveau des standards d’excellence de Paris, dans le respect de son ADN et de son histoire.
La typographie est inspirée des grandes marques parisiennes, les couleurs sont rendues plus lumineuses et rehaussées d’une touche d’or, la Tour Eiffel devient le cœur battant du logotype. En résulte une marque intemporelle, résolument parisienne et complètement internationale.
Pour Nasser Al-Khelaifi, « l’évolution du logotype du Paris Saint-Germain marque une étape importante dans la mise en œuvre de notre ambition : faire du Paris Saint-Germain une des plus grandes marques mondiales de sport. »

Hiso
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Foot - Ligue 1 - PSG :

Mais qu'arrive-t-il à Ibrahimovic ?

Auteur de trois buts lors de ses huit derniers matches, Zlatan Ibrahimovic semble un peu marquer le pas. Dans le jeu, dans son comportement, l'attaquant suédois soulève le débat. Mais les rencontres face à l'OM arrivent au bon moment pour apporter des réponses.
A Sochaux, Zlatan Ibrahimovic est totalement passé à côté. Comme contre Ajaccio, Lille ou encore Valence... (L'Equipe)


Zlatan Ibrahimovic a terminé l’année 2012 par un feu d’artifice. Auteur d’un quadruplé avec la Suède face à l’Angleterre le 14 novembre, il avait compilé douze réalisations en dix rencontres joués avec sa sélection ou le PSG (auxquelles il faut ajouter quatre passes décisives). Mais la trêve semble lui avoir (un peu) coupé les jambes. Statistiquement, l’attaquant est un peu moins performant et n’a marqué que trois fois lors de ses huit derniers matches. Et il n’a donné qu’une passe décisive, face à Toulouse (4-0). Même si tout cela reste très honorable, la pente est un peu descendante.


En 2013, la moyenne de ses notes dans notre quotidien est de 4,8 (Ok la référence neokill@h.gif)

Dans le jeu, l’ancien Milanais semble aussi moins tranchant qu’il y a quelques mois. En 2013, sa moyenne de notes dans notre quotidien s’élève à 4,8 (sur 10). Il s’est manqué totalement lors de certaines rencontres. Face à Ajaccio (0-0 le 11 janvier), il s’est montré trop gourmand sur deux lobs et a notamment expédié un coup franc largement au-dessus du but d’Ochoa. Contre Lille (1-0 le 27), il a été étouffé par Chedjou. Le week-end dernier à Sochaux (2-3), éteint par Kanté et/ou Poujol, il a été le plus mauvais de son équipe. Et puis surtout, il y a eu ce match aller des huitièmes de finale de Ligue des champions en mondovision à Valence (2-1). Tandis que Lavezzi et Lucas mettaient le feu à la défense espagnole, il manquait deux duels face à un Guaita pourtant pas dans son meilleur jour.

Cette rencontre l’aura aussi vu être expulsé suite à un geste dont il aurait pu se passer à la 93e minute de jeu… Un carton rouge symbolique de son état d’esprit depuis quelques semaines. Pestant contre lui et le reste du monde, il s’expose tout seul à des moments de relâchement coupables. Face à Valence, il enrageait contre ses coéquipiers qui ne pouvaient pas contrôler ses passes… ratées. Avant de se faire expulser, il avait été dépossédé du ballon par un Guardado accrocheur. Chez les Sochaliens, il a récolté un nouvel avertissement pour une énième protestation auprès de l’arbitre de la rencontre.

Ibrahimovic, toujours performant dans les Classiques

Les deux Classiques qui arrivent permettront d’y voir clair sur la situation du Suédois. Décisif à l’aller en L1 (2-2), il s’est toujours montré performant lors de ces grands matches joués sous le maillot du FC Barcelone, de l’AC Milan, de l’Inter, de la Juventus ou de l’Ajax. Chauffé à blanc, le Parc des Princes pourrait voir Zlatan lancer véritablement son année 2013. Ou confirmer qu’il marque le pas tandis que le collectif parisien se met enfin à tourner.

C.O.


Léquipe.fr
Alex177
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JAVIER PASTORE : «TRÈS MOTIVÉS»
A 48 heures du Classico, Javier Pastore a évoqué ce temps fort à venir dans la capitale, face à l'OM. Avec un leitmotiv pour l'international argentin : assumer le statut de leader dimanche soir au Parc. Extraits.

Javier, que signifie ce Classico à la française pour toi ?
« Il s’agit d’un grand match pour toute l’équipe, et plus généralement pour tout le monde ici, à Paris. On espère bien sûr prendre les 3 points pour rendre les supporters heureux. C’est une rencontre qui nous tient tous très à cœur, on va donc donner le maximum. »

Le Paris Saint-Germain est-il sous pression avant ce match-évènement, et surtout après le revers de dimanche dernier à Sochaux (2-3) ?
« Non, je ne pense pas. Nous sommes des professionnels, actuellement dans une belle dynamique et en tête du championnat. Certes, il y a eu cette défaite à Sochaux mais nous avions enchainé 13 matches sans le moindre revers auparavant. On espère donc repartir vite de l’avant. »

En termes d’excitation, on sait qu’aborder un Paris-OM est toujours particulier…
« La motivation est toujours énorme pour ce type de match. On sent une très grosse attente de nos supporters à l’occasion de ces rencontres contre Marseille. Ça motive encore plus, évidemment. Mais au-delà de ce match, on attaque une période où il faudra réaliser de grandes performances. On va jouer deux fois l’OM, puis il y aura le grand rendez-vous en Champions League contre Valence. A nous de bien négocier tout cela. »

On te sent plus à l’aise dans le système parisien depuis quelques matches. Quel est ton sentiment ?
« Chaque joueur a des hauts et des bas, c’est tout à fait normal. En ce moment, je me sens très bien physiquement et mentalement, je suis à l’aise dans ma position et je vais continuer a travailler pour être de mieux en mieux. »

Un dernier mot sur ton nouveau partenaire, un certain David Beckham ?
« C’est un très grand joueur et une très grande personne. Il a brillé partout où il est passé. Il a une très grosse expérience, je vais beaucoup apprendre de lui, sur et en dehors du terrain. C’est très positif de partager des moments dans le vestiaire et sur le terrain avec lui. Il nous tire vers le haut car c’est une référence mondiale. »

PSG.fr
Homer
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Lucas prêt pour son premier Clasico

Une bonne nouvelle est enfin survenue de Clairefontaine hier : Lucas s’est entraîné normalement et postule en toute logique à une place de titulaire demain contre Marseille. Le Brésilien, retapé en secret au camp des Loges par Giovanni Mauri, le préparateur physique en chef du club, avait déménagé hier matin. Exit le camp, bonjour Clairefontaine, la résidence des Bleus et ses terrains d’entraînement qu’il a enfin découverts.

Blessé à une cheville dès la première minute de Valence - PSG (victoire 2-1) le 12 février, le Brésilien avait serré les dents pour livrer une prestation sublime mais il avait manqué dans la foulée le déplacement à Sochaux. Même si les délais sont courts (reprise à J - 2), ils semblent suffisants pour espérer le voir débuter la rencontre pour son premier clasico en France. En revanche, les autres forfaits sont confirmés, avec notamment cette incroyable hécatombe en défense centrale. Au forfait de Sakho, révélé hier dans nos colonnes, s’ajoute a priori celui de Thiago Silva, qui ne s’est pas entraîné hier.

Beckham devrait entrer en cours de match


Alex disposerait encore d’une toute petite chance de jouer. Sinon, la charnière Camara-Armand sera alignée. Les deux hommes, qui n’ont encore jamais joué ensemble cette saison, n’ont jamais déçu lorsqu’ils ont dû dépanner, comme c’est souvent le cas depuis le début de l’année 2013 (pépins récurrents de Thiago Silva et Alex).

La séance d’hier, assez courte, n’a pas livré de secrets majeurs, l’opposition mise en place par Carlo Ancelotti ne révélant rien de précis. Thiago Motta demeure out. Ménez, quant à lui, ne s’est pas entraîné de la semaine. David Beckham, en revanche, va très bien. Il a participé avec le même entrain affiché depuis mardi aux exercices proposé hier sur les beaux terrains habituellement foulés par les sélections nationales françaises. Carletto peut toujours créer la surprise en le titularisant à la place de Marco Verratti mais la prudence incite davantage à penser que l’Anglais au brushing impeccable entrera en cours de partie rejoindre ses coéquipiers. Peut-être à la place de Lucas, qui, s’il est apte, n’est peut-être pas encore capable de tenir 90 minutes. Le Spice Boy deviendrait alors le 400e joueur de l’histoire du PSG à revêtir la tunique bleu et rouge.


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Beckham : le PSG discute avec le fisc

Tour Eiffel dans le dos, Jean-Claude Blanc recevait hier la presse dès potron-minet pour évoquer la « construction d’une marque mondiale de sport ». Le directeur général délégué de la formation parisienne parle évidemment de son club, dont il espère faire l’équivalent des Lakers (basket) à Los Angeles ou des Yankees (base-ball) à New York.
Attablé au restaurant les Ombres du quai Branly, Blanc espère une nouvelle lumière sur le PSG.

« Aller vite »
. Le nouveau logo dévoilé, le directeur général a décliné « l’expression de la nouvelle stratégie » du club. Ce dernier cherche ainsi son nouveau centre d’entraînement de 20 ha — ouverture des portes en 2016 au plus tard —, entend développer les boutiques de produits dérivés dans le monde (deux à Doha viennent d’ouvrir), veut se faire connaître avec un programme de cinquante-deux minutes vendu aux télévisions étrangères. « On veut aller vite, note Blanc. On assume cette vitesse. On bouge pas mal de lignes, avec détermination et humilité. Paris n’a jamais eu de grand club de sport. Cette analyse nous pousse à aller vite ».

Agrandir le Parc. « On aurait joué une 3e fois contre Marseille dans la semaine, on aurait encore vendu 47 000 places », relève le dirigeant. Alors, si le PSG souhaite rester au Parc après les travaux de rénovation impératifs pour la tenue de l’Euro 2016, il faudra agrandir l’enceinte « pour donner cette émotion sportive à plus de monde ». Et d’ajouter : « Il faut que l’expérience d’aller voir du grand football à Paris soit tellement extraordinaire qu’on se dise de Londres : Je ne vais pas aller à l’Emirates (NDLR : où joue Arsenal) mais à Paris parce qu’il s’y passe des choses incroyables. Le stade commence à la sortie du métro. La fête est déjà dans la ville avant même de rentrer dans le stade. » A l’avenir, le PSG veut bien rester locataire du Parc, mais en s’imposant comme l’utilisateur exclusif de l’enceinte de la porte d’Auteuil.

Discussions avec le fisc. Beckham reversera son salaire à des associations françaises d’aide à l’enfance. Blanc révèle : « On a déjà reçu beaucoup de sollicitations. On veut faire le moins de déçus possible. Il s’agira de projets concrets qui permettent de changer tout de suite la vie des enfants. » En attendant, le PSG « est en train d’interroger l’administration fiscale. Ce serait bien que les sommes que nous allons reverser ne soient pas imposées à l’Urssaf ou concernées par les charges sociales afin que le montant soit le plus important possible. C’est une discussion officielle qui a démarré avec l’administration fiscale. »


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Un logo très « parisien »

Plus de Paris, moins de Saint-Germain. Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG a dévoilé hier matin le nouveau logo du club qui fait la part belle à la capitale française. Comme nous le révélions déjà le 14 décembre, le club parisien a choisi de capitaliser sur la marque Paris en privilégiant des caractères plus gros que ceux réservés à Saint-Germain et en mettant en avant la tour Eiffel soulignée d’un rouge plus éclatant.
Ce logotype participe d’une stratégie plus globale qui consiste à propulser le Paris SG (et non plus le PSG) parmi les plus grandes marques mondiales de sport.

Saint-Germain veut des « réajustements »

« Paris est au cœur de son projet de marque, confirme Jean-Claude Blanc qui rejette l’idée de rupture. On est dans un grand club européen avec des symboles qui le représentent. C’est la 7e fois que la marque (NDLR : le logo) évolue. Il ne s’agit pas d’une grande rupture mais de la simplification des symboles. » Du côté de la Ville de Paris, on affiche sa satisfaction. « On voit qu’il y a la volonté du PSG d’utiliser Paris et de revendiquer ses symboles. C’est très bien et nous n’avons pas de réserves particulières », affirme Jean Vuillermoz, l’adjoint aux sports de Bertrand Delanoë. L’enthousiasme n’est pas partagé du côté de Saint-Germain. Dans ce nouveau logo, la ville royale des Yvelines a notamment perdu le berceau de Louis XIV qui figurait sur l’ancien emblème du PSG et qui l’identifiait directement. Hier, Emmanuel Lamy, le maire saint-germanois, n’a pas souhaité réagir mais il a contacté Jean-Claude Blanc pour « procéder à des réajustements ». Ce qui apparaît compliqué puisque ce logotype a été officiellement présenté et qu’il doit être utilisé dès le début de la saison prochaine. « On respecte les fondamentaux, répond Jean-Claude Blanc. On ne les a pas reniés, a-t-il souligné. Il y a l’introduction de l’or, du doré, pour la fleur de lys, emblème de Saint-Germain. C’est la noblesse de cœur. On a juste enlevé le landau et la date (NDLR : 1970, la date de création du club qui figurait sur l’ancien logo). Le landau car les gens ont du mal à comprendre sa signification. Quant à la date, elle ne tire pas vers le haut, en comparaison avec d’autres grands clubs européens qui ont 1800 sur leur logo. »


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Ronaldo donnera le coup d’envoi


Double champion du monde (1994 et 2002), double Ballon d’Or France Football (1997 et 2002), Ronaldo donnera demain soir le coup d’envoi du clasico. A 36 ans, l’ancien international brésilien croisera notamment la route de David Beckham, bientôt 38 ans, qu’il a côtoyé au Real Madrid durant quatre saisons (de 2003 à 2J007). Ronaldo, proche de Leonardo et du médecin du club Eric Rolland, avait posé le 10 janvier 2012 avec le maillot du PSG floqué à son nom au camp des Loges, en compagnie du directeur sportif parisien. La star possède un appartement dans les beaux quartiers de la capitale.

Le Parisien.fr

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PSG EXPRESS

Aujourd’hui.
Séance à huis clos au camp des Loges.
Infirmerie. Thiago Silva et Thiago Motta (cuisse), Ménez (adducteurs), Alex.
Suspendu. Verratti (pour PSG - OM en Coupe de France).
Rendez-vous. PSG - Marseille, demain à 21 heures, 26e journée de L1, en direct sur Canal +.


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Beckham «va apporter» au PSG

Même si, à 37 ans, David Beckham n'est plus le joueur qu'il était à Manchester ou au Real, ceux qui l'ont côtoyé ces dernières années se disent convaincus qu'il est «une très belle recrue» pour le PSG.

Vu des Etats-Unis
Pour avoir une idée plus précise du réel niveau sportif de David Beckham aujourd'hui, la meilleure solution était d'interroger l'un de ses adversaires ces dernières saisons en Major League Soccer. Expatrié aux Etats-Unis depuis 2011, Aurélien Collin l'a affronté à trois reprises. Le défenseur français de Kansas City a même été son coéquipier lors du All-Star Game en juillet dernier. «La première fois que je l’ai vu, il nous avait marqué un coup franc extraordinaire, se souvient-il. On menait 1-0 mais grâce à son charisme, son leadership et à une autre passe décisive sur corner, il avait complètement remis son équipe en selle. Malgré son âge avancé, il a toujours une qualité de passe exceptionnelle. C'est sa vraie force, estime Collin, admiratif. Il met le ballon exactement où il veut. À droite comme à gauche, il se tournait et adressait de longues transversales à (Landon) Donovan, ça fonctionnait très bien. S'il a une petite baisse physique à un moment donné, il va la combler par son placement et son jeu rapide. C'est aussi un joueur qui parle beaucoup sur le terrain, qui réclame tout le temps le ballon et qui se bat. Je suis persuadé qu'il va apporter beaucoup de choses positives au PSG. C'est une très belle recrue.»

Vu d'Italie
Parce qu’il a toujours eu la sélection dans un coin de sa tête, David Beckham a rarement profité de la trêve en MLS pour partir en vacances. En janvier 2009, puis en janvier 2010, le Spice Boy a été prêté à deux reprises à l’AC Milan pour une durée quatre mois. Bilan : 33 matches sous le maillot rossonero pour deux buts. A l’époque, l’ancien Mancunien avait déjà dépassé la trentaine, mais la question de son état de forme se posait moins. «C’est difficile de le juger en quelques jours, mais on peut facilement voir qu’il est en train bonne forme, avait notamment souligné Clarence Seedorf. C’est un très bon joueur, avec beaucoup de qualités. Il peut être génial, n’importe quel entraîneur le voudrait». Arrivé à Milan quelques semaines après le départ de Beckham, Mario Yepes en parle comme s’il l’avait connu. Et pour cause : «Il a laissé une grande impression à Milan, nous a confié le Colombien. Pas seulement pour tous les joueurs qui ont évolué avec lui, mais pour tous les gens du club. Ils en parlent encore».

Vu d'Angleterre
Avant de rejoindre le Paris-SG lors du dernier jour du mercato, David Beckham s’était entraîné quelques jours à Arsenal pour retrouver la forme. «Il revenait de vacances, il n’avait pas fait grand-chose depuis deux mois, c’était difficile de le juger, nous a confié Francis Coquelin. Mais ce qui m’avait marqué, c’est son professionnalisme». A Clairefontaine, avant France-Allemagne, Bacary Sagna avait affirmé que l’ancien international anglais était «le premier arrivé et le dernier parti» aux entraînements. «Je comprends mieux comment il est parvenu à accomplir une telle carrière, reprend Coquelin. Lors des séances, il était toujours à 100%. Malgré son âge, il a toujours d’envie». Et un pied droit toujours aussi redoutable. Coquelin confirme : «Ça, c’est sûr, il ne l’a pas laissé aux Etats-Unis».


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Pastore a déployé ses ailes

Jouant ailier depuis quelques semaines, Javier Pastore enchaîne les bonnes performances. « Ce positionnement est nouveau mais je m'y sens bien », a expliqué l'Argentin ce vendredi.

Depuis l’arrivée de Lucas, la donne offensive a changé au PSG qui évolue en 4-4-2 sans meneur de jeu axial. Carlo Ancelotti a mis Javier Pastore sur un côté dans le système de jeu du Paris Saint-Germain et c’est un changement qui porte ses fruits. Multipliant les courses, l’Argentin défend mais se montre aussi décisif comme à Valence (un but et une passe décisive). «Le coach pense que j’ai les capacités pour jouer à ce poste et je suis d’accord avec lui. Cela me permet de mieux m’exprimer. Plus qu’en position de meneur de jeu axial. Je m’y sens bien. Mais comme c’est nouveau pour moi, il me faut du temps pour m’y adapter totalement», expliquait-il vendredi.

Pastore : «Je préfère être irrégulier et être le joueur que je suis plutôt qu'être régulier mais moyen !»


Souvent critiqué sur son niveau de jeu depuis qu’il a été acheté 42 millions d’euros par le PSG il y a un an et demi, l’ancien joueur de Palerme monte en puissance. «Chacun passe par des phases. En tout cas, je préfère être irrégulier et être le joueur que je suis plutôt qu’être régulier mais moyen ! Le plus important aujourd’hui, c’est que mon équipe joue bien avec moi dans cette nouvelle position. Physiquement et psychologiquement, je suis au top», assurait-il.

Il n'a plus été appelé en sélection depuis le 15 novembre 2011 !

De quoi retrouver la sélection argentine, lui qui n’a plus été appelé depuis le 15 novembre 2011 ? «Quand tu as joué en équipe nationale, il est difficile pour chaque joueur de ne plus être appelé, avouait-il. Mais j’ai passé des moments difficiles et je sais que pour être appelé, il faut être au top. Je veux y revenir, bien sûr ! J’attends chaque annonce de la liste avec impatience, pour savoir si j’y suis. En tout cas, je travaille pour.» Et il sort des performances qui finiront bien par taper dans l’œil d’Alejandro Sabella.


L'Equipe.fr
Alex177
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Conférence de presse CARLO ANCELOTTI : « J’AI CONFIANCE EN MON ÉQUIPE »
A la veille de la rencontre face à Marseille, ce dimanche 24 février à 21h au Parc des Princes, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a évoqué ce match en conférence de presse ce samedi.

Coach, comment la préparation de ce Classico s’est-elle passée ?
« Sans problème. Nous avons bien travaillé à Clairefontaine. Quelques joueurs ne pouvaient pas travailler avec l’équipe et ont réalisé un travail individuel. Thiago Silva, Thiago Motta et Sakho ne sont pas disponibles pour dimanche. Mais les autres, Alex, Lucas et Ménez, sont en bonne condition physique. Tout va bien. »

David Beckham sera-t-il titulaire ?
« Il sera disponible. Il a bien travaillé et se trouve dans de bonnes conditions physique et mentale. Il a envie de jouer. Il se trouve dans des conditions optimales. »

Dans quel état de forme trouvez-vous Zlatan Ibrahimovic ?
« Après le travail qu’il a réalisé cette semaine, je pense que nous allons voir un autre Zlatan. Plus rapide, plus agressif… Il a très bien travaillé et je suis sûr que dimanche, il fera un grand match. »

Que craignez-vous de cette équipe de Marseille ?
« Je n’ai pas peur de cette équipe, mais j’ai beaucoup de respect pour elle. Elle a beaucoup gagné à l’extérieur et possède beaucoup d’expérience. Cette équipe possède de nombreux joueurs de qualité. Je pense que ce sera un très bon match. Mettre Marseille à huit points de nous serait une belle opération. Nous allons jouer pour gagner. »

Selon vous, le Paris Saint-Germain est-il favori ?
« Oui. J’ai confiance en mon équipe, en mes joueurs. C’est un moment très important pour nous. Je suis optimiste car j’ai obtenu des réponses lors des séances d’entraînement. »

PSG.fr

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PSG: "David Beckham est capable de jouer un match entier", selon Carlo Ancelotti
L'entraîneur du Paris SG Carlo Ancelotti a indiqué samedi que David Beckham était "capable de jouer un match entier", sans toutefois dévoiler ses intentions pour la rencontre de dimanche contre Marseille, lors de la 26e journée de Ligue 1 au Parc des Princes.

Et si David Beckham jouait l'intégralité de PSG-OM pour sa première sous le maillot parisien ? S'il a maintenu tout suspense concernant son onze de départ, Carlo Ancelotti a cependant assuré que l'Anglais pourrait éventuellement disputer l'intégralité de la rencontre. "Il sera disponible mais je ne veux pas donner l'équipe", a déclaré le technicien à propos du milieu de terrain, qui figure pour la première fois dans le groupe parisien depuis son transfert retentissant le 31 janvier. "Il a bien travaillé et il est en bonnes dispositions physiques et mentales. Il a envie de jouer et il est en condition de commencer. Il est capable de jouer un match entier".

Ancelotti a juste précisé qu'il ferait débuter la vedette anglaise "dans l'axe" du milieu de terrain. "Tous les tests ont été bons mais je ne suis pas surpris, je le connais, a ajouté l'entraîneur du PSG. Il est très professionnel, concentré et très heureux d'être ici. Il a une très bonne relation avec ses autres coéquipiers."

Interrogé pour savoir si une éventuelle titularisation de Beckham pourrait être imposée par les dirigeants du club pour offrir une exposition maximale à leur recrue-phare, Ancelotti s'est voulu très ferme. "Je sais que pour tout le monde Beckham a une très belle image mais pour moi, si un joueur mérite de jouer, il jouera, et s'il ne le mérite pas, il ne jouera pas", a-t-il affirmé. Selon Ancelotti, Beckham pourra apporter "sa capacité de passe, son expérience". "C'est le même joueur que j'avais connu à Milan, il a juste 3 ans de plus mais avec les mêmes qualités et caractéristiques", a-t-il poursuivi.

AFP/Eurosport.fr
Homer
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PSG-OM : avec Beckham, le clasico change de dimension

Le joueur de foot le plus renommé de la planète étrennera ses nouvelles couleurs à l’occasion du sommet de la saison, PSG - Marseille.

Le match le plus attendu de l’année devient le match le plus excitant de l’histoire de la Ligue 1. Ce soir, à la rivalité ancestrale, à l’enjeu sportif réel (ce n’est pas toujours le cas et c’est le premier contre le troisième) s’ajoute une touche de grâce qui n’a jamais enveloppé aussi sûrement une rencontre du Championnat de France.

David Beckham va jouer en France et le football hexagonal va basculer dans un autre monde. Pour les abonnés de Canal +, qui diffuse la rencontre, ce PSG - OM s’annonce un peu comme un prélude à la soirée des Oscars qui suivra de quelques heures la fin du clasico.

David, son pied droit magique, sa coiffure impeccable et sa femme fan en tribune, débarque pour le plus grand bonheur d’un Parc des Princes qui n’a jamais autant refusé de monde. L’affluence médiatique battra aussi un nouveau record. Ce soir, la Ligue 1 est le centre du monde, prête à accueillir le joueur de football en activité le plus connu de la planète. Welcome David! Joue-la comme Beckham, c’est le mieux et le plus simple.

Zlatan ne devrait pas se contenter du rôle de figurant

Sur la pelouse, ce sera peut-être une autre histoire. Après son départ d’un championnat nord-américain au niveau très incertain et presque trois mois sans match, l’Anglais va découvrir la rudesse marseillaise.

Face au Marseille de Joey Barton, un compatriote juste un peu moins classe, juste un peu moins beau, juste un peu moins souriant, parfait dans le scénario hollywoodien avec les traditionnels rôles du « bad cop » et du « good cop » (« le flic méchant » et « le flic gentil »), David Beckham souffrira peut-être.

Mais les échos de la semaine et de la conférence de presse de Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, vont à l’encontre de cette crainte : « Il est capable de jouer un match entier, surprend le technicien italien. Il est dans une condition physique optimale. Tous les tests ont été bons. Je ne suis pas surpris, je le connais et il est toujours aussi professionnel. Il travaille tous les jours et a beaucoup de qualités. Il est très heureux d’être ici et il a une très bonne relation avec ses autres coéquipiers. »

Comme Zlatan Ibrahimovic n’aime pas les rôles de figurant, il sera peut-être l’énorme vedette d’un clasico qui, sur le terrain, n’aura peut-être pas le charme des attentes extrasportives. Ce qui ramènerait ce PSG - OM à ses prédécesseurs, la rencontre n’ayant pas toujours atteint un sommet de jeu et de technicité. Sportivement, l’affiche reste quand même passionnante, entre l’équipe la plus attendue de France et celle que personne n’avait imaginée à ce niveau-là.


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En quoi ce clasico est-il différent des autres ?


Christelle Maudire - 33 ans, assistante commerciale - Brest (Finistère)
« Car David Beckham joue. C’est assez incroyable qu’un sportif comme lui soit au PSG. Avant qu’il y ait toutes ces stars, je ne m’intéressais pas autant au PSG. Là, je vais essayer de regarder le match, même si j’aurais préféré le rencontrer dans les loges du Parc des Princes! Beckham est un joueur mature, sain, stable qui aidera à faire connaître le club. Ce serait dommage qu’il ne reste que six mois. »

Alan Le Lamer - 24 ans, employé libre-service - Clichy-la-Garenne (92)
« Car il y a des très grands joueurs au PSG. Ce clasico va voir s’affronter les deux grands clubs de France, mais ce sera spécial car Paris a des joueurs exceptionnels qui apportent au club une dimension plus large. C’est un grand clasico, comme Manchester United contre Manchester City ou Barcelone contre Real Madrid. Je pense que Paris gagnera ou qu’on fera match nul, car Valbuena, à l’OM, est en bonne forme. »

Franck Duval - 31 ans, maçon - Rennes (Ille-et-Vilaine)
« Car l’enjeu sportif est important. Ce match va marquer un tournant dans le championnat. Si l’OM perd, il peut dire adieu au titre. S’il gagne, il sera à 3 points du premier. Si Paris gagne, il pourrait être sacré et gagner en popularité, même s’il faudrait surtout avoir davantage de joueurs français. Enfin, ce clasico sera spécial car deux joueurs anglais vont s’y affronter : Barton, le mauvais garçon, et Beckham, le gentil. »

Emmanuel Chalmeton - 33 ans, agent immobilier - Paris (VIIIe)
« Car ce sera un clasico très people, surtout si David Beckham joue. Il donne un côté glamour au PSG, et même un côté fashion grâce à sa femme Victoria. Si elle vient, le spectacle sera aussi dans les tribunes. Je ne suis pas un grand fan de football mais j’ai entendu parler du PSG avec la venue de Beckham. Je travaille près de l’hôtel Bristol, où il s’est installé. C’était dur de rater son arrivée! »

Marc Cabocel - 23 ans, ingénieur télécoms - Nancy (Meurthe-et-Moselle)
« Car Paris a une aisance financière hors norme que n’a pas Marseille. Les deux clubs ne sont pas comparables. L’OM est 3e et Paris 1er, il y a un vrai intérêt sportif. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que Marseille tienne jusqu’à la fin de la saison. Je suis confiant sur la victoire de Paris, mais il faudrait que le PSG gagne la Ligue des champions pour devenir véritablement populaire. Ça remettrait les deux clubs sur un pied d’égalité. »


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Victoria et Nicolas seront là

A match exceptionnel, invités de prestige… L’affiche PSG - OM au Parc des Princes attire habituellement les people comme des aimants. Ce soir au Parc des Princes, le clasico sera encore plus attendu que d e coutume en raison de la présence dans les rangs parisiens de David Beckham, le footballeur le plus renommé de la planète. La star anglaise va faire, sauf contretemps, ses grands débuts avec les couleurs bleu et rouge sous les yeux de son épouse, Victoria.
Cette dernière ne voulait absolument pas manquer les premiers pas parisiens de son Spice Boy. Les enfants du couple suivront la rencontre de Londres.

Aux côtés de Mme Beckham, dans le carré VIP réservé aux hôtes de marque on trouvera Samuel Eto’o, Robert Pires, le handballeur Jackson Richardson, le chanteur Enrico Macias, le comédien Patrick Chesnais ou encore le réalisateur Fabien Onteniente. Un doute subsiste sur la présence de Patrick Bruel. Le Brésilien Ronaldo donnera le coup d’envoi avant de monter en tribune. Manqueront à l’appel deux grands fans de football : le champion olympique de judo Teddy Riner et Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur a décommandé après l’actualité tragique qui a vu la mort cette semaine de deux policiers sur le périphérique parisien.

De la musique et des paillettes

Tout ce beau monde pourra côtoyer Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République est un supporteur de la première heure du PSG. Nasser al-Khelaifi, le patron du club, sera là également. Il est arrivé de Doha, hier matin.

Avant le match, le service marketing, sous les ordres de son responsable Michel Mimran, a fait preuve d’une belle créativité pour cette occasion unique. Le disc-jockey Ariel Wizman, également présentateur télé, animera l’avant-match en musique. Un jeu de lumière accompagnera l’entrée des joueurs sur la pelouse et une grande bâche sera déployée en tribune Paris. Pendant la rencontre, des canons à paillettes devraient saluer les éventuels buts parisiens, mais cette animation n’était pas encore confirmée hier.

Comme c’est le cas depuis le début de saison, des caméras vont filmer l’arrivée d’Ibrahimovic et ses partenaires avant de les diffuser sur les écrans géants du stade. Le Suédois sera moins épié qu’à l’accoutumée. David Beckham oblige…


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Les députés ont aussi choisi leur camp

A la buvette ou dans les couloirs, le clivage PSG - OM a pris le dessus. A l’Assemblée, les fanas de foot se recrutent dans tous les groupes politiques, députés de base ou anciens ministres. Ainsi, Xavier Bertrand, formel : « Le clasico, c’est la plus belle affiche du foot! » Prudent, l’ancien ministre UMP proclame son amour des deux clubs avec une pointe d’envie dans le regard : « J’espère que Zlatan va marquer.
» Candidate déclarée pour les municipales à Paris en 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a compris que ne pas soutenir le PSG serait une erreur politique majeure : « J’irais sans doute les soutenir au Parc ce dimanche. »

Les provinciaux préfèrent l’OM

L’UMP compte néanmoins des adorateurs de l’OM, tel le vice président du groupe, Bernard Deflesselles : « Le clasico est un mythe et l’OM plus qu’une culture, une âme! » s’enflamme le député des Bouches-du-Rhône, qui n’a jamais oublié le match du 29 mai 1993 au Vélodrome, lorsque Marseille était revenu deux jours auparavant avec la Coupe d’Europe. « Je n’avais jamais vu un tel embrasement du stade. Ils avaient gagné 3-1 », raconte-t-il à son collègue d’outremer Daniel Gibbes, goguenard supporteur du PSG : « Le clasico, c’est un combat de gladiateurs. Là, je pense que le PSG va gagner 3-1. »

Philippe Gosselin (UMP), « avant-centre » des anti-mariage homosexuel, milite aussi pour l’OM, comme beaucoup de députés de province : « On a un faible pour les Marseillais, par défiance naturelle contre l’arrogance de la capitale! »

A l’inverse, rares sont les parlementaires d’Ile-de-France qui ne défendent pas le PSG. Mais il en existe, comme Nicolas Dupont-Aignan. « J’ai de la tendresse pour l’OM, qui se bat avec ardeur. Evidemment, aux millions dépensés, le PSG a déjà gagné… » ironise le député souverainiste de l’Essonne.

