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Oyé Sapapaya
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Nike prolonge jusqu'en 2022

Nike et le Paris Saint-Germain annoncent le renouvellement du partenariat qui les unit depuis 1989. Ce contrat prendra effet au début de la saison 2014 et se prolongera jusqu’en 2022. Nike continuera de dessiner les maillots des matchs à domicile et à l’extérieur ainsi que les tenues d’entrainement, pour accompagner le développement stratégique et commercial du Paris Saint-Germain dans le monde.

Depuis 23 ans, Nike et le Paris Saint-Germain profitent d’une relation exceptionnelle construite sur le partage des valeurs communes telles que l’ambition, l’innovation et l’excellence. Une collaboration pérenne qui a également permis d’accroître l’influence du club à l’international.

Trevor Edwards, Président de Nike confiait: « Nous sommes ravis de prolonger ce contrat avec le Paris Saint-Germain. Commencé il y a plus de 23 ans le potentiel de notre partenariat avec le club n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. Le Paris Saint-Germain est une des équipes les plus ambitieuses et innovantes et ensemble nous regardons déjà vers le futur. »

Nasser Al-Khelafi, Président du Paris Saint-Germain a déclaré: “Nous sommes très fiers que Nike, leader exigeant et sélectif du marché du sport, ait choisi de poursuivre l’aventure avec nous. C’est la preuve de leur confiance en nos ambitions. Nike a souhaité accompagner Le Paris Saint-Germain qui fait aujourd’hui partie du cercle fermé des clubs et des équipes les plus importants de la scène mondiale”.

Pour célébrer ce renouvellement, de nombreuses animations seront proposées au public du Parc des Princes lors du match de ligue 1, Paris Saint-Germain - Lille. La façade principale du Parc des Princes sera habillée d’un visuel “Rêvons Plus Grand Ensemble”,et un tifo géant sera déroulé dans la tribune Paris juste avant le coup d’envoi. ( vahid.gif )
TristeMelancolie
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Marco Verratti : "Le jour où..."

Le jeune Italien illumine le jeu du champion d’automne. À l’occasion du dernier choc de l’année, dimanche soir contre Lille, il ouvre son album de souvenirs.

Révélation de la saison passée, chouchou du Parc et mascotte du PSG : Marco Verratti fait mieux que confirmer. L’Italien régale au coeur du jeu parisien : cent ballons touchés par match, 90% de passes réussies, dont quatre décisives. À 21 ans, ce râleur né qui collectionne les cartons (41 jaunes, 4 rouges) avance dans la trace des grands.

"…J’ai découvert que j’étais doué"

"Dans mon village (Manoppello, dans les Abruzzes), les gens me disaient que j’avais du talent. Mais je ne pensais jamais arriver à ce niveau. Cette faculté à garder la balle, c’était déjà une de mes caractéristiques. Mon frère aîné était vraiment très fort, mais il n’avait pas la vocation. Pour lui, c’était un jeu. Moi, à 5 ans, je voulais déjà en faire mon métier. Je ne veux pas me plaindre, mais c’est très compliqué pour un jeune de laisser tomber la vie normale, les amis, les fêtes… À l’époque, j’enchaînais les essais. On me recalait à cause de ma taille (1,65 m). En Italie, c’était un paramètre qui comptait beaucoup. Aujourd’hui, ce mythe de la taille a disparu. "
"…J’ai touché mon premier salaire"

"Une prime de 5.000 euros offerte par le président de Pescara (son premier club pro, de 2008 à 2012). J’avais provoqué le penalty victorieux. Il avait mis ça dans une enveloppe : je n’avais jamais vu autant d’argent de ma vie. Je me suis acheté des vêtements, j’ai offert des cadeaux à mes amis et on a fait un grand repas le soir. Je ne suis pas du genre à faire des folies. Déjà, je ne suis pas fan de voitures (il n’a pas le permis). Cet été, je suis parti avec ma copine et dix copains. J’avais loué une villa en Espagne. C’était merveilleux. Avec la crise en Italie, tout le monde ne peut pas se permettre de se payer deux semaines de vacances. On ne se voit jamais, j’ai voulu leur offrir ça. C’est le plus gros cadeau que je puisse faire. "

"…J’ai dit non au club de mon coeur"

"Ça n’a pas été si difficile de refuser la Juventus Turin. Je n’aurais pas joué, on m’aurait prêté! Je voulais franchir un palier. Le PSG me permettait de le faire. Je n’avais pas de doute. En une semaine, tout était conclu. Je sais qu’on raconte qu’à 13 ans, j’ai refusé le Milan AC parce que j’étais fan de la Juve. Mais c’est une légende. La vérité est plus simple : je jouais avec Pescara à Milan. À la fin, les dirigeants rossoneri sont venus dans le vestiaire. Ils voulaient que je reste avec eux, à Milan. C’était totalement imprévu. J’ai préféré rentrer à la maison. Mon rêve à ce moment-là, c’était de jouer pour l’équipe de ma ville, pas dans une autre galaxie. Quand tu es jeune, tu as des objectifs plus modestes."

"…J’ai rencontré mon modèle"

"En plus d’être un grand champion, Andrea Pirlo est très simple et très humble. On a tout de suite accroché. C’était pour ma première convocation en Nazionale (mai 2012). Un jour que je n’oublierai jamais. J’étais au milieu de grands joueurs que je n’avais vu qu’à la télé. Gamin, je me gavais de vidéos. Maintenant, je me contente de regarder les matches de Barcelone avec Xavi ou de la Juve avec Pirlo. J’observe tous leurs mouvements. À Paris, j’ai beaucoup appris aux côtés de Thiago Motta et Claude Makelele. Je dois encore m’améliorer dans certains compartiments. Mon rôle, c’est de faire marquer les autres. Si j’estime qu’un coéquipier est mieux placé que moi, je lui passe la balle. Mais, parfois, j’aimerais moins la toucher et marquer plus ! Peut-être pas dix buts, mais quatre ou cinq."

"…Carlo Ancelotti m’a incendié"

(On lui montre la vidéo du match contre Evian, le 28 avril : Ancelotti lui hurle dessus après son expulsion.)
"Il m’insulte en italien. À la fin de la première mi-temps, le Mister m’avait dit : "Marco, tu restes tranquille sinon je te fous dehors!" Je l’avais supplié : "Non, ne me sortez pas! Je promets de ne pas dire un mot." Mais après la pause, trois fois de suite, je suis allé me plaindre auprès de l’arbitre. J’étais fautif, c’était justifié. C’est le plus gros savon qu’on m’ait passé. Une fois avec Pescara, je suis rentré à la 60e minute. Dix minutes plus tard, j’étais sous la douche. On a perdu. Le foot, c’est tout pour moi. Je suis un garçon entier. Quand je ressens une injustice, je m’énerve. Mais ce n’est pas dirigé contre l’arbitre. La saison dernière, j’ai reçu beaucoup de cartons (11 en L1) parce que je parlais à voix haute en italien. Les arbitres devaient s’imaginer que je leur parlais mal. Aujourd’hui, je me tais…"

"…J’ai fait l’acteur"

(On lui montre la vidéo du match contre l’Olympiakos, le 27 novembre, où il simule une douleur au visage après une main volontaire, qui lui vaut un premier carton jaune.)
"Ah, ça? C’était très instinctif. Après, on en a ri. Le coach beaucoup moins. Si on veut redevenir sérieux, c’est un geste que je n’aurais jamais dû faire. Cette faute a coûté cher car j’ai été expulsé derrière après un second avertissement. D’habitude, je ne simule jamais. Ça nuit au spectacle. Mais j’ai eu ce réflexe et je vais faire en sorte que ça n’arrive plus. De là en faire une polémique… Certains ont analysé ça très sérieusement. En Italie, on en rigole. En France, ce n’est pas comme ça. C’est deux cultures différentes."

"…Ezequiel Lavezzi m’a fait marrer"

(On évoque " les gestes d’affection" brutaux de son ami Lavezzi envers Blaise Matuidi à Rennes et contre Saint-Etienne.)
"Pocho peut faire n’importe quoi au moment où tu t’y attends le moins! Tirer le nez d’Ibra : on a dit que c’était mon idée, mais c’est lui. C’est un fou, dans le bon sens du terme. Il plaisante tout le temps et, en même temps, il apporte de la sérénité. Pour lui, tout peut être un divertissement. Le sport, ça doit aussi être ça : il faut le faire en souriant. Ces gestes entre nous, c’est juste que, de temps en temps, on a besoin de se laisser aller…"

"…J’ai appris que j’allais être papa"

"On était en stage en Suède cet été. Ma copine Laura m’a appelé à 7 h 30, presque en pleurs. J’étais à moitié endormi, je ne comprenais pas. Je lui ai dit : "Je te rappelle dans une heure". J’avais l’impression d’être encore dans un rêve. À 21 ans, ça n’arrive pas souvent. Mais avec Laura, on se connaît depuis toujours : elle habitait à cent mètres de chez moi. On s’est mis ensemble à seize ans. C’est elle qui a trouvé mon surnom : Gufetto (petit hibou). J’en ai fait un tatouage. (Il l’exhibe.) On vit ensemble depuis deux ans. On s’est installé à Neuilly-sur-Seine. Mon garçon va naître ici, on l’a voulu. C’est très important : je veux en profiter un maximum, le voir grandir jour après jour. Quand je suis arrivé à Paris, je multipliais les allers retours à Pescara. J’en fais beaucoup moins, aucun depuis cet été. J’y retourne à Noël. Je me suis habitué à la vie parisienne. Je ressens moins le manque."



Le Journal du Dimanche - dimanche 22 décembre 2013

Solen Cherrier (avec Benjamin Elles)
Homer
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Avec Paris, le spectacle est toujours garanti

Même si son avance sur Monaco et Lille est mince, le champion d’automne impressionne. Retour sur les faits marquants de la première moitié du championnat.

Vingt-sept matchs toutes compétitions confondues, déjà un titre (le Trophée des champions), un autre honorifique (champion d’automne), seulement deux défaites dont une seule en Ligue1 : Paris nous a régalés lors de cette première partie de saison. Dans la hotte du jeu du PSG, on trouve de tout.

Des confirmations stratosphériques avec un Ibrahimovic au sommet de son art, un Cavani délicieux de combat et d’esthétisme, un duo moteur Thiago Motta-Verratti essentiel et indispensable.
Il y a aussi des révélations — Rabiot, Marquinhos, Digne —, des orgies de buts (2,31 en moyenne par rencontre), des matchs aboutis et spectaculaires, une manière séduisante. Indéniablement, Laurent Blanc a mis en place un style nouveau, plus flamboyant, au sein d’un effectif qui se connaît mieux, même si ce n’est pas une garantie.

Mais quelques déceptions pointent quand même : le poste de troisième attaquant, un Thiago Silva un peu moins fort que la saison passée, des remplaçants vraiment au-dessous des titulaires. De quoi encore progresser et s’améliorer en 2014.

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Rabiot réalise son rêve de gosse

Le Parc est encore en vacances en ce dernier jour du mois d’août. En phase de rodage, l’équipe de Laurent Blanc se doit de remporter un premier succès à domicile face à Guingamp, promu en Ligue 1. Mais rien ne se passe comme prévu. Le PSG s’englue dans la médiocrité, et le score reste vierge jusqu’à l’entame des arrêts de jeu.
C’est le moment que choisit Adrien Rabiot (ci-contre, félicité par Blaise Matuidi), 18 ans, pour sortir de sa boîte et inscrire son premier but en pros sous les couleurs du PSG. Sa joie est extatique. « J’ai marqué avec Paris, et c’est comme un rêve de gosse, confie-t-il. Il m’est arrivé quelque chose d’extraordinaire. En plus, je délivre l’équipe. » Laurent Blanc peut respirer.

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Coup de maître au Vélodrome

En dehors de la défaite surprise à Evian, le PSG version 2013-2014 n’a jamais été en aussi mauvaise posture qu’à cet instant du clasico. A la demi-heure de jeu, pour une faute de main dans la surface, Thiago Motta est expulsé et offre un penalty à l’OM. On se demande comment le PSG, réduit à 10 et mené 1-0, peut espérer inverser la tendance.
En pleine tempête, Laurent Blanc garde la tête froide. Il sort Lavezzi et fait rentrer Rabiot pour stabiliser son milieu de terrain. Peu avant le retour aux vestiaires, Maxwell égalise de la tête. En seconde période, malgré son infériorité numérique, le PSG ne renonce pas à ses ambitions offensives et fait plier l’OM grâce à un penalty signé Ibrahimovic (1-2). Il s’agit de la première victoire au Vélodrome pour les propriétaires qatariens.

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Fin de série à Evian

Toutes les séries s’achèvent un jour. Et cela se produit toujours lorsqu’on s’y attend le moins. L’invincibilité du PSG s’est ainsi étirée du 2 mars (défaite à Reims, 1-0) jusqu’au 4 décembre, sur le terrain d’Evian Thonon Gaillard (2-0). Entre ces deux bornes, 36 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues.
A une marche du record établi par leurs aînés de la génération 1993-1994, les Parisiens se prennent les pieds dans le tapis contre une équipe savoyarde transcendée par l’événement. Ibra, Cavani et Thiago Silva étaient pourtant là. Pas Thiago Motta.

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Le coup du sombrero de Thiago Silva

Défenseur exquis, Thiago Silva ne renonce jamais au geste juste. Là où l’immense majorité de ses homologues de la Ligue 1 préfèrent « assurer le coup », quitte à dégager un ballon en touche, voire en tribunes, le capitaine du PSG et de la Seleção s’attache le plus souvent à remettre le jeu sur les bons rails.

Sa zone de confort technique est tellement vaste qu’il s’autorise même des gestes qui passeraient chez d’autres pour de la prise de risques insensée.

A Rennes, mi-décembre, il a ainsi réalisé l’un de ses plus beaux gestes de la saison. Alors que l’attaquant rennais Nelson Oliveira le presse dans son dos, il semble accompagner le ballon vers sa ligne de but. Mais de façon très inattendue, Thiago Silva opte pour un coup du sombrero. Son adversaire et le public breton n’en reviennent pas.

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La zlatalonnade d’Ibra

Son quatrième but de la saison en championnat est d’ores et déjà le plus beau de sa carrière au PSG et le plus merveilleux inscrit jusqu’à maintenant en Ligue 1 depuis la reprise.

Le 19 octobre, le soleil baigne encore le Parc des Princes en ce milieu d’après-midi quand Ongenda dévie d’une aile de pigeon un centre de Lucas.
Dos au but, au duel avec Modesto et entouré de deux autres Corses, Ibra invente alors un nouveau geste : la reprise de volée en aile de pigeon arrière, une sorte de coup du scorpion, qu’on résumera ainsi parce qu’il n’y a que lui pour le tenter et le réussir : la zlatalonnade !


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L’effectif est-il trop limité?

Les quatre premiers mois de compétition ont été traversés par une évidence et une interrogation. D’un côté, l’équipe type de Laurent Blanc s’est dessinée très rapidement. Alex s’est par exemple imposé dans l’axe au détriment de Marquinhos, Van der Wiel a été préféré à Jallet et le trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi a tué dans l’œuf toute idée de concurrence. Pour autant, le doute plane sur le poste de troisième attaquant.

Qui a vraiment la carrure pour épauler les deux géants Ibrahimovic et Cavani? Laurent Blanc a opté le plus souvent pour « Pocho » Lavezzi (dix titularisations en L1) au détriment de Lucas, Ménez ou Pastore. Mais l’ancien Napolitain n’a jamais livré de prestations complètement abouties. Quant à ses concurrents directs, Lucas ou Ménez, ils n’ont jamais offert en cette première partie de saison de garanties suffisantes.

Dans ce contexte, le problème du onzième joueur pose ainsi une limite aux ambitions dévorantes du PSG. La conservation du titre de champion de France est dans les cordes de l’effectif actuel. On ne dirait pas la même chose des conquêtes des sommets européens. Le PSG doit s’étoffer sur le plan qualitatif en attaque. Et sur le plan quantitatif au milieu. Sans préjuger de la faisabilité d’un transfert, plusieurs profils correspondent aux besoins parisiens : Hazard (Chelsea), Pedro (FC Barcelone), Nani (Manchester United), Di Maria (Real Madrid), Hamsik (Naples), De Rossi (AS Rome) et Pogba (Juventus Turin). Pour ne citer qu’eux.


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Laurent Blanc : jeu, jeu et match !

Il n’était pas le premier choix et Leonardo ne voulait pas de lui. Et alors? Les monstres du vestiaire parisien l’ont très vite adoubé parce que l’ancien sélectionneur des Bleus connaît par cœur les codes et les modes des joueurs de très haut niveau. Il vient du même monde.

Le champion de France 2009 avec Bordeaux a réussi à tirer le meilleur de l’effectif en lui proposant ce qu’il attendait : le jeu de possession. Blanc a beaucoup appris de ses erreurs passées et de la gestion humaine après son passage en équipe de France. Il se régale à entraîner le PSG et voir jouer son équipe.

La greffe a si bien pris que le club discute d’ores et déjà de sa prolongation de contrat.

Le Parisien.fr
Homer
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Blanc emmène ses jeunes au Qatar

Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, a décidé d’emmener un groupe élargi au Qatar pour le stage de préparation qui débutera dimanche et se terminera par un match amical face au Real Madrid le 2 janvier. Il a convoqué vingt-six joueurs dont de nombreux jeunes : les gardiens Mory Diaw et Mike Maignan, les défenseurs Alvin Arrondel et Sébastien Atlan, ainsi que le milieu Kingsley Coman. Le reste du groupe est classique, avec Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Thiago Silva et consorts. Après une semaine de vacances, les joueurs du Paris Saint-Germain s'envolent dimanche pour leur Qatar Winter Tour.

Le groupe parisien :
M. Diaw, Douchez, Maignan, Sirigu - Alex, Arrondel, Atlan, Z. Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Coman, Lucas, Matuidi, Ménez, Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Ongenda.


L'Equipe.fr
Homer
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Il a fallu briser la glace
Par Zoumana Camara, Champion de France 2013 avec le Paris Saint-Germain

"Ce titre, il s'est joué un soir de Ligue des Champions, quand on a reçu Porto, le 4 décembre 2012. Il est à chercher là, le tournant majeur de notre saison. Avant de recevoir les Portugais, on sort d'un mois tortueux en Championnat et d'un défaite à Nice (1-2, le 1er décembre).

Même si on est alors déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, une énorme tension règne dans le club. Avant la rencontre, chose rare, le président Nasser al-Khelaïfi, vient nous parler pendant la mise au vert à l'hôtel, à Versailles. Une de ses phrases marque les esprits : "Ce soir, je veux voir des guerriers. Celui qui n'est pas prêt à partir au combat ce soir, qu'il le dise maintenant et qu'il lève la main. Je le prendrai comme du respect, car il sera honnête vis-à-vis du club. Je ne lui en tiendrai pas rigueur". Évidemment, personne n'a levé la main ! (il rit). Après notre victoire (2-1), le soulagement était vraiment palpable. Gagner était capital, dans ce contexte. L'Europe nous a rassurés. Un peu de notre titre en Championnat venait de se jouer ce soir-là. On comprendra plus tard, aussi, à quel point l'avenir de Carlo (Ancelotti) était suspendu à ce match.

Dans cette période-là, il nous apportera sa capacité extraordinaire à dédramatiser les situations. Régulièrement, il prendra toute la pression sur lui pour que ses joueurs abordent les matches sereinement. Rien ne nous a détournés de notre chemin. Des périodes qui ont pu inquiéter les médias ou les supporters n'ont jamais affecté la confiance de l'équipe, comme cette défaite à Reims (0-1), le 2 mars, qui précédera une série d'invincibilité de trente-six matches. O.K., Lyon revenait alors à deux points, mais, à nos yeux, ce résultat n'était rien d'autre qu'un faux pas sans conséquence. A chaud, on a eu l'impression que tout le monde nous tombait dessus. Comme si on ne pardonnait plus rien à ce PSG-là.

Nous, on ne s'était jamais dit : "Attention, Lyon peut nous passer devant..." Et c'était une évolution majeure car, un an plus tôt, on se disait que chaque erreur pouvait renforcer Montpellier dans la course au titre. En 2013, on avait la certitude que rien n'entraverait notre conquête du titre. Oui, on pouvait perdre un match. Mais oui, on serait champion. Cette conviction, on la puisait dans la force qu'on dégageait dans les matchs importants.

Au fil de la saison, Carlo (Ancelotti) n'a cessé de nous répéter : "On va réussir, on va gagner ce Championnat." Quand ces mots viennent d'un entraîneur qui a presque tout gagné, tu te dis qu'il doit avoir une bonne intuition. (il sourit) Carlo a propagé cette sérénité autour de lui. Il nous a aidés à bien finir la saison par son calme impressionnant. L'attitude d'Ibra et de Thiago Silva, arrivés du Milan pendant l'été 2012, aura également tiré le groupe vers le haut. Eux, ils n'ont pas besoin de s'affirmer par la parole. Ce sont des leaders de jeu, exemplaires par leur faculté à relever la tête rapidement quand les choses ne tournent pas dans le sens


L'Equipe Magazine
Dubdadda
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A 100% qatarien désormais


Une petite révolution s’est produite au PSG le 20 décembre dernier, lors de l’assemblée générale de l’Association du club. Qatar Sports Investments (QSI) a alors acquis, pour 1 €, la dernière action détenue par la section amateur du PSG. Le propriétaire qatarien possède donc désormais 100% du club parisien.


Dans le football français, la règle, en général, veut que les sections amateurs aient une action du capital des clubs professionnels. En juin 2011, quand il avait racheté le club à Colony Capital, QSI avait déjà cherché à acheter l’action de l’Association PSG. Le président de l’époque, Simon Tahar, s’y était opposé.


Le Parisien
Jean Francisco
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Maintenant, ils sont heureux.

Les cracks du PSG, attendus aujourd'hui à Doha pour un stage qui durera jusqu'au 2 janvier, affichent, cette saison, leur plaisir d'évoluer dans la capitale. La preuve en quelques instantanés de la vie du club.

Les vacances s'achévent aujourd'hui pour les Parisiens, leaders du Championnat, attendus en fin de journée au Qatar, ou ils effectueront un stage de quelques jours, semblable à celui de la saison passée à pareille époque. Mais il suffisait d'entendre les rires nourris de Zlatan Ibrahimovic, Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi, Lucas et Zoumana Camara pendant qu'lls enchaînaient les tours de terrain, au Camp des Loges, peu de temps avant la tréve, pour comprendre que l'ambiance au sein du groupe est plus douce et plus légère que la saison dernière. Il suffisait aussi de voir Jérémy Menez (26 ans, sous contrat jusqu'en Juin), seul en tête du peloton, le bonnet bien enfoncé sur le crane, pour constater qu'll n'était pas d'humeur à plaisanter, en dépit de sa passe décisive, deux jours plus tôt contre Saint-Étienne (2-1 a.p le 18 décembre), en Coupe de la Ligue. « Il est au bout du rouleau et ne pense plus qu'à partir pour avoir du temps de jeu ›› assure un proche du groupe.
Mais il est le seul a laisser transpirer son spleen. Les autres, d'lbra à Pastore en passant par Thiago Silva semblent avoir digéré leur adaptation, parfois délicate, et n'hésitent plus à afficher leur bonheur de jouer à Paris.

IBRAHIMOVIC, COURS DE FRANÇAIS, RÉCONCILIATION ET COTES FÊLÉES

L'été dernier, un an après son transfert en provenance de l'AC Milan, Ibrahimovic a pensé à partir. Puis il a finalement prolongé son contrat jusqu'en 2016 et changé d'appartement, tout en restant dans le VIII arrondissement de Paris. Désormais, il apparait épanoui au PSG et s'est même mis aux leçons de français. Fin novembre, comme s'il tenait a récompenser ses coéquipiers pour leur début de saison, il leur a offert une console de jeux Xbox One, ornée de sa signature, avec le nom et le numéro de chacun gravés dessus. Dans sa quête de félicité Ibra en a profité pour s'excuser aupres du steward auquel il ne parlait plus depuis la saison passée, après que celui-ci l'eut empêché de
garer sa voiture au centre d'entrainement sur une place de parking réservée au staff. Plus
précisément, il a demandé au Français Zoumana Camara, l'un de ses coéquipiers dont il est le plus proche, de sonder le steward pour savoir s'il souhaitait tourner la page...
Sur le terrain en revanche, lbra ne change pas. Toujours impitoyable et soucieux du moindre détail. ll fait partie de ces joueurs qui s'entrainent comme ils jouent. " Il lui arrive, parfois comme Thiago Silva ou Thiago Motta, de sauter une séance et de rester aux soins parce qu'il se sent moins bien,remarque Sylvain Armand, ancien Parisien, aujourd'hui à Rennes. Mais lorsque qu'il joue, c'est toujours a fond, en match comme a l'entraînement." Maxwell l'un des meilleurs amis d'Ibra en a fait les frais. Deux jours avant le déplacement à Rennes (3-1. le 14 décembre), l'attaquant suédois percute le Brésilien dans un duel. Bilan pour le latéral gauche: des côtes félées et une indisponibilité de trois matches.
Pour Ibra, l'entraînement est également l'occasion de répéter ses gammes. Exemple, à Bruxelles, la veille de son quadruplé contre Anderlecht (5-0, le 23 octobre). Juste avant de quitter la séance à huis clos, le Suédois voit un ballon arriver exactement à l'endroit où il réalisera le lendemain, une frappe supersonique envoyant le ballon en pleine lucarne.
Que fait lbra ? Il tire aussi fort et trouve la lucarne. Déjà...

CAVANI, DES BUTS, MAIS PAS DE PHYSIOTHÉRAPEUTE

L'incroyable début de saison du Suédois n'occulte pas celui d'Edinson Cavani. Depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 Août), Laurent Blanc, l'entraineur parisien, a décidé de décaler l'Uruguayen, meilleur buteur de Serie A la saison dernière avec Naples, sur le coté droit. Cela ne lui plaît pas, mais Cavani fait le boulot, marque, passe et défend. Son sens du dévouement ne lui offre pourtant pas encore de passe droits au club. Le Sud-Américain fait partie de ces joueurs qui restent près de deux heures sur la table de massage, chaque jour, après l' entraînement. Il a d'ailleurs demandé que le physiothérapeute qui le suivait en ltalie puisse le rejoindre à Paris, de la même manière que Thiago Silva avait obtenu l'arrivée de son kiné de Milan, l'été dernier. La direction du PSG s'y est opposée. Cavani, personnage discret qui tarde à se fondre dans le groupe, est chagriné de ce refus, mais il continue d'enchainer les prestations de haut niveau sans se plaindre, à l'image de son doublé contre
l'ASSE en Coupe de la Ligue. Le lendemain, le club lui affrète un avion pour qu'll rentre en Uruguay
afin de régler, en urgence, son divorce. ll y est resté, entamant avec un peu d'avance ses vacances, alors que Blanc souhaitait le récupérer pour la réception
de Lille (2-2, dimanche dernier).

THIAGO MOTTA, MUSCULATION ZÈLE ET CHEF CUISINIER

Interrogé deux jours avant le match face au LOSC, sur ce qui l'a le plus surpris depuis son arrivée
à Paris, Blanc se laissera aller à deux aveux. 1 "Les jeunes ! Adrien Rabiot (18ans) a montré qu'il avait les qualités pour jouer au PSG. Hervin Ongenda (18ans) et Kingsley Coman (17ans), ce n'est pas mal non plus"; 2 "le professionnalisme du groupe. Les jeunes doivent prendre exemple sur des joueurs comme Thiago Motta ou Zlatan".
D'une certaine manière, Thiago Motta apparaît comme le symbole de ce professionnalisme extrême. Comme Thiago Silva, Cavani, Sirigu ou Ibra, le milieu arrive à l'entraînement une heure avant les autres, effectue des exercices de musculation avant la séance et quitte les lieux deux heures après tout le monde. L'international Italien est également soucieux de son hygiène alimentaire. Comme Maxwell, il a un chef cuisinier à domicile, qui lui prépare ses déjeuners et ses dîners. Et il se sent aujourd'ui à Paris comme chez lui : " c'est difficile de ne pas être heureux ici. C'est l'une des cinq plus belles villes au monde. J'arrive à jouer sur le terrain comme je le souhaite, et les résultats suivent. Vraiment, je me sens comme un privilégié".

2014 UNE RECRUE NOMMÉE BARTHEZ ?

Bichonner ses stars est l'une des préoccupations du PSG. Parfois cela donne lieu à quelques excès.
Ce fut le cas, notamment, lors du déplacement à Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Pour la première fois, le club a décidé de parcourir les 250 kilomètres en avion. Coût du voyage: 36000 euros. Avantages ? Négligeables, surtout que l'avion s'est posé à l'aéroport de Lille-Lescin et que le groupe a effectué les cinquante derniers kilomètres ... en car. Mais il paraît que cela correspond au nouveau slogan du club: "Rêvons plus grand". Pour rêver plus grand, justement, certains au club, estiment que la présence d'un autre champion du monde de 1998, aux cotes de Blanc. peut être précieuse. Lors de la réception de l'Olympiakos (2-1, le 27 novembre), Fabien Barthez a fait une incursion dans le vestiaire, au Parc. Puis l'ancien gardien des Bleus est revenu, quatre jours plus tard, après la victoire contre Lyon. (4-0). Ces visites n'étaient pas anodines. Blanc aimerait que son ancien coéquipier devienne consultant pour les gardiens parisiens, une mission qu'il a déjà accomplie auprès de l'équipe de France. L'affaire devrait se concrétiser en début d'année.

L'équipe
Homer
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Au PSG, les vacances sont finies

Après six jours de congés, les Parisiens s’envolent demain pour le Qatar, où se déroulera le stage de reprise. Les Sud-Américains rejoindront la troupe lundi.

C’était bien, c’était chouette. Les vacances des joueurs du PSG s’achèvent en partie ce soir. Demain, tout le monde ou presque s’envole de Paris pour rejoindre Doha au Qatar, où le club de la capitale effectuera son stage de reprise jusqu’au 2 janvier, après un amical et alléchant PSG - Real Madrid. Quelques Parisiens, dont plusieurs Sud-Américains, ne rejoindront la troupe que lundi par leurs propres moyens. Le staff parisien n’entend pas perdre une seconde avec un entraînement programmé dès demain soir à 18 heures.

La plupart des joueurs ne devraient pas rencontrer de difficultés à se remettre dans le bain. Entre le coup de sifflet du dernier match, PSG - Lille (2-2), et l’avion demain, six jours de vacances se sont écoulés. Edinson Cavani reste le mieux loti avec dix ou onze jours de coupure, puisqu’il est rentré plus tôt en Uruguay pour régler son divorce. Un mal pour un bien. Surtout qu’El Matador l’avait bien mérité après une demisaison pour le moins bluffante.

Cinq entraînements en quatre jours à Doha

Zlatan Ibrahimovic a passé Noël en famille en Suède. La majorité a choisi ses attaches locales et familiales, comme Lucas, de retour au Brésil. Son compatriote Marquinhos lui a emboîté le pas. Tout en restant dans le giron des Pays-Bas, Grégory Van der Wiel s’est exilé avec sa compagne à Curaçao, dans les Antilles néerlandaises. Apparemment, il faisait chaud et l’eau était agréable… Cependant, quelques joueurs se sont distingués par un choix décalé. Papus Camara s’est ressourcé à Dubaï, certes un classique pour lui, puisqu’il y passe tous ses hivers. L’Italo-Brésilien Thiago Motta s’est rappelé ses années catalanes à Barcelone, une ville qu’il connaît par cœur. Le capitaine du PSG et de la sélection brésilienne, Thiago Silva, était à Abu Dhabi en famille, où il a visité le parc d’attractions Ferrari. Le soleil va continuer d’escorter leurs pas. A Doha, il fait une vingtaine de degrés. Idéal pour une reprise en douceur, bien que cinq entraînements en quatre jours soient au menu avec, le cinquième jour, le fameux match face au Real de Carlo Ancelotti, l’ancien entraîneur parisien. Retour aux affaires le 5 janvier avec un déplacement à Brest en 32e de finale de la Coupe de France, un nouvel objectif dans la saison du PSG.


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Le PSG accueilli en grande pompe au Qatar

Le Qatar joue à fond la carte du PSG. Les membres de l'effectif parisien sont devenus les têtes d'affiches de ce petit état gazier dès l'aéroport de Doha où les touristes sont accueillis par les visages souriants de Zlatan Ibrahimovic ou Edison Cavani.

Du 29 décembre au 2 janvier, les joueurs du PSG sont en stage au Qatar avec en apothéose un match amical face au Real de Madrid de Carlo Ancelotti. Une partie des joueurs de Laurent Blanc doit arriver dimanche en fin d'après-midi dans leur hôtel Torch aux couleurs du PSG.

En attendant leur arrivée, l'office du tourisme de cet état du Golfe a décidé d'exploiter le filon parisien à fond à grands renforts de clichés sur la ville-Lumière. La Tour Eiffel, la Seine et la butte Montmartre sont ainsi importées dans le désert qatari devenu un eldorado. «Paris comes to Doha» (Paris vient à Doha), proclame la vidéo promotionnelle.


Le Parisien 28/12

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A 100% qatarien désormais

Une petite révolution s’est produite au PSG le 20 décembre dernier, lors de l’assemblée générale de l’Association du club. Qatar Sports Investments (QSI) a alors acquis, pour 1 €, la dernière action détenue par la section amateur du PSG. Le propriétaire qatarien possède donc désormais 100% du club parisien.

Dans le football français, la règle, en général, veut que les sections amateurs aient une action du capital des clubs professionnels. En juin 2011, quand il avait racheté le club à Colony Capital, QSI avait déjà cherché à acheter l’action de l’Association PSG. Le président de l’époque, Simon Tahar, s’y était opposé.


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Ce qui attend le PSG à Doha

C’est désormais une habitude. Pour la troisième année consécutive, le PSG reprend après la trêve hivernale par un stage de quelques jours au Qatar. Laurent Blanc emmène avec lui à Doha un groupe de 26 joueurs, avec plusieurs éléments de la réserve. Le gros de la troupe arrive ce dimanche. Ibrahimovic doit rejoindre ses partenaires dans la soirée, directement depuis Stockholm. Quant à Cavani, Lucas, Maxwell, Marquinhos et Lavezzi, ils sont attendus demain, en provenance d’Amérique du Sud. Tout comme Van der Wiel qui arrive des Pays-Bas.

Ce déplacement à Doha est contractuel. Avec ce voyage sur la terre de son propriétaire, le PSG, désormais lié avec la Qatar Tourism Authority (QTA), contribue à valoriser à l’international l’image de l’émirat. C’est dans ce cadre que des manifestations vont avoir lieu : les joueurs doivent ainsi effectuer une sortie dans le désert et assister à une chasse au faucon, activité très prisée des Qatariens.

Une rencontre contre le Real Madrid jeudi

Par ailleurs, QTA va profiter de la présence d’Ibrahimovic et de ses partenaires pour réaliser des clips et photos qui serviront aux futures campagnes de communication de l’organisme qatarien.

Mais cette virée (sans épouse ou compagne, contrairement à l’an passé) ne se limite bien évidemment pas à la promotion du pays. Sur place, la délégation parisienne va bénéficier de conditions de préparation optimales. Il fera bon et pas trop chaud. L’hôtel des Parisiens est l’un des plus renommés de la région et les entraînements se déroulent à deux pas, au sein du complexe Aspire qui dispose d’installations de grande qualité.

En dehors des entraînements et des obligations avec QTA, les Parisiens vont aussi inaugurer une boutique du club dans un centre commercial et normalement faire un saut au tournoi de tennis ATP de Doha.

Le PSG quittera Doha jeudi dans les heures suivant son match contre le Real Madrid d’Ancelotti. Il laissera derrière lui un climat agréable pour retrouver dès vendredi l’hiver français. Attention au possible choc thermique à deux jours seulement du premier rendez-vous officiel de l’année, dimanche en 32es de finale de Coupe de France, à Brest (L2).


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Le PSG s’offre une boutique à Doha

En stage au Qatar à partir d’aujourd’hui, le PSG inaugurera mardi après-midi, dans le centre commercial Villagio situé au sein du complexe Aspire, une boutique officielle à Doha. Trois joueurs parisiens seront mobilisés pour l’occasion : l’Italien Marco Verratti, le Néerlandais Gregory Van der Wiel et le Brésilien Marquinhos.

En attendant l’ouverture officielle, c’est une belle photo de la Tour Eiffel et d’Ibrahimovic, Matuidi, Silva, Cavani et Lavezzi qui fait patienter les futurs acheteurs. Ce dimanche 29 décembre, des travaux étaient toujours en cours dans la boutique.


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Une partie des joueurs est arrivée au Qatar

Premier arrivé parmi la quinzaine de joueurs sur place, Thiago Silva, a pris ses quartiers ce dimanche en fin de journée au QG de l'équipe, l'hôtel Torch à deux pas d'installations d'entraînement ultra modernes. Les autres Parisiens ont atterri vers 18h30 à l'aéroport de Doha et ont ensuite rejoint leur hôtel, le Torch, vers 19h30. En tout, une quinzaine de joueurs est déjà là.

Cet hôtel de luxe, une immense tour installée au coeur de l'Aspire Zone, est illuminé depuis plusieurs jours aux couleurs rouge et bleu du PSG, propriété du fonds d'investissement qatari QSI.

Les Sud-Américains Lucas, Cavani ou encore Maxwell doivent arriver demain depuis Sao Paolo au Brésil. Zlatan Ibrahimovic, venu directement de Suède, est annoncé pour le début de soirée. Contrairement à l'année dernière, compagnes et épouses ne sont pas du voyage.

Les joueurs ont ensuite participé à un entraînement. La séance, suivie par une trentaine de journalistes et une poignée de curieux, dont l'ancien joueur parisien et marseillais Djamel Belmadi, a été extrêmement légère. Après un footing, les joueurs ont simplement effectué quelques courses et se sont étirés.

Ce stage hivernal se conclura jeudi par un affrontement face au Real Madrid de Carlo Ancelotti, l'ancien entraîneur du club parisien, au stade Khalifa, également situé dans l'Aspire Zone.

D'ici là, les Parisiens s'entraîneront encore quatre fois et participeront à différentes opérations promotionnelles liées au lucratif partenariat entre le club et QTA, l'office de tourisme du Qatar.


Le Parisien 29/11

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Ibra-Cavani, le duo gagnant de 2013



Deux Parisiens, Ibrahimovic et Cavani, figurent dans le top10 (et même le top5 !) des meilleurs buteurs de l’année civile 2013 qui s’achève. Avec 47 réalisations en club et en sélection toutes compétitions confondues, le Suédois s’intercale entre deux Ballons d’Or, Cristiano Ronaldo (69 buts) et Messi, blessé à six reprises depuis avril, avec 45 unités.

Après son départ de la capitale, Leonardo avait fait de la paire de buteurs parisiens « la meilleure attaque d’Europe ». L’ancien directeur sportif du PSG ne croyait pas si bien dire. Jamais dans l’histoire un club hexagonal n’a pu se vanter de disposer dans ses rangs d’un duo d’attaquants ayant inscrit la bagatelle de 88 buts sur l’année écoulée. Avec 24 buts chacun, Benzema (Real Madrid) et Ribéry (Bayern Munich) sont les meilleurs artilleurs français de l’année.


