Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
aleksandre08
Citation
La tribune Auteuil menacée de fermeture

Le PSG est passé hier matin devant la commission supérieure d’appel de la fédération française (FFF). Ce passage devant l’instance disciplinaire fait suite à une lourde amende infligée par la commission de discipline de la Ligue (LFP) — pour usage répété de fumigènes par les supporteurs parisiens — que le club de la capitale conteste.

La sanction sera communiquée aujourd’hui.
Selon nos informations, les membres de la commission d’appel de la FFF réfléchissaient hier à sanctionner Paris d’une fermeture de la tribune Auteuil avec sursis. C’est ce qu’ils auraient laissé entendre à Philippe Boindrieux et à Pascal Wilhelm, respectivement directeur général et avocat du PSG, venus défendre l’action reconnue du club en matière de sécurité.
Une autre source confirme que cette peine était bien à l’étude, mais la commission de la FFF souhaitait se prémunir juridiquement avant d’arrêter sa décision. De son côté, la préfecture de police de Paris ne serait pas totalement convaincue de l’opportunité de cette sanction même si elle prend très à coeur ce dossier des fumigènes. Elle a convoqué hier soir trois groupes de supporteurs de la tribune Auteuil (Supras, Lutèce Falco et Authentiks) pour les rappeler à l’ordre et de nouveau brandir la menace des interdictions de stade et de la dissolution des associations.
Cette convocation des ultras fait suite à celle de la direction du PSG, quelques jours avant, sur le même sujet. Depuis plusieurs matchs, en effet, ce phénomène est de nouveau en vogue dans les travées parisiennes. Comme ce fut le cas le soir de PSG-Marseille (défaite 3-1) où plusieurs dizaines de feux de Bengale ont été allumés.

180 000 euros d’amende

Depuis le début de janvier, le PSG a été sanctionné de 180 000 euros d’amende pour ce type d’incidents. Ces sommes sont prélevées directement sur les droits TV perçus par les clubs. Et la sanction pourrait encore s’alourdir. Si les incidents liés aux fumigènes se poursuivent, la tribune pourrait être carrément fermée. Mais il y a peu de chances que cette fermeture intervienne cette saison car le PSG ne manquera pas d’épuiser toutes les voies de recours face à une telle décision.
« Si ça devait arriver, ce serait catastrophique et inefficace, s’emporte Amar Bennacer, porte-parole des Lutèce Falco. Une fois de plus, la Ligue joue un double jeu en mettant la pression sur la police pour l’arrêt des fumigènes et en profitant du spectacle des tribunes pour vendre la L 1. Mais il est sûr qu’en tant qu’abonné, je me retournerais vers le PSG. »
De son côté, Christophe Uldry des Supras d’Auteuil prévient que son association se tournerait immédiatement vers son avocat pour contester la fermeture. Reste que ce type d’interdiction ne serait pas une première pour le club. La tribune Boulogne a été fermée du 28 novembre 2006 au 27 janvier 2007 suite au décès de Julien Quémener.




Citation
« Ce serait profondément injuste »PHILIPPE BOINDRIEUX, directeur général du PSG

Le dirigeant du PSG défend la politique menée par le club en matière de fumigènes et explique pourquoi le système des sanctions est contre-productif.

Que fera le PSG si la commission d’appel de la Fédération va jusqu’à décider d’une fermeture avec sursis de la tribune Auteuil du Parc des Princes ?
Philippe Boindrieux. Ce serait profondément injuste au regard de nos efforts en la matière.
Si c’est le cas, nous ferons le nécessaire pour défendre la position du club et faire respecter notre travail. Nous irons au bout du processus juridique, comme nous l’avons fait, avec gain de cause, dans l’affaire de la banderole.

Pourquoi avoir décidé de contester ainsi les amendes infligées au PSG à propos des fumigènes ?
Parce qu’elles sont disproportionnées. Nous faisons tout notre possible pour éliminer ce problème. On ne peut pas demander à nos 25 000 supporteurs de se déshabiller, ou alors il faudrait les convoquer la veille ! Mais nous réalisons les fouilles sérieusement. Lors de PSG - OM, une cinquantaine de fumigènes ont été introduits au Parc mais cent cinquante ont été interceptés ! Certes, la saison dernière, il y en avait moins. Mais la situation sportive n’était pas la même : les supporteurs avaient fait grève la moitié de l’année. Les sanctions ne servent à rien quand un club respecte déjà toutes les consignes de sécurité. Et c’est notre cas.

Quelle est alors la solution ?
Je comprends tout à fait que la Fédération ou la Ligue sanctionne ce type d’infraction pour éviter un drame. De notre côté, nous faisons aussi tout pour assurer la sécurité de nos spectateurs. Nous avons clairement dit aux associations de supporteurs que l’utilisation de fumigènes était interdite et pris toutes les mesures adéquates. Mais ils nous rétorquent que c’est un élément festif, au même titre que les tifos. Il faut que les instances du foot nous aident à les convaincre et non pas qu’elles nous sanctionnent. La solution, c’est de s’asseoir autour d’une table, les instances, les supporteurs et nous. C’est la seule issue possible.


sylvain
CR de l'ITW de Kezman dans Aujourd'hui Sport


Citation
Kezman parle d'abord des 2 dernières défaites et dit que l'équipe doit pas penser à ça et se rappeler qu'on est toujours en course pour le titre. Il dit être venu à Paris car il a toujours beaucoup aimé ce club. Lorsque Pantelic était parisien et revenait en séléction, il était regardé comme une star car il jouait chez nous. Il a toujours aimé le club avec nos grands joueurs (Rai, Ronaldinho...). Il rappelle avoir baissé son salaire pour venir ici.

Ensuite il parle de son statut. Il dit que c'est dur à vivre d'être remplaçant. Il s'entend bien avec PLG mais qu'en fait c'est juste au niveau du jeu qu'ils ne comprennent pas. Il demande à avoir 4-5 matchs de suite pour être jugé, car dans les conditions actuelles, il a du mal et que "même Kaka ou Messi n'auraient pas fait mieux". Il dit que si on lui laissait ces 4-5 matchs d'affilée et qu'il se plante, il accepterait sa situation mais là il ne l'accepte pas car on ne le laisse pas s'exprimer.

Il parle ensuite de ses coéquipiers. il s'entend très bien avec Luyindula et est heureux pour sa sélection. "Si nous étions utilisé tous les deux, nous serions peut être le meilleur duo de France, mais Guillaume mérite ce qu'il lui arrive". Il rappelle que Peguy était au fond du trou cet été et qu'il a su rebondir. Il sera ce soir au SDF pour l'encourager. Il parle en terme élogieux du vestiaire où il règne un super état d'esprit et qu'il n'avait quasi jamais vu ça avant. Ca l'aide à tenir.

Il revient ensuite sur le PSG, de la pression et des supporters. Il n'aime pas comment on parle du club dans la presse. "On l'attaque sans arret alors que, lorsqu'on a un joyau dans les mains, on essaie de le polir. Paris est un grand club, avec un superbe stade et les supporters sont partmi les meilleurs d'Europe." Il est quasi sur de rester au club l'an prochain. "Je peux même finir la saison en beauté en étant décisif en L1 ou en UEFA. J'espère exploser l'an prochain et devenir le meilleur transfert du club en 2009-2010".
Il regrette son jet de maillot. "J'ai perdu tout controle à cause de la pression qui m'entourait" Il s'excuse encore, et dit que les joueurs étaient hués l'an dernier qu'ils ne leur ont pas voulu car ils les comprenaient. Il dit qu'il faut que les supporters comprennent qu'ils ne sont pas des machines. "On fait des erreurs. ils doivent me pardonner. Ca n'arrivera plus." Ce désamour est dur pour lui car jusqu'à maintenant, partout où il est passé, il était aimé des supporters mais il est "sur que ce sera le cas à Paris".

Enfin, il dit ne pas communiquer en français alors qu'il le parle car en France, on se fout de la gueule des gens qui parlent pas bien la langue, ce qui n'est pas le cas aux Pays Bas ou en Espagne. Mais il dit bien le comprendre donc les gens ne peuvent pas parler dans son dos sans qu'il le comprennne.
Papa Crocodile
Citation
INFO LE PARISIEN. La sanction est tombée. Le PSG a écopé d'un match à huis clos avec sursis pour usage répété de fumigènes au Parc des Princes cette saison. Ce huis clos, s'il devient effectif, pourrait n'être que partiel. Seules les tribunes en cause (Auteuil et/ou Boulogne) seraient fermées si de nouveaux incidents étaient constatés.


Ce verdict émane de la commission supérieure d'appel de la fédération française de football, auprès de qui le PSG avait contesté les lourdes amendes infligées par la commission de discipline. Le club devrait faire appel de cette sanction



le parisien.fr
paseric
Citation
Giuly met la pression

L’attaquant du PSG demande des éclaircissements rapides sur l’avenir du club.

LE PSG N’A TOUJOURS PAS de président exécutif et ses joueurs ne savent pas quel entraîneur les dirigera la saison prochaine. Résultat, Ludovic Giuly, arrivé l’été dernier en provenance de Rome, n’est pas content. Il l’a fait savoir, hier, sur les ondes de RMC. « Je suis venu pour construire quelque chose avec Charles (Villeneuve, qui a démissionné le 3 février de son poste de président) et monsieur Bazin, a-t-il déclaré. Charles n’est plus là, on ne sait pas si le coach va rester et des joueurs sont en fin de contrat. À l’étranger, tout le monde sait ce qu’il doit faire en février. Aujourd’hui, il y a des points d’interrogation par rapport à la suite de la saison et des années à venir. Des joueurs comme moi ou Claude (Makelele) avons pris nos responsabilités en signant ici. Au club de prendre les siennes désormais parce qu’on ne peut pas continuer comme ça. » L’offensive de l’ancien Monégasque ne s’arrête pas là : « Je pense aller voir monsieur Bazin dans un mois pour avoir une discussion et savoir ce qu’il veut faire. Il faut prendre une décision rapide, puisque la saison est finie dans deux mois et qu’on va savoir pour quoi on se qualifie. »

Le nom d’Houllier circule encore

En résumé, Ludovic Giuly presse l’actionnaire de rétablir un organigramme au sein du club parisien. Sera-t-il écouté ? Hier, Sébastien Bazin, président « non exécutif » du PSG et représentant de Colony Capital en Europe, se trouvait à Phoenix, aux États-Unis, pour des affaires sans rapport avec le football. Il n’a donc pas entendu les propos de l’attaquant parisien et, quand on les lui a rapportés, il n’est pas certain qu’il ait été bouleversé. « Si monsieur Giuly veut un rendez-vous avec monsieur Bazin, il l’aura sans problème », souriait-on du côté de Colony Capital. Les exigences du joueur, qui reflètent en partie les interrogations du vestiaire, ne pèseront que d’une façon toute relative sur la démarche du patron du PSG.
Pour le moment, aucune décision n’a été prise. Sébastien Bazin a discuté avec Paul Le Guen dans l’avion du retour de Toulouse (1-4), le 22 mars dernier. Mais ils se sont surtout parlé pour se dire qu’ils devaient se parler. Les deux hommes pourraient se rencontrer d’ici à quinze jours. Bazin aimerait bien prolonger Le Guen. Mais l’actuel entraîneur parisien, en fin de contrat en juin, ne souhaite pas poursuivre au PSG à n’importe quelles conditions.
Si les deux parties finissaient par trouver un terrain d’entente, ce qui est loin d’être acquis, les recherches de Bazin se porteraient alors exclusivement sur le nom d’un président. Dans le cas contraire, Bazin pourrait conserver le titre de président non exécutif et il chercherait un manager général, sur le modèle des clubs anglais. Le nom de Gérard Houllier arrive en bonne position. Mais là encore, rien n’est conclu. Le dossier pourrait se débloquer avant le 1er mai. Il restera un mois avant la fin de saison. Et Ludovic Giuly sera soulagé.
DAMIEN DEGORRE

L'Equipe - 01-04-2009
aleksandre08
Citation
Le mois d’avril du PSG sera chaud

L’état d’urgence est décrété. Car ce mois d’avril est un tournant dans la saison du PSG. Sur le terrain tout d’abord, mais aussi en coulisse. Des décisions s’imposent pour préparer au mieux l’exercice 2009-2010. « Il y a des points d’interrogation par rapport à la suite de la saison et les années à venir, a indiqué Ludovic Giuly mardi sur RMC. Au club de prendre ses responsabilités parce qu’on ne peut pas continuer comme ça. Il faut prendre une décision rapide. »

Six matchs capitaux. Avec ses deux matchs de quart de finale de la Coupe de l’UEFA contre le Dynamo Kiev et quatre rencontres de championnat déterminantes, le programme du PSG est une fois de plus très copieux. Mais avec un effectif limité, également fragilisé par l’indisponibilité d’un mois de Sylvain Armand, et des joueurs qui ne peuvent pas enchaîner, le PSG peut tout perdre. Les déplacements à Lille et à Lyon auront un impact direct sur le classement final.

Le cas Le Guen. Comme le révélait « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » dans ses éditions du 25 mars, Sébastien Bazin va rencontrer Paul Le Guen dans le courant du mois d’avril pour évoquer son avenir. Si la tendance actuelle est à un départ, le technicien attend d’en savoir plus sur les intentions de l’actionnaire (organigramme, recrutement, moyens financiers, etc.) et n’envisage pas de dévoiler sa décision avant la fin du championnat. Mais les dirigeants ne peuvent plus attendre, ne serait-ce que parce qu’ils doivent, le cas échéant, lui trouver un successeur.

Présidence : des pistes relancées ? Elu président le 3 février dernier, Sébastien Bazin laisse Philippe Boindrieux, directeur général, gérer le club au quotidien. Si cette organisation n’a pas provoqué de dysfonctionnement majeur jusqu’à présent, le temps presse désormais. Ces prochaines semaines, Bazin va donc multiplier les entretiens pour désigner un président délégué ou un directeur sportif. A ses yeux, Gérard Houllier, l’actuel DTN, a le profil rêvé pour occuper l’une de ces deux fonctions, mais l’affaire est compliquée et une solution de rechange doit vite être trouvée.

Enfin un nouvel actionnaire ? Le PSG a besoin de toute urgence d’un nouvel investisseur, capable d’acheter 40 % du club (les 33 % que Morgan Stanley veut céder et 7 % de Colony Capital). Six dossiers auraient déjà été retirés auprès de la banque Lazard mais rien n’a encore abouti. Or, d’ici la fin de la saison, Sébastien Bazin devra injecter un minimum de 50 millions d’euros, une somme qu’il n’a pas. Il lui faudra combler le déficit (entre 10 et 15 millions), sortir 15 millions d’euros (pour Canal + et les traites des joueurs) et investir au prochain mercato entre 15 et 20 millions d’euros. S’il ne parvient pas à réunir cette dernière somme, Paris pourrait être contraint de vendre un de ses meilleurs éléments, Hoarau ou Sessegnon par exemple, pour acheter.


Rjay
Citation
Foot - L1 - Huis clos avec sursis pour le PSG

La commission supérieure d'appel de la FFF a rendu mercredi sa décision dans l'affaire des fumigènes du PSG. Verdict : un match à huis clos avec sursis, «avec possibilité d'un huis clos partiel». Cette sanction fait suite à l'appel interjeté par le club de la capitale, qui conteste le montant des amendes infligées par la Ligue. Depuis le début de l'exercice 2008-2009, le PSG a déjà été sanctionné de 400 000 euros d'amende, à cause des fumigènes.

Quoiqu'il en soit, le huis clos (total ou partiel) pourrait rapidement devenir effectif pour les Parisiens : jeudi prochain, la commission de discipline de la LFP jugera les incidents liés au PSG-OM du 15 mars dernier, où des dizaines de torches ont été brûlées. Que les fans des protégés de Paul le Guen se rassurent : si un huis-clos devenait applicable, il ne le serait pas avant la saison prochaine, car, à l'image de l'OM, le PSG a d'ores et déjà prévu d'épuiser toutes les voies de recours.

L'Equipe.fr

Information non confirmée par le PSG qui n'a pas reçu de notification officielle
sylvain
LFP.fr

Citation
Commission des Compétitions - 02/04/2009
LOSC – PSG, dimanche 12 avril à 18h45
La rencontre entre le LOSC Lille-Métropole et le Paris Saint-Germain (31e journée de Ligue 1) a été fixée au dimanche 12 avril à 18h45.
Initialement programmé à 17h (31e journée de Ligue 1), le match entre le LOSC Lille-Métropole et le Paris Saint-Germain a finalement été fixé au dimanche 12 avril à 18h45 par la Commission des Compétitions. Cela en raison de l'arrivée le même jour dans la région de la course cycliste Paris-Roubaix.
D'Alessandro
Citation
Foot - L1 - PSG - Sakho très incertain contre Nice

Mamadou Sakho est très incertain pour la réception de Nice, dimanche, au Parc des Princes. Le défenseur central souffre toujours de son entorse à la cheville droite contractée contre Nancy, le 1er mars dernier. Il avait effectué son retour à la compétition contre Marseille, mais il a depuis rechuté. Alors qu'en début de semaine, le staff parisien indiquait qu'il était «susceptible» de jouer dimanche, l'équipe médicale se dit aujourd'hui «pessimiste» sur ses chances d'être opérationnel.

Sakho est resté au camp des Loges mercredi pour des soins. Il ne s'est pas non plus entraîné jeudi matin où il a fait du vélo, massages et quelques exercices sans ballon. Si son indisponibilité venait à se confirmer, elle s'ajouterait à celle de Sylvain Armand. Le latéral gauche souffre d'une entorse à un genou depuis le déplacement du club de la capitale à Toulouse juste avant la trêve internationale. - Avec C. M. au Camp des Loges.

lequipe.fr
aleksandre08
Citation
PIRES A FAILLI SIGNER AU PSG


Dans le cadre d'un long entretien accordé à Football365 au cours duquel Robert Pires a notamment évoqué sa prolongation de contrat d'un an, le joueur français de Villarreal est également revenu sur la raison de sa non-venue au PSG l'été dernier. Charles Villeneuve l'avait pourtant appelé.


Robert Pires (milieu de terrain français de Villarreal)
Déjà, j'étais content que Paris s'intéresse à moi, mais ça ne s'est pas fait car Villarreal était en position de force dans la mesure où ils me garantissaient de jouer la Ligue des Champions. Et ça, pour un joueur c'est quelque chose de très important. Villarreal avait cet avantage que Paris n'avait pas, c'est pour ça que je n'ai pas signé et que j'ai préféré rester ici. Et aujourd'hui, nous repartons sur les mêmes bases.


Foot365

Edit Baghib! : Article "suivant" supprimé car déjà posté par D'Aless.
Can
Citation

Football / Ligue 1

Sanction du PSG : Thiriez se refuse à commenter



Jeudi après-midi, place Beauvau, le président de la Ligue de Football Professionnel Frédéric Thiriez et Michèle Alliot-Marie, la Ministre de l'Intérieur, ont présenté conjointement une «charte d'organisation du match». Le texte, qui compte 7 pages et 9 articles, se veut un manuel essentiellement destiné aux dirigeants afin d'améliorer, les soirs de match, la coordination entre la préfecture et les services de police d'un côté, et les clubs de l'autre.


Egalement interrogé sur la sanction dont a écopé le PSG, mercredi (un match à huis clos avec sursis pour usage répété de fumigènes), Frédéric Thiriez n'a pas souhaité faire de commentaires. «Nos juridictions sportives et nos commissions de discipline sont des organismes indépendants qui n'ont aucune instruction à recevoir de personne, et surtout pas du président de la Ligue que je suis. Avez-vous déjà entendu le Garde des Sceaux porter une appréciation sur une décision d'une Cour d'Appel ? Non. Et bien je ferais pareil car je suis astreint à un devoir de réserve», a t-il précisé.

Concernant la décision de justice, confirmée mardi dernier en appel, qui suspend la commercialisation d'Orange Sport, Frédéric Thiriez a en revanche consenti à s'exprimer. « Si le foot français n'avait pas le soutien d'Orange, nous serions au bord du dépôt de bilan. Je vous laisse imaginer un instant la situation dans laquelle serait le championnat de France si nos droits télévisés, au lieu d'être de 670 millions d'euros, étaient ce qu'ils auraient été sans Orange, c'est à dire en dessous de 400 millions. Nous n'aurions plus un seul joueur de valeur en France, nous serions durablement en 3e division europénne. Alors est-ce que c'est cela que l'on veut ? Oui ou non. Je ne me bats pas spécialement pour Orange mais pour le maintien d'une libre concurrence ».

Une audience est prévue le 30 avril pour juger l'affaire sur le fond.

leparisien.fr
Hari
Citation
Guillaume Hoarau : « Du bonus »


Guillaume Hoarau s’est exprimé ce matin au Camp des Loges après sa première convocation en équipe de France.


Guillaume, quel effet cela fait-il d’être en équipe de France ?

« Ça n’arrive pas tout le temps ! J’ai passé dix jours très enrichissants. C’était une grosse récompense, venue conclure beaucoup d’efforts durant de longs mois. Maintenant, il faut repartir et tout de suite se remettre dans le championnat. Dimanche, nous avons une rencontre importante face à Nice. »


Qu’as-tu appris lors de cette première convocation ?

« Il faut avouer que ce fut dix jours de très haut niveau où j’ai pas mal appris. J’ai énormément observé, tout particulièrement les détails. Si je veux y retourner, je dois tout faire pour et cela passe d’abord par un bon résultat dimanche. »

Par quel joueur as-tu été le plus impressionné ?

« Tous ! S’ils sont là-bas ce n’est pas par un hasard. Franck Ribéry a la capacité de faire la différence à n’importe quel moment. Thierry Henry a un charisme et il pèse sur ce groupe… Mais tous évoluent dans les plus grands clubs. Pour moi, c’était vraiment du bonus. »


PSG.fr
Hari
Citation
Qui pour remplacer Armand ?


Victime d’une grave entorse au genou gauche contre Toulouse le 22 mars, Sylvain Armand a sérieusement compliqué la tâche de Paul Le Guen pour la fin de saison. Jusqu’à sa blessure, le latéral gauche n’avait manqué, pour cause de suspension, qu’un seul des 29 matchs de championnat du PSG. Même s’il a repris le footing cette semaine, il ne rejouera pas, au mieux, avant deux semaines. Logiquement, sa rentrée pourrait se faire pour Lyon - PSG, le 26 avril. Il raterait ainsi trois matchs de L 1 et le double affrontement européen contre le Dynamo Kiev. A priori, deux hommes se dégagent pour assurer l’intérim d’Armand : Mamadou Sakho et Tripy Makonda. Aucun des deux ne présente un profil parfait. Pour ne rien arranger, Jérôme Rothen, qui aurait pu glisser d’un cran, est suspendu dimanche contre Nice.

La solidité de Sakho. Costaud et présent dans les duels, il a déjà dépanné à ce poste la saison passée. Mais le soir de la défaite à Toulouse (4-1), Paul Le Guen a laissé entendre, devant cette hypothèse, qu’il avait plus besoin de Sakho dans l’axe. Ce qui, en creux, souligne le peu de confiance qu’il accorde désormais à Sammy Traoré pour évoluer au coté de Camara. D’autre part, Sakho n’est pas encore complètement remis de son entorse à la cheville droite survenue le 1 e r mars contre Nancy (4-1). Le club l’a déjà fait reprendre trop tôt contre l’OM puis face à Braga, ce qui a occasionné une rechute. Il a toujours mal à la cheville et ne souhaite pas jouer dimanche. Le bon sens conviendrait de le dispenser de ce match.

La jeunesse de Makonda. La dernière trouvaille de Le Guen est, certes, un milieu offensif gauche de formation. Mais depuis deux ans, Tripy Makonda évolue comme défenseur latéral gauche avec la CFA. « Il est explosif et assez dur dans les duels, souligne Bertrand Reuzeau, l’entraîneur de la réserve. Mais il doit encore améliorer son positionnement. » Cela s’est d’ailleurs vu lors de ses trois apparitions en équipe première, où il a connu quelques moments de flottement dans son placement. « C’est un élément d’avenir qui sera un bon joueur de L 1 », promet Le Guen. Makonda vient aussi de passer toute la semaine en Ukraine avec l’équipe de France des moins de 19 ans pour y disputer deux matchs amicaux.
Entre un joueur solide mais qui doute de son état physique et un autre inexpérimenté et fatigué par un long voyage, le choix de Paul Le Guen consistera donc à choisir… la moins mauvaise solution de remplacement. Surtout que la défense commence à devenir le maillon faible : après n’avoir encaissé que 17 buts lors des matchs aller, le PSG en a déjà pris 15 lors des dix premiers matchs de la phase retour.

Christophe Bérard


Citation
« Vous restez les favoris du groupe »

MATEJA KEZMAN, attaquant serbe du PSG


A l’issue de l’entraînement au camp des Loges, hier midi, Mateja Kezman, (30 ans le 12 avril), affable et disert, a accepté de parler de la Serbie. Du haut de ses 49 sélections, pour 17 buts, l’attaquant du PSG connaît bien son équipe nationale, le calendrier qui l’attend et se projette sur le duel du 9 septembre, à Belgrade, face à la France.


Etes-vous surpris de voir la Serbie occuper la tête du groupe 7 devant la France ?

Mateja Kezman. L’équipe réussit de très bons matchs. Elle est très forte avec des joueurs comme Zigic ou Vidic. Elle joue bien. Je suis très fier d’elle. Elle est bien placée pour se qualifier pour le Mondial, mais vous restez les favoris du groupe.

Serbie - France, le 9 septembre, sera-t-il la finale du groupe ?

Oui. A Belgrade, l’ambiance est chaude. Il est très difficile de s’y imposer. Mais d’ici là, il y a encore pas mal de matchs.

Que pensez-vous des Bleus ?