Au PS, la fracture est tout aussi béante : le Parisien Pascal Cherki, adorateur du PSG (malgré un papa fou de l’OM), distribue les tacles (amicaux) à ses collègues supporteurs de l’OM, mais joue la prudence. « La logique est que Paris gagne, mais ne prenons pas les Marseillais à la légère. Ils sont orgueilleux. Attention au complexe de supériorité face à eux », analyse l’ancien adjoint aux sports de Bertrand Delanoë.

Bien qu’ancien chroniqueur sportif marseillais, le député PS Avi Assouly craint que « la défaite de Marseille ne soit dans l’ordre des choses. » Il espère un match nul. Devenu l’oracle footballistique de l’Assemblée, le député marseillais juge que l’amalgame de joueurs de très haut niveau du PSG n’est pas une garantie absolue. « Encore faut-il que la mayonnaise prenne. Le PSG a un orchestre symphonique et de grands solistes, mais tous doivent jouer le même tempo. Et ce n’est pas encore ça! »


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Les Etats-Unis, la Chine et le Japon diffusent en direct

Le clasico diffusé dans près de 150 pays. PSG - OM bénéficie à plein de l’effet David Beckham. Surtout pour s’exporter à l’étranger. La Ligue de football professionnel (LFP) l’a revendu à 45 diffuseurs, qui représentent près de 150 pays à travers le monde et vont toucher 290 millions de foyers.
Le clasico sera visible en direct en Asie (Singapour, Chine, Inde, Japon et Malaisie), en Amérique latine (dont au Brésil), aux Etats-Unis et bien sûr dans plusieurs pays européens (Angleterre, Suède, Italie ou Allemagne).

Canal + mise sur Beckham
. A match exceptionnel, dispositif exceptionnel. La chaîne cryptée a dépêché des moyens inédits avec plus de 300 personnes et 40 caméras au Parc des Princes. L’une d’entre elles, la « Beck’Cam », suivra chaque mouvement du Spice Boy, de la sortie des vestiaires à l’entraînement et du banc à la pelouse.

400 supporteurs visiteurs. Cette saison marque le retour des supporteurs marseillais au Parc des Princes. Interdits de déplacement depuis deux ans, les fans seront 400, venus en bus et escortés par les forces de l’ordre dès leur arrivée en Ile-de-France. L’OM a réclamé 30 places supplémentaires à la Ligue, qui a refusé.

La presse se bouscule. Plus de 400 demandes d’accréditation ont été enregistrées pour le clasico. Parmi les 336 journalistes disposant d’une place en tribune de presse figurent 30 étrangers, dont 10 Anglais. Soixante-dix photographes seront également présents au Parc des Princes.

A guichets fermés
. Le stade de la porte d’Auteuil affiche complet depuis longtemps. Pour les retardataires, il faudra mettre la main au portefeuille. Hier soir, sur le site de revente mis en place par le PSG, les tarifs des quelques billets disponibles oscillaient entre 90 € et… 580 € !

Une délégation de médias asiatiques (Chine, Malaisie, Inde, Singapour) a été reçue cette semaine à Clairefontaine, où le PSG avait trouvé refuge. S’ils n’ont pas pu assister aux entraînements à huis clos, les journalistes ont réalisé une interview de Zlatan Ibrahimovic.


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Lucas, l’autre merveille du PSG

Lucas, ce sont les autres qui en parlent le mieux. Alors que le PSG protège sa pépite, le Brésilien d’à peine 20 ans reste discret depuis son arrivée dans la capitale française en janvier. Quelques photos de lui postées sur Twitter, de brèves et lapidaires déclarations soufflées après les rencontres dans la zone mixte, des petits propos glissés ici ou là à la presse de son pays.

Rien de plus. « Je lui ai dit : Le plus important pour toi, c’est d’apprendre le français », expose Dante, le défenseur du Bayern Munich, qui a fêté le 6 février sa première sélection avec la Seleçao lors d’Angleterre - Brésil. « Il prend des cours et il ne devrait pas tarder à s’exprimer dans votre langue. Pour son adaptation, c’est primordial. » Ses coéquipiers découvriront alors un garçon jamais avare d’une bonne blague. « Il possède déjà pas mal d’expérience au sein de la Seleçao, poursuit l’ex-Lillois. Il est très à l’aise : il aime rigoler, chambrer, mettre l’ambiance. »

Pour l’instant, c’est sur le terrain qu’il s’exprime le mieux. En Ligue 1, il a connu des débuts à la fois hésitants et probants, à l’image de ses trois passes décisives (déjà!). En Ligue des champions, il a épaté toute l’Europe après sa performance fracassante à Valence le 12 février, ponctuée notamment d’une passe décisive pour Pastore alors que sa cheville s’était tordue dès la première minute de la rencontre. Valdo, l’ancienne idole du Parc des Princes, aujourd’hui directeur sportif des Lusitanos Saint-Maur (DSR), laisse de côté la mesure : « Lucas, c’est mon chouchou au PSG. Je le suis depuis ses premiers pas à São Paulo au Brésil. Je suis sûr qu’il va s’adapter rapidement au jeu européen et qu’il va devenir un grand joueur de l’histoire du PSG. Il a le potentiel pour devenir Ballon d’or. »

En attendant, ses adversaires ont déjà eu droit à un aperçu de son brio. « Je trouve qu’il a un peu le même style qu’Hazard (NDLR : Eden Hazard, ex-Lillois désormais à Chelsea en Angleterre) », soutient Ahamada, le gardien de Toulouse. Il faut écouter Dante, son compatriote, qui sort des clichés habituels dès qu’on aborde le jeu du néo-Parisien : « Il est toujours dans le bon tempo. C’est un joueur intelligent, très habile sur le porteur du ballon. Il arrive aussi à bien défendre, je m’en rends compte depuis le poste que j’occupe. Il fait du bon boulot défensivement et ce n’est pas donné à tout le monde. » Pourtant, il paraît qu’on n’a pour l’instant rien vu. « Ce n’est pas encore le grand Lucas, annonce Henrique, le défenseur de Bordeaux, qui a souffert face au Brésilien du PSG au stade Chaban-Delmas (1-0, le 20 janvier). Il peut faire beaucoup mieux. La saison prochaine, il sera très fort, quand il aura tout assimilé, quand il sera complètement adapté à la France, dans la vie comme sur le terrain. »

Jusqu’où ira-t-il? Au PSG, tout en haut, selon Dante. « Il va devenir un grand joueur en Europe, j’en suis sûr, pronostique le défenseur du Bayern. En début de saison prochaine, vers le mois de septembre, il sera prêt à exploser. Pour l’instant, il est très content d’être dans une équipe comme le PSG. Il sait qu’il va franchir un palier et ça le motive encore plus pour réussir dans le Championnat de France. » Au Brésil, devant Neymar. C’est ce que pense Valdo : « Je connais un peu Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Brésil) et je ne pense pas qu’il fera jouer les deux jeunes, Lucas et Neymar, en même temps. Et même si Neymar est très fort, pour moi il n’y a pas doute, cela doit être Lucas. » On dirait que le Brésilien compte déjà pas mal de fans.


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Valbuena : « C’est du niveau Ligue des champions »

Démarche assurée, veste grise et seyante, Mathieu Valbuena a retrouvé de l’allure et du moral après un début février tristounet. Le chef d’orchestre de l’OM, 28 ans, est prêt à conquérir le Parc des Princes.

Que dire de la saison du PSG ?


Mathieu Valbuena. Ils alternent le bon et le moins bon.
Ils sont toujours premiers, mais ils ne dominent pas littéralement le championnat. Ils ont du talent à tous les postes, de la fluidité dans le jeu. Ce PSG peut rivaliser avec de grands clubs européens.

Petite projection qui n’engage à rien : y auriez-vous votre place ?


Oui, en termes de niveau, je me vois dans cette équipe.

Et parmi vos partenaires ?


Steve Mandanda, Nicolas Nkoulou, Dédé Ayew ne dépareilleraient pas.

Allez-vous demander un conseil mode à Beckham ?


Je ne parle pas anglais, cela va être difficile! Beckham reste une star planétaire. J’ai vu son spot de pub pour les sous-vêtements H&M. Pour son âge, il se porte très bien!

Quel Parisien vous impressionne ?


Lavezzi qui est percutant, solide. Depuis trois mois, il enchaîne les grandes performances. J’ai été épaté par Lucas à Valence. Il allait tellement vite! Enfin, j’apprécie Thiago Silva, c’est un défenseur intelligent.

L’OM doit-il tout miser sur le match de Coupe de France, mercredi ?


Non. Le championnat reste la priorité. La première rencontre va donner le ton. Ils sont favoris. On va se jauger sur un match du niveau Ligue des champions, ce sera intéressant.

La démesure du projet parisien rejette l’OM dans l’ombre...

Le PSG a des moyens quasi illimités pour faire venir les meilleurs joueurs. Tant mieux pour eux, tant mieux pour la L1. Avec mes 80 000 € d’indemnités de transfert (en 2006), je ne pèse pas lourd, mais le plus important est le rendement sur le terrain!

Avez-vous été touché par les moqueries, notamment sur un plateau télé, qui concernaient votre look et votre démarche ?

Non, ça ne me touche pas. Sans être vraiment méchant, cet humour est particulier. Le pire, ce sont les réactions que ça engendre, le buzz. J’ai voulu dire stop : on ne peut pas rigoler sur mon compte gratuitement. Je ne suis pas le clown de service!


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Beckham et Alex titulaires ?

Quelle défense centrale alignera Ancelotti? Après les forfaits de Thiago Silva et Sakho, il pourra compter sur Alex, « même s’il n’est pas à 100% ». La logique voudrait qu’il l’associe à Camara plutôt qu’à Armand, avec lequel le Brésilien n’a jamais joué depuis janvier 2012.

Lucas devrait tenir sa place couloir droit. Pastore sera à gauche et le duo Ibrahimovic-Lavezzi en attaque. Au milieu, Matuidi semble incontournable et Beckham pourrait l’accompagner au détriment de Verratti, même si Ancelotti a pris soin hier de brouiller les pistes : « Moralement et physiquement, Beckham est prêt à jouer. Il est capable de débuter le match. » Des propos contredits par ceux qu’il a tenus sur l’Italien juste après : « Il mérite de jouer car il a été le meilleur à Sochaux. »

A l’OM, Gignac, touché aux adducteurs, devrait tenir sa place. Baup a retenu deux jeunes du centre de formation en raison des absences de Cheyrou, Jordan Ayew et Amalfitano.


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Beckham : «très excitant de découvrir PSG-Marseille»

Il a beau être habitué aux matches de prestige, David Beckham, nouvelle recrue star du Paris SG, a confié qu'il «est très excitant de découvrir un nouveau match très particulier», en évoquant le clasico de L1 dimanche contre Marseille, selon des propos diffusés sur le site internet officiel du PSG samedi.

«J'ai joué beaucoup de chocs dans ma carrière, tels que les duels entre l'AC Milan et l'Inter, le Real Madrid et Barcelone, ou le Galaxy et Chivas, a expliqué le numéro 32 du PSG sur le site du club. Pour moi, il est très excitant de découvrir un nouveau match très particulier.»

Beckham ne devrait pas être titulaire contre Marseille

Le Spice Boy, s'il joue, sera l'attraction principale du clasico même s'il a peu de chances de débuter la rencontre comme l'avait annoncé Ancelotti samedi dernier. Comme Lucas ou Ménez, il fait partie du groupe dévoilé samedi après-midi pour affronter Marseille.

«Il pourra jouer après une semaine de travail, sans problème. Pas forcément pour commencer.», avait déclaré le technicien italien qui n'avait pas voulu s'apesantir sur le poste dévolu à Beckham. «Il pourra jouer à droite ou milieu défensif dans l'axe. Il peut apporter expérience, qualité, professionnalisme. Ce sont des choses dont nous avons besoin», avait-il expliqué.

Le dernier match officiel de Beckham remonte au 1er décembre et la finale de la MLS américaine remportée avec les Los Angeles Galaxy.


Le Parisien.fr

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Un sommet, une attraction

Eclipsé en partie par la grande première de David Beckham, PSG-OM, dimanche (21h00), est d'abord un choc au sommet entre le leader et le troisième du Championnat. «C'est un moment important» de la saison, souligne Carlo Ancelotti.

Même en tribune de presse, les places valent cher. Sur les 500 demandes d’accréditation effectuées auprès de l’UJSF, l'Union des journalistes de sport en France, seulement 300 "élus" pourront prendre place dimanche soir au Parc des Princes. Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du club et le recrutement clinquant opéré ces deux dernières saisons, ce n’est pas la première fois qu’un match du Paris-SG attire une telle affluence. Pour la venue de Valence, le 6 mars prochain en 8e de finale retour de la Ligue des champions, le Parc devrait aussi être plein à craquer. Mais il flotte autour de la réception de l’OM un parfum plus particulier encore. Parce que c’est Marseille. Parce que David Beckham devrait profiter de ce sommet du Championnat pour devenir le 400e joueur de l’histoire du PSG à revêtir la tunique bleue et rouge.

Samedi soir, Ancelotti a entretenu le mystère sur la possible titularisation de David Beckham.L’engouement suscité par l’arrivée du Spice Boy se mesure à la marée de paparazzis et de fans qui font le pied de grue devant l’hôtel Bristol où il a pris ses quartiers. A la présence accrue de journalistes également. A la veille de ce Classique du Championnat, Carlo Ancelotti s’est même fendu d’un «merci» lorsqu’il a enfin été question du match. Il faut dire qu’il venait de passer les quinze premières minutes de sa conférence de presse à ne parler exclusivement que du milieu anglais... Si le Paris-SG a mis les petits plats dans les grands pour son icone mondiale - Ronaldo donnera le coup d’envoi du match -, l’intérêt de cette affiche dépasse largement l’attraction Beckham. Samedi soir, Ancelotti a d’ailleurs entretenu le mystère sur sa possible titularisation.

«Ce sera un autre PSG»

Une semaine après sa défaite inattendue à Sochaux (3-2), il est d’abord question pour le PSG d’asseoir de nouveau son autorité sur le Championnat. Au moment de fouler la pelouse, Ibrahimovic et ses équipiers sauront si Lyon a profité de la visite de Lorient (14h00) pour revenir provisoirement à leur hauteur. Mais dans le match à trois qu’ils se livrent avec l’OL et l’OM pour le titre, c’est la perspective de reléguer les Marseillais à huit longueurs qui semble encore davantage aiguiser leur appétit. «C’est un moment important, a confirmé Ancelotti. Celui qui va gagner ce match va réaliser une très bonne opération pour le futur». Tout au long de la semaine, passée à huis clos, à Clairefontaine, le technicien dit avoir eu «de bonnes réponses» lors des entraînements, notamment d’Ibrahimovic. Des réponses qui lui font dire que la défaite à Bonal n’était qu’ «un accident» et que dimanche, «ce sera un autre PSG». Pas seulement parce qu’il y aura Beckham…

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Ils suivront le Classique

Le Classique de dimanche soir entre le PSG et l'OM passionne au-delà du foot. Nous avons demandé à Nyanga (rugby), Lemaitre (athlétisme), Le Cléac'h (voile), Guigou (handball), Benneteau et Llodra (tennis) leur avis sur la rencontre. Ils ont tous une petite idée...


Nyanga: «Mon coeur est marseillais »


Yannick Nyanga, troisième-ligne du Stade Toulousain et de l’équipe de France: «Bien entendu, je vais suivre le match dimanche soir. J’espère que l’OM va gagner. Mon cœur est marseillais, surtout pour ce genre de rencontres. Paris a une superbe équipe, avec beaucoup de stars. Le PSG devrait être champion mais il reste beaucoup de matches… Marseille peut revenir en cas de succès et je pense qu’ils n’ont rien à perdre. Ce n’est que du bonus pour eux. L’OM a dû beaucoup vendre, le mercato a été moins «sexy» qu’à Paris mais il reste au contact. Ca va être compliqué au Parc dimanche. Mais je vois un match assez ouvert, avec beaucoup de buts. Je vais pronostiquer 3-2 pour l’OM.»

Lemaitre: «Je vois un beau match nul:0-0»

Christophe Lemaitre, double champion d'Europe du 100 mètres: «Je supporte l'OM depuis le collège. C'est une histoire de potes. Ils m'ont embarqué dans leur passion. La première fois que je suis allé au Vélodrome, c’était à l’occasion du fameux OM-Lyon en décembre dernier. Bon, OK, le match a été perdu (1-4) mais le Vélodrome, c’est quand même quelque sose. Je suis régulièrement les résultats, via mon i-phone en général, car je n'ai pas toujours la possibilité de voir les matches à la télé. PSG-OM, c’est une rivalité historique et elle donne forcément un piment particulier à cette rencontre. C'est sans doute le match le plus attendu du championnat... (S'il va regarder la rencontre dimanche ?) J’ai une compagne et je ne décide pas du programme tout seul (sourire). Nous verrons bien dimanche ! Je vois un beau match nul : 0-0.»

Le Cléac'h: «On a envie de voir Paris gagner»

Armel Le Cléac'h, deuxième du dernier Vendée Globe... et supporter du Stade Rennais: «Pendant la course, je demandais à ce qu'on m'envoie régulièrement des points sur l'actualité sportive. J'ai pu suivre le Mondial de hand, l'Open d'Australie, les sports d'hiver, et bien sûr la Ligue 1. Un PSG-OM, c'est toujours un moment important donc je ne le raterai pas. Ca fera du bien de revoir du foot après trois mois en mer. Paris est devenu une vraie tête d'affiche, on a envie de les voir gagner, que ce soit en Championnat ou en Coupe d'Europe. Rien n'est facile pour eux, on l'a vu à Sochaux. Mais ils ont les moyens pour faire un gros truc. J'étais aussi un fan de l'OM quand ils étaient au sommet. Aujourd'hui, Marseille attire un peu moins l'oeil mais ils sont toujours là. Je pense que le match va être assez ouvert. Au Parc, Paris aura la pression mais ils voudront se rattraper donc je vais parier sur le PSG.»

Guigou: «La capitale contre la petite capitale»

Michaël Guigou, ailier gauche de Montpellier et de l’équipe de France, double champion olympique: «Je supporte l’OM depuis que j’ai huit ans. Je suis Provençal. J’ai fait mon sport-études à Marseille. Là-bas, j’ai côtoyé les plus fervents supporters de l’OM. Je vais quelquefois au Vélodrome, même si c’est compliqué pour moi. PSG-OM ? C’est la capitale contre la petite capitale. Mais, quand j’étais petit, je supportais aussi le Paris SG en Ligue des champions, avec Raï et Leonardo. Le match de dimanche, je ne l’attends pas avec impatience. Si je suis rentré à temps de Hambourg (où il joue en Ligue des champions, ndlr), je le regarderai. Si on prend note de ce que fait l’OM en termes de résultat et de régularité ces dernières semaines, ce sera difficile. Le Paris SG est favori. Mais j’espère que Marseille va gagner.»

Benneteau: «Un nul sera une victoire»

Julien Benneteau, 31e joueur mondial : «D’abord qu’on arrête de parler de «classico», cette appellation m’énerve ! Ensuite, c’est bien sûr le grand match du championnat. Pour nous les Marseillais, il faudra faire le dos rond et attendre. Un nul sera une victoire.»

Llodra: «Le PSG, bien sûr !»

Michaël Llodra, 51e joueur mondial: «Le PSG, c’est mon équipe fétiche. Normal avec mon père qui y a joué (Michel Llodra, champion de France en D2 avec le PSG). Et le fiston, on l’a bien cadré et il pousse aussi avec nous. Alors le PSG favori, bien sûr.»

L'Equipe.fr
Alex177
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PSG-OM - Statistiques : Paris, prince du Parc
Pourquoi Marseille est condamné à l'exploit au Parc ? Quel record d'Europe détient l'OM ? Découvrez toutes les statistiques de ce PSG-OM.

L'OM CONSERVE UNE COURTE TÊTE D'AVANCE

Depuis ce 12 décembre 1971 et leur premier affrontement qui a tourné à l'avantage de l'OM (4-2), Paris et Marseille se sont retrouvés à 80 reprises toutes compétitions confondues. L'OM possède une courte avance sur son rival puisque les Phocéens ont remporté 32 victoires contre 28 pour le PSG. Marseille a inscrit 105 buts en 80 rencontres, Paris 98. Mais l'avance de l'OM a une furieuse tendance à fondre puisque les Marseillais n'ont pas gagné un seul de leurs cinq derniers affrontements face à Paris.

LE PARC, TERRITOIRE (PRESQUE) IMPRENABLE

Saint-Etienne, Rennes, Nancy et Lorient. Ces quatre clubs font figure d'exception en Ligue 1 depuis un an et demi désormais. Ce sont les seuls à avoir réussi à faire chuter Paris au Parc des Princes. Seulement quatre défaites lors de leurs 45 derniers matches de championnat pour des Parisiens qui ont aligné 29 victoires et 12 nuls à domicile. Marseille semble donc condamné à l'exploit d'autant que l'OM s'est incliné lors de ses trois derniers déplacements dans la capitale et qu'il n'a gagné que 3 de ses 15 derniers matches au Parc des Princes. Son dernier succès remonte au 28 février 2010 (0-3).

PSG, OM : TIREURS D'ELITE

Le PSG et l'OM sont les deux équipes qui tirent le plus en L1 cette saison avec 352 et 346 tentatives respectives. Mais Paris est beaucoup plus efficace puisque les hommes d'Ancelotti ont inscrit 15 buts de plus que ceux de Baup. Le PSG a d'ailleurs marqué lors de 21 de ses 22 derniers matches en L1. Une seule exception : le 0-0 concédé face à Ajaccio le 11 janvier dernier.

MARSEILLE, CHAMPION D'EUROPE !


L'OM détient un record parmi les cinq grands championnats européens. Marseille est la formation qui a remporté le plus de succès sur le score de 1-0. Onze des 14 victoires des Phocéens cette saison se sont d'ailleurs soldées par un seul but d'écart (soit 79% de leurs succès).

PARIS EST EN RETARD


Avec 51 points après 25 journées, le PSG compte un point de moins par rapport au même stade la saison dernière au terme de laquelle il a terminé deuxième derrière Montpellier. Pourtant, Paris est l’équipe qui a gagné le plus de matches (26) et inscrit le plus de buts (91) en L1 depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti en janvier 2012.

L'OM VOYAGE BIEN MAIS…


A l'extérieur, Marseille est irrésistible. Ainsi, l'OM a marqué lors de 11 de ses 13 matches hors de ses bases. Seule une équipe a gagné autant de matches que l'OM à l'extérieur cette saison (7). Il s'agit… du PSG. Mais en 2013, Marseille connait un léger coup de mou. Les Olympiens n'ont gagné aucun match hors du Vélodrome (deux nuls, une défaite).

VERRATTI LE BOUCHER, IBRA LE SPECIALISTE

Un carton jaune tous les deux matches. C'est le rythme de croisière de Marco Verratti qui a déjà récolté neuf avertissements en Ligue 1 depuis le début de saison. Un record en championnat. Zlatan Ibrahimovic, lui aussi, a une vraie spécialité mais qui rend davantage service à Paris. Le Suédois a transformé les 15 derniers penalties qu'il a tirés en championnat. Il faut remonter au 11 septembre 2000 et un match de l'AC Milan contre Cesena pour le voir manquer son coup.

MARSEILLE, ATTENTION AUX COUPS DE PIED ARRÊTES

45% des buts encaissés par l’OM en L1 cette saison l’ont été sur coups de pied arrêtés (13 sur 29), ratio le plus élevé du championnat. Parfait exemple de la porosité marseillaise sur cette phase de jeu : le match aller au Vélodrome (2-2). Ibrahimovic s'était d'abord montré le plus prompt sur un corner de Maxwell, puis Steve Mandanda avait encaissé un coup franc du Suédois.

ANDRE AYEW, BÊTE NOIRE DU PSG

André Ayew est un spécialiste des chocs face au PSG. Le Ghanéen a inscrit trois buts, tous de la tête, en quatre titularisations face à Paris. Au contraire, André-Pierre Gignac n'a jamais marqué au Parc des Princes en cinq matches. Mais l'ancien Toulousain fut l'un des deux héros du match aller en inscrivant un doublé en 15 minutes.

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"Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi »

EZEQUIEL LAVEZZI traverse, depuis deux mois, sa meilleure période depuis son arrivée au PSG. Mais l’attaquant argentin entend briller encore plus.

Il avait vécu quatre premiers mois obscurs, entre une suspension de trois matches – après une expulsion à Ajaccio (0-0, le 19 août) – et deux blessures successives, aux ischio-jambiers puis à la cuisse gauche. « Pocho » Lavezzi, vingt-sept ans, a fini par trouver la lumière contre le FC Porto (2-1, le 4 décembre, 1 but). Depuis, il a inscrit ses trois premiers buts en L 1 avant d’ouvrir le score à Valence (2-1, le 12 février) en huitièmes de finale aller de la C 1. À l’aube de son premier Classique au Parc, l’ancien Napolitain, transféré l’été dernier pour 26 M€ (+ 5 M€ de bonus), apparaît comme l’atout le plus brûlant du PSG. Vendredi, à Clairefontaine, l’Argentin nous a parlé de ses nouvelles sensations d’attaquant dans le 4-4-2 installé depuis début décembre.
« SEPT MOIS APRÈS votre arrivée au PSG, vous sentez-vous épanoui dans le jeu de votre équipe ?

– Je suis satisfait, mais je peux donner encore plus. Je n’ai pas encore retrouvé mon niveau de Naples. O.K., je dois m’adapter à une nouvelle vie depuis l’été dernier. Mais cela ne m’empêche pas d’être très exigeant envers moi-même. Je sais que je dois faire mieux. Être plus régulier, par exemple. Ou marquer plus de buts qu’en Italie, où j’avais un autre rôle, il est vrai. (*) Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi. La saison dernière, notamment, j’ai été très bon en Serie A comme en Ligue des champions. Contre Chelsea (3-1, le 21 février 2012, doublé de l’Argentin en huitièmes de finale aller) ou contre Manchester City en phase de groupes (1-1, le 14 septembre 2011 ; 2-1, le 22 novembre 2011), j’ai réalisé des choses que je n’ai pas encore montrées à Paris.

– À Naples, vous aviez l’habitude de jouer moins en pointe qu’au PSG.

– Oui, c’était une position différente. J’étais dans une équipe au sein de laquelle les joueurs offensifs se connaissaient par cœur. Ma position un peu plus reculée faisait que la plupart des ballons passaient par moi. À Paris, j’évolue plus souvent qu’avant dans la surface. C’est une autre façon de jouer. Mais ça me va aussi.

– Jouer avec Zlatan Ibrahimovic et Javier Pastore, c’est très différent que d’évoluer avec Marek Hamsik et Edinson Cavani ?

– Mes coéquipiers à Paris ont des profils un peu différents mais il y a des caractéristiques qui rapprochent Ibra de Cavani et Pastore de Hamsik. Cavani joue plus avec l’obsession du but quand Ibra, lui, apprécie de venir chercher les ballons. Cavani, il te donne de la profondeur grâce à ses longues courses ; Ibra le fait moins, mais il t’apporte d’autres choses dans la construction du jeu. Difficile de dire que j’étais meilleur en jouant avec l’un plutôt qu’avec l’autre. Je dois m’adapter et tirer le maximum de mes qualités.

– Est-ce facile, sur le terrain, de gérer les colères d’Ibra ?

– Je ne sais pas si on peut dire qu’il est dur avec ses coéquipiers. Disons que c’est sa manière d’être. Il peut te dire des choses, comme tu peux lui en dire. Quand tu es joueur, tu sais que ça peut se passer ainsi au cours d’un match, pas seulement avec Ibra.

– Mais ses coéquipiers se taisent parce qu’il s’appelle Ibrahimovic, non ?

– S’ils se taisent à cause de cela, ce n’est pas bien. Les gens pensent à tort qu’on ne peut rien dire à Ibrahimovic parce que c’est Ibrahimovic. Sur un terrain, on doit être capables de tous se parler entre nous et on doit tout se dire. On ne doit pas être bloqués par un nom. L’important, c’est qu’on se comprenne les uns les autres pour faire gagner le collectif. Ibra, moi, les autres, ce qu’on veut tous, c’est gagner des titres.

– Votre explosivité balle au pied se heurte-t-elle parfois aux défenses resserrées de la L 1 ?

– Il y a peu d’espace en France. Parfois, face à ces défenses fermées, il faut savoir reculer un peu et, pour Lucas ou moi, il est alors beaucoup plus facile de jouer en contre. En Ligue des champions, les équipes attaquent plus, le jeu est plus ouvert. Quand tu affrontes un rival anglais ou espagnol, tu trouves pas mal de liberté sur le terrain. Tu as le sentiment de mieux t’exprimer et tu es surtout très concentré car tu n’as pas le droit à l’erreur, sous peine de voir les tours suivants devant la télé… Ce n’est pas dévaloriser la L 1 que de dire ça. Tous les joueurs, de tous les pays, savent que la “Champions” est un monde à part.

– Vous parlez souvent de la folie qui entourait votre statut de star à Naples…

– Oui, je passais mon temps enfermé chez moi. Je ne pouvais jamais aller dans le centre de Naples. Pour acheter des vêtements, il fallait que j’aille à Milan ! À Naples, même aller au restaurant était impossible. Le pire, c’est que je m’y étais habitué. J’avais fini par considérer que c’était normal alors que ça ne l’était pas… En finir avec cette façon de vivre, c’est en partie ce qui m’a décidé à quitter l’Italie. À Paris, ça n’a rien à voir. Les gens savent qui tu es mais ils ne te dérangent pas. Ici, l’approche du foot est différente.

– À Paris, vous pouvez plus facilement aller en boîte de nuit ?

– Ça ne me dérange pas que les gens parlent de ça. Quand j’ai envie de sortir, je sors et, parfois, je préfère rester chez moi. Certains peuvent penser que je sors tous les soirs. Moi, je sais exactement ce que je fais de ma vie. Un joueur, on ne lui parle pas trop de ses sorties nocturnes tant qu’il joue bien le week-end. Après, s’il joue mal, on dit que c’est parce qu’il s’est couché tard… C’est une règle à accepter dans ce métier.

– Comment appréhendez-vous ce choc au sommet contre l’OM ?

– Ces matches sont les plus beaux moments à vivre pour un joueur. Pendant la semaine, on sent une atmosphère particulière. Pour les gens, un Classique est parfois plus important que la Ligue des champions. À l’entraînement, ce n’est pas forcément une préparation différente mais, dans ta tête, tu vis les choses autrement. Le plus beau, c’est quand tu pénètres dans le stade. Là, tu te rends compte vraiment de la passion qui entoure ces matches… »

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL

(*) En cinq saisons à Naples, entre 2007 et 2012, Lavezzi a inscrit 38 buts en 156 matches de Serie A.
Alex177
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PSG-OM : Paris avec une défense expérimentale, l'OM avec ses moyens
Privé de Thiago Silva et de Mamadou Sakho, le PSG alignera une charnière inhabituelle pour recevoir l'OM, qui doit composer avec quelques absences de choix.

La grosse nouveauté dans le groupe parisien est évidemment l’apparition pour la première fois de David Beckham, mais elle ne bouleversera pas forcément le onze de départ parisien pour autant dimanche. Même si une surprise n’est pas à exclure. "David Beckham jouera. Il peut même commencer mais je ne vais pas vous le dire", a lancé Carlo Ancelotti en conférence de presse. S'il décide finalement de laisser l'Anglais sur le banc au coup d'envoi, on retrouvera alors le duo composé par Marco Verratti et Blaise Matuidi dans l’axe du milieu parisien, toujours privé de Thiago Motta, blessé à une cuisse.

Si la présence de Beckham ne changera pas nécessairement la composition de l’entrejeu du PSG, l’absence de Mamadou Sakho, touché à une cuisse, entraînera en revanche un changement certain dans la charnière centrale. Toujours contraint de composer avec l’absence de Thiago Silva, qui souffre lui aussi de la cuisse, Carlo Ancelotti ne peut plus compter que sur Alex parmi ses solutions préférentielles à ce poste. Zoumana Camara et Sylvain Armand sont en balance pour épauler le Brésilien en défense centrale. A moins que "Carletto" ne décide d'aligner les deux Français, solution la plus improbable cependant.

En attaque en revanche, l’Italien a désormais le choix des armes puisque Lucas et Jérémy Ménez, tous deux absents lors de la défaite concédée à Sochaux (3-2) la semaine passée, sont de retour dans le groupe. Le Brésilien tient la corde pour une place de titulaire sur le côté droit du milieu de terrain, dans le 4-4-2 concocté par Ancelotti. Le Français devrait pour sa part débuter sur le banc de touche derrière le duo composé par Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, qui a les faveurs du technicien italien pour former l’attaque du PSG.

Gignac embêté par ses adducteurs

Côte marseillais, Elie Baup ne tentera pas de changer son dispositif comme il avait pu le faire en fin de match contre Montpellier (3-2) et Rennes (2-2), puis lors de la première période face à Nancy (0-1). L'OM se présentera bien en 4-2-3-1 face aux Parisiens. En défense, la charnière centrale sera composée de Nicolas Nkoulou et Lucas Mendes. Ce duo n'a jamais perdu en Ligue 1 cette saison (6 victoires, 2 nuls). Sur les côtés, Jérémy Morel prendra place à gauche. Il a repris la compétition contre Valenciennes (1-0) après trois semaines d'absence en raison d'une douleur à la hanche. L'ancien Lorientais ne ressent plus de gêne. Il l'a d'ailleurs prouvé en étant été décisif face à VA sur le but de Rod Fanni. Le Martégal sera également bien présent au Parc des Princes à son poste de latéral droit.

