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Varino
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Cavani reste flou

À peine sacré champion, l’attaquant uruguayen du PSG n’a pas clarifié sa situation. Il a répété son désir de discuter avec le club de ses perspectives.


IL EST MINUIT PASSÉ, mercredi soir au Parc des Princes, et Edinson Cavani s’engage dans la zone mixte qui sépare le vestiaire du parking. À vingt-sept ans, malgré la défaite du PSG contre Rennes (1-2), l’homme le plus cher de l’histoire de la L 1, acheté 64 M€ à Naples l’été dernier, vient de conquérir son premier titre de champion dans un club européen, sept ans après son précédent sacre, au pays, sous le maillot de Danubio, un club de Montevideo.

Avant de quitter le stade, l’Uruguayen va pointer le caractère capricieux, voire ingrat, d’une partie du public parisien, qui a préféré vider les tribunes au coup de sifflet final, sans prendre le temps de saluer les héros d’une saison entière. Il n’ira pas jusqu’au « ici, avant, il n’y avait rien » , lâché un an plus tôt par Ibrahimovic après une victoire compliquée contre Nancy (2-1, le 9 mars 2013). Pas d’acidité dans la voix posée du Matador, mais une déception palpable.

« Je m’attendais à une autre réaction du public, avec plus d’indulgence et plus de soutien. Les gens devraient plutôt apprécier notre saison dans sa globalité. Normalement, pour des supporters, il n’y a rien de plus beau que de voir leur équipe gagner un Championnat. Quand j’étais à Palerme ou à Naples, j ’ ai vécu d’inoubliables moments de communion avec les tifosi quand l’équipe atteignait ses objectifs. Mais le foot est comme ça… Nous, dans le groupe, on sait à quel point gagner un Championnat est difficile. »

Il tire, ensuite, un bilan de sa première saison parisienne. « Elle a été belle, malgré toutes les polémiques autour de moi. » Une allusion, entre autres, aux critiques qui l’ont visé après son entretien dans L’Équipe, le 1er avril, où il exprimait sa frustration d’avoir été déplacé à droite dans le 4-3-3 de Laurent Blanc et les interrogations qui en découlaient sur son avenir.

« JE VAIS ASSURÉMENT PARLER AVEC LE PRÉSIDENT »

À la question de savoir s’il a la certitude de rester au PSG la saison prochaine, sa réponse reste évasive. « Je vais assurément parler avec le président, avec le club. Si j’ai des choses importantes à dire, je le ferai en interne. » Et il ajoutera, dans un sourire un brin énigmatique : « Je pense que nous ferons en sorte que les choses se passent du mieux possible... »

Attiré par la Premier League, il restera flou sur ses prétendants anglais, notamment Manchester United : « Je ne sais pas ce qui est vrai ou pas dans ce qui se dit. » Sur Chelsea, il doit savoir la voie étroite, le club londonien semblant déjà d’accord avec Diego Costa (Atlético Madrid). Alors que Nasser al-Khelaïfi, son président, affirme qu’il restera, l’avenir de l’Uruguayen dessine le grand point d’interrogation du printemps parisien.

« Le dossier Cavani est sensible depuis le début de la saison » , soufflait même, hier, un familier du club.



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Lucas ira quand même « au Brésil le mois prochain »

MERCREDI, quelques heures avant le match PSG-Rennes (1-2), Lucas a appris que Luiz Felipe Scolari ne l’avait pas retenu dans la liste des vingt-trois Brésiliens amenés à disputer la Coupe du monde dans leur pays (12 juin13 juillet). À l’issue de la rencontre, le milieu offensif (21 ans) a raconté sa désillusion : « J’ai passé une journée agitée. Je me sentais un peu nerveux, angoissé. Quand j’ai appris ma non-sélection, je ne vais pas dire que je me suis senti très bien… Mais ces sentiments font partie de la vie des footballeurs. J’espérais vraiment jusqu’au dernier moment figurer sur cette liste. Mais bon, je suis encore très jeune et il me reste beaucoup de choses à accomplir dans macarrière. J’irai au Brésil le mois prochain passer du temps avec ma famille et soutenir mes amis de la Seleçao. J’ai reçu beaucoup de messages de réconfort de mes fans. La vie continue. »



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LES SANCTIONS OFFICIALISÉES AUJOURD’HUI ?

Au départ, l’UEFA avait prévu d’annoncer aujourd’hui les différentes décisions prises à l’encontre des neuf clubs européens encore sur la sellette à propos du fair-play financier. Mais ce n’est plus certain car le cas de Manchester City fait toujours débat. Des sanctions à peu près équivalentes à celles du PSG (encadrement de la masse salariale, contrôle des transferts, limitation du nombre de joueurs à 21 en Ligue des champions et une amende de 60 M€) sont envisagées. Mais elles sont mal acceptées par le club mancunien, qui les juge trop lourdes. Pour le PSG, tout est réglé. C’est aussi le cas pour les clubs russes et turcs concernés, mais qui auront des sanctions beaucoup moins importantes.



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Blanc prolonge la fête

Le PSG, qui a célébré son titre de champion dans un restaurant parisien, a officialisé la prolongation du contrat de son entraîneur, hier.


LE PARIS-SG a mis un terme au feuilleton de la prolongation de contrat de Laurent Blanc, qui aura duré plus de trois mois, jusqu’à alimenter le flou autour de l’avenir de l’entraîneur du club de la capitale, après l’élimination contre Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions (aller, 3-1, le 2 avril, retour, 0-2, le 8 avril) et la défaite à Lyon (0-1, le 13 avril). Au lendemain de son deuxième titre de champion de France d’affilée – le quatrième de son histoire – mercredi, face à Rennes (1-2), le PSG a en effet officialisé, hier à 15 heures, que Blanc avait prolongé son contrat d’une année , jusqu’au 30 juin 2016.

Les discussions ont achoppé durant plusieurs semaines sur deux volets principaux. L’aspect financier, d’abord : le salaire proposé par les propriétaires qatariens du club (260 000 € brut par mois) n’était pas à la hauteur des attentes de l’ex-entraîneur de Bordeaux. Second point : Blanc souhaitait, pour prolonger, être mieux intégré à certains processus de décision, comme ceux liés aux obligations publicitaires des joueurs, qu’il espère, à l’avenir, plus en accord avec ses plannings de travail au Camp des Loges.

Un accord a été trouvé, mercredi matin, à Paris lors d’un ultime rendez-vous entre Jean-Pierre Bernès, l’agent de l’entraîneur, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, et son président, Nasser al-Khelaïfi.

LA VENUE DE DANIEL ALVES PRESQUE BOUCLÉE

Le staff de Blanc ne changera pas. Al-Khelaïfi n’aurait toujours pas l’intention de recruter un directeur sportif pour remplacer Leonardo, parti l’été dernier. Mais Blanc, également vainqueur cette saison de la Coupe de la Ligue, devrait déjà pouvoir compter sur l’arrivée du latéral droit brésilien Daniel Alves (31 ans, sous contrat jusqu’en 2015 avec le FC Barcelone), dont la venue est quasi bouclée. Il s’est également vu, à nouveau, assigner plusieurs objectifs par son président : un titre de champion, une coupe et, au moins, une demi-finale de C 1. « Je suis très heureux de prolonger mon engagement au PSG et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe » , a commenté Blanc, alors que son président a souligné le « parcours remarquable » et « le style de jeu élégant et performant initié par Laurent Blanc».

« Il fait du bon travail » , a déclaré Zlatan Ibrahimovic, qui a joué les guest stars lors d’une opération promotionnelle organisée hier par Nike, l’équipementier du PSG, au Carreau du Temple (IIIe arrondissement). « Blanc nous a aidés à mieux nous entendre sur le terrain » , a ajouté Thiago Silva, également présent, comme Yohan Cabaye. Les trois Parisiens sont apparus souriants mais fatigués.

Après la défaite, mercredi, les joueurs ont fêté le titre à L’Opéra, le restaurant de l’opéra Garnier, dans le IXe arrondissement de Paris. Ibra fut l’un des premiers arrivés avec sa femme Helena Seger et ses deux enfants. Al-Khelaïfi est apparu dans la foulée avec Thiago Silva, puis Maxwell. Blanc a rejoint le groupe le dernier à 1 h 30, un quart d’heure avant le départ d’Edinson Cavani, premier à quitter les lieux. Le président du PSG a échangé quelques mots avec Mino Raiola – l’agent d’Ibra, de Maxwell, de Matuidi et de Van der Wiel – présent à la fête. Certains Parisiens ont dansé jusque vers quatre heures du matin. Lavezzi et Verratti se sont montrés parmi les plus remuants.

L'Equipe
Varino
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« On reviendra encore plus déterminés »

Vingt-quatre heures après le sacre du PSG, Yohan Cabaye s’est confié à notre journal. L’international parisien, recruté cet hiver, revient sur une saison exceptionnelle.


IL A DIGNEMENT célébré le quatrième titre de champion de l’histoire du PSG. Hier, Yohan Cabaye a quitté la fête organisée par son club à l’Opéra Garnier vers 3 heures du matin. Ce qui ne l’a pas empêché de répondre présent dans la journée au rendez-vous organisé par son équipementier Nike. L’international affirme ne rien vouloir lâcher encore d’ici à la fin du championnat.

Etes-vous soulagé d’avoir enfin validé ce titre ?
YOHAN CABAYE. Cela faisait un petit moment qu’on l’attendait ! On voulait en terminer mais on n’y arrivait pas. Le fait d’être champion juste avant le match nous a libérés mais, inconsciemment, on a peut-être pensé que c’était terminé. C’est dommage car on avait bien débuté. La défaite face à Rennes (1-2) a un peu terni la fête. Mais on était tous très heureux au final.

Pensez-vous que la supériorité du PSG déprécie ce titre ?
De l’extérieur, on voit les choses différemment. Le club investit des moyens importants et recrute de grands joueurs, donc tout le monde pense que Paris sera forcément champion. Je comprends. Mais on a aussi en face de nous de bons adversaires, voire des très bons. Monaco, notamment, a réalisé un superbe parcours. Il a fallu produire beaucoup d’efforts pour remporter tous ces matchs, en plus de la Ligue des champions qui nous a pris pas mal d’énergie. On se devait de gagner le championnat mais la vérité du terrain est différente de ce que les gens peuvent penser. Cela nous a parfois agacés.

Votre saison bascule à Chelsea avec l’élimination en quart de finale de la Ligue des champions. Pourquoi cela a-t-il été un tel coup d’arrêt ?
L’élimination nous a mis un coup au moral, surtout après la prestation réalisée à l’aller (NDLR : victoire 3-1). Mais c’est davantage le scénario du retour (défaite 2-0) avec une élimination dans les derniers instants qui nous a mis un coup derrière la tête. Il n’y a pas eu d’excès d’arrogance de notre part, on ne s’est pas vus plus beaux qu’on ne l’était. C’est juste la physionomie de la rencontre qui nous a fait très mal. Je reconnais qu’on a eu du mal à repartir ensuite. Il a fallu être le plus professionnel possible pour remporter la Coupe de la Ligue et le championnat. Mais c’était difficile. Quand tu perds, mentalement, tu récupères moins vite. Physiquement aussi. Une certaine lassitude s’est installée. On reviendra avec plus d’expérience et encore plus déterminés la saison prochaine en Ligue des champions.

L’absence d’Ibrahimovic a-t-elle été déterminante ?
Son absence a joué. Mais Paris n’est pas dépendant d’Ibra même si c’est un joueur très important. Edi (Cavani) est aussi un élément de grande qualité. Mais c’est vrai que Zlatan monopolise l’attention des adversaires et crée des espaces dont profitent les autres attaquants ou les milieux offensifs.

Vous paraissez parfois un peu en retrait. Quelle place occupez-vous dans cette équipe ?
Quand j’arrive dans un groupe, j’essaie de me faire accepter. Cela passe par des performances sur le terrain en montrant qu’on est prêt à relever le défi et à se battre pour ses coéquipiers. Je n’ai pas changé mon comportement ni mes habitudes. Je suis quelqu’un de réservé en dehors, très respectueux, mais une fois sur le terrain, s’il faut aller à la bagarre, je suis le premier. Je prends confiance. Arriver en janvier n’est jamais facile, il faut s’adapter à ses coéquipiers. Dans l’ensemble, cela s’est bien passé. J’ai hâte de revenir après la Coupe du monde pour encore vivre de belles choses avec cette équipe.

Quel bilan personnel tirez-vous ?
Je suis satisfait. J’ai eu un bon temps de jeu et, ces derniers temps, j’ai entamé pas mal de matchs. Dans l’ensemble, c’est positif, même si j’aurais voulu marquer un peu plus de buts.

Laurent Blanc, qui avait milité pour votre venue au PSG, vient de prolonger son contrat…
Avoir de la stabilité est une très bonne chose. Le PSG est dans la continuité de ce qu’il faisait sous les ordres de Carlo Ancelotti, d’après ce que m’ont dit mes coéquipiers. Il y a des joueurs qui aiment le ballon ici et ils ont adhéré aux discours de Laurent Blanc.

Les sanctions qui visent le PSG, liées à la mise en place du fair-play financier, vous inquiètent-elles ?
On n’en a pas parlé entre nous. C’est quelque chose qui est du ressort des dirigeants. On subit un peu les choses et on n’a pas notre mot à dire.

Comment se présente désormais cette fin de saison avec la Coupe du monde en point de mire ?
J’ai envie de jouer, notamment le match à Lille (demain). Je souhaite découvrir ce nouveau stade face à mon ancienne équipe. Il reste deux rencontres et on a un record de points à aller chercher. Il sera temps ensuite de penser au Mondial.



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Nuit de titre à l’Opéra

UNE MEZZANINE aux formes envoûtantes, rehaussée d’un mobilier design blanc et rouge. C’est au premier étage du restaurant de l’Opéra Garnier que les joueurs, le staff, la haute direction du PSG et leurs familles ont dîné dans la nuit de mercredi à jeudi sur les coups de 1 heure du matin.
Au menu notamment : du risotto servi dans des grandes meules de parmesan et deux immenses gâteaux. Après le repas, une piste de danse attendait au rez-de-chaussée tout ce petit monde, entre 250 et 300 personnes au total, pour prolonger la célébration du titre. Chaque joueur avait droit à cinq invités. Jérémy Ménez a vu double et est venu avec une petite dizaine de copains… « C’était sympa même s’il n’y a pas eu une grosse ambiance, raconte un témoin. Ibrahimovic, comme s’il était encore déçu de la défaite et de ne pas avoir offert le succès pour son retour, est resté le plus souvent en haut avec les siens. En revanche, Javier Pastore s’est éclaté et a beaucoup dansé. »

La légion française a encore été la dernière à quitter l’Opéra, après 4 heures. Cavani, lui, ne s’est pas attardé puisqu’il est parti vers 1 h 45. Comme après la finale de la Coupe de la Ligue, Alex et Thiago Motta manquaient à l’appel. Le PSG prévoit d’organiser une nouvelle fête, avec tous les salariés et partenaires du club, cette fois le 17 mai, après le dernier match de la saison contre Montpellier et la remise du trophée des champions.



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Blanc prolonge et pense au mercato

LAURENT BLANC a tenu parole. Une fois les objectifs fixés (un doublé coupe-championnat) atteints, l’ancien sélectionneur des Bleus a prolongé hier son contrat au PSG d’une saison, soit jusqu’en 2016 désormais. Le club l’a officialisé par un communiqué au lendemain de l’obtention du titre de champion, le deuxième consécutif. « Je suis très heureux de prolonger mon engagement et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe », a déclaré Blanc. « Il était légitime et évident de [lui] renouveler et signifier notre confiance », a souligné le président, Nasser al-Khelaifi.

Ce nouveau bail met fin à un mois de tergiversation et de rumeurs sur l’avenir du technicien après l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions contre Chelsea, le 8 avril. Malgré les crispations nées de ce revers, les dirigeants parisiens ne comptaient pas remplacer Blanc. Et si ce dernier a écouté les approches de Manchester City et Manchester United, puis regretté quelques dysfonctionnements internes, sa volonté a toujours été de rester à Paris. Pour preuve, au lendemain du match aller face à Chelsea (voir nos éditions du 4 avril), Blanc, accompagné de son agent Jean-Pierre Bernès, et le président Al-Khelaifi avaient finalisé l’accord, communiqué seulement hier.

Un défenseur central ou un attaquant gauche

L’ancien champion du monde 98 a donc réussi une très bonne première saison dans la capitale, décrochant trois titres sur cinq, 25 victoires en 36 matchs de L 1, soit le meilleur ratio dans l’histoire du PSG. Désormais, il va pouvoir se concentrer sur le recrutement même si celui-ci risque d’être perturbé par les sanctions du fair-play financier et notamment celle qui pourrait imposer une seule recrue dans la limite de 60 M€. Avant ces restrictions, Blanc avait déjà une idée assez précise de ses besoins.

Il souhaitait attirer un grand défenseur central pour l’associer à Thiago Silva. Alors que les négociations pour prolonger Alex d’un an (son contrat s’achève en juin) étaient bien engagées, elles tardent aujourd’hui à se concrétiser. Les dirigeants parisiens s’interrogent sur l’opportunité de conserver le Brésilien compte tenu de son statut d’extracommunautaire et des nouvelles contraintes imposées par l’UEFA.

A défaut d’obtenir un défenseur axial, Blanc devrait pouvoir compter sur l’arrivée d’un attaquant gauche de haut niveau. Hazard, Di Maria, Hamsik sont des possibilités. « On a déjà une très bonne équipe, on peut cibler un, deux ou trois joueurs, a-t-il dit hier soir sur TF 1. Mais c’est gênant, je vous l’accorde, quand on a les moyens, on a envie de faire ce qu’on veut. »



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Sarkozy mécontent du fair-play financier

La scène se déroule mercredi, quelques minutes avant le coup d'envoi de PSG - Rennes, devant l'entrée du carré VIP du Parc des Princes. Nicolas Sarkozy croise Nasser al-Khelaifi (président du PSG) et Jean-Claude Blanc (directeur général du club). Après une poignée de main rapide, les trois hommes vont discuter cinq bonnes minutes du fair-play financier.
L'ancien président de la République mène cette discussion à grand renfort de gestes secs et autoritaires comme à son habitude. Il regrette les décisions de l'UEFA. Autour d'eux, tout le monde se tient à distance respectable. Avant de filer vers la tribune, les trois hommes terminent leur conversation de manière apaisée.



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« Pogba est intransférable »

IL ÉTAIT AU PARC des Princes mercredi soir. Mino Raiola, le très influent agent d’Ibrahimovic, mais aussi de Matuidi, Maxwell, Van der Wiel et… Pogba, a accepté de répondre à quelques questions.

Pensez-vous que Zlatan Ibrahimovic ait atteint son apogée à Paris cette saison ?
MINO RAIOLA. Avec Zlatan, si vous pensez que vous avez tout vu, il va encore inventer une surprise. Zlatan a changé Paris. Cette saison, l’équipe s’est habituée à lui, ce qui lui a permis d’exprimer encore mieux ses qualités. Mais je pense qu’il peut faire encore mieux. Pour moi, Ibrahimovic est le joueur le plus complet, le plus spectaculaire, le plus fort, le plus technique ; bref, c’est le meilleur joueur du monde.

Il aura 33 ans en octobre. Jusqu’à quand peut-il jouer à ce niveau ?
Je ne sais pas s’il pourra encore être à Paris à 40 ans. Mais aujourd’hui il est fantastique physiquement. Et mentalement, c’est encore un jeune garçon. Il a encore l’envie de gagner. Et il a la mentalité de ne pas s’arrêter.

Paul Pogba est souvent annoncé à Paris la saison prochaine. Son transfert est-il possible ?
La Juventus m’a dit qu’elle ne veut pas le vendre. Il est intransférable. Paul est content là-bas. On va rentrer dans la phase de négociations pour le renouvellement de son contrat qui arrive à échéance dans deux ans. Mais je n’ai jamais parlé avec les dirigeants parisiens de Paul Pogba.

Avez-vous d’autres joueurs à proposer au PSG ?
Oui, j’en ai d’autres, mais ce n’est pas le moment d’en parler. On va voir ça.

Craignez-vous que les sanctions du fair-play financier freinent le projet du PSG ?
J’espère que non. Mais je l’ai déjà dit, je ne pense pas que le fair-play financier fasse du bien au football. Je ne peux pas dire que c’est une stupidité parce que la « police » de l'UEFA ou de la Fifa va ensuite venir me chercher à la maison. Ça fait peur... Dans mon pays (NDLR : il est italien d'origine), on dit : « Je ne peux pas le dire mais je peux le penser. »

A bientôt 33 ans, Maxwell va disputer la Coupe du monde avec le Brésil. C'était inespéré pour lui ?
Pour moi, ce n'est pas fou. Je ne suis peut-être pas objectif mais il aurait déjà dû être en sélection du Brésil depuis longtemps. Je n'étais pas d'accord avec les précédents sélectionneurs brésiliens. Pour moi, ils n'avaient pas compris quel joueur était Maxwell. Il a plus que mérité sa convocation pour le Mondial.


Le Parisien
NumeroStar


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3 choses que vous ignorez sur Verratti

Après une intense séance de dédicaces organisée par son équipementier Puma, Marco Verratti a joué le jeu avec humour d'une petite interview décalée. Voici sa face cachée.


1) Il déteste faire les boutiques de fringues

S’il y a quelque chose qui le stresse, c’est bien les virées shopping. «Parfois, quand ma fiancée me demande qu’on aille se promener pour acheter des pantalons et des costumes, je n’aime pas», nous a-t-il appris. En fait, ce n’est pas tant le fait de sortir acheter des vêtements qui l’angoisse, mais plutôt sa copine qui a tendance dans ses moments-là à l’agacer un peu. «Elle me stresse car elle me dit : "Ça c’est pas bon, ça non plus cela ne te va pas..." Alors je lui rétorque : "Mais pourquoi tu m’emmènes dans les magasins si jamais rien ne va ?" (rires) Les magasins, je m’en passerais bien.»

2) Il aurait aimé ressembler à Eros Ramazzotti

Quand il était jeune, le petit Marco Verratti connaissait par cœur les chansons qui cartonnaient au Top 50. «J’écoutais tout ce qui était à la mode et, avec mes copains, on apprenait les paroles.» Son héros ? Le chanteur de pop italienne Eros Ramazzotti, devenu un véritable modèle. A tel point qu’il aurait aimé avoir le même physique avantageux de latin lover. «J’écoutais beaucoup sa musique et j’aurais bien aimé lui ressembler», nous a-t-il dit. Le milieu défensif parisien nous a même révélé qu’un jour quelqu’un dans la rue l’a confondu avec son coéquipier Ezequiel Lavezzi... «C’est assez bizarre, nous ne sommes franchement pas similaires. Cette comparaison m’a quand même fait plaisir car je trouve qu’il est beau gosse.» Surtout, il avoue que le pire surnom que ses coéquipiers lui aient donné est "Petit hibou". «Ils disent que j’ai le visage qui leur fait penser à un hibou», confie-t-il.

3) Il se rêvait barman

Avant de devenir un des milieux de terrain les plus prometteurs et talentueux d’Europe, Marco Verratti s’imaginait plutôt derrière un zinc. Le métier de barman le faisait rêver. «Je me souviens que dans mon enfance, je trainais souvent au bar de mon petit village. Je regardais le barman et je l’enviais. Il travaillait et prenait derrière le comptoir des choses gratos, comme à boire et à manger. Donc j’ai toujours voulu être à sa place...» Après sa carrière de footballeur, il aura sans doute tout le loisir d’ouvrir un troquet dans son pays natal. Il tient peut-être là sa reconversion.

3 QUESTIONS BONUS

Le jour où vous avez été le plus fier ?
Le jour de la naissance de mon fils, Tommaso (né le 13 mars 2014).


S’il vous restait une heure à vivre, vous feriez quoi ?

Sans hésitation, je resterais avec mes amis et toutes les personnes que j’aime le plus.

Si vous pouviez vivre 24 heures de la vie d’un autre, ce serait qui ?
Personne en particulier. Mais si je dois absolument répondre, je dirais Leonard de Vinci


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Homer
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Verratti : «Blanc, un grand entraîneur»

Le milieu de terrain parisien Marco Verratti a salué, vendredi en conférence de presse, la prolongation de contrat de Laurent Blanc : «On est tous très satisfaits. Elle est méritée car nous avons réussi une grande saison grâce à lui aussi. On est surpris dans le sens positif du terme car on ne le connaissait pas très bien, mais au fil du temps il s’est avéré un grand entraîneur. Il y a des similitudes avec Carlo Ancelotti dans la préparation des matches, il nous transmet de la tranquillité. Cela se voit d'ailleurs dans nos statistiques : on a pris très peu de buts cette année. C’est grâce à lui si cette année, notre jeu est devenu aussi spectaculaire.»


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Les Parisiens sans billet interdits à Lille

La préfecture du Nord a publié vendredi un arrêté concernant le match Lille-PSG, samedi à guichets fermés (21h00), qui interdit «l'accès du stade Pierre-Mauroy ainsi que le regroupement sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporter du club Paris Saint-Germain ou connues comme étant supporter de ce club, démunies de billet à titre individuel» dans un périmètre incluant Lille et quatre communes limitrophes. L'arrêté dresse un inventaire des incidents ayant impliqué des supporters parisiens depuis février 2012. Il mentionne notamment «des incidents violents entre bandes de supporters parisiens et lillois en centre-ville de Lille», le 29 avril 2012 à l'occasion d'un match de Championnat (2-1). Cette décision est susceptible d'appel


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Record d'affluence à venir au stade Pierre-Mauroy

À l’occasion de la rencontre entre Lille et le PSG samedi (21h00, 37e journée), le Stade Pierre-Mauroy va établir un record d’affluence. Le club nordiste a d’ores et déjà annoncé que plus de 48 000 spectateurs étaient attendus. Ce sera donc plus que le précédent record où, lors de la réception de Marseille le 14 avril 2013, l’affluence avait été estimée à 47 830 personnes.


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Ibra, deux saisons de Ligue 1 au crible

Actuel meilleur buteur et passeur de la L1, Zlatan Ibrahimovic a guidé ses coéquipiers du PSG vers un deuxième titre de champion de France d'affilée. Les statistiques de l'attaquant suédois de 32 ans prouvent qu'il a plus participé au jeu parisien cette saison. Et à nouveau brillé en décembre. Comparatif statistique de ses deux saisons à Paris.

Décembre, le mois des cadeaux

Élément majeur du PSG version Qatar, Zlatan Ibrahimovic s’est montré déterminant dans la conquête d’un deuxième titre de champion de France d'affilée. Auteur de 25 réalisations – cinq de moins, à deux journées de la fin, que la saison passée –, le géant suédois a frappé à six reprises en décembre, comme l’an dernier. Mais en 2013-2014, son mois le plus «efficace» est novembre, avec 1 but toutes les 45 minutes. Son ratio minutes jouées/but est légèrement en deçà de l’exercice précédent (1 but toutes les 105 minutes contre 1 but toutes les 99 minutes). Au total, lors de 9 de ses 20 mois passés en L1, Zlatan affiche un ratio supérieur à 1 but par match.

Jamais remplacé avec Ancelotti, il a été sorti 5 fois par Blanc

À deux journées de la fin, Ibrahimovic a moins marqué que l’an dernier (25 fois contre 30), mais affiche plus de passes décisives (11 contre 8). L’actuel meilleur buteur et meilleur passeur du Championnat, touché au biceps fémoral le 2 avril et sur le flanc cinq semaines, aura un peu moins joué que la saison dernière (356 minutes de moins à 180 minutes du terme). Il a été sorti à cinq reprises par Laurent Blanc, alors qu’il n’avait jamais été remplacé sous l’ère Ancelotti.

