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11G
Citation

Erding : «J'ai des chances de jouer» contre Saint-Etienne


Mevlüt Erding n'a pas foulé la pelouse du Camp des Loges mardi matin. Mais il a déjà la tête au match de dimanche contre Saint-Etienne. Victime d'une légère entorse du genou droit samedi à Bordeaux dans un choc avec Mickaël Ciani, le meilleur buteur parisien (5 buts en L1) a passé des examens rassurants lundi.

Pour la reprise de l'entraînement après deux jours de repos, il est resté aux soins tout comme Grégory Coupet qui est venu travailler le haut du corps malgré sa fracture du péroné. A sa sortie, l'international turc s'est montré relativement optimiste pour la venue des Verts. «Oui, j'ai des chances de jouer, confie-t-il. Je n'ai pas mal, je marche normalement mais on va voir avec le docteur et le coach si je peux jouer. Il ne faut pas prendre de risques».

La blessure d'Erding est le dernier épisode d'une véritable série noire que vit l'effectif parisien depuis le début de la saison. Son absence poserait une gros problème à Antoine Kombouaré, qui avait écarté du groupe Ludovic Giuly pour le déplacement à Bordeaux. L'entraîneur parisien jugeait l'ancien Romain hors de forme. En cas d'absence d'Erding contre Saint-Etienne, il faudra pourtant faire un choix pour épauler Luyindula entre Giuly et le jeune Jean-Eudes Maurice, auteur d'une belle entrée en Gironde.


Le Parisien
Hari
Citation
« On doit tous oublier nos états d’âme »
ANTOINE KOMBOUARÉ, entraîneur du PSG

Après l'entrainement matinal, le coach parisien a rendu visite à des enfants malades de l’hôpital Necker en compagnie de Claude Makelele et Guillaume Hoarau. « En période de fête, c’est important de leur apporter un peu de réconfort et de bonheur, confie Antoine Kombouaré. On est tous concernés et ça remet les pieds sur terre» .

Qu’attendez-vous de cette fin d’année 2009 ?

Antoine Kombouaré. Je veux mobiliser tous les gens du club pour ces quatre derniers matchs. Je veux un club uni, une mobilisation générale. Pour finir en boulet de canon, il faut mettre de côté les différents griefs, que ce soit entre les supporteurs et l’actionnaire ou entre nous. On n’est pas trop mal. On veut terminer 2009 de belle manière. C’est ô combien important pour nous.

Comptez-vous recruter cet hiver ?


Cette question s’anticipe, bien sûr, mais elle sera conditionnée pour beaucoup par les quatre derniers matchs. J’ai dit aux joueurs de se concentrer sur les derniers rendez-vous de 2009. On a tous des envies et des demandes, mais on doit tous oublier nos états d’âme pour gagner nos trois rencontres à domicile et faire quelque chose à Rennes. On fera un bilan ensuite.

N’est-ce pas une nécessité de vous renforcer ?

Tout est possible, mais ce n’est pas une obligation. Si on n’a pas les moyens de prendre un très bon joueur qui apporte un plus, ça ne sert à rien. Ce n’est pas parce que l’on recrute quelqu’un qu’on va être plus forts. Après, il y aura le départ de Sessegnon à la CAN. Il faut en tenir compte et voir si ceux qui sont là sont capables d’assumer en son absence. Cette fin d’année doit constituer une base de travail pour la seconde partie de la saison.

Souhaitez-vous le retour de Mateja Kezman en janvier ?

On fera en fonction du Zénith Saint-Pétersbourg (NDLR : où Kezman est prêté avec option d’achat ; le PSG attend de savoir si les Russes vont le garder) . Si Mateja revient, il fera partie de l’effectif comme un autre joueur à partir du moment où il a une bonne mentalité. Après, je ne vais pas faire la fine bouche alors que mon effectif est limité.

Y a-t-il un problème Giuly ?


Non. Comme il n’y en a pas non plus avec n’importe quel autre joueur. Je juge sur les performances, pas sur la carte de visite. Il en est de même avec tout le monde, Giuly, Makelele ou un autre. Giuly n’est pas bon en ce moment ; donc, naturellement, il sort de l’équipe. Mon travail est d’aligner la meilleure formation possible. Camara et Giuly n’ont pas été sanctionnés en n’étant pas retenus pour aller à Bordeaux.

Etes-vous optimiste sur la présence d’Erding dimanche contre Saint-Etienne ?


Aujourd’hui, il ne s’entraîne pas, donc il n’est pas sélectionnable. Ce sont ceux qui s’entraînent qui le sont. On va voir comment ça évolue pour lui.

Jean-Eudes Maurice a été plutôt bon à Bordeaux. Il a dû vous rassurer pour l’avenir…


Je suis toujours dans l’attente pour voir comment évoluent mes joueurs. Jean-Eudes franchit des paliers, il fait de bonnes choses, mais il y a aussi du déchet. A Bordeaux, il doit marquer. Malgré les situations, ça n’a pas été le cas. Il a marqué des points, mais il n’y a pas de garanties.

Propos recueillis par Arnaud Hermant


leparisien.fr
Kiolm
Citation
La faillite des coups de pied arrêtés

Paris ne sait pas jouer arrêté ! Hormis le penalty que Luyindula a inscrit à Boulogne (victoire 5-2), le PSG n’a marqué qu’un seul but sur coup de pied arrêté depuis le début de la saison. C’était contre Le Mans (victoire 3-1), lors de la 2 e journée, sur un coup franc lointain de Sessegnon qui a vu… Thomas tromper de la tête son propre gardien.
Dans un secteur capital du football moderne, Paris avance comme l’équipe la plus faible dans ce domaine (voir infographie).

Un problème de tireur
Dans le milieu, l’axiome en vigueur est le suivant : 50 % de la réussite d’un but marqué sur coup de pied arrêté revient au tireur. C’est le premier problème du PSG : les tireurs se succèdent et excellent dans la même médiocrité. Sessegnon a longtemps été le seul à les frapper puis, depuis quelques matchs, s’essaient Ceará, Chantôme, Sankharé, Clément avec la même déveine. « Il manque un tireur, confirme Mevlut Erding. Christophe (Jallet) les tire bien, mais comme il est remplaçant… Mais bon, même si le tireur change, ce n’est pas une excuse. » « On n’a pas un spécialiste à la Juninho, c’est vrai, ajoutait la semaine dernière Antoine Kombouaré. Et c’est un domaine où il faut être en confiance pour réussir. »

Un problème d’attitude
Que ce soit sur corner ou sur coup franc, il y aurait comme un manque d’investissement personnel. Erding : « Il faut être beaucoup plus dans la surface. Je ne pense pas qu’ils soient mal tirés, mais on doit avoir cette volonté de marquer sur coups de pied arrêtés. » Kombouaré est encore plus saignant : « Quand on va dans la surface parce qu’on est un peu obligés ou parce qu’il faut faire semblant, on ne peut pas marquer ! » Les intéressés se reconnaîtront. Mais à quelque chose malheur est bon. Ce déficit chronique du PSG n’est pas encore un handicap, juste une piste à explorer pour s’améliorer. Sixième attaque du championnat, à seulement quatre réalisations du premier, Valenciennes, le PSG survit grâce à d’autres qualités. « On marque beaucoup dans le jeu et, à choisir, je préfère cela, note Kombouaré. Cela signifie qu’on construit nos attaques. Il n’empêche, on doit progresser sur coups de pied arrêtés ».

Dominique Sévérac

Le Parisien
Beuzech
Citation
Kombouaré en colère

Alors que Mevlut Erding, victime d'une entorse du genou contre Bordeaux (0-1), est très incertain selon L'Equipe pour le match de dimanche face à Saint-Etienne, Antoine Kombouaré a fustigé le comportement de ses joueurs ce mercredi à l'entraînement. Le Kanak a réuni ses protégés au centre du terrain afin de leur expliquer qu'il n'appréciait guère leur manque d'envie. «C'était n'importe quoi», a conclu l'entraîneur parisien juste avant de retourner au vestiaire.


léquipe.fr
Mathis
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Erding se voit jouer l'ASSE

A raison de deux séances par jour à base d'exercices sur le terrain et de soins en salle, Mevlut Erding reste optimiste pour dimanche contre Saint-Étienne, 17h00 au Parc des Princes. «J'ai confiance dans le doc, a-t-il déclaré jeudi au centre d'entraînement. Il m'a dit que ma blessure n'était pas grave. Selon les radios, c'est solide (NDLR : légère entorse du genou droit) et il y a encore vendredi et samedi pour s'entraîner. Pour moi, c'est bon».

En cas de forfait du joueur turc, Jean-Eudes Maurice ou Ludovic Giuly épaulera Peguy Luyindula en attaque. A noter que Giuly a effectué une bonne séance ce jeudi comme la veille.

lequipe.fr
Ronan
Citation
Foot - L1
Le PSG avec les Restos du coeur
C'est une première en Ligue 1. Le logo des Restos du coeur, l'association de Coluche fondée en 1985, s'affichera sur le dos du maillot des joueurs parisiens contre Saint-Étienne dimanche au Parc des Princes. L'initiative en revient au club de la capitale qui a décidé de soutenir l'action de cette association dans la distribution de repas aux plus démunis. Le logo des Restos s'affichera pour les quatre derniers matches de l'année à savoir Saint-Étienne, Lens, Rennes et Grenoble.

«On est très satisfait, ça s'est fait rapidement ! C'est un joli clin d'oeil du PSG pour faire parler des Restos, nous a dit Olivier Berthe, le président de Restos du coeur, qui donnera d'ailleurs le coup d'envoi du match contre les Verts. Ils sont les premiers en tant que club de Ligue 1 à avoir eu l'idée même s'il y a toujours eu une solidarité des footballeurs avec les Restos (Platini, Zidane, Jacquet, Ribéri, ndlr).» Le PSG s'engage aussi à reverser au Restos la somme de 5 euros par maillot extérieur vendu. - Ch. Mi.

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Homer
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L’homme qui monte s’appelle Maurice

Ils pointent les index vers le ciel à chacun de ses buts. Deux fois déjà cette saison avec l’équipe première, à chaque fois contre Boulogne-sur-Mer, Jean-Eudes Maurice, 23 ans, a eu l’occasion de rendre hommage à son père disparu lorsque le jeune attaquant parisien avait 16 ans. « Les relations de Jean-Eudes avec son papa étaient très fortes », raconte Tessia la maman, qui a aussi deux filles (Sandrine et Amandine).

Depuis cette épreuve, le néo-professionnel du PSG il a signé un contrat de trois ans l’été dernier assure un rôle de soutien de famille. « C’est une bonne pression. J’essaye d’apporter mon expérience comme je suis le seul homme de la maison. J’aide ma mère et recadre ma petite soeur parfois. Je suis très famille », confirme le jeune joueur parisien. Il appelle quasi quotidiennement sa mère, qui vit toujours à Alfortville dans le logement familial. La famille de Jean-Eudes est originaire d’Haïti. Deux sœurs de sa maman vivent dans cette île des Caraïbes où le Parisien n’est allé qu’une fois tout petit.

Un inconditionnel d’Anelka

Son visage d’adolescent est éclairé par un sourire généreux. Deux diamants ornent ses lobes d’oreille. D’une voix douce, plutôt timide ou « calme » selon sa mère, Jean-Eudes Maurice est discret au sein de l’effectif parisien.
« Ce n’est pas un leader de vestiaire, confie Stéphane Abadie, son ancien entraîneur à Alfortville. Il est davantage un leader de terrain. En jeunes, il ne parlait pas beaucoup mais pouvait faire la différence tout seul. Il ne s’est pas encore lâché complètement avec les pros mais il a du caractère. » Pour son ex-éducateur, cela veut dire que lorsque quelque chose ne plaît pas à Jean-Eudes, il le dit ou le montre. « On avait parfois des différends, poursuit Abadie. Il répondait mais sans jamais être insolant. Comme Anelka qui est son modèle, il sait ce qu’il veut. » Maurice est un inconditionnel du buteur de Chelsea. « J’ai vu son DVD « Inclassable » au moins 150 fois, raconte-t-il. J’aime sa personnalité et sa façon de jouer. J’essaye de m’en inspirer. »
« J’ai toujours voulu être footballeur. Tout petit déjà, c’était mon objectif. Je ne me voyais pas faire autre chose », poursuit Maurice, fan du rappeur Rohff. A la faveur des différentes blessures dans l’effectif parisien, Jean-Eudes vient de participer aux quatre derniers matchs de L 1 de son club. Il y a encore moins de trois ans, il évoluait pourtant en DH (6e division) à l’UJA Alfortville. Repéré par le PSG, il a signé avec l’équipe réserve en 2006-2007 un premier contrat amateur, renouvelé la saison suivante. « Il a de grosses qualités de vitesse et de dribble, analyse un recruteur parisien. Il peut jouer en deuxième attaquant ou sur un côté. » « Il a appris à jouer en bas de chez lui, entre les voitures », enchaîne son ami Stéphane. Avant de rejoindre Paris, Lens et Monaco l’ont suivi. Mais c’est au sein du club de sa région qu’il est en train de prendre son envol et de réaliser son rêve de gosse. Et ce n’est pas si commun pour un jeune Francilien de s’imposer au PSG.

Le Parisien.fr

Citation
Le PSG a du coeur

A partir de dimanche, les maillots des joueurs du PSG seront floqués aux couleurs des Restos du coeur. Le logo de l’association apparaîtra dans le dos, sous le numéro, à l’emplacement prévu pour un site de pari en ligne au début d’année 2010. Le club voudrait accompagner ce geste d’actions plus concrètes, comme des collectes de dons ou le versement de 5 € par maillot extérieur vendu.
Ces initiatives restent à l’étude. Seule certitude, le coup d’envoi de PSG-Saint-Etienne dimanche sera donné par Olivier Berthe, le président des Restos du coeur.


Citation
Huis clos, le Conseil d’Etat réfléchit.
Le Conseil d’Etat s’est penché hier sur le pourvoi du PSG concernant le match à huis clos que veut lui infliger la Ligue après les incidents survenus lors du match PSG-OM, le 15 mars dernier. L’instance suprême a mis sa décision en délibéré et devrait dire la semaine prochaine si la requête du club est recevable ou non. En tout état de cause, compte tenu des délais, l’éventuelle sanction ne devrait pas s’appliquer avant le début de l’année prochaine.


Citation
Les joueurs se font vacciner.
Depuis le début de semaine, les joueurs du PSG se font vacciner contre la grippe A. Ils se déplacent par petits groupes, après l’entraînement, dans un gymnase de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).


Citation
En stage à La Baule.
Le PSG va partir en stage début janvier à La Baule. La date de la reprise a été fixée au 2 janvier et le départ pour la Loire-Atlantique le lendemain pour trois jours (jusqu’au 6). Un match amical contre Vannes (L 2) devrait avoir lieu à l’occasion de ce déplacement dans l’ouest.


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Kombouaré supervise les Verts.
Antoine Kombouaré, accompagné d’Alain Roche, était à Lille (Nord) hier soir pour superviser Saint-Etienne, prochain adversaire du PSG.


Citation
Mevlut Erding travaille très dur.
Erding a en effet eu droit à une séance soutenue hier matin. Sous les ordres de Raphaël Fèvre, le préparateur physique, l’attaquant turc a travaillé intensément (sprints, sauts) avant de revenir aux soins l’après-midi. Même si le joueur se montre optimiste, sa participation à PSG - Saint-Etienne reste incertaine. Au sein du staff parisien, on pense que le délai est trop court pour le titulariser dimanche


Le Parisien.fr
Ronan
Citation
Foot - L1 - PSG
Clément : «On a de la chance»

Jérémy Clément tire un bilan mitigé des résultats du PSG sur la première moitié de saison. Lucide, le milieu parisien estime qu'il est à l'image de son équipe mais croit que le PSG peut finir en beauté 2009 en recevant trois mal classés.

Jérémy Clément, quel est l'état d'esprit de l'équipe avant de recevoir St-Étienne qui ne va pas bien (17e) ?
Il est bon, on a envie de bien finir l'année. Il reste trois matches à domicile (Saint-Étienne, Lens et Boulogne), on a envie de prendre des points chez nous. Après la cruelle défaite à Bordeaux, on a hâte de jouer devant notre public dimanche.

Y a-t-il un objectif en points fixé sur ces derniers matches de l'année ?
Pas vraiment, on a quatre matches en dix jours, on verra ce qui se passe. Une chose est sûre, c'est qu'il faut prendre le maximum de points.

Vous êtes prudent ?
Non, mais à la maison, il faut prendre les trois points. On la chance de recevoir pour les trois derniers matches, il ne faut pas gâcher ça.

Comment jugez-vous votre équipe après cinq mois de compétition ?
On a été irréguliers. On a alterné le bon, le moins bon et parfois le mauvais mais on a de la chance car le Championnat est très serré ! On remporte deux matches et on a gagné cinq, six places. On a de la chance de ne pas être distancé.

Une irrégularité due au système de jeu qui change ou à une envie pas toujours à la hauteur ?
Ni l'un ni l'autre ! A mon avis, ce n'est ni le système ni l'envie qui manque. On a tous envie de gagner les matches quand on est sur le terrain. Quant au système, on s'adapte. C'est vrai que ce serait bien de faire des matches entiers.

Quel est le match référence du PSG selon vous ?
Auxerre, car ils restaient sur une superbe série. C'était un match piège pour nous et sans être très bons, on s'est arrachés pour gagner. Au niveau de l'état d'esprit, on s'est battus dans ce match où on a frôlé la catastrophe avec le penalty pas sifflé pour l'AJA. C'était un score acquis dans la douleur.

Et trois points grâce à vous ?
Non, ce n'est pas forcément par rapport à mon but que je dis ça !

Quel bilan tirez-vous de vos prestations ?
Je pense que j'ai été irrégulier comme l'équipe. Quand je joue avec Clément (Chantôme), je suis plus défensif et quand je joue avec Claude (Makelele), je suis plus offensif. On a des automatismes ensemble.

Pensez-vous que le PSG doive recruter au mercato ?
Non, je pense qu'on a de bons attaquants. C'est vrai qu'on a la poisse mais on a ce qu'il faut offensivement.