Placés juste devant la défense, Alaixys Romao et Joey Barton auront pour mission de bloquer les milieux offensifs parisiens. En l'absence de Benoit Cheyrou (cuisse), c'est un duo de récupérateurs assez musclé qui s'avancera face au PSG. Elie Baup craint en effet beaucoup la vitesse des joueurs de Carlo Ancelotti dans ce secteur de jeu. En position plus offensive, Mathieu Valbuena jouera en numéro 10 avec à sa gauche André Ayew. Côté droit, Foued Kadir devrait être titularisé. L'Algérien profite des absences conjuguées de Morgan Amalfitano (genou) et Jordan Ayew (suspension). En pointe, c'est bien André-Pierre Gignac qui sera aligné. Souffrant des adducteurs, l'attaquant marseillais n'est pas à 100% de ses moyens. Mais le Martégal fera tout pour inscrire son troisième but face au PSG après son doublé réussi au stade Vélodrome le 7 octobre dernier.


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Ligue 1 2012-2013 : PSG – OM, duel hors du temps
Les chocs entre le PSG et l'OM répondent à une logique qui leur est propre, bien plus souvent liée à l'émotivité des acteurs qu'au classement des deux équipes.

Paris Saint-Germain - Olympique de Marseille n'a pas toujours n'a pas toujours été un choc. Ni sportif, ni même médiatique. Avant le début des années 90, c'était même une rencontre comme les autres qui avait pour seule particularité d'opposer la première ville de la France jacobine à la deuxième cité de l'Hexagone. Depuis, PSG - OM est devenu autre chose, un OFNI, objet footballistique non identifié, qui a souvent dépassé le simple cadre du sport et rarement été synonyme d'excellence puisque les deux clubs n'ont que rarement lutté pour le titre ensemble et au même moment. Cette année encore, on a du mal à être sûr que Marseille soit un prétendant. Sur la forme, c'est discutable. Sur le fond, c'est différent : l'OM ne pointe qu'à cinq points du leader.

Dimanche, Marseille débarquera au Parc des Princes auréolé d'une victoire miraculeuse face à Valenciennes (1-0) mais dans la peau de l'outsider. Celui qui n'a pas des masses de choses à perdre. Un statut qui n'a jamais vraiment été un problème dans l'histoire des rencontres entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Avant 2003 et le festival Ronaldinho, le PSG n'avait-il pas gagné au Vélodrome pour la dernière fois en 1988 alors qu'il était aux portes de la Division 2 ?

42% des matches remportés par le "petit"

Depuis la remontée de l'Olympique de Marseille en Division 1/Ligue 1 au début de la saison 1996/1997, les deux clubs se sont affrontés à 33 reprises en championnat. Vingt-quatre fois, le duel a tourné à l'avantage de l'une ou de l'autre équipe (14 victoires pour l'OM, 10 pour le PSG). Le plus étonnant dans tout ça ? Dans ces 24 victoires, 14 ont été obtenues par l’équipe qui était la moins bien classée (9 fois l'OM, 5 fois le PSG). Ajoutez à cela que, mis à part en 2006/2007 et 2007/2008, la première rencontre entre les deux rivaux n’est jamais intervenue avant la 10e journée et qu'à cette époque de la saison, le classement commence à signifier quelque chose. Pour résumer : 42% des matches disputés entre les deux équipes entre 1996 et 2012 ont été gagnés par l'équipe qui était la moins bien classée au moment de l'affrontement.

Les exemples sont légion. Deux ont été particulièrement marquants. Le match du 5 mai 1999, gagné par un PSG face à l'OM (2-1) qui s'apprêtait à disputer la finale de la Coupe de l'UEFA une semaine plus tard face à Parme. Le club de la capitale, mené 1-0, s'était imposé au mental grâce à Marco "Batman" Simone et Bruno Rodriguez. Une première victoire pour Paris en championnat face à Marseille depuis… 1990 (ndlr : Paris avait sorti l'OM en demi-finale de la Coupe de France 1995 mais Marseille évoluait en D2). L'OM, à la lutte pour le titre avec Bordeaux, avait craqué ce soir-là. Et plombé son sprint final. Exemple contraire une saison plus tard. Le PSG joue le titre. L'OM est loin du compte en D1. Mais se retrouve un soir de février en écrasant Paris 4-1. Christian avait ouvert le score pour le club de la capitale avant que les Leroy (Jérôme et Laurent) n'en viennent aux mains et que l'OM prenne le dessus psychologiquement.

Dimanche soir, à n'en pas douter, le combat se situera une nouvelle fois dans les têtes autant que dans les jambes. Pas de victoire sans mental. Joey Barton, qui n'a jamais disputé de match entre les deux clubs mais quelques derbies en Angleterre, sait à quoi s'attendre de sa première au Parc, dimanche. "Je connaissais ce choc entre le PSG et l'OM. C'est sûrement le match de l'année en France et le plus gros match du week-end en Europe. C'est un match pour les grandes personnalités les gros caractères." Personnalités aux caractères bien trempés mais dont le sang-froid ne peut être la dernière des qualités.


Eurosport - Maxime DUPUIS
Alex177
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PSG - OM (2-0) : Paris fait le minimum et garde trois points d'avance sur l'OL
Malgré une partie très moyenne, le PSG s'est imposé face à l'OM (2-0), qui méritait sans doute mieux mais est tombé sur un super Sirigu. David Beckham a fait ses débuts. Grâce à ce succès, Paris conserve trois points d'avance sur Lyon. Marseille (3e) est lâché dans la course au titre.

Paris a rapidement trouvé le chemin des filets. Puis, Salvatore Sirigu et compagnie ont tenu avant de se mettre à l’abri dans le temps additionnel. Et voilà comment le PSG a remporté ce choc face à l’OM (2-0). C’est vite résumé. Un peu trop peut-être. Mais pour la grande première de David Beckham - rentré à la 76e minute et à l’origine du second but -, le PSG n’a pas mis les petits plats dans les grands. Qu’importe, sans briller, les Parisiens ont assuré l’essentiel. Cette quatrième victoire de rang toutes compétitions confondues au Parc des Princes contre Marseille permet aux joueurs de Carlo Ancelotti de reprendre trois longueurs d’avance sur l’OL et de refaire le trou sur les Phocéens, qui pointent à huit points.

L’OM repart du Parc encore une fois bredouille. Et avec quelques regrets. Les Phocéens ont payé cash leur début de match raté - sans engagement, sans intensité -. Très bien rentré dans cette rencontre, le PSG a su en profiter. Après un poteau d’Ezequiel Lavezzi (2e), les Parisiens ont fait la différence grâce à Lucas Moura, qui a vu sa frappe détournée par un Nicolas N’Koulou hors du coup (1-0, 11e). Le plus dur était fait pour l’équipe parisienne. Ensuite, le PSG a fait du PSG version 2012/2013 et, comme souvent, laissé le ballon à son adversaire du soir, pour pratiquer un football où il excelle, fait de contres et d'accélérations.

Merci Sirigu

Grâce à Ezequiel Lavezzi, très à l'aise lorsqu'il joue en rupture, et certaines ouvertures lumineuses de Javier Pastore, Paris s’est procuré des occasions franches, sans réussir à cadrer ou à assurer la dernière passe (45e, 52e, 63e). Le PSG a finalement augmenté son avance en toute fin de match. A la suite d'un une-deux, David Beckham a lancé Jérémy Ménez, qui a centré pour Zlatan Ibrahimovic. Peu inspiré jusque-là, le Suédois a placé son genou devant Lucas Mendes pour planter son 22e but de la saison en L1. Mais si Paris a pris trois points dimanche, ce n’est pas forcément grâce à ses attaquants. Mais Salvatore Sirigu.

Les Marseillais, qui ont largement dominé dans la possession, ont péché dans la finition. Ils sont aussi tombés sur un excellent Sirigu. L’OM a eu sa chance mais Joey Barton (30e), Foued Kadir (31e), Mathieu Valbuena (41e, 45e), André-Pierre Gignac (43e, 61e) ou encore André Ayew (75e) et Rod Fanni (85e) ont manqué de précision ou se sont cassé les dents sur le gardien italien du PSG, auteur de huit arrêts ! Sans séduire et se contentant du minimum dans le jeu, le PSG s’offre l’OM et fête parfaitement l’arrivée de Beckham, qui est devenu le 400e joueur à porter le maillot rouge et bleu. L’Anglais a été le seul élément glamour de l'équipe parisienne dimanche. Car c’est bien l’OM qui a séduit mais devra être plus percutant devant pour faire chuter les Parisiens mercredi en Coupe de France.

Eurosport - Glenn CEILLIERSuivre @GlennCeil


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PSG - OM (2-0) : l'analyse statistique
L'analyse statistique de la rencontre PSG – OM (2-0) démontre que les Marseillais ont fait le job, dimanche. Mais totalement manqué de réalisme.

L'OM n'a pas marqué dimanche soir au Parc des Princes. Mais a tout fait pour. Les joueurs d'Élie Baup ont déclenché un nombre de tirs conséquent, puisque les Olympiens ont tenté 17 fois leur chance durant la rencontre, contre 11 frappes parisiennes. A l'inverse d'un PSG réaliste, qui menait 1-0 à la pause sans avoir cadré le moindre tir, et qui a trouvé la mire pour la première fois après l'heure de jeu par Ibrahimovic, Marseille a cadré sept fois sans jamais tromper un excellent Sirigu. André-Pierre Gignac a vu le portier italien repousser deux de ses six frappes.

Les Provençaux ont par ailleurs mis le pied sur le ballon après le premier but parisien, affichant une possession de 59,3% contre 40,7% aux joueurs de la capitale. Dans cette rencontre globalement dominée mais de façon stérile, l'OM a centré à 43 reprises, soit près de quatre fois le total parisien (11), et s'est procuré 6 corners contre 2 pour le club de la capitale. Beaucoup de statistiques en faveur des Marseillais, qui ne leur ont pas évité une quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues au Parc des Princes.


Eurosport.fr

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PSG - OM (2-0) : Salvatore Sirigu-Ezequiel Lavezzi, le duo gagnant
Aux deux extrémités du terrain, Salvatore Sirigu et Ezequiel Lavezzi (PSG) ont joué un rôle déterminant face à l’OM dimanche soir (2-0).

Le PSG ne manque pas d’individualités, et ce n’est pas l’OM qui dira le contraire. Au Parc, les Marseillais ont fait mieux que jeu égal avec les Parisiens sur le plan collectif. Mais la formation d’Elie Baup a péché par manque d’efficacité dans les deux surfaces, domaine où le leader de Ligue 1 a justement fait la différence pour remporter ce duel. Cette supériorité, le PSG la doit beaucoup à deux hommes. D’abord Salvatore Sirigu, impérial dans le but parisien, mais aussi Ezequiel Lavezzi, qui a constamment pesé sur la défense marseillaise par son incessante activité.

SIRIGU EN ETAT DE GRÂCE

Salvatore Sirigu n’était pas forcément dans les meilleures dispositions au moment de ce choc face à l’OM. Battu à trois reprises la semaine passée à Sochaux (3-2), le portier italien n’était pas apparu dans sa meilleure forme à Bonal. Il a admirablement corrigé le tir face à Marseille. Avec un total de huit parades, le gardien du PSG a été déterminant, écœurant les attaquants marseillais sur l’ensemble de la rencontre, et restera l’homme de ce choc de la 26e journée de Ligue 1. "On a manqué d’efficacité dans le dernier geste et Sirigu a été présent", a ainsi souligné l’entraîneur olympien Elie Baup à l’issue du match.

Après avoir pu se chauffer les gants sur une tête d’André Ayew (31e), l’international italien a sorti le grand jeu sur une frappe de Foued Kadir (32e), sur un coup franc de Mathieu Valbuena (41e) et encore sur un tir d’André-Pierre Gignac (43e) pour permettre au PSG de rejoindre les vestiaires avec l’avantage au score à la pause. A la reprise, Sirigu a poursuivi son sans-faute devant des Marseillais de plus en plus pressants. Le gardien parisien s’est interposé à deux reprises devant Gignac, avec notamment une parade du coude sur un duel avec l’avant-centre de l’OM (61e), avant de sortir le grand jeu sur une tête lobée d’André Ayew (75e). Pour finir son récital, il a boxé une demi-volée de Rod Fanni (86e). Avant d’assister au deuxième but de son équipe signé Ibrahimovic, et synonyme d’une victoire qui doit beaucoup aux prouesses du gardien parisien.

LAVEZZI, LE POISON PERMANENT

S’il n’a pas marqué face à l’OM, s’il ne finit pas toujours bien ses actions, Ezequiel Lavezzi n’en a pas moins été un danger permanent pour une défense olympienne sur laquelle l’Argentin a pesé de tout son poids durant tout le match. L’ancien Napolitain a donné le ton après moins de deux minutes de jeu quand il a envoyé une demi-volée du pied gauche sur le poteau de Steve Mandanda. A l’origine de l’action qui a abouti au but contre son camp de Nicolas Nkoulou (11e), l’attaquant parisien a ensuite vu son raid solitaire stoppé par Alexys Romao (36e) et aurait offert le but du break à Javier Pastore si son compatriote n’avait pas été repris au dernier moment par la défense marseillaise (55e).

Mais le volume de jeu de Lavezzi dépasse largement le cadre de son implication dans les actions offensives du PSG. L’Argentin n’a jamais cessé de courir, multipliant les sprints balle au pied et harcelant les défenseurs adverses à l’image d’un pressing sur Nkoulou qui n’a pas été loin de surprendre son propre gardien une deuxième fois (45e). A la mi-temps, il avait ainsi déjà parcouru cinq kilomètres, une distance très importante pour un attaquant axial et équivalente à celle couverte par son coéquipier milieu défensif, Marco Verratti. Et il est aussi le joueur qui a provoqué le plus de fautes au PSG (4). "Lavezzi a fait un match exceptionnel. Il n’a pas marqué mais sa performance était fantastique", a ainsi estimé l’entraîneur parisien Carlo Ancelotti.

Eurosport - Vincent BREGEVINSuivre


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PSG - OM (2-0) : David Beckham, soirée d'intégration réussie
Il aura fallu attendre un peu plus de trois semaines et 75 minutes pour que David Beckham devienne véritablement un joueur du PSG. Une première plutôt encourageante, des passes ajustées et un mouvement à l'origine du second but, l'Anglais a passé son examen d'entrée avec les encouragements des supporters.


Sans les multiples caméras collées à ses basques, les plans incessants sur le joueur avant même qu'il ne foule la pelouse, on aurait pu croire que ce blondinet bondissant dans les bras de Zlatan Ibrahimovic sur le second but était un débutant tout heureux d'étrenner son premier maillot. Pourtant, David Beckham a largement dépassé les 500 matches professionnels et déjà bien vécu footballistiquement. Dimanche, il s'est offert une nouvelle naissance et un nouveau rôle, celui de remplaçant du PSG sous la sixième tunique de sa carrière. "C'était une soirée très spéciale pour moi. Ça faisait un moment que j'attendais de retrouver ça, alors ça fait du bien," a-t-il confié à l'issue du match.

Beckham, un accueil de rockstar


La première apparition de l'Anglais a pratiquement éclipsé la traditionnelle opposition PSG-OM. Des dizaines d'objectifs braqués sur lui, une caméra dédiée, des supporters guettant ses moindres faits et gestes ont fait de cette première sortie un évènement bien plus important que sa réelle valeur sportive. Même le coup d'envoi fictif donné par Ronaldo n’a pas pesé lourd face aux attentes entourant l'entrée en jeu de Beckham.

Mais l'Anglais aura dû être patient avant de vraiment fouler la pelouse. Pour faire également patienter un public venu nombreux l'accueillir dès sa descente du bus devant le Parc des Princes, Paris avait tout prévu : une présentation officielle aux supporters avant le début du match au son très britannique du "Hey Jude" des Beatles en guise de bienvenue. "L'accueil avant le match et quand je suis entré a été génial, s'enthousiasme Beckham. Avoir la chance à mon âge de jouer dans un grand championnat et dans une grande équipe, j'en suis très heureux et très fier." Un court salut sous les flocons et un grand sourire. Il faudra encore attendre 75 minutes avant de le revoir au centre du terrain.

"J'avais un peu de pression"

Sous les yeux de sa femme Victoria toute emmitouflée en tribune, Becks a retrouvé son âme d'enfant. L'ancien Mancunien de 37 ans aime profondément le foot et le vit tout aussi passionnément. On l'a vu enthousiaste à l'échauffement au milieu de ses nouveaux partenaires. Premier debout à serrer le poing sur le but de Verratti ou encore concentré sur le match entre Chantôme et Ménez. Parti s'échauffer en début de seconde période sous les clameurs du public scandant son nom, il est apparu sérieux avant de troquer ses chaussures roses aux prénoms de ses enfants pour enfiler les crampons officiels et, brushing bien en place, entrer dans le grand bain.

"J'étais un peu nerveux. J'ai toujours dit que c'était un gros défi pour moi alors j'avais un peu de pression, concède Beckham. Quand on rentre comme ça à 1-0, on sait que ça peut tourner dans les deux sens. Si vous entrez et qu'ils marquent... Heureusement, c'est l'inverse qui s'est passé." Devenu le 400e joueur du PSG en prenant la place de Pastore (76e), il a rapidement montré qu'il avait toujours son pied droit avec une ouverture magistrale pour Lavezzi sur son premier ballon. Pour le reste, l'ex-joueur du Real Madrid a paru un peu court physiquement et pas tout à fait au point dans son replacement.

Mais il aura déjà su s'illustrer en étant à l'origine du second but après une passe clairvoyante (sur les 14 ballons touchés) pour Menez dans la surface qui n'avait plus qu'à servir Ibrahimovic. Une demi-passe décisive et déjà une très grande joie pour Beckham, heureux comme un gosse dans les bras du placide géant suédois. Quinze minutes encourageantes qui ont refait du mannequin sur papier glacé un véritable joueur de football. "J'ai vraiment apprécié cette soirée," conclut-il. Et il pourrait apprécier un peu plus la suivante: Carlo Ancelotti a laissé entendre qu'il pourrait être titulaire mercredi face à l'OM en Coupe de France.

Eurosport - Melinda DAVAN-SOULAS


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PSG-OM (2-0) : Paris a tout pour être heureux
Sans grand génie, mais avec l’apport de David Beckham dans le dernier quart d’heure, Paris a remporté une très précieuse victoire.

Illuminé par un quart d’heure de David Beckham, ce clasico sans relief a basculé de justesse en faveur du PSG, qui s’est contenté du minimum pour reprendre ses distances avec Lyon. 2-0, avec un but contre son camp et un autre sans faire exprès au crépuscule de la partie pour une victoire essentielle mais chichiteuse. Qu’importe, le PSG s’est remis à l’endroit, une semaine après le coup de la panne à Sochaux et avant dix jours cruciaux, marqués par un deuxième clasico et la réception de Valence en Ligue des champions.

On y voit plus clair ! Alors que le titre de champion de France va se disputer entre le PSG et Lyon, séparés de trois points, la 3e place de la L 1, cruciale pour disputer la Ligue des champions via un tour de barrage, semble plus que jamais ouverte. Marseille, Nice et Saint-Etienne se tiennent en deux points. Pour Paris, il faudra quand même se méfier sérieusement de la candidature de l’OL à l’heure où la formation de Rémi Garde n’a plus que le championnat comme horizon.

Sirigu, le grand gagnant

Pour les hommes de Carlo Ancelotti, ce matin, c’est encore sur trois fronts qu’ils sont engagés, dont la Coupe de France, dès après-demain. Toujours contre l’OM. Pourquoi se priver d’une affiche de gala qui réussit au club de la capitale, invaincu en trois clasicos cette saison (2-2 au Vélodrome, 2-0 en Coupe de la Ligue au Parc) ? Le sommet d’hier n’en a pas été un, ni dans l’intensité ni dans les enchaînements techniques, assez pauvres. Paris menant au score rapidement, il a troqué sa domination initiale pour une gestion d’épicier de luxe, seul Lavezzi créant le mouvement et le danger par une percussion constante.

Avec un Ibra statique, un Lucas brouillon et un Pastore quelconque, l’attaque parisienne s’est montrée sans influence.L’équipe de Carlo Ancelotti est restée ainsi sous la menace d’un Marseille courageux mais à l’efficacité en berne, à l’image d’un enveloppé de Gignac sorti miraculeusement par Sirigu (53e), ce que ne verra pas l’arbitre, ou d’un retourné sublime du même Martégal encore sorti par le gardien italien, grand gagnant de la soirée d’hier après sa prestation catastrophique à Sochaux la semaine passée.L’OM ne méritait donc pas franchement de perdre et peut retenter sa chance, la dernière de la saison, dès mercredi en Coupe de France.


Dominique Sévérac pour le Parisien

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ITW David Beckham : «J’étais un peu nerveux»
Après un long échauffement, David Beckham est entré en jeu à la 76e minute. L’Anglais a apprécié ses premiers pas sur la pelouse du Parc des Princes.

Etes-vous satisfait de vos grands débuts sous le maillot parisien ?
David Beckham. Je suis très content. C’était une soirée très spéciale pour moi. Cela faisait un moment que j’attendais de retrouver les sensations d’un match, alors ça fait du bien. Quand on entre comme ça à 1-0, on sait que ça peut tourner dans les deux sens. Si vous entrez et que les adversaires marquent… Heureusement, c’est l’inverse qui s’est passé. J’étais un peu nerveux.

Nerveux, malgré toute votre expérience ?
J’ai toujours dit que c’était un gros défi. Alors, oui, j’avais un peu de pression. Mais j’ai apprécié cette soirée, comme j’ai apprécié les dix derniers jours. J’ai eu une coupure de sept semaines. Je ne suis pas encore revenu à mon meilleur niveau physiquement, mais je me sens de mieux en mieux. Sur mes deux ou trois premières passes, j’avais les pieds un peu gelés mais ça a été.

Etiez-vous déçu de ne pas être titulaire ?
Il y a beaucoup de grands joueurs dans cette équipe. En venant ici au mercato, à mon âge, je pensais bien que je ne serais pas titulaire. Mais c’est l’objectif.

Paris a-t-il réalisé un grand pas vers le titre ?
C’était important de battre Marseille qui est un concurrent direct, surtout que Lyon avait gagné dans l’après-midi. C’est un gros match, le plus important en France. C’est bien pour débuter et je suis content d’y avoir participé. Marseille est désormais à huit points, c’est une bonne chose. On doit avancer étape par étape.

Quelles sont vos premières impressions sur le niveau de la Ligue 1 ?
Le Championnat français est très bon. Je l’avais déjà remarqué lorsque j’avais joué contre des équipes tricolores avec le Real Madrid ou Manchester. Mais c’est toujours plus facile quand on commence par une victoire.

Qu’avez-vous pensé de l’accueil qui vous a été réservé ?
Avant le match et lorsque je suis entré, ça a été génial. L’ambiance au Parc est exceptionnelle et l’accueil des supporteurs a été très chaleureux. C’est un grand honneur de faire partie de ce club.

Parlez-vous désormais français ?
Pas encore (rires). Mais ça devrait venir rapidement. Je commence mes leçons de français très bientôt!


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Déjà tous fans de la star

Concert de louanges à l’issue de la grande première de David Beckham. Presque trois mois après son dernier match officiel, l’Anglais a participé au dernier quart d’heure de la rencontre alors que la victoire était encore loin d’être acquise. Une entrée en jeu sous la neige, comme dans un joli conte de Noël. « Son entrée a été un moment extraordinaire, savoure Pastore, qui a eu l’honneur d’être remplacé par l’Anglais (76e).
Le public du Parc lui a réservé un superbe accueil. » Verratti, dix-sept ans plus jeune que Becks, a lui aussi le sourire au moment d’évoquer son aîné : « Pendant les semaines et les mois qui viennent, je veux lui voler ses secrets et apprendre le plus de choses de lui. » Plus dithyrambique encore, Lucas n’a pas de mots assez forts pour décrire la star : « Beckham, c’est un maître, une étoile. C’est un plaisir de jouer avec lui. Par ses qualités, tous les jeunes joueurs de cette équipe vont beaucoup apprendre. »

Dès son premier ballon parisien, Professeur Beckham a joué juste et précis, cherchant Lavezzi puis Ibrahimovic. Plus discret ensuite, il s’est concentré sur les tâches défensives. « C’est un grand homme, une super-star mais, en le côtoyant, on ne dirait pas que c’en est une, confirme Matuidi. Son expérience va nous aider à bien gérer nos rencontres. » D’ici à la fin mai, Beckham va-t-il endosser le costume du « super-sub » (l’équivalent d’un « joker de luxe »)? Ou peut-il prétendre à une place de titulaire? « C’est un super joueur et nous sommes ravis de l’avoir avec nous », conclut Nasser al-Khelaifi, le président du PSG.


Ronan Folgoas (avec A.H.) | pour Le Parisien

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Ibrahimovic une énigme marquante
Un Zlatan absent mais buteur, un Lavezzi qui ne soigne pas les finitions, un Mandanda inquiétant et un Valbuena toujours aussi remuant. Voila ce que David Beckham a pu voir depuis son banc de touche pendant 75 minutes. Sinon, l'Anglais a toujours un pied droit.

Sirigu (8) : Un daron. Un bonhomme dans un habit de fraise Tagada. Après son match en mousse de Sochaux, le plus francophone des joueurs du Paris SG a sorti un match de dingue. Des parades à gogo, des relances propres, une assurance tous risques. Quand le portier est à ce niveau, il ne peut pas arriver grand-chose à la défense francilienne. Il disait quoi, déjà, le président de Palerme quand il se vantait d'avoir escroquer les Parisiens avec Sirigu ?

Jallet (5,5) : Christophe Jallet était capitaine du PSG. Rien que pour ça, il mérite un +1. Pour le reste, pas terrible dans le placement défensif et encore moins intéressant dans l'autre surface. Depuis qu'il n'est plus dans les petits papiers de Didier Deschamps, Jallet ne fait plus rêver personne. Encore vainqueur du prix orange pour son intervention pleine de bon sens à la pause. Bac+2, viens le chercher.

Alex (4,5) :
Oui, Alex frôle le quintal. Et ça se sent. Avec Gignac sur le dos, chacun avait de quoi grignoter. Moins serein dans les airs qu'à son habitude, le Brésilien n'a pas franchement rassuré sa défense. Le maillon faible défensif du côté de la capitale. Et vire-nous ces bourrelets dans le cou, ça ne colle pas avec la "marque" prônée par Jean-Claude Blanc.

Armand (7) : Pour son 400e match avec le PSG, Sylvain a été grand. Relances faciles, toujours en avance sur son adversaire et énorme dans les duels. Du vrai bon Armand. Un mec qui est arrivé au club en même temps que Fabrice Pancrate et Jean-Hughes Ateba. Respect.

Maxwell (5) : Pas vu. Pas pris. Merci. Au revoir. Monsieur "5" a été comme d'habitude. Sans folie. Sans fioriture. Sans génie.

Verratti (6) : Une première demi-heure de porc. Marco était partout : à la récupération, à la relance et entre les lignes. Puis, Mathieu Valbuena s'est mis à jouer et l'Italien n'a plus vu le jour. Il a passé son match à courir dans le vide, pressant comme il pouvait. Et sans faire de faute. Ce qui est presque un exploit. On a retrouvé le petit gros du début de saison.

Matuidi (5) : Ça, pour courir, il court le Blaise. Par contre, il court dans le vide. Moins impressionnant au pressing et à la récupération de la gonfle, le gaucher n'était pas dans un grand soir. On l'a senti un poil crevé. Normal, il jouait son 657e match de l'année.

Pastore (5,5) : Il y a du génie dans Javier. On le sait. Sur deux-trois ouvertures, l'Argentin a envoyé du rêve. Ce mec pue le football. Cela étant dit, il a manqué d'implication pour réellement peser sur le jeu. Dommage. Peu importe, on lui pardonne tout. Lui, il a le droit.

Lucas Moura (7) : Des jambes de feu, des dribbles de chien de la casse et une réussite maximum sur l'ouverture du score. Pour un mec qui n'avait jamais joué sous la neige, il a pété les rotules de Morel pendant 30 minutes. Même s'il a été beaucoup plus discret après la pause, le Brésilien s'installe tranquillement dans l'équipe parisienne. Flash, putain.

Lavezzi (8) : Monsieur Lavezzi, vous êtes un cochon. Appels, contre-appels, prises de risque balle au pied, l'ancien du Napoli a été énorme dans l'investissement offensif. Pas forcément récompensé pour son match - quelle praline sur le poteau en tout début de match -, Ezequiel est en train de mettre tout le monde d'accord : le patron offensif, c'est lui.

Ibrahimovic (4) : Encore un match dégueulasse pour Ibrahimovic qui n'aura joué que 30 secondes. 29 au début pour délivrer un café-crème pour Lavezzi. Une au final pour placer son genou sur le second but parisien. Entre les deux, le néant. Ou presque. Visiblement moins bien physiquement, le Suédois est une énigme. Mais une énigme qui marque (4 buts en 2013). C'est toujours mieux que Carlos Bueno.

Chantôme (6) : Le guide de David Beckham a bien géré sa soudaine notoriété. Il devait protéger l'Anglais des interventions intempestives sur le banc de touche. Il a bien géré Paganelli. Malheureusement, il n'a pas vu Olivier Tallaron, parti dans son dos...

Beckham (sept paquets de kleenex) : Hey Jude en fond sonore, Ronaldo au coup d'envoi, Ariel machin chose aux platines, Posh dans les tribunes, Nicolas Sarkozy en guest, Samuel Eto'o de passage, décidément, les débuts de l'Anglais en Ligue 1 étaient attendus. Il décale Menez sur le dernier but mais son trop faible temps de jeu ne permet pas de savoir où en est le caleçon H&M humain.

Menez (6) : Il entre, fait une passe décisive et ne fait pas la gueule. C'est ça, mon pote.

Marseille:

Mandanda (3) : Aussi improbable que le lobby gay du Vatican, le placement du capitaine marseillais sur le premier but parisien. Confirmation, l’ancien Havrais n’est pas dans son assiette en ce moment.

Morel (5) : Le Yoann Huget de l’OM. Moins à la ramasse que prévu, mais pas fantastique non plus. Mais comme il paraît qu’on n'a rien trouvé de mieux que ces deux-là…

Mendes (4) : Le regard toujours un peu triste, le corps parfois un peu lent, le Brésilien dépanne et permet à Diawara de rester à son meilleur poste : le micro de Paga.

Nkoulou (2 en première mi-temps) : Merde, on a perdu le fameux meilleur défenseur de Ligue 1.

Nkoulou (8 en seconde mi-temps) : Cool, on a peut-être retrouvé le meilleur défenseur de Ligue 1. Derrière Thiago Silva, faut déconner non plus.

Fanni (6) : Pas de but cette fois, mais une belle reprise détournée par Sirigu. Le meilleur Marseillais du moment.

Romao (5,5) : Il y a trois ans, il faisait la paire avec Nicolas Dieuze à Grenoble. Il ne faut trop lui en demander, donc. Mais il fait plutôt bien oublier le fantôme de Benoît Cheyrou.

Barton (5) :
Pour une fois, il a récupéré quelques ballons mais sans vraiment bien les exploiter. On a guetté – en vain – la petite semelle de bienvenue sur Beckham. Trop de caméras sans doute.

Kadir (6) : Bon week-end pour Foued. Il a évité le VA-Toulouse de samedi et a encore marqué des points auprès d’Elie Baup. Amalfitano Morgan n’est peut-être plus qu’un mauvais souvenir.

Valbuena (7) : «Je ne suis pas là pour faire rire la France», disait-il avant le match en référence à l’épisode du fou rire du CFC. On confirme, Mathieu tu ne fais rire personne. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Mais pas ce soir.

A.Ayew (6) : Pas mal le coup du genou tordu pour éviter le carton. Pas mal le match. On dirait que l’absence de son frère lui fait du bien. A nous aussi.

Gignac (5) :
Il a manqué de marquer le but de la saison sur ce ciseau détourné par Sirigu. En même temps, il frappe le ballon du tibia.

Sougou (non noté) : On aurait aimé juger sa prestation sur le banc, mais Canal n’avait pas jugé bon de placer une caméra sur lui.

par Mathieu Faure et Alexandre Pedro pour So Foot

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Le PSG prend la marque
Nouveau logo, un site traduit en plusieurs langues, des entraînements ouverts aux journalistes uniquement sur accréditation, des présentations de joueur en direct du Qatar. Oui, le PSG a bien changé. Il a explosé tous les codes français et continue sa révolution culturelle à vitesse grand V. 53

Feu Président du Paris SG, Francis Borelli doit se retourner dans sa tombe. Le Président que certains fans avaient croisé dans le parcage parisien du stade de Galatasaray au début des années 2000 n'aurait pas supporté un tel bouleversement au sein d'un club qu'il a tant aimé. Un club qui vient de sortir un nouveau logo moins de deux semaines après la signature ultra médiatisée d'un David Beckham. Niveau caisse de résonance, ce PSG version QSI n'a pas d'égal en France. Il n'en a jamais eu. Et quand résonnent les propos du directeur général, Jean-Claude Blanc, dans les colonnes du Figaro, on comprend très vite que ce nouveau PSG ne va pas s'arrêter là. « L'ambition, c'est de rentrer rapidement dans le cercle fermé des cinq plus grands clubs européens. On veut construire une marque mondiale de sport. C'est une stratégie nouvelle en France » a précisé le dirigeant francilien. Voilà, le Paris SG n'est plus un club mais une marque. Pour la première fois, ce concept est au cœur d'un club français. Du jamais vu. En moins de deux ans, le Qatar a déjà avancé ses pions. Numériques tout d'abord. Le site PSG.fr est une machine à clics. Il semble bien loin le temps où le trublion Tagaz, fan du PSG avant tout, se fendait d'un petit dessin façon Plantu pour décrire l'actualité de la semaine.

