Citation
Pour Paris, la Coupe est déjà finie
C’est un coup de tonnerre qui a ébranlé mercredi soir le Parc des Princes. Trois jours après la démonstration face à Nantes (5-0), et pour la première fois cette saison, le PSG s'est incliné dans son stade où il n'avait plus perdu depuis plus d'un an et le revers face à Rennes en L 1, le 17 novembre 2012. Cette défaite surprise est surtout synonyme d'élimination en Coupe de France, le premier échec d'une saison qui, jusque-là, s'était déroulée sous les meilleures auspices pour Laurent Blanc et les siens.
Blanc agacé
«On n'a pas fait un mauvais match, loin de là, mais on a de gros regrets, déplore le coach. On n'a pas fait ce qu'il fallait en terme d'efficacité offensive et défensive et on a été punis par une équipe de Montpellier très réaliste.»
Thiago Silva et ses partenaires doivent maintenant reporter leurs efforts et leurs ambitions sur la Coupe de la Ligue, où ils sont encore qualifiés pour les demi-finales (le 4 février à Nantes). C'est à ce prix qu'ils rempliront l'objectif fixé par leur président Nasser al-Khelaifi de gagner le championnat et l’une des deux coupes nationales.
Un calendrier allégé...
Le dirigeant qatarien, qui se trouvait hier à Melbourne pour l'Open d'Australie, a dû moyennement apprécier ce faux pas. Car le vent aurait pu (et même dû) tourner à l'avantage des Parisiens pourtant privés de six titulaires dont Zlatan Ibrahimovic, laissé sur le banc des remplaçants. Mais ce n'est pas la première fois de la saison que Paris pèche dans la finition, et l'agacement de Laurent Blanc aura été proportionnel au manque de réussite de ses attaquants.
«On a souvent fait le geste qui n'était pas approprié dans la surface. Marquer des buts, ce n'est pas facile mais il faut le vouloir et, là, je n'ai pas senti mes joueurs efficaces, donc oui ça m'agace», souffle l'entraîneur parisien.
Le corps arbitral n'aura pas non plus été d'un grand secours en sifflant un hors-jeu imaginaire sur un but valable de Digne en première période. Au final, Montpellier n'a cadré que trois tirs mais marqué deux buts sur des têtes consécutives à des coups de pied arrêtés. Une réussite à 66 % qui épouse une autre constante de ce début de saison : celle qui veut que Paris encaisse au moins un but depuis le début de l'année (sauf face à Nantes).
Un doute avant la Ligue des Champions
Ce manque de constance défensive est corrélative au jeu offensif prôné par le PSG mais il diffuse une onde de doute à moins d'un mois des 8es de finale de la Ligue des Champions. La seule bonne nouvelle de la soirée est à chercher du côté du calendrier, désormais amputé de quatre matchs potentiels. De quoi réduire les cadences infernales des Parisiens. «Oui, c'est le seul point positif, même si je ne veux pas le relever. Force est de constater, en effet, que le mois de février sera un peu allégé», lâchera Blanc dans un demi-sourire.
Citation
Ménez : «Il ne faut pas tout jeter après cette défaite»
Décidément, les titularisations de Jérémy Ménez ne portent pas chance au PSG. Après les revers concédés face à Evian Thonon-Gaillard (2-0) et Benfica en décembre (2-1), l’équipe parisienne s’est une nouvelle fois inclinée alors que l’ancien Romain était aligné au coup d'envoi. Pas de quoi démoraliser l’international français, 26 ans, qui veut croire en un avenir meilleur, alors que son contrat avec le PSG se termine en juin prochain.
Quel sentiment prédomine après cette défaite à domicile face à Montpellier ?
Jérémy Ménez. Une élimination en Coupe de France fait toujours mal. Nous rêvions tous d’aller au bout. Maintenant, il faut relever la tête et se préparer pour le match de samedi à Guingamp.
Comment expliquez-vous ce revers ?
La première période nous a coûté cher. On se procure de nombreuses occasions mais notre manque d’efficacité nous pénalise. La seconde mi-temps aurait dû nous permettre de creuser l’écart. Au lieu de ça, on se fait à nouveau prendre sur un coup de pied arrêté. Montpellier a eu beaucoup de réussite.