J’étais au Stade de France mercredi. La France n’a pas fait un grand match mais a pris les points. C’est le principal. Vous disposez d’une nouvelle génération très forte avec Benzema ou Lassana Diarra mais il lui faut encore deux ou trois ans pour être au top. Les Bleus ne sont pas aussi impressionnants qu’avant mais ils continuent à gagner.

La Serbie, absente du dernier Euro, avait été balayée au premier tour du Mondial 2006. Comment l’expliquer ?

Notre entraîneur, Antic, est très fort et très réputé. Il nous aide beaucoup. Aujourd’hui, nous jouons comme une équipe. Avant la Coupe du monde 2006, nous avions réalisé de superbes éliminatoires en n’encaissant qu’un seul but et pourtant au Mondial tout s’est mal passé. On a perdu confiance. On se demande encore pourquoi.

Avez-vous envie de retrouver la sélection ?

Oui, j’en rêve ! Ce serait une fierté. J’y ai joué, j’ai disputé la Coupe du monde 2006 et marqué pas mal de buts. J’aimerais participer à nouveau à un Mondial. Mais aujourd’hui, il est normal que je ne sois pas appelé puisque je ne joue pas avec mon club.

Arnaud Hermant


Citation
« Les Bleus m’ont fait du bien »

PEGUY LUYINDULA, attaquant du Paris Saint-Germain


Hier matin, Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula ont retrouvé leur quotidien et leur club, le camp des Loges et le PSG, après leur séjour chez les Bleus. Le premier a participé aux petites oppositions quand le second restait aux soins. En sélection, Hoarau a vécu ses dix premiers jours en Bleu sans disputer une seule minute. Luyindula, lui, a passé une semaine complète avec les Tricolores et il a même été titulaire à deux reprises face à la Lituanie.

Dans les couloirs du Stade de France mercredi soir, l’attaquant, parfois remplaçant au PSG, est revenu sur cette parenthèse enchantée.

« Les Bleus m’ont fait du bien et ces dix jours avec, assure-t-il. Je vais essayer de garder la pêche pour le championnat. C’est bien à prendre, mais je ne suis pas sur un nuage non plus. En tout cas, j’essaie de ne pas trop l’être. Je reste dans la réalité, toujours. J’ai eu deux ou trois coéquipiers au téléphone pendant ces dix jours. On a plus parlé du Tournoi de Bercy, où ils ont joué au futsal que de l’équipe de France. » Mercredi, à l’initiative de Kezman, Camara, Pancrate, Traoré et le Serbe sont venus encourager Hoarau et Luyindula.
« C’est sympa, sourit ce dernier, mais c’est parce que je suis sympa avec eux ! »

Dominique Sévérac


leparisien.fr

Citation
Foot - L1 - FFF - Z. Camara suspendu 2 matches

Expulsé face à Marseille (1-3) et sanctionné d'un match de suspension ferme et un autre avec sursis, Zoumana Camara avait fait appel, non sans avoir purgé son premier match, contre Toulouse (1-4), juste avant la trêve. Loin de lui ôter son match avec sursis, la commission supérieure d'appel de la FFF l'a condamné à deux matches de suspension fermes, vendredi. «Il y a bien un croc-en-jambe anéantissant une occasion de but. C'est le barème chez nous», dit une souce de la FFF à L'Equipe, vendredi matin.


lequipe.fr
aleksandre08
Citation
Edel « Le PSG champion ! »

Edel Apoula, gardien camerouno-arménien de 22 ans, est aujourd'hui le numéro 2 dans la hiérarchier des portiers parisiens. Il a disputé cette saison 4 matchs (en Coupe de France, de la Ligue et de l'UEFA). Ce tout jeune joueur plein d'ambition a accordé une interview à Aujourd'hui Sports dans laquelle il avoue toute son envie et sa volonté.

Primordiale dans la cohésion d'un groupe et en particulier dans la réussite d'un gardien de but, les relations avec le numéro 1 restent aujourd'hui un point fort du duo Landreau-Edel selon ce dernier. « Landreau a bien réagi après une saison difficile... Chapeau ''Micka'' ! Mentalement il est très costaud. Vu ce qu'il a fait, ilmérite d'être de nouveau sélectionné en équipe de France ».

A terme, la volonté d'Edel Apoula Edima Bete, de son nom complet, est de prendre la place de l'ancien nantais dans les cages parisiennes afin de devenir le titulaire, et même de devenir la référence mondiale à son poste. « J'aimerais devenir le premier dans l'histoire du club à passer de troisième gardien à titulaire. Mais ce n'est pas une fin en soi. Mon objectif est de devenir le meilleur gardien du monde ». Rien que ça !

Edel souligne par ailleurs l'importance des cadres dans l'ambiance globale du vestiaire et dans la réussite nouvelle du club. « Claude (Makelele) et Ludo (Giuly) apportent beaucoup, tout comme Stéphane (Sessegnon) et Guillaume (Hoarau). Et Sammy (Traoré) n'était pas là non plus. Mais si, l'an dernier, nous avions eu la chance que nous avons eue cette année, on ne se poserait pas toutes ces questions ». La réussite parisienne, simple question de chance donc ? Pas si sûr quand on connait la désormais averrée qualité du groupe.

Mais la course au titre sera semée d'embûche et demandera à l'ensemble de l'effectif une concetration infaillible, tout l'inverse de ce que l'on a pu voir face à Marseille puis Toulouse. « Dans ces gros matches, on s'est mis beaucoup trop de pression. A Marseille , personne ne nous attendait. Au Parc des Princes, on a failli psychologiquement. Mais on est assez costauds pour battre ces équipes ». Celui qui désire devenir international camerounais reste d'ailleurs convaincu que le titre est pour le PSG dès cette saison. « On va décrocher quelque chose. En tout cas, le champion est parmi ces trois équipes : Paris, Lyon et Marseille ».

Interrogé quant à l'éventualité d'une rencontre PSG - OM en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, le gardien remplaçant montre tout autant d'appétit. « Ce serait monstrueux. Nous voulons faire taire ceux qui disent que Paris ne réussit pas contre les gros clubs. On s'est loupé une fois, deux fois, et même trois fois. Mais pas quatre ! Et on veut gagner la Coupe de l'UEFA ».

Enfin, il a réaffirmé l'importance du capitaine Claude Makelele, et a assuré au journaliste Raphaël Domenach que l'ancien Blues resterait la saison prochaine au PSG. « Il va rester. Il ne peut pas nous laisser. Il a encore les jambes pour jouer un ou deux ans. Même sans parler, quand il est là, il apporte beaucoup. Claude, c'est l'exemple. Il ne parle pas beaucoup. Il est calme. Mais quand il dit quelque chose, il a toujours raison ».

Edel veut remporter le championnat et la Coupe de l'UEFA en battant l'OM en demi-finales, devenir titulaire au PSG et même le meilleur gardien du monde. Ce jeune joueur de 22 ans à l'ambition énorme est sans doute l'avenir du club et nul doute que certains de ses voeux se réaliseront... Espérons le en tout cas pour le PSG !


Articlé tiré du site PSGteam.net
Hari
Citation
Sakho : « Nous avons de l’ambition »



Le jeune défenseur parisien est revenu sur la performance de Peguy Luyindula en équipe de France et nous parle de ses ambitions pour la fin de championnat.

Tout d’abord Mamadou, comment vas-tu ?

« Ça va. Un duel a réveillé ma douleur à la cheville. Je suis donc resté aux soins jeudi. Nous allons réaliser un point avec le docteur, mais je suis septique pour le match de dimanche. »

As-tu suivi les performances de Peguy Luyindula en sélection ?

« Bien sûr ! Je lui disais justement que j’étais au Stade de France mercredi soir, focalisé sur lui. Il a été bien pour un retour en sélection. Je pense qu’il a fait ce qu’il avait à faire. Il s’est créé des occasions et il ne lui a manqué que ce petit but. Je suis satisfait de sa performance. »

Finalement, personne ne s’y attendait à cette convocation…

« C’est vrai. Elle est intervenue suite à une blessure. On aurait pu penser à des attaquants tels que Djibril Cissé ou à d’autres joueurs. C’est une très bonne chose pour lui et pour le club. »

Guillaume Hoarau a également apprécié ses dix jours en Bleu !

« Oui il était content jeudi au Camp des Loges. Comme je l’ai dit sur mon site internet*, je pense qu’il le mérite. Il a démontré qu’il avait de grosses qualités. Faire ce qu’il fait en venant de Ligue 2 c’est beau et fort. »


Quand tu vois Peguy avec le maillot tricolore et Guillaume Hoarau convoqué, cela ne te donne-t-il pas envie ?

« Je ne pense pas spécialement à cela. Certaines personnes m’en parlent mais je préfère me consacrer à mon club. Je suis encore très jeune, je n’ai encore rien prouvé. Après quelques années de titularisation au PSG, on verra … »

As-tu suivi le RTL Futsal dimanche dernier à Bercy ?

« Oui, j’étais présent dans les tribunes. Le Futsal c’est autre chose, un autre football. Ça change du Parc des Princes. »

Il reste deux mois de compétition au PSG. Quels sont tes envies et tes objectifs ?

« D’abord, me rétablir au plus vite. Après, on a des ambitions. J’en ai personnellement. Il faut terminer au moins dans les trois premiers. J’aime les matches à enjeux, je veux tout gagner. Si on peut gagner le championnat et la coupe UEFA, je signe de suite ! »

Gardes-tu contact avec les autres jeunes issus de la formation, partis dernièrement ?

« Cela se passe relativement bien pour eux. Granddi Ngoyi joue, Younousse Sankharé est également titulaire. Pour David N’Gog, tout va bien pour lui à Liverpool. On s’attendait à ce qu’un jour où l’autre chacun prenne son chemin. »


PSG.fr
paseric
Citation
Le PSG n’a plus de défense
Contraint de gagner pour se relancer en championnat, le PSG devra se passer
d’Armand, de Camara et de Sakho demain contre Nice. Le coup est dur.


LE GÂTEAU d’anniversaire a eu un goût amer au camp des Loges. Zoumana Camara, qui fêtait Lhier ses 30 ans, a reçu un cadeau dont il se serait bien passé. En arrivant à l’entraînement, il a appris que la commisssion supérieure
d’appel de la Fédération lui avait infligé jeudi soir un second match de suspension après son expulsion lors de PSG - OM (lire ci-dessous). Déjà absent à Toulouse, il pensait donc manquer le Lille - PSG du 12 avril. Mais à la fin de la séance, le club lui a annoncé qu’il purgerait sa suspension dimanche contre Nice ! Le coup est terrible pour le PSG car la défense parisienne est actuellement complètement décimée : l’absence de Camara s’ajoute à la sévère entorse du genou de Sylvain Armand et au forfait, qui sera officialisé aujourd’hui, de Mamadou Sakho qui souffre toujours de la cheville droite. De la défense type du PSG, seul un homme sur quatre, le Brésilien Ceará, sera sur la pelouse dimanche.

Sept buts encaissés en deux matchs
La nouvelle plombe un peu l’ambiance autour de l’équipe et n’est pas loin de gommer les bienfaits de la trêve internationale. Le club, qui reste sur deux défaites d’affilée, contre l’OM au Parc (3-1) et à Toulouse (4-1), savait ses joueurs épuisés par l’accumulation des matchs. En se contentant d’un simple tournoi de futsal, très amical à Bercy, le staff comptait regonfler le moral afin que l’équipe aborde le crucial rendez-vous contre Nice dans les meilleures dispositions mentales. C’est donc raté car la défense qui devrait être alignée dimanche semble, au premier regard, bien tendre et fragile.
Outre Camara, Armand et Sakho, Jérôme Rothen (suspendu également), déjà utilisé cette saison au poste de latéral gauche, sera aussi absent. Le choix pour composer l’arrière-garde est donc très limité. Logiquement, c’est la défense alignée en seconde période contre Toulouse (Ceará-Traoré-Mabiala-Makonda) qui sera choisie. « La défense, c’est un état d’esprit et ceux qui joueront devront avoir le même état d’esprit que les autres », avertit Peguy Luyindula. Si Traoré et Ceará présentent des gages de solidité, les présences de Larrys Mabiala et Tripy Makonda, loin d’être étincelants à Toulouse, engendrent, elles, plus de doutes que d’assurance. A Nice, Frédéric Antonetti dit jeter un regard distrait sur les malheurs parisiens. « Je n’ai jamais fait ma composition d’équipe en fonction de l’adversaire, assure l’entraîneur niçois. La suspension de Camara ne va pas m’obliger à revoir mes plans. »
Afin de préserver au maximum sa défense, Paul Le Guen a la possibilité de changer son schéma tactique. Il pourrait passer du classique 4-4-2 (avec Sessegnon milieu gauche et Luyindula milieu droit) au 4-3-1-2 et densifier son milieu de terrain en incluant Chantôme aux côtés de Clément et Makelele, Sessegnon se chargeant de jouer juste derrière ses attaquants. L’idée étant d’empêcher Loïc Rémy, l’attaquant niçois tout juste rappelé chez les Bleus, de défier les inexpérimentés Makonda et Mabiala. Le PSG, qui vient d’encaisser sept buts sur ses deux derniers matchs, n’avait pas besoin de ça.
Christophe Bérard

L’imbroglio Camara
« C’EST UN POISSON d’avril ? » A l’image de Peguy Luyindula, tous les joueurs parisiens étaient stupéfaits, hier matin, en apprenant la sanction contre Zoumana Camara. Comme leur staff et leurs dirigeants, ils s’attendaient, au pire, à ce que la sanction initiale soit maintenue, au mieux, que son sursis d’un match soit levé jeudi par la commission supérieur d’appel de la Fédération.
« Nous avons appliqué le barème fédéral. Il s’agit d’un anéantissement d’occasion de but. C’est donc deux matchs de suspension, explique Jean Lapeyre, directeur général adjoint de la FFF. La commission de discipline a plutôt l’habitude de sanctionner ce genre de faute d’un match ferme et d’un avec sursis. Peu de clubs se risquent donc à faire appel de leur décision car ils savent que nous allons l’alourdir. »

« Il voulait s’expliquer, c’est tout »
Pourquoi Paris a donc pris ce risque ? Maître Pascal Wilhelm, avocat du PSG, n’a pas contesté la faute du joueur sur le Marseillais Zenden mais a basé sa requête sur un vice de procédure. Selon lui, contrairement aux textes du règlement administratif de la Ligue, Zoumana Camara n’a pas été convoqué par lettre recommandée par la commission de discipline pour défendre son cas le 19 mars. Or, pour les instances du football français, la référence en matière disciplinaire est à lire dans les règlements généraux de la Fédération.
« Nous n’avons pas retenu ce vice de procédure car selon nos textes, cette exclusion sur fait de jeu n’a pas besoin d’être mise en instruction et le joueur n’a donc pas à être convoqué, poursuit Jean Lapeyre. Il n’est convoqué que s’il commet une faute très grave, comme par exemple cracher au visage d’un arbitre. Nous avons toujours fonctionné ainsi. La défense du PSG était donc un peu légère. »
Un point de vue que ne partage pas Pascal Wilhelm : « Ils jouent sur l’ambiguïté des textes. Camara voulait s’expliquer, c’est tout. Les instances du football sont dans une automaticité contraire à la justice d’un pays démocratique. La justice, c’est de pouvoir faire valoir sa défense. » Ecoeurés par cette décision, les dirigeants du PSG ne veulent même pas demander une conciliation au CNOSF (Comité national olympique et sportif français) ou porter l’affaire devant un tribunal administratif, des juridictions devant lesquelles leur avocat est pourtant convaincu d’obtenir gain de cause. Il serait trop tard. Camara ne jouera pas demain.
Sylvie De Macedo et Laurent Perrin

Le Parisien - 04-04-2009
Slip
Citation
Foot - L1 - PSG - La lutte d'abord, Le Guen après

Interrogé sur l'avenir incertain de Paul Le Guen au Paris-SG -maintien à son poste ou départ pour un autre club-, Guillaume Hoarau a répondu sans langue de bois, samedi à l'AFP. «Personne ne sait ce qu'il fera, a assuré le longiligne attaquant. De toute façon, pour l'instant, on s'en fout un peu. Le matin quand on arrive à l'entraînement, on ne se dit pas: "est-ce que le coach va rester l'an prochain?" Mais plutôt: "allez, les gars, il reste neuf matches à jouer en championnat"».

lequipe.fr
Biz Markie
Citation
Foot - L1 - PSG - Boindrieux s'en prend à la Fédé
Très mécontent par la suspension de Zoumana Camara, le directeur général du Paris-SG, Philippe Boindrieux, s'en est pris ouvertement à la commission d'appel de la Fédération, qui a infligé deux matches en appel au défenseur parisien. «L'aggravation de cette sanction est vraiment scandaleuse, parce qu'elle n'a rien à voir avec la faute du joueur, a déclaré le dirigeant du PSG. C'est une décision prise par la fédération pour dire aux clubs qu'on est dans un système où la Ligue et la fédération infligent des sanctions, et où il faut se taire, dire merci, baisser les yeux et passer à autre chose. C'est un mode juridique qu'on ne voit pas souvent dans un pays démocratique, et c'est la colère et l'exaspération qui nous habitent.» (avec AFP)

LEQUIPE.FR
JeanGabin
Citation
Conférence de presse - samedi 04 avril 2009 à 19:32



Le Directeur Général du PSG Philippe Boindrieux s’est indigné en conférence de presse de la sanction infligée à Papus Camara en commission d’appel de la FFF.

« La sanction contre Papus Camara est scandaleuse, parce que l’aggravation de cette sanction n’a rien à voir avec la faute du joueur. Elle a été prise par Fédération pour dire aux clubs que nous sommes dans un système où lorsque la Ligue inflige une sanction à un joueur il faut se taire, baisser les yeux, dire merci et passer à autre chose.

Papus a été sanctionné au départ parce qu’il a arrêté une action de jeu. Sur le coup franc qui suit Marseille marque un but, Papus est exclu alors qu’il reste pratiquement une mi-temps, il est suspendu contre Toulouse… On trouvait la sanction déjà particulièrement dure et nous n’avions pas envie qu’il joue avec un sursis au dessus de la tête.

Nous avons donc fait appel pour ce motif secondaire et pour un motif principal de vice de procédure, puisque le joueur n’a pas été convoqué par lettre recommandée comme prévu dans les textes. Cela n’a rien de choquant étant donné que Keita a été blanchi en appel pour une affaire de procédure.

Il faut arrêter de prendre les clubs pour des enfants. On nous dit que l’on veut construire de grands clubs en France, mais on nous traite comme des enfants. C’est inacceptable. »


PSG.FR
Philo
Citation
Face à Nice, le PSG a tout à perdre

Après deux semaines de trêve, les supporteurs du PSG espéraient retrouver des joueurs requinqués. Mais en fait, c’est une équipe sans défense et méfiante qui reçoit Nice en fin d’après-midi.



Privé de trois de ses défenseurs titulaires (Camara, Armand et Sakho), Paul Le Guen est contraint d’aligner une arrière-garde expérimentale. Avec un socle aussi fragile, ce match prend des allures de piège. Et cela vient au plus mauvais moment car, après deux défaites et sept buts encaissés consécutivement, Paris doit retrouver confiance et reprendre son élan sous peine d’être rapidement distancé par les équipes de tête.
D’autant que Lyon, Bordeaux et Lille l’ont tous emporté hier soir. Avec deux déplacements périlleux chez les Lillois, dimanche prochain, puis chez les Lyonnais, le 24 avril, l’horizon parisien apparaît d’un coup incertain.

«On peut y arriver »

Ce lourd programme donne à la rencontre du jour un enjeu considérable. Nice, que le PSG n’a pas battu depuis quatre ans (soit une inquiétante série de six défaites et un nul), n’est pas l’adversaire idéal pour se relancer. Paul Le Guen tente de positiver. « Avec l’appui de notre public et avec une farouche détermination, on peut y arriver, dit-il. Ce sera compliqué mais très intéressant… » L’affiche n’est certes pas la plus prestigieuse de L 1, mais pour le PSG, il s’agit bel et bien d’un tournant. Ce lieu commun amuse Peguy Luyindula : « S’il n’y a que des tournants, à la fin on tourne en rond ! Mais oui, cette rencontre est un tournant… et la prochaine aussi. »
Le résultat final sera riche d’enseignements. Le principal viendra de l’état mental du groupe. S’est-il remis des corrections infligées par l’OM et Toulouse ? Va-t-il retrouver l’esprit qui faisait sa force pendant l’automne ? Pour réussir une grande fin de saison, Paris devra se montrer très fort. La pression va s’intensifier, les matchs à enjeu se multiplier. Et l’incertitude sur le futur organigramme, avec ou sans Paul Le Guen, va forcément alourdir le contexte dans les prochaines semaines. Le PSG a besoin d’y voir plus clair. D’abord sur le terrain.

Philippe Boindrieux s’est exprimé hier soir sur la décision de la commission d’appel de la Fédération de suspendre Zoumana Camara contre Nice après son expulsion face à Marseille et un premier match purgé à Toulouse. « C’est une sanction scandaleuse, estime le directeur général du PSG. Il faut arrêter de prendre les clubs pour des enfants. C’est un mode juridique qu’on ne voit pas souvent dans un pays démocratique. »

Laurent Perrin


Citation
« La dernière ligne droite va être difficile »

MICKAEL LANDREAU, gardien du PSG



Présent mercredi à Paris lors d’une opération de son sponsor, Mickaël Landreau confie que le PSG manque de certitudes avant d’entamer les neuf derniers matchs de championnat.

On a quitté un PSG usé physiquement face au TFC. Où en est le groupe dix jours plus tard ?
Mickaël Landreau . Cette trêve est arrivée au bon moment. Quoi qu’il arrive, elle nous a fait du bien. Après, savoir où on va en être… On sait surtout que la dernière ligne droite va être difficile. On a perdu Sylvain Armand, Mamadou Sakho est forfait, (NDLR : entre-temps Zoumana Camara a écopé d’un deuxième match de suspension)… Cela démontre que notre effectif n’est pas aussi garni que celui d’autres équipes. Mais on a envie de tirer notre épingle du jeu et cela commence par Nice et ensuite la Coupe d’Europe face à Kiev. C’est déjà un bon programme.

Comment s’est déroulée cette trêve ?
On a décompressé jusqu’à dimanche et le tournoi de futsal à Bercy. Mais depuis lundi, à travers les mots et les discours, le coach a remis en place tout ce qu’il faut pour aborder le match de Nice. On est dans la préparation invisible, comme on l’appelle. Il faut éviter les sollicitations extérieures.

Alors pourquoi êtes-vous chez votre sponsor alors qu’il y a un match important à venir face à Nice ?
Oui, mais c’est la trêve internationale et il y a très peu de moments de la sorte dans une saison. Depuis le début de ma carrière je n’ai pas souvent été habitué à jouir de libertés pendant ces périodes. Les sponsors, les associations essaient donc de placer des rendez-vous à ce moment-là, mais cela ne nous empêche pas de bien travailler tous les matins.

Propos recueillis par Frédéric Gouaillard


Citation
Mabiala et Makonda en défense



Pour pallier les absences de Camara (suspendu), Sakho et Armand (blessés), tous trois titulaires en défense, Paul Le Guen n’a guère le choix. Même si Bourillon fait son retour dans le groupe après une longue absence, ce dernier est encore trop juste pour débuter. L’entraîneur n’a pas effectué d’opposition hier lors de l’entraînement à huis clos.

Il devrait donc faire confiance à la défense alignée en deuxième mi-temps à Toulouse. A savoir Ceara à droite, Mabiala-Traoré dans l’axe et le jeune Makonda sur la gauche. « Je préfère les aligner plutôt que de faire reculer d’autres joueurs », a expliqué le coach du PSG à propos de Mabiala (21 ans, 1 match en L 1) et Makonda (19 ans, 1 mi-temps en L 1). La deuxième inconnue réside dans le schéma tactique. Le Guen, qui « n’aime pas bouleverser les choses », devrait se reposer sur le classique 4-4-2, avec Sessegnon dans le couloir gauche à la place de Rothen (suspendu) et Luyindula à droite, un poste qu’il a occupé lors des deux matchs avec l’équipe de France.

F.G. et L.P

Le Parisien
aleksandre08
Citation

Le podium, c’est encore possible


Le sprint final a commencé. Cet après-midi, au Parc des Princes, le PSG livre la première manche d’une partie qui en compte neuf. En jeu : une place sur le podium le 30 mai au soir. La feuille de route est simple. Au regard des statistiques de ces dix dernières saisons*, il lui faudra aller chercher entre 15 et 20 points sur les 27 possibles. Avec 5 victoires et 2 nuls, le club de la capitale s’assure au minimum la troisième place, voire la deuxième.
Pour le titre, il faudra réussir un quasi-sans-faute : ne concéder 2 défaites et remporter les 7 autres matchs.

La mission n’est pas impossible. La tâche n’est pas aisée, surtout lorsqu’on sait que ces dix dernières saisons, Paris a pris en moyenne 14 points lors de ses 9 derniers matchs. Mais l’espoir est permis. Cette année, lors de la phase aller, le PSG a battu 5 des 9 équipes qu’elle s’apprête à rencontrer (Lille, Lyon, Le Havre, Le Mans, Auxerre) et a arraché un nul (Valenciennes), soit 16 points. Mieux encore : Paris a déjà prouvé dans le passé qu’il savait terminer en beauté. Lors de la saison 2006-2007, alors que l’équipe luttait pour se maintenir en L 1, elle a enregistré 6 victoires, 2 nuls et 1 défaite, soit 20 points sur les 27 possibles !