Une influence accrue dans le jeu


Alors que Laurent Blanc a apporté au PSG sa philosophie de jeu basée sur la possession du ballon, Zlatan Ibrahimovic a profité de cette évolution et su faire évoluer son registre d’attaquant. Son nombre de passes par match a sensiblement augmenté (46,1 contre 40,9), tout comme son nombre de ballons touchés (62,7 contre 57,7).

Des prises de risque mieux maîtrisées

En parallèle, le Suédois a limité ses prises de risque, en témoigne un nombre de dribbles tentés par match en baisse (1,6 contre 2,2), accompagné d'une plus grande maîtrise (47% de dribbles réussis, contre 36%).

Plus souvent dans le cadre

Dans ses tentatives, Ibra est aussi monté en puissance en 2013-2014. L’ancien Milanais a plus souvent tiré (5 fois par match contre 4,6) et cadré (2,3 contre 2).

Verratti et Motta supplantent Pastore

En 2013-2014, Zlatan Ibrahimovic a adressé le plus de passes à Marco Verratti (134). L’Italien succède à l’Argentin Javier Pastore, privilégié la saison passée (141). Le Suédois en a reçu 178 de Thiago Motta et 177 de Matuidi cette année, qui font donc mieux que le même Pastore (175).

Conclusion : Jamais Ibra n'a semblé aussi complet À l’image du PSG, dont le style de jeu a évolué vers une possession du ballon maîtrisée avec l’arrivée de Laurent Blanc, Zlatan Ibrahimovic a plus participé au jeu de son équipe en 2013-2014, malgré un temps de jeu légèrement inférieur. Plus de ballons touchés, plus de passes, plus de passes décisives : ses statistiques témoignent de son influence grandissante dans le collectif parisien, où Thiago Motta et Marco Verratti sont ses deux principaux relais. En parallèle, l’attaquant suédois, particulièrement inspiré en décembre, a épuré son jeu en limitant ses dribbles, tout en améliorant la précision de ses tirs. À 32 ans, Zlatan semble n’avoir jamais été aussi complet.


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Un feu d'artifice pour finir

Vaccinés par les incidents qui avaient accompagnés la célébration du titre de la saison dernière au Trocadéro, les dirigeants du PSG n'auraient prévu aucune cérémonie d'envergure dans la capitale pour fêter le deuxième titre consécutif du club parisien, acquis mercredi. Selon nos informations, les festivités prévues pour la dernière rencontre de la saison, le 17 mai contre Montpellier, resteront circonscrites à l'enceinte du Parc des Princes. Un feu d'artifice géant est notamment programmé.


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Verratti attend «avec tranquillité»

Le milieu de terrain Marco Verratti n'est pas encore fixé sur son mois de juin : ira, ira pas au Brésil ? Cesare Prandelli couchera t-il son nom sur la liste fatidique ? «J’y pense certainement mais sans stress, a expliqué vendredi matin l'international italien en conférence de presse. Forcément, j’y pense, je suis un joueur pro donc représenter mon pays à la Coupe du monde est un rêve. J’attends le verdict avec tranquillité. Si je ne suis pas dans cette liste, cela voudra dire que je dois encore m’améliorer.»

Ses récentes prestations, mais surtout son temps de jeu avec Paris, ces dernières semaines (remplaçant contre Sochaux, Nice, Saint-Etienne et Valenciennes), ont de quoi lever un peu le voile sur la problématique posée au sélectionneur de la Nazionale. «C'est difficile de me juger sur les deux derniers matches, ce n'est pas correct. Il faut faire un bilan sur l'ensemble de la saison, a regretté le milieu Parisien. Tout le monde a comme seul objectif le bien de l'équipe, moi comme Yohan (Cabaye, NDLR)».

Arrivé en toute fin de mercato, l'international français a mis son coéquipier en balance depuis le 14 février dernier. Il y a deux jours, Laurent Blanc y était allé de son analyse sur cette passe compliquée pour le natif de Pescara : « Il faut tenir compte de la forme du moment. Marco a un coup de mou, comme l'équipe d'ailleurs, on est moins bien. Il est fatigué, mentalement et physiquement. Il attend de savoir s'il va à la Coupe du Monde ou pas. Yohan joue plus ces derniers temps, mais n'y voyez rien de plus qu'un joueur plus en forme que l'autre actuellement. »


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Saison finie pour Silva ?

Pour le déplacement à Lille, samedi lors de la 37e journée de Championnat, et sans doute la réception de Montpellier, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, se passera des services de son capitaine Thiago Silva. Le défenseur international brésilien, qui doit officieusement se ménager en vue de la Coupe du monde puisque désormais le titre de champion est acquis, sera absent du groupe parisien pour «raisons médicales», a communiqué le technicien ce vendredi midi.


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Blanc : «Une marque de confiance»

Au lendemain de l’officialisation de la prolongation de son contrat jusqu’en juin 2016, Laurent Blanc a souligné «la marque de confiance» que lui ont accordé ses dirigeants. «On sait ce qui nous attend, mais c’est tellement plaisant et motivant qu’on va essayer de relever ce challenge dans les mois qui viennent». Parmi les objectifs qui lui ont été assignés : conserver le titre de champion, gagner une coupe et atteindre la demi-finale de la C1.

«Je n'ai peut-être pas la tête d'un mec heureux, mais sincèrement, à l'intérieur de moi, je suis très heureux».

Alors qu’on lui demandait s’il avait senti la confiance de ses dirigeants s’éroder après l’élimination face à Chelsea en quart de finale de la Ligue des champions, Blanc a affirmé que l’accord concernant sa prolongation «datait de bien avant» cette rencontre à Stamford Bridge. «Vous avez peut-être ressenti des choses différentes, mais cette année, j’ai ressenti beaucoup de confiance de la part de mes dirigeants, a-t-il insisté. Les résultats ont joué un rôle important tout comme notre manière de jouer. Mais bon, je ne suis pas naïf au point de penser que seule la beauté du jeu suffit. Il faut aussi des résultats parce que sinon, on sait très bien comment ça se termine». Et d’ajouter : «Je n’ai peut-être pas la tête d’un mec heureux, mais sincèrement, à l’intérieur de moi, je suis très heureux».


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Sirigu : «Blanc a été intelligent»

Salvatore Sirigu est revenu vendredi sur la prolongation de Laurent Blanc jusqu'en 2016. «Il peut encore apporter beaucoup», a dit le gardien italien du PSG avant le déplacement des Parisiens à Lille, samedi (21h00). «Chaque entraîneur est différent par sa personnalité. On a été une équipe différente avec Ancelotti et Laurent Blanc. Blanc a été intelligent en ne modifiant pas tout mais en apportant de légères modifications. Il a aussi beaucoup appris. C'est une bonne base pour la saison prochaine. Il peut encore apporter beaucoup. Il connait l'équipe et peut encore l'améliorer.»


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Les trois chantiers de Blanc

Sa prolongation de contrat actée, Laurent Blanc va pouvoir s'atteler à préparer dès à présent la saison prochaine. Voici trois chantiers auquel il devrait s'attaquer.

1) Améliorer l'effectif en dépit du fair-play financier

Laurent Blanc en est persuadé : malgré les sanctions auxquelles il s’expose dans le cadre du fair-play financier (encadrement de sa masse salariale, limitation de ses transferts, 21 joueurs inscrits en C1 plutôt que 25), le PSG sera en mesure d’améliorer encore son effectif cet été. Dans la mesure où dispose déjà du meilleur de France, le club de la capitale n’aura pas besoin «de 7 ou 8 nouveaux joueurs». Il va s’atteler dans les prochaines semaines à bien cibler les secteurs de jeu qu’il peut bonifier : a priori aux postes de latéral droit (la venue de Daniel Alves serait quasiment bouclée) et d’ailier gauche. «Il y aura peu de recrues, mais ceux qui viendront feront faire un saut de qualité à l’équipe», insiste Blanc. Le PSG devrait être autorisé par l’UEFA à investir 60 millions d’euros sur un seul joueur. S’il veut en attirer d’autres, en revanche, il devra d’abord vendre.

2) Associer Cavani à Ibrahimovic

Edinson Cavani avait affiché publiquement son malaise concernant son positionnement avant le quart de finale de Ligue des champions. En renouvelant son intention de s’entretenir avec ses dirigeants dans la foulée du titre de champion de France, l’Uruguayen n’a rien fait pour dissiper les doutes sur son avenir. «Il faut une réflexion globale, a souligné Laurent Blanc concernant une possible association Ibra-Cavani la saison prochaine. Si tu ne la fais que par rapport à un joueur, tu vas en mettre d’autres en difficulté. En début de saison, on a essayé de mettre en place une philosophie de jeu à travers un schéma tactique. Ça a bien marché même si ça a produit du mécontentement pour certains.» En affirmant que «l’intersaison était faite» pour travailler – et pourquoi pas trouver un nouveau système -, Blanc devrait s’atteler à apaiser Cavani. «Mais quand tu joues à deux pointes, il faut des spécialistes sur les côtés», a-t-il précisé. En pensant au mercato ?

3) Franchir un palier en C1

La déception a été à la hauteur de l’espoir qu’avait suscité sa victoire face à Chelsea (3-1) lors du match aller. Comme la saison passée, le PSG a été stoppé en quart de finale de la Ligue des champions. La faute à l’absence de plan B ? «Avec ma petite expérience en C1 en tant que coach, je suis en train de changer d’avis : bien défendre est une nécessité, a-t-il indiqué. Mais bien défendre n’est pas non plus incompatible avec l’idée de bien jouer au ballon. Mais il faut que tes joueurs défensifs soient des monstres.» Blanc cite en exemple le Real Madrid capable de faire le jeu mais aussi d’évoluer en contre. «Mais c’est aussi parce qu’ils ont les joueurs capables de le faire. Contre le Bayern, ils ont défendu à 8 en laissant Ronaldo et Benzema devant. Mais c’est aussi parce qu’ils ont des joueurs exceptionnels comme Di Maria capable de jouer milieu excentré pour éviter à Ronaldo de défendre. C’est aussi la qualité individuelle du joueur qui fait que ton système marche ou pas.» Seule certitude : en C1, le PSG devra désormais se mettre «au même niveau défensif que ses adversaires».

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Homer
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Blanc : «Maxwell, c'est fantastique»

Laurent Blanc est revenu vendredi sur la présence de Maxwell dans la liste des 23 Brésiliens retenus pour la Coupe du monde. «C’est fantastique, a-t-il affirmé. A 32 ans, il va jouer la Coupe du monde chez lui, avec la possibilité de la gagner. Que dire de plus ? Je suis très content pour lui. C’est vraiment un joueur que tout le monde respecte dans l’équipe, de par son palmarès et son vécu, mais aussi pour sa personnalité»


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Varino
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« Si des joueurs comme David Luiz et Oscar arrivent, le PSG sera bien plus

Ligue 1. Lille - PSG. S’il ne foulera pas la pelouse nordiste ce soir, Thiago Silva, capitaine parisien, reste concerné par l’actualité de son équipe. Il décrypte sa saison et évoque même le nom de possibles renforts.


DEUX SAISONS, DEUX TITRES de champion. Thiago Silva, 29 ans, capitaine du PSG — et de la sélection brésilienne — marque son passage à Paris. On dit de lui qu’il est le meilleur défenseur central du monde, et malgré une baisse de régime ces dernières semaines, il pèse encore de tout son poids à l’heure des comptes et du bilan des trophées récoltés. Rencontré jeudi à Paris, lors d’un événement festif organisé par Nike, son équipementier, le Brésilien évoque les sujets chauds du moment, son rôle de guide et son rêve de décrocher un jour la Ligue des champions. Sans oublier la Coupe du monde, qui débute dans trente-trois jours dans son pays natal… par un alléchant Brésil - Croatie.

Cette défaite à domicile contre Rennes (2-1), le soir du sacre, a-t-elle gâché la fête ?
THIAGO SILVA. Un petit peu, oui. C’est toujours mieux de remporter un titre avec une victoire. Mais, mercredi, c’est le contraire qui est arrivé. Nous avons été champions en perdant. Mais la joie, le plaisir de gagner un titre sont toujours merveilleux. Je suis super content de la saison que nous avons réalisée. Chaque année, le PSG progresse. J’espère que, la saison prochaine, nous pourrons être encore meilleurs.

Deuxième saison comme capitaine, deuxième titre de champion : avez-vous l’impression d’écrire un peu l’histoire du club ?
Deux ans, deux titres : effectivement, c’est une histoire qui grandit avec le club. Je suis comblé, car ce n’est pas facile pour un joueur étranger d’être capitaine dans un pays qui n’est pas le sien, en quelque sorte « à l’extérieur ». Je suis aussi considéré par beaucoup comme le meilleur défenseur du monde, qui vit une bonne période. Je suis très content de tous ces éloges. Mais ces compliments me donnent encore plus de responsabilités en tant que capitaine du PSG. J’espère que je vais pouvoir continuer à les assumer.

Quel est le meilleur souvenir de votre saison ?
Le meilleur… (Il hésite.) c’est ce dernier mois. Il a été brillant. Il n’y a eu que cette défaite qui nous a beaucoup compliqué la vie, qui nous a mis un coup au moral, celle contre Chelsea (2-0 en quart de finale retour). Mais ça fait partie du football. Mais ce dernier mois restera très important avec la Coupe de la Ligue et le championnat que nous avons remportés.

Et le plus mauvais ?
Dans cette même période de joie, nous avons connu aussi beaucoup de tristesse. Nous avons été éliminés d’une compétition (la Ligue des champions) qui est notre rêve, et qui va continuer à l’être. Ce dernier mois a été à la fois joyeux et triste.

Le soir du titre, vous avez insisté pour dire qu’il faudra continuer à gagner des titres, notamment la Ligue des champions. Vous en êtes persuadé ?
J’ai ce rêve, cette ambition de remporter la Ligue des champions. Comme tous les gens au club. Le projet autour du PSG a été construit pour gagner des trophées. Nous avons déjà conquis deux titres de champion de France, la Coupe de la Ligue, il nous manque la Coupe de France. Et nous avons aussi l’ambition de la remporter. Mais notre plus grand rêve, c’est la Ligue des champions. Et je suis certain que la saison prochaine, nous serons encore plus forts.

Avec des leaders comme Thiago Motta, Ibra, Cavani et vous-même, l’équipe est déjà très forte. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de la renforcer ?
Une équipe pour gagner doit avoir un groupe très fort. Aujourd’hui, je peux dire que nous l’avons. Mais il manque un ou deux joueurs pour étoffer l’effectif et faire en sorte que nous soyons encore mieux armés que cette saison. Je pense que les responsables du recrutement travaillent dans ce sens, sur de possibles transferts de grands joueurs. Si des joueurs comme David Luiz et Oscar arrivent, le PSG deviendra une équipe bien plus forte.

La Coupe du monde commence dans un mois. L’enjeu est énorme pour le Brésil et la pression sera sur vos épaules. Comment appréhendez-vous cela ?
C’est une bonne pression, une pression normale. Nous devons montrer de la personnalité et avoir confiance. A partir du moment où nous avons gagné la Coupe des Confédérations, cette confiance est revenue. Pas seulement au sein des joueurs, mais aussi chez les supporteurs. Quand vous avez des joueurs et des supporteurs confiants, ce sont des atouts importants pour conquérir le titre.

Etes-vous déçu par les non-sélections des Parisiens Lucas et Marquinhos ?
Je suis triste pour eux. C’est une grande déception. Ils ont travaillé dur, notamment Lucas qui avait déjà eu sa chance en sélection, mais qui ne sera pas au Mondial. J’espère que les prochaines années, il sera prêt pour servir notre sélection. Après, je suis content pour Maxwell, qui a fait une grande saison et qui l’a concrétisée avec cette convocation pour le Mondial.

Le Parisien
NumeroStar
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Marquinhos fera le Tournoi de Toulon


Non retenu pour le Mondial par Luiz Felipe Scolari, Marquinhos a été appelé vendredi pour disputer le Tournoi de Toulon avec l'équipe des moins de 21 ans du Brésil, tenants du titre. Le joueur, qui aura 20 ans mercredi et compte une sélection chez les A, fait partie d'une liste élargie de 24 éléments, que le sélectionneur Alexandre Gallo devra réduire à 20 avant de s'envoler pour la France le 19 mai.

Les groupes du Tournoi de Toulon

Groupe A : Mexique, Portugal, France, Chine, Chili.
Groupe B : Brésil, Corée du Sud, Colombie, Angleterre, Qatar.


France Football

Homer
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Les Ch'tis de Laurent Blanc

Pour eux, ce match à Lille est un retour aux sources. Philippe Lambert, le préparateur physique, Nicolas Dehon, l'entraîneur des gardiens, et Alexandre Marles, le responsable du département performance, sont originaires du Nord. Travailleurs de l'ombre, d'un naturel discret, ces trois-là ont beaucoup oeuvré à la réussite du PSG cette saison.

A tel point que Laurent Blanc souhaite les conserver dans son staff la saison prochaine, même si, pour l'instant, aucun d'entre eux n'a signé de prolongation.

Philippe Lambert, le professeur. Ancien prof de sport, Philippe Lambert est un cas à part. Le natif de Lille, 51 ans, possède la double casquette d'entraîneur de football et de préparateur physique. Il a d'ailleurs été adjoint de Halilhodzic et de Puel au Losc entre 1998 et 2009. « Lambert, c'est supercostaud. Il fait partie des quatre ou cinq meilleurs Français dans sa spécialité avec Duverne ou Bédouet, explique Gérard Houllier, qui l'a recommandé à Blanc en 2010 au moment où ce dernier a été nommé à la tête des Bleus. Ce n'est pas qu'un scientifique, mais aussi un homme de foot. Il est très bon dans tout ce qui touche à la récupération. Les Américains qui avaient signé un partenariat avec la FFF pour la refonte de leurs centres de formation l'adoraient. » Zidane ou Makelele aussi. C'est Lambert qui a dirigé avec succès leur formation au brevet d'entraîneur.

Alexandre Marles, Monsieur Technologie. Au PSG, Alexandre Marle -- né à Hazebrouck -- a pour mission de veiller sur l'état de forme de Thiago Silva et ses partenaires. Dans la même journée, le responsable du département performance peut collecter et analyser les données des GPS collés sous les maillots des joueurs, gérer l'entraînement individualisé d'un blessé, et s'atteler à la composition des menus du petit déjeuner et du déjeuner de l'équipe. Ce Nordiste de 34 ans avait déjà côtoyé Blanc chez les Bleus. Mais son univers sportif dépasse les frontières du ballon rond. L'année dernière, il a été sollicité par les Miami Heat, futur champion de la NBA, pour améliorer les protocoles de récupération. En trois séjours aux Etats-Unis, il décide de modifier la hauteur des bancs de touche et d'allonger les couchages dans les avions. Il a aussi développé et popularisé l'utilisation des GPS en France. C'est d'ailleurs lui qui avait formé Nick Broad, l'ancien responsable de la performance du PSG décédé brutalement dans un accident de voiture, à leur utilisation.

Nicolas Dehon, l'atout no 1 des gardiens. Originaire de Maubeuge, Nicolas Dehon est le seul à avoir déjà travaillé pour le PSG lors de la saison 2009-2010. A 46 ans, le découvreur de Steve Mandanda, qu'il a rejoint pour deux saisons à l'OM, entre 2010 et 2012, a su séduire Sirigu par la qualité de ses séances. « Ce gars, c'est que du bonheur, s'enthousiasme Grégory Coupet, qui l'a côtoyé lors de son premier passage à Paris. Nicolas est tout le temps à la recherche d'exercices différents et se montre toujours disponible. Mais il ne se contente pas d'entraîner : sa documentation dans son ordinateur est impressionnante et il est très méticuleux par rapport à la vidéo. Il va analyser si l'équipe adverse a l'habitude de frapper de loin, qui sont les tireurs de penaltys et comment ils tirent. C'est de la même trempe que Joël Bats, ce sont des entraîneurs exceptionnels. » C'est Jean-Pierre Bernès, leur agent commun, qui a glissé le nom de Dehon à l'oreille de Blanc au début de l'été dernier.


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Paris veut-il vraiment marquer l'histoire ?

C'est une drôle d'équation à résoudre pour le PSG. Il voudrait encore marquer au moins deux points en deux rencontres, ce qui est dans ses cordes, mais il n'a plus d'équipe. Ou celle qu'il possède est complètement démotivée, à l'exception notable de Zlatan Ibrahimovic, inlassable chasseur de buts mais encore en rémission après un mois d'absence.

A Lille, ce samedi soir, la formation parisienne évoluera ainsi sans son capitaine, sans sa recrue la plus chère de l'histoire de la Ligue 1 et sans arrière droit de métier, les deux se partageant le poste étant forfait.

Thiago Silva ne veut plus penser qu'à la Coupe du monde chez lui au Brésil. « Un joueur doit être apte physiquement et mentalement. Si ce n'est pas le cas... », souffle à son attention Laurent Blanc. Le défenseur ne devrait pas non plus revoir la pelouse du Parc des Princes la semaine prochaine lors de la réception de Montpellier. Saison probablement également terminée pour Edinson Cavani. L'attaquant est officiellement blessé mais cherche surtout à éviter de se faire mal sur un contact au stade Pierre-Mauroy. Comme Thiago Silva, il est obsédé par le Mondial. D'ailleurs, les performances des deux Sud-Américains depuis quelque temps s'en ressentent, pour manier l'euphémisme.

En revanche, et malheureusement, Christophe Jallet (dos) et Grégory Van der Wiel (genou) souffrent et ne peuvent disputer une rencontre de football. « Le médecin a beaucoup de travail et encore plus la semaine prochaine », annonce Blanc.

Or dans le Nord, « on va se faire secouer », rappelle l'entraîneur, qui se souvient du match aller (2-2) et sait que les Dogues s'élancent pour leur dernier match à domicile de la saison avec l'enjeu de bien terminer à la troisième place, encore convoitée par Saint-Etienne. « Les trois ou quatre derniers matchs ne me plaisent pas mais alors pas du tout, relance le champion du monde. En ce moment, on lâche beaucoup et je n'aime pas ça. Moi, ce qui me motiverait, c'est de battre le record de points. Cette équipe-là mériterait d'avoir son nom dans le livre des records de la Ligue 1. On fait tout pour le faire. » Encore un point et les hommes du Président égaleraient le total de Lyon de la saison 2005-2006. Deux points, ils deviendraient les seuls à en avoir amassé au moins 85. Après ses dernières sorties, le PSG veut rebondir. Mais en a-t-il encore les ressorts ?


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Homer
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Le PSG fait trembler Lille

En s'imposant 3-1 sur la pelouse de Lille, le PSG a battu le record de points sur une saison établi par Lyon en 2005-2006. Et fait trembler les Dogues qui devront attendre leur déplacement à Lorient pour s'assurer leur troisième place.

Un silence de mort s’est soudainement emparé du stade Pierre-Mauroy. Comme si les 48 000 spectateurs venus assister à Lille – PSG avaient compris que le deuxième but parisien inscrit par Lucas (65e) allait les contraindre à trembler jusqu’à la dernière journée. Malgré sa défaite concédée samedi soir face à une formation bis du PSG (1-3), le LOSC est toujours maître de son destin dans la lutte qui l’oppose à Saint-Etienne pour l’obtention de la troisième place. Mais cette deuxième contre-performance d’affilée, après son nul à Bastia (1-1), le place dans une configuration quasi identique à celle d’il y a quatre ans. A l’époque, les Dogues avaient été privés de la C1 au terme d’une défaite sur la pelouse de Lorient (1-2) lors de la 38e journée.

Les "oubliés" de Scolari offrent le record de points au PSG.

Hasard du calendrier, les joueurs de René Girard (qui ont vu les Verts revenir à deux unités avec un goal-average favorable) joueront de nouveau leur avenir européen au Moustoir. A dix contre onze suite à l’expulsion de Martin (37e) pour un tacle maladroit sur Cabaye – touché à la malléole interne de la cheville droite et évacué sur civière -, les Dogues ont tout tenté en début de deuxième période pour s’épargner une telle issue. Mais Basa a manqué le cadre à deux reprises (57e, 58e), avant de voir sa troisième tentative de la tête repoussée par Sirigu (62e). Dans la foulée, un contre mené par Pastore et conclu par Lucas a sonné le glas des espoirs lillois (65e). Le Brésilien avait déjà été à l’origine de l’ouverture du score de Marquinhos (41e).

Tenu en échec par Sochaux (1-1), puis battu par Rennes (1-2), mercredi, le PSG s’en est donc remis aux «oubliés» de la liste des 23 Brésiliens pour retrouver le chemin du succès. Un succès qui lui permet de battre le record de points sur une saison établi par Lyon lors de la saison 2005-2006. Et qui a été agrémenté d’un troisième but signé Matuidi après une action initiée… par Lucas à la 82e. Si Lille a profité du manque de maîtrise du double champion de France, mais surtout d’une perte de balle de Verratti pour réduire la marque par Delaplace en fin de match (89e), il était déjà trop tard. Il lui reste un match pour valider sa présence au tour préliminaire de la prochaine C1. Et chasser les spectres de la saison 2009-2010…


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Cabaye: «Pas de fracture»

Plus de peur que de mal pour le Parisien Cabaye : il n'a pas de fracture de la cheville selon les premiers examens.

Remplacé par Ezequiel Lavezzi à la 40e minute de la rencontre LOSC-PSG ce samedi soir (1-3), Yohan Cabaye a quitté le Grand Stade de Lille en béquilles et avec la cheville droite bandée après avoir subi un tacle en retard du Lillois Marvin Martin expulsé. Mais le staff médical parisien se montre rassurant et indique «qu’il n’y a rien de grave pour les prochaines semaines.» L’éventuelle participation du milieu parisien à la Coupe du Monde n’est pas remise en cause. Les examens médicaux passés n’ont révélé aucune fracture.

Camara : «Sincèrement quand on l'a vu au sol se tordre de douleur, on ne pouvait pas ne pas penser à sa participation au Mondial.»

Sur le terrain, ses coéquipiers se sont inquiétés pour lui au regard de l’importance de l’hématome. «Au final, je suis rassuré et content pour lui que ce ne soit pas trop grave, a indiqué Zlatan Ibrahimovic. Il est chanceux sur ce coup et je pense que ce ne sera pas trop long pour lui.» Zoumana Camara poussait lui un ouf de soulagement pour son partenaire : «Il n’y a pas de fracture, c’est vraiment une bonne nouvelle pour lui. Sincèrement quand on l’a vu au sol se tordre de douleur, on ne pouvait pas ne pas penser à sa participation au Mondial. Le voir par terre m’a vraiment touché, d’autant qu’il s’agit de quelqu’un d’apprécié. Je suis content que ça ne se termine pas mal pour lui.» Le joueur est pour le moment mis au repos pour les deux prochains jours.

Blanc : «Oui, j'ai eu peur»

Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG): «On a des nouvelles rassurantes pour Yohan (Cabaye). Il était de retour dans les vestiaires à la fin du match. A priori les examens n'ont rien révélé de très grave, ni fracture, ni déplacement. La cheville est très enflée, mais visiblement c'est plus de peur que de mal. Je n'ai pas revu l'action, mais oui j'ai eu peur. Forcément il a dû penser au Mondial.»


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Girard : «On n'est pas relégable»

René Girard a admis que la défaite (1-3) concédée samedi soir face au PSG «faisait mal», mais l'entraîneur du LOSC n'a pas voulu non plus dramatiser la situation.

