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Homer
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Le PSG devrait rester à Saint-Germain-en-Laye

La direction du PSG aurait choisi un terrain de 60 ha au nord de l’actuel camp des Loges pour y installer son centre d’entraînement.

Et le vainqueur est… Saint-Germain. Rien n’est encore acté, mais après s’être penchée sur d’autres candidatures, la direction du PSG étudie de nouveau dans le détail le site proposé par la sous-préfecture des Yvelines pour remplacer l’actuel camp des Loges. Après des mois de silence, d’atermoiements et de revirements en coulisse, la donne a sensiblement évolué.

Au point qu’aujourd’hui, cette « candidature tient la corde » selon un connaisseur du dossier.

Si rien ne vient perturber les discussions en cours, le PSG devrait donc implanter son nouveau centre d’entraînement sur un terrain de 60 ha situé au nord de la forêt de Saint-Germain, en bordure de l’étang du Corra, de la nationale 184 et proche de la Seine. Il s’agit d’anciennes terres d’épandage appartenant à la Ville de Paris, en jachère depuis plusieurs décennies. Sur cet espace, le club veut loger ses joueurs professionnels, son centre de formation et ses équipes amateurs (les féminines resteraient au camp des Loges) avec treize terrains de foot, dont un couvert, un centre médical, deux stades avec tribunes et des hébergements.

Une enveloppe de 50 millions

Une réunion technique s’est tenue mardi sur la zone entre des représentants du club, de bureaux d’études et des communes de Saint-Germain et de Paris. Il s’agissait pour les différentes parties de connaître les caractéristiques du lieu en matière d’inondations et de pollution, et de savoir dans quelle mesure elles étaient gênantes pour le projet du PSG. Deux récentes études, menées par les services techniques de la Ville de Paris et le syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), ont conclu que les terres visées par le PSG n’étaient pas trop polluées : 15% de la superficie seulement, selon certaines sources, avec essentiellement des traces de métaux lourds et de PCB (polychlorobiphényles). Le risque principal consiste en des remontées d’odeurs lors de pluies importantes.

Aujourd’hui, le PSG souhaite savoir combien de temps durera la dépollution et quel en sera le coût. Des négociations entre les villes de Paris et de Saint-Germain sont en cours pour savoir à qui incombera cette dépense. « Nous aimerions aller plus vite sur ce dossier mais nous avons du mal, confirme Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du Paris Saint-Germain. Cela prend du temps car techniquement, c’est un dossier compliqué. Nous entrons aussi dans une période politique pas facile avec les élections municipales. Nous ne voulons mettre personne en difficulté ni que cela devienne un argument électoral. Donc, il n’y a plus de calendrier. » En privé, la direction parisienne aimerait néanmoins finaliser cette question d’ici la fin de l’année. « On a aussi perdu du temps parce qu’à un moment, on s’est concentrés uniquement sur Versailles en abandonnant les autres pistes et ça a capoté », avoue un salarié du club, au courant du dossier.

Le PSG a prévu une enveloppe de 50 M€ pour acquérir les terrains, une fois qu’ils seront dépollués. Si un accord est trouvé, la Ville de Paris vendra ses terrains à celle de Saint-Germain, qui les cédera ensuite au club parisien. A charge pour la commune yvelinoise de modifier le plan local d’urbanisme et de réaliser les aménagements d’urbanisme nécessaires (accès routiers, etc.).


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Emmanuel Lamy : « La meilleure solution »

Le maire de Saint-Germain-en-Laye attend la décision de la direction du PSG. Les dernières nouvelles doivent le rassurer, mais Emmanuel Lamy se veut prudent sur ce sujet.

Le futur centre d’entraînement du PSG devrait rester à Saint-Germain-en-Laye, vous devez être ravi…

Emmanuel Lamy. Je vais annoncer officiellement, d’ici quelques semaines, ma candidature à la mairie de Saint-Germain-en-Laye. Dans le contexte actuel tendu, je redoute que le dossier du PSG perde son aspect sportif pour prendre une autre tournure en raison de la nationalité de son actionnaire, le Qatar, et de la polémique sur le Mondial 2022.

Le maintien du PSG dans votre ville serait-il un succès personnel ?

J’ai toujours souhaité que le PSG reste et j’ai toujours pensé que c’était la meilleure solution. Si ce que vous dites est vrai, tant mieux et finalement, je ne serais pas trop surpris. Comme depuis le début, je reste prudent sur ce dossier.

Vous devez bien avoir des relations avec le PSG sur ce sujet, avec Jean-Claude Blanc notamment…

Oui, on se parle en effet mais le club a d’autres dossiers à régler avant celui-là. Le sujet du futur camp des Loges ne devra pas être parasité par des éléments extérieurs, notamment la campagne des municipales. Il doit être traité sous l’aspect sportif.


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Les autres candidats sans nouvelles

Elles étaient cinq au départ. Cinq villes des Yvelines, dont Saint-Germain-en-Laye, à s’être portées candidates pour accueillir le nouveau centre d’entraînement du PSG. Soucieux de se faire une idée de la solidité des dossiers, le président Nasser al-Khelaifi avait d’ailleurs inspecté ces cinq sites en décembre 2012.

« Mais, depuis, c’est un silence de mort, déplore le maire UMP de Montesson, Jean-François Bel, qui propose un terrain de 30 ha avec une extension de 15 ha. Le club n’a jamais répondu à notre candidature, donc, pour moi, le dossier est enterré. »

Même son de cloche du côté de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je comprends que ce ne soit pas leur priorité, mais les dirigeants auraient pu envoyer un courrier pour nous avertir », indique un responsable du projet. Carrières-sur-Seine ne nourrit guère plus d’illusions, mais fait mine d’entretenir la flamme de l’espoir. « On n’a pas eu de contact récent et on sait que nous ne sommes pas dans la boucle. Mais on est toujours candidats si le PSG revenait à considérer notre dossier. Notre foncier est toujours disponible (30 ha) », avance-t-on au cabinet du maire.

Poissy hors jeu

La candidature de Poissy, un temps au coude-à-coude avec Saint-Germain-en-Laye, apparaît également mal en point. La région doit voter aujourd’hui son schéma directeur (Sdrif) qui doit maintenir la zone de 50 ha en terres agricoles. « Le président de la région (NDLR : Jean-Paul Huchon) s’est engagé à ne pas requalifier ces terrains en zone de loisirs constructible », se félicite Patrick Febvret, responsable juridique et foncier de la chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France. Ce dernier avait promis un « Notre-Dame-des-Landes » aux dirigeants du PSG si ces derniers avaient élu domicile sur les terrains de Poissy. De quoi refroidir les prétentions parisiennes.

Mamy Andriamasomanana, le directeur de cabinet du maire de Poissy, en convient. « Si la région ôte la pastille orange (NDLR : qui requalifie les terres agricoles en terres constructibles), ce serait le début de la fin », avoue-t-il.

Enfin Versailles qui n’a pas officiellement déposé de dossier aurait préféré se retirer de la course. Le maire, François de Mazières (UMP), dément tout contact avec le PSG, mais, en réalité, il n’aurait pas voulu s’exposer à d’éventuelles critiques à quelques mois des élections municipales.


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Sirigu incertain, Ibra s’est entraîné

Et si Salvatore Sirigu ne gardait pas les buts parisiens demain? En effet, le gardien italien s’est fait mal au genou hier après-midi lors de la séance d’entraînement. Il a ressenti une douleur et a reçu des soins jusque vers 19 heures. Sirigu est donc incertain pour la réception de Bastia demain, à 17 heures, au Parc. Un point sera fait aujourd’hui sur sa capacité ou non à tenir sa place.

Quant à Zlatan Ibrahimovic, touché au genou lui aussi la semaine passée, il s’est entraîné à part avec un préparateur physique. Arrivé vers midi au centre d’entraînement, le Suédois a été longuement soigné avant et après la séance. Incertain mercredi, Ibra pourrait être déclaré apte pour la réception du club corse.