La fatigue s’est-elle fait sentir en seconde période ?
Peut-être. Pourtant, je n’ai pas l'impression que nous ayons levé le pied après la pause. Mais il faut reconnaître que l’équipe alignée ce soir (hier) était composée d’éléments qui ne jouent pas régulièrement. Dans ces conditions, il n’est pas facile d’évoluer au meilleur niveau pendant quatre-vingt dix minutes. Du coup, le match a baissé de rythme en seconde mi-temps, c’est vrai. Maintenant, il ne faut pas tout jeter après cette défaite. Nous sommes encore en course dans trois compétitions et il faut tout faire pour aller au bout.
Comment jugez-vous votre prestation ?
J’ai essayé de faire des choses simples, de ne pas perdre le ballon et d’apporter le maximum. La première mi-temps s’est plutôt bien passée. Ensuite, la fatigue s’est un peu fait sentir.
Les sifflets qui ont accompagné votre sortie vous ont-ils blessé ?
Non. Cela fait partie des choses qui arrivent dans le football. C’est à moi de montrer sur le terrain ce que je vaux. Après, je sais que les réactions du public peuvent très vite changer.
Citation
Pastore confirme son retour
Certains le disaient perdu pour le football. D’autres, moins définitifs, estimaient qu’il avait intérêt à faire ses valises au plus vite pour relancer sa jeune carrière. Hier soir, Javier Pastore a enfin livré au Parc des Princes une prestation digne de son talent. Une semaine après avoir rendu une copie très propre à Bordeaux en Coupe de la Ligue (victoire 3-1, un but et une passe décisive), l’Argentin a confirmé son net regain de forme.
Il a même fait ressurgir dans les mémoires quelques gestes de classe dont il gratifiait le Parc au début de sa carrière parisienne.
C’était à l’automne 2011, une éternité à l’échelle du temps footballistique. N’est-ce qu’une parenthèse fulgurante dans une saison qu’il a traversée jusqu’alors comme un fantôme ? Les prochaines semaines le diront. Une chose est sûre, El Flaco (le maigre), 24 ans, frappé hier du numéro 10, a au moins rappelé à Laurent Blanc qu’il pouvait encore compter sur lui. Peut-être pas pour les grandes batailles du printemps en Ligue des champions, mais au moins pour les conquêtes nationales. Alors que le recrutement d’un nouveau milieu de terrain tarde à se dessiner en cette période de mercato hivernal, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Les applaudissements du Parc des Princes
Dans un rôle de meneur de jeu, libre de balayer à sa guise la largeur du terrain, Pastore a donc retrouvé l’éclat qui avait accompagné sa jeunesse italienne sous le soleil de Palerme (de 2009 à 2011). Mobile, combatif et inspiré, il a su à merveille se glisser entre les lignes défensives héraultaises pour mieux semer le danger.
Sa qualité de passe a fait le reste. Sur l’une d’entre elles, une déviation exquise de l’extérieur du droit, il alertait Digne dont le centre trouvait Edinson Cavani pour l’égalisation parisienne (30e, 1-1). Dès l’entame de la rencontre, il s’était déjà illustré sur une ouverture chirurgicale à destination du même Lucas Digne, son meilleur complice hier soir, dont le but était annulé pour un hors-jeu imaginaire (10e).
Bien sûr, Pastore n’a pas tout bien fait. Il s’est trompé parfois ou emmêlé les pinceaux. Mais sa relation technique avec Marco Verratti, le maestro du milieu, a largement contribué au rayonnement de son équipe. Lors de son remplacement par Ongenda (77e), l’Argentin a même eu droit aux félicitations du Parc des Princes.
Citation
Inquiétude pour Rabiot
En fin de semaine dernière, le PSG n’avait pas voulu se prononcer sur la durée de l’indisponibilité d’Adrien Rabiot, victime d’une entorse du ligament latéral du genou droit à Bordeaux. Le staff parlait d’une absence d’une à six semaines et avait convenu de faire un point aujourd’hui ou demain. Ce nouveau bilan a-t-il été avancé ? Hier, l’équipe médicale du club se montrait ainsi pessimiste au sujet de l’international espoir.