René Girard (entraîneur du LOSC) : «C'est une défaite qui fait mal car on a beaucoup cravaché. Même à dix, on a continué à jouer et à se créer des occasions. En face on avait une équipe parisienne qui fait un beau champion. C'est dommage de perdre le match ce soir car on l'avait bien entamé, on n'était pas trop mal. Sur un manque de contrôle on se retrouve handicapé. (Sur l'exclusion) Je n'ai pas revu l'action, je ne peux pas me prononcer. C'est un fait de jeu assez embêtant et on prend le but juste derrière et il a fallu essayer de revenir en s'exposant un peu. Vu les circonstances, les garçons ont fait le match qu'il fallait. Ils ont montré beaucoup d'envie, de générosité, on s'est créé plusieurs occasions sur coups de pied arrêtés. Revenir au score un peu plus tôt nous aurait aidés. Il ne fallait pas compter sur M. Buquet (l'arbitre, ndlr) ce soir. Si on ne finit pas troisième on sera quatrième. Il ne faut pas exagérer, on n'est pas relégable ! Une chose est sûre, ça doit réjouir beaucoup de monde. Il ne faut pas dire que Saint-Etienne a le vent en poupe et que nous on est bon à jeter aux chiens. On dirait qu'ils tiennent la corde mais on a encore deux points d'avance.»

Blanc : «Physiquement on est très usé, fatigué.»

Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG) : «C'est une très grosse satisfaction de battre le record de points en L1. Je pense que ça a été un beau match dans la mesure où on voulait jouer. Physiquement on est très usé, fatigué. On a joué contre une des meilleures équipes du championnat au niveau physique, des joueurs qui jouent avec un coeur et une envie énormes, ils n'ont jamais lâché. Lille n'a jamais fermé le jeu, Paris non plus.»


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Cinq interpellations à Lille

Alors qu'ils commençaient à déployer une banderole insultante visant Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de la lutte contre le hooliganisme, cinq supporters du PSG ont été interpellés dans les tribunes du Grand Stade de Lille. Ils ont ensuite été placés en garde à vue.


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Varino
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MAXWELL « Notre saison mérite d’être célébrée »

Le défenseur brésilien estime que le titre du PSG n’a pas été salué à sa juste valeur


Maxwell a la mine fatiguée. Le latéral brésilien de 32 ans, au naturel paisible et casanier, s’est permis une nuit blanche pour célébrer le titre du PSG et sa convocation dans la liste des 23 pour la Coupe du monde au pays. « Je ne me rappelle pas avoir dormi, sourit- il. Quand je suis rentré à la maison, on a couché les enfants et je suis resté à boire et à parler avec les proches qui étaient là. C’était un moment parfait. » La belle histoire de cette fin de saison parisienne baroque, marquée par des contre- performances à répétition, les mornes cérémonies du titre et le feuilleton de la prolongation de Laurent Blanc.

Avez- vous été surpris par l’ambiance tristounette du Parc des Princes mercredi ?
Oui, beaucoup de supporters ont vite quitté le stade. Ça peut se comprendre : on venait de perdre [ 1- 2 contre Rennes]. Mais j’espère que ce sera différent pour le dernier match samedi face à Montpellier. Notre saison est exceptionnelle en matière de jeu, de résultats, de buts marqués ou encaissés… C’était agréable à jouer, beau à regarder et cela mérite d’être célébré. Nous avons dominé le championnat presque de bout en bout. En Ligue des champions, on a démontré qu’on pouvait aller encore plus loin. Malheureusement, on n’a pas bien joué lors du match retour à Chelsea. Après, tout a été un peu différent…

Cette élimination en quart de finale a provoqué une cassure ?
Oui. Elle a un peu tué notre enthousiasme. On avait 13 points d’avance en championnat, le titre était presque en poche. Mentalement, on n’était pas préparés à sortir de la Ligue des champions. La saison dernière, on avait été éliminés par Barcelone en jouant très bien. On l’avait mieux vécu. Là, je pense qu’on était plus fort que Chelsea. Mais le retour à Londres était bizarre : prendre un but sur une touche [ celui de Schürrle, le premier de Chelsea], ça n’arrive jamais à ce niveau ! On aurait tous pu faire beaucoup plus. C’est ce qui nous a touchés.

Que manque- t- il au PSG pour passer ce cap ?
L’habitude de ce genre de rendez- vous. Sur le terrain, ça va tellement vite… Ça nous servira pour la suite. Mais c’est peut- être ce qui manque en Ligue 1. Monaco monte une belle équipe. On espère que d’autres vont suivre pour rendre le championnat plus attirant et qu’on aura la possibilité de jouer tous les week- ends des matches du niveau de la Ligue des champions, comme c’est le cas en Angleterre, en Espagne ou même en Allemagne.

Laurent Blanc a aussi été moins bon ce soir- là ?
Ce n’est pas le moment de faire des bilans individuels… En tant qu’équipe, on n’était pas à notre niveau.

Vous avez connu Mourinho, Guardiola ou Ancelotti. Est- il de cette race d’entraîneurs ?
Il est en train de faire une belle carrière. Il a gagné deux fois le championnat ici en France, il a été sélectionneur, il a fait une très bonne saison. On est contents qu’il reste un peu plus de temps avec nous. C’est le leader. Il a pris une équipe très forte qui avait un peu de vécu commun. Il a apporté sa philosophie de jeu, sa manière de travailler. On a appris beaucoup de lui et de son staff.

Que pensez- vous des sanctions qui devraient être infligées au PSG dans le cadre du fair- play financier ?
Le club nous a dit que ça ne changerait rien pour nous. On fait confiance au président et à la direction pour bien régler tout ça.

Votre ami Zlatan Ibrahimovic réalise la meilleure saison de sa carrière. L’avez- vous déjà connu aussi épanoui ?
Je l’ai senti beaucoup plus confiant dans son jeu. Il a été très costaud, a multiplié les gestes techniques fantastiques. Il a même marqué de la tête, ce qui pour lui est énorme ! Il a pris des responsabilités. Quand il n’est pas là, l’équipe n’est pas la même parce que son influence dépasse le cadre du terrain. Il ne me surprend plus, parce que je le connais depuis longtemps. Mais je suis toujours admiratif, car sa motivation est intacte au quotidien alors qu’il a déjà remporté beaucoup de titres. Même quand il gagne à l’entraînement, il est heureux. Mais quand il perd, il est énervé…

Il dit être aussi énervé que vous ayez gagné plus de titres que lui ( 24 contre 23)…
On en rigole. Mais on a connu beaucoup de succès ensemble depuis 2001 [ Ajax Amsterdam, Inter Milan, FC Barcelone, PSG] c’est ce que je retiens. De toute façon, il a un contrat plus long que le mien [ 2015 pour lui, 2016 pour Ibra] et il me dépassera, c’est sûr.

Finirez- vous votre carrière à Paris ?
Je l’espère. Je suis heureux ici. Je suis là depuis presque le début du projet [ il est arrivé en janvier 2012] et j’aimerais marquer l’histoire du club. Leonardo m’a convaincu de venir. Quand je suis arrivé, c’était très différent d’aujourd’hui. C’était difficile. Mais le club a fait un travail énorme pour améliorer les structures et l’effectif. Et il va encore continuer.

Il vous semblait impossible d’intégrer la Seleção pour la Coupe du monde. C’est un miracle d’en être ?
C’est incroyable. J’avais l’espoir d’être appelé quand j’étais à l’Inter ou à Barcelone, mais je ne m’y attendais pas en venant ici. J’ai été surpris quand Scolari a fait appel à moi la première fois [ en mai 2013] alors que ça faisait dix ans que je n’avais pas été convoqué. Ancelotti m’a donné l’opportunité de jouer régulièrement la saison dernière, ce qui a peut- être donné une image positive de mon travail. Au Brésil, la concurrence est très dure. Mais je traverse une période fantastique et j’espère vivre une belle Coupe du monde dans mon pays.

Comment l’imaginez- vous ?
Les huit pays champions du monde de l’histoire seront là, ce sera un tournoi très relevé. Nous, on a le peuple derrière nous, le foot dans le sang, et on espère gagner. Avant notre victoire en Coupe des confédérations l’année dernière, les Brésiliens n’étaient pas très optimistes. Mais on a montré l’image d’une vraie équipe, forte techniquement et qui joue bien ensemble. La confiance est revenue. C’est aussi le cas de la France grâce à la manière dont elle s’est qualifiée en barrages. Elle fait partie des favoris comme tous les pays de grande tradition. Après, je trouve que la Belgique a aussi une belle équipe.

Êtes- vous gêné par l’image qu’a donnée le Brésil, très en retard dans les travaux ?
Oui, ce n’est pas bon pour le pays. J’espère aussi que ce sera calme et sécurisé pour que le public puisse profiter du football. Même si c’est logique que les gens se servent de l’exposition du pays pour revendiquer de meilleures conditions de vie. Cela avait été déjà très tendu pendant la Coupe des confédérations.

Des gens ont peur de l’insécurité au Brésil ?
Bien sûr, ça peut être dangereux quand on ne connaît pas. Mais ça peut arriver partout. Ma femme s’est bien fait voler dans la rue à Paris.


le JDD
Homer
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Record du plus grand nombre de points en L1 pour le PSG

Ligue 1. Lille - PSG 1-3. A nouveau efficaces, les Parisiens décrochent le record du plus grand nombre de points sur une saison. Mais ils ont perdu Cabaye sur blessure.

Le PSG va entrer dans le livre des records de la Ligue 1, avec 86 points au compteur avant même la fin de la saison, le plus gros total jamais atteint (le précédent record était détenu par Lyon avec 84 points en 2006) mais il n'est pas sûr que l'événement passe au premier plan. Car dans cette soirée de sourire et de joie, le PSG a vécu un drame à l'échelle du football : la lourde blessure de Yohan Cabaye, taclé de manière beaucoup trop agressive par Marvin Martin, exclu pour le coup.

C'est tombé à Lille, la «patrie» du milieu. Drôle d'histoire, drôle d'affaire alors que l'ancien élément de Newcastle se faisait une joie de découvrir le nouveau stade Pierre-Mauroy qu'il n'a jamais connu. C'était aussi l'une des meilleures prestations du néo-Parisien depuis son transfert dans la capitale en janvier. En restant avec les siens, il aurait vu l'une des meilleures sorties parisiennes des dernières semaines. Même la meilleure depuis l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions à Chelsea le 8 avril dernier mais bon vu le niveau d'avant, ce n’est pas un exploit non plus.

Quand Ibrahimovic est là,le décor change

On exagère : le PSG a offert un visage merveilleux dans le Nord. Ibrahimovic n'a pas marqué mais comme par hasard, quand il est là, le décor change et son Paris retrouve un visage conquérant et lui un sens de l'organisation, de la passe et du danger qui permet à tout le monde de hausser son volume et son niveau de jeu. Hier, le PSG a enfin vaincu l'une des formations du top 3 français, après trois nuls contre Monaco et les Lillois à l'aller en décembre au Parc des Princes. Des Lillois désormais menacés par Saint-Etienne pour cette 3e place tant convoitée. Attention à la glissade pour les Nordistes !

Personne ne doutait de la suprématie des hommes de Laurent Blanc sur le championnat de France mais voilà qui redonne de l'éclat et du panache au titre de champion de France «acquis» mercredi dernier sans jouer puis en perdant devant Rennes (2-1) à domicile. Le PSG bouge encore et conserve ses airs majestueux. En s'imposant la semaine prochaine à la maison contre Montpellier, il pulvériserait même le record de points sur une saison. Ce serait entièrement mérité car le PSG est le plus grand champion de France depuis au moins la fin de l'ère lyonnaise et ses sept titres d'affilée. Le plus grand en qualité technique et en plaisir à observer. Le vrai plaisir désormais consisterait à apprendre que Cabaye va se remettre très vite sur pied pour disputer la Coupe du monde au Brésil comme prévu.


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La grosse frayeur de Yohan Cabaye

Didier Deschamps va pouvoir pousser un grand ouf de soulagement. A trois jours de la publication de la liste des 30 joueurs retenus pour préparer la Coupe du monde, la sortie sur blessure de Yohan Cabaye a fait planer un grand souffle d'inquiétude au dessus du stade Pierre-Mauroy de Lille.

Sur un tacle mal maitrisé, Marvin Martin a placé une violente semelle sur la malléole de la cheville droite de l'international tricolore, titulaire indiscutable chez les Bleus. Les images de la sortie de Cabaye sur une civière, le visage marqué par la douleur, ont fait craindre le pire.

A la sortie des vestiaires, l'optimisme était finalement de mise dans les rangs parisiens. « Ce n'est pas trop grave, a réagi le docteur Rolland, de retour de l'hôpital de Lille où il a accompagné le joueur pour des examens complémentaires. La cheville est gonflée mais il n'y a pas de fracture. Cela devrait aller. » Appuyé sur des béquilles, Cabaye est parti du stade acccompagné de sa femme et de sa fille avec lesquelles il comptait profiter des deux jours de repos dans le Nord.

« Les nouvelles sont rassurantes, s'est réjoui de son côté Laurent Blanc. Il y a plus de peur que de mal. Je n'ai pas revu l'action mais il a pris une bonne semelle. Tu dois avoir peur dans ces cas-là. La Coupe du monde a dû être sa première pensée.» Ses coéquipiers, très inquiets sur le coup, ont aussi pensé au rendez-vous brésilien que l'ancien Lillois pouvait rater. « On a eu très peur pour lui, a commenté Zlatan Ibrahimovic. Tant mieux s'il peut préparer le Mondial tranquillement. »

Marvin Martin, très touché par son geste, était également très soulagé après avoir appris les bonnes nouvelles à l'issue de la rencontre. « Quand je tacle, je pense vraiment avoir le ballon, a glissé le milieu nordiste. Mais je ne peux pas retenir mon geste et je sens tout de suite que je prends sa cheville. J'étais très inquiet, je m'attendais au pire. »


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Deux records et une «fierté» pour le PSG

Vainqueur à Lille (3-1), le PSG a battu le célèbre record de Lyon établi en 2006. S'il gagne contre Montpellier, il aura remporté 27 rencontres sur 38 et établira un nouveau record dans cette catégorie !

Vainqueur 3-1 à Lille ce samedi soir, le PSG a établi le record de points sur une saison en Ligue 1. Avec 86 unités, le club de la capitale a battu de deux points le total réalisé par Lyon en 2006. Par la même occasion, Paris a aussi égalé le record du nombre de victoires en une saison avec 26 succès comme Reims en 1960, l’AS Monaco en 1961 et le FC Nantes en 1966 et en 1980. «Nous avons réalisé un bon match et nous sommes récompensé par ces records, a commenté l’attaquant Zlatan Ibrahimovic. Il faut noter que ce n’était pas évident avec la décompression du titre déjà acquis. Mais ces chiffres prouvent que nous avons produit une bonne saison. Mais pour que celle-ci soit très bonne, il faut confirmer en remportant le dernier match contre Montpellier.»

Pour Zoumana Camara, ces records représentent «une fierté car, à la fin d’une carrière, il ne vous reste que les titres et les trophées. Dès lors, il n’y a rien de mieux que des records pour laisser une trace.» Le défenseur note enfin que le PSG a su établir ces performances à Lille, sur la pelouse du 3e, ce qui ajoute de la valeur à ces performances : «Contre Rennes (défaite 1-2), nous avons peut-être fait preuve de décompression de manière inconsciente. Pour le coup, nous nous sommes bien rattrapés face à une équipe de Lille qui, même à dix, voulait assurer sa place sur le podium et finir en beauté devant son public.»


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Martin: «Vraiment désolé»

Exclu ce samedi soir lors de la défaite 1-3 à domicile de Lille contre Paris, Marvin Martin accusait le coup après son tacle appuyé sur la cheville droite du Parisien Yohan Cabaye. Le milieu lillois s'excuse auprès de son adversaire et de ses partenaires.

«Marvin Martin, que s’est-il passé lors de votre tacle sur Yoahn Cabaye ?

Quand j’entame mon tacle, je pense que j’ai le ballon. Mais en fait, j’arrive en retard. Lancé et arrivé vite, je ne pouvais plus retenir mon geste. Je ne suis pas un grand tacleur et je ne commets pas beaucoup de fautes mais je me suis de suite inquiété pour lui. Quand j’ai vu qu’il avait un gros bleu et qu’il se tordait de douleur, j’ai eu peur. Au final, je me trouve rassuré qu’il n’y ait rien de grave mais cette situation reste forcément embêtante.

Que vous est-il passé par la tête en le voyant sortir ?

On pense tout de suite au pire et à la Coupe du Monde qui arrive dans très peu de temps. Après cela, je suis resté dans le vestiaire, vraiment dégoûté. Je suis également resté avec lui quand il a passé ses radios pour voir la gravité de la blessure. Dans les prochains jours, je vais l’appeler pour prendre régulièrement des nouvelles. En tout cas, je lui souhaite de se rétablir rapidement. Pour ma part, je suis encore vraiment désolé.

«Il s'agirait d'une déception si nous ne terminions pas troisièmes»

Votre expulsion a pesé lourd sur la rencontre…

Oui, d’autant plus qu’elle est intervenue en première période. Et à peine cinq minutes plus tard, l’équipe a concédé l’ouverture du score. Ca arrive de prendre des cartons mais, pour le coup, je suis conscient d’avoir fortement pénalisé mon équipe. A onze contre onze, c’était difficile mais jouable. D’ailleurs, nous l’avons vu lors du match aller où nous avions décroché un nul 2-2 au Parc des Princes. Ce samedi, jusqu’à mon expulsion, nous étions même assez bien. Mais à dix, cela devenait plus compliqué.

Imaginez-vous le LOSC se faire doubler sur le podium par Saint-Etienne sur le fil ?

Avec cette défaite, cela va désormais nous obliger à aller jouer notre qualification pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions lors du dernier match à Lorient. Nous avons deux points d'avance sur Saint-Etienne et on ne lâchera rien. Personnellement, je serai supporter de l’équipe et j’ai confiance en mes équipiers. Vraiment, il s’agirait d’une déception si nous ne terminions pas troisièmes. Je ne peux franchement pas imaginer que l’on perde cette place…»


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Homer
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Ibra, toujours roi de la L1

Auteur du plus beau but de la saison, Zlatan Ibrahimovic a été élu meilleur joueur de la L1 pour la deuxième saison de suite.

Sacré meilleur joueur de la L1 la saison dernière, Zlatan Ibrahimovic a conservé son titre en 2013-2014. Champion avec le PSG, l’attaquant suédois a inscrit 25 buts en 32 rencontres et il a également donné 13 passes décisives. Il a également obtenu le trophée du "plus beau but de la L1".

L’ancien joueur du Barça, du Milan, de l’Inter ou encore de la Juventus a devancé ses équipiers Thiago Motta, Thiago Silva et le Monégasque James Rodriguez.

Verratti, meilleur espoir

Nommé pour le titre de meilleur joueur et meilleur jeune de la Ligue 1, le Colombien James Rodriguez (22 ans) n’a pas été sacré meilleur espoir. En effet, le Monégasque a été devancé par le Parisien Marco Verratti (21 ans) lors de la remise de ce prix, décerné par Manuel Amoros. A noter que le jeune Italien au sang chaud est le joueur le plus averti de la L1.

Layvin Kurzawa (Monaco) et Serge Aurier (Toulouse) étaient également nommés pour prendre la suite de Florian Thauvin (ex-Bastia, aujourd’hui à l’OM).

Sirigu, dernier rempart

Elu meilleur gardien de la L1 2012-2013, Salvatore Sirigu l’a encore été cette saison. Le portier italien, sacré champion de France avec le PSG, a devancé le Marseillais Steve Mandanda, le Stéphanois Stéphane Ruffier et le Lillois Vincent Enyeama. A noter qu’avec 23 buts encaissés après 37 journées, son équipe possède la meilleure défense du Championnat.

L'équipe-type de la L1

Sirigu (PSG) – Aurier (Toulouse), Thiago Silva (PSG), Loïc Perrin (St-Etienne), Kurzawa (Monaco) – Verratti (PSG), Thiago Motta (PSG) - Lacazette (Lyon), Rodriguez (Monaco), Cavani (PSG) - Ibrahimovic (PSG)

La surprise Girard

Troisième de la L1 avec Lille (mais sous la menace de St-Etienne avant la dernière journée), René Girard a été sacré meilleur entraîneur du Championnat. Déjà sacré en 2012 avec Montpellier, le technicien de 60 ans a devancé le champion de France Laurent Blanc (PSG), son dauphin Claudio Ranieri (Monaco) et Rémi Garde (Lyon).


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Le bijou d'Ibrahimovic

Pour sa talonnade aérienne face à Bastia (4-0, le 19 octobre dernier), Zlatan Ibrahimovic a été élu comme le réalisateur du plus beau but de la saison.

Avec 46%, le Suédois a devancé Gignac (OM), Cissé (Bastia), Cavani (PSG) ou encore Beauvue (Guingamp).


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Verratti meilleur espoir

Nommé pour le titre de meilleur joueur et meilleur jeune de la Ligue 1, le Colombien James Rodriguez (22 ans) n’a pas été sacré meilleur espoir. En effet, le Monégasque a été devancé par le Parisien Marco Verratti (21 ans) lors de la remise de ce prix, décerné par Manuel Amoros. A noter que le jeune Italien au sang chaud est le joueur le plus averti de la L1.

Layvin Kurzawa (Monaco) et Serge Aurier (Toulouse) étaient également nommés pour prendre la suite de Florian Thauvin (ex-Bastia, aujourd’hui à l’OM).


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Verratti : «Une reconnaissance importante»

En concurrence avec les Monégasques Layvin Kurzawa et James Rodriguez, mais aussi avec le Toulousain Serge Aurier, Marco Verratti a été nommé meilleur espoir de L1 lors de la 23e cérémonie des Trophées UNFP. Le milieu de terrain du PSG succède au palmarès à l’ancien Bastiais Florian Thauvin. «Je suis très content, nous a-t-il confié. C’est une reconnaissance importante, surtout qu’il y avait d’autres très bons jeunes qui étaient en face de moi. Je remercie mes équipiers car c’est aussi grâce à eux si j’ai gagné. Ils m’ont aidé à démontrer toute ma valeur». Alors qu’il reste une journée de Championnat, l’international italien se projette désormais sur le Mondial 2014 qu’il n’est pas encore certain de disputer. «J’en rêve. Ce serait fantastique de pouvoir y aller».


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Sirigu, dernier rempart

Elu meilleur gardien de la L1 2012-2013, Salvatore Sirigu l’a encore été cette saison. Le portier italien, sacré champion de France avec le PSG, a devancé le Marseillais Steve Mandanda, le Stéphanois Stéphane Ruffier et le Lillois Vincent Enyeama. A noter qu’avec 23 buts encaissés après 37 journées, son équipe possède la meilleure défense du Championnat.


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Areola : «J'aimerais continuer à jouer»

Elu meilleur gardien de L2, Alphonse Areola est confiant pour la montée avec Lens. Prêté par le Paris-SG, il dit ne pas savoir quel sera son avenir la saison prochaine mais aimerait garder une place de titulaire.

«Alphonse Areola, que représente ce trophée de meilleur gardien de Ligue 2 ?

C’est la récompense de mon travail mais aussi celui de toute une saison, et de tout un groupe, du staff technique au médicale. Je suis très honoré de recevoir ce titre

Vous jouerez la montée cette semaine avec Lens contre le CA Bastia. Pas trop de pression?

Il reste un match. On n’est pas morts. On a deux points d’avance (sur Nancy, Lens est troisième). On va se battre pour la montée. On prépare ce rendez-vous sereinement. Ne vous inquiétez pas, on va tout donner.

Votre avenir dépend de cette montée ?

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. J’aimerais continuer à jouer. Où ? On verra. Dans ma tête, c’est la montée en L1 qu compte.

A Paris, il y a aussi le meilleur gardien de L1…

(Rires). On a de la chance ! »


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Homer
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Trophées UNFP : le nouveau sacre de Zlatan Ibrahimovic

La soirée des 23èmes Trophées UNFP du football a rendu son verdict. Le Paris Saint-Germain, à l'instar de sa saison a dominé la cérémonie, en trustant 3 sur 4 des trophées majeurs. Meilleur joueur, meilleur espoir et meilleur gardien sont tombés dans l'escarcelle parisienne. Seul le trophée de meilleur entraîneur échappe à la boulimie du vainqueur du championnat de France.

C'est René Girard l'entraîneur lillois, pas encore assuré de finir 3e du championnat, qui a convaincu les joueurs et les entraîneurs de Ligue 1, une petite surprise. A noter que le titre de meilleure joueuse de D1 revient à l'attaquant de Juvisy et internationale française, Gaëtane Thiney.

Quatre jours après s'être assuré du titre de champion, le Paris des Qataris est logiquement sorti grand gagnant du vote des joueurs et n'a laissé que des miettes à ses adversaires.

Les suffrages en faveur d'«Ibra», le joueur qui symbolise le plus cette saison de tous les records pour le PSG (nombre de points, nombre de victoires à égalité avec Reims, Nantes et Monaco), étaient attendus.

Avec 40 buts toutes compétitions confondues, dont certains ont fait le tour du monde, le géant suédois a été le grand artisan du très beau parcours des Parisiens (doublé championnat-Coupe de la ligue), seulement entaché par l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions et une sortie de route en Coupe de France (16e de finale).

Ibrahimovic devient le 3e joueur à se succéder au palmarès après le Portugais Pedro Pauleta (2002, 2003) et le Belge Eden Hazard (2011, 2012).

Il s'offre même un beau doublé avec le prix du plus beau but pour son incroyable aile de pigeon au Parc des Princes contre Bastia (10e journée).

Salvatore Sirigu chez les gardiens et Marco Verratti avec le prix du meilleur espoir complètent le triomphe parisien. Le portier italien avait pourtant deux rivaux de taille avec Stéphane Ruffier, irréprochable avec Saint-Etienne, et surtout le Nigérian de Lille Vincent Enyeama, qui s'est approché du record d'invincibilité de Gaëtan Huard (1062 minutes contre 1176). Steve Mandanda (Marseille), le N.2 de l'équipe de France, n'avait lui aucune chance après un exercice très mitigé.

Verratti, son jeune et talentueux compatriote (21 ans), a lui été préféré à un autre prodige, le Colombien James Rodriguez (Monaco), Layvin Kurzawa (Monaco) et Serge Aurier (Toulouse) complétant la liste des nommés.

6 joueurs du PSG dans l'équipe type de la L1

Preuve de l'insolente domination du PSG, six de ses joueurs figurent dans l'équipe-type de la saison (Sirigu, Thiago Silva, Thiago Motta, Verratti, Cavani, Ibrahimovic).

Seul l'entraîneur de Lille René Girard est venu empêcher un grand chelem parisien. Sa victoire est une petite surprise car elle intervient alors que le Losc voit sa 3e place en L1 menacée par Saint-Etienne après la défaite concédée samedi à domicile face au champion de France parisien (3-1) lors de la 37e et avant-dernière journée du championnat.

L'ancien technicien de Montpellier, déjà vainqueur en 2012, s'est payé le luxe de devancer notamment Laurent Blanc, auteur du doublé L1-Coupe de la ligue avec le PSG, et l'Italien Claudio Ranieri, dauphin du club de la capitale avec Monaco.

En Ligue 2, le champion messin a été largement récompensé avec Diafra Sahko (meilleur joueur) et Albert Cartier (meilleur entraîneur), Lens se consolant avec le gardien Alphonse Areola, en attendant peut-être la remontée en L1 dans une semaine.