Remporter ses 5 matchs au Parc (Nice, Le Havre, Rennes, Auxerre, Monaco) est donc une nécessité. Mais déjà, cette route s’annonce semée d’embûches, et ce dès cet après-midi face aux Aiglons. Dans un mois, Paris reçoit également Rennes, un concurrent au podium contre qui elle a perdu lors de la phase aller (1-0). D’ailleurs, lors cette deuxième moitié de saison, les adversaires directs réussissent mal au PSG (lourdes défaites contre Bordeaux, Marseille, Toulouse). Or les hommes de Paul Le Guen se déplaceront aussi à Lille et à Lyon, deux autres prétendants au titre. Le club de la capitale est donc bel et bien condamné à l’exploit s’il veut retrouver un podium qu’il a perdu de vue depuis cinq saisons.

* Les statistiques ont été établies à partir des scores réalisés lors des neuf dernières journées par les trois clubs qui se sont classés dans les trois premiers du championnat à l’issue de la saison. Le tout lors des dix dernières saisons.


Pauleta75
Citation
Sammy Traoré s'est blessé aux adducteurs lors de la victoire du PSG contre Nice (2-1), dimanche après-midi. Le défenseur central parisien doit passer des examens lundi.

Auteur du but vainqueur contre Nice (2-1) dimanche après-midi, Sammy Traoré a terminé la rencontre avec une blessure aux adducteurs. Le défenseur central parisien doit passer des examens lundi.

XS (Rédaction Football365.fr)


Football365
aleksandre08
Citation
Le PSG reste dans la course

PSG - NICE : 2 - 1. Après les défaites contre Marseille (1-3) et Toulouse (1-4), le PSG s'est relancé en championnat dimanche grâce à son précieux succès sur Nice (2-1).

Malgré une kyrielle d'absences (Armand, Camara, Sakho, Rothen) et une défense expérimentale où figurent Makonda et Mabiala, 19 et 21 ans et trois apparitions seulement en L1 à eux deux, les hommes de Paul Le Guen se sont défaits d'une formation azuréenne sans génie.

De quoi revenir dans la course pour les places qualificatives à la Ligue des Champions. Les Parisiens sont désormais cinquièmes à quatre points de Lyon, trois points de Marseille (vainqueur à Saint-Etienne 3-0) et à égalité avec Lille qu'ils affronteront dimanche prochain. Un match qui vaudra de l'or.

Les coéquipiers de l'ancien Parisien Hellebuyck sont pourtant les premiers à l'oeuvre. Sur corner, Echouafni place une tête décroisée qui vient terminer sa course sur la transversale de Landreau. A la retombée, Rémy tente une place plongeante hors cadre (17e).

Mais lorsque le bateau tangue, le PSG peut compter sur ses têtes d'affiche du mercato. Sessegnon hérite d'un ballon mal dégagé par la défense niçoise. Le Béninois sert immédiatement Giuly dans la profondeur. La frappe de l'ancien Barcelonais est repoussée des deux poings par Ospina. En embuscade au deuxième poteau, Hoarau saute plus haut qu'Apam et marque de la tête (1-0, 21e). Une réussite parfaite pour la première véritable occasion parisienne.

Mais alors que Paris semble prendre la mesure de cette équipe niçoise, c'est Luyindula qui se prend les pieds dans le tapis. Auréolé de ses deux titularisations en équipe de France face à la Lituanie, l'attaquant parisien la joue un peu facile et adresse une passe hasardeuse en direction de Landreau. Le ballon se transforme en offrande pour Rémy qui vient égaliser en deux temps malgré une belle intervention du gardien parisien (1-1, 36e).

Mais Paris ne baisse pas la tête. Et c'est même celle de Traoré qui monte plus haut que Rémy pour couper un corner de Sessegnon et libérer le PSG (2-1, 52e).

Le duel perdu par Giuly devant Ospina (78e) ou l'arrêt du gardien colombien sur la frappe de Chantôme (84e) condamnent le PSG à une fin de match sous pression. Mais dans la cocotte-minute du Parc, les hommes de Claude Makelele résistent et arrachent le droit de participer au sprint final. Le printemps s'annonce très chaud du côté de la porte d'Auteuil.



Le parisien
Hari
Citation
Le PSG s’accroche au bon wagon

Tous les concurrents des Parisiens avaient réussi des bons résultats lors de cette 30 e journée. En disposant de Nice (2-1), le PSG reste collé au peloton de tête.

« Paris a deux joueurs de 1,95 m qui marquent, nous, on n’en a pas. C’est le genre de détail qui fait la différence. » Adepte de la formule qui fait mouche, Frédéric Antonetti résume ainsi la défaite de Nice (2-1) hier au Parc des Princes. Grâce à deux coups de tête de Guillaume Hoarau et Sammy Traoré (qui mesurent en fait tous les deux 1,92 m), le club de la capitale a évité un traquenard où il aurait pu abandonner une grosse partie de ses espoirs.

Après deux lourdes défaites face à des concurrents directs (Marseille et Toulouse), il était vital de rebondir. Sous les yeux de Louis Sarkozy, que son père n’a finalement pas accompagné, le PSG ne s’est pas montré étincelant mais a atteint son objectif. « On a fait ce qu’on devait faire, analyse simplement Paul Le Guen. Face à des attaquants rapides, on a concédé un minimum d’occasions. » Il se serait néanmoins bien passé de l’énorme bévue de Peguy Luyindula qui, en fin de première période, a vu sa passe en retrait devenir décisive pour le Niçois Loïc Rémy. « Je lui ai beaucoup parlé à la mi-temps, confie Le Guen. Je l’ai encouragé et je lui ai dit de ne pas recommencer… » En quittant la pelouse, par un geste des mains, l’attaquant international demandera pardon au public.
Heureusement pour lui, quelques minutes plus tôt, Traoré avait redonné l’avantage à son équipe qui se montrera ensuite incapable de se mettre à l’abri. « On souffre à tous les matchs mais on en gagne plus qu’on en perd, souligne Le Guen. On s’est mis en difficulté mais on a su réagir et tenir jusqu’au bout. »

« Il ne faut pas se contenter de ça »

Ce matin, Paris, cinquième, reste toujours en course pour le titre. Cela lui permet de retrouver le moral et des ambitions avant d’aller défier Lille dimanche prochain. « Il y a une échappée de Lyon, poursuit Le Guen, mais on reste dans le groupe des poursuivants et c’est déjà formidable, mais il ne faut pas se contenter de ça. »
Cette victoire (la onzième de la saison au Parc) ne masque pas une prestation sans éclat. Pour cette équipe, sans profondeur de banc, toujours engagée en Coupe de l’UEFA, le rêve se limite pour l’heure à une place qualificative à la Ligue des champions. Dans les prochaines semaines, Makelele et ses collègues se mesureront à des clients beaucoup plus coriaces que Nice. La fin de saison promet d’être haletante, et Paris aura son mot à dire.

Laurent Perrin


Citation
« Le titre, ce sera compliqué »

LUDOVIC GIULY, attaquant parisien

L’oeil rieur, un brin soulagé, le Parisien évoque la victoire contre Nice et les objectifs du PSG en cette fin de saison.

La victoire était indispensable pour continuer à espérer…

Ludovic Giuly. Après nos deux revers, nous nous devions de réagir. Nous n’avons pas produit un super beau jeu.Mais nous avons été irréprochables dans l’engagement. Nous avons tous fait des efforts, y compris les attaquants et nous avons retrouvé la rigueur défensive perdue contre Marseille (défaite 3-1) et à Toulouse (défaite 4-1).

Avec une défense remaniée, ce n’était pas acquis d’avance. Aviez-vous des craintes ?

Aucune. Je suis heureux que les jeunes aient tenu le coup. Mais je n’en doutais pas. Après les résultats de la veille , nous savions qu’il nous fallait les trois points. La mission a été accomplie. On reste dans le peloton de tête et on a même gagné une place sur Toulouse !

Les buts ont été marqués de la tête par les deux plus grands joueurs de l’effectif. Leur enviez-vous leur taille ?

Ils ont de la chance d’être grands. Pour moi, c’est plus compliqué ( rires). Je suis content pour Guillaume Hoarau. Il avait besoin de marquer pour rester au contact de Gignac. Quant à Sammy Traoré, il n’est pas vraiment adroit devant le but avec les pieds ( rires). Alors, il essaie de faire ce qu’il peut de la tête. Blague à part, c’est un atout d’avoir des joueurs comme eux.

Il reste huit journées. Le PSG joue-t-il le titre ?

Le titre, ce sera compliqué. Mais nous allons essayer d’aller le plus haut possible ! Pour prétendre à quelque chose, nous devons faire le plein de points à domicile et aller chercher une ou deux victoires à l’extérieur. Notre objectif, c’est de finir dans les premiers.

La semaine dernière, vous avez interpellé votre président sur la situation floue de l’organigramme du club. Avez-vous eu plus d’explications ?

Je voulais simplement savoir où on allait. J’en ai discuté avec lui, j’ai eu des réponses. Mais cela reste entre lui et moi.

Propos recueillis par Sylvie De Macedo


Citation
Pourquoi Paris a le droit de rêver

Que peut-on attendre de cette équipe du PSG lors des huit dernières journées du championnat ? La victoire étriquée face à Nice a livré quelques indices. Pour la troisième fois cette saison, le PSG a su s’éviter les affres d’une troisième défaite consécutive. Ce n’est pas une mince performance au regard des quatre absents qui grevaient le potentiel parisien.

Certes, tout n’a pas été parfait. Mais ce succès a le mérite de mettre en exergue la solidarité et la capacité de réaction du groupe. « On se devait de réagir. C’est ce qu’on a fait, pas brillamment, mais avec courage et envie », constate Sammy Traoré.

La trêve semble avoir produit ses effets bénéfiques en permettant à certains de recharger les batteries. Un joueur comme Ceará paraît avoir été remis en selle. Grâce à cette combinaison de facteurs, Paris a su éviter hier le match piège et ne pas hypothéquer son avenir en championnat. « Cette victoire va nous permettre de rêver encore plus pour la suite », lâche Claude Makelele.

Le retour de Camara et Rothen

Désormais, le PSG va progressivement récupérer certains titulaires à commencer par Camara et Rothen dès jeudi soir pour la réception du Dynamo de Kiev en Coupe de l’UEFA. Pour les blessés, Sakho et Armand, Paul Le Guen se veut plus prudent. Il refuse de fixer un calendrier. « J’ai l’espoir de les récupérer le plus vite possible car on a un programme chargé », explique le coach parisien qui a enregistré, hier, le retour dans le groupe du stoppeur Grégory Bourillon. En ces temps de vaches maigres en défense, la nouvelle n’est pas à négliger.
Les partenaires de Makelele s’offrent donc le droit de rêver... mais pas trop fort. Car en 2009, le PSG s’impose face aux équipes faibles ou moyennes, mais s’effondre face aux gros. Une tendance qu’il faudra inverser dès dimanche à Lille. Et là, le courage et l’envie ne suffiront pas.

F.G.



Citation
LE MATCH

PSG - NICE 2-1 (1-1)

Spectateurs : environ 40 000.

Arbitre : M. Auriac.

Buts. PSG : Hoarau (20e), Traoré (52e). Nice : Rémy (36e).

Avertissement. Rool (90e + 2).

PSG : Landreau - Ceará,Mabiala, S. Traoré, Makonda - Makelele (cap.), Clément - Giuly, Sessegnon (Pancrate, 78e), Luyindula (Chantôme, 66e) - Hoarau.

Nice : Ospina - Coulibaly, Apam, Kanté, Rool - Echouafni (cap.), Hellebuyck - Faé (Mouloungui, 59e), M. Traoré (Ben Saada, 46e), Bamogo (Adeilson, 66e) - Rémy.

LES BUTS

20e : passe en profondeur de Sessegnon pour Giuly qui pénètre dans la surface de réparation et frappe sur le gardien niçois. Alors qu’Ospina dévie le ballon dans les airs, Hoarau, à bout portant, place une tête victorieuse. 1-0
36e : grossière erreur de Luyindula. L’attaquant parisien effectue une passe en retrait pour Landreau sans avoir vu que Rémy se trouve encore dans la surface de réparation. L’attaquant niçois intercepte le ballon, évite la sortie du portier parisien et marque dans un but vide. 1-1.
52e : sur un corner de Sessegnon, Traoré, à la lutte avec Loïc Rémy au point de penalty, propulse de la tête le ballon au fond des filets. 2-1.

FAIT DU MATCH

88e : lancé en profondeur, Adeilson pénètre dans la surface de réparation parisienne puis s’effondre à la suite d’un contact avec Mabiala. L’arbitre laisse le jeu se poursuivre. Il aurait aussi pu siffler penalty…

LE CHIFFRE 55

C’est le nombre de points du PSG après cette victoire contre Nice, soit le 7e meilleur bilan de leur histoire. Mieux encore : à chaque fois que les Parisiens ont réussi à totaliser un minimum de 55 points après 30 journées disputées, ils sont montés sur le podium à l’issue de la saison.


Citation
Le patron, c’est Makelele


Privé de quatre titulaires (Camara, Sakho, Armand et Rothen), Le Guen a aligné un milieu à cinq joueurs avec Giuly et Luyindula chargés de bloquer les couloirs pour soulager notamment le jeune Makonda, arrière gauche. De fait, Hoarau s’est retrouvé seul en attaque, ce qui ne l’a pas empêché d’inscrire son seizième but.

Landreau (5). Pas verni sur le but des Aiglons. Il sort bien dans les pieds de Rémy, mais le contre est favorable à l’attaquant niçois. Sauvé par son poteau en première mi-temps sur une tête d’Echouafni. Guère sollicité par la suite.

Ceará (6,5). Les quinze jours de repos l’ont requinqué. Il n’a rien lâché en défense et a apporté son écot en attaque. Auteur d’une superbe roulette en deuxième période. Quand il joue comme ça, le Brésilien est ébouriffant.

Mabiala (5,5). Chahuté par Rémy en début de match, il s’est repris par la suite. Ne peut rien sur le but niçois. En progrès par rapport à Toulouse.

Traoré (6,5). Il répond toujours présent. Une bonne intervention d’entrée pour suppléer Mabiala. Puis, il s’envole pour inscrire le deuxième but de la tête sur corner. Beaucoup mieux qu’une doublure.

Makonda (5,5). Pour sa première titularisation en L 1, il s’est attaché à défendre en soignant son placement. On l’a senti désireux de prendre son couloir sans vraiment oser. Sûrement la peur de mal faire.

Makelele (7). Il a taclé, récupéré, relancé. Hier, c’était lui le patron du milieu. Une telle débauche d’énergie engendre quelques déchets mais comment lui en vouloir.

Clément (5). Depuis quelques matchs, on le sent inhibé. Il n’a pas son rendement habituel, notamment sur le plan offensif. Cependant, il a toujours eu un oeil sur Makonda pour lui prêter main-forte. Au cas où
.
Giuly (5,5). Lui qui n’aime pas ça a multiplié les replis défensifs avec efficacité. Sa frappe puissante amène le premier but d’Hoarau. Très en jambes, même s’il perd un face-à-face (79 e ).

Sessegnon (7). Dans un rôle axial qu’il affectionne, il a une fois de plus été celui qui a permis de débloquer la situation sur les deux buts parisiens. Beaucoup moins nerveux qu’avant la trêve. Remplacé par Pancrate (78 e ).

Luyindula (3,5). Ses deux matchs en Bleu lui ont plombé les crampons. Souvent en retard, il est de surcroît l’auteur d’une énorme bourde sur le but de Rémy. A sa décharge, il n’a pas joué à son poste habituel.
Remplacé par Chantôme (66 e ).

Hoarau (6,5). Bien placé pour récupérer la balle relâchée par Ospina, il a encore montré qu’il est un redoutable chasseur de buts. Egalement très précieux en pivot, où sa technique hors pair lui permet de servir idéalement Giuly en fin de match. Aurait pu plier le match sur une reprise de volée au-dessus des buts.

A Nice, le but de Rémy est mérité tant le jeune attaquant s’est démené pour déstabiliser la défense parisienne.

L’arbitre, M. Auriac (6), aurait pu siffler un penalty pour Paris et un autre pour Nice. Pour le reste, il a arbitré avec justesse.

Frédéric Gouaillard


leparisien.fr
Slip
Citation
Spécial PSG / OM

Chaque année, la rencontre de football opposant le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille déchaîne les passions. Les supporteurs des deux équipes comptent parmi les plus extrêmes du football français et obligent les autorités à déployer un dispositif exceptionnel pour éviter les débordements. La rivalité est encore plus vive en 2009 car les deux équipes restent en course pour le titre de champion de France. Les caméras de l'émission ont filmé les coulisses de cette rencontre à haut risque.

Enquête inédite, 6/04/2009, direct 8, 20h40
Hari
Citation
Foot - L1 - PSG - Sakho en reprise, IRM pour Armand

Victime d'une entorse à la cheville contre Nancy le 1er mars dernier, Mamadou Sakho, qui a couru lundi matin, est en «phase de reprise», selon son club. Le défenseur parisien ne sera pas pour autant opérationnel, jeudi (20h45), pour la venue du Dynamo de Kiev en quart de finale aller de la coupe de l'UEFA. Quant à Sylvain Armand (entorse genou), il va mieux et doit passer une IRM de contrôle afin d'en savoir plus sur l'état de son genou. Enfin Sammy Troaré, ses douleurs aux adducteurs après le match contre Nice, sont sans gravité. «Un peu de repos et ce sera bon», a déclaré l'intéressé. .


lequipe.fr

Citation
Tripy Makonda : « Ce succès fait du bien »


Au lendemain de sa première titularisation en Ligue 1, Tripy Makonda est revenu sur le succès face à Nice (2-1), avant d’aborder la fin de la saison.

Tripy, comment vas-tu au lendemain du succès obtenu face à Nice (2-1) ?

« Ca va bien. J’ai une blessure sous l’œil. Je me suis fait ça pendant la rencontre, lors d’un duel aérien avec Loic Rémy (photo). En retombant, j'ai reçu un coup de crampons. C’est une petite blessure de guerre, mais rien de grave. »

Comment as-tu vécu ta première titularisation en Ligue 1 ?

« Je ne me suis pas mis de pression particulière, mais j’ai ressenti pas mal de stress. C’était donc ma première titularisation en Ligue 1 et je voulais bien faire. Je pense que je ne me suis pas mal débrouillé malgré un manque de concentration et d’attention à certains moments. Je dois donc progresser dans ces domaines, tout comme mon placement afin d’être plus performant. Je pense que cela viendra avec le travail et l’expérience. »

Face à Nice, il était important pour le PSG de s’imposer afin de rester dans le bon wagon…

« Avant la trêve internationale, nous restions sur deux défaites et nous devions absolument redresser la barre. Ce succès nous fait du bien car, en plus de renouer avec la victoire, nous restons au contact des équipes de tête. C’est le plus important. »

Comment abordes-tu cette fin de saison, d’un point de vue personnel et collectif ?

« D’un point de vue personnel, je souhaite rester le plus longtemps possible dans le groupe. Collectivement, cela serait bien que nous puissions finir dans les trois premiers du championnat. Après les deux saisons difficiles que le club a traversé, cela serait formidable de se qualifier pour la Champions League. »

Le PSG est également toujours en course en Coupe UEFA ?

« Disputer un quart de finale de Coupe UEFA n’est pas donné à tout le monde. Il y a un challenge intéressant à relever. Kiev est une bonne équipe, leader de son championnat, il faudra se méfier. Toutes les équipes encore en course ont une chance d’aller au bout, nous allons donc tout faire pour y parvenir. »

Comment ton intégration au sein du groupe pro s’est-elle déroulée ?

« Naturellement et calmement. Cela fait maintenant six mois que je m’entraîne tous les jours avec le groupe pro, donc l’intégration s’est faite toute seule. J’apprends beaucoup au contact des joueurs plus expérimentés. Ils me délivrent énormément de conseils et font tout pour que je sois le plus à l’aise possible. »


PSG.fr
Vasco
Citation
MABIALA : "J'étais un peu nerveux"

Contre Nice dimanche après-midi (2-1), Larrys Mabiala a joué son deuxième match de championnat consécutif comme titulaire au sein de la défense du PSG. Habitué de la CFA ou du banc de touche, le jeune joueur (21 ans) formé au club a essentiellement disputé cette saison des rencontres comptant pour la coupe de la Ligue ou de l'UEFA (quatre matchs).

Le natif de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) est barré au poste de défenseur central par Camara, Sakho, Traoré, Bourillon, et ne doit ses deux titularisations qu'à un concours de circonstances : Camara est suspendu, Sakho convalescent et Bourillon, de retour de blessure, encore un peu juste.

Buteur à Toulouse où son équipe a sombré (1-4), Larrys Mabiala a signé contre Nice une prestation contrastée. Lundi matin après l'entraînement, le solide défenseur central (1m89, 84 kilos) posait d'ailleurs un regard lucide sur sa performance. « J'étais impatient. C'est peut-être pour cela que j'étais un peu nerveux au début ».

« Sammy et Claude m'ont parlé... »

Contre Loïc Rémy, l'attaquant des Aiglons convoqué en équipe de France quelques jours plus tôt, Mabiala a d'abord souffert. Dès la 4e minute, il se fait prendre de vitesse par l'ancien Lyonnais avant de hausser, peu à peu, son niveau de jeu. « Sammy (Traoré) et Claude (Makelele) m'ont parlé et puis c'est allé mieux. » Son compère de la charnière confirme. « Il a eu deux-trois hésitations au début mais c'est normal. Je lui ai parlé mais comme j'aurais pu le faire avec Papus (ndlr : Zoumana Camara) ou avec un autre. A Toulouse, il avait déjà fait une grosse deuxième mi-temps », explique Sammy Traoré.

Lancé dans le grand bain par Guy Lacombe en 2006 lors des 16es de finale de la Coupe de la Ligue contre Lorient (3-1), Larrys Mabiala s'est exilé l'an dernier, le temps d'un prêt, à Plymouth (L2 anglaise). Blessé, son histoire en Angleterre a tourné court. Aujourd'hui, alors que Zoumana Camara a purgé ses deux matchs de suspension, son temps de jeu devrait de nouveau diminuer.


Le Parisien.fr
Panenka
Citation
Foot - L1 - Paris-SG - Makelele joue franc jeu



[Claude Makelele sera-t-il encore parisien en 2010 ? (L'Equipe)]

Dans un long entretien accordé mardi à France Football, Claude Makelele déclare «penser de plus en plus à arrêter» sa carrière. Face aux lecteurs du bi-hebdomadaire, le capitaine parisien se dévoile et précise ses intentions, suite aux informations démenties depuis, parues fin mars dans le journal espagnol Marca, faisant état de sa possible retraite en juin prochain.

«C'est clair dans mon esprit, dit-il, car mon contrat stipule que je dois faire une saison en tant que joueur, plus éventuellement une seconde». S'il n'exclue pas l'idée de continuer, le joueur paraît toutefois plus proche de la sortie. Une phrase notamment son état d'esprit actuel : «le club veut absolument que je continue», dit-il. Sous-entendu, lui n'est pas certain de le vouloir. «On est donc en discussion, poursuit-il. J'ai dit aux dirigeants que le plus important pour moi était bien de finir avec le PSG pour prendre une bonne décision.»

«Il va falloir me persuader de continuer»

Parmi les nombreux points abordés, Makelele pose aussi certaines conditions à la poursuite de sa carrière professionnelle. «Il est important que le club effectue un recrutement intéressant en vue de la saison prochaine afin de ne plus revivre la lutte pour le maintien, assure-t-il. C'est le genre de risques que je ne veux pas prendre. Il faut essayer, dans la continuité, d'avoir une grande équipe à long terme.» C'est justement la raison pour laquelle Sébastien Bazin souhaiterait conserver un an de plus son capitaine, pour continuer de grandir sur des bases solides. «Il va falloir qu'il me persuade de continuer, insiste l'ancien international, ce qui sera fonction des ambitions des dirigeants. On a construit quelque chose de bien, on a retrouvé un groupe fort, solidaire, qui possède du caractère et qui n'a pas été déstabilisé par certains évènements. Il serait dommage de gâcher ça.»

Pour résumer, rien n'est encore décidé même si chacun semble déjà fixé. Makelele aurait plutôt tendance à vouloir s'arrêter là, tandis que son président voudrait que son joueur «continue une année de plus». A huit journées du terme du Championnat, la question reste posée : Claude Makelele va-t-il joueur les huit derniers matches de sa carrière ? Si tel était le cas, il pourrait ensuite intégrer l'encadrement technique parisien, pour «travailler auprès de l'équipe professionnelle, dit-il, pour lui apporter (son) expérience». «J'ai souhaité m'engager à long terme pour reconstruire une équipe capable de rivaliser avec Bordeaux ou Marseille, rappelle-t-il au passage. Comme je m'investis à 100% dans tout ce que je fais, je vais donner tout ce que j'ai pour y parvenir. Après, ça dépendra des responsabilités que le président voudra me donner. Mais je le répète, mon désir est de demeurer auprès des pros.»


www.lequipe.fr
Hari
Citation
Bazin souhaite que Makelele continue

C’est la question qui agite le vestiaire parisien en ce moment : Claude Makelele va-t-il arrêter à la fin de la saison ou bien poursuivre une saison de plus ? Le contrat du capitaine parisien, paraphé l’été dernier, prévoit un an comme joueur plus une seconde année en option. Pour l’instant, Makelele n’a pas encore confié sa décision à ses coéquipiers.
Au Parc dimanche, plusieurs joueurs confiaient que, plus que l’avenir de leur entraîneur Paul Le Guen, c’est la question de leur capitaine qu’ils aimeraient voir réglée au plus vite. Makelele a avoué récemment au journal espagnol « As » son souhait de raccrocher les crampons à la fin de la saison.
Pourtant, un homme pourrait le faire changer d’avis : Sébastien Bazin. Le président du PSG, qui s’entretient très régulièrement avec son joueur, fait le forcing pour le convaincre de continuer. Bazin mesure parfaitement le poids de Makelele dans le vestiaire. En substance, le message du patron de Colony Capital Europe est le suivant : « A Londres, quand je suis venu te voir, tu m’as donné ton accord moral pour venir jouer deux ans au PSG. Et j’ai absolument besoin de toi pour continuer d’aguerrir le vestiaire. » Et c’est bien cet engagement moral qui, au final, pourrait permettre à Bazin d’avoir, dans les prochains jours, le dernier mot. Evidemment, Makelele bénéficierait alors d’un statut à part. En clair, il ne disputerait pas toutes les rencontres.