Propos recueillis par Christophe MICHEL


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Hari
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CLAUDE MAKELELE : « Nous sommes à notre place »


Présent en tant qu'ambassadeur d'une œuvre caritative en partenariat avec Nike jeudi à Paris, Claude Makelele a accepté de revenir sur la première partie de saison du PSG et sur le prochain match contre Saint-Etienne.

Claude Makelele, si on vous dit que le Paris Saint-Germain, cette saison, est imprévisible, qu'en pensez-vous ?


(Il éclate de rires) Non, imprévisible, c'est peut-être un peu trop… Nous ne sommes pas encore assez réguliers c'est vrai. Je pense que ce sera notre solidarité qui nous permettra d'avancer et de reprendre goût à la victoire. Je pense que c'est ça qui nous manque. On dit souvent que nous ne jouons pas bien et que nous ne sommes pas dans le coup, mais nous avons eu pas mal de pépins. Bon, je mets les pépins de côté mais nous devons tout de même nous passer de certains joueurs importants (Erding et Hoarau notamment). Nous devons faire avec et le PSG doit montrer une autre image que celle que nous montrons depuis le début de saison. C'est certain.

Quel est le petit manque qui fait souvent défaut à Paris ?


Je pense qu'il manque la gagne, l'envie de se défoncer ensemble. Depuis le début de saison, nous avons gagné des matchs ensemble. Il faut que l'on reprenne goût à la souffrance. Une victoire, quand tu l'obtiens dans la souffrance, c'est encore plus agréable à vivre. Nous devons être capables de pouvoir répéter ces efforts. Nous devons être solidaires, même dans la difficulté. Nous aurons des jours meilleurs.

« Reprendre goût à la souffrance »

Lors des quatre prochaines journées, les dernières de l'année 2009, vous recevez trois fois (Saint-Etienne, Lens et Grenoble) au Parc des Princes. Estimez-vous que cette période peut être cruciale pour le PSG ?

Nous allons prendre ces matchs les uns après les autres. Dans la position où nous sommes, nous devons nous concentrer essentiellement sur le prochain match contre Saint-Etienne, qui est très important car nous jouons à la maison. Nous allons tenter de faire abstraction de tous les éléments extérieurs et des médias pour se concentrer tous ensemble et pouvoir remporter ce match. Ce sera très difficile car Saint-Etienne est dans une position délicate. Nous savons que la plupart des équipes qui viennent jouer contre nous à Paris, ne débutent les matchs qu'avec un attaquant et attendent une petite erreur de notre part. Il faut que nous gommions cela et faire en sorte d'être classé là où le PSG devrait être. Pour le moment, nous sommes à notre place et nous l'assumons. Ça nous fait mal mais il faut continuer de travailler.

Saint-Etienne joue jeudi soir à Lille (interview réalisée jeudi aux alentours de 18h30). Est-ce un avantage, par rapport à la fraîcheur physique, pour le PSG ?

Non vraiment je ne pense pas. J'estime que l'on est mieux préparé quand on joue deux matchs par semaine. Je sais de quoi je parle. Mais en tous cas, nous ferons abstraction de cela et nous prendrons ce match très au sérieux.

Pour vous, quelle serait une saison plutôt réussie pour le PSG ?

Pour l'instant en tous cas, nous ne pouvons pas être satisfaits. Nous devons tout d'abord bien terminer cette année 2009 et bien démarrer l'autre. Nous en reparlerons en fin d'année et je vous dirai si je suis content ou non. Pour moi, c'est ma dernière année donc je vais essayer de prendre du plaisir jusqu'à la fin.

« J'espère avoir apporté quelque chose à ce club »

Votre décision concernant la retraite est-elle définitive ?

Oui c'est sûr. En fin de saison, je raccroche les crampons.

Personnellement, depuis votre arrivée à Paris en 2008, quel bilan tirez-vous pour le moment ?

J'espère avoir apporté quelque chose à ce club. C'était mon but. J'étais arrivé à Paris pour transmettre de mon expérience, de ce que j'ai appris par rapport aux entraînements, à la rigueur… J'ai voulu montrer l'exemple, tous les matins, pendant les matchs... Ce n'est pas facile. Si je peux donner le maximum pour Paris avant d'enlever les crampons, tant mieux. Je me suis investi même en dehors du terrain. J'aime apporter mon expérience et j'espère que ça portera ses fruits sur le long terme.

Un petit mot sur le groupe de l'équipe de France. Ça aurait pu être pire non ?

Ça pourrait être pire mais ça aurait pu être plus facile encore… Vous savez, en Coupe du Monde, il n'y a plus de petites équipes. Je me rappelle en 2006 quand nous avions démarré, nous étions avec la Suisse, qui n'a pas perdu un match jusqu'en quarts de finale… Donc ça ne veut rien dire. Ils auront six mois pour se préparer et j'espère qu'ils seront prêts. En Coupe du Monde, j'espère qu'ils donneront une autre image que ce que tout le monde attend. Il faudra absolument qu'ils pensent à la gagne. Généralement quand on gagne (un trophée), on ne se souvient pas si on a gagné 5-0… C'est sur la gagne qu'il faut se concentrer. Je pense qu'ils iront loin.

Aurélien GAUDRIOT


football365.fr
Peyton
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Rétablissons la vérité
Communiqué | 11/12/09 | 14:38

Voici un communiqué de presse du Paris Saint-Germain suite à un article paru dans la presse ce jeudi.

La presse nationale indiquait jeudi que dans un rapport rendu public ce même jour la Cour des comptes mettait en évidence le fait qu’en versant une subvention de 1,5 millions d’euros au Paris Saint-Germain, la Ville de Paris faisait « la part belle » au Club. Il ajoutait : « que cette manne a jusqu’ici servi à atténuer l’ampleur des déficits chroniques du PSG. Sans que le Club assume en contrepartie toutes ses missions d’intérêt général »

Si l’on souhaite analyser les relations économiques entre la Ville de Paris et le Paris Saint-Germain, il s’agirait de ne pas considérer qu’une partie des éléments mais de les prendre tous en compte. Le Paris Saint-Germain souhaite donc rétablir la vérité.

Oui le Paris Saint-Germain perçoit une subvention de 1,5 millions d’euros de la part de la Ville de Paris. Cette subvention il y a deux ans s’élevait à 2,3 millions d’euros. Elle a donc diminué de 35% en deux ans. Il s’agit déjà d’un bel effort concédé par le Club vis-à-vis des finances municipales.

Mais surtout le Paris Saint-Germain a versé quasiment 3 millions d’euros la saison dernière à la Ville de Paris au titre de la taxe sur les spectacles.

Or, qui paye cette taxe bien mal nommée aujourd’hui. Uniquement certains spectacles sportifs (essentiellement le football, le rugby, le basketball et le tennis). Tous les autres spectacles ne sont pas soumis à cette taxe. De plus la majorité des clubs de football de Ligue 1 sont exonérés de cette taxe par leur commune (Marseille, Lyon, Bordeaux, Lens, St-Etienne, Nice, Toulouse,…). Le Paris Saint-Germain pour sa part n’est non seulement pas exonéré mais paye en plus cette taxe à un taux majoré (12% au lieu de 8%).

Ainsi le Paris Saint-Germain contribue positivement à hauteur de quasiment 1,5 millions d’euros par an aux finances de la Ville de Paris, sans parler bien sur des autres taxes locales qu’il acquitte comme toute entreprise.

Enfin la subvention est versée au PSG en contrepartie en effet des missions d’intérêt général suivantes :
- l’éducation, la formation et la préformation des jeunes joueurs,
- l’animation en faveur des jeunes parisiens,
- les actions de prévention et de lutte contre la violence, le racisme et toutes formes de discrimination,
- la sécurité.

Le suivi du respect des engagements du Club est contrôlé très strictement chaque année par le Ville de Paris. La Fondation d’entreprise PSG ne participe que pour une partie de la mission en faveur des jeunes parisiens mais absolument pas sur les autres missions. Or concernant l’éducation, la formation et la préformation de ses jeunes joueurs le Paris Saint-Germain dépense 4M€ par an et pour la sécurité 5M€. De plus le montant de ces dépenses n’a pas cessé d’augmenter depuis 3 ans malgré la baisse de la subvention durant la même période.

Cessons donc de dire n’importe quoi.


PSG.FR
whynot
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Les 8e fixés
La LFP a dévoilé vendredi lors dates et horaires des 8e de finale de la Coupe de la Ligue.

Le programme :

Mardi 12 janvier :

CS Sedan – Clermont Foot (20h)

Le Mans UC 72 – FC Girondins de Bordeaux (20h45)

Mercredi 13 janvier :

EA Guingamp – Paris Saint-Germain (17h)

Olympique Lyonnais – FC Metz (18h45)

RC Lens – FC Lorient (19h)
Toulouse FC – AS Nancy Lorraine
LOSC Lille Métropole – Stade Rennais FC

AS Saint-Etienne – Olympique de Marseille (20h45)
eurosport.fr
Baghib!
Citation
Foot - L1 - PSG

C'est Erding qui décide


Victime d'une entorse du genou droit à Bordeaux (0-1), samedi dernier, Mevlut Erding est toujours incertain à la veille de la réception de Saint-Etienne. L'attaquant turc s'est contenté de soins et de courses depuis le début de la semaine, mais devrait participer au dernier entraînement prévu ce samedi, au Parc des Princes.

«Je me sens bien, a-t-il confié à L'Equipe. Je vais voir lors du dernier entraînement. Il est possible que je joue. De toute façon, c'est moi qui décide. Si je m'en sens capable...» En cas de forfait d'Erding, c'est Jean-Eudes Maurice qui accompagnerait Peguy Luyindula à la poite de l'attaque parisienne. A moins qu'Antoine Kombouaré ne décide de relancer Ludovic Giuly devant, et de renouveler sa confiance à Clément Chantôme au milieu.
lequipe.fr
Ronan
Citation
Kombouaré : « Besoin de tout le monde à 100% »
Conf' du coach | 12/12/09 | 17:35

La veille de la réception de Saint-Étienne au Parc des Princes, Antoine Kombouaré insiste sur la nécessité de garder tout son groupe concentré sur les quatre derniers matches de l’année.

Coach, qu’avez-vous retenu de la défaite de Saint-Étienne à Lille (4-0) que vous avez supervisée jeudi soir ?

« Je suis parti à 3-0, après il n’y avait plus beaucoup d’enseignements à tirer de cette rencontre. Après le premier but, les Stéphanois étaient encore dans le match, mais après le second ils n’y étaient plus. Sur les quatre buts, un seul a été marqué dans jeu, donc ils défendent bien quand même. C’est une équipe en difficulté qui va venir ici avec l’envie d‘enrayer cette spirale négative. »

Vous avez beaucoup parlé aux joueurs cette semaine…

« Il était important de garder le groupe mobilisé car nous abordons deux semaines difficile à gérer avec l’approche de Noël et ce que cela implique. Il faut que tout le monde reste concentré sur le terrain et la récupération. Nous allons disputer 4 matches en 10 jours dont 3 à domicile, qui sont loin d’être gagnés. Dimanche, il faudra surtout penser à jouer et à bien récupérer le ballon, comme lors de nos derniers matches. Tout en retrouvant l’efficacité. »

Absents à Bordeaux, Papus Camara et Ludovic Giuly sont-ils de retour dans le groupe ?

« Avant tout, Giuly et Camara n’ont pas été sanctionnés. Ludo est en méforme, donc l’idée était de le mettre au repos et de réaliser un travail spécifique. Le préparateur physique est d’ailleurs resté spécialement avec eux pour travailler. Ils ont retrouvé de la fraîcheur et ils reviennent naturellement dans groupe. Les joueurs le comprennent très bien si on leur explique. Je n’écarte personne, je ne soue pas à ce jeu là. J’ai besoin de tout le monde, mais à 100%. C’est pour le bien du joueur et s’il revient au top c’est tout bénef’ (sic) pour l’équipe. »

LP


PSG.fr
Ronan
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Paris SG: des blessures en pagaille, des résultats qui déraillent
samedi 12.12.2009, 16:59 - PARIS (AFP)© 2009 AFP

Le Paris SG, anonyme 11e de L1 avant la réception de Saint-Etienne dimanche, doit en partie cette place insignifiante à l'accumulation des blessures qui le privent de joueurs clés, l'empêchent de travailler dans la continuité et l'obligent sans cesse à changer ses plans.

Pourtant, le néophyte Antoine Kombouaré partait avec les idées claires: dès juillet, il avait son schéma (4-4-2) et son équipe type (Coupet - Ceara, Camara, sakho, Armand - Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding).

Cinq mois plus tard, cette équipe de papier n'a jamais rendue sa copie et l'entraîneur, après s'être essayé au 4-3-3, s'est même un moment converti au 4-2-3-1.

Car si l'on considère ce 11 idéal de l'été, Paris est privé en moyenne de trois titulaires par match et n'a pas pu aligner la même équipe plus de trois rencontres de suite (Le Mans, Valenciennes, Lille).

Entre-temps, la grippe H1N1 est passée au Camp des loges, Makelele est resté dans le collimateur d'arbitres, et Sessegnon accumule cartons et suspensions. Sans compter les pépins "classiques", comme les migraines de Sakho à Boulogne où pas moins de cinq cadres étaient absents.

Alors que son banc n'était déjà pas bien épais, une épidémie de blessures "lourdes" a commencé de s'abattre sur le PSG dès juillet, avec la phlébite de Camara. L'ex-stéphanois a fait son apparition dans l'équipe 11 matches plus tard, après plus de trois mois d'indisponibilité.

Avec Sakho, Traoré, Bourillon et Camara, le club a déjà réalisé cinq combinaisons centrales. Pas l'idéal pour travailler l'entente et les repères dans l'axe...

Récemment, cette mauvaise passe s'est prolongée avec la fracture de la cheville gauche de Coupet qui, dans le meilleur des cas, ne reviendra pas avant mars. D'autant plus embêtant qu'au poste de gardien, la communication avec le reste de l'équipe est essentielle sur les coups de pied arrêtés et se travaille sur le long terme.

En attaque, la doublette Erding-Hoarau a 19 minutes de vécu commun (Lille).

Victime d'une blessure aux adducteurs qui l'avait privé de la fin de saison, Hoarau n'a pas été titulaire avant la 5e journée. Blessé à la 8e aux ischio-jambiers, il a profité de la trêve internationale pour revenir lors de la 9e... et se rompre le ligament d'un genou. Il ne reviendra pas avant janvier!

Depuis, la taille et le réalisme de l'attaquant aux 17 buts en 2008-2009 manquent cruellement au PSG...

Tout comme le sens du but d'Erding, arrivé de Sochaux cet été et qui s'est déjà fait opérer d'une épaule avant de se donner une entorse du genou droit. Ses cinq matches d'absence correspondent à la sécheresse offensive du PSG.

Ces défections chamboulent évidemment le quotidien du club alors que la répétition des enchaînements à l'entraînement est la base de la réussite.

Comment s'étonner dès lors que ce PSG en manque de réglage n'ait inscrit aucun but sur corner et un seul sur coup franc grâce à une réalisation... contre son camp d'un Manceau?

Comment s'étonner également des fautes récurrentes d'une défense qui a peu d'habitudes?

Pour se donner du courage, le PSG en est réduit à puiser dans son histoire.

Sur la route de sa Coupe des Coupes, le PSG avait en effet déploré une épidémie similaire à l'automne 1995, avec les blessures de Lama, Roche, Raï, Bravo et Loko, glissant de quatre places avant de perdre son titre de champion en mai.


Hari
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Le PSG ne doit plus traîner en route…

Avec un calendrier assez favorable d’ici à la trêve, les Parisiens peuvent se rapprocher du haut du classement. A condition de commencer par battre les Verts au Parc.

Un jour, il serait bien de combiner les deux. Associer le PSG qui gagne au PSG qui joue bien. Ces derniers temps, c’était l’un ou l’autre, avec des résultats inversés. Victoires contre Auxerre (1-0) et Boulogne (5-2) sans convaincre, défaite à Bordeaux (1-0) en jouant mieux que l’actuel premier.
« La victoire n’est que la conséquence de ce que l’on fait », dit joliment Antoine Kombouaré, qui exhorte sa troupe à recouvrer « l’efficacité ».

Sur le chemin de la manière et du succès, Saint-Etienne ressemble au portrait-robot de la victime qui va souffrir. Comme à Lille jeudi dernier, qui a explosé les Verts (4-0), ridicules et inconscients du danger qui les guette : la relégation.
Kombouaré, qui avait fait le déplacement dans le Nord, n’y croit pas. « Saint-Etienne est passé à côté de son match à Lille, donc je m’attends à une équipe revancharde, qui a envie de réaliser un gros coup pour repartir de l’avant. Elle est fragile et en difficulté, vient ici avec beaucoup de doutes, mais je me méfie. » S’il faut même se méfier d’un Saint-Etienne aux abois…

« J’ai parlé de mobilisation générale »

On mettra cette crainte sur le dos du contexte. La mi-décembre est un piège qui pourrait se refermer sur ses hommes, à en croire l’entraîneur parisien. « Dans la semaine, on a beaucoup discuté avec les joueurs parce que c’est une période difficile à gérer, pour plein de raisons, souffle le technicien. Ce sont les fêtes de fin d’année, on pense aux vacances, aux cadeaux, au mercato. J’ai parlé de mobilisation générale. Il faut donc mettre plein de choses de côté et se concentrer sur le jeu, en envisageant beaucoup de sacrifices. »
A l’instant d’entamer, comme les autres pensionnaires de la Ligue 1, quatre matchs en onze jours, Paris s’embarque dans un nouveau tournant de sa saison avec la réception de trois équipes classées entre la 16 e et la 20 e place (Saint-Etienne, Lens et Grenoble) au coup d’envoi de cette 16 e journée. L’objectif annoncé, « entre 9 et 10 points », paraît plus que réaliste. C’est l’occasion rêvée de s’approcher des sommets avant de basculer vers 2010 la rage au ventre. Sinon, avant même sa fin, la saison sera ratée.