Chez les femmes, Gaëtane Thiney (Juvisy) a damé le pion aux deux Lyonnaises Lotta Schelin et Camille Abily.


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Trophées UNFP : Blanc oublié

Dans le déluge de récompenses qui a plu sur le PSG, Laurent Blanc est passé entre les gouttes. Nommé dans la catégorie des meilleurs entraîneurs, le coach parisien a été battu par son homologue lillois René Girard, qui peut encore qualifier son club pour le tour préliminaire de la Ligue des champions s'il confirme la troisième place du classement qu'il occupe actuellement.

La saison dernière, Carlo Ancelotti avait déjà dû partager le titre avec Christophe Galtier (Saint-Etienne) malgré le titre de champion obtenu par le club de la capitale. Gagner avec le plus bel effectif de France et en battant le record du nombre de points obtenus dans une saison n'est donc pas suffisant pour être le meilleur entraîneur de France aux yeux de ses pairs ? « J'ai été surpris de l'emporter vis-à-vis des autres et notamment Laurent Blanc qui est quand même champion de France, a déclaré René Girard. Laurent a des trophées en plus et c'est important. Il a certes une grande équipe sous la main mais c'est aussi difficile de la gérer. »


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Blanc ne fait pas encore l'unanimité

Comme prévu, le PSG a fait le plein de Trophées lors de la cérémonie des Trophées du football organisée dimanche soir. Mais le plébiscite n'a pas touché Laurent Blanc, devancé par René Girard, l'entraîneur de Lille.

Un résultat assez large, selon nos informations. Un classement qui pose question au regard des performances du PSG qui a conquis trois Trophées cette saison, battu le record de points en L 1 et su proposer un jeu séduisant. L'entraîneur lillois lui-même a avoué être étonné d'être élu par ses pairs... Les votes à bulletins secrets sont arrivés majoritairement aux alentours de la finale de la Coupe de la Ligue remportée par les Parisiens mais après leur élimination à Chelsea. Cet échec dans le principal objectif du PSG a-t-il joué en défaveur de Blanc ? « Les votes ont été effectués il y a longtemps, à l'époque où Lille était sûr d'être 3e, voire même 2e, explique Rolland Courbis, le coach de Montpellier. Si on avait voté samedi dernier, il y a fort à parier que ce n'est pas René qui gagnait. » La difficulté de faire voter les acteurs du championnat à l'issue de la saison pourrait donc expliquer un suffrage qui ne prend pas en compte la dernière ligne droite de la Ligue 1.

« René réussit une superbe saison et a su tirer le maximum de son effectif comme Gourvennec, Galtier, Garde ou d'autres encore, poursuit l'entraîneur de Montpellier. Mais est-ce qu'il est meilleur que ces garçons cette saison ? Je ne sais pas, peut-être... Moi, j'ai voté Laurent Blanc et, logiquement, il aurait dû l'avoir. Il est champion, gagne des titres, bat des records et, dans le match dans le match qu'il livrait avec Carlo Ancelotti, il a fait mieux que l'Italien, ce n'est pas rien ! »

«Laurent Blanc, c'est du très haut niveau»

Réussir à faire jouer et cohabiter un vestiaire de stars n'a visiblement pas non plus été retenu au moment des votes. « On ne se rend pas compte à quel point il est difficile de mener un tel groupe avec autant d'ego et de les faire jouer ensemble avec une telle progression du collectif, glisse Claude Puel, sacré meilleur entraîneur en 2000 avec Monaco et en 2006 avec Lille. Je n'ai pas voté, mais si je l'avais fait, cela aurait été pour Laurent Blanc, car c'est du très haut niveau. » Le coach de Nice avance néanmoins la difficulté de comparer le travail de ses collègues. « Plusieurs entraîneurs le méritent. Tout dépend des critères que l'on choisit. Ce sont des choix très subjectifs, embraye-t-il. Hervé Renard à Sochaux, c'est superbe s'il arrive à sauver ce club. René Girard, de son côté, a repris le club après Rudi Garcia et ce n'est jamais évident de reprendre une équipe et d'être performant, surtout qu'il a eu plusieurs départs. »

Du haut de ses 894 rencontres dirigées entre 1980 et 2007, Guy Roux préfère tempérer les débats. « Personnellement, je les aurais mis ex aequo, sourit l'ancien coach d'Auxerre. Ils ont fait un excellent travail tous les deux, mais je pense que mes collègues ont dû vouloir récompenser un résultat inattendu car Lille n'était pas forcément armé pour occuper la troisième place. Le mérite peut paraître plus grand que celui de Blanc, qui a le meilleur effectif de France. Peut-être aussi que le PSG est jalousé... »


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Le PSG attend un geste de l'UEFA

L'annonce devait intervenir le 5 mai. Puis en fin de semaine dernière. Huit jours après la date initialement prévue, l'UEFA n'a toujours pas communiqué les sanctions prises dans le cadre du fair-play financier à l'encontre de 9 clubs, dont le PSG et Manchester City. Hier, l'instance du foot européen était dans l'incapacité d'assurer qu'on en saurait plus aujourd'hui. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'instance continue de discuter avec les clubs sanctionnés. Le champion d'Angleterre 2014 s'oppose depuis le début aux grosses sanctions qui doivent lui être infligées.

Des avocats conseillent aux dirigeants de contre-attaquer

Les dirigeants anglais ont même clairement laissé entendre qu'ils n'hésiteraient pas à attaquer cette décision en justice si elle leur était infligée. Après avoir accepté les peines dans un premier temps, il semblerait que le PSG, selon des sources internes à l'UEFA, ait souhaité rediscuter en fin de semaine dernière pour tenter de les atténuer. Pas sûr néanmoins que cette demande soit entendue.

Pour rappel, l'UEFA avait fait savoir aux dirigeants parisiens que leur club se verrait condamner à une retenue financière de 60 M€ (20 M€ sur trois ans) sur les futurs revenus liés au parcours en Ligue des champions. Plus pénalisant encore, le PSG n'aurait le droit de recruter qu'un seul joueur cet été pour un maximum de 60 M€. Il devrait en outre limiter sa masse salariale à 231 M€ (comme cette saison) et ne pourrait inscrire que 21 joueurs, au lieu de 25, pour la prochaine Ligue des champions. Ces 4 punitions, très sévères et contraignantes pour une première année de mise en oeuvre, s'ajoutent à la décote de moitié (de 200 à 100 M€) du contrat passé entre le club et Qatar Tourism Authority, décidée aussi par les experts.

Depuis que ces sanctions ont été révélées, plusieurs grandes voix du football se sont élevées contre l'injustice et l'illégalité du fair-play financier aux yeux du droit européen (voir nos éditions du 5 mai). Des avocats incitent même le PSG à attaquer le fair-play financier en justice. S'il ne fait pas de doutes que les responsables parisiens y ont songé un temps, ils ne semblent vraiment pas décidé à s'engager dans un bras de fer juridique avec l'UEFA, contrairement à Manchester City.


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Le PSG est aussi champion des réseaux sociaux

Le nouveau PSG va vite. Très vite. Sur le terrain, il vient de décrocher un deuxième titre de champion d'affilée. Sur les réseaux sociaux, Paris a déjà écrasé la concurrence hexagonale en franchissant la barre des 10 millions de fans sur Facebook, dont 70 % ont moins de 24 ans. Une progression fulgurante depuis qu'il a pris la tête de ce classement en France en dépassant l'Olympique de Marseille, en mars 2013.
A l'époque, le club comptait 2,3 millions de fans.

« Ce qu'il se passe sur Internet et les réseaux sociaux est le reflet de ce qu'il se passe dans le monde réel, estime Michel Mimran, le directeur marketing du club. La notoriété du PSG a toujours été élevée, mais sa popularité a explosé depuis trois ans, notamment à l'international. La participation à la Ligue des champions et l'arrivée de grandes stars ont favorisé ce mouvement. On ne fait qu'accompagner cette croissance avec les réseaux sociaux qui sont une des façons les plus évidentes d'être une grande marque mondiale. »

Le compte officiel Twitter totalise 1,26 million d'abonnés. Sur Facebook, en doublant son nombre de fans en six mois, Paris est désormais une place forte à l'échelle de la planète. Certes, il reste loin des géants comme le FC Barcelone (62,4 millions de fans), le Real Madrid (58,4 millions) ou Manchester United (46,6 millions). Mais il peut espérer dépasser rapidement des mastodontes comme le Bayern Munich, la Juventus Turin, Liverpool ou des franchises de basket NBA des Los Angeles Lakers, Chicago Bulls ou Miami Heat.

Cette progression ultrarapide (+ 240 % en un an) est surtout palpable à l'étranger. La France pèse en effet seulement un peu moins de 15 % des fans et se classe en deuxième position derrière le Brésil et son 1,55 million d'aficionados. L'outsider de ce classement un peu particulier est l'Indonésie, qui affiche 1,23 million de fans, en progression de 780 % depuis le lancement de la version indonésienne du site Internet du club. « C'est un territoire important car ce n'est pas un véritable pays de football, mais le foot anglais est particulièrement suivi, poursuit Michel Mimran. Ils se sont désormais pris d'une véritable passion pour le PSG. »

Le club, qui a monté une cellule de 3 personnes dédiées à l'animation des réseaux sociaux, poursuit son développement avec l'appui des médias internes. Ils y proposent de plus de plus de contenus spécifiques pour développer leur croissance. « Il y a naturellement des gens qui ont envie de se rapprocher de nous et, comme ils sont loin, ils le font de façon virtuelle, conclut Mimran. Un grand club de football est par essence communautaire, les gens y partagent une même passion. Les très grands clubs ont dépassé les 40 millions de fans, c'est notre objectif. »


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Guilhem Fouetillou : « Le club se construit un potentiel commercial »
Cofondateur de l'agence Linkfluence

Spécialiste de l'analyse des réseaux sociaux, Guilhem Fouetillou explique la stratégie digitale du PSG.

Comment expliquer la croissance exponentielle du PSG sur les réseaux sociaux ?

Guilhem Fouetillou. Cette progression n'est pas une performance particulière. La stratégie est alignée sur les investissements massifs du club, qui ne récolte que ce qu'il a semé.
Le PSG a une véritable stratégie digitale contrairement aux autres clubs de L 1. Il y a la volonté de construire une marque mondiale.

Pourquoi le PSG s'exporte aussi bien à l'international ?


La stratégie a été pensée pour être internationale quand d'autres clubs ne réfléchissent que par à un prisme local. Les réseaux sociaux ne sont pas faits pour attirer les gens dans les stades. Pour Paris, c'est un axe de développement du merchandising. La reconnaissance du club en Asie ou dans d'autres pays émergents est donc fondamentale.

Alors que le fair-play financier oblige le PSG à développer ses revenus, en quoi les réseaux sociaux sont importants ?

C'est un canal direct pour toucher des consommateurs potentiels. La distance qui sépare un jeune Chinois qui veut acheter le maillot d'Ibrahimovic n'est plus que d'un clic. L'entreprise se libère de toute une série d'intermédiaires. La communauté des fans est monétisable et les possibilités sont infinies. Ce lien est encore très peu exploité. Paris se construit un potentiel commercial. Et, avec déjà 10 millions de fans dans une centaine de pays, il est déjà énorme.


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Pays-Bas : Van der Wiel absent de la présélection

Le latéral du PSG Grégory van der Wiel ne disputera pas la Coupe du monde. Mardi, le sélectionneur des Pays-Bas Louis van Gaal a établi sans lui une liste de 30 joueurs.

Van Gaal n'a pas souhaité prendre le risque d'emmener au Brésil un joueur qui souffre d'une tendinite depuis plusieurs semaines. Outre Van der Wiel, Maarten Stekelenburg, John Heitinga et Joris Mathijsen n'ont pas été retenus.

Seuls huit des vingt-trois joueurs qui figuraient dans l'effectif vice-champion du monde en 2010 en Afrique du Sud se trouvent encore dans le noyau retenu par Van Gaal pour la Coupe du monde 2014 : Michel Vorm, Nigel de Jong, Wesley Sneijder, Rafael van der Vaart, Dirk Kuijt, Robin van Persie, Arjen Robben et Klaas-Jan Huntelaar.

Sneijder retenu

Le meneur de jeu Wesley Sneijder en fait donc partie alors que Van Gaal avait fait part de ses doutes ces dernières semaines à propos de la condition affichée par le joueur de Galatasaray.

Van Gaal fera part de sa sélection définitive de 23 joueurs le 2 juin.


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Sirigu, Thiago Motta et Verratti dans la liste des 30

Les Italiens du PSG Salvatore Sirigu, Thiago Motta et Marco Verratti figurent dans la pré-liste des 30 joueurs de l'Italie pour le Mondial-2014 dévoilée mardi par Cesare Prandelli.

Le sélectionneur a également appelé Antonio Cassano, qui n'a plus porté le maillot «azzurro» depuis la finale de l'Euro-2012 mais a fait une excellente seconde moitié de saison avec Parme.

Il a aussi convoqué Giuseppe Rossi, qui vient juste de reprendre la compétition. L'expérimenté Alberto Gilardino (Genoa) est quant à lui l'absent surprise du groupe. Prandelli a préféré inscrire dans les 30 les deux jeunes buteurs Ciro Immobile (Torino, meilleur canonnier de Serie A avec 22 buts) et Mattia Destro (AS Rome).

Sans surprise les «vieux» Luca Toni et Francesco Totti ne sont pas du voyage.

Le premier rendez-vous est fixé lundi 19 mai à Coverciano , le centre d'entraînement de l'équipe d'Italie à Florence.


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Avec Lavezzi, sans Pastore ni Tevez

Ezequiel Lavezzi est le seul Argentin du PSG à pouvoir espérer encore disputer le Mondial brésilien. En effet, El Pocho figure dans la liste de noms dévoilée mardi par le sélectionneur de l'Albiceleste, Alejandro Sabella.

Ce n'est pas le cas de Javier Pastore. Le Parisien n'a pas convaincu Sabella. Idem pour Carlos Tevez. L'attaquant de la Juventus Turin (30 ans, 64 sélections) est le grand absent de cette liste.
Ce n'est pas une surprise : Sabella n'a jamais retenu «l'Apache». En attaque, il s'appuiera sur son quatuor Messi-Aguero-Higuain-Di Maria.

Tevez, 19 buts cette saison en Série A, n'a plus été sélectionné depuis 2011 et le quart de finale de la Copa America perdu contre l'Uruguay, futur vainqueur. L'ancien attaquant de Manchester, United puis City, a disputé les Mondiaux de 2006 et 2010.

Au poste de gardien, Sabella a maintenu sa confiance à Sergio Romero, qui n'est pourtant pas titulaire à Monaco.


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Lucas était dans les 30

Le Parisien Lucas Moura, qui ne fait pas partie des 23 Brésiliens retenus par Luiz Felipe Scolari pour le Mondial 2014, figure dans une liste de 30 publiée mardi par la Confédération brésilienne de football, qui s'est pliée ainsi à une obligation réglementaire de la FIFA.

Les six autres joueurs présents dans les 30 mais pas dans les 23 sont Miranda et Filipe Luis (Atlético Madrid), Rafinha (Bayern Munich), Lucas Leiva (Liverpool), Diego Cavalieri (Fluminense) et Alan Kardec (Palmeiras). En cas de blessure de l'un des 23, Scolari n'est pas tenu de choisir un remplaçant parmi ces sept «réservistes.»


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Homer
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Jallet : «Aucun regret»

Appelé régulièrement par Didier Deschamps pendant la campagne de qualifications, Christophe Jallet ne fait pas partie des 23+7 convoqués pour le Mondial cet été au Brésil. «Je n'ai pas de déception. Les sélectionnés ont tout à fait leur place dans cette équipe de France, a réagi le latéral droit du PSG mercredi matin. Je n'ai aucun regret. Il y a quatre mois, j'étais sur une table d'opération donc je ne vais pas m'arrêter à cela. La vie continue.»


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«Très fier», Digne «profite»

Appelé par Didier Deschamps pour le Mondial au Brésil cet été, Lucas Digne est évidemment ravi. «Je profite de chaque moment, je suis très heureux et très fier de pouvoir faire partie du voyage, il y a eu beaucoup d'émotion (au moment de l’annonce)», a expliqué le latéral gauche en marge d'un entraînement à Jean-Bouin ouvert à plusieurs milliers d'enfants issus des quartiers sensibles de la région Ile-de-France, invités par la Fondation PSG.

«Je suis très content pour lui. Il a de la chance de disputer une Coupe du monde à son jeune âge (20 ans), a poursuivi Blaise Matuidi, qui sera également au Brésil. Je vais l'aider, c'est quelqu'un de très attachant avec beaucoup de qualités.»


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Varino
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« Dans ma vie, tout est possible »

LEONARDO, l’ancien directeur sportif du PSG, réagit à l’information de la « Gazzetta dello Sport » qui le renvoie à Paris la saison prochaine.


DANS SON ÉDITION d’hier, le quotidien sportif italien la Gazzetta dello Sport annonce qu’un retour de Leonardo à Paris, la saison prochaine, dans un rôle de directeur sportif, serait étudié par les dirigeants du club de la capitale. S’il n’infirme ni ne confirme l’information, le Brésilien (44 ans) nous a confié : « Vous savez, dans ma vie, tout est possible. Vous savez aussi ma relation très forte avec le PSG, j’ai ce club en moi. Mais il y a la date du 30 mai qui fait qu’il ne peut rien se passer avant. » Le 30 mai, justement, Leonardo sera présent à Paris où il espère que le tribunal administratif tranchera définitivement en sa faveur dans l’affaire qui l’oppose à la Fédération française. Pour son coup d’épaule sur M. Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes, le 5 mai 2013, l’ex-directeur sportif parisien avait été suspendu quatorze mois de toutes fonctions officielles et la FFF avait demandé à la FIFA l’extension de la peine à l’international. Après un an de procédures judiciaires, le conseil d’État a levé la sanction et le dossier devrait être définitivement clôt à l’issue de l’audience du 30 mai. Leonardo sera alors autorisé à exercer de nouveau dans le monde du football.

PAS D’OFFRE OFFICIELLE, POUR LE MOMENT

Est-ce que ce sera à Paris ? Lui a longtemps rêvé de trouver un banc pour redevenir entraîneur, trois ans après avoir quitté l’Inter Milan. Mais l’hypothèse d’un retour en France n’est pas à exclure complètement. D’abord parce que «Leo» n’a jamais coupé les ponts avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, qu’il a invité à son mariage en septembre dernier. Les deux hommes s’entretiennent régulièrement au téléphone et évoquent le club parisien dans leurs conversations. Le président a pour le Brésilien une véritable estime et le considère comme un pilier du projet qatarien. Mais le premier n’aurait, selon nos informations, pas proposé au second de rempiler la saison prochaine pour l’instant. Attend-il jusqu’au 30 mai ? La perspective d’un retour de Leonardo à Paris dans ses précédentes fonctions, dans un premier temps, pourrait donc prendre de l’épaisseur.

L'Equipe

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Le curieux appel du pied de Leonardo

DIRE LE MOINS POSSIBLE pour suggérer le plus. Ne rien démentir pour laisser libre cours à toutes les interprétations. Leonardo est passé maître dans l’art de faire passer des messages. Tout est parti d’un article paru hier dans le journal italien « La Gazzetta dello Sport », qui évoquait son possible retour au PSG dès la saison prochaine, moins d’un an après son départ. Il n’en fallait pas plus pour que la rumeur franchisse les Alpes et agite le microcosme du PSG.

Joint à son domicile milanais, Leonardo nous a livré un message qui ressemble à une candidature spontanée. « Je ne vise pas tel ou tel poste, entraîneur ou directeur sportif ou je ne sais quoi, a-t-il d’abord rappelé. Je veux simplement retrouver un projet passionnant. […] C’est vrai, mon rapport avec le PSG, avec Nasser ( NDLR : al-Khelaifi, le président) et avec les joueurs est très bon. J’ai toujours gardé le lien avec Paris. Et puis, mon histoire avec le club ne date pas d’hier. Cela fait dix-huit ans que j’ai le PSG en moi. Mais je ne me projette pas dans le futur. Mon prochain rendez-vous, c’est le 30 mai, au tribunal administratif de Paris. »

Une hypothèse accueillie avec circonspection au club

Cet énième rendez-vous juridique devrait, selon toute vraisemblance, refermer l’affaire du coup d’épaule donné à l’arbitre M. Castro en mai 2013. Sa suspension de toutes fonctions officielles jusqu’au 30 juin 2014, décidée par la FFF, serait alors annulée et Leonardo redeviendrait complètement libre de s’engager dans un club, après une année sabbatique.

Un retour à Paris est-il vraiment envisageable ? Au-delà des spéculations, une double réalité s’impose : le poste stratégique de directeur sportif du PSG est toujours vacant et Leo redevient plus que jamais disponible.

Son éventuelle réintégration dans l’organigramme du club parisien n’est donc pas à écarter. Ancien joueur du club (saison 1996-1997), il est apprécié d’une bonne partie des supporteurs. Avec le président Nasser al-Khelaifi, les ponts n’ont jamais été rompus. Les deux hommes ont même échangé à intervalles réguliers pendant toute la saison. Grand architecte de l’effectif parisien actuel, Leonardo a également entretenu des relations avec plusieurs joueurs. Au point d’agacer Laurent Blanc, qui soupçonnait le Brésilien de tirer encore les ficelles à distance.
Dans les hautes sphères du club, l’hypothèse d’un retour aux sources de l’ex-directeur sportif est toutefois accueillie avec circonspection. Aucune proposition concrète ne lui a d’ailleurs été formulée à ce jour. « C’est un appel du pied, décrypte un acteur du football qui le connaît bien. Leo se repositionne à quelques jours de l’ouverture du marché d’été. Alors qu’il pensait trouver quelque chose facilement, il n’a reçu à ce jour aucune proposition suffisamment intéressante. » Agite t-il le chiffon du PSG pour débloquer une situation ailleurs ? Rien n’est exclu.

Par ailleurs, son come-back dans l’univers du camp des Loges produirait un premier effet, sans doute contre-productif. Il déstabiliserait immédiatement l’édifice construit autour de Laurent Blanc. Quelques semaines après avoir signé une prolongation de contrat (jusqu’en 2016), l’entraîneur parisien devrait cohabiter avec un directeur sportif qui connaît la maison parisienne dans ses moindres recoins et qui pourrait lui succéder sur le banc de touche en cas de mauvais résultats. Comme la promesse, dès l’été, d’une saison agitée. Tout ce que le PSG souhaite éviter… a priori.

Le Parisien
Homer
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Cabaye soigne sa cheville

Retenu par Didier Deschamps pour le Mondial au Brésil, Yohan Cabaye se remet doucement de sa blessure à la cheville droite survenue samedi dernier à Lille. Le joueur du PSG a posté une photo mercredi sur son profil Twitter des soins effectués sur son articulation.


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Après Ibrahimovic, Cavani se fait mousser

Cavani, Thiago Motta, Lucas, Lavezzi et Douchez ont participé mercredi après-midi au stade Yves-du-Manoir de Vaucresson au tournage de la seconde publicité de la marque Nivea mettant en scène des joueurs parisiens. Après celle avec Ibrahimovic, en acteur star, Silva, Maxwell, Sirigu et Matuidi en février dernier, c'est au tour de cinq autres champions de France de vanter les qualités d'un gel douche pour peau sensible de la marque allemande.

Des doublures ressemblant beaucoup aux joueurs étaient également de la partie. Dès la semaine prochaine, on devrait les voir dans des spots télé et web en plein effort pendant un entraînement afin de promouvoir l'efficacité du gel. Un jeu concours pour les supporteurs du club sera aussi organisé comme lors du premier tournage.


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Varino
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Pour la Ligue 1, Paris sera indétrônable en 2015

LA SAISON se finit à peine. Cependant, déjà, tous les regards se tournent vers la prochaine. Et les pronostics ne changent pas. Ceux qui peuvent prétendre jouer les premiers rôles en Ligue 1 en 2014-2015 estiment que le PSG sera toujours intouchable. « Les Parisiens seront encore au-dessus de tout le monde, s’exclame le président lillois, Michel Seydoux. Paris est l’équipe la plus armée, avec un vrai projet. Je ne vois pas qui pourrait mettre le grain de sable dans cette machine. » Claudio Ranieri, le futur ex-entraîneur de l’AS Monaco, va même plus loin : « Sur dix ans, le PSG va gagner huit fois le titre. Je ne vois pas comment une autre équipe peut rivaliser avec ces extraterrestres ! »

Pour beaucoup, le PSG, qui fêtera son deuxième titre de champion de France demain soir au Parc, devrait même être encore plus impressionnant. « N’oubliez pas que leur objectif ultime est de remporter la Ligue des champions, ils tendent vers cette exigence. Je pense donc qu’ils seront encore plus forts », indique le défenseur marseillais Souleymane Diawara. « Si le PSG arrive à conserver son ossature et à y ajouter un ou deux joueurs, il sera encore meilleur », ajoute le Stéphanois Loïc Perrin.

Et les futures sanctions décidées par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier ne seront pas de nature à fragiliser la montée en puissance parisienne. « On parle de recrues comme David Luiz, Oscar ou Eden Hazard, énumère le milieu de terrain bordelais Grégory Sertic. Avec la prolongation de contrat de Laurent Blanc, il y a en plus une certaine stabilité, ce qui est très important. »

« Si l’on part du principe qu’ils pourront recruter un joueur à 60 M€, et avec un effectif qui aura plus d’expérience, ils seront encore plus costauds », précise le président marseillais, Vincent Labrune.

Seul Rémi Garde émet quelques réserves. « On a vu dans les moments décisifs que le PSG laissait des forces en passant d’une compétition à l’autre, précise-t-il. Le PSG restera le grand favori, mais d’autres équipes auront leur mot à dire. » Et Monaco sera l’une d’entre elles. « Je vois bien les Monégasques faire un gros recrutement et devenir un concurrent sérieux pour Paris », indique le latéral droit de Bordeaux Julien Faubert.

« Ils vont se rapprocher du PSG en termes d’effectif et de qualité », assure Christophe Galtier, l’entraîneur stéphanois. « Les Parisiens ont toutes les cartes en main pour être champions l’an prochain. Mais, nous aussi, on a un objectif. On va essayer de leur poser des problèmes », confirme le Monégasque Geoffrey Kondogbia. Dans l’ensemble, la Ligue 1 s’est fait une raison. La première place voire la deuxième sont déjà prises. Maxime Gonalons en est convaincu. « Aujourd’hui, des clubs comme le nôtre attaquent le championnat en visant la deuxième ou la troisième place, confie le capitaine de l’OL. Il y a Paris, Monaco et les autres. On devra être juste derrière. » nEdinson Cavani a été blanchi par la commission de discipline de la LFP hier. L’attaquant parisien était soupçonné par la commission de visionnage de la Ligue d’avoir simulé une chute et ainsi cherché à obtenir un penalty lors du match Lyon - PSG (1-0) le 13 avril. Aucune sanction n’a été retenue contre lui. nLe PSG va ouvrir une académie en juillet à New Delhi (Inde). Ce sera la cinquième après celles au Qatar, au Brésil, au Maroc et en Indonésie.



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Sarkozy, un supporteur si particulier

IL NE LOUPERAIT ÇA pour rien au monde. Sauf empêchement, Nicolas Sarkozy sera une nouvelle fois présent demain au Parc, aux côtés de Nasser al-Khelaifi, pour le dernier match du PSG contre Montpellier et la célébration du titre de champion. L’ancien chef de l’Etat, qui a « facilité » la reprise du club par les Qatariens en 2011 lorsqu’il était à l’Elysée, reste un fan absolu de l’équipe.