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Al-Khelaïfi assiste à l'entraînement du PSG ce lundi matin

Retenu dimanche soir par le dîner des joueurs participant au tournoi de tennis ATP de Doha (Nadal, Gasquet, Monfils, Ferrer, Murray sont notamment en lice), Nasser al-Khelaïfi n'avait pas pu venir saluer le PSG à son arrivée à Doha dans la soirée. Le président parisien, également patron de la fédération qatarienne de tennis, l'a fait ce lundi matin en assistant à la séance d'entraînement matinal. Ibrahimovic, arrivé dimanche dans la nuit directement en provenance de Suède, était bien là.

Le président al-Khelaïfi devrait convier la délégation du PSG à assister à quelques matchs de tennis d'ici la fin du stage jeudi soir. Une autre séance est programmée ce lundi après-midi à 16 heures locales (14 heures en France), toujours sur les installations du complexe Aspire.


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Le PSG a pris ses quartiers à Doha

La nuit enveloppait déjà la capitale qatarienne quand le bus du PSG, escorté par deux gros 4 x 4 américains aux gyrophares bleu et rouge, est apparu devant l’hôtel The Torch. Il était 19h40 locales. Laurent Blanc et son staff ont été les premiers à descendre suivis par les seize joueurs présents. Thiago Silva, déjà dans l’émirat, est arrivé une bonne demi-heure avant.

Camara et Sirigu, moins de cinq minutes après leurs camarades, en provenance de Dubaï pour le premier et de Rome pour le second. Il n’y avait pas foule pour accueillir le PSG, qui a démarré hier soir son stage de reprise, ou Qatar Winter Tour, comme l’appellent le club et son sponsor, Qatar Tourism Authority. Quelques badauds égarés sur le gigantesque complexe Aspire et des clients de l’hôtel se sont arrêtés prendre des photos.

La délégation parisienne est arrivée à l’aéroport de Doha à 18h30 au terminal réservé habituellement au gouvernement. L’arrêt ravitaillement de l’avion, initialement prévu à Ankara, en Turquie, a été annulé. L’affréteur du jet de l’équipe parisienne ayant finalement trouvé un appareil, un Boeing 757, plus gros pouvant rallier le Qatar sans halte. Il en sera de même pour le retour en France, dans la nuit de jeudi à vendredi.

La visite de Belmadi

Le temps de se changer et les Parisiens ont rallié les terrains pour trente minutes de travail. Quelques supporteurs étaient là pour assister à cette mise en route légère. Un jeune garçon australien, vivant au Qatar et vêtu de la tête au pied des couleurs parisiennes, avait les yeux grand ouverts devant ses héros.

Emilien était aussi aux anges. Cet adolescent français, fils d’Aziz Bennij, ancien joueur de Nancy désormais directeur technique du club d’Al-Arabi, va souvent au Parc des Princes encourager son équipe. « C’est grâce à ce PSG qu’Emilien est fier de soutenir Paris en France maintenant, dit son père. Ici, Barcelone, le Real Madrid et le Bayern Munich sont encore plus populaires, mais le PSG refait son retard car son jeu est plaisant et l’on suit de plus en plus ses performances. »

En toute fin de séance, les Parisiens ont reçu la visite de Djamel Belmadi, ex-joueur du club aujourd’hui entraîneur de l’équipe olympique du Qatar. Le milieu de terrain a conversé un moment avec Zoumana Camara, croisé à Marseille entre 2000 et 2002.

Retenu au dîner des joueurs participant au tournoi de tennis ATP de Doha qui débute aujourd’hui, le président Nasser al-Khelaifi, également patron de la Fédération qatarienne de tennis, n’a pas pu saluer son équipe hier. Il doit passer pendant l’entraînement de ce matin. L’effectif parisien, rejoint après la séance par Ibrahimovic venu directement de Suède, sera au complet en fin de journée avec les arrivées de Cavani, Marquinhos, Maxwell, Lavezzi, Lucas et Van der Wiel.


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Laurent Blanc : «PSG-Real sera une grosse séance d'entraînement»

Après la séance matinale de ce lundi matin sous le soleil, Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic sont venus s'exprimer dans l'auditorium du complexe Aspire. Le teint hâlé par ses quelques jours de vacances au Maroc, sa casquette rouge sur la tête, l'entraîneur parisien est apparu décontracté et souriant. Idem pour son attaquant star, le visage ceint d'un léger bouc et ses cheveux longs attachés en chignon.

«On est ici, dans des conditions optimales, pour faire une mini-préparation pour la seconde partie de saison, a expliqué Laurent Blanc. On a dix jours d'ici le déplacement à Ajaccio pour faire notre préparation physique pour toute la seconde partie de la saison. C'est peu. Le match contre le Real jeudi, qui est un rendez-vous de prestige, en fait partie. Pour moi, c'est une grosse séance d'entraînement.»

Ibra, en formidable compétiteur, livre un avis quelque peu divergent. «Malheureusement, ce match est amical mais on le jouera comme si c'était une compétition, on veut le gagner. Moi, je veux tout gagner et je ne suis jamais satisfait. Un succès contre le Real serait très bon pour la confiance», a lâché le géant suédois.

Les objectifs, à l'aune du second acte de la saison 2013-2014 demeurent élevés, comme Laurent Blanc le confirme : «On a les mêmes résolutions en 2014 qu'en 2013, gagner tous les matchs et bien s'y préparer. On a des échéances importantes qui nous attendent en L1, en Ligue des champions et en coupes, a confié l'entraîneur parisien. J'espère que les résultats seront aussi bon. Si c'est le cas, ça voudra dire que l'on gagnera des titres. Et ce n'est qu'ainsi qu'on pourra dire que l'on a réussi une grande saison. Pour l'instant on n'a rien gagné même si on a fait une très bonne première partie de saison. On doit maintenir notre niveau tout en étant encore plus performant sur les grands matchs.»

Le PSG s'entraîne une nouvelle fois ce lundi à 16 heures locales.


Le Parisien. fr 30/12
Jean Francisco
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Sous les projecteurs de Doha

C'est par une session en nocturne que le Paris-SG a renoué avec l'entraînement au Qatar. Attendu hier, Zlatan Ibrahimovic ne reprendra finalement qu'aujourd'hui.

Sur les parois élancées, ce scintillement rouge et bleu, désormais, appartient au décorum hivernal du Paris-SG. En arrivant au Torch Hotel hier, vers 19h40 (17h40 en France), les parisiens ont retrouvé l'immense silhouette lumineuse de la tour high-tech qui les héberge depuis deux ans et le début de leurs stages de reprise à Doha, au coeur de ce complexe sportif d'Aspire qui abritera le mois prochain la remise en route du Bayern Munich et de Schalke 04.

Sorti le premier du bus parti chercher la délégation parisienne à l'aéroport, il n'est pas impossible qu'en découvrant les lieux Jean-Louis Gasset, l'adjoint de Laurent Blanc, ait été saisi par un étrange sentiment: ici, un plan tactique pour neutraliser Cristiano Ronaldo exigera peut-être une gymnastique cérébrale moins poussée que celle requise pour dompter la luminosité de sa chambre à l'aide d'une "tablette" tactile.

Le match imminent du PSG face au Real Madrid du crack portugais suscite une attente colossale au Qatar. Depuis hier, le long de la corniche qui enlace la baie de Doha, les visages de Matuidi, Lavezzi, Thiago Silva, Cavani et Ibra incarnent l'événement programmé ce jeudi à l'Al-Khalifa Stadium. Près de 1200 demandes d'accréditation ont été envoyées par des médias du monde entier, soit 200 de plus que pour le quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Barcelone (2-2, le 2 avril)! Quant aux 40 000 places disponibles, elles se sont arrachées dans toute la région, notamment en Arabie Saoudite, et la course pour gratter un ticket de dernière minute s'apparente à une quête désespérée, y compris pour des VIP proches des cercles influents à Doha.

Les sans-billet qui espéraient apercevoir Zlatan Ibrahimovic hier soir ont dû essuyer une autre déception: le suédois, dont la présence semblait envisagée par le club, n'a pas foulé l'impeccable pelouse d'Aspire, contrairement à Pastore, qui, lui, était plutôt annoncé pour aujourd'hui. Le meilleur buteur de Ligue 1 (15 buts) devait finalement débarquer de Stockholm en milieu de soirée, tandis que les dernières arrivées - Cavani, Lavezzi, Lucas, Maxwell, Marquinhos, Van der Wiel - s'écouleront au fil de la journée d'aujourd'hui.

Une apparition face au Real Madrid pour Atlan

Arrivé dès dimanche à Doha, Thiago Silva avait profité de sa première soirée qatarienne pour se replonger dans les saveurs ... du Brésil dans une churrascaria (restaurant de viandes) de l'émirat. Hier soir, finies les grillades du pays: le "monstre" a participé à la tranquille remise en jambes des champions de France sous l'oeil de Djamel Belmadi, un ancien de la maison parisienne (1992-1996), fraîchement nommé à la tête de la sélection A' du Qatar.

De retour d'une visite officielle au Maroc, l'émir Tamim al-Thani, proche de Belmadi, ne figurait pas, lui, dans l'assistance, pas plus que Nasser al-Khelaïfi. Hier, le président du PSG, de Qatar Sport Investments et de la Fédération locale de tennis avait endossé une autre casquette. Celle du patron d'Al-Jazeera Sports appelé à célébrer le prochain changement d'identité du réseau de chaînes, qui se dénommera BeIn Sports sur l'ensemble des continents à partir de mercredi.

La haute hiérarchie du PSG n'a donc observer les foulées d'un invité surprise de ce séjour à Doha, le défenseur Sébastien Atlan. Âgé de vingt-neuf ans, ce latéral gauche de la réserve parisienne ( Championnat de France amateur) devrait connaître l'immense vertige, jeudi, d'une apparition face au Real Madrid. À l'heure où Maxwell pourrait ne pas en avoir entièrement fini avec ses douleurs costales, le staff parisien n'entend ni prendre le moindre risque avec l'international brésilien ni donner à Lucas Digne un temps de jeu supérieur à celui prévu pour chaque joueur face aux Espagnols, soit une mi-temps. À croire qu'avec le PSG version Qatar, il n'y a donc pas d'âge pour "rêver plus grand".

L'équipe
Homer
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Ibra : «Rendre les rêves possibles»

Présent au Qatar pour le stage de fin d'année du PSG, Zlatan Ibrahimovic voit très loin pour l'équipe de la capitale.

Champion de France en 2013 et sorti de la C1 en quarts par le Barça, Zlatan Ibrahimovic déborde d'ambitions pour la saison 2013-2014 qui est très bien partie pour le PSG. «On essaie d'avoir les meilleurs résultats, de ramener des trophées. Les propriétaires qataris ont maintenant quelque chose en main qui peut atteindre de grands résultats. On est là pour rendre les rêves possibles. On veut écrire l'histoire et construire de grandes choses, a expliqué l'attaquant suédois en conférence de presse. Je ne suis jamais satisfait, je veux gagner. On a bien progressé, et vite. L'équipe s'est développée dans le bon sens. On joue un très bon football, on a la balle, on se crée des occasions. Le collectif est de très bonne qualité, la mentalité progresse. Ça va dans le bon sens, je suis très heureux.»

Il pourrait l'être encore plus si Lionel Messi arrive un jour au PSG, comme les rumeurs le laissent entendre depuis des mois... «S'il est sur le marché, il y aura le monde entier dessus, pas seulement le PSG. Le projet du club, c'est de "rêver plus grand". Mais si vous prenez Messi, vous ne rêvez pas plus grand, vous êtes plus grand», a-t-il souri.


L'Equipe.fr
Oyé Sapapaya
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30/12/2013 | Charles Kamdem | Droit | Lu 346 fois | aucun commentaire

PSG, UEFA, fair-play financier et abus de droit
LE CERCLE. Les différents contrats de sponsoring signés par le PSG sont dans le collimateur de l’UEFA. Si l’instance faitière du football européen a la possibilité de requalifier les conventions qui lui sont soumises à la valeur du marché. La question du fondement juridique de cette requalification est posée. La théorie de l’abus de droit peut-elle servir de fondement juridique à celle-ci ?

PSG, UEFA, fair-play financier, y aura-t-il abus de droit ?

La compétitivité du football européen omet une vérité qui plombe le jeu : le fossé se creusant entre clubs riches et pauvres est, en effet, rarement mis en exergue. Pourtant, cette donnée essentielle pèse – et pèsera – sur ce sport universel, mais qui subit les dérives élitistes engendrées par l'argent et le marché. Longtemps, les clubs de football européens ont profité du cadre juridique généré par l’arrêt Bosman et d’un environnement économique propice à l’emprunt pour se financer. L’endettement des clubs a désormais atteint un niveau critique. Face aux dérives du football business, il est devenu plus qu’impératif de dégonfler cette bulle et de mettre fin à cette dérive par le biais d’instruments de contrôle.

PSG/QTA : l'abus de droit en question ?

Désormais, le fair-play financier, instauré par l'UEFA (Union Européenne de Football Association), oblige les présidents des clubs de football à changer leur mode de gestion pour pouvoir se dégager des marges de manœuvre. Des objectifs sont suggérés aux clubs : investir dans la formation, devenir propriétaire de leur infrastructure et surtout innover pour trouver des nouvelles sources de financement.

Toutefois, il ne faut guère confondre innovation et montage habile conçu dans le seul but de remplir les critères de contrôle financier posé par l’UEFA. L’abus de droit qui est une notion juridique existant aussi bien en droit suisse qu’en droit français, donne la possibilité à l’UEFA de remettre en cause ces montages.

Comme le disait l’imminent jurisconsulte et professeur de droit Planiol : "Où l’abus commence, cesse le droit". L’abus de droit est une notion juridique associée à la morale et l’éthique qui donne la possibilité de sanctionner toute exécution du droit qui dépasse les exigences de bonne foi et d’équité. Elle permet de sanctionner les atteintes non à la lettre de la loi, mais à l’esprit de celle-ci. Et surtout lorsqu'il s’agit d’une manipulation des mécanismes juridiques permettant d’atteindre un but contraire aux objectifs d’une loi ou d’une convention.

À cet égard, la récente convention de partenariat nouée par le Paris Saint Germain avec l’office de tourisme qatarien permettant au club d’entrer dans les clous du fair-play financier, soulève des interrogations sur la capacité de l’UEFA à lutter contre des montages conçus dans le but de rentrer dans les clous du FPF. Selon Le Parisien, le contrat, passé pour quatre saisons par Qatar Tourism Authority (QTA), l'institution en charge du développement touristique de l’Émirat, rapporterait près de 150 millions d'euros la première année, soit la saison 2012-2013, puis jusqu'à 200 millions, à terme, pour la saison 2015-2016. Il est disproportionné comparé aux autres contrats ayant cour sur le marché.

On peut donc légitimement se poser la question de la légalité de convention signée entre le PSG et QTA : sera-t-elle validée par les instances de contrôle ? Étant donné la proximité des cocontractants, la convention n’a-t-elle pas été signée dans le but exclusif de rentrer dans les clous du fair-play financier ? Dans cette hypothèse, l’UEFA peut-elle invoquer l’abus de droit et éviter ainsi que lui soit opposée une telle convention ?

Même si la doctrine française rattache souvent la notion d’abus de droit à la formule latine "Summun jus, summa injuria". Il s’agit d’une construction principalement jurisprudentielle en droit français. L’une des premières manifestations de cette construction est un arrêt de la cour d’appel de Colmar (1855) qui avait condamné le propriétaire d’une cheminée qui l’avait construite dans le seul but de nuire à son voisin. En droit fiscal français, l’abus de droit est une procédure qui permet de lutter contre les montages poursuivant un but exclusivement fiscal ou fictif.

Aux termes de l'article L64 du livre de procédures fiscales : "Afin d'en restituer le véritable caractère, l'administration est en droit d'écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d'un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d'une application littérale des textes ou de décisions à l'encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n'ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d'éluder ou d'atténuer les charges fiscales que l'intéressé, si ces actes n'avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelle".

Contrairement au droit français où la notion d’abus de droit fait l’objet d’une construction prétorienne. En Suisse, l’abus de droit fait l’objet d’une prohibition légale. L’article 2 du Code civil suisse dispose ainsi à alinéa 1 et 2 :

1) Chacun est tenu d’exercer ses droits et d’exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.

2) L’abus manifeste d’un droit n’est pas protégé par la loi.

Pour la doctrine suisse, l’alinéa 2 de l’article 2 du Code civil ne vise qu’à sanctionner une violation des buts de toutes dispositions contractuelles ou légales, à la lumière des exigences de sincérité et de loyauté. Selon le professeur Gérard Blanc : "Le juge doit constater la nullité de la prétention juridique invoquée, même si le comportement juridique se trouve en parfaite adéquation avec la norme… l’abus de droit n’est pas protégé par la loi. Ainsi, en cas d’abus de droit, le droit allégué n’existe pas parce que la prétention se trouve dépourvue de tout fondement juridique. La sanction principale est donc l’inexistence de ce droit".

Même si la convention signée par le PSG et parfaitement légale sous la forme, on peut soutenir que l’UEFA peut refuser de se la voir opposée sur le fondement de l’alinéa 2 de l’article 2 du Code civil suisse. Car, selon l’article 64 des statuts de l’instance faitière du football européen, le droit applicable en matière de litige à dimension européen est le droit suisse, le droit du for est celui du siège de l’UEFA qui se trouve à Lausanne. On peut donc conclure que le droit suisse est applicable à tous les contentieux liés à l’application des règles de l’UEFA

En cas de contentieux relatif à l’interprétation des dispositions relatives au fair-play financier, celui-ci sera résolu à la lumière du droit suisse qui donne un large éventail de possibilité à l’UEFA pour faire respecter le fair-play financier.

http://lecercle.lesechos.fr/economie-socie...r-et-abus-droit
Homer
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Le PSG booste l’image du Qatar en France

Football. Selon une étude, la notoriété de l’Emirat atteindrait 90 % en France grâce aux bonnes performances de l’équipe parisienne.

Et si le gagnant n’était pas — seulement — celui qu’on croit. On sait que, depuis juin 2011 et son rachat par Qatar Sports Investments (QSI), le PSG a basculé dans un nouveau monde où toutes les ambitions lui sont autorisées. « On est là pour rendre les rêves possibles », a même glissé hier Zlatan Ibrahimovic, symbole de cette évolution.
Selon Rashed al-Qurese, le directeur marketing de Qatar Tourism Authority (QTA) — l’organisme qui a conclu un partenariat inédit avec le club parisien en 2012 —, le Qatar a aussi beaucoup gagné en s’alliant avec le PSG. Une étude de juillet 2013, réalisée par la société Kantar, démontre que le taux de « reconnaissance du Qatar en France est [désormais] de 90% », assure M. Al-Qurese.

Pour QTA, qui souhaite attirer de plus en plus de touristes dans l’Emirat, c’est une première étape franchie avec succès. « Désormais, nous voulons travailler sur deux autres indicateurs. Le premier est : Envisagez-vous de venir au Qatar ? Et le second : Etes-vous allé au Qatar ? » nous a expliqué le dirigeant hier midi.

Une tournée en Indonésie l’été prochain ?

« Notre objectif est d’obtenir une augmentation moyenne du nombre de touristes au Qatar de 11% par an lors des 18 prochaines saisons », poursuit-il. Pour cela, il mise sur le club parisien et ses stars mais aussi sur l’équipe de handball et de foot féminin. Et, bien entendu, sur la renommée de Paris, Ville Lumière : « De façon indirecte, nous bénéficions du prestige culturel et du nombre de touristes qui viennent à Paris chaque année. »

Pour valider cette relation, QTA a lancé des campagnes d’affichage en France et dans le golfe Persique depuis novembre. Des spots télé sont également diffusés sur des chaînes américaines et indonésiennes. Depuis peu, le club parisien a noué des liens avec ce pays d’Asie. Dans cette optique, il y a fort à parier que, l’été prochain, le PSG y effectuera une tournée, d’autant que le Trophée des champions organisé par la Ligue (LFP) se jouera à Pékin le 2 août 2014.

En échange, le PSG reçoit une manne financière de plusieurs dizaines de millions d’euros. 150 M€ pour la saison 2012-2013, 200 pour l’exercice actuel, et plus encore, si nécessaire, à l’avenir. Face aux critiques soulevées par ces montants jugés disproportionnés, Rashed al-Qurese réplique. « Ici, l’industrie du tourisme est quelque chose de très calme. Mais dès que le foot arrive, cela amène de la passion. Notre association avec le PSG n’est pas du sponsoring. C’est une association innovante, dit-il. Les critiques sont normales, c’est la concurrence qui crée cela et ce n’est pas un problème pour nous. »

Cela en sera peut-être un pour l’UEFA, qui gère le foot européen. Auditionné fin novembre pour présenter ses comptes (dont les revenus de QTA) dans le cadre du fair-play financier qui entrera en vigueur en juillet prochain, le PSG attend une réponse de l’instance courant janvier. Il pourrait alors lui être demandé de revoir sa copie.


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Ibrahimovic : «On veut écrire l'histoire»

Quelques heures après son arrivées à Doha (Qatar) en provenance de Suède, Zlatan Ibrahimoic s'est montré très offensif sur les ambitions du PSG en 2014.

Il y a une ferveur nouvelle pour le Paris SG au Qatar. L'avez-vous ressentie ?

Zlatan Ibrahimovic. On le sentait déjà l'an dernier. Les propriétaires sont Qatariens, alors c'est normal qu'on représente le PSG, la France et le Qatar. On essaie de le faire au mieux, on essaie d'être une vitrine du Qatar dans le monde entier. Mais je suis juste un joueur de foot. Je me concentre là-dessus. On essaie d'avoir les meilleurs résultats, de ramener des trophées. Je sais qu'il y a une vraie passion ici pour le foot. Ils ont maintenant quelque chose en main qui peut atteindre de grands résultats. On est là pour rendre les rêves possibles.

Qu'attendez-vous du match de jeudi contre le Real Madrid ?

Ca sera un grand match, entre deux clubs fantastiques, avec des joueurs fantastiques. C'est une super opportunité pour les gens ici. Malheureusement, c'est un match amical. Mais on le jouera comme si c'était un match de compétition. Ce serait bien pour la confiance de le gagner.

Etes-vous satisfait du niveau atteint par le PSG ?

Je ne suis jamais satisfait, je veux gagner. On a bien progressé, et vite. L'équipe s'est développée très vite, dans le bon sens. On joue un très bon football, on a la balle, on se crée des occasions. Le collectif est de très bonne qualité, la mentalité progresse. Ca va dans le bon sens, je suis très heureux.

Quelle est la trace laissée au PSG par Carlo Ancelotti ?

Il a laissé beaucoup de choses. Les équipements, le terrain d'entraînement, c'est beaucoup mieux. On a été très critiqué, on parlait de le licencier, mais à la fin, il a gagné. Notre mentalité vient de ça. C'est un grand coach, qui a eu de grands résultats partout. Je suis très heureux pour lui de ce qu'il a à Madrid, mais pour nous c'est du passé. Aujourd'hui le coach c'est Laurent Blanc. On veut écrire l'histoire et construire de grandes choses. Mais Ancelotti a laissé de grandes choses.

Que pensez-vous des informations selon lesquelles le PSG s'intéresserait à Messi ?

S'il est sur le marché, il y aura le monde entier dessus, pas seulement le PSG. Je ne connais pas la situation mais je pense qu'il est très heureux à Barcelone. Les médias créent ça mais seul lui connaît la réalité. Le projet du PSG c'est de 'rêver plus grand'. Mais si vous prenez Messi, vous ne rêvez pas plus grand, vous êtes plus grand.


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Blanc s'est voulu très discret sur le mercato

Laurent Blanc, pendant sa conférence de presse de fin de matinée ce lundi à Doha au Qatar, a été questionné sur le mercato hivernal qui ouvre ce mercredi à minuit. L'entraîneur parisien ne s'est pas épenché sur ce sujet sensible.

«On ne va pas changer beaucoup. C'est la seule chose que je peux vous dire. Vous vous excitez, c'est votre job, ça fait du buzz. Mais s'il y a du mouvement, ça ne sera pas beaucoup, a expliqué Blanc. Je suis très content de mon effectif. Il y aura peut-être du mouvement en fonction des départs.»

Poussé à en dire plus notamment sur l'intérêt que porterait le PSG à Yohan Cabaye, Blanc est resté sur sa position: «C'est un bon joueur, je l'ai toujours pensé mais je n'ai rien à dire de plus.» Et quant à Jérémy Ménez qui souhaiterait quitter la capitale cet hiver, à six mois de la fin de son contrat, pour trouver plus d etemps de jeu ailleurs, Blanc a encore été plus laconique. «Il ne m'a pas demandé de partir», a-t-il conclu. Cette volonté du technicien parisien ne pas se livrer sur ce sujet ne signifie pas pour autant que le marché hivernal parisien sera atone.


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Qatar Tourism Authority : «Notre association avec le PSG est innovante»

C'est la première fois qu'un dirigeant de Qatar Tourism Authority (QTA) s'exprime depuis que cet organisme a signé un partenariat controversé avec le PSG en 2012. Rashed al-Qurese, directeur marketing de cet organisme, a rencontré les médias, ce lundi à la mi-journée, à Doha, au sein du complexe Aspire. L'office du tourisme qatarien verse au club parisien des dizaines de millions d'euros chaque année - 150 pour la saison 2012-2013, 200 pour l'exercice actuel et plus si nécessaire à l'avenir - contre une utilisation totale et mondiale de l'image du PSG et de ses joueurs.

Interrogé sur les critiques suscitées par ce contrat, et notamment celles émanant de plusieurs clubs européens dont le Bayern Munich, al-Qurese a avancé plusieurs arguments. «L'industrie du tourisme ici est quelque chose de très calme et tranquille. Mais dès que le foot arrive, cela amène de la passion. Ce contrat a beaucoup fait parler, le PSG a pu régler certaines choses avec les différents clubs européens et les entités avec lesquelles il a pu parler.» La direction parisienne a été auditionnée fin novembre par l'Uefa dans le cadre du fair-play financier et a pu ainsi justifier son partenariat avec QTA. A-t-elle convaincu pour autant l'instance européenne ? Le club attend une réponse de sa part courant janvier.

«Nous n'avons pas un logo à montrer»

Pour convaincre, le dirigeant de QTA développe les mêmes idées que le PSG à plusieurs milliers kilomètres de là. «Ce qu'il faut comprendre, c'est que notre association avec Paris n'est pas du sponsoring, avance-t-il. C'est une association innovante, un partenariat à part, jamais vu dans le foot. Les critiques sont normales, ce sont la compétition et la concurrence qui créent cela, et ce n'est pas un problème pour nous. Je suis tout à fait au courant de ce que sont les contrats de sponsoring dans le football mais, encore une fois, le nôtre n'est pas du sponsoring. On est dans une autre catégorie. Nous n'avons pas un logo à montrer, cela n'a aucune importance pour nous de savoir combien de personnes voient le logo de QTA. Ce qui compte, c'est le Qatar en tant que destination touristique.» L'objectif avoué est une augmentation moyenne du nombre de touristes par an au Qatar de 11% lors des 18 prochaines années.

Et Rashed al-Qurese poursuit en livrant des éléments validant ce partenariat. «On a fait des études, le niveau de reconnaissance de la marque Qatar est déjà très élevée, autour de 90%. Désormais, nous voulons travailler sur deux autres indicateurs. Le premier c'est : envisagez-vous de venir au Qatar ? Le second : êtes-vous allé au Qatar ?» Il y a une différence entre les deux notions. Le PSG doit inciter les touristes à franchir le pas.


Le Parisien.fr
Jean Francisco
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Pastore, l'heure de rentrer ?

Nostalgique déclaré de l'Italie, l'Argentin pourrait être prêté à l'AS Rome lors d'un mercato qui verra Paris tenter de recruter un gaucher offensif. Lavezzi, lui, devrait rester.

Pour la superpuissance peu contestée de la L1, qui a déjà investi 360 M€ sur vingt-trois recrues (hors bonus) depuis l'arrivée de Qatar Sport Investments en juin 2011, recruter n'est pas une nécessité absolue. Mais avec un noyau de vingt-trois joueurs , le PSG ne s'appuie pas sur un groupe surdimensionné, notamment au milieu, et il ne compte aucun joueur offensif gaucher.

Dans la mécanique du champion d'automne, le poste d'attaquant (ou milieu offensif) pouvant occuper le côté gauche représente peut-être le seul maillon faible. Pour ce profil, le marché est restreint. Sur les trois cibles listées à la fin de l'été dernier (Mata, Ozil, Di Maria), une est à oublier (Ozil, parti à Arsenal) et les deux autres sont fragilisées par leur participation à la phase de groupe de la C1, sans compter la nationalité argentine de Di Maria, alors que le PSG a déjà atteint son quota de quatre joueurs hors-Union européenne autorisés (les brésiliens Thiago Silva, Maxwell, Alex, Lucas). Dans l'entourage de Mata, on assure que le PSG n'a pas encore formulé la moindre proposition.

Si Paris surveille la progression de Radja Nainggolan (25ans), le gaucher belge de Cagliari (2015), il n'a pas placé ce joueur - qui lui a été proposé - sur la liste prioritaire de ses recrues pour 2014. Au contraire de deux étoiles montantes: l'international brésilien Oscar (22ans,Chelsea, 2017) et l'international allemand Julien Draxler (20 ans, Schalke04, 2018), déjà visé par Chelsea, Arsenal ou encore Manchester City.

Blanc adore Cabaye, le club rêve de Pogba


De son côté, Blanc a redit hier à Doha tout le bien qu'il pensait de Yohan Cabaye (28 ans le 14 janvier), "un très bon joueur", sous contrat à Newcastle jusqu'en 2016.
Sur ce dossier, l'entraîneur du PSG pourra mesurer si les résultats positifs de son équipe - et sa possible prolongation de contrat - renforcent son poids dans le circuit des transferts parisiens.
Jusqu'à présent, la haute hiérarchie du club n'a jamais été transportée à l'idée de recruter Cabaye, un milieu relayeur droitier. Il n'est pas certain que les décideurs parisiens soient autant séduits que Blanc par la dimension sportive de l'international français (26 sélections), eux qui lorgnent beaucoup plus vers Paul Pogba (20 ans, 7 sélections).

La Juventus - où Pogba n'a toujours pas prolongé son contrat (2016) - ne semble pas encline à discuter d'un transfert avant l'été prochain. Le PSG devra jouer serré sur ce dossier: quand la Juve va entrouvrir la porte pour Pogba, elle mettra la pression sur Paris pour inclure, dans la transaction, Marco Verratti (21 ans, 2018), ce joueur que Léonardo lui avait soufflé en juillet 2012 pour 11 M€ (+1.5 M€ de bonus)...

Alors que Blanc a répété, hier, "qu'une arrivée pourrait dépendre d'un éventuel départ", trois noms reviennent pour une sortie du PSG en janvier. En Italie, l'Inter Milan est annoncée très active sur le cas d'Ezequiel Lavezzi (2017). Mais cet intérêt ne devrait pas aboutir: dans le vestiaire , "Pocho" vient de confier qu'il resterait jusqu'à la fin de la saison.

En fin de contrat en juin, Jérémy Menez est dans une position confortable s'il n'érige pas en obsession sa présence à la Coupe du monde. "Pourquoi partirait-il ?, questionne Jean-Pierre Bernès, son agent. Les choses peuvent très bien tourner en sa faveur." La Juventus, où son nom est régulièrement cité, ne semble avoir encore formulé aucune offre.

A ce jour, le partant le plus probable pourrait bien être Javier Pastore, même si son agent, Marcelo Simonian, a mollement cherché à écarter cette hypothèse hier après-midi en Italie. Alors que ses entraîneurs successifs au PSG (Kombouaré, Ancelotti et Blanc) ont tous buté sur une énigme, l'actionnaire du club semble dresser aujourd'hui, en coulisses, un constat d'échec. Sous contrat jusqu'en 2016, son transfert en janvier semble difficile car il acterait la moins-value considérable de la première recrue phare de QSI, achetée 42 M€ à Palerme en 2011. C'est en prêt qu'il pourrait débarquer, le mois prochain, à l'AS Rome et y retrouver comme dirigeant Walter Sabatini, son ancien directeur sportif à Palerme, et évoluer sous les ordres de Rudy Garcia. Au contraire de Lavezzi, Pastore n'aurait rien à perdre vis-à-vis de l'équipe d'Argentine. Il en est écarté depuis novembre 2011.

L'équipe
Oyé Sapapaya
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Le PSG en stage au Qatar : les Parisiens jouent les VRP de luxe

Arnaud Hermant | Publié le 01.01.2014, 05h33


Si les Parisiens n’étaient pas encore totalement convaincus, l’après-midi d’hier a ôté leurs derniers doutes. Leur rôle dépasse désormais très largement le simple périmètre des terrains gazonnés. Au Qatar, pays de leur propriétaire, les coéquipiers de Zlatan sont en représentation permanente.

Dès la pause déjeuner, les joueurs de Laurent Blanc se sont évaporés par petits groupes aux quatre coins de la ville pour assurer diverses opérations de promotion montées par Qatar Tourism Authority (QTA) ou certains de leurs sponsors tel Ooredoo, l’opérateur de téléphonie qatarien, qui s’affiche sur les maillots et a donné son nom au centre d’entraînement de Saint-Germain-en-Laye contre 13 M€ annuels.

Ibrahimovic à la chasse, Cavani à l’école

Ainsi, pendant que Thiago Silva, Alex et Lucas s’en allaient découvrir un village traditionnel, Sirigu, Lavezzi et Pastore se cultivaient au musée d’Art islamique de Doha après un tour sur la corniche. En fin d’après-midi, c’était au tour de Matuidi, Jallet et Rabiot de visiter le Gold Souk.

Quant à Ibrahimovic, accompagné de Maxwell et Camara, on le retrouvait en 4 x 4 dans le désert. Après le franchissement de quelques dunes, les trois compères ont partagé un thé avec des Bédouins. A suivi une démonstration de chasse au faucon, activité très prisée des Qatariens. Pour le géant suédois, passionné de chasse, l’expérience valait le détour. Elle l’a enchanté, davantage que le dîner de la veille avec des représentants de la Qatar National Bank, autre sponsor du PSG.

Pour ne pas faire de jaloux, Edinson Cavani a lui aussi été sollicité. Aux côtés de Ménez, Verratti, Thiago Motta et Matuidi, le buteur uruguayen s’est rendu à l’école Omar bin al-Khattab primary school. Les garçons, qui étaient en cours de sport, n’avaient pas été prévenus de la visite des Parisiens. Une fois l’effet de surprise passé, footballeurs et écoliers ont… joué au foot.

Jérémy Ménez, d’ordinaire peu souriant, est apparu sous un nouveau jour. Le milieu de terrain semblait dans son élément. Cavani également. El Matador n’hésitant pas à faire preuve de marques d’affection pour ces admirateurs. Matuidi et ses partenaires ont ensuite bu un thé sous une tente. La présence du PSG a créé un engouement certain dans l’école. Des jeunes filles et des enseignants ont accouru pour prendre des photos. La visite s’est achevée par un échange de cadeaux (un coffret, une rose rouge ou blanche et un diplôme de l’école contre des porte-clés et des photos dédicacées).

« Les sociétés qatariennes ont obligation de reverser 15% de leur bénéfice dans le cadre du programme Responsabilité sociale des entreprises afin de financer des projets éducatifs et sociaux, nous a confié un représentant d’Ooredoo. Faire venir quelques joueurs dans une école de quartier nous a semblé une bonne idée pour activer notre partenariat avec le PSG dans le pays. »

Mais la plus belle action de promotion resterait sans doute de s’imposer demain face au Real Madrid d’Ancelotti et de Zidane…



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Giovanni Mauri : « Laurent Blanc bénéficie de notre travail »
Préparateur physique du Real Madrid

Propos recueillis par A.H. | Publié le 01.01.2014, 05h29

Ami de longue date de Carlo Ancelotti, il l’a suivi quand celui-ci a quitté le PSG, l’été dernier, pour le Real Madrid. Demain, le club espagnol lance sa seconde partie de saison par un match de prestige à Doha face au PSG. Giovanni Mauri nous a confié son bonheur à l’idée de recroiser son ancien club.

Comment s’annoncent les retrouvailles avec le PSG?
GIOVANNI MAURI. Ce sera encore un moment très fort, comme à Göteborg en juillet.
Emotionnellement, c’est dur, car on garde avec Carlo un grand souvenir de notre passage à Paris. C’est un joli moment que nous offre la vie demain. Ce serait sympa aussi de retrouver le PSG en finale de la Ligue des champions…

Suivez-vous toujours l’actualité du PSG?
Oui, car une partie de mon cœur est toujours là-bas. J’ai regardé PSG- Lille et j’ai beaucoup souffert! René Girard sait comment mettre Paris en difficulté, il l’a prouvé avec Montpellier… J’ai encore des contacts de temps en temps avec des gens du staff.

Le jeu pratiqué par le PSG cette saison est de meilleure qualité que l’an passé, est-ce un legs de votre passage?
Laurent Blanc bénéficie de notre travail et va l’améliorer. Il a beaucoup de qualités, il est intelligent. Le club a bien fait de le prendre comme entraîneur. Il peut écrire de nouvelles très belles pages du PSG.

Comment se passe votre collaboration avec Zidane, entraîneur adjoint du Real?
Parfaitement. Zinedine a été un grand joueur, c’est aussi un grand monsieur. Il a vite compris toutes les dynamiques d’une équipe et notre philosophie basée sur le bien- être du joueur. Il nous apporte son expérience. Il discute beaucoup avec nos attaquants et leur fait faire un travail individualisé. Sur le banc, pendant les matchs, son rôle est important, car il nous livre sa vision du jeu. Il a tout pour devenir un futur grand entraîneur.

Et comment va Carlo Ancelotti?
Il est très content à Madrid, c’est une nouvelle expérience. Après, il faut des résultats, car le foot, ce n’est que ça. En championnat, on a connu quelques soucis (NDLR : le Real est actuellement 3e) mais en Ligue des champions, ça se passe bien. Pour le reste, Madrid n’est pas Paris, qui est une ville magnifique. On la regrette.


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Al-Khelaïfi : «Avec Blanc, on va écrire une longue page de l'histoire du PSG»

Doha (Qatar), de notre envoyé spécial, Arnaud Hermant | Publié le 01.01.2014, 10h18 | Mise à jour : 12h37


Dans son vaste bureau de la Fédération Qatarienne de tennis, à Doha, avec vue sur le Khalifa stadium, Nasser al-Khelaïfi a commenté ce mercredi l'actualité du PSG. «Je ne souhaite pas de tout gagner, nous a-t-il confié dans un sourire. La Ligue des champions, ce n'est pas un objectif dès cette année, mais un souhait. L'objectif, c'est la L1 et une coupe nationale.»