Aujourd'hui, le site est disponible en français, anglais, arabe et espagnol. Des versions japonaise, chinoise et portugaise devraient arriver dans les prochaines semaines. Mieux, le site sert de vitrine au développement. Ainsi, c'est sur PSG TV que Jean-Claude Blanc a donné plus de détails sur l'évolution du club dans les années à venir : « Être un grand club veut dire aussi avoir non seulement une grande équipe et un grand staff technique qui l’encadre, mais aussi des infrastructures au niveau d’un grand club capable d’accueillir un grand public. C’est-à-dire un stade rénové, des infrastructures en matière de centre d’entraînement avec un lieu qui sera choisi dans quelques semaines pour développer un centre dédié à la performance. Une académie, un projet cher au président Al-Khelaïfi, pour développer à Paris le moyen d’attirer, de développer les meilleurs jeunes, les meilleurs footballeurs pour en faire non seulement des footballeurs de grand talent, mais aussi des hommes bien puisqu’on fera l’école à cet endroit-là et la partie éducative du projet sera extrêmement importante. » Oui, c'est le monde des Bisounours façon ISF.

Annie Cordy oubliée

L'objectif est simple : être partout. Tout le temps. « Notre stratégie nous conduit à cibler des villes pour rayonner à l'international. On vise plus Shanghai et Pékin que la Chine dans son ensemble » poursuit Jean-Claude Blanc. Au sein du football français, on savoure cette soudaine mise en lumière. Forcément, ça ramène du pognon. Officiellement tout du moins. En interne, on est complètement largué. Car le Paris SG va trop vite. Trop loin. L'arrivée de la superstar médiatique David Beckham a augmenté la cadence. Maintenant, il faut s'accréditer pour assister à un simple entraînement du PSG. La première séance de talons-fesses de l'Anglais a été suivie par plus de 150 journalistes. (au passage, So Foot n'a pas eu droit à son sésame). Incroyable... pour un joueur qui, à ce jour, n'a toujours pas disputé la moindre minute officielle sous ses nouvelles couleurs.

Pis, il a été convenu que le Qatar deviendrait la base avancée hivernale du club. Au chaud. A la maison. C'est à Doha que Lucas Moura a été présenté. Tout sauf un détail de logistique. C'était voulu et souhaité. La stratégie est celle d'une marque internationale. A savoir faire parler de nous. Peu importe par quel biais. Récemment, le club a mis en avant des clichés montrant les joueuses de tennis Serena Williams et Victoria Azarenka avec des liquettes PSG floquées à leur nom durant le tournoi WTA de Doha. Rafael Nadal est déjà venu donner le coup d'envoi d'un match au Parc des Princes. Ce soir, c'est Ronaldo, le vrai, qui ouvrira match contre Marseille. Tout le monde veut sa part du gâteau et les opérations VRP de ce type ne devraient pas s'arrêter en si bon chemin. On est là pour faire rêver les gens. "Rêvons plus grand" n'est-il d'ailleurs pas le slogan du club ?

Cette prise de hauteur et cette internationalisation est d'une rapidité sans précédent. A présent, même les communiqués de presse du club sont rédigés en français et en anglais. Un détail qui en dit long sur la volonté du club de s'inviter chez les grands d'Europe. Ce cirque médiatique est permanent mais en oublie l'essentiel : le terrain. Car mine de rien, et il ne faut pas l'oublier, le PSG, aussi riche qu'il soit, reste un club de football. Pour le moment, le palmarès n'a pas évolué d'un iota depuis l'arrivée de QSI alors que le PSG a déjà son logo pour l'année prochaine. Et sans doute bien d'autres choses dans la besace. On conseillerait au club de ne pas oublier d'où il vient. Il aura beau s'inviter chez les grands, l'ADN restera le même. Au fond de lui, le PSG est toujours ce club dont le premier hymne officiel - "Allez Paris !" - est sorti des cordes vocales de sa marraine. Une certaine Annie Cordy. Oui, celle de "Cho ka ka o".

par Mathieu Faure pour So Foot


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Paris bat l'OM et dit «grazie Sirigu»
Bousculés par un bon OM, les joueurs du Paris Saint-Germain s'imposent (2-0) grâce à un but précoce et à une prestation exceptionnelle de Salvatore Sirigu. Véritable mur, le portier italien a largement compensé le manque d'inspiration des siens, notamment en seconde période. 74

«On sort les grosses vagues comme à Hawaï». A trois petites heures de leur sage Méditerranée, les Marseillais ont, sous une neige presque accueillante, pu constater la violence que peuvent causer les déferlantes parisiennes. Pan! L'arbitre siffle à peine le coup d'envoi quand un drôle de bruit résonne dans le Parc des Princes. Une bombe agricole ? Non, juste un énorme pétard. On n'a pas encore passé la minute de jeu que Lavezzi, parfaitement trouvé en profondeur par Zlatan, envoie une mine s'écraser sur le poteau de Mandanda. Prévenus, les samouraïs marseillais ferment les yeux et jouent haut et même plutôt bien. Au fond, la vérité de ce match est triste à accepter pour les Phocéens, car quasi-inéluctable. Les joueurs d'Elie Baup ont passé 90 minutes à construire de beaux châteaux de sable avec leurs moyens, puis à voir leurs édifices détruits par les vagues parisiennes et par un immense Salvatore Sirigu. Trop violents, trop soudains, les assauts des hommes d'Ancelotti sont venus à bout de Marseillais appliqués mais dégoûtés par un gardien, et qui quittent le Parc des Princes la tête haute. Le trou est fait. Une nouvelle fois.

Mandanda, goal volant

On se rappelle tous de cette pub où ce type qui a un peu la tête dans le cul met sa machine à laver en route et grimpe dessus histoire de se réveiller. Le début de match est à peu près aussi violent pour les Marseillais. Véritable pile électrique ce soir, Ezequiel Lavezzi dynamite tout ce qui bouge et fait passer un très mauvais moment à Nicolas Nkoulou et Lucas Mendes. A vrai dire, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les Parisiens puisqu'au même moment, Zlatan Ibrahimovic commence sa partie de cache-cache avec André-Pierre Gignac. Auteur de deux mauvais tacles coup sur coup, sur Lavezzi et sur Zlatan, André Ayew esquive les cartons avec l'agilité d'un slalomeur tandis que Steve Mandanda décide que 21h10 est une heure idéale pour sortir promener son chien. Manque de bol, 21h10, c'est aussi l'heure pour Lucas de dégainer sa première accélération. Servi par Matuidi dans l'intervalle, le Brésilien lève la tête et envoie une frappe moisie qui fait flipper entre Barton et Nkoulou, avant de prendre Mandanda à contre-pied. A 7 mètres de son but sans trop savoir pourquoi, si ce n'est pour une bonne imitation de Michael Landreau, le portier phocéen est responsable du premier uppercut reçu par les siens. Entre deux rushs de Ezequiel «R1» Lavezzi, les Marseillais sortent la tête de l'eau. Sur leur côté droit, Fanni et Kadir combinent bien tandis que Valbuena et Ayew se battent comme des diables. A la demi-heure de jeu, l'ancien Valenciennois efface Maxwell et envoie une mine que Sirigu détourne en corner. Quelques minutes plus tard, Valbuena sollicite un joli une-deux avec Barton et envoie un bon centre, mais l'arbitre assistant signale un hors-jeu imaginaire. La première période s'achève sur un ultime frisson. Zlatan sort de sa tanière suite à une belle ouverture de Pastore et remise de la tête pour Lavezzi. Lancé comme un TGV sans grève des cheminots, l'Argentin tente de frapper mais se perd dans ses appuis. Les Marseillais soufflent.

Beckham? Non. Sirigu, oui!

Déçus du scénario des quarante-cinq premières minutes mais pas résignés, les Phocéens entrent bien dans la seconde période. Mathieu Valbuena, auteur d'un match dont se souviendra le bon Verratti dans l'entrejeu, frappe du gauche, mais sa tentative passe à côté du but de Sirigu. Dans la foulée, Lavezzi, dont la caisse a été impressionnante ce soir, rate sa millième occasion d'adresser une passe décisive à Zlatan ou Lucas ce soir. Toujours tranchant mais rarement auteur du bon choix dans la dernière passe, l'Argentin est l'une des raisons pour lesquelles les Parisiens ne font pas le break. A 1-0, les hommes de Carlo Ancelotti se font peur. Mais à chaque problème ses solutions. Quand ils n'arrivent pas à faire péter le verrou adverse plus d'une fois, les coéquipiers de Blaise Matuidi peuvent compter sur une sacrée muraille en la personne de Salvatore Sirigu. Impeccable sur une frappe de Gignac, bien servi par Valbuena - même si l'arbitre n'a pas cru bon de signaler corner - le portier italien a passé sa soirée à dégoûter les Marseillais. Une nouvelle fois sollicité sur un long ballon de Nkoulou, le numéro 9 de l'OM claque une reprise de volée acrobatique qui oblige le Sarde à dégainer une nouvelle claquette. C'est encore l'ancien gardien de Palerme qui prive André Ayew, de la tête, de l'égalisation. Finalement, le seul frisson parisien de la seconde période est celui qu'ils attendaient tous, eux, ce qui n'ont pas supporté Jean-Eudes Maurice et Apoula Edel. Entré à la place de Pastore, David Beckham a joué. Il a même fait des passes et il va très certainement prendre une douche. Mais ça, on s'en fout. Et les Marseillais s'en foutent. Car en dépit des vagues parisiennes, les Phocéens ont surfé avec brio. Pas à son avantage en première période, Nkoulou a rarement été pris à défaut lors d'une seconde période dominée par les siens et conclue par une frappe soudaine de Valbuena, qui vient taquiner la lucarne. Le match se termine sous les sifflets du Parc pour un Zlatan fantomatique avant que le Parc ne crie son nom dans les arrêts de jeu, sur un but du genou. Sinon Jérémy Ménez est entré en jeu tandis que l'OM a lancé Sougou dans le grand bain. Elle est peut-être là, la différence entre les deux équipes. En tout cas, c'est là qu'elle est plus criante que sur le terrain ce soir.

Swann Borsellino pour So Foot
Alex177
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Zlatan Ibrahimovic (PSG), pas de quoi paniquer
Zlatan Ibrahimovic a marqué dimanche face à l'OM. Mais, encore une fois, n'a pas été bon. Les critiques commencent à lui tomber dessus. Un peu hâtif, juge Maxime Dupuis.

Le vent se lève. Très léger pour le moment. Pas de quoi déraciner des arbres et faire trembler un chêne comme Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois du Paris Saint-Germain en a vu d'autres durant sa longue carrière et, compte tenu de ses 95 kilos, ne vacille pas à la première bourrasque. Quoi qu'il en soit, le souffle des critiques et des reproches commence à caresser la nuque du Parisien qui, dimanche face à l'OM, a été l'ombre du joueur qu'il avait été à l'aller notamment ou durant la première partie de la saison. A l'arrivée, Ibra a tout de même marqué un but. Son vingt-deuxième de la saison en Ligue 1. Après vingt-six journées.

Le problème avec Ibra, c'est que l'on ne peut se contenter de ce qu'on a vu dimanche soir sur la pelouse du Parc des Princes. Un but marqué du genou ne suffit pas quand on s'appelle Zlatan et que l'on revendique une place au Panthéon. Sa simple stature même lui interdit de réaliser des matches moyens. Une fois de temps en temps, ce ne n’est déjà pas très bien vu. Alors imaginez en ce moment… Zlatan les enchaîne avec une régularité de métronome. De Valence à Marseille, Ibrahimovic n'a pas été flamboyant. Résultat, il a eu le droit dimanche à une bordée de sifflets descendue des travées du Parc des Princes. Une bordée de critiques aussi, plus ou moins bien venues d’ailleurs.

Je veux bien que l'on commence à critiquer Zlatan Ibrahimovic pour toutes les raisons du monde. Mais, avant de tirer des conclusions aussi hâtives que celles qui avaient été lancées dès le mois d'octobre, époque de l'année où un paquet d'observateurs - par une règle mathématique simpliste consistant à multiplier son nombre de buts marqués au bout de neuf journées par quatre - le voyaient titiller Josip Skoblar et ses 44 buts inscrits en L1, il faut peut-être prendre une once de recul. Temporel notamment.

Zlatan a beau ne pas être au niveau actuellement, le Suédois a inscrit 22 buts (je l'ai déjà dit, je sais... mais le répéter est tout sauf superflu). Ce total est assez exceptionnel en France à ce stade de la saison. Globalement, le PSG n'a pas eu à se plaindre de son attaquant de pointe, mis à part quelques coups de sang dont l'ancien Barcelonais aurait pu faire l'économie. Bref, le Suédois a fait le job. Mais aussi talentueux soit-il, n'est pas une machine.

Sauf lorsqu'on s'appelle Lionel Messi, voire Cristiano Ronaldo parfois, on ne traverse pas les semaines, les mois et les années, sans coup de mou. C'est ainsi. Les êtres humains sont faits comme ça. Et les footballeurs étant humains, ils n'échappent pas à cette règle. CQFD. Pour Zlatan, cette mauvaise passe tombe à ce moment de l'année. Peut-être pas le pire, d'ailleurs. Parce que le casting de la superproduction parisienne est large et certains "seconds rôles" ont pris le témoin. Et que c'est au printemps que l'on gagne les trophées. Zlatan a encore un peu de marge pour se refaire la cerise. Et convaincre ceux qui ont la mémoire courte.


Eurosport - Maxime DUPUIS

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PSG-Lucas : "Je me sens libre"
Arrivé cet hiver au PSG en provenance de Sao Paulo, Lucas Moura s'est parfaitement adapté à l'effectif parisien, au point d'en devenir l'un des meilleurs éléments.

Tous les supporters du PSG attendaient avec impatience la venue de Lucas Moura à Paris. Tout le monde vantait ses qualités de footballeur et de technicien, mais restait à savoir si son jeu était compatible avec celui du PSG. Après quelques matches, le Brésilien a déjà montré toute l'étendue de son talent.

Dimanche soir face à l'Olympique de Marseille, il a même, presque, inscrit un but. "Ça vaut pour un but ! L’important, c’est de célébrer, c’est cette victoire et c’est le public qui crie. Malheureusement, l’arbitre ne m’a pas accordé le but, mas ce n’est pas grave, l’important c’est que je suis très heureux de la victoire". Toujours disponible et décisif, le jeune brésilien de 20 ans n'a pas tardé à s'adapter à la vie parisienne. Néanmoins, il l'affirme, il lui reste des progrès à faire. "Je suis encore en phase d’adaptation, j’apprends chaque jour qui passe, je prends confiance en moi et dans le groupe aussi. Tout ça est très important. Avec le temps, tout cela va encore s’améliorer. L’important, c’est que je me sens à l’aise et libre sur le terrain".

"Beckham, un gars très sympa"

Son arrivée a très certainement été moins médiatisée que celle de David Beckham. Lorsque l'un a 20 ans, l'autre en a 37, lorsque l'un débute en Europe, l'autre y a déjà prouvé toutes ses qualités. Face à Marseille, ces deux joueurs ont évolué pour la première fois ensemble. L'occasion pour Lucas Moura de vanter les qualités de son coéquipier anglais. "Il n'a pas besoin de réglages, il est très expérimenté et a joué pour les plus grands clubs en Europe. Grâce à sa qualité, il n'a pas eu besoin de beaucoup de temps. C'est un gars très sympa et facile, tout le monde l’a très bien accueilli. Il nous aidera beaucoup avec son expérience et sa qualité. Pour moi, c’est merveilleux, c’est un honneur de jouer avec lui. Je vais apprendre beaucoup de choses".

Eurosport

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David Beckham (PSG) au coeur de toutes les attentions après ses débuts avec le Paris Saint-Germain
La presse britannique n'a pas manqué les débuts de David Beckham avec le PSG. Ailleurs, l'intérêt se fait plus léger, entre indifférence et focus sur Victoria.

La presse mondiale avait dépêché ses envoyés spéciaux par dizaines pour ne rien manquer des premiers pas en Ligue 1 de David Beckham dimanche. Et si le PSG, en dominant Marseille (0-2), a réaffirmé sa mainmise sur la Ligue 1, c'est bien la "journée parfaite" de la star britannique qui a été au centre des attentions, notamment celles de la presse britannique. Pensez donc : "La neige voletait autour du Parc des Princes (...), l'odeur de souffre accompagnait le Classique, plus gros match de la saison française, décrit Oliver Holt dans les colonnes du Daily Mirror. Les duels s'enchaînaient rapidement et dangereusement (...). Probablement pas le lieu d'expression d'un vieil homme mais la scène parfaite pour les débuts de David Beckham. La scène parfaite pour prouver que, à 37 ans, il peut toujours faire des merveilles dans un championnat européen de premier plan."

"David Beckham a toujours aimé les entrées remarquées, relève Jim White pour le Daily Telegraph. C'est venu tard mais il a imposé son empreinte à Paris hier soir." Depuis Londres, on en viendrait même à s'amuser de l'excitation française symbolisée par la "Beck-cam" que Canal+ a braqué sur la star anglaise tout le match durant. "Les débuts de David Beckham pour le PSG ont plongé les amateurs de football français dans une frénésie", décrit le Daily Mail. Aux yeux de la BBC, c'est même inédit : "Aucun remplaçant n'a déjà reçu tant d'attention des paparazzi du monde entier pendant son échauffement".

David mais aussi Victoria

L'attention des médias britanniques pour les débuts de David Beckham apparaît elle aussi en décalage avec celle du reste de la presse internationale. En Espagne, autre terre où le Spice Boy s'est épanoui, il s'agit d'une info mineure, souvent reléguée derrière les autres résultats européens et ceux de la Coupe d'Espagne de futsal. Dans de courts articles, tous inspirés d'une dépêche de l'agence EFE, les principaux médias en ligne couvrent l'information derrière un même titre : "Beckham débute avec le PSG". Ils reviennent rapidement sur la victoire parisienne, sans détailler outre-mesure la performance du nouveau héros de la capitale. Les mots pèsent peu, alors les médias espagnols s'en remettent aux images, à commencer par celle de David Beckham sautant dans les bras de Zlatan Ibrahimovic pour fêter la victoire du PSG. Et puis il y a Victoria. Mitraillée de près, de loin, en contreplongée et sous tous les profils, l'ex-Spice Girl, les mains jointes devant le visage pour soutenir son compagnon, attire autant l'attention que le Spice Boy.

Sur les autres continents, la plupart des grands médias n'avaient pas encore intégré l'information lundi dans la matinée, en Chine comme aux Etats-Unis. Le LA Times, premier spectateur des performances de Becks avec les Los Angeles Galaxy, s'intéresse au potentiel cinquième bébé du couple Beckham. D'autres se concentrent sur la prochaine pub H&M dont le Spice Boy sera le protagoniste. Enfin, ESPN dégaine un blog de Jonathan Johnson : "Who's your Granddaddy ?" Malgré la prestation poussive des Parisiens, "il est impossible d'ignorer le caméo* de David Beckham". Pour le journaliste installé à Paris, les débuts de la star parisienne n'étaient "ni extraordinaires, ni honteux". Ils ont même permis de saisir "quelques lueurs du Goldenballs d'autrefois". S'il est déjà le centre de toutes les attentions à Paris, c'est encore à son passé que Beckham le doit.

*terme emprunté au cinéma pour désigner une courte apparition d’un acteur dans un film.


Eurosport - B. V.
Alex177
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PSG : Zlatan Ibrahimovic, le géant vacille

Dimanche soir, Zlatan Ibrahimovic a scellé la victoire du PSG face à l’OM. Toutefois, il n’a pas exulté comme il l’avait fait au match aller après ses deux buts. Même quand David Beckham lui a sauté dans les bras, le grand Suédois ne s’est pas déridé. A ce moment-là, il semblait trop conscient que son 22e but en L1 n’effaçait pas totalement le match inabouti qu’il venait de livrer.

A l’échelle de la Ligue 1, c’est une méforme relative car Ibrahimovic a quand même inscrit 4 buts en 7 rencontres depuis début janvier et a livré un match de haut vol à Toulouse avec 1 but et 1 passe décisive. Cependant, à l’échelle de Zlatan Ibrahimovic et de l’excellence affichée en 2012 (18 buts en 19 matchs de L1), c’est un trou d’air qui suscite des interrogations. « Clairement, il est moins bien, soutient Eric Carrière, l’ancien joueur de Nantes et Lyon aujourd’hui consultant pour Canal +. Aujourd’hui, il fait beaucoup de mauvais choix, alors qu’il y a eu des périodes où chaque ballon joué était bon. Je me souviens d’un match à Bastia (4-0), lors de la phase aller, qui était à l’image de sa passe pour Lavezzi dimanche à la 2e minute, avec beaucoup de classe et de facilité technique. »

Le trouble est d’autant plus saisissant que le buteur parisien n’est pas un coutumier de ces passages à (demi-)vide. « Quand il a joué en Italie, il n’a pas connu des baisses de régime, à part peut-être lors de sa première saison (NDLR : à la Juventus). C’est un joueur régulier, explique Enrico Curro, journaliste à La Repubblica et spécialiste de l’AC Milan. Zlatan rencontre surtout des problèmes de discipline avec trop de cartons rouges reçus (NDLR : 3 lors de son passage à l’AC Milan entre 2010 et 2012 et 2 déjà avec Paris). » Dimanche soir, face à l’OM, Ibrahimovic a disputé son 31e match avec le PSG (toutes compétitions confondues), sans compter les rencontres internationales avec la Suède.

Pas un problème physique

Pourtant, les échos en provenance du camp des Loges ne font pas vraiment état d’un joueur fatigué. « Ibrahimovic ne souffre d’aucun problème physique, indique-t-on au club. Pour un attaquant, il y a des cycles. Là, Zlatan n’est pas dans une bonne passe, il est moins décisif dans le jeu et ça l’énerve peut-être un peu. »

Cette méforme, et l’irritation qui va de pair, serait-elle alors liée à des considérations d’ordre technique? C’est en tout cas ce que pense Eric Carrière. « Avec l’arrivée de Lucas et le changement de position de Lavezzi, le jeu du PSG a évolué vers un peu plus de contres, analyse le consultant. Dans ce schéma, il faut être capable de répéter les courses de 30 ou 40 m comme le font Lucas ou Lavezzi. Ibra aime imposer son rythme mais, en ce moment, ce n’est pas vraiment le cas. Il doit répéter des courses de haute intensité, donc il est peut-être un peu moins lucide. Il faudrait aussi que ses partenaires s’adaptent à lui, sans nécessairement tout le temps lui donner le ballon. C’est le problème : dès qu’on change un joueur, l’équilibre évolue. Le PSG doit le retrouver peut-être en gardant plus le ballon au milieu. »

Le Parisien

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PSG-OM : en coupe, Paris écrase le clasico
Lors des matchs de coupe, Paris s’est imposé neuf fois sur dix face à Marseille. Pas une simple coïncidence, selon d’anciens joueurs.

A ce niveau, le hasard n’a plus la parole. Le PSG et l’OM se sont affrontés à dix reprises lors de matchs de coupes (de France ou de la Ligue). Et les Parisiens se sont qualifiés neuf fois!

Interrogés à ce sujet, d’anciens joueurs parisiens et marseillais ont souvent du mal à trouver des arguments à cette surprenante statistique. « Je n’ai pas d’explication rationnelle, avoue Alain Roche, qui a porté les couleurs du PSG pendant six ans et celles de l’OM pendant un an. On m’a posé cette question cent fois et je ne sais toujours pas quoi répondre. Peut-être qu’à Paris on avait une plus grande capacité à se sublimer dans ce type de rencontre. Avec le recul, je crois que, pendant longtemps, le PSG a eu des problèmes de concentration sur la durée d’un championnat et était meilleur avec l’adrénaline du match couperet. »

Vincent Guérin (au PSG de 1992 à 1998) évoque une « statistique incroyable » mais ne croit pas à une simple « coïncidence ». « Entre Paris et les coupes nationales, c’est une histoire d’amour, rappelle-t-il. Il y avait chez nous cette culture du match où il fallait réagir par une qualification. A Paris, on était sûrement plus réactifs que constants et cela nous a permis de dominer le plus souvent l’OM. »

Un avis que partage Bernard Mendy, joueur parisien de 2001 à 2008. « En coupe, il y a un parfum différent, précise l’actuel défenseur de Brest. Et éliminer l’OM, c’est passer pour des héros dès le lendemain aux yeux de nos supporteurs. J’ai un souvenir précis de notre finale de Coupe de France 2006 contre l’OM (2-1). On sentait que ce serait un événement exceptionnel. Fabrice Pancrate avait filmé toute notre préparation. C’était notre rendez-vous. On voulait taper le rival au Stade de France et on avait réussi. Une sensation incroyable. »

Du côté de Marseille, on met en avant le poids longtemps lié à l’obligation de résultats. « On commençait chaque saison avec la pression accrue de ramener un trophée, de mettre fin à la période de disette, et on avait du mal à la digérer positivement », analyse Manuel Dos Santos (à l’OM de 2000 à 2004). Frédéric Brando (marseillais de 1997 à 2001) met quant à lui en avant l’aspect secondaire accordé aux coupes. « La priorité était vraiment le championnat, raconte-t-il. En 1999, on termine deuxième de L1, on est finalistes de la Coupe UEFA, et il y avait donc forcément des choix à faire dans l’effectif. On faisait tourner l’équipe pour les coupes, quel que soit l’adversaire. » Selon Brando, « les rôles seront inversés » demain soir : « Paris est premier du championnat, encore engagé en Ligue des champions. L’OM a une vraie carte à jouer. »

Le Parisien

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PSG-OM : les deux Thiago déclarent encore forfait
Les Parisiens se sont retrouvés hier en fin de matinée sous la neige au camp des Loges. Les titulaires face à Marseille sont restés aux soins. Les autres joueurs ont eu droit à une séance à base d’ateliers devant le but et d’exercices attaque-défense. Thiago Silva et Thiago Motta sont sortis sur les pelouses pour suivre leur programme individualisé de reprise.

Thiago Silva, touché à une cuisse lors de PSG - Ajaccio le 11 janvier, est sans surprise à nouveau forfait pour le second clasico. Le défenseur brésilien est espéré pour le 8e de finale retour de Ligue des champions le 6 mars contre Valence. Mais son retour n’est toujours pas garanti.

Sakho apte à jouer

Idem pour Thiago Motta, également blessé à une cuisse. Idéalement, il faudrait que les deux Thiago jouent contre Reims samedi afin de se préparer pour Valence. Mais le staff ne se montre pas très optimiste.

Pour Mamadou Sakho (cuisse), les nouvelles sont davantage rassurantes. Le défenseur international est totalement remis et pourrait être aligné demain soir. Mais rien n’indique que Carlo Ancelotti le sollicite, compte tenu des échéances qui l’attendent prochainement en club et avec l’équipe de France. Après un choc avec André Ayew, Lucas souffre d’un genou. Même si sa blessure n’inspire pas d’inquiétude, le jeune prodige pourrait être laissé au repos demain.

En revanche, David Beckham pourrait être lancé d’entrée. Comme à son habitude, l’Anglais a été le dernier à quitter le camp des Loges, hier à 15h30, après avoir reçu de longs soins. Seule au volant de sa voiture, la star s’est arrêtée pour signer quelques autographes aux courageux qui l’avaient attendu des heures sous la neige. L’occasion pour l’Anglais de démontrer de nouveau sa volonté d’intégration en lâchant, en français dans le texte : « Merci et au revoir. »


Arnaud Hermant (avec B.M.) Le Parisien


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CARLO ANCELOTTI : «LA COUPE, UN OBJECTIF»
A la veille d’un nouveau Classico, Carlo Ancelotti était en conférence de presse. Face à l’OM, et dans une Coupe que Paris vise clairement comme objectif, le coach s’attend à une prestation solide de son groupe, et notamment de David Beckham, qui sera titularisé pour la première fois.


Coach, au même titre que le Championnat, cette Coupe de France est-elle un objectif pour vous cette saison ?
« Oui, nous sommes toujours dans la compétition, c’est donc un objectif important. Tout le monde sait que la Coupe est une compétition majeure en France et ce serait bien pour nous d’accéder au prochain tour. Nous devons encore jouer contre Marseille, un autre match difficile, comme dimanche. »

Justement, que retenez-vous de la première opposition de dimanche, face aux Olympiens ?
« Marseille a essayé d’avoir le contrôle du match après notre ouverture du score, et on a essayé de jouer en contre de notre côté. On avait la possibilité d’utiliser la vitesse de cette façon. On a réalisé un bon match, pas exceptionnel mais solide, en nous créant aussi beaucoup d’opportunités. Ce mercredi, nous devrons rater moins de passes contre notre adversaire. Marseille est une équipe solide, agressive et qui a gagnée beaucoup de rencontres à l’extérieur. Valbuena, Nkoulou, Morel ou encore Gignac seront des joueurs à une nouvelle fois surveiller. »

Est-ce difficile d’enchainer deux confrontations en trois jours, surtout lorsqu’il s’agit de cette affiche particulière ?
« Non, ce n’est pas compliqué de se remobiliser car on peut analyser le match que l’on vient de disputer. C’est un Classico donc la motivation est toute trouvée pour le groupe. Tout le monde est très focalisé sur cette deuxième confrontation en trois jours. Je ne crains pas de relâchement mental de la part de mon équipe. On veut gagner, et si l’on perd, c’est tout simplement parce que Marseille aura été meilleur que nous. »

David Beckham sera-t-il titulaire pour ce Classico ?
« Oui, au même poste que Verratti. C’est une position importante sur le terrain, il doit aider l’équipe dans la construction du jeu. Bien entendu, il a aussi la qualité pour tirer les coups de pied arrêtés. Dans l’entrejeu, il peut jouer à côté de Lucas, Lavezzi, ou encore Ménez. Il est apte à disputer un match entier. Je comprends qu’il y ait un engouement autour de lui, mais moi j’aime surtout le Beckham qui est au centre d’entrainement. Il travaille, il est humble au quotidien. »

Etes-vous actuellement satisfait du rendement de votre équipe ?
« Nous sommes la meilleure équipe, le classement est clair, mais il s’agit de l’instant présent. On doit être les plus forts à la fin de la saison. Cette équipe doit garder le rythme mais nous sommes toujours qualifiés en Champions League, en Coupe et en tête du championnat : le bilan est donc pour le moment largement positif. Parfois, on a très bien joué, d’autres fois moins, mais je suis très satisfait de mon groupe, même si j’aimerais que la manière soit toujours au rendez-vous. »


Psg.fr
Schultzy
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Leonardo : « C'est mieux de susciter l'envie et la jalousie que la pitié »

Leonardo est agacé. Le directeur sportif du PSG n'a pas apprécié les critiques qui ont suivi le succès parisien contre Marseille dimanche (2-0). A l veille du 8e de finale de Coupe de France contre l'OM, le Brésilien réclame un public plus chaleureux au Parc et défend les prestations de Zlatan Ibrahimovic.

Vous semblez agacé par les critiques concernant les dernières prestations d'Ibrahimovic...

Leonardo. Ce n'est pas seulement depuis le clasico. Depuis plusieurs semaines, il y a un ton bizarre, une manière de juger le club qui est bizarre. Après le clasico, j'espérais voir dans la presse des commentaires sur Sirigu, Armand, Lucas, Lavezzi, Ménez, qui a fait une très belle entrée dimanche. Mais on trouve des choses qui n'ont pas lieu d'être parce que pour juger et critiquer Ibrahimovic, sincèrement, il faut avoir du courage.

Au-delà de son jeu, on a senti chez lui un certain agacement lors du clasico...

Je ne suis pas d'accord. Il a marqué 22 buts et délivré quatre passes décisives en championnat. Depuis le début de la phase retour, il a inscrit quatre buts. Il est dans toutes les actions décisives et importantes de l'équipe. Après, ce n'est pas possible d'être toujours dans la meilleure condition physique pendant dix mois. Mais on ne peut pas juger sa saison juste sur ses derniers matches. Quand j'entends les gens qui parlent, les commentateurs, les consultants, j'ai l'impression qu'on dérange. En fait, on commence à arriver exactement là où on voulait. On suscite l'envie et la jalousie et c'est toujours mieux de susciter l'envie et la jalousie que la pitié.

Faites-vous également allusion aux récentes sorties médiatiques de Jean-Michel Aulas contre le PSG ?

Non, je parle en général.

Comment avez-vous accueilli les sifflets concernant Ibrahimovic ?

C'est la première fois avec Ibra mais ce n'est pas la première fois avec un joueur. On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide l'équipe, qui soit confiant. On a besoin d'un public plus optimiste, un public de Champions League tout le temps. Sans ça, ce sera très difficile de réussir. C'est important d'avoir le soutien des supporteurs jusqu'au bout. Sans ça, on ne va pas réussir.

Qu'avez-vous pensé des premiers pas de Beckham ?

Je suis content mais ce n'est pas une surprise, je le connais bien.

Son vrai test aura tout de même lieu mercredi pour sa première titularisation...

