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sylvain
Football365


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PSG/Kombouaré : « Rassurer Edel »

Pour le match de samedi à Lens où le PSG ne pourra pas compter sur ses supporters, Antoine Kombouaré compte sur un Edel Apoula au meilleur de sa forme après les erreurs des matchs précédents. L'entraîneur parisien reconnaît également qu'il ne se fixe que des objectifs sur du court terme.

Antoine Kombouaré, quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ?
Nos objectifs sont des objectifs à court terme. Nous allons voir sur le mois de mars. Nous avons cinq matchs, quatre en championnat et un quart de finale de Coupe de France. Aujourd'hui, il n'y a pas besoin de parler de classement. Il faut d'abord voir si nous sommes capables de relever la tête et, au fur et à mesure, nous allons pouvoir avancer.

A Lens, vous ne pourrez pas bénéficier du soutien de vos supporters…
Ce n'est pas un souci. Que les supporters soient là ou pas, notre objectif est de gagner à Lens. Nous aurions préféré qu'ils soient là, mais ils ne seront pas là. C'est comme ça, c'est la décision qui a été prise en haut lieu, donc nous n'allons pas à aller contre.

Comment avez-vous fait pour relancer Edel, coupable sur le deuxième but contre Marseille ?
C'est toujours délicat. Il faut lui parler, car la petite erreur qu'il fait contre Marseille cause de gros dégâts, mais il faut en même temps le rassurer, être auprès de lui et le remettre sur pieds. Car contre Lens, il va jouer, et nous attendons un grand Edel pour ne pas prendre de but. Coupet ? Je fais en fonction de ce que le staff médical va me dire et des retours que j'aurai de son travail quotidien.

Propos recueillis par A.C au Camp des Loges (Rédaction Football365.fr)
Socio
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PSG, année zéro...

Le Paris Saint-Germain fête son quarantième anniversaire, en même temps qu’il semble en train de mourir. Oui, le Paris SG qui a fait rêvé tant de personnes n’existe plus. Ce soir, à Lens, commence une nouvelle ère. Celle du PSG, année zéro.

Quand tu es rentré chez toi, dimanche 28 février, les images de la soirée ont défilé pendant un bon bout de temps dans ta tête. Dans la solitude des nuits froides et obscures qui caractérisent les fins d’hiver, tu t’es retrouvé comme un con et tu as pensé « voilà, c’est fini ». Quelque chose s’est fissuré. Irrémédiablement. Le PSG que tu as aimé et qui t’a fait rêvé s’en est allé. Déjà, cet été, quand tu avais vu les nouveaux maillots, tu n’avais pas reconnu les couleurs dont tu étais tombé amoureux. Tu t’es dis qu’un truc avait changé. Foutue crise de la quarantaine. Mais voilà, ton club a eu l’existence tragique des héros destinés à mourir jeunes.

Alors, tu te rappelles. Dans ta tête, tu vois le but de Dhorasoo au Stade de France contre Marseille en 2006. Finale de coupe de France. Une soirée parfaite. Et zou, tout défile dans ta mémoire. Ces années 2000, ce chérubin de 21 ans, tout sourire dehors, qui fait ses premiers pas à Auxerre. Ce Brésilien malicieux, Ronnie... Comment oublier les buts de Pauleta aussi ? Tu te souviens cette dernière journée de 2004 où Pedro marque son dix-huitième but de la saison pour arracher une victoire à Bastia, trois points qui envoient le club en Ligue des Champions ? Ah, Pedro...Une autre époque. Pas forcément la meilleure, c’est sûr. Mais de bons souvenirs tout de même.

Francis – Président – Borelli, tu te souviens ? Sa classe, ses chemises roses et sa fameuse sacoche. Le siège du club se situait dans son appartement parisien. Autre époque, autre classe. Francis, c’était un type qui avait écrit une lettre en forme de déclaration d’amour à Michel Platini pour qu’il signe à Paris. Et qui avait mangé l’herbe du Parc quand le PSG remporte la Coupe de France en 1982 contre Nantes. Le premier trophée... En parlant de Coupe, tu te souviens de cette série de penalties homériques en demi-finale contre Rouen ? Dominique Baratelli avait tout sorti ! Il faut dire que sous Borelli, ton équipe était vraiment magique. Le premier titre de champion de France, la première participation à une Coupe d’Europe. Tu te rappelles ce premier match contre Sofia au Parc ? Nabatingue Toko avait sorti un de ces retournés dont il avait le secret. Tu te rappelles les Susic, Rocheteau, Fernandez, Joël Bats ? C’était sacrément beau à regarder jouer, des types comme ça...

Et puis un jour, Francis s’en va. Canal arrive, tu déchantes un peu, au début. Et tu te remémores le recrutement d’alors. Ricardo, Valdo, Lama, Ginola, Weah…L’Euro 1996 ? En demi-finale contre la République Tchèque, il y a cinq Parisiens titulaires avec Les Bleus. À l’époque, ça semblait normal. Parce qu’à l’époque, ton club, c’était une référence. Tu te souviens du premier match de Raï, contre Montpellier, et son coup du foulard en guise de présentation ? Même si sa première année restera difficile, c’était quand même le capitaine du Brésil qui signait à Paris. Les années 90, c’était aussi et surtout la folie européenne. Tu te souviens la tête de Kombouaré contre le Real ? Le match dantesque au Parc contre Liverpool avec un Jérôme Leroy incandescent ? Et le match retour contre Bucarest ? Les quatre passes décisives de Leonardo pour ses adieux... D’ailleurs, tu sais très bien où tu étais le 8 mai 1996...Les années 90, c’est aussi le début des très, très grosses ambiances au Parc des Princes. Le début de la cohabitation entre Auteuil et Boulogne, les premiers échanges, « Allez Paris, Paris est magique ». C’était l’époque où le stade était rempli, l’ambiance chaude mais agréable. Le match, tu y pensais une semaine à l’avance et tu avais hâte d’être au Parc. Le Parc des Princes portait alors bien son nom.

Evidemment que ton club a une histoire. Plus tôt, c’est Daniel Hechter, un couturier, qui avait dessiné le maillot de la capitale. Un signe, assurément. Une manière d’affirmer que rien ne serait jamais banal au Paris Sg. Comment cela aurait-il pu l’être d’ailleurs ? Même si M.Hechter sombrera avec l’histoire de la double billetterie, il aura écrit les premières lettres de noblesses du club. En ce temps-là, les esthètes du ballon rond étaient chez eux à Paris. Tu te rappelles des premiers pas de Mustapha Dahleb ? Et François M’Pelé ou Vélibor Vasovic ? Et puis, tu te souviens de ce 2 février 1970 au matin ? Peut-être pas, ça commence à faire loin. Mais l’histoire, tu la connais forcément. On te l’a racontée au Parc, ou tu l’as lue. Souviens-toi : ce jour là, Pierre Bellemare avait posé la première pierre de ton club. Alors que le Parc des Princes devait être rasé, l’animateur radio d’Europe 1 avait lancé un appel à l’initiative des dirigeants parisiens : il souhaitait créer un grand club de football à Paris avec l’appui d’associés, qui feront partie intégrante du club pour la modeste somme de 25 francs. 17 000 gars avaient donné. En 1974, il y a ce fameux barrage contre Valenciennes et le club accède pour la première fois en première division. Il ne l’a jamais quittée depuis.

C’est loin tout ça, c’est loin. Tu ne regrettes pas grand chose, si ce n’est cette fin que tu voyais venir depuis un peu de temps déjà. Tu ne regrettes rien, mais tu es triste. Très triste. Le terrain, les tribunes, la direction, les joueurs, le maillot. Ce soir, à Lens, plus grand chose ne ressemblera au PSG que tu as aimé. Alors tu te souviens des jours heureux, et tu pleures. Mais tes larmes n’y pourront rien changé.



So Foot
sylvain
Résumé (vite fait désolé) de l'Equipe.

Citation
Paris, seul contre Lens

Dans l'article du jour, on apprend que le ministère a procédé à 18 IDS judiciaire et 125 IDS administratives depuis dimanche. Cela donne en tout aujourd'hui 199 fans du PSG qui doivent pointer au commissariat les jours de matchs.
Sinon, au niveau sportif, le groupe a l'air lassé et beaucoup gouteraient très peu de devoir aller à Chicago une semaine, juste après la fin du championnat, comme l'aimerait Kombouaré.
Enfin, Kombouaré parle des supporters de Lens comme d"un douzième homme, un public fantastique qui les aide à se transcender."

Dans le deuxième article (Hoarau-Erding, le duo balbutie) , on a une analyse sur le duo Hoarau-Erding.
Quelques chiffres:

- Quand Erding joue sans Hoarau:
13 matchs, 22 buts inscrits, 1 but toutes les 57 mn et 46% de victoires.

- Quand Hoarau joue sans Erding:
4 matchs, 6 buts inscrits, 1 but toutes les 71 mn, et 0 victoire

-Quand Hoarau et Erding jouent ensemble:
5 matchs, 2 buts inscrits, 1 but toutes les 206 mn et 20% de victoires.

Enfin il est repris dans cet article que Erding serait assez égoiste et que son attitude serait mal perçu par certains de ses coéquipiers ainsi que par le staff technique, qui le fait peu travailler avec Hoarau.
alex94130
Citation
Des supporters parisiens arrêtés à Lens

Malgré l'absence de déplacement officiel organisé pour ses supporters par le PSG, une quarantaine de fans parisiens ont été interpellés samedi dans les rues de Lens, avant le match opposant dans la soirée les deux équipes. En vertu d'un arrêté préfectoral leur interdisant de se trouver à proximité du stade Bollaert en plus d'y entrer, les contrevenants ont été conduits au commissariat de la ville et verbalisés en cas d'infraction avérée, a annoncé la préfecture. «De façon générale, c'est calme. Les interpellations se sont bien déroulées», a indiqué à l'AFP la sous-préfète de Lens, Isabelle Pétonnet. Certains des individus étaient en possession de fumigènes et de billets pour le match, qui leur ont été confisqués.

Pour cette rencontre, un dispositif «inédit» de sécurité a été mis en place par les forces de l'ordre après les affrontements entre supporteurs parisiens, dimanche dernier en marge de PSG-OM. Sur demande express du ministère de l'Intérieur, la commission des compétitions de la Ligue (LFP) a par ailleurs demandé au RC Lens de ne commercialiser aucun billet dans la tribune visiteurs du stade.


www.lequipe.fr
Biz Markie
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Foot- L1- 27e j.
Paris arrache un point à Lens

Une semaine après s'être fait humilier à domicile lors du clasico, le Paris-SG a arraché un point à Lens (1-1) grâce à un but de Sessegnon dans le temps additionnel. Ce résultat ne fait avancer personne, les deux formations étant toujours scotchés dans les profondeurs du classement (14e et 15e) avec le même nombre de points (34) au compteur. Si ce nul ne fait pas vraiment les affaires des joueurs de la capitale, il permet aux moins au groupe d'Antoine Kombouaré de respirer un peu. Les Lensois, eux, peuvent être franchement déçus. Ils ont laissé filer un succès, un troisième de suite à domicile, qui leur tendait les bras.

En manque de sérénité depuis le début de l'année, les Parisiens avaient annoncé leur volonté de réagir. Mais entre les intentions et la réalisation, il y a parfois eu un gouffre. Notamment pendant la première demi-heure. Et si devant Erding a été remuant, son association avec Hoarau n'a toujours pas fait d'étincelles. Trop pauvre dans la construction, les joueurs du PSG ont également affiché des lacunes en défense. La présence de Sakho, de retour de suspension comme Sessegnon, n'a pas permis à l'équipe parisienne de trouver sa stabilité.

Et Sessegnon a surgi...

En première période, les Lensois ont été trop maladroits dans la dernière passe. Edel a juste eu à détourner d'une claquette un corner direct de Jemaa (7e). Mis en confiance, le PSG a essayé de développer un peu plus de jeu, et il aurait pu prendre l'avantage. Seulement, Erding n'a pas obtenu le penalty qu'il a réclamé sur une intervention suspecte de Yahia (30e) et a vu sa tête repoussée par la transversale (44e). Mais les Lensois ont fini par trouver l'ouverture. Un tir contré de Monnet-Paquet est revenu à Roudet (64e), tout juste entré en jeu, dont la frappe est déviée par Jallet. Un coaching gagnant pour Wallemme. Malgré quelques poussées désordonnées des Parisiens et un but refusé à Camara (86e) pour hors jeu, Lens pensait tenir son succès. Seulement en fin de temps additionnel, sur un ultime coup-franc enroulé de Sankahré, Runje a repoussé mais Sessegnon a surgi pour égaliser (90e+4).

lequipe.fr
Varino
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Antoine Kombouaré, Sylvain Armand, Younousse Sankharé et Stéphane Sessegnon reviennent sur le match nul entre le PSG et Lens.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)

« C’est un match nul synonyme de victoire parce que compliqué à obtenir. Nous égalisons dans les arrêts de jeu au prix de gros efforts. On a surtout montré qu’on avait du caractère et un mental énorme car on revient au score dans des conditions difficiles. C’est fantastique ! Félicitations aux joueurs car le mérite leur revient. Après une semaine difficile, certains nous pensaient morts. On a montré ce soir qu’il fallait compter avec nous. Il faudra aller chercher dès le week-end prochain les trois points face à Sochaux. »

Sylvain Armand (défenseur du PSG)
« En revenant au score, nous montrons à beaucoup de monde que nous avons du caractère, un mental. On a su renverser la vapeur. En s’accrochant, en continuant à défendre et en allant de l’avant, nous parvenons à égaliser à la 94e. Cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps et ça fait du bien. »

Stéphane Sessegnon (milieu de terrain du PSG)
« On a de la chance. Younousse frappe très bien son coup franc et Runje réalise un superbe arrêt. C’est important qu’on soit à la réception. Ca fait plaisir d’égaliser en fin de match car cela ne nous était pas arrivé depuis longtemps d’encaisser un but et de revenir au score. Nous avons fait preuve d’un gros mental ce soir. J’espère que la chance va maintenant tourner. Même si on ne gagne pas, on revient dans les derniers instants et c’est important. »

Younousse Sankharé (milieu de terrain du PSG)
« Même menés au score, nous avons poussé. On n’a pas lâché et fait preuve d’un gros mental. Le coup franc était notre dernière chance. Je le sentais bien et mes coéquipiers m’ont fait confiance. Ca a payé et je suis très content. Cela me fait énormément plaisir. »

JR/VG
PSG.FR
NeiBaF
Citation
«A ceux qui nous pensaient morts»

Malmené à Lens, Paris a arraché dans les arrêts de jeu le point du match nul (1-1). Un bol d'air pour le PSG d'Antoine Kombouaré, qui savoure ce point précieux...

«Antoine Kombouaré, ce résultat doit vous faire du bien, non ?

C'est un point mérité qui fait beaucoup de bien. On a fait de gros efforts. Malgré cela, Lens a ouvert le score. Tout le mérite en revient aux joueurs. C'est une énorme récompense par rapport à une équipe qui s'est révoltée et n'a pas accepté la défaite. C'est une énorme satisfaction.

Cette volonté d'aller jusqu'au bout est importante ?
Nous avons montré à tous ceux qui pensaient que nous étions à la rue ou morts que nous avions du caractère. L'esprit de révolte était là. Il fallait avoir un gros mental car nous avons vécu une semaine très difficile. Ça a été très compliqué, pas évident de préparer ce match. C'est la preuve que le groupe vit bien et que les joueurs n'ont pas envie de se laisser marcher dessus. Maintenant, ce n'est qu'un point de pris mais, sur le plan mental, ça fait énormément de bien et cela va nous permettre de bien travailler cette semaine. Et, j'espère, de valider ce point par une victoire face à Sochaux, la semaine prochaine.

Avez-vous eu peur ?
Face à une belle équipe de Lens, de grosses individualités... Nous avons été fébriles, en difficulté en début de match. Ce n'est pas une excuse mais les conditions de préparation ne sont pas évidentes en ce moment pour les joueurs. Mais ils ont fait bloc, ont été costauds et été efficaces par rapport au week-end dernier. Nous avons parfois été bousculés mais nous avons montré beaucoup de solidarité. Ce but est mérité car nous nous sommes procuré des situations. On sait que ça ne sourit pas en ce moment mais il ne faut pas lâcher. C'est la récompense pour une équipe qui n'accepte pas la défaite.

Mais encore ?
Encore une fois, dans les conditions dans lesquelles on a préparé ce match, c'était compliqué. Tout le stade était hostile, on le savait. On savait qu'on ne pouvait compter que sur nous. Il faut féliciter les joueurs. Ils montrent depuis pas mal de matches des qualités. Là, sur le plan psychologique, c'est une énorme satisfaction. Maintenant, c'est la vérité d'un match et il faut renouveler ces performances sur les matches à venir.

Que leur avez-vous dit cette semaine ?
Il fallait un peu les vexer dans leur orgueil. Aujourd'hui tout le monde nous donnait comme une équipe incapable d'avoir un mental, de revenir au score. Tout le monde pensait qu'après la cuisante défaite face à Marseille nous allions venir ici en étant à la rue. Dans la difficulté, j'ai vu une équipe qui se bagarre, reste soudée, fait les efforts.

Cette absence des supporters à l'extérieur est particulière...
Il faut faire abstraction de l'environnement extérieur, se concentrer sur son travail, être soudés. Mais on n'a pas à juger des décisions qui ont été prises au dessus. Il faut être costaud et faire notre boulot du mieux possible. C'est compliqué, mais on le sait. Le principal est qu'on soit prévenus. Il faut un état d'esprit irréprochable.»



Citation
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A Lens, le PSG revient de loin (1-1)

En égalisant à la dernière minute de jeu, le PSG a ramené un point de Lens (1-1). Mais Paris perd deux places au classement et se retrouve 14e.


Ce n'est pas une victoire, mais c'est déjà un peu inespéré. Car avant l'égalisation de Sessegnon au bout du temps additionnel, le PSG avait pratiquement tout fait pour repartir de Lens avec 0 point. Certes, le PSG aurait pu bénéficié auparavant d'un penalty. Certes, Mevlut Erding avait frappé la barre. Mais pour retrouver un tantinet le sourire, une semaine après le dramatique PSG-Marseille (0-3), Paris devra sans doute faire un peu plus.

Comme prévu, le parquage visiteur du stade Félix-Bollaert, qui devait initialement accueillir 1800 supporteurs parisiens, était vide. Sur la pelouse en revanche, c'est toujours un peu la même histoire et les joueurs du PSG ont longtemps affiché les mêmes lacunes, récurrentes depuis le début de saison, à savoir de la fébrilité en défense et une terrible déficience dans l'animation offensive.

Dès l'entame de match, les Parisiens semblent complètement perdus face au jeu en mouvement des Lensois. Edel s'emploie d'abord sur un corner rentrant de Jemaa (7e). Comme un symbole de la nervosité ambiante, les joueurs de Kombouaré, de leur côté, multiplient les fautes et tentent tant bien que mal de se parler pour faire bloc.

Paradoxalement, le PSG se procure pourtant les meilleures occasions de cette première mi-temps. Armand, sur un coup franc lointain, sollicite Runje (28e), puis M. Buquet oublie un penalty pour une faute de Yahia sur Erding (29e), avant qu'une reprise écrasée de Sessegnon ne soit captée par le gardien lensois (32e).

En face, Lens obtient régulièrement des situations chaudes sans véritable occasion de but jusqu'à cette sortie décisive d'Edel devant Jemaa (38e), suivie d'une frappe enveloppée mais non cadrée d'Eduardo (43e). En fin de première période, Erding coupe la trajectoire d'un coup franc de Sessegnon, mais la tête de l'international turc échoue sur la barre (44e).