L'avenir de Laurent Blanc a aussi été évoqué. «Laurent a été l'une des cinq premières personnes à qui, mardi soir, lors du Réveillon, j'ai souhaité la bonne année et je lui ai dit que l'on allait écrire ensemble une belle et longue page de l'histoire du PSG. Je suis très content avec lui», poursuit al-Khelaïfi. Les deux parties discutent d'une prolongation de contrat (l'actuel bail du technicien court jusqu'en 2015) depuis quelques semaines. Un accord ne devrait plus tarder à intervenir.

PSG-Liverpool en 2015 à Singapour ?

Dans le cadre du développement du club, le président parisien a insisté sur la présence du club en Asie dans les prochaines années. «L'Asie est un marché très important pour nous, c'est aussi pour cela que nous avons signé un partenariat avec l'Indonésie. Nous n'irons peut-être pas là bas dès l'été prochain, mais nous discutons d'un match amical contre Liverpool à Singapour à l'été 2015. Nous pourrions disputer quatre rencontres en Asie à cette occasion».

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans les éditions du jeudi 2 décembre du «Parisien» et d'«Aujourd'hui en France».


Le parigo
Homer
Citation
« Les résultats du PSG sont meilleurs que prévu »

C’est dans son bureau de la Fédération qatarienne de tennis, et en tenue traditionnelle qatarienne, que Nasser al-Khelaifi nous a reçus en ce 1er janvier. Sympathique et blagueur, le président parisien a parlé de bilan et salué le travail de Laurent Blanc, tout en évoquant le mercato, Paul Pogba et les ambitions sportives et économiques de son club.


Quelle analyse faites-vous de la première moitié de saison?

NASSER AL-KHELAIFI. Le début de saison a été difficile avec les départs de Carlo (Ancelotti) et Leonardo et deux résultats nuls en L1 pour commencer. Après, ça s’est très bien passé. Je pense même que cela a été une bonne chose de partir doucement. Et, aujourd’hui, les résultats du PSG sont même meilleurs que prévu.

Vous ne vous attendiez pas à un tel début?

Je pensais qu’il faudrait un temps d’adaptation avec l’arrivée d’un nouveau staff technique. Or, c’est allé au-delà de mes espérances. Je suis très content de Laurent, j’ai une grande confiance en lui, en son travail. Je connais sa personnalité et comment ça se passe à l’entraînement, comment il est avec les joueurs. Je suis encore plus confiant qu’avant.

Vous appréciez son comportement et sa façon de manager l’effectif?

L’ambiance dans le groupe est meilleure que l’année dernière. J’observe l’équipe vivre et c’est très net qu’il y a un vrai plaisir d’être ensemble chez les joueurs. Mardi soir, j’étais avec eux à la soirée du réveillon : ils sont heureux de passer du temps tous ensemble, plus que la saison dernière. Cela se voit.

Où en êtes-vous des négociations avec Laurent Blanc pour prolonger son contrat?

Laurent a deux ans de contrat. Mardi soir, il a été l’une des cinq premières personnes à qui j’ai souhaité une bonne année 2014. Et je lui ai dit : « Coach, on va construire la grande histoire du PSG ensemble. » J’y crois vraiment, sa nomination a été notre meilleur choix. Je suis très heureux avec lui. Il y aura des défaites et, de temps en temps, des mauvais matchs d’ici à la fin de saison, mais nous sommes très liés et je souhaite vraiment continuer avec lui.

Sa prolongation de contrat est donc imminente?

Nous sommes proches… l’un de l’autre (rires). Quand ce sera signé, nous communiquerons.

C’est l’époque des vœux, que doit-on souhaiter au PSG pour 2014?

De tout gagner (sourire).

Même la Ligue des champions?

Là, ce n’est pas un objectif, mais un souhait. L’ambition, cette saison, est de conserver le titre de champion (NDLR : de France) et de remporter une coupe nationale. Après, il n’y a pas que les résultats, il y a aussi la qualité du jeu. Cela compte beaucoup pour nous et les supporteurs. Le jeu est plus agréable que la saison précédente.

Le début d’année est le moment des vœux mais aussi du mercato dans le football. Le PSG va-t-il recruter?

Cela n’existe pas, pour moi, le mercato. Pour nous, aujourd’hui, on ne pense pas à un joueur spécifiquement. On regarde car on ne sait pas ce qui se peut passer dans les prochaines semaines, il peut y avoir un blessé. Je ne pense pas qu’on recrutera. On est très bien comme cela.

Mais Paul Pogba (de la Juventus) est un garçon que vous suivez…

Il est parisien comme votre journal… C’est un grand joueur, il représente l’avenir de la France. Ce n’est pas pour cet hiver, pour l’été prochain peut-être…

Concernant le poste de directeur sportif, où en est votre réflexion?

Le directeur sportif, c’est moi (rires). Je prends le temps. Pour le moment, on n’est pas pressés. Il y a Jean-Claude (Blanc) et Olivier (Létang). On est très bien ainsi, on reste comme ça.

Le PSG poursuit aussi son développement économique. Pourquoi avoir conclu un partenariat avec l’Indonésie?

C’est un grand pays d’Asie de 250 millions d’habitants. L’Asie est un marché très important pour nous. Pour 2015, on réfléchit à organiser un match contre Liverpool à Singapour. On fera une tournée là-bas avec quatre rencontres peut-être. Pour l’été prochain, ce n’est pas encore assuré qu’on y aille.

Parmi ces questions économiques, il y a le contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA). A ce sujet, comment s’est déroulé votre passage devant l’UEFA fin novembre?

Très bien. On a répondu à toutes les questions de manière transparente. On est confiants. Quand on voit aujourd’hui les bénéfices tirés par le Qatar grâce au PSG… Les joueurs — et notamment Ibra, Maxwell et Camara — ont participé à différentes opérations culturelles et de découverte du pays. Elles ont été très suivies médiatiquement et diffusées partout dans le monde. C’est la preuve que ce partenariat est bien réel.

Le PSG affronte ce soir le Real Madrid à Doha. Quel sentiment vous inspire ce match de prestige?


Il y a un véritable engouement. Le Real est plus populaire encore que le PSG, mais on progresse. Il y a beaucoup de supporteurs du club qui viennent de tout le golfe Persique pour l’événement, beaucoup de demandes de places, ça se jouera à guichets fermés. Aujourd’hui, un billet se négocie entre 6000 et 7000 riyals qatariens (entre 1200 et 1400 €)!


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Déjà un match (amical) de prestige

Les Parisiens et les Madrilènes ne se croiseront pas uniquement sur le terrain à Doha. Depuis hier soir, les deux équipes sont logées dans le même hôtel, The Torch, situé dans le complexe Aspire. Les joueurs du Real ont débarqué directement depuis l’Espagne vers 22h30 pour un séjour de moins de vingt-quatre heures puisqu’ils repartiront tout de suite après le match événement.

Carlo Ancelotti a emmené 23 joueurs dont Cristiano Ronaldo et Benzema. Varane (genou), Bale (mollet) et Casillas (bientôt papa) ne sont pas du voyage. A l’heure où le Real débarquait au Qatar, Ibrahimovic et ses partenaires étaient déjà rentrés de leur visite au tournoi ATP de Doha, où ils avaient été invités en début de soirée par Nasser al-Khelaifi, leur président, aussi patron de la Fédération qatarienne de tennis. Les Parisiens ont pu assister à la victoire du n°1 mondial Nadal, rencontre programmée avant le duel franco-français opposant Gasquet à Monfils. Un peu plus tôt dans l’après-midi, le groupe parisien, hormis Jallet touché au dos et soigné à la clinique Aspetar, s’est entraîné une dernière fois. La séance fut légère. « On a secoué les joueurs physiquement ces deux derniers jours. Le match contre le Real est intéressant car il va nous permettre de nous juger fac e à une grande équipe. Mais, quoiqu’il arrive, il ne se passera rien, a confié Laurent Blanc hier. On n’est pas venus ici pour préparer ce match mais notre seconde partie de saison. Le rendez-vous important de la semaine, c’est dimanche à Brest. » Cet après-midi, idéalement, Blanc espère aligner deux équipes et pouvoir donner du temps de jeu à ses 25 joueurs valides.

PSG - Real Madrid
Cet après-midi, 15 h 45, Khalifa Stadium.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi. Entr. : Blanc.
Real Madrid : Diego Lopez - Arbeloa, Pepe, Ramos (cap.), Marcelo - Modric, Xabi Alonso,Isco - Di Maria, Benzema, Ronaldo. Entr. : Ancelotti.


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ÉCHOS

La Fondation PSG tiendra son dîner de gala le 28 janvier. Celui-ci aurait dû se tenir le 15 mai dernier mais, en raison des incidents du Trocadéro lors de la célébration du titre de champion, cette soirée avait été repoussée. Les personnes souhaitant participer à cet événement de charité, en présence de Nasser al-Khelaifi, le président parisien également patron de la fondation, peuvent acheter des tables entre 8000 et 10000 € chacune.
L’argent récolté sera reversé à des associations caritatives en lien avec le club parisien.


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PSG - Real Madrid : «Difficile et excitant», selon Laurent Blanc

L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a expliqué mercredi que le match amical de jeudi contre le Real Madrid était pour lui «comme une grosse séance physique», insistant sur l'importance plus grande du match de Coupe de France, dimanche à Brest.

«Quel est l'enjeu de ce match contre le Real Madrid ?

- C'est amical, on ne peut pas dire le contraire. Il y a du prestige mais ça reste amical. On est là pour faire un mini-stage. Le match est inclus dedans mais on est surtout là pour se préparer à la seconde partie du championnat et de La Ligue des Champions. Ca va être difficile et excitant. C'est là qu'on atteint ou pas ses objectifs. Donc pour moi ça sera comme une grosse séance physique. Ca fait deux ou trois jours que physiquement on travaille dur. L'idée c'est de remplir le réservoir pour la seconde partie de championnat. Mais contre le Real, ça sera quand même intéressant de voir mon équipe évoluer.

- Comment allez-vous gérer les états de forme ? Allez-vous faire beaucoup de changements ?

- On essaie de prévoir ce qu'on pourrait faire dans l'idéal. L'idéal, ce serait que tout le monde participe, avec 65 ou 70 minutes maximum. Mais je ne suis pas sûr qu'on aura deux équipes pour le faire. Il y a des joueurs qui ont des blessures récurrentes et je ne suis pas sûr de prendre le risque de les aligner 40, 50 ou 60 minutes. Le match important de la semaine, c'est dimanche contre Brest. C'est vrai que ça n'est pas le Real Madrid, ça retombe un peu. Mais c'est celui-là qui est important. La plus grosse interrogation, le plus gros risque, c'est Jallet, qui a le dos un peu bloqué depuis deux jours. J'ai peur qu'il ne puisse pas participer. Sinon, le reste des troupes est prêt.

- Que pensez-vous de votre séjour au Qatar ?

- C'est la première fois que je viens. Je suis très agréablement surpris par les installations sportives. On est dans un complexe assez impressionnant. C'est une ville toute neuve, un pays en pleine construction. C'est un pays qui va changer. En tous cas, travailler dans ces conditions, avec le climat, c'est l'idéal. En ce qui concerne le Mondial-2022, j'ai vu quelques projets de stade. Je peux vous dire qu'il y a des maquettes extraordinaires. Si je reviendrai ici en vacances ? En juin-juillet je crois qu'il fait un peu chaud et je crains un peu la chaleur. Plutôt en décembre, donc.»


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Le Real Madrid est arrivé à Doha pour sa rencontre avec le PSG

Le Real Madrid est arrivé mercredi à Doha, capitale du Qatar pour le match contre le PSG. Ce jeudi matin, le joueurs ont visité le complexe sportif Aspire puis ils ont assisté au match d'exhibition en salle (5/5 joueurs) à l'intérieur du Dôme. L'ancien joueur d'Arsenal Robert Pires doit jouer lors de cette rencontre. Il devrait également y avoir Zinedine Zidane, entraîneur adjoint du Real, en guest star.

Le Paris SG affronte aujourd’hui à (15h45 heure de Paris) le Real Madrid de son ancien entraîneur Carlo Ancelotti lors d’un match amical au Khalifa Stadium qui sera sans aucun doute bien rempli pour ce nouvel affrontement entre Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo.


Le Parisien
Slip
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Cavani : «Le Paris SG peut gagner la Ligue des Champions»



Brillant depuis le début de la saison, l'ambitieux attaquant dévoile ses grandes ambitions à Paris dans un long entretien. Un polo bleu marine, un short blanc, une paire de basket de marque, un chignon soigné et un petit bouc étudié: Edinson Cavani commence par s’effrayer en voyant notre liste de questions consacrées au « but », sa passion, sa mission, son royaume. Mais l’attaquant uruguayen du PSG ne met pas longtemps à se dérider. En espagnol. Et à scorer. Confidence en direct de Doha d’un joueur qui se faire extrêmement rare dans les medias.

Vous avez achevé l’année 2013 avec 18 buts marqués pour le PSG en 23 matches. Finalement vous êtes très complémentaires avec Zlatan Ibrahimovic (64 % des buts du PSG)…
Edinson Cavani : C’est un bon score pour moi mais l’important, c’est que l’équipe soit bien et se rapproche de ses objectifs. Je me sens bien à côté de Zlatan. C’est un joueur de grande classe, qui t’ouvre des espaces dans la profondeur et te met en excellente position. Il fait peur à beaucoup d’adversaires par sa façon de jouer et parce qu’il peut marquer à tout moment. Il a vraiment toutes les caractéristiques du buteur.

Fait-il peur également à des coéquipiers ?
Non, il ne fait pas peur aux autres. Il a sa façon de jouer et son caractère sur le terrain. Il peut paraitre rude et méchant mais c’est un joueur très important pour le groupe.

Croyez-vous qu’il ait craint que votre arrivée lui fasse de l’ombre ?
Non, il n’a pas peur d’un joueur, quelque soit son prix d’achat. Il est au dessus de ça. Il a sa carrière, un palmarès énorme et un vécu gigantesque. Il n’a qu’une obsession : gagner avec les joueurs qui l’entourent.

Existe-t-il émotionnellement quelque chose de plus fort que de marquer ?
Dans le sport et pour quelqu’un qui aime autant le foot que moi, marquer est la plus belle chose qui puisse arriver durant un match. Bien sûr gagner est magnifique et remporter des titres est un moment unique. Mais l’émotion lorsque je marque un but, avec le public en délire autour de moi, reste magique. Et j’aime bien revoir mes buts après un match. C’est important d’analyser comment l’action s’est construite et a abouti pour repérer les bons trucs et les mauvais.

Que ressentez-vous en voyant le filet trembler ?
Je me dis que j’ai bien travaillé et que j‘ai atteint mon objectif. On m’a acheté pour cela. C’est mon boulot et quand je le fais bien, je suis comblé. Je ne me sens pas comme le roi du monde mais je ressens une joie énorme. C’est une émotion vraiment spéciale.

En vous regardant, on ne vous imagine pas avoir des moments de doute devant le but…
Les doutes n’arrivent que lorsque tu n’es pas bien préparé pour faire ton job. Je me prépare justement à fond pour ne jamais ressentir de doute, pour être toujours au top, et avoir toute l’assurance possible et la conviction que je donne le meilleur de moi-même. C’est pour cela aussi que je montre mon envie à chaque fois que je rentre sur le terrain. Et que je participe activement au repli défensif. Je veux tout donner et gagner des titres.

On sent Cavani le buteur et le joueur du PSG heureux à Paris, on se trompe ?
Je me sens très bien à Paris. Depuis que je suis arrivé, tout n’a pas été simple. Il ya eu beaucoup de changements (il vient de se rendre en Uruguay pour divorcer). Du coup j’ai eu une adaptation quelque peu difficile mais les gens en France et les supporters m’ont toujours super bien traité. Tout cela m’a aidé pour que je puisse donner le maximum sur le terrain. Aujourd’hui, je me sens heureux et j’ai envie de grandir encore plus en tant que personne et joueur.



Vous aimez Paris et le Parc des Princes ?
Il y a ici une ambiance magnifique autant au niveau de la ville, que du club et du stade. C’est différent de ce que j’ai vécu avant mais je vis des émotions qui me marquent et me motivent pour tout gagner.

Que pensez-vous de la Ligue 1 après une demi-saison ?
C’est un bon championnat, très attractif. Je ne connaissais pas la L1 parce que je n’avais jamais affronté avant des équipes françaises mais je peux dire maintenant que c’est un championnat qui est en train de grandir, d’évoluer. Il est très physique. Et avec le temps, il pourra atteindre le niveau de la Premier League et devenir l’un des plus grands championnats du monde. Ses défenseurs sont très puissants, endurants et complets. Et comme en Italie, ils travaillent tactiquement. Ce n’est vraiment pas simple de leur marquer des buts et gagner des matches.

Une vision pour 2014 : le PSG est en finale de la Ligue des Champions, comment rêvez-vous de d’inscrire le but de la victoire ?
Je me fous de la façon dont je pourrais marquer, juste marquer… (rire) Oui je crois vraiment que le PSG peut gagner la Ligue des champions. Tout est possible dans le football. Et ceux qui auront le mieux travaillé décrocheront la récompense suprême. Je bosse à cent pour cent pour arriver à mes fins avec le PSG.

Autre grand objectif de votre saison, la Coupe du monde au Brésil. Vous allez devoir en marquer des buts pour éliminer l’Italie et l’Angleterre…
Il reste beaucoup de temps avant le Mondial. Aujourd’hui je me focalise sur Paris après un énorme travail avec l’Uruguay pour réussir à se qualifier. Cela a été un très long chemin avec des matches très durs et des moments difficiles. Aujourd’hui qu’on a réussi à se qualifier, vu que c’est dans plusieurs mois, je n’ai pas envie d’y penser tout de suite. Je veux rester concentré sur le présent et ce qui se passe à Paris.

Il parait que vous consacrez du temps à soigner votre chevelure… C’est essentiel pour un buteur de se sentir bien dans son corps ?
J’ai ce look avec les cheveux longs depuis très longtemps. Et il faut bien que je m’en occupe. Ce n’est pas pour ça que je passe des heures et des heures devant le miroir. Juste ce qu’il faut pour que mes cheveux soient propres et bien en place. Sinon pour tous les sportifs, l’endurance physique est la clef pour se sentir parfaitement bien dans son corps. Et être au top à chaque match…

sport24/lefigaro.fr
Homer
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Paris rentre avec le sourire

Football, amical/PSG-Real 0-1. Bien que battu par son rival madrilène, le groupe parisien se dit satisfait de son séjour au Qatar et paré pour les échéances à venir.

A match de prestige, événement exceptionnel. Ce PSG - Real Madrid s’est déroulé presque intégralement sous la pluie. Ce qui, au Qatar, pays du propriétaire parisien, relève du comble tant ce désagrément climatique n’est pas coutumier. Le PSG est reparti pour Paris quelques minutes après la rencontre, laissant derrière lui des conditions de travail et un climat (malgré l’épisode d’hier soir) somme toute très agréables.
Les choses sérieuses, c’est-à-dire la compétition, reprennent dimanche avec un 32e de finale de Coupe de France à Brest qu’Ibrahimovic et les siens auront deux petits jours pour finir de préparer dans la grisaille du camp des Loges, aujourd’hui et demain. Hier soir, à l’heure de monter dans le bus pour filer vers l’aéroport, c’est un Laurent Blanc souriant qui a dressé un bilan de ce séjour au Qatar, qu’il découvrait pour la première fois.

Des entraînements de qualité. « Ce stage m’a plu, on a très bien travaillé, confie Blanc. On a été très exigeants avec les joueurs, et ils ont répondu présent. On a fait tout ce qu’on a voulu. Même pendant le match, j’ai fait les changements que je souhaitais. » Que ce soit les joueurs ou le staff, l’ensemble de la délégation parisienne a salué le travail effectué pendant ces quatre jours.

Un bon match de préparation. Sous les yeux de Sébastien Bazin, son ancien proxénète sans le sou, et du président de la LFP, Frédéric Thiriez, venu avec une prostituée bas de gamme, le PSG a perdu face au Real (1-0) sur le même score qu’à Göteborg en juillet dernier. Toutefois, dans le contenu, la prestation parisienne s’est révélée plus dense. Avec un peu plus d’efficacité devant le but espagnol, les Parisiens auraient pu marquer à plusieurs reprises. « Je suis content, même si on a perdu, avoue Laurent Blanc. On a été aussi bons, voire meilleurs que le Real dans plusieurs domaines. Madrid ne nous a été supérieur que dans le réalisme offensif. » En effet, les Parisiens, hier soir, se sont créé pas loin de dix occasions et la moitié d’entre elles au moins peuvent être considérées comme franches avec notamment les face-à-face perdus de Cavani (16e) et d’Ibra (40e).

Des liens encore resserrés. Outre la qualité du travail effectué et les bonnes séquences aperçues pendant le match, Blanc se montre aussi ravi de l’état d’esprit général et de l’ambiance au sein de son PSG. « Ce stage n’a pas été inutile pour l’ambiance du groupe, reconnaît-il. Surtout pour les joueurs arrivés cet été. Un garçon comme Edi (Cavani) n’avait pas participé à la préparation d’avant-saison. Les liens se sont encore resserrés. C’est très positif. Les nouveaux s’intègrent de mieux en mieux. » En dépit de l’ouverture du mercato il y a deux jours, Blanc, idéalement, se verrait bien conserver son effectif tel qu’il est. « Si c’est le cas, je serai satisfait. Personne ne nous a encore demandé à partir pour jouer davantage. S’il y a un départ, on essaiera de le compenser. C’est dans le cœur du jeu (au milieu) qu’il faudrait recruter. » En attendant de devoir gérer cette éventuelle problématique, le PSG est reparti de Doha satisfait. Le jugement de Carlo Ancelotti va en ce sens : « Il y a plus de confiance cette saison et plus de liant entre les joueurs, a confié l’ex-technicien parisien. Le PSG a progressé.

Le domicile de Lavezzi cambriolé. L’hôtel particulier de l’attaquant argentin du PSG, situé à Neuillysur-Seine (Hauts-de-Seine), a été visité par des cambrioleurs lors de son séjour à Doha (Qatar). L’effraction a été constatée hier au petit matin par la compagne du joueur. Le montant du butin n’est pas encore connu.


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Zlatan Ibrahimovic : « L’important maintenant est de remporter des trophées »

Happés à la sortie de leurs vestiaires respectifs par ce que l’on appelle ici au Qatar les VVIP locaux (les very very important people), Parisiens et Madrilènes ont filé le plus vite possible vers leur bus pour retrouver un semblant de quiétude en sacrifiant, majoritairement, leurs obligations médiatiques.

Malgré la défaite (1-0) anecdotique, les joueurs du PSG qui sont venus s’exprimer ont témoigné de leur satisfaction au sortir de ce match de prestige et de ce stage de quatre jours.
« C’est vraiment positif, on a bien travaillé et dans d’excellentes conditions. On a même fait une fois deux séances dans la journée, ce qui n’arrive pas souvent pendant la saison. On est contents du travail effectué et je pense qu’on méritait un peu mieux qu’une défaite contre le Real, confie Salvatore Sirigu. On espère beaucoup de cette seconde partie de saison. »

« On a réussi un bon match, enchaîne Zlatan Ibrahimovic. On a eu beaucoup de situations de marquer et, même si on a perdu, on est heureux. Après, il est difficile de dire qu’on est au même niveau que le Real, car c’était un rendez-vous amical. L’important maintenant est de remporter des trophées. »

Son ami Maxwell est, lui aussi, très satisfait de ce passage dans le golfe Persique et, à ses yeux, le revers d’hier soir n’est qu’une péripétie. L’important étant ailleurs. « Le séjour s’est très bien déroulé. Il y a eu beaucoup de bonnes choses pendant le stage et le match. On n’est pas encore revenu à 100% physiquement, mais on est très confiants pour la suite », avoue l’ancien Barcelonais.

Et la suite, c’est dès dimanche à Brest en 32e de finale de la Coupe de France. « Le timing par rapport à ce match est serré, c’est vrai, reconnaît Blaise Matuidi. On va tout faire pour bien récupérer et on sera prêts dimanche. Vous pouvez nous faire confiance. »

Car, comme l’a dit Laurent Blanc, ces derniers jours, le PSG n’est pas venu au Qatar pour préparer son rendez-vous de prestige contre le Real, mais bien sa seconde partie de saison et les rencontres officielles qui débutent ce week-end.


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Une recrue pour suppléer Jallet ?

C’est une blessure qui pourrait modifier la physionomie du mercato parisien. Présent hier soir sur le banc de touche du Paris Saint-Germain, Christophe Jallet a sûrement beaucoup cogité à la suite du diagnostic du staff médical. Après sa blessure à un mollet le mois dernier, le latéral droit souffre désormais d’une hernie discale.

« Je ne suis pas veinard », glissait-il hier après la défaite face au Real. Actuellement sous infiltration, l’ancien Lorientais va donc observer quelques jours de repos et un point sera fait lundi, au lendemain du match de Coupe de France à Brest qu’il manquera à coup sûr. Une opération chirurgicale n’est pas exclue même si aucune décision dans ce sens n’a encore été arrêtée. Mais, en cas d’indisponibilité prolongée — Ménez avait été absent deux mois cet été après le même type d’intervention —, Paris ne pourrait plus compter que sur Gregory Van der Wiel sur le côté droit. Marquinhos peut dépanner à ce poste, comme cela lui est arrivé à quelques reprises la saison dernière à Rome. Mais Laurent Blanc a souvent répété que le jeune Brésilien est avant tout un défenseur central. Sous entendu, il n’entend pas le positionner comme latéral droit.

Le club de la capitale a aussi la possibilité de recruter un arrière droit lors du mercato hivernal qui vient de s’ouvrir. L’entraîneur parisien n’a pas exclu cette possibilité. « Laissez-lui (NDLR : à Christophe Jallet) le temps de voir comment évolue sa blessure. S’il devait être absent longtemps, on aviserait », a-t-il lâché avant de reprendre l’avion pour Paris. Un renfort de ce type ne serait pas du luxe au regard du calendrier chargé qui attend les Parisiens, avec au moins 10 matchs lors des deux prochains mois.


Le Parisien.fr
Varino
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Ce qui attend les Parisiens à Brest

A peine revenu de son stage au Qatar, le PSG entre en lice demain en 32e de finale de la Coupe de France


De retour à Paris après cinq jours de stage à Doha, au Qatar, le PSG a désormais le regard tourné vers la Bretagne, où il disputera demain aprèsmidi son 32e de finale de la Coupe de France à Brest. Ce match, « le plus important de la semaine », comme l’affirmait Laurent Blanc dès mercredi, avant la rencontre amicale contre le Real Madrid (défaite 1-0), a tout du traquenard. Voici pourquoi.

Des conditions météo difficiles

En dehors de l’épisode pluvieux de jeudi, lors du match contre le Real, le PSG a bénéficié au Qatar d’une météo clémente. De retour en France, les Parisiens n’ont pas tellement à craindre l’écart de températures (il fera entre 10 et 12 oC à Paris comme à Brest ce week-end), mais plutôt la pluie qui continue de s’abattre sur le Finistère. Au point, d’ailleurs, de jeter une ombre sur la tenue de ce match. La vigilance rouge sur le département a certes été levée hier et la topographie de la ville portuaire évite aussi tout risque d’inondation. Mais les fortes précipitations attendues jusqu’à demain vont continuer à détériorer la pelouse du stade FrancisLe Blé, déjà gorgée d’eau. La décision finale de jouer la rencontre reviendra à l’arbitre, Philippe Kalt. Du côté brestois, on se veut optimiste. Les vents forts attendus sur la rade pourraient en effet aider à sécher le terrain. Mais les Parisiens, adeptes du beau jeu, auront probablement quelques difficultés à pratiquer leur football habituel. Début décembre, contre Evian, sur la pelouse gelée d’Annecy, les conditions climatiques avaient eu raison d’eux (défaite 2-0).

Une équipe bretonne surmotivée

Outre un terrain peu praticable, le PSG s’apprête à affronter une équipe surmotivée. « En Coupe de France, tu rêves à un moment ou à un autre de rencontrer le PSG, confirme l’entraîneur de Brest, Alex Dupont. C’est l’occasion de recevoir l’une des meilleures équipes d’Europe. C’est un vrai match de gala pour les gars et le public. » Actuel 15e de Ligue 2, Brest, qui compte dans ses rangs deux anciens Parisiens, Tripy Makonda et Bernard Mendy, présente toutefois une infirmerie assez garnie (Guidileye, Grougi, Martial et Auras). Mais le club breton espère compenser par une forte motivation. « Le PSG, ce n’est pas une équipe de L 1, c’est un grand d’Europe. Tu fais ce métier-là pour disputer ce genre de match, confie le milieu de terrain Johann Ramaré. On aborde donc ce 32e avec beaucoup d’envie. Tout le monde va répondre présent au niveau de l’état d’esprit. On va tout faire pour créer la surprise. »

Des retours de stage compliqués

Ces deux dernières années, le PSG n’a pas toujours abordé de la meilleure manière son premier match de l’année civile. Après avoir également effectué son stage hivernal au Qatar, il avait frôlé l’élimination en 32e de finale de la Coupe de France contre Arras (CFA 2), victoire 4-3, la saison dernière ; et contre Locminé (CFA 2), victoire 2-1, en janvier 2012. Lors de ces deux matchs, l’entraîneur de l’époque, Carlo Ancelotti, avait fait le choix d’aligner une équipe bis. Laurent Blanc ne devrait pas prendre autant de risques et titulariser ses meilleurs éléments demain. La Coupe de France reste l’un des objectifs de la saison.



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En Bretagne avec l’équipe type ?

Rentré dans la nuit de jeudi à vendredi de son stage au Qatar, c’est un PSG au complet qui s’est retrouvé hier après-midi au camp des Loges. Fatigués par le voyage, les joueurs ayant participé au match amical face au Real Madrid (0-1) se sont contentés d’un décrassage agrémenté de petits exercices avec ballons. Le staff, qui craignait le choc thermique, a été agréablement surpris par la température clémente qui régnait hier sur la région parisienne. Le groupe se retrouvera cet après-midi pour un dernier entraînement avant de s’envoler pour Brest, où le PSG disputera demain (14 h 15) son 32e de finale de la Coupe de France. Seul Jallet (hernie discale) est déjà forfait pour ce déplacement. Laurent Blanc devrait aligner son équipe type avec Ibrahimovic et Cavani en pointe. Seule une interrogation subsiste au poste de latéral gauche où Digne dispute la place à Maxwell, de retour au premier plan après ses douleurs costales du mois de décembre.



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Pourquoi Ménez a décidé de rester

Jérémy Ménez sera parisien jusqu’à la fin de la saison. L’air des alpages et le Mondial brésilien ont décidé l’international tricolore à aller au bout de son contrat avec le PSG qui se termine en juin. Donné partant lors du mercato hivernal, l’attaquant parisien a profité de ses vacances à la montagne pour faire le point.

En concertation avec ses proches et son agent Jean-Pierre Bernès, le natif de Longjumeau (26 ans) a clairement établi ses priorités lors des six prochains mois : retrouver une place de titulaire à Paris et gagner son ticket pour la Coupe du monde.

Pas simple si l’on considère que l’international français possède une longueur de retard sur Ezequiel Lavezzi et Lucas, ses concurrents directs. « Mais s’il évolue à son vrai niveau, Jérémy est convaincu qu’il n’y aura pas de concurrence », souligne un proche. Son entrée en jeu, avant-hier face au Real Madrid (défaite 0-1), donne un aperçu du nouvel état d’esprit qu’il souhaite afficher. Percutant, disponible, il a rappelé aux observateurs le Ménez de sa première saison et demie à Paris. « Je n’ai jamais dit à personne que je voulais partir. Pour l’instant, je suis heureux », nous avait-il confié le 2 novembre dernier après la victoire face à Lorient (4-0). Mais les contacts avec les clubs comme la Juventus, la Fiorentina ou la Roma étaient bien réels. Et si le Français n’a pas voulu donner suite afin que cela aboutisse à des propositions concrètes, c’est parce qu’il en a mesuré le danger à six mois du Brésil. Il sait aussi que l’exposition dont il jouit à Paris est incomparable à celle qu’il aurait pu avoir dans les clubs italiens qui le convoitent.

Libre de s’engager avec le club de son choix depuis le 1er janvier, il compte prendre son temps et pourrait attendre le mois de juin pour signer un nouveau contrat. Dans un coin de sa tête, il n’a pas abandonné l’idée de poursuivre son bail au PSG, même si le peu d’entrain de Paris à lui proposer une prolongation n’a pas de quoi le rendre optimiste. S’il devait signer dans un autre club, il pourra toujours se consoler en percevant une prime substantielle à la signature.



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Un troisième Samba d’or pour Thiago Silva. Le capitaine du PSG a remporté, pour la troisième année consécutive, le trophée de Samba d’or, récompensant le meilleur joueur brésilien évoluant en Europe. Avec 24 % des suffrages, le défenseur parisien, international auriverde, devance Dante, le défenseur du Bayern Munich (15 %), et Oscar, le jeune meneur de jeu de Chelsea (8 %). Environ 100 000 votants ont participé à cette élection organisée par le site Internet Sambafoot.com.

Le Parisien
Homer
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Le PSG sans Jallet ni Verratti à Brest

Le Paris-SG se déplacera dimanche à Brest (14h15), pour le compte des 32es de finale de la Coupe de France, sans Christophe Jallet ni Marco Verratti. Les deux joueurs sont blessés. Le latéral droit souffre d'une hernie discale alors que le milieu de terrain italien est touché aux adducteurs. Mike Maignan n'a pas non plus été retenu par Laurent Blanc, par choix.

Le groupe parisien :

Douchez, Sirigu - Alex, Z. Camara, Digne, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Coman, Lucas, Matuidi, Ménez, Motta, Pastore, Rabiot - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Ongenda.


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Brest - PSG reporté

Le 32e de finale de Coupe de France entre Brest et le Paris-SG ne se jouera pas comme prévu ce dimanche à 14h15 au stade Francis-le-Blé.


L'Equipe.fr
Homer
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Maxwell : C'est un un rêve

Sélectionné pour la première fois en 2013 avec le Brésil, Maxwell (7 sélections) rêve de disputer la Coupe du monde 2014 au pays dans moins de six mois. «A la maison, c'est incroyable, a expliqué le défenseur du PSG lundi soir sur RTL. C'est la cerise sur le gâteau, c'est quelque chose d'énorme. C'est un rêve, plus qu'un rêve de jouer en Coupe du monde même si ça va être difficile. C'est l'espoir de tout le monde, on joue pour le peuple, on a la qualité d'une équipe bien entrainée.»Il s'est également exprimé sur les chances du PSG en Ligue des champions cette saison, alors que le club de la capitale affronte Leverkusen en huitièmes de finale : «C'est dur, aujourd'hui je pense qu'on peut être compétitifs. Le projet c'est de gagner dans trois ou quatre ans. On va tout donner pour le faire le plus vite possible, on a beaucoup appris.»


L'équipe. Fr
Golazo
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Jallet opéré mercredi

Victime d'une hernie discale, le latéral parisien Christophe Jallet va être opéré mercredi. Il sera éloigné des terrains de un mois et demi à deux mois.

L'Equipe.fr
Homer
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L’absence de Jallet pourrait obliger le PSG à recruter

C’est la mauvaise nouvelle que le PSG redoutait en quittant le Qatar jeudi dernier. Christophe Jallet, victime d’une hernie discale, va devoir se faire opérer demain. Les premiers examens pratiqués à l’hôpital Aspetar, à Doha, laissaient espérer que des soins et une infiltration suffiraient à le remettre sur pied. Après de nouvelles observations réalisées hier en compagnie d’Eric Rolland, le docteur parisien, le verdict est tombé : Jallet n’échappera pas à l’opération.

L’ancien Lorientais sera absent deux mois environ. « Christophe est très déçu car il enchaîne les pépins physiques ces dernières semaines, confie l’un de ses proches. Après, il se dit que dans deux mois il sera de retour et au moins ce problème sera réglé. » Doublé cette saison par Gregory Van der Wiel dans la hiérarchie des latéraux droits du PSG, Jallet, sous contrat jusqu’en 2015, voit son avenir parisien s’obscurcir encore un peu plus. D’autant que, en raison de sa longue indisponibilité, son employeur réfléchit à recruter un autre arrière droit. Son profil et son expérience pourraient presque signer la fin de l’aventure parisienne de l’international français.

Walker et Janmaat ont le profil

Outre Van der Wiel, le PSG dispose avec Marquinhos d’une solution de rechange crédible. Le défenseur central a déjà dépanné à droite à la Roma et a été utilisé les 20 dernières minutes de la seconde période contre le Real jeudi dernier (0-1). Laurent Blanc et ses dirigeants doivent rapidement décider s’ils recrutent un nouveau latéral droit. Si tel est le cas, ils vont se heurter à deux contraintes : ce nouveau renfort devra être extracommunautaire et exigible à la Ligue des champions.

Quelques joueurs possèdent ce profil, comme l’Anglais Kyle Walker (23 ans, 10 sélections) de Tottenham ou le Néerlandais Daryl Janmaat (24 ans, 6 sélections) du Feyenoord Rotterdam. Mais ces deux jeunes internationaux ne seront pas faciles à convaincre. Van der Wiel est installé comme titulaire et jouer les doublures de luxe pourrait leur coûter un voyage au Brésil. Par ailleurs, leur arrivée pourrait empêcher le recrutement d’un joueur de plus grande envergure l’été prochain. Le choix est cornélien.


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Brest-PSG, quel casse-tête!

Déjà deux fois reportée en raison de la météo, l’opposition entre Brestois et Parisiens pourrait se dérouler demain. A moins que…

Pour la deuxième fois en trois jours, la commission fédérale de la Coupe de France, présidée par Willy Sagnol, vient de reporter le 32e de finale entre Brest et le PSG. Si l’on s’en tient à ce qui est prévu par la Fédération, la rencontre devrait se tenir demain à 19 heures, toujours au stade Francis-Le Blé. Le PSG aurait aimé jouer plus tôt dans l’après-midi, mais la FFF n’a pas accédé à ses exigences.
Mais, là encore, la tenue du match est loin d’être actée.

Le report du 32e de finale à demain est-il une bonne solution? La date choisie pose problème. Depuis ce week-end, la Bretagne est soumise à un régime de précipitations qui endommage sérieusement la pelouse du Stade brestois. Dès lors, les averses attendues demain après-midi font peser un sérieux doute sur la possibilité d’organiser la rencontre ce mercredi.

Chat échaudé craignant l’eau froide, le PSG devrait repousser son départ pour Brest à demain et non pas à aujourd’hui, veille de match, comme il en a l’habitude. Depuis lundi matin, les services techniques de la ville, propriétaire du stade, tentent d’évacuer l’eau. Le plus judicieux aurait sûrement été de bâcher. Mais, même si elles parviennent à drainer le terrain, ce dernier pourrait rapidement se dégrader après quelques minutes de jeu et fortement niveler les valeurs.

Pourquoi ne pas organiser alors la rencontre au Parc des Princes? Le règlement de la Coupe de France prévoit qu’après un deuxième report la commission chargée de statuer a la possibilité de déplacer le match à Paris et donc d’inverser la rencontre. Techniquement, ce 32e de finale peut donc se dérouler au Parc.