Dominique Sévérac


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« Ce match est important pour lancer une série »
ZOUMANA CAMARA, défenseur central parisien


Non retenu pour le choc à Bordeaux le week-end dernier, Zoumana Camara, 30 ans, va effectuer son retour contre Saint-Etienne, son ancien club. L’ancien Stéphanois revient sur sa longue absence et la place qu’il désire retrouver au sein de son club.

Comment avez-vous vécu le fait de ne pas être retenu pour le déplacement à Bordeaux ?


J’ai eu une explication avec le coach et j’ai compris sa décision. J’avais enchaîné trois matchs et l’entraîneur n’a pas voulu prendre de risques. J’aurais aimé jouer ce match. Après, on ne revient pas de quatre mois d’absence comme cela.

Qu’avez-vous pensé de Bordeaux - PSG (1-0) ?

On a le sentiment qu’avec plus de mordant et en croyant davantage en nous, on pouvait faire un meilleur résultat. Ce match laisse des regrets et il y a de la frustration car, malgré notre bonne performance, on a perdu.

La performance parisienne à Bordeaux a été bien meilleure que celle des dernières semaines. Comment l’expliquez-vous ?


Il n’y a pas d’explications. On est peut-être une équipe à réaction. Bordeaux est une référence en L 1, son parcours en Ligue des champions le confirme aussi. On a réussi à bousculer cette équipe. On a même mieux fini qu’elle. Il faut s’appuyer là-dessus pour la suite.

La suite, c’est Saint-Etienne, avant trois autres matchs d’ici au 23 décembre. Quelles sont vos ambitions ?

Saint-Etienne, ce ne sera pas évident face à un club en difficulté au classement. On a trois matchs à domicile à disputer avant la trêve. Si on les négocie bien, cela peut nous offrir une seconde partie de saison intéressante. Ça ne dépend que de nous et ce premier match est très important pour lancer notre série.

Personnellement, comment vous sentez-vous ?


Physiquement, je me sens bien mais je ne suis pas encore au top. Mon jeu est basé sur mes qualités de puissance et d’explosivité et je ne les ai pas totalement retrouvées. Je manque de repères pour me placer.

Quand on est absent plusieurs mois pour blessure, est-il facile de réintégrer l’effectif ?


Non. Il m’est arrivé un truc bizarre avant Auxerre. Je découvrais pour la première fois l’hôtel des mises au vert et je ne savais pas où étaient la salle de repas et celle de la causerie. C’est presque comme si je débarquais au club. A Marseille, pour mon retour, j’ai été obligé de chanter une chanson comme un nouveau venu. Ça a été un bon moment (rires) .

Vous êtes un cadre de l’équipe, avez-vous déjà repris ce rôle auprès de vos partenaires ?

Je suis un cadre mais je veux que mes coéquipiers retrouvent confiance en moi. Et cela passe par mes prestations sur le terrain et pas par ce que je peux dire. Je parle moins pour l’instant.

Propos recueillis par Arnaud Hermant et Dominique Sévérac


Citation
Erding devrait tenir sa place


La probabilité est forte de voir Mevlut Erding sur la pelouse du Parc, cet après-midi. Victime d’une légère entorse au genou samedi dernier à Bordeaux, l’attaquant parisien s’est entraîné à deux reprises hier. Le matin, il a travaillé seul au camp des Loges, puis en fin d’après-midi avec ses partenaires au Parc.
Au terme de cette séance, il a fait savoir à son entraîneur qu’il se sent prêt à tenir sa place face à Saint-Etienne. Antoine Kombouaré, plutôt pessimiste en milieu de semaine, devrait se raviser et titulariser Erding pour ce match très important. « Il a beaucoup travaillé et a retrouvé confiance dans ses appuis et de la liberté dans sa course » a confié hier Kombouaré pour témoigner des progrès effectués par son joueur .

F.G.


leparisien.fr
Ronan
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Les Stéphanois ont déposé des réserves concernant Edel

A l'issue du match remporté par le PSG face à Saint-Etienne (3-0), on a appris que le club stéphanois avait déposé une réserve, avant le coup d'envoi, auprès du délégué de la LFP (Ligue du Football Professionnel) présent au Parc des Princes. La démarche des Stéphanois vise l'identité du gardien de but parisien d'origine camerounaise, Apoula Edel, qu'ils remettent en cause.

Le président du PSG, Robin Leproux, s'est déclaré consterné par ce qu'il qualifie d'«acte désespéré d'un président de club», à savoir Bernard Caïazzo, l'un des deux co-présidents de l'ASSE.

aleksandre08
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Le PSG enfonce les Verts


Grâce à un excellente première période, le PSG a facilement battu Saint-Etienne avec des buts de Luyindula, Sessegnon et Erding. Les Parisiens se repositionnent au classement alors que les Verts flirtent toujours un peu plus avec la relégation.


Les faits du match

4eme minute
Sessegnon accélère sur le côté gauche et centre pour Erding au point de penalty. Le Turc touche le ballon de la tête mais Dos Reis ralentit sa course ce qui permet à Janot de le capter sans problème.

9eme minute
Sur un ballon mal renvoyé par la défense des Verts, Sessegnon reprend de volée dans la surface. D'une parade spectaculaire, Janot claque en corner.

11eme minute (1-0)
Après une touche côté gauche, Jallet s'avance et frappe fort. Maladroit, Janot relâche le ballon dans les pieds de Luyindula qui ouvre le score.

12eme minute (2-0)
Long ballon de Sakho pour Sessegnon sur le côté gauche de la surface. Le Béninois lâche une frappe croisée du gauche à ras de terre qui trompe à nouveau Janot.

19eme minute
Lancé dans la profondeur, Erding croise sa frappe du pied gauche mais Janot s'interpose.

38eme minute
Armand trouve Erding dans la surface, dos au but. Grâce à une série de petites jongles, le Turc se retourne mais frappe à côté du but.

39eme minute (3-0)
Sur un coup-franc lointain de Jallet, Erding coupe la trajectoire du ballon au point de penalty et marque le troisième but des Parisiens.

85eme minute
Coup-franc tiré par Jallet pour Giuly, étrangement seul à 8 mètres du but. Dos au but, il touche le ballon de la tête, mais pas assez pour tromper Janot.

Le jeu
Paris ne l'a vraiment pas volé. En décidant de titulariser Erding malgré l'incertitude sur son état de santé, Antoine Kombouaré avait décidé de mettre l'accent sur l'attaque. Une tactique rapidement payante puisque dès le début de match, le PSG multiplie les occasions et fait rapidement craqué Janot qui offre le premier but à Luyindula en repoussant mal une frappe de Jallet. Sessegnon double la mise dans la minute suivante. Un coup de massue pour les Stéphanois qui ont pourtant eu une plus grande possession du ballon mais qui n'ont cadré qu'une seule fois en première mi-temps contre neuf fois pour le PSG. Sur un coup-franc de Jallet, Erding sale logiquement l'addition juste avant la pause. En deuxième période par contre, plus grand-chose à signaler. Saint-Etienne, bien décidé à ne pas prendre une plus grosse fessée, tient mieux le ballon alors que Paris joue à l'économie. Au final, le PSG, qui a clairement pris les choses en main en début de match, mérite largement sa victoire face à une équipe de Saint-Etienne qui a décidément des soucis à se faire.

PSG Les Parisiens
EDEL : Match tranquille pour sa première titularisation au Parc avec seulement 27 ballons touchés dont 2 arrêts.
CEARA : Pas vraiment inquiété dans son couloir, il a pu amener le danger avec sérénité devant.
CAMARA : Solide et jamais pris de vitesse, il a livré une prestation convaincante.
SAKHO : De belles interventions, pleines de sang-froid, et surtout une passe décisive pour Sessegnon grâce à la qualité de son jeu long.
ARMAND: Plutôt en forme, il a touché beaucoup de ballons (63) et a souvent amené le surnombre sur le flanc gauche de l'attaque. Avec brio, puisque les trois premiers buts viennent de ce côté.
MAKELELE: En patron, il a parfaitement orchestré le jeu parisien.
CLEMENT : On ne le voit pas beaucoup mais pourtant son travail à la récupération est impressionnant. Côté parisien, c'est le joueur qui a récupéré le plus de ballons (19) et qui en a perdu le moins (9).
JALLET : Toujours aussi efficace quand il joue, il a délivré sa quatrième passe décisive de la saison sur le but d'Erding et est aussi à l'origine du but de Luyindula. A une nouvelle fois très bien tiré les coups de pied arrêtés.
SESSEGNON : Plus sobre que d'habitude, il a gagné en efficacité et a bien travaillé défensivement. Une bonne prestation couronnée par un but qui a mis KO les Verts. Remplacé par MAURICE en fin de match
ERDING : Incertain, il a finalement été titularisé et a beaucoup gêné la défense adverse par ses mouvements. Récompensé par son sixième but de la saison. Remplacé par GIULY qui a semblé manquer de rythme.
LUYINDULA : Son but de renard des surfaces a facilité la tâche des Parisiens. On l'a peu vu par la suite. Remplacé par CHANTOME en fin de match.



Foot365
Hari
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Kombouaré : «Une très bonne soirée»

Antoine Kombouaré «ne pouvait pas rêver mieux». Au prix «d'une entame fantastique», son équipe a tué tout suspense avant même la mi-temps de la rencontre qui l'opposait à Saint-Etienne (3-0). «C'est une énorme satisfaction».

«On savait que Saint-Etienne était dans le doute et qu'il fallait exploiter nos premières occasions, a-t-il expliqué. On savait que si on ouvrait la marque, ils plongeraient mentalement. Derrière, ils défendaient à trois ou cinq et il fallait passer par les côtés surtout que leur défense centrale, à mon avis, était lourde. Le résultat est surtout dû à un très gros pressing. C'est ça qui leur a fait mal. C'est intéressant car les attaquants ont marqué et qu'on n'a pas pris de but. C'est une très bonne soirée».

Kombouaré souhaite désormais que le PSG confirme dès mercredi face à Lens. «Il fallait à tout prix gagner pour enchaîner sur une bonne série, et maintenant nous attend un adversaire difficile qui a repris confiance, a-t-il insisté. A la différence de Saint-Etienne, Lens viendra avec un mental plus fort. C'est une équipe qui a retrouvé des couleurs et qui a plus de qualités athlétiques et offensives. Par contre, on aura un jour de moins de récupération». (Avec AFP)


lequipe.fr
Orton
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Leproux sermonne les supporters



Irrité par les fumigènes présents en tribunes, ce dimanche, lors de la victoire face à Saint-Etienne, le président du PSG, Robin Leproux, a vivement critiqué les supporters de son équipe en conférence de presse : «Les fumigènes, c'est interdit. Ca va nous mener à des sanctions de plus en plus onéreuses, voire pire. Il y a des règles et c'est le club qui est pénalisé à la fin quand on les enfreint, par des matches à huis-clos, alors qu'on attend des recours devant le Conseil d'Etat, et peut-être même un jour par des pertes de points. (...)Il va falloir que je discute à nouveau avec les associations de supporteurs. Je ne comprends vraiment pas où ils veulent en venir. Ca nuit au club. C'est assez irresponsable et c'est inacceptable.»

France Football.fr

Edit Baghib! : Je rajoute la version lequipe.fr

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Foot - L1- PSG
Leproux cible les supporters


Le président du Paris-SG Robin Leproux a vivement critiqué les supporters «irresponsables» qui ont une nouvelle fois allumé dimanche des fumigènes lors de la victoire contre Saint-Etienne (3-0), alors que des sanctions administratives et judiciaires planent déjà sur le club. «Les fumigènes, c'est interdit, a déclaré M. Leproux à la presse, remonté. Ca va nous mener à des sanctions de plus en plus onéreuses, voire pire. Il y a des règles et c'est le club qui est pénalisé à la fin quand on les enfreint, par des matches à huis-clos, alors qu'on attend des recours devant le Conseil d'Etat, et peut-être même un jour par des pertes de points.»

Pendant la rencontre, des supporters du PSG, essentiellement du côté de la tribune Auteuil, ont allumé une trentaine de fumigènes. «Il va falloir que je discute à nouveau avec les associations de supporters. Je ne comprends vraiment pas où ils veulent en venir. Ca nuit au club. C'est assez irresponsable et c'est inacceptable», a ajouté M. Leproux.

Les supporters stéphanois aussi


Le PSG est régulièrement critiqué et sanctionné par la commission de discipline de la Ligue pour les écarts de ses supporters qui, comme à Monaco, avaient provoqué l'arrêt momentané de la rencontre en jetant des engins pyrotechniques au bord de la pelouse. Les quelques supporters stéphanois présents au Parc des Princes se sont également illustrés en première période en jetant sans arrêt au pied de leur tribune des pétards particulièrement bruyants qui ont nécessité le déploiement d'un cordon de policiers. (Avec AFP)
lequipe.fr
Hari
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Le PSG peut espérer passer de bonnes fêtes


Paris a bien négocié face aux Verts (3-0) le premier des quatre matchs au programme avant la trêve. Il faudra cependant confirmer contre Lens dès mercredi au Parc.



L’effet Rocky ? Pour accompagner les joueurs des deux équipes à leur entrée sur le terrain, le PSG a changé de musique. Exit Phil Collins, en vogue depuis des années, place à « Eye of the Tiger », la bande originale de « Rocky-III ». Et, hier, Paris n’avait pas que l’oeil du tigre. Il avait aussi ses griffes, sa férocité et ses manières de dévoreur de victimes sans défense, image qui colle parfaitement à ce Saint-Etienne à la dérive.

Treize minutes après le coup d’envoi, le match était fini. Un troisième but pour la route le deuxième de la saison sur coup pied arrêté hors penalty a scellé une opposition complètement déséquilibrée, avec d’un côté un Paris joueur, déterminé, parfois flamboyant, et de l’autre le triste spectacle d’une équipe qui se meurt dans un club qui tourne le dos à son histoire et ses valeurs. En deux fois quarante-cinq minutes, soit un match la seconde période contre Lille (4-0), la première face au PSG (3-0) , Saint-Etienne a pris six buts et envoyé un message à ses concurrents : « La Ligue 2, on a le profil ! »
Pour Paris, cet après-midi qui a baigné dans un froid polaire a réchauffé les coeurs au club et parmi ses supporteurs. Trois buts marqués par les attaquants, aucun encaissé, un Erding sur une jambe et demie plus que costaud, la vie est belle. 3-0, c’est un carton qui peut permettre d’emballer les prochains cadeaux de Noël.

« Une entame de match fantastique »

« C’est très confortable, savoure Antoine Kombouaré. C’est une entame de match fantastique. On ne pouvait pas rêver mieux. On savait Saint-Etienne dans le doute. Il fallait les presser tout de suite très haut. Les empêcher de sortir, exploiter les premières occasions que l’on aurait. Avec ce premier match, il fallait enclencher une bonne série avant de recevoir Lens, qui a repris confiance. »

L’opération reconquête du Parc des Princes et des sommets de Ligue 1 est lancée même si elle se traduit légèrement au classement (une seule place gagnée pour se fixer à la 10e). On ne sait pas encore si le PSG aura les moyens de tutoyer les places qualificatives pour la Ligue des champions cette saison, mais il est d’ores et déjà trop fort pour les éclopés de la L 1 (Boulogne, Saint-Etienne), une catégorie dont Lens essaie de s’échapper. « Cette équipe vient ici avec un mental plus fort, prévient l’entraîneur parisien en évoquant son adversaire de mercredi. Elle a beaucoup plus de qualités athlétiques et offensives. Et on aura un jour de moins de récupération. » Pas de quoi contrarier ce Paris qui, l’hiver venant, retrouve ses couleurs d’un mois d’août parfait.

Dominique Sévérac |



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Erding : « Marquer au Parc, c’est différent »

Un temps incertain à cause de son entorse au genou, Erding a tenu sa place et a même inscrit le troisième but parisien de la tête. Sa mission accomplie, il est sorti à l’heure de jeu afin de se préserver pour la venue de Lens.

Avez-vous craint de ne pas pouvoir jouer ?

Pas vraiment. Je me suis bien entraîné toute la semaine et hier (vendredi), j’ai dit au coach que j’étais capable de tenir ma place. La décision finale lui appartenait mais je pense que c’était le bon choix car je n’ai rien ressenti ce soir (hier). Je me sens prêt pour Lens ce mercredi.

Qu’est-ce qui a changé par rapport au match à Bordeaux ?


On les a pressés très haut d’entrée et ça a fonctionné. On voulait absolument l’emporter car la semaine dernière, on savait qu’on avait fait un bon match mais sans gagner. Ça valide notre bon match de Bordeaux où, quoi qu’on en dise, on avait été meilleurs qu’eux.

Vous avez inscrit votre sixième but de la saison, ce qui fait de vous le meilleur buteur parisien...

J’ai le sentiment que peu à peu je retrouve mon rythme. Mais c’est avant tout grâce à mes partenaires, ce sont eux qui me font marquer.

Vous avez marqué votre but à la suite d’un coup franc de Jallet, ce qui n’est pas le point fort de Paris...


(Il sourit.) J’y ai pensé immédiatement et j’en ai parlé avec Christophe. Je lui avais déjà indiqué que je coupe souvent les ballons au premier poteau et il a visé cet endroit. Mais ce n’est pas nouveau, je parle souvent avec Stéphane Sessegnon ou Peguy Luyindula, ça aide à trouver des automatismes.

Pourquoi êtes-vous allé voir les supporteurs après le match ?

Mon dernier but au Parc remontait à la rencontre face au Mans (3-1) en août et j’avais à coeur de (re)marquer ici. Après Nice notamment (0-1), j’étais très frustré d’avoir touché le poteau. Marquer au Parc, c’est différent.

Vos deux derniers buts ont été marqués de la tête. Est-ce devenu une spécialité ?

Non. Si vous regardez de plus près, j’ai mis deux buts du droit, deux du gauche et deux de la tête. C’est un bel équilibre.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard



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Les notes des joueurs


Aligné en 4-4-2 avec Erding titularisé en pointe, le PSG a mis de suite son emprise sur le jeu en occupant la moitié de terrain stéphanoise. Profitant d’une faute de main de Janot, Luyindula a ouvert le score rapidement. Avant d’être imité par Sessegnon et Erding. En seconde période, Paris a géré sereinement sans forcer.