Zlatan Ibrahimovic a du cœur. L’attaquant parisien a profité de la trêve internationale pour répondre à l’enfant bosnien âgé de 8 ans atteint d’une leucémie qui avait manifesté le souhait de le rencontrer. Ibra a posté mardi une vidéo sur Internet où il s’adresse en serbo-croate au jeune garçon en fin de vie. « Salut, Hajrudin, c’est Zlatan. Depuis que j’ai entendu parler de toi, j’ai beaucoup pensé à toi, lui dit-il. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir, mais j’ai un cadeau pour toi. Je t’ai dédicacé un maillot. Je te donnerai aussi celui que j’ai porté contre Benfica, quand j’ai marqué deux buts. Et je veux que tu saches que je pense beaucoup à toi. »


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Zlatan offre son maillot au jeune Bosnien malade

Zlatan Ibrahimovic a du coeur. Le joueur a répondu à l'enfant bosnien atteint d'une leucémie qui avait manifesté le souhait de rencontrer la star du PSG. Ce dernier a posté mardi soir une vidéo sur internet où il s'adresse, face caméra, au jeune garçon en fin de vie.

«Salut Hajrudin, c'est Zlatan. Depuis que j'ai entendu parler de toi, j'ai beaucoup pensé à toi, lui dit-il en fixant la caméra. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir, mais j'ai un cadeau pour toi. Je t'ai dédicacé un maillot. Je te donnerai aussi celui que j'ai porté contre Benfica, quand j'ai marqué deux buts. Et je veux que tu saches que je pense beaucoup à toi.»

Atteint par la leucémie en 2007, l'enfant de 8 ans a été soigné durant trois ans en Allemagne, où il a subi trois greffes de moelle osseuse. Avant de rentrer chez lui, en Bosnie, à la fin du mois de septembre. C'est au début du mois suivant que sa mère a fait connaître la volonté de son fils de rencontrer son idole via une vidéo publiée par l'association Light for tomorrow. «Les médecins lui ont donné encore quatre semaines à vivre. Il rêve depuis longtemps de rencontrer Ibrahimovic et d'assister à l'un de ses matches. Ce que je veux le plus au monde, c'est qu'il puisse le réaliser», déclarait un peu plus tard sa mère, Amela Kamenjas, au quotidien local Dnevni Avaz.
Interrogé sur cette éventualité à l'issue de la victoire face à Benfica (3-0), Ibrahimovic né d'un père bosnien avait répondu. «Je vais voir ce que je peux faire pour lui».


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Marquinhos : «Jouer la Coupe du monde, ce serait extraordinaire»

Transféré cet été en provenance de l'AS Rome pour 31,4 millions d'euros, Marquinhos, le jeune défenseur central s'est exprimé jeudi après-midi en conférence de presse à propos de ses premiers pas au PSG (2 buts en championnat et un en ligue des champions).

«Les débuts étaient très difficiles pour moi, a-t-il expliqué. Je suis arrivé à court de forme, je n'étais pas à 100% mais j'ai pu compter sur le soutien du staff et du club pour planifier ma récupération. Maintenant, je me sens bien physiquement et mentalement mais j'ai encore une grande marge de progression. Il faut juste continuer à bien travailler».

Interrogé ensuite sur ses chances d'intégrer la sélection brésilienne pour la Coupe du monde en juin prochain, Marquinhos n'a pas botté en touche. Bien au contraire. «Je ne m'interdis pas de rêver à la Coupe du monde, a-t-il répondu. C'est possible, je dois croire en moi. Jouer la Coupe du monde au Brésil chez moi, ce serait extraordinaire. Pour y arriver, je dois faire de mon mieux pour retenir l'attention du staff de la Seleçao. J'ai la chance de jouer dans une équipe comme le PSG qui est composée de plusieurs joueurs de l'équipe nationale. Donc j'ai grâce à eux une bonne visibilité. A moi d'en profiter».


Le Parisien.fr
Kaionedirection
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Rabiot : «Je ne veux pas vivre ce que Sakho a connu»

Adrien Rabiot, le grand espoir parisien, affirme son amour du club, mais redoute qu’un jour on le laisse de côté.

Capitaine de l’équipe de France des moins de 19 ans, Adrien Rabiot a vécu une trêve internationale très intense avec trois matchs en moins d’une semaine. De retour dans son cocon de Saint-Germain-en-Laye, le jeune milieu de terrain du PSG, 18 ans, a repris des forces en vue d’une probable titularisation contre Bastia cet après-midi. Sa méthode ? Les grasses matinées.
Nous l’avons donc rencontré à l’heure du déjeuner. Frais et disponible, il a répondu avec la même franchise à (presque) toutes nos questions.

Vous avez fait du chemin depuis vos débuts chez les pros l’an passé.

Adrien Rabiot. En termes de temps de jeu, un premier palier a été franchi. Je joue plus régulièrement, je rentre en jeu presque à chaque rencontre (NDLR : sauf contre Ajaccio et Monaco) et je suis parfois titulaire. Ensuite, je me sens plus à l’aise dans la vie du groupe et plus confiant sur le terrain. Je ne suis plus « le petit jeune qui débute ».

A quoi est lié ce supplément de confiance ?

Mon prêt à Toulouse m’a fait beaucoup de bien. J’ai disputé 13 matchs de Ligue 1 (1 but et 2 passes décisives, entre février et mai 2013). Cette expérience m’a donné des repères et j’ai montré aux autres de quoi j’étais capable. Y compris à mes coéquipiers du PSG.

Quels ont été, pour vous, les moments importants de ce début de saison ?

Il y en a eu plusieurs. Début août, d’abord, Laurent Blanc m’a pris à part pour me dire qu’il comptait sur moi et qu’il était opposé à l’idée que je reparte en prêt. Ensuite, mon but contre Guingamp, mon premier au Parc, a été une émotion incroyable. Le plus grand moment. Je retiens aussi mon entrée en jeu au Vélodrome et la victoire qui a suivi.

A cet instant, avez-vous eu le temps de stresser ?

Pas du tout. Au contraire, j’étais heureux. C’est le genre de match que tout le monde veut disputer. Surtout pour un jeune comme moi, formé au PSG. En plus, l’ambiance du Stade-Vélodrome est plus excitante que « flippante ». Le public pouvait me huer tant qu’il voulait, cela ne m’aurait pas déstabilisé. De toute façon, je n’entends rien dans ces moments-là. Je suis concentré à fond pour réussir mes premières passes, gagner mes premiers duels.

Quel est votre objectif personnel cette année ?

Je pense pouvoir accrocher une place de titulaire de manière plus régulière. Si nous sommes toujours quatre au milieu (avec Matuidi, Thiago Motta et Verratti), c’est un objectif envisageable à condition bien sûr que mes performances soient positives. Mais si un nouveau milieu de terrain est recruté au mercato d’hiver, cela changera la donne pour moi. Il faudrait alors que je pense à mon avenir.

Votre statut de joueur formé au club est-il un atout ou un problème ?

L’étiquette « joueur formé au PSG » existe. Je sais qu’elle est importante aux yeux des dirigeants ou des supporteurs. Mais cela ne me suffit pas. Si c’est pour être mis de côté le jour où d’autres joueurs seront recrutés à mon poste, ce n’est pas la peine. Je ne veux pas vivre ce que Mamadou Sakho a connu.

Que voulez-vous dire ?

Mamadou n’allait pas rester indéfiniment au PSG sous prétexte qu’il était un joueur formé au club. Au bout d’un moment, quand il a compris qu’il ne jouerait plus beaucoup, il a pris la décision de partir et il a bien fait.

Pourquoi n’avez-vous pas prolongé votre contrat avec le PSG alors que le club vous a fait une proposition en ce sens ?

Je préfère ne pas répondre à cette question.

Qui sont vos modèles au PSG ?

Thiago Motta, c’est la référence. L’un des meilleurs du monde à son poste. Il suffit de le regarder. Il dégage une grande sérénité. On a l’impression que c’est impossible de lui prendre le ballon. Quant à Thiago Silva, il est le pilier de l’équipe. En son absence, je trouve que nous sommes un peu moins sereins. Avec lui, rien ne peut nous arriver.

Et Ibra ? A-t-il changé en un an ?

Il est beaucoup plus détendu. L’an dernier, il avait peut-être beaucoup de pression sur ses épaules. Tout tournait autour de lui. Le titre de meilleur buteur du championnat lui a sans doute fait du bien.

Le PSG est-il plus fort cette saison ?