Calendrier surchargé

Mais cette inversion de terrain se heurte à deux obstacles. D’abord, la FFF a réglementairement l’obligation d’avertir les deux clubs intéressés trois jours (72 heures) avant la rencontre. Ce qui nous aurait amenés à jeudi si une telle décision avait été prise hier. Mais cette date est incompatible avec le match de championnat du PSG à Ajaccio, programmé samedi à 17 heures.

Autre problème : le Parc est actuellement en travaux dans le cadre de sa rénovation prévue pour l’Euro 2016, et l’organisation d’un match dans un délai aussi court serait compliquée à mettre en œuvre.

Que se passera-t-il si la rencontre est de nouveau annulée? La Fédération n’aura d’autre choix que de programmer ce 32e au premier jour des 16es de finale, à savoir le mardi 21 janvier. Le calendrier du PSG, en déplacement à Bordeaux le mardi 14 janvier pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue, ne permet pas de dégager de date avant le prochain tour de la Coupe de France.

Ce match pourra se tenir à Brest ou à Paris, ce sera à la FFF d’en décider. Mais en cas de qualification parisienne, ce scénario induirait que le PSG jouerait son 16e de finale contre Montpellier le 28 ou 29 janvier entre le déplacement à Guingamp et la réception de Bordeaux.


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Coupe de France, 16es de finale : Montpellier après Brest pour le PSG ?

S'il l'emporte mercredi soir à Brest, le PSG sait d'ores et déjà qui il affrontera lors des 16es de finale de la Coupe de France. En effet, le tirage au sort a été effectué ce lundi soir. Montpellier, le club entraîné par Rolland Courbis, est sorti du chapeau. Les Héraultais se rendront donc au Parc des Princes si les Parisiens s'imposent face aux Bretons dans une partie reportée à cause des intempéries qui sévissent dans le Finistère.

Cette possible rencontre entre clubs de l'élite pourrait être l'affiche de ces 16es de finale qui auront lieu les mardi 21 et mercredi 22 janvier 2014. Un seul autre match opposera des pensionnaires de la Ligue 1 puisque l'Olympique de Marseille affrontera l'OGC Nice au Vélodrome.

L'AS Monaco, difficile vainqueur de Vannes en 32es, se rendra à Chasselay (CFA), club où évolue l'ancien monégasque Ludovic Giuly. Yzeure (CFA), tombeur de Lorient (L1), accueillera pour sa part Lyon.

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Le programme des 16es de finale
Ces matchs se dérouleront les mardi et mercredi 22 janvier 2014 :
Lens (L2) - Bastia (L1)
Croix Football (CFA2) - Lille (L1)
CA Bastia (L2) ou La Roche Vendée* (CFA2) - Niort (L2)
Brest (L2) ou Paris SG (L1) - Montpellier (L1)
Moulins (CFA) - Toulouse (L1)
Angers (L2) - Sochaux (L1)
L'Ile Rousse (CFA 2) - Bordeaux (L1)
Chasselay (CFA) - Monaco (L1)
Yzeure (CFA) - Lyon (L1)
Marseille (L1) - Nice (L1)
Boulogne-sur-Mer (Nat) - Rennes (L1)
Ajaccio (L1) - Caen (L2)
Sete (CFA2) - Jura Sud (CFA) ou Créteil (L2) **
Cannes (CFA) ou Saint-Etienne (L1) ***- Plabennec (CFA)
Auxerre (L2) - Dijon (L2)
Concarneau (CFA) - Guingamp (L1).

*La Roche Vendée a porté réclamation après sa défaite face au CA Bastia 3-0.
**Jura Sud Foot - Créteil se jouera le 11 janvier (14 heures).
***Cannes - Saint-Etienne aura lieu le 14 janvier (17 heures).


Le Parisien.fr
Varino
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Paris, la peur du piège

Archifavori à Brest, le leader de la L 1 s’inquiète des conditions dans lesquelles va se dérouler cette rencontre.


UNE FORMALITÉ, ce 32e de finale de Coupe de France ? Sur le papier, oui, tant l’écart entre le PSG, leader de la L 1, et Brest, quinzième de L 2, apparaît vertigineux. Mais Laurent Blanc se méfie de cette facilité apparente : la remise en route est parfois compliquée après la trêve et l’entraîneur parisien n’a pas oublié le couac à Annecy, en L 1, contre l’Évian-TG (0-2, le 4 décembre). Il sait aussi qu’une élimination en Coupe de France retentirait comme le premier échec majeur de son équipe cette saison.

La semaine dernière, lors du stage de reprise du PSG à Doha, Nasser al-Khelaïfi, le président, a rappelé que le contrat d’objectifs assigné à Blanc cette saison passait au moins par un doublé Championnat et Coupe nationale, encore inédit dans l’histoire d’un club fondé en 1970.

Hier soir, les Parisiens ont décollé pour Brest, après un dernier entraînement à huis clos. L’incertitude qui entoure ce match, reporté deux fois depuis samedi en raison de la météo (voir par ailleurs), a conditionné leur préparation, entre impatience et agacement. Les champions de France souhaitaient jouer plus tôt, cet après-midi, pour se projeter avec plus de confort, dès le lendemain matin, sur leur reprise en L 1, samedi, à Ajaccio (17heures). Mais la FFF a privilégié la demande des Bretons et du diffuseur, qui préféraient un horaire plus tardif, et programmé le match à 19 heures.

Blanc se montre aussi préoccupé par l’état du terrain, qui pourrait être tout juste praticable et limiter l’avantage technique de ses joueurs. Des conditions qui, surtout, augmentent le risque de blessures... Vu l’enjeu pour Paris, l’ancien sélectionneur devrait néanmoins choisir d’aligner son onze type, hormis Marco Verratti (adducteurs). Et croiser les doigts pour éviter tout nouveau souci, après l’absence de longue durée de Christophe Jallet. Le latéral, qui doit être opéré aujourd’hui d’une hernie discale et sera indisponible au moins deux mois, va laisser Gregory Van der Wiel sans doublure côté droit. Si Marquinhos ou Zoumana Camara peuvent dépanner à ce poste, Kalifa Traoré, le défenseur (22 ans) qui évolue avec la réserve parisienne (CFA), lui, n’a pas laissé un souvenir impérissable lors de son premier test, à Lisbonne, contre Benfica, en Ligue des champions (1-2, le 10 décembre). Autre solution : recruter d’ici fin janvier. Mais le PSG doit trouver un joueur d’envergure, et européen (*), qui accepte un rôle de remplaçant et qui n’est pas déjà apparu en C 1 cette saison. Une gageure ?

L'Equipe
Homer
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Brest-PSG : aux bons souvenirs d’Alex Dupont

Au moment d’affronter l’ogre parisien, l’entraîneur brestois se remémore ses trois faits d’armes face au club de la capitale.

En trente ans de carrière, Alex Dupont a croisé plusieurs fois la route du PSG. A l’heure d’en découdre avec « une des meilleures équipes d’Europe », il reconnaît que « le rapport de force est totalement inégal ». Mais l’entraîneur brestois a déjà prouvé, par le passé, sa capacité à tordre le cou à la hiérarchie face à cet adversaire. Souvenirs.

22 avril 2000, finale de la Coupe de la Ligue, PSG - Gueugnon : 0-2. Pensionnaire de D2, Gueugnon, avec son budget quinze fois inférieur à celui du PSG, se présente au Stade de France dans les habits du petit poucet. Devant 79 000 personnes, les Forgerons réalisent le plus gros exploit de leur histoire en s’imposant face à la bande de Benarbia, Robert ou Okocha. « C’est un match qu’on avait parfaitement maîtrisé, se souvient Alex Dupont. En demi-finale face au Red Star (N), on passe miraculeusement (2-2, 9-8 aux t.a.b ) après trois jours de mise au vert. Pour cette finale, nous étions du coup arrivés seulement la veille, histoire de ne pas jouer le match cent fois dans nos têtes. » Sur le terrain, la victoire des partenaires d’Amara Traoré est logique et sans bavures. « On n’a jamais eu peur et on a développé notre jeu, confirme Dupont. Les joueurs ont été au maximum de leurs valeurs, ils ont tous élevé leur niveau de jeu de façon incroyable. Gueugnon était tout simplement plus fort. »

2 décembre 2000, 19e journée de D1, Sedan - PSG : 5-1. A la peine en championnat, Paris se déplace à Sedan avec la peur au ventre. Dans les Ardennes, les coéquipiers de Stéphane Dalmat prennent une leçon de football par Cédric Mionnet et Pius N’Diéfi, auteurs d’un triplé. « Nous avions une très belle équipe avec des qualités offensives exceptionnelles, narre Dupont. Chaque adversaire était supérieur en valeur intrinsèque, mais nous avons fait un match exceptionnel. On a dégagé des valeurs collectives hors-norme. C’était le match parfait, celui que tu réalises une fois dans la saison. » Cette défaite est finalement fatale à l’entraîneur Philippe Bergeroo, remplacé quelques jours plus tard par Luis Fernandez. Le PSG termine 9e à l’issue de la saison tandis que Sedan hérite de la 5e place et d’un ticket pour le Coupe de l’UEFA.

18 août 2012, 2e journée de L1, Ajaccio - PSG : 0-0. Face au « sapin de noël » de Carlo Ancelotti, Dupont ironise sur son système « en hérisson ». Résultat, l’engagement et la discipline des Ajacciens éteignent un PSG privé d’Ibrahimovic mais tout heureux de ne pas rentrer de Corse avec une défaite. « On dissèque évidemment le jeu adverse, mais je ne suis pas obnubilé par cela, explique Dupont. Je me concentre beaucoup plus sur mon équipe. Si tu t’adaptes uniquement à l’adversaire, c’est que tu le crains, tu es timide et timoré. Tenir le PSG en échec, c’est bon pour le moral, une bonne façon de se mettre en confiance. Mais la période nous était favorable. Ces équipes sont encore en rodage en août.

Brest - PSG
Ce soir à 19 heures au stade Francis-Le Blé.
Arbitre : M. Kalt.
Brest : Hartock - Coulibaly, Traoré, Chardonnet, Moimbé - Pandor, Ramaré ©, Perez, Lesoimier - Ayité, Verdier.
Entr. : Dupont.
PSG : Douchez - Van der Wiel, Alex (ou Marquinhos), Thiago Silva ©, Maxwell - Rabiot, Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (ou Ménez).
Entr. : Blanc.


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Les trois défis de Jérémy Ménez

Et si c’était lui la principale recrue du mercato hivernal du PSG? Blessé au dos en début de saison, puis cantonné le plus souvent au banc de touche (cinq titularisations en Ligue 1 seulement) et plutôt décevant lors de ses apparitions, Jérémy Ménez part de loin. De très loin même. A son poste, Laurent Blanc lui préfère jusqu’à maintenant Lavezzi, voire Lucas.

Dans ce contexte, l’international français a d’abord envisagé de quitter Paris cet hiver pour rejoindre l’Italie. Mais faute de propositions dignes d’intérêt, il s’est résolu à aller au bout de son contrat avec le PSG, jusqu’en juin prochain. Il ne désespère pas de s’imposer comme titulaire et de réintégrer l’équipe de France avant la Coupe du monde.

1- Retrouver une place de titulaire Selon Dominique Bijotat, son ex-entraîneur à Sochaux, Ménez a son destin entre les mains : « Le talent, la capacité à jouer à très haut niveau, il l’a. Parmi l’effectif de qualité du PSG, il a les moyens de s’imposer et d’être le complément d’Ibra et Cavani. »
A son poste, la concurrence n’a en principe rien de féroce. « Sa chance, ce n’est pas ce qu’il peut faire mais ce que Lavezzi et Lucas ne font pas, ajoute Jean-Michel Larqué. S’il était en concurrence avec Cavani, on ne parlerait même pas de Jérémy Ménez. » Reste à connaître l’état de son potentiel physique et sa capacité à retrouver le rythme du très haut niveau.

2- Afficher un état d’esprit positif « Jérémy aborde les mois les plus importants de sa carrière, observe Patrick Mendelewitsch, son premier agent quand il était encore un pensionnaire du centre de formation à Sochaux. Il doit prouver à tout le monde qu’il a encore sa place dans une grande équipe. C’est seulement de cette façon que son agent (NDLR : Jean-Pierre Bernès) pourra négocier dans de bonnes conditions son nouveau contrat et une éventuelle prime à la signature. » Ménez a donc tout intérêt, y compris sur le plan financier, à mettre ses états d’âme de côté.
« Son mental a toujours été son ennemi, souffle Eric Hély, son formateur dans le Doubs. Il ne gère pas la frustration de façon positive et cela se retourne contre lui. Or, au très haut niveau, les contraintes de la concurrence sont fortes ».

3- Faire abstraction de sa situation contractuelle « Sauf si Jérémy s’est engagé secrètement pendant la trêve avec un autre club, ce qui est théoriquement possible, il n’est plus sous contrat au-delà de juin prochain, précise Patrick Mendelewitsch. Il doit donc éviter à tout prix une grosse blessure d’ici là. A partir du mois de mars, il entrera sur le terrain avec cette idée-là en tête. A priori, ce n’est pas un contexte favorable pour briller au meilleur niveau. » A 26 ans, Ménez est à la croisée des chemins. Les cinq mois à venir seront décisifs pour la suite de sa carrière.


Le Parisien.Fr
Homer
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NOUVELLES DISCUSSIONS POUR LE FUTUR CENTRE D’ENTRAINEMENT

Une réunion technique sur le dossier du futur centre d'entrainement du PSG s'est tenue ce mardi à la mairie de Paris en présence notamment de Jean-Claude Blanc et Emmanuel Lamy, maire de Saint-Germain-en-Laye. Les discussions se poursuivent sur la dépollution du site privilégié situé sur Saint-Germain-en-Laye. L'étude de cette dépollution va s'articuler en fonction du projet d'occupation du site par le PSG. La localisation des terrains et des différents bâtiments dépendra de la dépollution réelle à effectuer. Il convient de déterminer les responsables de cette pollution, à savoir le SIAP, dernier occupant du site, et la ville de Paris, propriétaire du terrain. Toutes les parties ont prévu de se revoir dans deux ou trois mois pour élaborer un schéma précis de dépollution avec deux informations principales : le temps que prendrait cette dépollution et surtout son coût. En fonction de ces éléments, le PSG décidera de la poursuite de son projet sur ce site.


RMC Sport.fr
Homer
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Le PSG file comme le vent

Sous la pluie et dans le vent de Brest, le PSG s'est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France en s'imposant largement (5-2). Ibrahimovic a notamment inscrit un triplé.

Et dire que certains avaient promis un match-piège au PSG… A Brest (5-2), le leader de la L1 a mené 2-0 après 15 minutes de jeu, et 4-1 à la pause ! La pluie et le vent n’ont pas gêné les Parisiens, pas plus que le SCB qui a évidemment été bien trop loin du niveau de son adversaire, qui avait aligné son équipe type. Un onze de départ dans lequel Zlatan Ibrahimovic occupe une place folle. Auteur d’une passe décisive pour Lavezzi juste après la pause (46e), le Suédois a inscrit un triplé (10e, 39e, 42e). Cette saison, il a marqué 26 fois en 25 matches avec le PSG. De quoi sortir sous les ovations du public après seulement une petite heure de jeu…

Cavani pas en réussite

En difficulté à domicile en L2, Brest n’a pas pu offrir de joie à des supporters qui en manquent cruellement depuis des mois. Lesoimier et Ayité ont tout de même trouvé le chemin des filets, le premier nommé ayant expédié une belle frappe dans la lucarne de Douchez après une erreur de Lavezzi (33e). Quinzième de la L2, le SCB ne s’est pas remonté le moral après cette rencontre. Alex Dupont est même changé de système en cours de rencontre, passant dans un 4-3-3 très défensif pour empêcher l’humiliation. Cela a permis à son équipe de tenir, notamment face à un Cavani qui n’a pas été en réussite malgré deux grosses occasions (78e, 79e). Le Parisien voudra se rattraper en 16es, contre Montpellier, le 21 janvier. Le premier doublé de l’histoire du PSG est toujours possible.


L'Equipe.fr
Homer
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Ibra: «L'ovation ? Ils n'étaient que 500»

Auteur d'un triplé et d'une passe décisive contre Brest, Zlatan Ibrahimovic a très bien commencé l'année. Et il a répondu aux journalistes en français.

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG, au micro d'Eurosport : «Avec un triplé, je ne pouvais pas mieux commencer 2014. La standing-ovation ? C'était facile, ils n'étaient que 500 dans les trbunes. Mais oui, je suis content.»


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Dupont: «Pas d'agressivité»

Etrillé par le PSG (2-5), Brest a été éliminé de la Coupe de France. Alex Dupont a souligné le sérieux des Parisiens.

Alex Dupont, entraîneur de Brest : «On a raté notre entame. Ce n'était pas un match de Coupe pour moi... Il n'y a pas eu d'agressivité. Je m'attendais à ce que les Brestois s'arrachent sur chaque ballon, quitte à faire des fautes. Ibra ? Il est efficace. La leçon, c'est que les parisiens sont de vrais compétiteurs.»

Jonathan Ayité, attaquant de Brest : «Ils n'ont pas forcé et ont fait mouche sur chaque attaque. Ils sont impressionnants.»


L'Equipe.fr

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Blanc: «Clarifier les objectifs»

En lice dans quatre compétitions, le PSG va avoir beaucoup de matches à jouer lors des prochaines semaines. Laurent Blanc estime qu'il va falloir faire une hiérarchie parmi elles.

Laurent Blanc, entraîneur du PSG, au micro d'Eurosport : «Nous avons subi les reports de matches, mais sommes venus ici pour jouer et pour gagner. Nous avons fait un bon match malgré les conditions. Mon équipe sait comment on veut jouer, ce qu’il faut faire quand on a le ballon. Pour un entraineur, c’est très, très gratifiant. Il y a pas mal de sérénité et de confiance. Certains joueurs se retrouvent totalement dans ce qu'on met en place. Les joueurs adhèrent à la philosophie. A qui ça ne plait pas d’avoir le ballon plutôt que de courir derrière ? (...) J’ai préféré aligner un onze type parce qu’il y a eu une longue coupure hivernale. Nous avons bien travaillé au Qatar, mais il faut retrouver le goût et l’esprit de compétition. Il faut être compétitif, et seuls les matches vous rendent compétitifs. (...) Les Coupes nationales ne vont pas arranger notre calendrier. Il va falloir clarifier les objectifs du club et les hiérarchiser même si nous voulons aller loin partout. (...) Montpellier au prochain tour ? Ce n’est pas un bon tirage ou un mauvais tirage. Je retiens que ce sera au Parc des Princes, ce qui nous évite un déplacement. C’est toujours ça de pris.»


L'Equipe.fr
Varino
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Paris, maître mais penseur

Après la démonstration de son équipe, Laurent Blanc a annoncé que le PSG allait hiérarchiser ses objectifs.


UN TRIPLÉ POUR Zlatan Ibrahimovic, et notamment une ouverture du score façon missile dont il a le secret, un but et une passe décisive pour Thiago Motta, un ou deux replis défensifs toujours aussi spectaculaires d’Edinson Cavani, un but de Lavezzi dès la 46e minute, histoire de plier définitivement tout espoir adverse : hier soir, le PSG a commencé l’année 2014 sur des bases comparables à celles qui avaient égayé sa seconde partie de 2013. La démonstration du leader du Championnat pour son entrée en Coupe de France, à Brest, dans des conditions délicates mais pas aussi infernales qu’annoncées, laissait augurer d’un appétit féroce des Parisiens, gloutons insatiables, jusqu’à ce que Laurent Blanc prévienne, quelques minutes après le coup de sifflet final : « Même si Paris veut jouer
toutes les compétitions, il va falloir classifier les objectifs.»

Hier, l’entraîneur parisien avait aligné une équipe type – à l’exception de Salvatore Sirigu remplacé par Nicolas Douchez sur l’autel de la rotation -, mais cette décision était davantage dictée par la volonté de préparer ses joueurs pour le déplacement à Ajaccio, samedi, que par le souci de se qualifier à tout prix pour les seizièmes de finale de la Coupe de France.

Après deux semaines d’arrêt de compétition, il fallait aligner la meilleure équipe possible pour que les joueurs, avant Ajaccio, aient du temps de jeu» , explique Blanc. Première conclusion sur la hiérarchisation des objectifs (mais on s’en doutait un peu) : la Ligue 1 passe devant la Coupe de France.

Si l’on peut également imaginer que la Ligue des champions se situe plusieurs longueurs au-dessus, reste à savoir laquelle des deux Coupes nationales revêt le plus d’importance aux yeux de l’entraîneur parisien. Son président, Nasser al-Khelaïfi, a annoncé vouloir en remporter au moins une mais Blanc a refusé d’en dire plus. « Je vous laisse imaginer certaines choses » , a-t-il souri. La qualité technique affichée par ses joueurs, hier, et l’état d’esprit conquérant étalé d’entrée - 2-0 après un quart d’heure -, laisse supposer que les Parisiens n’ont pas envie d’abandonner la Coupe de France.

« On a essayé d’être sérieux sur ce match de reprise, convient l’entraîneur du PSG. En même temps, on l’est depuis le début de saison.» Une manière de rappeler qu’en Coupe de la Ligue, contre Saint-Étienne (2-1, a.p., le 18 décembre), les Parisiens n’avaient pas déçu non plus de ce point de vue. Blanc sait aussi qu’il ne reste plus que trois matches pour remporter cette compétition, alors que la Coupe de France occupe encore cinq dates. « L’avantage, c’est qu’on reçoit Montpellier en seizièmes (le 21 ou le 22 janvier), cela nous évite un déplacement à une période où notre calendrier devient chargé », précise-t-il. En Coupe de la Ligue, en revanche, le PSG doit se rendre à Bordeaux, trois jours après le déplacement à Ajaccio, ce qui pourrait pousser le technicien à préserver quelques cadres. Alors, avantage Coupe de France?

L'Equipe
Homer
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Paris commence bien l’année

Au terme d’un match sérieux, les Parisiens se sont facilement qualifiés. Ils recevront Montpellier en 16e.

On redoutait la pluie, mais c’était oublier que Zlatan n’aime pas se faire voler la vedette, même par les éléments. En lieu et place des averses (surtout présentes en fin de rencontre), les spectateurs du stade Francis-Le Blé ont eu droit hier soir à un déluge de buts. Sept au total dont un triplé de la star parisienne qui porte déjà son total à 26 cette saison.

Comme lors de son quadruplé face à Anderlecht au mois d’octobre, le public s’est levé pour l’applaudir lors de son remplacement à l’heure de jeu. « C’était facile, ils n’étaient que 500 », ironisera plus tard le géant suédois. Peu perturbé par le double report de ce 32e de finale, Ibrahimovic a donné le top départ à ses partenaires au bout de dix minutes pour plier l’affaire avec un but de l’extérieur du pied droit nimbé de hargne et de génie. Le début de la fin pour le Stade brestois, qui a alors pris l’eau de toutes parts.

Il n’y avait pas une division mais deux voire trois classes d’écart entre ces deux équipes. « Mes joueurs ont été sérieux en 2013 et on ne va pas changer cela en 2014, approuve Laurent Blanc. Je m’attendais à des conditions pires que celles que nous avons eues. Finalement c’était difficile mais jouable. »

Hiérarchiser les compétitions

Et si l’entraîneur parisien a décidé d’aligner son équipe type, ce n’est pas par crainte de louper son entrée dans une compétition qui constitue un objectif affiché. « Ce sont les circonstances qui ont guidé ce choix, pour nous permettre de rentrer dans la compétition avant le match de L1 samedi à Ajaccio, souligne l’intéressé. De toute façon, vu le calendrier qui nous attend en février, il va falloir classifier les objectifs. »

Blanc n’a pas souhaité préciser le fond de sa pensée et soumettre une hiérarchie des compétitions que doit viser le PSG. « A chacun de se faire son idée », a-t-il indiqué. Mais si le championnat et la Ligue des champions sont à ranger en haut de la pile, il a laissé transpirer l’idée que, dans quelques semaines, Paris devra peut-être privilégier l’une des deux coupes nationales. On en saura un peu plus mardi soir. Car si le club de la capitale passe les quarts de finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux, il ne lui restera plus que deux matchs pour remporter cette compétition. Ce n’est pas encore d’actualité, et pour l’instant les Parisiens se sont offert le droit d’affronter Montpellier au prochain tour de la Coupe de France.

Brest 2 - 5 PSG
Mi-temps : 1-4.
Spectateurs : environ 8 000.
Arbitre : M. Kalt.
Buts. PSG : Ibrahimovic (10e, 39e, 42e), Thiago Motta (15e), Lavezzi (46e); Brest : Lesoimier (33e), Ayité (90e).
Brest : Hartock - Coulibaly, Lesoimier, Chardonnet (Lejeune, 52e), Moimbe - Pandor (Falette, 52e), Perez, Ramaré (cap.) (Dernis, 80e), Lesoimier - Ayité, Verdier. Entr. : Dupont.
PSG : Douchez - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Rabiot, Thiago Motta (Pastore, 63e), Matuidi - Cavani, Ibrahimovic (Lucas, 63e), Lavezzi (Ménez, 77e). Entr. : Blanc.


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Zlatan Ibrahimovic : « Je veux devenir encore meilleur en 2014 »

« Un match de foot idéal, ça se joue un soir d’hiver, sous la pluie et dans le froid. » Ainsi parlait Gennaro Gattuso, l’ancien milieu de terrain laborieux et teigneux de l’AC Milan dans les années 2000. L’un de ses anciens coéquipiers, Zlatan Ibrahimovic, ne partage pas forcément cette vision du ballon rond. Est-ce par coquetterie ou pour donner un relief supplémentaire à son triplé? En tout cas, à l’issue de la rencontre d’hier soir disputée dans une enceinte brestoise balayée par les vents et de fortes précipitations, Ibra a spontanément évoqué les conditions météo.

« C’était très compliqué, a-t-il déploré. Il a beaucoup plu et le terrain n’était vraiment pas en bon état. Mais même dans cette situation, nous avons réussi à faire un bon match. » A titre personnel, il a fait à peu près ce qu’il a voulu sans donner l’impression de déployer énormément d’efforts. En première période, son rendement énergétique a même été exceptionnel.

Sans courir, le Suédois a inscrit un triplé, le second de sa saison après celui réalisé face à Nice. Trois occasions, trois buts, 100% de réussite. Sur la première action, alors qu’il n’avait jusque-là pas touché un ballon, il a semblé empoigner le match à lui tout seul. Quand on lui a ensuite demandé ce qu’il attendait de la fin de saison à titre personnel, Zlatan Ibrahimovic l’a joué modeste. « J’espère développer mon jeu et devenir encore meilleur en 2014, a-t-il d’abord répondu. Sur le plan collectif, nous voulons remporter tous les trophées que nous visons et faire plaisir à Paris et à nos supporteurs. » Blaise Matuidi, quelques minutes plus tôt, s’était montré un peu plus précis à ce sujet. « En plus du championnat, le PSG doit gagner au moins l’une des deux coupes nationales, la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France. Avec un joueur de la classe de Zlatan, c’est possible. »


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Brest-PSG : Les notes des joueurs parisiens

6. Douchez. Une bonne prestation du gardien remplaçant. Plusieurs sorties aériennes de qualité, une grande aisance au pied et une vigilance de tous les instants. Sa responsabilité n'est pas engagée sur les buts brestois.
6. Van der Wiel. Sérieux et appliqué, le Néerlandais aurait dû apporter davantage sur le plan offensif.
5. Alex. Mis en difficulté à plusieurs reprises lors des 45 premières minutes, le Brésilien n'a pas dégagé sa sérénité habituelle. Plus dominateur par la suite.
6,5. Thiago Silva. Une erreur de relance très inhabituelle qui aurait pu coûter cher (43e). Sinon, le capitaine a rendu une copie quasi-parfaite.
6. Maxwell. Après l'intérim assuré par Digne en décembre, le titulaire habituel du poste a marqué son territoire avec talent. Il offre une passe décisive sur le premier but d'Ibra (10e) et manque un peu d'agressivité sur le deuxième but brestois.
5,5. Rabiot. Plusieurs ballons perdus en début de rencontre. Combatif et disponible, il s'est bien repris par la suite.
7. Thiago Motta. Ses coups de pied arrêtés ont été des modèles du genre. Il offre un but à Zlatan sur l'un d'entre eux après avoir marqué le deuxième but parisien.
6,5. Matuidi. Toujours aussi essentiel à la récupération et précis dans le jeu court. Impliqué sur le deuxième but parisien, il délivre une passe décisive à Thiago Motta.
5,5. Cavani. Une passe décisive pour Ibra et une débauche d'énergie exemplaire, même dans un match aussi facile. Mais El Matador n'a pas été en réussite. Sa tête a trouvé le poteau (53e) et il rate sa reprise face au but (77e).
8. Ibrahimovic. Un rendement énergétique exceptionnel en première période. Sans courir, il inscrit trois buts. Alors qu'il n'avait pas touché un ballon lors des dix premières minutes, le Suédois a marqué sur sa première occasion suite à une-deux avec Maxwell.
6. Lavezzi. Hésitant en début de rencontre, il est notamment à l'origine du but brestois. Pocho s'est ensuite montré sous un meilleur jour. Il a trouvé plusieurs décalages intéressants et a été récompensé par un but sur un raid solitaire (46e). Remplacé par Ménez (77e).


Le Parisien.fr
Varino
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Ça se complique pour le futur centre d’entraînement

C'est le chantier extra-sportif prioritaire du PSG en 2014. Le club espère enfin pouvoir finaliser le lieu qui accueillera son futur centre d’entraînement à la place de l’actuel camp des Loges. Comme nous le révélions dans nos éditions du 18 octobre dernier, c’est le dossier de Saint-Germain-en-Laye et son terrain de 100 ha (au nord des actuelles installations) qui est en pole, même si d’autres pistes restent à l’étude.

Preuve de l’avance de cette candidature et de l’envie commune des différents protagonistes de mener à bien ce projet, une réunion s’est tenue mardi en fin d’après-midi à la mairie de Paris entre Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, Mathias Vicherat, directeur de cabinet de Bertrand Delanoë et Emmanuel Lamy, l’édile de Saint-Germain-en-Laye. Objet spécifique du rendez-vous : la dépollution du site. Elle fait suite à une étude complémentaire des sols menée il y a quelques semaines et dont les conclusions, épaisses comme un bottin, démontrent qu’ils sont pollués par différents produits mais pas de manière uniforme. Des parties de la parcelle le sont peu, d’autres beaucoup.

En effet, c’est sur ces terres que la Ville de Paris, le propriétaire, épandait ses déchets jusque dans les années 1960-1970. Deux questions se posent désormais : Combien coûtera cette dépollution et combien de temps va-t-elle prendre ? Les équipes techniques des villes de Paris et de Saint-Germain-en-Laye, sur laquelle se trouvent ces terrains, vont devoir répondre à ces deux interrogations. Les conclusions devraient prendre plusieurs semaines, voire même plusieurs mois.

De nouveaux travaux prévus au camp des Loges ?

Comme la loi le stipule, c’est le propriétaire ou le pollueur qui doivent prendre à leur charge le prix de la dépollution pour prétendre pouvoir vendre ces terrains. En l’occurrence, la Ville de Paris et potentiellement le SIAAP, le syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne. Le prix de ces travaux sur les 100 ha concernés pourrait être de 10 M€, voire davantage. Le PSG ne souhaite acquérir que 60 ha, dont 30 de réserve foncière, pour y implanter son futur centre high-tech. Le projet, censé notamment accueillir le groupe professionnel et l’académie réservée aux jeunes, prévoit entre autres dix terrains d’entraînement, un centre médical, un bâtiment avec chambres pouvant accueillir les joueurs lors des mises au vert, et un « pensionnat » avec des salles de cours pour les jeunes. La direction parisienne n’entend pas dépenser plus de 50 M€ pour acquérir ces terrains. Elle ne s’engagera pas non plus sans une vision complète autour de la dépollution du site.

A l’origine, le « Milanello parisien » était imaginé pour 2015, puis ensuite en 2016 en raison de diverses complications politiques et administratives. Du fait des dernières découvertes et des discussions à venir sur le coût et la durée de la dépollution, auquel s’ajoute le processus habituel dans ce cas (concours d’architectes, dépôt du permis de construire et travaux de construction estimés à dix-huit mois), ce projet pourrait ne pas voir le jour avant 2017 au mieux. Le PSG semble l’avoir anticipé puisque, selon nos informations, il envisage de nouveaux travaux des locaux du camp des Loges, après ceux de cet été.

ARNAUD HERMANT

Le Parisien
Homer
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Blanc, un milieu sinon rien

Malgré la blessure de Christophe Jallet, Laurent Blanc n'est pas pressé de recruter. Son intérêt se porte d'ailleurs beaucoup plus sur l'arrivée éventuelle d'un milieu de terrain.

Les rumeurs les plus folles de ce mercato ont pour cible le PSG. Alors que les venues de Hazard et Griezmann n'ont, sauf miracle, aucune chance d'aboutir cet hiver, la recherche d’un latéral droit est devenue d’actualité depuis la blessure de Christophe Jallet. Mais Laurent Blanc a quelque peu éteint les effets d’annonce ce vendredi en conférence de presse. « On a certes une solution en moins, mais on a quand même sept joueurs (défensifs) pour quatre postes. Dans le pire des cas, on trouvera des solutions. » Sur le marché, le coach parisien n’est pas pressé. « Il faut d’abord chiffrer l’indisponibilité de Christophe, et voir par la suite par qui le remplacer. On a un arrière droit titulaire (Van der Wiel). Faut-il chercher une doublure ? Il faut entamer une réflexion. Et puis, le temps que vous allez mettre à chercher, Christophe sera peut-être rétabli... »
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Foot - Coupe Ibra: «L'ovation ? Ils n'étaient que 500»
Comme il l’avait déjà dit en début de saison, s’il « termine » l’exercice « avec le même groupe », il sera « très heureux ». « Oui, car c’est un bon groupe, complet, complémentaire et performant. Certains joueurs vont peut-être mentionner le fait qu’ils n’ont pas assez de temps de jeu en vue de la Coupe du monde. Pour l’instant, je n’ai pas ce genre de demandes (de partir). Je suis très tranquille par rapport au mercato. Je n’ai pas un besoin urgent de joueurs. »

Mata, plutôt l'été prochain

Et d’ailleurs, si Blanc devait voir arriver un nouvel élément, c’est un milieu de terrain qu’il souhaite accueillir au Camp des Loges. Et si l’on décrypte bien ses paroles très prudentes, on comprend que Juan Mata ne viendra pas étoffer l’effectif du PSG cet hiver. Car d’une part Chelsea ne serait pas vendeur. Et que d’autre part le joueur ne serait pas qualifié pour disputer la Ligue des champions (il a déjà joué cette compétition cette saison avec son club, ndlr). Ce qui est un désavantage certain pour l’entraîneur du PSG. L'Espagnol pourrait en revanche rester une cible pour l'été prochain.


L'Equipe.fr
Homer
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Paris ne le prend pas à la légère

En déplacement chez la lanterne rouge, les Parisiens se méfient d’une équipe corse qu’ils n’ont plus battue depuis l’été 2012.

C’est un signe qui ne trompe pas. Pour ce match de reprise en L1, Laurent Blanc a prévenu qu’il mettrait « la meilleure équipe possible » du PSG, cet après-midi, à Ajaccio. Dans la langue de l’entraîneur parisien, cela signifie qu’il alignera son équipe de titulaires habituels excepté Marco Verratti, en phase de reprise après sa blessure à un adducteur et dispensé de ce déplacement en Corse.

Hier, lors de l’ultime entraînement au camp des Loges, Ibra et les « réguliers » évoluaient dans la même formation (sauf Matuidi, mais pour une question d’équilibre) face aux coiffeurs parisiens. Comme à Brest mercredi en Coupe de France, ce souci de minimiser la rotation démontre la volonté du leader parisien de ne pas rater ce retour à la compétition même face au dernier de la Ligue 1.

« L’idée, c’est de relancer la machine, a expliqué le technicien français. On attaque le championnat et il faut rentrer dans la compétition. » Accessoirement, il s’agit aussi de conserver ses distances avec Monaco, toujours sur les talons des Parisiens.

Confronté au forfait de Verratti, le staff parisien titularisera une nouvelle fois le jeune Adrien Rabiot (18 ans) en milieu de terrain. Mais il touche là du doigt les limites de son effectif dans ce secteur de jeu. Laurent Blanc a d’ailleurs réaffirmé que si Paris devait accueillir un renfort cet hiver, ce serait dans l’entrejeu.

« Si on doit recruter, c’est dans le secteur du milieu de terrain, a-t-il assuré. Mais si on n’a pas ce joueur et qu’on termine la saison avec ce groupe, je serai quand même heureux. Le mercato d’hiver sera difficile. Les grands joueurs vont rester dans leurs équipes à cause de la Coupe du monde et, nous les premiers, on ne vendra pas à un concurrent éventuel en Ligue des champions. En plus, nous cherchons un joueur qui peut jouer toutes les compétitions, donc ça réduit le choix. »

En revanche, l’entraîneur parisien a quasiment écarté l’idée de remplacer Christophe Jallet, opéré d’une hernie discale mercredi dernier et absent pour deux mois. « On a sept joueurs pour quatre postes (NDLR : en défense), donc dans le pire des cas, on trouvera une solution », plaide l’intéressé. A ce rythme-là, le mercato d’hiver du PSG ne promet pas de gros bouleversements.

Laurent Blanc s’est exprimé à propos de Jérémy Ménez et son souhait de rester au PSG jusqu’en juin prochain pour y gagner une place de titulaire. « Ça veut dire qu’il est conscient qu’il n’a pas de place (NDLR : de titulaire), a d’abord ironisé Blanc. S’il est conscient de ça et qu’il travaille pour récupérer sa place, cet état d’esprit me plaît. C’est une bonne approche, mais on va patienter encore un peu. »


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Blaise Matuidi vers la prolongation

Pour la première fois, Laurent Blanc a levé un coin du voile sur la possible prolongation du contrat de Blaise Matuidi dont le terme expire le 30 juin 2014. « Le dossier est difficile mais des choses sont faites et des souhaits exprimés. Je pense qu’on est tous sur la même longueur d’onde, on veut que Blaise continue au PSG. Mais ça s’appelle une négociation et elle n’est pas terminée », a expliqué l’entraîneur parisien.

Ce dernier confirme que les tractations ont bien été entamées entre le club de la capitale et l’international tricolore mais aussi son nouvel agent, Carmine Raiola. Blanc ne peut pas vraiment en dire beaucoup plus puisque toute communication officielle est suspendue au règlement du litige opposant Jean-Pierre Bernès, l’ancien agent de Matuidi (également celui de Blanc) et son nouveau conseil. Bernès réclame toujours 3,5 M€ au milieu de terrain des Bleus et 5 M€ à son nouvel agent. Il accuse le joueur de rupture abusive de contrat pour avoir dénoncé en mars 2013 un contrat dont le terme était prévu fin juin et Raiola d’être « à l’instigation » de cette rupture. Une nouvelle audience technique est prévue le 28 janvier, mais le litige pourrait se régler par une transaction financière entre les deux parties et ainsi ouvrir la voie à l’officialisation de la prolongation de Matuidi.