Edel (6). Un match tranquille.
Il a bien fait ce qu’il a eu à faire (30 e , 53 e ). Toujours sûr dans ses prises de balle.

Ceará (6). Le latéral droit a vécu une soirée bien plus paisible qu’à Bordeaux. Il n’a jamais été mis en difficulté par Payet.

Camara (6).
De retour en défense centrale dans le onze titulaire, il a livré une prestation encourageante. A bien contenu les timides Bergessio et Mirallas. Averti (52 e ).

Sakho (6). Solide derrière et vigilant en seconde période quand les Verts ont enfin attaqué. Il a réussi une belle passe décisive pour Sessegnon.

Armand (6). Le latéral gauche n’a pas tremblé défensivement. Il a réussi quelques montées intéressantes dans son couloir.

Jallet (7). Aligné milieu droit, il a livré un bon match. C’est lui qui frappe sur le premier but de Luyindula, et encore lui qui tire le coup franc sur la tête victorieuse d’Erding (39 e ). Précis sur les phases de jeu arrêtées et précieux dans l’animation.

Makelele (6). Le capitaine peut encore jouer des années à ce rythme. Si les milieux adverses ne sont pas plus rapides et percutants, Makelele se promène. Il s’est contenté, de belle manière, de récupérer et de donner proprement les ballons.

Clément (6). Le second récupérateur parisien a dominé l’entrejeu, mais il n’a pas eu trop de soucis pour y parvenir tant les milieux verts ont été faibles. Combatif. Averti (90 e + 2).

Sessegnon (6,5). Le milieu gauche enchaîne une deuxième sortie correcte après celle de Bordeaux la semaine passée. Malgré la faiblesse de l’adversaire, il a marqué (13 e ), a délivré plusieurs bonnes passes et ouvertures et a participé au travail défensif. Remplacé par Maurice (71 e ).

Luyindula (6). Il a tenté de combiner avec ses partenaires et s’est montré disponible. Il a eu le grand mérite de rendre facile la partie de son équipe en marquant vite (11 e ) après avoir repris un ballon relâché par Janot. Remplacé par Chantôme (83 e ).

Erding (7). Malgré son entorse au genou droit contractée le week-end dernier, Erding a joué. Et il a été plutôt bien inspiré. Plusieurs situations (4 e , 19 e , 36 e ) et un but de la tête (39 e ). Remplacé par Giuly (56 e ) poste pour poste.

A Saint-Etienne, le match d’hier est très inquiétant. Dans un système tactique illisible, les Verts ont été dramatiques.

L’arbitre, M. Thual (5,5), a bien tenu ce match vite plié.


leparisien.fr
scourmy
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Ce midi : tirage en direct de Rennes !

Ce lundi midi a lieu le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe de France, marqué par l'entrée en lice des clubs de Ligue 1 et du tenant du titre, l'En Avant Guingamp. Ce dernier se tiendra à la salle des Champs Libres, à Rennes. Il sera effectué à partir de 12h35 par Stéphane Guivarc'h, Daniel Rodighiero (anciens internationaux), Eugénie Le Sommer (internationale Féminine A) et Sandrine Agricole (capitaine du XV de France de rugby).
Groupe A
Grenoble (L1)
Marseille (L1)
Monaco (L1)
Montpellier (L1)
Nancy (L1)
Ajaccio (L2)
Angers (L2)
Tours (L2)
Cannes (National)
Evian Thonon Gaillard (National)
Pau (CFA)
Villefranche (CFA)
Thiers (CFA2)
Trélissac (CFA2)
Lattes (DH)
La Grande Motte Pyramid (PHA)


Groupe B
Auxerre (L1)
Boulogne (L1)
Lille (L1)
Lyon (L1)
Sochaux (L1)
Laval (L2)
Sedan (L2)
Strasbourg (L2)
Amiens (National)
Colmar (CFA)
Mulhouse (CFA)
Vesoul (CFA)
Saint-Louis Neuweg (CFA2)
Saint-Ouen l'Aumône (DH)
Seclin (DHR)
Marquette (PH)


Groupe C
Bordeaux (L1)
Lorient (L1)
Nice (L1)
Saint-Etienne (L1)
Toulouse (L1)
Brest (L2)
Guingamp (L2)
Plabennec (National)
Rodez (National)
Avranches (CFA)
Les Herbiers (CFA)
Pontivy (CFA)
Agen (CFA2)
Saumur (CFA2)
Bompchamp-les-Laval (DH)
Chauray (DH)


Groupe D
Le Mans (L1)
Lens (L1)
Paris SG (L1)
Rennes (L1)
Valenciennes (L1)
Caen (L2)
Vannes (L2)
Beauvais (National)
Troyes (National)
Compiègne (CFA)
Quevilly (CFA)
Raon l'Etape (CFA)
Aubervilliers (CFA2)
Saint-Dizier (CFA2)
Saint-Quentin (DH)
Versailles (DSR)


http://www.fff.fr/cfra/actu/531692.shtml
Baghib!
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Tirage des 32èmes de Coupe de France

Grenoble (L1) - Montpellier (L1)
La Grande Motte Pyramid (PHA) - Villefranche (CFA)
Pau (CFA) - Evian Thonon Gaillard (National)
Trélissac (CFA2) - Marseille (L1)
Monaco (L1) - Tours (L2)
Ajaccio (L2) - Cannes (National)
Lattes (DH) - Angers (L2)
Thiers (CFA2) - Nancy (L1)

Saint-Louis Neuweg (CFA2) - Sochaux (L1)
Marquette (PH) - Mulhouse (CFA)
Saint-Ouen l'Aumône (DH) - Sedan (L2)
Laval (L2) - Vesoul (CFA)
Strasbourg (L2) - Lyon (L1)
Amiens (National) - Auxerre (L1)
Colmar (CFA) - Lille (L1)
Seclin (DHR) - Boulogne (L1)

Pontivy (CFA) - Brest (L2)
Chauray (DH) - Agen (CFA2)
Bordeaux (L1) - Rodez (National)
Avranches (CFA) - Saumur (CFA2)
Plabennec (National) - Nice (L1)
Les Herbiers (CFA) - Toulouse (L1)
Saint-Etienne (L1) - Lorient (L1)
Bompchamp-les-Laval (DH) - Guingamp (L2)

Vannes (L2) - Troyes (National)
Versailles (DSR) - Beauvais (National)
Compiègne (CFA) - Lens (L1)
Rennes (L1) - Caen (L2)
Quevilly (CFA) - Saint-Quentin (DH)
Aubervilliers (CFA2) - Paris SG (L1)
Le Mans (L1) - Valenciennes (L1)
Saint-Dizier (CFA2) - Raon l'Etape (CFA)
Ronan
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Foot - Coupe - PSG
Kombouaré connaît le «piège»

Antoine Kombouaré a commenté, non sans plaisir, le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France qui verra le PSG affronter Aubervilliers (CFA2) début janvier (le 9 ou le 10). «Quand j'étais à Valenciennes, je me disais que le PSG était chanceux dans ses tirages, mais maintenant que j'y suis, ce ne sera un bon tirage que si on se qualifie, a-t-il indiqué. Si on gagne, c'est normal, si on perd on sera la risée de la France !»

Le technicien parisien se veut méfiant malgré les quatre divisions d'écart qui séparent les deux équipes. «On connaît le piège, il y a des joueurs (d'Aubervilliers) qui sont passés par le centre de formation du PSG, ils ont encore de beaux restes». Kombouaré pense également à Steve Marlet. «Je le connais bien, c'est un super mec. C'est un Parisien même s'il n'a jamais joué au PSG». - Ch. M., au camp des Loges

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Hari
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Luyindula : « Continuer notre marche en avant »

Peguy Luyindula revient sur la victoire parisienne face aux Verts (3-0) avant de se pencher sur les prochains rendez-vous du club, à commencer par la réception de Lens mercredi.

Peguy, comment vas-tu au lendemain de la victoire contre Saint-Etienne ?


« On a gagné donc ça va bien ! C’était primordial de réaliser une bonne entame de match. Les Stéphanois s’étaient inclinés 4-0 à Lille (jeudi) donc on savait qu’ils allaient venir au Parc pour défendre. Ils l’ont fait en jouant à cinq derrière. La meilleure des solutions était donc pour nous de marquer le plus tôt possible pour avoir davantage d’espace. C’était important de marquer en première période. »

Comment le groupe aborde-t-il la réception de Lens mercredi ?


« On essaye de l’aborder de la façon la plus sereine. On a gagné ce premier match à domicile mais on sait que c’est compliqué d’enchaîner deux matches de suite en trois jours. Nous faisons tout pour rester concentrés. Il faudra reproduire les bonnes choses réalisées contre Saint-Etienne pour s’imposer et continuer notre marche en avant. »


Redoutes-tu certains joueurs de l’effectif lensois ?

« Non. Il y a de bons joueurs dans cette équipe mais aucun que je redoute. Je pense que si nous jouons à notre niveau et si nous sommes aussi concentrés que face à Saint-Etienne, ça devrait aller. Il faut d’abord nous concentrer sur notre jeu. »

Que penses-tu du tirage des 32es de finale de la Coupe de France qui verra le PSG affronter Aubervilliers (CFA2) ?


« Je suis content parce que je vais jouer contre mon pote Steve Marlet ! »


PSG.fr
Ronan
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Foot - L1 - PSG
Jallet : «Si on fait une série...»
Deux jours après la claque infligée à Saint-Étienne (2-0), Christophe Jallet pointe la nécessité d'enchaîner contre Lens. Il veut profiter de la densité du classement pour remonter.

Christophe Jallet mesure le chemin à parcourir pour rivaliser avec des équipes type Bordeaux ou Marseille. (EQ)
«Christophe Jallet, le Paris-SG a-t-il livré son match le plus abouti de la saison contre Saint-Étienne (3-0), dimanche ?
La première période dans son intégralité, peut-être. Mais sinon, je ne pense pas. En deuxième période, il y a eu un peu trop de déchet technique et on s'est plus contenté de gérer le résultat. Le point positif, c'est qu'avec un score de 3-0 acquis à la pause, le coach a pu faire tourner en prévision de la réception de Lens. Il faudra essayer de faire sauter le verrou au plus vite pour se rendre le match plus facile et continuer à ne pas prendre de buts.

Antoine Kombouaré a récemment déclaré qu'il ressortait toujours un peu frustré de vos matches. Est-ce également votre cas ?
Oui parce qu'on a parfois l'impression qu'on pourrait faire mieux. Pas plus tard que la semaine dernière à Bordeaux. On fait un bon match et on perd 1-0. C'est forcément frustrant.

Mais y a-t-il une rencontre dans la saison où vous avez eu le sentiment que le boulot avait été bien fait du début jusqu'à la fin ?
Oui, contre Lyon (1-1) et Bordeaux (0-1). Même si ces deux matches ne se sont pas soldés par des victoires, on a réalisé une vraie performance sur 90 minutes. C'est simplement dommage qu'on n'ait pas réussi à concrétiser ça par trois points... C'est là-dessus qu'il faut qu'on s'améliore.

Est-ce sur ce type de rencontres que vous voyez la différence entre un Paris-SG ambitieux, mais en construction, et des équipes comme Bordeaux, Lyon et Marseille, habitués au top 3 ?
Bien sûr, ça nous montre le chemin qu'il reste à parcourir et le travail à accomplir pour intégrer ce top 3. Le match qu'on a fait contre Lyon, dans une physionomie inverse, ils l'auraient peut-être gagné 1-0, sans prendre ce but à la fin... À nous de nous inscrire dans la durée en se montrant régulier. Même si on n'est jamais à l'abri d'une contre-performance, on a à coeur d'enchaîner avec un deuxième succès d'affilée contre Lens. On en a besoin pour remonter très vite au classement.

Justement, seulement quatre points vous séparent de Montpellier, deuxième. Que vous inspire cette densité derrière l'inamovible leader bordelais ?

C'est super serré, mais au moins, on reste à portée de fusil. Tant qu'il n'y a pas deux ou trois équipes qui s'échappent en tête, on peut espérer revenir. Et puis, si on arrive à faire une bonne série, peut-être que c'est nous qui allons nous échapper à notre tour. À notre charge de le réaliser sur le terrain. Même si on a un peu douté quand on s'est retrouvé dans le ventre mou, notre ambition de terminer européen est intacte et accessible.

Le manque de profondeur du banc parisien ne risque-t-il pas de vous handicaper à un moment ou un autre ?
Non, c'est largement possible. Notre effectif est peut-être moins étoffé que les autres équipes, mais il y a de très bons jeunes au PSG. Ils l'ont prouvé à l'image de Younousse Sankharé, Jean-Eudes Maurice, Clément Chantôme... Il y a du monde, même si ce ne sont pas des stars comme il peut y en avoir dans les autres clubs. En même temps, regardez Morientes qui ne joue pas à Marseille. Il ne fait peut-être pas le même boulot que Jean-Eudes quand il rentre...»

Propos recueillis par Emery TAISNE

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Schultzy
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Edel victime de chantage

Le gardien du PSG fait l’objet de pressions de la part d’un entraîneur français peu connu, qui remet en cause son identité et son âge. Paris envisage de porter plainte.

C’est un véritable polar. Réserve, coups bas et manipulations… Le PSG se voit embarquer, au travers de son gardien de but Apoula Edel (23 ans), dans une sale affaire qui dépasse le cadre sportif. Selon nos informations, le successeur de Coupet est victime d’un chantage et d’une tentative d’extorsion de fonds.

Tout commence dimanche en fin d’après-midi au Parc des Princes.
Avant le coup d’envoi de PSG - Saint-Etienne, les dirigeants stéphanois posent une réserve auprès des délégués du match au sujet de l’âge et de l’identité d’Edel. La réclamation ne sera validée et étudiée par la commission juridique de la Ligue (LFP) que si elle est confirmée par Saint-Etienne dans les quarante-huit heures après son dépôt, ce qui devrait être le cas.

Hidalgo s’en mêle

Si les responsables stéphanois ont agi ainsi, c’est qu’ils ont reçu de la part d’un certain Nicolas Philibert un Français ayant entraîné en Afrique des informations selon lesquelles l’âge et l’identité du Parisien ne seraient pas exacts. Philibert connaît Edel qu’il aurait placé en Arménie en 2002. Là-bas, le portier aurait été contraint de jouer pour la sélection nationale. En 2004, Philibert, qui n’a aucune licence d’agent, aurait aussi permis au joueur de faire des essais en France (PSG, Bordeaux et l’OM), avant que leurs relations de travail ne se terminent mal. Aujourd’hui, Nicolas Philibert tenterait donc de se venger en faisant chanter son ancien protégé.

La semaine dernière, Michel Hidalgo, intime de Nicolas Philibert, appelle ainsi Alain Roche pour le prévenir que son ami fera des révélations sur Edel si ce dernier ne lui verse pas les 30 000 € qu’il lui doit au titre de leur collaboration passée. « C’est du chantage, rétorque alors Roche à Hidalgo. Ne te mêle pas de ça ! Tu ne peux pas cautionner ce genre de choses. » Devant le refus du joueur et du club de céder, Philibert passe à l’acte et « balance » ses « informations » aux dirigeants stéphanois. Contacté hier, Michel Hidalgo nous a confirmé ce scénario : « J’ai appelé pour clarifier les choses, je n’ai fait que transmettre les propos de M. Philibert. La somme en jeu, 30 000 €, n’est pas trop importante et j’ai voulu que les gens trouvent un terrain d’entente », déclare l’ex-sélectionneur des Bleus, qui ne s’est visiblement pas rendu compte qu’il participait à une démarche illégale. A la sortie de l’entraînement hier, Edel n’a pas souhaité faire de commentaires. Mais il envisage de déposer plainte dans les prochains jours, vraisemblablement jeudi au lendemain du match contre Lens. Le PSG devrait faire de même. Plus que jamais solidaires, le club et Edel sont en attente de recevoir des documents en provenance du Cameroun pour prouver la bonne foi du joueur.



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Football, Coupe de France (32es de finale)
Coupe de France : le PSG affrontera Aubervilliers

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France qui voit l'entrée en lice des clubs de l'élite s'est déroulé lundi à Rennes. Stéphane Guivarc'h, le champion du monde 1998, a tiré une rencontre 100% francilienne pour le PSG qui affrontera Aubervilliers (CFA2) le samedi 9 ou le dimanche 10 janvier. Malgré le statut de visiteur des Parisiens, cette rencontre pourrait se disputer.
.. au Parc des Princes.

Le club de Seine-Saint-Denis, promu cette saison sur la scène nationale, compte dans ses éléments l'ancien international Steve Marlet, auteur du but qualificatif samedi à Cambrai (DH, 1-0). L'ex-attaquant d'Auxerre, Lyon, Fulham ou Lorient qui fêtera ses 36 ans justement le dimanche 10 janvier pourrait donc croiser la route de Peguy Luyindula qu'il avait côtoyé à Marseille lors de la saison 2004/2005.

«Si on perd, on sera la risée de la France entière»

«Je le connais bien et l'apprécie beaucoup. C'est un super mec, un vrai Parisien. Je suis sûr qu'il aura envie de se montrer, se réjouit l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré avant de se montrer prudent. Quand j'étais entraîneur de Strasbourg et de Valenciennes, j'avais l'habitude de dire que le PSG était toujours chanceux lors des tirages au sort. Rencontrer Aubervilliers est un nouveau bon tirage mais il faudra éviter le piège qui nous attend. Si on passe, ce sera normal mais si on perd, on sera la risée de la France entière.»

Dans ces 32es de finale, trois matchs auront lieu entre pensionnaires de L1 : Grenoble - Montpellier; Saint-Etienne - Lorient et Le Mans-Valenciennes.

Bordeaux, le leader, accueillera Rodez (National) , qui avait éliminé le PSG l'an passé. Marseille se rendra pour sa part à Trélissac (CFA2). A la Meinau, Strasbourg (L2) sera opposé à Lyon tandis que le tenant du titre Guingamp se déplacera à Bompchamp-les-Laval (DH).