« Il aménage son calendrier pour être en tribune lorsque Paris joue à domicile raconte un proche. A l’extérieur, c’est plus compliqué. Mais il s’est quand même rendu à Chelsea pour le match retour de quart de finale de la Ligue des champions. Comme tout le monde, il était très déçu et pensait que le plus dur avait été fait à l’aller. »

Dans la famille Sarkozy, les trois fils sont eux aussi des habitués du Parc : Pierre (le DJ), qui était de la soirée au restaurant de l’Opéra Garnier après PSG - Rennes, Jean (conseiller général des Hauts-de-Seine) et même Louis, 17 ans, qui vit la plupart du temps aux Etats-Unis avec sa mère Cécilia et se tient au courant des résultats via Internet.

Il n’est pas toujours écouté…

Impossible de critiquer le PSG en présence de Sarkozy, surtout quand on met en cause ses riches propriétaires. « Vous n’aimez pas les Qatariens ? Vous auriez préféré des Russes comme à Monaco ? Si on veut gagner un jour la Ligue des champions il faut s’en donner les moyens », lâche-t-il en privé, un peu agacé. Supporteur du jeu technique prôné par Laurent Blanc, l’ex-président qui épluche les pages foot de « l’Equipe » et du « Parisien » tous les jours voue une admiration sans bornes à Ibrahimovic. « Zlatan ? Un pur génie », dit-il. Il est venu le saluer à plusieurs reprises et a même récupéré un de ses maillots. Mais le vrai-faux retraité de la politique est (presque) tout aussi admiratif du trio Matuidi-Verratti-Thiago Motta au milieu. « C’est du solide », tranche-t-il. Le verra-t-on un jour prendre les rênes du club comme l’avait assuré « l’Express » récemment ? Son entourage balaie cette hypothèse : « Ce n’est pas dans ses intentions. Il a bien d’autres idées en tête. » Sarkozy se contente de glisser quelques conseils à son « ami Nasser ». Pas toujours écoutés d’ailleurs. En 2012, il plaidait pour un déménagement du PSG au Stade de France. « Il faut aller de l’avant, un grand club c’est 80 000 supporteurs » nous confiait-il alors.

Le Parisien
Homer
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Un nouveau gazon au Parc

Déjà classée parmi les toutes meilleures de France, la pelouse du Parc des Princes sera refaite à neuf pendant l'intersaison. Le gazon existant sera d'abord retiré puis un nouveau sera posé avec un ajout de 3 % de fibres synthétiques qui doivent permettre de solidifier l'enracinement de l'herbe et augmenter sa résistance aux tacles. Les opérations débuteront dès dimanche sous le contrôle de l'Anglais Jonathan Calderwood, chef jardinier du PSG.
Pendant la même période, un travail équivalent sera mené sur l'une des deux pelouses du centre d'entraînement.


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Cavani blanchi par la commission de discipline

La commission de discipline de la Ligue (LFP) a étudié jeudi soir le cas d’Edinson Cavani coupable, selon un rapport établi par la commission de visionnage, d’une simulation lors du match Lyon-PSG (1-0), le 13 avril dernier. Impliqué dans un duel avec le gardien lyonnais Anthony Lopes, l’Uruguayen aurait tenté d’obtenir frauduleusement un pénalty.

La commission de discipline n’a pas suivi cette thèse et a décidé d’innocenter Cavani. Aucune sanction n’a été retenue à son encontre. Pour défendre son client, l’avocat du PSG, Me. François Klein, a selon un témoin de l’audition relevé une incohérence majeure. Après le duel avec Cavani, le gardien lyonnais a en effet porté les mains à la tête pour signifier sa douleur. Ce geste appelait alors deux interprétations possibles. Soit un contact s’était produit entre les deux joueurs et dans ce cas, Edinson Cavani n’avait donc pas simulé de chute. Soit Lopes lui-même simulait un choc et dans ce second cas, il aurait dû lui aussi être convoqué par la commission de discipline. Dans le doute, la commission de discipline a décidé de ne pas sanctionner l’attaquant uruguayen.


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Homer
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Sans Cabaye contre Montpellier

Sorti sur civière le week-end dernier lors de la victoire du PSG à Lille (3-1) à la suite d'un gros tacle de Marvin Martin, Yohan Cabaye soigne sa cheville. Le milieu parisien sera évidemment absent samedi soir face à Montpellier, comme l'a confirmé Laurent Blanc en conférence de presse ce vendredi.


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Blanc : «Leonardo, pas mon problème»

Lors de sa dernière conférence de presse de la saison, Laurent Blanc a donné son avis sur un éventuel retour de Leonardo au PSG. Le technicien, qui ne se sent pas franchement concerné, n'y voit en tous les cas aucun souci. « Ce n’est pas mon problème, mais c’est un problème d’organigramme de club, a-t-il répondu. Quand je suis arrivé il y avait un directeur sportif. J’ai aimé collaborer avec lui, il s’appelait Monsieur Leonardo. Apres, il est parti. Ensuite, j’ai travaillé avec Olivier (Létang). Si le club veut prendre un directeur sportif, l’entraîneur que je suis s’adaptera. Je n’ai pas à interférer là-dessus. »


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Blanc encense Digne et Alex

Retenu mardi par Didier Deschamps dans la liste des 23 pour la Coupe du monde, Lucas Digne a reçu les louanges de son entraîneur Laurent Blanc ce vendredi en conférence de presse. « Cela confirme que son choix de venir à Paris a été très judicieux, contrairement à ce que j’ai entendu dans certains médias, n’a pas manqué de relever le coach du PSG. Il a fait 20 matches comme titulaire (14 en L1), a progressé et l’a admis. Il était dans un bon club (Lille) mais en venant à Paris il a fait un saut de qualité. Son choix a été récompensé en équipe de France, et cela va lui permettre de côtoyer le haut niveau. C’est un joueur avec une bonne mentalité.»

Par ailleurs, Blanc en a profité pour dire tout le bien qu’il pense de son défenseur Alex. Le Brésilien, qui aimerait prolonger son bail avec le PSG, n’est pas sûr d’être conservé cet été. « Il a fait une très bonne saison, a confirmé le technicien. Il a joué beaucoup de matches. Il est solide. C’est un garçon très pro. Je suis très satisfait de lui. »


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Oyé Sapapaya
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Al Khelaïfi : « On achètera qui on veut »
EXCLU - Lors d’un tête-à-tête accordé à RMC Sport, le président du PSG a assuré que les ambitions du club de la capitale ne seraient pas remises en cause par les sanctions infligées par l’UEFA dans le cadre du fairplay financier.


Nasser Al Khelaïfi, le PSG est champion de France pour la deuxième année consécutive. Que vous inspire ce nouveau titre ?
Je suis très heureux de ce titre. C’était important de remporter ce championnat. Il y a beaucoup de travail derrière ce titre. C’était très difficile. Ça a été très important pour nous de remporter trois trophées cette saison. C’est le meilleur résultat dans l’histoire du PSG. C’est magnifique pour tout le monde.


Comment avez-vous vécu l'élimination en quart de finale de la Ligue des champions face à Chelsea ?
Ça a été très difficile, vraiment. Très difficile pour moi, les joueurs, l’entraineur. Ça a été le moment le plus difficile de ces trois dernières saisons. Tout de suite après le match, j’ai parlé avec les joueurs dans le vestiaire. Je leur ai dit de garder la tête haute, que j’étais fier d’eux. Je leur ai dit qu’on avait le championnat et la Coupe de la Ligue à gagner. On était à trois minutes des demies. Mais il fallait que ce moment nous rende plus forts pour la saison prochaine, plus motivés. On regarde devant. On a ensuite gagné deux trophées qui ont été très importants (le championnat et la Coupe de la Ligue, ndlr).

Comment jugez-vous le travail de Laurent Blanc ?
Je pense que la meilleure décision que j’ai prise à la tête du PSG depuis trois ans, c’est d’avoir choisi Laurent Blanc. C’est un grand professionnel, un grand coach, il a un grand potentiel, une grande motivation. Je suis très heureux avec lui.

Va-t-il vous faire gagner la Ligue des champions ?
J’ai confiance. On a été très proche cette année. Si on se qualifie en demies cette année, on n’est qu’à un pas de la finale, et en finale, tout est possible. Il a la capacité de gagner de la Ligue des champions.

L'actualité du PSG, ce sont les sanctions du fairplay financier imposées par l'UEFA. Peuvent-elles freiner votre projet ?
Je déteste qu’on parle de sanction. Ce n’est pas une sanction. C’est un accord avec l’UEFA. Ce n’est pas 60 millions, c’est 20 millions. On va payer 10 millions cette année, puis 10 autres millions l’année prochaine (si le PSG n’est pas en règle la saison prochaine, il devra s’acquitter des 40 millions restants ndlr). Personne ne va nous arrêter. On va continuer notre grand projet, notre grand rêve, celui de tous la Parisiens. Je suis très confiant. Il y a beaucoup de grands joueurs au PSG. Nous sommes une grande équipe. Je pense que nous n’avons pas besoin de beaucoup de grands joueurs. Mais si on veut recruter, on le fera. Le projet n’est pas menacé. Si l’accord avait signifié la fin de notre projet, je ne l’aurais pas signé.


Etes-vous déçu par ces décisions ?
Je respecte le règlement de l’UEFA. Je ne suis pas d’accord à 100% avec les règles. Mais c’est le règlement, et il faut le respecter. On a besoin de l’UEFA, l’UEFA a aussi besoin de nous, car nous sommes un club important.

Auront-elles un impact sur le mercato ?
On achètera qui on veut. On va regarder quelques profils. On a déjà des grands joueurs, ne l’oubliez pas. Les grandes stars sont déjà là.

On s'interroge notamment sur l'avenir d'Edinson Cavani ?
Il a signé l’année dernière, il est très important pour le club, le projet. Il va rester avec nous. Alex, on discute avec lui. J’aime le joueur, c’est un grand homme, un grand professionnel, on discute pour signer une autre année.

Le nom de Leonardo est régulièrement associé à celui du PSG depuis quelques jours. Va-t-il revenir ?
J’ai de très bonnes relations avec lui, on reste en contact. Il appartient à l’histoire du PSG. Il a fait du très bon travail pendant deux ans. Je n’oublierai jamais ça. Je l’apprécie beaucoup. Cette année, nous n’avons pas eu besoin d’un directeur sportif. Pour l’instant, nous n’en avons pas besoin. On y réfléchit. Si on a besoin de quelqu’un, Leo est capable de revenir.

http://rmcsport.bfmtv.com/info/610699/al-k...hetera-on-veut/
Homer
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Blanc : «J'ai aimé collaborer avec Leonardo»

Laurent Blanc était en conférence de presse de presse vendredi après-midi. Le temps de balayer les sujets brûlants de l'actualité du PSG. Un retour de Leonardo au club dans ses anciennes fonctions de directeur sportif? «Ce n'est pas mon problème. C'est un problème d'organigramme du club. Quand je suis arrivé, il était là comme directeur sportif. J'ai aimé collaborer avec lui. Après, il est parti. C'est lui qui est parti. Il avait fait le recrutement et c'était un bon recrutement. Si le club décide de prendre un directeur sportif, l'entraîneur que je suis s'adaptera. Je suis très clair: c'est une décision du club et je n'ai pas à interférer. Cette saison, on a très bien fonctionné avec les gens en place aux responsabilités.»

«J'espère que Zidane aura de grands joueurs à sa disposition»

Quant la présence de Digne dans les 23 de la liste de Deschamps? «Cela confirme qu'il a bien fait de venir à Paris. Son choix a été judicieux. Il compte 20 matchs comme titulaires. Il a progressé. Il est venu dans un très grand club. Il a fait un saut qualitatif. Il est doté d'une très bonne mentalité, c'est un travailleur.»
Enfin, la venue possible de Zidane à Bordeaux, le club où Blanc a lui débuté sa carrière entre 2007 et 2010. «Cela me ferait plaisir de le voir sur un banc de touche et qu'on lui donne la possibilité d'entraîner. Il en a envie. A Bordeaux ou ailleurs, c'est très bien pour lui. Il a été un génie. J'espère qu'il aura à disposition de grands joueurs.»


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L'UEFA sanctionne sévèrement le PSG, Al-Khelaïfi relativise

L’Union européenne des associations de football (UEFA) a communiqué vendredi soir, les premières sanctions infligées dans le cadre du fair-play financier voulu par Michel Platini. Et le PSG fait bien partie des neuf clubs punis. Les peines infligées sont à peu de chose près celles évoquées il y a quelques jours.

Le contrat signé entre le PSG et Qatar Tourism Authority (QTA) a été dévalué par l’UEFA, passant de 200 à 100 M€, « la juste valeur du marché » selon l’instance européenne. Compte tenu de cette nouvelle donne financière pénalisante, le PSG est contraint d’afficher un déficit maximal de 30 M€ sur l’ensemble de la prochaine saison, sous peine de nouvelle sanctions dans un an.

Voici les quatre mesures qui touchent le club parisien

1 - La masse salariale ne devra pas augmenter lors des trois prochaines saisons (salaires et bonus compris). Le niveau actuel (231 M€ annuels) est donc à ne pas dépasser.

2 - En matière de transferts, le PSG verra ses dépenses limitées. Le club ne pourra débourser au-delà d’une enveloppe maximale dont le montant serait de 60 M€ pour le recrutement d’un seul joueur. Tout autre achat sera ensuite conditionné à la vente de joueurs de l’effectif actuel et à la présentation d’un solde positif.

3 - Le PSG ne sera autorisé à inscrire que 21 joueurs en Ligue des champions lors des trois prochaines saisons contre 25 actuellement. D’une année à l’autre, cette limite pourra être graduellement remontée à 25 si le PSG remplit les objectifs financiers fixés.

4 - Le PSG est aussi directement visé au porte-monnaie. Le principe d’une retenue financière, prélevée sur les recettes versées par l’UEFA, est confirmé mais adouci. Initialement fixé à 60 M€ sur les trois prochaines saisons (de 2013-2014 à 2015-2016), il a été ramené à 20 M€ qui seront prélevés en deux fois (10 M€ à chaque fois). Mais si le PSG ne remplit pas ses objectifs financiers la saison prochaine (déficit maximal de 30 M€), il se verra ponctionner de 40 M€

Huit autres clubs sont concernés par des sanctions dont Manchester City, champion d'Angleterre 2014. Parmi les clubs sanctionnés figurent aussi Galatasaray, Zénith Saint-Pétersbourg, Bursaspor, Anzhi Makhatchkala, Rubin Kazan, Trabzonspor et Levski Sofia.


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Al-Khelaïfi : l'ambition du PSG «pas remise en cause par ces mesures»

Le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi a affirmé vendredi que «l'ambition» de son club n'était «pas remise en cause par les sanctions infligées par l'UEFA. «Notre ambition de devenir l'une des marques globales de sport parmi les meilleures et les plus performantes n'est pas remise en cause par ces mesures», a-t-il dit dans un communiqué. «Nous continuerons à investir pour bâtir une équipe hautement compétitive, aménager notre stade et développer nos infrastructures d'entraînement tout en restant, comme nous le sommes aujourd'hui, un club sans aucune dette», ajoute-t-il.

Dans le même texte, le club parisien dit avoir accepté les sanctions de l'UEFA «en dépit du réel handicap qu'elles constituent dans sa possibilité de lutter à armes égales avec les meilleures équipes européennes».

Le club regrette également que «bien que validé, le contrat de partenariat avec Qatar Tourism Authority (QTA) n'ait pas été pris en compte pour la totalité de sa valeur».


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Les sanctions qui plombent le PSG

Ce n'est plus une menace, c'est désormais une réalité. Au goût amer. L'Union européenne des associations de football (UEFA) a communiqué, tard hier soir, les premières sanctions infligées dans le cadre du fair-play financier voulu par son président, Michel Platini. Et le PSG fait bien partie des neuf clubs punis, comme Manchester City (NDLR : les sept autres formations sont Galatasaray, le Zénith Saint-Pétersbourg, Bursaspor, Anzhi Makhatchkala, Rubin Kazan, Trabzonspor et Levski Sofia). Les peines infligées sont à peu de chose près celles évoquées il y a quelques jours.

La saison prochaine, le club parisien ne pourra inscrire que 21 joueurs au lieu de 25 en Ligue des champions. Il ne pourra également recruter qu'un joueur pour un montant maximum de 60 M€. Enfin, la masse salariale du prochain exercice devra rester similaire à celle de la saison 2013-2014, à savoir 231 M€. En revanche, la retenue financière prévue a été ramenée à 20 M€ .

Ces quatre sanctions, que l'on peut considérer comme sévères, résultent de la décote de 50 % du contrat entre le PSG et Qatar Tourism Authority (QTA). C'est parce que cet accord a été ramené à «sa juste valeur» selon l'instance, que le club parisien a présenté un déficit supérieur au seuil fixé par l'UEFA (45 M€ cette année). Imaginé et présenté comme un partenariat innovant et jamais vu par le directeur général du club, Jean-Claude Blanc, et ses équipes, le prix du contrat avec QTA a été diminué de 200 à environ 100 M€. Certes, le deal est validé, mais le manque à gagner financier est lourd.

Les dirigeants parisiens maintenaient hier soir que ce ce type de contrat, qui relève du Nation Branding (c'est-à-dire de la réputation d'un pays), permet « d'accroître l'attractivité des ligues nationales et européennes pour les spectateurs et téléspectateurs à travers le monde ». Ils précisent aussi avoir réfléchi à intenter une action en justice comme évoqué dans nos éditions du 13 mai.

Cette semaine encore, la direction du club s'était rendu en Suisse pour négocier avec l'UEFA et tenter d'alléger les sanctions annoncées. Si elle a obtenu un geste, les peines les plus contraignantes ont été maintenues.

Elles vont obliger le PSG à revoir sensiblement son développement. Mais pas son ambition, à en croire le président Nasser al-Khelaifi. « Notre ambition de devenir l'une des marques globales de sport parmi les meilleures et les plus performantes n'est pas remise en cause par ces mesures, a-t-il assuré dans la soirée. Nous continuerons à investir pour bâtir une équipe hautement compétitive, aménager notre stade et développer nos infrastructures d'entraînement tout en restant, comme nous le sommes aujourd'hui, un club sans aucune dette. Paris est une des plus grandes villes dans le monde, et nous sommes sa seule franchise de sport professionnelle (...) Nous sommes persuadés que tous nos efforts et investissements seront récompensés. »

Depuis plusieurs jours, en interne, le club travaille à trouver de nouvelles rentrées d'argent et à dénicher de nouveaux partenaires économiques.


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Blanc et la rumeur Leonardo

Leonardo, alors directeur sportif, ne voulait pas de Laurent Blanc comme entraîneur du PSG. Des SMS du Brésilien à certains de ses amis journalistes en témoignent. Cette semaine, il s'est invité dans la chronique parisienne, évoquant un retour dans la capitale. En conférence de presse hier, l'entraîneur parisien est resté mesuré sur le sujet : « C'est un problème d'organigramme du club. Quand je suis arrivé, il était là et j'ai aimé collaborer avec lui. Après, il est parti. C'est lui qui est parti. Il avait fait le recrutement et c'était un bon recrutement. Si le club décide de prendre un directeur sportif, l'entraîneur que je suis s'adaptera. C'est une décision du club et je n'ai pas à interférer. » Avant de conclure en forme de message : « Cette saison, on a très bien fonctionné avec les gens en place aux responsabilités. »


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Les festivités cantonnées au Parc

Une des maximes du foot est de dire que l'on ne change pas une équipe qui gagne. Au PSG, on évite aussi de modifier les initiatives qui fonctionnent et sont appréciées par le public. Ainsi, Michel Mimran, le responsable des animations du club, a décidé de reconduire, quasi à l'identique, le spectacle de célébration du titre de champion de France de l'an dernier.

A la fin du match contre Montpellier que le PSG ne jouera pas avec le maillot du prochain exercice, contrairement à la saison passée, le club parisien se verra remettre par Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, l'Hexagoal, le trophée du champion de France 2013-2014. Pour l'occasion, l'instance étrennera un nouveau podium -- dont la forme rappellera celle du trophée -- plus grand, plus haut et plus majestueux que le précédent.

Ibrahimovic et ses coéquipiers, après un bref passage par les vestiaires, seront invités un à un à rejoindre la scène installée sur la pelouse. Un tour d'honneur, des canons à paillettes, un son et lumière avec un feu d'artifice -- il avait été financé en partie par des partenaires en 2013 -- sont aussi au programme de ces festivités. Les réjouissances pourraient s'achever par une soirée privée.

Mais le gros de la fête va se cantonner au Parc des Princes. Après les graves débordements de l'an dernier au Trocadéro, la préfecture de police a refusé à la direction parisienne de défiler dans Paris sur un bus à impériale comme elle l'a récemment demandé. Le PSG n'aura donc pas le droit de parader dans les rues de la capitale à l'image du Bayern Munich.

Même si les pouvoirs publics ne craignent pas d'incidents majeurs, le dispositif de sécurité ce soir sera malgré tout renforcé, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. A l'intérieur de l'enceinte, des stadiers et policiers empêcheront l'envahissement du terrain par des supporteurs trop enthousiastes. La fête doit être belle et totale, sans doute sous les yeux de la maire de Paris Anne Hidalgo et de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.


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Michel Montana, le Monsieur Loyal du PSG depuis 20 ans

Ce soir il animera les festivités du titre. Michel Montana fête cette année ses vingt ans au micro du Parc des Princes, dont 16 comme titulaire. C’est la voix du PSG dans son stade historique. « C’est une fierté, dit cet ancien animateur de RMC, Fun Radio ou RFM. Je ne nourris aucune nostalgie parce qu’on vit le meilleur aujourd’hui. »
Le meilleur, c’est par exemple ce deuxième sacre d’affilée, une première, ou les étoiles qui se succèdent sur la pelouse.

« J’ai adoré Rai, un grand monsieur. Je pense que Zlatan va le rattraper dans mon cœur », sourit ce père de deux enfants. Il n’a raté aucune rencontre de Ligue 1 depuis 1998. Ses vacances, comme les footballeurs, il les prend l’été, la saison achevée. « Le calendrier a toujours régi ma vie. Je calque mon emploi du temps sur celui du PSG. »
Elu deux fois Micro d’or de la Ligue 1 (saisons 2008-2009 et 2011-2012), il se distingue des autres speakers de France par un ton moins agressif pour les tympans, sans doute plus professionnel que beaucoup de ses confrères. Même si son métier est plus cadré qu’avant et laisse moins de part à l’improvisation, il parvient à se renouveler. Cette saison, il a introduit une nouveauté, en répétant trois fois le nom du buteur parisien. Un pur frisson. « La première, c’est un coup sec, avance-t-il. La deuxième, c’est bien appuyé en découpant les syllabes du prénom et la troisième, c’est hurlé. »

Avec Zlatan Ibrahimovic, ça marche à tous les coups, le Parc chavirant à la troisième reprise. Comédien voix pour des publicités ou des documentaires, le maître de cérémonie ne s’en cache pas mais garde une réserve : « On sent que je suis supporteur du PSG. Mais je me retiens sinon, parfois, je ferais le tour du terrain. »


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PSG-Montpellier : des adieux pour certains

Pour eux, la fête du titre, ce soir, pourrait aussi être celle des adieux. Plusieurs joueurs du PSG devraient en effet vivre leur dernière sortie comme salariés du club à l’occasion de la réception de Montpellier. Revue d’effectif des possibles partants.

Fin de contrat pour Ménez et Alex. Dans la même situation contractuelle, les deux Parisiens n’ont pas le même avenir. Si Jérémy Ménez ne sera plus dans la capitale la saison prochaine, le cas d’Alex apparaît différent. Le Brésilien était sur le point de prolonger il y a quelques jours, avant que la situation ne change en raison des possibles sanctions liées au fair-play financier de l’UEFA. Son statut d’extracommunautaire pose problème. Le défenseur central souhaite poursuivre à Paris. L’AC Milan le suit, au cas où. Hier, Laurent Blanc a demandé un peu de temps au sujet de son défenseur. « Il a été très bon cette saison, très solide, très professionnel. Il a joué plus qu’il ne le pensait. Individuellement, je suis très satisfait de lui, a confié l’entraîneur. Je ne suis pas sûr qu’il va partir. Il est libre de signer où il veut depuis janvier et il ne l’a pas fait. Laissez-nous réfléchir. Il faut prendre en considération certaines choses. » En fin de contrat également, Claude Makelele, entraîneur adjoint, doit discuter avec ses dirigeants la semaine prochaine. L’ex-capitaine se verrait bien continuer, malgré des sollicitations extérieures. Le président Al-Khelaifi lui a récemment confié qu’il comptait sur lui.

Incertitudes pour Jallet et Rabiot. La direction du club réfléchit à recruter un latéral droit, pour renforcer un secteur de jeu perfectible. Jallet dispose encore d’un an de contrat et est aujourd’hui plutôt enclin à rester. Mais les décideurs ne lui ont toujours pas fait part de leurs intentions. Pour Rabiot, sous contrat jusqu’en 2015 aussi, la situation ne semble pas beaucoup plus claire. Le jeune milieu souhaite avoir du temps de jeu et, dans son esprit, il doit partir pour l’obtenir. Mais le club ne compte pas le lâcher, car Laurent Blanc l’apprécie et la contrainte du fair-play financier incite le PSG à garder ses jeunes formés au club.

Des doutes pour Pastore et Lavezzi.

Nasser al-Khelaifi apprécie beaucoup les deux Argentins. Surtout Pastore, première recrue phare de l’ère qatarienne, avec lequel il entretient un lien affectif. Le président ne souhaite pas les voir partir. Le milieu est heureux à Paris et n’aurait pas envie de faire ses bagages, selon ses proches. Pourtant, il joue peu, et ça ne devrait pas s’arranger. Lavezzi joue davantage, mais l’arrivée quasi certaine d’un attaquant couloir gauche risque de rogner son temps de jeu. L’ancien Napolitain préférerait éviter une concurrence frontale. Ce qui pourrait l’inciter à changer d’air.


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Le dernier feu d'artifice

Paris veut boucler sa saison en beauté et régaler le public du Parc des Princes. Histoire que la fête soit totale pour son deuxième titre de champion consécutif.

Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Sacré, salué, loué, le PSG s'avance vers son dernier match de la saison avec encore quelques (petits) enjeux. Sans faire les fonds de tiroir, on en dénote trois. D'abord, c'est toujours mieux de finir un exercice par une victoire. Le public attend ça, surtout celui du Parc, bizarrement frondeur lors de la dernière sortie ratée face à Rennes (défaite 2-1). « Le public vient nombreux, témoigne Laurent Blanc. Il est mécontent si l'on perd. Il faut mettre en place une équipe compétitive pour gagner face à un adversaire qui nous avait battus chez nous en Coupe de France. »

Il existe ensuite ce record absolu de points. La semaine dernière, le PSG l'a obtenu, dépassant Lyon mais seulement en prenant en compte une ère de championnat où un succès valait 3 points. A une époque, la gagne ne permettait que de récolter deux unités et à ce jeu-là, en ramenant le tout à 3 points, Nantes et Reims détiennent avec le PSG le record porté désormais à 86 points. Avec au moins un nul, le club de la capitale trônerait seul, loin devant. Histoire d'être toujours plus haut.