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Les Ajacciens ont la recette

Lanterne rouge de Ligue 1, avec 9 petits points, les Corses peuvent se prévaloir de n’avoir jamais connu la défaite face au PSG depuis l’été 2012. La saison dernière, sous l’ère Carlo Ancelotti, les Parisiens avaient, par deux fois, concédé le nul sur un score vierge. Cet été, Cavani a même évité la défaite aux siens au Parc en marquant en fin de match après l’ouverture du score de Pedretti (1-1).

Avec trois matchs nuls consécutifs, Ajaccio endosse donc étonnamment les habits de bête noire du champion de France! « Il n’y a aucune comparaison possible entre eux et nous, répond Sigamary Diarra, milieu de terrain d’Ajaccio. Ils sont 10000 fois meilleurs, c’est un fait. Mais aussi forte soit-elle, aucune équipe n’est imbattable. Cette saison, Evian, par exemple, a réussi à les battre (2-0). Nous, on reste sur trois nuls. C’est bien la preuve que dans le football tout est possible. » L’entraîneur n’est pas le principal artisan de ce savoir-faire insulaire puisque ces nuls ont été obtenus sous trois techniciens différents (NDLR : Alex Dupont, Albert Emon, Fabrizio Ravanelli).

« Pour espérer faire un coup face à une équipe comme Paris, la première règle, c’est d’éviter d’encaisser un but. On a donc fait bloc, répondu présent à la récupération, et surtout défensivement, on était à 200% », raconte Diarra, acteur en août 2012 puis un an plus tard.

Une autre statistique interpelle. Sur l’ensemble de ces trois rencontres, Paris a tiré 71 fois pour n’inscrire qu’un seul but (contre 16 frappes seulement pour Ajaccio avec un résultat similaire). Ce manque de réussite a d’ailleurs bien énervé les Parisiens : la saison dernière, à l’aller, Lavezzi a été expulsé, Thiago Motta l’a été au retour. « On ne s’est pas non plus mis à 11 devant nos buts. C’était plus un état d’esprit. On était hyper concentrés, poursuit le milieu corse. Quand on affronte le PSG, une des meilleures équipes d’Europe, la motivation vient toute seule. »

L’équipe dirigée aujourd’hui par Christian Bracconi espère bien réitérer le même exploit. « Le maintien est encore jouable, assure Diarra. Une victoire ou au moins un match nul contre un club comme Paris nous ferait un bien fou mentalement. En fait, ce sont bien plus que trois points qui sont en jeu. »


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Le PSG s'impose sans briller à Ajaccio (2-1)

Un petit écart pour un petit match... mais une très belle opération au classement. En s'imposant laborieusement 2-1 sur le terrain de la lanterne rouge Ajaccio ce samedi pour le compte de la 20e journée de Ligue 1, le PSG a pris cinq points d'avance sur son dauphin Monaco, qui avait concédé le nul à Monaco la veille.

Cueillis à froid par des Corses totalement libérés dès l'entame (Eduardo, 6e), les Parisiens, parasités par trop de déchets techniques, n'ont égalisé qu'en fin de première période, au terme d'un contre redoutable (Lavezzi, 41e). Après la pause, les Corses, nettement en dessous, ont néanmoins tenu le nul une demi-heure, avant que Matuidi, d'une belle tete plongeante (74e), ne scelle le score de la rencontre.

Sans briller, les Parisiens, qui s'étaient pourtant balladé mercredi à Brest en Coupe de France (5-2), empochent ainsi face aux Corses leur première victoire depuis quatre confrontations !


Le Parisien.fr

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Paris a évité le piège corse

Grâce à sa victoire à Ajaccio (2-1, buts de Lavezzi et Matuidi), ce samedi, le PSG a pris le large en tête du classement. Il compte désormais cinq points d'avance sur son dauphin, Monaco, et provisoirement sept sur Lille qui joue dimanche.

Pour la première fois en quatre confrontations, le Paris-SG a réussi à prendre la mesure de l’AC Ajaccio, relégable en puissance. Après trois nuls (0-0 et 1-1 la saison dernière puis 1-1 à l’aller au Parc), le club de la capitale a vaincu le signe indien. Mais que ce fut complexe pour les hommes de Laurent Blanc, très vite menés au score et qui ont dû attendre le dernier quart d’heure pour arracher la victoire (2-1). Grâce à ce succès, le PSG consolide sa place de leader du Championnat, avec désormais cinq unités d’avance sur Monaco, tenu en échec vendredi à Montpellier (1-1), et provisoirement sept sur Lille, qui défie Reims dimanche en clôture.

Si le président d’Ajaccio, Alain Orsoni, voit mal comment son équipe va pouvoir échapper à la descente en Ligue 2, cette partie face à l’ogre PSG devrait paradoxalement l’aider à se dire qu’un avenir en L1 reste une issue envisageable. A condition de rééditer ce type de prestation. Grâce à une défense resserrée et un milieu très dense, l’ACA a souvent canalisé un PSG en difficulté en début de match. Eduardo en a d’ailleurs profité pour ouvrir le score d’une reprise au second poteau (6e, 1-0). Paris sera longtemps resté impuissant, comme en témoigne l’arrêt d’Ochoa devant Lavezzi (10e), le poteau d’Ibrahimovic (29e) et la frappe hors cadre de Cavani (36e).

Ibra, double passeur

La muraille corse a toutefois fini par céder sur une belle action collective parisienne, conclue par Lavezzi, buteur à bout portant sur un centre d’Ibra (41e, 1-1). Jamais à l’abri d’un contre ajaccien, Paris a trouvé la lumière en passant du 4-3-3 au 4-4-2 suite à la sortie d’Alex, remplacé par Pastore. L’Argentin est d’ailleurs à l’origine du second but parisien. Sa feinte sur André - un petit bijou - l'a aidé à trouver Ibra, auteur d’une deuxième passe décisive. Son centre a permis à Matuidi de marquer le but victorieux d’une tête plongeante (74e, 1-2). Un match compliqué pour Paris, qui ne retiendra que les trois points avant de se rendre mardi à Bordeaux, pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue.


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Blanc : «Un peu la fatigue»

L'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a reconnu que, malgré la victoire, son équipe n'avait pas réalisé une grande prestation ce samedi à Ajaccio (2-1).

Laurent Blanc (entraîneur du Paris-SG) : «On était conscient que c'était un match difficile, il fallait essayer de se le rendre facile comme on l'a fait en Coupe de France (à Brest, 5-2). Il fallait être très performant durant les vingt premières minutes, ce qu'on n'a pas fait, et en plus on a encaissé un but, où on a fait preuve de passivité. Ca les a galvanisés. On a quand même eu la bonne idée d'égaliser, ce qui nous a permis de revenir au score et dans le match. En deuxième mi-temps, sur quelques actions, on aurait pu se mettre à l'abri, mais Ajaccio a chèrement vendu sa peau. Les matches sont difficiles pour tout le monde, il y a eu une petite coupure, les corps et les têtes doivent se remettre dans la compétition. Dans les têtes, il fallait faire cet effort. On a un peu la fatigue de mercredi, ce qui fait qu'on est peut-être un peu en retard à l'allumage.»


L'Equipe.fr
Homer
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Blanc : «Des changements à Bordeaux»

Laurent Blanc a annoncé ce samedi, après la victoire du PSG à Ajaccio (2-1), qu'«il y aura certainement des changements», mardi à Bordeaux en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. «Ce ne sera certainement pas la même équipe» qui débutera face aux Girondins, a précisé le coach parisien. «Il faut voir comment les joueurs vont récupérer, a-t-il ajouté. Il y a la fatigue, les coups, les cartons aussi. Continuer dans toutes les compétitions, oui, avec la même motivation, oui, avec la même équipe, ce sera compliqué.»

Absent en Corse, Marco Verratti sera cette fois sûrement présent à Chaban-Delmas car contrairement à ce que l'on pouvait croire, l'Italien n'était pas blessé mais malade. «Sa blessure est finie, mais hier (vendredi) il a contracté une grosse angine, donc il était absent pour ça», a expliqué Blanc, qui devrait pouvoir à nouveau compter sur lui pour les prochaines échéances.


L'Equipe.fr

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Blanc :«Il fallait faire cet effort»

L'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a reconnu que, malgré la victoire, son équipe n'avait pas réalisé une grande prestation ce samedi à Ajaccio (2-1).

«Laurent Blanc, à quoi attribuez-vous ce match laborieux ?

A un très mauvais départ. On était conscient que c'était un match difficile, il fallait essayer de se le rendre facile comme on l'a fait en Coupe de France (à Brest, 5-2). Il fallait être très performant durant les vingt premières minutes, ce qu'on n'a pas fait, et en plus on a encaissé un but, où on a fait preuve de passivité. Ca les a galvanisés. On a quand même eu la bonne idée d'égaliser, ce qui nous a permis de revenir au score et dans le match. En deuxième mi-temps, sur quelques actions, on aurait pu se mettre à l'abri, mais Ajaccio a chèrement vendu sa peau. Mais on doit mettre le troisième but! Dans certaines situations, on n'a pas fait le bon geste au bon moment. Même si c'était un match laborieux, on a eu 71% de possession de balle. Ce qui m'a dérangé, c'est qu'à chaque action d'Ajaccio, on a fait preuve de fébrilité. C'est la reprise: on avait à coeur de gagner ce match, mais il fallait s'y remettre, c'est ça qui était difficile. Les matches sont difficiles pour tout le monde, il y a eu une petite coupure, les corps et les têtes doivent se remettre dans la compétition. Dans les têtes, il fallait faire cet effort.

Paris a encaissé trois buts face à un club de L2 (Brest) et le dernier de L1 (Ajaccio)...

On ne fait pas le geste défensif qu'on doit faire, et on est souvent puni, et ça vaut pour tout le monde. Le but de ce soir, sur un dégagement on n'est pas au duel. Actuellement on pense peut-être trop à faire ce qu'on doit faire quand on a le ballon, et on oublie ce qu'on doit faire sans ballon. Ca va se régler, les matches vont s'enchaîner, l'Europe va venir. On a un peu la fatigue de mercredi, ce qui fait qu'on est peut-être un peu en retard à l'allumage.

Retard à l'allumage pour Cavani aussi...

Oui. Il se procure peut-être un peu moins d'occasions mais il s'en procure. Sincèrement, je ne suis pas très inquiet pour "Edi". La bonne idée, c'est que "Pocho" (Lavezzi) a marqué, c'est une bonne chose. Le problème, c'est qu'il joue comme il sait jouer... Ce qui gratifie sa production, c'est quoi? un but. Il manquait quelque chose, quand on joue attaquant, ou on donne des passes décisives, ou on marque des buts. Mais la saison n'est pas terminée.»

L'Equipe.fr
Homer
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Le voyage qui rapporte gros

Sans forcément bien jouer, Paris est allé l’emporter en Corse, au lendemain du match nul de Monaco. Une excellente affaire au classement.

C’est l’histoire d’un mauvais match qui devient une super opération. En s’imposant hier après-midi en Corse, le PSG pousse son avance à cinq longueurs devant Monaco et c’est déjà la meilleure nouvelle pour ce Paris-là, version 2014, encore en rodage. Le long week-end de reprise du Championnat de France peut virer au triomphe si Reims — tombeur de Lyon et Marseille chez ces cadors — confirme ses aptitudes de formation enquiquinante pour les gros noms de l’Hexagone en visitant ce soir l’actuel troisième, Lille.

A quatre points de l’équipe de la principauté à la 2e journée, après un incroyable nul contre… Ajaccio (1-1) au Parc des Princes, le club de la capitale a donc rattrapé 9 points sur Monaco en 18 rencontres.

Comme l’ASM réalise une très bonne saison malgré son ralentissement d’avant et d’après-trêve, c’est dire la cadence infernale qu’imposent Zlatan et sa bande. « Les matchs sont difficiles pour tout le monde, juge Laurent Blanc. Il y a eu une petite coupure à Noël. Les corps et les têtes doivent se remettre dans la compétition. » Disons que Paris est mieux entré dans la nouvelle année que les hommes du Rocher et, vu son calendrier démentiel avec pour l’instant deux compétitions de plus que pour Falcao et consorts (Ligue des champions et Coupe de la Ligue), ce petit matelas peut amortir un éventuel choc.

Trois buts encaissés cette semaine

Il arrivera si Paris ne règle pas un problème, car le PSG en a un. En concédant trois buts dans la semaine contre Brest, le 15e de Ligue 2 (18e attaque de cette division) en Coupe de France, et hier chez la lanterne rouge de Ligue 1 (sans aucune conséquence, dans les deux cas, sur le résultat final), au minimum, il se fait peur, et au maximum, il expose un souci d’équilibre.

Il y a Thiago Silva dont on a déjà dit ici qu’il n’avait pas retrouvé toute sa sérénité même si, hier, ce n’était pas le problème. Mais on dirait parfois que le PSG s’oublie et se perd dans les replacements les plus élémentaires, en défendant comme un junior. Un comble avec cette défense au goût carioca (trois Brésiliens chevronnés avec Thiago Silva, Alex et Maxwell).

« Actuellement, on pense trop à ce que l’on doit faire quand on a le ballon et pas assez à ce qu’il faut faire quand on ne l’a pas », analyse joliment Blanc dans une parabole éclairante sur cette carence qui peut devenir rédhibitoire face à une formation plus huppée. Et l’entraîneur parisien d’ajouter dans un sourire : « Cela va se régler. » La Formule 1 PSG nécessite encore quelques ajustements en cette nouvelle année.


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Ajaccio 1 - 2 PSG
Mi-temps : 1-1.
Spectateurs : 9 000 environ.
Arbitre : M. Rainville.
Avertissements. Ajaccio : Faty (16e), Dielna (35e). PSG : Van der Wiel (45e + 1), Ibrahimovic (68e).
Ajaccio : Ochoa - Mostefa, Perozo, Hengbart, Tonucci, Dielna (Diarra, 84e)- Lasne, Faty (Bonnart, 68e), André (Camara, 81e) - Cavalli (cap.) - Eduardo. Entr. : Bracconi.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex (Pastore, 72e), Thiago Silva (cap.), Maxwell - Rabiot (Marquinhos, 81e), Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (Lucas, 72e). Entr. : Blanc.


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LES BUTS
6e. Maxwell a déserté son flanc gauche, Mostefa en profite et sert Benjamin André dont la reprise du bout du pied trouve Eduardo, seul au second poteau. Le Brésilien ouvre le score du plat du pied. 1-0

41e. Matuidi lance Ibrahimovic dans la surface de réparation corse. Le Suédois centre en retrait pour Lavezzi qui marque dans le but vide. 1-1

74e. Pastore élimine André sur un crochet et centre à destination d’Ibrahimovic qui prolonge pour Matuidi. Le Français marque d’une tête plongeante. 1-2

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LE FAIT DU MATCH
83e. Sortie aérienne hasardeuse de Sirigu sur un corner tiré par Cavalli. Eduardo, présent à la tombée du ballon, rate la cible et manque de peu l’égalisation.


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Blaise Matuidi : « Je ne suis pas le sauveur »

Buteur décisif hier en fin de match, Blaise Matuidi a sorti son équipe d’un mauvais pas. A la sortie du vestiaire, il est tombé dans les bras d’Oumar Sissoko, le gardien remplaçant ajaccien, son ex-camarade au centre de formation de l’INF Clairefontaine, avant de s’arrêter face aux médias.

Comment expliquez-vous les difficultés du PSG hier ?

Blaise Matuidi. En Ligue 1, les matchs faciles, surtout à l’extérieur, cela n’existe pas. Ajaccio est peut-être lanterne rouge, mais ils ont montré de belles qualités. De notre côté, nous avons eu un peu de mal à nous remettre d’entrée de jeu dans le bon état d’esprit. La semaine a été compliquée avec ce déplacement à Brest reporté, puis décalé au mercredi. Les deux matchs étaient rapprochés et cela explique, au moins en partie, notre début de rencontre hésitant.

Etes-vous d’accord pour dire que ce résultat est assez flatteur ?

Non. Dans l’ensemble, nous avons eu les meilleures occasions de but et la possession du ballon. Donc, le résultat est logique.

Avez-vous quand même conscience de sauver votre équipe en marquant à un quart d’heure de la fin ?

Je ne suis pas d’accord. Je ne suis pas le sauveur du PSG. Si j’ai marqué, c’est parce que l’ensemble de l’équipe a su faire les efforts nécessaires pour l’emporter. Mon but montre simplement que nous sommes plusieurs à pouvoir marquer et faire la différence. Ce n’est pas toujours Zlatan (Ibrahimovic) ou Edi (Edinson Cavani) et ça, c’est intéressant.

Au classement, le PSG prend le large sur l’AS Monaco…

C’est très intéressant car nos poursuivants, Monaco et Lille, tiennent bien le rythme jusqu’à maintenant. Mais ne regardons pas trop ce qui se passe derrière nous et concentrons-nous sur notre jeu. Si nous continuons à être aussi performants, on va aller au bout, j’en suis persuadé.

Allez-vous prolonger le contrat qui vous lie avec Paris jusqu’en juin prochain ?

Je ne veux pas m’exprimer sur ce sujet. Pas pour le moment.


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Des changements attendus mardi à Bordeaux

Laurent Blanc l’a dit mercredi après la qualification face à Brest en Coupe de France (5-2). Si Paris veut tenir, il va falloir « hiérarchiser » les objectifs. Ce succès laborieux face à Ajaccio l’aura certainement conforté dans ses convictions. Il ne pourra pas reconduire sans dommages son onze titulaire à chaque match. D’autant que Paris, qui reste engagé dans toutes les compétitions, devra disputer au moins 7 rencontres (voire 9 en cas de qualification dans les deux coupes nationales) avant d’aller à Leverkusen le 18 février en Ligue des champions.

La confiance de Motta

Blanc devrait donc donner un premier indice, dès mardi à Bordeaux, sur les tenants et aboutissants de sa hiérarchisation. « Il faudra que les joueurs récupèrent bien pour mardi. Par exemple Adrien Rabiot a pris un très mauvais coup (NDLR : il souffre d’une contusion au tibia droit). Et puis il y a les cartons et la fatigue, énumère-t-il. Il faudra avoir la même motivation dans cette Coupe de la Ligue, mais ce sera un match difficile et je suis obligé de changer l’équipe. Je ne peux pas encore savoir quelle forme elle aura, mais je serai obligé d’apporter des modifications. »

Le staff pourra compter sur le retour de Verratti, absent hier à cause d’une angine. Mais, si l’absence de Rabiot se prolonge, cela relancerait le débat sur le recrutement d’un milieu de terrain. Blanc pourrait aussi en profiter pour relancer Ménez, scotché sur le banc hier, dont l’agent, Jean-Pierre Bernès, a confirmé hier sur l’Equipe 21 que son joueur resterait jusqu’à la fin de la saison au PSG. Marquinhos, Lucas, Digne ou Pastore sont aussi appelés à profiter de cette rotation qui se profile.

Il reste à mesurer l’incidence qu’auront ses changements sur le niveau du PSG. Pour Thiago Motta, cela ne pose aucun problème : « On a des joueurs qui, quand ils rentrent, peuvent faire la différence. » Et si la défaite à Benfica (1-2) bat en brèche cette conviction, on peut mettre en vis-à-vis la victoire à Reims (3-0), où Paris s’était imposé avec 5 remplaçants (Jallet, Digne, Rabiot, Lucas et Ménez). Mais le match le plus important de la semaine prochaine est celui contre Nantes. Et ce sera dimanche au Parc.


Le Parisien.fr
Beuzech
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Barthez, ce n'est pas fait

Alors que l'arrivée de Fabien Barthez comme consultant auprès des gardiens du PSG semblait acquise, tout ne semble plus aussi simple aujourd'hui. D'après nos informations, l'ancien international français ne fait pas l'unanimité au sein de la direction parisienne, alors que Laurent Blanc souhaite toujours le faire venir au club. Le sujet devrait être à nouveau abordé cette semaine lors d'une réunion.


lequipe.fr
Homer
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Les quatre résolutions du PSG

L’année 2014 commence à peine et, en trois matchs, le PSG maintient une dynamique dans le jeu et dans les résultats mais avec quelques accrocs. Il faut inclure le match amical perdu contre le Real Madrid (1-0) au Qatar dans ce mini-bilan de reprise car il demeure, à ce jour, la meilleure production des Parisiens dans le contenu. Ces trois rencontres, marquées par sept buts inscrits et quatre encaissés, allument quatre voyants, quand le champion de France entame son marathon et que l’adversité n’a pas encore été dantesque.
Voici donc les bonnes résolutions auxquelles le PSG doit se soumettre.

1 Renouer avec la solidité défensive

Ce qui pouvait être un accident contre Lille, avec deux buts encaissés par une équipe parfois peu portée sur l’attaque, s’est confirmé au changement d’année : le PSG affiche une passivité défensive étrange doublée d’erreurs individuelles grossières. Laurent Blanc attribue ces carences ponctuelles au retour à la compétition. Plus les matchs s’accumuleront, plus ce défaut se gommera. Paris doit retrouver le goût de l’effort en phase défensive.

2 Retrouver le Cavani buteur

Triple buteur à Brest en Coupe de France (victoire 5-2), double passeur en Corse (succès 2-1), Ibrahimovic s’occupe de tout pour l’instant. Mais il ne peut pas tout et, depuis trois matchs, Cavani l’abandonne. Discret en Bretagne, l’Uruguayen s’est procuré des occasions magistrales au Qatar ou face à Ajaccio, avec, chaque fois, un manque de précision inhabituel chez lui. Pour que le sujet ne devienne pas une obsession, il doit retrouver le chemin des filets, contre Bordeaux, demain en Coupe de la Ligue, ou Nantes, dimanche en L 1, selon son temps de jeu.

3 Revoir des remplaçants performants

Au début de la saison, quand les remplaçants avaient leur chance — souvent après une trêve internationale —, personne ne voyait la différence et tout le monde louait ce groupe aussi fort sur le terrain que sur le banc. Mais la suite n’a pas confirmé que le PSG possède deux effectifs de même valeur. A l’heure où les trentenaires régulièrement titulaires sont prioritaires pour souffler (Ibra, Motta, Alex et Maxwell), la concurrence doit hisser son niveau.

4 Recruter un milieu de terrain

Le PSG est à flux tendu. Victime d’une contusion au tibia droit en Corse, Rabiot pourrait souffler demain alors que Verratti (adducteurs, puis angine) fera normalement son retour. Etre quatre pour trois postes, mais sans que les quatre soient toujours là au même moment, est une prise de risque considérable. Le PSG doit recruter au milieu, où la physionomie d’un match se construit. La santé de Thiago Motta, à la célèbre fragilité musculaire, reste sous surveillance. Un joueur de plus ne ferait vraiment pas de mal dans ce secteur.


Le Parisien.fr
Homer
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Blanc pense toujours à Cabaye

Pour la première fois publiquement, Laurent Blanc n'a pas caché qu'il aimerait recruter Yohan Cabaye pendant le mercato qui s'achève à la fin du mois. Réagissant aux propos du milieu de Newcastle affirmant samedi sur Canal+ qu' «il n'y a rien» avec le PSG, l'entraîneur a rétorqué lundi en conférence de presse: «Parfois, les dossiers se refroidissent ou se réchauffent. Puis ils se re-refroidissent ou se re-réchauffent. Jusqu'au 31 janvier. Personne ne ferme la porte. Un transfert, c'est une négociation. Plus un joueur est annoncé intransférable, plus cela signifie que ça va changer.» C'est la première fois que le technicien admet en creux s'intéresser à lui.

Discussions avec Barthez

Cabaye disait aussi au micro de la chaîne cryptée: «Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset font de bonnes choses, c’est très bien. Je prends du plaisir à les regarder mais je suis un joueur de Newcastle et, jusqu’à preuve du contraire, je le serai encore à la fin du mercato. Ce ne sont que des rumeurs.» Sollicité également sur le cas Barthez, évoqué comme renfort ponctuel dans le staff pour s'occuper de temps en temps des gardiens du club, Blanc souligne : «En équipe de France, ce n’est pas moi qui l’ai mis en place mais mon prédecesseur (NDLR: Raymond Domenech). J’aimerais le faire à Paris, si ça se fait tant mieux, sinon tant pis. On restera quand même des amis même si on ne travaille pas ensemble. Il n'y a rien d'arrêté. Ce sont des discusssions non officielles. Si Fabien est intéressé, c’est parce qu’il en a envie.»


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Ibrahimovic et Thiago Silva à la remise du Ballon d'or

Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva n'ont pas participé à l'entraînement du PSG lundi à la veille du quart de finale de Coupe de la Ligue à Bordeaux. Les capitaines des sélections de Suède et du Brésil étaient au même instant à Zurich (Suisse) pour la cérémonie de remise du Ballon d'Or.

Le reste du groupe hormis Jallet et Douchez (blessés) s'est entraîné normalement sur la pelouse du camp des Loges. Les deux joueurs ont néanmoins été convoqués par Laurent Blanc dans le groupe de 19 joueurs qui se déplacera en Aquitaine.

Le groupe du PSG : Sirigu, Maignan - Van der Wiel, Thiago Silva, Camara, Alex, Digne, Marquinhos, Maxwell - Rabiot, Matuidi, Thiago Motta, Verratti, Pastore - Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi, Cavani, Ménez.


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Ibra récompensé du prix du plus beau but de l'année

Et le vainqueur est... Zlatan ! L’attaquant du PSG a remporté lundi le prix Puskas du plus beau but de la dernière saison en marge de la cérémonie de remise du Ballon d’Or. Ibrahimovic est récompensé pour son improbable retourné acrobatique de plus de 30 mètres réussi en amical face à l’Angleterre le 13 novembre 2012.

Le Suédois a été plébiscité par les internautes devançant facilement le Brésilien Neymar et le Serbe Nemanja Matic. « Bien sûr, il a été marqué lors d’un match amical, mais ce but restera dans l’histoire, savoure Ibra. Les gens s’en souviendront pendant quelques temps. Des joueurs tenteront sûrement ce geste à l’avenir, mais je suis le premier à l’avoir réalisé. Gagner un trophée pour cela est une preuve que c’est non seulement un but fantastique, mais aussi qu’il entre dans l’histoire. »

Quatrième au classement du Ballon d’Or, Ibrahimovic figure également au sein de l’équipe de l’année au côté de son coéquipier du PSG, Thiago Silva.

Zlatan Ibrahimovic (Suède, 13 novembre 2012 : Suède - Angleterre, amical) : que dire de cet exceptionnel ciseau ? L'attaquant du PSG a inscrit ce but de génie en sélection pour l'inauguration de la Friends Arena de Stockholm.


Le Parisien 13/1

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Blanc relance la piste Cabaye

Pour la première fois, Laurent Blanc n’a pas caché qu’il aimerait recruter Yohan Cabaye dès le mercato d’hiver. « Parfois, les dossiers se refroidissent ou se réchauffent, a déclaré l’entraîneur hier. Personne ne ferme la porte. Un transfert, c’est une négociation. » Blanc apprécie le milieu de Newcastle, mais le PSG ne s’est pas positionné.
Une prise de contact avait eu lieu au début de l’été dernier ; depuis, rien de formel.

Si l’intérêt du PSG devait se matérialiser, il n’est pas certain que Cabaye accepte le challenge. A six mois de la Coupe du monde, l’international pourrait ne pas vouloir prendre le risque de perdre sa place chez les Bleus en rejoignant une équipe où les titulaires au milieu semblent indéboulonnables. En revanche, contrairement à une rumeur qui circule depuis le week-end, la piste Yann M’Vila est totalement infondée.


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Le PSG ne fera pas d’impasse

Une phrase mal comprise. En déclarant vouloir hiérarchiser les objectifs parisiens mercredi après Brest - PSG (2-5), Laurent Blanc a pu laisser entendre que le club ferait l’impasse sur une épreuve, la Coupe de la Ligue par exemple, la moins prestigieuse des quatre dans lesquelles il est engagé. Il n’en est rien. Si jamais un choix doit intervenir, ce ne sera ni contre Bordeaux, ce soir, ni face à Montpellier en Coupe de France la semaine prochaine.

« Le mois de janvier, avec quatre matchs, ne me pose pas de problème, explique l’entraîneur parisien. C’est plutôt février qui sera plus difficile. Si on est toujours qualifiés, là, il y aura peut-être des préférences sportives. » Février et ses terrains lourds peuvent coûter cher, avec déjà cinq matchs au menu, dont deux énormes en déplacement : l’un de Ligue des champions devant le Bayer Leverkusen et l’autre à Monaco, dauphin de Paris en L 1. Il faudra aussi expédier les affaires courantes : Bordeaux encore une fois, Valenciennes et Toulouse.

Chaque rencontre peut devenir un dilemme, même si Blanc se veut rassurant : « Les calculs, ce n’est pas trop bon. On a un effectif de qualité et de quantité pour être compétitif dans chaque compétition. Seule une multitude de blessés ou de suspendus nous amènerait à faire des choix significatifs. » Ce n’est pas ce soir que le PSG renoncera à tout gagner.

Alors, tant que ça dure, c’est une chance pour ceux qui jouent moins. Qu’ils soient barrés par meilleur (Digne derrière Maxwell) ou qu’ils soient décevants quoi qu’il arrive (Lucas, Pastore). On les verra ce soir. « Quand on a du temps de jeu, il faut tout faire pour être bon, essayer d’être décisif et gagner du temps de jeu pour la suite, détaille Blanc. C’est toujours une bonne idée. »


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Guillaume Hoarau : «Très motivé pour éliminer Paris»

De retour en France après une année chaotique en Chine, Guillaume Hoarau a retrouvé l’envie de jouer et le sourire. L’attaquant international (cinq sélections) se confie avant ses retrouvailles avec le PSG, où il a évolué de 2008 à janvier 2013.

Vous sentez-vous prêt à démarrer la rencontre ?

Guillaume Hoarau. Je n’ai pas encore la caisse pour tenir quatre-vingt-dix minutes. On va voir avec le coach, on ne prendra pas de risque. Dans le passé, je me suis blessé car je m’étais trop mis dans le rouge. Alors je raisonne plutôt sur les cinq mois que j’ai devant moi.

Comment avez-vous été accueilli à Bordeaux ?

Dans des conditions exceptionnelles. Depuis mon retour en France, les gens sont gentils. J’espère faire rêver ceux qui croient encore en moi et j’ai vraiment envie d’aider ce groupe doté d’un gros potentiel. Je suis là pour être décisif et marquer.

Bordeaux peut-il éliminer Paris ?

Oui, à condition de réussir l’entame de match et de répondre au combat physique. Si on est intelligent, on aura retenu la leçon de Toulouse (défaite 1-0). Paris est la référence techniquement en France mais nous misons beaucoup sur cette compétition. Et si on se qualifie, cela deviendra très intéressant.

Qu’éprouvez-vous au moment de retrouver votre ancien club ?

Du plaisir. J’ai marqué mon premier but en L1 et j’ai remporté mon premier trophée avec Paris (Coupe de France en 2010). Je n’en garde que des bons souvenirs. Il y aura donc un avant et un après-match avec mes anciens coéquipiers. Même si l’équipe est différente aujourd’hui, j’ai gardé des attaches là-bas. Mais copain ou pas, je suis très motivé pour les éliminer. D’ailleurs, pour mon premier match avec le PSG, on avait été battus 1-0 et j’avais marqué dès la rencontre suivante. J’ai perdu ma première rencontre avec Bordeaux sur le même score, alors j’espère que l’histoire va se répéter.

Que pensez-vous du PSG actuel ?

C’est une véritable équipe, contrairement à la saison dernière. Ils ont acheté des super joueurs pour améliorer le groupe et ils ont accompli un travail remarquable. Même si actuellement ils sont un peu moins performants collectivement, ils continuent de gagner.

Pour les joueurs français, il est de plus en plus difficile de se faire une place dans cette équipe…

Oui, tout le monde parle des bienfaits de la concurrence. Or quand elle te concerne, tu as du mal à l’accepter. C’est la mentalité française. A Paris, on me disait : « Ne pars pas, reste. » Mais quand tu as Ibra comme concurrent direct… Cependant, les mecs qui sont là aujourd’hui le savent bien, ceux qui sont sur le terrain sont les meilleurs tout simplement.

Regrettez-vous votre expérience ratée en Chine ?

J’étais content de partir à l’époque. J’avais peut-être besoin de me mettre en danger pour me rendre compte de ce que j’avais avant. Certes j’ai pris des sous en Chine, mais croyez-moi cela ne fait pas tout. Mon choix a été très critiqué mais cette expérience m’a fait grandir. C’était un changement de vie radical. Aujourd’hui, je comprends mieux ce que vivent les étrangers quand ils arrivent en France et qu’ils ne parlent pas la langue.

N’avez-vous pas perdu votre temps là-bas ?

Beaucoup disent que j’ai perdu une année de ma vie mais je veux leur montrer que cela me servira. Aujourd’hui, je sais où je veux aller et avec qui je veux y aller. J’aurai 30 ans en mars et une carrière passe très vite. Alors désormais, je veux prendre le maximum de plaisir au quotidien. C’est un bonheur pour moi d’être là.

Bordeaux - PSG
Ce soir (21 heures) au stade Chaban-Delmas.
Arbitre : M. Buquet.
Bordeaux : Carrasso (cap.) - Mariano, Henrique, Sané, Orban - N’Guemo, Sertic ou Poko - Obraniak, Saivet, Maurice-Belay - Hoarau. Entr. : Gillot.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva (cap.), Digne - Rabiot, Verratti, Pastore - Lucas ou Ibrahimovic, Cavani, Ménez. Entr. : Blanc.


Le Parisien.fr

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Paris à Bordeaux avec prudence

Après deux déplacement consécutifs, le Paris-SG est cette fois attendu à Bordeaux ce mardi pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue.

« On essaie de gagner les matches dans toutes les compétitions. » Semaine après semaine, Laurent Blanc a ce leitmotiv collé à la bouche. Même si son équipe galactique n’a pour l’instant galvaudé aucune compétition, le coach parisien sait qu’il n’est pas à l’abri d’une désillusion. Pour le troisième déplacement en même pas huit jours, à Brest en Coupe de France (5-2) puis à Ajaccio samedi en Championnat (2-1), Blanc a conscience du danger. « On a eu récemment deux matches rapprochés, on va enchaîner le troisième, et on dit souvent qu’il s’agit du plus dur. » La saison passée, le club de la capitale avait été éliminé en quarts, à Saint-Etienne (0-0, 3-5 tab).

Les rencontres dans le Finistère et en Corse ont mis en lumière un Paris parfois laborieux. On peut lui reprocher un manque d’intensité, de volume de jeu, et trop de déchet technique. Mais cela s’explique. « On a eu une coupure cet hiver qui nous a fait du bien, et là on retrouve le rythme, reconnaît Blanc. Les joueurs le savent : on est dans un grand club et on doit être capable d’être compétitif à tous les niveaux. On a un effectif qui nous permet d‘aligner un onze très compétitif dans chaque compétition. Cette Coupe, on aimerait donc la gagner. »

Blanc va faire tourner

Toujours aussi vigilant, l’entraîneur du PSG va profiter de ce match de coupe à Bordeaux pour faire un peu tourner son effectif. « Il y aura certainement des joueurs qui auront du temps de jeu, mais on sera avant tout là pour nous qualifier. » Tout le monde se doit d’être concerné. « Qui dit Coupe dit match couperet, et on n’a pas le droit à l’erreur sur chaque face-à-face, prévient le Cévenol. Il faut que le groupe comprenne que ces coupes nationales, entre deux matches de championnat, doivent effectivement permettre de donner du temps de jeu à chacun. Cela peut être positif à titre individuel et collectif. » Il y a quatre mois, Paris s’était imposé à Chaban-Delmas en Championnat (2-0, 5e journée). Un bon souvenir pour Blanc : « Oui, c’était le début de quelque chose. On avait profité de ce déplacement pour lancer notre milieu à trois là-bas, et donc changer de système.»


L'Equipe.fr
Varino
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Partout où Paris passe...

Victorieux à Brest (5-2), en Coupe de France, puis à Ajaccio (2-1) en L 1, les Parisiens ont poursuivi leur tournée de janvier en sortant Bordeaux de la Coupe de la Ligue.


CETTE MACHINE n’échappe pas aux bugs, ces derniers temps, mais rien ne vient donc jamais la dérégler et encore moins changer le cours d’une histoire qui finit, presque match après match, par sembler écrite d’avance. Sous les yeux de David Moyes, le manager de Manchester United, l e PSG a encaissé, hier, un dixième but sur ses sept derniers matches officiels, une stat à garder à l’esprit à un mois de son retour en Ligue des champions face au Bayer Leverkusen (en huitièmes de finale, aller le 18 février, retour le 12 mars). Mais cette ombre sur l’impact défensif du PSG ne suffit pas à occulter l’essentiel : cette équipe gère trop bien ses temps forts pour ne pas poursuivre sa marche en avant sur la scène nationale.

Leader de plus en plus confortable en L 1, désormais qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, le champion de France a contourné l’obstacle girondin en deux déferlantes fatales, à la fin de chaque mitemps. Plus que le résultat, c’est son acteur majeur qu’il faut peut-être ressortir. Javier Pastore a été impliqué sur les trois buts parisiens (voir par ailleurs), cultivant, d’une certaine façon, l’énigme qui enveloppe son parcours dans la capitale depuis deux ans et demi.

À l’exception d’un grand pont de Rolan sur Rabiot (30e), Bordeaux, de son côté, a longtemps cherché l’interrupteur qui viendrait éclairer ses retrouvailles avec ce PSG qui lui avait déjà imposé sa supériorité lors du dernier Trophée des champions (2-1, le 3 août) et lors de son précédent passage dans l a régi on en Championnat (2-0, le 13 septembre).

Configurée dans un 4-3-3 qui n’est pas vraiment dans les normes de la maison, la nouvelle équipe de Guillaume Hoarau a d’abord beaucoup mieux défendu qu’attaqué avant de colorer son jeu avec plus de peps, une récupération plus haute et l’émergence d’une envie de piquer Paris. Mais, malgré une bonne poussée en début de seconde période, les Girondins n’ont jamais pris un grand ascendant sur ce PSGdont les habitués du banc en sont encore sortis, hier, avec l’idée d’être décisifs.

ET CARRASSO ÉTIRA LE SUSPENSE

Avant le but de Pastore, le geste qui fit la différence majeure fut un crochet de Lucas, dans la surface, pour laisser Orban sur place (1-0, 45e + 1). Sur le moment, l’enchaînement jeta un voile sur ce qui avait précédé, ce spectacle d’un jeu parisien où la possession, encore très massive (74 % en première période), avait dilué son intérêt dans des passes trop souvent latérales, une incapacité à injecter de la vitesse dans les couloirs ou encore dans quelques duels clés perdus par Ibra face à Henrique ou Sané.

Avant-dernier passeur sur le but – après avoir trouvé un poteau extérieur sur coup franc (44e) le Suédois est sorti à la mi-temps, laissant sa place à Cavani… et à un basculement du jeu girondin vers plus d’ambition. Poko égalisa après avoir gratté le ballon dans les pieds de Rabiot, qui médita peut-être, alors, sur le vertige qui avait accompagné la relance de Verratti… (1-1, 48e). Mais, à l’exception peut-être d’un ballon relâché par Sirigu (77e), Paris ne commettra plus d’autre erreur susceptible d’accentuer ses tourments.