Pour les deux autres clubs franciliens encore engagés, la suite de l'aventure en Coupe de France passera par un exploit. Saint-Ouen l'Aumône (DH) accueillera Sedan (L2) tandis que Versailles (DSR) recevra la visite de Beauvais (National).




Citation
Coupe de France (32es de finale)
Aubervilliers n’a pas peur du PSG

« C’est un cadeau de Noël, je suis comme un gosse. » Quelques minutes après la désignation du PSG comme futur adversaire des 32 e s de finale, le gardien d’Aubervilliers (CFA 2, soit la 5 e division) a encore du mal à réaliser. « Je suis supporteur du PSG depuis tout petit et je vais au Parc des Princes dès que j’en ai l’occasion », explique Yann Kerboriou, 22 ans.
Il n’est pas le seul à se réjouir du tirage au sort. « C’est une belle récompense pour ceux qui triment avec moi depuis cinq ans, surtout que beaucoup supportent le PSG, lance l’entraîneur, Abdellah Mourine. On est contents, mais on ne jouera pas pour les regarder. On n’a pas peur. »

Car Aubervilliers (550 000 € de budget) n’a de petit que son statut. De retour cette saison au niveau national (il a évolué en D 3 puis en N 1 entre 1991 et 1997), le club du 9-3 est toujours invaincu. Depuis le mois d’août, il a ainsi enchaîné 17 matchs (11 en championnat, 6 en coupe) sans défaite. C’est la seule équipe en France dans ce cas avec la réserve du Havre (CFA).

Marlet en chef de file

Si la grosse majorité des joueurs découvrent le CFA 2 cette saison, Aubervilliers compte dans ses rangs trois ex-pros : l’international malien Vincent Doukantie (ex-Strasbourg, Tours, Laval), Stéphane Boulila (ex-Le Mans, Guingamp, Angers) et surtout Steve Marlet (23 sélections en équipe de France). Venu vivre « une aventure humaine et préparer tranquillement sa reconversion » après deux saisons sans jouer, l’attaquant passé par Auxerre, Lyon, Fulham, OM, Wolfsburg et Lorient affiche un enthousiasme de junior.

Depuis son retour sur les terrains en septembre, Marlet, qui fêtera ses 36 ans le week-end du match face au PSG, a inscrit 8 buts (4 en championnat, 4 en coupe) dont celui de la qualification (1-0) samedi à Cambrai (DH). « Ce club, c’est comme une petite famille, explique-t-il. On sait allier rigueur et décontraction. On ne se prend pas au sérieux en dehors, mais sur le terrain il y a du répondant, de l’écoute et de la discipline.

Abdellah (Mourine) a effectué un gros boulot avec des joueurs du cru. Personnellement, c’est sympa de me rappeler au bon souvenir de ceux qui m’ont oublié. Mais je prends ce match face au PSG comme du bonus. Ma priorité, c’est la montée en CFA. »


leparisien.fr
11G
Citation
Pas de SDF pour Aubervilliers

Aubervilliers-Paris SG à Saint-Denis ? C'est non. Le Stade de France sera le théâtre d'une affiche du Top 14 de rugby le samedi 9 janvier entre le Stade Français et Biarritz. Le club de Seine-Saint-Denis, dont le stade n'est pas homologué, aimerait jouer à La Courneuve d'après Le Parisien. Un stade de 10 000 places. L'hypothèse d'organiser cette partie des 32es de finale de la Coupe de France est également étudiée. Une décision sera prise dans la journée.


Le Figaro
sylvain
France Football

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Le PSG vient de renforcer sa cellule de recrutement avec l'arrivée de l'Argentin Luis Ferrer passé par St Etienne et Nice
.


Le Parisien

Citation
Les supporteurs veulent calmer le jeu


Les supporteurs du virage Auteuil, qui ont allumé une quarantaine de fumigènes lors de PSG - Saint-Etienne, ont l’intention de calmer le jeu. Alors que le président parisien, Robin Leproux, a jugé ces actes «irresponsables», le climat est à l’apaisement et très peu de fumigènes devraient être allumés demain soir face à Lens puis mercredi prochain contre Grenoble.


Sous le coup d’un match à huis clos ferme, et d’un avec sursis, le PSG pourrait disputer
deux matchs dans un stade vide avant la fin de la saison.
11G
Citation
Nouvel accord entre la Ligue de Paris IdF et le PSG

Le mercredi 16 décembre 2009 à 20 heures, Messieurs Claude Verduron et Robin Leproux signeront la convention qui liera la LPIFF à son club élite, le PSG, pour trois nouvelles années.

A travers ce nouveau partenariat, la Ligue et le PSG s’engagent dans un plan d’actions élargi qui comprend notamment :
- des interventions du PSG dans la formation des éducateurs,
- l’accueil d’une école de formation de jeunes arbitres au Parc des Princes, à raison de 2 sessions par an,
- l’accueil au Parc des Princes et au Camp des Loges de différentes manifestations de la Ligue,
- des invitations à des matchs du PSG au Parc des Princes, et en particulier à l’occasion de la journée des bénévoles.

Cette convention traduit la volonté des deux parties de nouer des liens encore plus étroits.

La signature de la convention sera suivie de la remise des diplômes aux jeunes arbitres qui viennent d’achever leur formation et qui ont été reçus à l’examen. Et pour couronner leur réussite, le PSG les a invités à assister ensuite au match PSG-Lens.


PSG.fr
Ronan
Citation
R. Leproux : « Vraiment écoeuré »

Conf - mardi 15 décembre 2009 à 15:30
Le Président du PSG Robin Leproux est revenu en conférence de presse sur les récents articles parus dans la presse au sujet d'Edel.

Robin Leproux (Président du PSG)
« On a un dossier administratif sur Edel qui est absolument limpide avec son parcours sportif et ses deux passeports arménien et camerounais, son extrait de naissance et même les copies des papiers d’identité de ses parents. Nous sommes en possession d’un dossier clair et solide. J’ai un sentiment d’écoeurement. On parle d’un jeune joueur qui a eu un parcours très dur. Maintenant qu’il réussit, il y a des gens qui ressortent et qui font des déclarations qui s’assimilent à du chantage et de l’extorsion de fond, et un Vice-président de la Ligue qui donne du crédit à ces gens. Je suis vraiment écoeuré. »


PSG.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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« Jusqu'au bout » avec Edel


Deux jours après la réserve posée par l'AS Saint-Etienne sur l'identité d'Apoula Edel, le gardien du PSG, et l'affaire de chantage qui la sous-tendrait, le patron du PSG Robin Leproux a dit son dégoût et sa consternation lors d'une conférence de presse, mardi à Saint-Germain-en-Laye, durant laquelle il a qualifié le geste stéphanois de «petit, mesquin et navrant».

«On a un dossier administratif sur Edel qui est limpide, a assuré le président parisien. Son départ du Cameroun à l'âge de quinze ans pour l'Arménie à Erévan, ses deux passeports et son extrait de naissance. On a son parcours sportif et nous avons même une copie des documents civils de son père et de sa mère. Edel est au PSG depuis deux ans et demi et c'est quinze minutes avant le match contre Saint-Etienne qu'une réserve est déposée sur son identité et son âge ? Cela visait à déstabiliser le gardien et je suis écoeuré aussi de voir qu'un vice-président de la ligue (Bernard Caïazzo, NDLR) donne du crédit à ces assertions. Edel s'appelle bien Edel et non Amboise je ne sais pas quoi et des intermédiaires qui envoient des mineurs dans des pays où ils n'ont rien à faire, c'est tout ce dont le foot n'a pas besoin!».

« Le mal est fait en tout cas et Edel portera plainte, on sera à ses côtés. On va se tourne vers la justice, on ira jusqu'au bout y compris vers ceux qui ont joué un double jeu. J'ai dit au vice-président Caaizo ma façon de penser.»

Le dirigeant parisien n'apprécie pas non plus qu'une personnalité comme Michel Hidalgo apparaisse dans ce dossier. «Je suis tombé de ma chaise quand j'ai vu ça ! Il m'a téléphoné en disant : ''Je suis là pour arranger les choses''. Je lui ai dit qu'il n'y avait rien à arranger et que je suis surpris qu'il soit dans une telle affaire ! Si Edel doit de l'argent (comme le demanderait Nicolas Philibert, ami de Michel Hidalgo), c'est de la sphère privée du joueur. Mais là, on attaque le club et c'est une affaire sérieuse. Le mal est fait en tout cas et Edel portera plainte, on sera à ses côtés. On va se tourne vers la justice, on ira jusqu'au bout y compris vers ceux qui ont joué un double jeu. J'ai dit au vice-président Caaizo ma façon de penser.»

Pour Antoine Kombouare, Edel sera bien dans le but mercredi soir contre Lens. «Edel est prêt à jouer, j'ai eu une discussion avec lui ; il y a des bêtises qui sont dites sur lui. On a tous les documents, tout est en règle. Maintenant ça arrive quand il se trouve (gardien) numéro 1 du PSG. Ma crainte, c'est qu'il soit perturbé. Ni lui ni nous n'avions besoin de ça». - Christophe MICHEL (au Camp des Loges)
aleksandre08
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Le groupe parisien

Antoine Kombouaré a communiqué son groupe de 18 joueurs pour la réception de Lens mercredi.

Au centre d’une affaire pas très claire, Apoula Edel est bel et bien présent dans le groupe parisien et sera titulaire. Guillaume Hoarau est toujours blessé.

Le groupe parisien :
Edel, Grondin - Armand, Camara, Ceara, Sakho, Traoré - Chantôme, Sankharé, Arnaud, Clément, Makelele, Sessegnon, Giuly, Jallet - Erding, Luyindula, Maurice


Sport24
11G
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Boya : « Edel a été traité comme un esclave »


Pierre Boya, l’attaquant camerounais de Grenoble, a connu Nicolas Philibert au centre de formation des Espoirs de Yaoundé (Cameroun). Très proche d’Edel, il livre son témoignage sur les agissements de Philibert.

Où avez-vous connu Nicolas Philibert ?

Pierre Boya. Au Cameroun. J’avais 16 ans. A 18 ans, il devient entraîneur à Beyrouth (Liban) et m’emmène avec lui.

Il a fini par se faire virer. A ce moment-là, mes embrouilles avec lui ont commencé. Il a voulu que je quitte le club et m’a mis la pression. J’ai résisté et un copain a fini par me trouver une place à Belgrade où j’ai joué quatre ans. J’ai réussi à me délivrer de son emprise mais d’autres n’ont pas eu cette chance.

Comme Edel ?

Absolument. Lui, c’est comme un frère pour moi. Ce que lui a fait Philibert est une honte. Edel était mineur quand, avec deux autres joueurs du même âge, Philibert les a placés en Arménie. Avant de les abandonner comme des chiens. Ils touchaient 150 $ par mois. Quand ils ont voulu réclamer un contrat de joueur, le président du club leur a avoué qu’il avait déjà payé 50 000 $ par joueur à Philibert. Ce type est un négrier. Edel l’a appelé sans arrêt pour qu’il vienne le sortir d’Arménie. Il n’a rien fait. Plus tard, je me suis retrouvé à mon tour en Arménie où j’ai failli signer. Quand Edel m’a expliqué comment il était traité, je suis parti au bout de deux jours. Cela m’a sauvé.

Que pensez-vous des doutes exprimés par Philibert sur l’identité et l’âge d’Edel ?

Ce sont des conneries. Je le connais depuis l’enfance. Il s’appelle bien Edel et il a bien 23 ans. Philibert fait ça pour se venger. Il a traité Edel comme un esclave et il veut prendre de l’argent sur lui.



Nicolas Philibert : «Edel a changé de nom et de date de naissance»


Il est à l’origine de toute l’affaire. Joint hier en Côte d’Ivoire où il s’occupe d’une académie de foot, Nicolas Philibert nous donne sa version des faits.

Confirmez-vous qu’Edel a changé de nom et de date de naissance ?

Nicolas Philibert. Oui, j’ai entraîné celui que vous appelez aujourd’hui Edel pendant deux ans en 1999 et 2000 aux Espoirs FC Yaoundé, un club de L 2 camerounais.

Ce jeune homme était mon deuxième gardien et vivait chez moi, où je le nourrissais. Il s’appelait Ambroise Beyamena et avait 19 ans à l’époque.

Quelles preuves avez-vous de ce que vous avancez ?


J’ai gardé des photocopies de la licence et des papiers d’identité de l’époque d’Ambroise Beyamena. Et c’est moi qui lui ai organisé son transit via Paris lorsqu’il est parti en Arménie. Sur son billet d’avion, il était inscrit Ambroise Beyamena.

Pourquoi réclamez-vous aujourd’hui de l’argent que vous dites lui avoir donné ?

Je lui ai donné près de 35 000 € après avoir quitté le Cameroun. Je l’ai aidé à trouver un club en Arménie. Il me demandait conseil par mails à chacune des décisions qu’il devait prendre. Et il les terminait par « A Nicolas, mon père ». On s’était mis d’accord pour qu’il me rembourse s’il devenait professionnel. Quand j’ai su cet été qu’il était le gardien numéro deux du PSG, je suis allé le voir à l’hôtel à Montpellier. Il a déchiré la reconnaissance de dettes et m’a dit : « Vous êtes un sentimental, moi je suis un businessman. »

Que répondez-vous aux joueurs comme Boya qui vous traitent de « négrier » ?

Si donner beaucoup d’argent comme je l’ai fait à Edel ou à Pierre Boya pour les aider, c’est être négrier, alors j’en suis un. C’est moi qui ai fait venir Boya avec moi au Liban et qui l’ai mis ensuite au Partizan Belgrade.





L’affaire Edel troublera-t-elle le PSG ?

Le PSG reçoit Lens, ce soir au Parc des Princes. Au coeur d’une vive polémique sur son âge et son identité, Edel, le gardien parisien, tiendra sa place dans les buts.


Apoula Edima Edel, 23 ans ou plus, sera bien sur la pelouse du Parc des Princes ce soir. La doublure de Grégory Coupet tentera d’aider le PSG à conquérir une deuxième victoire d’affilée à domicile. L’enjeu est important et le contexte très particulier. Comme « le Parisien»-« Aujourd’hui en France» le révélait hier, le gardien parisien est victime de chantage.


Nicolas Philibert, son ancien entraîneur au Cameroun, lui réclame plus de 30 000 € . Face au refus de son ancien joueur, Philibert a informé les dirigeants de l’AS Saint-Etienne qu’Edel joue sous une fausse identité. Dimanche, les représentants des Verts ont donc déposé une réserve. Cette histoire abracadabrantesque n’est pas idéale pour préparer un match qui pourrait permettre à Paris de recoller au wagon de tête.

Comment Edel vit-il l’affaire ?

Selon ses proches, le gardien est « très serein» car il n’a « rien à se reprocher». « C’est un garçon très costaud, assure Kombouaré. Bien sûr, il est embêté par cette histoire. Je lui ai parlé, on veut la vérité. Il m’a répondu avec une grande franchise et une grande honnêteté. Ma crainte est que lui et le groupe soient perturbés, on n’a pas besoin de ça. On l’aide et on l’entoure pour qu’il sorte un grand match. On est à fond derrière lui. Il sera dans la cage, sauf s’il me dit qu’il ne veut pas jouer. Mais ça m’étonnerait, il sera prêt! »

Comment réagit le club ?

Hier après-midi, Robin Leproux s’est déplacé au camp des Loges pour s’adresser aux médias pour dire à quel point il était « écoeuré» et « révolté». « On attaque en justice et bas les masques! Nous avons un dossier complet avec des documents limpides. Aux autres de sortir les pièces qui justifient ces accusations nauséabondes.» Il dénonce aussi le comportement de l’ancien sélectionneur Michel Hidalgo (ami de Philibert) et Bernard Caïazzo (coprésident de Saint-Etienne) « qui donnent du crédit à ces accusations». « Caïazzo ne sort pas grandi de cette histoire, estime Leproux. Leur réserve n’était qu’une entreprise de déstabilisation. Ils n’ont pas eu de bol, ils ont perdu 3-0! »

Que risque le PSG ?

Rien pour l’instant car, hier, Saint-Etienne, un brin ridicule dans cette affaire, a décidé de ne pas confirmer sa réserve. La Ligue ne peut donc pas se saisir du dossier. Si les prochains adversaires de Paris posent une réserve, et s’il s’avère après enquête qu’Edel est en possession de faux papiers, le club parisien perdra tous les matchs concernés par ces réserves. Lens va-t-il le faire? « On va étudier le dossier et on prendra une décision dans la journée», confie le président, Gervais Martel.

Que risque Edel ?

Si le Camerounais a de vrais papiers, il ne risque rien et gagnera son procès. Dans le cas contraire, l’affaire prendrait une tout autre ampleur et le gardien pourrait être poursuivi pour usage de faux, usurpation d’identité et séjour irrégulier. Il serait alors expulsable, et pas simplement du terrain.

PSG - LENS, ce soir (21 heures), au Parc des Princes.
Arbitre : M. Viléo.

PSG : Edel - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Jallet, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon
- Erding, Luyindula. Entr. : Kombouaré.
Lens : Runje - Demont, Yahia, Chelle (cap.), Ramos - Hermach, Kovacevic - Boukari, Roudet, Akalé - Maoulida. Entr. : Walemme.


Le Parisien
Raijojp
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Kombouaré veut «assumer»

«On est favori. J'aime ce statut.» C'est ce qu'a déclaré Antoine Kombouaré avant d'affronter le RC Lens ce mercredi (21h00) au Parc des Princes, à l'occasion de la 11e journée. «Il faut maintenant qu'on l'assume, comme face à Saint-Étienne», a poursuivi l'entraîneur du Paris-SG, qui reconnaît que le Racing est un «adversaire plus fort» que l'ASSE, écrasé (3-0) dimanche.