Elle évoquait désormais une absence de près d’un mois et demi. Une intervention chirurgicale ne serait pas totalement à écarter. Dans ce cas de figure, le besoin de recruter au milieu de terrain se ferait encore plus urgent. Quant au capitaine Thiago Silva, touché en seconde période, il a quitté le Parc des Princes en boitant bas hier soir.
Citation
Fair-play financier : l’UEFA va rendre visite au PSG
Les experts du fair-play financier poursuivent leurs investigations. Après une audition des dirigeants du PSG le 28 novembre au siège de l’UEFA en Suisse, une délégation d’experts est attendue au siège du club la semaine prochaine.
La tenue de cette visite, aux allures de match retour, n’est pas forcément un mauvais signal pour le PSG. Elle indique seulement que les membres du panel financier de l’UEFA ne se contentent pas de l’argumentaire développé à l’oral par Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc fin novembre.
La délégation de l’instance européenne souhaite maintenant consulter et vérifier certains documents financiers. A commencer, probablement, par le contrat d’image signé entre le club de la capitale et QTA, l’office de tourisme qatarien, qui assure environ 50% des recettes annuelles du PSG. Ce contrat focalise, en effet, toute l’attention de l’UEFA… et des concurrents du PSG.
A-t-il été conclu dans des conditions qui respectent les prix du marché? Relève-t-il au contraire d’un arrangement entre parties liées visant à atteindre, par tous les moyens, l’équilibre recettes-dépenses requis par l’UEFA ?
« Ce genre de visites aux sièges des clubs rentre dans le champ des attributions accordées aux membres de la commission du fair-play financier, relativise une source interne à l’UEFA. Dans certains cas, un audit mené par un cabinet extérieur peut même être organisé à cette occasion. » D’ailleurs, le même genre de visite est prévu très prochainement dans les locaux de l’Olympique lyonnais. Concernant le PSG, une décision finale est attendue en avril ou mai.
Citation
Le PSG dans le top 5 des clubs les plus riches du monde
Les revenus du Paris SG, propriété depuis 2011 d'un richissime fond souverain qatari ont presque quadruplé en deux exercices, selon une étude du cabinet Deloitte.
Eliminé mardi soir de la Coupe de France par Montpellier, le Paris-Saint-Germain se condolera peut-être avec la traditionnelle étude du cabinet Deloitte sur la puissance financière des clubs de football. Le PSG se hisse à la 5e place du classement des clubs les plus riches au monde, selon le rapport.
Aucune équipe française n'a jamais figuré aussi haut. Les revenus du PSG, propriété depuis 2011 d'un richissime fond souverain qatari, atteignent 398,8 millions d'euros, dont 254,7 millions de revenus commerciaux. En deux exercices, ils ont donc presque quadruplé. «On prévoit que le PSG s'installe durablement en haut de ce classement dans les années à venir», a indiqué Austin Houlihan, analyste chez Deloitte.
Des revenus boostés par la Qatar Tourism Authority
Cette progression fulgurante s'explique en grande partie par le faramineux contrat d'image qui lie le PSG avec la Qatar Tourism Authority (QTA), autorité publique chargée du développement touristique du Qatar. Ainsi, l'office du tourisme qatarien a versé 150 millions d'euros au club parisien pour la saison 2012-2013, 200 pour l'exercice actuel et plus si nécessaire à l'avenir. Un contrat qui focalise toute l'attention de l'UEFA, qui souhaite vérifier qu'il est bien compatible avec la mise en place du fair-play financier au niveau européen, un mécanisme qui doit imposer l'équilibre des dépenses et des recettes. Après l'audition des dirigeants parisiens le 28 novembre, une délégation d'experts de l'UEFA est attendue au siège du club la semaine prochaine pour procéder à de nouvelles vérifications.
Le Real Madrid domine toujours le classement avec des revenus cumulés qui dépassent pour la première fois les 5 milliards d'euros (5,4 milliards). Les Madrilènes devancent leurs rivaux du FC Barcelone (482,6 millions), tandis que Manchester United (423,8 millions d'euros) chute du podium au profit du Bayern Munich (431,2 millions), champion d'Europe en titre. Autre fait notable, pour la première fois, chacun des club du Top 30 a individuellement généré plus de 100 millions d'euros.