Gare à la blessure pour les Tricolores Matuidi et Digne

Enfin, et c'est l'enjeu le plus sentimental de la soirée, assister à un but de Zlatan Ibrahimovic refermerait joliment sa saison et ses statistiques. C'est lors de la meilleure saison de sa carrière qu'il va s'offrir l'un de ses totaux personnels les plus faibles des quatre dernières saisons. Avec ses 25 réalisations, il n'égalera pas, a priori, son premier exercice parisien à 30 buts après une dernière année milanaise à 28 unités. Mais en ratant un mois de compétition, le Suédois n'avait pas vraiment le choix, et le jeu consiste plutôt à deviner combien il en aurait marqué s'il ne s'était pas blessé. Dernier espoir : Ibrahimovic étant Zlatan, il peut très bien nous gratifier d'un quintuplé ce soir.

Il existe peut-être un dernier enjeu, remis en lumière par la frayeur de Yohan Cabaye la semaine dernière à Lille. La Coupe du monde chassant les championnats et les coupes nationales, avant quand même une petite finale de Ligue des champions, il s'agira d'éviter de se blesser dans la dernière ligne droite. Cabaye d'ores et déjà forfait ce soir, deux Tricolores sont concernés : Matuidi et Digne. Il faudra aussi jauger ce PSG - Montpellier à l'aune de ce critère.

Au fond, qu'importe le résultat, après, c'est la fête et la présentation du trophée du champion de France. Avec un vrai objectif : laisser les cheveux de Zlatan tranquilles. La saison dernière, la pyrotechnie avait failli avoir raison de lui. En Ligue 1, il n'y a que ça pour le perturber


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EXCLUSIF. Le président du PSG : «On achètera les joueurs que l'on veut»

Au lendemain de la communication par l'Uefa des sanctions du fair-play financier, Nasser al-Khelaïfi a reçu Le Parisien/Aujourd'hui-en-France ce samedi en début d'après-midi au Parc des Princes. Le président parisien, détendu et souriant, n'a pas voulu trop commenter cette décision.

«On a accepté les sanctions de l'Uefa. Après ce n'est pas à moi de dire si elles sont justes ou injustes, nous a dit le dirigeant qatarien. On est d'accord avec. Pour nous c'est fini, on travaille déjà sur d'autres pistes. Et on n'attaquera pas ces sanctions car on ne veut pas d'ennemis.»

Le discours du patron du champion de France s'est surtout voulu positif et toujours aussi ambitieux. «On achètera les joueurs que l'on veut, nous a confié al-Khelaïfi comme pour rassurer les fans du club que le fair-play a pu inquiéter. On n'a pas besoin de beaucoup de joueurs, on en a déjà très fort. Cavani va rester, j'ai aussi envie qu'Alex prolonge d'un an. Avec le coach on va se voir en début de semaine prochaine pour faire un nouveau point sur le recrutement et nos besoins.» Comme l'été dernier, Nasser al-Khelaïfi va s'impliquer au premier chef pendant la période du mercato estival qui débute le 10 juin.


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Un communiqué sur le fair-play

L'UEFA a confirmé vendredi soir que dans le cadre de l'application du fair-play financier, le PSG ne pourrait enregistrer la saison prochaine en C1 que 21 joueurs au lieu des 25 habituels. Le club, dont la masse salariale et les transferts seront encadrés, devra également payer une amende 20 millions d'euros, prélevée en deux fois sur la somme versée par l'UEFA au club pour sa participation à une compétition européenne. Si le PSG ne se mettait pas en conformité avec les dispositions de l'UEFA dans les prochaines saisons, il s'exposerait à une autre retenue de 40 millions d'euros. Le club anglais de Manchester City a écopé des mêmes sanctions. Le président du PSG Nasser al-Khelaïfi a réagi via un communiqué : «Notre ambition de devenir une des marques globales de sport parmi les meilleures et les plus performantes n'est pas remise en cause par ces mesures.» Il explique également avoir accepté les sanctions de l'UEFA «en dépit du réel handicap qu'elles constituent dans sa possibilité de lutter à armes égales avec les meilleures équipes européennes.»


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Thiago Silva voudra rejouer à Milan

Thiago Silva a le blues de Milan. En tout cas, le défenseur central du PSG a avoué, ce samedi, dans une interview à la chaîne télévisée Sky Italia, espérer rejouer sous le maillot rossonero un jour : «J'espère suivre les traces de Kaka un jour en revenant au Milan. Milan représente une période merveilleuse pour moi. C'est une honte que j'en sois parti sans dire au revoir, mais c'est uniquement parce que je ne savais pas que j'allais partir.» L'international brésilien a évolué en Italie entre 2008 et 2012, il a remporté un titre de Serie A (2011) et une Supercoupe d'Italie.


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Ibra futur directeur sportif ?

Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, a affirmé ce samedi à nos confrères de RTL qu’il avait transmis une proposition à Zlatan Ibrahimovic (32 ans). «J'ai parlé avec Zlatan pour qu'il reste avec nous quand il aura arrêté (sa carrière) et qu'il devienne "sports director"», a confié le patron du club parisien. Un poste de directeur sportif qu’Ibra, s’il l’accepte, occuperait à la fin de sa carrière, lui qui est sous contrat avec le double champion de France jusqu'en 2016.

«S'il fait ça, il deviendrait le meilleur directeur sportif du monde, a assuré al-Khelaïfi. Il a une grande personnalité, tout le monde le respecte. J'apprécie le professionnalisme de Zlatan, l'homme Zlatan. Il est très très drôle, c'est le sel de l'équipe. Je veux essayer de garder un ancien joueur quand il arrête, par exemple Zoumana Camara que je veux garder avec nous.»


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Des records et la fête pour le PSG

Le Paris Saint-Germain a dignement fêté son deuxième titre consécutif de champion de France en étrillant Montpellier ce samedi (4-0), avant de soulever son trophée devant son public.

Le Paris-SG, champion de France, a porté à 89 le record du nombre de points sur une saison et à 27 le record du nombre de victoires remportées sur un seul exercice, en battant Montpellier (4-0), samedi lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1. Paris améliore donc de trois unités son record de points déjà établi la semaine passée à Lille (3-1). Il détient donc désormais seul, également, le record du plus grand nombre de victoires, qu'il partageait jusqu'à cet épilogue de la saison avec Reims (1959-1960), Monaco (1960-1961) et Nantes (1965-1966, 1979-1980).

Cavani : «A la saison prochaine...»

Au coup de sifflet final, les joueurs ont assisté à un feu d'artifice, avant d'être fêté par leur public chacun leur tour. Au micro du speaker du Parc des Princes, Edinson Cavani a conclu sa petite allocution en français par un : «A la saison prochaine». Quelques secondes avant de soulever le trophée, le capitaine Thiago Silva a lui eu droit a une ovation en répétant son «rêve» de remporter bientôt la Ligue des champions. La célébration parisienne a donc pris une tournure bien plus réussie qu'il y a dix jours après le revers face à Rennes (1-2). Même si au moment du tour d'honneur, à minuit, les tribunes se sont vidées...

Laurent Blanc (entraîneur du PSG) : «C'était une belle fête, les gens étaient venus voir Paris gagner, des buts, du spectacle, du bon football. Ce dernier match a été le résumé de notre saison au Parc. C'est une grande satisfaction. On a battu des records (du plus grand nombre de points 89 et de victoires 27, ndlr). Monaco nous a aidés, je ne leur dis pas "merci" mais presque, ça nous a permis de rester concentrés sur le championnat, on n'a rien lâché. On va savourer, mais je sais que la saison prochaine on va repartir à zéro, on a mis le curseur très, très haut.

(Sur la Ligue des champions, appelée des voeux du président Nasser Al-Khelaifi) On peut rentrer dans cette catégorie, on en a les moyens. Il faut y aller avec de l'ambition, mais être conscient qu'il y a des clubs encore mieux armés que nous.

(sur les transferts) Le groupe n'a pas besoin de beaucoup de joueurs pour s'améliorer, il faudra cibler les bonnes recrues et répondre aux critères du fair-play financier (au titre duquel Paris a été sanctionné vendredi, ndlr).»


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Homer
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Le PSG finit en beauté contre Montpellier (4-0)

Un Parc aux anges, un trophée pour graver dans le marbre le titre de champion de France, un jeu de son et lumière, un succès plein de panache face à Montpellier (4-0) : le PSG a réussi ses adieux à la saison, son point final en forme de bouquet de fleurs, sa fête aussi belle que la saison dernière même si les premières sont toujours plus émouvantes.

Paris s’est amusé, rendant le plaisir contagieux, les travées attendant quand même la 85e minute pour entonner le fameux « On est les champions, on est les champions ». La soirée devait se poursuivre tard hier par un succulent dîner dans le restaurant réputé du dernier étage du Centre Beaubourg au cœur de la capitale, où joueurs, staff technique et dirigeants étaient seulement conviés.

Pour déguster un bon repas, il faut commencer par un bon apéro. Et là-dessus le PSG s’est montré une nouvelle fois royal, avec une victoire joliment construite. Elle lui donne neuf points d’avance sur son coriace dauphin, Monaco, un écart admirable. Comme on l’espérait, Zlatan Ibrahimovic s’est offert son 26e but de la saison en Ligue 1, et rien que pour ça la rencontre valait le déplacement. Sans sa blessure d’un mois, il aurait évidemment battu son total de la première année (30 réalisations). Ce n’est que partie remise. Avec six semaines de vacances, ce qui ne lui arrive presque jamais, il reviendra sans doute aussi performant la saison prochaine, sinon plus. Cet homme n’a pas de limite, évidemment.

89 points : un record !

La soirée restera belle également parce que deux de ses comparses d’attaque ont régalé avec un but de Lavezzi, remplaçant au pied levé de Cavani (douleurs musculaires à l’échauffement), et de Lucas avant que Rabiot, en symbole du PSG de demain, n’achève le festival. On a longtemps cherché le 11e homme du PSG, c’est-à-dire le troisième en attaque, aux côtés d’Ibra et de Cavani, et Lavezzi s’est finalement imposé comme le plus sûr, surtout en seconde partie de saison, celle qui compte le plus, après tout. En sortant Ibra pour Ménez, Laurent Blanc a permis au premier une ovation du tonnerre et au second de faire ses adieux au club sur le terrain et non en catimini. Blanc et Ménez se détestent, mais c’est aussi ça, la fête : passer au-delà des vieilles rancœurs.

Au passage, le PSG a hissé le record de points à un total historique que lui seul pourra battre ces prochaines saisons : 89 points. Il est possible que les supporteurs parisiens aient vu cette saison le plus grand PSG de tous les temps en Ligue 1. Oui, vraiment possible.


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Pastore assure le spectacle

Il a achevé sa troisième saison parisienne un peu comme il avait débuté sa première. Avec brio, élégance et le soupçon de fantaisie qui, dans les bonnes soirées, fait de lui un joueur à part. Hier, c'était justement un bon soir pour Javier Pastore. Positionné au milieu de terrain dans un rôle d'électron libre qui lui convient parfaitement, l'Argentin a été le principal inspirateur du jeu parisien. « L'équipe a donné beaucoup toute l'année, a confié le milieu parisien à la fin du match. La saison prochaine, j'espère qu'on va faire la même chose. »

A l'origine des meilleures occasions de son équipe, il a notamment offert une passe décisive, la troisième (seulement) de sa saison, à destination de Zlatan Ibrahimovic (20 e), d'une longue ouverture parfaitement calibrée. Mobile, dynamique, vainqueur de la plupart de ses duels et débarrassé d'un spleen qui lui a parfois collé aux basques, il s'est attaché à jouer en première intention, à une touche de balle, parfois deux, rarement davantage.

Ses adieux au Parc ?

Il faut dire que le contexte détendu du match lui convenait parfaitement. Le marquage à la culotte et la rigueur défensive n'étant pas hier soir la principale préoccupation des Montpelliérains, Pastore pouvait endosser en toute liberté son costume d'artiste. Une louche par ci, un double contact par là, el Flaco n'a jamais oublié d'amuser la galerie. Une manière pour l'ex-Palermitain, plus gros transfert de la L 1 à son arrivée en août 2011, de réussir ses adieux au Parc des Princes ? Lié avec le club parisien pour deux saisons encore, jusqu'en juin 2016, Pastore fait partie en effet des quelques joueurs de l'effectif parisien, avec Alex et Lavezzi notamment, dont l'avenir s'accompagne encore d'un point d'interrogation.

Restera, restera pas ? Repartira-t-il en Italie ou sera-t-il transféré en Angleterre pour les besoins du fair-play financier ? Hier, il a donné envie de le revoir à la reprise du championnat.


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Nasser al-Khelaifi : « Personne ne nous arrêtera »

Le président parisien dresse un état des lieux très positif. Rien, pas même les sanctions de l'UEFA, ne sont susceptibles de freiner la marche en avant du champion de France.

À quelques heures du baisser de rideau du championnat, Nasser al-Khelaifi nous a reçus, hier au Parc des Princes, pour dresser le bilan de la saison et livrer quelques messages subtils et importants. Entretien choc.

Comment jugez-vous la saison ?

Nasser al-Khelaifi. On est très satisfaits. C'est la meilleure saison de l'histoire du club avec trois trophées.
On a décroché pas mal de records, comme le nombre de points en championnat. On a la meilleure attaque, le meilleur attaquant et la meilleure défense. On a pratiqué un superbe football. L'esprit d'équipe s'est amélioré. Tout a été fantastique sauf le dernier match contre Chelsea.

En 2011, vous vous donniez entre trois et cinq ans pour remporter la Ligue des champions. L'échec contre Chelsea vous amène-t-il à vous accorder plus de temps ?

On a joué deux saisons en Ligue des champions. Il nous reste trois ans encore pour la gagner. C'est un objectif tout à fait envisageable. Cette saison, si on passe contre Chelsea, on tombe contre l'Atletico Madrid. J'ai beaucoup de respect pour cette équipe, mais elle n'est pas meilleure que le PSG. Il n'y avait que le Real et le Bayern au-dessus de nous. On aurait pu être en finale dès la 2 e année.

Quel est votre meilleur souvenir de la saison ?

Le match à Marseille. On était à dix, on perdait 1-0. Et on a gagné 2-1 ! J'ai su alors qu'on allait remporter le titre de champion parce qu'on a montré qu'on était une grande équipe. On a vu la personnalité des joueurs et de l'entraîneur à ce moment-là. Le coaching a été déterminant.

Pourquoi êtes-vous aussi enthousiaste avec Laurent Blanc ?

Il est une grande surprise pour moi. Le choix de l'entraîneur était une décision très sensible. Je crois que sa nomination est ma meilleure décision depuis trois ans.

On dit parfois que c'est vous qui avez transformé Ibra cette saison. C'est vrai ?

(Sourire). Je suis très proche d'Ibra. C'est un homme formidable avec un talent exceptionnel. Cette année, j'ai tout fait pour le rendre heureux sur le terrain et tranquille en dehors. Sa première saison avait été très difficile pour lui : le changement de club, quitter la Serie A, un autre football. Il s'est habitué à une nouvelle mentalité. Pour moi, Ibra a réalisé la meilleure saison de sa carrière. Quand il est absent, l'équipe n'est plus pareille. Quand il est là, tout le monde rigole, c'est comme une fête.

Lors du Face aux lecteurs du « Parisien » - « Aujourd'hui en France », Ibra a remercié le Qatar et vous-même pour son adaptation réussie. Qu'avez-vous fait pour lui ?

C'est mon secret. Je suis derrière tous les joueurs, pas seulement Zlatan. Quand il se passe quelque chose de personnel dans leur vie ou sur le terrain, je suis là. Je leur demande 200 % sur le terrain. C'est normal que je sois là pour eux après.

Ibra a réalisé une saison merveilleuse, mais pas Thiago Silva. Pourquoi ?

Je ne suis pas d'accord. Je suis aussi très proche de lui. Je parle presque tous les jours avec lui. C'est le joueur le plus important du projet PSG, grâce à son nom, son expérience, le fait qu'il soit capitaine du Brésil et du PSG. A Jean-Bouin mercredi pour la Fondation PSG, la maire de Paris lui a demandé s'il était heureux à Paris. Il a répondu : « Je suis très content. » Il a dit aussi qu'il se faisait de mieux en mieux à la culture, à la ville, au français. Il est très heureux à Paris cette année. Il veut rester ici très longtemps. Je vous l'assure.

Cavani, lui, semble déjà vouloir quitter le club...

Ce n'est pas un joueur à problèmes. Il n'est peut-être pas content de son positionnement, mais il est très content à Paris. Il se donne à fond, célèbre chacun de ses buts. Il veut jouer attaquant axial. C'est l'entraîneur qui décide, pas le joueur. Peut-être que le coach va changer le système la saison prochaine. Cavani est très important, avec un style très généreux. Il ne partira pas. Notre projet se fonde sur le long terme. On ne prend pas un joueur une saison pour le revendre celle d'après. Ce n'est absolument pas notre stratégie.

Qu'est-ce qu'il y a de plus important : les millions du Qatar ou la relation humaine ?

L'argent, c'est important, mais vous ne pouvez pas tout faire avec. Ce qui compte, c'est l'expérience humaine, la connaissance de l'autre, la relation aux autres. On a de l'argent, mais ça ne suffit pas. On bosse de 8 heures à minuit pour le club, ça, ce n'est pas de l'argent mais du travail.

L'UEFA vous a sanctionné au travers du fair-play financier, qui contraint à équilibrer chaque année les dépenses et les recettes du club. Trouvez-vous la punition injuste ?

Juste, injuste, je vous laisse juger. Nous, on a signé avec l'UEFA. On continue notre projet. On veut aller très loin, gagner la Ligue des champions. Et personne ne nous arrêtera.

Pourquoi n'avez-vous pas attaqué la décision de l'UEFA ?

Nous sommes des pacifistes (sourire) ! Je ne veux pas d'ennemis. Le PSG est très important pour l'UEFA. Avec le club, la valeur de la Ligue des champions augmente, les droits télé montent. J'espère que l'UEFA reconnaîtra cela parce que le PSG travaille pour l'UEFA. On travaille pour le foot français mais aussi européen.

Le fair-play financier, est-ce une oligarchie, composée notamment du Bayern, du Barça, du Real et de la Juventus, qui cherche à se protéger contre les nouveaux entrants potentiels ?

Pas tous les grands clubs. J'ai une relation très forte avec Florentino Perez, le président du Real Madrid, avec Barcelone, avec la Juventus, avec le nouveau propriétaire de l'Inter Milan. Je ne pense pas que ces clubs soient contre nous.

Et les clubs allemands ?

Certains sont peut-être un peu jaloux. Les clubs ont cinq jours pour faire appel des décisions de l'UEFA à notre égard. Je ne pense pas qu'un club fera appel contre nous. Si cela arrive, on regardera de qui il s'agit.

Comment améliorer l'équipe alors que vous n'avez droit qu'à une seule recrue dans la limite de 60 M€ ?

On achètera les joueurs que l'on veut. On a déjà une grande équipe. Il n'y a pas de besoins énormes. Je vais rencontrer Laurent Blanc en début de semaine pour en discuter, même si on l'a déjà fait. Avec lui, on a établi quelques profils de stars qui nous intéressent. Personne ne nous arrêtera, je vous le redis. On achètera qui on veut. Comment ? C'est notre affaire.

Leonardo sera-t-il à nouveau directeur sportif du PSG dans les prochaines semaines ?

Leo a fait un très bon travail au PSG pendant deux ans. On ne se précipite pas aujourd'hui pour recruter un directeur sportif. On réfléchit, on a le temps. On est très content de la saison que l'on vient de vivre et du système mis en place.


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Homer
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L'UEFA préfère les dettes aux pertes

« Le fair-play financier est déjà hors la loi du point de vue du droit européen mais, avec la liste des clubs sanctionnés, cela ressemble à une mascarade, confie un avocat fiscaliste parisien. S'il n'y avait pas le PSG et Manchester City parmi les sanctionnés, tout le monde dirait : Tout ça pour épingler le Levski Sofia, Bursaspor, Trabzonspor ou le Rubin Kazan. Ce n'est pas très sérieux.

» L'avis est tranché et sans appel. Depuis que les premières sanctions visant le club parisien ont filtré, il y a une dizaine de jours, un flot de critiques s'abat sur le fair-play financier voulu par Michel Platini, le patron de l'UEFA. Si économistes et juristes saluent l'idée de départ, ils sont beaucoup plus sévères sur les principes édictés pour tenter de réguler les finances des clubs européens et éviter des situations intolérables.

Les comptes de 237 équipes à la loupe

Les experts de l'instance européenne, chargés d'auditer les comptes des 237 équipes engagées cette saison en Ligue des champions et en Ligue Europa, se préoccupent des pertes des clubs et non de leurs dettes. Les pertes, appelées aussi déficit, correspondent à la différence entre les recettes (droits télé L 1, coupes nationales et européennes, sponsoring, billetterie) et les charges du club (salaires, en particulier ceux des joueurs, frais généraux, frais d'organisation des matchs, de déplacements...).

Les dettes, souvent supérieures aux pertes, correspondent aux moyens de financement nécessaires pour assurer l'exploitation du club. « Les clubs préfèrent générer des dettes pour leurs investissements comme l'achat de joueurs, le financement des stades ou des centres d'entraînement, car ces opérations ne figurent pas intégralement dans les pertes », explique un ancien président de club de Ligue 1. Et de récents exemples dans d'autres championnats européens, comme la Liga, montrent aussi que les dettes ne sont pas toujours remboursées et que les clubs n'ont aucune obligation de le faire.

Les banques espagnoles ont récemment effacé les créances de plusieurs pensionnaires de Liga, qui étaient incapables de toute façon de les rembourser. Les deux finalistes espagnols de la Ligue des champions cette saison, le Real Madrid et son rival l'Atletico Madrid, cumulent à eux deux 1 Md€ de dettes. Pourtant, ils n'ont pas été épinglés par le fair-play financier... Pas plus que des équipes italiennes, dont les finances sont pourtant au plus mal.


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Homer
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Le PSG jouera à Hong Kong en juillet contre Kitchee

Le PSG a annoncé ce lundi qu'il disputera un match amical face au club de Kitchee, champion local, le 29 juillet à Hong Kong dans le cadre de sa tournée de préparation en Asie. «Le PSG a de plus en plus de fans dans la région. Nous avons voulu aller à leur rencontre pour qu'ils puissent découvrir nos joueurs et notre notre jeu, a expliqué son président Nasser al-Khelaïfi. Cette première tournée en Asie fait partie de notre stratégie internationale. Ce match organisé à Hong Kong contre la meilleure équipe locale, Kitchee, est un défi passionnant pour nous tous.»


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Homer
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Zlatan, roi des médias

Champion de France, meilleur buteur et meilleur joueur de la L1, le parisien Zlatan Ibrahimovic obtient également un titre non officiel mais bien représentatif de son impact au PSG, celle de plus grande star médiatique de notre championnat. Il avait déjà ce titre la saison dernière, mais cette saison a vu son influence grandir.

En effet, selon Kantarsport qui a analysé les retombées médiatiques des joueurs de L1 entre le 1er juillet 2013 et le 18 mai 2014 le Suédois a pu compter sur 112 512 articles, citations et sujets (parmi les supports compris dans la veille éditoriale KantarSport). Soit environ 10 200 de moyenne par mois. Le pic a été enregistré en novembre avec 16 607 occurrences dans le mois.

« Avec plus de 10 000 occurrences par mois en moyenne, soit 20% de plus que la saison précédente, il incarne la puissance médiatique du Paris SG version Qatari, ajoute Virgile Caillet, directeur de Kantarsport. Son coéquipier Edinson Cavani signe une belle rentrée en L1 avec près de 8 000 occurrences par mois et le monégasque Falcao, quant à lui, a été victime de sa blessure alors que les échéances médiatiques majeures approchaient. »


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Varino
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« Toujours en stand-by »

Adrien Rabiot


LES PREMIERS MATCHS du Festival international Espoirs de Toulon ont l ieu aujourd’hui. L’équipe de France des moins de 20 ans affronte le Chili à 19 h 30. Cadre de cette sélection, Adrien Rabiot (19 ans) confie son bonheur de participer à ce tournoi et ses doutes sur son avenir au PSG, où il est sous contrat jusqu’en 2015.

Est-ce une fierté de participer au tournoi de Toulon ?
ADRIEN RABIOT. Oui, car c’est un tournoi prestigieux. Beaucoup de grands joueurs sont passés par là, comme Cristiano Ronaldo ou Thierry Henry. Donc, c’est un honneur pour moi d’être ici. Et puis revêtir ce maillot bleu, c’est une fierté. Cela n’a rien à voir avec le maillot de club.

Quel bilan faites-vous de votre saison au PSG ?
Cela aurait pu être mieux car j’ai assez peu joué en deuxième partie de saison. Mais on est champion, on gagne la Coupe de la Ligue, on finit avec trois trophées, donc, c’est bien. On va dire que c’était une bonne saison sur le plan collectif.

Avez-vous la sensation d’avoir progressé ?
Oui, bien sûr. Le coach (Laurent Blanc) m’a fait confiance et j’ai beaucoup progressé avec les joueurs de l’effectif. Il y a aussi des matchs de Coupe, de Ligue 1 et de Ligue des champions…

Pour un jeune joueur, vaut-il mieux être remplaçant dans une équipe de stars ou titulaire dans un club de milieu de tableau ?
Ça dépend du potentiel du joueur. Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en ligne de compte. Il ne faut pas croire que ça ne dépend que de l’envie du joueur.

Et vous, quelle est votre envie : continuer au PSG ou partir ?
Pour l’instant, je ne souhaite pas parler de ça.

Qu’en est-il d’une éventuelle prolongation ?
C’est toujours en stand-by. Il n’y a rien.

Pouvez-vous nous en dire davantage ?
En fait, c’est simplement une question de temps de jeu. Cela n’a rien à voir avec l’argent ou tout ce genre de truc… Jouer, pouvoir répéter les matchs, les efforts, aujourd’hui, c’est mon souci. C’est vraiment une affaire de football, rien d’autre.

Vous n’avez donc pas pris de décision concernant votre avenir ?
Non. La saison vient de se terminer. Maintenant, je suis en sélection, je vais me donner à fond avec les Bleus. Ensuite, je vais partir en vacances tranquillement parce que cela a été une saison difficile. Après on verra…

Conseilleriez-vous à un jeune d’intégrer le centre de formation du PSG ?
Oui. A Paris, on est bien formé. Le centre du PSG, ce n’est pas rien… La preuve, c’est qu’en moins de 17 ans j’ai gagné la finale du Championnat de France contre l’OM. En moins de 19 ans, je suis allé jusqu’en finale. Il y a vraiment de bons entraîneurs, de bons recruteurs. La question est plutôt de savoir ce qui va se passer après. Car c’est difficile d’accéder au monde professionnel quand on est au PSG.



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Makelele a en main un nouveau contrat de deux ans

Voici une semaine, en marge de l’entraînement du PSG au stade Jean-Bouin dans le cadre d’une opération de la Fondation du club, le président Nasser al-Khelaifi a rappelé à Claude Makelele (41 ans) combien il tenait à lui. Dans l’après-midi, les conseillers de l’entraîneur adjoint, en fin de contrat le 30 juin, ont rencontré dans un hôtel parisien Jean-Claude Blanc, directeur général délégué, et Olivier Létang, directeur sportif pour évoquer la prolongation de contrat de leur client. Ce lundi, la direction parisienne leur a formulé une offre de deux années supplémentaires assortie d’une hausse de salaire d’environ 20 % comme négociée l’été dernier avec Leonardo, l’ancien directeur sportif. Avec cette revalorisation substantielle, Makelele toucherait près de 50 000 € hors primes. Sensible à la proposition de son employeur, il réfléchit encore, car il a été récemment approché par des clubs de L 1. Plus le temps passe et plus il songe à devenir numéro un, d’autant qu’il a obtenu une dérogation pour entraîner la saison prochaine en attendant d’avoir son diplôme d’entraîneur (DEPF). Un rendez-vous est prévu rapidement pour rapprocher les points de vue des deux parties. Le cas Makelele est traité par la direction parisienne indépendamment de ceux des autres adjoints de Laurent Blanc.