Malgré cette étiquette de favori, Kombouaré se méfie de l'équipe de Jean-Guy Wallemme: «Ce n'est plus le même Lens qu'en début de saison. Sur les six derniers matches, ils restent sur quatre victoires, un nul et une défaite. Ils ont battu dernièrement des équipes comme Marseille et Nice, contre qui nous avions perdu». En ce qui concerne Mevlut Erding, l'entraîneur a avancé qu'«il est en bonne santé, mais pas tout à fait rétabli. Il a encore des petits soucis, mais il est prêt à jouer». (Avec AFP)


l'Équipe.fr
Mathis
Citation
Coupe de France : Aubervilliers - PSG se jouera au Parc

Le 32e de finale de Coupe de France entre Aubervilliers (CFA 2) et le PSG, prévu le 9 ou le 10 janvier prochain, se déroulera finalement au Parc des Princes. Les deux clubs ont trouvé un accord lors d'une réunion ce matin. Le PSG prendra à sa charge les frais d'organisation. «C'est la meilleure solution possible, estime Karim Belkebla, le directeur sportif d'Aubervilliers.
Jouer au stade Marville (à la Courneuve) aurait été compliqué au niveau de la sécurité. Pour nos joueurs, ce sera fabuleux d'évoluer au Parc.» Eurosport devrait restransmettre ce match.

Le Parisien
Orton
Citation
La réserve sur Edel invalidée

Saint Etienne n'a pas confirmé sa réserve sur l'identité du gardien parisien Apoula Edel, déposée avant le match contre le PSG dimanche, rapporte mercredi la Ligue de football professionnel. Ainsi la réserve, n'ayant pas été appuyée par le club stéphanois dans un délai de 48 heures par lettre recommandée, est annulée.


L'équipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Makelele : «On aurait dû...»

Il y a le contenu et le résultat. «Très déçu» par l'égalisation lensoise quatre minute après l'ouverture du score de Makelele, mais «content» de ne pas avoir perdu, Antoine Kombouaré estime que le Paris-SG a fait «un bon match» contre Lens (1-1), mercredi. «Au nombre d'occasions, on peut avoir des regrets», a-t-il souligné. Le technicien kanak avoue tout de même avoir du mal à se délester de son «premier sentiment». Il est «fâché» par ce nul qui laisse les Parisiens à la huitième place, à quatre points du podium.

Leproux : «C'est un point important pour aller à Rennes avec un moral de vainqueur»

«Il faut reprendre ces points perdus à domicile à Rennes. Il faut être costaud dans la tronche et rebondir, se servir de cette égalisation et de cette énorme déception pour faire le plein à Rennes, a-t-il insisté. On a un objectif de mieux jouer et faire ce qu'il faut pour marquer des buts. On a eu trois belles situations en première mi-temps et on n'a pas été capables de les mettre au fond». Claude Makelele abonde dans son sens. «C'est dommage car on a fait du jeu, on s'est créé des occasions. On aurait dû faire un résultat». En d'autres temps, le PSG aurait peut-être perdu ce match, a-t-il également fait remarquer.

Le président du club de la capitale, Robin Leproux, est lui aussi «un peu déçu». Mais il assure voir du positif dans ce «point important pris avant la trêve». «C'est un bon point», a-t-il même lâché. «Les joueurs comme nous tous avons subi un contre-coup après l'égalisation. J'attribue à ça la baisse de régime de l'équipe. On aurait pu mériter la victoire car on n'a pas eu un grand nombre d'occasions contre nous. C'est un point important pour aller à Rennes avec un moral de vainqueur. Edel a fait une prestation de grande qualité. Je l'ai senti très concentré». (Avec AFP)


Football365

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Lens : Pas de réserve sur Edel

Contrairement à l'AS Saint-Etienne, qui avait déposé dimanche une réserve concernant l'âge et l'identité d'Edel avant de la retirer, le RC Lens n'a pas jugé utile d'alimenter la polémique de ces derniers jours.

Pas de réserve lensoise concernant l'âge et l'identité d'Edel. Contrairement à Saint-Etienne dimanche dernier, les dirigeants Sang et Or n'ont pas jugé utile d'alimenter la polémique de ces derniers jours. Avant le coup d'envoi de ce PSG-Lens, les présidents Leproux et Martel avaient discuté sur le bord de la pelouse.

NP (rédaction Football365.fr)
Hari
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Les Lensois refroidissent les ambitions du PSG

Après l’encourageant succès obtenu dimanche contre Saint-Etienne (3-0), les Parisiens sont retombés dans leurs travers. Ils n’ont pas réussi à dominer Lens hier au Parc (1-1).



A l'initiative de leur entraîneur, les joueurs parisiens ont dîné ensemble hier soir après le match dans un salon du Parc des Princes. L’atmosphère aurait pu être festive, le but de Makelele, le douzième de sa longue carrière en L 1, aurait pu être fêté dignement dans la joie et la bonne humeur.

Mais l’ambiance était plutôt pesante. Car le PSG, une fois de plus, malgré une prestation correcte, a laissé filer les trois points de la victoire. A domicile, l’équipe de la capitale n’a remporté que la moitié de ses matchs (4 sur 8). Dans ces conditions, l’Europe demeure un rêve lointain.

On ne sait plus quoi penser de ce PSG, capable de se montrer en moins de cinq minutes enthousiasmant et consternant. Les débats sont ouverts et tous les jugements recevables. Celui de Robin Leproux est néanmoins étonnant. « C’est un point important, je suis plutôt optimiste et c’est bien pour aller à Rennes ( samedi ) avec un moral de vainqueur », commente le président. Discours sincère ou de façade ? Le doute est permis. Hormis le président, personne dans l’entourage du club ne peut se satisfaire d’un tel résultat.

Antoine Kombouaré, de moins en moins loquace, ne sait plus comment expliquer les errements fatals de son équipe et plus particulièrement de sa défense. « Je suis très déçu, avoue-t-il. On avait le sentiment d’avoir fait le plus dur. Mais comme je l’ai dit aux joueurs, il faut plus de discipline et plus de rigueur pour garder ses cages inviolées. On n’est pas capables de faire les efforts pour revenir, il faut faire les courses pour se replacer. »

L’occasion était belle de recoller au peloton de tête

Si on reprochera aux Parisiens leur manque de réalisme offensif en première période, on leur pardonnera difficilement en revanche leur incapacité à gérer le match après l’ouverture du score. « J’ai eu des craintes après leur but, mais j’ai été surpris qu’ils reviennent nous chercher si haut, explique Jean-Guy Walemme, l’entraîneur lensois. A 1-0, je m’attendais à ce que ce soit vraiment plus compliqué pour nous. »

Malheureusement, aujourd’hui, toutes les équipes de L 1 savent qu’elles peuvent profiter, à un moment ou à un autre, des largesses parisiennes. Ce fut encore le cas hier soir. Depuis deux jours, les dirigeants parisiens demandaient qu’on laisse leur gardien Edel, soumis à une forte pression, tranquille. Ils ont été entendus par les Lensois qui ne se sont pas procuré une seule occasion avant l’égalisation. Rageant…

Pour l’heure, un constat s’impose : le PSG, même s’il ne manque pas de talents, ne mérite pas de jouer les premiers rôles. L’occasion était pourtant belle de recoller au peloton de tête et de redonner espoir à ses supporteurs. Huitième de L 1, le PSG attend que l’automne, qu’il maudit, se termine. Histoire de pouvoir passer à autre chose.

PSG - LENS 1-1 (0-0)
Spectateurs : 35 000 environ.
Arbitre : M. Vileo.
Buts. PSG : Makelele (70e) ; Lens : Maoulida (74e).
Avertissements. PSG : Erding (18e), Sakho (90e + 2), Sessegnon (90e + 3) ; Lens : Kovacevic (36e), Chelle (38e).

PSG. Edel - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Jallet (Maurice, 86e), Makelele (cap.), Clément (Giuly, 86e), Sessegnon - Erding (Chantôme, 74e), Luyindula. Entr.: Kombouaré.

Lens. Runje - Demont, Yahia, Chelle (cap.), Ramos - Hermach, Kovacevic - Boukari, Roudet, Akalé (Monnet-Paquert, 86e) - Maoulida (Eduardo, 74e). Entr.: Wallemme.

Laurent Perrin (avec Ch.B. et F.G.)



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Affaire Edel : Lens n’a pas posé de réserve

La question était sur toutes les lèvres avant le match. Les dirigeants du RC Lens allaient-ils imiter leurs homologues stéphanois et poser une réserve concernant les faux papiers présumés d’Edel, le gardien parisien.
Dès son arrivée sur la pelouse, une heure et demie avant le coup d’envoi, Gervais Martel, le président lensois, a levé le suspense. « A Lens, on n’a pas l’habitude de procéder ainsi. Les matchs, on les gagne sur le terrain. » A-t-il hésité ? « Non, pas du tout. En revanche, si j’ai un conseil à donner aux Parisiens, c’est de rapidement transmettre le dossier à la Ligue. » Le cas Edel alimentait de nombreuses discussions hier soir.

Sûrs de leur fait, les dirigeants parisiens restent sereins mais ne décolèrent pas sur l’attitude de Nicolas Philibert, à l’origine de l’affaire. Ce dernier persiste à dire qu’Edel joue sous une fausse identité. Hier, il a envoyé à plusieurs rédactions la photo du club qu’il entraînait à l’époque, le FC Yaoundé. Le cliché daterait de 2000 et, selon lui, le gardien serait Edel, alors âgé de 19 ans. Le problème, c’est qu’on ne reconnaît pas Edel… Il va falloir apporter d’autres preuves.

Hidalgo : « Je ne crois pas qu’Edel puisse dire qu’il a 23 ans »

Pris malgré lui dans cette affaire, Michel Hidalgo, ami de Philibert, cherche à minimiser son rôle. « Moi, j’ai juste essayé d’arranger les choses, de réunir les gens autour d’une table pour résoudre le problème, déclare-t-il. Mon nom est associé à cette affaire alors que je n’ai rien fait de mal. Le PSG n’a rien à se reprocher, car, s’il s’est passé quelque chose, c’est avant l’arrivée d’Edel à Paris. » Mais l’ancien sélectionneur a toujours des doutes sur la probité du gardien parisien : « Je ne crois pas qu’aujourd’hui Edel puisse dire qu’il a 23 ans. » Tiraillé entre son amitié avec Philibert et les proportions prises par cette affaire, Hidalgo prend ses distances. « Si Nicolas Philibert n’a pas les moyens de prouver ce qu’il avance, ça va lui retomber sur le bec. D’après ce qu’il me dit, les preuves qu’il possède sont en France, lui est en Côte d’Ivoire et il retourne bientôt au Liban. » Si, comme prévu, Edel porte plainte contre X aujourd’hui, il serait préférable que Nicolas Philibert fasse entre-temps un petit crochet par la France.

L.P., A.H.



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Makelele : « C’est une leçon à retenir ! »

« Vous me connaissez, si on ne m’avait pas forcé à venir, je ne serais pas venu. » Malgré son premier but sous les couleurs parisiennes, Claude Makelele n’avait pas forcément envie de s’exprimer après la déception du nul hier soir. Mais le capitaine du PSG a forcé quelques instants sa nature.

Quel est votre sentiment après ce nouveau résultat décevant ?


Claude Makelele. C’est vraiment dommage qu’on n’ait pas su maintenir notre avantage plus de quatre minutes.
Le plus embêtant, c’est qu’on aurait dû faire bloc. On n’a pas su le faire et nous laissons filer deux points importants.
Voilà. Je ne peux donc qu’être déçu.

On vous sent même vraiment frustré…

Oui car il y a eu un manque de maturité de notre part. Nous avions envie de bien faire, ce n’est pas le problème.
Mais cela nous apprendra. C’est vraiment une leçon à retenir ! Il faut maintenant se servir de ça pour la suite. Il reste deux matchs ( à Rennes et contre Grenoble au Parc ) pour bien terminer l’année. A nous de faire ce qu’il faut.

Il y a longtemps que vous n’aviez pas marqué en France.


(Sourire.) Mais c’est parce que je suis parti longtemps ! Ça fait toujours plaisir de marquer mais j’ai du mal à être vraiment content car ce n’est pas le but de la victoire. Sur l’action, je me suis appuyé sur Erding. Le gardien de Lens est sorti très vite, mais j’ai su frapper le ballon… Et c’est rentré.

A cet instant, la joie de vos coéquipiers était énorme…

Ils me font le coup à l’entraînement quand j’arrive à marquer. A ce moment-là, ils viennent tous me chambrer. C’est ce qui s’est passé. Je les comprends car je ne leur donne pas souvent l’occasion de me féliciter ! Mais c’est vrai que c’est plutôt agréable de marquer à Paris.

Personnellement, qu’avez-vous ressenti ?

Je n’ai pas vraiment eu le temps de savourer car Lens a égalisé beaucoup trop vite. Maintenant, tout ce que je souhaite, c’est qu’on se serve de la solidarité démontrée sur mon but afin de revivre d’autres bons moments. Je suis sûr qu’il y en aura bientôt d’autres.

Propos recueillis par Christophe Bérard


leparisien.fr
sylvain
Le Parisien

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Les notes des joueurs



Antoine Kombouaré avait reconduit l’équipe victorieuse de Saint-Etienne avec Erding et Luyindula en attaque. Mais trois jours après leur large succès (3-0), les Parisiens sont apparus émoussés et incapables de reproduire leur entame de match du week-end dernier. Makelele a marqué son premier but sous les couleurs parisiennes mais cela n’a pas suffi.


Edel (5,5). Les pressions dont il fait l’objet de la part d’un ancien entraîneur ne l’ont pas perturbé. Ses interventions sur les ballons aériens sont toujours aussi sûres. Impuissant sur le but de Maoulida.

Ceará
(4,5). Fautif sur l’égalisation lensoise. Et son apport offensif s’est limité à une saillie sur le côté droit en première période. Trop peu quand on sait que c’est souvent sur son côté que se débloquent les situations.

Camara (4,5). Des hésitations qui ont fait frissonner le Parc. Il s’est repris par la suite mais il doit impérativement gommer ces scories qui le sanctionnent autant que son équipe.

Sakho (4,5). Il oublie Maoulida dans son dos sur le but lensois. Dommage car jusque-là, sa prestation était plutôt convaincante avec une volonté constante de simplifier son jeu.

Armand (3). Trop souvent éliminé par Akalé. Comme depuis le début de la saison, il peine face aux attaquants vifs et techniques. Et quand ça va vraiment trop vite, il se met à la faute. Heureusement pour lui, la concurrence est maigre à son poste.

Jallet (5). On a longtemps guetté le Jallet virevoltant et décisif vu contre Saint-Etienne, on ne l’a pas souvent croisé. Mais il n’a jamais renoncé. Remplacé par Maurice (86e).

Makelele (5,5). Un début de match porté vers l’avant qui a abouti à son premier but avec Paris. Mais cette réalisation ne doit pas faire oublier un nombre important de ballons perdus.

Clément (4,5). La courbe inverse de son capitaine. Timide à l’entame, il a ensuite récupéré des ballons pas toujours bien exploités. Trop peu cependant. Remplacé par Giuly (86e)

Sessegnon (5). A cherché à dynamiser le jeu parisien avec des fortunes diverses. Il lui manque encore la constance. A soigné son repli défensif surtout en première période.

Erding (4,5). Une volonté de bien faire qui s’est transformée en dribbles ratés et en fautes sur les défenseurs lensois. Pas vraiment inspiré jusqu’à la remise pour Makelele sur l’ouverture du score. Son manque d’entraînement de la semaine dernière s’est fait ressentir. Remplacé par Chantôme (74e)

Luyindula (5). L’attaquant parisien le plus dangereux, mais pas décisif pour autant. Des talonnades pas toujours utiles qui gâchent notre plaisir mais aussi le sien.

A Lens, Akalé et Maoulida se sont montré à leur avantage en attaque et Yahia a assuré en défense.

L’arbitre, M. Vileo (5), a été efficace mais il oublie une faute de Clément en première période sur une contre-attaque lensoise et un pénalty en faveur de Luyindula.
Kiolm
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La neige s'invite au Camp des Loges

Compte tenu des conditions météo et surtout de l'épaisseur de neige qui recouvre les terrains du Camp des Loges, la séance d'entraînement du Paris-SG prévue à 10h30 aura finalement lieu à 15 heures. Les joueurs n'ont même pas pu se rendre au centre d'entraînement. Seul Grégory Coupet qui réside non loin du camp et Raphaël Févre, le préparateur physique ainsi que l'attaché de presse étaient sur place à l'heure dite. - C. MICHEL.


Lequipe.fr
Shakaboom
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Rothen libre de partir

Le milieu Jérôme Rothen, très peu à son avantage avec les Glasgow Rangers, a obtenu son bon de sortie pour le mercato hivernal. Prêté pour une saison par le Paris Saint Germain n'a plus jouer ( unsure.gif ) depuis le 20 octobre et n'a disputer ( blink.gif ) au total que huit rencontres avec le club aux 110 titres nationaux.


lequipe.fr
Ronan
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Foot - Coupe
Le PSG menace d'envoyer la CFA

Le PSG, mécontent de la programmation du 32e de finale de la Coupe de France contre Aubervilliers, le dimanche 10 janvier à 20h45 au Parc des Princes, a brandi la menace d'aligner son équipe réserve si un accord n'est pas trouvé avec la FFF, a indiqué à l'AFP le directeur général du club Philippe Boindrieux. Ce match précède d'à peine trois jours le 8e de finale de la Coupe de la Ligue que le PSG doit disputer contre Guingamp, le mercredi 13 janvier au stade du Roudourou (17h00).

«J'ai déjà fait part oralement à la Fédération de notre immense mécontentement, a déclaré M. Boindrieux. Je m'apprête à leur écrire pour qu'on joue au moins le dimanche après-midi. Si la Fédération n'entend pas raison, on en discutera avec le président Robin Leproux, et s'il faut faire jouer l'équipe de CFA le dimanche et les pros le mercredi, on le fera. A un moment donné, ça suffit».