Beckham ne passe pas un test, il est là pour nous aider. J'ai toujours dit qu'il était venu pour le côté sportif. Ce qui change et fait évoluer une équipe et un club, ce n'est pas le nombre d'interviews que tu donnes ou le nombre de maillots que tu vends. Ce qui change, ce sont les titres que tu gagnes. Un joueur comme lui ne se discute pas. Si tu le discutes c'est que tu ne connais pas le football et il y en a beaucoup ici (qui ne connaissent pas le football).

Vous pensez que la France ne connaît pas vraiment la réalité du football de haut niveau ?

Sincèrement, il n'y a pas trop de connaissances du haut niveau, du football. Mais c'est notre challenge.

Le Parisien.fr
Varino
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Paris veut vraiment tout

La Coupe de France est un objectif déclaré pour le leader de la L 1, qui n’a pas digéré son élimination de la Coupe de la Ligue en novembre dernier.


TROIS JOURS après l’épisode 3, voici le final de la série qui réunit le PSG et l’OM cette saison. Le décor n’a pas changé, les personnages à peine, seule la compétition diffère sans altérer pour autant l’excitation qui entoure ce rendez-vous entre ennemis. David Beckham d’un côté, Joey Barton de l’autre, et, pour traverser définitivement la Manche, cette sentence inspirée de l’ancien international anglais Gary Lineker : à la fin, c’est le PSG qui gagne ? Ce fut le cas lors des deux derniers Classiques (*), d’abord en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (2-0, le 31 octobre), puis en L 1 (2-0, dimanche), et, à la lecture des ambitions parisiennes cette saison, celui en Coupe de France, ce soir, revêt au moins autant d’importance que les précédents.

Avant le succès en Coupe de la Ligue, Mamadou Sakho, le défenseur du PSG, rappelait qu’un match contre l’OM « ne se joue pas, il se gagne ». En début de saison, ses dirigeants avaient élargi le débat et les horizons : toute compétition dans laquelle le PSG est engagé ne se joue pas, elle se gagne. La saison passée, Leonardo, le directeur sportif parisien, avait très mal vécu les éliminations prématurées en Coupe de la Ligue (en 8es de finale, à Dijon, 2-3, le 26 octobre 2011) et en Ligue Europa (phase de groupes). Cette fois, c’est la sortie de route à Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b., le 27 novembre 2012), encore en Coupe de la Ligue (quarts de finale), qui a ruiné les espoirs de carton plein. À Doha, où l’on estimait ce PSG armé pour tout rafler après les énormes dépenses estivales, la pilule n’était pas passée.

Carlo Ancelotti connaît les exigences de son actionnaire comme il a cerné la valeur symbolique de la Coupe de France. Avant l’entrée en lice de son équipe, contre Arras (CFA 2), en 32es de finale (4-3, le 6 janvier), l’entraîneur du PSG avait comparé cette compétition à la Cup, en Angleterre. Hier, il a rappelé : « Tout le monde sait qu’en France la Coupe est importante. Pour nous, c’est un objectif. C’est une belle chose pour nous d’aller au prochain tour. » Et bien plus encore… Parce que la réception de l’OM, la troisième de la saison, est un piège sans être une finalité. C’est juste après avoir sorti les Marseillais de la Coupe de la Ligue que les Parisiens ont traversé leur période la plus noire de la saison (2 défaites, 1 nul en L 1). Et c’est au tour suivant que leur route s’est arrêtée.

Ancelotti invaincu en Classique

Mais Ancelotti entretient aussi une relation particulière avec Marseille. Depuis son arrivée en France, il n’a jamais perdu un Classique. Sa seule défaite face aux Phocéens comme technicien remonte à un match de Ligue des champions sans enjeu, lorsqu’il était à la tête de Chelsea (0-1, le 8 décembre 2010), et il ne s’imagine pas en ajouter une autre aujourd’hui. Pas question, par conséquent, de trop faire tourner et d’offrir du temps de jeu uniquement pour ménager les susceptibilités.

C’est la raison pour laquelle Zlatan Ibrahimovic, en tribune lors du 8e de Coupe de la Ligue, devrait être titularisé face à une équipe contre laquelle il a toujours marqué. Et, même si Ibra rate des passes, comme ce week-end dernier, même s’il ne manifeste pas un enthousiasme débordant au moment de récupérer les ballons perdus, Ancelotti trouve qu’il faudra encore « beaucoup de courage aux supporters pour siffler un joueur auteur de vingt-deux buts (en Championnat) ». D’une certaine façon, la présence du Suédois au coup d’envoi, ce soir, illustre les ambitions du club de la capitale. Qui n’est pas encore assuré de finir en tête de la L 1 et ne tient pas à se priver d’un titre à sa portée dans une autre épreuve.

DAMIEN DEGORRE

(*) À Marseille, en Championnat, les deux équipes avaient fait match nul (2-2, le 7 octobre).




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Beckham, Ménez et Ibra titulaires

CETTE FOIS, BECKHAM DÉBUTERA. Carlo Ancelotti l’a confirmé hier en conférence de presse, précisant qu’il évoluerait dans un rôle identique à celui de Verratti, suspendu. « Il peut tenir tout le match », a ajouté l’entraîneur du PSG. À ses côtés, Matuidi pourrait tout de même avoir du boulot à la récupération... Décidé à conserver son système en 4-4-2, Ancelotti devrait aligner Chantôme sur le côté droit et Ménez à gauche, à la place de Pastore, qui sera ménagé.

« Oui, Jérémy jouera, a plaisanté le technicien italien. Et il jouera aussi le match suivant, à Reims (samedi). » Devant, Ibra devrait très probablement être associé à Gameiro, histoire de préserver Lavezzi avant le huitième de finale retour de Ligue des champions contre le Valence CF (le 6 mars).

C’est en défense qu’un doute demeure. Hier matin, Maxwell, qui enchaîne les rencontres, a été ménagé. Ancelotti verra avec lui, ce matin, s’il se sent capable de tenir sa place. « S’il n’est pas à cent pour cent, il ne jouera pas », a-t-il déclaré. Du coup, Armand se décalerait sur le côté gauche de la défense et Camara évoluerait en charnière avec Sakho, remis de sa douleur à une cuisse. Alors qu’Alex souffrait d’un virus hier, Thiago Silva a repris l’entraînement collectif. Il pourrait être dans le groupe ce week-end, en Championnat. – D. D.




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Le cas Ibrahimovic examiné aujourd’hui

LA COMMISSION de discipline de l’UEFA doit examiner, cet après-midi, le cas de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic, expulsé à Valence pour une semelle sur le Mexicain Andres Guardado lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions (2-1, le 12 février). Au vu de la jurisprudence pour un carton rouge direct, le Suédois (31 ans) devrait normalement écoper de deux matches de suspension. Ce qui le priverait du huitième de finale retour (le 6 mars) et d’un éventuel quart de finale aller. Si le joueur ou le PSG ne sont pas satisfaits de la décision, qui devrait être annoncée aux alentours de 18 heures, ils pourront faire appel. – E. M.




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Van der Wiel, il serait temps...

Acheté près de 6 M€ à l’Ajax Amsterdam l’été dernier, le latéral droit international néerlandais, titulaire ce soir, peine à s’adapter à Paris.


AUJOURD’HUI, plus grand monde ne s’en souvient mais Gregory Van der Wiel a joué une finale de Coupe du monde, en 2010. Moins nombreux encore sont ceux qui se rappellent sa bonne performance contre l’Espagne (0-1 a.p.). Forcément, pour ceux qui ont vu l’international néerlandais (25 ans) sous le maillot du PSG, cela paraît étonnant. Maladroit balle au pied, fébrile dans les duels, le latéral droit s’installe cette saison plus souvent sur le banc que dans le onze de Carlo Ancelotti.

Ce soir, le technicien italien lui offrira malgré tout une nouvelle chance de s’exprimer. « Il a les qualités pour faire plus, affirme ce dernier. C’est toujours difficile pour un étranger de débarquer dans un pays dont on ne parle pas la langue. Il a eu quelques problèmes d’adaptation mais j’ai confiance en lui. » Pourtant, sur les seize matches qu’il a joués avec le PSG (toutes compétitions confondues), Van der Wiel, un but et pas mal d’erreurs défensives, a rarement justifié la confiance que lui porte son entraîneur et encore moins les 6 M€ investis l’été dernier.

Formé à l’Ajax Amsterdam au poste de défenseur central, il s’était imposé comme latéral droit lors de la saison 2009-2010, participant à cinquante matches et marquant six buts dans son Championnat. Le Bayern Munich avait alors manifesté son intérêt mais l’Ajax réclamait 18 M€. Van der Wiel est donc resté. Puis son retour d’Afrique du Sud a amorcé un déclin sportif et les candidats pour l’accueillir sont devenus plus rares. L’été dernier, à l’exception du PSG sur le tard, seul le Valence CF avait formulé une offre pour racheter sa dernière année de contrat, mais Van der Wiel trouvait que ce n’était « pas un top club ». Il pouvait rester à Amsterdam mais, comme il ne souhaitait pas prolonger, Franck De Boer, l’entraîneur, ne lui garantissait pas une place de titulaire. Ou bien il s’engageait à Paris où son nouvel agent, Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic, lui assurait un avenir (contrat de quatre ans) et un salaire confortable (300 000 euros brut).

Van der Wiel a accepté, pensant qu’il balaierait la concurrence de Christophe Jallet. Pour l’instant, l’histoire ne lui donne pas complètement raison. – D. D.




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Leonardo: «On a besoin d’unpublic de Ligue des champions»

DANS UN ENTRETIEN à l’AFP, Leonardo, le directeur sportif du PSG, a regretté, hier, les sifflets qui ont accompagné la passe ratée de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic en fin de match, contre l’OM, dimanche (2-0). « C’est la première fois avec Ibra mais pas la première fois avec un joueur, affirme Leo. On doit avoir un public qui nous pousse tout le temps, qui aide l’équipe, qui soit confiant. On a besoin d’un public plus optimiste, d’un public de Ligue des champions. Sans ça, ce sera difficile de réussir. »



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AUGUSTE - DELAUNE À GUICHETS FERMÉS. – Samedi, à 17 heures, la rencontre Reims - Paris-SG (27e journée de L 1) se jouera dans un stade Auguste-Delaune à guichets fermés, devant près de 22 000 personnes.

L'Equipe
Kaionedirection
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PSG-OM, on ne s’en lasse pas

Trois jours après la victoire des Parisiens, les deux équipes se retrouvent pour un nouveau choc.

C’est un clasico qui n’a rien de classique. Il y a d’abord ce timing insolite. Trois jours après un PSG - OM excitant et hautement médiatisé, revoilà le PSG - OM version Coupe de France entre les deux cadors de cette compétition (10 victoires pour l’OM, 8 pour le PSG).

Un tel choc à trois jours d’intervalle, cela n’était arrivé qu’une seule fois dans l’histoire des deux clubs. Il faut remonter aux 7 et 10 novembre 2004, avec deux victoires parisiennes en L1 puis en 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Il y a aussi l’enjeu. Même si ce 8e de finale peut sembler moins attractif que le bouillant clasico de dimanche, il n’en demeure pas moins prioritaire pour ces deux équipes. C’est en tout cas le message qu’a adressé Nasser al-Khelaifi, le président parisien, à ses joueurs après leur succès (2-0). « La Coupe de France est aussi un objectif. Quand on est engagé dans trois épreuves (NDLR : en L1, en Ligue des champions et en Coupe de France), c’est pour les gagner ! » a rappelé le Qatarien, pour qui une seconde élimination dans les coupes nationales constituerait un crime de lèse-majesté. Un revers à domicile serait d’autant plus mal perçu à Doha que le PSG reste invaincu face à l’OM depuis trois matchs en 2012-2013 (2 victoires à domicile, et 1 nul au Vélodrome).

Beckham titulaire

Les quatre rencontres entre les meilleurs ennemis de la L1 auront constitué le fil rouge de cette saison qui n’a pas encore livré son épilogue. Mais on sait déjà que les trois premiers clasicos resteront marqués par l’empreinte des stars planétaires que sont Ibrahimovic et Beckham.

Le premier pour son doublé génial au Vélodrome, le second pour ses débuts réussis au Parc des Princes. Au rayon des statistiques et des anecdotes qui nourrissent l’histoire des duels entre Paris et Marseille, il faudra ajouter la première titularisation du Spice Boy sous les couleurs parisiennes ce 27 février 2013. « Il doit nous aider dans la construction du jeu », a indiqué hier Ancelotti. Cela tombe bien : c’est en grande partie ce qui a manqué au PSG dimanche, dominé et privé de ballon par l’OM en seconde période. Marseille, qui légitimement se sent pousser des ailes. « Aujourd’hui, le PSG est l’épouvantail de la Ligue 1. Mais, sur un match, on peut les faire déjouer et espérer un résultat », ambitionne Baup, l’entraîneur de l’OM. Sportivement aussi, ce remake n’a rien d’un « fake » (« faux »).


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Paris prêt pour les tirs au but

Cette fois-ci, Carlo Ancelotti n’a pas fait de mystère. L’entraîneur parisien a confirmé que David Beckham sera titulaire pour la première fois ce soir sur la pelouse du Parc des Princes. L’Anglais sera associé dans l’entrejeu à Blaise Matuidi.

Peu de changements à Marseille

Aux absences de Thiago Motta, Thiago Silva (cuisse) et Verratti (suspendu), se sont ajoutés hier les forfaits de Lucas et Alex, tous les deux malades. Douchez sera titulaire en vertu de l’alternance avec Sirigu lors des matchs de coupe. Van der Wiel sera aligné à droite d’une défense où Sakho devrait effectuer son retour au côté de Camara. « Peut-être que notre succès dimanche va les affecter, imagine Sylvain Armand, probable titulaire à gauche. On aura un avantage moral.» Les joueurs parisiens, qui avaient quartier libre hier soir, ont terminé leur ultime entraînement par une séance de tirs au but. Cela peut toujours servir.

Marseille de son côté a pu s’entraîner à Chantilly (Oise) malgré des conditions climatiques glaciales. Elie Baup devrait reconduire sensiblement la même formation que dimanche. Morel (cuisse) est absent. Lucas Mendes glisserait alors à droite, permettant à Diawara d’être titularisé pour la première fois depuis la défaite face à Nancy le 3 février. Suspendu dimanche, Jordan Ayew sera relancé, probablement à droite, à la place de Kadir. «On a un groupe qui a été habitué à enchaîner les matches tous les trois jours avec la Ligue Europa, a expliqué Elie Baup. On a été préparés à ça ». Pour le capitaine Steve Mandanda, «c’est bien de pouvoir s’appuyer sur ce qu’on a pu produire dimanche, mais l’important est désormais de gagner et de se qualifier.»


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Cayzac-Diouf, au cœur de la passion

« Ici, c’est Paris ! » Quelques agents de la voirie municipale chambrent Pape Diouf, dont ils reconnaissent l’imposante stature, avenue George-V. Le ton narquois devient plus onctueux quand ils aperçoivent Alain Cayzac à ses côtés. Lundi midi, l’ancien président du PSG (2006-2008) a longuement reçu l’ex-patron de l’OM (2005-2009) pour refaire le monde, le PSG et l’OM.

Compte tenu du match de dimanche, à quel type de rencontre faut-il s’attendre pour ce second clasico ?

Pape Diouf. Dimanche, j’ai vu la meilleure prestation de l’OM de la saison. Mais l’état d’esprit va changer, Paris sera plus tranquille. Le cœur dira l’OM, et la raison Paris.

Alain Cayzac. Le PSG a un véritable avantage psychologique. Après une victoire, on est plus en confiance. Le cœur et la raison me disent que Paris devrait gagner.

Pape Diouf, vous n’aimez pas ce nouveau PSG. Un sondage publié par « l’Equipe Magazine » est venu corroborer vos propos : Paris reste le club le plus détesté en France…

P.D. Le fait que Paris ne soit pas le club le plus prisé de France, c’est aussi vieux que l’opposition entre le pouvoir central et la province. Au-delà de ça, la politique du chèque illimité est en contradiction avec les valeurs que je célèbre dans ce jeu. Quand je vois Beckham se comporter comme le premier supporteur, alors qu’il ne savait même pas où se trouvait le camp des Loges dix jours plus tôt, cela me semble étonnant, artificiel.

A.C. Je ne suis pas d’accord. Je trouve que le projet des Qatariens est ambitieux, cohérent. Le fait d’arriver et d’aller très vite me semble une très bonne stratégie. C’est un actionnaire qui s’inscrit dans la durée. Le sondage, je vais le dire un peu vulgairement, je m’en fous! J’ai toujours appris que le fait d’être aimé, pour une marque, n’était pas le plus important. On aime les faibles, on admire les forts.

P.D. Quelque chose me gêne avec le Qatar. Pour moi, c’est un peu « Janus aux deux faces ». D’un côté, un pays qui entreprend une démarche apparemment louable en s’offrant le PSG. Et, de l’autre, un Etat qui entreprend des actions très contestables. Je suis africain, et ce qui se passe aujourd’hui au Mali ne me laisse pas insensible. Il est à peu près démontré que les islamistes, dans ce désert, sont aussi financés par de l’argent qatarien. Je n’ai pas de preuve, mais cela me bloque. Je me dis que le football n’est qu’un prétexte.

A.C. Un pays peut évoluer. Quand les Qatariens sont arrivés, je me suis demandé s’ils allaient continuer à soutenir l’équipe féminine et le Paris Foot Gay, dont je suis président d’honneur… Ils l’ont fait. Mais je reste vigilant. Si, demain matin, on me dit que le PSG joue au Stade de France, je n’irai plus le voir jouer.

Certains, comme José Anigo, estiment que Leonardo n’a aucun mérite de recruter de très grands joueurs avec des moyens illimités…

A.C. Je trouve que le recrutement est bon. Il y a des joueurs confirmés, mais prendre Verratti, Sirigu, Lucas, c’est intelligent. Leonardo est un type bien.

P.D. C’est un type bien, sauf quand il nous prend pour des andouilles en nous disant que Beckham vient uniquement pour le sportif. Quand on nous dit que Beckham va reverser son salaire à des œuvres caritatives, alors que sa suite à l’hôtel vaut 510 000 € par mois, c’est gênant.

A.C. Il est bien sûr plus facile de recruter quand on a de l’argent, mais Leonardo a des réseaux, il sait convaincre. Sinon, les grands joueurs ne seraient pas forcément venus à Paris.

P.D. Ils sont là parce que vous les payez plus. Les joueurs, ce sont les sous qui les intéressent. Comme le disait Jean Gabin, quand on parle d’argent, à un certain moment, tout le monde écoute. Avec la moitié de ce que Paris a dépensé, j’ai la prétention de dire que je fais de l’OM un champion de France.

A.C. J’apprécie Leonardo. Je ne dis pas que ce qu’il a fait est miraculeux. Mais il représente bien le club. Le management du PSG me rassure : Nasser, Jean-Claude Blanc et Leonardo, c’est cohérent, chacun a son rôle.

P.D. Pour moi, le management, c’est Jean-Claude Blanc. Il sait de quoi il parle. A l’avenir, je le vois être l’homme qui dirige le PSG.

Des clubs comme l’OM et le PSG ne doivent-ils pas être dirigés par des figures médiatiques comme vous l’étiez ?

P.D. Quand j’entends le président actuel de Marseille dire qu’il veut être un président à l’anglaise, c’est-à-dire rester dans l’ombre, je m’interroge. Marseille a besoin d’un homme qui assume quand les choses ne vont pas bien. Vouloir être un président à l’anglaise, c’est une manière de révéler ses propres faiblesses en termes de gouvernance et de communication.

A.C. A Paris, le projet est ambitieux. Après, ce sont les résultats qui parleront. Nasser est intelligent, il ne fait pas de faute de communication. Il n’attaque pas la France sur le montant des impôts, il n’arrive pas avec ses gros sabots.

P.D. Quand j’ai entendu il y a quelques mois que le président du PSG invitait tous les anciens présidents du club, il y avait une démarche honorable. Moi, j’ai dû acheter quatre abonnements au Vélodrome pour avoir droit à un parking.

Parlons d’un sujet qui vous tient à cœur : les supporteurs. Le Parc des Princes a-t-il perdu son âme avec le plan Leproux ?

A.C. Quand je réponds à cela, je suis toujours considéré comme un dangereux hooligan. Oui, le PSG a perdu une partie de son âme parce que les supporteurs historiques ne viennent plus. Je regrette qu’il n’y ait plus de tifos, qu’il y ait moins de ferveur, moins de chants. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Mon système idéal, c’est préserver la sécurité et retrouver la ferveur.

P.D. On sent chez Alain le vrai supporteur, on sent cet esprit dont je suis le défenseur. Les présidents que nous avons été ont tenu compte de leurs supporteurs. Ma relation avec eux était dictée par un respect et une considération réciproques. Car Marseille n’a été grand qu’avec ses supporteurs.

L’antagonisme entre le PSG et l’OM est-il en train de faiblir ?

P.D. La passion doit demeurer, sans violence physique. Les petites phrases avant les matchs ne me dérangent pas. Au match aller, le PSG est venu à Marseille trop tranquillement, et Ibrahimovic a marqué deux buts. Il faut piquer…

A.C. C’est pour cela que vous mettiez de l’ammoniac dans le vestiaire (NDLR : en 2005, le vestiaire parisien avait été arrosé d’ammoniac, empêchant ainsi les joueurs de respirer) !

P.D. (Rires.) J’aimais bien ces ambiances un peu chaudes !

A.C. L’objectif maintenant, c’est que tous les supporteurs participent au clasico. Ça s’est bien passé dimanche. Il s’avère que j’ai apprécié les hommes qui ont dirigé l’OM. José Anigo, je l’apprécie, je n’aime pas les mercenaires, il n’en est pas un et il est aussi givré que moi quand il défend son club.


Leparisien.fr
Panenka
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Foot- Ligue des Champions- Discipline : Ibra suspendu deux matches

Zlatan Ibrahimovic avait été l'auteur d'un mauvais geste lors du 8e de finale aller de Ligue des champions entre Valence et le PSG. Il a été suspendu deux matches. (L'Equipe)

Comme c'était prévisible suite à son expulsion à Valence (2-1) en 8e de finale aller de Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic s'est vu infliger une suspension de deux matches. La décision a été annoncée mercredi soir par l'UEFA, dont la commission de discipline s'était réunie un peu plus tôt. Le PSG peut faire appel de cette décision, qui va priver son attaquant suédois du match retour face à Valence au Parc des Princes, et de l'éventuel quart de finale aller de la compétition.


lequipe.fr
Homer
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Cette fois, Paris a contrôlé

Le PSG a (encore) battu l'OM (2-0), mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de France, au terme d'un match maîtrisé. Beckham était titulaire et Ibrahimovic a inscrit un doublé.

David Beckham en était déjà convaincu mais aujourd’hui un peu plus encore, la recrue star du PSG doit se dire qu’il a bien fait de venir à Paris. Car pour son deuxième match en quatre jours avec sa nouvelle équipe, l’Anglais a encore connu la victoire. Comme dimanche dernier, c’est face à l’OM que le club parisien s’est imposé (2-0). Le « Spice Boy » réussit donc un sans-faute, il ne pouvait pas rêver meilleurs débuts. Remplaçant en Championnat, l’ancien joueur du Los Angeles Galaxy était cette fois bien titulaire, comme prévu, dans l’axe du milieu. Il est resté 86 minutes sur le terrain et a participé activement à la qualification des siens pour les quarts de finale. Un résultat qui n’a rien d’étonnant puisqu’il s’agit du troisième "Classique" remporté cette saison à domicile par les Parisiens, sur le même score qui plus est. Le dernier succès olympien dans la capitale remonte à 2010.

Le leader de Ligue 1 n'a pas semblé souffrir face à une équipe marseillaise émoussée physiquement après la pause.

Après la rencontre quelque peu ennuyeuse de dimanche dernier, le Parc des Princes, toujours aussi plein, a cette fois eu droit à une partie plus animée. Contrairement au précédent match, le PSG n’a pas accepté de laisser le ballon à son adversaire. Ce qui ne l’a pas empêché de procéder en attaques rapides, comme à son habitude. Après plusieurs tentatives (9e, 12e et 15e), le plus souvent initiées côté droit par Van der Wiel, c’est finalement Ibrahimovic qui s’est racheté aux yeux des supporters, en ouvrant le score à la demi-heure de jeu (34e). Servi par Chantôme en profondeur, le Suédois a résisté à la charge de Mendes pour inscrire son quatrième but face à l’OM en autant de confrontations cette saison. Il en ajoutera même un cinquième en seconde période, sur penalty, suite à une faute de Morel (64e).

Avec les huit changements opérés par Carlo Ancelotti dans son équipe de départ, et notamment un Ménez désigné capitaine d’un soir, récompensé pour sa «bonne attitude», le leader de Ligue 1 n’a pas semblé souffrir face à une équipe marseillaise, à l’inverse, émoussée physiquement après la pause. Enervée aussi par son impuissance, à l’image de ces deux échauffourées (36e et 82e), sans conséquence. A l’exception de deux têtes non cadrées de Gignac (16e) et Mendes (50e), l’OM n’a pas beaucoup inquiété Douchez. Mandanda en revanche aurait pu s’incliner à une troisième reprise, sans un sauvetage de Gignac sur sa ligne (61e), sur une tête de Camara. Toujours engagé dans trois compétitions, le PSG ne faiblit pas. Même s’il ne pourra plus désormais croiser l’OM, son nouveau souffre-douleur, il ne s’en inquiète pas. Car il possède aussi un nouveau porte-bonheur : un dénommé Beckham.

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Paris ira chez l'ETG

Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France (16 et 17 avril) a été effectué mercredi soir, au Parc des Princes, dans la foulée de la qualification du PSG aux dépens de l'OM (2-0). Le club de la capitale se rendra sur la pelouse de l'Evian-TG. St-Etienne recevra Lorient, tandis que Troyes affrontera Nancy. Le vainqueur de Lens - Epinal (jeudi 20h50) jouera à domicile contre Bordeaux.

L'Equipe.fr
Homer
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Paris trop fort pour l'OM

Grâce un doublé de Zlatan Ibrahimovic face à l'OM (2-0), mercredi, le PSG se hisse sans forcer en quarts de finale de la Coupe de France. (Photo Reuters)

2-0. C'est devenu le tarif pour les Marseillais au Parc des Princes. En tout cas cette saison. Car, après la Coupe de la Ligue le 31 octobre, le Championnat dimanche dernier, l'OM en a encore pris deux à Paris ce mercredi. Un 2-0 synonyme d'élimination pour les Phocéens, déjà largement distancés par leurs hôtes pour le titre de champion de France (8 points).

Morel concède un penalty ridicule, Beckham plutôt bon


Contrairement au match de dimanche où ils avaient montré un visage très séduisant, les Olympiens, avec le même onze de départ, ont semblé à côté de leurs pompes ce mercredi, à l'image d'un Morel qui, non content d'avoir quasiment raté tout ce qu'il a entrepris, a concédé un penalty ridicule sur Ibrahimovic peu après l'heure de jeu. Une sentence transformée sans trembler par l'international suédois, qui ne s'était pas fait prier pour ouvrir le score du droit en première période (34e minute), idéalement lancé par Chantôme.

Le doublé de Zlatan - qui semblait vouloir se racheter de ses deux matches de suspension en C1 - tranche avec l'inefficacité chronique des Marseillais. Malgré un Valbuena remuant (quelle régularité!), les hommes d'Elie Baup n'ont jamais été en mesure d'inquiéter la bande à Beckham (plutôt bon pendant 85 minutes), hormis sur une belle frappe de Gignac à la 50e minute. Maigre. Trop maigre pour espérer se hisser en quarts. Alors que les Sudistes n'ont désormais plus que le Championnat à jouer, de son côté, le PSG est toujours en course sur trois tableaux.

France Football.fr
Varino
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2-0, un classique

Encore une fois l’OM s’est incliné au Parc des Princes cette saison, dans une troisième compétition différente. Et encore sur le même score que les précédentes.

Après sa victoire, le PSG poursuit sa route en Coupe de France : il ira défier l’Évian-TG en quarts de finale à Annecy. Hier, sa qualification contre l’OM fut d’une logique implacable tant Paris fut supérieur dans tous les domaines, ce qui n’avait pas été le cas trois jours plus tôt en Championnat, et elle a réhabilité Ibra aux yeux des supporters. Pour les Marseillais, il s’agit maintenant de défendre leur place sur le podium de la L 1.


LE CLASSIQUE, finalement, cette saison, c’est le tarif infligé par le PSG à Marseille lors de ses trois déplacements au Parc. 2-0 en Coupe de la Ligue (le 31 octobre), 2-0 en Ligue 1 dimanche et 2-0, hier, en huitièmes de finale de Coupe de France. Pour le reste, l’intensité supposée d’une telle rencontre, le rythme, le suspense, la déferlante d’occasions de but, on attendra l’année prochaine, parce que Paris a une nouvelle fois maîtrisé son sujet sans jamais forcer son talent. Sa qualification pour les quarts de finale contre l’Évian-TG, à Annecy, ne souffre aucun débat et elle en étouffe un au sujet de Zlatan Ibrahimovic.

Le Suédois n’est sans doute pas le plus investi dans la dimension collective du PSG et son attitude, parfois hautaine, peut agacer mais même lorsqu’il n’est soi-disant pas bon, Ibra marque. Son doublé d’hier soir porte son total de buts à vingt-six depuis qu’il porte le maillot parisien et les supporters ont abandonné les sifflets qu’ils avaient dégainés trois jours plus tôt pour lui réserver une ovation au moment de son remplacement par Lavezzi, à un quart d’heure de la fin (76e).

L’OM, pas au rendez-vous

Ibra ne fut pas le seul à accueillir les faveurs du public. David Beckham, pour sa première titularisation, a vécu une soirée assez douce si l’on ne tient pas compte du climat. Elle s’est réchauffée l’espace d’un instant lorsque Jordan Ayew est venu le provoquer, en toute fin de rencontre (81e). Difficile de comprendre pourquoi, sur cette action, le Spice Boy a, lui aussi, été sanctionné d’un avertissement tant l’entière responsabilité de l’échauffourée relevait du jeune Marseillais.

C’était là, en fait, l’unique moment de révolte de l’OM au cours de ce match. Car rien, dans ce qu’il a montré, n’était digne d’un rendez-vous au sommet. À l’exception d’une tête ni trop appuyée, ni trop cadrée, de Gignac (16e), puis d’une frappe de ce dernier détournée par Douchez, la seule ayant d’ailleurs trouvé le cadre (51e), les Provençaux ont traversé ce quatrième Classique commes’ils étaient résignés par le scénario, incapables de diffuser l’illusion d’un retour.

Avant la pause, ils s’étaient surtout singularisés par leur incapacité à se projeter vers l’avant et à proposer des solutions dans les trente derniers mètres. Pendant dix minutes après le retour des vestiaires, ils ont bien essayé d’évoluer un peu plus haut mais leurs résolutions ont fait long feu. David Beckham, dans une position assez reculée, a pu continuer de distribuer tranquillement les ballons sans avoir à subir un pressing trop méchant. Il aurait d’ailleurs pu s’avérer décisif si son ouverture pour Gameiro avait abouti à une meilleure conclusion (15e) ou si, à la suite de son coup franc vite joué, Ménez n’avait pas été repris par Fanni (17e).

En revanche, Beckham ne fut pas impliqué sur l’ouverture du score. Sur ce coup, c’est Chantôme qui, après une énième récupération de Matuidi, lança Ibra et le laissa achever le travail. Après avoir résisté au retour de Lucas Mendes, le Suédois décocha une frappe sur laquelle Mandanda ne fut pas décisif (1-0, 34e). Ce fut encore lui qui provoqua le penalty puis le transforma (2-0, 64e).

Le score aurait pu être plus douloureux pour les Marseillais si la tête de Camara n’avait pas été sauvée sur sa ligne par Gignac (61e). En tout cas, il témoigne plus sincèrement de la supériorité parisienne que trois jours plus tôt, en Ligue 1, lorsque la possession de balle fut aux trois quarts marseillaise. Paris poursuit ainsi sa route dans sa conquête d’un doublé Coupe-Championnat quand l’OM n’a plus qu’à se concentrer sur la défense de sa place sur le podium de la L 1. Reste à savoir comment ses joueurs vont digérer ces deux défaites de suite avant de recevoir Troyes, ce week-end.




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« Ibra » a eu du flair

LES JOUEURS PARISIENS. – Auteur d’un nouveau doublé hier soir, l’attaquant suédois a porté son total à cinq buts en trois Classiques.


IBRAHIMOVIC (8)
Il a su attendre son heure. Elle est venue à la 34e minute sur une longue passe de Chantôme et un bon raid du Suédois (1-0). En jambes, il a aussi offert une balle debut à Gameiro (61e), obtenu et transformé un penalty (2-0, 64e). Barton a beau l’avoir chambré en mimant son long nez, il a encore eu du flair hier. Le voilà à cinq buts en trois Classiques. Relayé sous les vivas par LAVEZZI (76e).

DOUCHEZ (7) : pour sa septième titularisation de la saison, il s’est couché sur un centre tendu (28e), puis un tir de Gignac (51e) et a bien boxé un corner de Valbuena ( 75e). Impeccable.

VAN DER WIEL (7) : décevant depuis son arrivée, il a saisi l’occasion de se rattraper. Auteur de bons centres, disponible dans son couloir, il a enfin convaincu.

Z. CAMARA (6) : il a sorti deux ballons chauds dans sa surface (25e, 41e) et vu sa tête repoussée sur la ligne par Gignac (61e). Performant.