Au fil d’une seconde période bien plus colorée, le PSG sera finalement restée l’équipe la plus mordante. Carrasso étira le suspense en se couchant sur un ballon bouillant devant Marquinhos après avoir repoussé un tir de Ménez puis, dans la foulée, un autre de Digne sur son poteau (61e).

Mais le gardien bordelais ne résistera pas à l’accélération du PSG dans les cinq dernières minutes, à cette passe délicieuse de Pastore pour Rabiot (1-2, 85e), ni au sens de la finition de Matuidi (88e, 1-3), déjà buteur à Ajaccio, samedi dernier. Paris va désormais croiser Nantes, dimanche soir, au Parc. Avec l’assurance d’une équipe qui sait que les rapports de force lui jouent rarement de mauvais tours.



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Rabiot s’est rattrapé

Auteur d’une perte de balle sur l’égalisation bordelaise, le jeune milieu du PSG a permis à son équipe de prendre un avantage décisif en fin de match.


SIRIGU (5): vigilant sur sa ligne, même s’il a failli se faire surprendre sur un centre de Maurice-Belay (77e). Impuissant sur le but girondin (48e).
MARQUINHOS (4) : titularisé pour la première fois à droite, il a évolué comme un latéral «moderne» et est souvent monté. Cela lui a valu quelques sueurs froides.
Z. CAMARA (6) : il n’avait plus débuté un match depuis le 10 décembre (1-2 à Benfica en Ligue des champions). Hormis une mauvaise relance (16e), il a plutôt assuré.
THIAGO SILVA (7) : impeccable. Que dire de plus ?
DIGNE (6) : une soirée assez tranquille. Il aurait pu marquer sur une action de Ménez où il a bien suivi et oblige Carrasso à un miracle (61e).
VERRATTI (5) : il s’en est plutôt bien tiré au milieu de terrain. Mais avec sa relance plein axe sur Rabiot, il n’est pas blanc-blanc sur le but bordelais. Remplacé par MATUIDI (80e), qui a éteint le suspens (88e, 3-1).
RABIOT (6) : voir ci-dessus.
PASTORE (7) : il a connu plusieurs longs passages à vide. Mais, capable de faire basculer un match sur sa seule classe, il est impliqué sur les trois buts.
LUCAS (4) : un crochet pour servir Pastore sur l’ouverture du score (45e) et… c’est à peu près tout. Trop de déchet malgré une envie évidente.
IBRAHIMOVIC (6) : une entame convaincante puis il a vite semblé désinvolte. Mais il provoque le déséquilibre qui conduit à l’ouverture du score (45e, 1-0). Remplacé à la pause par CAVANI (5) qui a trouvé quelques positions dans le dos de la défense adverse.
MÉNEZ (5) : il avait des jambes et a beaucoup navigué pour toucher des ballons, mais sans être très productif. Remplacé par LAVEZZI (80e).



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« Ma place est ici »

JAVIER PASTORE a évoqué son intention de rester jusqu’à la fin de la saison à Paris, où il est sous contrat jusqu’en 2016.


« COMMENT AVEZ-VOUS vécu cette soirée bordelaise ?
– Comme un match très important par son résultat et aussi d’un point de vue personnel. Après avoir passé beaucoup de temps sans être titulaire, un but et une passe décisive, ça me fait beaucoup de bien. Ce qui est important, c’est que j’ai toujours ressenti la confiance de mes coéquipiers et du staff.

Cette saison est quand même très spéciale pour vous…
– Oui. Depuis le début de ma carrière, c’est la première fois que je passe plus de temps sur le banc que titulaire. Donc, ce n’est pas une période très “normale”. Mais je reste tranquille. Je me dis que c’est le football. Et je profite du temps de jeu qu’on m’offre, d’autant qu’il me permet d’évoluer dans une très bonne équipe.

Songez-vous parfois à quitter le PSG lors du mercato ?
– C’est une période où chaque joueur est en droit d’avoir une réflexion, mais, pour le moment, ce n’est pas une question que je me pose. J’ai toujours été convaincu que ma place était ici, à Paris. Je me sens bien au PSG.

Un retour en Italie n’est pas encore à l’ordre du jour ?
– J’entretiens une bonne relation avec Walter Sabatini, le directeur sportif de l’AS Rome, mais cela ne signifie pas pour autant que je vais aller là-bas pendant ce mercato. Je vous le répète, je me sens bien à Paris. Je vais tout faire pour jouer de plus en plus et retrouver un statut de titulaire.

Une place parmi les vingt-trois Argentins pour la Coupe du monde, vous y croyez encore ?
– J’ai toujours l’ambition d’y retourner. Il reste deux matches amicaux avant le Mondial pour espérer se faire une place. Mon but est d’atteindre un niveau qui me permette d’espérer figurer sur la liste.»



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Pastore au rebond

Buteur et passeur, le milieu argentin a réalisé son match le plus convaincant cette saison.


SIFFLÉ PAR SES SUPPORTERS au Parc des Princes. Loin, bien loin du onze type de Laurent Blanc qui déroge rarement à son trio Matuidi-Motta-Verratti au milieu du terrain quand le rendez-vous est d’importance. Hier soir, à Bordeaux, Javier Pastore était titulaire pour la première fois depuis le déplacement sans enjeu à Benfica, en Ligue des champions (1-2, le 10 décembre), lors de la sixième journée de la phase de groupes. Un petit événement, dans cette saison jusqu’ici cauchemardesque pour l’Argentin, qui est allé de pépins physiques plus ou moins graves, en coups de spleen ou mini-déprime, au point d’apparaître en première position sur la liste des joueurs parisiens transférables lors du mercato d’hiver.

UNE RENAISSANCE À POINT NOMMÉ ?

Un aveu d’échec aussi pour les propriétaires qatariens du PSG qui ont investi 42 M€ à l’été 2011 pour le recruter à Palerme.

Et puis la lumière, dans un stade Chaban-Delmas plein à ras bord. Face aux Girondins, lors de ce quart de finale de Coupe de la Ligue, Pastore a inscrit son premier but de la saison (45e). Un plat du pied droit sur un service de Lucas après un bon travail de l’attaquant brésilien dans son couloir. Il a ensuite distillé sa première passe décisive de la saison pour Adrien Rabiot (85e) avant d’être décisif, à nouveau, sur le troisième but inscrit par Blaise Matuidi (88e) en transmettant à Cavani, dernier passeur, un joli ballon dans la surface.

Un événement pour l’Argentin, dont le compteur statistiques était bloqué depuis le début sur le zéro, mais aussi un match en trompe l’oeil. Le milieu parisien, replacé dans un rôle de relayeur qu’occupe d’ordinaire Matuidi en configuration Ligue des champions, a fait la différence sur des gestes de classe que son talent avéré lui autorise. Ils n’occultent pourtant pas ses longs passages à vide au cours de la rencontre, à commencer les trente premières minutes où il fut transparent jusqu’à une belle ouverture pour Ibrahimovic (40e) signalé hors-jeu.

Au retour du vestiaire, il peina à se remettre dans le rythme de la partie avec une frappe largement au-dessus du but de Cédric Carasso (55e) et un bon service pour Edinson Cavani dans la surface (68e), avant, donc, un final en fanfare.

Reste que s’il s’agit de la renaissance tant attendue, elle tombe à point nommé alors que le PSG aborde une deuxième parti e de sai son capita l e . D’abord pour Laurent Blanc qui ne semblait compter que sur l’arrivée d’un milieu de terrain, si possible gaucher, cet hiver, pour renforcer un effectif de qualité, bien que limité en volume. Mais aussi et surtout pour l’avenir de Pastore, s’il veut rebondir dans un club de renom (l’ASRome serait intéressée) et accrocher le wagon de la sélection argentine pour la Coupe du monde au Brésil cet été, lui qui n’a plus été appelé depuis novembre 2011.

L'Equipe
Homer
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Paris n’a même pas tremblé

Football, Coupe de la Ligue, quart de finale/Bordeaux - PSG 1-3. Avec une équipe chamboulée, les Parisiens se sont montrés dominateurs. Les voilà en demi-finale.

L’ogre poursuit sa route. Le PSG maintient intacts ses rêves d'hégémonie nationale, en tête en Ligue 1 avec cinq points d'avance sur Monaco, qualifié désormais pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue et toujours en lice en Coupe de France avec une partie à disputer la semaine prochaine, après Nantes ce week-end pour le retour au championnat.

Evidemment, plus on approche de la fin, plus le risque est de tout perdre mais, pour l'instant, c'est un plan parfait, qui concerne tout l'effectif, les cadres comme les temps de jeu en souffrance. Le PSG a l'air de s'amuser et c'est tant mieux pour la Coupe de la Ligue, son diffuseur et les grosses ambitions du club de la capitale. Il y a dans tout cela du respect et de la compétitivité, et ce n'est pas tous les jours que l'on voit ce genre de situation en France.

En trente sorties officielles, le PSG n'a perdu que deux fois et, encore, ça ne comptait pas vraiment la deuxième (à Lisbonne, contre Benfica, lors de la dernière journée de la Ligue des champions). En se promenant un peu partout sur tous les terrains de France et un peu d'Europe, le PSG répand de plus en plus l'idée qu'il est majoritairement injouable.

« Ils n'ont pas aligné leurs meilleurs joueurs et, pourtant, c'était déjà très compétitif, analyse Francis Gillot, battu pour la troisième fois cette saison par le PSG avec son Bordeaux. C'est dur de les bouger, c'est compliqué. Il faut vraiment en faire beaucoup pour leur marquer un but. » Ou bien profiter d'une perte de balle de Rabiot. Mais le jeune parisien a montré une force de caractère en s'arrachant pour donner la qualification aux siens avant que Matuidi n'entérine l'affaire.

Un nouveau Pastore

Ce Bordeaux - PSG a surtout été marqué par le come-back dingue de Javier Pastore. On le croyait perdu pour le football — c'est du moins ce qu'il montrait —, il n'avait pas marqué depuis le 28 avril (à Barcelone), pas été décisif de la saison et, là, un but, une passe, le tout après une entrée plutôt correcte à Ajaccio (il est l'avant dernier passeur sur le but de la victoire de Matuidi samedi, comme hier). « Je suis heureux pour lui. J'ai toujours dit que c'est un très bon joueur, souffle Laurent Blanc. Il faut que son mental soit à la hauteur de ses qualités techniques. »

On n'y croyait plus, un nouveau Pastore débarque peut-être en 2014. Il faut qu'il se dépêche : le PSG n'a disputé que trois matchs officiels cette année, dans trois compétitions différentes, et les a tous gagnés. S'il se décide à prendre le bon wagon, il s'apercevra vite que c'est un TGV lancé pour l'instant vers les sommets.

Bordeaux 1 - 3 PSG
Mi-temps : 0-1.
Spectateurs : 28 000 environ.
Arbitre : M. Buquet.
Buts. Bordeaux : Poko (48e) ; PSG : Pastore (45e + 1), Rabiot (85e), Matuidi (88e).
Avertissements. Bordeaux : Traoré (59e), Poko (80e) ; PSG : Verratti (64e).
Bordeaux : Carrasso (cap.) - Faubert, Henrique, L. Sané, Orban - Poko, Nguemo (Sertic, 89e), Traoré (Obraniak, 89e), Maurice-Belay - Hoarau (Saivet, 75e), Rolan. Entr. : Gillot.
PSG : Sirigu - Marquinhos, Camara, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti (Matuidi, 79e), Rabiot, Pastore - Lucas, Ibrahimovic (Cavani, 46e), Ménez (Lavezzi, 79e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
45e + 1. Côté droit, Verratti, aidé de Marquinhos, récupère le ballon dans les pieds de Faubert et sert Ibra qui décale Lucas. Le Brésilien parvient à centrer en retrait. Pastore, sans contrôle, prend à contre-pied Carrasso. 0-1

48e. Rabiot, mal servi par Verratti, perd le ballon devant Poko qui poursuit son effort et égalise. 1-1

85e. Le PSG développe une attaque plein axe. Pastore fixe la défense bordelaise et à l’entrée de la surface délivre un petit ballon piqué pour Rabiot qui trompe Carrasso. 1-2

88e. Pastore sert Cavani dans la surface girondine. Involontairement l’Uruguayen remet le ballon à Matuidi qui résiste à un défenseur bordelais pour battre Carrasso. 1-3

LE FAIT DU MATCH
77e. Maurice-Bellay réussit un centre-tir malgré le retour de Marquinhos. Sirigu, vigilant, arrête sur sa ligne, préservant le score de parité (1-1).


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Pastore : « Un jour magnifique pour moi »

De Barcelone à Bordeaux, Javier Pastore a vécu près de neuf mois troublés. Etincelant au printemps dernier lors du quart de finale retour (1-1) de Ligue des champions contre Messi et ses partenaires, l'Argentin de 24 ans a retrouvé la lumière hier en Gironde en quart de finale de la Coupe de la Ligue en marquant et en donnant une passe de but à Rabiot.
Ce sont ses deux premiers gestes décisifs de la saison.

Avec un but et une passe décisive, vous devez être satisfait...

Javier Pastore. C'est un bon match, je suis très content. Cette soirée est importante car je ne suis pas régulièrement titulaire. C'est un jour magnifique pour moi, j'espère continuer comme ça.

On voit parfois Laurent Blanc pester contre vous du bord du terrain. Que vous dit-il ?

Il me parle beaucoup et me demande de jouer plus haut, de sortir afin d'être plus proche des attaquants pour tenter de faire des bonnes choses mais... (sourire.)

Avez-vous douté lors de votre 1re partie de saison délicate ?

Non. Aujourd'hui (hier), j'étais très motivé et concentré. J'étais titulaire et j'ai voulu montrer. Je pense avoir fait un bon match. Je ne doute pas. La saison est longue avec quatre compétitions. Je me tiens prêt.

Pensez-vous qu’en jouant davantage vous serez plus performant ?

La situation n'est pas facile pour moi car je suis souvent remplaçant et c'est la première fois de ma carrière que je vis cela. Avant, j'étais tout le temps titulaire. Cette saison, je rentre 15 ou 20 minutes, pas plus. J'espère jouer davantage et faire des bonnes choses comme ce soir (hier), où j'ai été décisif.

Des rumeurs vous annoncent sur le départ cet hiver, qu’en est-il ?

Le mercato ne me concerne pas. Le coach et le président m'ont dit que j'étais un joueur de l'équipe et j'espère faire des bonnes choses au PSG. Je suis content ici, je me sens bien et ma famille aussi.

La Coupe de la Ligue est-elle un objectif pour le PSG ?


C'est une coupe importante car il n'y a pas beaucoup de matchs à jouer pour être sacré. On est en demie et on est tout près de la finale et d'une possible victoire.


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Ménez n’a « jamais » envisagé de partir

Titulaire hier soir, Jérémy Ménez est bien décidé à rester à Paris pour gagner sa place. « Bien sûr que je reste jusqu’à la fin de la saison, assure l’international tricolore. Je me sens bien ici, les dirigeants ont confiance en moi et il y a la Coupe du monde qui est importante. Beaucoup de choses ont été dites, mais je vais me battre pour jouer le plus possible. Je n’ai discuté avec aucun club car il n’a jamais été question de partir. » De quoi s’imaginer un avenir dans la capitale au-delà de l’été ? « Il y a des discussions avec le club », confie l’attaquant de 26 ans.


Le Parisien.fr

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Le PSG ne lâche rien

Malgré une équipe remaniée, le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue en gagnant à Bordeaux (3-1). Pastore a été impliqué sur les trois buts parisiens.

Après les deux déplacements à Brest en Coupe de France (5-2) et à Ajaccio en Championnat (2-0), Laurent Blanc redoutait ce troisième voyage en moins de huit jours. Son PSG, déjà vainqueur à Bordeaux fin août (2-0), a rempli son contrat en récidivant ce mardi à Chaban-Delmas face à des Girondins qui ont craqué en fin de partie (3-1) alors que les deux équipes filaient tout droit vers la prolongation. Le club de la capitale s’est ainsi qualifié pour le dernier carré de la Coupe de la Ligue, et reste ainsi en lice dans toutes les compétitions. L’entraîneur parisien a même été doublement rassuré. Non seulement son équipe est toujours aussi affamée qu’en 2013 mais certains joueurs comme Javier Pastore ont gagné des points précieux. Il était temps...
Pastore brille enfin

L’Argentin, trop souvent porté disparu depuis un an et demi alors que son talent est indéniable, s’est mis en valeur sur la pelouse bordelaise. L’ancien de Palerme a marqué le premier but du match juste avant la pause en reprenant un centre du Brésilien Lucas (45e+1). Puis, il a été le passeur décisif sur le second but avant d’être à l’origine du troisième. Déjà buteur samedi en Corse, Blaise Matuidi a, lui, de nouveau trouvé le chemin des filets. Le milieu international a clos la marque à la 88e, après une déviation involontaire de Cavani, sur une passe de Pastore.

Rabiot s'est bien racheté

Trois minutes avant, Adrien Rabiot avait redonné l’avantage aux Parisiens d’une frappe du pied droit sur une passe savoureuse d’El Flaco donc (85e). Avec ce but, le jeune milieu s’est parfaitement racheté de sa grossière erreur en tout début de seconde période, qui avait coûté l’égalisation au PSG. En perdant un peu bêtement le ballon aux abords de la surface, Rabiot a permis à Poko de remettre les compteurs à zéro (48e). Grâce notamment à un grand Carrasso (61e), Bordeaux tenait le coup tant bien que mal et a même fait illusion avec Hoarau (69e), Maurice-Belay (77e) et Rolan (84e). Sauf que Paris était une nouvelle fois trop fort, et même sans son équipe type.


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Poko : «Pas normal»

Le Bordelais André Biyogo Poko était déçu après l'élimination de son équipe face au PSG (1-3) ce mardi à domicile en quarts de Coupe de la Ligue. Francis Gillot, lui, a félicité les joueurs qui étaient en manque de rythme et qui ont répondu à ses attentes.

Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux): «On a fait une première période trop timorée, tout en retenue, comme Paris d'ailleurs, emm... pour tout le monde. On prend un but sur la seule occasion qu'on concède et pourtant, on parvient à égaliser. En deuxième période, on a été mieux dans le jeu, on s'est lâché un peu plus, on a fait ce qu'on s'était dit. On espérait aller en prolongation, mais on prend un but sur un ballon latéral perdu en milieu de terrain. Contre Paris cela ne pardonne pas. Mais on a encore la Coupe de France qui peut nous faire rêver. On a pourtant montré des choses intéressantes, il y a des joueurs qui ont répondu présents alors qu'ils n'avaient pas joué dernièrement. C'est mieux que contre Toulouse (0-1) où l'équipe ne m'avait pas plu du tout, mais ce n'est pas encore suffisant. (...) Hoarau a tenu 75 minutes, je ne pensais pas qu'il tiendrait si longtemps. C'est un point d'appui qui va nous faire du bien.».

André Poko (milieu de Bordeaux) : «On espérait mieux ce soir, on a donné le meilleur de nous même. Les Parisiens étaient bons, meilleurs que nous du moment qu'ils ont eu la victoire. Mais on a été là, on leur a offert une bonne opposition. C'est dommage et regrettable cette fin car on a tout donné pendant le match et on pêche à cinq minutes de la fin, ce n'est pas normal. (sur son but) Je ne me suis pas loupé, c'était une revanche par rapport au Trophée des Champions mais j'aurais aimé qu'il nous donne la victoire. C'est un beau but, je vais le savourer.»

Cédric Carrasso (gardien et capitaine de Bordeaux) : «Je pense qu'on a joué au meilleur de nos capacités actuelles, avec intelligence sur l'ensemble. Après, il y a eu des "petits détails", qui font la différence entre une équipe comme nous et une équipe comme Paris, les très grandes équipes et une bonne équipe: un ballon à dégager à la 45e, tu veux jouer petit, tu prends un but... Après un ballon au milieu ou tu dois faire "exploser un type", tu n'y vas pas franchement et tu prends le deuxième but.. Après il n'y a rien à dire sur la qualité de leur banc, ce n'est pas une surprise, ils rentrent aussi bons, sinon meilleurs à chaque fois que ce qu'il y a avait sur le terrain. Mais c'est encore dommage, cela ressemble au match du Trophée des champions, tu te dis +encore un petit effort et on va réussir à accrocher un truc+, mais voila, c'est très fort en face. Mais on peut dire que c'est encourageant au moins dans l'intelligence de jeu, on a essayé de jouer avec nos armes, de ne pas se prendre pour ce qu'on n'est pas. Du coup, on est satisfait de pas mal de trucs. C'est encourageant pour la suite, mais il faut savoir admettre quand c'est plus fort.»


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Blanc : «Heureux pour Pastore»

Satisfait de la qualification à Bordeaux (3-1) pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, le technicien parisien, Laurent Blanc, a pu également apprécier les changements effectués.

« Laurent Blanc, vous avez passé une bonne soirée ?

C'était un match maîtrisé de notre part, une minute d'inattention nous a quand même coûté cher. On a remis Bordeaux dans le match ! On a heureusement eu une belle réaction, de la part de ce même joueur et on met en plus un troisième but. On le dit souvent de nous, on essaye toujours de marquer plus de buts. Physiquement, on a été longs à l'allumage. On monte doucement en puissance. Mais comme Bordeaux nous a peu pressé et beaucoup attendu, cela nous a permis d'être mieux en deuxième mi-temps.

Les changements effectués vous ont-ils perturbé?

Vous comptez les changements mais on a quand même marqué trois buts, c'est pas mal! Je suis satisfait de ça. Et je suis heureux pour Pastore, qui débloque son compteur. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus marqué. Ce n'est pas évident pour les joueurs qui jouent moins, d'être regardés quand ils sont titulaires. Ils manquent de rythme, les terrains sont difficiles.

En course dans toutes les compétitions, Paris vise le grand Chelem?

C'est vrai qu'on peut toujours jouer sur tous les tableaux, puisqu'on est qualifiés dans chacune des compétitions. Mais il ne faudra pas avoir de souci physique, ou de cartons. C'est très difficile. Il est annoncé depuis le début qu'on a des objectifs élevés, on le sait et c'est bien. Mais le grand chelem, on en est encore très loin.»


Citation
Pastore et Ménez restent

Tous deux titulaires mardi soir avec le PSG à Bordeaux en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mardi soir (3-1), Jérémy Ménez (26 ans, sous contrat jusqu'en juin) et Javier Pastore (24 ans, 2016) ont assuré l'un et l'autre après la rencontre qu'ils seraient Parisiens jusqu'à la fin de la saison. «Je n'ai discuté avec personne, parce qu'il n'était pas question de partir (au mercato d'hiver)», a déclaré le Français. «Ma place est ici», a indiqué de son côté l'Argentin, buteur et passeur à Chaban-Delmas. L'ancien joueur de Palerme reconnaît «une bonne relation» avec le directeur sportif de l'AS Rome, Walter Sabatini «mais cela ne signifie pas pour autant que je vais aller là-bas pendant ce mercato.» «Je vais tout faire pour jouer de plus en plus et retrouver un statut de titulaire.»


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Rabiot content de s'être rattrapé

Adrien Rabiot aurait pu passer une mauvaise soirée mardi à Bordeaux, lors de la victoire du PSG en quart de finale de la Coupe de la Ligue (3-1). Coupable de s'être fait subtiliser le ballon sur le but égalisateur d'André Poko (1-1, 48e) - pas aidé il est vrai par une passe difficile de Marco Verratti -, le jeune (18 ans) milieu parisien a rattrapé son erreur en fin de match en marquant le deuxième but des futurs qualifiés (85e). Dans la nuit, l'international Espoirs a posté un tweet pour s'en féliciter...


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Le PSG atteint le million sur Twitter !

Déjà premier club français sur Facebook avec plus de 6 millions de fans, le PSG est aussi maintenant le premier sur Twitter à atteindre le million de followers.

Aidé par ses bonnes prestations sur la scène internationale et l’arrivée de nombreuses stars dans son effectif depuis l’arrivée des Qataris, la popularité du PSG ne cesse de croître en France comme à l’étranger. Et cela se ressent sur les réseaux sociaux. Paris vient en effet de conforter sa place de numéro un sur Twitter en devenant le premier club français à dépasser le million de followers !

Pour l’occasion, le club avait demandé à ses fans, quelques jours avant de franchir le précieux pallier, de tweeter leur meilleur souvenir du Paris Saint-Germain avec le hashtag #TWEETBIGGER. Lundi, le PSG a réservé un espace dans notre journal pour y afficher quelques-uns des meilleurs tweets.


L'Equipe.fr
Homer
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Hervin Ongenda dans l’impasse

Il a commencé la saison dans la peau du sauveur avant, peu à peu, de disparaître des plans de Laurent Blanc. Le 3 août, Hervin Ongenda, 18 ans, avait pourtant réussi des débuts fracassants chez les professionnels lors du Trophée des champions. Entré à la 73e minute, il avait égalisé huit minutes plus tard face à Bordeaux (2-1).

La suite de l’été du jeune Parisien s’était étirée comme dans un rêve. Au milieu des stars parisiennes, le petit attaquant (1,69 m) avait multiplié les apparitions, avec à la clé deux titularisations. A Bordeaux (5e journée) et contre Bastia (10e), où il avait notamment offert la passe décisive sur le but inscrit par Ibrahimovic d’une géniale talonnade aérienne.

Mais depuis ces 90 minutes face aux Corses le 19 octobre, Ongenda n’a plus rejoué avec les pros. Cloué sur le banc de touche ou (plus souvent) envoyé en tribune, il n’use ses crampons qu’avec modération. Les six matchs disputés avec l’équipe réserve ne sont pas suffisants pour entretenir les belles promesses estivales. Si le joueur refuse de s’exprimer, son père, Félix, le fait pour lui.

« Hervin a besoin de temps de jeu, explique-t-il. Selon moi, il devrait être prêté six mois dans un club de Ligue 1. Sinon, je suis sûr que son moral va baisser. A son âge, il faut jouer le plus possible. Nous avons demandé aux dirigeants qu’ils acceptent de le prêter. On attend leur réponse. »

Pour le père du joueur, ce serait aussi dans l’intérêt du club de laisser son fils s’épanouir quelques mois dans une équipe de milieu de tableau. « L’exemple parfait, c’est Adrien Rabiot, poursuit-il. La saison passée, il est parti six mois à Toulouse. Il a beaucoup joué. Et cette saison, c’est le PSG qui profite de cette expérience. J’insiste : Hervin est un joueur du PSG et il veut y rester longtemps. Mais pour être meilleur, il doit être prêté jusqu’à la fin de la saison. Ce serait dans l’intérêt de tout le monde. »

Compte tenu de son potentiel, plusieurs clubs ont déjà fait connaître leur intérêt. Mais au PSG, on se montre pour l’heure très réticent à l’idée de lui ouvrir la porte. Laurent Blanc estime que son effectif n’est pas assez étoffé. Il suffit d’une blessure d’un attaquant pour qu’Ongenda réintègre de façon durable le groupe. Du point de vue du club, la gestion à court terme impose de ne pas prêter cette pépite.

Ongenda se retrouve donc dans une impasse. Car quand vos concurrents directs s’appellent Cavani ou Lucas, il est difficile d’espérer beaucoup de temps de jeu dans les prochains mois…


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Rabiot et Coman se posent aussi des questions

Comme Hervin Ongenda, les deux autres grands espoirs formés au PSG ne sont pas certains d’y rester. A 18 ans, Adrien Rabiot, malgré un temps de jeu conséquent (25 matchs toutes compétitions confondues dont 11 titularisations), n’a toujours pas prolongé son contrat qui se termine en 2015. Le club lui a transmis une proposition mais le milieu de terrain, courtisé par les plus grands clubs (Arsenal, Chelsea), s’interroge encore sur l’orientation à donner à sa carrière. Il pourrait même réserver sa réponse jusqu’à l’été prochain.

A 17 ans, Kingsley Coman a intégré le groupe professionnel l’été dernier mais il n’a toujours pas signé de contrat professionnel. Les discussions avec le club sont en cours mais, là encore, le jeune stagiaire réfléchit à sa progression et à la place qu’il pourrait occuper au sein d’un effectif constellé de vedettes. En clair, il n’a pas envie d’imiter Ongenda et de passer professionnel pour se retrouver le plus souvent sur le banc ou en tribunes. Pas sûr dans ces conditions que son avenir passe par Paris.


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Salvatore Sirigu : «Réaliser le grand chelem serait exceptionnel»

En lice sur tous les tableaux, le PSG poursuit ses rêves de conquête nationale et européenne. En conférence de presse, ce vendredi matin, au camp des Loges, Salvatore Sirigu, le gardien parisien, estime que cette gourmandise témoigne de l'amélioration du club. «Le choix n'existe pas, confie-t-il. Pour progresser en tant qu'équipe, il faut tout jouer au top. On ne peut pas se permettre de faire des choix. On veut respecter toutes les compétitions. Mais réaliser le grand chelem en France, ce qui n'a jamais été fait par un club français, serait exceptionnel et vraiment difficile. Il ne faut pas non plus rêver les grands yeux ouverts.»

Autre principe de réalité selon le portier parisien : ne pas croire le PSG déjà champion, malgré ses cinq points d'avance sur Monaco, avant la 22e journée de L1 qui débute ce soir. «On a perdu une fois, à Evian, et on a tout de suite perdu du terrain sur Monaco et Lille. Il faut que l'on garde de la continuité dans nos résultats.» Observateur privilégié des petites errements défensifs de son équipe (quatre buts encaissés en trois matchs en 2014), Sirigu recommande de «travailler un peu plus la concentration» et «l'agressivité défensive».


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Rabiot forfait contre Nantes

Laurent Blanc l'a annoncé à la mi-journée en conférence de presse au camp des Loges: «Adrien est d'ores et et déjà forfait contre Nantes.» Victime d'un coup au genou reçu à Bordeaux mardi en quart de finale de la Coupe de la Ligue, le jeune milieu de terrain était absent de l'entraînement ce matin, tout comme Christophe Jallet (récemment opéré du dos) et Nicolas Douchez (élongation).

Le forfait de Rabiot relance l'idée de recruter au coeur du jeu. Ils sont cinq pour trois postes, Blanc considérant Pastore comme un milieu (avec Verratti, Thiago Motta et Matuidi). «Pendant le mercato, il faut se montrer patient», confie dans un sourire l'entraîneur parisien. La piste menant à Cabaye (Newcastle) est la plus souvent citée mais le joueur aurait quelques réticences à rejoindre la capitale par rapport à son temps de jeu et la Coupe du monde au Brésil.


Le Parisien.fr

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Sirigu : «Les choix n'existent pas»

Détendu et souriant, le gardien italien du PSG, Salvatore Sirigu, a évoqué ce vendredi la venue de Nantes, dimanche soir (21h00) au Parc des Princes, mais aussi les errements défensifs de son équipe lors des derniers matches et l'intarissable ambition de son club.

«Salvatore Sirigu, Nantes est l’une équipe des équipes qui jouent le mieux en championnat. Peut-elle déstabiliser le PSG au Parc ces Princes alors que vous enchaînez des matches tous les trois jours ?

Nous sommes bien. Et nous sommes motivés après notre victoire à Bordeaux (1-3, mardi en Coupe de la Ligue) dans des conditions difficiles. Nous allons nous préparer pour bien aborder cette équipe qui est en confiance et qui depuis le début de la saison montre l’un des meilleurs jeux de la L1. C’est vrai cependant que c’est compliqué mentalement d’enchaîner les matches. Et même physiquement ce n’est pas simple. D’autant que nous avons disputé beaucoup de matches à l’extérieur ces derniers temps.

Les faux-pas de Monaco et Lille le week-end dernier vous donnent-ils déjà un avantage définitif dans la course au titre de champion de France ?

Nous sommes juste à la moitié du championnat. Il n’y a pas encore de break définitif. On a vu après notre défaite à Evian (4 décembre 2013, 16e journée) que l’on pouvait perdre rapidement du terrain. Alors certes, on peut avoir l’impression que l’on a pris de l’avance au classement, mais elle peut diminuer très rapidement. Il faut rester concentré. On sait que Monaco et Lille ne feront pas beaucoup d’erreurs avant la fin de la saison. Et puis nous sommes encore engagés en Coupes et en Ligue des champions. Il faut surtout donner de la continuité à nos résultats.

Que pensez-vous de vos dernières performances ?

On a la sensation de progresser, même à l’extérieur où l’on joue bien. A Ajaccio, nous avions peut-être mal débuté, mais nous avons eu la lucidité de revenir au score pour finalement l’emporter (1-2, 12 janvier 2014, 20e journée).

Paris a encaissé 11 buts sur ses huit derniers matches. Comment expliquez-vous cette perte d’efficacité défensive ?

Je pense surtout que nous avons quand même l’une des meilleures défenses du championnat. C’est donc peut-être un peu exagéré. Certes nous avons concédé des buts que nous aurions pu éviter, mais une équipe traverse aussi des périodes où elle réussit des choses biens et d’autres moins bien. Nous devons être plus attentifs sur des détails pour éviter de prendre ce genre de buts. Néanmoins, nous n’en faisons pas un drame. On sait que cela peut arriver. Et puis si je regarde les buts encaissés dernièrement, je crois qu’il faut travailler un peu plus sur la concentration et l’agressivité.

Le fait de prôner un jeu éminemment offensif peut-il expliquer ces défauts de concentration en défense ?

Nous sommes habitués à avoir des actions offensives et fatalement prendre des contres devient plus dangereux pour nous. On est une équipe avec un esprit offensif et parfois cela peut-être dangereux. C’est dans ces circonstances qu’un peu d’agressivité dans le secteur défensif serait utile.

«On a la chance d'être encore en course dans toutes les compétitions et on veut faire le maximum dans chacune d'elles

Le PSG est en course dans toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé. Si vous deviez en choisir une à remporter ?

Les choix n’existent pas. Il faut progresser en tant qu’équipe et jouer toutes les compétitions au top. On ne peut pas se permettre de faire des choix et être compétitif. Il faut poursuivre sur notre lancée. On a la chance d’être encore en course dans toutes les compétitions et on veut faire le maximum dans chacune d’elles.

Viser un triplé cette saison est-il un objectif réaliste ?

Ce serait quelque chose d’exceptionnel, mais c’est très difficile. Nous ne sommes qu’en janvier. La route est longue jusqu’à la fin de la saison. Maintenant, on va se donner les moyens de réaliser ce rêve même si vous savez que ce sera très compliqué. »


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Rabiot forfait contre Nantes

Adrien Rabiot, blessé à un genou, est forfait pour la réception de Nantes dimanche au Parc des Princes (21h00). «Adrien a pris un coup au genou à Bordeaux (en quart de finale de la coupe de la Ligue mardi)» , a déclaré l'entraîneur parisien ce vendredi midi en conférence de presse. Outre le jeune milieu de 18 ans, Christophe Jallet (dos) et Nicolas Douchez (cuisse), blessés depuis plusieurs jours déjà, seront également absents contre les Canaris.


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Le programme tv des demi-finales

France Télévisions a programmé les demi-finales de cette 20ème saison de Coupe de la Ligue, les 4 et 5 février prochains

FC Nantes - Paris-Saint Germain : Mardi 4 février à partir de 20h50 sur France 2 en direct du Stade de la Beaujoire
Olympique Lyonnais - Troyes ESTAC : Mercredi 5 févier à partir de 20h45 sur France 3 en direct du Stade de Gerland


L'Equipe.fr
Homer
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La bande de Neuilly-sur-Seine

Le 6 janvier, quand ils ont appris le nouveau report de leur déplacement à Brest pour les 32es de finale de la Coupe de France, les joueurs du PSG ont décidé d’organiser un repas tous ensemble. Direction Neuilly-sur-Seine et le restaurant italien Chez Livio où certains Parisiens ont leurs habitudes. Le patron de cet établissement a quand même été surpris de voir débarquer, cette fois, tout l’effectif en tenue du club.

A la sortie du repas, la présence d’Ibrahimovic a déclenché des scènes d’hystérie sur le trottoir. « En général, quand les joueurs viennent dîner en famille, cela se passe très bien, mais Ibra est hors catégorie et l’engouement a été énorme », explique un serveur de ce restaurant devenu une sorte de cantine. L’ancien fief alto-séquanais de Nicolas Sarkozy exerce, il est vrai, un attrait grandissant sur les joueurs du PSG.

Sept d’entre eux y ont élu domicile contre un seul — Zoumana Camara — à l’époque où Colony Capital détenait le club de la capitale. « C’est pratique car on peut aller rapidement au camp des Loges et c’est tout près de Paris. Ce serait dommage d’être à Paris et de ne pas profiter de cette ville. Papus Camara nous a tous conseillés, c’est l’agent immobilier du club », rigole Salvatore Sirigu, le premier étranger à s’installer à Neuilly. D’autres ont suivi son exemple comme Marco Verratti, Ezequiel Lavezzi, Edinson Cavani et Javier Pastore parti de l’avenue Foch pour franchir le périphérique.

« Normalement, je préfère les maisons aux appartements et j’ai trouvé cela à Neuilly, une très belle ville, très calme avec beaucoup d’espaces verts, raconte El Flaco. Et la famille qui vient souvent d’Argentine peut facilement aller à Paris tout à côté. On sort souvent ensemble avec mes coéquipiers. C’est pratique pour aller dîner à l’extérieur ensemble durant la semaine. Je suis très casanier et tranquille et je me sens très bien là-bas. » Chez les Français, outre Camara, Jérémy Ménez a lui aussi déménagé récemment pour s’installer à Neuilly-sur-Seine, notamment afin de se rapprocher de Paris (NDLR : où vivent huit joueurs du PSG) et de son père. Les papas, justement, fréquentent le bois de Boulogne ou le jardin d’Acclimatation, mais on peut aussi croiser les Parisiens chez Durand Dupont, le restaurant et bar lounge de la place du Marché. Quant à Ezequiel Lavezzi, il peut promener son chien en toute quiétude comme il nous le confiait au mois d’octobre dernier. « Les joueurs parisiens sont sympas et surtout très polis, observe toujours le serveur de Chez Livio. Il existe des gens moins célèbres et beaucoup plus maniérés. Et ils sont très bien perçus dans la ville où vivent de nombreux fans historiques du PSG. »

« Accueillir des personnalités est aussi une chance pour Neuilly, rappelle Pierre-Adrien Babeau, l’adjoint au maire délégué à la jeunesse et au sport. Ils peuvent contribuer au rayonnement de la ville et participer à des événements locaux. Ainsi Zoumana Camara nous a déjà fait l’amitié de participer au forum des sports en jouant au football avec les enfants. » Parfois cela se passe un peu moins bien, comme pour Lavezzi, cambriolé pendant les fêtes, quand il était en stage au Qatar avec le PSG. Vivre à Neuilly comporte aussi son petit lot de désagréments.


Le Parisien.fr
Homer
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Paris veut continuer son travail de sape

Football, Ligue1/PSG-Nantes. Pour son premier match de l’année à domicile, Paris peut accentuer sa domination sur le championnat.