Sessegnon égalise... à la dernière minute

A la pause, Paris aurait donc pu mener au score mais les 45 premières minutes des joueurs de la capitale laissent encore une sérieuse place au doute. Des doutes qui persistent en début de deuxième période. A l'heure de jeu, Camara sauve les meubles devant Eduardo (61e). Hermach prend lui sa chance de loin et voit Edel sortir sa tentative en corner (67e). Mais sur le corner qui suit, le ballon traine dans la surface et Roudet, à peine entré en jeu, ouvre le score d'un tir contré (68e).

Zoumana Camara croit égaliser en fin de match mais son but est logiquement refusé pour un hors-jeu (86e). c'est finalement tout au bout du bout, sur un beau coup franc de Sankharé, repoussé par Runje, que Sessegnon, à l'affût, offre le point du nul (90+4).

C'est peu mais c'est déjà ça. Ce partage des points sur le terrain du 13e de Ligue 1, conjuguée aux bons résultats de Nancy et de Sochaux, fait quand même perdre deux places aux Parisiens qui se retrouvent 14e du classement.


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Lens - PSG : cinq supporteurs placés en garde à vue

A quelques heures du coup d’envoi Lens - PSG, samedi, quelque 70 supporteurs parisiens ont été interceptés et verbalisés pour ne pas avoir respecté les arrêtés préfectoraux leur interdiant les abords du stade Bollaert, à Lens.
Trente supporteurs avaient également été interpellés à Paris, avant même de monter dans le train.

Et ce malgré la décision du PSG de ne plus organiser de déplacement pour ses supporteurs après les violents affrontements de dimanche dernier en marge du match PSG - OM. Cinq supporteurs du club parisien mais aussi lensois et ont été placés en garde à vue, selon la sous-préfète de Lens, Isabelle Pétonnet.

Avant le match, alors que de nombreux véhicules étaient contrôlés aux abords du stade, les voitures immatriculées en Ile-de-France faisaient l'objet d'une attention toute particulière. «De façon générale, c'est calme. Les interpellations (des supporteurs) se sont bien déroulées», a indiqué la sous-préfète.

En possession de billets pour le match

Les quelque 70 personnes interpellées à Lens, frappées par deux arrêtés leur interdisant de se trouver à proximité et à l'intérieur de l'enceinte lensoise, ont été conduites au commissariat de la ville et verbalisées en cas d'infraction avérée, avant d'être relâchées pour la plupart, a-t-elle précisé. Certains étaient en possession de fumigènes et de billets pour le match, qui leur ont été confisqués, selon la même source.

Le centre de Lens était quadrillé par un impressionnant dispositif policier mais aucun incident n'avait été signalé à 18 heures, une heure avant le début de la rencontre.

Le ministère de l'Intérieur avait annoncé vendredi que le match serait placé sous un dispositif «inédit» de sécurité, après les affrontements entre supporteurs parisiens du 28 février en marge de la rencontre PSG-Marseille qui avaient fait un blessé grave. Le président du PSG a suspendu la vente de billets aux supporteurs de son club pour cette rencontre ainsi que pour toutes celles jouées par son équipe à l'extérieur, «jusqu'à nouvel ordre».

La commission des compétitions de la ligue de football professionnel a par ailleurs demandé au RC Lens de ne commercialiser aucun billet dans la tribune «visiteurs» du stade. Enfin, le ministre de l'Intérieur a demandé au préfet du Pas-de-Calais de prendre un arrêté de fermeture de la tribune «visiteurs» et un arrêté faisant interdiction aux supporteurs du PSG «connus comme» tels d'approcher du stade.

EduSuperGoleador
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Des altercations .. entre lensois ! C
Écrit par forzamoi
06-03-2010

Le public parisien étant privé de déplacement par son propre président, le parcage adverse était vide ce soir à Bollaert. Sans grande surprise, quelques supporters parisiens ont assisté à la rencontre depuis les tribunes lensoise. Néanmoins, en début de match les plus grosses embrouilles en tribune Marek n'opposaient pas lensois et parisiens. En effet, les stadiers ont dù s'interposer à plusieurs reprises dans des bagarres de supporters lensois "chaud bouillant." Comme quoi, les gens en manque d'intelligence sont partout en France.


SangetOR.net
NewYorkSup
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Foot : « Les racistes doivent être interdits de stade à vie »
Par David Servenay | Rue89 | 06/03/2010 | 17H24

Stéphane est un fidèle riverain et, depuis dix ans, l'un des responsables d'une association de supporters de la tribune Auteuil du Paris Saint-Germain (PSG). A quelques heures du match Lens-PSG, excédé par les dérapages racistes des hooligans parisiens, il s'est adressé à Rue89 pour donner son point de vue sur la dérive du club de football, l'impasse de la politique de gestion des supporters et le drame (un supporter grièvement blessé) qui a eu lieu la semaine dernière lors du match PSG-OM. Précision : Stéphane s'exprime sous pseudonyme, par crainte de représailles.

Que s'est-il passé la semaine dernière, lors du match PSG-OM ?

J'étais pile face à l'endroit où ça s'est produit. Après avoir passé quelques heures dans un bar, où la police les avait repérés, environ 200 « indépendants » de la tribune Boulogne sont arrivés côté tribune d'Auteuil. En fait, Yann L. [battu par des supporters, il est toujours dans le coma, ndlr] n'était pas là par hasard. Il était là pour se battre contre les gens de la tribune Auteuil. Il fait partie de la « Casual firm », un noyau de hooligans, considérés comme la crème de la crème des personnes violentes de la tribune Boulogne.

Il y a donc eu un effet de surprise et puis les gens du virage Auteuil ont commencé à se défendre et ils ont fait reculer ces 200 supporters de Boulogne. C'est à ce moment-là qu'il a été lynché.

Ce qui est hallucinant, c'est que la police les repère dès 16 heures dans ce bar, puis les laisse approcher du virage Auteuil et se battre sous l'œil des CRS. Comment ont-ils réussi à passer ? Mystère. J'ai posé la question au préfet de police cette semaine, il n'a pas su me répondre.

C'est la première fois que ça arrive ?

Disons que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Mais cela fait vingt ans que nous subissons des agressions racistes et personne ne fait rien : ni la police, ni le PSG, ni les politiques… et on en a marre.

Quelles formes prennent ces agressions ?

Au Parc des Princes, cela ne se passe plus trop dans les tribunes, à cause de la vidéosurveillance. Mais chaque saison, au cours des déplacements à l'extérieur, il y a des insultes racistes, des saluts nazis assortis du « sieg heil », des chants… « Bleu Blanc Rouge, la France aux Français », « Auteuil bougnouls ». A Lille dernièrement, c'était « One, two, three… rentre dans ton pays ». Et puis, le grand classique : les cris de singe.

Ils sont une centaine de la tribune Boulogne, avec un renouvellement perpétuel. Depuis trente ans, les racistes s'y retrouvent toujours, ça n'a jamais cessé. Ce racisme est à l'origine de tous les problèmes d'aujourd'hui.

Pourquoi dites-vous que personne ne fait rien ?

Quand les pouvoirs publics, après les heurts du PSG-Caen en 1993 [des supporters du KOP de Boulogne tabassent un CRS, ndlr], ont dit « ça suffit », le PSG a fait du social avec la tribune Boulogne en embauchant des supporters au sein du club, en offrant des abonnements… Ils ont acheté la paix sociale.

Mais le club a fait une grave erreur, car cela a donné des privilèges aux durs de Boulogne. Dès qu'ils veulent quelque chose, ils savent l'obtenir en allant voir les bonnes personnes. Aujourd'hui, on paie cette politique qui évite de se confronter aux éléments les plus radicaux.

D'un autre côté, je comprends les gens du PSG qui ont une telle pression (y compris par des menaces physiques) qu'ils préfèrent lâcher sur certaines choses. Nous, supporters normaux, nous nous sentons démunis et pas aidés par le club.

Quid des interdictions de stade et du travail de la police ?

Il faut savoir qu'il y a deux types d'interdiction de stade :

Une administrative, décidée par le préfet de police, sur la base d'un rapport de la cellule des Renseignements généraux qui suit cette question ;
Une judiciaire, mais là il faut des preuves et ce n'est pas évident.
La cellule des RG discute avec tout le monde, y compris les plus durs. Elle connaît parfaitement leur racisme. Parfois, je me demande si ces violences n'arrangent pas la police, pour justifier aux yeux des politiques la présence d'un gros dispositif de maintien de l'ordre…

Après l'incident de la semaine dernière, nous avons eu une réunion avec le préfet de police. Il nous a dit : « ce n'est plus possible » et il a annoncé quelques mesures :

L'interdiction des déplacements à l'extérieur et ça on est d'accord ;
La fermeture des locaux des associations au sein du stade, là où nous stockons les banderoles et la peinture. Mais ce n'est pas ça qui va régler le problème, notamment parce que les groupes de Boulogne n'ont pas de locaux au stade.
Par ailleurs, comme ils estiment qu'un de leurs « frères » est tombé sous les coups de « l'ennemi », les durs de Boulogne ont juré de se venger. Il y aura des représailles, vous pouvez en être sûr.

Quelles solutions préconisez-vous ?

L'interdiction de stade à vie doit être clairement envisagée. Si on prend le cas de Yann L., supporter déjà connu, on peut s'interroger. Pour des gens violents et racistes, et si c'est justifié, cela me paraît normal.

Mais la solution, c'est aussi de faire le ménage au sein du club. Il faut mettre des gens qui ne sont pas influençables, pas des anciens de Boulogne. Il faut aussi une vraie volonté politique et une action forte des services de police.

Une solution efficace serait de fermer l'accès à la tribune Boulogne (plus de ventes de places, ni de possibilités de s'abonner) et de remplacer les abonnés par des places offertes au club de foot et aux lycées d'Ile-de-France à des jeunes de moins de 18 ans : 6 000 places offertes à chaque match du club. Ce serait un gros manque à gagner financier, mais en termes d'image, un gain inestimable pour le club.

Vous avez réclamé de témoigner sous anonymat par crainte de représailles. C'est assez inquiétant…

Personnellement, je n'ai jamais été menacé car je suis discret. Mais à de nombreuses reprises, des responsables d'associations de supporters ont été menacés chez eux directement, voire agressés. Ce sont des méthodes de voyous. Je ne veux pas baisser les bras face à cette violence et ce racisme, mais j'ai aussi une vie à côté.

Pourquoi n'entend-t-on pas les joueurs ?

Ils sont très protégés par le club et ils sont sur une autre planète. S'ils prennent position, ils sont immédiatement l'objet de pression. Il y a quelques années, après un match houleux à Nantes, la Licra a voulu associer trois joueurs du club pour faire une conférence de presse sur le racisme. Et bien, il y a eu des représailles du club, sous la pression des durs de Boulogne.

Les joueurs n'ont pas de liberté d'expression sur ces questions citoyennes.

Rue89
NeiBaF
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En arrachant le nul, le PSG évite le pire

C’est un but de Sessegnon inscrit dans le temps additionnel qui a sorti les Parisiens d’un nouveau mauvais pas hier soir. Mais Paris, 14 e , recule encore de deux rangs au classement.


Et dire qu’il devait s’agir d’un mois de mars un peu « plus abordable » pour le PSG. A voir les pires difficultés qu’a éprouvées Paris pour arracher le nul hier soir à Lens, on se dit que Sochaux, Nice ou Boulogne (ses futurs adversaires en L 1) peuvent nourrir quelques espoirs. Les Parisiens ne sont pas encore en vacances mais, hier à Bollaert, c’était comme si le mois de mai avait déjà sonné.

Tout manquait : l’envie, le jeu, l’inspiration. Tout sauf la vulnérabilité défensive.
Certes, les partenaires de Claude Makelele se sont révoltés pour aller chercher un point miraculeux dans le temps additionnel grâce à Stéphane Sessegnon. Et pour Antoine Kombouaré, dans la crise profonde que traverse son équipe, c’est déjà beaucoup. « Pour tous ceux qui pensaient qu’on était à la rue, qui nous voyaient morts, on a montré qu’on avait du caractère, se réjouit presque le coach parisien. On a vécu une semaine très difficile, ce n’était pas facile de préparer ce match. Ça prouve que le groupe vit bien et qu’ils n’ont pas envie de se laisser marcher dessus. C’est un point qui fait du bien et un but mérité. » Paradoxalement, Paris aurait pu mener au score à la pause avec un peu plus de précision (tête d’Erding sur la barre) ou un coup de pouce de l’arbitre (penalty non sifflé sur ce même Erding). Mais ça n’aurait été qu’un cache-misère. A part du jeu direct et un léger mieux pendant cinq minutes en première période, le PSG n’a quasiment rien proposé. Contrairement à Lens qui n’a jamais rechigné à varier les offensives avant de trouver logiquement l’ouverture par Roudet peu après l’heure de jeu. « Ça fait mal car les trois points nous auraient rapprochés du maintien face à un concurrent direct, indique Jean-Guy Wallemme, l’entraîneur lensois. Dans la maîtrise, on méritait de gagner ; mais le jeu est intéressant quand il y a l’efficacité au bout. » Finalement, ce match nul aura produit deux vaincus sur le plan comptable. Après les victoires de Nancy à Nice (3-2) et de Sochaux face à Toulouse (1-0), Paris, désormais 14 e , et Lens, 15 e , reculent chacun de deux places au classement. Pour Lens c’était prévisible. Pour le PSG, c’est beaucoup plus navrant. Au moins, les dirigeants parisiens pourront-ils se satisfaire d’avoir vécu une soirée paisible sur le plan de la sécurité. Hier soir, la tribune visiteurs est restée vide après leur décision de ne pas vendre de billets à leurs supporteurs. Mais personne n’a semblé regretter leur absence.

LES BUTS
67 e : après un centre de Demont et une reprise contrée de Monnet-Paquet, le ballon arrive sur Roudet, à l’angle gauche de la surface, qui frappe. Son tir est dévié par Jallet et trompe Edel, avant de passer la ligne de but malgré l’intervention d’Hoarau. 1-0
90 e + 4 : Sankharé voit son coup franc brossé du pied gauche aux 18 m mal maîtrisé par Runje. Le ballon rebondit devant Sessegnon, qui reprend à bout portant. 1-1

LE FAIT DU MATCH
30 e : dans la surface, Erding s’écroule après un contact avec Yahia. Le défenseur lensois n’a pas touché le ballon, l’arbitre aurait pu siffler penalty et offrir ainsi l’occasion au PSG d’ouvrir le score un quart d’heure avant la pause.


Citation
Le plan anti-supporteurs parisiens a fonctionné

Ils avaient pourtant reçu comme consigne de ne pas se déplacer à Lens. Mais, hier, des supporteurs du PSG ont bel et bien tenté de se rendre dans la ville. Plus de 70 fans parisiens ont été verbalisés, dont environ quarante conduits au commissariat, pour non-respect des deux arrêtés préfectoraux leur interdisant de se trouver à proximité du stade Bollaert.

Ils ont dû s’acquitter d’une amende de 25 € et risquent l’interdiction de stade. Cinq personnes (des Parisiens et des Lensois) ont également été placées en garde à vue.
A Paris, une trentaine de supporteurs du PSG, qui essayaient de rejoindre Lens par le train, en ont été empêchés avant le départ du TGV. Enfin, à l’extérieur du stade, avant la rencontre, des échauffourées ont eu lieu entre des supporteurs lensois et la police. « De façon générale, c’est calme. Tout s’est bien déroulé. On est contents et soulagés », indiquait la sous-préfet de Lens, Isabelle Pétonnet hier soir.
Après les violents affrontements dimanche dernier en marge de PSG - Marseille qui ont fait un blessé grave, le président du PSG Robin Leproux a décidé de ne plus organiser aucun déplacement pour ses supporteurs. La Ligue a soutenu cette décision et a demandé au Racing Club de Lens de fermer sa tribune visiteurs qui est restée complètement vide hier pendant le match. Environ 550 policiers et gendarmes ont aussi patrouillé dans toute la ville et procédé à de nombreux contrôles d’identité. « Les services de l’Etat ont fait le boulot. C’est dommage de quadriller tout le stade comme ça, réagit Gervais Martel, le président lensois. Un homme est dans le coma, j’espère que ça va faire réfléchir. Mais je n’aimerais pas être à la place du président du PSG. »

sylvain
Les notes du match

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Le Parisien

Edel: 4
Il ne se laisse pas surprendre par un corner direct de Jemaâ (7 e ) mais a ensuite beaucoup de mal à faire la loi dans sa surface.

Armand: 5
Sur son flanc gauche, il a vite pris la mesure du tendre Monnet-Paquet. Sa grosse prise de bec avec Camara (20 e ) reflète le manque de sérénité de l’ensemble de la défense.

Sakho: 6
De retour après sa suspension face à Marseille, il est un soutien précieux pour Camara. Tendu en début de match (altercation avec Jemaa), il reste concentré et ne perd quasiment aucun duel. Il dévie une frappe d’Eduardo (60 e ).

Camara: 3
Il traverse une passe très difficile. En plein doute, tous ses gestes sont hésitants et cela se répercute sur l’ensemble de la défense. Son but à la 86 e est logiquement refusé pour hors-jeu.

Jallet: 5
Préféré à Ceara au poste de latéral droit, il manque de repères avec la charnière et hésite à franchir la ligne médiane. Sa contribution offensive peut pourtant se révéler précieuse : une bonne interception juste avant la pause, une frappe de 25 m (56 e ) et une reprise hors cadre (77 e ).

Clément: 5.5
Beaucoup d’efforts pour pas grand-chose. Il se bat, comble les espaces, récupère des ballons. Mais autour de lui, rien ne bouge… Difficile de briller dans un collectif aussi pauvre. Remplacé par Maurice (78 e ).

Giuly: 4
Malgré ses jambes retrouvées et son envie de bien faire, un constat s’impose : il ne fait plus la différence. Remplacé par Sankharé (67 e ), qui a le mérite de frapper le coup franc à l’origine de l’égalisation.

Makélélé: 4
L’autorité de ses interventions ne suffit pas à combler son manque de mobilité. Le boss n’avance plus et a du mal à sortir sa troupe de la léthargie.

Sessegnon: 4.5
Il n’avait pas rejoué depuis le 9 février et son expulsion à Vesoul. Son but fait oublier une prestation décevante. Il complique son jeu et perd trop de ballons. Mais il était au bon endroit… au bon moment.

Hoarau: 4
Les matchs se suivent et il ne trouve toujours pas sa place. Il joue trop en retrait et sa taille manque dans la surface sur les rares centres.

Erding: 4.5
Il aurait pu marquer (44 e ) et obtenir un penalty (29 e ). Mais le Turc repart une fois de plus bredouille et frustré. Jamais servi dans de bonnes conditions, il est peu soutenu et doit souvent se débrouiller face à deux ou trois adversaires. Remplacé par Kezman (78 e ). Lens est bien organisé et joue avec coeur. Chelle est un bon capitaine et Yahia un chef de défense précieux.


Citation
L'Equipe

Edel:6
Armand: 5
Sakho: 6
Camara: 4
Jallet: 3
Makélélé: 3
Clément: 5
Sessegnon: 4
Giuly: 3
Erding: 6
Hoarau: 3

L'homme clé:
Sessegnon.
Sans ce but inscrit dans les arrêts de jeu, Il aurait fait partie de la catégorie de joueurs qui sont passé à côté de leur rencontre. Le Béninois, qui effectuait son retour après deux matchs de suspension, a encore voulu jouer seul. Et quand il s'est rappelé qu'il avait des partenaires, il les a servi dans de très mauvaises conditions. Son but a le mérite d'viter au PSG une nouvelle semaine impossible.