Oui. L’an passé, la pression était forte. Beaucoup de joueurs venaient d’arriver et il fallait des résultats immédiats. Cette saison, l’équipe est bien en place, on se connaît, l’état d’esprit est bon et les recrues se sont intégrées rapidement. Edinson Cavani en particulier. Il joue à un poste (sur un côté) qui n’est pas vraiment le sien et, en plus, il fournit souvent un gros travail défensif. Au PSG, un attaquant qui défend, ce n’est pas banal. (il sourit).

Que peut-on alors attendre du PSG cette saison ?

Nous pouvons faire de grandes choses. Sur le plan des résultats comme sur la qualité de jeu. Nous devons viser le titre de champion de France. Rien ne sera simple mais je pense que nous allons y arriver. Pour l’instant, Monaco fonctionne très bien mais, au fil de la saison, le manque de vécu commun va finir par se faire sentir et le PSG va creuser l’écart. Enfin, j’espère… Quant à la Ligue des champions, nous devons viser une place en demi-finale.

Comment appréhendez-vous le match contre Bastia ?

Comme souvent à domicile, nous allons affronter une équipe sûrement bien regroupée en défense. Il faudra être patient, bien faire tourner le ballon et, au bout d’un moment, nous trouverons la faille. Avec le temps, l’équipe apprend à résoudre ce genre de situations.

L’équipe de France A est-elle déjà un objectif pour vous ?

Je n’ai que 18 ans, donc j’ai encore un peu de temps avant d’y penser. Il me faudra d’abord gagner ma place chez les Espoirs. Mais quand je vois le parcours de Raphaël Varane ou de Paul Pogba, je me dis : pourquoi pas moi ?

Est-ce possible dans cinq ans ?

Oui, et peut-être même avant.


leparisien.fr
Homer
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Laurent Blanc : « Je suis un entraîneur chanceux »

Quelques minutes après le large et facile succès du PSG contre Bastia (4-0), Laurent Blanc a confié avoir apprécié la performance de ses protégés. Interrogé en conférence de presse sur le doublé de Zlatan Ibrahimovic, et plus particulièrement sur le premier but acrobatique de l'attaquant suédois, Blanc se veut même admiratif : « Je suis un entraîneur chanceux. On est tous sûr que ce joueur est capable de marquer des buts comme ça.

Le seul problème c'est qu'il continue à en marquer, donc à chaque fois ça surprend. C'est une grande chance d'avoir ce type de joueur. Mais tous les buts sont sympas, et le but d'Edinson (Cavani) est très fort aussi, avec d'autres qualités, mais il n'est pas simple à marquer non plus. Ils sont tous les quatre jolis, qu'ils en marquent d'autres, ça nous ira très bien. »


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Vraiment trop facile !

Football, Ligue 1/PSG - Bastia 4-0. Zlatan Ibrahimovic a illuminé le Parc, inscrivant les deux premiers buts. Cavani a parachevé le travail en signant le doublé suivant. Dans un match à sens unique.

Le PSG sera l’égal du Bayern Munich ou de Barcelone le jour où il ne se privera pas de coller des trempes monumentales à ses adversaires. Des 6-0 ou 7-0 quand il y a la place comme hier face à Bastia. Cette pointe de regret s’entendait dans la voix de Laurent Blanc à l’heure de l’analyse : « On a 15 ou 16 occasions nettes. On met certes quatre buts mais on doit être plus efficaces. »

La saison dernière, Paris avait cogné cinq adversaires d’un 4-0 (Bastia déjà, Troyes, Evian, Valenciennes et Toulouse). Et Frédéric Hantz, l’entraîneur corse, est presque content : « La logique financière aurait voulu qu’on perde 20-0. On en a pris que quatre. » Les Bastiais d’ailleurs ? Ils arboraient hier un maillot camouflage. C’est une réussite totale : on ne les a pas vus du match.

Cela va si bien en ce moment pour Paris que Laurent Blanc peut se permettre de hausser l’exigence. « Au top ? On ne peut pas dire ça, confie-t-il. On peut toujours faire mieux, surtout collectivement. On fait un très bon début de saison, mais une équipe (Monaco) fait aussi bien. On ne fait rien d’exceptionnel. » Au quart du championnat se dressent devant lui les lignes de force de son équipe.

Hier, avec six joueurs français au coup d’envoi, cinq joueurs de moins de 21 ans (Marquinhos, Digne, Rabiot, Ongenda, Lucas) et beaucoup qui ne jouent jamais (les mêmes plus Jallet), on y a vu que du feu. Comme si les joueurs étaient quasi interchangeables, ayant tous assimilé la philosophie prônée par Blanc. Mercredi en Ligue des champions, Thiago Motta, Verratti, Lavezzi et Cavani réintégreront la formation au coup d’envoi, mais les doublures conservent une belle allure.

« Ils ont montré qu’on pouvait compter sur eux », se réjouit le technicien. Malgré une hiérarchie à chaque poste bien établie, les coiffeurs restent dans le coup. « C’est interdit de lâcher, ajoute Blanc. Et on va faire en sorte qu’ils n’aient jamais cette idée. » Ibrahimovic et Cavani sont aussi interchangeables, même si on ne doute pas que l’idée consiste plutôt à ce qu’ils soient complémentaires. L’un et l’autre ont disputé — c’était prévu avant le match — 45 minutes et l’un et l’autre ont inscrit un doublé et un but génial.

Trancher en faveur de l’un plutôt que l’autre, c’est un peu choisir entre la 5e et la 6 e merveille du monde. On va faire comme le PSG : on va les garder tous les deux. Cela ne peut pas faire de mal.


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Les Parisiens bluffés par leurs stars

« Que du bonheur. » En un mot, Blaise Matuidi résume la pensée de tous ses coéquipiers à l’instant de commenter les deux magnifiques buts inscrits par Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. L’un est un chef-d’œuvre de souplesse et d’audace technique. L’autre un bijou d’explosivité et de finesse. « Ce n’est pas par hasard si on a ces deux joueurs avec nous, poursuit l’international français. Ce soir (hier), on a vraiment vu deux attaquants de classe mondiale. Le but d’Ibra, c’est un but qui lui ressemble vraiment. » Adrien Rabiot dit exactement la même chose. « Il n’y a que lui pour marquer ainsi, note-t-il. Et ce que fait Edinson est aussi exceptionnel. » Salvatore Sirigu, le joueur placé le plus loin à chaque fois, n’a pas perdu une miette du récital. « Même quand ils font ça à l’entraînement, je suis bluffé, sourit-il. C’était magnifique. Franchement, c’était un match où il valait mieux être le gardien de Paris que celui de Bastia. »

Justement, Mickaël Landreau s’est montré beau joueur au moment de commenter l’ouverture du score par le géant suédois. « C’est un but venu d’ailleurs que lui seul peut inscrire. » Edinson Cavani s’est affiché aussi modeste après le match que talentueux pendant. « Marquer, c’est moins important que gagner, insiste l’Uruguayen. Ce qui compte, ce n’est pas la beauté des buts mais les trois points remportés. L’objectif, c’est de finir champion. » Chez les Bastiais, la beauté des gestes a presque fait oublier la déculottée. « Avec des joueurs d’un tel talent, c’était vraiment compliqué », souffle Wahbi Khazri. « Que voulez-vous que je vous dise, c’est du Ibra », répond en écho son coéquipier Ryad Boudebouz. Blaise Matuidi s’est en tout cas promis de ne pas tenter d’imiter son capitaine : « Ce n’est pas pour moi. Je ne suis ni assez souple ni assez technique! »


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Ibrahimovic : « Je crois qu’il est beau »

Zlatan Ibrahimovic a illuminé le Parc, inscrivant les deux premiers buts, dans un match à sens unique.

Ce PSG - Bastia, c’est d’abord l’histoire d’un chef-d’œuvre. Outre la victoire sans appel (4-0), le Parc des Princes retiendra surtout ce but sublime de Zlatan Ibrahimovic, probablement l’un des plus beaux de sa carrière. A la 10e minute de jeu, le Suédois a régalé le public d’un geste technique exceptionnel, à mi-chemin entre une talonnade aérienne et une aile de pigeon, qui a surpris Mickaël Landreau et laissé les observateurs bouche bée.