Le Parisien
Kaionedirection
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SCB : Claude Makelele, futur coach du Sporting ?

Selon nos informations, l'ancien milieu de terrain international français Claude Makelele devrait être le prochain entraîneur du Sporting Club de Bastia. Coach adjoint depuis trois saisons à Paris, Makelele pourrait officiellement s'engager avec le club bastiais dans les prochaines heures. Alors que le PSG lui proposait deux années de contrat supplémentaires et une revalorisation salariale pour continuer d'assister Laurent Blanc sur le banc parisien, l'ancien joueur de Chelsea et du Real Madrid aurait décidé de relever le challenge bastiais. Plus d'informations dans notre édition de demain. Julien Argenti.


http://www.corsematin.com/node/1387764
Le Cyclone
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Bastia : Makelele signe deux ans

Malgré la pression du PSG pour qu'il signe un nouveau contrat d'entraîneur adjoint, Claude Makelele se jette dans le grand bain et prend en charge Bastia pour deux ans.


Claude Makelele va quitter le PSG, qui lui proposait une prolongation de contrat de deux ans (avec revalorisation salariale) pour continuer à être l'adjoint de Laurent Blanc. En effet, selon nos informations, l'ancien milieu international français de Chelsea et du Real est le nouvel entraîneur de Bastia.

Le club corse, avec lequel les premiers contacts remontent à une semaine, va lui faire signer un bail portant sur deux saisons. Présenté avant la fin de la semaine avec un adjoint et un préparateur physique, il a récemment obtenu une dérogation pour entraîner en attendant l'obtention de son DEPF. Il suivra d'ailleurs une formation accélérée pour l'obtention de son brevet auprès de Guy Lacombe, avec Willy Sagnol (qui entraînera Bordeaux), Zinedine Zidane et Bernard Diomède.

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Homer
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Makelele entre Paris et Bastia

Claude Makelele va t-il devenir le nouvel entraîneur du SC Bastia et quitter le PSG où il occupe depuis trois ans un poste d'adjoint ? C'est une forte probabilité qui pourrait devenir réalité en fin de journée.

L'ancien milieu de terrain de 41 ans, en contacts depuis plusieurs jours avec la direction du club corse, a déjà discuté des modalités d'un contrat de deux ans et des contours de l'effectif dont il pourrait disposer la saison prochaine. «Maké» doit formuler sa réponse en fin de journée car l'adjoint de Laurent Blanc est toujours en discussions avec le Paris Saint-Germain au sujet de la prolongation de son contrat qui se termine le 30 juin prochain.

Lundi dernier, les dirigeants parisiens lui ont transmis une offre e deux années supplémentaires assortie d'une hausse de salaire de 20% (soit environ 50 000 € hors primes). Claude Makelele n'a pas répondu favorablement et attend désormais un nouveau geste de ses employeurs qui pourrait venir cet après-midi. L'ex-Madrilène qui brûle d'envie d'endosser le costume de numéro 1 aurait alors le choix de rester à Paris ou de s'envoler pour Bastia. Mais à l'heure actuelle, c'est bel et bien la deuxième solution qui tient la corde.


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Lucas Digne : « L'équipe de France, c'est une fierté »

Rendez-vous était pris hier après-midi à la boutique Adidas des Champs-Elysées. Avant de rejoindre Clairefontaine, l'international du PSG a répondu à nos questions. Le benjamin des Bleus (21 ans, 1 sélection) nous a confié son bonheur d'être de l'aventure.

Comment avez-vous vécu votre sélection dans la liste des 23 pour le Brésil ?

Lucas Digne. J'étais devant la télé avec ma fiancée, mes parents et des amis.
Je l'espérais un peu et j'ai été très fier. C'était à la fois un rêve et un objectif. Je suis très heureux.

Avez-vous partagé votre bonheur avec vos coéquipiers du PSG ?

Ils m'ont tous félicité, notamment Ibrahimovic. Ils étaient très heureux pour moi. Avec Maxwell et Thiago Silva, on s'est même un peu chambré en espérant se retrouver en finale.

En tant qu'ancien sélectionneur, Laurent Blanc vous a-t-il donné des conseils ?

Non. Il m'a juste encouragé. Il m'a également dit de profiter, car c'est un moment particulier dans une carrière.

Qu'est ce qui change par rapport aux sélections de jeunes que vous avez beaucoup fréquentées ?

On représente son pays au plus haut niveau. C'est une fierté. Surtout dans la plus grande des compétitions. Quand j'étais en sélection de jeunes, je regardais toujours le château de Clairefontaine avec de grands yeux en espérant y être un jour.

Est-ce rassurant de retrouver chez les Bleus certains de vos coéquipiers ou d'anciens partenaires comme Cabaye, Matuidi, Mavuba et Debuchy ?

Cela aide pour s'intégrer au groupe. On se connaît depuis longtemps et on s'entend parfaitement. Cela facilite les choses. Mais il y a aussi beaucoup de jeunes que j'ai croisés avant comme Rémy Cabella, Alex Lacazette, Antoine Griezmann, Raphaël Varane ou encore Paul Pogba... Je réalise le chemin parcouru. C'est allé assez vite.

Vous êtes le benjamin du groupe. Votre concurrent au poste de latéral gauche, Patrice Evra, est le plus ancien. Quelles sont vos relations ?

Je le regardais quand j'étais petit, car il évoluait à Manchester United, l'un des plus grands clubs du monde. Je n'ai partagé qu'un seul rassemblement avec lui. Je suis assez timide, on n'a pas beaucoup échangé. Mais j'avais apprécié qu'il vienne me parler à la mi-temps du match face au Pays-Bas pour me rassurer. C'est un vrai leader.

Que vous a apporté votre première saison au PSG ?

J'ai progressé défensivement et tactiquement. A mon poste, il faut savoir défendre mais aussi attaquer. Je savais déjà le faire à Lille, même si j'ai amélioré la qualité de mes centres. En signant à Paris, je savais que mon temps de jeu serait réduit, car j'arrivais dans un très grand club. Mais j'ai profité de chaque rencontre. Je ne me suis pas trompé dans mon choix.

La concurrence est-elle saine avec Maxwell ?

Oui. On essaie de se tirer mutuellement vers le haut. C'est quelqu'un de très pro. J'apprends vite avec lui. On a d'excellents rapports. Je suis parti dernièrement à Barcelone et il m'a donné les bonnes adresses (rires). Je suis très content qu'il participe au Mondial, il le mérite. Cela comptait vraiment pour lui.

Est-ce simple de s'intégrer dans une équipe de cette dimension ?

Oui car les joueurs m'ont facilité la tâche. Ils m'ont mis à l'aise très vite et c'était facile de ne penser qu'au terrain. Le club a pris une ampleur importante, on est dans le plus grand projet sportif au monde, mais tout est fait pour que chacun se sente à l'aise.


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Varino
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Blanc : « J’espère qu’on va gagner la Ligue des champions très vite »

Au terme de sa première saison au PSG, Laurent Blanc s’est longuement confié à notre journal. Disert, enthousiaste, il n’a éludé aucun sujet .


IL NE PRENDRA PAS vraiment de vacances cet été parce qu’il prépare activement la saison prochaine, et que la scolarité de ses enfants n’est pas terminée. Il ira quand même voir deux matchs au Brésil pendant la Coupe du monde avec son ami Antoine Kombouaré. Hier, il nous a accordé une heure et demie dans Paris. Entretien exclusif.

Le bilan, Zlatan, la saison prochaine

Quel est le joueur indispensable au jeu du PSG ?

LAURENT BLANC. Notre garantie dans le jeu, c’est Thiago Motta. Dès qu’il n’a pas été là, on l’a ressenti. Il est une base fondamentale de notre jeu. Mais Ibra aussi. Il marque et il construit, c’est aussi un garant.

Zlatan vous a-t-il bluffé cette saison ?
Il ne m’a pas surpris. La description qu’on fait de lui est juste : c’est un garçon sûr de lui et conscient de ses qualités. Là où il m’a bluffé, c’est dans sa façon de travailler. Il pourrait se reposer sur ses acquis techniques et physiques. Malgré cela, il travaille tout de manière très professionnelle. Et il est pourvu d’une force psychologique, mentale et physique phénoménale. C’est le plus grand joueur que j’ai managé et entraîné.

En dehors d’Ibra, qui vous a le plus impressionné ou étonné ?
Plein de joueurs ont confirmé qu’ils évoluaient au très très haut niveau. Thiago Motta, que j’ai cité. Verratti a une technicité et des gestes fabuleux, même si de temps en temps, il m’a donné quelques sueurs froides. Cavani a réalisé six premiers mois extraordinaires avec une adaptation très rapide. Je n’ai pas découvert Thiago Silva, mais moi qui suis défenseur, j’ai compris aux entraînements qu’il était le meilleur du monde. Il a une faculté d’anticipation incroyable, des qualités naturelles exceptionnelles, une coordination et des gestes magnifiques. Il ne faut pas oublier Blaise Matuidi qui a été formidable.

Jusqu’à maintenant, vos deuxièmes saisons ont été meilleures que les premières. Quel menu nous promettez-vous en 2014-2015 ?
On peut s’améliorer dans le jeu en étant plus constant. Quel que soit le système. Cela ne me dérange pas de changer. C’est la philosophie qui doit rester la même. De toute façon, les joueurs veulent celle-là. On va améliorer l’équipe, même s’il faut être conscient qu’on a déjà un très bon groupe. Il a vécu un an avec moi, un an et demi avec Carlo (Ancelotti). La fin de cycle, on en parlera peut-être à la fin de la saison ou dans deux ans, mais on n’y est pas encore. J’espère qu’on va gagner la Ligue des champions très vite, mais il faut aussi être conscient que, parfois, ça demande du temps.

Cavani veut jouer dans l’axe. Est-ce du chantage tactique ?
On en a discuté plusieurs fois. Je peux vous garantir qu’il ne m’a jamais demandé les yeux dans les yeux de changer. On a trouvé un système dans lequel il a bien fonctionné pendant six ou sept mois. Après il s’est usé. Puis s’est blessé. Physiquement n’étant plus au top, il a eu du mal à accepter le rôle qu’il avait si bien endossé les six premiers mois.

Améliorer le positionnement d’un joueur et peut-être mettre en difficulté le collectif, est-ce une bonne chose ?
C’est ma réflexion. Etre performant en 4-3-3, on sait qu’on l’est. Essayer un autre système plusieurs fois pour rendre certains joueurs mieux dans leurs bottes, oui. Mais si l’équipe n’est pas aussi performante, on reviendra à ce qu’on sait faire.

Rabiot est un cas d’école : peut-on jouer au PSG quand on y a été formé ?
On veut tout en deux ans et demi. Ce n’est pas possible. Pour l’instant, on veut s’affirmer sur la scène nationale et européenne donc on achète des joueurs confirmés pour y arriver. On a quelques jeunes de très grande qualité. On essaie de leur faire une place. C’est difficile. Avec Adrien, on a tenu notre parole. Il a joué vingt matchs comme titulaire. Il peut en faire plus. Même s’il est très bon, il est dans un secteur de jeu où il y a des joueurs très très très bons. J’espère qu’il restera au PSG. Mais il sera soumis à une concurrence très rude.

Auriez-vous prolongé en cas de défaite en finale de la Coupe de la Ligue ?
Mon contrat n’était pas lié au gain ou non de la Coupe de la Ligue. Il y avait un accord très antérieur à la finale. J’aurais continué. On aurait alors fait aussi bien que la saison précédente.

Dans votre management, êtes-vous trop gentil ?
Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas une personne gentille. Je ne suis pas radical, c’est différent. C’est vrai que je n’aime pas le conflit. Certains l’aiment et y trouvent de la force. Moi, ça me bouffe de l’énergie. Et face à vingt-cinq mecs, je ne vais pas tirer le meilleur de moi-même. Mais quand il y a des conflits, je les règle. Mais pas radicalement, à froid. A la fin la décision tombe. Mais elle a été réfléchie. Réagir à chaud, j’ai horreur de cela. Souvent, on le regrette. Je l’ai vécu avec certains entraîneurs qui partaient à fond, étaient méchants puis venaient s’excuser le lendemain. Ce n’est pas très bon. C’est un aveu de faiblesse dont le joueur se souvient.


L’élimination contre Chelsea, les erreurs

Quelle est votre part de responsabilité dans l’élimination contre Chelsea ?

J’en ai, je ne fuis pas. On a raté notre match retour. On, c’est tout le monde et je me mets dedans. Peut-être aurais-je dû faire d’autres changements. Oui, j’aurais pu faire autre chose. Quand on perd, on pense toujours qu’on aurait pu faire autre chose. Et quand on gagne, on dit coaching gagnant. Mais dans les deux cas, c’est faux.

Thiago Motta a relevé dans « France Football » qu’il n’y avait pas eu de travail tactique entre les deux matchs…
La tactique de quoi ? On me dit que Paris a été frileux contre Chelsea. On a joué avec trois attaquants. C’est frileux ça ? En dehors d’Ibra blessé, on a aligné la meilleure équipe possible. Et avec lui ou sans lui, Paris n’est pas la même équipe. Là où on n’a pas été bons, moi comme les joueurs, c’est défensivement. Si on avait été meilleurs dans ce domaine, on serait passés.

Si on échange les deux entraîneurs ce soir-là, Paris passe ?
Et si on met Mourinho à l’Atletico Madrid et Simeone à Chelsea, c’est Chelsea qui va en finale ? C’est ridicule. Il faut aussi avoir l’habitude de ces matchs-là. Au retour, les joueurs parisiens cumulaient 345 matchs de Ligue des champions, ceux de Chelsea 550. Mourinho contre moi, c’est ridicule.

Mais un an après Dortmund, l’Atletico est en finale sans avoir davantage d’expérience…
Cela arrive une fois de temps en temps. Ce sont des exemples encourageants qui montrent que Paris peut y arriver.


Le mercato, Hazard, son rôle
http://forum.culturepsg.com/index.php?s=&a...t&p=2299214

Les Bleus, Deschamps, le Brésil

Pourquoi ne parlez-vous jamais de l’équipe de France ?

Ce n’est pas par orgueil. Je suis mal placé pour parler des Bleus comme le précédent sélectionneur Raymond Domenech l’est aussi. Depuis quatre ans, on parle beaucoup de l’équipe de France, mais trop souvent en mal. Passons à autre chose. Moi, le premier.

Les Bleus, ça reste une blessure ?
Ce n’était peut-être pas le bon timing. Je m’aperçois que diriger une sélection et un club, ce n’est pas la même chose. Et quand tu es plein d’énergie, il vaut mieux entraîner un club. Une sélection, c’est plus cool car tu n’es pas là au quotidien, mais on dépend encore plus des joueurs qu’on a. On les voit très peu, on ne peut pas les faire progresser. Mais je ne regrette rien. Cela s’est terminé comme on le sait. On passe à autre chose.

Matuidi, Cabaye ou Digne vous ont-ils demandé des conseils ?
Je leur ai dit qu’ils pouvaient m’appeler quand ils le veulent pour me poser une question. Mais je ne vais pas jouer les anciens combattants. Il faut qu’ils découvrent par eux-mêmes comment on se prépare pour un tel événement. A eux de se faire leur propre avis.

A quoi la France peut-elle prétendre dans cette compétition ?
D’abord, bon vent à l’équipe de France et à son staff ! Il y a les favoris qu’on connaît, puis un tas d’équipes dont la France qui peuvent faire un très bon parcours. Une fois dans les phases finales, tout peut arriver. Le Brésil est mon favori, mais il va avoir une énorme pression. Les joueurs devront être costauds. Avec la conjoncture, cela va au-delà de la victoire sportive.

Pourquoi Deschamps appelle-t-il votre adjoint Jean-Louis Gasset plutôt que vous ?
Il doit être plus à l’aise avec lui… Il a un boulot très intéressant, moi aussi. On a deux agendas chargés. On se voit de temps en temps lors d’un match de France 98. Il y a un grand respect entre nous.

Vos relations se sont-elles arrangées ?
… (Il fait la moue.)

Seriez-vous déçu que Zidane ne soit pas sur un banc cet été ?
Il est déjà dans un club et un très grand club. Peut-être le plus grand. Si cela ne se fait pas là, cela se fera la saison prochaine. Le petit conseil que je lui donnerai, c’est d’entraîner un grand club avec de grands joueurs. Vu sa hauteur, le charisme, le joueur qu’il a été, il va comprendre beaucoup de choses et vite. Mais il va falloir le transmettre, et ce sera plus compliqué s’il n’a pas de bons joueurs.

Le Parisien
Homer
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ACCORD AVEC CHELSEA FC ET DAVID LUIZ

Le Paris Saint-Germain, Chelsea FC et David Luiz tiennent à confirmer qu’ils ont trouvé un accord sur les conditions d’un futur transfert du défenseur international brésilien qui interviendrait lors du prochain marché des transferts qui débutera le 10 juin 2014.

Pour répondre au souhait du joueur de préparer et jouer dans les meilleures conditions possibles la Coupe du Monde dans son pays, la volonté des deux clubs et de David Luiz était de parvenir au plus vite à un accord entre d’un côté le Paris Saint-Germain et Chelsea FC et de l'autre entre le club parisien et le joueur afin d’officialiser le transfert dès l’ouverture du mercato.


PSG.FR
Homer
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Le défenseur brésilien David Luiz a signé

David Luiz au PSG, c'est fait. «Pour répondre aux souhaits du joueur et préparer et jouer dans les meilleures conditions possibles la Coupe du Monde dans son pays, la volonté des deux clubs était de parvenir au plus vite à un accord afin d'officialiser le tranfert dès l'ouverture du mercato (le 10 juin)», fait savoir ce vendredi soir, le club parisien, dans un communiqué.

Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG et Eric Rolland, médecin du club, s'étaient déplacés à Sao Paulo (Brésil), pour conclure le transfert du défenseur brésilien et lui faire passer sa visite médicale.

Alors que l'équipe du Brésil se réunit lundi à Rio de Janeiro, David Luiz passe quelques jours à Sao Paulo dont il est originaire.
Depuis vendredi matin, l’ensemble de la presse anglaise assure que le défenseur de Chelsea va s’engager avec le PSG. Le montant de la transaction est estimée à 50 M€ et la durée du contrat serait de quatre ans. Agé de 27 ans, le grand défenseur de Chelsea (1,89 m) forme avec Thiago Silva, la défense centrale de l’équipe du Brésil. José Mourinho, l'entraîneur du club londonien, lui avait laissé un bon de sortie et les Blues étaient pressés de conclure l’affaire afin d’assurer le transfert de l’attaquant de l’Atlético Madrid, Diego Costa.

Alex, l'autre défenseur brésilien du PSG, dont le contrat expire le 30 juin, devrait lui quitter le club de la capitale.


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Matuidi : «Donner au public français l'envie de nous soutenir »

Arrivé il y a deux jours à Clairefontaine, Blaise Matuidi assure être déjà « en mode Coupe du monde ».

Vous aviez manqué l'Euro 2012 sur blessure. C'est encore un mauvais souvenir ?

Blaise Matuidi. «C'est loin mais j'y pense. J'ai appris de ces moments là, j'ai pris en maturité, je sais ce qu'il faut faire pour éviter ces pépins, j'ai un mois pour me préparer.
Je travaille beaucoup même en dehors des séances.

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier grand rendez-vous dans la peau d'un titulaire ?

J'ai assez de maturité pour évacuer la pression. C'est davantage de l'excitation de jouer la plus grandes des compétitions. J'ai vraiment hâte d'y être.

Comment expliquez vous votre changement de dimension ?

J'ai eu la chance de côtoyer de grands entraîneurs comme Ancelotti, Blanc mais aussi Makelele ou Gasset en tant qu'adjoints qui m'ont fait et me font encore progresser. D'être au côté de grands joueurs au quotidien te pousse aussi à donner le meilleur de toi même. C'est grâce à eux que je suis là. Je les remercie de m'avoir aidé à franchir un cap.

Vous sentez-vous investi d'une responsabilité particulière ?

On doit tous prendre nos responsabilités. On est habitués à jouer de grands matchs même si on est beaucoup à manquer d'expérience lors des grandes compétitions. Mais on l'a pris aussi avec l'âge et nos parcours en clubs. A mon âge, je dois prendre mes responsabilités. J'essaie de donner l'exemple.

Qu'attendez-vous du public français ?

On attend qu'il soit derrière nous comme ils l'ont été jusque là. On doit leur donner envie de nous soutenir. On a un état d'esprit irréprochable et on a montré qu'on était de bons footballeurs. J'espère qu'ils seront nombreux au Brésil avec nous et qu'on se donne tous du plaisir.

Avez Pogba et Cabaye, formez-vous un des meilleurs milieux du monde ?

On est assez complémentaires. Mais il faudra voir dans la compétition. On s'entend bien aussi en dehors du terrain. C'est important. Je suis très proche d'eux et le fait de jouer avec Yo (Cabaye) en club va nous aider.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Je n'ai pas encore eu les résultats des tests mais je me sens bien après cette année réussie. J'ai pu souffler quelques matchs en club. Je me sens vraiment bien pour être prêt au moment voulu.

Avez-vous donné rendez-vous à vos coéquipiers Brésiliens ?

Non, pas forcément même si on en a beaucoup parlé. J'espère que la France ira le plus loin possible et rencontrer des coéquipiers serait une raison de plus de vouloir les battre.


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Deux articles, un sur Luiz, un autre sur Makélélé, mais sont payants.

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David Luiz tweete son bonheur

David Luiz, dont le transfert de Chelsea au PSG a été confirmé vendredi contre 49,5ME (plus des bonus avoisinant 10ME), a remercié le club anglais dans un tweet posté dans la nuit. Le défenseur brésilien a aussi célébré sa prochaine arrivée dans la capitale française par un vibrant "Allez Paris !" - en français dans le texte. «Merci Chelsea pour ces trois ans et demi ans de grand partage ! Maintenant, j'ai de nouveaux défis et vais faire de mon mieux pour les relever ! Allez Paris !»


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Ibra salue l'arrivée de David Luiz

«Encore un monstre dans la défense du PSG. Je me languis de redémarrer la saison, et les vacances ont tout juste commencé...» Voilà le message que vient de poster Zlatan Ibrahimovic sur son application mobile «Zlatan Unplugged», lancée au début du mois en France.

L'attaquant suédois salue l'arrivée future du défenseur international brésilien David Luiz, qui s'est entendu vendredi avec le double champion de France sur un contrat de quatre ans, moyennant 49,5 millions d'euros (hors bonus).


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Homer
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Al-Khelaïfi «comprend» Makelele

Le président du PSG a publié un communiqué ce samedi, officialisant le départ de Claude Makelele à Bastia et remerciant ce dernier pour son travail à Paris.

Alors que le SC Bastia a fait savoir ce samedi que Claude Makelele serait officiellement intronisé mardi au poste d'entraîneur, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi a adressé un message de remerciement au désormais ex-adjoint de Laurent Blanc. «Je tiens à remercier Claude pour sa grande contribution au parcours brillant de notre équipe professionnelle dans les différentes compétitions françaises et européennes, a-t-il déclaré. Nous sommes tous conscients de la part qu’il a pris dans la progression remarquable de l’équipe aux côtés de Laurent Blanc et de Carlo Ancelotti.»

«En dépit de notre volonté de le conserver parmi nous, je peux comprendre sa volonté de franchir une nouvelle étape dans sa carrière»

Al-Khelaïfi estime également que la chance qu'offre le Sporting à l'ancien milieu de terrain international (71 sélections) est «méritée» : «En dépit de notre volonté de le conserver parmi nous, je peux comprendre sa volonté de franchir une nouvelle étape dans sa carrière sportive en devenant entraineur d’un club de Ligue 1. Je lui souhaite le meilleur dans ses nouvelles fonctions et félicite le Sporting Club de Bastia d’avoir su offrir à Claude un poste si mérité. Le Parc des Princes restera à jamais sa maison où les fans se souviendront longtemps de son élégance et de la qualité de son jeu.»

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Varino
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Et s’il en valait le prix ?

En offrant 49,5 M€ à Chelsea, le PSG a fait de David Luiz le défenseur plus cher de l’histoire. Le prix peut surprendre, mais il peut s’expliquer par le contexte et les perspectives de ce transfert.


FAIR-PLAY FINANCIER oblige, le PSG de Qatar Sports Investments ne signera peut-être jamais le plus gros transfert de l’histoire du football, tous postes confondus. Mais voilà le club parisien titulaire, depuis vendredi, et après deux mois de négociations, du record en la matière pour un défenseur avec les 49,5 M€ versés à Chelsea pour recruter David Luiz, sans compter des bonus dont le montant approcherait finalement 4M€.

Pour un joueur poussé vers la sortie par José Mourinho, le montant de l’opération peut a priori faire tiquer. L’entraîneur portugais avait même fini par préférer utiliser le Brésilien au milieu, agacé par des erreurs d’appréciation qui pouvaient fragiliser la ligne arrière, où il aura privilégié, cette saison, le ticket formé par Gary Cahill et John Terry. Dans l’absolu, peu d’éléments justifient un doublement de la valeur du joueur, transféré de Benfica à Chelsea pour 25 M€, en janvier 2011. Dans les coulisses du marché européen, sa valeur actuelle, à vingt-sept ans, se situe plutôt aux alentours de 30 M€.

Avant de monter l’opération David Luiz et d’en évaluer le prix, PSG est parti d’un constat : la rareté des défenseurs centraux de classe mondiale, dès lors qu’on possède déjà Thiago Silva en magasin. Alors que Nasser al-Khelaïfi, le président du club, consulte régulièrement « le Monstre » brésilien, mais aussi Leonardo, l’ancien –futur? – directeur sportif, la direction parisienne avait fini par cibler un nombre très restreint de renforts potentiels.

Deux noms ressortaient : Sergio Ramos (28 ans), l’international espagnol du Real Madrid, sous contrat jusqu’en 2017, et David Luiz. Quant à un joueur d’avenir comme Raphaël Varane (21 ans), lié au Real jusqu’en 2017, il n’est pas jugé par le PSG comme susceptible d’apporter une plus-value à court terme, le club devant déjà couver la progression de Marquinhos (20 ans). Porté par son ambition de conquérir la Ligue des champions le plus vite possible, Paris a ainsi préféré miser sur l’expérience du polyvalent David Luiz, qui affiche 34 sélections avec le Brésil et 60 matches européens (dont 34 en C1).

LAVEZZI DANS LA BALANCE ?

Pour expliquer pourquoi David Luiz a été payé plus que sa valeur théorique, il faut également se pencher sur le contexte de son arrivée. D’un côté, la concurrence de clubs comme le FC Barcelone – qui avait déjà cédé face au PSG sur le dossier Thiago Silva – et, à un degré moindre, le Bayern Munich. De l’autre, la proximité de la Coupe du monde au Brésil, du 12 juin au 13 juillet.