Christophe Bérard


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Décrassage. Footing pour les titulaires contre Nice. Travail devant le but pour les autres.

Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou), qui a passé hier une IRM de contrôle, Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, jeudi 9 avril, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).

Mamadou Sakho, est d’ores et déjà forfait pour le match contre Kiev, jeudi. A l’instar de Taras Mikhalik, le capitaine du Dynamo Kiev, touché dimanche à un ménisque contre le Metalist Donestk (2-0).


leparisien.fr
Schultzy
Citation
Le Guen ou le muet


Paul Le Guen refuse catégoriquement toute demande d'entretien individuel, se drapant dans un épais brouillard. Qui est réellement celui que Michel Denisot surnomma pour l'éternité la "Patate de Pencran"? "Même moi, je ne sais absolument pas, ce n'est pas quelqu'un qui se livre beaucoup", consent Vincent Guérin, pourtant l'un de ses rares "amis du football" : Alors que le PSG réalise sa meilleure saison depuis cinq ans et que la rumeur fantasme d'ores et déjà sur un départ de Le Guen pour l'OM, voire l'Atletico Madrid, il était temps d'essayer de percer à jour l'un des plus grands mystères de l'Ouest.
- par Simon Capelli-Welter, à Pencran, et Franck Annese


"Avec Paul, il y a souvent très peu de mots"
, se souvient Alain Cayzac, ancien président du PSG, à l'origine de la venue du Breton comme entraîneur du club. Le Guen est ce qu'on appelle un taiseux, et ce n'est pas nouveau. "je ne crois pas que Paul ait dit grand chose pendant ses dix premières années", confie sa mère, Marie-Françoise. S'il devait être incarné à l'écran, sûr que Laurent Lucas obtiendrait le rôle. "Il ne parle pas beaucoup, c'est vrai, et uniquement de ce qu'il connaît. Le cyclisme, le foot, l'économie, la politique, oui, il maîtrise, mais si vous lui parlez natation, il aura plus de mal", détaille Ricardo, son alter ego à Monaco et ami depuis presque quinze ans. À l'époque où Le Guen entraînait le Stade Rennais, on dit qu'il sortait toujours avec une capuche sur la tête pour ne pas qu'on le reconnaisse. "Nous, les Bretons, on est comme ça, on n'aime pas trop être exposés", théorise Patrick Colleter. Le crachin, sans doute.

"Une anomalie dans ce milieu"
Paul Le Guen est discret, mais surtout, il se méfie. "Dans ce métier, on devient parano", confie-t-il parfois à ses proches. "Quand je dis des banalités, c'est volontaire. Mais la plupart du temps, je ne dis rien. C'est une défense. J'aime bien rester dans mon coin, tranquille, être moi-même et puis je crois que la célébrité monte un jour ou l'autre à la tête. On devient fou. Et j'en connais... ", expliquait-il quand il était encore joueur, et déjà quasi muet. L'entraîneur du PSG n'a jamais aimé les médias. Ou plus exactement ce qu'il appelle "la médiatisation". "On a eu un souci avec un journaliste d'Aujourd'hui en France, depuis on a un accord dans la famille, avec Paul: on ne parle pas. Il a très bien compris le jeu des médias, depuis le temps. Cela ne sert à rien d'allumer les mèches, ce n'est jamais constructif et ça finit toujours par vous retomber dessus", expose son frère Claude, chirurgien-dentiste. "Lorsque j'ai eu des problèmes avec ma fille (la chanteuse et ex¬Star-Académicienne Nolwenn Leroy, Ndlr), Paul m'a dit deux-trois choses sur la médiatisation, raconte l'ancien footballeur brestois Jean-Luc Le Magueresse, intime de Le Guen. Un jour, il m'a déconseillé d'aller voir un de ses concerts à Morlaix. Le lendemain, j'étais en première page d'Ici Paris! Il avait raison. " Désormais, à chaque demande d'interview, le coach du PSG prend soin de rappeler les journalistes. Pour les éconduire poliment. Quitte à ce que cela joue parfois contre lui. "À Glasgow, par exemple, il aurait pu communiquer sur l'alcoolisme qui rongeait son équipe, s'expliquer. En communiquant, il aurait pu se dédouaner, mais comme d'habitude, il a choisi de ne pas utiliser les médias. C'est le côté extrême de sa droiture, ça peut tendre vers la rigidité", regrette Hervé Mathoux, qui a côtoyé Le Guen quand il jouait au consultant pour L'équipe du dimanche, notamment. "La vérité, c'est qu'il est têtu comme un Breton, il ne fait confiance à personne à part à Colleu, son adjoint, se plaint Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du Stade Rennais et du PSG, entre autres. Il refuse de parler aux journalistes, mais aussi aux agents des joueurs. D'ailleurs, quand lui-même était joueur, il n'avait pas d'agent. Il n'a jamais joué le jeu des réseaux, de la `sympathie'." Paul Le Guen présente tous les symptômes du type qui ne se sent pas tout à fait à l'aise dans le système dans lequel il évolue. "Paul, il a fait des études, il fait preuve d'une culture qui dénote dans le foot. C'est sûr que quand vous entendez parler des joueurs puis que vous entendez Paul derrière... ", fait remarquer David Ginola. Il faut avouer aussi que, joueur, Le Guen a été gâté. Il a connu les années folles à Brest sous la houlette baroque de François Yvinec, le FC Nantes moisi de Max Bouyer et le PSG de Canal+ époque gloire et beauté. Autant dire que des magouilles, des excès et des destins cramés, il en a vu. Et apparemment,ça ne lui a pas plu. "Paul est un peu une anomalie dans ce milieu, déjà quand il était joueur, il était là, sans plus", synthétise Ginola.

Destin politique
C'est que Paul Le Guen a connu une jeunesse très pieuse, dans la tradition catholique de la France rurale. Plus exactement à Pencran, une bourgade aux airs de Wisteria Lane sauce finistérienne, dont sa mère fut maire pendant vingt-cinq. Si aujourd'hui son rapport à la religion se résume "à la messe de Noël", Le Guen n'en reste pas moins attaché aux valeurs de la vieille droite sociale bretonne: travail, famille, patrie, sans la connotation pétainiste du triptyque. Issu d'une famille profondément ancrée à droite, il soutenait Jacques Chirac en 1995 et 2002, puis, en 2007, il fut l'une des rares personnalités du monde du football à déclarer ouvertement voter Sarkozy. Quelques mois plus tôt, d'ailleurs, le député UMP du Finistère Jacques Le Guen -sans lien de parenté- avait même essayé de convaincre l'enfant chéri du canton de Landerneau de jeter ses forces dans la bataille électorale. "Il aurait pu faire un très bon député-maire dès 2008. Il y a des gens qui se contentent de répéter ce que disent les autres, mais lui a beaucoup de fond" estime le grand Jacques. Mais Paul, bien qu'intéressé par la chose politique, a préféré décliner l'invitation. Pour l'instant... "Il a dû dire un jour qu'il ferait comme sa maman, et ça ne me déplairait pas, c'est vrai! Il est souple tout en ayant de l'autorité et sait analyser les choses", fantasme Marie-Louise Le Guen. Le Guen, un type droit dans ses bottes en caoutchouc.
Quand il était footballeur, Artur Jorge disait de lui: "Jamais blessé, jamais en retard, le joueur que tous les coachs rêvent d'avoir. " Devenu entraîneur à son tour, Le Guen a, lui aussi, cherché des joueurs qui lui ressemblaient. Des types attachés au maillot -sus à Mateja Kezman-, et à la valeur "travail". Il a trouvé Jérémy Clément. Malheureusement, il a aussi dû se coltiner des alcooliques, des forts en gueule, des vicelards, des fêtards, sans jamais trouver le mode d'emploi. C'est El Hadji Diouf à Rennes, Barry Ferguson ou Kris Boyd aux Rangers. Paul laissera ce dernier dessaouler sur le banc malgré des stats qui plaidaient en faveur du meilleur buteur du club à l'époque. Lors du dernier match du technicien breton à Ibrox Park, Boyd tiendra sa revanche et fêtera le seul but du match en faisant "six" avec ses doigts en direction du banc. "Six" comme "six mois", le temps que Le Guen sera resté à Glasgow. Barry Ferguson et ses petits potes -parmi lesquels le médecin du club- n'auront pas mis longtemps à avoir sa peau. À Paris, même tableau, il ne parviendra jamais à gérer les ego de Yepes et Pauleta, voire Gallardo. "Le Guen, c'est quelqu'un qui ne voit pas au-delà de son nez. Il ne m'a jamais compris et n'a jamais cherché à me comprendre. Lui, ce qui l'intéresse, ce n'est pas le talent, parce qu'il ne le comprend pas. Même ses attaquants, ce sont des défenseurs, chauffe la teigne argentine, qui se plaint du mutisme de son ex-entraîneur. Question communication, c'est un mur, je n'ai jamais eu un début d'explications, impossible d'être en confiance." Jocelyn Gourvennec, qui a joué sous les ordres de Le Guen à Rennes, se souvient, lui, d'un coach avec qui on pouvait malgré tout discuter, à condition toutefois de faire le premier pas: "On s'est souvent accrochés avec Paul, parce qu'il ne me faisait pas toujours jouer, mais je respecte l'homme et l'entraîneur, il est humain. Alors, certes, ce n'est pas lui qui va venir vous voir, mais si vous voulez lui parler, il accepte d'exposer ses raisons." Ne pas s'attendre non plus à une séance personnalisée de tableau noir. "Bon, moi, en l'occurrence, quand je ne jouais pas, il me disait qu'il avait dû faire un choix tactique pour le bien de l'équipe, ça n'allait pas plus loin, mais ça suffisait. "

Tableau (assez) noir
Le Guen n'a, de toute façon, jamais été réputé pour être un tacticien génial. "Ses équipes n'ont aucune identité de jeu, casse Moutier. Il a une image de gendre idéal qui ne fait pas de vagues, c'est bien, mais le problème, c'est la limite du truc: il n'a aucun charisme et ne sert finalement à rien. Le 4-3-3, à Lyon, c'est pas lui, c'est Juninho qui l'impose. C'est quand même le seul entraîneur qui gagne trois fois de suite un championnat national, mais qui n'intéresse aucun grand club quand il est sur le marché, il doit bien y avoir une raison..." "À Lyon, quand on a dix points de retard sur Monaco, en 2003, on se réunit entre nous, on fait l'équipe, et on finit champions, Le Guen, il ne servait à rien", abonde un ancien joueur de l'OL. Qui ajoute: "En gros, s'il a une super équipe, ça marche, comme cette année avec le PSG et des cadres qui savent être les vrais patrons, comme Makelele, mais sinon, c'est foutu." Claude Le Guen, le frère, n'est évidemment pas d'accord. Là où les uns crient à l'absence de philosophie, lui voit un certain pragmatisme empreint de lucidité. "Il a toujours joué différemment en fonction de ce qu'il avait à sa disposition, mais à chaque fois, en toute logique et avec cohérence." Gourvennec, lui, insiste sur l'aspect humain de la méthode Le Guen: "Il sait responsabiliser les joueurs, dans le vestiaire, il donne deux ou trois indications, c'est tout. Je crois qu'il a appris ça au contact d'Artur Jorge." "Il ne prétend pas avoir la parole d'Évangile, enfonce Bertrand Marchand, qui fut son adjoint à Rennes. C'est quelqu'un de très humble. C'est aussi pour cela qu'il ne parle pas: il préfère être jugé sur ses actes." Le Guen avait lui-même résumé, quand on lui demandait comment il comptait sortir le PSG de la crise, à son arrivée en janvier 2007: "Il n'y a pas de miracle, il n'y a que le travail." Discrétion et humilité: deux mamelles du personnage Le Guen qui a compris qu'il valait mieux éviter de fanfaronner quand ça va bien si l'on ne veut pas se faire démolir quand ça va mal. Une tactique qui lui aura sans doute permis d'être toujours sur le banc du PSG cette saison. Cela lui a également évité de devoir répondre "publiquement" de transferts comme Everton, Souza et autres Kezman, qu'il n'avait vraisemblablement pas souhaités mais avec lesquels il a dû composer. Humiliation qu'il n'avait pu contourner à Rennes ou aux Rangers quand il dut s'expliquer respectivement sur le cas Lucas, le gadget brésilien le plus cher du football français, ou bien le fiasco Filip Sebo à Glasgow. Qu'il en soit entièrement responsable ou pas, Le Guen traîne tout de même de sérieuses casseroles en matière de recrutement: quid de Letizi aux Rangers ou de Bourillon au PSG? "À Lyon, si on avait écouté Paul, on aurait pris Carotti et Chapuis! Je lui ai dit: `Il y a des exigences, Paul, si tu perds Edmilson et que tu fais venir Carotti...' bon, Carotti il allait pas vite à 20 ans, il n'ira pas vite à 32! Il était même moins bon défensivement que Laville", se rappelle Bernard Lacombe. Qui ajoute: "Le football, c'est un monde de givrés! Paul a du mal avec ça, à Lyon, il était très très fermé, il n'avait de contacts qu'avec Yves Colleu. Il masquait tellement de choses qu'il y a peut-être eu un trop plein." Partout, les témoignages sont les mêmes: Paul Le Guen finit tôt ou tard par s'isoler au sein du club. Jusqu'au clash avec les présidents en place qui se plaignent de n'avoir plus aucune prise sur lui (BIayau, Villeneuve, Murray) au nom du respect du principe de séparation des pouvoirs cher à l'entraîneur breton. Même Cayzac se souvient de l'épisode du "rajeunissement accéléré de l'effectif" au PSG, quand Le Guen a mis sur le banc tous les cadres pour promouvoir des mômes de 17 ans. "Il m'a dit `je vais faire jouer les jeunes samedi', il ne m'a pas demandé ma permission, mais, de toute façon, je l'aurais soutenu." "Le problème, c'est qu'au bout d'un moment, ce n'est plus vivable parce qu'il fonctionne en circuit fermé", se souvient Hubert Guidal, directeur général de Rennes à l'époque. Le Guen ne fait confiance qu'à ses fidèles lieutenants. Ceux qui ne le trahiront jamais. Yves Colleu, l'adjoint, Stéphane Wiertelak, le préparateur physique, Joël Le Hir et sa table de massage. Tous étaient à Glasgow, tous sont désormais à Paris. Fidélité n'est pas un vain mot chez Paul Le Guen. Attachement au maillot, comme à la terre. "Il revient très souvent à Pencran, et s'arrange toujours pour choisir des clubs situés dans des villes où il y a des vols directs pour Brest", confie jean Crenn, qui a succédé à Marie-Louise Le Guen à la mairie de Pencran. Même quand il était à Glasgow, Le Guen continuait de se tenir informé des résultats du Stade Brestois comme du club de son village. Il recevait le Télégramme de Brest et chaque année, il vient assister au tournoi international des pupilles à Dirinon (entre Pencran et Penbran). "Ici, on l'appelle `Paul', insiste Crenn. Il a fait beaucoup pour le village. Le fait qu'on entende la `Patate de Pencran' sur TF1, mine de rien, ça fait que les gens regardent sur une carte pour savoir où c'est." Dans le seul bistrot du village, ce n'est pourtant pas le maillot de "Paul" qui est fièrement exhibé, mais celui de "Claude" (Makelele). "Mais c'est Paul qui nous l'a offert, parce que si Makelele l'avait ramené lui-même, sa femme aurait eu de quoi être jalouse", se vante la serveuse, la quarantaine blonde avec agents conservateurs. En Bretagne, Paul a également gardé ses amis d'enfance, et pas que: "Moi je l'ai connu à 19 ans, se souvient Jean-Claude Plessis, ancien président de l'AS Brestoise, notamment. Eh bien sa petite amie de l'époque est aujourd'hui devenue sa femme." Quand Michel Le Milinaire, l'ancien gourou de Laval et du Stade Rennais, a perdu son épouse, Le Guen l'a invité à passer quelques jours à Glasgow. Il a fait de même avec Serge Le Dizet quand il s'est fait licencier de Nantes. Même ce margoulin de François Yvinec, reconverti dans la peinture, a eu droit à un petit mot de la part du Seigneur Le Guen quand il est venu exposer dans un bled du Finistère. Raymond Kéruzoré, surnommé "La Sorcière" quand il entraînait le Stade Rennais, et aujourd'hui très malade, vante lui aussi la fidélité de son ancien joueur. "C'est l'un des seuls que je vois encore. C'est quelqu'un de discret mais il est très intelligent, solide et affectif. Il préfère connaître avant de se lier, mais une fois qu'il vous donne son amitié, c'est pour de bon. "

Coluche, Miossec et le couscous
Généralement, c'est un autre Paul Le Guen que vous découvrez alors. Un type qui "adore se marrer", selon Hervé Mathoux, devenu intime après leur expérience commune à Canal. "Paul, ce n'est pas le gars qui dans une classe va sortir une vanne à haute voix, mais plutôt à voix basse, aux quatre-cinq autour de lui, façon 'je l'ai dit, je l'ai pas dit'. C'est plus un pince-sans-rire qu'un gros vanneur. " "C'est un humour à froid, à l'anglaise", ajoute Plessis, tandis que frère Claude envoie du jeu: "Paul, il est même carrément drôle. On s'envoie souvent des mails avec des conneries... Et puis, il adore Coluche." Ceux qui le connaissent mieux que les autres savent aussi que lui, l'homme de droite, est un fan de la première heure de Miossec, anar de gauche de la chanson française sur le déclin. Qu'il adore le couscous et le kig ar farz. Et qu'il est particulièrement dans la lune. "Un soir, après avoir commenté le quart de finale France-Italie lors du mondial 1998, on va dîner dans un château à Chantilly, raconte Pierre Sied. On sort du restaurant, il était tard, tout était éteint, bon déjà on se rappelait plus où on avait garé la voiture. On marche devant le château et, là, j'entends `plouf!' Paul avait complètement oublié qu'il y avait un bassin..." Des anecdotes comme ça, Sled pourrait en faire un bouquin. "Joueur, il avait oublié de mettre ses lentilles avant un match. Il se disait `merde, je vois rien, y a quand même beaucoup de fumigènes aujourd'hui!'... Tiens, et une autre pour la route: ça se passe pendant l'Euro 96, après un match commenté ensemble à Manchester. On part en taxi à l'aéroport, il me dit: `Merde, j'ai oublié mon cartable.' On y retourne, on repart, et il me dit: `Merde, mon téléphone.' Alors, on y re-retourne, c'est bon, on arrive quand même à avoir l'avion et d'un coup, il me dit: `Merde, j'ai froid.' Il avait oublié son manteau... " Ce Le Guen-là, avec sa tête de Quick et Flupke, on ne le connaît pas. C'est dommage, c'est sans doute celui qu'on préférerait.


SO FOOT papier
Baghib!
L'Equipe du 8 avril.

Citation
L’insubmersible Traoré

Ni vraiment titulaire ni vraiment remplaçant, le défenseur possède un statut à part au PSG.
Où il parvient toujours à retrouver sa place.


QUAND SAMMY TRAORÉ est arrivé à Paris, on a d’abord pensé qu’il se ferait remarquer avant tout pour ses bermudas XXL et ses casquettes à paillettes qu’il ramenait de New York. Une autre fois, fin novembre 2006, on l’a vu ne reculant pas – au contraire –face aux ultras enragés qui déferlaient sur le centre d’entraînement, et cette attitude signifiait forcément quelque chose sur la trempe du personnage. Presque trois ans après sa signature, l’international malien est parvenu à exister ailleurs qu’au Camp des Loges. Il a fallu un peu de temps pour s’en apercevoir. Notamment parce qu’à l’aube du Championnat en cours, Traoré avait plus joué en L 1 avec l’AJA (25 matches), où il fut prêté la saison dernière, qu’avec le PSG (23 matches).

Après le naufrage à Bordeaux (0-4), Paul Le Guen l’avait sorti de l’équipe pour réintégrer le jeune MamadouSakho (19 ans), dont la première moitié de saison avait été empoisonnée par une pubalgie. Après coup, l’entraîneur du PSG avouera qu’il avait été « délicat » d’extraire Traoré du onze type car rien ne justifiait vraiment de l’accabler plus qu’un autre. Avant le match en Gironde, le joueur sortait de six titularisations d’affilée aux côtés de Zoumana Camara, et le duo, au cours de cette période, s’était révélé rassurant, cohérent.

La jeune génération l’écoute

Depuis le début de l’année, Traoré est revenu à sa condition initiale. Celle d’un joueur de trente-trois ans qui ne joue que lorsqu’un joueur de dix-neuf ans au potentiel supérieur ne peut pas jouer. Le calcul est simple : Sakho étant absent encore deux bonnes semaines, Traoré connaît son statut sur cette période. Après, normalement, ce sera le banc. Mais Traoré ne sera jamais un remplaçant comme les autres. Son mètre quatre-vingt-douze en fera toujours une solution à ne jamais écarter au regard des profils adverses. Même si le résumer à sa taille serait réducteur : son tacle sur Loïc Rémy, dimanche, au début de PSG-Nice (2-1), est un vrai beau geste de défenseur. Et puis Traoré conserve cette envergure de leader qu’il possédait dans le vestiaire niçois (2003-2006). Elle lui donne aujourd’hui du poids auprès de la jeune génération, parfois difficile àmaîtriser la saison dernière. D’ailleurs, l’influence du grand Sammy n’a pas échappé à Le Guen, un coach qu’il ne critiquera jamais à outrance, malgré ces moments de dépit qu’il laisse parfois transparaître. À chaque fois qu’il a revu le banc de plus près, Traoré a joué le jeu, sans broncher. La force de l’habitude, peut-être : avec lui, les seules choses jamais tombées du ciel ont été ces ballons qu’il mord dans les duels aériens. Son but de la tête contre Nice (2-1) découle de sa persévérance autant que d’une utilisation optimale de sa silhouette. Sans ce physique rare, Traoré afficherait sans douteune gestuelle trop disgracieuse et incertaine pour un club comme le PSG, où l’exigence technique a toujours été assez forte.Quandses défauts redeviennent trop visibles, il arrive que sa présence à Paris suscite encore scepticisme ou incompréhension. Mais la réalité décrit un Sammy Traoré dont la présence au PSG ne heurte plus grand monde. Cette saison, son nom est parfois scandé par le Parc des Princes. Pour ce joueur sans palmarès, c’est peut-être le plus beau des titres.

JÉRÔME TOUBOUL

Citation
Luyindula devant ?

HIER, AU CAMP DES LOGES, les titulaires de PSG-Nice (2-1) se sont contentés d’exercices légers. Renforcé par des jeunes du centre de formation, le reste du groupe a travaillé un jeu de débordements. De retour de suspension, Camara etRothen joueront. Le premier évoluera dans une défense au sein de laquelle Makonda, titulaire dimanche, devrait être reconduit en l’absence d’Armand (genou). Ce dernier pourrait reprendre lors du match retour, dans huit jours. Sakho se ressent lui encore de son entorse à la cheville droite, et son retour n’est pas envisagé avant deux semaines. Demain, Makelele et Giuly pourraient être ménagés trois jours avant le déplacement à Lille. Titularisé à gauche contre Nice, Luyindula pourrait retrouver un poste aux côtés d’Hoarau. Les Parisiens s’entraîneront une dernière fois, cet après-midi, au Camp des Loges, à huis clos. – J. T.

L’équipe probable : Landreau – Ceara, Camara, Traoré, Makonda – Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen – Hoarau, Luyindula.

Citation
DYNAMO KIEV
Bangoura seul en pointe ?


LE DYNAMO KIEV alignera une charnière centrale recomposée en raison de l’absence de Taras Mikhalik, blessé au ménisque droit lors de la rencontre de Championnat face au Metalist Donetsk (2-0). Le défenseur international ukrainien a subi des examens plus poussés pour connaître la durée exacte de son indisponibilité. Le Nigérian Ayila Youssouf, de retour de blessure, et le Croate Goran Sablic devraient donc être associés dans l’axe de la défense. Soucieux de ne pas se figer dans unschéma tactique trop rigide, Youri Semine envisage de densifier son milieu et d’évoluer avec une seule pointe. Très motivé à l’idée de retrouver la France, l’ancien manceau Ismaël Bangoura pourrait débuter la rencontre, de préférence à Artem Milevski. Le Dynamo Kiev a prévu d’arriver en fin de matinée à Paris. Un entraînement est programmé au Parc des Princes en fin de journée. – E. C.

L’équipe probable : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny (cap.) - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko ou El-Kaddouri - Aliyev - Is. Bangoura ou Milevski.

L'Equipe
Hari
Citation
Le Parisien Mamadou Sakho prend son mal en patience


Mamadou Sakho ne jouera pas demain soir contre le Dynamo Kiev. Il est une nouvelle fois contraint au forfait, car il se plaint toujours de sa cheville droite. Victime d’une entorse contre Nancy (4-1) le 1er mars, il a disputé l’intégralité du match contre l’OM (défaite 3-1) avant de se blesser à nouveau à Braga le 19 mars.

Ce jour-là, le jeune défenseur parisien n’a pas été victime d’une rechute pour avoir repris trop tôt, mais d’une nouvelle entorse de la cheville droite. Le protocole médical mis en place pour sa guérison est donc reparti de zéro. Le club a décidé de ne surtout pas hâter le retour à la compétition de Sakho et d’attendre une guérison complète.