On en oublierait presque son deuxième but inscrit sur un « simple » coup de tête, trois minutes plus tard. Le petit bijou de Cavani (62e), qui s’est joué de la défense bastiaise en dribblant deux Corses, restera lui aussi dans les annales. A l’issue de la rencontre, devant les éloges, le numéro 10 parisien est resté, pour une fois, de marbre. Et a préféré se concentrer sur les performances de son équipe.

C’était presque le match parfait, non?

Zlatan Ibrahimovic.Oui, c’était un bon match. On n’a pas encaissé de but et on a marqué. C’était un rendez-vous très important, on devait le gagner. On a contrôlé la rencontre, on s’est appliqué. C’est une belle performance. Nous nous sentons bien, nous jouons bien. On doit continuer comme cela pour atteindre nos objectifs.

Vous avez aussi inscrit un magnifique but. Fait-il partie de vos plus beaux ?

(Sérieux.) Je ne sais pas. Il faut que je le regarde à la télévision pour savoir si je le place dans mes plus beaux buts. Mais il a l’air pas mal. Je crois qu’il est beau…

Pouvez-vous nous le décrire ?

Euh, non. Il faut vraiment que je le visionne (sourires).

Etait-ce important de gagner ce match avant votre déplacement à Anderlecht en Ligue des champions ?

Oui, cela nous a permis de nous mettre dans une bonne dynamique. On a retrouvé un bon rythme, celui que Paris avait juste avant la trêve. Le premier match qui suit une coupure internationale est toujours un peu compliqué. Mais nous avons su répondre présent et nous sommes dans une spirale positive pour ce rendez-vous européen. Beaucoup de matchs nous attendent dans les prochaines semaines. On espère garder la même forme et continuer sur cette voie.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

(Visage fermé.) J’ai encore mal à mon genou. C’est pour cela que je suis sorti à la mi-temps.

Serez-vous rétabli pour le déplacement à Anderlecht ?

Je ne sais pas encore. On verra.


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PSG 4 - 0 Bastia
Spectateurs : 44 000.
Arbitre : M.Varela
Buts. PSG : Ibrahimovic (10e, 13e), Cavani (62e, 89e s.p.)
PSG : Sirigu - Jallet (Van der Wiel, 67e), Alex, Marquinhos, Digne - Ongenda, Matuidi, Rabiot - Lucas, Ibrahimovic (cap.) (Cavani, 46e), Ménez (Maxwell, 71e). Entr. : L. Blanc.
Bastia : Landreau - Cioni, Modesto, Harek, Palmieri - Cahuzac (cap.), Romaric - Krasic (Ilan, 74e), Boudebouz, Khazri (Maoulida, 83e)- Bruno (Keseru, 56e). Entr. : F. Hantz.


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LES BUTS
10e : sur un centre de Lucas venu de la droite, Ongenda, au premier poteau dévie et trouve plein axe Ibrahimovic. Le Suédois bat Landreau d’une incroyable aile de pigeon. 1-0

13e : sur un coup franc côté gauche, Lucas trouve Ibrahimovic aux 6 mètres dont le coup de tête décroisé trompe Landreau. 2-0

62e : servi côté gauche, Cavani pénètre dans la surface. Il élimine Cioni d’un crochet puis réalise une magnifique roulette pour effacer Landreau, avant de marquer dans un trou de souris. 3-0

89e : L’arbitre siffle penalty que Cavani transforme en force côté droit. 4-0


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LE FAIT DU MATCH
61e : aux 20 mètres, Keseru arme une frappe enroulée interceptée par un Sirigu vigilant.


Le Parisien.fr

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Matuidi : «C'est un régal»

Comme le public du Parc des Princes, le milieu de terrain du PSG Blaise Matuidi a été ébloui par les buts magnifiques d'Ibrahimovic et Cavani ce samedi face à Bastia (4-0).

«Blaise Matuidi, quelle analyse faites-vous de ce succès facile ?

C’est avant tout une très belle victoire. On a vu que malgré les absents (Thiago Silva, Thiago Motta, Verratti et Pastore) le groupe a bien réagi. Il y a de la qualité chez les jeunes aussi. Sur le match, on a fait une bonne entame et vite mis deux buts. Ensuite, c’était évidemment plus facile. Ce soir il y a tout eu pour que ce match soit un beau spectacle. Les supporters doivent être contents.

Et vous êtes provisoirement leader…

Mais on n’y pense pas. Nous, on essaie de prendre des points à chaque journée. On est quand même invaincu depuis un bon moment, c’est bien, il faut continuer comme ça. Cela prouve que l’équipe est en pleine confiance. J’espère que l’on va poursuivre sur notre lancée mercredi en Ligue des champions (face à Anderlecht).

Que pensez-vous des buts d’Ibrahimovic et Cavani ?


Ce sont deux buts extraordinaires inscrits par deux grands joueurs. Et ce n’est pas par hasard si on les a avec nous. Ce n’est que du bonheur. Ce soir on a vraiment vu deux attaquants de classe mondiale.

«Zlatan ? C'est un but venu d'ailleurs, mais qui lui ressemble...»

Celui de Zlatan vous a-t-il surpris ?

C’est un but venu d’ailleurs. Mais c’est aussi un but qui lui ressemble. Il n’y a que des joueurs comme lui qui peuvent faire ça.

Et quel est votre avis sur le premier de Cavani ?

C’est un but dans un autre style. Edinson sait allier la finesse et la qualité technique. Lui aussi c’est un régal. Nous, ce soir, on s’est régalé.

Vous sentez-vous capable de marquer des buts comme eux ?


Non, ce n’est pas pour moi. (rires) Je ne suis pas assez souple et pas assez technique...»


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Le PSG fait le show

Grâce à des doublés d'Ibrahimovic et Cavani, le PSG a facilement dominé le SC Bastia (4-0), ce samedi au Parc des Princes. Les Parisiens sont provisoirement leaders.

Pour son millième match (toutes compétitions confondues et amicaux compris) au Parc des Princes, le Paris-SG a mis les petits plats dans les grands. Le club de la capitale a offert une prestation très solide et une victoire évidente face à une équipe de Bastia (4-0) le plus souvent réduite à faire de la figuration. Ce succès probant permet aux hommes de Laurent Blanc de s’emparer provisoirement de la tête du classement en attendant le déplacement de Monaco dimanche à Sochaux (14h00). Si on veut faire la fine bouche, on pourra toujours avancer l’argument qu’il a manqué un semblant de suspense, puisque la partie s’est quasiment achevée quand elle a commencé. On exagère à peine… Le boss Ibrahimovic avait décidé d’en finir (très) vite.

Le Suédois a une nouvelle fois été étincelant. En treize petites minutes, et seulement trois ballons touchés, il avait déjà planté un doublé. Et mis à terre une équipe bastiaise incapable de maîtriser le génie scandinave. Car il en faut du génie pour tenter et réussir des gestes comme son aile de pigeon du talon sur un centre de Lucas prolongé par Ongenda (9e). Ce but merveilleux n’est pas resté orphelin. Dans la foulée, totalement oublié par la défense corse, il a doublé la mise d’une tête franche sur un coup franc lointain de Lucas (13e).

L'incroyable exploit individuel de Cavani...

Les guerriers bastiais étaient alors assommés par ces deux éclairs du chevalier Zlatan, qui s’est du coup permis le luxe de céder sa place à Cavani pour la seconde période, en prévision du déplacement à Anderlecht en Ligue des champions dans quatre jours. Et l’Uruguayen a lui aussi enivré le public du Parc en signant un troisième but savoureux. "El Matador" a mystifié Cioni puis Landreau avec tellement de classe et de subtilité pour signer son cinquième but en Championnat (62e)... Son show était alors loin d’être fini puisqu’il a trouvé le poteau de Landreau (76e) avant de transformer un penalty en guise de cerise sur le gâteau (88e). La paire Ibra-Cavani fonctionne, et c’est paradoxalement encore mieux quand ils ne jouent pas ensemble.


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Ibra n'a pas bluffé Blanc

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc n'a pas été surpris par la prestation lumineuse de Zlatan Ibrahimovic ce samedi contre Bastia (4-0).

Laurent Blanc a avoué ce samedi après la nette victoire du PSG contre Bastia (4-0) qu'il n'avait pas été particulièrement bluffé par Ibrahimovic, auteur d'un doublé en début de match mais surtout d'un but "zlatanesque" après neuf minutes de jeu. «On est tous sûr que ce joueur est capable de marquer des buts comme ça. Le seul problème c'est qu'il continue à en marquer, donc à chaque fois ça surprend.»