En payant au prix fort dès maintenant, le PSG vient de mettre la main sur la charnière centrale d’un gros favori du Mondial. Un triomphe de la Seleçao en finale au Maracaña, avec Luiz titulaire, amorcerait déjà un retour sur investissement, surtout pour un club déjà très populaire au Brésil, où il compte plus de 1,5 million de fans sur les réseaux sociaux.

Un parcours glorieux de la Seleçao aurait risqué d’attiser les convoitises autour de David Luiz dans une période où la force de frappe du club parisien subit les décisions prises par l’UEFA, le 16 mai, dans le cadre du fair-play financier, dont un encadrement de la masse salariale, supposée rester à son niveau actuel lors des deux prochaines saisons (231 M€ par an).

Cette contrainte devrait imposer des choix au PSG d’ici à la fin du marché, le 1er septembre. Au Brésil, on évoque pour le nouveau défenseur parisien un contrat de quatre ans comportant un salaire annuel proche de 9 M€ net d’impôts, soit le double de celui qu’il percevait à Londres. Pour le PSG, il sera a priori difficile, dans ces conditions, de conserver tous les joueurs majeurs, le cas d’un élément comme Ezequiel Lavezzi (6 M€ par an, 2016) étant susceptible d’entrer dans une réflexion globale. Intervient, enfin, l’hypothèse d’un prix élevé pour David Luiz, qui masquerait une sorte d’acompte en vue d’un transfert prochain d’Eden Hazard (23 ans, 2017), la priorité absolue du PSG. Le club de la capitale dément ce scénario. « Les choses ne fonctionnent pas ainsi entre les clubs, assure-t-on en interne. Quelle sera la situation de Hazard dans un an ? Quels seront nos besoins? On ne peut pas prendre tout le monde. Et Chelsea tient vraiment à conserver Hazard. »

Après avoir longtemps acheté au-dessus du prix du marché, Chelsea vient de surfer sur la capacité du PSG à adopter cette stratégie pour accélérer sa croissance. Depuis trois ans, la culture du club de QSI est aussi celle d’une prise de risque sur le marché, de Javier Pastore (42 M€) à Lucas (40 M€), en passant par Marquinhos (31,4 M€). Avec David Luiz, joueur fougueux et combattant magnifique, le risque apparaît cependant limité, malgré l’épaisseur du prix.

L'Equipe
Varino
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David Luiz, une recrue et des questions

LE RECRUTEMENT DE David Luiz pour un montant compris entre 45 et 50 M€ plus des bonus est le premier grand coup du mercato européen. Une anticipation qui va permettre à Paris d’aligner la charnière centrale de l’équipe du Brésil mais qui interpelle, à l’aube d’une intersaison où les conséquences du fairplay financier limitent le champ d’action du PSG.

Est-ce un bon coup ? Laurent Blanc a souligné en fin de saison l’importance de muscler sa défense en vue de la prochaine campagne de Ligue des champions. « C’est très bien d’avoir une charnière qui se connaît bien, explique Eric Carrière, consultant sur Canal +. Il va apporter son impact, sa vitesse et il est plus polyvalent qu’Alex. C’est le joueur qui a fait du mal à Paris en Ligue des champions. Il est très généreux. C’est un plus. » « Ses qualités sont la relance et l’agressivité, abonde Alain Roche, l’ancien directeur sportif parisien. C’est un guerrier mais il a parfois des erreurs de concentration et, dans des zones dangereuses, il est parfois à la limite. En Angleterre, ça va, mais il faudra qu’il s’adapte ou qu’il se contienne pour éviter de prendre trop de cartons. »

A t-il été acheté trop cher ? Recruté par Chelsea en 2011 pour 26 M€, David Luiz (27 ans) a doublé de valeur en trois ans malgré son statut précaire à Chelsea. En Angleterre, le prix annoncé paraît exorbitant. « Paris a acheté Thiago Silva 42 M€ et David Luiz 50 M€; pourtant, je ne crois pas qu’il soit meilleur que son capitaine », estime Luis Fernandez, ancien entraîneur du PSG. « D’un point de vue financier, Paris n’a pas à calculer et peut avoir tendance à surpayer des joueurs à l’image de Pastore, rappelle Eric Carrière. Mais je ne pense pas que Chelsea l’aurait lâché si Paris n’avait pas fait un gros chèque. » Au moment où le fair-play financier contraint Paris à ne recruter qu’une seule star, le choix du Brésilien met également en péril l’arrivée d’Eden Hazard, dont Paris avait fait sa priorité.

Faut-il vendre Marquinhos ? Désormais, avant de recruter, Paris devra vendre. Cela lui permettra de récupérer des liquidités et d’alléger sa masse salariale pour faire de la place à de nouveaux joueurs. Les medias espagnols évoquent l’intérêt du FC Barcelone pour Marquinhos, plus que jamais condamné à cirer le banc parisien la saison prochaine. Le Barça serait prêt à débourser près de 40 M€. Cette transaction ouvrirait de nombreuses perspectives au PSG, qui pourrait alors foncer sur le dossier Dani Alves ou Eden Hazard. En outre, le départ de Marquinhos permettrait à Alex de prolonger son bail à Paris. Ce scénario n’est pour l’heure qu’une hypothèse ? mais elle pourrait prendre de l’épaisseur dans les prochains jours après la discussion que Marquinhos souhaite avoir avec les dirigeants parisiens.


Le Parisien
NumeroStar
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« On va parler avec le club »
Marquinhos, défenseur du PSG

L'arrivée de David Luiz à Paris pourrait avoir des conséquences directes sur l'avenir de Marquinhos. Le jeune défenseur brésilien (20 ans), convoité par le FC Barcelone, a accepté de se confier après la victoire du Brésil contre la Colombie (2-1) hier soir lors du Festival international Espoirs de Toulon.

Que vous inspire l'arrivée de David Luiz ?

MARQUINHOS. D'abord, je veux dire que David, c'est un ami.
C'est un super garçon et un super joueur. D'ailleurs, je pense qu'il a fait le bon choix en s'engageant au PSG. Maintenant, quand on voit que des joueurs comme David Luiz arrivent, ça s'annonce encore plus difficile pour moi. Je le sais... Mais je suis bien dans ma tête et je vais travailler encore plus.

Allez-vous rester à Paris ?

J'ai un contrat qui va jusqu'en juin 2018 (il marque un temps d'arrêt). Maintenant, on va voir. Je ne sais pas... De toute façon, on va parler avec le club et mon agent concernant mon avenir parce que l'année qui arrive est une saison très importante pour moi.

On évoque un intérêt du FC Barcelone, qu'en est-il ?

Si le Barça s'intéresse à moi, forcément, c'est quelque chose qui fait plaisir ! C'est flatteur, car Barcelone, c'est un club qui a gagné toutes les compétitions du monde. A part ça, je ne peux rien dire d'autre sur le Barça.


le parisien
Le Cyclone
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L'émir du Qatar reçoit la L1 à Roland-Garros

Tamim Ben Hamad Al-Thani, l'Emir du Qatar, s'est félicité du transfert de David Luiz lors d'un repas entre Nasser Al-Khelaïfi et plusieurs présidents de clubs de L1 ce lundi à Roland-Garros.

Conviés par Nasser Al-Khelaïfi à un désormais traditionnel déjeuner annuel pendant le tournoi de Roland-Garros, les présidents de L1 présents dans un salon du court Philippe-Chatrier ont eu la surprise, ce lundi, d'être reçus également par Tamim Ben Hamad Al-Thani. L'émir du Qatar, qui a accédé au trône en juin dernier, a partagé son repas avec les présidents de Lille (Michel Seydoux), Saint-Etienne (Bernard Caiazzo), Toulouse (Olivier Sadran), Nice (Jean-Pierre Rivère), Nantes (Waldemar Kita) et d'Evian-Thonon-Gaillard (Joël Lopez). Dmitri Rybolovlev, le patron de l'AS Monaco, ou encore Jean-Michel Aulas (Lyon) et Vincent Labrune (Marseille) n'avaient pu répondre favorablement à l'invitation des dirigeants qatariens du PSG, auxquels s'était joint Jean-Claude Blanc, le directeur général du club parisien.
Au cours d'un repas très détendu, l'émir du Qatar s'est félicité du transfert du défenseur international brésilien David Luiz, arrivé de Chelsea pour 49,5 ME (+ 5 ME de bonus). Une signature que le Qatar semble accueillir comme une réponse à l'UEFA et aux mesures restrictives infligées au PSG, le 16 mai dernier, dans le cadre du fair-play financier. Devant ses hôtes, l'homme fort de l'émirat a insisté sur l'idée que Qatar Sports Investments s'était engagé au PSG sur du long terme. Le souverain a également qualifié la Ligue des champions d'«objectif numéro un du PSG». Samedi dernier, à Lisbonne, il avait d'ailleurs assisté, aux côtés de Nasser Al-Khelaïfi, à la finale de la C1 entre le Real Madrid et l'Atlético Madrid (4-1 a.p.). A la fin du repas, les présidents de L1 ont souligné l'apport de QSI au football français depuis son acquisition du PSG, en juin 2011. Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, de QSI et de la Fédération de tennis du Qatar, les a également invité à assister au prochain open de tennis de Doha, en janvier 2015.

J.T.

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Varino
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Les négociations se poursuivent avec l’UEFA

LES DÉTRACTEURS du fair-play financier ne vont pas manquer de railler encore un peu plus le nouveau règlement de l’UEFA. Alors que le PSG connaît officiellement depuis le 16 mai les quatre sanctions qui lui ont été infligées, il continue de négocier, avec les experts de l’instance, l’une des punitions : le nombre de joueurs formés en France engagés en Ligue des champions. Les deux parties discutaient encore sur ce point en fin de semaine dernière.

En effet, selon l’article 18 des règlements de la Ligue des champions de l’UEFA, un club peut inscrire 25 joueurs dont quatre qu’il a formés et quatre autres formés dans son pays. Ce nombre passe à quatre seulement si le club n’inscrit que 21 joueurs selon l’annexe VIII du même règlement. Mais cela vaut pour une équipe non sanctionnée dans le cadre du fair-play financier.

Clarification dans les tout prochains jours

Pour le PSG, la donne est différente. D’où les négociations actuelles. Aujourd’hui, selon des sources proches de l’UEFA, le PSG ne sera pas dans l’obligation de présenter une liste avec huit éléments formés en France. Le chiffre imposé devrait se situer entre cinq et sept. Pour rappel, cette saison, le PSG avait inscrit 23 joueurs pour la première phase de la compétition, 24 après le recrutement de Yohan Cabaye en janvier dernier pour la seconde. Et Laurent Blanc n’a utilisé que 21 joueurs lors de cette campagne continentale.

Par ailleurs, la Fifpro, le syndicat international des joueurs professionnels, voit d’un mauvais oeil la décision de l’UEFA de limiter le nombre de joueurs aux clubs sanctionnés. « On sanctionne les joueurs alors que ce ne sont pas eux qui sont responsables des investissements financiers de leur club », estime Philippe Piat, président de la Fifpro. L’UEFA doit clarifier sa position dans les tout prochains jours.

Le Parisien
Homer
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Le PSG débutera la prochaine saison à Reims !

La Ligue de football professionnel (LFP) va dévoiler vendredi le calendrier complet de la saison 2014-2015. Le PSG, champion de France en titre, qui avait demandé à ne pas disputer son premier match de la saison à domicile en raison des travaux de rénovation du Parc des Princes, débutera à Reims, a priori le vendredi 8 août. Le premier gros rendez-vous des hommes de Laurent Blanc devrait se tenir le dimanche 31 août à 21 heures avec la réception de Saint-Etienne pour le compte de la 4e journée.


Cette rencontre fait partie des tops matchs choisis par Canal+, l'un des diffuseurs de L1. Claude Makelele, ancien entraîneur adjoint du club parisien désormais à la tête du SC Bastia, fera ses grands débuts à Furiani face à l'Olympique de Marseille de Marcelo Bielsa.


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Yves Wehrli : « Les nouveaux riches menacent l'économie du football »

Limitation des transferts*, encadrement de la masse salariale, pénalité financière et réduction du nombre de joueurs inscrits en Ligue des champions. N'en jetez plus ! Depuis l'annonce des sanctions qui ont touché le PSG, le fair-play financier mis en place par l'UEFA est devenu un sujet brûlant et controversé. Un Français connaît mieux que quiconque le système dans toute sa complexité.
Avocat d'affaires et directeur du cabinet Clifford Chance à Paris, Yves Wehrli, 55 ans, est l'un des sept membres de la chambre d'instruction du fair-play. L'organe qui a décidé des sanctions.

Pourquoi le PSG a-t-il été sanctionné ?

Yves Wehrli. Le contrat signé par le PSG avec la Qatar Tourism Authority (QTA) (NDLR : 200 M€ annuels) nous a tout de suite interpellés, ne serait-ce qu'à cause de son montant. C'est le plus gros « deal » jamais conclu dans le domaine du sponsoring sportif. La chambre d'instruction, dont je fais partie, a voulu comprendre la nature de ce partenariat. Au bout du compte, nous avons réévalué à la baisse (NDLR : environ de moitié) le montant du contrat à la juste valeur du marché dans le cadre d'un accord conclu avec le club.

Comment avez-vous fait pour déterminer ce « juste prix » ?

Nous nous sommes entourés d'experts dont c'est la spécialité.

En quoi l'UEFA est-elle légitime pour imposer des décisions aussi contraignantes aux entreprises privées que sont les clubs ?

L'UEFA est l'instance organisatrice des compétitions européennes de clubs. En tant que telle, elle est légitime pour contrôler l'accès à ces compétitions et imposer ses conditions. C'est à ce titre qu'elle a mis sur pied le fair-play financier.

Le système présente tout de même des effets pervers. L'équilibre recettes-dépenses requis par le fair-play freine les "nouveaux riches" et risque de figer la hiérarchie européenne.

C'est faux. Des modèles de développement économique, étape par étape, sont toujours possibles. Ils connaissent de grandes réussites. C'est le cas par exemple du Borussia Dortmund (NDLR : finaliste de la Ligue des champions en 2013, quart-de-finaliste en 2014). D'autres clubs, au contraire, optent pour des modèles de croissance hyper rapides. Les actionnaires ont alors vocation à couvrir des pertes financières importantes.

Si les pertes sont couvertes, quel est le problème ?

En agissant de la sorte, ces « nouveaux riches » menacent toute l'économie du football professionnel. Ils créent un risque systémique.

Pourquoi ?

Ces clubs créent de manière artificielle une inflation sur les montants des transferts et des salaires. Les autres concurrents se sentent alors obligés de suivre cette tendance pour sauvegarder leurs chances de succès sportifs. Quitte à mettre en péril leurs propres modèles économiques. Les risques de faillite sont énormes.

De telles dérives se sont-elles vraiment produites dans le passé ?

Le meilleur exemple, c'est l'Italie. L'actionnaire d'un club (l'Inter Milan) a couvert pendant des années des pertes annuelles de l'ordre de 100 M€. Il a entraîné ainsi un grand nombre de clubs de Serie A qui, les uns après les autres, ont connu de graves difficultés financières.

Pourquoi le fair-play financier ne pénalise-t-il pas les clubs lourdement endettés ?

Le fait d'être endetté ne constitue pas, en soi, un problème. Quand un particulier achète un appartement, il emprunte et s'endette parfois à hauteur de dix fois ses revenus annuels. Et pourtant, la banque donne son accord. Avec un club de foot, c'est pareil. Mais la chambre d'instruction s'intéresse à ce sujet. Elle vérifie que le club est toujours en situation de faire face à sa dette. Si tel n'est pas le cas, des sanctions sont prévues.

* En vue de la Ligue des champions 2014-2015, le PSG n'est autorisé à recruter qu'un seul joueur pour une valeur maximale de 60 MEUR. Pour le reste, un strict équilibre entre les ventes et les achats doit être observé. Techniquement, le PSG peut réaliser d'autres transferts mais les joueurs recrutés hors de ce cadre ne seront pas autorisés à disputer la Ligue des champions.


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PARIS OUVRIRA LA SAISON 2014-2015 À REIMS


Paris ouvrira la saison 2014-2015 à Reims

PREMIER MATCH DE LA SAISON
Double champion de France en titre, le Paris Saint-Germain ira défier le Stade de Reims en match d'ouverture, le vendredi 8 août à 20h30 au stade Auguste-Delaune. La rencontre sera retransmise en direct par les trois diffuseurs officiels de la Ligue 1, beIN Sports, Canal+ et Orange sur mobiles et tablettes.

PREMIER MATCH A DOMICILE
Le premier match à domicile interviendra le week-end du 16 août. Ce sera face à Bastia au Parc des Princes. Une rencontre qui avait laissé un souvenir inoubliable aux spectateurs présents la saison passée, qui avaient assisté à deux buts exceptionnels de Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Ce sera également l'occasion de retrouver Claude Makelele, tout nouvel entraîneur du club corse.

PREMIER CHOC
Lors de la 6e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain recevra l'Olympique Lyonnais le dimanche 21 septembre à 21h00. Un match qui reste l'une des affiches du championnat de France.
LE CHAMPION FACE A SON DAUPHIN
C'est le dimanche 5 octobre que le Paris Saint-Germain, Champion de France en titre, et son dauphin l'AS Monaco seront confrontés. Un choc qui promet pour cette 9e journée.

LES CLASSICOS
Il faudra attendre le dimanche 9 novembre pour assister au classico français. Une confrontation entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille qui interviendra lors de la 13e journée à Paris donc, puis lors de la 31e journée à Marseille pour le match retour, le 4 ou 5 avril.

RETROUVAILLES AVEC LES PROMUS
Paris retrouvera le SM Caen, premier des trois promus, le 24 septembre pour la 7e journée au Stade Michek-d'Ornano. Ce sera ensuite au tour du RC Lens d'Antoine Kombouaré le weekend du 18 octobre au cours de la 10e journée. Enfin le 22 novembre pour la 14e journée, Paris renouera avec le Stade Saint-Symphorien face au FC Metz.


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David Luiz : «Commencer un nouveau cycle à Paris»

Futur Parisien, David Luiz s'est dit vendredi «très heureux» du «nouveau cycle» qui s'ouvre pour lui en France. Le défenseur ou milieu brésilien, qui s'exprimait depuis le camp de base de la Seleçao, se réjouit d'évoluer avec son capitaine Thiago Silva.


Son accord avec le PSG

«Je me suis efforcé de tout régler avant de venir en sélection. C'est une nouvelle étape, un nouveau projet, un nouveau pays, une nouvelle langue... J'étais très heureux à Chelsea, j'y ai gagné des titres, mais la fin du cycle est arrivée. Je vais commencer un nouveau cycle à Paris. Ce sera annoncé quand la fenêtre (de transferts) s'ouvrira. Mais je peux déjà dire que tout est conclu avec Paris et je suis très heureux.»

Son image

«Je suis privilégié, j'ai joué dans de grands clubs, de grandes villes du monde. Je ne peux pas me plaindre. Je veux représenter paris du mieux possible. Atteindre les objectifs du club, conquérir des titres, et surtout montrer le vrai David Luiz, comme joueur et être humain.»

Son duo avec Thiago Silva

«Thiago est quelqu'un de merveilleux et qui me rend toujours heureux. Nous n'avons jamais été rivaux. c'est un grand leader, parfois sérieux, parfois bougon, mais nous nous disons toujours les choses de manière très naturelle et cela me donne la certitude que Thiago a les mêmes principes que moi»


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Philo
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Europe Snacks lance des biscuits apéritifs aux couleurs du PSG



P-dg d’Europe Snacks, Christophe Fenart mise sur Edinson Cavani, Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et les autres stars du PSG. Le fabricant vendéen de biscuits apéritifs lance en effet une gamme de produits aux couleurs du club de football parisien.

Les supporters du PSG vont être heureux, ils vont pouvoir maintenant dévorer les biscuits apéritifs de leur équipe favorite. L’entreprise vendéenne Europe Snacks vient en effet de signer un partenariat de quatre ans avec le club de football parisien pour fabriquer des biscuits aux couleurs du PSG. Cinq segments dans la catégorie des produits salés apéritifs, dont deux seront créés pour l’occasion, vont être mis sur le marché. « Le packaging des produits, et particulièrement celui des tuiles, est très bien adapté à la mise en valeur du club puisqu’il s’agit d’y présenter les joueurs phares de l’équipe », déclare Christophe Fenart, P-dg d’Europe Snacks. Positionnée sur une tarification premium, la gamme vise la cible des 15-35 ans et innovera avec de nouvelles saveurs.

10 % du chiffre d’affaires
Au-delà du côté spectaculaire de l’accord, l’enjeu pour Europe Snacks est double, tant en termes de marge que de chiffre d’affaires. Le dirigeant vendéen compte ainsi réaliser 10 % de son chiffre d’affaires (76 millions d’euros en 2012) avec ce contrat. Cet accord va permettre à la société de déployer sa nouvelle gamme en Europe, la marque PSG étant déjà la dixième marque-club la mieux valorisée au monde selon une étude de Brand Finance.

Les biscuits apéritifs aux couleurs du PSG doivent également ouvrir à Europe Snacks le secteur de la restauration hors foyer et infléchir sa stratégie actuelle de fournisseur de la grande distribution.
Manifestement, le P-dg d’Europe Snacks n’en restera pas là. De nombreux autres clubs européens ne proposent pas aujourd’hui de produits apéritifs. « Là où les grands clubs vendent quelques centaines de milliers de maillots, nous pouvons vendre des dizaines de millions de boîtes », déclare Christophe Fenart.

Le journal des entreprises
Homer
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Zlatan dans l'effectif type de la Ligue des champions

Zlatan Ibrahimovic figure dans l'effectif type de la Ligue des champions déterminé par le Groupe d'étude technique de l'UEFA (GET).

Réuni après la finale de la Ligue des champions, le GET était présidé par l'ancien manageur de Manchester United FC, Sir Alex Ferguson. Etaient également présents le directeur technique de l’UEFA, Ioan Lupescu, Mircea Lucescu, Roy Hodgson, Thomas Schaaf et Fernando Hierro. Le rapport technique du GET sera publié en septembre.

Sept joueurs du Real Madrid font partie de l'effectif type.

Avec huit petits buts encaissés en 13 rencontres, la défense du Real est bien représentée avec Daniel Carvajal, Pepe et Sergio Ramos. Ils sont rejoints par Diego Godín, finaliste avec l'Atlético Madrid, et Philipp Lahm (Bayern Munich). En attaque, Zlatan Ibrahimovic côtoie Diego Costa, et bien sûr Cristiano Ronaldo, qui a établi un nouveau record en marquant à 17 reprises. Sur son compte tweeter, Ibrahimovic a fait part de sa satisfaction : «Fier d'être choisi dans l'équipe de la saison en Ligue des champions. Merci aux fans et à tous les gens du PSG»


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EFFECTIF TYPE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS

Gardiens
Thibaut Courtois (Club Atlético de Madrid)
Manuel Neuer (FC Bayern München)

Défenseurs
Diego Godín (Club Atlético de Madrid)
Philipp Lahm (FC Bayern München)
Daniel Carvajal (Real Madrid CF)
Pepe (Real Madrid CF)
Sergio Ramos (Real Madrid CF)

Milieux
Gabi (Club Atlético de Madrid)
Andrés Iniesta (FC Barcelona)
Toni Kroos (FC Bayern München)
Ángel Di María (Real Madrid CF)
Luka Modri? (Real Madrid CF)
Xabi Alonso (Real Madrid CF)

Attaquants
Marco Reus (Borussia Dortmund)
Diego Costa (Club Atlético de Madrid)
Arjen Robben (FC Bayern München)
Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint Germain FC)
Cristiano Ronaldo (Real Madrid CF)


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Contrôle technique pour le Brésilien David Luiz

Tous les rassemblements des équipes qui vont disputer la Coupe du monde débutent par le même rituel : des examens médicaux approfondis pour vérifier l'état de santé des joueurs. Le 26 mai, les joueurs de la sélection du Brésil ont passé leur visite médicale, sous l'objectif d'un photographe de l'AFP. La longue séance a offert de nombreux clichés pour le moins originaux. On y voit notamment David Luiz inspecté sous tous les angles : bouche, oreilles, mesures du rythme cardiaque. Tout y passe. Le futur défenseur du PSG, que l'on sent parfois surpris par tant de minutie, a été déclaré apte au service.


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Coupe du monde : le programme des 11 joueurs du PSG

En comptant David Luiz, la toute dernière recrue du PSG, 11 joueurs parisiens participeront à la Coupe du monde au Brésil (du 12 juin au 13 juillet). Sirigu, Verratti, Thiago Motta (Italie), Thiago Silva, David Luiz, Maxwell (Brésil), Cavani (Uruguay), Lavezzi (Argentine), Matuidi, Cabaye, Digne (France) représenteront le club champion de France. Voici le programme de leurs matchs du premier tour du Mondial (12 juin-13 juillet).

BRÉSIL (Thiago Silva, David Luiz, Maxwell)
Jeudi 12 juin. Brésil - Croatie (22 heures).
Mardi 17 juin. Brésil - Mexique (21 heures).
Lundi 23 juin. Brésil - Cameroun (22 heures).

URUGUAY (Cavani)
Samedi 14 juin. Uruguay - Costa Rica (21 heures)
Jeudi 19 juin. Uruguay - Angleterre (21 heures).
Mardi 24 juin. Italie - Uruguay (18 heures).

ITALIE (Thiago Motta, Verratti, Sirigu)
Samedi 14 juin. Italie - Angleterre (minuit).
Vendredi 20 juin. Italie - Costa Rica (18 heures).
Mardi 24 juin. Italie - Uruguay (18 heures).

FRANCE (Matuidi, Cabaye, Digne)
Dimanche 15 juin. France - Honduras (21 heures).
Vendredi 20 juin. France - Suisse (21 heures).
Mercredi 25 juin. France - Equateur (22 heures).

ARGENTINE (Lavezzi)
Dimanche 15 juin. Argentine - Bosnie-Herzégovine (minuit).
Samedi 21 juin. Argentine - Iran (18 heures).
Mercredi 25 juin. Argentine - Nigeria (18 heures).


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Le nouveau maillot dévoilé

Le Paris Saint-Germain a dévoilé hier son nouveau maillot domicile pour la saison 2014-2015. Rien de bien révolutionnaire puisque la nouvelle tenue d'un bleu classique, arbore la bande rouge et blanc à l'avant du maillot. La petite nouveauté vient du fait que cette bande se prolonge dans le dos. Le col en V est retravaillé, ainsi que le logo du Paris Saint-Germain qui est grossi au niveau de la poitrine « pour affirmer la fierté du club », dixit le communiqué.
Il vous en coûtera 85 € pour un maillot replica alors que la tenue authentique (c'est-à-dire la même que celle portée par les joueurs) atteint les 120 €.


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Homer
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Sanction réduite pour le PSG

C'est une victoire collective. Le PSG, avec le renfort de la FIFPro, le syndicat international des joueurs professionnels, avait protesté contre la sanction du fair-play financier l'obligeant, tout comme Manchester City, à n'inscrire que 21 joueurs dont 8 formés en France lors de la prochaine Ligue des champions. Ces dernières semaines, les dirigeants parisiens ont négocié avec l'UEFA ce point précis.

Et comme nous l'avions laissé entendre dans nos éditions du 27 mai, le quota de joueurs formés dans le pays du club avait de fortes chances d'être réduit. Un communiqué de l'UEFA a confirmé hier soir que le chiffre était passé de 8 à 5 joueurs. Avec Douchez, Jallet, Matuidi, Cabaye, Camara, Rabiot ou Maignan pour ne citer qu'eux, le PSG n'aura aucun mal à répondre à cette contrainte.

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