Ils ont flambé.
Sakho, solide sur ses appuis et régulièrement vainqueur des duels qu'il a disputé.

Ils sont passés à côté.
Camara, lors des quarante cinq premières minutes était ailleurs, comme tétanisé par la crainte de mal faire. Après la pause, il fût meilleur. Ce qui n'a pas té le cas de Hoarau, qui passa à côté de son match. Jouant trop bas, il n'apporta soutien à Erding. A la récupération, Makélélé commit une première période catastrophique. La seconde fut à peine meilleure. Mais ces deux joueurs restèrent sur le terrain jusqu'à la fin. comme Jallet, qui n'est plus ce joueur insouciant qu'on applaudissait en début de saison.


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L'avis de l'envoyé spécial

L'enjeu du 23 mars
Malgré une égalisation in extremis, le match du PSG à Lens aura entretenu le discrédit qui ronge cette équipe depuis deux mois. Pas de changement de rythme, pas d'impact dans les duels, pas d'individualités pour impulser la révolte parmi les siens: Paris laisse derrière lui le sentiment que sa saison en L1 se conjugue déjà au passé, sans crainte majeure pour son maintien ni ambition plausible pour l'Europe. A ce rythme, le printemps semblera longuet et l'interdiction de déplacement infligées aux supporters parisiens pourrait apparaitre comme une punition très relative. S'il reste au PSG un brin de caractère et d'ambition collective, il n'a plus qu'une occasion de le prouver: le 23 mars, à Auxerre, en quart de finale de Coupe de France.
Jérôme Touboul
scourmy
07/03/2010 - 20:39
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Ligue 1 PSG: Leproux réfute l'idée d'une quelconque complaisance
Après le bon résultat nul obtenu par le PSG sur la pelouse de Lens lors de la 27e journée de Ligue 1, Robin Leproux, président du PSG, s'est exprimé devant les caméras du Canal Football Club sur Canal Plus. "On était satisfait d'obtenir ce résultat nul et je crois qu'on le méritait pour toute cette saison passée en enfer. Je crois qu'il y a quelques semaines, on n'aurait pas eu le mental pour égaliser. C'est un match nul qui va nous apporter un peu de sérénité pour les matches à venir. Je travaille aujourd'hui avec mon actionnaire pour avoir les moyens de faire plus la saison prochaine au niveau de l'effectif.", a-t-il expliqué, avant d'évoquer les débordements aperçus avant la rencontre contre l'OM au Parc des Princes, le 28 février dernier. "Je ne pense pas que le PSG ait été trop complaisant les saisons passées. D'autres équipes ont également eu des problèmes avec leurs supporters comme Nice, Grenoble ou Saint-Etienne. On a pris des décisions radicales. J'ai déjà en tête des moyens pour faire évoluer ça. Mais c'est sur le fond que le sujet doit être travaillé, avec la Ligue et les forces de l'ordre. Il y a un homme entre la vie et la mort et ça m'était égal de savoir de quelle tribune il vient. Tout le monde est conscient que ce qu'il s'est passé est très, très grave."


Hari
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Pour Paris, le championnat est (déjà) fini

Grâce à l’égalisation de Sessegnon à la dernière seconde, le PSG a rapporté un petit point du stade Bollaert (1-1)… C’est peu pour un club à la traîne au classement (14e) mais beaucoup pour des joueurs au fond du trou, qui trouvent dans leur réaction de fin de match des raisons de croire encore en eux. A onze journées de la fin du championnat, Paris a déjà tiré un trait sur ce funeste exercice.
Il n’a plus rien à craindre ni à espérer. L’unique source de motivation sera de bien se préparer pour le quart de finale de Coupe de France à Auxerre (le 23 mars) et de réhabiliter l’honneur d’un groupe et d’un club.

Préparer l’avenir. Le match nul heureux face à Lens est un leurre. Paris gagne un point, mais perd deux places au classement. 14e , il ne peut plus rien espérer. La quatrième place, qualificative pour l’Europe, est à 15 points. Un retard impossible à combler : lors des dix dernières saisons, le PSG a pris en moyenne 14 points lors de ses onze derniers matchs… « Il ne faut pas rêver, dit le président Leproux, on ne remplira pas notre objectif qui était de finir 4e . On va essayer de bien préparer la prochaine saison. » La grande chance des Parisiens vient de l’extrême faiblesse des trois relégables. Makelele et les siens peuvent regarder derrière eux sans frémir. Ils comptent 13 points d’avance sur Le Mans (18e). Cela les met à l’abri des frayeurs de 2007 et 2008. Mais comme on ne peut jamais exclure le pire à Paris, il serait préférable d’assurer le maintien lors des trois prochaines journées, face à Sochaux, Nice et Boulogne. Le mois d’avril s’annonce en effet délicat (Auxerre, Bordeaux, Saint-Etienne, Rennes). « On est mal classés, on ne sait pas à quelle place on finira, lâche laconiquement Mevlut Erding… Mais l’important est de gagner contre Sochaux pour retrouver notre public. »

Apaiser les tribunes. L’ancien Sochalien cible le seul réel objectif de la fin de championnat. Enrayer la chute sportive ne va pas résoudre le conflit entre les kops Boulogne et Auteuil. Le croire serait utopique. Mais de meilleurs résultats apaiseraient les esprits des moins radicaux. « Nous sommes les premiers fautifs de cette situation, admet Guillaume Hoarau. A nous de ramener plus de sérénité avec les supporteurs lors des deux prochains mois. » Gagner quelques matchs ou la Coupe de France ne sera pas suffisant. Pour redorer leur image, les joueurs devront s’arracher beaucoup plus qu’à Lens. Car, aujourd’hui, leur avenir est bouché. Celui du club aussi.

Robin Leproux, le président du PSG, invité hier du Canal Football Club, a précisé que le dispositif de sécurité adopté pour Lens - PSG, à savoir l’interdiction pour les supporteurs parisiens d’assister au match, sera maintenu pour le déplacement à Nice dans deux semaines. « Après, on l’adaptera en fonction de l’évolution de la situation », a-t-il indiqué avant d’ajouter que des mesures spécifiques pourraient être prises pour les deux déplacements à Auxerre en L 1 et en Coupe de France.

LAURENT PERRIN ET SYLVIE DE MACEDO


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CHIFFRE : 15e


Selon les statistiques des sept dernières saisons, lorsqu’un club de L 1 est classé 14 e au soir de la 27 e journée (ce qui est le cas pour le PSG), il finit le championnat à la 15 e place en moyenne. Aucun n’a réussi à terminer européen. Un seul a chuté en Ligue 2 (Le Havre lors de la saison 2002-2003).


leparisien.fr
Socio
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Ligue 1 : supporter le PSG, un nouveau délit ?

Supporteur du Paris-Saint-Germain aussi anonyme qu'occasionnel, Cédric Montuire, fonctionnaire hospitalier dans le civil, a vécu samedi un calvaire puisqu'au lieu d'assister au match à Lens avec son cousin nordiste, il a passé trois heures en cellule au commissariat. Inconnu de la police, ce jeune homme de 24 ans, qui n'est ni abonné ni encarté dans l'une des deux tribunes honnies Auteuil ou Boulogne, redoute les conséquences et témoigne donc à découvert de sa soirée de cauchemar... qui devait être son premier match de l'année dans un stade !

"Je n'ai jamais été mêlé à aucune histoire. Comme je suis fonctionnaire, on a même vérifié que mon casier judiciaire était vierge. J'ai peur car je ne sais pas les conséquences que cela peut avoir. S'il m'arrive quoi que ce soit, je peux perdre mon travail et ma vie est foutue", dit d'une voix tremblante ce technicien de recherche à l'Institut Cochin. Samedi, il devait se rendre avec son beau-frère – supporteur bordelais – à Lens pour y assister au match dans la tribune sang et or en compagnie de son cousin qui réside à Liévin et avait acheté les billets depuis longtemps.

L'arrêté préfectoral du 5 mars stipulant que "le stationnement et la circulation sur la voie publique de personnes se prévalant de supporter le PSG ou connues" comme telles étant "interdit", M. Montuire n'arborait donc aucune couleur. "On n'avait aucun signe distinctif, pas de maillot, d'écharpe ou de fanion. On ne voulait pas provoquer, on est resté exemplaire et il n'y a eu aucune insulte. Au contraire, on avait même le maillot de Lens dans la voiture. Le seul truc qu'on me reprochait, c'était de venir de la région parisienne", raconte cet habitant de Cachan "trahi" par sa plaque d'immatriculation.

"C'EST DE LA DISCRIMINATION"

Comment pourtant affirmer que cet anonyme parmi les anonymes supporte le PSG et non un autre club ? "Les barrages s'étaient bien passés, mais au cinquième, le policier nous a dit : 'les Parisiens n'ont rien à faire ici, retournez dans vos kebabs à Paris !' Et il nous a emmenés dans le fourgon, soi-disant pour un autre contrôle d'identité. Une fois dedans, le camion est parti puis on nous a placés en cellule après nous avoir dit qu'on avait enfreint deux décrets", poursuit-il en précisant que la police, qui a gardé les billets, n'a pas été en mesure de les lui fournir quand il a demandé à les voir.

Au commissariat central de Lens, traînent pêle-mêle plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles effectivement certains qui se revendiquent comme "hooligans" et ont été interpellés avec des battes de base-ball, mais aussi des supporteurs... lensois venus de la région parisienne ou encore de Dunkerque ! Menotté quelques secondes pour un simple transfert entre le fourgon et la cellule, M. Montuire est également empêché de boire. "C'est de la discrimination qui rappelle le temps où des catégories de citoyens ne pouvaient pas entrer dans les lieux publics", continue-t-il, "écœuré et toujours choqué" après "deux nuits sans dormir".

Emmenés vers 18 heures, les supporteurs, malgré l'intervention de leur famille venue de Liévin parlementer en vain avec la police, sortent finalement après 21 heures en ayant signé un procès verbal et une fiche d'interpellation. "J'ai envoyé un mail à la sous-préfète et un au maire de Paris pour expliquer ma situation. Si ça continue, je serai obligé de prendre un avocat", conclut-il, pas sûr de se rendre au Parc le 10 avril pour voir contre Bordeaux son deuxième match de l'année.


Le Monde.fr
Mike
Ca parle du club et du forum donc je le mets ici, supprimez si besoin :

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L'incroyable imposture d'un vrai-faux footballeur
L'été dernier, un des plus grands clubs bulgare s'est fait piéger par un jeune français. Son nom, Greg Akcelrod. Son rêve, devenir footballeur professionnel.

L'histoire se déroule en juin 2009. Le CSKA Sofia, 31 fois champion de Bulgarie et 18 fois vainqueur de la coupe nationale, vient de reprendre l'entraînement et débute un stage de préparation en Autriche. Le club annonce alors qu'il va mettre à l'essai un Français de 26 ans, Grégory Akcelrod. Bonne pioche, se dit-on du côté des supporters sofiotes, puisque le joueur aurait fréquenté quelques très bons clubs de la planète football, comme River Plate, en Argentine et... le Paris Saint-Germain à partir de 2006.

Grégory aurait quitté la capitale en 2008 pour partir à Brunei. Mais son aventure exotique prend fin rapidement à cause d'un problème administratif.

Pas grave, Grégory a de la ressource et aime les voyages. Il tente de percer en Argentine, d'abord au Tigre de Victoria puis à River Plate. Mais là encore, pas de contrat pour lui. Les dirigeants du légendaire club blanc et rouge n'auraient pas souhaité le faire signer en pleine période de crise. C'est alors que débute l'incroyable histoire du CSKA Sofia.

Le club bulgare veut récupérer son titre de champion, perdu au profit du Levski Sofia, et pour cela compte bien engager de nouvelles recrues prometteuses. Les dirigeants flairent le bon coup quand Grégory Akcelrod frappe à leur porte. Il est rapidement mis à l'essai lors du stage de préparation qui a lieu en Autriche.

Nous sommes le 26 juin 2009. Le lendemain, un fan du CSKA, avide de renseignements, se rend sur un forum de supporters du PSG. (lien du forum sur l'express!) Il demande aux Parisiens quelques infos sur ce nouveau joueur. Et c'est là que la supercherie est découverte. Greg n'a jamais joué pour le PSG, ni même fait d'essai pour River Plate ou le Brunei DPMM. Rapidement, l'information remonte jusqu'en Bulgarie et le 29 janvier, il est exclu du stage de préparation. Pour Grégory, c'est la fin d'un rêve qui aura duré seulement deux jours.

Pas même retenu par des clubs de D4 anglaise

Si aujourd'hui, toutes les traces d'Akcelrod ont été effacées sur le site internet du CSKA, l'affaire a quand même fait beaucoup de bruit au sein du club sofiote. Le président a d'ailleurs rapidement demandé des comptes aux responsables de la cellule de recrutement.

Mais à leur décharge, il faut dire que le jeune Parisien avait mis toutes les chances de son côté. Site internet à sa gloire avec des vidéos de ses plus beaux buts et où il pose fièrement avec le maillot du PSG. Faux reportages télévisés où on fait dire à Josep Guardiola – un des meilleurs milieux de terrain des années 1990 - qu'il est son digne successeur. Il serait même, d'après un communiqué de presse "officiel", un des ambassadeurs de Livestrong, l'association de Lance Armstrong qui collecte des fonds pour lutter contre le cancer. Il y est décrit comme un modèle pour les jeunes, rien que ça ! Un brin grotesque mais ça a pourtant failli marcher.

Grégory s'est aussi inventé une carrière internationale. Belgique, Pays de Galles, Angleterre, Ecosse, Allemagne, Argentine, États-Unis et même Italie où il aurait fait un essai pour l'Inter de Milan. Sauf que tout est bien sûr faux. Enfin presque, puisque le Parisien de 27 ans a tout de même effectué quelques essais pour d'obscurs clubs britanniques de quatrième division comme Bournemouth ou Swindon. Des essais restés sans suite.

Alors mythomane invétéré, passionné près à tout pour réussir ou simple imposteur? Difficile à dire. Mais aux dernières nouvelles, Grégory, que nous n'avons pas réussi à joindre, n'a pas abandonné ses rêves de gloire. Il a participé récemment à l'émission de TF1 Tournez Manège.


Source : express.fr
Hari
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Plaintes en série après Lens - PSG


Etre ou ne pas être supporteur du PSG. Samedi soir, à Lens, il valait mieux figurer dans la deuxième catégorie au risque de passer quelques heures au commissariat. C’est la mésaventure survenue à de nombreux spectateurs lambda de la rencontre Lens - PSG, qui ont eu pour seul tort de vivre dans la région parisienne ou de circuler dans un véhicule immatriculé en Ile-de-France.
Plusieurs personnes se plaignent aujourd’hui de s’être fait confisquer leurs tickets de match avant d’être emprisonnées. Bilan d’une drôle de soirée.

Un dispositif efficace

Le dispositif imaginé par la préfecture du Pas-de-Calais a fait ses preuves. Aucun fait de violence n’a été déploré autour du stade ou dans la ville et les supporteurs nordistes ont pu assister au match sans désagrément. D’autre part, la décision du PSG de ne pas vendre de places à ses supporteurs s’est révélée efficace.
La tribune visiteurs est en effet restée vide. Cela prouve que, lorsque les pouvoirs publics se décident à employer les grands moyens, cela fonctionne. Samedi soir, la sous-préfète de Lens Isabelle Bonnet s’est félicitée de la verbalisation de 70 supporteurs parisiens et de 5 gardés à vue qui souhaitaient assister au match. Mais à quel prix ? Entre Lens et Paris, pas moins de 500 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour une seule rencontre de championnat. Le tout aux frais de l’Etat.

Un arrêté liberticide ?

Pour empêcher les supporteurs du PSG de rallier Bollaert, le préfet du Pas-de-Calais a pris un arrêté spécifique interdisant « le stationnement et la circulation sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporteur du club du PSG ou connues comme étant supporteur de ce club ». En se fondant sur ces termes volontairement flous, les policiers ont ratissé large. Au risque de manquer de discernement et de porter atteinte à la liberté de circulation ? Certains spectateurs originaires de l’Ile-de-France le pensent. Ils affirment avoir été traités comme des hooligans subissant au passage une véritable discrimination géographique. « La police a bien fait son travail et si des personnes estiment le contraire qu’ils s’adressent aux autorités compétentes », affirmait hier la préfecture du Pas-de-Calais qui renvoie les mécontents vers les tribunaux.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD


Citation
« A six dans une cellule de 5 m2 »

Originaire de Cergy-Pontoise, Ludovic Riaux, 23 ans, voulait assister à Lens - PSG avec trois amis. Ce technicien en téléphonie mobile n’a pas vu le match. Arrêté aux abords du stade, il a passé quatre heures au commissariat. Son seul tort ? S’être rendu avec une voiture immatriculée dans le Val-d’Oise à ce match interdit aux supporteurs du PSG.

Informés de ce témoignage, les policiers lensois confirment l’interpellation de Ludovic Riaux et précisent : « Nous n’avons fait qu’appliquer l’arrêté préfectoral. »

Pourquoi êtes-vous allé à Lens samedi ?

LUDOVIC RIAUX. Je n’avais jamais vu un match au stade Bollaert, on s’était dit que c’était l’occasion de voir la bonne ambiance de ce stade. On avait acheté nos places il y a trois semaines à la Fnac.

Pourquoi avez-vous été arrêté avant le match ?

Simplement parce que ma voiture est immatriculée 95. J’étais avec trois amis, deux d’entre eux soutiennent l’OM, l’autre le PSG et moi, je suis plutôt supporteur de Rennes. On savait qu’il allait y avoir beaucoup de contrôles et aucun d’entre nous n’avait d’écharpe ou de maillot. Arrivés dans le centre de Lens, des gendarmes ont vérifié nos papiers, notre coffre, il n’y avait rien. Ils nous ont demandé de nous garer et, une heure plus tard, un fourgon de police est venu nous chercher pour nous emmener au poste.

Que s’est-il passé au commissariat ?

Il y avait entre 50 et 70 personnes. Des gens comme nous, ils avaient ratissé super large ! Il y avait une famille de Lensois qui venait du Val-de-Marne. Quand j’ai dit aux policiers que cette situation était hallucinante, ils m’ont dit que des supporteurs parisiens pouvaient mettre des maillots de Lens…

Dans quelles conditions avez-vous été retenu ?

On s’est retrouvé à six dans une cellule de 5 m2 . Du grand délire ! On a été considérés comme des délinquants. On a été appelés tour à tour pour une audition. Les policiers étaient plutôt compréhensifs, ils nous disaient qu’ils ne faisaient qu’appliquer les consignes. Ils nous ont libérés à 21 heures.

Qu’allez-vous faire maintenant ?

Avant de quitter le commissariat, j’ai insisté pour porter plainte contre les forces de l’ordre pour arrestation arbitraire et détention abusive. Il faut prendre en compte le préjudice moral. La police a saisi nos places d’une valeur de 30 €. Il ne me reste que le justificatif d’achat. Je ne sais pas quoi faire, je vais contacter le PSG et le RC Lens.