SAKHO (6) : remis de sa douleur à une cuisse, il a laissé Gignac le battre de la tête (16e). Mais il s’est vite repris. Appliqué.

MAXWELL (6) : bien qu’il ne se soit pas entraîné mardi, il a fêté son deuxième Classique en trois jours en étant à l’origine de l’avant-dernière passe sur le premier but (34e). À son niveau.

CHANTÔME (6) : il a commis des fautes. Mais il a lancé « Ibra » sur l’ouverture du score (34e).

BECKHAM (6) : Ancelotti a sécurisé sa première titularisation en plaçant Chantôme, au profil plus défensif que Lucas, et Matuidi sur ses flancs. Cela lui a permis de jouer très bas, comme un quarterback au football américain. Il a alors excellé dans son jeu de passes, notamment en lançant Ménez (17e). Plus embêté après la reprise quand Barton est enfin sorti sur lui.

MATUIDI (7) : en plus de gratter des ballons, dont celui du premier but (34e), il a lancé Gameiro au but (23e). Indispensable.

MÉNEZ (4) : principale victime collatérale de l’arrivée de Lucas, il était capitaine hier. S’il a cadré le premier tir (12e), il a aussi loupé la première vraie occasion (17e). Malgré son travail défensif, il n’a guère profité du fait d’être titulaire pour le redevenir.

IBRAHIMOVIC (8) : voir ci-dessus.

GAMEIRO(5) : ses courses ont beaucoup gêné les défenseurs marseillais. Mais il ne s’est au final pas créé d’occasions.




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Valbuena, lumière éteinte

LES JOUEURS MARSEILLAIS. – Souvent rayonnant cette saison pour éclairer le jeu de l’OM, le milieu international n’était pas dans un grand soir.

VALBUENA (4)

On l’avait beaucoup vu dimanche soir, où il avait été presque dans tous les bons coups. Hier, ce n’était plus la même musique. Imprécis et pas souvent clairvoyant, il n’a pas pu ouvrir de brèches. Il n’a pas joué assez en première intention, même si lemanque de mouvement autour ne l’a pas aidé. Mais quand lui n’y arrive pas, c’est tout l’OM qui piétine…

MANDANDA (5) : il a effectué une sortie précieuse pour dégager devant Gameiro (23e), s’est bien détendu sur une frappe d’Ibrahimovic (32e). On ne peut pas lui reprocher grand-chose sur l’ouverture du score du Suédois (34e), ni sur le penalty qu’il encaisse (64e). Mais il reste cette impression, quand même, qu’il n’est plus aussi décisif.

FANNI (6) : à l’image d’un retour sur un Ménez lancé à pleine vitesse (17e), il a réussi des interventions brûlantes. Défensivement, il a été solide jusqu’au bout.

NKOULOU(6) : dimanche soir, il avait souffert devant Lavezzi. Hier, l’Argentin n’était pas là et il a passé une soirée beaucoup plus sereine. Bien placé, il a souvent été là pour éteindre les braises.

LUCAS MENDES (4) : ce n’est pas un monstre de vitesse, et ça s’est vu. Il s’est appliqué mais a parfois dérouillé. Ou fini le nez dans la pelouse, comme sur le premier but d’Ibrahimovic, qui le dévore physiquement sur l’action.

MOREL (3) : offensivement, il a mal négocié les rares ballons intéressants. Derrière, il s’est aussi fait bouger et a bêtement provoqué le penalty sur Ibrahimovic (63e).

BARTON(4) : lui non plus n’a pas eu le même volume que dimanche soir. Son périmètre d’action fut très limité et il aurait pu davantage harceler le milieu adverse.

ROMAO (4) : il a tenté de couper les transmissions. Mais avec une efficacité relative, et pas assez d’impact.

KADIR (3) : il s’est montré transparent. Est-ce parce qu’il est davantage fait pour l’axe ? Hier, il a manqué de percussion et de vitesse pour exister à droite.

VALBUENA (4) : voir ci-dessus.

A. AYEW (3) : il n’a rien réussi, perdant des ballons et se montrant nerveux et brouillon dans ses transmissions.

GIGNAC (5) : seul en pointe, il a eu un rôle ingrat, surtout que, dans le duel, Sakho a été un bon client. Il a eu quelques idées mais, à chaque fois, il lui a fallu déserter l’axe pour exister. Du coup, il n’a pas été très dangereux, au-delà d’une bonne frappe (51e).




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26
Zlatan Ibrahimovic a marqué 26 buts en 32 matches officiels avec le PSG, dont 5 buts en 3 matches contre l’OM.

31
David Beckham est le joueur qui a réussi le plus de passes en première période.




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Les bons coups de Beck

Une qualité de passe intacte et une bonne gestion de ses efforts : pour sa première titularisation sous le maillot parisien, à presque trente-huit ans, l’Anglais a prouvé qu’il pouvait rendre service.


MESDAMES, n’y voyez aucune provocation de notre part, mais il est vrai que nous avions pour mission, hier soir, et pour la deuxième fois en trois jours, de marquer à la culotte David Beckham. D’abord un point glamour. La coupe de cheveux n’a pas bougé. Ensuite le bilan médical, car là résidait la principale interrogation autour de la première titularisation de l’icône de Sa Majesté sous le maillot du PSG. L’ancien joueur de Manchester United n’avait plus disputé de match entier en compétition officielle depuis le 1er décembre 2012 et la victoire du Los Angeles Galaxy contre Houston (3-1), dans le Championnat américain.

Et le presque quadra (il aura 38 ans le 2 mai) n’a pas quitté la pelouse (remplacé par Christophe Jallet à la 86e) sous oxygène ou en déambulateur, mais bien sur ses deux jambes, un carton jaune sévère reçu juste avant sa sortie en guise de souvenir. Il faut dire qu’avec dix-huit saisons de très haut niveau dans les jambes le Spice Boy sait ménager ses efforts. Et c’est sans doute dans cet exercice qu’il fut le plus malin tout au long de ce huitième de finale de Coupe de France. Aligné comme milieu récupérateur à la droite de Blaise Matuidi, il est resté plus en retrait que l’international français, d’abord pour se rassurer et surtout pour se sortir d’une pression que l’adversaire n’a jamais vraiment su exercer sur lui. Une position qui lui permit la plupart du temps de mettre en valeur sa qualité de passe, mais aussi de jouer le bon père de famille en communiquant en permanence avec sa défense ou un indiquant du plat de la main les moments où il fallait calmer le jeu.

Une merveille de corner

Il a le plus souvent joué à une touche de balle ou en déviation, trouvant dans la profondeur les flèches de l’attaque parisienne, à savoir Kevin Gameiro (7e, 15e) ou encore Jérémy Ménez sur ce coup franc joué rapidement et parfaitement dosé (17e). Et si Beck’ devait encore une fois prouver que sa patte droite restait unique en son genre et intacte après six saisons de MLS (2007-2012), il déposa une merveille de corner sur la tête de Zoumana Camara, sauvée sur sa ligne par André-Pierre Gignac (62e), ou encore un joli centre pour Gameiro (27e).

Alors, certes, le manque d’intensité de ce 81e Classique n’a sans doute pas levé totalement les doutes quant à la faculté de David Beckham à tenir la cadence d’une fin de saison de Ligue 1, voire d’un huitième de finale retour de Ligue des champions face à Valence mercredi prochain, mais, au moins sur sa première période, l’Anglais a prouvé qu’il avait quelques restes.




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Ibra et Barton, twomen show

LE FAIT DU MATCH. – Le Suédois et l’Anglais ont tenté de se chercher un peu mais c’était plus pour entretenir leur réputation que par réelle animosité.


C’EST PEUT-ÊTRE la frustration de ne pas avoir été dans la mêlée générale, quand Romao, après avoir attrapé les chevilles de Beckham, hérita d’un jaune pour une altercation avec Chantôme et Sakho (36e). Ou alors parce que ces deux-là n’avaient pas vraiment eu l’occasion de frotter leurs ego respectifs dimanche dernier, en Championnat. Alors Zlatan Ibrahimovic et Joey Barton n’ont pas traîné pour se chicaner. Une trentaine de secondes plus tard, dans un duel aérien, le massif Suédois jouait des coudes et l’Anglais se retrouvait le nez dans l’herbe. Justement, le nez d’Ibra inspira au milieu marseillais un geste laissant entendre qu’il le trouvait un peu trop proéminent à son goût. C’était théâtral, volontiers chambreur, et cela rappelait l’entretien de Barton (voir L’Équipe du 21 février), évoquant l’attaquant parisien : « J’aime le personnage. (…) Il dit souvent que les gens qui parlent de lui en ont peur. Je ne voudrais pas qu’il ait une impression erronée. Je n’ai pas peur. »

Le joueur prêté par Queens Park Rangers à l’OM ne s’est donc pas dégonflé sur le coup, le Suédois – et ce n’est pas une surprise – non plus. Toisant son adversaire, il joignit le pouce à ses doigts dans une posture qui semblait dire : « Tu as la trouille. » L’instant fut fugace, amusant, mais la suite, c’est Ibrahimovic qui l’a écrite. Deux buts (34e et 64e), un Parc qui troque ses sifflets de dimanche dernier pour de vibrants « Ibra ! Ibra ! Ibra ! », au quart d’heure de jeu puis au moment du remplacement par Lavezzi (76e).

Sa soirée fut forcément plus belle que celle de Barton, brouillon dans ses transmissions longues et roi de la filouterie pour laisser traîner de-ci de-là un pied mal intentionné. Le droit, bienvenu, eut raison d’une tentative de frappe du Suédois (69e). Qui ne moufta pas, laissant l’Anglais lancer le contre en vain. Le Parisien avait gagné le match le plus important.




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« Un match mieux maîtrisé»

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, s’est réjoui de la domination qu’a exercée son équipe hier soir.


« QU’AVEZ-VOUS PENSÉ du scénario de ce match ?
– C’était un match différent de celui de dimanche. Les Marseillais ont changé de stratégie. Ils sont restés plus derrière pour nous empêcher de jouer en contre. Il était donc plus facile pour nous de gérer la possession de balle. Nous avons aussi été plus costauds et plus agressifs. La rencontre a donc été mieux maîtrisée aussi.

– Qu’avez-vous pensé de la performance de David Beckham ?
– David a fait un très bon match, avec des bonnes passes et un bon placement dans l’axe à côté de Matuidi. Il a vraiment réalisé un match solide et, surtout, il a démontré qu’il pouvait jouer toute une partie. D’ailleurs, ce soir (hier), tous les joueurs ont démontré qu’ils étaient dans une bonne condition physique et c’est vraiment très important.

– Pourquoi avoir confié le capitanat à Jérémy Ménez ?
– Jérémy peut être un bon capitaine. Je crois que c’était une bonne idée de lui confier ce rôle, d’autant qu’il a eu une très bonne attitude.

– Lors de ce huitième de finale de Coupe de France, Ibrahimovic a inscrit deux buts et s’est réconcilié avec le Parc des Princes…
– Je suis heureux qu’il ait marqué ces deux buts mais il a surtout été très bon dans l’attitude. » – R. B.




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Beckham : « Je me sens prêt »

David BECKHAM (Paris-SG) : « Je me suis senti bien, un peu fatigué à la fin, mais c’est normal. Mes derniers matches remontaient à début décembre (2012). Chaque joueur, chaque club, chaque professionnel doit penser qu’on peut remporter chaque compétition. Évidemment, je suis très content, c’est bien de jouer dans une équipe comme ça. Concernant la Ligue des champions, je suis très excité de la retrouver et je me sens prêt. On a remporté le premier match à l’aller (2-1), mais Valence reste une très bonne équipe, on devra être prêts. En France, non, rien ne m’a surpris, à part l’accueil incroyable du public. »

Élie BAUP (entraîneur de Marseille) : « Nous concédons deux défaites sur le même score (2-0). On avait déjà connu cela en Coupe de la Ligue. C’est le tarif ici. Ce qui nous a manqué, c’est d’être déterminants dans l’engagement. Dans l’aspect offensif, finir certaines actions. On a pris les deux buts sur deux contres. D’ailleurs, je pense qu’Ibrahimovic est hors jeu au départ sur l’action qui mène au penalty. Après, le football ne retient que le résultat et il faut féliciter le PSG. On a réalisé des combinaisons où il a manqué de la profondeur. Maintenant on n’a pas le choix, il faut mettre de côté ces deux déceptions. Notre challenge est de nous bagarrer sur les douze matches à venir. Nos joueurs sont liés par la combativité et on va essayer d’exprimer ça en nous battant avec les équipes qui luttent pour se qualifier en Coupe d’Europe. » – R. B.

LEONARDO (directeur sportif du Paris-SG) : « Je suis pas seulement content de la qualification mais aussi de ce qu’on a fait, on a bien joué, on a bien géré ce match et on a été réalistes. C’était vraiment un très bon match, les joueurs comme Douchez et (Zoumana) Camara ont été bons, c’est bien de les avoir dans l’effectif. Beckham ? On ne l’a pris que pour vendre des maillots et pour des conférences de presse, quand on voit ce match, il l’a prouvé, non ? On est là, on continue, je ne suis pas tendu, la vie est belle ! » – B. Li.




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Ligue des champions : Ibra prend deux matches

La commission de discipline de l’UEFA, réunie hier après-midi, a infligé deux matches de suspension ferme à Zlatan Ibrahimovic, expulsé le 12 février dernier à Valence (2-1) pour une semelle sur le Mexicain Andrés Guardado lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions. L’attaquant du Paris SG sera donc absent lors du match retour, mercredi prochain, et ratera la première manche d’un éventuel quart de finale. Le PSG peut faire appel, même si, au vu des précédents, cette saison, pour un carton rouge direct, il s’agit d’une décision à laquelle le club parisien pouvait s’attendre. « Je suis surpris, a tout de même réagi l’entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, hier soir après la rencontre contre Marseille. Mais j’avais déjà été surpris par le carton rouge. Prendre deux matches de suspension, c’est quelque chose d’incroyable ! J’espère que l’UEFA reviendra dessus. Des fois, cela arrive, quand la décision est injuste. » – E. M. et R. B.


L'Equipe
Homer
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Le PSG sort l'OM (2-0) et rencontrera Evian en quarts

C'est une série en cours qui confirme la montée en puissance financière et sportive du PSG. Le club de la capitale n'a plus perdu face à l'OM depuis bientôt un an et la 5e confrontation entre les deux équipes depuis avril 2012 a confirmé la supériorité des Parisiens (4 victoires et 1 nul). Le score est identique, mais un gouffre sépare la prestation de dimanche de celle toute en maîtrise de mercredi soir.

Malgré les huit changements opérés par Carlo Ancelotti, alors qu'Elie Baup avait reconduit la même équipe, Paris a dominé son sujet et se positionne comme le candidat le plus sérieux à la victoire finale dans cette Coupe de France. Et ce n'est pas le quart-de-finale programmé à Evian Thonon Gaillard qui va le faire douter. Ce second opus en 4 jours contre l'OM a accouché d'une rencontre plus dense et électrique. Comme si l'esprit des clasico d'antan, empreints d'animosité et de rivalité, s'était invité dans ce 8e de finale.

Ibrahimovic se réconcilie avec le Parc

Cela a donné lieu à deux empoignades viriles à chaque fin de période entre Romao et Chantôme, puis entre Beckham et Jordan Ayew. Il y a eu aussi des gestes encore moins élégants comme celui de Joey Barton, à court d'arguments et d’idées, mimant le long nez d'Ibrahimovic à la face du grand Suédois. Si Ibra avait lu Cyrano de Bergerac, il aurait pu lui parler de son roc, de sa péninsule mais le buteur parisien a préféré sourire et se concentrer sur son jeu pour aller dynamiter Mendes façon puzzle et inscrire dans la foulée son premier en Coupe de France, juste avant la pause.

Cette fois, le Parc n'a pas sifflé son géant et lui a même réservé une ovation pour ses deux buts (le second sur penalty) lors de son remplacement par Lavezzi. Il pointe désormais à 26 buts toutes compétitions confondues. Leonardo peut se rassurer, la brouille entre le public parisien et son buteur semble déjà oubliée. Il faut dire qu'Ibra a tout fait pour dissiper le malentendu né de son match besogneux lors du premier clasico. Plus impliqué et plus juste , il a représenté un danger permanent pour la défense de l'OM et a inscrit ses 4e et 5e buts en 3 clasicos.

Beckham déjà prince du Parc

Pour Beckham, c'est encore mieux. L'idylle avec le Parc s'est poursuivie et s'est gonflée de nouveaux espoirs. Sans être génial mais avec beaucoup d'application, l'Anglais positionné devant la défense a levé les doutes qui avaient escorté sa signature au PSG. S'il n'a pas beaucoup défendu - se déchargeant sur un Matuidi brillant - Becks a joué juste à la première passe et a souvent trouvé Ibra comme sur le premier but du Suédois. Entre stars, on ne se cherche pas, on se trouve.


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Quarts-de-finale : le tirage au sort

Le PSG affrontera Evian-Thonon en quart-de-finale de la Coupe de France. Deux autres matches opposeront des clubs de L1 avec Troyes qui recevra Nancy et Lorient qui se déplacera à Saint-Etienne, les 16 et 17 avril prochain.

Le dernier match opposera Bordeaux au vainqueur de la rencontre de jeudi entre Lens (L2) et Epinal (National).


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Beckham réussit son vrai test

C’était l’heure de vérité. Titulaire pour la première fois de sa carrière parisienne hier soir, David Beckham se savait attendu au tournant par les déclinologues de toutes obédiences. A 37 ans, bientôt 38, après trois mois sans match officiel complet et, surtout, sans aucune référence hors des terrains américains depuis trois ans, Becks allait-il tenir le choc ? En dépit d’un quart d’heure de jeu encourageant dimanche soir, toujours face à l’OM, le doute était permis, ce qui rendait ce test encore plus savoureux. Autant le dire tout de suite, l’international anglais (115 sélections) s’en est très bien sorti, et même avec les compliments du jury.

« David Beckham n’est pas un coup marketing, il est d’abord un super joueur de foot », s’est réjoui le président Nasser al-Khelaifi à l’issue de la rencontre. Un couplet repris ensuite sur un mode caustique par Leonardo. « Beckham, on ne l’a pris que pour faire des photos et vendre des maillots, c’est ce que vous avez dit en tou

Positionné en pointe basse d’un milieu de terrain à trois taillé à sa mesure, avec Matuidi à sa gauche et Chantôme à sa droite, Beckham a fait du Beckham. Jouant à une touche de balle, parfois deux, rarement plus, il a fluidifié l’entrejeu parisien et distribué plusieurs ballons délicieux, servis chauds, juste à temps.


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L’OM entre agacement et impuissance

Agacés les Marseillais par cette soirée ratée dans les grandes largeurs. A commencer par Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l’OM, qui s’est arrêtée après la rencontre pour dire aux journalistes quelques mots dictés par Vincent Labrune : « Je regrette les déclarations faites par des gens extérieurs au club qui se font passer pour des amis de Marseille. Ce sont des faux amis, ils nuisent à l’image du club, ils l’utilisent pour servir leurs intérêts. Ils se reconnaîtront. Vendre l’OM ? Je n’ai pas l’intention de partir. » Même de façon alambiquée, les anciens patrons Bernard Tapie et Pape Diouf, qui fourmillent d’idées pour l’OM, sont prévenus.

Ils confondent engagement et énervement

Sur le terrain, les joueurs de l’OM ont également confondu engagement et énervement, détermination et susceptibilité. Joey Barton a moqué le grand nez de Zlatan Ibrahimovic, Alaixys Romao s’est frotté à Clément Chantôme, Jordan Ayew a réussi à énerver le placide David Beckham, et tout le banc de touche s’est alors levé pour se joindre à la mêlée générale sur le bord de la pelouse. « La tension fait partie de ce type de rencontres », a minimisé le gardien Steve Mandanda.

Cette ardeur verbale et tactile, qui a fait le charme des clasicos d’antan, contraste avec l’immense apathie marseillaise ballon au pied. « On a laissé beaucoup de forces lors du match précédent, aujourd’hui c’était un peu compliqué, a plaidé Mandanda. Autant dimanche, il y avait beaucoup de frustration et on pouvait espérer mieux, autant cette fois… » L’entraîneur Elie Baup a simplement regretté le tirage au sort, et « ces matchs rapprochés au Parc », mais a évoqué « le comportement irréprochable des joueurs. » On peut raisonnablement appeler ça de la méthode Coué. Mais l’OM a-t-il d’autres remèdes aujourd’hui ?


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Kevin Gameiro : « On a su rester sereins »

Pour sa première titularisation depuis le 16e de Coupe de France contre Toulouse le 23 janvier (3-1), Kevin Gameiro a livré une prestation solide. Il se projette sur le match à Reims et la réception de Valence où la suspension d’Ibra pourrait lui offrir une place de titulaire.

Paris a-t-il réalisé le match parfait contre l’OM ?

Kevin Gameiro. C’est un très bon match.
On a montré dès le début qu’on avait envie. Nous étions agressifs. On marque vite et on a les occasions pour tuer le match, mais c’est venu tardivement. Le penalty nous a mis à l’abri. Gagner contre l’OM, c’est toujours particulier. Je pense que le succès de dimanche nous a aidés. C’est toujours un peu tendu avec Marseille, mais on ne s’est pas énervés. On a su rester sereins.

Jouer le quart de finale à Evian est-ce un bon tirage ?


Les matchs de coupe à l’extérieur sont toujours difficiles. J’espère qu’il fera beau là-bas (sourire). Il faudra montrer la même envie mais on sait ce que l’on veut. L’objectif, c’est de gagner cette coupe.

La suspension d’Ibrahimovic pourrait vous permettre de jouer mercredi prochain contre Valence, vous sentez-vous prêt ?

En première période, je me suis senti bien mais j’ai été un peu fatigué en deuxième. J’ai un peu marqué le pas. C’est normal. Je suis content de ma performance. Contre Valence, on verra ce que le coach décide. On espère toujours jouer et si je suis sur le terrain, je donnerai tout. Les états d’âme, on les laisse au vestiaire. Mais on a déjà un match très important à Reims samedi pour prendre le large en championnat.


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Ibra suspendu deux matchs en Ligue des champions

La commission de discipline de l’UEFA a suspendu hier Zlatan Ibrahimovic pour deux matchs à la suite de son expulsion lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions à Valence le 12 février. Le Suédois ne pourra donc pas jouer le match retour mercredi prochain ni un éventuel quart de finale aller. Exclu pour deux tacles successifs jugés violents par l’arbitre dans le temps additionnel, le Suédois espérait la clémence de l’UEFA qui a finalement appliqué la sanction classique pour un carton rouge attribué directement.


Le Parisien.fr
giovanni pontano
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La popularité du PSG égale celle du Borussia Dortmund



Au moment où le Paris Saint-Germain tente, avec la marque développée autour du joueur britannique David Beckham, de renforcer son image à l'étranger, le cabinet de conseil Kurt Salmon a rendu publique, mercredi 27 février, une étude montrant la faible popularité des clubs de Ligue 1 à l'international.
Utilisant le réseau social Facebook comme baromètre, elle souligne l'écart entre la Premier League anglaise – qui compte près de 78 millions de fans – ou la Liga espagnole – plus de 75 millions de fans – et l'élite française qui dépasse seulement les 6 millions de passionnés, derrière les deux autres membres du top cinq européen, l'Italie (près de 23 millions) et l'Allemagne (plus de 10 millions).

Alors qu'un club espagnol ou anglais compte en moyenne près de 4 millions d'aficionados sur Facebook, l'homologue français peine à en réunir 300 000. La domination anglo-ibérique ne se manifeste pourtant pas de la même manière. En Espagne, deux clubs, le Real Madrid et le FC Barcelone représentent près de 98 % de l'ensemble des fans Facebook. En Angleterre, la domination de Manchester United et de Chelsea est équilibrée par la présence d'Arsenal, Liverpool ou Manchester City, plus populaires que Marseille ou le PSG.

UN PALMARÈS EUROPÉEN FAMÉLIQUE

L'étude révèle que cet écart entre la France et les autres nations majeures du football européen est essentiellement dû à la faible popularité des clubs de Ligue 1 hors des frontières hexagonales. Le nombre de fans Facebook locaux de l'OM ou du PSG est en effet sensiblement identique à ceux des grands clubs européens. Marseille reste le club le plus populaire de France avec 2,3 millions de fans Facebook, locaux à 62 %, devant le Paris Saint-Germain, qui compte 1,8 millions de fans, locaux à 45 %. L'aura du PSG est en tous points comparable à celle d'un club comme le Borussia Dortmund, deuxième enseigne allemande la plus populaire, loin derrière le Bayern Munich, qui enregistre 5,8 millions de fans, locaux à 23 %. Le club de la capitale se situe derrière l'Inter Milan, lui-même pourtant largement dépassé par son rival de la ville lombarde, le Milan AC.

Les grands clubs sont ceux qui ont développé leur image à l'international, puisque leurs fans locaux réprésentent moins de 5 % du total, ce qui est le cas de Barcelone, du Real Madrid, de Manchester United ou de Chelsea. Les clubs français se heurtent à plusieurs obstacles : leur famélique palmarès européen (seuls Marseille et le PSG ont remporté des trophées continentaux), le manque de stars internationales du calibre de David Beckham ou Zlatan Ibrahimovic, l'intérêt croissant des "footeux" français pour des clubs étrangers alors qu'à l'étranger les fans peuvent avoir un comportement exclusif pour un club, et enfin, la faible couverture médiatique de la Ligue 1 à l'international.

Selon Wulfran Devauchelle, du cabinet Kurt Salmon, le club parisien est pourtant le seul parmi les pensionnaires de la L1 qui semble actuellement en mesure d'accroître sa popularité hors de ses frontières. Il note qu'"en l'espace d'un mois, le PSG a engrangé plus de 200 000 fans supplémentaires sur Facebook (contre à peine plus de 30 000 pour l'Olympique de Marseille). C'est le premier effet du 'produit Beckham'... et probablement pas le dernier."

Les 20 clubs les plus populaires des cinq grands championnats européens sur le réseau Facebook (en nombre de fans) :

1. FC Barcelone (Espagne) : 39 millions
2. Real Madrid (Espagne) : 35 millions
3. Manchester United (Angleterre): 30 millions
4. Chelsea (Angleterre) : 15 millions
5. Milan AC (Italie) : 13, 5 millions
6. Arsenal (Angleterre) : 12, 5 millions
7. Liverpool (Angleterre) : 11 millions
8. Bayern Munich (Allemagne) : 5, 8 millions
9. Juventus Turin (Italie) : 4, 7 millions
10. Manchester City (Angleterre) : 4, 4 millions
11. Olympique Marseille (France) : 2, 3 millions
12. Inter Milan (Italie) : 1, 9 millions
13. Borussia Dortmund (Allemagne) : 1, 9 millions
14. Paris Saint-Germain (France) : 1, 8 millions
15. Tottenham (Angleterre) : 1, 5 millions
16. As Roma (Italie) : 1, 4 millions
17. Aston Villa (Angleterre) : 930 000
18. Olympique lyonnais (France) : 725 000
19. Naples (Italie) : 720 000
20. Schalke 04 (Allemagne) : 637 000

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Silva et Motta ont repris

Tous deux blessés à une cuisse, Thiago Silva et Thiago Motta ont repris l'entraînement collectif, ce jeudi, au Camp des Loges. Le premier nommé pourrait figurer dans le groupe qui ira affronter Reims (samedi 17h00), lors de la 27e journée de Ligue 1. Une rencontre qui pourrait servir au Brésilien à retrouver le rythme avant le huitième de finale retour de Ligue des champions contre Valence, mercredi prochain au Parc des Princes.

L'Equipe.fr
Varino
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« JE PEUX JOUER ENCORE UN PETIT PEU AU FOOT, JE VOUS ASSURE »

DAVID BECKHAM, le milieu du PSG, explique avec humilité et pas mal d’humour les raisons de sa venue dans le club de la capitale.


Il n’y avait plus que nous. Enfin, en dehors des soixante personnes derrière, des gens d’Adidas, de son management personnel, sans oublier celles qui ne parvenaient pas à s’arracher à la contemplation de l’icône. Mais la liberté attendait David Beckham (37 ans), qui, au lendemain de sa première titularisation avec le PSG, face à l’OM (2-0), en huitièmes de finale de la Coupe de France, a terminé son après-midi marathon d’hier avec L’Équipe et L’Équipe 21. Le grand sourire pour masquer la lassitude, la poignée de main à tous pour briser la glace, l’excuse renouvelée pour le retard : on n’est pas parvenus à savoir s’il était très, très professionnel ou très, très sympa. Très, très les deux, on dirait...

« VOTRE VIE ressemble- t- elle toujours à ça ou est-ce un jour spécial ?
– C’est un jour spécial, mais il faut bien reconnaître que c’est ma vie, aussi ! (Sourire.) Je suis d’abord un joueur, mais j’ai toujours fait des choses à l’extérieur, sans que ça n’interfère jamais dans mon football. Aujourd’hui, c’est spécial, parce que Zizou est venu me souhaiter la bienvenue à Paris et en France, et que je ne pouvais pas rêver mieux.

– Est- il parfois difficile d’être David Beckham ?
– Non ! ( Ferme.) Jamais je ne me plaindrai d’être qui je suis. Je suis dans une situation très privilégiée, j’ai beaucoup de chance.

– Vous continuez à jouer, à trente-sept ans. Comment expliquez- vous que tant d’anciens joueurs de Manchester United soient encore sur le terrain ? La passion du foot, la volonté de gagner, une bonne formation, la santé ?
– Je pense que c’est un mélange de tout ça. La majorité des jeunes joueurs de Manchester United qui sont apparus, au milieu des années 1990, Ryan Giggs, Nicky Butt, Gary Neville, Phil Neville, Paul Scholes et moi, sont encore sur le terrain. Je pense que c’est parce que sir Alex Ferguson a su nous montrer le bon chemin quand on était encore des adolescents, il nous a éduqués à respecter le jeu, à respecter nos corps et à aimer ce que l’on fait.

– Lequel d’entre vous s’arrêtera en dernier ?
– Pour l’instant, c’est Ryan Giggs (39 ans) qui est allé le plus loin. Il continue de jouer au plus haut niveau, et il n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. Mais bon, à la fin, ça sera peut-être moi ! (Sourire.)



– Est-ce que vous continuez à jouer pour que vos enfants vous voient sur le terrain, pour qu’ils aient beaucoup de souvenirs de vous en tant que joueur ?
– Pour être sincère, un des plus grands bonheurs de ma carrière aura été de pouvoir vivre cette vie de joueur professionnel avec mes enfants ces dix dernières années. C’était un des mes grands rêves, vivre cette expérience avec eux. Même avant de rencontrer ma femme, c’était un rêve que je faisais quand j’étais jeune. Je voulais avoir des enfants qui vivent à mes côtés ma vie de footballeur. J’en suis très heureux. Ma fille a seulement deux ans, elle ne sait pas encore ce que c’est, mais elle va s’en rendre compte un jour.

– Parfois, on a presque l’impression que vous avez une vie normale. Vous allez à l’Emirates voir Arsenal avec votre fils, comme un supporter moyen...
– Mais c’est ce que je suis, au fond de moi. Bien sûr, je suis footballeur professionnel, mais quand je suis avec mes enfants, je suis juste un père qui adore aller au stade avec eux. J’ai deux fils qui sont supporters de Manchester United et un qui est fan d’Arsenal. D’ailleurs, je ne sais toujours pas comment cela a pu arriver ! (Sourire.) L’un d’eux s’entraîne avec Chelsea, mais on verra bien.

– Ils vont être supporters du PSG ?
– Ils sont toujours devenus supporters des équipes dans lesquelles je jouais. Donc, maintenant, ils sont des supporters du PSG.

– En Europe, vous avez effectué la majorité de votre carrière au poste de milieu droit. À Paris, Carlo Ancelotti vous fait jouer milieu axial. Mais pensez-vous que vous pourriez encore jouer sur le côté droit ?
– Oui, absolument. C’est une position que j’ai occupée pendant des années ! J’aurais juste besoin d’un petit peu de la vitesse de Lucas, ça m’aiderait... ( Il réfléchit.) Je pense que je pourrais encore jouer dans le couloir s’il le fallait. Toute ma carrière, j’ai plutôt été un meneur excentré qu’un ailier de débordement. Même dans mes jeunes années à Manchester, je n’étais pas un ailier, plutôt quelqu’un qui travaillait sur le côté et qui centrait. La force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres.

– Mercredi, face à l’OM, vous avez joué dans une position très basse au milieu...
– Oui, c’est vrai, et c’était ce que Carlo (Ancelotti) m’avait demandé. Il voulait que je sois un meneur de jeu en position basse. Les matches précédents, j’avais regardé attentivement la manière dont Marco (Verratti) et Blaise (Matuidi) évoluaient dans cette zone, comment ils demandaient la balle aux défenseurs pour pouvoir faire la même chose qu’eux, au moins dans le même esprit. Je veux amener quelque chose à l’équipe, pas la perturber.

– Vous ne pourrez pas forcément faire les mêmes courses et avoir la même activité que Verratti et Matuidi...
– Non, bien sûr, ce serait difficile, parce qu’ils sont tous les deux très jeunes, beaucoup plus jeunes que moi. Mais j’ai aimé la manière dont on a joué contre Marseille, avec Blaise à côté de moi. Il court tellement quepour un joueur plus vieux, comme moi, c’est agréable d’avoir à ses côtés un joueur plus jeune, comme lui.