Le Parisien.fr
Citation
Paris perd son pari
Battu deux fois sur coups de pied arrêtés par Montpellier au Parc des Princes, mercredi, le Paris-SG est éliminé (1-2), dès les 16es de finale, de la Coupe de France, l'un des objectifs du club qui reste en lice dans les trois autres compétitions.
«Ne pas choisir entre les compétitions, être toujours au top et ne pas s'interdire de rêver de Grand Chelem...» Le discours parisien (Sirigu) s'est heurté mercredi à la réalité de "la plus belle des compétitions". Cruelle plus tôt pour Bordeaux et Toulouse, éliminés par des sans-grades, elle a été fatale au PSG, face à l'un de ses meilleurs contradicteurs ces dernières années au Parc des Princes. Battu à une seule reprise depuis 2009 dans la capitale, le MHSC de Rolland Courbis a fait chuter (2-1) pour la première fois en 2014 un PSG trop peu efficace sur ses nombreuses occasions et dont les carences sur coups de pied arrêtés interpellent avant l'échéance en Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen. Il reste à Paris la Coupe de la Ligue (demie contre Nantes le 4 février) pour combler l'objectif de son président : «Gagner au moins une coupe nationale».
«C'est un exploit. J'espère qu'on se sera pas trop fatigué contre Nice (en Championnat, samedi), parce c'est ce qui compte pour nous, a soufflé Louis Nicollin, le président de Montpellier, aux anges et bouleversé. C'est bon mais c'est dur à vivre !» En difficulté en Championnat (16es), les Héraultais s'offrent une parenthèse enchantée. Ils ne l'ont pas volée, en marquant sur leurs rares occasions, après avoir fait le dos rond le plus clair du temps face à des attaquants parisiens qui auront pêché par individualisme et maladresse.
Cavani manque l'immanquable
Dominateur en début de rencontre, le PSG s'est créé une multitude de situations dangereuses devant le but de Pionnier, par Lucas (3e), Verratti (8e) et Matuidi (14e), et a même inscrit un but valable par Digne que le trio arbitral a curieusement invalidé pour hors jeu (11e). Bien organisé en défense, le MHSC a d'abord mal exploité ses rares ballons de contre, à l'image de Cabella (19e), mais un coup franc de l'ex-Parisien Siaka Tiéné a trouvé la tête de Daniel Congré, premier buteur de la soirée face à Nicolas Douchez, sorti un poil trop tardivement (20e). Lorsque Paris a égalisé par Cavani à la réception d'un centre de Digne, bien décalé par Pastore (30e), le scénario d'un renversement de tendance a semblé se dessiner. Mais Cavani a manqué devant le but vide la consersion d'une double occasion Pastore - Lucas (32e). Ce fut le tournant du match. Beaucoup moins tranchant après la pause, Paris a craqué une deuxième fois, sur un corner de Cabella claqué de la tête par Montano entre van der Wiel et Marquinhos (69e). Ibrahimovic et Thiago Motta venaient d'entrer. Leur présence n'a pas suffi à revenir une seconde fois pour arracher la prolongation.
Citation
Courbis: «Donner du boulot au PSG»
Rolland Courbis, qui a éliminé le PSG avec Montpellier, est conscient qu'il a eu un peu de chance. Mais le technicien du MHSC avait préparé son coup...
Rolland Courbis (entraîneur de Montpellier) : «C'est une grosse satisfaction mais je ne vais pas changer le point de vue que j'avais avant le match. On avait 10% de chances de battre le PSG, on l'a provoquée et on a joué notre chance. Mais l'élimination du PSG est un événement et en même temps un accident. Mais je ne veux pas minimiser ce résultat. Depuis qu'on avait fait jeu égal avec Monaco et la victoire à Sochaux et à Rodez, on était déjà en amélioration. La confiance devrait augmenter avec le match de ce soir mais ça va vite et si on perd contre Nice, samedi, on aura l'air fin. On a vu le PSG se promener il y a 3 jours contre Nantes (5-0), on ne voulait pas faire la même chose et on voulait au moins donner un peu de travail au PSG. C'était un de nos objectifs avant de parler de la qualification. On n'est pas venu en ayant perdu le match avant de le jouer.»