Un nouveau point vendredi

Cette prudence est logique, car le défenseur parisien ressent toujours une légère douleur et ne s’estime pas lui-même à 100 % pour livrer des duels. Hier, il s’est contenté d’aligner les courses en solitaire. Paul Le Guen, qui tient absolument à l’associer avec Camara dans l’axe de sa défense pour finir la saison, a donné son accord pour ne prendre aucun risque avec la santé du joueur. Sakho ne rejouera que lorsqu’il sera totalement remis. Pour le déplacement à Lille dimanche, un nouveau point sera effectué à l’issue de l’entraînement de vendredi.
De son côté, Sylvain Armand, touché au genou gauche à Toulouse, est légèrement en avance sur son programme de rééducation. Il n’est pas exclu de le voir prendre place sur le banc lors de la réception du Havre le 18 avril.

Christophe Bérard


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Tennis-ballon pour les cadres. Camara, Rothen, Chantôme et Kezman ont participé à une opposition face à des jeunes de la CFA.

Aujourd’hui. Entraînement à 16 heures à huis clos au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou) et Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, demain, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).


leparisien.fr
stuxboulot
Citation
La subvention au PSG serabien réduite

JEAN VUILLERMOZ, l’adjoint (PC) de Bertrand Delanoë chargé des sports, a confirmé hier que la mairie de Paris envisageait de baisser la subvention de la Ville versée au PSG, comme nous le dévoilions dans nos colonnes la semaine dernière.

Une confirmation annoncée hier au Conseil de Paris, alors que l’adjoint répondait aux critiques d’un rapport de la chambre régionale des comptes sur les relations entre la mairie et les 5 grands clubs de sport de la capitale.
Les magistrats estiment que la Ville de Paris a versé trop de subventions au PSG et à d’autres clubs professionnels, n’a pas assez contrôlé l’utilisation de ces subventions, et ne fait pas assez payer les clubs qui occupent des stades municipaux comme le Parc des Princes ou Jean-Bouin.

Pour ce dernier, où joue l’équipe de rugby du Stade Français, la Ville ne reçoit que 32 000 € de redevances, « le loyer annuel d’un 4-pièces dans le XVIe face au stade ! » a dénoncé hier le député-maire UMP du XVIe,
Claude Goasguen.

Jean Vuillermoz a contesté les analyses de la chambre régionale des comptes, expliquant que les magistrats « confondaient plusieurs subventions qui ne sont pas de même nature ».

C’est Bertrand Delanoë qui a pris la décision de baisser la subvention au PSG, en raison dela crise.


Le parisien
Orton
Citation
Foot - C3 - PSG-Kiev sous sécurité renforcée

Comme elle en a pris régulièrement l'habitude ces dernières saisons, la préfecture de police a annoncé que la sécurité serait renforcée aux abords du Parc des Princes, pour une rencontre du Paris-SG. Mercredi, elle a spécifié que le métro serait particulièrement surveillé avant la rencontre de Coupe de l'UEFA, jeudi face au Dynamo de Kiev. Comme toujours, le quartier sera bouclé dès le matin du match tandis qu'un dispositif spécial de filtrage sera mis en place par les forces de l'ordre.


Vasco
Interview de PLG sur PSG.fr, suivi de Micka.

Citation
La veille de la réception du Dynamo Kiev en quart de finale de la Coupe UEFA, Paul Le Guen et Mickaël Landreau ont présenté la rencontre en Conférence de presse.

Paul, comment abordez-vous ce quart de finale de Coupe UEFA ?

« Avec le sentiment que nous avons réalisé un bon parcours jusqu’à présent. On avance et on s’approche du terme. Cela donne inévitablement des envies particulières et notamment d’aller au bout. »

Quelles sont les chances du PSG face au Dynamo Kiev ?

« Nous ne sommes sûrement pas favoris vu leur potentiel en terme d’effectif et économique. Lors des tours précédents nous étions logiquement outsiders, spécialement contre Wolfsburg qui est aujourd’hui leader du championnat Allemand, mais nous avons réussi à passer. Kiev possède un effectif taillé pour la Champions League, qu’ils ont encore renforcé au mercato. Ils ont évidemment plus d’arguments que nous, mais nous sommes en quart comme eux et nous ne sommes pas si loin. »

D’où vient la force de cette équipe de Kiev ?

« Ils ont des moyens économiques très important. Quand on voit l’effectif constitué par le Dynamo, on est impressionné par la qualité et la quantité. C’est quand même une grosse écurie. J’avais par ailleurs eu le privilège de visiter leurs installations et je m’étais rendu compte de la puissance ce club. Il y a une vraie culture là-bas. »

Vous enregistrez les retours de suspensions de Camara et Rothen, mais Armand et Sakho restent forfaits…

« Sur le côté gauche de la défense, Tripy Makonda a répondu à toutes mes attentes dimanche face à Nice. Il débute seulement avec l’équipe pro, mais il a déjà montré des choses encourageantes. En l’absence de Mamadou Sakho et Sylvain Armand, je n’ai pas énormément de possibilités. Je peux faire descendre Jérôme Rothen d’un cran, comme je l’ai déjà fait, ou maintenir Tripy. »



Citation
Mickaël Landreau

« Sur les huit dernières équipes engagées, nous sommes sûrement celle qui a la plus faible cote. Maintenant nous avons montré des choses intéressantes dans cette compétition et nous sommes ambitieux. Plus on avance dans la compétition, plus c’est difficile et plus nos adversaires sont redoutables. Dans les formations ukrainiennes, à l’exception de joueurs comme Chevtchenko ou Voronin, on évoque surtout de collectif. Paradoxalement, on ne parle pas trop des Ukrainiens médiatiquement, mais ils sont présents sportivement, un peu comme les russes. D’ailleurs le dernier vainqueur de la Coupe UEFA est russe. L’équipe de Kiev est bien organisée. Cela ne va pas être simple. »
Dubdadda
Citation
Semin : "Paris, un bon condensé"

Selon l'entraîneur Yuri Semin, ses joueurs du FC Dynamo Kyiv n'ont "peur de personne" et préparent sereinement leur quart de finale aller de la Coupe UEFA sur la pelouse du Paris Saint-Germain FC, jeudi.
Potentiel

Il indique sur uefa.com que le PSG sera forcément dangereux au Parc des Princes mais estime que le leader de la Premier League ukrainienne, double vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, a le potentiel pour se qualifier.

uefa.com : Pensez-vous que votre équipe soit favorite de son quart de finale et qu'attendez-vous du match aller à Paris ?

Yuri Semin : Les deux équipes se valent et on va voir laquelle va prendre l'ascendant. Si on joue notre football, je pense qu'on peut réussir un bon résultat. Il faut aussi compter sur le facteur chance.

uefa.com : Quel regard portez-vous sur le football français en général et le Paris Saint-Germain en particulier ?

Semin : Le championnat de France s'appuie sur la qualité individuelle, la discipline et le collectif. La formation de Paul Le Guen est un bon condensé de tout ça. Jeu de passes, spontanéité, coups de pied arrêtés... Elle compte des joueurs d'expérience et de haut niveau, comme Claude Makelele, Ludovic Giuly et Jérôme Rothen. Et l'entraîneur dispose de plusieurs alternatives pour faire pencher la balance. C'est vraiment une bonne équipe.

uefa.com : Suite à la qualification arrachée face au FC Metalist Kharkiv au tour précédent, vous avez déclaré que vos joueurs n'avaient peur de personne...

Semin : C'était déjà le cas au début de l'épreuve ! Lors du match retour contre le Metalist, on a recollé deux fois au score, c'est une sacrée performance ! Ça n'a pas non plus été facile contre le Valencia FC [en 16es] mais on s'en est sortis. Ça nous a galvanisés, on a compris qu'on avait un mental de gagneurs.


UEFA

Citation
Chantôme espère pour Makelele

Le milieu de terrain du PSG Clément Chantôme espère que Claude Makelele restera une saison supplémentaire à Paris.

«On a besoin de lui. Depuis son arrivée, il a beaucoup apporté au groupe et au club. On espère tous qu’il va rester. J’ai beaucoup appris à ses côtés. J’espère sincèrement qu’il sera encore parmi nous la saison prochaine» a confié Clément Chantôme à RMC. Claude Makelele a laissé entendre qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de cette saison.


RMC

Citation
« INSOUCIANTE ET JOUEUSE »

Même s'il ne sera pas sur la pelouse du Parc des Princes jeudi à cause d'une blessure au genou, Pape Diakhaté, défenseur du Dynamo Kiev, nous présente son équipe, adversaire du Paris-Saint-Germain en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA.

Pape Diakhaté, comment votre club a-t-il réagi après le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de l'UEFA ?

Nous avons pris ce tirage au sort comme une bonne nouvelle, parce que le Paris-Saint-Germain est un grand club. C'est le club de la capitale. Tous les médias vont s'intéresser à ce PSG - Dynamo Kiev. Ce match va nous permettre de voir ce que l'on vaut. Cette saison, on a fait une belle campagne en Ligue des Champions, mais il nous manquait un point pour accéder aux huitièmes de finale. Maintenant notre objectif est d'aller le plus loin possible en Coupe de l'UEFA.

Est-ce que le Paris-Saint-Germain est un club reconnu en Ukraine ?

Oui, tout le monde connait le PSG en Ukraine, parce que le championnat de France est suivi. Tous ceux qui suivent le football en Ukraine savent que ce quart de finale sera disputé.

Le Dynamo Kiev est méconnu en France. Pouvez-vous nous présenter cette équipe ?

Le Dynamo Kiev est une équipe qui joue vers l'avant. On a un entraîneur (Ndlr : Yuriy Semin) expérimenté mais qui a un esprit jeune. Il aime le football moderne à base de passes. Il nous demande de produire du jeu. Cette force nous a notamment permis d'éliminer Valence. Après il ne faut pas se contenter de ces bonnes performances. Par ailleurs, on a quelques points faibles à cause de la jeunesse de notre effectif, car la moyenne d'âge de l'équipe est de 25 ans. Ainsi, on a eu du mal à gérer nos fins de matchs en Ligue des Champions. Il faudra être plus vigilant sur ce point là.

Quelle est, d'après-vous, la clé du match contre le Paris-Saint-Germain ?

Comme d'habitude sur des matches de très haut niveau, tout se jouera sur des petits détails. On est une équipe très insouciante et très joueuse. On ne devra pas rentrer dans leur piège. Ils vont tenter de nous aspirer et nous prendre en contre-attaque. Ils ont des joueurs très complémentaires en attaque avec Guillaume Hoarau et Ludovic Giuly.

« Je ne regrette pas d'être venu à Kiev »

Le Dynamo Kiev semble aller mieux cette saison. Quelles sont, d'après vous, les raisons de ce redressement ?

L'an dernier, le club était instable. En un an, j'ai connu trois entraîneurs. Le nouvel entraîneur a su trouver la bonne formule. Il a su tirer le maximum de notre équipe qui a beaucoup de potentiel.

Après avoir passé deux saisons en Ukraine, regrettez-vous d'avoir signé au Dynamo Kiev ?

Je ne regrette pas du tout. A Kiev, j'ai appris une nouvelle langue, j'ai connu une nouvelle expérience. J'ai subi trois blessures importantes qui m'ont rendu plus fort mentalement. J'ai connu le plus haut niveau en participant à la Ligue des Champions. J'ai joué contre des grands joueurs et ainsi j'ai pu jauger mon niveau. Pendant ces deux saisons, j'ai réalisé des bonnes prestations. D'ailleurs, même si je suis blessé en ce moment, plusieurs clubs se sont renseignés sur mon cas. Les gens ne m'oublient pas. C'est très positif.


FOOTBALL365

Citation
Le foot ukrainien va bien

Les trois raisons pour lesquelles l'OM et le PSG peuvent avoir peur...

Stades neufs, danseuses brésiliennes, rêves de gloire… Les nouveaux riches ukrainiens se rêvent un destin à la Roman Abramovitch. Et la Coupe de l’UEFA aiguise leur appétit. Ainsi cette semaine, les deux clubs français rescapés, l'OM et le PSG vont devoir affronter les cadors du championnat ukrainien: le Shakhtar Donetsk et le Dynamo de Kiev. Voici les 3 raisons pour lesquelles ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.

Le football ukrainien se mondialise

Il y a 20 ans à peine, encore bloqués derrière le rideau de fer, les clubs ukrainiens ne comptaient quasiment aucun joueur étranger dans leur rang (à part ceux des pays frères). Cette saison, le Dynamo de Kiev compte 19 joueurs étrangers (dont 4 Brésiliens) sur 37 joueurs pro. Même internationalisme du côté du Shakhtar Donetsk qui a recruté 10 étrangers dans ses rangs (dont 5 Brésiliens). «Les dirigeants de clubs ukrainiens ou russes viennent régulièrement superviser en Amérique du sud et ils ont l'intelligence d'engager plusieurs joueurs du même pays. Le fait de ne pas se retrouver seul favorise l'acclimatation», explique dans la «Provence» Christophe Hutteau, un agent de joueurs. Et les Français commencent à observer les effectifs ukrainiens. L'OM a débauché Brandao au Shakhtar.

Des milliardaires fans de foot et bâtisseurs de stades

A l’instar de la Russie, l’Ukraine s’est ouverte au capitalisme. Quelques hommes y ont fait fortune dans le secteur énergétique. Petits frères de Roman Abramovitch, certains d’entre eux sont fans de foot. Sauf qu’eux ont décidé d’investir dans leur pays. Ainsi Rinat Akhmetov, patron du Shakhtar, qui a accumulé une fortune estimée à 31 milliards de dollars dans le métal et le charbon. A la recherche de reconnaissance, il rêve d’imiter le Zenith et le CSKA, deux clubs de l’ancien grand frère russe, qui ont gagné la coupe de l’UEFA en 2008 et 2005. Pour son club, il a mis en chantier un stade (toujours en construction, facture estimée à 400 millions de dollars): le Shakhtar FC Stadium. Idem pour le Dniepopetrovsk avec son tout nouveau Dnipro Stadium, un stade de 30.000 places rutilant. Dans ces stades doivent se disputer l’Euro 2012 organisé pour la première fois de son histoire par l’Ukraine conjointement avec la Pologne. Le dernier étage de la mise en orbite du football ukrainienne. Si tous les chantiers sont terminés...

Un championnat de plus en plus relevé

Créé avec l’indépendance de l’Ukraine en 1991, le championnat ukrainien a longtemps été dominé par le Dynamo Kiev, un ancien double vainqueur de la Coupe des Coupes à la glorieuse époque de l’URSS quand il était parrainé par le KGB. Et même si le club de la capitale est encore une fois quasiment assuré de remporter un 13e titre de champion, il est de plus en plus concurrencé. Le Shakhtar a gagné 4 des 7 derniers championnats et un petit nouveau, le Dniepopetrovsk tape à la porte. Une concurrence qui crée de l’émultation (ils étaient 3 en UEFA en 2006) et qui réussit à la sélection nationale, quart de finaliste du mondial 2006. Une ascension footballistique qui ressemble à celles de nombreux pays de l’est et qui fait écrire à Jonathan Wilson, journaliste spécialiste de foot et auteur du livre «Behind the Curtain»: «Ces Nations ne sont plus assez désespérés pour chercher une légitimité par le football mais elles ne sont pas encore assez développés pour voir ce sport avec ironie.» Tout pour faire peur.


20 MINUTES
D'Alessandro
Citation
Foot - C3 - Kiev - Les hommes de Diakhaté

Pape Diakhaté sera l'un des grands absents du quart de finale de Coupe de l'UEFA qui oppose le Paris-SG à sa formation, le Dynamo Kiev. Blessé au ménisque d'un genou lors d'un match amical contre le Rubin Kazan début février, l'ancien Nancéien a été contraint de mettre prématurément un terme à sa saison. De Saint-Raphäel où il est actuellement en pleine rééducation, il prévient les joueurs de Paul Le Guen : «Depuis qu'on a été éliminé de la Ligue des champions, la Coupe de l'UEFA est notre priorité. On a vraiment envie d'aller au bout. En plus, comme on a onze points d'avance en Championnat et qu'on est assuré du titre, on peut vraiment se concentrer uniquement sur cette Coupe d'Europe».

Ses équipiers l'ont évidemment sollicité pour prendre quelques renseignements sur le club de la capitale. «Mais ils n'en avaient pas besoin. En Ukraine, on a pu voir quelques uns de ses matches. Et puis, de toute façon, notre travail est beaucoup axé sur la vidéo». Diakhaté décrit son équipe comme une formation «défensive qui marque beaucoup de buts». «On en met tellement que je ne peux pas les compter, plaisante-t-il. On a un effectif jeune et généreux, mais aussi très expérimenté. Depuis deux ans, le noyau dur n'a pas changé. Nos matches européens nous ont aidé à grandir vite». Il nous présente les joueurs par qui le danger pourrait venir jeudi, au Parc des Princes.

Carlos Correa, 28 ans, milieu : «Il est très doué techniquement, mais ce qui le caractérise le plus, c'est son professionnalisme. En général, on reproche souvent aux Brésiliens de rentrer en retard après les vacances, de ne pas trop donner de nouvelles... Lui, vous pouvez être sûr que ça ne lui arrivera jamais.»

Diogo Rincon, 28 ans, milieu : «Il est capable de tout. De dribbler, de délivrer des passes décisives. Comme tous les Brésiliens, il possède un gros bagage technique».

Olexander Aliyev, 24 ans, milieu : «Cette année, c'est l'un des tous meilleurs joueurs ukrainiens. Sur les coup de pieds arrêtés, il est capable de marquer de n'importe où. C'est un peu notre Juninho à nous. Il est très intelligent dans sa manière de jouer. C'est grâce à lui qu'on arrive à se projeter si vite vers l'avant».

Milos Ninkovic, 24 ans, milieu : «Vraiment très fort. Quand je suis arrivé au club, c'est le joueur qui m'a le plus impressionné. Techniquement, il est phénoménal. Chez nous, on le surnomme Zidane, c'est pour dire ! Quand tu es défenseur, c'est un cauchemar. En un contre un, tu peux être sûr que tu n'arriveras pas à lui piquer la balle !»

Ismaël Bangoura, 23 ans, attaquant : «On pourrait croire que c'est plus facile pour lui en Ukraine qu'en France, mais ce n'est pas du tout le cas. Au contraire ! Ici, il y a toujours deux ou trois défenseurs sur le dos et pourtant, il arrive quand même à marquer. Chez nos attaquants, c'est celui qui dégaine le plus vite. Il est très instinctif».

Artem Milevskyi, 24 ans, attaquant : «Il est très utile, surtout à l'extérieur. C'est quelqu'un qui nous soulage beaucoup, notamment dans le jeu long. Comme il est grand (1,90 m), il nous sert de point de fixation. Il est également très bon dans la conservation de balle». - E. T.

Citation
Les équipe probables :
PARIS : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Makonda - Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen - Hoarau, Luyindula (ou Kezman)
KIEV : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko (ou El-Kaddouri) - Aliyev - Bangoura (ou Milevski)

lequipe.fr
Panenka
Citation
Foot - C3 - PSG - Makelele et Giuly ménagés

Paul Le Guen a confirmé mercredi que, fidèlement à ses habitudes, il allait faire souffler certains éléments en Coupe de l'UEFA. «Claude (Makelele) et ''Ludo'' (Giuly) sont performants en championnat, ce sont des joueurs qu'il faut ménager, il faut leur proposer un programme différent, a indiqué l'entraîneur du PSG à la veille de la réception du Dynamo Kiev en quart de finale aller, et surtout à quatre jours du déplacement à Lille. Je suis le patron mais ils me font sentir leurs désirs...». Même s'ils figurent bien dans le groupe parisien, les deux hommes devraient rester sur le banc.

Suspendus dimanche pour la réception de Nice (2-1), Zoumana Camara et Jérôme Rothen effectuent leur retour. Déjà retenu face aux Niçois, mais pas entré en jeu, Grégory Bourillon, qui relève de blessure, fait lui aussi partie des joueurs appelés. Tout comme le jeune Jean-Eudes Maurice en attaque. - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)

Le groupe parisien:
Landreau, Edel - Camara, Ceara, Makonda, Bourillon, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Pancrate, Rothen, Sessegnon - Giuly, Luyindula, Hoarau, Kezman, Maurice


Citation
Foot - C3 - PSG - Le Guen se sent outsider

Paul Le Guen a dit deux choses, mercredi, à la veille du quart de finale de Coupe de l'UEFA entre le Paris-SG et le Dynamo Kiev. «On avance et on s'approche du terme. Cela donne inévitablement des envies particulières et notamment d'aller au bout.» Voilà pour le volet ''ambitieux''. Il a surtout mis l'accent sur les moyens économiques «impressionnants» du Dynamo Kiev, qu'il considère comme le favori objectif de cette double confrontation. «Je m'étais rendu compte de la puissance de ce club et de son importance mais j'ai choisi l'Ecosse», glisse d'ailleurs celui qui avait été sollicité par les Ukrainiens après ses trois saisons lyonnaises (2002-2005) avant d'aller aux Glasgow Rangers.

«On n'est sûrement pas favoris vu le potentiel de l'effectif du Dynamo, avance Le Guen. On a été pas mal jusqu'à présent dans cette compétition. Quand je vois que Wolfsburg (éliminé par le PSG en 16e de finale) est en tête du Championnat et qu'ils ont battu le Bayern (5-1), je trouve qu'on a apporté de bonnes réponses et le mérite revient aux joueurs. Braga et Wolfsburg sont de très bonnes équipes et Kiev, c'est très très fort. On est tellement outsiders par rapport à Kiev, ce sera plus compliqué. Mais une surprise est toujours possible.» - Avec Ch. M. (au Parc des Princes)


Citation
Foot - C3 - Paris au révélateur ukrainien

Le Paris-SG accueille le Dynamo Kiev jeudi soir (20h45) en quart de finale aller de la C3. Un match difficile attend l'équipe de la capitale, encore incertaine quant à sa capacité à mener Coupe de l'UEFA et Ligue 1 de front.

Paul Le Guen a beau répéter que la Coupe de l'UEFA ne sera pas bradée, il n'en reste pas moins que depuis le début de la compétition, le technicien du PSG se sert de la C3 pour faire tourner un effectif un peu maigre. La mise sur le banc de Makelele et Giuly, annoncée la veille du match, confirme la tendance. Jeudi soir (20h45), le technicien du PSG comptera sur Rothen et Camara mais devra se passer des services d'Armand (entorse du genou) et de Sakho (entorse à la cheville droite). L'inconnue, à quatre jours d'un déplacement capital à Lille en L1, reste Luyindula, très précieux en ce moment. L'ancien joueur d'Auxerre et de Lyon évoluera-t-il aux côtés de l'indispensable Hoarau ? Ou alors Paul Le Guen préférera-t-il aligner Kezman pour titulariser Luyindula face aux Dogues ? De cette décision découleront quelques enseignements sur la véritable hiérarchie des compétitions dans les têtes parisiennes. Pourtant, seules deux équipes se dressent désormais entre le PSG et une première finale européenne depuis 1997 et sa défaite contre Barcelone en Coupe des coupes (0-1).

Deux équipes, c'est à la fois peu et beaucoup. L'adversaire proposé en quart de finale n'est pas une première venue. Le Dynamo Kiev, large leader d'un championnat qui progresse année après année, est un redoutable adversaire reversé de la Ligue des champions. Arsenal et Porto, tous deux en quarts de la C1, ont croisé sa route en poule (les Gunners ont ramené un nul 1-1 d'Ukraine et Porto s'est incliné 0-1 à domicile contre le Dynamo). C'est ensuite Valence qui a été écarté en seizièmes de finale de la Coupe de l'UEFA (1-1, 2-2) par le club du technicien Yuri Semin. Face à Paris, le défenseur central et capitaine Mikhalik sera absent (ménisque droit) et l'excellent brésilien Guilherme n'est pas qualifié.

Le Dynamo se paye même le luxe de pouvoir choisir en attaque entre la nouvelle star russe Milevski et l'ancien Manceau Bangoura (meilleur buteur du club). «Nous sommes favoris, il y a des tirages plus difficiles que Paris, a affirmé le grand ami de Sessegnon dans France Football. On a largement les moyens de passer et on ne viendra pas à Paris pour rester derrière». Paris dans le rôle du ''petit''. En tout cas, l'actuel cinquième de Ligue 1 a le potentiel pour s'offrir le dernier carré. S'il joue vraiment le jeu. - Cyril OLIVES

Les équipe probables :
PARIS : Landreau - Ceara, Camara, Traoré, Makonda - Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen - Hoarau, Luyindula (ou Kezman)
KIEV : Boguch - Betao, Sablic, Youssouf, Nesmatchny - Correa, Vukojevic, Ninkovic, Eremenko (ou El-Kaddouri) - Aliyev - Bangoura (ou Milevski)



www.lequipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 9 avril.

Citation
Paris vise Istanbul

Si près d’une finale européenne, le PSG aborde avec appétit son quart de finale, le premier depuis 1997.


PAUL LE GUEN ressentira probablement un coup de vieux, ce soir, en se tournant vers le banc du Dynamo. Il verra alors un gardien de trentequatre ans, Olexandr Chovkovski, qui en avait quinze de moins lorsque l’ancien milieu défensif du PSG croisa la route du club de Kiev en Ligue des champions (*). Titulaire à l’époque, le portier ukrainien sera l’unique survivant de cette double confrontation sur la feuille de match du jour.

Pour la première fois depuis douze ans, une équipe parisienne va disputer un quart de finale de Coupe d’Europe et ce simple constat suffit à cataloguer le match comme un événement, même s’il n’a pas été escorté d’un engouement phénoménal. Il est difficile de situer ce PSG-Dynamo dans la lignée du précédent. Le duel de 1994 s’était inscrit au coeur de l’âge d’or des années Denisot et de cinq demi-finales européennes parisiennes entre 1992 et 1997. Le PSG d’aujourd’hui n’est pas vraiment porté par le même souffle. Ou si c’est le cas, il a plutôt caché son jeu, lui qui a plutôt joué avec le feu depuis ce déplacement à Schalke 04 (1-3) qui avait souligné le manque d’épaisseur de l’effectif autant qu’il avait jeté un voile sur la considération relative accordée à la Coupe d’Europe.