Paris revient à la maison ce soir après un début d’année 2014 euphorique loin de ses terres. Trois victoires, à Brest (5-2), Ajaccio (2-1) et Bordeaux (3-1) qui confirment l’impression d’une équipe insatiable. Ce soir, c’est au tour de Nantes de venir s’étalonner dans un Parc des Princes où Paris est invaincu cette saison. Mais la visite des Canaris est l’occasion pour les Parisiens de remettre quelques pendules à l’heure.

Reprendre là où tout a commencé. « Nantes fait partie des équipes qui nous ont donnés le plus de fil à retordre cette saison. » Laurent Blanc est plein de louanges au moment d’évoquer le parcours du promu, invité surprise du haut de tableau. A la Beaujoire, Paris avait dû s’arracher pour obtenir son premier succès de la saison (1-2) après deux matchs nuls initiaux. C’est aussi le match charnière où l’entraîneur parisien a choisi d’installer un système en 4-3-3 qui fait depuis le bonheur de Paris. Hormis Pastore, désormais remplacé par Verratti, Blanc avait aligné en Loire-Atlantique sa future équipe type. Mais l’assurance gagnée depuis six mois n’empêche pas le Président d’être prudent. « Nantes est une équipe joueuse qui aime avoir la possession du ballon », prévient Blanc. Une constante qui rappelle furieusement la philosophie de jeu parisienne…

Une efficacité défensive à retrouver. Lors de ses huit derniers matchs, y compris sa défaite en amical face au Real Madrid (0-1), Paris a encaissé 10 buts. Une friabilité qui fait tache pour la deuxième défense de L1 (14 buts), à égalité avec Monaco et juste derrière Lille (12 buts). Une situation qui agace l’ancien défenseur central des Bleus. « J’attache beaucoup d’importance à la défense donc cela me pose un problème, reconnaît Blanc. On a commis des erreurs, il y a des buts qu’on aurait pu éviter. On doit défendre mieux. On a peut-être pensé que jouer suffisait même si je ne crois pas que mon équipe soit suffisante. Vu les échéances importantes qui nous attendent, il va falloir travailler cet aspect-là. »

Tuer (un peu) le suspense. Dans sa quête d’un triplé inédit sur la scène nationale, le PSG a l’occasion de prendre ses distances avec un de ses concurrents directs en L1. La deuxième défaite de rang de Lille, vendredi à Saint-Etienne (0-2), peut permettre au club de la capitale de reléguer les Dogues à 10 points. Un écart qui semblerait définitif. Monaco et ses 5 points de retard avant son déplacement à Toulouse ne resterait alors plus que l’unique challengeur pour le titre. Un scénario que Salvatore Sirigu préfère ne pas anticiper. « Notre avance s’était réduite après la défaite à Evian (0-2). Cela peut revenir rapidement, rappelle le gardien italien. Il faut rester concentré et conserver notre régularité. » Laurent Blanc, de son côté, pointe un calendrier surchargé pour appeler ses troupes à engranger le maximum de points. « Le mois de janvier est compliqué avec les coupes même si on a l’effectif pour, assure l’entraîneur. Mais février sera encore plus complexe avec la Ligue des champions… » Autant prendre de l’avance alors.


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Le PSG est invaincu depuis onze rencontres de championnat au Parc des Princes face aux promus. La dernière défaite des Parisiens à domicile face à un promu remonte au 15 mai 2010. Lors de la dernière journée de championnat, Paris s’était incliné face à Montpellier (1-3).


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« Edinson Cavani est un tueur »
INTERVIEW. Oswaldo Vizcarrondo, défenseur du FC Nantes

Arrivé cet été à Nantes, le défenseur international vénézuélien est un pilier de sa sélection nationale, les Vinotinto. Oswaldo Vizcarrondo connaît bien les internationaux sud-américains du PSG pour avoir affronté Pastore, Lavezzi, Thiago Silva, Lucas Moura et Cavani. A 29 ans, El Patron, qui forme une des meilleures charnières centrales de L1 avec Papy Djilobodji (4e meilleure défense), revient sur ces chocs sud-américains avant le duel de ce soir.

Que retenez-vous de ces matchs?

Oswaldo Vizcarrondo. Ce sont tous des joueurs de haut niveau qui jouent dans les meilleures sélections du continent. Il y a de bons et de moins bons souvenirs. A chaque fois ce sont des parties qui nous permettent de progresser, même s’il est difficile de marquer cette progression par des résultats

Vous êtes même parvenus à l’emporter face à l’Argentine (1-0) !

Ce match d’ouverture des qualifications reste un excellent souvenir. Ce n’était pas loin de la perfection. La première victoire du Venezuela sur l’Argentine de l’histoire. Je me souviens de la rentrée de Pastore. Il n’avait pas été mauvais. Lavezzi, lui, n’était pas là. C’est leur seule défaite des éliminatoires… mais eux iront à la Coupe du monde!

Mais au match retour Lavezzi vous a fait très mal…

Le match retour a été affreux. Lavezzi a fait un très bon match. Quand il est en forme comme c’était le cas, il est dur à contenir. Nous n’avons jamais eu la possibilité de lutter.

Cavani, auteur d’un doublé face à votre sélection, est-il le joueur sud-américain du PSG que vous craignez le plus?

Ils sont tous dangereux, mais lui est un tueur. Ces quatre dernières années, il a mis 150 buts! C’est difficile d’être aussi régulier que lui. Mais j’aime les défis et j’aime jouer contre lui.

Le déplacement au Parc est-il le plus délicat à gérer depuis votre arrivée à Nantes?

Jouer à Paris annonce forcément un match difficile. Affronter en même temps Zlatan et Cavani, c’est une chance unique. Après, je ne vais pas les regarder jouer et je compte leur poser des difficultés, à l’image de toute l’équipe.


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Laurent Blanc peut enfin s’inspirer du Barça

Blanc traverse le cœur de sa sixième saison d’entraîneur et il n’a pas changé. Le technicien en avait rêvé, son PSG lui en offre la possibilité : jouer comme Barcelone. Il l’avait transposé dans son Bordeaux (2007-2010), champion de France en 2009 avec des joueurs, somme toute, moyens. Il n’avait pas vraiment réussi à l’appliquer en équipe de France (2010-2012), avec des éléments plus forts mais plombés par des années d’épicerie footballistique.

Avec Thiago Silva, exceptionnel défenseur dans tous les domaines mais principalement dans sa lecture du jeu et sa technique, avec le duo majeur Thiago Motta-Verratti et le génie d’Ibrahimovic, Blanc voit aujourd’hui peu ou prou sa formation jouer à peu près comme il en rêvait. « Barcelone reste une référence, sur le plan du jeu, de la philosophie et de la mentalité, confiait-il, vendredi. C’est une équipe qui veut toujours le ballon, toujours produire du jeu et surtout qui veut être efficace. On dit parfois : Barcelone, c’est monotone. Quand j’entends ça… Garder le ballon alors que ton adversaire le veut démontre ta supériorité technique. Le PSG a aussi une qualité technique au-dessus de la moyenne. » Et la même volonté de jouer, de marquer encore alors que le tableau d’affichage indique un break.

« L’idée est la même, celle d’avoir la possession du ballon et faire courir l’adversaire, témoigne Javier Pastore. Blanc a trouvé un milieu très efficace avec Motta, Verratti, Matuidi ou Rabiot. C’est l’élément clé de cette équipe. » Bel hommage de celui qui, par son aisance, aurait pu, aurait dû, intégrer ce milieu à trois. Blanc l’avait expérimenté pour la première fois cette saison à… Nantes, et Pastore en était. « Les intentions sont les mêmes, confirme Luis Fernandez, consultant pour RMC et BeIN Sport. Le milieu à trois, le jeu court, simple, les latéraux très hauts, la volonté de trouver des déséquilibres : il y a beaucoup de similitudes entre le Barça et le PSG. » Et Omar Da Fonseca, commentateur du foot espagnol sur BeIN d’appuyer : « Quand je vois Van der Wiel plus haut que son milieu, comme Alves devant Busquets, ou quand je vois Matuidi devant Ibrahimovic, comme Xavi devant Messi, oui, il y a des repères communs. La stratégie, comme la vision et le modèle de football, est la même. »

Matuidi abonde : « Ibra, Maxwell, Motta sont passés par ce club et ils n’aiment pas que le ballon soit perdu. Cela nous oblige à rester concentrés, à faire le maximum techniquement mais aussi dans nos têtes. Ce milieu à trois nous aide à garder le ballon, on est souvent en surnombre. Mais il y a aussi le mouvement des attaquants qui peuvent décrocher et les latéraux qui vont très haut pour étirer les lignes. » Mais les comparaisons ont une limite.

Selon Da Fonseca, « Paris n’utilise pas de spécialistes des couloirs comme Pedro. Lavezzi et Cavani ont tendance à entrer dans l’axe. Il y a des différences de profil mais aussi techniques. Quand Jallet centre, ce n’est pas Alves. Quand Matuidi a le ballon, ce n’est pas Iniesta. » Sans oublier Messi. « Le Barça est construit autour de lui », rappelle Fernandez. Mais Paris possède aussi des atouts que les Catalans ne renieraient pas. « Dans l’impact, le PSG déploie une puissance que Barcelone ne possède pas. » Blanc sourit : « On est meilleurs que Barcelone sur coup de pied arrêté. C’est le seul domaine où l’on est supérieurs à lui. »


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Inquiétude pour Rabiot

L’absence ce soir d’Adrien Rabiot, officiellement « touché à un genou » mardi soir face à Bordeaux (3-1) en Coupe de la Ligue, était attendue. Mais la mauvaise nouvelle pour le jeune milieu parisien, c’est qu’il souffre en réalité d’une entorse du ligament latéral externe. Son genou n’est pas gonflé et il ressent des douleurs uniquement lorsqu’il court.

Face à Bordeaux, cette blessure ne l’avait pas empêché de finir le match et même de marquer. « La durée de son indisponibilité n’est pas encore fixée, explique un membre du staff. Nous nous donnons huit jours pour voir l’évolution de sa blessure et préciser le nombre de matchs que manquera Adrien. » Rabiot ne devrait pas pouvoir s’entraîner correctement toute la semaine prochaine. Au minimum, il devrait manquer les matchs face à Montpellier (Coupe de France) mercredi et Guingamp (championnat) samedi. Evidemment, une indisponibilité plus longue de Rabiot rendrait indispensable la recherche d’un milieu de terrain supplémentaire, souhaitée par Laurent Blanc.


Le Parisien .Fr

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Le PSG est mal assis

Face à Nantes, une équipe que les Parisiens tiennent en haute estime, ce dimanche au Parc des Princes (21h00), le PSG doit penser à se rassurer défensivement. Alors qu'au milieu, Javier Pastore refait (enfin) surface.

Nantes les impressionne

Vendredi, Salvatore Sirigu et Laurent Blanc ont tour à tour couvert d’éloges la formation de Michel der Zakarian. Le promu nantais a même impressionné les Parisiens au Vélodrome début décembre. « Nantes a progressé et réalisé un grand match à Marseille (1-0). C’était intéressant », a noté Blanc, curieux de voir comment vont se comporter les Canaris au Parc. « Ça m’intéresse oui, car c’est une formation joueuse. Elle aime bien avoir le ballon (comme Paris, ndlr). Et je connais bien l’entraîneur. Je respecte beaucoup cette équipe. » Le coach du PSG n’a d’ailleurs pas la mémoire courte : « Je me rappelle que le match à Nantes (2-1 pour Paris) avait été difficile. Ils avaient joué à 5 derrière, puis à 4 en seconde période. » A cette époque (le 25 août), Paris était encore en rodage. « Ce n’était pas l’équipe d’aujourd’hui, confirme Blanc. On se cherchait. Notre état de forme est nettement supérieur qu’à l’aller. »

Des problèmes défensifs à régler

Depuis la reprise, le PSG a disputé trois matches sans compter l’amical contre le Real Madrid (0-1). Bilan : trois succès (Brest, Ajaccio et Bordeaux) dont deux qualifications en coupe. Sauf que Blanc n’est pas totalement satisfait pour autant. Et on le comprend. Son équipe est trop friable défensivement puisqu’elle a pris 11 buts en 8 matches, avec au moins 1 but encaissé à chaque fois. « On va essayer de mieux défendre, ça me tient à coeur, a réagi le coach parisien. Ce n’est pas une question de suffisance, mais un souci d’efficacité défensive. Il va falloir se reconcentrer sur cet aspect. On a d’ailleurs déjà commencé à le faire. »

Pastore, la "recrue" hivernale ?

Pour la première fois depuis longtemps, Javier Pastore a livré une prestation très satisfaisante mardi à Bordeaux (3-1). Enfin buteur, il a également été à l’origine des deux autres buts. Et à Ajaccio (2-1) trois jours plus tôt, il avait été à l’origine du but de la victoire de Matuidi. « A Bordeaux, Javier a fait un bon match, a reconnu le Cévenol. C’est bien pour lui et l’équipe. Il offre une solution au milieu et dans la zone offensive. Il peut être un joueur important mais il faut qu’il soit bien physiquement et mentalement. » Sirigu a même trouvé depuis sa surface qu’El Flaco a fait un match « exceptionnel ». « Le problème de Javier est qu’on attend toujours quelque chose de lui, l’a défendu l’italien. Et dès qu’il ne fait pas un match top, il est trop critiqué. Il joue un peu plus derrière, c’est pour lui un nouveau rôle. Il se sacrifie pour l’équipe et il a pendant longtemps d’abord pensé aux autres. Désormais il est plus serein. » Du coup, Blanc va lui en demander encore plus. « Je vais être encore plus exigeant », a-t-il assuré.


L'Equipe.fr
Homer
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Paris dévore les Canaris et croque la Ligue 1

C’est reparti comme en 14 ! Quatre matchs, quatre victoires : le PSG ne lambine pas au retour de la trêve, décidé à enfoncer le clou sur le terrain domestique et dans toutes les compétitions, Championnat de France en tête. Le tout avec gourmandise, sourire, bonne humeur. Cette fois-ci, il n’a pas largué un peu plus Monaco, solide deuxième après son succès à Toulouse, mais laissé Lille à dix points. Si bien, et ce n’est pas une énorme surprise ni un vrai suspense, encore moins une nouvelle, que Paris disputera la saison prochaine la Ligue des champions parce qu’il n’est pas possible d’imaginer que les Dogues le rattrapent en 17 journées.

L’explication aura donc lieu comme prévu avec Monaco et la confrontation directe arrivant bientôt (9 février), elle ne sera pas forcément décisive. Elle rappelle que le titre se jouera surtout au nombre de points que le club de la capitale pourrait laisser échapper lors de ses prochaines conquêtes européennes. Même quand l’adversité augmente, c’est le même refrain.

Nantes d’une faiblesse abyssale

Après les amuse-bouche Brest, Ajaccio, Bordeaux dans les diverses épreuves nationales, on comptait un peu sur Nantes, 6e au coup d’envoi, pour titiller le PSG. Peine perdue. Les Canaris ont offert l’opposition la plus tendre possible, tout juste capables de belle séquence de circulation. Au singulier, car on ne souvient pas en avoir vu plus d’une. C’est peu, très peu, et c’est un peu comme si Sirigu avait le temps de répondre à son courrier tant il ne s’est rien passé devant chez lui.

Nantes d’une faiblesse abyssale, Paris trop fort sans accélérer, il nous restait à s’accrocher aux détails. Comme ces embrassades aux 3e et 4e buts, Thiago Motta puis Cavani finissant ensevelis sous l’affection et la totalité de leurs coéquipiers ou presque. En fait, c’était exactement comme vendredi au camp des Loges, où chaque but avait été célébré en italien par une belle bande de chambreurs (Verratti et Thiago Motta en chefs). Au PSG, on joue comme on s’entraîne. On a aussi revu Cavani marquer et, comme toutes les bonnes choses dans la vie, ça nous manquait après quatre rencontres sans, en comptant l’amical Real - PSG à Doha.

Les records du PSG

Avec 50 points et 51 buts inscrits en 21 journées, le PSG surfe sur les records de la Ligue 1 et se glisse dans les standards européens (54 buts en 20 journées pour le Barça). Il domine de presque 20 buts d’avance Monaco, qui possède dans ses rangs un attaquant comme Falcao, ce qui rend la comparaison encore plus saisissante. A part la blessure de Rabiot, un vrai coup dur, le PSG se régale et écrase tout avec une facilité inédite dans l’Hexagone.


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Cavani commence enfin l’année

Paris et Cavani ont poussé hier soir un grand ouf de soulagement. Pas vraiment pour le succès face à Nantes, qui n’a jamais réellement inquiété l’équipe de Laurent Blanc, mais le petit événement de la soirée est survenu à la 58e minute, lorsque l’attaquant uruguayen a repris une offrande de Zlatan Ibrahimovic pour inscrire son premier but en 2014.
Réussir cette frappe croisée n’est pas un exploit pour un avant-centre de la trempe du Matador, mais ce but commençait à se faire cruellement attendre.

Depuis son but victorieux à la dernière minute de la prolongation face à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue (2-1) le 18 décembre, on n’avait pas pu admirer l’efficacité de Cavani. Contre Lille, à l’occasion de la dernière journée des matchs aller (2-2), l’international uruguayen était en effet déjà rentré au pays pour régler son divorce avant la fermeture des tribunaux de Montevideo durant les fêtes de Noël.

A l’origine du premier but

Après de longues tergiversations, il n’avait pas effectué un aller-retour pour la rencontre au sommet de la L1, alors qu’il devait passer ses vacances auprès de ses proches en Amérique du Sud. Mais depuis son retour dans l’Hexagone, on ne reconnaissait pas Cavani. Muet en amical contre le Real Madrid (0-1) à Doha (Qatar), il s’était montré à son avantage à Brest (5-2), Ajaccio (2-1) et Bordeaux (3-1) sans parvenir à trouver le chemin des filets.

Face à Nantes, il est à l’origine de l’ouverture du score. Sa tête décroisée au premier poteau sur un corner de Lavezzi est repoussée par Riou dans les pieds de Thiago Silva (10e). Le reste de sa prestation fut en revanche beaucoup moins brillante. Ses appels pas assez tranchants, ses prises de balle mal assurées et ses contrôles approximatifs ont jalonné la rencontre, laissant planer comme un doute sur la période que traverse le meilleur buteur du dernier championnat italien (29 buts). L’homme aux 64 M€ et aux 12 buts en 18 matchs de L1 semblait être l’ombre de lui-même et laissait à Ibrahimovic les clés de l’attaque parisienne. Le caviar déposé par le Suédois à Cavani en pleine surface est l’exemple le plus frappant. Idéalement placé à gauche de Riou, l’Uruguayen décroisait grossièrement sa frappe qui filait loin de la cage nantaise (73e).

A l’orée d’une série de rencontres qui doit mener Paris jusqu’au rendez-vous du 18 février contre Leverkusen en 8e de finale aller de Ligue des champions, Paris aura besoin de sa recrue vedette de l’été dernier. Laurent Blanc doit espérer en secret que le but inscrit hier aura l’effet d’un déclic.


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Blanc met la pression pour recruter

Le PSG a encore près de deux semaines pour se renforcer lors de ce mercato hivernal 2014. La sortie de Laurent Blanc, après la démonstration (5-0) contre Nantes, souligne pourtant l’urgence de la situation aux yeux du technicien parisien. Pourquoi a-t-il décidé hier soir de se montrer plus offensif alors qu’il avait répété jusqu’ici qu’il serait ravi de conserver son effectif en l’état ? Peut-être parce que Lavezzi vient de rejoindre l’infirmerie parisienne pour une douleur à l’adducteur, d’où son remplacement à la mi-temps par Lucas.

Un nouveau coup dur quatre jours après Rabiot, victime d’une entorse du genou droit, dont l’indisponibilité peut varier d’une à six semaines. « J’espère que l’absence d’Adrien (Rabiot) sera très courte. Le ligament a lâché mais ça n’a pas provoqué d’instabilité du genou. Dans une semaine, il fera du travail adéquat. Il pourra reprendre la course dans 5 ou 6 jours. Si c’est le cas, il pourra reprendre assez rapidement. Je le souhaite », a confié Blanc en conférence de presse.

Cabaye hésite

Avant de poursuivre sur le mercato : « Ce serait bien qu’on recrute un joueur dans le cœur du jeu. Je le dis depuis un mois et demi. Tant mieux s’il arrive. Si ce n’est pas le cas, on fera avec. La blessure d’Adrien rend plus urgent d’avoir un joueur supplémentaire dans l’entrejeu. Il faut un élément capable de soulager Thiago Motta, Verratti ou Matuidi. On a Pastore et Rabiot. Si on pouvait doubler tous les postes, ce serait une garantie pour les échéances à venir. »

Laurent Blanc a même dressé le profil de la recrue idéale au micro de Canal + : « Il doit être bon techniquement. Il doit aussi être costaud, car il y a beaucoup de concurrence. Cabaye ? Il a ce caractère, oui. »

Le Français de Newcastle plaît beaucoup au staff parisien. Mais à cinq mois de la Coupe du monde et vu la concurrence dans l’entrejeu parisien, il hésite. D’autant que l’ex-Lillois, qui réussit de belles performances actuellement, se sait suivi de près par Arsenal et Manchester United. Aujourd’hui c’est une certitude, le point de vue de Blanc est partagé par sa direction. Depuis quelques jours, le PSG s’est clairement mis en phase de recrutement même si au sujet de Yohan Cabaye (28 ans), il n’a pas encore bougé de façon significative.


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Maxwell : « On a envie de tout gagner »

Dans un français impeccable, le latéral brésilien assure que l'équipe de la capitale peut encore s'améliorer.

Est-ce que cette victoire est la rencontre la plus aboutie de la saison ?

Maxwell. On a mis beaucoup d'intensité tout au long de la rencontre notamment à la perte du ballon. On a ainsi pu contrôler le match. On maintient notre philosophie de jeu qui est d'avoir la possession du ballon. C'est un match très réussi avec du spectacle et des buts, c'est important pour les supporteurs. On est très contents.

Avez-vous abordé différemment la rencontre par rapport à l'aller où vous aviez eu du mal à battre Nantes ?

C'était le début du championnat, nous n'étions pas encore à notre meilleur niveau. On s'est beaucoup améliorés depuis. On connaissait le parcours de Nantes qui fait une bonne saison. On a été très concentrés. Cela a fait la différence en fin de match.

Le PSG est-il trop fort pour la L1 ?

Non, ce n'est jamais facile de gagner des matchs. On doit donner à chaque fois le maximum et je pense qu'on peut encore progresser. Ce n'est pas facile de jouer tous les trois jours. Il faut faire encore des sacrifices pour arriver à la hauteur de nos ambitions.

Pensez-vous Paris capable de tout gagner en France ?

Il faut bien se reposer, bien manger mais on a l'effectif pour faire face à toutes les compétitions. On connaît l'exigence du club. On a l'ambition et l'envie de tout gagner.


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Hazard : « Paris est un grand club »

Le joueur belge de Chelsea qui, selon nos informations, a confié avant Noël à de l’un de ses coéquipiers londoniens qu’il allait « certainement rejoindre Paris l’été prochain » est revenu dans « Téléfoot » sur son avenir. « Paris est un grand club, mais je me plais à Chelsea, a-t-il indiqué. Il n’y a aucune chance de me voir partir ce mercato-ci. Même cet été, je n’ai pas envie de partir »


Le Parisien.fr

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Le PSG en démonstration face à Nantes

Face à des Nantais bien trop tendres, Paris s'est offert un festival dimanche soir au Parc des Princes (5-0). Ce large succès permet au PSG de garder cinq points d'avance sur Monaco et de reléguer Lille à 10 points.

La venue de Nantes au Parc des Princes a confirmé ce que l’on savait déjà dans des proportions que n’avaient peut-être pas soupçonnées les Canaris. En l’espace de cinq mois, le PSG a bien changé. Le 25 août dernier, le club de la capitale avait souffert à la Beaujoire pour décrocher sa première victoire de la saison (2-1). Dimanche soir, les retrouvailles entre les deux équipes se sont résumées à une démonstration des joueurs de Laurent Blanc (5-0). Sans se procurer une kyrielle d’occasions, Ibrahimovic et ses équipiers ont étalé une maîtrise et une efficacité telles qu’ils ont fait passer les joueurs de Michel Der Zakarian pour de simples sparring-partners.

Supérieur dans tous les domaines, le PSG a toutefois eu besoin d'un penalty sévère pour se détacher.

Il n’y a pas eu de match. Et le mérite en revient principalement aux Parisiens qui ont su se rendre la partie facile. Sur un corner dévié de la tête par Cavani et mal repoussé par Riou, Thiago Silva a profité du laxisme défensif de Lucas Deaux pour ouvrir le score dès la 10e minute. La suite ? Une mainmise totale du PSG - sous l’impulsion de Thiago Motta - qui a contrasté avec le manque d’engagement et les approximations des Nantais. Supérieurs dans tous les domaines (77% de possession de balle, plus de 400 passes contre à peine 100 pour les Canaris à la mi-temps), Matuidi et ses équipiers ont toutefois eu besoin d’un penalty sévère pour se détacher. A la conclusion : l’inévitable Ibrahimovic.

Buteur, le géant suédois s’est mué en passeur pour Cavani juste avant l’heure de jeu (58e), avant de profiter d’un tir contré de Pastore pour s’offrir un doublé (64e). Avec 17 buts et 10 passes décisives au compteur, Ibra truste la tête des deux classements. A la 51e minute, il avait déjà été à l’origine du 3-0 signé Motta après une remise de la tête de Matuidi. Si les errements défensifs des Nantais, à l’image d’une perte de balle de Djilobodji sur le quatrième but parisien, ont favorisé les desseins des Parisiens, il y avait bien plusieurs classes d’écart entre les deux équipes. Celui entre le PSG et son dauphin Monaco est, lui, remonté à 5 unités.


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Blanc : «Satisfait de pratiquement tout»

Laurent Blanc a apprécié le large succès du PSG face à Nantes (5-0), dimanche soir. «On a été efficace dans tous les domaines avec 5 buts et pas mal d'occasions», s'est-il réjoui.

Laurent Blanc a vécu «une bonne soirée». Depuis son banc de touche, l’entraîneur du PSG a assisté à la large victoire de son équipe face à Nantes (5-0), dimanche soir. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que les motifs de satisfaction étaient nombreux pour le technicien. «Je suis très satisfait de pratiquement tout, a-t-il souligné après le match. On a été efficace dans tous les domaines avec 5 buts et pas mal d’occasions. Je pense qu'il fallait aussi s'améliorer quand on n'a pas le ballon. On a été très concentré à la récupération ce soir.»

«Dans l'attitude et le jeu, il faut toujours avoir ce comportement».

Ce match, le PSG se l’est rendu facile en ouvrant le score dès la 10e minute par l’intermédiaire de Thiago Silva. «On avait dit aux joueurs qu'il n'était pas interdit de concrétiser rapidement et que si c'était le cas, les choses seraient beaucoup plus faciles. On a été exaucé, s’est réjoui le technicien. On sait que quand on ouvre le score, ça desserre les choses. En première période, ça a été un peu difficile de se créer des occasions, mais après ça a été beaucoup mieux.» Blanc attend désormais de ses joueurs qu’ils conservent cet état d’esprit et qu’ils maintiennent ce niveau jusqu’à la fin de la saison. «Dans l'attitude et le jeu, il faut toujours avoir ce comportement», a-t-il insisté.

Avec respectivement cinq et dix points d’avance sur Monaco et Lille, le PSG est bien parti pour conserver son titre de champion de France. Interrogé sur le manque de suspense qui pourrait escorter la fin du Championnat, le technicien a admis qu’«on peut penser ça aujourd’hui.» «Dix points d'avance sur Lille c'est beaucoup, mais ça peut aller très vite, a-t-il toutefois tempéré. On sait que nos objectifs sont très élevés. Nous aussi, on monte en puissance, avec un des meilleurs matches de la saison à domicile ce soir. Les joueurs sont conscients que si on domine notre sujet en L1, il faut rester concentré. Et qu'en C1, il faudra augmenter notre niveau d'exigence.»


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Blanc espère toujours un milieu

En conférence de presse, après la victoire ce dimanche soir du PSG contre Nantes (5-0), Laurent Blanc a évoqué, entre autres, le cas Adrien Rabiot, touché au genou et dont la durée d'indisponibilité n'est à ce jour pas encore estimée. «Pour Rabiot, je pourrai vous en dire plus dans quatre ou cinq jours, a précisé l'entraîneur parisien. C'est une blessure un peu bizarre. Le ligament a lâché mais le genou n'est pas gonflé. Je pense qu'il va travailler pendant une petite semaine et si ça se passe bien, il pourrait reprendre la course dans cinq ou six jours. Si c'est le cas, il pourrait reprendre assez vite. J'espère en tout cas.»

La blessure du jeune milieu de terrain pourrait en tout cas accélérer le recrutement d'un joueur dans ce secteur, lors du mercato hivernal. «Vous connaissez ma position, a rappelé Blanc. Ce serait bien qu'on prenne quelqu'un dans le coeur du jeu. La blessure d'Adrien rend peut-être un peu plus urgent le fait d'avoir un joueur supplémentaire dans l'entrejeu. (Comme remplaçants) on a Pastore, on a Adrien. Si on pouvait doubler les postes, ce serait une garantie supplémentaire.»


L'Equipe.fr
JoK-IdF
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Les Français du PSG sont-ils fainéants ?
Frédéric Gouaillard et Ronan Folgoas | Publié le 21.01.2014, 07h00

A Paris, les joueurs français manqueraient de professionnalisme et auraient une mentalité de losers. C’est en substance ce que Carlo Ancelotti affirme dans une interview publiée samedi au « Financial Times ». Le coach italien du Real Madrid fait valoir que les « Français ne comprennent pas pourquoi ils doivent travailler à 100% tous les jours » et qu’ils n’ont « pas une mentalité de gagnants ».


Un point de vue radical que partage pour moitié Siaka Tiéné, l’international ivoirien, en France depuis 2005. « Ancelotti n’a pas tort sur le fait que les joueurs français arrivaient trente minutes avant l’entraînement et filaient rapidement après la douche, souligne l’ancien défenseur parisien (2010-2013). J’ai vu la différence quand Thiago Motta et les autres recrues étrangères, notamment David Beckham, sont arrivés. Ils prenaient beaucoup de temps après l’entraînement. En revanche, je ne suis pas d’accord avec lui sur la mentalité de vainqueurs. Tout le monde se préparait pour gagner, Français et étrangers. »

Mathieu Bodmer, milieu parisien entre 2010 et 2013, note aussi une différence d’approche. « A l’entraînement, les étrangers veulent tout le temps gagner, et, si l’entraînement est programmé à 10 heures, ils seront là à 9 heures. Ils passent beaucoup de temps en soins. C’est pour cela qu’ils durent. Il n’y a pas de secret. En France, on n’a pas la même mentalité », soulignait l’ancien joueur parisien dans une interview à « Nice-Matin ». Quelques comportements ont peut-être intrigué Ancelotti, comme ces joueurs qui fumaient régulièrement la chicha. Ne trouvaient grâce à ses yeux que Matuidi et Sakho, dont il louait à ses proches l’implication sur le terrain et en dehors.

Pourtant, Ronan Le Crom, ancien quatrième gardien du PSG (janvier 2012-juin 2013), ne se sent pas concerné par la sortie du technicien italien. « Cela s’apparente à des généralités. J’arrivais tôt et je partais tard. J’ai dix-huit ans de professionnalisme derrière moi et j’ai été élevé à l’école Guy Roux, où j’ai appris les règles de bonne conduite. Pour moi, l’hygiène de vie, c’est une manière de vivre, presque une religion, dit-il. Ce que dit Ancelotti est un peu sévère. Tous les partenaires (NDLR : français) que j’ai côtoyés au PSG avaient une mentalité qui les poussait à gagner le prochain match. »

« Je comprends ce que Carlo Ancelotti a voulu dire, mais c’est excessif, renchérit Gilles Bourges, l’ancien entraîneur des gardiens (2010-2013). L’arrivée du staff de Carlo a entraîné de nombreux changements et certains joueurs français ont mis un peu de temps à rentrer dans le moule. Mais impossible de les mettre tous dans le même sac. » Quant à l’hygiène de vie, il n’y a pas matière à faire de distinction entre Français et étrangers, toujours selon Bourges. « Je ne voudrais pas laisser croire que les Français n’étaient pas professionnels, affirme ce dernier. Certains d’entre eux fumaient des cigarettes au camp des Loges, certes, mais il s’agissait d’une pratique tolérée par le staff. Une pièce située près de la machine à café était d’ailleurs prévue à cet effet. Mais deux ou trois joueurs étrangers venaient aussi fumer de temps en temps. »

http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...014-3514139.php
Homer
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Pjanic, le plan B

Dimanche, à l’issue de PSG - Nantes (5-0), Laurent Blanc a publiquement réaffirmé le besoin de recruter un milieu de terrain dès cet hiver. Cependant, la quête de ce renfort s’avère particulièrement compliquée.

Depuis longtemps, Yohan Cabaye a la préférence de l’entraîneur mais, à cinq mois de la Coupe du monde, l’international français n’est plus très chaud à l’idée de rejoindre un club où la concurrence est exacerbée à son poste. L’ancien Lillois se voit plutôt attendre l’été prochain pour changer de club. Arsenal et Manchester United le convoitent, et tout porte à croire qu’il restera en Angleterre.

Dans ce rôle de milieu relayeur expérimenté, n’ayant pas disputé la Ligue des champions et n’étant pas extracommunautaire, il n’y a pas foule de candidats. Aucun contact n’a été noué avec M’Vila (Rubin Kazan) ou Guilavogui (Atletico Madrid). L’international brésilien Hernanes (Lazio Rome) est suivi de près, mais il n’a pas de passeport communautaire, ce qui devrait lui être préjudiciable.

L’hypothèse Miralem Pjanic de l’AS Rome est beaucoup plus crédible. L’ancien Messin se verrait bien à Paris, il l’a dit. Et, à un an et demi du terme de son contrat, son club a intérêt financièrement à le céder cet hiver ou, au plus tard, l’été prochain.

Par ailleurs, Hervin Ongenda ne quittera pas le PSG cet hiver. Les dirigeants parisiens ont repoussé la demande du joueur qui souhaitait un prêt de six mois pour augmenter son temps de jeu.


Le Parisien.fr

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MU rêve de Cavani

Manchester United est très chaud à l'idée de recruter l'attaquant du PSG Edinson Cavani. Retoqué cet hiver, le club anglais va vraiment passer à l'attaque l'été prochain.

Mal en point en Premier League, Manchester United cherche activement à se renforcer, et notamment dans le secteur offensif. C'est pour cette raison que David Moyes, le manager de MU, est venu assister la semaine dernière au quart de finale de Coupe de la Ligue entre Bordeaux et le PSG (1-3) à Chaban-Delmas. Le successeur de Sir Alex Ferguson a fait le déplacement pour superviser Edinson Cavani, lequel a joué la seconde période.

Selon nos informations, le club anglais voulait l'Uruguayen dès cet hiver. Mais Laurent Blanc a mis son véto. Le club anglais devra donc patienter jusqu'au prochain mercato pour retenter sa chance. Cavani est sa priorité en attaque alors que l'avenir de Van Persie et Rooney reste incertain.

Moyes a, lui, l'intention d'utiliser l'ancien Napolitain en pointe et non sur un côté. Les actionnaires américains de MU veulent par ailleurs frapper fort l'été prochain sur le marché des transferts. Une enveloppe de 180 millions d'euros serait déjà prête. Pour rappel, Cavani avait coûté 64 millions d'euros au PSG il y a six mois, et son salaire est de l'ordre de 10 millions d'euros net annuels.


L'Equipe.fr
Jean Francisco
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LAVEZZI AU REPOS

Après la démonstration face à Nantes (5-0), dimanche, Laurent Blanc a organisé des séances plutôt légères, ces deux derniers jours. Pour ce seizième de finale de Coupe de France contre Montpellier, objectif affiché d'un PSG encore engagé dans quatre compétitions, l'entraineur parisien va légèrement faire tourner. Ezequiel Lavezzi est donc laissé au repos et ouvre la porte à Lucas, auteur d'une belle entrée face aux Canaris. En charnière centrale, Marquinhos devrait débuter au côté de Thiago Silva. À noter le retour dans le groupe de Nicolas Douchez, remis de sa blessure à une cuisse. Christophe Jallet (dos) et Adrien Rabiot (genou) sont toujours à l'infirmerie.

L'équipe

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Marquinhos se démultiplie

Barré par Thiago Silva et Alex en défense centrale, même s'il devrait débuter ce soir, le jeune Brésilien a les qualités pour faire mieux que dépanner à d'autres postes. Avant de s'imposer au sien ?

Avis aux amateurs de réseaux sociaux: sur Instagram, site de partage de photos communautaire, Marcos Aoàs Corréa, visage juvénile et sourire encore barré de fil barbelé, décline sa vie à la manière des albums de Martine: Marquinhos à la plage, Marquinhos au château de Versailles, Marquinhos joue du tam-tam ... Une tendance à se démultiplier en civil et, depuis peu, sur le terrain. Laurent Blanc à utilisé le Brésilien (19ans) en charnière centrale mais aussi au poste de latéral droit contre Bordeaux en quarts de finale de Coupe de la Ligue (3-1, le 15 janvier) et comme milieu défensif, lors des vingt dernières minutes du match de L1 face à Nantes (5-0), dimanche, en remplacement de Thiago Motta.
Un usage multiple qui n'a pas choqué Alain Roche, ancien défenseur central du PSG: "Il n'est ni très costaud, ni très grand, mais il compense par une grande intelligence, une belle lecture du jeu et un niveau technique au-dessus de la moyenne. Il a un bon timing, une bonne appréciation des trajectoires. C'est intéressant d'être polyvalent quand on est jeune mais, à un moment, il faut se fixer et jouer à son poste de prédilection".

Roche : " Il faut simplement qu'il soit patient"

Pierre Ducrocq, ex milieu défensif du Paris-Saint-Germain (1994-2001), reconverti dans le commentaire sportif pour France Bleu 107.1, se dit bluffé par la rapidité d'adaptation de l'enfant du Corinthians de Sao Paulo. " Il est impressionnant pour son âge, explique celui qui a aussi évolué comme défenseur central et latéral droit durant sa carrière. À part la première période au Pirée face à l'Olympiakos, où il lui a fallu un temps d'adaptation, il a toujours été très bon. Assurément, c'est une bonne pioche !"
Racheté à l'AS Rome pour 31.4 M€ (hors bonus) l'été dernier, titulaire à cinq reprises en C1 et huit fois en L1 en raison des blessures de Thiago Silva et Alex, il a déjà inscrit trois buts. Au sein de l'effectif des champions de France, Marquinhos semble être le seul remplaçant à offrir à Blanc des garanties presques identiques à celles des titulaires. Certains prédisaient même qu'il pousserait Alex sur le banc. C'est encore un peu tôt, selon le consultant, qui préfère le voir pousser tranquillement à l'ombre de ses deux aînés: " Dans sa situation, si tu es intelligent et que tu écoutes, tu dois progresser à leurs côtés. Marquinhos doit s'entraîner comme un jeune, regarder les anciens et il deviendra un élément important."
Roche s'inquiète juste d'éventuels trous d'air, au milieu d'un collectif aussi dominant: " Quand on est jeune,on a tendance à se relâcher. Or, le PSG possède une telle mainmise sur ses matches qu'il doit être vigilant à être toujours en éveil. " Avant de louer un état d'esprit irréprochable: " Il est comme Lucas, qui respire la joie de vivre. Il faut simplement qu'il soit patient. Si la situation perdure au bout de deux ans, il sera temps de s'interroger".