L'entraîneur parisien se félicite de compter dans son effectif un joueur de la trempe d'Ibra : «C'est une grande chance d'avoir ce type de joueur qui est capable, par un exploit personnel, de débloquer une situation. C'est une grande chance pour l'entraîneur que je suis.» Pour le Cévenol, pas question toutefois d'avoir une préférence entre les bijoux d'Ibrahimovic et Cavani. Les deux sont différents, et hors normes. «Mais tous les buts sont sympas, et le but d'Edinson (Cavani) est très fort aussi, avec d'autres qualités, mais il n'est pas simple à marquer non plus. Ils sont tous les quatre jolis, qu'ils en marquent d'autres, ça nous ira très bien.»

Outre les doublés d'Ibrahimovic et Cavani, Blanc s'est dit satisfait et rassuré par «les intentions de jeu affichées». «On n'a pas tout fait bien, a-t-il quand même reconnu. En première période, on a parfois joué un peu faux, avec de si jeunes joueurs c'était aussi un peu prévisible. Mais après on a rectifié le tir. Ce qui est bien, c'est que quel que soit le système, les joueurs, notre philosophie, notre idée de jeu est toujours la même.»


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Ibra doit revoir son but

Auteur d'un but extraordinaire ce samedi contre Bastia (4-0), l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic n'a pas été en mesure de dire après la rencontre si cette réalisation était la plus belle de sa carrière. «Je ne sais pas, a répondu le Suédois. Je dois revoir le but à la télévision pour me faire une idée.»

Le Suédois était particulièrement heureux du bon parcours actuel de l'équipe parisienne. «Ce soir c'était un match important et une très belle victoire, a ajouté Ibra. Nous sommes sur un bon rythme et c'est bien d'avoir gagné de la sorte avant notre match de Ligue des champions (mercredi contre Anderlecht). Beaucoup de matches arrivent et c'est important d'être en forme.»

Resté sur le banc lors de la seconde période, Ibra est sorti par précaution. «J'ai encore mal à mon genou, a-t-il dit. C'est pour cela que je suis sorti à la mi-temps.»

L'Equipe.fr
Homer
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Pastore, moral touché

Javier Pastore n'a pas participé à la belle après-midi du PSG samedi contre Bastia (4-0). L'Argentin était forfait pour cette rencontre, officiellement en raison d'une blessure à la cuisse droite. Si cette dernière est réelle, c'est surtout le moral en berne du milieu de terrain qui a provoqué son absence. En manque de confiance, Pastore a préféré esquiver des retrouvailles avec le Parc des Princes, qui l'avait sifflé lors de son dernier match à domicile (victoire 2-0 contre Guingamp, le 31 août).

«Le malaise Pastore», un article à retrouver ce dimanche 20 octobre dans L'Équipe

L'Equipe.fr
Varino
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C’est qui le plus beau ?

Ibrahimovic et Cavani, impressionnants tour à tour, hier contre Bastia (4-0), ont tous les deux marqué un but exceptionnel. Et se repose la question de leur association dans l’axe.


L’UN, ZLATAN Ibrahimovic, a quitté le Parc un soupçon agacé, la faute, paraît-il, à un genou douloureux. Son premier but ? « Il faut que je revoie les images. J’ai l’impression, oui, qu’il est très bien classé dans la hiérarchie de mes buts. » L’autre, Edinson Cavani, pourtant remplaçant au départ, était moins crispé mais pas plus affable. Son but ? « Oui, il est magnifique mais celui d’Ibra aussi », sourit l’Uruguayen, dans une manière de reconnaître que l’ouverture du score du Suédois semblait appartenir à une autre dimension.

Alors d’Ibra et de Cavani, tous deux auteurs d’un doublé, qui est le plus fort ? Les votes des acteurs de la rencontre d’hier s’orientaient davantage vers le premier. Entre ceux qui restaient pantois, comme Lucas Digne – « Bah, c’est Ibra quoi !» , se marrait-il –, et ceux qui décryptaient l’oeuvre du Suédois avec un peu plus de précision, tel Blaise Matuidi – «Il n’y a que des joueurs comme lui pour réaliser ça. Il faut être technique, avoir de la vitesse et de la vista en même temps » –, tous louaient l’incroyable talent du géant suédois. Et l’impression de surnaturel qui flottait dans les couloirs du Parc gagnait jusqu’au vestiaire bastiais. C’est d’abord Gianni Bruno, l’avant-centre corse, qui préférait en sourire : « Il est dos au but et il plante en pleine lucarne du talon, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?» Puis ce fut au tour de Mickaël Landreau de comparer les deux buteurs : « Le premier, il n’y a qu’Ibra qui peut le mettre, raconte le gardien international français. Il y a son aile de pigeon, bien sûr, mais le plus impressionnant, c’est la vitesse et la précision de son geste. Le but de Cavani (il efface un défenseur puis le gardien corse d’une roulette avant de marquer en angle fermé) est également très beau mais d’autres attaquants en sont également capables, même s’il y a beaucoup de fluidité et de qualité dans ses dribbles.»

BLANC : « EDINSON PEUT JOUER PARTOUT AVEC LA MÊME EFFICACITÉ »

« Ce sont deux buts magnifiques et, pour moi, ce sont deux des meilleurs attaquants en Europe, martelait toutefois Alex, le défenseur brésilien. Face à eux, toutes les défenses sont effrayées. » Encore faut-il qu’ils soient alignés ensemble. Hier, Cavani a remplacé Ibra à la mi-temps pour évoluer seul en pointe. L’Uruguayen, meilleur buteur de Serie A la saison dernière avec Naples (29 buts en 34 rencontres), a alors montré un échantillon de son potentiel et relancé l’idée d’une association avec Ibra en pointe sur laquelle planche Laurent Blanc. Mais, pour le moment, l’entraîneur parisien, lorsqu’il titularise les deux, préfère décaler Cavani sur un côté et laisser le Suédois seul en pointe, sur l’autel de l’équilibre d’équipe, justifié par les précédents résultats du PSG.

« Je pense que Cavani peut marquer depuis n’importe quelle position, insiste Blanc. J’ai regardé Argentine-Uruguay (3-2, le 15 octobre, un but de Cavani positionné à gauche de l’attaque), et ça ne m’a pas fait changer d’avis. Edinson peut jouer partout avec la même efficacité. Regardez encore aujourd’hui, il est venu défendre sur l’arrière droit bastiais et ce n’était pas dans les consignes. » D’une certaine manière, l’Uruguayen paie son altruisme. Ibra-Cavani en pointe, ce n’est donc pas pour demain.



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Peu d’équivalents en Europe

IL RESTE peut-être encore quelques interrogations sur l’association Ibrahimovic-Cavani : le placement de l’Uruguayen sur un côté ou le fait qu’ils ne marquent jamais tous les deux dans un match quand ils sont alignés ensemble. Mais il faut reconnaître que cette doublette a peu d’équivalent en Europe.

Au niveau du prestige, le duo de Manchester United Wayne Rooney-Robin Van Persie a une certaine allure sur le papier. Pourtant, il est moins prolifique que la paire parisienne (10 buts en Championnat et Ligue des champions contre 14). Et les deux attaquants n’arrivent pas à sortir le champion d’Angleterre (8e de Premier League) du trou, même si on ne peut pas leur demander non plus de compenser les errements défensifs de leur équipe.

Au FC Barcelone, Lionel Messi et Neymar ont le profil du duo dynamiteur de défense, sauf pour Johan Cruyff, l’ancien entraîneur du club, qui avait mis en doute cette cohabitation en début de saison. Mais pour l’instant, l’Argentin (8 buts en Liga, un triplé en C1), blessé à une cuisse depuis fin septembre et qui a fait son retour, hier, s’occupe encore de tout au niveau des statistiques. Réduire le Brésilien, moins en vue de ce côté-là, à sa finition (2 buts), serait pourtant malhonnête. Avec ses dribbles, il apporte de l’imprévu là où le jeu du Barça s’était peut-être un peu sclérosé la saison dernière. Ses cinq passes décisives, dont trois pour Messi, comme ses efforts pour s’adapter au jeu européen, sont à souligner. Quand ils seront en forme au même moment, ce duo risque de faire très mal aussi.