LAURENT PERRIN


leparisien.Fr
Roberto Sedinho
Citation
Foot - L1 - PSG
Armand touché au genou


Petite frayeur pour Sylvain Armand qui, dans un choc avec Tripy Makonda, lors de l'opposition, a été touché au genou droit. Le défenseur latéral gauche du PSG est resté quelques minutes au sol avant de quitter la séance d'entraînement en boitant bas. Armand souffre d'un traumatisme du genou droit «sans gravité» selon le club. «Ça m'a fait mal mais ça va !» a confié Armand qui devrait s'entraîner normalement mercredi après-midi. Claude Makelele, Samy Traore, Zoumana Camara et Ludovic Giuly sont restés aux soins. Seul Samy Traore a effectué quelques courses. - C.MICHEL au camp des Loges

Lequipe.fr
sylvain
France Football

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Deuxième huis clos pour le PSG?

Déjà condamné à recevoir sans spectateurs Boulogne sur Mer le 28 mars, le PSG pourrait être sanctionné d'un deuxième match à huis clos. Une instruction est en cours sur les incidents qui se sont déroulés au Parc des Princes lors du récent match contre l'OM (0-3) alors que la commission de discipline de la Ligue examine ce jeudi les circonstances des violents affrontements entre ultras parisiens le 16 janvier à Lille.
Averell
Le regard du coach :

Citation (Antoine Kombouaré)
Cher Abonné,

L'égalisation que nous avons obtenue dans les arrêts de jeu à Lens a pour moi une grande valeur. Dans des conditions difficiles et au prix de gros efforts, nous avons su revenir au score grâce à une grande force de caractère et à un mental énorme. Bravo aux joueurs à qui tout le mérite revient.

Sur le plan du jeu, nous sommes sur le bon chemin pour retrouver l'efficacité défensive qui nous caractérisait avant la rencontre contre Marseille. Devant, nous avons des arguments pour poser des problèmes et marquer.

Sur le plan psychologique, cette performance pourrait nous aider à ne pas nous focaliser sur tout ce qui se passe autour de nous et autour du Club. La semaine qui précédait la rencontre au stade Bollaert a été délicate à gérer, avec cette détérioration de l'image du Club dûe au comportement de certains supporters autant qu'à nos résultats insuffisants.

En tant qu' entraîneur, je ne dois pas me disperser. Je suis là pour trouver des solutions et transmettre aux joueurs la capacité à aller de l'avant et gagner des matches. Pour cela, il faut qu'ils soient costauds et qu'ils fassent abstraction des pressions extérieures. J'ai confiance en eux, mais je suis aussi exigeant avec eux que je ne le suis avec moi-même.

La meilleure chose que nous puissions réaliser : renouer avec la victoire le plus vite possible, soit dès samedi prochain contre Sochaux. Même si cela se passe dans la difficulté, comme contre Toulouse ou nous avions su retrousser nos manches et profiter du soutien du public.

Lors de notre dernière rencontre au Parc, contre l'OM, nous avons par contre vécu un véritable scénario-catastrophe. Nous avions réussi une excellente entame de match en étant solidaires et solides défensivement, mais en manquant de réalisme offensif. Résultat : Marseille était tout heureux de rentrer aux vestiaires à la pause avec un but d'avance. Le deuxième but encaissé est ensuite arrivé trop vite après la reprise du jeu, et cela devenait alors trop compliqué, surtout avec nos supporters qui ne nous soutenaient plus.

Pour la suite, il convient de rester soudés et de continuer à travailler. Il faut tous croire en ce que l'on fait et avoir confiance en l'équipe. Moi, je ne perdrai jamais espoir. Je sais qu'il y a des moments où tout sourit et d'autres où c'est plus compliqué. Cela fait partie de mon travail.

Allez Paris !


Je sais pas si ça à sa place ici mais bon ça peut toujours intéresser...
Hari
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Y. Sankharé : « Un point très important »

Le milieu de terrain formé au club revient sur son entrée en jeu décisive à Lens (1-1) et évoque la rencontre face à Sochaux, ce samedi à 19h.

Younousse, comment s’est passée la séance du jour ?
« Très bien ! Les conditions étaient tout de même assez difficiles, avec un terrain très dur. Mais tout s’est déroulé dans une bonne ambiance, comme d’habitude. »

Le point glané à Lens a-t-il une grande importance pour vous ?
« C’est un point très important. Nous avions à cœur de ne pas perdre et d'obtenir un résultat positif. C’était important pour nous. On allait là-bas pour gagner mais vu le déroulement de la rencontre, le point du nul est un bon résultat. »

Parles-nous de la dernière minute du match…

« Mateja (Kezman) obtient un coup franc à une bonne distance pour un gaucher. Je le sentais bien et j’ai fait abstraction du fait que nous jouions la dernière minute de la rencontre. Il fallait que je reste dans ma bulle. J’ai pris mes responsabilités et ça a marché. Après, peu importe le tireur et la minute. Le plus important pour nous était d'obtenir un résultat positif. »


Tu es allé vers le coach pour fêter ce but…

« Je suis parti vers tous mes coéquipiers et le coach. Il est avec nous, nous sommes avec lui. C’est important pour nous, mais aussi pour lui. Il est dans une position difficile et nous protège beaucoup. C’était notre manière de lui renvoyer l’ascenseur. »

Tu es parti la semaine dernière rejoindre l’Equipe de France Espoirs. Est-ce important de changer d’environnement de temps en temps ?

« Oui. Après, c’est un autre contexte. Je retrouve des potes de ma génération et avec qui j’ai effectué toutes les sélections de jeunes. Ce sont des retrouvailles plaisantes. C’est un autre monde ! Et ça fait toujours plaisir d’être appelé en sélection. J’ai l’occasion de revoir David Ngog. Ca se passe bien pour lui à Liverpool où le coach lui fait confiance. Cela prouve qu’on évolue tous pendant notre carrière. Même s’il joue à Liverpool et moi au PSG, nous restons amis, peu importe notre chemin. »

Dans quel état d’esprit allez-vous aborder la rencontre à Sochaux ?

« Avec le même état d’esprit affiché à Lens. Nous abordons ce match avec l’envie de décrocher un résultat positif. On ne lâchera rien, jusqu’à la fin. Nous avons montré à Lens que nous en étions capables. Il faudra reproduire cela. »
JR/VG


PSG.fr
Hari
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Alain Cayzac : «Il faudrait des états généraux du PSG»

Sur un coin de son bureau, Alain Cayzac a posé « les 48 Lois du pouvoir », le best-seller de Robert Greene vendu à 2 millions d’exemplaires. « Si avec le mien je vends 1 % de ce qu’il a réalisé, ce sera déjà bien ! » sourit l’ex-président du PSG (juin 2006-avril 2008), dont le livre de 38 conseils « pour réussir sa vie » sort demain.

A 68 ans, l’ancien dirigeant porte toujours un regard attentif sur l’actualité du club parisien, dont il reste censeur au conseil de surveillance et administrateur de la holding.


Pourquoi ce livre ?

ALAIN CAYZAC. Ça n’intéresse personne que je raconte ma vie dans une biographie. Ce qui peut intéresser, c’est que j’illustre des choses auxquelles je crois par mes expériences. J’ai vécu des moments riches du fait de ma carrière dans la pub pendant une quarantaine d’années (NDLR : il est le cofondateur de l’agence RSCG) et dans le foot pendant deux ans. J’ai rencontré des gens de très haute volée, présidents de la République et autres. J’ai un vrai désir de transmission aux jeunes générations.

Vous répétez croire en l’association de profils comme Hoarau, Sakho et Makelele. Pourtant, malgré eux, le PSG ne réussit pas. Le mal est-il plus profond ?

(Il marque un temps.) Oui… Il y a pourtant tout pour être en haut de tableau. Il faudrait des états généraux du PSG pour réfléchir à ça. A court terme, il ne faut pas compliquer les choses. Il y a un président conscient du problème et il faut régler l’urgence. Mais après pourquoi pas ? Il ne faut pas que ce soit un gadget, mais bien organisé oui.

Quelle est votre analyse de la situation ?


En simplifiant, je pense d’abord qu’il faut plus de moyens. Il faut absolument trouver un partenaire qui amène les 30 M€ qui ne sont jamais venus en l’absence de la Ligue des champions. Et puis il faut moderniser le Parc des Princes. Si Colony ne gagne pas l’appel d’offres, je ne suis pas sûr qu’on continuera à jouer au Parc.

Ce n’était pas à Colony Capital de mener le chantier financier ?

Colony a dépensé 80 M€ dans le club. On peut dire que ce n’est pas assez, mais ce n’est pas non plus ridicule. Et puis quand Canal + a voulu vendre, on a été bien contents à l’époque de les trouver !

Avec les incidents entre supporteurs lors de PSG - Marseille, n’êtes-vous pas encore plus inquiet pour l’avenir du club que lorsque vous avez dû gérer le décès de Julien Quemener ?

Si, j’ai encore plus peur aujourd’hui. Je ne vais pas au match pour voir du sang. Donc oui, c’est grave. Mais des gens ne laisseront pas mourir ce club et les pouvoirs publics sont en train de prendre les mesures qu’il faut. J’adhère au discours de Robin Leproux, mais nous aussi, Laurent Perpère, Francis Graille et moi, on en a fait du boulot. Je n’ai pas l’impression d’avoir été laxiste. Après, j’espère surtout qu’on ne rajoutera pas au drame humain un drame d’image en disant que tous les supporteurs du PSG sont des voyous.

DAVID OPOCZYNSKI



Citation
PSG Express

Hier. Footing auquel a participé Coupet, sprints puis exercices de conservation de balle. Giuly, Makelele, Camara et Traoré sont restés en salle. Armand a quitté l’entraînement en boitant.
Aujourd’hui. Entraînement à 15 h 30.
Infirmerie. Luyindula (genou) Giuly (ischios-jambiers).
Rendez-vous. PSG - Sochaux, 28 e journée de L 1, samedi 13 mars au Parc (19 h, Foot +).
Ludovic Giuly , l’attaquant du PSG, souffre d’une contracture aux ischios-jambiers qu’il a ressenti samedi lors de Lens-PSG (1-1). Sa participation au match de Sochaux, samedi, demeure incertaine.


leparisien.fr
whynot
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PSG-FCSM : A. Castro au sifflet

Alexandre Castro sera l’arbitre de la rencontre de la 28e journée de Ligue 1 opposant le PSG à Sochaux ce samedi à 19h00 au Parc des Princes.

L'arbitre fédéral sera assisté de Pierre Chevreux et Nicolas Danos. David Mezouar sera le quatrième arbitre.
Alexandre Castro n'a encore jamais arbitré le PSG cette saison.
psg.fr
whynot
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Les meilleurs Parisiens perdent de la valeur

Les finances du PSG sont plombées cette saison encore. Le déficit de l’exercice en cours dépassera les 20 M€ en raison de médiocres résultats sportifs, de la baisse de la fréquentation du Parc des Princes et de la hausse des coûts de sécurité. Robin Leproux contrebalance ces chiffres par « l’actif joueurs » de son club, la valeur financière supposée de l’effectif.

A Paris, elle repose essentiellement sur Mevlut Erding, Guillaume Hoarau, Mamadou Sakho et Stéphane Sessegnon. «On peut juger de l’actif joueurs le jour de la vente. Avant, ce sont des spéculations ! rappelle un agent de joueurs. Vu le contexte du marché l’été prochain, les prix vont baisser d’au moins 20 % car plusieurs championnats connaissent des difficultés (Espagne, Angleterre, Italie) et l’Allemagne n’achète pas cher en général.»

Dans la fourchette basse, la vente des quatre joueurs précités rapporterait environ 31 M€. Soit à peine plus que le prochain déficit de la saison actuelle. Le PSG espérerait évidemment en tirer davantage.

le parisien.fr


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Les quatre meilleures valeurs du PSG

Dans la fourchette basse, la vente des quatre joueurs précités rapporterait environ 31 M€. Soit à peine plus que le prochain déficit de la saison actuelle. Le PSG espérerait évidemment en tirer davantage.

Mevlut Erding, 23 ans, attaquant : 9 M€

Arrivé pour 9 M€ environ en juin 2009, l’attaquant franco-turc réalise une première année très correcte à Paris (12 buts en L 1 et Coupe de France alors qu’il a été blessé plusieurs semaines). Son prix est stable. « Il est dans les clous et dans l’esprit vu la saison du PSG, avance un dirigeant d’une autre formation de L 1.
Mais Paris n’a pas intérêt à le vendre car, avec un collectif qui tournerait mieux, il serait encore plus décisif. » « Il n’a que 23 ans, tous les clubs cherchent des attaquants comme lui. Il vaut au moins 12 M€ », répond-on au club.

Guillaume Hoarau, 26 ans, attaquant : 8 M€

Fort de ses 17 buts lors de sa première saison en L 1, sa cote était au plus haut l’été dernier. Le PSG avait reçu une offre de 17 M€ d’un club anglais. Après six mois d’absence, un club pourrait aujourd’hui proposer 8 M€. « Vu leur situation financière, les clubs minimisent les risques », explique Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du PSG.
« S’il confirme, il vaudra 15 M€ », estime un agent. Les dirigeants parisiens n’en doutent pas : « Il est à l’aise de la tête et des pieds. C’est très recherché. Il vaut au moins 15 M€. »

Mamadou Sakho, 20 ans, défenseur : 7 M€

Il symbolise le système de formation parisien. Mais sa valeur n’a pas augmenté cette saison : environ 7 M€. « Il est surcoté, mais, physiquement, il est costaud, estime un agent. Au mieux, il trouvera un club de milieu de tableau en Angleterre. » « Jouer 100 matchs au PSG à 20 ans, ce n’est pas rien », souligne un autre observateur.
« Pour passer un cap, il doit refaire une saison avec un mec fort à côté de lui », estime Moutier. Au PSG, on assure que de grands clubs le suivent : « Lyon a acheté Dejan Lovren 8 M€, Sakho vaut au moins 12 M€. »

Stéphane Sessegnon, 25 ans, milieu : 7 M€

C’est peut-être le Parisien qui a perdu le plus de valeur depuis le début d’exercice. Acheté au Mans il y a deux ans pour 8,5 M€, il n’a pas confirmé sa première saison prometteuse. Ses problèmes réguliers de discipline (2 expulsions cette saison) pourraient lui fermer des portes. « Il ne progresse pas et, à son poste, les autres clubs ont des joueurs bien plus décisifs », raconte un agent.
Le PSG ne se fait aucun souci : « On a déjà des approches pour près de 15 M€. Il est atypique, explosif, il prend des initiatives et n’a peur de rien. »

leparisien.fr
NeiBaF
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Nice-PSG à huis clos

Suite aux incidents lors de Monaco-Nice, l'OGCN a été puni ! Le match de la 29e journée face au PSG, prévu le samedi 20 mars, se déroulera normalement à huis clos rapporte L'Equipe TV. Les Parisiens devraient donc faire deux matches de suite sans spectateurs : au Parc contre Sochaux (ndNBF : rolleyes.gif Boulogne) puis au Ray face aux Aiglons.

NeiBaF
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Erding : «La saison n'est pas finie»

Buteur au match aller contre son ancienne équipe de Sochaux (victoire 4-1 du PSG), Mevlut Erding aimerait bien récidiver samedi au Parc. «Ça fait un petit moment que je n'ai pas marqué !» a-t-il déclaré en conférence de presse jeudi. L'attaquant turc (neuf réalisations depuis le début de saison en L1) trouve le temps long, il a inscrit son dernier but contre Lyon le 31 janvier. Erding reconnaît qu'il est en panne. «Nous les attaquants, on ne met pas au fond toutes les occasion que nous avons depuis six ou sept matches. J'ai connu des moments comme ça dans ma jeune carrière mais le plus important est de ne pas perdre confiance. Je ne suis pas inquiet, assure t-il, car j'ai des occasions à chaque match».

Pas inquiet et optimiste quant à l'avenir du duo avec Hoarau. «On attend beaucoup de Guillaume et moi mais ça ne fait pas longtemps qu'on joue ensemble, a-t-il insisté. On a été longtemps blessés, ça fait sept matches qu'on joue ensemble, on ne peut rien faire du jour au lendemain, on va s'améliorer.» Avant d'ajouter : «C'est une histoire de temps». Quand un journaliste lui fait remarquer que sur le papier, le duo Hoarau-Erding est fait pour s'entendre, Erding coupe : «Bien sûr mais là, ce n'est pas un jeu vidéo ! Sur le papier, ça fait un beau duo mais après il faut le travailler ce duo !».

Marquer contre Sochaux pour les faire taire

Pour Erding, «la saison n'est pas terminée» et le PSG a encore «beaucoup de choses à montrer». «Je suis persuadé qu'on va marquer avec Guillaume». Le point pris à Lens samedi dernier (1-1) peut, selon l'attaquant parisien, «changer les choses» pour les matches qui restent, notamment contre Sochaux. En tout cas, le Turc aimerait bien ne plus se faire chambrer par ses ex-partenaires. «Ils me disent qu'ils sont devant nous !».

Baghib!
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Foot - Discipline

Lachor prend cinq matches


Le Boulonnais Yoann Lachor, exclu samedi dernier contre Lyon (0-0), a écopé de cinq matches de suspension par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Excédé par l'arbitrage de M. Ledentu, le défenseur du club nordiste avait reçu un 2e avertissement dans les arrêts de jeu. De son côté, le Paris-SG a hérité d'une amende de 10 000 euros avec sursis après les incidents créés à Lille par ses supporters dans la tribune du Stadium Nord, le 16 janvier dernier. L'instruction ouverte en raison des nouveaux affrontements en marge de son match contre l'OM devrait être clôturée le 1er avril.

Par ailleurs, en Ligue 2, le président de Bastia Julien Lolli, qui s'en était également pris à l'arbitrage lors de la réception de Dijon le 12 février, a pris trois matches fermes de suspension de banc de touche et de vestiaire.

Les décisions

Ligue 1 :
Cinq matches ferme: Yoann Lachor (Boulogne)
Un match ferme + un avec sursis: Michael Ciani (Bordeaux)
Un match ferme: Jean-Pascal Mignot (Auxerre), Jérémy Morel (Lorient), Renato Civelli (Nice) (NDB! : donc absent contre nous), Loïc Perrin (Saint-Etienne), Rio Mavuba (Lille).

(...)
lequipe.fr
(Par contre pas de trace des sanctions à l'encontre de Paris sur la brève de lfp.fr. unsure.gif)
Nicolcho
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Edel se sent «responsable»

Pire gardien de Ligue 1 en 2010 (13 buts encaissés), Apoula Edel, le gardien du Paris-SG, fait son autocritique vendredi dans L'Equipe. Coupable de grossières erreurs ces dernières semaines, l'Arméno-Camerounais assume sa part de responsabilités dans les mauvais résultats de son équipe. «Une grande équipe, c'est aussi un grand gardien. Je n'ai pas été assez décisif quand il le fallait.» Une situation qu'il vit assez mal: «Je ne sais pas pour les autres. Mais moi, ça me fait mal d'être quatorzième. Je me sens responsable.»

Souvent en difficulté sur ses prises de balle, le portier juge qu'il a aussi des progrès à faire dans le jeu au pied. «Je l'ai perdu en arrivant au PSG. Je ne sais pas pourquoi. Mon niveau a baissé. Je n'arrive plus à faire ce que je faisais avant. Mais je sens que ça revient.» Edel, qui dit ne pas avoir été perturbé par son histoire d'identité, ne veut pas se projeter sur le retour de blessure de Grégory Coupet, prévu en avril. «Je n'y pense pas. Je joue. On va voir quand il va revenir. Mais au départ, Greg était titulaire et moi remplaçant. C'est comme ça, même si je n'ai jamais été d'accord avec la décision du coach. Moi je voulais être numéro 1.»