L'équipe
Homer
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Blanc devrait reconduire l'équipe victorieuse à Bordeaux

Mercredi face à Montpellier, l'entraîneur du PSG devrait aligner quasiment la même équipe qu'à Bordeaux la semaine dernière en Coupe de la Ligue. Mercredi face à Montpellier, l'entraîneur du PSG devrait aligner quasiment la même équipe qu'à Bordeaux la semaine dernière en Coupe de la Ligue. | LP/ Jean-Baptiste Quentin

Mercredi soir face à Montpellier, en 16e de finale de la Coupe de France, le PSG enregistre le retour de Nicolas Douchez, son deuxième gardien qui sera certainement titulaire. En revanche, l'entraîneur parisien doit toujours composer avec les absences de Rabiot, victime d'une entorse au genou - qui s'est contenté de courir mardi matin - mais aussi de Jallet opéré d'une hernie discale et de Lavezzi laissé au repos après sa douleur à l'adducteur.

La formation qui sera alignée pourrait ressembler à celle qui s'est imposée la semaine dernière à Bordeaux en quart de finale de la Coupe de la Ligue (3-1). Digne, Camara et Marquinhos devraient retrouver une place en défense et Pastore au milieu de terrain En attaque, Lucas et Ménez postulent aux côtés d'Ibrahimovic ou de Cavani. L'un des deux attaquants vedettes pourrait débuter sur le banc.

Courbis : «On n’est pas obligé de gagner pour se qualifier»

A Bordeaux Cavani était rentré en seconde période en remplacement du Suédois. Du côté de Montpellier qui est au vert en région parisienne depuis dimanche soir, Rolland Courbis a prévenu qu'il avait envie de «tenter quelque chose» avant de tempérer ses propos. «On ira au Parc pour jouer une rencontre que l’on n’est pas obligé de gagner pour se qualifier», a rappelé le nouvel entraîneur héraultais.


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LES EQUIPES PROBABLES
PSG : Douchez - Marquinhos, Z. Camara, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti, Matuidi, Pastore - Lucas, Cavani (ou Ibrahimovic), Ménez. Entr.: Blanc.
Montpellier : Pionnier - Deplagne, Hilton (cap.), El Kaoutari, Congré - Marveaux, Stambouli, Saihi, Tiéné - S. Camara (ou Niang), Cabella (ou Montano). Entr.: Courbis.


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La pelouse du Parc des Princes parmi les meilleures de Ligue 1

Leader incontesté de la Ligue 1, le PSG se distingue aussi par son gazon. Cette année, la Ligue professionnel de football (LFP) a lancé un championnat des pelouses. Ce mardi, elle a publié sur son site un premier classement de mi-saison découpé en trois groupes, dans un ordre décroissant de qualité.

Le club de la capitale, qui a recruté au printemps dernier Jonathan Calderwood, élu meilleur jardinier du championnat anglais en 2009 et 2012, figure dans le premier tiers, au côté de Nantes, Sochaux, Montpellier et Rennes. Une récompense encourageante pour les dirigeants parisiens qui veulent mettre la pelouse du Parc au même niveau que les stars qui la foulent. En juin 2014, le PSG doit s'équiper d'un terrain dernier cri, mi-naturel, mi-synthétique, fourni par une société néerlandaise, afin de se rapprocher des standards anglais.

Dans la catégorie «pelouse moyenne», on retrouve Monaco, Evian/Thonon, Lille, Lyon, Reims, Toulouse et Valenciennes. Les bonnets d'âne s'appellent pour l'instant Ajaccio, Saint-Etienne, Guingamp, Bordeaux, Nice, Marseille et Bastia. Lorient, qui évolue sur une pelouse synthétique, n'a pas été intégré à l'évaluation.

Le classement est établi à partir des notes attribuées après chaque journée «par les capitaines des équipes, les entraîneurs, l’arbitre et le réalisateur du match», indique la LFP. Les pelouses sont évaluées selon cinq critères : la trajectoire du ballon, la souplesse du terrain, la qualité des appuis, la qualité du tapis végétal auxquelles ils ajoutent une note d’appréciation globale.

La LFP prévient que «ce point d’étape doit nécessairement être pris avec toutes les précautions d’usage (...) et doit permettre à chaque club de se situer et de redoubler d’efforts alors que s’annonce la fin de la période hivernale, souvent la période la plus délicate sur le plan météorologique.»


Le Parisien.fr

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La Roma ne veut pas lâcher Pjanic

Alors que le PSG s'intéresse toujours à Miralem Pjanic pour étoffer son milieu de terrain avant la fin du mercato hivernal, la porte semble se refermer du côté de la Roma. Walter Sabatini, le directeur sportif du club romain, paraissait prêt à discuter avec le PSG au sujet de l'international bosnien (23 ans), dont le contrat actuel expire en 2015 et qui pourrait rapporter 20 à 25 millions d'euros. Mais le président américain de la Roma, James Spalletta, a repris les choses en main et ne serait pas disposé à transférer le joueur. Sa priorité serait en effet de lui offrir une prolongation de contrat significative afin de le lier au club, où Pjanic affirme se sentir bien. Mardi, Rudi Garcia avait déclaré que le milieu n'était pas à vendre.


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Le PSG reçu cinq sur cinq ?

Face à Montpellier (20h55), en 16es de finale de la Coupe de France, le PSG vise sa cinquième victoire en autant de matches en 2014. Pour perpétuer aussi une tradition : depuis la saison 2001-2002, Paris a toujours atteint au moins les huitièmes.

Dès la fin du premier match de l'année (victoire à Brest en 32es de finale), Laurent Blanc avait annoncé vouloir «clarifier et hiérarchiser les objectifs» du PSG. Le club de la capitale s'est donc mis... à gagner tous ses matches depuis, Championnat et Coupe de la Ligue réunis (4). Dans cette «hiérarchie», la Coupe de France, compétition qui réussit traditionnellement aux Parisiens, a conservé une place importante depuis l'arrivée de QSI. Encore plus après l'élimination face à Evian-TG, l'an dernier aux tirs au but, en quarts de finale.
«Ce n'est pas un bon ou un mauvais tirage»

La venue de Montpellier (20h55) au Parc des Princes doit permettre à l'équipe de Laurent Blanc d'entretenir sa série de victoires actuelle et sa régularité en Coupe de France. En effet, le PSG vise une treizième qualification consécutive pour les huitièmes de finale, un record. Jouer à domicile sera un atout, pas seulement pour le soutien du public. «Ça nous évite un déplacement, déclarait Blanc au moment du tirage au sort. C’est toujours ça de pris». «Ce n’est pas un bon ou un mauvais tirage», ajoutait l'ancien entraîneur des Bleus. Le bilan des Parisiens face au MHSC aide à comprendre cette prudence : ils ne se sont imposés que deux fois lors de leurs dix derniers matches face aux Héraultais (six nuls, deux défaites).

«Pour passer, il faudra qu'on soit tous exceptionnels» (Mounier)

Le dernier déplacement de Montpellier au Parc des Princes s'était, cela dit, soldé par une défaite (1-0, 30e journée de Ligue 1, le 29 mars 2013). Cette dernière impression reste la plus marquante dans les esprits montpelliérains, à écouter Anthony Mounier (suspendu ce mecredi), d'autant que le PSG s'est encore renforcé à l'intersaison. «Pour passer, il faudra qu'on soit tous exceptionnels. Si on est un ton en-dessous, on ne passera pas, c'est certain», déclare le milieu offensif sur le site officiel du MHSC. «On a pu voir ce qu'il fallait faire et surtout ne pas faire contre eux, à l'image de ce qu'a fait Nantes dans certains domaines.» Dimanche, lors de la 21e journée de L1, le PSG a signé face aux Canaris sa victoire la plus large (5-0) en ce début d'année. Une gifle qui n'a rien de rassurant pour les visiteurs du Parc.


L'Equipe.fr
Homer
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Pour Paris, la Coupe est déjà finie

C’est un coup de tonnerre qui a ébranlé mercredi soir le Parc des Princes. Trois jours après la démonstration face à Nantes (5-0), et pour la première fois cette saison, le PSG s'est incliné dans son stade où il n'avait plus perdu depuis plus d'un an et le revers face à Rennes en L 1, le 17 novembre 2012. Cette défaite surprise est surtout synonyme d'élimination en Coupe de France, le premier échec d'une saison qui, jusque-là, s'était déroulée sous les meilleures auspices pour Laurent Blanc et les siens.

Blanc agacé

«On n'a pas fait un mauvais match, loin de là, mais on a de gros regrets, déplore le coach. On n'a pas fait ce qu'il fallait en terme d'efficacité offensive et défensive et on a été punis par une équipe de Montpellier très réaliste.»

Thiago Silva et ses partenaires doivent maintenant reporter leurs efforts et leurs ambitions sur la Coupe de la Ligue, où ils sont encore qualifiés pour les demi-finales (le 4 février à Nantes). C'est à ce prix qu'ils rempliront l'objectif fixé par leur président Nasser al-Khelaifi de gagner le championnat et l’une des deux coupes nationales.

Un calendrier allégé...

Le dirigeant qatarien, qui se trouvait hier à Melbourne pour l'Open d'Australie, a dû moyennement apprécier ce faux pas. Car le vent aurait pu (et même dû) tourner à l'avantage des Parisiens pourtant privés de six titulaires dont Zlatan Ibrahimovic, laissé sur le banc des remplaçants. Mais ce n'est pas la première fois de la saison que Paris pèche dans la finition, et l'agacement de Laurent Blanc aura été proportionnel au manque de réussite de ses attaquants.

«On a souvent fait le geste qui n'était pas approprié dans la surface. Marquer des buts, ce n'est pas facile mais il faut le vouloir et, là, je n'ai pas senti mes joueurs efficaces, donc oui ça m'agace», souffle l'entraîneur parisien.

Le corps arbitral n'aura pas non plus été d'un grand secours en sifflant un hors-jeu imaginaire sur un but valable de Digne en première période. Au final, Montpellier n'a cadré que trois tirs mais marqué deux buts sur des têtes consécutives à des coups de pied arrêtés. Une réussite à 66 % qui épouse une autre constante de ce début de saison : celle qui veut que Paris encaisse au moins un but depuis le début de l'année (sauf face à Nantes).

Un doute avant la Ligue des Champions

Ce manque de constance défensive est corrélative au jeu offensif prôné par le PSG mais il diffuse une onde de doute à moins d'un mois des 8es de finale de la Ligue des Champions. La seule bonne nouvelle de la soirée est à chercher du côté du calendrier, désormais amputé de quatre matchs potentiels. De quoi réduire les cadences infernales des Parisiens. «Oui, c'est le seul point positif, même si je ne veux pas le relever. Force est de constater, en effet, que le mois de février sera un peu allégé», lâchera Blanc dans un demi-sourire.


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Ménez : «Il ne faut pas tout jeter après cette défaite»

Décidément, les titularisations de Jérémy Ménez ne portent pas chance au PSG. Après les revers concédés face à Evian Thonon-Gaillard (2-0) et Benfica en décembre (2-1), l’équipe parisienne s’est une nouvelle fois inclinée alors que l’ancien Romain était aligné au coup d'envoi. Pas de quoi démoraliser l’international français, 26 ans, qui veut croire en un avenir meilleur, alors que son contrat avec le PSG se termine en juin prochain.

Quel sentiment prédomine après cette défaite à domicile face à Montpellier ?

Jérémy Ménez. Une élimination en Coupe de France fait toujours mal. Nous rêvions tous d’aller au bout. Maintenant, il faut relever la tête et se préparer pour le match de samedi à Guingamp.

Comment expliquez-vous ce revers ?

La première période nous a coûté cher. On se procure de nombreuses occasions mais notre manque d’efficacité nous pénalise. La seconde mi-temps aurait dû nous permettre de creuser l’écart. Au lieu de ça, on se fait à nouveau prendre sur un coup de pied arrêté. Montpellier a eu beaucoup de réussite.

La fatigue s’est-elle fait sentir en seconde période ?

Peut-être. Pourtant, je n’ai pas l'impression que nous ayons levé le pied après la pause. Mais il faut reconnaître que l’équipe alignée ce soir (hier) était composée d’éléments qui ne jouent pas régulièrement. Dans ces conditions, il n’est pas facile d’évoluer au meilleur niveau pendant quatre-vingt dix minutes. Du coup, le match a baissé de rythme en seconde mi-temps, c’est vrai. Maintenant, il ne faut pas tout jeter après cette défaite. Nous sommes encore en course dans trois compétitions et il faut tout faire pour aller au bout.

Comment jugez-vous votre prestation ?

J’ai essayé de faire des choses simples, de ne pas perdre le ballon et d’apporter le maximum. La première mi-temps s’est plutôt bien passée. Ensuite, la fatigue s’est un peu fait sentir.

Les sifflets qui ont accompagné votre sortie vous ont-ils blessé ?

Non. Cela fait partie des choses qui arrivent dans le football. C’est à moi de montrer sur le terrain ce que je vaux. Après, je sais que les réactions du public peuvent très vite changer.


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Pastore confirme son retour

Certains le disaient perdu pour le football. D’autres, moins définitifs, estimaient qu’il avait intérêt à faire ses valises au plus vite pour relancer sa jeune carrière. Hier soir, Javier Pastore a enfin livré au Parc des Princes une prestation digne de son talent. Une semaine après avoir rendu une copie très propre à Bordeaux en Coupe de la Ligue (victoire 3-1, un but et une passe décisive), l’Argentin a confirmé son net regain de forme.
Il a même fait ressurgir dans les mémoires quelques gestes de classe dont il gratifiait le Parc au début de sa carrière parisienne.

C’était à l’automne 2011, une éternité à l’échelle du temps footballistique. N’est-ce qu’une parenthèse fulgurante dans une saison qu’il a traversée jusqu’alors comme un fantôme ? Les prochaines semaines le diront. Une chose est sûre, El Flaco (le maigre), 24 ans, frappé hier du numéro 10, a au moins rappelé à Laurent Blanc qu’il pouvait encore compter sur lui. Peut-être pas pour les grandes batailles du printemps en Ligue des champions, mais au moins pour les conquêtes nationales. Alors que le recrutement d’un nouveau milieu de terrain tarde à se dessiner en cette période de mercato hivernal, c’est plutôt une bonne nouvelle.

Les applaudissements du Parc des Princes

Dans un rôle de meneur de jeu, libre de balayer à sa guise la largeur du terrain, Pastore a donc retrouvé l’éclat qui avait accompagné sa jeunesse italienne sous le soleil de Palerme (de 2009 à 2011). Mobile, combatif et inspiré, il a su à merveille se glisser entre les lignes défensives héraultaises pour mieux semer le danger.

Sa qualité de passe a fait le reste. Sur l’une d’entre elles, une déviation exquise de l’extérieur du droit, il alertait Digne dont le centre trouvait Edinson Cavani pour l’égalisation parisienne (30e, 1-1). Dès l’entame de la rencontre, il s’était déjà illustré sur une ouverture chirurgicale à destination du même Lucas Digne, son meilleur complice hier soir, dont le but était annulé pour un hors-jeu imaginaire (10e).

Bien sûr, Pastore n’a pas tout bien fait. Il s’est trompé parfois ou emmêlé les pinceaux. Mais sa relation technique avec Marco Verratti, le maestro du milieu, a largement contribué au rayonnement de son équipe. Lors de son remplacement par Ongenda (77e), l’Argentin a même eu droit aux félicitations du Parc des Princes.


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Inquiétude pour Rabiot

En fin de semaine dernière, le PSG n’avait pas voulu se prononcer sur la durée de l’indisponibilité d’Adrien Rabiot, victime d’une entorse du ligament latéral du genou droit à Bordeaux. Le staff parlait d’une absence d’une à six semaines et avait convenu de faire un point aujourd’hui ou demain. Ce nouveau bilan a-t-il été avancé ? Hier, l’équipe médicale du club se montrait ainsi pessimiste au sujet de l’international espoir.

Elle évoquait désormais une absence de près d’un mois et demi. Une intervention chirurgicale ne serait pas totalement à écarter. Dans ce cas de figure, le besoin de recruter au milieu de terrain se ferait encore plus urgent. Quant au capitaine Thiago Silva, touché en seconde période, il a quitté le Parc des Princes en boitant bas hier soir.


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Fair-play financier : l’UEFA va rendre visite au PSG

Les experts du fair-play financier poursuivent leurs investigations. Après une audition des dirigeants du PSG le 28 novembre au siège de l’UEFA en Suisse, une délégation d’experts est attendue au siège du club la semaine prochaine.

La tenue de cette visite, aux allures de match retour, n’est pas forcément un mauvais signal pour le PSG. Elle indique seulement que les membres du panel financier de l’UEFA ne se contentent pas de l’argumentaire développé à l’oral par Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc fin novembre.

La délégation de l’instance européenne souhaite maintenant consulter et vérifier certains documents financiers. A commencer, probablement, par le contrat d’image signé entre le club de la capitale et QTA, l’office de tourisme qatarien, qui assure environ 50% des recettes annuelles du PSG. Ce contrat focalise, en effet, toute l’attention de l’UEFA… et des concurrents du PSG.

A-t-il été conclu dans des conditions qui respectent les prix du marché? Relève-t-il au contraire d’un arrangement entre parties liées visant à atteindre, par tous les moyens, l’équilibre recettes-dépenses requis par l’UEFA ?

« Ce genre de visites aux sièges des clubs rentre dans le champ des attributions accordées aux membres de la commission du fair-play financier, relativise une source interne à l’UEFA. Dans certains cas, un audit mené par un cabinet extérieur peut même être organisé à cette occasion. » D’ailleurs, le même genre de visite est prévu très prochainement dans les locaux de l’Olympique lyonnais. Concernant le PSG, une décision finale est attendue en avril ou mai.


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Le PSG dans le top 5 des clubs les plus riches du monde

Les revenus du Paris SG, propriété depuis 2011 d'un richissime fond souverain qatari ont presque quadruplé en deux exercices, selon une étude du cabinet Deloitte.

Eliminé mardi soir de la Coupe de France par Montpellier, le Paris-Saint-Germain se condolera peut-être avec la traditionnelle étude du cabinet Deloitte sur la puissance financière des clubs de football. Le PSG se hisse à la 5e place du classement des clubs les plus riches au monde, selon le rapport.

Aucune équipe française n'a jamais figuré aussi haut. Les revenus du PSG, propriété depuis 2011 d'un richissime fond souverain qatari, atteignent 398,8 millions d'euros, dont 254,7 millions de revenus commerciaux. En deux exercices, ils ont donc presque quadruplé. «On prévoit que le PSG s'installe durablement en haut de ce classement dans les années à venir», a indiqué Austin Houlihan, analyste chez Deloitte.

Des revenus boostés par la Qatar Tourism Authority

Cette progression fulgurante s'explique en grande partie par le faramineux contrat d'image qui lie le PSG avec la Qatar Tourism Authority (QTA), autorité publique chargée du développement touristique du Qatar. Ainsi, l'office du tourisme qatarien a versé 150 millions d'euros au club parisien pour la saison 2012-2013, 200 pour l'exercice actuel et plus si nécessaire à l'avenir. Un contrat qui focalise toute l'attention de l'UEFA, qui souhaite vérifier qu'il est bien compatible avec la mise en place du fair-play financier au niveau européen, un mécanisme qui doit imposer l'équilibre des dépenses et des recettes. Après l'audition des dirigeants parisiens le 28 novembre, une délégation d'experts de l'UEFA est attendue au siège du club la semaine prochaine pour procéder à de nouvelles vérifications.

Le Real Madrid domine toujours le classement avec des revenus cumulés qui dépassent pour la première fois les 5 milliards d'euros (5,4 milliards). Les Madrilènes devancent leurs rivaux du FC Barcelone (482,6 millions), tandis que Manchester United (423,8 millions d'euros) chute du podium au profit du Bayern Munich (431,2 millions), champion d'Europe en titre. Autre fait notable, pour la première fois, chacun des club du Top 30 a individuellement généré plus de 100 millions d'euros.


Le Parisien.fr

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Paris perd son pari

Battu deux fois sur coups de pied arrêtés par Montpellier au Parc des Princes, mercredi, le Paris-SG est éliminé (1-2), dès les 16es de finale, de la Coupe de France, l'un des objectifs du club qui reste en lice dans les trois autres compétitions.

«Ne pas choisir entre les compétitions, être toujours au top et ne pas s'interdire de rêver de Grand Chelem...» Le discours parisien (Sirigu) s'est heurté mercredi à la réalité de "la plus belle des compétitions". Cruelle plus tôt pour Bordeaux et Toulouse, éliminés par des sans-grades, elle a été fatale au PSG, face à l'un de ses meilleurs contradicteurs ces dernières années au Parc des Princes. Battu à une seule reprise depuis 2009 dans la capitale, le MHSC de Rolland Courbis a fait chuter (2-1) pour la première fois en 2014 un PSG trop peu efficace sur ses nombreuses occasions et dont les carences sur coups de pied arrêtés interpellent avant l'échéance en Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen. Il reste à Paris la Coupe de la Ligue (demie contre Nantes le 4 février) pour combler l'objectif de son président : «Gagner au moins une coupe nationale».

«C'est un exploit. J'espère qu'on se sera pas trop fatigué contre Nice (en Championnat, samedi), parce c'est ce qui compte pour nous, a soufflé Louis Nicollin, le président de Montpellier, aux anges et bouleversé. C'est bon mais c'est dur à vivre !» En difficulté en Championnat (16es), les Héraultais s'offrent une parenthèse enchantée. Ils ne l'ont pas volée, en marquant sur leurs rares occasions, après avoir fait le dos rond le plus clair du temps face à des attaquants parisiens qui auront pêché par individualisme et maladresse.

Cavani manque l'immanquable

Dominateur en début de rencontre, le PSG s'est créé une multitude de situations dangereuses devant le but de Pionnier, par Lucas (3e), Verratti (8e) et Matuidi (14e), et a même inscrit un but valable par Digne que le trio arbitral a curieusement invalidé pour hors jeu (11e). Bien organisé en défense, le MHSC a d'abord mal exploité ses rares ballons de contre, à l'image de Cabella (19e), mais un coup franc de l'ex-Parisien Siaka Tiéné a trouvé la tête de Daniel Congré, premier buteur de la soirée face à Nicolas Douchez, sorti un poil trop tardivement (20e). Lorsque Paris a égalisé par Cavani à la réception d'un centre de Digne, bien décalé par Pastore (30e), le scénario d'un renversement de tendance a semblé se dessiner. Mais Cavani a manqué devant le but vide la consersion d'une double occasion Pastore - Lucas (32e). Ce fut le tournant du match. Beaucoup moins tranchant après la pause, Paris a craqué une deuxième fois, sur un corner de Cabella claqué de la tête par Montano entre van der Wiel et Marquinhos (69e). Ibrahimovic et Thiago Motta venaient d'entrer. Leur présence n'a pas suffi à revenir une seconde fois pour arracher la prolongation.


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Courbis: «Donner du boulot au PSG»

Rolland Courbis, qui a éliminé le PSG avec Montpellier, est conscient qu'il a eu un peu de chance. Mais le technicien du MHSC avait préparé son coup...

Rolland Courbis (entraîneur de Montpellier) : «C'est une grosse satisfaction mais je ne vais pas changer le point de vue que j'avais avant le match. On avait 10% de chances de battre le PSG, on l'a provoquée et on a joué notre chance. Mais l'élimination du PSG est un événement et en même temps un accident. Mais je ne veux pas minimiser ce résultat. Depuis qu'on avait fait jeu égal avec Monaco et la victoire à Sochaux et à Rodez, on était déjà en amélioration. La confiance devrait augmenter avec le match de ce soir mais ça va vite et si on perd contre Nice, samedi, on aura l'air fin. On a vu le PSG se promener il y a 3 jours contre Nantes (5-0), on ne voulait pas faire la même chose et on voulait au moins donner un peu de travail au PSG. C'était un de nos objectifs avant de parler de la qualification. On n'est pas venu en ayant perdu le match avant de le jouer.»


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Blanc : «Pas une désillusion»

Laurent Blanc estime que la sortie de route du PSG, éliminé en Coupe par Montpellier, mercredi, est une «déception» mais pas une «désillusion». L'entraîneur parisien a concédé que le manque d'efficacité de ses hommes l'avait «agacé».

«En première période, on peut avoir de gros regrets vu notre manque d'efficacité offensive et défensive, a-t-il déclaré. Au niveau du jeu, je n'ai pas grand chose à reprocher aux joueurs mais c'est la Coupe et Montpellier a eu raison d'y croire. Prendre deux buts sur coups de pied arrêtés c'est toujours évitable et on aurait pu se mettre à l'abri bien avant. C'est une déception mais ce n'est pas une désillusion. On n'a pas fait ce qu'il fallait faire et on a été puni par une équipe de Montpellier très, très réaliste.»

«Sur le mois de janvier, on avait été efficace, mais pas ce soir et cela m'a agacé, a-t-il ajouté. Vu les séquences qu'on a créées, on aurait dû être plus efficace. On a eu un manque de réalisme devant le but, on a souvent eu le geste peu approprié dans la surface de réparation.»

«C'est une compétition de moins, mais c'est (aussi) un objectif en moins»

Pour Blanc, le seul point positif de la soirée réside dans l'allègement du calendrier, alors que le PSG est encore en course dans trois compétitions (L1, Ligue des champions, Coupe de la Ligue). «C'est une compétition de moins, mais si on peut relever quelque chose de positif, même si je ne le veux pas, c'est que le mois de février sera allégé. Mais c'est un objectif en moins», a-t-il concédé. Les propriétaires qataris du club ont fait du succès dans au moins une Coupe nationale l'une des priorités de la saison au même titre que le Championnat et la Ligue des champions.


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PSG : 5e club le plus riche au monde

398,8 millions d’euros. Tels sont les revenus du PSG, selon le rapport annuel publié ce jeudi par le cabinet Deloitte. Depuis l’arrivée des Qataris à sa tête il y a deux ans, le club de la capitale a presque quadruplé ses entrées d’argent. Il se hisse ainsi à la cinquième place des clubs les plus riches au monde. Jamais un club français n’avait figuré aussi dans ce classement toujours dominé par le Real Madrid (518,19 millions d’euros). Et il pourrait bien faire encore mieux dans les années à venir. «On prévoit que le PSG s'installe durablement en haut de ce classement», estime l'analyste de Deloitte Austin Houlihan.

Devant le PSG, on retrouve Manchester United (423,8 millions d’euros), dépossédé de sa troisième place par le Bayern Munich, champion d’Europe en titre (431,2 millions d’euros). Avec 482,6 millions d’euros de revenus, le Barça se classe, lui, en deuxième position. A noter que pour la première fois, chaque club du top 30 a individuellement généré plus de 100 millions d'euros. Autre première : les revenus cumulés du top 20 des clubs les plus riches de la planète dépassent les 5 milliards d'euros (5,4).


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France Télé chute avec le PSG

Mauvaise nouvelle hier pour France Télévisions que l'élimination du PSG par Montpellier (1-2) en 16e de finale de la Coupe de France, le PSG étant jusqu'alors une locomotive à audience de la compétition sur le service public. La preuve encore hier avec une rencontre qui a attiré près de 3,5 millions de téléspectateurs (14,2% de pda) sur France 3 en prime time (4e place sur le podium).

Si l'on ajoute l'élimination de l'OM ou des Verts de Saint-Etienne, clubs toujours très populaires, France Télévisions devra désormais s'appuyer sur l'OL, Lille ou l'AS Monaco, trois "gros calibres" de Ligue 1 ou sur des exploit des "Petits Poucets" encore en lice pour faire le plein à l'audimat.
Notez que le match entre Chasselay et Monaco (0-3) diffusé un peu plus tôt dans l'après-midi sur France 2 a réuni 960 000 téléspectateurs pour 8% de pda.


L'Equipe.fr
Varino
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Le PSG vraiment contrarié

L’élimination par Montpellier (1-2), mercredi en Coupe de France, accentue un peu la pression en Coupe de la Ligue. Et va peser sur le mercato.




PARIS, PARC DES PRINCES, MERCREDI. – Le PSG de Lucas, ici à terre face au Montpelliérain Siaka Tiéné, a laissé son rêve de triplé s’évanouir avec son élimination en 16es de finale de Coupe de France (1-2).



PAS D’AFFOLEMENT, mais de la contrariété et un constat presque embêtant. Après l’échec contre Montpellier, en 16es de finale de la Coupe de France. Laurent Blanc a tiré, entre autres conclusions, celle que son équipe manque d’autorité dans son expression collective dès lors qu’elle évolue sans Ibra ni Thiago Motta, laissés sur le banc au coup d’envoi. Le résultat face à Montpellier donne désormais un relief particulier au déplacement des Parisiens à Guingamp, demain, où leur réaction sera guettée avec attention. Le rêve d’un grand triplé national envolé, le PSG reste bien positionné pour remporter au moins le Championnat et la Coupe de la Ligue, dont il disputera les demi-finales, le 4 février à Nantes. Mais, pour Blanc et son groupe, le droit à l’erreur a diminué.

BLANC SORT-IL AFFAIBLI ?

NON.
Du moins pas encore. Le parcours du PSG en Coupe de la Ligue lui permet de rester dans les clous fixés par Nasser al-Khelaïfi, le président du club et de Qatar Sports Investments : gagner un deuxième titre d’affilée – une première dans l’histoire du club – et une Coupe nationale. C’est sur le front européen que la pression sur l’ancien sélectionneur pourrait peser le plus : une élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions face à Leverkusen serait très mal perçue au sommet du club.

Pour l’heure, les signaux restent au vert pour le Français. Le club garde la volonté de prolonger son contrat, qui expire en juin 2015. Les négociations devraient passer un cap, le mois prochain. En attendant, Blanc peut mesurer un progrès : alors que ses dirigeants se sont longtemps montrés réticents à recruter Yohan Cabaye (26 ans), sous contrat à Newcastle jusqu’en 2016, ils ont désormais activé la piste menant au milieu international, la seule et grande priorité de l’entraîneur du PSG.

Difficile, cependant, d’en déduire que l’influence de Blanc en interne s’est sensiblement étendue. En parallèle, les dirigeants ne se seront pas privé, ce mois-ci, de travailler sur le dossier Miralem Pjanic (23 ans, AS Rome, 2015). À Paris, le recrutement se joue le plus souvent en haut lieu. Des sphères difficiles à situer à l’heure où Nasser al-Khelaïfi suit la fin de l’Open d’Australie, à Melbourne, et où le club semble toujours pâtir de l’absence d’un directeur sportif depuis le départ de Leonardo, mi-juillet.

Y A-T-IL URGENCE À RECRUTER ?

OUI
, parce que le club reste soumis au danger que fait peser l’étroitesse de son groupe de vingt-trois joueurs, dont trois jeunes (Ongenda, Coman, Maignan) très peu utilisés. La blessure récente d’Adrien Rabiot, même si elle suit un cours favorable (lire par ailleurs), accentue le risque d’un effectif sous-dimensionné au milieu. Après s’être fait souffler in extremis Mesut Özil par Arsenal, à la fin du marché d’été, le PSG n’est jamais vraiment revenu à la charge sur Juan Mata, en passe d’être transféré de Chelsea à Manchester United. Après avoir longtemps débattu – un milieu offensif gaucher ou pas ? ; Cabaye ou pas ? –, le club tente donc d’attirer l’ancien Lillois d’ici au 31 janvier. Sur ce chemin, il lui reste à franchir un obstacle non négligeable, celui de convaincre le joueur qu’il ne perdrait pas en temps de jeu en signant au PSG et que l’ensemble du club – et du groupe – souhaite sincèrement sa venue. Pour Paris, le temps commence à presser, même si une bonne pioche peut toujours survenir le dernier jour : Thiago Motta avait signé le 31 janvier 2012.



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Paris, déjà le top 5

Selon un rapport du cabinet Deloitte, le PSG est devenu le cinquième club le plus riche du monde.


POUR LA PREMIÈRE fois, un club français figure parmi les cinq clubs de football les plus riches de la planète. Sans surprise, il s’agit du Paris-SG, cinquième du classement établi par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte, qui a publié hier son rapport annuel. Le club parisien fait une irruption fracassante dans la cour des puissants en ayant généré 398 M€ de revenus en 2012-2013. C’est encore nettement moins que le Real Madrid (518,9 M€) et que le FC Barcelone (482,6 M€), mais le PSG affiche une croissance de ses richesses spectaculaire, après une première apparition dans le top 20 la saison dernière (10e avec 220 M€). Le rapport estime que le PSG a vu ses revenus multipliés par près de quatre depuis l’arrivée des propriétaires qatariens, en juin 2011. Parmi ses homologues européens, Paris se distingue par la structure de ses sources de revenus, avec une nette prééminence des activités commerciales, au travers des contrats de sponsoring et de la vente de produits dérivés (254 M€). Le PSG tire 13 % des richesses qu’il dégage de la billetterie et 23 % des droits de diffusion, quand ses revenus commerciaux représentent 64 % (à titre de comparaison, ce dernier poste apporte 41 % de ses revenus au Real Madrid). «Les énormes revenus commerciaux du PSG sont boostés par les contrats lucratifs et de longue durée avec le sponsor maillot, Emirates, et l’équipementier, Nike, souligne le rapport, ainsi que par le partenariat inédit avec Qatar Tourism Authority » (200 millions d’euros par an). Les droits TV du PSG ont néanmois progressé de plus de 90% (90,2 M€) grâce notamment au parcours jusqu’en quarts de finale de la Ligue des champions et les recettes « jour de match » ont augmenté de près de 60 % (52,6 M€). Deuxième club français le plus riche, l’Olympique de Marseille apparaît à la 30e place du classement, avec 104,3 M€ de revenus.

L'Equipe
Homer
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Ménez, le chant du départ

En mal de temps de jeu à Paris, Ménez pourrait rebondir à la Fiorentina ou à l’AC Milan. L’Ukrainien Konoplyanka est une piste pour lui succéder.

Et s’il s’en allait ? La semaine dernière, quelques minutes après la victoire à Bordeaux en Coupe de la Ligue (3-1), Jérémy Ménez, sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2014, s’était pourtant montré explicite sur son avenir immédiat. « Je reste jusqu’à la fin de la saison, avait déclaré l’attaquant parisien. Je me sens bien ici, les dirigeants ont confiance en moi et il y a la Coupe du monde qui est importante. Beaucoup de choses ont été dites mais je vais me battre pour jouer le plus possible. Je n’ai jamais discuté avec aucun club car il n’a jamais été question de partir. » Le natif de Longjumeau s’est-il trop avancé ? Depuis cette déclaration, la donne a, en effet, considérablement évolué. Le droitier de 26 ans est aujourd’hui pressenti en Italie, où il garde une belle cote depuis son passage à l’AS Rome (de 2008 à 2011). Pas à la Juventus, comme on pouvait le penser, mais plutôt à l’AC Milan ou à la Fiorentina. La « Viola » de Vincenzo Montella, actuelle 4e de Serie A, pourrait emporter le morceau. Afin de faciliter la transaction, Paris est même prêt à libérer Ménez de ses six derniers mois de contrat et donc à ne demander aucune indemnité de transfert. En souffrance dans la capitale depuis le début de l’année 2012, l’international (24 sélections) a même failli rebondir en Ligue 1.

Au début de la semaine, il a été proposé à Lyon et à un autre club français. Les dirigeants rhodaniens ont répondu par l’affirmative, Paris s’engageant de surcroît à prendre en charge le salaire du joueur jusqu’à la fin de la saison. C’était sans compter sur l’intérêt prononcé de formations transalpines. En conséquence, et sauf retournement de tendance toujours possible dans ce type de dossier, le temps de Ménez au PSG semble bel et bien compté. Lassés par ses sautes d’humeur, ses dirigeants ont fait une croix sur l’ancien Monégasque sifflé par le Parc avant-hier lors de son remplacement contre Montpellier. De son côté, le joueur (16 matchs, 2 buts cette saison) a compris qu’il n’aurait pas le temps de jeu espéré pour s’imposer et saisir sa chance (minime) en prévision du Mondial au Brésil.

Konoplyanka en approche

Depuis le début du mois de janvier, Blanc lui a souvent privilégié Lucas lors des remplacements comme face à Nantes ou Ajaccio. Ménez sur le départ, Paris s’est mis en quête d’un remplaçant sur le côté gauche. Pour doubler le poste de Lavezzi, les décideurs du club champion de France avaient pensé à Juan Mata. Mais l’Espagnol de Chelsea est aujourd’hui tout près de s’engager avec Manchester United. Ce dernier possédait en plus le désavantage d’avoir déjà évolué en Ligue des champions. La piste menant à Yevhen Konoplyanka a donc été récemment activée. Le milieu offensif ukrainien avait posé de nombreux problèmes à Mathieu Debuchy lors du match de barrage aller contre la France, le 14 novembre à Kiev (2-0). A 24 ans, il évolue actuellement au Dnipro Dnipropetrovsk et serait donc qualifié pour la C1. Son club espère récupérer entre 15 et 20 M€ pour son transfert. Un montant dans les cordes de Paris qui suit le joueur depuis quelques mois déjà.


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Zlatan se fait encore de la pub

Très discret jusque-là sur le front publicitaire, Zlatan Ibrahimovic a décidé de passer à la vitesse supérieure. Après les consoles de jeux vidéo Xbox One, la star du PSG vient d’accepter de jouer les figurants pour la marque automobile suédoise Volvo passée dans le giron des Chinois. Et pour lancer le buzz, les publicitaires ont décidé d’utiliser des vidéos virales en guise de teasing.
On découvre ainsi un Zlatan intime en train de réaliser torse nu des tractions ou marchant dans une forêt recouverte de neige. En bon chasseur, il finit par poser au bord d’un lac gelé, le fusil dépassant du sac à dos


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Le PSG dans la cour des grands

C’est une première pour un club français. Le PSG a intégré le top5 des clubs les plus riches du monde à l’issue de la saison 2012-2013, selon un classement publié par le cabinet d’études britannique Deloitte. Avec des revenus de 398,8 M€, la formation de la capitale gagne 5 places par rapport à la saison précédente et se classe derrière le Real Madrid (518,9), Barcelone (482,6), Bayern Munich (431,2) et Manchester United (423,8).

Paris connaît la plus grande augmentation de revenus des 20 premiers, avec un saut de + 180 % ! Le champion de France 2013 enregistre des revenus commerciaux exceptionnels, à 254,7 M€, notamment grâce à ses lucratifs contrats de sponsoring avec la compagnie aérienne Emirates ou l’équipementier sportif Nike, mais aussi au partenariat à 600 M€, conclu en 2012 sur quatre saisons, avec Qatar Tourism Authority, précise l’étude. Paris devrait rapidement truster la première place sur le podium. Comme nous l’avons déjà évoqué, la direction du PSG vise une augmentation des recettes à 540 M€ en 2016-2017, ce qui en ferait le club le plus riche du monde.


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