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L’Italie et l’Espagne ont apprécié

RIEN OU PRESQUE dans la presse numérique allemande ou anglaise, c’est dans le sud de l’Europe que les deux inspirations exceptionnelles des attaquants du Paris-SG ont été les plus commentées, hier. « Un geste technique incroyable » , « un but qui va faire partie des vidéos les plus regardées sur Internet » , La Gazetta dello Sport est revenu largement, hier, sur la spectaculaire reprise du talon de Zlatan Ibrahimovic et la large victoire du PSG contre Bastia (4-0). « Il a humilié Modesto » , avançait même le site Internet du quotidien italien. Edinson Cavani, l’ancien attaquant de Naples (2010-2013), a aussi été mis à l’honneur avec son slalom « ahurissant » . « Il appartient maintenant aux internautes de choisir lequel des deux buts est le plus beau », termine la Gazetta.

Le quotidien espagnol Marca consacre, lui, plus de titres à la Premier League et, notamment, au doublé de l’ancien Madrilène Mesut Özil avec Arsenal ou à l’expulsion de José Mourinho, l’exentraîneur du Real, avec Chelsea. Mais les performances d’Ibra et de Cavani ont eu droit à quelques lignes. « Le dernier coup d’Ibracadabra » titrait le journal sur son site Internet, qui parle « d’un coup aussi mortel que la morsure d’un scorpion » pour l’ouverture du score du Suédois. Cavani n’a pas manqué d’éloges, aussi. « Le but de l’année en France, à ranger dans la collection des oeuvres d’art » , écrit Marca à propos du premier but de l’Uruguayen, rebaptisé le « Prince du Parc » .



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Le malaise Pastore

L’Argentin était officiellement forfait hier en raison d’une blessure. En fait, le problème est surtout moral.


TOUT VA BIEN AU PSG, en dehors d’un point noir, Javier Pastore. Le milieu offensif argentin aurait dû jouer contre Bastia. Mais, à l’issue du dernier entraînement à huis clos, vendredi après-midi, l’entraîneur du PSG a finalement décidé de ne pas le convoquer dans le groupe parisien. Pourquoi ? Officiellement, pour une blessure. Ou plutôt les séquelles d’une blessure à la cuisse droite subie lors d’un match amical contre Créteil (1-3, le 6 septembre).

«Il peut s’entraîner individuellement mais, à cause de sa blessure à la cuisse , il n’est pas à 100 %, a commenté Laurent Blanc, hier à l’issue du match. Si j’ai bien compris ce que m’a dit le staff médical, c’est un problème de cicatrisation. Quand il sera en pleine santé, tout ira bien.» Pourtant, jeudi à l’entraînement, tout semblait déjà aller bien pour l’ancien joueur de Palerme, qui n’est plus apparu en scène depuis Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Blessure diplomatique ? Oui et non. L’Argentin a bien confié au staff médical ressentir une gêne. Mais il aurait pu jouer, comme Ibra a pu jouer en dépit, lui aussi, d’une gêne au genou gauche.

BLANC : « JAVIER N’EST SANS DOUTE PAS HEUREUX DANS SA VIE PROFESSIONNELLE »

En réalité, le problème est avant tout moral. Affronter le Parc des Princes, qui l’a sifflé lors de sa dernière apparition à domicile contre Guingamp (2-0, le 31 août), représentait une épreuve que l’Argentin a préféré esquiver. Après avoir enchaîné les contreperformances en début de Championnat (cinq titularisations), l’ancien joueur de Palerme, transféré pour cinq ans et 42 M€ à l’été 2011, vit un début de saison en forme de calvaire.

Il a perdu la confiance qui l’animait la saison dernière, même si c’était déjà par intermittences. « Il ne se sent pas bien. Il a du mal à s’imposer dans l’équipe face aux fortes personnalités, comme Ibra. Il a l’impression qu’on l’a pris en grippe. Il le vit mal aussi » , confie un proche du groupe. Laurent Blanc ne dissimule d’ailleurs pas complètement le problème. « Quand un joueur ne joue pas, il ne peut pas être heureux, a-t-il ajouté hier. Javier n’est sans doute pas heureux dans sa vie professionnelle. À nous de le mettre dans les meilleures conditions et c’est ce que je vais continuer à faire.»

Durant la trêve internationale, un bon de sortie a été accordé à Pastore, qui n’a plus disputé un match avec sa sélection depuis deux ans, pour qu’il aille se ressourcer en famille, en Argentine. Mais pour l’instant, le staff du PSG, qui cherche depuis le début de la saison des solutions pour le relancer, n’a pas trouvé.

L'Equipe
Alex177
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PSG : les faits parlent pour Blanc
Pour commencer, il a enfilé les chaussons de Carlo Ancelotti. Mais après une victoire (Trophée des champions), deux nuls et trois contenus discutables, Laurent Blanc a façonné une autre équipe. Pour l’instant, les chiffres parlent pour lui : treize matchs, toutes compétitions confondues, dix victoires, trois nuls, 31 buts marqués, 7 encaissés, 24 points en championnat, deux de plus que la saison dernière à pareille époque.





Un nouveau système de jeu

Depuis le changement de système, lors du match à Nantes (victoire 2-1) le 25 août, le PSG a presque tout gagné : neuf victoires et un nul (1-1 contre Monaco). Blanc, qui prône un jeu de possession afin d’user l’adversaire, a mis en place, avec Thiago Motta, Matuidi et Verratti, le milieu idéal pour garder le ballon. Autre témoin de son style : les coups de pied arrêtés. « Son » PSG a déjà inscrit 10 buts sur ces phases de jeu.

Un coaching gagnant

Blanc a appris de ses erreurs, comme la titularisation de Debuchy devant Réveillère en quart de finale de l’Euro 2012 contre l’Espagne. Avec le PSG, son coaching est tout sauf frileux. Il montre souvent dans les changements ses intentions de gagner la partie. A Marseille, à 2-2 la saison dernière, Ancelotti avait verrouillé le nul en faisant entrer Van der Wiel et Armand en plus de Jallet et Maxwell déjà présents sur la pelouse. A dix contre onze lors du dernier clasico (victoire 2-1), Blanc reste en 4-3-2 et diffuse une menace qui obligera l’OM à rester prudent. Dès le Trophée des champions, le technicien parisien a été servi dans ses choix, l’entrée d’Ongenda se révélant décisive. Depuis, sa réactivité est souvent récompensée.

Une autorité affirmée

C’est un domaine dans lequel il était attendu, à la suite notamment de l’Euro 2012. Au PSG, son autorité n’est jamais contestée. L’incident avec Jérémy Ménez lors de PSG - Benfica a été réglé sans heurt (le joueur a été privé de clasico). En match, Blanc s’est permis quatre fois déjà de sortir Ibrahimovic. Parce que l’entraîneur et la star en ont parlé avant les rencontres. Le champion du monde, nourri par son passé de joueur, a tout compris des codes d’un grand club. Il s’appuie pour toutes les décisions importantes sur ses deux meilleurs joueurs, Thiago Silva et Ibra. « Le résultat, la façon de jouer sont importants, mais la gestion des hommes, c’est le plus difficile, explique-t-il. L’expérience que j’ai vécue en équipe de France, notamment à l’Euro 2012, m’a ouvert l’esprit en termes de management. Ça m’a permis d’avoir plus de recul sur certaines situations chaudes. »
Le Parisien



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Frank Lebœuf : « Il n’est pas parti d’une feuille blanche »
Interrogé sur la part de mérite de Laurent Blanc dans les bons résultats du PSG, Frank Lebœuf, champion du monde en 1998, demande un peu de temps pour répondre avec équilibre. « Il a autant sa part que les joueurs, estime-t-il. Laurent a su installer un système de jeu qui marche bien, même si sa tâche est rendue plus aisée avec la qualité de son effectif.