L'équipe.fr
Schultzy
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« S’il faut des tribunes vides… »
Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, est favorable à une loi dès cet automne interdisant temporairement les déplacements de supporteurs.
Alors que les faits de violence dans le football sont en augmentation et qu’un fan du PSG se trouve dans le coma, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, est décidé à employer la manière forte. Il nous l’a confié mercredi place Beauvau.

Pourquoi avez-vous décidé de durcir le ton ces derniers jours ?
BRICE HORTEFEUX. Parce que les violences ont tendance à devenir régulières.
Désormais, nous sommes déterminés à employer la manière forte pour interrompre ce cycle infernal. Ma conviction est que ce ne sont pas des amoureux du foot, mais des cinglés qui viennent là pour en découdre.

En savez-vous plus sur les circonstances de l’agression du supporteur parisien, avant PSG - OM, toujours dans le coma ?
Il n’y a pas de certitudes pour le moment… Tout s’est passé très vite, mais j’ai donné toutes les instructions pour que l’on retrouve rapidement les auteurs.

Dans ce cas comme dans d’autres, la passivité des forces de l’ordre interpelle…
On était sur un dispositif d’ordre public, il n’est peut-être pas encore assez adapté à ce style de débordements. Mais nous allons être de plus en plus sévères. Des consignes ont été données pour procéder systématiquement à des interpellations.

Quelles ont été les mesures prises dernièrement ?
On vient de créer une division de lutte contre le hooliganisme. Ensuite, nous renforçons les effectifs mobilisés. Lors de PSG - OM, 2 250 hommes étaient sur le terrain. J’ai décidé d’envoyer prochainement une mission, en liaison avec la Ligue et les principaux clubs, pour examiner ce qui se passe en Italie, en Allemagne et en Grande-Bretagne. On verra s’il y a des leçons à tirer. Enfin, j’ai donné des instructions précises aux préfets pour qu’ils puissent multiplier les interdictions de stade (IDS).

Combien y en a-t-il actuellement ?
Nous en sommes à 597, dont 199 pour le PSG. Il y a un mois, il y en avait 311. Depuis le début de la saison, il y a eu 531 interpellations, soit 32 % de plus que la saison précédente. Grâce à la toute nouvelle loi sur les bandes, il est possible de procéder à une IDS pour un seul fait. En outre, la loi nous permet désormais de suspendre ou de dissoudre des associations de supporteurs. Nous y travaillons activement. Nous allons passer à l’acte et pas seulement à Paris…

Lors du match OL - PSG, 200 supporteurs parisiens auxquels le club avait refusé de vendre des billets se sont rendus à Lyon et ont pu entrer au stade. Cela est-il acceptable ?

Nous avons découvert deux heures avant le match que 200 personnes arrivaient sans billet. A partir de là, sauf à prendre le risque de débordements en ville, le préfet n’avait d’autre solution que de les parquer dans un coin du stade, ce qui a été fait. Le bon exemple est Lens - PSG. Tout était bien coordonné en amont avec le PSG, et il n’y a pas eu d’incidents grâce au dispositif inédit.

Pouvez-vous empêcher les supporteurs de se déplacer ?
Dans l’état actuel du droit, je ne peux pas interdire à des supporteurs de se déplacer. J’ai demandé à mes services de me faire des propositions pour que, par un biais législatif, nous puissions le faire. Evidemment, ce sera limité dans le temps et dans des cas très précis de risque grave de trouble à l’ordre public. Cette loi pourrait être promulguée à l’automne.

Seriez-vous favorable à l’interdiction des déplacements des supporteurs du PSG jusqu’à la fin de la saison ?
Tant qu’il y aura des risques d’affrontements entre Auteuil et Boulogne, il est impératif que le PSG reconduise la mesure d’interdiction de vente des billets. Quatre matchs nous préoccupent : PSG - Sochaux (demain), Nice - PSG (NDLR : décrété à huis clos depuis cet entretien) , Auxerre - Paris et OM - Bordeaux, la finale de Coupe de la Ligue. La France est candidate à l’organisation de l’Euro 2016. Il est dans notre intérêt commun de démontrer que notre pays est capable d’assurer la sécurité des matchs en toute circonstance.

Etes-vous favorable aux matchs à huis clos ?
S’il faut en arriver à jouer des matchs devant des tribunes vides, on le fera. Cela permet d’assainir la situation. C’est aussi un signe fort. Il est important que des sanctions sportives soient prises parallèlement aux mesures de l’Etat.

Iriez-vous au Parc des Princes avec vos enfants ?
Pour l’instant, je ne les ai emmenés qu’au rugby. Nous ne sommes jamais allés ensemble au Parc des Princes. Jusqu’à aujourd’hui, j’hésitais… Mais avec les mesures que j’ai prises, nous irons certainement !

Le Parisien.fr
keyzer söze
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Auteuil boycottera Sochaux

Les asociations de supporters du virage AUteuil annoncent un boycott des matches du PSG au Parc à partir du match de Sochaux, samedi.

Dans un long communiqué diffusé dans la nuit de jeudi à vendredi, les associations de supporters du virage Auteuil (Supras Auteuil, Authentiks et Grinta) annoncent leur intention «de ne plus (se) rendre au Parc des princes à partir de ce samedi 13 mars pour la rencontre PSG-Sochaux». Cette décision est justifiée par les signataires «par la problématique du racisme» qui «gangrène» selon eux le club parisien. Elle se veut une réponse aux affrontements entre supporters parisiens avant le début du match face l'OM (0-3, 28 février). Ce soir-là, une violente bagarre entre ultras des tribunes Auteuil et Boulogne avait fait un blessé grave, Yann L., qui est toujours dans le coma.

Les associations de supporters du virage Auteuil accusent «un groupe de 150 hooligans du Kop Boulogne» d'avoir «agressé par surprise» des dizaines de supporters qui attendaient aux guichets, «le tout dans un torrent de slogans racistes et de haine». Elles expliquent que le supporter dans le coma était «l'un des participants actifs de l'attaque (qui) s'est retrouvé isolé et passé à tabac par les personnes qu'il avait entrepris d'agresser». Le communiqué donne acte à la direction du club de sa condamnation des incidents mais regrette qu'«elle (n'ait) pas eu un mot pour soutenir ses innombrables abonnés victimes de cette ratonnade géante et préméditée.» Les associations dénoncent également l'absence de contact avec la direction du PSG et la fermeture de leurs locaux, «décision surprenante dont nous cherchons encore la pertinence et l'efficacité». Même opprobre sur le «harcèlement policier» dont elles seraient l'objet.

Jeudi après-midi, au cours d'une réunion à la préfecture de police de Paris, il a été décidé que le dispositif policier serait «renforcé» samedi soir pour la visite de Sochaux. Un millier de fonctionnaires de police, auxquels s'ajouteront six cents stadiers fournis par le club, seront mobilisés.


Lequipe.fr
NeiBaF
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«Président du PSG, on n'en guérit pas»

Dans son ouvrage, sorti jeudi, Alain Cayzac transmet «38 conseils pour réussir sa vie, à prendre ou à laisser». Retenons-en six, appliquons-les à son expérience au PSG (2006-2008). Attention, l'ancien président se livre.


1.«Méfie toi de ta 1ère impression c'est souvent la bonne»

V. Dhorasoo, que vous licenciez, vous a-t-il fait bonne impression ?
(Sourires) Vikash est déjà au club lorsque je deviens président. Je n'ai eu pas de vraie «première impression» puisqu'il est déjà connu du fait de sa carrière. Ce conseil vaut plus pour Ph. Boindrieux (DG du PSG, ndlr). La première fois quand je le vois, je me dis : «Avec lui, on ne va pas se marrer tous les jours, je ne vais pas le prendre». En fait, il est bien plus «décalé» qu'il n'y paraît. Et travaille bien !

2.«Si tu veux être fort, entoure toi de forts»

Etiez-vous bien entouré ?

Je ne regrette pas d'avoir recruté Paul (Le Guen). La question, c'est aurais-je dû prendre un directeur sportif ? J'avais dit non et c'est peut-être une erreur. En 2008, Leonardo déjeune chez moi à Garches, le poste de directeur sportif peut l'intéresser mais Paul est déjà manager sportif. On doit en reparler en fin de saison. Sauf que je pars brutalement.

Et Gérard Houllier, votre meilleur ami dans le foot ?
D'abord, je rencontre plusieurs fois J.Todt (mai 2008) dans l'optique d'un ticket Todt-Houllier. J.Todt est réceptif mais n'étant plus le président, je n'ai pas toutes les cartes en main. Après, au début de cette saison (2009-2010) c'est allé très loin avec Gérard. Je le vois président, avec A.Kombouaré entraîneur. Mais Gérard est plus intéressé par le terrain et se sent moralement lié à la FFF.

3.«Quand tu chutes penses au rebond»

Parlez-nous de votre démission.

Après Caen (3-0, 19 avril 2008), quand S. Bazin me dit «M. Moulin arrive mais tu restes le président, sans discussion», je sais dans la seconde même que je pars. Si je reste, je ne peux plus me regarder dans une glace. Je suis fier d'avoir privilégié mes valeurs à mon statut. Même quand vous quittez la présidence du PSG, vous ne guérissez jamais vraiment. C'est douloureux de rebondir.

4.«Savoure le stress tant qu'il est là»

Votre plus grosse angoisse, c'est ?
Sportivement, sans hésiter Sochaux-PSG (1-2, mai 2008, match du maintien, ndlr). Je ne suis plus président mais ce soir-là, une partie de ma vie peut basculer. Tel que je me connais, je me serais complètement attribué la descente. Et difficilement remis.

5.«Ne crains pas d'être gentil»

Avez-vous été trop gentil ?
Je n'accepte pas du tout ce reproche. Si «gentil», c'est de soucier des autres, c'est un compliment. Si c'est pris pour de la faiblesse, je dis non. Je n'ai pas été épargné par les catastrophes, j'ai su prendre mes responsabilités. C'est vrai, je n'ai jamais critiqué mes joueurs en public, je ne supporte pas ceux qui le font pour s'acheter de la popularité à vil prix. En privé, c'est autre chose. J'ai presque honte de l'avouer n'étant pas un technicien mais dans mon bureau, j'ai reproché à Mario (Yepes) de jouer bien trop bas». Il l'a bien pris.

6.«Sois bref et tais-toi»

Paul Le Guen l'appliquait à la lettre ?
Cette maxime, Paul ne pourrait la renier ! J'ai dû beaucoup parler, trop pour certains. Plus on perdait, plus je parlais, c'est dire si j'ai parlé. En tant que patron, je me devais d'assumer les échecs et quand j'appelle à l'union sacrée, qu'on se sauve, je me dis sincèrement que ma communication a dû servir le club.

NeiBaF
Citation
Citation
Un supporter en garde à vue

Un homme âgé de 28 ans, originaire des Yvelines, a été interpellé vendredi après-midi à son domicile et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'un supporter, en marge du match PSG-OM fin février, selon l'AFP. L'homme, déjà connu des services de police pour vols, port d'armes et outrages, a été identifié sur des images de caméras placées aux abords du Parc des Princes. Lors d'une perquisition chez lui, des vêtements qu'il portait le soir de l'agression et correspondant aux images de vidéosurveillance ont été retrouvés.

Il est suspecté d'avoir participé au tabassage d'un supporter de 38 ans avant le match PSG-Marseille le 28 février. Ce dernier, grièvement blessé à la tête, a été hospitalisé à l'hôpital Beaujon à Clichy où il se trouvait toujours dans le coma vendredi.


Citation
Leproux et les «infréquentables»

Robin Leproux a tenu à réagir vendredi au communiqué émanant des associations de supporters du virage Auteuil, qui annoncent un boycott des matches au Parc. Ces derniers dénonçant la «problématique du racisme» qui «gangrène» le club de la capitale. «Quand on parle de violence, je renvoie dos à dos les deux tribunes et la provenance de la tribune m'indiffère complètement, a assuré le président du Paris-SG. On sait qu'il y a au PSG depuis dix ans des individus infréquentables. Qu'on ait éradiqué des groupes racistes ou antisémites, non, on ne les a pas mis dehors du Parc, mais le PSG a beaucoup progressé quand même !».

La direction du club est accusée au passage de ne pas recevoir les associations. Robin Leproux s'inscrit en faux : «C'est une contre-vérité ! Il y quelques semaines, nous les avons reçues et la situation est suffisamment sérieuse pour qu'on ne raconte pas n'importe quoi». (Certaines associations de supporters n'ont pas voulu être reçues en même temps que les autres dans le bureau de Leproux, ndlr). «Le PSG à des valeurs fortes, a martelé le président du club parisien, on fait tout pour gagner du terrain sur le racisme, on a aucune complaisance sur ces sujets-là».

Robin Leproux ne craint pas un Parc qui sonnerait creux, faute de supporters samedi soir contre Sochaux. Bien au contraire : «La vie du PSG ne se situe pas au niveau d'Auteuil et Boulogne ! Je demande même qu'on vienne supporter et encourager le club qui en a besoin en ce moment».


Citation
Kombouaré : «C'est scandaleux!»

L'entraîneur du PSG n'apprécie pas les matches à huis clos. Nice-PSG et PSG-Boulogne se disputeront, coup sur coup, sans public, ce qui laisse perplexe Antoine Kombouaré. «On prend acte, c'est une décision des instances du foot mais la vraie question c'est : est-ce que cela va régler le problème de violence dans les stades ?» Le technicien n'y croit pas et rajoute : «Je ne conçois pas le foot de cette façon, c'est scandaleux de jouer des matches à huis clos, ce sont les clubs qui sont pénalisés avec un gros manque à gagner. Pour les supporters, pour les joueurs, ce n'est pas bien. Le foot, c'est un spectacle»

D'Alessandro
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Foot - L1 - PSG
Où sont les cadres ?
Les cinq joueurs clés qui avaient permis au PSG de titiller le haut du classement l'an dernier vivent une saison compliquée. Le point avant la réception de Sochaux samedi (19h00).

Makelele, un problème tactique

Recruté l'an dernier pour devenir le taulier de l'équipe, le vieux guerrier de 37 ans a d'abord répondu aux attentes placées en lui. Associé à Jérémy Clément au milieu d'une équipe qui jouait bas, celui qui fut longtemps considéré comme le meilleur milieu défensif du monde remplissait parfaitement son rôle : servir de rampe de lancement au jeu du PSG. L'arrivée d'Antoine Kombouaré a changé la donne. Adepte d'un jeu offensif, le technicien a demandé à son équipe de jouer plus haut. Plus assez outillé pour se projeter vers l'avant, l'influence de Makelele s'est tarie. Et ses performances n'étant pas toujours au niveau, difficile pour lui de se faire entendre par ses jeunes partenaires, contrairement à la saison dernière, où il était le relais de Le Guen sur le terrain.

Camara, la blessure bête


A l'instar de Claude Makelele, Zoumana Camara était le taulier de la défense parisienne l'an passé. Il formait avec Sammy Traoré une charnière centrale qui, à défaut d'être spectaculaire, était solide. Une blessure a tout cassé : Camara a été absent trois mois à cause d'une phlébite (caillot sanguin dans une veine, accompagné d'une inflammation, NDLR) au mollet droit. Depuis son retour à la compétition début novembre, il éprouve les pires difficultés à retrouver son niveau passé. Une saison à oublier pour lui.

Hoarau et Giuly, même combat

Ces deux-là étaient les fers de lance de l'attaque parisienne l'an passé. Et ils s'en dépatouillaient parfaitement, preuve en est, leur efficacité : 14 buts pour l'ancien Havrais et 9 autres pour le petit attaquant en Championnat. Deux évènements sont venus perturber cette osmose : la venue de Mevlut Erding et leurs passages à l'infirmerie. Car, à l'image de Zoumana Camara, les deux attaquants n'ont pas été vernis. Giuly a enchaîné les petites blessures, son niveau a plongé et son moral a été entamé. Après les adducteurs au mois de mai et les ischio-jambiers en août, Guillaume Hoarau a été victime d'une rupture du ligament latéral interne du genou droit le 18 octobre dernier contre Toulouse (défaite 1-0). Il a eu besoin de quatre mois pour s'en remettre.

Sessègnon, un problème mental


Le fantasque béninois était l'autre bonne pioche du mercato parisien l'an passé. Recruté 8,5 millions d'euros au Mans, le meneur a su bonifier le jeu du PSG l'an passé, même si les relations avec son entraîneur d'alors, Paul le Guen, ont souvent été houleuses. Forte tête, le Béninois veut choisir la place où il évolue : en 10, derrière les attaquants. Le problème, c'est qu'Antoine Kombouaré, qui ne jure que par le 4-4-2, le fait jouer à gauche. Un poste qui frustre Sessègnon. Résultat : le Béninois est extrêmement nerveux (deux expulsions cette saison), ses fulgurances se sont raréfiées et son influence sur le jeu du PSG s'en fait sentir. - A. D.

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Chantôme écarté

Clément Chantôme n'a pas été retenu par Antoine Kombouaré pour la réception de Sochaux, samedi. C'est la seule absence notable dans les rangs parisiens. Coupet (péroné) et Luyindula (genou) sont toujours indisponibles. Incertain en raison d'une contracture aux ischio-jambiers, Giuly est bien présent. Pour la troisième fois d'affilée, Kezman fait partie des 18.

Le groupe parisien : Edel, Grondin - S.Armand, S.Traoré, Ceara, Z.Camara, Jallet, Sakho - J.Clément, Makelele, Ngoyi, Sankharé, Sessegnon, Giuly - Erding, Hoarau, Kezman, Maurice

lequipe.fr
jp.sorin
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Agression de Yann L. : un supporteur avoue

Un jeune homme de 28 ans, originaire de Maurepas dans les Yvelines, va être déféré ce matin au Parquet de Paris où il doit être mis en examen. Arrêté jeudi à son domicile, cet habitué du Parc des Princes a admis avoir participé à l’agression de Yann L., le supporteur parisien roué de coups avant la rencontre PSG - OM le 28 février.

Grièvement blessé à la tête, ce membre de la tribune Boulogne est toujours dans le coma. Le suspect, déjà connu pour des faits mineurs (violences, port d’arme), a été identifié grâce aux images de caméras placés autour du Parc des Princes. Il a, dans un premier temps, nié sa participation au tabassage arguant qu’il ne se souvenait de rien en raison d’un état d’ébriété. Mais les policiers ont saisi chez lui les vêtements qu’il portait le soir de l’agression et qui attestent de sa présence parmi les agresseurs. Il a alors avoué qu’il avait donné des coups de pied à Yann L. alors qu’il se trouvait à terre, sans reconnaître être l’auteur principal des violences. Selon nos informations, il s’agit d’un abonné de la tribune Auteuil, où se trouve le groupe des Authentiks popcorn.gif . Une information judiciaire pour l’agression de Yann L. doit être ouverte ce matin et de nouvelles interpellations devraient suivre dans les jours qui viennent.


leparisien
sylvain
Le Parisien


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Un match sans accroc à Paris, c’est possible ?


Dans un contexte toujours très pesant et dans un stade qui pourrait sonner creux, les Parisiens vont tenter de se relancer face à Sochaux.



Si après le match de ce soir on ne parle que de football, alors le PSG aura au moins remporté une petite victoire. Car depuis deux semaines, il semble presque incongru de se cantonner au monde du ballon rond quand on évoque le club parisien. Ce n’est pas que la désillusion sportive des coéquipiers de Makelele indiffère elle agace toujours , mais le PSG s’est embourbé dans le terrain poisseux de la violence de ses supporteurs.