«Tout le monde était d'accord pour jouer au Parc, on voulait faire une grande fête pour le football francilien, a encore expliqué le dirigeant parisien. En contrepartie, on avait demandé à jouer le samedi dans l'après-midi pour pouvoir récupérer. Les dirigeants d'Aubervilliers voulaient faire venir des jeunes de la région avec leurs éducateurs. Là, on se retrouve avec ce match un 10 janvier, un dimanche, à 20h45. On cherche quoi? J'entends dire que le football français doit remplir les stades, offrir du spectacle mais il faut éviter de faire n'importe quoi et faire jouer des matches en plein janvier, en soirée et en plus un dimanche. On joue en Coupe de la Ligue le mercredi d'après. On n'aura que deux jours et demi de récupération»

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sylvain
Le Parisien

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Le PSG doit se racheter en Bretagne

Les Parisiens vont tenter de récupérer à Rennes les points abandonnés mercredi au Parc des Princes face à Lens. Claude Makelele, le capitaine du PSG, ne sera pas du voyage.


Hier matin, pour préparer leur dernier déplacement de l’année, à Rennes, les Parisiens ont joué… au basket. Antoine Kombouaré et ses hommes ont été contraints de s’adapter aux conditions climatiques et d’effectuer leur séance d’entraînement dans un gymnase de Saint-Germain-en-Laye. « C’est très embêtant, c’est une préparation difficile, dit-il. Les terrains sont enneigés et on n’a pas de synthétique. Mais je l’ai dit aux joueurs, on ne prendra pas ça comme excuse. On est prêts ! »
Prêts à effacer le décevant match nul 1-1 contre Lens mercredi. « On est sous le coup d’une grosse déception, poursuit Kombouaré. On avait fait le plus dur… Ce qui est arrivé doit nous servir de leçon, après il ne faut pas trop se poser de questions et se mobiliser. Il faut tout faire pour récupérer les points perdus face à Lens. On ne va pas à Rennes pour ne pas perdre mais pour gagner. »

Deux outsiders décevants

Entraîneur du PSG n’est pas un métier facile. Il faut notamment avoir beaucoup d’imagination pour renouveler son discours tant les scénarios se répètent avec cette équipe. Depuis le début de la saison, le PSG a concédé cinq matchs nuls, cinq fois sur le même score : 1-1. Quatre des cinq défaites ont été concédées sur la plus petite marge : 1-0. La plupart du temps, les buts encaissés l’ont été alors que Paris maîtrisait la partie. Trop souvent, en fin de match, des erreurs individuelles, de placement ou d’inattention ont sabordé les efforts collectifs.
Kombouaré a tout essayé pour inverser la tendance. Mais les discours passionnés, les entretiens en tête à tête ou le lancer de poubelle n’y changent rien. Mercredi, Paris a une fois de plus laissé échapper une victoire qui lui tendait les bras. « Petit à petit, les joueurs comprennent, assure pourtant l’entraîneur. Ce qui me rassure, c’est qu’on n’est jamais passé à travers. Après, excusez-moi l’expression, ce sont toujours des matchs à la con. » Y en aura-t-il un de plus ce soir en Bretagne ? Possible, car avec Rennes (10e) ou Paris (8e), on ne sait jamais à quoi s’attendre. « Ils sont au même niveau que nous, estime Kombouaré. Ils sont à notre image, ils ont de grosses individualités. C’est une équipe capable de bien jouer, de porter le danger à tout moment. A Monaco (NDLR : mercredi) , ils ne méritaient pas de perdre 1-0. »
Outsiders décevants de la L 1, Rennes et Paris regardent malgré tout vers le haut et le match du jour pourrait permettre à l’un ou à l’autre des protagonistes de retrouver ses ambitions de début de saison. L’automne se termine demain. Au PSG, c’est toujours une lueur d’espoir.


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« Il faut viser haut »

STEPHANE SESSEGNON, milieu de terrain du PSG



Sans langue de bois, le Béninois du PSG a abordé hier matin la situation sportive du club, ses lacunes, ses frustrations et la polémique Edel.

Les erreurs défensives du PSG

« Ça nous fatigue un peu. On répète les mêmes erreurs et on encaisse les mêmes buts. Contre Bordeaux, on avait déjà commis une erreur identique qui nous avait coûté un but.
Nous nous sommes posé des questions. Si cela nous était arrivé qu’une seule fois, on pourrait dire que c’est psychologique. Mais, là, c’est clairement un problème de concentration. »

Son repositionnement sur le côté gauche
« Le coach a décidé de revenir à son schéma en 4-4-2 et souhaite que je joue à nouveau à gauche. Je n’ai plus le choix, je dois m’adapter. Je suis un peu déçu, car ce n’est pas en trois matchs que je pouvais revenir à mon meilleur niveau dans un poste axial. J’avais besoin d’un peu plus de temps pour retrouver mes repères. Sur la durée, j’aurais fini par m’imposer. Mais le coach en a décidé autrement. »

Le bilan sportif du club
« On peut se poser des questions quand on se retrouve, comme nous, au milieu du classement. Au vu de la qualité de notre effectif, nous pouvons vraiment prétendre à mieux. Maintenant, imaginons que nous prenions six points lors des deux derniers matchs : cela irait nettement mieux. On est à Paris ! A un moment, il faut viser haut. »

Le soutien à Edel

« J’ai déjà connu ces moments où des gens veulent profiter de toi, car tu es devenu titulaire dans une équipe. D’un coup, des mecs viennent te réclamer des choses… Il faut que ces gens arrêtent. Moi, j’ai géré le problème comme il le fallait : celui qui me réclamait des sous a appris qu’il ne fallait pas jouer avec la carrière d’un joueur. Au début, on souriait de cette histoire d’âge et de nom dans le vestiaire. Mais, très vite, les blagues se sont arrêtées. Là, on bafoue la dignité des hommes. Comment les parents d’Edel réagissent-ils quand ils entendent cette polémique ? En tout cas, tout le vestiaire le soutient. »
Schultzy
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Kombouaré : «Trop d'insuffisances...»

Battu (0-1) à Rennes, Antoine Kombouaré est très déçu de la prestation d'ensemble de son équipe. Frédéric Antonetti, le coach rennais, estime que son équipe a réalisé l'une des meilleures prestations de la saison. (Photo Presse-Sports).
Rennes - PSG : 1-0

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG): «On prend un but juste avant la mi-temps qui nous fait mal. Je suis très déçu de la 2e mi-temps car j'attendais autre chose, un autre visage. On n'a pas été capable de défendre et de jouer, surtout, et pas capable de faire vivre le ballon. Les occasions qu'on a eues en début de match... il faut tuer le match. Il faut être capable de mettre le doute chez l'adversaire et ça passe par un but. Mais on a eu trop d'insuffisances techniques pour mettre nos attaquants dans les meilleures conditions pour marquer. J'attends surtout qu'on relève la tête très vite contre Grenoble. On va faire appel à la fierté, à l'amour-propre et surtout à la qualité de jeu pour partir en vacances la tête haute.»

Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes):
«C'est un de nos matches les plus aboutis depuis le début de la saison. C'est une victoire qui ne souffre d'aucune contestation même si le score est serré. On peut parler de match référence ce soir. On aurait pu avoir un scénario difficile si Erding marque. Après, on a développé du beau football, avec un beau but qui vient récompenser notre jeu. Je suis satisfait du contenu. On a un un penalty flagrant qui n'a pas été sifflé. Je regrette seulement qu'on n'ait pas mis le 2e. Les deux équipes ont joué donc on a vu un beau match. Mais il y a encore du travail à faire pour s'améliorer. A Monaco, on a joué pour gagner mais on n'a pas trouvé la solution. On est capable de faire de bonnes choses, il faut les répéter. Paris veut jouer le haut du tableau et nous, on a montré qu'on avait des qualités. 29 points c'est bien, il y a eu beaucoup d'aléas. Ce soir, c'était peut-être la première fois où je faisais des choix sportifs car tout le monde était en forme au même moment.» (AFP)

France football.fr
sylvain
Le Parisien

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Encore une désillusion pour le PSG


Le PSG s’est incliné logiquement hier soir en Bretagne. Les Parisiens devront absolument terminer l’année sur une victoire mercredi au Parc contre Grenoble.

Le refrain est connu. Les Parisiens ont quitté le stade de la Route-de-Lorient sous les quolibets de supporteurs déjà les nerfs à vif. Tour d’horizon d’un PSG qui a chaud, mais qui ne brûle pas encore.

Cinq changements pour rien. Le PSG s’est présenté dans une composition inédite en Bretagne. Par rapport au nul face à Lens (1-1) mercredi, cinq joueurs nouveaux ont commencé la rencontre (Traoré, Sankharé, Ngoyi, Chantôme, Giuly).
Quand un club joue trois matchs en six jours (Saint-Etienne, Lens, Rennes), l’entraîneur est obligé de changer de onze type. Frédéric Antonetti a fait tourner mercredi à Monaco, Laurent Blanc hier soir face à Lorient (4-1) et Antoine Kombouaré a attendu la troisième rencontre.
Lors du dernier exemple d’une semaine à trois matchs (Auxerre, Boulogne, Bordeaux), le technicien parisien avait appliqué son turnover au deuxième match (Boulogne, victoire 5-2). Il aurait sans doute dû en faire de même et garder les « titulaires » contre Saint-Etienne et Rennes. « Le résultat ne me donne pas raison, concède Kombouaré. L’idée, c’était de laisser au repos certains, mais surtout de titiller ceux qui jouent parce que je ne suis pas toujours très content d’eux et en relancer d’autres pour instaurer une certaine concurrence. » Raté.

Six défaites, cinq fois 1-0. Le PSG est donc l’équipe qui perd tous les trois matchs (6 défaites en 18 matchs). Un constat inquiétant, même si Paris a déjà visité quelques places fortes. Mais il doit encore se rendre à Lille ou Auxerre, coriaces à domicile. Surtout, ces six revers se ressemblent avec cinq sur le même score : 1-0 (à Toulouse, Marseille, Bordeaux, Rennes et face à Nice au Parc). L’étroitesse de la défaite peut indiquer qu’il ne manque pas grand-chose à ce PSG-là. « Ces cinq défaites sont très rageantes. Ce sont des matchs de merde, glisse un Kombouaré, colère rentrée. Pourquoi pas prendre un bon 4-0 d’un coup comme Monaco contre Lille, puis rebondir tout de suite en battant Rennes (1-0)? On a le sentiment que l’on n’est pas loin, mais on n’avance pas.»

L’objectif est perdu.
Atteindre les 30 points à la trêve : tel était l’objectif des joueurs. Ce sera 29 au mieux, en battant ce mercredi Grenoble au Parc. La saison dernière, à pareille époque, le PSG avait déjà subi six défaites mais comptait six points de mieux (32) à la 18e journée. On connaît la suite : une 6e place, sans Coupe d’Europe. « J’attends que l’on se relève contre Grenoble. Là, on fait appel à la fierté, à l’amour-propre et aux qualités de jeu pour partir en vacances la tête haute. » Même avec tout ça, cela ne suffira pas.


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Edel n’a rien à se reprocher


Pour ce troisième match en six jours, Antoine Kombouaré avait largement chamboulé son onze type et modifié son système en évoluant en 4-1-4-1. Malgré une bonne entame, le PSG a ensuite perdu la bataille du milieu de terrain. Mené au score, il a tenté de revenir après le repos sans parvenir à se montrer vraiment dangereux.



Edel (7). Sollicité trois fois en première période, il a d’abord réussi un arrêt (22e), a hésité à sortir sur un coup franc (38e) et a encaissé un but (40e). Mais il s’est surtout montré plusieurs fois décisif après la reprise (68e, 74e, 78e, 85e).

Jallet (4,5). Latéral droit à la place de Ceará, il a livré une prestation correcte jusqu’au but rennais où il ne voit pas Bangoura dans son dos. Précieux ensuite.

Camara (4). Défenseur central avec Traoré, il commet une grosse erreur de relance (24e) avant de se livrer trop facilement devant Gyan sur le but (40e). Meilleur en seconde période.

Traoré (3,5). Sur le but rennais, il sort lui aussi inutilement sur Gyan. Capitaine d’un soir, il a souffert, notamment en seconde période : battu par Briand (78e), il dévie ensuite involontairement un ballon de la main dans sa surface (82e).

Sakho (5). Latéral gauche à la place d’Armand, il s’en est bien sorti dans les duels malgré quelques placements hasardeux et des relances parfois osées.

Ngoyi (4). Milieu récupérateur devant la défense, il a bien démarré en jouant simple et agressif. Après la 20e minute, il a baissé de pied et se fait bêtement éliminer sur la contre-attaque qui amène le but. S’est repris un peu après le repos.

Giuly
(3,5). De retour dans le couloir droit, il a été trop discret en première période. Il a eu beaucoup de mal à peser sur le jeu. A peine mieux en deuxième mi-temps.

Chantôme (5). Milieu axial plutôt à droite, il a essayé d’apporter offensivement, mais sans réussite. A travaillé défensivement et a récupéré des ballons. Remplacé par Maurice (69e).

Sessegnon (4). Milieu axial en position de relayeur, il a défendu. Quelques bonnes passes dans la profondeur, mais il a souvent été gêné par le marquage tout terrain de M’Vila. Une reprise du droit à côté (58e) à 5 m du but. Suppléé par Luyindula (69e).

Sankharé
(3,5). Milieu gauche, il a bien démarré avant de disparaître. Surtout, il perd le ballon de contre en faisant une talonnade inutile qui amène le but de Bangoura (40e). Averti (72e).

Erding
(5). Attaquant de pointe, il pèse sur les adversaires, mais a semblé un peu isolé par moments. Seul devant Douchez, il tire sur le poteau (18e). Des situations (12e, 71e). Remplacé par Bourillon (83e).

A Rennes, Bangoura, malgré pas mal de déchets, a su être décisif. Cette équipe a le potentiel pour jouer le haut de tableau en gommant ses ratés offensifs.

L’arbitre, M. Bien (5), a plutôt bien dirigé cette rencontre. Oublie un penalty pour Rennes.


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Bruits de couloirs et de tribunes


Certains supporteurs parisiens ont retardé leur départ du stade afin de s’expliquer avec les joueurs, dont le bus était stationné à proximité de la tribune visiteuse. Mécontents de la prestation de leurs joueurs, ils leur ont crié « Mouillez le maillot » avant d’avoir un accrochage avec Sammy Traoré, qui a dû être retenu par Luyindula.
Le dernier match de l’année contre Grenoble, mercredi, s’annonce tendu.

[b][b]Les dirigeants parisiens ne décolèrent pas. L’horaire fixé par la Fédération pour le 32e de finale de Coupe de France face à Aubervilliers (CFA 2) ne leur convient pas et ils ne céderont pas. Pour eux, il n’est pas question de jouer le dimanche 10 janvier à 20 h 45. Le stade sera vide et les conditions climatiques ne seront pas sans risque pour les joueurs. Si Antoine Kombouaré envisage d’aligner son équipe réserve, Robin Leproux va plus loin. « Je suis catégorique, si cet horaire est maintenu, on ne jouera pas au Parc des Princes. On ira au stade Marville (NDLR : à La Courneuve) », assure le président du PSG.


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LE MATCH

RENNES - PSG 1-0 (1-0)
Spectateurs : 26 621. Arbitre : M. Bien.
But. Rennes. Bangoura (40e).
Avertissement. PSG : Sankharé (72e).
Rennes : Douchez - Fanni, Mangane, Hansson (cap.), Danze - M’Vila, Tettey - Bangoura (Saw, 87e), Leroy, S. Marveaux (Lemoine, 84e) - Gyan (Briand, 77e). Entr. : Antonetti.

PSG : Edel - Jallet, Camara, Traoré (cap.), Sakho - Ngoyi - Giuly, Chantôme (Maurice, 69e), Sessegnon (Luyindula, 69e), Sankharé - Erding (Bourillon, 83e). Entr. : Kombouaré.

LE BUT
40e : Sankharé perd le ballon au milieu de terrain et permet à Rennes de partir en contreattaque. Bien lancé par Leroy, Gyan fixe Camara et Traoré plein axe et décale sur la gauche Bangoura. Seul à l’entrée de la surface, l’attaquant reprend sans contrôle du plat du pied et trompe Edel.

LE FAIT DU MATCH
17e : bien lancé en profondeur par Camara, Erding contrôle et se retrouve seul face à Douchez. Son tir heurte le poteau. Malheureusement pour Paris, personne n’a suivi pour reprendre le ballon.

LE CHIFFRE

Le nombre de changements 5effectués par Antoine Kombouaré par rapport à l’équipe qui avait affronté Lens mercredi. Outre Makelele, resté à Paris, Armand, Ceara, Clément et Luyindula étaient sur le banc. Seul le dernier cité est entré en jeu.
sylvain
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Sammy Traoré : « On a mouillé le maillot »


Capitaine d’un soir, Sammy Traoré n’a pu contenir sa colère à l’issue du match en entendant les supporteurs parisiens scander : « Mouillez le maillot ! ». Selon lui, le PSG a fait ce qu’il a pu face à Rennes.


Vous avez eu un petit souci avec les supporteurs au coup de sifflet final...
Sammy Traoré. Non, rien de grave. Ils étaient un petit peu déçus. Ils ont grogné.

Ils scandaient « Mouillez le maillot ! ». Comprenez-vous cette réaction ?
Nous, on a mouillé le maillot. On a essayé de prendre des points, on n’a pas lâché, on n’a pas baissé les bras. Les supporteurs ont fait le déplacement de Paris jusqu’à Rennes, il faisait froid... Ils ont envie de voir leur équipe gagner. Il y a de la frustration des deux côtés. Ils voient le match des tribunes avec tout l’enthousiasme qu’ils ont pour le club. Nous, on est sur le terrain et on se défend le mieux possible. Mais ils seront avec nous mercredi au Parc. Je ne m’en fais pas.

Pourquoi le PSG a-t-il autant souffert face à Rennes ?
Vous trouvez qu’on a souffert ? Malgré le but encaissé, je trouve qu’on fait quand même une bonne première mi-temps. On a l’occasion d’ouvrir le score. La deuxième période est plus difficile, avec beaucoup de vagues rennaises qui nous ont contrariés.

Faire cinq changements par rapport au match précédent, est-ce rendre service aux joueurs ?
Tous ceux qui font partie du groupe postulent pour une place de titulaire. Quand on fait des changements, les joueurs doivent s’adapter et élever leur niveau de jeu pour prouver qu’ils ont leur place dans cette équipe. Le coach prend des décisions, après on joue et on essaie de faire le mieux possible.