– Est-il plus difficile de se sentir impliqué dans un nouveau projet, comme celui du PSG, quand on a seulement signé un contrat de six mois ?
– Non, parce que je peux déjà voir l’excitation, et les changements que les nouveaux propriétaires du club ont déjà impulsés. Je sens déjà ce qu’ils seulement un contrat de six mois, mais je veux vraiment contribuer à ce que le PSG devienne ce grand club. À mon âge, je ne peux pas avoir un contrat de deux ou trois ans, je prends chaque année comme elle vient. Si je me sens toujours autant en forme, je continuerai à jouer.

– À Paris, on vous décrit parfois comme une icône marketing. Cela vous agace-t-il ?

quelques joueurs du PSG que vousneconnaissiez pas vous surprend ?
– Je ne suis pas surpris, mais le talent de certains jeunes joueurs

me stupéfie, gagner tout le temps. Quand il perd un petit jeu, son visage se ferme, c’est impressionnant...

– Pour une star, vous n’avez pas un ego démesuré, et sans doute moins grand que celui de Zlatan Ibrahimovic...

dans ma carrière qui soient aussi professionnels que Zlatan.

– Pensez-vousqu’il accepte facilement le fait de n’être plus la seule star de l’équipe, maintenant que vous êtes là ?
– Je pense surtout qu’il s’en fiche ! Il veut juste jouer, gagner. Les joueurs de ce niveau s’en fichent de l’ego. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas être au centre de l’attention, c’est remporter des trophées. C’est aussi simple que ça.

– Rêvez- vous d’une deuxième victoire en Ligue des champions, quatorze ans après votre succès avec Manchester United, en 1999 ?
– J’ai eu la chance de gagner une fois la Ligue des champions et c’est une des choses les plus spéciales que j’ai pu accomplir dans ce jeu. Quand vous soulevez ce trophée, c’est un moment unique. Je ne veux pas parler de gagner à nouveau la Ligue des champions, parce que c’est beaucoup trop loin, aujourd’hui, mais le simple fait de la jouer à nouveau, après en avoir été éloigné pendant sept ans, c’est incroyable.

– On pourrait voir une finale face à Manchester United...
– Qui sait ? (Sourire.) »




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La Ligue 1 déjà sous le charme

Si tout le monde s’attendait à voir son pied droit aussi précis, peu de joueurs pensaient l’anglais capable de tenir le rythme d’un match de haut niveau.


TRÈS ATTENDU pour ses débuts contre l’OM, David Beckham, sans être génial, a rassuré sur sa capacité à être utile dans un match de haut niveau. Confortablement installé sur le banc des remplaçants du PSG, Sylvain Armand a aimé la première titularisation, mercredi, de son nouveau partenaire. Comme la plupart des témoins interrogés, le défenseur a été surpris par l’état de forme du milieu anglais : « Franchement, il n’a pas marqué le pas physiquement. » Impression partagée par Ahmed Kantari, le capitaine de Brest : « Je l’ai trouvé en forme, je ne pensais pas qu’il serait à ce niveau physique parce que, tenir quatre-vingt-cinq minutes dans un match comme ça, c’est bien. » « Même dans l’impact, indique le Bastiais Julian Palmieri, il a répondu présent notamment quand Joey Barton a commencé à lui mettre un peu plus de pression, ou quand il y a eu cette faute de Jordan Ayew. »

Pour Élie Baup, l’entraîneur de l’OM, les caractéristiques techniques de l’Anglais se fondent parfaitement dans le jeu instauré par Carlo Ancelotti : « Le PSG aime jouer en contre et placer des attaques rapides. Il lui faut donc une rampe de lancement, qui peut trouver Ibrahimovic sur des ballons longs. Dans ce registre, Beckham a largement sa place. » Armand acquiesce : « C’est un poste qui lui convient très bien, assez bas, il a pu relancer le jeu, l’aérer. »

Valbuena : « C’est la classe »

D’autres joueurs de L 1 ont été séduits par la performance de Beck, à l’image de Didier Digard, le capitaine niçois : « Il a joué simple. Ce n’était pas évident pour lui. Il s’est contenté d’être propre, sérieux. » Kevin Lejeune, le défenseur central de Brest, s’interroge : « J’espère pour lui qu’il va réussir à enchaîner les matches… » Le pied droit de l’Anglais a évidemment fait saliver ces téléspectateurs avertis. Johan Cavalli, l’Ajaccien, dit, admiratif : « Dès qu’il touche le ballon, on voit pourquoi il est Beckham. Il n’y a pas de discussion à avoir sur lui. » « C’est la classe, assure Mathieu Valbuena, le Marseillais, qui a vu de très près le mari de Victoria. Il va apporter beaucoup à la Ligue 1 et au Paris- SG, sur le terrain et en dehors. »

Julian Palmieri, le latéral gauche bastiais, n’a pas raté une seule seconde de la rencontre, les yeux rivés sur les faits et gestes de la dernière recrue du Paris-SG : « J’étais comme un gosse devant ma télévision… Voir Beckham porter le maillot de la Coupe de France avec Carrefour, PMU et les Pages Jaunes… » Aujourd’hui, il regrette seulement que Bastia ait déjà disputé ses deux rencontres face au PSG. C’est aussi le cas de Sochaux, où évolue Sébastien Corchia, autre inconditionnel du Spice Boy : « Petit, je regardais beaucoup ses vidéos. Son pied droit est toujours là, on a pu le voir sur sa déviation pour Ménez qui amène le second but de Paris en Championnat. On a constaté qu’il était présent sur les grands matches et on sent que, dans l’équipe, à ses côtés, tout le monde veut s’appliquer. »

Personne donc pour titiller un peu la star internationale ? Non, personne, pas même Sigamary Diarra, l’Ajaccien, qui préfère pourtant Marco Verratti : « Je l’ai trouvé pas mal… Il apporte une touche technique. Je ne pense pas que ce soit mieux que Verratti, mais par rapport au PSG d’aujourd’hui, en tant que doublure, c’est vraiment une très bonne solution… Sur coups de pied arrêtés, il pourra décanter pas mal de situations. » Surtout s’il est toujours aussi bien protégé, comme le pense Didier Digard : « La chance de Beckham, c’est d’avoir un entraîneur très intelligent qui l’a déchargé du travail de récupération en le faisant jouer entre Chantôme et Matuidi, deux spécialistes, deux gros travailleurs. »




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Thiago Silva prêt pour Reims?

CE FUT UN BREF moment plutôt sympa dans la vie de deux joueurs du PSG. Hier matin, au Camp des Loges, sur le terrain d’entraînement principal, entre 11 heures et midi, Javier Pastore et Marco Verratti ont terminé la séance en jouant au ballon et en se chambrant comme deux gamins à la fin d’un cours d’EPS. Ils n’étaient d’ailleurs pas très nombreux à avoir bravé le froid et l’humidité. Les vainqueurs de Marseille (2-0) ont effectué des soins et un travail de décrassage en salle. Pendant ce temps, sous le regard de Carlo Ancelotti et sous les ordres donnés en français de son adjoint Paul Clément, le reste du groupe a préparé le déplacement à Reims, samedi (17 heures). Au menu, circulation de la balle et travail devant le but. Blessé à une cuisse depuis le 11 janvier (0-0 contre Ajaccio), le défenseur central Thiago Silva s’est entraîné normalement avec le groupe, tout comme son compatriote Alex qui était malade en début de semaine. Absent depuis le 27 janvier (victoire à Lille, 1-0) en raison d’une cuisse douloureuse, Thiago Motta a, lui aussi, effectué une séance normale. – R. B.

L'Equipe
Carlton
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La valse-hésitation du PSG

Au PSG, quand on a appris la tenue du Trophée des champions 2013 au Gabon, on a d’abord été interloqué. Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, s’est empressé d’envoyer un courrier à la Ligue de football professionnel (LFP) pour menacer de boycotter l’épreuve réunissant le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France 2013.

Dans cette missive, le dirigeant parisien s’inquiétait des conditions sanitaires et des vaccins nécessaires, selon lui, pour se rendre dans ce pays d’Afrique. En fait, il apparaît que ce choix contrarie simplement le programme d’avant-saison du club et ses volontés de tournées, comme par exemple le match amical prévu à Naples (Italie) le 30 juillet.
Quelques jours après la réception de ce courrier, la LFP était finalement avertie par le PSG qu’il se plierait à ce choix s’il était amené à jouer. « Si la direction parisienne n’était pas très chaude, le président Nasser al-Khelaifi, lui, a été beaucoup plus réceptif, dit-on au sein de l’instance. Al-Jazira commercialise les droits à l’international du trophée et l’Afrique est une terre importante pour la chaîne. »

Le Parisien.fr
Homer
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Blaise Matuidi : «On peut toujours aller plus haut»

Devenu un rouage incontournable du PSG et de l’équipe de France, Blaise Matuidi ne se fixe aucune limite mais souhaiterait prolonger son contrat.

Ce n’est pas la qualité la mieux partagée chez les footballeurs. Pourtant, Blaise Matuidi était ponctuel hier à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour présenter le nouveau maillot extérieur de l’équipe de France. A 25 ans, le milieu parisien incarne ce qui se fait de mieux sur et en dehors du terrain. C’est certainement la raison pour laquelle l’équipementier des Bleus l’a choisi pour jouer les têtes de gondole de sa dernière campagne.

Après avoir éliminé l’OM en Coupe de France, le PSG s’est-il ouvert la voie d’un doublé?


BLAISE MATUIDI. Oui. Nous avons les moyens d’y parvenir. En Coupe de France, si on passe les quarts de finale, ce sera ouvert. En championnat, là encore on a les cartes en main et si on fait un sans-faute, on sera champions.

Pensiez-vous que Lyon pouvait vous tenir tête aussi longtemps?


Honnêtement, j’ai commencé à y croire à la trêve, quand j’ai vu qu’ils étaient toujours à égalité avec nous après notre super mois de décembre. Ils ont un effectif plus conséquent que celui de l’OM, donc il est normal qu’ils soient à cette place.

Comment devez-vous aborder le 8e de finale retour de Ligue des champions face à Valence mercredi prochain?


Nous sommes à domicile, donc on va faire le maximum pour l’emporter. On sait qu’on va se retrouver face à une équipe de Valence qui va tout donner et, par conséquent, laisser des espaces. Et en contre, nous sommes redoutables.

Avez-vous raté le coche à Valence, où vous auriez pu largement l’emporter?


On ne va pas cracher sur notre victoire (2-1). Et nous sommes très satisfaits de les recevoir avec les cartes en main.

Vous considérez-vous comme un cadre du PSG aujourd’hui?


Non pas forcément. Cadre, ça serait beaucoup dire… J’essaie de donner le maximum. Je ne suis pas un aboyeur, je n’ai pas l’expérience pour ça. Mais je pense quand même apporter quelque chose en équipe de France comme au PSG.

On dit que la maturité des footballeurs intervient à 27 ans. Mais chez vous, on a le sentiment que c’est déjà là?


C’est peut-être parce que j’ai débuté très tôt en L 1 (NDLR : à 18 ans à Troyes). J’ai aussi des rencontres internationales à mon actif. J’engrange de l’expérience. Mais je ne pense pas avoir atteint ma maturité. On peut toujours aller plus haut. Il y a beaucoup d’exemples dont un (NDLR : Beckham) que vous avez pu voir mercredi et qui a 37 ans.

Vous aimeriez jouer aussi longtemps?


Bien sûr. C’est une source d’inspiration. Quand on voit le travail qu’il a pu faire face à l’OM, ça démontre qu’à 37 ans on peut encore être là.

Quand on s’appelle Matuidi et qu’on se retrouve à côté de Beckham, qu’est-ce qu’on se dit?


Avec le recul, c’est dingue. C’est un honneur dont je veux profiter.

Pour beaucoup d’internationaux, le plan de carrière passe par l’étranger. Est-ce votre cas?

Aujourd’hui, je suis à Paris, après, je ne sais pas ce que le PSG voudra faire avec moi. Je suis dans ce
qui va peut-être se faire de mieux en Europe. Pourquoi ne pas continuer à faire partie du projet?

Etes-vous certain d’être au PSG la saison prochaine?

Il me restera un an de contrat à la fin de la saison. Je prends du plaisir à jouer à Paris. J’ai ma famille et mes amis ici, et puis le PSG est devenu un grand club. Tout se passe bien et quand la question devra se poser, on se la posera. De toute façon, ce n’est pas moi le décideur.

Mais le PSG peut-il envisager l’avenir sans vous?

Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. Pour l’instant, j’espère qu’on obtiendra les titres qu’on souhaite. Je suis heureux ici.


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CHIFFRE

43 - Comme le nombre de matchs disputées depuis août par Matuidi : 25 matchs de Ligue1 (23 comme titulaire), 2 de Coupe de la Ligue, 3 de Coupe de France, 7 de Ligue des champions, et 6 avec les Bleus (4 comme titulaire). Soit, en moyenne, 6 matchs par mois.


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Avec les Bleus, il exauce un rêve de gosse

Sans crier gare, Blaise Matuidi a creusé son sillon chez les Bleus depuis l’investiture de Didier Deschamps. Cette notoriété naissante a incité Nike, l’équipementier de l’équipe de France, à le choisir comme égérie pour la sortie du nouveau maillot extérieur des Tricolores. « Je suis très flatté. Plus généralement, c’est un réel bonheur de porter ce maillot, nous a-t-il confié. Et surtout de faire honneur à mon pays. C’était l’un de mes rêves d’enfant et je le réalise. La possibilité de disputer la prochaine Coupe du monde en est un autre. Je me sens important dans ce groupe. »

Sauf blessure, le Parisien, qui compte 10 sélections, figurera dans la liste de Deschamps pour les deux matchs qualificatifs pour le Mondial contre la Géorgie et l’Espagne les 22 et 26 mars. Par ailleurs, Nike lance, à partir de 14 heures aujourd’hui, son projet, En bleu et contre tout, qui va permettre aux supporteurs de l’équipe de France d’envoyer leurs commentaires et leurs questions aux joueurs sur la page Facebook ou le compte Twitter de l’équipementier grâce au hashtag #EnBleu.


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Beckham et Zidane font chavirer les Champs

Une compagnie de CRS (80 hommes), une compagnie de la sûreté civile (30 hommes) et quelques dizaines de policiers en civil : le bas des Champs-Elysées était placé sous haute surveillance hier après-midi. Un bon millier de curieux s’étaient en effet pressés devant la boutique Adidas, excités à l’idée d’apercevoir David Beckham et Zinedine Zidane, invités par leur équipementier commun à participer à une opération de communication.

A l’intérieur du magasin, une trentaine d’heureux élus ont d’abord eu le privilège d’approcher les deux icônes des années 2000, le temps d’une séance de dédicaces. « J’ai été sélectionnée en demandant à Beckham via Twitter quel était son endroit préféré dans Paris », raconte Nathalie, une Parisienne tout sourire. « Moi, je lui ai demandé s’il comptait prolonger son contrat au PSG au-delà des cinq mois et s’il avait encore l’espoir de jouer la Coupe du monde 2014 au Brésil », explique Romain, originaire d’Aix-en-Provence, monté sur Paris à ses frais. Frisson garanti pour tous les participants et participantes. « On dit souvent qu’il attire les femmes, c’est vrai d’ailleurs, mais je crois aussi qu’il va attirer les amateurs de foot au stade », estime Barka, fan du PSG, la trentaine épanouie.

Becks, expert en communication

Quelques minutes plus tard, Becks s’est alors rendu sur une estrade dressée sur l’avenue la plus célèbre du monde. « Il ne s’était encore jamais adressé directement aux Parisiens et il était important que cela se passe chez nous », souffle Emmanuelle Gaye, porte-parole d’Adidas France. Alors que le service d’ordre se démenait pour résister à la pression du public, le milieu de terrain du PSG a fait quelques réponses attendues sur Zizou, son ex-coéquipier au Real Madrid : « Le meilleur avec lequel et contre qui j’ai joué, il est ici, Zinedine Zidane. » Il a également évoqué son nouveau club : « Le PSG est une équipe qui a du talent et a très faim. »

Le Spice Boy a aussi confié qu’il serait bien présent à la Coupe du monde 2014 au Brésil, mais pas forcément en qualité de joueur de la sélection anglaise. « Ce sera un peu compliqué », a-t-il reconnu avec son sens consommé de l’autodérision. Accompagné de son staff de communicants et d’un ami d’enfance, Beckham s’est ensuite plié à une série d’interviews audiovisuelles avec TF1, Canal + et la chaîne anglaise Sky Sport.


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Beckham au PSG jusqu'en juin... et «peut-être plus»

Face à Michel Denisot, dans le «Grand Journal» de Canal +, David Beckham, sous contrat au PSG jusqu'en juin, a annoncé qu'il pourrait rester «peut-être plus», sans donner davantage de précisions.

Beckham et Zidane, deux icônes du foot mondial, étaient réunis par Michel Denisot au Grand journal de Canal +, jeudi soir, en différé. L'entretien a été réalisé quelques heures avant que les deux anciens coéquipiers du Real Madrid se retrouvent chez leur équipementier Adidas sur les Champs-Elysées, où ils ont rencontré leurs fans.

Face à Denisot, la star anglaise, sous contrat au PSG jusqu'en juin, a annoncé qu'il pourrait rester «peut-être plus», mais sans donner davantage de précisions. Chose sûre, il est loin de penser à prendre sa retraite et souhaite réussir un «défi», «gagner des titres» avec son nouveau club. «Qui refuserait de jouer avec Paris ?», a t-il justifié en expliquant, tout sourire, son recrutement par le club de la capitale. «Mon contrat avec Los Angeles Galaxy étant fini, Leonardo, le président du PSG et Ancelotti m'ont demandé de venir. C'est très excitant de jouer avec une équipe comme celle-ci...»


Le Parisien.fr
Homer
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Jallet et Maxwell forfait

Carlo Ancelotti a annoncé vendredi en conférence de presse que Christophe Jallet et Maxwell étaient forfait pour le déplacement du PSG à Reims samedi (17h00). Le premier souffre des adducteurs alors que le second est laissé au repos. Si une décision sera prise cet après-midi concernant Thiago Silva, le coach italien a précisé que Motta ne reviendra que mercredi. Enfin, Alex et Lucas, malades dans la semaine, sont opérationnels comme David Beckham. «Il n'a pas eu de problème de récupération mais je ne pense pas qu'il débutera le match», a expliqué Ancelotti à propos de l'Anglais.


L'equipe.fr
Red-Dwarf
http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/03/0...artie-du-boulot

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Blaise Matuidi, footballeur : « La sieste, ça fait partie du boulot »

Conscient d’avoir « une chance inouïe », le milieu international du PSG ne s’endort jamais avant 5 heures les soirs de match et prend un plaisir fou à « s’exténuer ».

Il s’est présenté vêtu d’un jogging rouge qu’il ne trouvait pas assez élégant pour la séance photo, l’autobiographie d’Ibrahimovic à la main. Blaise Matuidi aime la mode, la Playstation et un McDo de temps en temps.


C’est un footballeur de 25 ans tel qu’on les imagine. Il assume la vie et les goûts culturels d’une génération de professionnels souvent raillée. C’est aussi un joueur brillant, espoir du foot mondial, déjà titulaire au PSG et en équipe de France, qui a franchi les paliers – Troyes, Saint-Etienne, puis l’Europe avec Paris – à une vitesse épatante.
« Tu aimerais en avoir 25 comme lui »

Aucun mauvais geste, fait divers ou sortie nocturne n’ont entaché son excellente réputation. Jean-Marc Furlan, son coach à Troyes, dit de lui :

« Dans sa carrière, un entraîneur ne peut connaitre que trois ou quatre joueurs de la qualité d’un Blaise Matuidi [...] Quand tu as un joueur comme ça, tu aimerais en avoir vingt ou vingt-cinq. C’est un joueur totalement indépendant, autonome. Il se gère, que ce soit sa vie de sportif en dehors du terrain, mais également sur le terrain. C’est un très gros travailleur. »

Matuidi ne fait pas le même métier que Lionel Messi. Il est milieu défensif : son boulot consiste à récupérer le ballon pour vite le donner aux joueurs offensifs. Courir sans cesse, prendre des coups, en donner, s’épuiser pour l’équipe. Pour un petit corps fluet d’1,75 m, qui a déjà joué presque 40 matches depuis l’été, la tâche pourrait sembler insurmontable.

« Mon profil est de moins en moins atypique. A Barcelone, les milieux [Xavi et Iniesta, ndlr] sont des petits. Claude Makelele aussi, et pourtant il était l’un des meilleurs milieux défensifs du monde.

Le physique ne veut rien dire. Ce qui compte, c’est l’abattage sur le terrain. Moi, ma qualité, c’est le volume de jeu, ma capacité à récupérer le ballon et le relancer proprement. »

Après les matches, insomnie jusqu’à 5 h du matin

Matuidi dit qu’il prend un plaisir fou à épuiser son corps et abîmer ses pieds – « j’ai des traces et des cicatrices mais on s’habitue aux coups ». Un bon entraînement, c’est celui qui exténue et donne envie de faire la sieste. Répéter les efforts le rend plus fort :

« Plus j’enchaîne les matches, plus j’ai l’impression d’être bien. France-Espagne [1-1, il a été excellent, ndlr] c’était plus intense mais à la fin, je n’étais pas plus fatigué qu’après une rencontre de Ligue 1. »

Après un match, le Parisien ne trouve jamais le sommeil avant 5 heures du matin. Ça fait huit ans que ça dure, aucun préparateur mental n’a pu le changer. Il combat l’insomnie avec une manette de Playstation.

« C’est dû au stress accumulé avant et pendant le match, à l’adrénaline. Il faut du temps pour que tout ça redescende. »

Son corps est son instrument de travail et son angoisse, c’est de l’endommager. Matuidi n’a pas connu de longues blessures. Les petits traumatismes à la cuisse ou aux ischio-jambiers, qui l’ont empêché de faire son métier quelques semaines, sont les pires souvenirs de sa carrière.

« La frustration de ne pas jouer, regarder ses coéquipiers sans pouvoir les aider... Un footballeur veut jouer avant tout. J’aime tellement le foot que je ne pourrai jamais rester longtemps sur le banc à applaudir mes collègues, juste pour mon compte en banque.

Et quand on revient de blessure, avant le match, il y a la crainte que ça recommence. La blessure, ça fait peur, surtout qu’on dit souvent qu’elle vient au moment où on est le mieux. »

« J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire »

En près d’une heure d’interview, Matuidi a souvent répété sa conscience d’être un privilégié, la « chance inouïe » de très bien vivre de sa passion dans les plus beaux stades du monde.

Mais ce métier, exercé à ce niveau, entraîne une tension permanente : celle d’être ultra-médiatisé et jugé par tout le monde, de ne pouvoir « être le vrai Blaise » qu’avec une poignée de proches.



Questions/réponses

Quel est votre contrat de travail ?

Je suis arrivé en juillet 2011 et à la fin de la saison, il ne me restera plus qu’un an de contrat au PSG. J’y pense, c’est sûr, mais ce n’est que dans un coin de ma tête. C’est la vie d’un footballeur. Je suis bien ici, j’y ai grandi ; si je peux continuer, je serai heureux. Sinon, j’irai ailleurs et j’avancerai.

J’ai toujours respecté les clubs. Je n’ai jamais séché un entraînement ; pour partir, j’ai toujours dialogué avec mes dirigeants. Si je suis amené à quitter Paris, j’espère rester en bons termes avec le club. On ne sait jamais ; on peut revenir dans ses anciens clubs.

Quel est votre salaire brut ?

[Sourire gêné] Ça, c’est assez personnel [240 000 euros bruts par mois selon les estimations, ndlr]. Si j’estime qu’il est juste ? Dans quel sens ? Par rapport aux gens de la vie de tous les jours ou les autres footballeurs ?

J’ai bien conscience que les footballeurs sont des privilégiés mais c’est normal, c’est le fait d’être médiatisé. C’est comme les animateurs : demandez à Claire Chazal, elle est tous les jours sur TF1, elle est bien payée, elle est privilégiée.

Quels sont vos horaires ?


Je me lève vers 8h30-9h. Parfois avant, pour emmener mes enfants à l’école, quand ce n’est pas la nounou. En général, les séances d’entraînement débutent à 10 heures. Je ne prends pas mon petit déjeuner chez moi. Au club, il y a tout pour s’alimenter correctement. J’y déjeune aussi. Ici, tout est diététique. Alors qu’à la maison, ma femme met un peu plus de sauce [rires].

Une fois que j’ai fini mon petit déjeuner, je fais des soins ou de l’abdo-gainage pour m’échauffer. Ensuite, c’est l’entraînement. En général, ça dure entre une heure et demie et deux heures. Les entraînements tactiques sont plus longs.

Vers 13 heures, je rentre à la maison faire ma petite sieste de l’après-midi, une heure en général. La journée de travail n’est pas encore terminée parce que le repos, ça fait partie du travail.

Vers 15 heures donc, pour le foot, c’est terminé. Après, je m’occupe de mes filles et j’ai des petites choses à gérer en parallèle du football. Des sociétés... Ça fait déjà huit ans que je suis dans le monde professionnel et une carrière, c’est quinze ans en moyenne. Je suis à un âge où il faut que je commence à penser à l’après.

A quel moment vous déconnectez-vous du travail ?

Je suis un vrai passionné de foot depuis que je suis tout petit. Le week-end, je regarde trois ou quatre matches, souvent en me focalisant sur le travail des milieux défensifs. J’ai par exemple beaucoup observé le jeu de Ramires, de Chelsea, pour progresser. Peut-être que d’autres gens me regardent maintenant [rires].

Mes enfants sont les seules personnes qui me permettent de sortir du monde du foot. Sinon, j’ai toujours le ballon dans un coin de ma tête. Je pense au match passé, au match à venir…

Pour couper, je passe aussi du temps avec ma femme. On va au cinéma. Avec mes amis, j’aime bien aller au karting, jouer au bowling. Me retrouver avec eux me permet d’être moi-même. Dans le foot, on a une certaine image à respecter. Avec mes proches, je suis juste Blaise et c’est agréable. Je m’y retrouve mieux.

Quel rôle estimez-vous jouer dans l’entreprise ?

Je dis souvent que sur un terrain, je suis un ouvrier. C’est un très bon rôle : sans nous, il ne pourrait pas y avoir d’artistes. L’inverse aussi. A certains moments, avec de la chance, je me suis transformé en artiste mais c’est rare.
Blaise Matuidi à Saint-Etienne, dans le rôle de l’artiste

Votre travail vous demande-t-il un effort physique ?

Quand j’ai débuté en pro, il m’arrivait de finir les entraînements et les matches avec des crampes. Mon premier match pro, j’ai eu des crampes à la 60e ! Je n’avais pas fait de sieste, pas bien dormi, la boule au ventre, ça se joue au mental.

A l’époque, je ne faisais pas tout ce qu’il fallait. Je ne faisais pas assez attention à la récupération. Ici, il y a tout : après les entraînements, je peux rester une heure de plus à faire mes soins, bien m’étirer, faire du froid…

J’ai de la chance, le bon Dieu m’a donné un corps qui accepte tout, je ne grossis pas, ça m’arrive de manger gras. Quand je me sens privé, je mange des conneries ! Mais j’adore les pâtes, les féculents en général, le poisson, les fruits. Et le week-end, je ne bois pas d’alcool, juste pour les grandes occasions.

Après certains entraînements, il m’arrive d’être lessivé. Souffrir, ça montre que j’ai tout donné. On est payé pour ça et c’est ce qui nous permet d’être au top le week-end.

Votre travail vous demande-t-il un effort mental ?

Le stress, c’est la gestion des matches. Pour mes problèmes de sommeil, j’ai vu des préparateurs mentaux à Troyes et Saint-Etienne. Ici, je pense qu’on en n’a pas besoin. On a suffisamment de gens d’expérience.

D’ailleurs, avec l’expérience, je gère mieux le stress. Je n’ai plus forcément la boule au ventre comme pour ma première sélection en équipe de France. Avant, j’avais peur de mal faire. Aujourd’hui, c’est plutôt de l’excitation. Je suis un peu plus sûr de moi. Sans en faire trop non plus. Il faut être conscient de ce qu’on sait faire.

Après un match qui ne s’est pas très bien passé, ça peut être stressant d’aller parler aux journalistes, d’aller voir les fans mais ça fait partie du métier. Quand j’ai un peu moins envie, je me souviens à quel point ça me faisait plaisir qu’on me signe des autographes quand j’étais petit. Il faut assumer ce métier.

J’ai connu des moments compliqués quand même : une descente en Ligue 2, la perte du titre l’an dernier. L’été de la descente, j’ai ressassé ça pendant quinze jours. Et l’an dernier, voir les Montpelliérains soulever le trophée, ça m’a vraiment fait mal au ventre.

Avez-vous l’impression d’être jugé sans cesse ?

Ma note dans l’Equipe le lendemain du match ? Je n’y prête pas attention. Je n’ai pas besoin de ça pour savoir si j’ai bien bossé. Après un match, j’ai toujours mon grand-frère au téléphone, qui ne se prive pas pour me dire la vérité. J’ai deux ou trois amis proches qui jouaient avec moi au début, à Clairefontaine ou Troyes, qui m’aident aussi à m’évaluer.

Les critiques font partie du métier. Mais les gens ne se rendent pas toujours compte des sacrifices qu’on fait. Parfois, c’est bien de les rappeler [sourire]. J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire.

Lorsque ma fille est née, dès le lendemain, il fallait que je rejoigne l’équipe de France alors que ma femme était encore à l’hôpital. Aujourd’hui, comme je joue tous les trois jours entre les Coupes, la Ligue des champions et la sélection nationale, je vois très peu mes enfants.

Votre travail laisse-t-il des traces sur votre corps ou dans votre tête ?

Mes pieds sont dans un sale état. Mes doigts de pied... Le fait de recevoir des coups dans les chevilles, ça laisse aussi des traces, des cicatrices même. Mais ce n’est rien de grave, on s’habitue. Je n’ai aucune douleur permanente.

Quelles sont vos relations avec vos chefs ?



Je les vois très souvent. J’avais rarement vécu ça. Pourtant, je suis passé dans des clubs moins huppés où on dit souvent qu’il y a beaucoup plus de présence. Que c’est plus familial. Mais ici on a des dirigeants qui sont vraiment proches de nous !

Le président Nasser [al-Khelaïfi] est souvent aux entraînements. Leo[nardo], lui, tout le temps, pratiquement. Leo a été joueur, Ancelotti [entraîneur, ndlr] et Makelele [adjoint, ndlr] aussi. Tous deux ont joué au même poste que moi, ils me conseillent quand j’en ai besoin. Je suis super content de mes relations avec ma hiérarchie.

Avez-vous l’impression de bien faire votre travail ?

On peut toujours faire mieux. Je suis un éternel insatisfait. On peut toujours aller plus haut. Je ne peux donc pas dire que je fais bien mon travail. J’essaye simplement de faire le maximum.

En formation à Clairefontaine, je n’étais pas le plus talentueux. Loin de là. Et pourtant, je fais partie des deux sur 27 qui sont devenus pros. Il n’y a que le travail qui paie. Quand j’y suis retourné, mes anciens coaches m’ont dit qu’à l’époque, j’étais celui qui bossait le plus. Je suis sûr que Messi, malgré son talent, est un bosseur fou.

Si vous deviez mettre une note à votre bien-être au travail, dans cette entreprise, sur 20, quelle serait-elle ?

20 ! C’est magnifique, franchement ! C’est court, mais c’est beau. En plus, à Paris, j’ai la famille à côté, j’ai grandi ici. Je ne peux pas avoir mieux. J’ai une chance inouïe et je m’en rends bien compte.


Varino
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Jour de fête à Reims

Toute la ville s'est préparée avec minutie à recevoir le PSG et ses stars, David Beckham et Zlatan Ibrahimovic


LE PSG CIRCUS a pris ses quartiers en ville, hier, en début de soirée. Arrivée en bus, la délégation du club de la capitale s’est installée en plein centre de Reims, dans un établissement quatre étoiles, l’Hôtel de La Paix, où le Stade de Reims louait une chambre à la semaine pour Luis Fernandez lors de son passage sur le banc de touche (janvier-mai 2009). Le PSG avait d’ailleurs envoyé Olivier Létang, son directeur sportif adjoint et ancien directeur général de Reims, visiter les lieux dès la semaine dernière pour y soumettre un cahier des charges pointu.

Les dirigeants parisiens ont même sollicité l’aide de leurs homologues rémois pour leur installation dans cet hôtel où trente chambres ont été réservées. Plusieurs stadiers du club champenois ont donc été mobilisés pour éviter tout débordement à la descente du bus, car quelques curieux et groupies s’étaient regroupés derrière des barrières métalliques devant l’hôtel dès le milieu d’après-midi.