Mais il n’est pas parti d’une feuille blanche. Carlo Ancelotti lui a laissé une équipe déjà très bonne. Laurent a su respecter le travail de son prédécesseur en changeant les choses petit à petit. »

L’héritage d’Ancelotti

Pour Jacques Crevoisier, ex-entraîneur adjoint de Liverpool, Blanc a su apporter sa touche au style de jeu du PSG mais sans tout rebâtir. « Quand il est arrivé, Carlo Ancelotti avait une tâche plus compliquée que celle de Blanc, constate-t-il. Lui a dû composer avec une grosse erreur de casting, Javier Pastore ! Blanc, lui, se contente, avec raison, de faire fructifier l’héritage de son prédécesseur. Il a pour lui de réussir à faire cohabiter Ibrahimovic et Cavani. Même si je pense qu’exiler ce dernier sur un côté ne peut être une solution définitive. Blanc a fait aussi preuve de cohérence en recadrant Verratti et en lui faisant perdre ses défauts de jeunesse. »

Jean-Luc Arribart, consultant sur Canal +, est assez admiratif. « Son grand mérite, c’est d’avoir déniché la solution pour stabiliser l’équipe en la faisant évoluer en 4-3-3. Son trio Motta-Verratti-Matuidi, c’est une véritable trouvaille. Il faut lui reconnaître ça. » Pour juger du management de l’entraîneur parisien, Arribart préfère attendre. « On verra ses qualités quand arriveront les premiers coups de vent, juge-t-il. Si jamais cela doit arriver, bien sûr ! »

Christophe Jallet, victime d’un pépin musculaire à un mollet contre Bastia, est forfait pour demain.

Le Parisien
Homer
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Anderlecht-PSG : Paris veut prolonger le plaisir

En cas de victoire ce soir, les Parisiens feraient un grand pas vers les 8es de finale.

Bastia a peut-être ouvert un nouveau chapitre de la saison du PSG. Voire donné une autre dimension à cette équipe. On la savait — selon l’analyse juste mais proférée le mauvais jour par Leonardo — douée pour la chose européenne. Ce PSG aime les grands défis comme on dévore les grands espaces. Quand c’est ronflant, rutilant, comme la Ligue des champions, un Monaco ou un Marseille de temps en temps, les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic prennent leurs airs d’assassins et ne plaisantent pas.

Mais face au tout-venant, ce Paris-là, version Qatar, a toujours connu plus de difficultés. Ce n’est pas un hasard si ses deux dernières défaites remontent à Reims et encore avant à Sochaux, lors de la saison précédente. Dans celle en cours, on a déjà eu droit à de la gestion poussive face à Valenciennes ou Toulouse.

Bastia marque peut-être un tournant. Comme si le PSG avait aussi envie de tout casser quand c’est fragile. Les Corses ont explosé sous le double poids d’un PSG joueur et de ses individualités extraordinaires, avec au menu Zlatalonnade de génie, modèle déposé, et les caviars de Cavani, qui ne feront peut-être un jour plus qu’un dans l’appellation (Caviarni). C’est donc Anderlecht et si le PSG est dans une humeur bastiaise, les deux amis de l’attaque parisienne pourraient augmenter leur compteur personnel.

« Il y a toujours un risque de relâchement, prévient Laurent Blanc, surtout après un bon match. A nous de prendre la rencontre du bon côté. S’il y a ce relâchement, le staff doit faire en sorte qu’il ne dure pas trop longtemps. » C’est dans cet interstice qu’Anderlecht espère se glisser pour créer l’exploit. Car ce match, si déséquilibré, ressemble à une transposition de la Coupe de France au niveau européen. Il y a souvent des surprises mais on l’a vu, Paris ne blague plus depuis longtemps.

« Un résultat positif nous amènerait tout droit vers la qualification », ajoute l’entraîneur du PSG, conscient qu’avec neuf points en trois journées, avant de jouer à nouveau contre les Belges, il pourrait envoyer le banc par la suite. Sachant que l’on parle ici des Lucas, Ménez, Digne, Rabiot, ce qui ne correspond pas exactement au concept habituel de la doublure. Ce soir, si la machine ne connaît pas de raté, on retrouvera, entre autres, la maîtrise parisienne au milieu, les foucades de Lavezzi côté gauche, la grande facilité que dégage désormais Marquinhos. A ce stade de son évolution, le PSG donne un plaisir contagieux.


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Verratti a déjà tout d’un grand

Marco Verratti, le lutin du milieu de terrain parisien, grandit presque à vue d’œil. Il mesure toujours 1,65 m mais son influence, sur le terrain comme en dehors, ne cesse de s’étendre. Est-ce le début de la maturité à bientôt 21 ans? L’un des premiers effets de la paternité qui l’attend au printemps prochain lorsque sa copine Laura aura donné naissance à leur premier enfant? Cela y ressemble fortement.

Ce pur talent du football italien, repéré par Carlo Ancelotti et Leonardo alors qu’il évoluait encore en deuxième division à Pescara, est arrivé à Paris un beau matin de juillet 2012. Le même jour que Zlatan Ibrahimovic. Autant dire dans l’anonymat le plus complet. Quelques semaines plus tard, le Parc des Princes se frottait les yeux pour admirer sa facilité technique, son art de la conservation du ballon poussé parfois à l’extrême limite, ses dribbles insolents… et risqués.

Mascotte du vestiaire parisien

« Verratti a déjà tout d’un champion », résumait alors Arrigo Sacchi, l’ex-entraîneur de l’AC Milan et actuel directeur des sélections transalpines de jeunes, dans les colonnes du « Parisien ». La saison passée, l’élève surdoué s’est certes fait tirer les oreilles à intervalles réguliers par le Mister Ancelotti. Mais il a appris. La récompense a pris la forme cet été d’une prolongation de contrat jusqu’en 2017 et d’une forte revalorisation salariale. Aujourd’hui, Laurent Blanc le fait briller dans un rôle proche de celui d’un meneur de jeu. Situé un cran au-dessus de Thiago Motta, la pointe basse du milieu à trois du PSG, Marcolino sert désormais de rampe de lancement pour les snipers de l’attaque parisienne.

« Là où Marco est le plus fort, c’est juste après la récupération du ballon, au début de la construction du jeu, apprécie Laurent Blanc. Il dispose en particulier d’une très bonne passe longue. Il ne lui manque plus que de (se mettre à) marquer des buts. » Pour nourrir ses statistiques, le jeune international italien (quatre sélections) se contente pour l’instant de délivrer des passes décisives (deux en Ligue 1 depuis le début de la saison). Des chiffres qui ne disent rien du rôle qu’il joue sur le terrain comme en dehors.

Mascotte du vestiaire parisien, tout du moins de sa partie italophone, Verratti a gagné la sympathie des boss du PSG, Ibrahimovic et Thiago Motta en tête. « Marco ose dire ce qu’il pense tout en restant à sa place, apprécie Angelo Castelazzi, membre du staff sous l’ère Ancelotti. Il n’oublie pas qu’il reste un jeune joueur en début de carrière et sait être à l’écoute des plus anciens. C’est un signe d’intelligence et d’humilité. » Domicilié à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), il côtoie très régulièrement ses voisins Lavezzi, Sirigu, Camara et Pastore. Mais avec les Français, les liens sont plus ténus. Un effet persistant de la barrière de la langue sans doute. « Marco parle un français très basique pour l’instant, sourit un proche. Il mélange les mots, ce qui fait pas mal rire ses coéquipiers. » Avec les pieds, en revanche, il se mélange rarement les pinceaux.


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Marquinhos : « J’ai pris goût au rôle de buteur »

Buteur lors des deux premiers matchs de Ligue des champions de sa carrière, le jeune défenseur de 19 ans revient sur ses premiers pas dans cette compétition et évoque l’importance du déplacement à Bruxelles.

La belle victoire contre Bastia (4-0) vous permet-elle d’aborder le match face à Anderlecht en pleine confiance ?

Marquinhos. Nous avons montré que nous étions prêts et c’est important. Car nous savons les difficultés que nous allons rencontrer face à Anderlecht. Ce rendez-vous est primordial pour nous.

Une victoire serait-elle synonyme de qualification ?

On ferait un grand pas mais il ne s’agit que du troisième match. C’est trop tôt pour parler des 8es. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que chaque victoire nous permet d’asseoir notre suprématie.

Anderlecht est-il l’équipe la plus faible du groupe ?

Si Anderlecht est en Ligue des champions, c’est qu’il ne s’agit pas d’une mauvaise équipe et nous n’avons aucune raison de les prendre de haut. Ce serait le meilleur moyen de faire une contre-performance. Restons concentrés pour repartir avec la victoire.