La puissance offensive des Ukrainiens

Douze ans en arrière, il aurait été inconcevable que des joueurs du statut de Makelele et Giuly ne commencent pas un quart de finale européen ; ce soir, trois jours avant un déplacement à Lille, les deux trentenaires se dirigeront vers le banc au coup d’envoi. Hier, Le Guen a dit les ménager autant par choix personnel que pour répondre à une suggestion appuyée des intéressés, 194 matches européens à eux deux (121 pour Makelele, 73 pour Giuly). Mais le turnover s’arrêtera là : tandis qu’Armand et Sakho se soignent encore, c’est la meilleure équipe du moment qui sera alignée face aux Ukrainiens. Notamment le quatuor Sessegnon-Rothen-Hoarau-Luyindula, chargé de trouver au moins une faille dans le bloc ukrainien.

À Paris, la bataille nationale pour la Ligue des champions reste l’obsession première. À quatre matches d’une finale à Istanbul, la tentation européenne a cependant pris de l’ampleur. Quand on joue un quart, ce n’est jamais avec l’idée de mourir si près du firmament. « La victoire finale est une ambition, a lâché Le Guen,mais ce sera très, très compliqué, comme pour le titre de champion. » Lorsque Mickaël Landreau a pris la parole dans l’auditorium du Parc des Princes, il a répondu, sur le même thème : « On peut gagner la Coupe de l’UEFA. Aujourd’hui, on n’a pas à choisir entre le Championnat et cette Coupe. On a envie de saisir toutes les opportunités et de faire déjouer nos adversaires. »

Seul le Metalist Kharkov est parvenu à faire déjouer le Dynamo depuis un mois (3-2), en 8es de finale retour de la Coupe de l’UEFA. En Championnat, le Dynamo dynamite tout depuis la reprise de la compétition, le 4 mars. Cinq matches, cinq victoires, deux buts encaissés pour quatorze buts marqués. Huit buteurs différents au total, dont Artem Kravets (19 ans), l’un des espoirs du football ukrainien, auteur d’un doublé à Valence (2-2), en Coupe de l’UEFA, le 16 février dernier.

Hier, Landreau a considéré la difficulté globalement. « Le problème avec les Ukrainiens, c’est qu’en dehors de Chevtchenko ou de Voronine, ils s’expriment surtout à travers leur collectif, a observé le gardien parisien. Comme les Russes, ils sont montés en puissance. Ce ne sera pas simple. » Pas simple, non, mais terriblement excitant. S’il fut un temps où le dernier carré européen faisait partie du quotidien parisien, ce temps est largement révolu. Mais il n’est pas interdit au PSG de le faire revivre cette année.

JÉRÔME TOUBOUL

(*) En poule de Ligue des champions, le PSG gagna à Kiev (2-1, buts de Guérin et Weah), le 19 octobre 1994. Lors des retrouvailles au Parc des Princes, le 2 novembre, Paris s’imposa à nouveau (1-0, but de Weah). Six mois plus tard, les Parisiens furent éliminés en demifinale par l’AC Milan (0-1, 0-2).

Citation
Le Guen avait failli signer à Kiev

EN 2005-2006, lors de l’année sabbatique qui avait suivi son départ de Lyon, Paul Le Guen était parti visiter les installations de deux clubs d’Europe de l’Est. Celles du Lokomotiv Moscouet celles du DynamoKiev. Un épisode sur lequel il est revenu, hier, en conférence de presse : « En allant observer ce club de l’intérieur, je me suis aperçu de la puissance du football ukrainien. Ils ont des moyens économiques et un effectif vraiment importants. Si je n’ai pas signé là-bas, c’est parce que j’avais aussi rendu visite aux Glasgow Rangers et que j’ai préféré aller en Écosse. » – J. T.

Citation
Ceara absent mais titulaire

HIER, MARCOS CEARA, le latéral droit du Paris-SG, n’a pas participé à la séance à huis clos qui s’est tenue dans l’après-midi au Camp des Loges. Ennuyé par quelques problèmes privés, il a été excusé par Paul Le Guen. Pour l’opposition, l’entraîneur l’a remplacé par Maxime Partouche. Mais, pour ce soir, Marcos Ceara tiendra sa place. Suspendus contre Nice, Zoumana Camara et Jérôme Rothen débuteront. En revanche, Ludovic Giuly et Claude Makelele seront ménagés. À la pointe de l’attaque, Paul Le Guen alignera Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula. Ils étaient associés hier. Titulaire dimanche contre Nice, Larrys Mabiala n’est même pas dans le groupe. Les joueurs se retrouveront en fin de matinée au Parc des Princes, une habitude en Coupe de l’UEFA. – G. D.

Citation
Sessegnon n’est pas parti
Les dirigeants parisiens ne veulent pas entendre parler du départ du Béninois, courtisé notamment par Chelsea


L’ÉTÉ APPROCHE. Le mercato aussi. Le sujet alimente déjà de nombreuses discussions de couloirs, de bureaux, de vestiaires et de stades. Dimanche, au Parc des Princes, il fut par exemple question de l’avenir de Stéphane Sessegnon, le milieu offensif (24 ans), arrivé au Paris-SG l’été dernier en provenance du Mans, qui sera titulaire ce soir face au Dynamo Kiev. Rudy Raba, l’agent du joueur, y a croisé Sébastien Bazin, le président du club. Les deux hommes ont discuté. « Monsieur Bazin m’a clairement dit que Stéphane ne quitterait pas le club en fin de saison. Paris souhaite conserver ses meilleurs joueurs. » Joint au téléphone hier, Alain Roche, le directeur sportif du club de la capitale, a confirmé les propos de son patron. « Stéphane Sessegnon vient d’arriver. Il restera. C’est clair, ferme et précis. C’est un joueur important de notre effectif. » Les dirigeants parisiens auraient l’intention de proposer à l’international béninois une prolongation de son contrat qui court jusqu’en 2012, assortie d’une revalorisation salariale. Acheté 9 millions d’euros l’été dernier, Stéphane Sessegnon l’étudiera. Et l’acceptera si le Paris- SG parvient à se glisser dans le tiercé de tête de la Ligue 1… « De toutes façons, poursuit Rudy Raba, Stéphane se sent très bien à Paris. Il est heureux, n’a pas envie de partir. Quand il a signé, il s’imaginait rester deux saisons ici. Toutefois, je pense que le Paris-SG recevra dans quelques semaines une très belle proposition. » Une proposition susceptible de faire plier les dirigeants parisiens qui connaîtraient quelques problèmes financiers ? La valeur de Stéphane Sessegnon est estimée entre 15 et 20 millions d’euros. « Je ne vois pas aujourd’hui un club dépenser une telle somme, pense Alain Roche. Les temps sont durs, même pour les clubs anglais, à l’exception peut-être de Manchester City. Encore une fois, on fera tout pour le conserver. » Hier, Rudy Raba était à Londres. Il aurait été aperçu, flânant du côté de Stamford Bridge. Une information qu’il n’a pas souhaité confirmer. Une chose est certaine, Chelsea fait partie de ces clubs tombés sous le charme de Stéphane Sessegnon.
GUILLAUME DUFY

Citation
Kiev s’y voit déjà
Pour retrouver son lustre, le Dynamo veut remporter la Coupe de l’UEFA.


C’EST L’AVANTAGE de n’avoir qu’un seul rival national : au moindre de ses faux pas, le titre de champion se profile. Leader de la Première Division ukrainienne avec quinze points d’avance sur le Chakhtior Donetsk, l’adversaire de Marseille, le Dynamo Kiev, est encore en course pour un triplé (Championnat, Coupe d’Ukraine, Coupe de L’UEFA). Dans le creux de la vague depuis 1999 et une demi-finale de Ligue des champions, le club le plus populaire d’Ukraine, renforcé par de judicieuses recrues étrangères, retrouve avec appétit les émotions d’un printemps européen. « Entre joueurs, on parle souvent de cette Coupe de l’UEFA, admet l’ancien défenseur nancéien Pape Diakhaté, actuellement en rééducation à Saint- Raphaël. On se dit : pourquoi pas nous ? Le Zénith l’a emporté la saison dernière. Ils ne sont pas meilleurs que nous. » Pour la jeune génération de supporters, les exploits du Dynamo sous l’ère soviétique sont de l’histoire ancienne. Vainqueur de deux Coupes des Coupes (1975, 1986), la formation essentiellement ukrainienne parvenait alors à réunir près de 60 000 spectateurs en moyenne. L’engouement national s’est estompé, mais une forte culture de la gagne subsiste. « Je sens que je suis dans un très grand club, poursuit Diakhaté. Il ne faut pas perdre, même un match amical.Ça m’a fait grandir. Et, niveau infrastructures, c’est au-dessus des meilleurs clubs français. » Régulièrement, le président Igor Surkis, frère du président de la Fédération, vient rappeler à ses joueurs ce qu’est le Dynamo: une institution. La perspective d’une demi-finale 100 % ukrainienne face au Chakhtior Donetsk est dans tous les esprits. « Après deux confrontations contre Valence CF (1-1, 2-2) et le Metalist Kharkiv (1-0, 2-3), ce n’est pas le PSG qui nous fait peur », s’exclamait l’entraîneur Youri Semine à l’issue du tirage au sort. S’il était besoin de tempérer son enthousiasme, rappelons que le Dynamo Kiev n’a encore jamais sorti de formation française dans un tour à élimination directe. Et rien ne dit que Paris ne nourrit pas le même espoir, retrouver son meilleur rival en demi-finales de la Coupe de l’UEFA. – E. Bo. (avec Av. P.)

Citation
COMMENT JOUE LE DYNAMO KIEV ?
Prime à l’audace
MIS EN DIFFICULTÉ par les hommes de Youri Semine, cette saison en phase de poules de la Ligue des champions (1-1, 1-0), Arsenal peut témoigner de la qualité de jeu du Dynamo Kiev. Capables de presser haut, les Ukrainiens cherchent toujours à relancer proprement et se projettent vite vers l’avant. Comme leur entraîneur, ils savent s’adapter au contexte et à l’adversaire. Les plus jeunes de l’effectif ont un tempérament joueur et une faculté à marquer à tout moment. En l’absence de Bangoura, blessé une bonne partie de l’hiver, Youri Semine a installé aux avant-postes la nouvelle génération de la sélection ukrainienne : Aliyev à la baguette, derrière Kravets et Milevski. Habitué du 4-4-2, l’entraîneur du Dynamo Kiev ne devrait aligner qu’une seule pointe au Parc des Princes. L’ancien Manceau Ismaël Bangoura, qui retrouvera son ami Sessegnon, pourrait être celle-là. – E. Bj.

Citation
Les trois Ballons d’Or du Dynamo

Igor BELANOV(à Kiev entre 1985 et 1989)
56 ans, Ballon d’Or France Football 1975.
Attaquant vif et rapide, Blokhine possède le record du nombre sélections avec l’URSS (112 capes, 42 buts). Sous les couleurs du Dynamo, il a inscrit 211 buts en 432 rencontres. Double vainqueur de la Coupe des Coupes (1975, 1986), il est parvenu, en tant que sélectionneur, à mener l’Ukraine en quarts de finale de la Coupe du monde 2006.

Andreï CHEVTCHENKO (à Kiev entre 1994 et 1999)
32 ans, Ballon d’Or France Football 2004. À la fin des années 90, il formait un duo détonant avec Sergueï Rebrov à la pointe du Dynamo. Recruté par l’AC Milan, « Sheva » allie finesse technique et sens du but. En 2003, il remporte la Ligue des champions. L’année d’après, le Scudetto s’offre à lui. Capitaine de la sélection ukrainienne, il y a inscrit 40 buts en 86 sélections.

Oleg BLOKHINE (à Kiev entre 1970 et 1987)
48 ans, Ballon d’Or France Football 1986. Vainqueur de la Coupe des Coupes (1986) sous la houlette de Valeri Lobanovski, l’attaquant Igor Belanov a inscrit en moyenne un but tous les trois matches avec le Dynamo Kiev (54 réalisations en 158 rencontres). En sélection (33 capes, 8 buts), il a atteint la finale de l’Euro 1988, perdue contre les Pays-Bas (0-2).


L'Equipe.
Hari
Citation
Le Guen : « Je reste le patron »

Avec les absences prolongées d’Armand et de Sakho, Le Guen a reconnu hier que la composition de sa défense n’allait pas lui causer de grosses migraines. Car son choix est réduit. L’axe central sera composé par Camara et Traoré. Ceará sera le latéral droit tandis que le jeune Makonda sera reconduit à gauche. « Pour moi, il a été pas mal dimanche contre Nice (2-1), estime Le Guen.
Et il va aller de mieux en mieux au fil des matchs. » L’entraîneur a confirmé que Makelele et Giuly lui avaient fait savoir qu’ils auraient aimé disputer ce match.
Mais ils ne seront pas titularisés. « Je reste le patron, répond Le Guen. J’estime que ce sont deux joueurs qu’il convient de ménager. » Aux côtés de Clément, Chantôme sera le second récupérateur. Et l’attaque devrait être composée de Luyindula et Hoarau.

Ch.B.


Citation
Landreau joue les modestes


Mickael Landreau adore enfiler les habits du Petit Poucet. Fausse modestie ou vraie lucidité, le gardien parisien a passé hier après-midi l’essentiel de sa conférence de presse à expliquer que le PSG restait un nain à l’échelle de la Coupe de l’UEFA. « Sur les huit équipes encore en course dans cette épreuve, nous sommes peut-être celle qui avait la plus faible cote au départ, souffle-t-il.
Même si nous avons de l’ambition dans cette Coupe d’Europe, il faut savoir être juste : nous avons un effectif moins fort que les autres. »

« C’est dans le collectif que les Ukrainiens s’expriment le mieux »

S’il fallait prendre Landreau au pied de la lettre, le PSG n’aurait aucune chance de briller ce soir face au Dynamo ou de viser le podium en championnat. Mais évidemment, il manie fort bien la nuance. « Lyon, Marseille et Bordeaux possèdent un effectif qui permet de viser la Ligue des champions, poursuit-il. Paris en est loin. Mais il y a toujours un candidat inattendu qui se faufile dans le dernier carré. Regardez ce qu’ont fait Villarreal et Porto cette semaine contre les clubs anglais (NDLR : 1-1 contre Arsenal et 2-2 à Manchester United). » Même s’il réclame souvent le droit de travailler en paix, l’ex-Nantais estime paradoxalement qu’on ne loue pas assez le parcours réalisé par le PSG en Coupe de l’UEFA vu la faible profondeur du banc parisien. Selon lui, toujours en tenant compte des effectifs, il est ainsi « moins dur d’enchaîner un match de Ligue des champions puis un autre le samedi en championnat que de disputer une rencontre de Coupe de l’UEFA le jeudi puis une autre de Ligue 1 le dimanche. Ceux qui ne sont pas assez bien préparés à cela souffrent. Regardez les problèmes que rencontrent Saint-Etienne ou Nancy ».
Il reste que, sans surprise, Landreau fait du Dynamo Kiev le favori de ce quart de finale. « Du foot ukrainien, on ne cite que Chevtchenko ou Voronine. Cela signifie surtout que c’est dans le collectif que les Ukrainiens s’expriment le mieux. Ils sont respectueux des consignes et difficiles à jouer. Ce ne sera pas simple. »

Christophe Bérard


Citation
Football, Coupe de l'UEFA (1/4 de finale)
PSG - Kiev : Camara et Rothen de retour



Pour composer l'équipe qui disputera le quart de finale aller de la coupe de l'UEFA contre le Dynamo Kiev jeudi au Parc des Princes (20h45), Paul Le Guen possède un peu plus de latitude que dimanche contre Nice (2-1). De retour de suspension, Camara évoluera dans l'axe de la défense aux côtés de Traoré tandis que Rothen retrouvera son poste de milieu gauche. Seuls Sakho (cheville) et Armand (genou) sont absents côté parisien.
Des forfaits qui ouvrent la voie à une deuxième titularisation d'affilée pour le jeune Tripy Makonda (19 ans) à gauche de la défense.

Paul Le Guen qui assure que le PSG « est clairement outsider », face aux Ukrainiens pourrait être tenté de faire légèrement tourner son effectif à trois jours d'un déplacement très compliqué à Lille dimanche. L'entraîneur parisien reconnaît que des joueurs d'expérience comme Makelele ou Giuly ont besoin d'être « ménagés » tout en sachant l'envie de ses cadres de disputer ce genre de rendez-vous européen. Il faudra pourtant trancher.


PSG : Landreau – Ceara, Traoré, Camara, Makonda – Sessegnon, Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau. Remplaçants : Edel, Bourillon, Giuly, Makelele, Maurice, Pancrate, Kezman.

KIEV : Bogush, Shovkovskyy, Rybka - Betão, Sabli, El Kaddouri, Yussuf, Nesmachnyy - Vukojevi, Ghioane, Ninkovi, Aliyev, Kravchenko, Husyev, Eremenko, Cernat, Corrêa - Bangoura, Milevskyy, Yarmolenko, Guilherme.

B.M.


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Tennis-ballon pour les cadres. Camara, Rothen, Chantôme et Kezman ont participé à une opposition face à des jeunes de la CFA.

Aujourd’hui. Entraînement à 16 heures à huis clos au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou) et Sakho (convalescent).

Rendez-vous. PSG - Dynamo Kiev (Ukr), quart de finale aller de la Coupe de l’UEFA, demain, 20 h 45, au Parc des Princes (M 6).


leparisien.fr
Dubdadda
Citation
Zoumana Camara, par défaut

Au départ, Paul le Guen avait tout tenté pour mettre en place une défense centrale Bourillon/Camara. Mouais... Si le premier s’est rapidement fait manger par Mario Yepes puis Mam’s Sakho, le second s’accroche encore à sa place de titulaire. Critiqué souvent, encensé parfois, Zoumana Camara alterne le bon, le passable, et le très mauvais. Grâce à un réel manque de concurrence à son poste, il tient toujours bon, malgré tout, et surtout malgré lui...

Dimanche dernier, à quelques encablures de la porte de Saint-Cloud, le fan parisien n’en mène pas large. Pourtant, vers 17h ce jour-là, son club fétiche reçoit le ventre mou du championnat, l’OGC Nice. A priori, pas vraiment de quoi s’inquiéter donc. Sauf qu’à la lecture des compositions, le fan parisien s’attarde sur deux noms, ceux de Traoré et Mabiala, la charnière bis. Point de Sakho, toujours à l’infirmerie, et surtout point de Camara, suspendu un second match après son expulsion face à l’OM. Résigné, le fan parisien se rend alors à l’évidence, Zoumana Camara est bel et bien indispensable à son club. Sans doute une première dans sa longue carrière...

Qui se souvient aujourd’hui que son dépucelage en première division, Papus l’a vécu en Serie A, en Toscane et au Pento ?

Pas grand monde. Pourtant à l’été 98, le natif de Colombes faisait partie du fameux butin braqué par l’Inter Milan dans nos centres de formation. En plus des deux Rennais Mickaël Sylvestre et Ousmane Dabo, les Nerazzurri l’arrachent à Saint-Étienne après seulement deux petites saisons passées au rythme de la L2 dans le Forez. En une poignée de mois milanais, Zoum comprend que sa place au club se situe plus dans les tribunes de San Siro que sur le pelouse et s’en va donc faire son initiation en prêt à Empoli.
Douze petits matchs puis retour en France, ou presque. Via un nouveau prêt, l’enfant du 9-2 débarque en Corse, au SC Bastia, pour y découvrir les joies de notre L1 nationale. Une solide saison plus tard, il profite d’une non-grève de la SNCM pour franchir la Méditerranée et s’engager sur la Canebière. Ironie du sort, c’est chez le grand rival phocéen que Camara devient incontournable. International même, puisque Roger Lemerre le case dans ses valises pour la Coupe des Confédérations 2001. Marseille découvre alors un stoppeur technique, propre, aux relances sobres et au jeu de tête sécurisant. Sept ans plus tard, Paris n’aura droit qu’au stoppeur...

Car entre-temps, la carrière du jeune espoir défensif s’est sérieusement crashée. Éloigné des terrains pendant près d’un an pour cause d’adducteurs récalcitrants, Papus peine à retrouver son niveau et finit par se faire lourder de la Commanderie. Il galère ensuite entre Lens et Leeds, dans l’enfer du Nord, avant de retrouver le sourire en même temps que son club formateur, l’ASSE. À l’orée de la saison 2004/05, les Verts retrouvent l’élite et offrent pour l’occasion une belle seconde chance à son ancien pensionnaire. Véritable rédemption qui l’amènera finalement à venir jouer le maintien dans la Capitale, après un long bras de fer avec ses dirigeants.

Depuis son transfert au PSG, son statut est pour le moins paradoxal.

Discutable dans l’esprit des supporters pour ses prestations en dents de scie et ses multiples hésitations dans la zone rouge, il est pourtant essentiel dans celui de son coach. Marco Basa, ainsi que le cœur de Lilian Thuram, ayant fait défaut cet été, faute de mieux, Zoumana est toujours un titulaire indispensable dans l’axe bleu et rouge. Loin d’être le roc espéré par le club parisien - qui a tout de même claqué six millions d’euros pour ses services –, sa relative aura dans les tribunes se fait même peu à peu submerger par celle, débordante, du jeune Mamadou Sakho.

Alors, en rentrant chez lui dimanche dernier, le fan parisien était beaucoup plus détendu, presque rassuré. Camara a purgé l’intégralité de sa suspension, Sakho va rapidement retrouver sa place et la charnière Traoré/Mabiala n’a cédé que devant Peguy Luyindula. Du coup, ce soir face à Kiev, le fan parisien devrait être moins crispé. S’il sait bien que Paul le Guen peut toujours lui servir une équipe B, il est néanmoins sûr d’y voir Zoumana...

Paul Bemer


Citation
PSG-Kiev, une histoire de Dynamos


Sans vraiment l’avoir fait exprès, le PSG se retrouve en quart de finale de la Coupe de l’UEFA. Et avant d’envisager une quelconque demi-finale contre Marseille, c’est le Dynamo Kiev que les Parisiens trouveront sur leur route ce soir.

Au départ, ce devait être l’occasion de voir du pays. Voyager, découvrir, apprendre ensemble. S’évader. Grandir. Devenir plus fort. Comme un slogan, la coupe d’Europe avait débarqué à l’improviste dans la triste vie du Paris-SG. Une saison dernière toute pourrie, une finale contre Lens, un pénalty pour une faute pas super nette sur Péguy à la 94ème minute et un contre-pied de Bernard Mendy au fond des filets : à l’improviste, qu’on vous dit.
Oui, la qualification en UEFA était la bouffée d’air qui permettait de faire semblant de n’avoir pas totalement loupé la saison. Et cette année, l’objectif allait être le championnat. Pour le reste, on verrait bien.

Alors Paul Le Guen y est allé tranquille. A insupporté pas mal de monde avec son flegme un peu britannique, ses expérimentations footballistiques étranges, ses mises au repos systématiques. Une qualification pour les seizièmes obtenue à la dernière journée des matchs de poule, une victoire inespérée contre Twente, un truc somme toute assez magique et complètement irrationnel.
Et puis, d’un coup d’un seul, après tout, pourquoi pas, l’ivresse de la victoire, le feu des projecteurs, c’est qu’on y prend vite goût. Paris est toujours là, presque malgré lui, mais affiche désormais ses envies de victoires. Tout en restant sur terre. Il faut dire que le club n’a pas les moyens logistiques de mener à bien une campagne nationale et européenne en même temps, ce qui rendrait presque la version 2008-2009 de ce club attachant. Tutoyer, l’espace d’un court instant, le haut du tableau, avant de s’écrouler inéluctablement faute de munitions. Contre Bordeaux, Marseille, Toulouse…

Question : Paris va-t-il brûler ce soir ?


Mine de rien, le Paris-SG est en quart de finale. Une première depuis douze ans. Soit. En face, le Dynamo Kiev. Un club qui, quoi qu’on en dise, paraît gros. Très gros. Cette saison, en championnat, l’équipe caracole en tête et affiche des stats impressionnantes. Jugez plutôt : 21 matchs, 18 victoires, 1 nul, 2 défaites. 54 buts pour, 13 buts contre. Ce qui fait une différence de +41. Quand même.
Le téléspectateur d’M6 rétorquera qu’il n’y a pas de stars chez les Ukrainiens, que Chevchenko est parti depuis dix printemps déjà et que par conséquence, le PSG est meilleur.

Le truc, c’est que le PSG ne peut plus surprendre personne. Les joueurs sont toujours les mêmes et la jeune garde (Mabiala, Makonda and co) ne paraît pas encore taillée pour l’exploit. Selon toute vraisemblance, ce sera donc aux vieux briscards de faire le job, s’ils ne sont pas trop cramés physiquement.
On devrait donc assister au retour de Rothen et de Camara. En attaque, on devrait voir l’association Peguy-Hoarau. Bref, du classique. En face, ne nous mentons pas, une ribambelle de mecs pas super connus. Bon, il y a bien Ismaël Bangoura, l’ancien joueur du Mans, mais le con n’est presque pas utilisé. Tout les scénarios semblent donc possibles.

Une seule certitude : celle de voir Thierry Roland écorcher allégrement les noms de ces types venus de l’Est. C’est aussi ça la magie de la coupe d’Europe.

Lucas Duvernet-Coppola


SoFOOT.com

Citation
Un quart pour l'histoire


Le Paris Saint-Germain accueille ce jeudi le Dynamo Kiev, un adversaire rompu aux joutes européennes, mais à la recherche de son aura d'antan. Après une longue attente, le Parc des Princes va retrouver l'ivresse d'un quart de finale de Coupe d'Europe... en attendant mieux ?