Citation
Blanc : «Pas une désillusion»
Laurent Blanc estime que la sortie de route du PSG, éliminé en Coupe par Montpellier, mercredi, est une «déception» mais pas une «désillusion». L'entraîneur parisien a concédé que le manque d'efficacité de ses hommes l'avait «agacé».
«En première période, on peut avoir de gros regrets vu notre manque d'efficacité offensive et défensive, a-t-il déclaré. Au niveau du jeu, je n'ai pas grand chose à reprocher aux joueurs mais c'est la Coupe et Montpellier a eu raison d'y croire. Prendre deux buts sur coups de pied arrêtés c'est toujours évitable et on aurait pu se mettre à l'abri bien avant. C'est une déception mais ce n'est pas une désillusion. On n'a pas fait ce qu'il fallait faire et on a été puni par une équipe de Montpellier très, très réaliste.»
«Sur le mois de janvier, on avait été efficace, mais pas ce soir et cela m'a agacé, a-t-il ajouté. Vu les séquences qu'on a créées, on aurait dû être plus efficace. On a eu un manque de réalisme devant le but, on a souvent eu le geste peu approprié dans la surface de réparation.»
«C'est une compétition de moins, mais c'est (aussi) un objectif en moins»
Pour Blanc, le seul point positif de la soirée réside dans l'allègement du calendrier, alors que le PSG est encore en course dans trois compétitions (L1, Ligue des champions, Coupe de la Ligue). «C'est une compétition de moins, mais si on peut relever quelque chose de positif, même si je ne le veux pas, c'est que le mois de février sera allégé. Mais c'est un objectif en moins», a-t-il concédé. Les propriétaires qataris du club ont fait du succès dans au moins une Coupe nationale l'une des priorités de la saison au même titre que le Championnat et la Ligue des champions.
Citation
PSG : 5e club le plus riche au monde
398,8 millions d’euros. Tels sont les revenus du PSG, selon le rapport annuel publié ce jeudi par le cabinet Deloitte. Depuis l’arrivée des Qataris à sa tête il y a deux ans, le club de la capitale a presque quadruplé ses entrées d’argent. Il se hisse ainsi à la cinquième place des clubs les plus riches au monde. Jamais un club français n’avait figuré aussi dans ce classement toujours dominé par le Real Madrid (518,19 millions d’euros). Et il pourrait bien faire encore mieux dans les années à venir. «On prévoit que le PSG s'installe durablement en haut de ce classement», estime l'analyste de Deloitte Austin Houlihan.
Devant le PSG, on retrouve Manchester United (423,8 millions d’euros), dépossédé de sa troisième place par le Bayern Munich, champion d’Europe en titre (431,2 millions d’euros). Avec 482,6 millions d’euros de revenus, le Barça se classe, lui, en deuxième position. A noter que pour la première fois, chaque club du top 30 a individuellement généré plus de 100 millions d'euros. Autre première : les revenus cumulés du top 20 des clubs les plus riches de la planète dépassent les 5 milliards d'euros (5,4).
Citation
France Télé chute avec le PSG
Mauvaise nouvelle hier pour France Télévisions que l'élimination du PSG par Montpellier (1-2) en 16e de finale de la Coupe de France, le PSG étant jusqu'alors une locomotive à audience de la compétition sur le service public. La preuve encore hier avec une rencontre qui a attiré près de 3,5 millions de téléspectateurs (14,2% de pda) sur France 3 en prime time (4e place sur le podium).
Si l'on ajoute l'élimination de l'OM ou des Verts de Saint-Etienne, clubs toujours très populaires, France Télévisions devra désormais s'appuyer sur l'OL, Lille ou l'AS Monaco, trois "gros calibres" de Ligue 1 ou sur des exploit des "Petits Poucets" encore en lice pour faire le plein à l'audimat.
Notez que le match entre Chasselay et Monaco (0-3) diffusé un peu plus tôt dans l'après-midi sur France 2 a réuni 960 000 téléspectateurs pour 8% de pda.
L'Equipe.fr