Aujourd’hui, le premier souhait des dirigeants parisiens n’est pas forcément que le PSG batte Sochaux. C’est plutôt que le virage Boulogne « ne batte pas » celui d’Auteuil. Ou inversement. Cette tension a une nouvelle fois occulté le sport hier, trois associations de supporteurs d’Auteuil ayant lancé un appel au boycott de la rencontre (lire ci-dessous). En étant cruellement basique, on peut penser que ceux qui choisiront de pratiquer la politique du siège vide ne feront pas le sacrifice du siècle. Au vu des dernières prestations parisiennes, les volontaires pour aller voir les matchs du PSG en ce moment ressortent rarement guillerets du stade…

Moins de 30 000 spectateurs ?

Quoi qu’il en soit, il y aura bien un match ce soir entre le 13e (Sochaux) et le 14e de la Ligue 1. Pour la première fois de la saison, le Parc des Princes pourrait passer sous la barre symbolique des 30 000 spectateurs. La plus faible affluence remonte à la réception du Mans lors de la 2e journée : 30 558 spectateurs. Quand le jeu se délite et l’ambition s’évapore, le stade se vide. Un point arraché au courage plutôt qu’au talent dans les arrêts de jeu chez un promu semble désormais satisfaire les Parisiens. La hargne est le cache-misère de leurs limites techniques. Les choses sont ainsi à Paris en 2010.
Le PSG n’a plus que son quart de finale de Coupe de France contre Auxerre le 23 mars pour sauver son année. Antoine Kombouaré sait que la venue de Sochaux servira surtout à mieux aborder le crucial déplacement en Bourgogne. « Je veux évidemment gagner ce match, souligne-t-il. Il faut qu’on relève la tête et qu’on donne une bonne image du club. Car il faut préparer au mieux le match contre Auxerre. En tout cas, je sens les joueurs bien dans leur tête. On veut repartir de l’avant. Mais plus que des mots, il faut des actes. » Les Parisiens ne pourront en tout cas plus se cacher derrière l’état du terrain pour expliquer leurs échecs. Cette semaine, la pelouse du Parc a été remplacée. Il serait bienvenu que les joueurs démontrent à leur tour qu’ils ont aussi décidé de changer.




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La tribune Auteuil appelle au boycott



C’était prévisible. Ce PSG - Sochaux qui, en temps normal, aurait pu être qualifié de rencontre tranquille, a été classé match à risques par les autorités. Il s’agit du premier rendez-vous à Paris depuis les graves incidents du clasico PSG - OM, le 28 février, et l’agression d’un supporteur parisien aujourd’hui dans le coma.
Le Parc des Princes et ses abords seront donc placés ce soir sous haute surveillance.
Le ministère de l’Intérieur craint toujours des affrontements entre les tribunes Auteuil et Boulogne et a décidé de mobiliser près de 1 200 policiers. « C’est un dispositif extrêmement renforcé par rapport à un match normal », commente un responsable du PSG. De son côté, le club parisien a fait appel à une cinquantaine de stadiers supplémentaires (600 au total), en renforçant leur présence sur des lieux sensibles comme la pelouse du Parc. Leur présence sera-t-elle nécessaire ? Pas sûr. Hier matin, trois associations (Supras, Authentiks et Grinta) de la tribune Auteuil ont en effet décidé de boycotter la rencontre. Ces groupes appellent leurs membres et leurs sympathisants entre 1 000 et 1 200 personnes « à ne pas se rendre au Parc des Princes jusqu’à nouvel ordre ». Cette initiative fait suite à la mise en sommeil volontaire des Lutece Falco, un autre groupe d’Auteuil. Dans un communiqué, les trois associations dénoncent « la problématique du racisme qui gangrène le PSG » (allusion aux hooligans du kop de Boulogne) et pointent du doigt « les omissions répétées et volontaires de la direction du PSG qui a fait le choix de nier les agressions racistes dont font l’objet ses supporteurs. »
Robin Leproux a réagi hier lors d’une conférence de presse. « On sait qu’il y a des individus infréquentables, des attitudes inacceptables et des sujets de racisme que l’on veut combattre. On a beaucoup progressé mais on ne les a pas encore complètement éradiqués, a-t-il admis. On n’occulte pas les problèmes. Maintenant, il ne faut pas tomber dans la caricature. Il n’y a pas les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. » Ce boycott servira accessoirement à mesurer de l’emprise des associations sur la tribune Auteuil et ses 6 000 membres. Il n’est pas du tout certain que ce virage soit totalement vide au début du match.


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Hoarau, si haut… si bas


Il y a un peu moins d’un an, Guillaume Hoarau était appelé en équipe de France. Son profil atypique semblait lui offrir un destin chez les Bleus. Aujourd’hui, à l’image de son club, l’avant-centre parisien goûte au désenchantement. Pour lui, la Coupe du monde s’éloigne. Explications.

1- Une énorme pression
A l’aube de cette 28 e journée, Guillaume Hoarau a inscrit seulement 3 buts toutes compétitions confondues et n’a été titulaire que 10 fois en championnat.
La saison dernière, à la même époque, il avait marqué 15 buts (20 buts au final) et avait débuté à 24 reprises en Ligue 1. Cette baisse de régime est principalement due aux blessures récurrentes (adducteur, ischio-jambiers, genou) dont est victime le Réunionnais depuis mai 2009. L’attaquant vedette de la saison 2008-2009 s’est trouvé dans l’incapacité de confirmer son formidable potentiel lors de cet exercice. Le PSG ne lui a pas non plus rendu service lors de la trêve hivernale. En affirmant qu’il serait la recrue du mercato, son entraîneur et ses dirigeants l’ont placé face à une obligation de résultats quasi immédiats. Une pression trop grande pour un joueur convalescent.

2- Un mauvais placement
Depuis son retour aux affaires comme titulaire, le 23 janvier en Coupe de France, Guillaume Hoarau a une tendance prononcée à jouer très bas. En privé, le Réunionnais avance qu’il cherche par cette débauche d’énergie à retrouver le rythme qui lui fait défaut. Mais cette propension à solliciter le ballon au milieu de terrain handicape son efficacité en attaque. Sa complémentarité avec Erding s’en trouve également affectée, là où, la saison dernière, ses déviations pour Giuly faisaient souvent mouche. A sa décharge, ses partenaires, stériles dans la construction, abusent du jeu direct vers leur grand attaquant.

3- Un avenir bouché
Pour Hoarau comme pour le PSG, cette saison est d’ores et déjà ratée. A moins que le grand attaquant se mette tout à coup à briller lors des onze dernières journées de L 1 ? Vu le niveau actuel du club et le contexte dans lequel il évolue, on peine à y croire. En outre, depuis le 23 janvier, le Réunionnais a beaucoup joué et semble un peu marquer le pas physiquement. Tout le pousse à se projeter d’ores et déjà vers la prochaine saison. Pour l’équipe de France, l’horizon immédiat semble encore plus bouché. La perspective de disputer la Coupe du monde en Afrique du Sud s’est évaporée au rythme de ses blessures. Selon le club, il n’a plus reçu de préconvocation chez les Bleus depuis son bref passage chez les Bleus en mars et en avril 2009, lors des deux matchs face à la Lituanie. Depuis, le Réunionnais a dégringolé dans la hiérarchie des attaquants français. Louis Saha et Djibril Cissé, par exemple, ont désormais une meilleure cote que lui.


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CHIFFRE 19


Sochaux n’a plus battu le PSG, au Parc des Princes, depuis plus de dix-neuf ans. Le dernier succès doubiste en terre parisienne remonte au 2 décembre 1990. Ce jour-là, Sochaux s’était imposé 2-0.


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« Ce club ne fait plus peur »
FRANCIS GILLOT entraîneur de Sochaux



Mardi après-midi, bureau de Francis Gillot. Séance vidéo pour le technicien sochalien qui décortique Lens - PSG (1-1). Pas grand-chose à en tirer. « Un match moyen, constate-t-il. Mais psychologiquement, ce nul devrait les booster. » A l’heure de débarquer au Parc, ses joueurs et lui ne stressent pas trop. « La saison des Parisiens est compliquée, mais je dirai presque comme d’habitude, affirme Gillot.
Je suis étonné qu’on soit devant eux. Mais j’ai du mal à croire qu’ils pouvaient jouer les trois premières places. Chaque année, on les annonce en Ligue des champions, mais l’effectif est qualitativement trop restreint. Dès qu’il manque deux ou trois joueurs, ils sont en difficulté. » Comme d’autres avant, le FC Sochaux va donc tenter de réaliser un coup. « Quand on est 14 e comme le PSG, on ne fait plus peur, assène Francis Gillot, néanmoins à la recherche d’un premier succès contre le club de la capitale depuis son arrivée dans le Doubs, début 2008 (NDLR : 3 défaites et 1 nul). Avec Lens, j’avais la méthode ! A l’aller (défaite 4-1), on était à côté de nos pompes, mais, contre cette équipe, il y a des choses à faire. La faire douter par exemple. »
Gillot va en profiter pour retrouver Mevlut Erding, son ancienne gâchette. « Ils ont eu du mal à nous le prendre, confie-t-il. Financièrement, ils ont tout misé sur lui. Après, c’est dur de concurrencer les autres. Arriver à Paris à 22 ans, ce n’est pas évident. Mais Mevlut ne se débrouille pas trop mal. Il a été rarement décevant. »
sylvain
L'Equipe (résumé)
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Chantome écarté


Pour affronter Sochaux, Antoine Kombouaré a décidé de se priver de son jeune milieu de terrain.

Antoine Kombouaré est très heureux du point arraché à Lens. "Le point acquis à Lens l'a été dans la douleur, mais la manière m'a plu. On a démontré des ressources mentales superbes. Je n'ai jamais eu peur de voir mes joueurs lâcher. Je les vois, je leur parle individuellement et collectivement. Et surtout, le contenu des matchs, la manière dont on a joué me fait dire que les joueurs ont toujours envie de se battre. C'est vrai qu'on est maladroit, on commet des erreurs qui nous sont fatales. Et dès qu'on prend un but, ça devient compliqué. C'est pourquoi la réaction qu'on a eu à Lens a été énorme. On a été capable de relever la tête."
La tête oui, mais pas le niveau de jeu parfois indigent sur la pelouse de Bollaert. Pourtant, Antoine Kombouaré ne devrait pas changer le visage de son équipe, où ne figurera pas Clément Chantome.
Absent à Lens à cause d'une angine, le milieu de terrain s'est entrainé toute la semaine. Et plutôt bien. Pourtant, l'entraineur a décidé de ne pas le retenir. Un problème? Impossible de poser la question car le technicien annonce le groupe à la dernière séance, qui intervient toujours après sa conférence de presse. En découvrant qu'il ne faisait pas partie du groupe, le joueur, très affecté par la situation du club qu'il chérit, fut très surpris. Il ne comprend pas. Et n'aurait reçu aucune explication de la part de Kombouaré. Âgé de 22 ans, Chantome, qui a été formé au club, a débuté neuf matchs de L1 cette saison. Son maigre temps de jeu pourrait le conduire à vouloir changer d'air en juin prochain.



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Le syndrome du siège vide

Déjà contraint d'affronter Nice puis Boulogne à huis clos, le PSG est maintenant boycotté par les Ultras d'Auteuil.

Le PSG a un problème d'ordre public. Quand il n'est pas contraint au huis clos pour prévenir de nouveaux débordements de ses supporters, certains groupes ultras décident de boycotter leur équipe. Depuis hier, la fracture entre le PSG et une partie de ses supporters a pris une nouvelle dimension. Elle a débordé sur le terrain de la politique du siège vide.
Cette première rencontre à domicile depuis les incidents violents ayant précédé la rencontre face à l'OM, avait justifié la mise en place d'un dispositif de sécurité renforcé. La présence de mille fonctionnaires dépêchés par la préfecture de police venus s'ajouter aux six cents stadiers mobilisés par le club risque de répondre à des craintes largement surévalués. Dans un long communiqué, les associations du virage Auteuil (Supras, Authentiks et Grinta) ont annoncé qu'elles invitaient leurs adhérents à ne plus se rendre au Parc des Princes "jusqu'à nouvel ordre". Une position radicale justifiée par le refus d'une situation "de racisme à grande échelle dont le club se rend complice".

Quand Robin Leproux monte au créneau.

Ce communiqué revient aussi sur la responsabilité des affrontements ayant abouti au "passage à tabac" d'un supporter du kop Boulogne. Hospitalisé au service de neurochirurgie de l'hôpital Beaujon à Clichy, Yann.L est depuis plongé dans un coma artificiel et son état s'est aggravé au cours des dernières heures. Les ultras d'Auteuil assurent avoir riposté à une agression par surprise, mais préméditée "d'un groupe de 150 hooligans du kop Boulogne, le tout dans un torrent de slogans racistes et de haine".
Cette virulente prise de position concerne officiellement un millier de supporters et est aussi justifiée par la peur de subir des représailles. Mais la Ligue Internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) y a apporté une forme de caution en demandant à ce que "lumière soit faite sur ces évènements qui font honte à la République". Elle a proposé la tenue de deux réunions, la première entre la préfecture de police de Paris, le ministère de l'Intérieur, le PSG et la LICRA, la seconde entre les associations de la tribune Auteuil, le PSG et la LICRA. En ce qui concerne l'entrevue avec le préfet, la club parisien a indiqué qu'un rendez-vous avait déjà été fixé au jeudi 25 mars.

Ces communiqués en série ont incité Robin Leproux à s'inviter en conférence de presse, hier après-midi, au Parc des Princes. Avant l'ultime séance d'entrainement, le président délégué du PSG a pris la parole pour "réaffirmer la position claire du club sur ces sujets là." "Quand on parle de violence, on renvoie dos à dos les deux tribunes, a t'il insisté.La provenance m'importe peu. On parle d'individus qui viennent se battre, en massacrer d'autres, ou organiser des fights. On sait qu'il y a au PSG depuis une dizaine d'années, des individus parfaitement infréquentables." Robin Leproux a souligné que son club "avait beaucoup progressé" dans son combat contre les agissements de groupes racistes ou antisémites. Mais il a aussi admit que tous "n'avaient pas été mis complètement hors-jeu". "Je ne pense pas que le stade sonnera creux", a conclu le président du PSG, comme pour se persuader que le football pouvait encore revenir au centre des préoccupations. Est ce vraiment envisageable?

Eric Champel et Guillaume Dufy
Parisian
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PARIS SG SOCHAUX LES STATS
. Le PSG est invaincu lors de ses 6 derniers matches contre Sochaux en L1 (3 succès, 3 nuls).
. Il faut remonter à la saison 1990/91 pour voir Sochaux s'imposer au Parc des Princes en Ligue 1 (2-0 le 2 décembre 1990).
. Seul Boulogne (2) a inscrit moins de buts que le PSG (4) en L1 en 2010. Il faut remonter au 16 janvier pour voir le club de la capitale marquer dans le jeu (1-3 contre Lille).
. 1,53 c'était la moyenne de points récoltés par le PSG lors de la phase aller contre 0,63 lors des matches retour. Les protégés d'Antoine Kombouaré ne comptent qu'une seule victoire en championnat cette année (1-0 contre Toulouse), contre 2 nuls et 5 défaites.
. Sochaux est l'équipe face à laquelle le PSG a remporté le plus de victoires en Ligue 1 (35).
. Sochaux n'a jamais marqué plus de 2 buts cette saison en Ligue 1, seul Boulogne-sur-Mer est dans le même cas.
. Les hommes de Francis Gillot n'ont marqué que 5 buts en déplacement cette saison en Ligue 1, seul Grenoble a fait aussi mal.
. Péguy Luyindula a marqué lors des 2 derniers matches entre le PSG et Sochaux en Ligue 1.


Yahoo.fr reprenant eurosport.
NeiBaF
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Le PSG retrouve (un peu) le sourire

Le PSG s'est offert un joli rayon de soleil dans un quotidien bien grisâtre. Faciles vainqueurs d'une faible équipe de Sochaux (4-1), les Parisiens ont oublié l'espace de quelques instants les turpitudes liées à leurs turbulents supporteurs.

Dans un Parc des princesà moitié vide en raison du boycott d'une partie des tribunes et de la désaffection du public après les violents incidents qui ont émaillé l'avant-match contre Marseille, la poignée de supporteurs doubistes qui avaient effectué le déplacement en profitaient pour réchauffer quelques peu une ambiance plombée.

Les Parisiens ont néanmoins tout fait pour réchauffer l'atmosphère glaciale. Après une bonne entame de match, ils assomment leurs adversaires en l'espace de deux minutes. Parti depuis le rond central, Hoarau se lance dans un raid solitaire, élimine deux Sochaliens avant de tromper Dreyer d'une frappe enroulée du droit (1-0, 17e). Dans la foulée, Giuly chipe un ballon dans les pieds de Dramé et sert Erding qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but (2-0, 18e). Dans une rencontre à sens unique, Jallet d'un centre en retrait délivre sa sixième passe décisive de la saison. La reprise croisée d'Erding entre avec l'aide du poteau (3-0, 35e). Sans les tentatives au dessus d'Erding (27e) et d'Hoarau (39e), l'addition aurait pu être beaucoup plus salée pour des Doubistes totalement hors-sujet.

La mi-temps ne change rien à la mainmise du PSG. Giuly d'une sompteuse reprise dans le petit filet puis Erding d'une frappe au ras du poteau font frémir le Parc qui gronde finalement lorsque Sochaux réduit le score grâce à un penalty de Boudebouz après une faute de Jallet sur Martin (3-1, 64e). Pas ébranlé pour deux sous, Paris repart à l'attaque et reprend le large grâce à Erding. Lancé à la limite du hors-jeu, le Turc se transorme en bourreau de son ancien clun en signant son troisième but de la soirée après avoir éliminé le gardien sochalien (4-1, 70e).

Grâce à ce succès, le PSG remonte provisoirement à la onzième place du classement. Pas sûr que cela suffise à apaiser l'extrême tension qui entoure encore ce soir le club de la capitale.

NeiBaF
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Erding flambe devant Sochaux

C'est dans l'ambiance glaciale d'un Parc des princes déserté par ses propres supporters que le Paris SG a rapidement réduit Sochaux au silence (4-1) grâce à un triplé d'Erding. Le club de la capitale retrouve ainsi un peu de confiance après l'agitation des dernières semaines. Si le PSG, désormais 11e avec trois places gagnées, ne fait pas l'opération du siècle, il se remet quand même la tête à l'endroit après les humiliations subies dans un stade qui ne veut plus supporter son équipe.

Cette 2e victoire en 2010 permet surtout au PSG de reprendre son souffle avant son dernier défi de la saison et ce quart de finale de Coupe de France désormais crucial à Auxerre le 23 mars après le 1er de ses deux matches à huis clos à Nice. Ce carton est symbolisé par le triplé de Mevlut Erding, l'attaquant formé à... Sochaux. Hoarau a ouvert la voie à l'international turc, qui a enfin déroulé. En revanche, Sessegnon, malgré sa bonne volonté, est toujours aussi invisible dans la construction du jeu de son équipe.

11G
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Kombouaré: «Ça fait pas plaisir»


Paris - Sochaux : 4-1
Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG - Photo Presse-Sports): «En 2e période, l'idée était de ne pas prendre de but. J'ai toujours dit qu'il faut faire abstraction du contexte et ne compter que sur nous-mêmes. On a pris le match par le bon bout et fait ce qu'il fallait pour se faciliter la tâche. En 1re période, on a été énormes défensivement. On a bien bossé, récupéré des bons ballons et on s'est vite projetés vers l'avant. On a mis nos attaquants dans de bonnes conditions. La satisfaction est collective. Faut faire attention quand même: on est tombé sur une faible équipe. Je suis déçu par la prestation de Sochaux. On a vu un petit Sochaux et il ne faut pas s'enflammer. Si on est capables de faire un bon résultat à Nice, ce sera le meilleur moyen de préparer le quart de finale de Coupe de France à Auxerre. On n'a donné aucune position à Sochaux et cela les a cassés mentalement. On était vexés par les propos de Sochaux. Quand on annonce la couleur comme ça, ça fait pas plaisir. Personne n'est écarté et l'important c'est que l'équipe gagne. L'absence d'Armand? Pourquoi pas! Celle de Chantôme? Parlons de ceux qui sont présents. J'ai besoin de temps de jeu pour tout le monde et vous ne savez pas ce qui se passe pendant la semaine».