Douze ans que le Parc des Princes attendait ça... L'enceinte de la Porte d'Auteuil n'avait plus vibré pour un quart de finale européen depuis la saison 1996-1997, au cours de laquelle le Paris Saint-Germain avait atteint la finale de la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe. Une épreuve perdue face au FC Barcelone de Ronaldo (0-1), mais remportée l'année précédente contre le Rapid Vienne (1-0), le 8 mai 1996 à Bruxelles. Le seul trophée continental conquis par le club de la capitale à ce jour. Après une si longue période de disette, nul doute que le public parisien ne boudera pas son plaisir ce jeudi, à l'occasion de la réception du Dynamo Kiev. Et peu importe si l'effectif du PSG ne semble pas a priori taillé pour mener de front le sprint final de la Ligue 1 et une campagne européenne au long cours. Tant pis si les rêves de sacre national sont devenus plus modestes, après deux défaites face à l'OM (1-3) et Toulouse (1-4), en partie dues à la fatigue post-UEFA.

La Coupe d'Europe a ses raisons que la raison ignore, et la perspective de disputer une demi-finale continentale n'a pas de prix

Ne pas jouer à fond cette Coupe de l'UEFA - comme l'avait suggéré Alain Perrin à ses Verts au tour précédent - serait incompréhensible, si près du but. L'appétit vient en mangeant, et le groupe parisien ne semble pas encore rassasié. « On a joué des grosses équipes et on s'en est sorti », a confié sur le site Internet du club Stéphane Sessegnon, conscient de vivre « une semaine décisive ». « On aimerait tous terminer dans les trois premiers (de L1) et jouer cette finale de la Coupe de l'UEFA », a avoué pour sa part Guillaume Hoarau, à l'AFP. Assurément, ce PSG-là ne manque pas d'ambitions. En aura-t-il les moyens ?
Le Dynamo court après sa légende

Avant d'envisager un éventuel « clasico » inédit face à l'Olympique de Marseille en demi-finale, il faudra d'abord sauter l'obstacle du Dynamo, même si ce dernier n'est plus ce qu'il était. Au temps de sa splendeur, celle des Blokhine et Belanov (tous deux Ballon d'or France Football), le grand club de Kiev avait remporté la Coupe des Coupes (1975 et 1986), comme le PSG. Plus près de nous, une retentissante victoire au Camp Nou (4-0, en 1997-1998) face au Barça avait contribué à faire connaître un jeune attaquant du nom de Chevtchenko. Mais cet âge d'or s'est éloigné. En Ukraine, le club a souvent été dominé ces dernières années par le Chakhtior Donetsk (champion en 2005, 2006 et 2008 notamment). Cette saison, pourtant, le Dynamo est leader de son championnat, et s'est plutôt bien comporté en Ligue des champions (1-1 puis 0-1 face à Arsenal en poule). Emmenés par l'ancien Manceau Ismaël Bangoura, les joueurs de Kiev tenteront au Parc de conserver leurs chances intactes, pour ensuite profiter de l'avantage du terrain au match retour.

Jean Boulangé


France Football
Biz Markie
Citation
Foot - C3 - PSG - Sessegnon «pas assez lucide»
La déception de ne pas avoir marqué à domicile, mais la satisfaction d'être toujours en course pour une qualification pour les demi-finales de la Coupe de l'UEFA. C'est en substance le message qu'est venu faire passer Stéphane Sessegnon après le match nul concédé contre le Dynamo Kiev en quarts de finale aller de la C3, jeudi au Parc des Princes. L'international béninois retient que le club de la capitale était dans une situation similaire au tour précédent contre Braga (0-0, 1-0). C'est ce qui l'incite à croire aux chances du Paris-SG. L'ancien Manceau s'en veut tout de même de ne pas avoir mis les Parisiens à l'abri lorsqu'il s'est présenté seul face au portier ukrainien à l'heure de jeu. «Je n'ai pas été assez lucide», regrette-t-il.

«Stéphane Sessegnon, Paris a fourni beaucoup d'efforts pour un 0-0 finalement décevant. Partagez-vous cette analyse ?
Décevant ? Ce n'est pas le bon mot. On a poussé jusqu'au bout, mais on est tombé sur une équipe ukrainienne qui a su gérer son match. Nous, on aurait souhaité marquer ce but qui nous aurait libéré, malheureusement... Au final, 0-0, ce n'est pas si mal. Ce qui est important, c'est de ne pas avoir encaissé de but à domicile.

Cela vous rend optimiste avant le match retour ?
Oui, à condition qu'on soit plus réaliste là-bas. On a prouvé par le passé, et notamment à Braga (0-0, 1-0), qu'on pouvait réaliser des exploits à l'extérieur. En Ukraine, ça sera certainement plus difficile que ce soir, mais on a les qualités et la capacité pour aller gagner là-bas.

Aviez-vous déjà un peu la tête au match de dimanche, à Lille ?
Non, je ne pense pas. Ce soir, on était vraiment concentré à 100%. Il ne nous a manqué que la réussite, même si c'est vrai que par moments, on n'a pas été bien dans le jeu. Cela s'explique aussi par la qualité de l'adversaire.

A titre personnel, vous avez manqué une occasion en or à l'heure de jeu. Vous vous présentez seul face au gardien, mais vous ne tirez pas. Que s'est-il passé ?
Au dernier moment, au lieu de frapper, je vois que le défenseur adverse revient sur moi et je me dis que je vais faire un crochet. C'est dommage car j'avais la possibilité d'enchaîner tout de suite... Je n'ai pas été assez lucide sur le coup. Je m'en excuse. J'avais l'occasion de mettre mon équipe à l'abri et je ne l'ai pas fait.

Lors des quarante-cinq première minutes, on vous a vu beaucoup permuter avec Jérôme Rothen sur le côté gauche. Comment expliquez-vous que vous n'ayez pas été capable de reproduire la même chose en deuxième période ?
On a joué contre une équipe qui a de l'expérience, tout simplement. Elle a su gérer nos temps forts, nous contrer au bon moment. En début de match, il fallait pousser, faire douter cette équipe. Nous, en attaque, les consignes, c'était de bouger. Il n'y avait pas de poste fixe. C'est ce qu'on a tous essayé de faire. Le point positif, c'est qu'on n'a rien lâché jusqu'au bout».

Recueilli par Emery TAISNE, au Parc des Princes

lequipe.fr
girlinlove
Citation
10/04/2009 01:37

Foot - C3 - A Paris, on positive

Les sourires sont francs, le discours limpide. A Paris, on ne veut retenir que le positif après le match nul concédé contre le Dynamo Kiev (0-0), jeudi, en quarts de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Pour les joueurs et le staff, l'espoir de se qualifier est intact. C'est un motif de satisfaction suffisant. «Le résultat n'est pas si mauvais, le match non plus, a expliqué Paul Le Guen. On a fait les efforts, on a défendu ensemble. Ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions, sinon quelques frappes. Nous, on en a eu quelques unes, mais on n'a pas su être efficace. J'aurais évidemment préféré gagner 5-0, mais je suis réaliste. Je ne suis pas déçu par la façon dont on a joué. Il ne faut quand même pas oublier que le Dynamo se ballade dans son Championnat. Je trouve que face à ça, on a très bien répondu».

L'optimisme ambiant qui régnait dans les couloirs du Parc des Princes trouve son explication dans les deux dernières sorties européennes du Paris-SG. Que ce soit contre Wolfsburg (3-1) ou Braga (1-0), les Parisiens sont toujours parvenus à rapporter un résultat positif de leur déplacement. «Les trois matches qu'on vient de faire se ressemblent, analyse Landreau. La seule différence, c'est qu'à chaque match, l'adversaire est meilleur. C'est normal puisqu'on se rapproche de la fin. Ce soir, le résultat nous offre une lecture un peu particulière. Par rapport à nos précédentes rencontres, on sait que c'est essentiel de ne pas avoir pris de but à domicile. Maintenant, le seul petit regret, c'est qu'on avait sans doute les moyens d'en marquer un...».

«Reporter les problèmes sur Kiev»

Marquer, Paris devra impérativement le faire dans une semaine à Kiev s'il veut atteindre le dernier carré. «Il faudra jouer un peu plus vite qu'eux car ils se replacent très vite derrière, préconise Luyindula. On sait que quand on prend des risques, il y a forcément plus de déchets, mais ce soir, on aurait dû en prendre un peu plus». Même s'il rappelle que «jouer en Ukraine n'est jamais simple, on l'a encore vu tout à l'heure avec Marseille», Mickaël Landreau, considère qu'il ne faut pas grand chose pour que la qualification bascule du côté parisien. «Il suffit d'un but, dit-il. C'est ce qu'ils craignent le plus, ça leur mettrait la pression». «Tous les problèmes seraient alors reportés sur eux», approuve Luyindula. Paris a conscience qu'«un quart de finale, ce n'est pas donné à tout le monde.» «Il faudra saisir notre chance», assène le jeune Tripy Makonda. Le rendez-vous est pris.

E. T (au Parc des Princes)

L'équipe.fr
D'Alessandro
Citation
Foot - C3 - Dynamo - El-Kaddouri : «50% du travail»

Le milieu du Dynamo Kiev, Badr El-Kaddouri, a qualifié de «bon résultat» le match nul (0-0) obtenu par sa formation sur la pelouse du Paris-SG, jeudi, en quart de finale de la Coupe de l'UEFA. Promu capitaine en l'absence de Taras Mikhalik, blessé, l'international marocain estime que sa formation a fait «50% du travail» avant le match retour prévu dans une semaine à Kiev. «L'essentiel, c'était de ne pas prendre de buts, a-t-il assuré après la rencontre. Il faudra redoubler d'efforts chez nous si on veut se concentrer un peu plus sur l'attaque».

Lorsqu'on lui signale que le club de la capitale se trouvait dans une situation identique contre Braga, au tour précédent, El-Kaddouri ne se dit pas inquiet. «Ça ne nous fait pas peur, affirme-t-il. Paris n'est pas une équipe stable. Ils ont perdu tous leurs gros matches que ce soit contre Marseille (1-3), Toulouse (1-4) et Bordeaux (0-4). C'est une équipe en manque de confiance ces derniers temps». Il lui reconnaît tout de même un certain «style». «Mais ce soir, on a montré qu'on pouvait s'adapter, notamment défensivement».

«Paris bienvenu à Kiev»
Interrogé sur l'ambiance à laquelle Paul le Guen et ses joueurs seront confrontés dans une semaine à Kiev, le milieu de terrain promet dans un sourire qu'ils «seront les bienvenus à Kiev». «Mais ça ne sera pas comme ici, prévient-il. Ça sera un stade avec 27 000 personnes. C'est une petite enceinte, c'est la maison et on ne laissera personne venir gagner là-bas». Depuis le début de sa campagne européenne, le Dynamo ne s'est incliné qu'une fois dans son stade Valeri Lobanovskiy : contre Porto (1-2) en Ligue des champions. Depuis, Valence y est allé chercher un nul : 1-1. Ce score irait parfaitement aux Parisiens. - E.T. (au Parc des Princes)

lequipe.fr
Citation
Sessegnon : « Un résultat amer »
Réactions | 10/04/09 | 00:30

L'entraîneur et les joueurs parisiens reviennent sur ce match nul et vierge obtenu au Parc des Princes face au Dynamo Kiev.
Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« On a réussi à ne pas prendre de but, c’était le premier objectif dans cette rencontre. Nous avons eu quelques situations pour prendre l’avantage mais c’était compliqué. Le Dynamo Kiev est vraiment une très bonne équipe. Je suis globalement satisfait de l’investissement, de la combativité, car sans cela nous aurions été en souffrance. On conserve l’espoir puisque ce n’est pas un si mauvais résultat que cela. »

Stéphane Sessegnon (Milieu de terrain du PSG)

« Ce résultat est un peu amer étant donnés la qualité de jeu produit et les efforts fournis ce soir. On aurait aimé marquer ce but qui nous aurait permis d’être soulagés. Même avec un 0-0 à domicile, nous sommes capables de créer l’exploit à l’extérieur. On est capable de gagner en Ukraine même si cela va être difficile. »

Mateja Kezman (Attaquant du PSG)

« Je pense que le 0-0 n’est pas un si mauvais résultat. Nous sommes dans la même configuration que face à Braga. Je crois que nous aurons de l’espace devant au match retour pour marquer et ainsi nous qualifier là-bas. »

Jean-Eudes Maurice (Attaquant du PSG)
« Je suis heureux d’être rentré en jeu ce soir sur la pelouse du Parc des Princes, le stade de mon coeur. Le Dynamo Kiev est une équipe organisée, qui a le niveau Champions League. Ils sont venus chercher un résultat ici, à nous de gagner là-bas. »

Mickaël Landreau (gardien du PSG)

« C’est un quart de finale aller dans lequel il ne fallait pas prendre de but. Nous avons un regret car nous avons eu les opportunités pour ouvrir le score mais nous avons tout de même réalisé un très bon match. »

psg.fr
Panenka
Citation
C3- Quarts - Paris-Dynamo Kiev : un bon 0-0…

vendredi 10 avril 2009
N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure. En Coupe d’Europe, le 0-0 à l’aller et à domicile est un bon résultat. Pas de but encaissé qui hypothèque les chances au retour. Et puis, au tour précédent, c’est après un 0-0 au Parc que Paris s’était qualifié à Braga…

Côté parisien, les hommes-clefs de la rencontre : Nicolas Sarkozy et Raymond Domenech (présents en tribunes) ainsi que Yves Colleu, adjoint de Paulo. Avec Sarko, ça sent tout de suite le bouclier fiscal : Kiev joue en 4-5-1 et empêchera donc toute redistribution sociale de Sessegnon et Chantôme vers Hoarau et Luyindula, les deux attaquants parisiens.

Ray Strange est là : on est content pour lui. Mais pour superviser qui ? Landreau ? Non : Hoarau ! OK, ça se tient. Enfin, Yves Colleu, qui viendra s’exprimer à la mi-temps. Un événement : on ne savait pas qu’il parlait. Du coup, on est saisi d’une pensée fulgurante : et si cette équipe du PSG n’était pas celle de Paul Le Guen, mais celle de Colleu ? A voir…

Sinon, on a assisté à un bon match de C3, c’est à dire en fait un bon match de L1. Pas méchant, avec zéro carton jaune, même si les défenseurs ukrainiens jouaient parfois un peu limite… Ce Kiev fonctionne bien mais n’a pas l’envergure du Dynamo de Lobanovski. Reste qu’il y a de bons éléments, les défenseurs costauds Yussuf et Betao, le capitaine marocain El-Kaddouri, impeccable dans le couloir gauche, ainsi que le meneur de jeu Aliyev. Une bonne équipe compacte et technique qui fait bien circuler le ballon, un mélange de Lille et de Bordeaux. Pas facile donc pour Paris de percer le rideau adverse dense et replié dans sa propre moitié. Obligé de faire le jeu, Paris se créera peu de vraies occasions mais construira de beaux mouvements mettant en évidence un très grand Sessegnon. Des prises de balle vertigineuses et des accélérations démentielles. Stéphane est - hélas ! - mûr pour Chelsea... On a vu aussi du bon Chantôme, intéressant surtout en première mi-temps, un bon Clément très travailleur et un Hoarau honnête. Petite révélation : le petit Makonda, en latéral gauche (19 ans et pas mal d’aisance, à suivre). Points noirs : Luyindula, trop effacé devant, et un Rothen trop imprécis sur ses balles arrêtées.

Deux occases nettes, donc : une reprise à bout portant aux dix mètres de Chantôme détournée du pied par le gardien Bogush (30ème) et une échappée en solitaire avortée par excès de gourmandise par Sessegnon, parti quasiment seul au but mais rattrapé par Betao au moment de la frappe (55ème). Sinon, Kezman est entré sous les sifflets à la 60ème. Pas convaincant, comme d’hab’. Quant aux motivations de Le Guen de vouloir jouer à fond ce match, cette C3, elles étaient réelles. Seuls Makélélé et Giuly sont restés sur le banc, préservés pour le gros déplacement à Lille de dimanche. Pas un scandale en soi concernant Claudio, vu que Chantôme a été correct. Par contre Giuly aurait pu se montrer plus à son avantage que Peguy. Mais, bon : rien n’est moins sûr. Un bon point pour le public parisien, meilleur public de France (avec Marseille ?). Y’a pas photo. Paris a donc son destin en main pour le match retour. A Kiev, ce sera au Dynamo de faire le jeu : il y aura des possibilités de contres. Tiens, on pourrait même voir Giuly titulaire. Le moment d’oser, de forcer un peu plus le destin, non ?

Chérif Ghemmour


Citation
On était en Boulogne pour PSG-Kiev

vendredi 10 avril 2009

On s’est dit ça fait douze ans, c’est la Coupe d’Europe, c’est spécial. On s’est dit bah, soyons fous, allons en Boulogne, pour voir si ce que tous les médias disent, c’est vrai. Alors, on était en Boulogne pour PSG-Kiev.

Au départ, il y a quand même 25 € à débourser. Le tout pour une place en tribune dite “populaire”. On s’est dit, ça fait quand même un peu, c’est une somme. Et puis il y a l’apéritif, on avait lu dans les médias que les gens dans cette tribune étaient parfois imbibés de haine mais presque toujours imbibés d’alcool. Du coup, il y a aussi le budget bières. Rien de prétentieux, hein, le supermarché du coin, un pack, des chips. En tout, la soirée foot, la vraie, revient à une trentaine d’euros. Mais voir le premier quart de finale du Paris-SG depuis douze ans en tribune Boulogne, ça n’a pas de prix qu’on a pensé.

La première mi-temps s’annonce plutôt bien. Bon, il n’y a pas d’animation particulière à l’entrée des joueurs, mais la tribune gueule bien, à l’anglaise, à l’arrache. Ça résonne fort, on se dit, ça doit être ça le parfum de l’Europe, un truc qui fait qu’on s’époumone plus que contre une vulgaire équipe de L1, une atmosphère qui fait qu’on est un peu plus excité qu’à l’ordinaire. Bref, le coup d’envoi du match est salué par une “Marseillaise”, immédiatement suivie d’un « Koooop of Boulooogne », en quelque sorte la signature vocale de la tribune. Croyez-le ou pas, mais on se sentirait presque l’âme d’un voyou, entouré de tous ces robustes gaillards.

Bon, inutile de parler football, mais force est de constater que l’ambiance dépend tout de même sacrément du terrain. Et quand la tribune pousse ensemble, c’est impressionnant. Autrement, le Kop est loin d’être une tribune ultra au sens classique du terme. Le KOB est en effet divisé en plusieurs zones et tous ne chantent pas constamment, loin de là. Il y a d’ailleurs ceux qui regardent tranquillement la partie, assis, en papotant à l’occasion. C’est bien simple, il y en a pour tous les goûts.

Allez, une petite “Marseillaise” pour la route et voilà la mi-temps. Deux chants patriotiques lancés en 45 minutes, rien à dire, on dépasse le minimum syndical. Mais attention, rien de raciste. “La Marseillaise” en Coupe d’Europe, après tout, rien de bien scandaleux. La mi-temps, donc. Le moment où l’on se retrouve dans les coursives pour parler de tout et de rien. Du prochain déplacement à Lille, de la performance en tribune et des visiteurs.

Il y a là de beaux bébés. Le poil est près du crâne, la moyenne d’âge dépasse de bien loin la vingtaine, la taille minimale paraît être le mètre quatre-vingt et les marques Lonsdale et Fred Perry figurent au top du hit-parade. En fait, ce qui frappe surtout, c’est que tout le monde est blanc. Ce qui, si on y réfléchit l’espace d’un court instant, n’arrive presque jamais dans une ville aussi cosmopolite que Paris. Ce qui, croyez-le ou pas, fait quand même quelque chose de bizarre.

Et là, c’est le drame : merde, faut y retourner, on était bien, on discutait, on était un peu bourrés, juste ce qu’il fallait. Putain de deuxième mi-temps, putain de match. Le retour en tribune est poussif, l’ambiance à la traîne, rien de bien folichon à se mettre sous la dent : un match de foot comme un autre, plus d’excitation particulière.

On aurait presque dit de la L1 Orange. On pensait que ce qui était rare était précieux, le public du Parc n’était pas gâté ces derniers temps, mince, c’est vrai, ça devait être une bouffée d’air, un truc de dingue, l’UEFA quoi. Même pas. À 25 € minimum la soirée, le public du Parc se montre exigeant et ne gueule plus comme avant. Après tout, s’ils essaient de transformer les spectateurs en clients, on a bien le droit d’être grincheux quand le spectacle est mauvais. Alors tant pis. On s’est quand même dit qu’on repasserait dans douze ans. Pour voir.

Massimo Dalla Bona


www.sofoot.com
Hari
Citation
En Ukraine, Paris devra être encore plus fort

Tenu en échec hier soir au Parc (0-0) par le Dynamo Kiev, le PSG devra se surpasser jeudi prochain en Ukraine pour continuer l’aventure en Coupe de l’UEFA.


On Rêvait d’une demi-finale 100 % française, on se dirige tout droit vers une confrontation 100 % ukrainienne. Comme Marseille, battu 2-0 à Donetsk, le PSG aura beaucoup de mal à inverser une tendance négative la semaine prochaine à Kiev. Malgré une bonne prestation, les Parisiens n’ont pas réussi à trouver la faille et ont dû se contenter d’un 0-0 qui les place en ballottage défavorable.
Ils peuvent toujours se dire qu’ils n’avaient pas fait mieux face à Braga lors du tour précédent, mais Braga n’est pas Kiev.

Deux splendides arrêts de Landreau

S’imposer au stade Lobanovski ou décrocher un nul en marquant au moins un but sera un petit exploit… dont Paris est malgré tout capable. Paul Le Guen croit toujours aux chances de son équipe. « Ce n’est peut-être plus du 50-50 mais peu importe, on s’en fout, lâche-t-il dans un écart de langage dont il n’est pas coutumier. Le match retour sera compliqué, mais on conserve l’espoir. On a réussi à ne pas prendre de but alors ce n’est pas un si mauvais résultat que ça. »

Sous les yeux du président Nicolas Sarkozy et du sélectionneur Raymond Domenech, les Parisiens s’en remettent aux coups de reins de Sessegnon pour tenter de faire la différence. Entre la 23 e et la 33 e minute, ils se créent quatre grosses occasions par Sessegnon (deux fois), Chantôme et Rothen.

En début de seconde période, la défense parisienne, emmenée par Zoumana Camara, capitaine pour la première fois cette saison, souffre mais ne cède pas. Mickaël Landreau sauve coup sur coup le PSG grâce à deux magnifiques parades (50 e et 53 e ). Dans cette partie intense, Paris retrouve peu à peu de l’oxygène mais laisse passer les occasions comme sur ce contre où Sessegnon pèche par excès de gourmandise (58 e ).
« Au match retour, il faudra la même qualité d’organisation, la même discipline tactique mais il faudra être plus opportunistes, prévient Paul Le Guen. Je suis très satisfait de l’implication de mes joueurs mais je regrette qu’on ait mal négocié nos coups de pied arrêtés. »

Hormis leur manque de lucidité devant le but, les Parisiens n’ont pas grand-chose à se reprocher. Cette rencontre avait un parfum de Ligue des champions et ils vont vite y prendre goût. Cela peut leur apporter un surcroît de motivation pour finir à l’une des trois premières places du championnat. Pour s’en rapprocher, il ne faudra pas perdre à Lille dimanche.

Laurent Perrin


Citation
LES JOUEURS : Il a manqué l’étincelle

Paris a évolué en 4-3-3 avec Hoarau seul en pointe soutenu par Luyindula et Sessegnon sur les ailes. Dans ce schéma, les Parisiens ont mis une bonne demi-heure avant d’entrer dans le match et de se procurer leurs premières occasions.

Landreau (6). Deux bonnes parades sur des frappes lointaines à la reprise et une soirée tranquille.


Ceará (5,5). Guère inquiété sur son flanc droit. Il a tenté de provoquer des brèches en attaque mais sans beaucoup d’inspiration.

Camara (6). Un retour aux affaires sans fioritures. Après deux matchs de suspension en championnat, le défenseur central, promu capitaine, a fait preuve de vigilance à son poste.

Traoré (6). Il sonne la révolte d’une équipe endormie en première mi-temps par une montée dont le Parc raffole désormais. Un bon jaillissement devant Eremenko (37 e ). Encore une copie sans tache.

Makonda (5,5). Des sautes de concentration dans son positionnement et dans sa relance pour sa troisième titularisation au Parc même s’il apprivoise peu à peu les lieux. Le latéral gauche n’a pas toujours bénéficié du concours de ses partenaires.

Chantôme (5,5). Perdu en début de partie, il a ensuite décidé de jouer plus haut au milieu de terrain. Ce qui lui a réussi. Une énorme occasion sur un tir de près repoussé par un arrêt réflexe du gardien.

Clément (5,5). En milieu défensif axial, il a joué son rôle de récupérateur avec application. A éprouvé quelques difficultés face à la vitesse des milieux ukrainiens.

Rothen (4). Il s’offre une belle occasion en première période puis disparaît après la pause. Le milieu gauche pèche dans la construction et regarde trop souvent derrière. Heureusement, ses centres lui sauvent parfois la mise.

Sessegnon (6,5). Il perd le seul face-à-face du match avec le gardien (58 e ). Pour le reste, l’électron libre du milieu a encore électrisé la rencontre même s’il a parfois eu tendance à chercher la lumière tout seul. Le seul à créer des brèches dans la défense ukrainienne. Moins heureux sur les coups de pied arrêtés. Remplacé par Pancrate[/b] (88 e ).