Même « Télé Poche » sera là

Loin de cette effervescence, les joueurs d’Hubert Fournier se sont entraînés devant une trentaine de supporters, hier après-midi, aux Thiolettes. Un entraînement studieux sur le terrain gazonné, une première depuis près de deux mois, en raison des températures et des chutes de neige qui ont souvent perturbé les séances. Ce match face au leader parisien s’est préparé sans pression particulière, malgré la présence dans le groupe parisien de David Beckham, qui ne devrait pas débuter la rencontre. « Pouvoir jouer contre Beckham, c’est un plaisir, estime Diego. Mais je vais défendre mon pain demain (aujourd’hui). »

Son coéquipier Anthony Weber ne veut pas se focaliser sur le Spice Boy. « Il ya des joueurs de classe mondiale à tous les postes, il ne faut surtout pas se focaliser sur un seul d’entre eux. » Il trouve toutefois une source de motivation à l’idée d’affronter la pléiade d’internationaux du PSG. « Ce sera une manière de nous jauger, de voir si on peut rivaliser avec eux. » Hubert Fournier voit, quant à lui, une belle opportunité dans la réception du PSG et de ses vedettes. « C’est bien, ça attire du monde au stade, on fait parler du foot. »

Pour la rencontre, aujourd’hui, des mesures exceptionnelles ont également été prises, et les réunions se sont multipliées à la préfecture dans la semaine. Un périmètre de sécurité de 200 mètres a été déployé autour du stade Auguste-Delaune. Cette mesure vise à empêcher les incidents, puisque 650 supporters parisiens sont attendus et que d’autres ont pu acheter des places de manière individuelle. Les autorités veulent éviter tout débordement, après les frictions entre supporters stéphanois et forces de l’ordre le 17 février.

Pour cette rencontre, 115 journalistes ont été accrédités, venus de pays (Italie, Angleterre, Allemagne…) et parfois de titres inédits (Télé Poche, Sunday People…). C’est un record pour l’enceinte rémoise. La zone mixte a même été déplacée pour être installée dans le parking souterrain des joueurs visiteurs. En revanche, le stade Delaune ne devrait pas battre son record d’affluence (*) puisque toutes les places allouées au PSG n’ont pas été vendues.

BAPTISTE CHAUMIER

(*) Reims - Marseille (0-1) , 12 août 2012, 21 044 spectateurs.




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17
Le PSG a gardé son but inviolé à 17 reprises cette saison en L 1, plus que n’importe quelle équipe. C’est un record cette saison dans les 5 grands Championnats européens, devant le Bayern Munich (16).




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Ça ménage pas mal à Paris

Quatre jours avant son 8e de finale retour contre Valence, le PSG se trouve coincé entre la nécessité de gagner et le besoin de faire souffler ses troupes.


IL Y EUT LE MATCH d’après Valence (2-1, le 12 février), à Sochaux (2-3, le 17 février), où le PSG n’avait été ni inspiré, ni motivé. Il y a maintenant celui d’avant Valence, toujours dans l’est de la France, mais un peu moins sinon aussi périlleux, face à une équipe rémoise qui bataille pour ne pas être reléguée. Carlo Ancelotti assure que le PSG ne fera pas deux fois la même erreur. « À Sochaux, c’était un problème mental, un relâchement normal après la victoire en Ligue des champions, explique le technicien italien. Ce ne sera pas le cas à Reims, il n’y aura pas de problème de motivation. Ce risque n’existe pas. »

Mais d’autres risques planent et le staff parisien ne peut les ignorer. Celui du gros coup de fatigue, par exemple, quatre jours avant le huitième de finale retour contre Valence. C’est la raison pour laquelle Ancelotti va ménager Maxwell, trente-six matches déjà cette saison, et le remplacer par Sylvain Armand au poste de latéral gauche. Celui de la rechute également. Même s’il a repris l’entraînement collectif cette semaine et qu’il ne semble plus se ressentir de sa cuisse, Thiago Silva restera un week-end supplémentaire au repos, tout comme Thiago Motta, a priori prêt pour mercredi prochain.

La même défense qu’à l’aller

« Thiago Silva est en bonne condition, confirme son entraîneur. Mais je ne sais pas s’il est nécessaire de prendre le risque demain (aujourd’hui). » Une manière de reconnaître que l’objectif des premiers jours de mars se situe bien au niveau européen. À Reims, le PSG alignera la même défense que contre… Reims à l’aller (2-0, le 20 octobre). Parce que Christophe Jallet a les adducteurs douloureux, Gregory Van der Wiel, performant contre l’OM (2-0, mercredi en Coupe), aura le droit à une deuxième titularisation d’affilée, ce qui ne lui est arrivé qu’une fois cette saison. Et, dans l’axe, Alex et Mamadou Sakho souhaiteront prouver que leur dernière collaboration, à Sochaux, n’était qu’un mauvais souvenir sans rapport avec leur niveau réel.

« Il y a beaucoup d’enthousiasme en ce moment » , clame Ancelotti, comme pour mieux rappeler que les deux succès sur Marseille ont effacé la seule défaite en 2013 et balayé les premiers doutes qu’elle aurait pu faire naître. Ceux visant Ibrahimovic, notamment, suspendu pour deux matches en Ligue des champions après son expulsion à Valence. « Les sifflets (contre l’OM, 2-0, en Ligue 1, dimanche), finalement, ont fait du bien à Ibra, car il était très motivé lors du match de Coupe », souriait Ancelotti hier. L’entraîneur parisien pouvait également se réjouir du calendrier de son équipe. Cet après-midi, son équipe tient l’occasion de reléguer Lyon, son dauphin du moment, à six points, avant le déplacement de l’OL à Brest demain. « Jouer avant Lyon ? Je ne pense pas que ça compte », répond le Mister. Et pourtant, à chaque fois que ce fut le cas en 2013 et que Paris a gagné, les Lyonnais ont trébuché.

DAMIEN DEGORRE




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Devaux de retour?
ÉCARTÉ DU ONZE TITULAIRE depuis plus d’un mois, le milieu Antoine Devaux pourrait faire son retour dans l’équipe de départ contre le Paris-SG, aujourd’hui. Il ne devrait pas y avoir de surprise au milieu ou en attaque, où presque tous les joueurs sont disponibles. En défense, l’entraîneur du club champenois, Hubert Fournier, n’aura en revanche pas beaucoup de solutions en raison du forfait de son capitaine Mickaël Tacalfred (adducteurs) et des suspensions du latéral gauche Pape Souaré (3 matches ferme) et du latéral droit, Aïssa Mandi (2 matches). – Ba. C.


L'Equipe
Homer
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Le PSG joue avec le feu

Ligue 1. Reims-PSG 1- 0. En supériorité numérique pendant plus d’une demi heure, les Parisiens ont pourtant craqué. Et totalement relancé Lyon dans la course au titre.

A l’Est rien de nouveau. Quinze jours après une défaite (3-2) à Sochaux, Paris a rechuté (1-0) hier soir à Reims au terme d’une nouvelle prestation ratée, sous les yeux de Nasser al-Khelaïfi, le patron qatarien du club. En plus de quatre-vingt-dix minutes, son PSG s’est procuré deux malheureuses situations dangereuses alors qu’il a évolué en supériorité numérique pendant plus d’une demi-heure.

A l’issue de ce cinquième revers de la saison en L 1, tout l’état-major parisien s’est succédé dans le vestiaire. Le ton n’est jamais monté, mais les visages étaient fermés au moment de quitter le stade.

Lyon, danger immédiat


En cas de succès cet après-midi à Brest, les Lyonnais reviendront à hauteur des Parisiens, seulement distancés à la différence de buts mais avec la perspective de recevoir l’équipe de la capitale à Gerland lors de la 36e journée. Depuis le début de saison, le PSG aime se faire peur et ne sait pas creuser l’écart, alors que l’OL, éliminé des coupes, peut se concentrer sur le championnat.

Si Paris gère plutôt bien ses confrontations contre les équipes huppées (vainqueur de Lille deux fois, Lyon ou Marseille une fois), il peine face aux « petits » (Ajaccio, Sochaux et Reims maintenant…). Ibrahimovic et ses partenaires ne montrent pas une implication totale lors de ces rendez-vous. « Je ne peux pas être en colère contre mes joueurs. On est toujours en tête de la Ligue, c’est la preuve que l’équipe fait du bon travail », a contré Carlo Ancelotti.

Une communication déroutante

Des non-dits, des postures déconcertantes : Ancelotti et Leonardo ont surpris hier. Le premier n’avait rien à reprocher à ses joueurs, le second a développé l’idée que la Ligue 1 n’est pas le terrain de jeu le plus approprié pour le PSG. Des propos (lire ci-contre) qui ont très vite fait réagir sur les réseaux sociaux.

Pour Carlo Ancelotti, cette cruelle défaite est aussi le fruit de… l’état du terrain : « Ce n’est pas un problème physique ni un souci de motivation, comme à Sochaux, a dit le Mister. Ce soir (hier), on n’a pas pu jouer au sol comme on sait faire à cause du terrain. On a dû envoyer de longs ballons devant et on n’en a pas l’habitude. » Mercredi, les camarades de Matuidi auront l’occasion de se racheter en 8e de finale retour de la Ligue des champions face à Valence, tenu en échec hier (2-2) à domicile face à Levante en Liga. Un match cinq étoiles, sur une bonne pelouse, où le talent des uns et des autres devraient totalement pouvoir s’exprimer, si l’on a bien tout compris. Malheureusement, au niveau comptable, cela n’effacera pas les points abandonnés dans la course au titre.

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Leonardo : «Nous avons une équipe plus faite pour l’Europe»

Quand Leonardo, le directeur sportif parisien, s’est présenté devant la presse, chacun pensait qu’il voulait, comme à l’accoutumée, jouer les pompiers de service et éteindre l’incendie. Alors que le championnat reste la priorité des priorités, le Brésilien a surtout surpris son auditoire en expliquant que son équipe n’était pas forcément taillée pour l’âpre combat de la Ligue 1.

Interrogé sur la possibilité de voir le titre échapper au PSG en fin de saison, il a même répondu : « Ça peut arriver. »

Quelles leçons peut-on tirer de cette défaite?

LEONARDO. Je m’en doutais un peu. On doit apprendre avec ce genre de matchs qui semblent plus faits pour des équipes comme Reims, Sochaux ou Nice (NDLR : les trois revers parisiens à l’extérieur cette saison). Les conditions sont difficiles. Le terrain n’est pas bon et le match se joue sur la bagarre et les courses. C’est du combat. Et nous, nous n’avons pas la clé pour gagner ce genre de match. Cette défaite est normale, pour dire la vérité. Maintenant, on avance.

Pourquoi est-ce normal?

Parce que, peut-être, nous avons créé une équipe plus faite pour l’Europe que le championnat. Je pense que c’est ça. Notre équipe est basée sur le talent et la qualité des passes. Nous avons des joueurs qui sont surtout bons avec la balle au pied. Comme Ibra. Or, nous devons apprendre à gagner ce type de match qui laisse l’impression que c’est le riche qui affronte le pauvre. Cela crée un climat particulier. Il faut que Paris apprenne à maîtriser ce contexte.
C’est même fondamental pour le championnat

Pourtant, le PSG semble supérieur à Reims dans tous les domaines…

Ce type de supériorité me fait penser à la bagarre entre l’ours et le crocodile. Dans l’eau, c’est le crocodile qui est le plus fort. Dans la jungle, c’est l’ours. C’est la vie, c’est ainsi. Quand les conditions sont favorables à l’adversaire, et bien, il gagne. Reims a gagné. Et quand quelqu’un gagne, c’est que, quelque part, il était le plus fort. Les Rémois ont su mieux maîtriser que nous la situation dans laquelle ils étaient.

Que pensez-vous du but refusé à Ibra?

(Sourires) Ce n’est pas moi qui prends la décision. Oui, le but était valable car Ibra n’était pas hors jeu. Mais ce genre d’histoires fait partie du jeu. Ce n’est pas à cause de ça que nous perdons. On doit trouver la solution à ce type de match. Parce que je le répète, cette défaite était prévisible.

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Défaite du PSG à Reims : quand Leonardo irrite le web

«Nous avons une équipe plus faite pour l'Europe que le championnat.» La sortie de Leonardo après la défaite du PSG sur le terrain de Reims (1 à 0) samedi après-midi a surpris son auditoire.

Suffisance pour les uns, arrogance pour les autres ou même fausse modestie... La formule a fait réagir les internautes sur la Toile, et notamment sur le réseau social Twitter. les commentaires ne sont pas tendres avec le directeur sportif du club parisien. Une minorité de tweets donnent raison à Leonardo.

Le Parisien 03/03
Homer
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Paris - Lyon - Marseille, trio reconstitué en tête de la Ligue 1

Le podium de la Ligue 1 Paris-Lyon-Marseille sera reconduit à l'issue de la 27e journée. Paris battu à Reims (1-0), Lyon n'a pas sauté sur l'occasion pour recoller, ne faisant pas mieux qu'un nul (1-1) à Brest. Marseille, temporairement dépassé par de brillants Stéphanois (4-0 contre Nice samedi soir), reprend finalement sa troisième place après sa victoire au stade Vélodrome contre Troyes (2-1).

L'Olympique Lyonnais a gâché en Bretagne. Après le défaite du PSG, samedi après-midi, les Lyonnais ont manqué la possibilité de revenir à égalité de points avec le leader parisien, qui compte 54 points. L'OL se poste tout de même à deux longueurs des Parisiens.

Lyon : plein d'occasions, peu de buts

Ce dimanche après-midi, Lyon a rapidement encaissé un but (Chafni, 8e) mais est revenu au score au retour des vestiaires (Makonda csc, 53e). Après une première période assez poussive, les Rhodaniens ont eu de nombreuses occasions lors de la seconde mi-temps, notamment à la toute dernière seconde lorsque Gomis rate le but de la victoire en ne cadrant pas sa reprise à bout pourtant sur un centre au second poteau de Mvuemba.

Des points qui pourront peser lourd en fin de saison, d'autant que Paris bénéficie d'un avantage, grâce à une différence de buts supérieure (+32 pour le PSG, + 21 pour l'OL).

L'OM roi des fins de matchs

L'OM, lui, a été largement dominateur mais de manière stérile, sans avoir pléthore d'occasions nettes, et s'est même fait peur, surtout quand le capitaine troyen, Marcos, a ouvert le score (70e). Mais décidément spécialistes des fins de match, les troupes d'Elie Baup se rétablissaient coup sur coup avec des buts de Nkoulou (81e) et Gignac (82e), son 9e cette saison.

Marseille, qui restait sur deux revers de suite à Paris, en championnat et en Coupe de France, assure l'essentiel, face à une équipe de l'Estac tombée samedi à une 20e place que lui avait abandonnée Nancy (vainqueur 2-1 à Sochaux).

Chasseurs du PSG, Lyon et Marseille s'affronteront à Gerland lors de la prochaine journée, tandis que le club de la capitale accueillera un mal classé, Nancy.

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Mohamed Fofana : « Les grands clubs ont l’élégance de féliciter leurs vainqueurs »

Vainqueur du PSG samedi, le défenseur rémois s’étonne de la sortie du directeur sportif parisien.

Comment percevez-vous les déclarations de Leonardo ?

Mohamed Fofana. C’est surprenant. Paris est une grosse équipe avec de superbes joueurs, ce n’est pas un secret. Se chercher des excuses, pourquoi pas, mais de là à dire que son équipe n’est pas faite pour ce genre de match, c’est bizarre. Le PSG veut grandir et intégrer le top5 européen. Mais des clubs comme Manchester, le Real ou Barcelone ne se plaignent pas de jouer contre des petites équipes. Lorsqu’ils perdent, ils ont l’élégance de féliciter leurs vainqueurs. Maintenant, il faut que les Parisiens assurent mercredi (contre Valence). Quand on fait ce genre de déclaration, il faut aller au bout.

Face au PSG, avez-vous eu l’impression de jouer comme un Petit Poucet en coupe ?

Je n’ai pas ce sentiment. En première période, on a essayé de jouer en mettant le ballon au sol. On n’a pas fait que balancer. C’est devenu plus compliqué en seconde, car on a été réduits à dix rapidement. Nous n’avions plus l’esprit à créer du jeu. On a tenté de conserver ce 0-0. Après, le terrain est ce qu’il est. On a déjà évolué sur de plus mauvaises pelouses que celle-là.

Avez-vous trouvé les joueurs d’Ancelotti suffisants ?

Sur le match d’hier, les Parisiens ne m’ont pas impressionné. Leur priorité n’était peut-être pas Reims. Tant mieux pour nous. S’ils veulent se trouver des excuses, c’est leur problème. Cela ne ternit pas notre performance, ni notre joie.

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Que cherche vraiment Leonardo ?

Arrogant ce PSG? Ceux qui le pensaient déjà ont sans doute été confortés dans leurs certitudes en entendant Leonardo parler de son « équipe plus faite pour l’Europe » que pour le tout-venant du championnat.

En mars 2012, le directeur sportif brésilien avait déjà provoqué un certain émoi lors d’une réunion de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF) : « Etre en haut, en championnat ou en Ligue des champions, ce n’est pas qu’une question d’argent. Il n’y a pas de culture de la gagne ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. La base de travail chez les joueurs n’est pas là. Si la France perd une place à l’indice UEFA, c’est que cela ne marche pas. »

En novembre dernier, après l’expulsion de Sakho à Montpellier (1-1), le Brésilien avait aussi stigmatisé le niveau des arbitres français. « Je ne sais pas s’ils se préparent bien pendant la semaine et si quelqu’un les contrôle. Il me semble qu’il n’y a pas trop de préparation. »

Une pression énorme sur l’équipe mercredi

La veille de PSG -OM en Coupe de France (2-0), Leonardo a répété à quel point, selon lui, le public français n’était pas composé de spécialistes. : « Sincèrement, il n’y a pas trop de connaissances du haut niveau, du football. Mais c’est notre challenge. »

Si ses précédentes déclarations pouvaient être décodées comme une volonté plus ou moins habile de protéger son équipe, celle de samedi soir est beaucoup plus étonnante. A court terme, elle ajoute un peu plus de pression sur les épaules des coéquipiers d’Ibrahimovic avant le match contre Valence. Une élimination en Ligue des champions ne manquerait pas de provoquer quelques sourires en coin. Reconnaître que ce PSG n’est pas forcément taillé pour les rudes combats du championnat revient aussi à avouer en creux que le recrutement, pose question puisque le titre est l’objectif numéro un. Leonardo, responsable de ce recrutement, a-t-il seulement voulu piquer ses joueurs au vif en leur rappelant qu’ils doivent « apprendre à gagner ce genre de matchs » ? Lui seul le sait sans doute…

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Le PSG ne s’est pas fait que des amis

Les propos de Leonardo après la défaite à Reims (1-0), interprétés comme de la suffisance, ont provoqué de vives réactions.

Que ce soit une provocation, de la maladresse ou l’affirmation candide d’une conviction profonde, la sortie de Leonardo sur son équipe davantage taillée pour l’Europe que pour les joutes du championnat a alimenté les conversations des différents acteurs du championnat. Le sentiment de supériorité qui a pu se dégager des propos du directeur sportif parisien passe mal.

« C’est petit » - José Saez, joueur de Valenciennes.

« Nous aussi, on est une petite équipe mais, si on n’existait pas, il n’y aurait pas de championnat, s’agace Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes. Le respect de l’adversaire doit passer avant tout. Si Leonardo avait eu ce genre de discours à Valenciennes, j’aurais évidemment été vexé! Nos équipes se valent, on a autant de mérite à jouer en L1 que le PSG, voire plus parce qu’on rame pour survivre financièrement. Ça doit stimuler toutes les équipes au moment de les recevoir. Il y a un fossé financier, il ne faut pas qu’il y ait une rupture totale entre le PSG et les autres. » « C’est un manque de respect, embraye José Saez, le milieu du VAFC. Tenir ce genre de propos, c’est petit. Dire qu’on est taillés pour l’Europe, c’est bien beau, mais Paris n’est pas encore le Real. Etre un grand d’Europe, ça passe d’abord par un palmarès en France. »

« Pour jouer la Ligue des champions, il faut quand même passer par le titre ou être dans les trois premiers, abonde Louis Nicollin, le président de Montpellier. Peut-être qu’il estime qu’aller à Reims, c’est jouer dans un traquenard, mais j’ai vu le match, les Rémois n’ont pas volé leur victoire. » « C’est une fausse excuse de dire que Paris ne sait pas jouer contre les petites équipes, corrige Aldo Angoula, le défenseur d’Evian TG. Cela ne les a pas empêchés de nous battre 4-0. Même si, parfois, je les ai sentis suffisants. »

« Nous, contre des équipes comme le Paris SG, et sachant qu’on joue le maintien, on se bat comme des morts de faim, rappelle Maxime Colin, latéral droit de Troyes. Ils doivent prouver chaque week-end que ce sont eux les plus forts, et ce n’est pas toujours le cas. »

« Des propos maladroits » - Michel Seydoux, président de Lille.

Dans ce concert de désapprobations, Leonardo trouve néanmoins quelques soutiens. « Ce sont des propos maladroits, certainement dus à la déception, estime Michel Seydoux, le président de Lille. Il a voulu faire un compliment à son équipe sans se rendre compte qu’il était en train de dénigrer le championnat. Cela reste des propos à chaud. Et même s’il faut savoir les maîtriser, ils sont donc excusables. Je suis sûr qu’il regrette déjà. On peut les interpréter soit comme de la prétention, soit comme de l’ironie. Comme j’ai beaucoup d’humour, j’opte pour la seconde option. Cela dit, cela reste vexant. Je peux vous dire que ces propos n’ont pas dû être appréciés en haut lieu. De toute façon, que ce soit en foot ou en tant que capitale de la France, Paris a une image arrogante. »

« Leonardo voulait piquer l’orgueil de ses joueurs » - Simon Pouplin, gardien de Sochaux.

Simon Pouplin, qui avait battu le PSG avec Sochaux il y a deux semaines (3-2), estime de son côté que le directeur sportif parisien a juste voulu s’adresser à ses propres joueurs.

« Il voulait piquer leur orgueil, avance le gardien doubiste. Je peux comprendre qu’une grosse équipe soit vexée de perdre contre nous. Cela ne veut pas dire qu’ils nous ont pris de haut. Même si ce sont de grands professionnels, c’est humain d’être davantage motivé pour jouer un match de Ligue des champions que contre Sochaux. Cela ne me vexe pas mais, maintenant, ils ont la pression mercredi contre Valence. »

« Je pense que c’est de la communication, Leonardo se trouve des excuses, estime Kassim Abdallah, latéral droit de Marseille. Je ne l’ai pas pris comme une insulte en tant que joueur de Ligue1 ; pour moi, il parle dans le vent. »

Le Parisien 04/03

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Beckham : «Je peux jouer à droite»

Utilisé en tant que milieu relayeur pour le moment par Carlo Ancelotti, David Beckham se sent encore capable d'évoluer sur le flanc droit. C'est ce qu'il nous a confié.

En fin de semaine dernière, dans la boutique de son équipementier sur les Champs-Elysées, David Beckham a répondu aux questions de Damien Degorre et Vincent Duluc, journalistes à L'Equipe. Utilisé comme milieu de terrain axial lors de ses trois apparitions avec le PSG, l'Anglais de 37 ans explique qu'il se sent encore capable d'évoluer dans le couloir droit. Là où tout a commencé et là où il s'est révélé avec Manchester United avant de devenir une star mondiale : «Je pense que je pourrais encore jouer à droite. J'ai occupé cette position pendant de longues années ! J'aurais juste besoin d'un peu de la vitesse de Lucas. Mais la force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres.»

L'Equipe.fr

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Beckham, ambassadeur du foot en Chine

David Beckham a été nommé ambassadeur du football chinois par la Fédération locale, qui souhaite redorer l'image de ce sport dans le pays. L'arrivée de stars telles que Nicolas Anelka ou Didier Drogba à Shangaï l'an passé avait relancé l'intérêt pour le foot, professionnel depuis seulement 20 ans. Mais l'expérience a tourné court et les deux joueurs sont repartis en Europe, déçus par le niveau du Championnat. Récemment, un scandale de paris truqués a également ébranlé le football chinois, avec 58 personnes exclues de la Fédération.

Il s'agit désormais pour Beckham de promouvoir de nouvelles valeurs. «Je suis excité et honoré de faire la promotion du plus beau sport du monde dans un pays où l'intérêt des fans est grandissant, a déclaré le joueur du Paris-SG. C'est un sport merveilleux qui inspire les gens dans le monde entier et réunit les familles.»


France Football.fr
Alex177
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Leonardo: la communication pour les nuls
En une sortie médiatique, le supposé très classe directeur sportif du Paris-SG n'a pas aidé à faire grandir la cote de popularité de son club ni de sa belle gueule. En moins d'un an, le Brésilien s'est mis tout le football français à dos avec ses envolées lyriques. A quoi joue-t-il ? 10

« Nous avons créé une équipe plus faite pour l’Europe que le championnat ». La phrase qui a visiblement choqué les grands penseurs du football. A la sortie d'une défaite méritée sur la pelouse de Reims samedi, Leonardo, le directeur sportif du Paris SG, s'empresse de justifier à sa manière le peu d'engouement et de révolte des siens. Il n'en fallait pas plus pour que la haine ne déferle sur la mèche soyeuse de l'ancien joueur de l'AC Milan. Ainsi, outre les poètes Pierre Ménès et Jean-Michel Larqué, toujours habiles quand il s'agit de pisser dans le sens du vent, ce sont les acteurs du football français qui ont été les plus touchés.

La mourinhisation du discours

« Nous aussi, on est une petite équipe mais, si on n’existait pas, il n’y aurait pas de championnat, détaille Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes dans les colonnes du Parisien. Le respect de l’adversaire doit passer avant tout. Si Leonardo avait eu ce genre de discours à Valenciennes, j’aurais évidemment été vexé ! Nos équipes se valent, on a autant de mérite à jouer en L1 que le PSG, voire plus parce qu’on rame pour survivre financièrement. Ça doit stimuler toutes les équipes au moment de les recevoir. Il y a un fossé financier, il ne faut pas qu’il y ait une rupture totale entre le PSG et les autres. » Une semaine après la parution d'un sondage montrant que le Paris SG est le club le plus détesté de France, la sortie de Leo ne va pas arranger les affaires du club. Un club qui, au demeurant, n'a rien demandé à personne. Surtout, à quoi sert-elle ? On pourrait croire que, de temps en temps, Leonardo tente de masquer les sorties de route des siens par une mourinhisation de son discours. Comprendre allumer un feu à droite pour ne pas voir que ça brûle à gauche.

Et force est de constater que sur le résultat de samedi, ça a marché. Personne n'a parlé de la prestation calamiteuse, sans envie et sans panache, du XI d'Ancelotti. Au final, seuls les propos du Brésilien ont suscité le débat. On déplace les projecteurs et la pression. Tout est sur les épaules de l'homme au pouce levé. Sur le fond, ses propos ne sont pas choquants en soi. Ils se défendent, même. C'est la forme et le ton qui posent problème. Sauf que, avec ce genre de sortie médiatique, le Paris SG se retrouve dans l'obligation de faire un résultat ce mercredi contre Valence. « Il voulait piquer leur orgueil, avance Simon Pouplin, le gardien de Sochaux dans les colonnes du Parisien. Je peux comprendre qu’une grosse équipe soit vexée de perdre contre nous. Cela ne veut pas dire qu’ils nous ont pris de haut. Même si ce sont de grands professionnels, c’est humain d’être davantage motivé pour jouer un match de Ligue des champions que contre Sochaux. Cela ne me vexe pas mais, maintenant, ils ont la pression mercredi contre Valence. » En gros, si le PSG passe à la trappe contre les Espagnols, Leonardo aura l'air con. Classe. Mais con. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'il tente d'allumer un incendie au soir d'un mauvais résultat. C'était déjà le cas après le match nul concédé à Montpellier suite à l'expulsion rapide de Mamadou Sakho. Ce soir-là, Leo s'était emporté devant la caméra, estimant qu'on était trop "fiscal" avec son club.

Il donne des leçons à Aulas

On l'a également repris la main dans le sac, un mois plus tard, au moment de se payer en 16/9 puis dans la presse Jean-Michel Aulas à la suite des propos de ce dernier sur le geste de Zlatan Ibrahimovic, qui s'était servi de Lovren comme d'un paillasson. « Aulas, il est qui pour juger ? (...) Attendez, Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ? Tout ce qu'il veut, c'est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe. Lyon, on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité. » Ambiance. Forcément, on a rappelé au Brésilien le palmarès du Lyonnais. Historie de.

Mais visiblement, Leo a quelque chose contre les mentalités françaises. Des gagne-petit dans son esprit. C'est ainsi qu'en 2012, il s'était fendu d'une sortie très musclée sur l'absence de résultats des clubs de l'Hexagone en coupes d'Europe. « Être en haut, en championnat ou en Ligue des Champions, ce n’est pas une question d’argent. Il n’y a pas de culture de la gagne, ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. (...) La base de travail chez les joueurs n’est pas là. Si la France perd une place à l’indice UEFA, c’est que cela ne marche pas. » On pourrait en compiler des lignes et des lignes. Oui, depuis son retour en France, Leonardo fait figure de mec arrogant, donneur de leçons et prétentieux.

Leonardo devance-t-il l'appel

Et en France, on déteste ça. Surtout quand ces propos sortent de la bouche d'un étranger. Riche qui plus est. Deux statuts que le Français moyen déteste. Ces récentes sorties ne vont pas aider le PSG à se faire aimer. Au contraire. Mais on a surtout l'impression que le Brésilien prépare déjà sa sortie, du style "vous ne me méritez pas". Pour le moment, un grand flou entoure la fin de saison du Paris SG. Carlo Ancelotti et Leonardo sont deux fusibles. Tout le monde le sait. Et on voit mal Leonardo travailler avec un autre entraîneur, notamment un mec qui aime occuper l'espace médiatique (ce qui n'est pas du tout le cas d'un Ancelotti, par exemple).

Alors quoi ? Leo sait qu'il a lancé la machine et que ses jours sont comptés. Chevaleresque, il devance l'appel et se met en marge tout seul. Cela étant dit, ça ne règle pas le fond du problème. Si José Mourinho – dont QSI rêve jour et nuit – était amené à prendre la relève de Carlo Ancelotti, le football français se retrouverait face à un homme doué, titré, respecté, mais fou. Complètement fou. Et rien ne dit que le verbatim perde en qualité. Au contraire.

Par Mathieu Faure pour So Foot
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PSG – Le coup de bluff de Leonardo

En critiquant le niveau de la Ligue 1, samedi lors de la défaite du PSG à Reims (1-0), Leonardo a voulu protéger son groupe et lui permettre de préparer sereinement la réception de Valence en Ligue des champions. Mais son initiative n’a pas plu aux actionnaires qataris et à Carlo Ancelotti.



Sa sortie n’est pas assez inaperçue. Loin de là. En critiquant le niveau du championnat de France, après la défaite du PSG samedi à Reims (1-0), Leonardo a fait réagir quasiment toute la Ligue 1. « Les conditions étaient difficiles, avec un mauvais terrain, a lâché le directeur sportif du club de la capitale pour expliquer la déconvenue des siens. C’est une situation qui est plus faite pour Reims, Sochaux ou Nice. Peut-être qu’on a une équipe faite pour l’Europe, pas pour ce genre de match ». Des propos largement commentés, que le Brésilien assume et dont il revendique même l’écho médiatique. D’après son entourage, « Leo » aurait délibérément attiré les projecteurs vers lui. Une manière d’offrir plus de tranquillité aux partenaires de Javier Pastore, à l’heure d’aborder le 8e de finale retour de Ligue des champions face à Valence (ce mercredi à 20h45), l’un des matchs phares de la saison.

« Après la défaite à Reims, Leonardo a fait ce qu’il fait de mieux, glisse l’un de ses proches. Il a tout pris sur lui. Personne n’a pas parlé de la prestation catastrophique de certains joueurs. Tout le monde s’est concentré sur Leonardo et sa déclaration. Sans lui, on se serait focalisé sur le match. Là, les joueurs peuvent préparer sereinement la réception de Valence. » Au sein de vestiaire parisien, l’élan protecteur de l’ancien coach de l’Inter Milan n’a pas eu de répercussions particulières. « Ça ne nous touche pas, confie un joueur. Nous, on reste sur le terrain et le match qu’on prépare face à Valence. Le bruit médiatique, c’est Leo qui gère ça. Tant mieux si ça nous permet de garder la tête uniquement sur le terrain ». Une version appuyée par plusieurs proches de joueurs. D’après eux, la polémique autour de Leonardo n’a pas gêné les leaders de Ligue 1.

Une sortie mal perçue à Doha

L’initiative du directeur sportif, coutumier du fait ces dernières semaines, a en revanche alimenté de nombreuses conversations à Doha. Le show de Leo n’a pas plu à tout le monde au pays des actionnaires du PSG. Ces derniers, qui entretiennent de bonnes relations avec l’ensemble des acteurs de L1, accordent beaucoup d’importance à l’image de leur club en France. Les tacles répétés de Leonardo vont à l’encontre de leur stratégie de communication. D’autant que QSI réfléchit à recruter des joueurs de L1 dans un futur proche. Un agacement partagé par Carlo Ancelotti. Le technicien italien, respecté par ses pairs, est lui aussi très attaché à la réputation de son équipe.

Pour preuve, après la défaite à Reims, il est allé s’excuser personnellement auprès d’Hubert Fournier, son homologue rémois. Le motif ? Les Parisiens n’avaient pas rendu le ballon à leurs adversaires, qui l’avaient mis volontairement en touche suite à la blessure d’un de leurs joueurs… Dans ces conditions, « Carletto » a peu goûté aux propos de son ancien acolyte au Milan AC. Ce lundi, les deux hommes se sont retrouvés au Camp des Loges. Leonardo a assisté à l’entraînement à huis clos en compagnie de Nasser Al-Khelaifi, le président du club. Après une longue discussion avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, le Brésilien s’est montré très disponible avec les quelques supporters présents. En partant, il leur a adressé un pouce levé, comme pour afficher sa sérénité. Reste à savoir si son coup de bluff aura les effets escomptés.


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