Comment trouver des repères avec une équipe autant remaniée ?
On s’entraîne tous les jours ensemble alors les repères on les a. Après, un match n’est pas un entraînement. C’est la compétition, il faut répondre présent.

Comment jugez-vous la prestation des jeunes comme Ngoyi ou Sankharé ?
Ils font le mieux possible... Je ne suis pas là pour juger les uns ou les autres. Je suis là pour faire mon travail le mieux possible en essayant de tirer le groupe vers le haut.

Le PSG prend de plus en plus de retard sur son tableau de marche. Est-ce inquiétant ?
On a malheureusement mal négocié les deux derniers matchs. La première moitié de saison est en dents de scie. Un deuxième championnat va commencer après la trève. Si on s’accroche et si on gomme certaines erreurs de concentration, on aura notre mot à dire.



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Les doublures n’ont pas convaincu


«Certains sont passés à côté. Quand on joue, il faut savoir saisir sa chance », a déclaré Antoine Kombouaré hier soir après la rencontre. Pour ce déplacement à Rennes, le technicien parisien avait décidé d’effectuer cinq changements et de modifier son organisation en passant de l’habituel 4-4-2 à un 4-1-4-1 inédit.

Ce coup tactique a échoué.
Malgré la défaite (1-0) et la triste prestation collective vue en seconde période, les choix du coach ont, semble-t-il, été bien compris par le groupe. « Tout le monde a envie de jouer. Mais en enchaînant quatre matchs en douze jours, si on ne tourne pas, on explose et on s’expose à des blessures, confie Christophe Jallet. Il fallait faire tourner. » Stéphane Sessegnon ajoute : « Le coach a estimé qu’il fallait faire tourner, mais ce n’est pas une excuse, même si Rennes a mis beaucoup d’impact physique. » « On a essayé de s’adapter, poursuit le jeune Younousse Sankharé, un des titulaires surprises hier soir. Nous les jeunes, on a eu du temps de jeu et on a essayé de prouver. Mais je suis déçu, car c’est moi qui perds le ballon sur le but. » La jeune classe parisienne (Sankharé et Ngoyi), lancée au coup d’envoi, a montré certaines limites malgré une bonne entame.
En dépit des points abandonnés ici et là, les Parisiens continuent de croire en des jours meilleurs. « On méritait mieux, cette défaite est frustrante, car Rennes était prenable », confie ainsi Zoumana Camara. « On n’est pas loin de la 5e place, notre objectif de début de saison. On sait qu’avec une série on peut recoller », positive Jallet qui oublie que certains de ses coéquipiers s’imaginaient plutôt disputer une place en Ligue des champions. Le PSG misait sur neuf ou dix points lors des quatre derniers matchs avant la trêve. Au mieux, il n’en prendra que sept en battant Grenoble mercredi au Parc. Pas vraiment de quoi se réjouir.

Le Parisien
sylvain
L'Equipe

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Aubervilliers - PSG à La Courneuve?

Irrités par la décision de la FFF de programmer le trente deuxième de finale de Coupe de France contre Aubervilliers (CFA 2) le dimanche 10 janvier, à 20h45, soit trois jours avant un huitième de finale de Coupe de la Ligue à Guingamp (Ligue 2), les dirigeants du PSG pourraient finalement renoncer à jouer ce match au Parc des princes, comme ils l'avaient proposé. La direction du club a demandé, par courrier, à la FFF de déplacer cette rencontre en milieu d'après-midi et, si possible, le samedi. En cas de refus sur le premier point, le PSG renoncera de prendre à sa charge le coût de la location du Parc que ne peut supporter le club de CFA 2. La rencontre aurait alors lieu au stade Marville, à la Courneuve (Seine-Saint-Denis). Mais le PSG enverrait une formation composée exclusivement de jeunes.
NeiBaF
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Edel : Nicolas Philibert insiste

Nicolas Philibert, l'homme qui accuse depuis une semaine Apoula Edel de mentir sur son âge et son identité, a confirmé dimanche soir l'intégralité de ses accusations et expliqué les raisons pour lesquelles il demandait 35.000 euros au gardien camerounais du PSG. «Je souhaite qu'il porte plainte lundi, ça me permettra de me faire entendre par la police judiciaire et de donner tous les éléments dont je dispose», a-t-il déclaré au micro de Canal+, qu'il a reçu au Liban.

«Si, en 2000, il avait 19 ans, c'est difficile de penser que, dix ans plus tard, il en ait vingt-trois», a souligné celui qui se présente comme l'ancien entraîneur et protecteur du gardien du PSG, dont le vrai nom serait selon lui Ambroise Beyaména. Nicolas Philibert a expliqué qu'il avait, à l'époque du départ du gardien vers l'Arménie, envoyé de l'argent à Edel, à sa demande, et qu'il sollicite aujourd'hui le remboursement de ce qu'il présente comme un prêt. Il assure qu'Edel l'a éconduit en déchirant sous ses yeux un papier lié à ce dossier, dans un hôtel à Montpellier.

Le club de la capitale a toujours présenté ces accusations comme fantaisistes et toujours soutenu qu'il porterait l'affaire devant la justice.

L'Equipe.fr
Hari
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Y a-t-il encore des raisons d’espérer?

Englue au milieu de tableau, défait tous les trois matchs, en panne d’efficacité (4 buts lors des 4 derniers matchs), le PSG ne répond pas (plus) aux attentes. Deux jours avant de boucler l’année 2009 au Parc face à Grenoble, l’équipe de Kombouaré ne peut pas être sûre que 2010 sera meilleure. Existe-t-il des raisons d’espérer ?

OUI. Hoarau va revenir et tout changer. Blessé depuis le 18 octobre (genou droit), l’attaquant réunionnais va rejouer après la trêve.
Même s’il ne faudra pas être trop exigeant avec lui après trois mois d’arrêt, il va transformer le jeu parisien. A priori parfait complément de Mevlut Erding, il devrait offrir de la variété à ses coéquipiers sur des séquences aussi essentielles que le jeu long ou aérien, dos au but, en déviation et sur coup de pied arrêté pendant que le Turc prendra la profondeur. Surtout, Hoarau est un buteur. Il sera la première recrue du PSG cet hiver.

OUI. Les joueurs vont finir par s’améliorer. Kombouaré ne cesse de le dire. A force de répéter aux joueurs qu’ils doivent corriger les petites erreurs défensives qui coûtent si cher, les choses vont forcément finir par changer. En 2010, avec un brin de confiance supplémentaire, Paris devrait arrêter d’offrir des cadeaux à ses adversaires.

NON.
Il n’y a pas de banc et pas d’argent. A Boulogne, la rotation voulue par le coach avait fonctionné (victoire 5-2). Mais dès que le niveau s’élève, comme samedi à Rennes (défaite 1-0), les remplaçants ne « titillent » pas les titulaires, selon l’expression même de l’entraîneur. Même avec le retour de Hoarau, l’effectif reste juste, notamment qualitativement en défense. En plus, Paris n’aura pas les finances pour recruter (ou alors très peu) lors du mercato d’hiver. Au mieux, il s’agira d’un second choix.

NON. Les statistiques sont effrayantes. Avec une moyenne de 1,44 point par match, le PSG avance à un rythme d’escargot. Il est sur les bases d’une formation qui terminera la saison autour des 55 points, ce qui la saison dernière ne permettait qu’une 8e place. Or, le vrai objectif était d’accrocher la Ligue des champions. En ne cadrant aucun tir à Rennes, Paris a étalé une nouvelle fois ses insuffisances offensives. Pourtant, il dispose de la 6e attaque de L 1. C’est oublier que l’équipe a inscrit un tiers de ses buts (9 sur 27) lors de matchs contre des adversaires modestes (4-1 à Sochaux et 5-2 à Boulogne). Cela veut dire que sur les 16 matchs joués, elle a marqué… 16 fois. Pas de quoi décrocher la lune.

Laurent Perrin et Dominique Severac

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Les supporteurs expriment leur ras le bol

Cinq supporteurs, de différentes tendances, donnent leur point de vue sur les résultats actuels du PSG et leur vision sur la deuxième partie de saison.


« Colony Capital responsable »
PAUL SERVIN, 25 ans, abonné à Auteuil


« Le recrutement n’est pas à la hauteur de nos espérances et de nos objectifs. On ne fait plus peur. L’effectif est trop faible, quantitativement et qualitativement. Colony Capital est le premier responsable. Qu’ils investissent dans la rénovation du Parc des Princes plutôt que dans l’amélioration de l’équipe est inadmissible.
On va finir dans le ventre mou, on devient un club moyen. »


« Un début de saison pourri »
CYRIL NOLOT, 25 ans, abonné à Auteuil


« C’est un début de saison pourri. On n’arrive pas à enchaîner deux bons résultats. Kombouaré n’y est pour rien. Lui, c’est un bon. C’est surtout la faute de Colony Capital qui n’investit pas. Ce ne sont pas Maurice ou Sankharé qui vont changer le cours d’un match. Quand Traoré dit après Rennes qu’il a mouillé le maillot, ça me fait bien rire ! On peut se redresser au classement si on recrute au mercato.
Mais comme Colony est radin… »


« On n’est plus un grand club »
FRANÇOIS JOLY, 44 ans, membre de la tribune Boulogn
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« On est à notre place. Les dirigeants ne sont pas du tout réalistes, on n’a pas les moyens de jouer les premiers rôles. Et quand j’entends le président Robin Leproux se satisfaire du nul face à Lens (1-1), quand je vois Stéphane Sessegnon rigoler avec Bangoura cinq minutes après le but rennais, ça me révolte ! On a tout essayé, que se soient différents présidents ou différents entraîneurs, mais finalement il n’y a rien qui marche.
Le PSG ne fait plus peur : on n’est plus une grande équipe, on n’est plus un grand club. »


« Il n’y a pas d’âme »
FRANCK PARAIRE, 39 ans, de l’association PSG Var Paca


« Les joueurs ne se remettent pas en cause. Selon moi, le principal problème vient de la défense centrale. Quand je pense qu’on n’a pas voulu de Gabriel Heinze ! Quels que soient les joueurs, l’entraîneur ou même le président, c’est toujours la même chose. Il n’y a pas d’âme. J’ai du mal à croire qu’on accroche une place européenne.
En fait, je ne comprends plus ce que les dirigeants veulent faire de ce club. Je suis supporteur depuis trente ans, mais là, j’en ai vraiment ras le bol, je suis désespéré. »


«Trop tôt pour accabler le coach »
AMAR BENNACER, 35 ans, porte-parole des Lutèce Falco


« J’étais à Rennes, j’ai vu une purge. C’était dramatique ! Ils n’ont rien fait. On les a vus marcher, c’est honteux ! Il est trop tôt pour accabler le coach. Quand on n’a pas d’argent pour recruter, on a plus de chances de se tromper. Techniquement, l’équipe n’est pas très forte. Mentalement, elle est ultra faible.
Du côté des supporteurs, il y a une vraie lassitude. »

Propos recueillis par L.P. et D.S.


LeParisien.fr
Hari
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Kombouaré : « J’ai ma méthode »

Après une semaine délicate qui a vu le PSG ne prendre qu’un point en deux matchs (Lens et Rennes), le coach parisien réaffirme sa ligne de conduite avant la réception de Grenoble.


Hier après-midi, Antoine Kombouaré a encore poussé un coup de gueule. Alors que la défaite à Rennes (1-0) n’était pas digérée, il s’est adressé au groupe dans l’intimité du vestiaire du camp des Loges. A sa manière. Passé les préliminaires, il a tenté de savoir si certains aspects de son management perturbent ses joueurs.
Tour à tour, il a interrogé Giuly, Sankharé, Sakho et Sessegnon : « Est-ce que c’est parce que je donne l’équipe deux heures avant le début du match que tu n’as pas été bon ? » Tous ont répondu par la négative. Contacté hier soir, Antoine Kombouaré ne renie pas ses propos, mais tient à préciser qu’il a désigné ces quatre joueurs par hasard, juste parce qu’ils étaient devant lui au moment où il parlait. « Je visais tout le monde, nous a-t-il confié. J’ai voulu leur faire comprendre que j’ai ma méthode et que c’est à eux de s’adapter. Mais n’allez pas faire croire que je passe mon temps à me mettre en colère, c’est faux ! »
« Je suis proche de mes joueurs, enchaîne le coach. Je leur explique ma façon de fonctionner. A Valenciennes et à Strasbourg, je donnais aussi mes équipes deux heures avant le match. Je ne vais pas changer pour leur faire plaisir. Si tout le vestiaire venait me voir en me disant que ça pose un problème, j’écouterais. Mais si c’est seulement un ou deux mécontents…»

Quelques fissures apparaissent

L’entraîneur parisien essaie surtout de faire comprendre à ses joueurs qu’ils doivent se remettre en question et ne pas se cacher derrière de fausses excuses. L’échange d’hier reste pour l’heure anecdotique. L’immense majorité du groupe est soudée derrière son entraîneur. Mais comme toujours quand les résultats ne suivent pas, les doutes bourgeonnent. Le changement de système de jeu à Rennes en a surpris certains. D’autres se plaignent de l’absence de mise en place tactique la veille des matchs. Rares sont ceux qui osent dire à leur entraîneur que sa méthode pourrait être améliorée. L’édifice n’est pas en train de s’effondrer. Le PSG, 9e de L 1, n’est pas en crise, mais quelques fissures apparaissent. Une victoire face à Grenoble serait le meilleur moyen de rapidement les colmater.

Laurent Perrin


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Edel n’a pas encore déposé plainte


Edel, le gardien du PSG, n’est toujours pas passé au commissariat. Le portier camerounais devait déposer plainte, hier, contre Nicolas Philibert, l’un de ses anciens entraîneurs, qui remet en cause son âge et son identité. Initialement, Edel était censé s’acquitter de cette tâche la semaine dernière, mais l’enchaînement des matchs face à Lens et Rennes l’en a empêché.
Hier, sur les conseils de son club et de son avocat belge, le successeur de Coupet dans la cage parisienne a encore repoussé cette formalité. Il a pris le temps de consulter un avocat pénaliste parisien afin d’affiner et de consolider son dossier. Preuve s’il en est que cette affaire Edel est prise très au sérieux du côté du PSG. « Il va déposer plainte. C’est une certitude, il me l’a confirmé dimanche soir mais ce n’est pas un dossier facile », assure l’agent du gardien.

F.G. et L.P.




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Aubervilliers - PSG, ça coince toujours


Ce qui devait être la fête du football francilien est en train de virer à la pomme de discorde. La Fédération française a programmé le 32e de finale de Coupe de France entre Aubervilliers (CFA 2) et le PSG le dimanche 10 janvier à 20 h 45, afin d’être retransmis sur Eurosport. Problème : les deux clubs n’y trouvent pas leur compte.
Ils l’ont fait savoir à la FFF et depuis… rien ne bouge. « L’horaire tardif ne nous convient pas car la ville avait prévu d’emmener plusieurs milliers de jeunes, explique Karim Belkebla, directeur sportif d’Aubervilliers. Le PSG a eu un geste élégant en acceptant d’inverser le match au Parc, mais, à cause du froid et de l’école le lendemain, beaucoup risquent ainsi de ne pas pouvoir venir. » De son côté, le PSG craint les gelées nocturnes et éventuellement les trente minutes de prolongation alors qu’il rejoue trois jours plus tard à Guingamp en Coupe de la Ligue. Si les dirigeants parisiens n’obtiennent pas de jouer dans l’après-midi ou, au pire, à 18 heures, ils refuseront que la rencontre se déroule au Parc. Il faudrait alors qu’Aubervilliers trouve un stade de repli, ce qui ne serait pas une mince affaire. Hier, la FFF est restée sur sa position. Ce serait vraiment dommage que la fête tourne au fiasco.

F.G., L.P. et L.Pr.



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PSG Express

Hier. Entraînement à huis clos. Séance sur un terrain synthétique du stade Georges-Lefevre.

Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 15 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Hoarau (genou), Coupet (cheville), Makonda (déchirure cuisse).

Rendez-vous. PSG - Grenoble, 19e journée de L 1, demain au Parc. (19 heures, Foot +).

Lille - PSG, match de la 20e journée de L 1, se jouera le samedi 16 janvier à 21 heures.


leparisien.fr



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Apoula Edel : « Tout faire pour l’emporter »

Le gardien parisien revient sur sa belle prestation malgré la défaite à Rennes et sur son désir de rachat face à Grenoble.

Edel, les conditions météorologiques ne sont pas idéales pour s’entraîner. Comment les séances se déroulent-elles ?


« Je compense par beaucoup de travail en salle. Abdos, saut à la corde… car c’est vraiment difficile dehors. Cet après-midi, le terrain synthétique était enneigé, on ne pouvait donc pas faire grand-chose. Il y a un risque de blessure. Tu n’as pas d’appui et tu peux donc glisser facilement. On peut se faire mal sur un ballon anodin. »

Es-tu déçu après la défaite à Rennes ?

« C’est une grosse déception. Durant le match, je sentais qu’on pouvait revenir. J’étais vraiment déçu lorsque l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre. »


Tu as permis à l’équipe de rester dans le match grâce à tes nombreuses parades…

« Nous n’avons pas été bons. Si j’avais vraiment réalisé un bon match, j’aurais arrêté le tir de Bangoura et nous serions repartis de Rennes avec quelque chose. C’est dommage. »

Le groupe souhaite-t-il se racheter face à Grenoble ?

« Oui. C’est le dernier match avant la trêve hivernale. Il reste une rencontre à la maison et nous n’avons pas le choix. Il faut la gagner de la plus belle des manières. Ca va être un match difficile car Grenoble va sûrement venir pour prendre un point alors que nous allons tout faire pour l’emporter. »

Quel est ton programme pour les vacances de Noël ?


« Je ne vais pas au Cameroun. Je reste en France et vais trois jours chez mes potes, à Montélimar. Je reviendrai ensuite pour me mettre au boulot. En janvier, c’est reparti ! »


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