Francis Gilot (entraîneur de Sochaux): «Quand ça n'arrive pas souvent, on appelle ça un accident, mais chez nous, c'est tous les mois! C'est arrivé à Auxerre ou à Grenoble mais derrière, il y a du contenu. C'était mieux en 2e, mais c'est aussi parce que Paris a baissé. J'espère que Paris ne va pas se croire relancé car il n'y a pas eu d'opposition. Je suis très inquiet pour la fin de saison et aussi pour la saison prochaine si on ne se renforce pas. On a 35 points car on a eu de la réussite mais on n'est pas fiables sur la durée. C'est pas optimiste, hein? On n'a pas le droit de faire des matches comme ça et on ne peut pas toujours trouver des excuses aux joueurs. Il manquait Richert, un leader de vestiaire et son absence a beaucoup pesé. Il a une tendinite et ne s'est pas entraîné de la semaine. Pour la suite, je ne sais pas, on verra mardi comment il est. Ce n'est pas Dreyer qui est fautif. Le problème est plus général. On manque de caractère et de quatre ou cinq joueurs d'expérience. Au bout de 10 minutes, sans qu'on ait pris de but, je savais que c'était fini. Les deux 1ers buts, on les donne et techniquement, on n'a pas su sortir les ballons. Je sais des choses pour l'avenir... Ideye avait mal aux adducteurs et je l'ai sorti par précaution. J'aurais pu en sortir sept ou huit à la mi-temps mais je n'ai pas un banc assez conséquent pour en mettre autant de côté. Une remise en question s'impose». (AFP)


sylvain
Football 365

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« Un peu malheureux »


samedi 13 mars 2010 - 23h25
Compétiteur hors pair, Mevlut Erding est content d'avoir signé contre Sochaux son premier triplé, même si pour lui, tout le mérite revient à l'équipe. Mais le meilleur buteur parisien regrette de ne pas avoir marqué plus.

Mevlut Erding, peut-on parler de grosse performance personnelle pour vous face à Sochaux ?
Oui, grosse performance personnelle, mais le plus important avant tout était de prendre les trois points. Donc je suis content, mais c'est secondaire. Si j'ai été très bon, c'est parce que l'équipe a été très bonne. Car sans mes coéquipiers, je n'aurais pas marqué ces trois buts.

Marquer ces trois buts contre votre ancienne équipe a-t-il une saveur particulière ?
C'est mon premier triplé, en plus contre mon ancien club, donc c'est vrai que ça m'a fait un peu bizarre. Je dirais même que je suis un peu malheureux car j'aurais pu en mettre beaucoup plus, car nous avons eu beaucoup d'occasions.

Racontez nous ces trois buts…
En fait, pour un attaquant, le plus important pour pouvoir marquer est d'être dans la surface. Et ce soir, les trois buts que je mets, je les mets dans la surface. Plus je serai dans la surface, plus j'aurai de chance de marquer de toute façon. Après, pour revenir à ces trois buts, ce sont des buts d'attaquant.

« Une ambiance différente »

Comment avez-vous vécu cette soirée ?
C'était particulier car dès que le match a commencé, j'ai senti que l'ambiance était différente par rapport à d'habitude. Heureusement, comme nous avons marqué en premier, ça nous a donné confiance et les supporters ont été avec nous.

Aviez-vous vraiment envie de vous lâcher face à Sochaux après la frustration laissée par la plupart de vos derniers matchs ?
Oui, voilà, le point que nous avons pris à Lens nous a donné beaucoup de confiance. C'est pour ça que nous avons commencé ce match avec beaucoup d'envie, et ça s'est vu en première mi-temps. A Lens, nous avions marqué dans les arrêts de jeu, ce qui prouvait que nous ne lâchions pas et ce soir, nous étions dans la continuité du match de Lens. Nous comptons continuer comme ça maintenant, et c'est bien parti.

La principale différence par rapport aux derniers matchs est-elle mentale ou physique ?
C'est plutôt mental, je dirais. Mais c'est très bon pour la confiance. Surtout que les joueurs offensifs ont fait un très bon match. Les joueurs défensifs aussi, car nous n'avons pris ce but que sur un penalty. Toute l'équipe a fait un bon match.

« A chaque match, je n'ai pas une, mais quatre occasions »

En tout cas, le tandem Hoarau-Erding a prouvé qu'il n'était pas efficace que sur la console ?
(Rires) Oui, c'est sûr, mais il faut travailler. On ne peut pas être performant du jour au lendemain, il faut d'abord apprendre à se connaître. Et là ça commence. Avec Guillaume, nous commençons à être de mieux en mieux de match en match. Nous ne pouvions pas être très bien dès le premier match. C'est une paire qu'il faut travailler. Là, nous sommes en train de progresser, mais je suis sûr que Guillaume et moi nous allons mettre des buts.

Etes-vous agacé par la perspective de disputer vos deux prochains matchs à huis clos ?
Oui, bien sûr. Moi, j'ai envie que nos supporters soient derrière nous. Dans n'importe quel stade, ils font du bruit, et je les sens avec nous à chaque fois. Donc bien sûr que c'est un handicap pour nous qu'ils ne soient pas là. C'est malheureux quand je vois ce stade magnifique, mais les supporters vont revenir et seront de nouveau derrière nous. Je voudrais qu'ils soient là tous les jours.

Etiez-vous inquiet après vos occasions manquées des derniers matchs ?
Non, je n'étais pas inquiet, car justement, j'avais les occasions. C'était juste une histoire de confiance. Ce soir, j'ai mis trois buts. Tout peut aller très vite. Ce soir, après mon premier face à face raté, je n'ai pas douté non plus, car à chaque match, ce n'est pas une seule occasion que j'ai, mais trois ou quatre. Donc je savais que le plus important serait de mettre la prochaine. C'est pour ça que je n'ai pas lâché dans la tête.
NeiBaF
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Kombouaré «déçu par Sochaux»

Antoine Kombouaré n'a pas sauté en l'air après le carton réalisé contre Sochaux, samedi soir au Parc des Princes (4-1). L'entraîneur du Paris-SG a trouvé l'opposition très faible. Ceci explique aussi cela. «On a pris le match par le bon bout et fait ce qu'il fallait pour se faciliter la tâche. La satisfaction est collective. Faut faire attention quand même : on est tombé sur une faible équipe. Je suis déçu par la prestation de Sochaux. On a vu un petit Sochaux et il ne faut pas s'enflammer. Si on est capables de faire un bon résultat à Nice, ce sera le meilleur moyen de préparer le quart de finale de Coupe de France à Auxerre. »

Le technicien kanak, qui n'a pas hésité à débuter avec Armand sur le banc, a tenu à assumer ses choix. « Personne n'est écarté et l'important c'est que l'équipe gagne. L'absence d'Armand ? Pourquoi pas ! Celle de Chantôme ? Parlons de ceux qui sont présents. J'ai besoin de temps de jeu pour tout le monde et vous ne savez pas ce qui se passe pendant la semaine».

De son côté, Francis Gillot enrageait. L'entraîneur de Sochaux n'apprécie guère les résultats actuels. Pour lui, une remise en cause s'impose. Extraits : «Quand ça n'arrive pas souvent, on appelle ça un accident, mais chez nous, c'est tous les mois ! C'est arrivé à Auxerre ou à Grenoble mais derrière, il y a du contenu. Je suis très inquiet pour la fin de saison et aussi pour la saison prochaine si on ne se renforce pas. On a 35 points car on a eu de la réussite mais on n'est pas fiables sur la durée. C'est pas optimiste, hein? On n'a pas le droit de faire des matches comme ça et on ne peut pas toujours trouver des excuses aux joueurs. On manque de caractère et de quatre ou cinq joueurs d'expérience.»

sylvain
RMC

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Kombouaré, Bazin, Leproux et Makelele ont vu Yann

La rédaction - RMC.fr, le 14/03/2010

Antoine Kombouaré, Sébastien Bazin, Robin Leproux et Claude Makelele se sont rendus hier au chevet de Yann, le supporter du PSG, passé à tabac en marge de PSG – OM.
Toujours hospitalisé à l’hôpital Beaujon à Clichy après avoir été passé à tabac en marge de PSG – OM, Yann, le supporter parisien, a reçu la visite d’Antoine Kombouaré, Sébastien Bazin, Robin Leproux et Claude Makelele. Les quatre hommes se sont rendus au chevet de Yann, toujours dans le coma. Aujourd’hui, un homme qui serait impliqué dans son tabassage a été mis en examen.
Vodka
Lequipe.fr
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Le 14/03/2010 à 08:41

Foot - L1 - PSG
«Yann L. en état de mort clinique»

Yann L., le supporter du Paris-SG plongé dans le coma depuis son agression le 28 février en marge du match contre l'OM, serait «dans un état de mort clinique depuis vendredi», selon une source judiciaire citée dimanche par Le Parisien. Ce supporter de 37 ans est hospitalisé depuis deux semaines dans le service de neurologie de l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).

Samedi, l'homme de 28 ans qui a reconnu avoir participé au tabassage a été déféré au parquet de Paris et mis en examen pour «tentative d'homicide volontaire». Ce sympathisant des Authentiks (selon le club parisien) avait été identifié sur des images vidéos où apparaissent aussi d'autres suspects. Il a été écroué à Fleury-Mérogis.

Dans la soirée, aucun incident n'a été signalé autour du Parc des princes, avant et après la recontre PSG-Sochaux (4-1). Un imposant dispositif avait été déployé (1 300 fonctionnaires de police) et l'appel au boycott lancé par trois associations de supporters du virage Auteuil (Authentiks, Supras et Grinta) avait été entendu. C'était le calme plat, rapporte L'Equipe Dimanche.
sylvain
Le Parisien

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Paris, quatre buts mais pas d’ambiance


Grâce au premier triplé d’Erding dans un Parc dégarni, le PSG a surclassé une bien faible équipe sochalienne (4-1). Paris, provisoirement onzième, fait un bond de trois places.


C’est peut-être de silence dont avaient besoin les Parisiens pour gagner tranquillement un match. Si c’est le cas, cela peut rassurer leurs supporteurs avant les deux matchs à huis clos, à Nice et contre Boulogne, qui attendent désormais le PSG en championnat… Hier soir, le Parc des Princes a sonné bien plus creux encore que le chiffre officiel de 29 249 spectateurs.
Malgré la quasi-absence de décibels, les Parisiens n’ont eu besoin que de deux minutes pour plier la rencontre (17e, 18e). Avec le premier triplé de la carrière de Mevlut Erding et quatre buts au final. Une grande première en 2010. Mais la victoire du PSG, indiscutable et complètement méritée, est aussi à porter au crédit de… Sochaux.
A l’image de certains supporteurs du virage Auteuil, les joueurs doubistes ont boycotté la rencontre. A l’aller comme au retour, cette formation s’est inclinée 4-1 contre Paris… « Il ne faut surtout pas que le PSG croie qu’il s’est relancé, lance amèrement Francis Gillot, l’entraîneur sochalien. Il n’a pas eu d’opposition en face de lui. Je suis très inquiet quand je vois notre prestation. C’est simple : au bout de dix minutes, alors qu’on n’avait pas encaissé de but, je savais déjà que c’était fini… »
Antoine Kombouaré ne s’est pas non plus gêné pour se montrer moins élégant qu’à l’accoutumée. Vexé par les propos de Francis Gillot, qui a expliqué la veille que le PSG ne faisait plus peur, le coach parisien s’est délecté du résultat : « Je suis déçu de la très faible performance de cette équipe, assène-t-il. C’était un tout petit Sochaux. Donc, nous n’allons pas nous enflammer. En tout cas, c’était bien de dire qu’il ne fallait pas avoir peur de venir au Parc. Quand on annonce ainsi la couleur, il faut le démontrer ensuite par des actes… »
Au-delà des mots, les maux demeurent. Les problèmes qui pourrissent la saison du PSG sur le terrain et dans les tribunes ne sont certainement pas terminés. « Au moins, nous avons emmagasiné de la confiance pour la suite, souligne Kombouaré. Tout notre travail consiste désormais à faire abstraction du contexte extérieur et à ne compter que sur nous. » Hélas pour lui, le PSG ne rencontrera plus Sochaux cette saison…



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LA QUESTION
A quand remonte le dernier triplé d’un joueur parisien ?


Au 2 avril 2006, lors d’un PSG - Bordeaux comptant pour la 33e journée. Ce soir-là, Paris l’avait emporté 3-1 grâce à trois réalisations de Pedro Miguel Pauleta aux 6e , 38e et 43e minutes. Quant à Erding, il a signé hier soir le premier triplé de sa carrière.



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«Yann L. est dans un état de mort clinique»



Yann L., le supporteur du PSG plongé dans le coma depuis son agression le 28 février en marge du match contre l’OM, serait « dans un état de mort clinique depuis vendredi », d’après une source judiciaire contactée hier.
Ce supporteur de 37 ans est hospitalisé depuis deux semaines dans le service de neurologie de l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine) où s’est rendue vendredi une délégation du PSG composée de Sébastien Bazin, l’actionnaire du club, du président Robin Leproux, d’Antoine Kombouaré et de Claude Makelele.
Le patron de Colony Capital Europe s’est entretenu avec la famille de Yann.
Concernant l’enquête, le suspect, interpellé jeudi en fin de journée à son domicile de Maurepas (Yvelines) par les policiers de la 1re DPJ, a été déféré hier au parquet de Paris, mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire », une qualification criminelle passible de trente ans de prison, puis écroué à Fleury-Mérogis. Agé de 28 ans, ce sympathisant de l’association des Authentiks a reconnu avoir participé à l’agression de Yann L., ce qui est d’ailleurs confirmé par des images vidéos capturées dans la zone où se sont déroulés les faits et où apparaissent aussi d’autres suspects.

Calme plat hier soir en tribunes

Deux semaines après ce drame, les supporteurs parisiens se sont retrouvés hier au Parc des Princes pour la réception de Sochaux. Le lourd dispositif de sécurité (plus de 1 000 hommes) et l’appel au boycott lancé par trois associations du virage Auteuil ont eu raison des velléités de vengeance de certains ultras. Hier soir, l’ambiance était calme. Une heure avant le coup d’envoi, le président Leproux est sorti du stade pour prendre la température et discuter avec le préfet de police de Paris, M. Gaudin.
Calme plat également en tribunes si ce n’est quelques chants hostiles à Colony Capital et des banderoles pour Yann : « Yann, le kop avec toi » et « Malgré la douleur, nous sommes présents », du côté Boulogne et un « Yann ! » très sobre à Auteuil, garni aux deux tiers environ malgré l’appel au boycott. « Pour arriver à Auteuil, ça a été super galère. Toutes les rues étaient bloquées par des rangées de CRS qui nous empêchaient de passer, raconte Fabien, un habitué de ce virage. Devant la seule rue ouverte par laquelle on devait passer, il fallait montrer sa place ou sa carte d’abonné. C’était très calme, personne n’a cherché à nous empêcher d’entrer. »
Les forces de l’ordre ont profité de cette « quiétude » pour interpeller huit personnes des tribunes Auteuil et Boulogne qu’ils ciblaient depuis plusieurs jours. Ces individus viendront s’ajouter à la liste des 200 nouveaux interdits de stade que compte le PSG depuis la rencontre face à Marseille.



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CHIFFRE
80 jours

Il a fallu attendre 80 jours pour voir le PSG inscrire plus d’un but lors d’un match de L 1. La dernière fois, c’était le 23 décembre face à Grenoble (4-0, 19e journée).


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LES JOUEURS
Giuly était en forme


5,5 Edel. Rien ou presque, à faire en première période. Guère plus après la pause : un coup franc bien bloqué (68e). A failli sortir le penalty de Boudebouz.
6 Jallet. Une faute inutile qui amène le penalty de Sochaux (63e) mais dans l’ensemble le latéral droit a livré une bonne prestation.
Notamment devant, où il a offert une passe décisive à Erding (35e).
6,5 Camara. Son meilleur match depuis son retour de blessure. Concentré et plutôt tranchant dans ses interventions.
5,5 Sakho. Un match serein, mais comme presque à chaque match, il commet une boulette (45e). Sans conséquence cette fois pour son équipe.
6 Ceara. Aligné latéral gauche à la place d’Armand, il n’a pas été inquiété et a bien contenu Maurice-Bellay. Un beau coup franc mis en corner par le gardien adverse.
7,5 Giuly. Milieu droit, il a parfois permuté avec Sessegnon à gauche. Un match plein : en jambes, il a réussi plusieurs débordements et une passe décisive (18e) pour Erding. Aurait mérité de marquer. Remplacé, sous une ovation, par Kezman (79e) inspiré.
6 Makelele. Le capitaine a passé une soirée plutôt tranquille tant le milieu de terrain sochalien a été peu agressif surtout en première période. Suppléé par Sankharé (72e).
6 Clément. L’autre récupérateur n’a pas non plus connu de souci hier. Présent dans les duels, il a essayé de pousser ses actions offensivement. Averti (66e).
4 Sessegnon. Milieu gauche, il a beaucoup tenté et beaucoup raté. Que d’imprécisions et de mauvais choix dans ses passes. A son crédit, l’ouverture pour Giuly sur le 3e but. Trop personnel.
6,5 Hoarau. Une bonne première période symbolisée par son but (17e) à l’issue d’une superbe chevauchée. Toujours aussi actif et combatif. Une tête (81e) qu’il ne doit pas manquer.
7,5 Erding. Deux duels ratés (10e , 62e) mais trois buts inscrits face à son ancien club (18e , 35e , 70e). Une entente qui s’affine avec Hoarau. Remplacé par Ngoyi (85e).

A Sochaux, le collectif est passé à côté de son affaire en première période, notamment les deux anciens Parisiens Dalmat et Dramé. Un léger mieux après le repos.

5,5 L’arbitre, M. Castro , a bien tenu les débats d’un match joué dans un bon esprit mais oublie un hors-jeu sur l’action qui amène le penalty sochalien.
sylvain
Notes de l'Equipe

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Edel: 5
Jallet: 6 Précieux dans son couloir et est à créditer d'une passe décisive.
Camara: 5
Sakho:5 Il n'a pas toujours semblé serein au coeur de la défense.
Céara: 6
Makélélé: 6
Clément: 5 A perdu un ballon dangereux (33e).
Sessegnon: 4 Il n'a pas participé au festival offensif parisien, portant trop le ballon et ne sachant pas le donner dans le bon tempo.
Giuly: 8 Le plus méritant des Parisiens n'a pas été récompensé d'un but malgré un bel enchainement contrôle-reprise de volée (49e). A droite plus qu'à gauche, l'ancien Barcelonais a multiplié les centres, pris la profondeur face à un Dramé qu'il a rendu fou, et offert le deuxième but à Erding. Indispensable au PSG quand il joue à ce niveau.
Hoarau: 7 Un match paradoxal.Discret dans le jeu mis d'une efficacité redoutable quand il a fallu désinhiber son équipe sur un raid solitaire ou pour servir Erding sur le quatrième but.
Erding: 8 L'international Turc n'a pas douté après un premier face à face raté contre Dreyer. Bien placé sur ses deux premiers buts, il est à l'origine et à la conclusion du dernier. Est passé près du quadruplé sur un centre de Kezman.
Titi'
RMC

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Football – Paris-SG
Le décès de Yann prononcé dans les prochaines heures
La rédaction - RMC.fr, le 14/03/2010
Selon nos informations, le décès de Yann L., 37 ans, devrait être prononcé dans les prochaines heures - probablement ce lundi - à l'hôpital Beaujon de Clichy où il se trouve depuis le 28 février dernier.
Depuis quelques jours, les médecins ont acquis la certitude que son état n'évoluerait pas : deux semaines après son agression, il ne peut toujours pas respirer sans aide artificielle. Un recueillement de tous ses proches et de l'entourage du Paris-Saint-Germain a, d'ailleurs, lieu depuis vendredi à l'hôpital Beaujon : c'est ainsi notamment que Sébastien Bazin, Robin Leproux, Antoine Kombouaré et Claude Makelele se sont rendus au chevet de Yann.


http://www.rmc.fr/edito/sport/105489/le-de...ines-heures%09/
Julio94
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D'autres interpellations à venir à Paris... et des dissolutions ?