Hoarau (6) Une ouverture lumineuse du bout du pied pour Sessegnon et de bons services pour ses coéquipiers. Beaucoup d’abattage mais l’avant-centre n’a jamais réussi à se mettre dans le sens du but. Obligé de glisser à gauche lors de l’entrée de Kezman. Automatiquement son influence sur la partie a baissé. Remplacé par Maurice (75 e )[/b] qui a signé sa première apparition avec les pros.

Luyindula (4,5). La tendance de Nice s’est confirmée. Il a laissé beaucoup de tonus lors des deux confrontations avec les Bleus. Une bonne interception mal exploitée en première période et un tir contré en seconde. C’est trop peu. Remplacé par Kezman (61 e ) qui s’est signalé par une activité parfois désordonnée.

A Kiev, le gardien Bogush a sorti trois arrêts de grande classe et Aliyev a fait preuve de beaucoup d’activité au milieu de terrain.

L’arbitre, M. Vink (6,5), n’a pas sorti un seul avertissement. Le signe d’une partie bien maîtrisée.

Frédéric Gouaillard


Citation
Les joueurs regrettent leur prudence


Derrière les propos convenus sur l’invincibilité d’un soir, beaucoup de joueurs du PSG semblaient regretter hier une forme de prudence qui les a conduits à concéder le nul. « On aurait préféré marquer mais on avait la crainte de prendre un but, donc on a soigné le secteur défensif. C’est peut-être dommage », lâche Fabrice Pancrate, entré en fin de match.


Le Guen joue la sécurité

Une situation d’autant plus rageante que, selon Mateja Kezman, ce Dynamo Kiev était largement dans les cordes des Parisiens. « Je connais le football ukrainien car c’est un pays où jouent quelques-uns de mes compatriotes serbes, décrypte l’attaquant du PSG. Franchement, je les attendais plus forts. Normalement, avec eux, cela va encore plus vite. » Avec davantage d’esprit d’entreprise, le PSG aurait sûrement empoché la victoire. Mais en choisissant de remplacer Guillaume Hoarau par Jean-Eudes Maurice (75 e ), plutôt que de lancer Ludovic Giuly, Paul Le Guen a clairement joué les cartes du championnat et de la sécurité. Cette attitude reflète une certaine cohérence puisque l’entraîneur parisien a toujours affiché son inclinaison pour la Ligue 1. Certains s’interrogeront sur un coaching un brin frileux que Le Guen a refusé de commenter en conférence de presse d’après-match.
Il reste que ce nul (0-0) n’est pas sans rappeler celui obtenu face à Braga lors du tour précédent (NDLR : avant une victoire 1-0 au retour).
Cette référence était d’ailleurs dans la bouche de tous les Parisiens hier soir. « On n’est pas dans une mauvaise position même s’il aurait fallu prendre un peu plus de risques, jouer un peu plus vite », confie Peguy Luyindula. Des regrets qui ne demandent qu’à être effacés la semaine prochaine à Kiev.

F.G.


Citation
LA STAT

100 % A chaque fois que le PSG a fait 0-0 au Parc des Princes à l’aller en Coupe de l’UEFA, il s’est qualifié à l’issue du match retour. Le dernier exemple remonte à Braga, cette saison, en 8e de finale. Si on prend en compte toutes les rencontres aller qui se sont soldées par un 0-0 (domicile et extérieur), le taux de réussite du club parisien faiblit à peine et s’établit à 83,3 % (le PSG s’est qualifié 5 fois sur 6).


Citation
LA QUESTION


Zoumana Camara avait-il déjà été capitaine du PSG ?
Non. Hier soir, c’était la première fois que le défenseur central portait le brassard depuis qu’il joue au PSG. Il ne l’avait appris qu’hier matin lors de la mise au vert. En début de saison, Charles Villeneuve, alors président du club, lui avait annoncé qu’il voulait lui confier cette charge quand Makelele ne jouerait pas.


Citation
PSG : Sébastien Bazin a sollicité Michel Denisot


Sébastien Bazin, le président et actionnaire de référence du PSG, a déjeuné il y a quelques semaines avec Michel Denisot, le présentateur du « Grand Journal » de Canal +. Objet de ce repas ? Le patron de Colony Capital a demandé à l’ancien chef du service des sports de la chaîne cryptée s’il serait de nouveau intéressé par la présidence du club parisien.

Denisot a répondu que non.

En revanche, il serait prêt, à l’occasion, à donner quelques conseils. Un intérêt qu’il a confirmé au magazine « GQ », dans son numéro à sortir le 15 avril : « Récemment, j’ai mangé avec Stéphane Bazin, le propriétaire du club, qui m’a proposé de m’investir. Donner des conseils, pourquoi pas ? Mais président, non merci », a déclaré l’ancien président du PSG des années glorieuses (1991-1998) avec sept trophées en sept saisons. Le retour au PSG du natif de Buzançais, dans l’Indre, constitue un serpent de mer qui revient régulièrement. Depuis ce déjeuner, Denisot n’a pas eu de nouvelles de Bazin.

Arnaud Hermant


leparisien.fr
corto-news
Citation
Le Guen, morne plaine

En concédant le nul sur sa pelouse devant le Dynamo Kiev (0-0), Paris se retrouve dans une situation complexe. A l'image de son entraîneur, Paul Le Guen, qui ne prend aucun risque, le PSG n'a pas fini de faire preuve de frilosité.

On souhaite bien du courage au Paris Saint-Germain jeudi prochain sur la pelouse du Dynamo Kiev. Si un résultat 0-0 sur son terrain s'apparente à un bon résultat dans la bouche de certains entraîneurs, français le plus souvent, la manière peut amener à se gratter longuement la tête avant d'y voir jaillir le début d'un motif de satisfaction.

Le PSG, version Paul Le Guen, possède sa griffe. Peu reluisante, parfois ennuyeuse malgré l'électron libre Sessegnon, la tendance évolue peu d'une rencontre à l'autre. Malgré tout, Paris tient sur ses pattes et son assise collective lui permet de faire bonne figure. Face à Kiev, adversaire à prendre bien plus au sérieux que Braga éliminé au tour précédent, l'oeuvre collective a laissé une impression plus que mitigée.

Peu de prises de risques, une seule occasion franche (Chantôme), à se demander si Paris n'avait pas signé pour un match de cet acabit dès le départ. La tendance reste souvent la même avec l'entraîneur parisien. Défendre, bloquer l'adversaire mais oublier l'essentiel, surprendre. En proclamant que son équipe avait "l'envie d'aller au bout", nul doute que les mots étaient choisis pour calmer les attentes des supporters. Dans les faits, Le Guen a fait du Le Guen.

Une tactique inamovible

En laissant délibérément sur le banc, Giuly et Makelele, le chef d'orchestre parisien avait ciblé ses priorités du moment en misant tout sur le championnat. Mais difficile de comprendre ses choix tactiques en cours de match qui ont consisté à remplacer poste pour poste les attaquants de départ (Luyindula et Hoarau par Kezman et Maurice). Des changements qui n'ont rien apporté de concret et qui ont surtout permis au Dynamo de prendre peu à peu le dessus dans la maîtrise du ballon. A quand une prise de risque maximale avec 5 ou 6 joueurs à vocation offensive pour tenter de créer le surnombre? L'homme de Pencran n'est pas du genre à faire évoluer sa réflexion malgré certaines évidences.

Face à une équipe de Kiev, qui promet bien des migraines à la défense parisienne dans une semaine, l'audace et le culot n'étaient encore une fois pas de mise. Cette rengaine revient sans cesse et le manque de profondeur de banc ne saurait résumer les carences actuelles d'une équipe qui cherche avant tout à ne pas perdre. Dans son antre, l'équipe de Yuriy Semin offrira un visage plus audacieux. En championnat, cette équipe affiche ainsi un bilan de 10 victoires pour 1 seule défaite tout en inscrivant 28 buts pour 4 seulement encaissés et pourra surtout compter sur ses deux joueurs clés (Kravets, grand espoir du club et Bangoura, meilleur buteur du club avec 12 réalisations en championnat).

Dans l'antre du Parc des Princes, la tendance à l'autosatisfaction se voulait malgré tout criante du côté parisien. "Nous n'avons pas encaissé de but et avons prouvé lors du tour précédent que nous avions la capacité de marquer à l'extérieur" , avançait sans surprise Mickaël Landreau. Même son de cloche chez Paul Le Guen qui soulignait "que le premier objectif était atteint en encaissant aucun but." Kiev n'est pas Braga, loin de là. L'entraîneur parisien trouvera-t-il les moyens de surprendre enfin pour réaliser un authentique exploit? On n'oserait pas y parier un Hryven...

Eurosport - Patrick BONNEIL


www.eurosport.fr
Slip
Citation
Foot - L1 - Paris-SG - Cearà veut rester
Sous contrat jusqu'en juin 2010, Marcos Cearà a déclaré vendredi vouloir rester au PSG. «Mon désir est de continuer» a expliqué le défenseur brésilien en conférence de presse. «Je ne veux pas rester uniquement deux saisons et partir. Je veux rester plus de temps et marquer l'histoire du club.» A bientôt 29 ans, Cearà termine sa deuxième année au PSG et a été titularisé à 30 reprises cette saison en Championnat.

lequipe.Fr
wub.gif
Baghib!
Interview de Rothen sur lequipe.fr
Citation
Foot- L1- PSG - Rothen : «Pas un mauvais garçon»

Jérôme Rothen s'est confié à notre site ce vendredi avant un déplacement périlleux à Lille dimanche (18h45) dans la course à l'Europe. Les prestations du milieu gauche parisien ont été inégales cette saison. L'intéressé s'en explique ouvertement et plaide pour que le Paris-SG trouve enfin de la stabilité. Le Parisien n'oublie pas les critiques dont il fait l'objet : «Ca ne se calmera pas», selon lui.

Jérôme Rothen, vous affrontez Lille dimanche, un concurrent direct. Malheur au vaincu ou rattrapage possible ?
Ca dépend des ambitions que l'on a. Si l'ambition c'est d'être dans les trois premiers, c'est forcement un match hyper important et un même tournant. Ils sont à égalité de points avec nous (55). Si on fait match nul, les deux équipes resteront concernées par la suite mais pour l'équipe qui s'inclinera, ce sera difficile après pour la troisième place. Franchement, un nul, pour nous, ne serait pas un si mauvais résultat.

Votre objectif, c'est le titre ou la Ligue des Champions ?
Si on termine dans les trois, ce sera exceptionnel compte tenu des deux dernières saisons et de l'ambition du club. Il faut être réaliste aussi et dire qu'aujourd'hui, il y a des équipes comme Lyon ou Marseille et même Bordeaux qui sont dans une bonne dynamique. Le podium, ce sera compliqué alors de là à aller chercher la première place, il faut être réaliste.

Vous ne savez pas si votre entraîneur va rester, vous n'avez pas de président exécutif et le recrutement semble au point mort. Comment jugez-vous cette période ?
Ca fait cinq ans que je suis là et ça fait cinq ans qu'il y a beaucoup de retard. Quand je regarde le vestiaire, avec Sylvain (Armand), on est les deux plus anciens et pourtant ça ne fait que cinq ans ! Il faut de la stabilité et que les joueurs restent pour construire. Aujourd'hui, on a un actionnaire qui est là, un coach présent depuis plus de deux ans. On sent que le club évolue, donc on est dans le bon sens. On revient de loin mais il faut stabiliser l'équipe et donc garder les joueurs.

Paul Le Guen doit-il rester ?
Pour moi, oui. Il mérite de rester mais ce n'est que mon avis.

Vous avez eu un début de saison franchement moyen. Quelles explications à cela ?
C'est un tout. Ca faisait deux saisons où j'étais très performant malgré les résultats du club. Psychologiquement, c'est usant, surtout ici. Et puis, inconsciemment, je me suis aussi reposé sur l'arrivée de certains joueurs. On était en manque de joueurs d'expérience et à partir de là, je me suis reposé sur eux.

Vous le regrettez ?
Non car j'en avais peut-être besoin aussi !! J'ai plus travaillé l'aspect défensif, c'était différent. C'était une fatigue psychologique plus que physique.

La sortie de votre livre («Vous n'allez pas me croire... ») a beaucoup fait parler...
Ca a fait jaser encore plus. Je m'en doutais un peu mais pas à ce point là.

Ce fut une erreur selon vous ?
Je ne regrette pas mon livre car je l'ai voulu mais ce sont les critiques qui n'étaient pas fondées. Si c'était à refaire, je n'aurais pas sorti le livre à ce moment-là. Ca a été compliqué pour moi jusqu'au mois de décembre. J'ai pu compter sur certaines personnes, pas beaucoup, mais elles étaient là. Maintenant, c'est digéré.

Paul Le Guen vous a-t-il soutenu à ce moment-là ?
Oui, on a beaucoup parlé.

Il vous reste deux ans de contrat. Que pensez-vous faire après ?
Ecoutez, plus je vieillis, plus je suis critiqué et ça ne se calmera pas. Je prends du recul par rapport aux critiques. J'évite de lire ce qui est écrit ou d'écouter mais ça me touche. Je prends sur moi mais j'ai parfois envie d'exploser, c'est chiant.

Vous trouvez qu'on en fait trop sur votre compte ?
Je ne suis pas un mauvais garçon !!! Je dis ce que je pense et même ça, ça irrite les gens. C'est la méchanceté qui est pénible, on critique mon attitude, mon jeu, mon comportement. Quand c'est injuste, c'est très pénible car je sais reconnaître quand les critiques sont justes. De toute façon, à 31 ans, ça ne se calmera pas. En tout cas pas en France.

Vous partiriez à l'étranger ?
Tout reste possible même l'étranger. Je ne vais pas fuir comme certains pourraient le penser mais rien que pour me sentir bien moi et ma famille, pourquoi pas. »

Propos recueillis par Christophe MICHEL au camp des Loges

lequipe.fr
girlinlove
Citation
10/04/2009 - 20:00

Rothen: "Le vrai tournant, c'est Lille"

Jérôme Rothen considère le match à Lille dimanche comme le match clef pour le Paris SG dans la course au podium. Le milieu de terrain du club de la capitale se confie aussi sur sa première moitié de saison difficile, lorsqu'il était "psychologiquement fatigué".

JEROME ROTHEN, quelle valeur a cette Coupe de l'UEFA à vos yeux ?

R.T. : Elle commence à devenir intéressante maintenant. La formule avec les poules est trop longue. Après, il y a les 16e de finale qu'on prend un peu à la légère. Mais aujourd'hui, on a tous envie de faire une demi-finale. Aller loin en Coupe d'Europe, ça fait toujours rêver, même si ce n'est pas la Ligue des champions.

Votre priorité reste tout de même le championnat...

R.T. : Moi, je n'ai pas de priorité. En championnat, il y a des équipes mieux placées que nous pour être champion et même pour finir 2e ou 3e. Mais on va tout faire pour continuer à jouer les trouble-fête.

Vous ne pensez plus pouvoir décrocher le titre?

R.T. : Non. Je crois que Lyon a encore une marge d'avance, d'autant qu'il n'a plus que ça à jouer. Les Lyonnais ont l'effectif, l'expérience et le classement, puisqu'ils sont toujours devant, pour conserver une fois de plus leur titre.

Le déplacement du PSG à Gerland le 25 avril peut-il être un tournant?

R.T. : Le vrai tournant, c'est dimanche. Si on gagne à Lille, on restera bien placé. Mais si on fait match nul, ce qui reste un bon résultat, on prendra du retard. Et si on perd, il faudra être réaliste et se dire que pour les trois premières places, ça risque d'être très compliqué.

Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre saison?

R.T. : Ma première partie de saison a été compliquée. Cela faisait deux ans que je réussissais de belles choses et que, malgré les résultats, j'étais toujours là, au premier plan et à assumer la pression. Inconsciemment, en début de saison, je me suis reposé sur l'arrivée de certains cadres. Dans une équipe en totale reconstruction, il fallait d'abord retrouver une ossature et je me suis un peu cantonné au travail défensif, ce qui s'est fait au détriment de mon jeu offensif. Mais peut-être que je ne pouvais pas faire plus, tout simplement.

Pourquoi?

R.T. : Psychologiquement, j'étais fatigué. Il y a eu les deux dernières saisons terribles pour le club, le contexte extra-sportif pas évident à gérer. C'est ma cinquième année ici, et mine de rien, ça use. Aujourd'hui, mes prestations sont largement meilleures. Mais par moments, j'ai aussi des consignes du coach me demandant d'être plus impliqué dans le travail défensif.

Comment vit-on le fait d'être le joueur qu'on aime détester?

R.T. : Ce n'est pas évident. Encore, quand c'est la réalité, tu ne dis rien. Mais quand ce sont des mensonges, ça te touche. Le pire, c'est que ça s'accentue chaque année. Il y a des choses qui font mal. J'ai des proches qui en ont souffert. Mes enfants? J'évite de parler football avec eux mais si mon fils déteste ce sport, ce n'est quand même pas anodin.

Il y a eu votre livre...

R.T. : Et je l'assume entièrement. Mais avec le recul, j'ai peut-être fait l'erreur de le sortir à ce moment de la saison (octobre 2008). J'aurais dû attendre un peu. Du coup, j'en ai pris plein la tronche. Et j'ai beau avoir davantage d'expérience, je reste un être humain.

Les incertitudes sur le futur organigramme du club vous pèsent-elles?

R.T. : Pas du tout. Je ne m'attarde pas sur ça. On a tous des contrats. Ce sont les joueurs et l'entraîneur qui décideront d'aller voir ailleurs ou pas.

Votre avenir, vous le voyez comment?

R.T. : Je suis sous contrat jusqu'en 2011. Il est possible que j'aie envie de rester davantage à Paris ou de tenter autre chose. Des gens écriront des choses bien avant que je décide quoi que ce soit (rires).

AFP

Eurosport.fr
Bébel
Citation
La tentation Armand

Victime d’une entorse au genou gauche contre Toulouse, le 22 mars, le défenseur parisien s’est entraîné normalement hier. Il effectuera un dernier test aujourd’hui.

STÉPHANE SESSEGNON est un garçon timide qui peine à se livrer. Hier midi, à l’issue du décrassage du Paris-SG, il a forcé sa nature, prenant le temps de répondre longuement aux multiples questions de confrères africains. L’international béninois est évidemment revenu sur la rencontre de jeudi et ce match nul (0-0) concédé à domicile face au Dynamo Kiev en quarts de finale aller de la Coupe de l’UEFA.« Un bon résultat, a-t-il répété, avec surtout l’importance de ne pas avoir pris de but à domicile. » Un thème repris et décliné par tous les joueurs interrogés à la sortie des vestiaires du Camp des Loges, visiblement ravis d’avoir tenu tête au leader du Championnat ukrainien et d’être toujours en course pour une qualification en demi-finales. Peu, finalement, sont revenus sur ces quelques opportunités bêtement gâchées en première et seconde périodes, notamment par Stéphane Sessegnon. Cette saison, les Parisiens n’aiment pas s’attarder sur les rencontres passées. Ils n’en ont de toute façon pas le temps. Leur calendrier est dense. Il n’offre aucun moment de répit.
La première page de Kiev à peine tournée, se profile déjà le déplacement à Lille, une équipe qui vole depuis quelques semaines. Un déplacement ingrat que les joueurs de Paul Le Guen, s’ils veulent encore prétendre à une place finale dans le trio de tête, n’ont pas le droit de rater.

Avec force et sans retenue dans le ballon

Pour cette rencontre au sommet, l’entraîneur effectuera les quelques changements attendus. Confortablement installés sur le banc jeudi soir, Claude Makelele et Ludovic Giuly débuteront la rencontre. Ils devraient remplacer Clément Chantôme et Peguy Luyindula, même si ce dernier, contre Kiev, a été remplacé à une demi-heure du coup de sifflet final par Mateja Kezman. En Coupe de l’UEFA, Paul Le Guen remplace habituellement à l’heure de jeu les joueurs qu’il désire titulariser en L 1... Jérôme Rothen, lui, est resté sur la pelouse. Paul Le Guen pourrait effectuer une autre modification. Elle concernerait le poste de latéral gauche. Blessé au genou gauche face à Toulouse, Sylvain Armand revient fort. Hier matin, il a participé normalement à l’entraînement, frappant avec force et sans retenue dans le ballon.
Croisé vers 13 heures sur le parking des joueurs, il nous a confié qu’il se sentait bien, qu’il ne ressentait plus rien et qu’il effectuerait un test de vitesse et de puissance, cet après-midi. À savoir désormais si Paul Le Guen prendra le risque de le faire débuter et de pousser vers le banc Tripy Makonda ? L’entraîneur garde en mémoire l’histoire de Mamadou Sakho, titularisé face à l’OM alors qu’il se remettait à peine d’une entorse à une cheville. Sakho ne jouera pas à Lille. Il souffre toujours de la cheville.

GUILLAUME DUFY

L’équipe probable : Landreau - Ceara, Z. Camara, S. Traoré, Makonda ou Armand - Makelele, Clément - Giuly, Sessegnon, Rothen ou Luyindula - Hoarau.


Citation
LILLE
Avec ou sans Plestan ?

PLESTAN (cheville) s’est entraîné à part et saura aujourd’hui s’il est apte à jouer dimanche. Sinon, Chedjou prendrait sa place en défense centrale. Obraniak, suspendu depuis deux matches, devrait faire son retour, le jeune Hazard restant sur le banc. – M. Bo.
L’équipe probable : Malicki – Béria, Rami, Plestan ou Chedjou, Emerson – Balmont, Mavuba, Tafforeau – Obraniak, Bastos – Vittek.


Citation
PSG : et si rien ne bougeait

Bazin président, Boindrieux directeur général et... Le Guen entraîneur : par pragmatisme, Colony pencherait pour cette solution la saison prochaine.

SAMEDI DERNIER, Parc des Princes, avant une séance à huis clos. Dans le vestiaire, Sébastien Bazin s’adresse aux joueurs à la veille du match contre Nice (2-1). Une causerie inattendue, mais jugée nécessaire au sein du club. Parce que le groupe se lasse de constater que l’avenir du PSG reste dissimulé derrière un voile épais, voire opaque. Sur le futur de son club, Paris bruisse d’interrogations. Et de contradictions. Quel président ? Quel entraîneur ? Quels moyens financiers ? Bazin n’a pas encore apporté de réponse claire et définitive. Mais l’heure de trancher semble toute proche.
Ces temps-ci, le directeur Europe de Colony Capital est décrit au sein du club comme un dirigeant dont la position a évolué. Le 3 février, il avait pris la succession de Charles Villeneuve à reculons ; dix semaines plus tard, on dit de lui qu’il a pris goût à ce poste grisant. Il en redoutait l’exposition médiatique, mais il parvient à rester fidèle à sa ligne, celle d’un homme qui ne s’exprime qu’au compte-gouttes. Et il ne voit pas une raison implacable de se retirer ce titre de président. D’autant qu’un équilibre s’est dessiné en interne, avec la présence au siège du club de son bras droit, Philippe Boindrieux, le directeur général. Bazin semble également s’inscrire dans une logique d’actionnaire de référence (62,5 %) : plutôt que de déléguer à nouveau le pouvoir à des dirigeants sans résultats ou un peu trop impulsifs (Cayzac, Moulin, Villeneuve), il semble préférer voir un PSG sous le contrôle direct de Colony.
Comme Bazin, Paul Le Guen a évolué ces dernières semaines. Très enclin à partir il y a encore un mois, et de préférence à l’étranger (Fenerbahçe, Atletico Madrid), l’entraîneur apparaît moins fermé à la perspective de rester si on la lui propose. Sur ce sujet, Sébastien Bazin envoie des signaux contradictoires selon les interlocuteurs auxquels il s’adresse. À moins que ceux-ci ne reçoivent que les signaux qu’ils veulent bien entendre.

Le Guen reste ouvert

Dans les coulisses du PSG, la toute dernière tendance dit que Bazin s’apprêterait à proposer une prolongation à Le Guen, qui arrive en fin de contrat le 30 juin. Ce n’est pas forcément un choix enflammé : s’il lui propose effectivement un nouveau contrat, Bazin aura mis du temps à se décider et il n’ignore rien des réticences que suscite le coach, tant auprès d’une partie du groupe qu’au sein du conseil d’administration. Mais en cas de changement, le président parisien se heurterait à plusieurs contraintes, dont celle de trouver un successeur qui accepterait de venir sans poser d’exigences trop coûteuses en matière d’effectif. D’autant que Colony, comme l’été dernier, ne mettra sur la table aucune enveloppe pour recruter. Les 15 millions d’euros éventuels d’une qualification en Ligue des champions combleraient a priori une partie des pertes mais ne serviraient pas à relancer la machine. Et il n’y a toujours aucun investisseur à l’horizon disposé à injecter 30 millions d’euros simplement pour acquérir 35 % du club.
Si Bazin lui soumet un nouveau contrat dans les prochains jours, rien ne dit que Le Guen le signera. Mais il l’étudiera de près. Le coach n’exclut pas de rester, mais il ne concevrait de renouveler son contrat qu’après avoir clarifié quelques sujets, tels que le sort d’Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Les deux anciens coéquipiers entretiennent une relation glaciale et tandis que Roche s’imagine bien promu en directeur sportif l’été prochain, cette perspective ferait fuir Le Guen à coup sûr. Si Roche devait partir, le nom de Jean-Luc Buisine, qui occupe la même fonction à Lille et qui avait rencontré Bazin l’été dernier, ne manquerait pas de resurgir.
Le cas Le Guen renvoie aussi au dossier Makelele. L’entraîneur estime sa relation cordiale avec son capitaine. Le joueur, lui, a prouvé récemment à Madrid que le fond de sa pensée n’était pas toujours facile à saisir. Même auprès de ses proches, le discours est dur à suivre mais certains ont compris qu’il arrêterait sa carrière si Le Guen était confirmé. Encore un sujet de réflexion pour Bazin.

JÉRÔME TOUBOUL


L'Equipe
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.