Selon nos informations, d'autres interpellations de personnes ayant participé à l'agression de Yann vont être effectués dans les prochaines heures auprès des associations de supporters du PSG.
Sous la pression des policiers de la première DPJ (photographie de Yann sur son lit d'hôpital à l'appui), le membre de la tribune Auteuil de 28 ans arrêté jeudi dernier, et qui depuis a avoué avoir participé à l'agression de Yann, a communiqué aux autorités les identités de plusieurs autres personnes ayant été actifs dans ce tabassage. Des aveux susceptibles d’entraîner une réduction de sa peine de prison. L’intéressé risque, pour les faits qui lui sont reprochés, trente ans de prison « pour tentative d’homicide volontaire. »
Parallèlement, les pouvoirs publics, qui souhaitaient « taper fort » depuis l’agression, envisagent désormais de prononcer les dissolutions des associations d'Auteuil concernées dans cette affaire.

A ce jour, près de 400 interdictions de stades ont été prononcées contre des supporters parisiens, 220 depuis PSG-OM le 28 février dernier : 180 concernant la tribune Auteuil, 40 concernant la tribune Boulogne.


RMC.FR
Hari
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PSG : un drame qui va laisser des traces

L’issue est devenue inéluctable. Depuis vendredi, Yann L., 37 ans, le supporteur parisien grièvement blessé lors d’une agression avant le match PSG - OM du 28 février, est en état de mort clinique comme nous l’annoncions hier. Aujourd’hui, les médecins de l’hôpital Beaujon de Clichy devraient décider l’arrêt de l’assistance médicale.
Du côté des supporteurs du virage Boulogne, au nombre desquels comptait la victime, on s’est préparés à cette nouvelle. Avant le match contre Sochaux samedi, les membres de ce virage avaient été prévenus de l’état de santé gravissime de Yann L. Un peu plus de trois ans après la mort de Julien Quemener, le 23 novembre 2006, ce serait la deuxième fois qu’un drame frappe un supporteur parisien autour du Parc des Princes.

Que peut-il se passer ? Les dirigeants parisiens et les forces de l’ordre redoutent que l’officialisation du décès de Yann L. accentue la colère des membres de Boulogne vis-à-vis de ceux d’Auteuil, accusés d’être à l’origine de l’agression. Le kop de Boulogne a déjà mal perçu le communiqué de trois associations d’Auteuil expliquant que Yann L. était « un des participants actifs de l’attaque ». Côté Boulogne, la tendance serait d’attendre les suites de l’enquête de police. Après l’arrestation jeudi d’un sympathisant des Authentiks, qui a reconnu sa participation à l’agression et a livré d’autres noms, d’autres interpellations doivent avoir lieu cette semaine. Le contexte actuel n’est pas favorable à d’éventuelles représailles : depuis PSG - OM, les forces de l’ordre ont accru leur surveillance. Plus de 200 interdictions de stade ont été prononcées. Mais la tension reste palpable : ainsi, quelques membres d’Auteuil ont déposé des mains courantes au commissariat pour « menaces » afin de se prémunir d’éventuels incidents…

Que peut faire le PSG maintenant ?
Le club attend de savoir si des membres d’associations sont impliqués directement dans les incidents du 28 février. Dans l’affirmative, les pouvoirs publics dissoudront ces associations. Dans ce cas, le PSG cesserait toutes relations avec les membres des groupes dissous. Le contexte actuel se prête aussi à une reprise en main : les membres d’Auteuil font plutôt profil bas et les plus anciens de Boulogne ne cachent plus leur volonté de prendre du recul. Le club parisien envisagerait également d’augmenter sensiblement le prix des places. « Mieux vaut un stade un peu plus vide, mais avec une ambiance moins malsaine », expliquait-on du côté de l’actionnaire majoritaire samedi dernier…

CHRISTOPHE BÉRARD ET A.H. (AVEC S.D.M ET DA.D.)



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Les joueurs échappent au procès des transferts douteux du PSG

Le tribunal correctionnel de Paris va juger pendant un mois d’anciens dirigeants du club de la capitale pour une succession de transferts entre 1998 et 2003.

Au début, l’enquête des juges Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset visait le PSG, Canal + et une myriade de joueurs prestigieux. Les investigations sur les transferts douteux du club parisien promettaient même de faire trembler le football professionnel français.

Mais au final, le procès qui s’ouvre aujourd’hui devant 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris promet juste d’en éclairer les coulisses.

Jusqu’à la mi-avril, à raison de trois après-midi par semaine, vont être jugés pour « faux et usage de faux » et « travail dissimulé » quelques acteurs d’un système de fraude fiscale et sociale mis en place par le PSG de 1998 à 2003 pour répondre aux prétentions salariales des joueurs qu’il voulait acquérir.

Le club, en tant que personne morale, et trois de ses anciens dirigeants, dont les présidents Laurent Perpère et Francis Graille, en sont les principaux responsables, estime l’accusation, qui souligne cependant qu’aucun fait d’enrichissement personnel ce qui motivait l’enquête à son commencement en 2005 ne leur est imputable. Au contraire de l’affaire des comptes de l’Olympique de Marseille qui a été définitivement jugée il y a deux ans.

Avec les anciens dirigeants du PSG comparaîtront également une dizaine d’agents de joueurs. En revanche, le groupe Canal +, gros bailleur de fonds du club, et ses dirigeants échappent aux poursuites « faute d’éléments de preuves ». La responsabilité pénale des joueurs, pourtant principaux bénéficiaires des revenus non imposés générés par le système, n’a pas non plus été retenue. Nike Europe et l’ancien directeur financier de Nike France, Jean-Baptiste Mayer, échappent aussi au procès mais deux autres anciens dirigeants de l’équipementier américain, et la société comme personne morale, sont renvoyés.


Sur le fond du dossier, c’est à travers Nike France, d’une part, et via les agents, de l’autre, que le club actionnait les moyens de la fraude présumée : contrats de droits à l’image fictifs et fausses facturations ; conventions bidon ou surévaluations de transferts… Autant de mécanismes, où les sommes en jeu atteignent d’impressionnants montants, que le tribunal va tour à tour examiner. Des pratiques qui, selon un des protagonistes de l’affaire, existeraient encore aujourd’hui.

P.É. et A.H.


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Deux présidents, Nike et des agents sur le banc des prévenus
Le PSG et trois de ses ex-dirigeants


Voici les principaux acteurs du procès qui s’ouvre cet après-midi devant la 11 e chambre correctionnelle du tribunal de Paris.

Le PSG et trois de ses ex-dirigeants

Anciens présidents, Laurent Perpère (1998-2003) et Francis Graille (2003-2005) comparaissent pour « faux et usage de faux » et « travail dissimulé ».
Selon l’accusation, ils étaient en charge des arbitrages financiers et des décisions qui ont conduit à appliquer le système de fraude mis en place au sein du club parisien. Le premier, rapporte son avocat Me Pierre Cornut-Gentille, reconnaît des « montages » et quelques « irrégularités » sur des salaires versés à un joueur (Okocha), mais conteste les qualifications retenues. « Il fallait trouver des moyens, vu les prétentions salariales des joueurs, pour limiter les charges sociales et rester concurrentiel sur le marché. Ce qui ne constitue pas une infraction pénale », avance l’avocat.
Francis Graille, qui réserve ses déclarations au tribunal, a toujours contesté les faits, niant avoir signé la moindre « convention de complaisance » avec des agents. Seuls deux cas de transferts suspects, signés en 2003, lui sont au final reprochés (Heinze et Boskovic) ainsi que des fausses facturations et compléments de salaires sur une douzaine de contrats avec Nike.
L’ex-directeur financier du PSG, Pierre Frelot, devenu depuis agent de joueurs, est considéré sur toute la période comme leur complice. Il a longuement détaillé, durant l’enquête, des pratiques mises en place, affirme-t-il, avant son arrivée.
Le club, lui, est renvoyé en tant que personne morale pour l’ensemble des faits. L’accusation lui reproche d’avoir voulu minorer ses charges fiscales et sociales.

Une dizaine d’agents de joueurs
Ranko Stojic, Milan Calasan, Roger Henrotay, Roberto Rodriguez… Seuls neuf agents de joueurs, renvoyés pour faux et usage de faux et complicité de travail dissimulé, devront s’expliquer. Le rôle de ces intermédiaires est au coeur des montages financiers incriminés lors des transferts.
Ces montages prenaient des formes diverses : surévaluation d’indemnités de transfert, prime à la signature, paiement partiel de salaires par le club étranger d’origine s’il dispose d’une fiscalité plus avantageuse… Ils permettaient aux joueurs de toucher des compléments de salaires, et au PSG de payer moins de charges.

Nike France et deux de ses responsables
Renégocié en 1999 puis en 2003, le contrat de sponsoring entre l’équipementier et le club est au coeur du système, détaille l’accusation. Il prévoit en effet une « enveloppe joueurs » qui permet des rémunérations complémentaires sous couvert d’amendes fictives et de fausses facturations.
Vingt-cinq contrats de droits à l’image seront examinés durant le procès pour un montant de 9 M€. Les joueurs (dont les Brésiliens Ronaldinho et André Luiz ou le gardien Lionel Letizi) avaient pour seule obligation de porter des chaussures de la marque. Seuls trois joueurs interrogés (Jérôme Leroy, André Luiz, Boskovic) ont reconnu qu’ils bénéficiaient ainsi de compléments de salaires. Olivier Jaubert, ancien responsable marketing sportif de Nike, et Jean-Pierre Petit, président de Nike France ainsi que la SAS Nike France en tant que personne morale, sont renvoyés pour faux et usage de faux et complicité de travail dissimulé.

PASCALE ÉGRÉ ET ARNAUD HERMANT

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Des absents de marque

« C’est le procès du tronc, il n’y a ni les jambes, c’est-à-dire les joueurs, ni la tête Canal +, l’actionnaire du club », plaisante une source judiciaire. En effet, certains transferts vont être jugés mais pas ceux des deux stars du PSG de l’époque : Ronaldinho et Pauleta.

Pourtant, Vincent Vallejo, le directeur de l’audit mené sur le club parisien à la demande de Vivendi Universal, la maison mère de la chaîne cryptée, avait avoué, devant les enquêteurs, que le club avait payé les impôts du buteur portugais en se soustrayant aux charges sociales et fiscales.
« Quant à Ronaldinho, il aurait fallu s’attaquer à Sport +, une filiale de Canal. En faisant ainsi, les magistrats auraient été obligés de remonter à la chaîne », explique un avocat.

Mais la télévision de Boulogne-Billancourt ne sera pas totalement absente des débats. Dans le processus de vente du club aux nouveaux actionnaires en avril 2006, elle s’est engagée à prendre en charge les sanctions (amendes…) éventuelles dont le PSG pourrait faire l’objet en cas de condamnation lors de ce procès.

P.É. et A.H.


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Le malaise Sylvain Armand

Sylvain Armand est resté sur le banc de touche samedi face à Sochaux (4-1). Il a été suppléé au poste de latéral gauche par Marcos Ceará. Selon Kombouaré, ce changement est avant tout tactique : « J’ai pensé que c’était mieux pour bloquer Maurice-Belay ». Pas sûr que cette explication suffise à l’ancien Nantais.
Depuis samedi et l’après-match, Armand a fait part de son malaise à ses proches. Il leur a confié qu’il ne comprenait pas la décision de l’entraîneur et qu’il était déçu. Armand pensait jouer après sa prestation correcte à Lens (1-1).


Auteur d’une saison moyenne, sans doute la moins aboutie depuis qu’il est arrivé au club en 2004, le vice-capitaine a déjà été écarté trois matchs par Kombouaré après sa triste performance contre Lorient (défaite 3-0), le 6 février. Hier matin, en quittant le camp des Loges, Sylvain Armand a salué la presse, mais sans pouvoir masquer totalement sa déception. Alors qu’il est encore sous contrat deux ans, son avenir parisien semble s’obscurcir de semaine en semaine. Sera-t-il encore au PSG en 2010-2011 ?

ARNAUD HERMANT


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PSG Express

Hier. Décrassage. Footing pour les titulaires. Exercices devant le but pour les autres.
Aujourd’hui. Repos. Reprise demain à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (genou).
Rendez-vous. Nice - PSG (à huis clos), 29e journée de L 1, samedi 20 mars à 19 heures (Foot +).
Nice tentera aujourd’hui, devant la commission d’appel de la Ligue, de faire changer la date de son match à huis clos. Ses dirigeants ne sont guère optimistes.


leparisien.fr


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Chantôme se blesse

Ecarté par Antoine Kombouaré pour la réception de Sochaux ce week-end en Championnat (4-1), Clément Chantôme s'est blessé dimanche avec la réserve du PSG (0-1). Titulaire pour affronter Balma (CFA), le milieu de terrain a quitté ses partenaires au bout de cinq minutes de jeu. Légèrement touché à la cheville, il n'a pas voulu prendre de risque, selon L'Equipe de ce lundi, et sera donc présent à l'entraînement du groupe professionnel dès mardi.


Lequipe.fr

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Communiqué de presse

Le PSG sera représenté à l’audience correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris qui s’ouvre ce lundi 15 mars 2010.
Face aux multiples sollicitations médiatiques concernant cette affaire, le PSG tient à rappeler :

- Le PSG est poursuivi en qualité de personne morale dans cette affaire pour des faits anciens d’une dizaine d’années.

- Ces faits bien qu’ayant une qualification pénale portent exclusivement sur de prétendues dissimulations d’activités et de salaires au préjudice de l’URSSAF. Il s’agit donc de faits qui généralement sont soulevés dans le cadre d’un contrôle URSSAF et donnent lieu, s’ils sont avérés, à un redressement de cotisations sociales par cet organisme.

- Aucun des dirigeants actuels du Club n’était présent à l’époque des faits. Ainsi, compte tenu de cette situation et de la complexité du dossier, la Direction actuelle du PSG n’est pas en mesure de s’exprimer sur le bien fondé des faits qui sont reprochés au Club. Elle ne peut que prendre acte des éléments qu’elle a découvert dans le dossier. Le PSG n’entend pas se substituer au tribunal à qui il appartient in fine de juger cette affaire.


Citation
J.Clément : « Une victoire qui fait du bien »

Au lendemain de la victoire contre Sochaux, Jérémy Clément revient sur la rencontre et évoque le déplacement du week-end prochain à Nice.


Jérémy, comment est l’ambiance ce dimanche matin au Camp des Loges ?
« Forcément bonne. C’est vrai que ça faisait pas mal de temps que l’on n’avait pas gagné de cette manière. On est content de prendre 3 points après le match nul obtenu a Lens le week-end dernier (1-1). C’est une victoire qui fait du bien à tous points de vue. »

Marquer tôt dans le match, était-ce la clé du succès ?
« On est bien entré dans le match et on s’est rendu le match facile grâce à ce premier but, sur une erreur de Dalmat. On s’est créé beaucoup de situations et on a réussi à en concrétiser trois en première période. A 3-0 à la pause, le match est fini. On s’est facilité le travail et on a pu gérer notre match. »


Le coach souhaitait retrouver une solidité défensive. A l’exception du penalty de Sochaux, c’est chose faite…
« On n’a pas trop concédé d’occasions en première période en effet. Un peu plus en deuxième car Sochaux a eu une réaction d’orgueil. On encaisse un but sans avoir été mis en difficulté. C’était un bon match. »

Comment abordes-tu le déplacement du week-end prochain à Nice ?
« Nice a gagné au Mans samedi (0-1) et reprend des couleurs. De notre côté, nous irons là-bas pour prendre des points en essayant d’avoir la même réussite offensive et la même rigueur que face à Sochaux. Il faut chercher à réaliser un match solide et à prendre du plaisir. Notre situation reste délicate, mais c’était plaisant samedi de jouer comme on l’a fait sur cette nouvelle pelouse du Parc. Il faudra appliquer les mêmes principes à Nice. »

LP


PSG.fr
Averell
Mail reçu du service Abonnement :

Citation (Le PSG)
Numéro Esprit Club : *****

Kob_Nikot,

La LFP a décidé que le match PSG/BOULOGNE du samedi 28 mars 2010 aura lieu à huis clos.

Dans ces conditions, le Parc des Princes sera effectivement fermé au public à l’occasion de cette rencontre.

Bien que les Conditions Générales de Vente des Abonnements pour les matches du PSG au Parc des Princes pour la saison 2009/2010 prévoient qu’il n’y aura pas d’indemnisation en cas de match à huis clos, le PSG a néanmoins décidé, à titre exceptionnel, d’indemniser les titulaires d’une (de) carte(s) d’abonnement en cours de validité.

Ainsi, à titre commercial, le PSG propose à ces abonnés de bénéficier d’un avoir* calculé en fonction du montant de la formule d’abonnement souscrite.

Pour votre abonnement, le montant cumulé de votre avoir sera de 10 euros.

Cet avoir sera utilisable lors de la saison 2010/2011 uniquement :

- pour votre (vos) réabonnement(s) pour la saison 2010/2011, quelle que soit la formule d’abonnement choisie;

- pour l’achat de places de billetterie pour les matches du PSG à domicile, sous réserve que vous nous ayez fait part par courrier portant vos coordonnées à PSG Abonnements, 24, rue du Commandant Guilbaud, 75781 PARIS CEDEX 16, avant le 31 mars 2010 (le cachet de la poste faisant foi) de votre souhait de bénéficier de cette option.

Vous remerciant de votre compréhension et de votre soutien fidèle, nous vous prions d’agréer, Chère Abonnée, Cher Abonné, l’expression de nos salutations les plus cordiales.

Nous vous donnons rendez-vous au Parc le 10 avril 2010 pour PSG/BORDEAUX (date à confirmer)!


Alexandre NOE
Directeur Billetterie


* Ces avoirs ne peuvent donner lieu à aucune contestation d'aucune sorte, ni à la remise de leur contre-valeur en argent.
En conséquence, il ne pourra être répondu à aucune réclamation d'aucune sorte concernant ce type de demande.


EDIT : Je suis abonné en tribune Boulogne, le montant varie sans doute selon votre tribune. Bref checkez vos mails tongue.gif
sylvain
L'Equipe

Citation
Nice-PSG, huis clos confirmé

La rencontre opposant samedi Nice au Paris-SG se tiendra bien à huis clos, comme en avait décidé la Commission des Compétitions mercredi dernier. Réunie lundi, suite à l'appel effectué par les Aiglons, la Commission d'appel de la Ligue a confirmé cette décision.
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