Vous avez déjà marqué deux buts en Ligue des champions. C’est une compétition qui vous réussit bien…

Depuis tout petit, je rêvais de disputer un match de Ligue des champions. Et je ne suis pas déçu. La Ligue des champions, ça me donne des frissons. J’ai été titulaire lors des deux premiers matchs. Et en plus, j’ai marqué. C’est une compétition vraiment spéciale pour moi.

Allez-vous tout faire pour marquer votre troisième but consécutif ce soir ?

C’est vrai que j’ai pris goût au rôle de buteur (sourires). Mais ce n’est pas ma mission principale. L’important, c’est de faire mon travail en défense le plus sérieusement possible. Si après je peux marquer, tant mieux. Mais ce n’est pas une obsession.


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Lavezzi titulaire

A l’occasion de ce 3e match européen de la saison, Laurent Blanc devrait refaire confiance à l’équipe qui a dominé Benfica au début du mois (3-0). En l’absence de Thiago Silva, toujours blessé, la charnière centrale sera composée de la paire brésilienne Marquinhos-Alex avec Van der Wiel sur le flanc droit et Maxwell à gauche.
Au milieu, du grand classique : Thiago Motta dans l’axe, Verratti et Matuidi un cran plus haut. Enfin, en attaque, l’entraîneur parisien titularisera très probablement Lavezzi pour accompagner la paire Ibrahimovic-Cavani.


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Bruxelles : des hooligans arrêtés à la veille du match Anderlecht-PSG

Plusieurs hooligans présumés ont été interpellés, mardi, à Bruxelles à la veille du match de Ligue des champions entre Anderlecht et le Paris-Saint-Germain, comptant pour la Ligue des champions. Ce match est qualifié de duel «à hauts risques» par les autorités belges et françaises par crainte d'affrontements entre hooligans des deux camps.

Selon un officier de police chargé de la sécurité de ce match, trois personnes en provenance de Paris ont été interpellées à la gare du Midi à Bruxelles, peu après leur descente de train alors qu'elles étaient en possession de gants de boxe parés de métal.

Ces trois Français avaient été repérés dans le Thalys à destination de Bruxelles par des policiers français qui ont informé leurs collègues belges. Ces derniers ont procédé à des arrestations administratives. Trois autres hommes, des Polonais en provenance de Cracovie via un train venu d'Allemagne, ont également été arrêtés à Bruxelles, selon le site internet du journal «Het Laatste Nieuws» indiquant qu'ils étaient munis de couteaux de boucher. D'après la même source, d'autres interpellations ont eu lieu aux abords du stade.

«C'est en effet probablement le match le plus dangereux de l'année. Et nous allons assurer une protection maximale de la population et des biens», a déclaré Eric Thomas, le bourgmestre (maire) d'Anderlecht, l'une des communes de Bruxelles. Le contentieux entre hooligans des deux clubs remonte au 24 novembre 1992, à l'occasion d'un huitième de finale aller de Coupe UEFA au Parc des Princes. A l'époque, une grosse bagarre avait fait de nombreux blessés.


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Thiago Silva fait la loi au camp des Loges

Jeudi dernier, Thiago Silva avait invité des membres de sa famille à venir lui rendre visite au camp des Loges. Mais ce jour-là, l'entraînement était ouvert aux medias et comme le stipule le règlement intérieur du PSG, les proches des joueurs ne sont pas admis quand la presse est conviée. En début d'après-midi, quand la famille du Brésilien se présente, la sécurité la bloque sur le parking.

Le capitaine parisien, actuellement convalescent, n'hésite pas à interrompre sa séance de remise en forme pour aller chercher ses intimes et les faire asseoir dans le hall d'entrée du centre. Apprenant leur présence, Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, demande qu'ils quittent les locaux pour regarder l'entraînement à l'extérieur. S'apercevant de cela, Silva s'agace et rappelle ses parents pour les réinstaller là où il les avait mis la première fois. Le capitaine a eu le dernier mot, ils y sont restés jusqu'à leur départ de Saint-Germain-en-Laye.


Le Parisien.fr
Asa
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Cette idylle qui fait frémir

La relation entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, auteurs de deux buts exceptionnels samedi dernier avec le PSG, en est aux balbutiements, mais le tempérament paisible du second devrait faciliter son entente avec le premier.


IL Y A D'ABORD une attitude remarquable par sa rareté. Edinson Cavani n'a pas encore totalement marqué de son empreinte la L1 sinon par le montant de son transfert (64 M€), mais il faut lui reconnaître un sens du sacrifice dont pourraient s'inspirer certains. Arrivé au PSG en provenance de Naples, l'été dernier, l'Uruguayen (26 ans), meilleur buteur de Serie A la saison passée (29 buts), a accepté un exil sur le côté droit de l'attaque afin de satisfaire au système (4-3-3) mis en place par Laurent Blanc, son entraîneur, et de ne pas trop contrarier Zlatan Ibrahimovic (32 ans). « Bravo! Belle mentalité! admire Robert Pires, ex-attaquant international aujourd'hui consultant sur belN Sport. ll faut du temps pour s'adapter à une nouvelle équipe, un nouveau Championnat et lui doit, en plus, changer de poste. Or, quand tu t'appelles Cavani, le temps, c'est ce qu'il manque. Beaucoup à sa place auraient déjà dit: "'Oh, c'est moi l'attaquant!" » Chaque fois qu'il doit justifier le replacement de son joueur, Blanc évoque la sélection uruguavenne où « El Matador » a abandonné la pointe à Luis Suarez. « Edi n'a pas un tempérament à faire des vagues, décrit Pablo Corea, l'entraîneur de Nancy [L 2), natif de Montevideo. Cest le coéquipier idéal. Il a cette capacite à donner sa vie pour le maillot. » Le technicien franco-uruguaven ne voit donc pas pourquoi son association avec Ibrahimovic ne pourrait pas fonctionner: « Je ne connais pas bien Zlatan, mais je pense qu'on a une image de lui assez fausse. Et comme ce sont deux compétiteurs hors norme, il n'y aura pas de problème. »

PIRES: « ÇA NE MARCHE QUE SI LES DEUX MECS S'ENTENDENT! »

Pires se souvient du couple formé par le Français Thierry Henry et le Néerlandais Dennis Bergkamp à Arsenal (entre 1999 et 2006): « C'est une question de feeling. Ça ne marche que si les deux mecs s`entendent! lls se parlaient énormément aux entrainements, sur le terrain et en dehors. » Les images d'lbrahimovic, hilare, à la suite du premier but de Cavani face à Bastia (4-0, samedi), après une série de dribbles épouslouflants, suggèrent l'idée d'un début d'idylle. « Ils seront complémentaires, assure Correa. Zlatan est un attaquant pivot capable de décrocher a tout moment, alors qu'Edinson est un électron libre qui se déplace sur tout le front de l'attaque, redescend très bas pour défendre et se sent bien dans cette énorme dépense énergetique. Blanc est trop intelligent pour ne pas savoir la chance qu'il a de posséder ces deux joueurs. ll ne les changera pas. Quand ils jouent ensemble, ils pèsent énormément sur la défense sans jamais se marcher sur les pieds. »

Hier, en conférence de presse, Blanc rejetait l'éventualité d'un problème à venir dans le vestiaire en raison du positionnement de Cavani: « Pour l'instant, ce n'est pas le cas et je n'imagine pas que cela puisse le devenir. Cela fonctíonne bien, il n'y a donc pas de débat. » « La seule chose qui peut les faire changer, c'est s'ils ne marquent plus, estime Pires. Un buteur reste un buteur. Un attaquant peut être nul, tant qu'il marque, même un penalty, ça va. »

En attendant. les Belges d'Anderlecht accueillent ce binôme avec une certaine appréhension. « J'aí rencontré Zlatan du temps où il jouait à l'Ajax (2001-2004), se souvient John Van den Brom, l'entraîneur néerlandais. J'ai vu son but contre Bastia (sa reprise aérienne du talon droit) et j'ai eu la chance de voir ce type de buts en live. Il n'y a que lui pour faire ce genre de choses. Et en seconde période. j'ai aussi vu Cavani essayer de l'imiter (en marquant un but de légende). » De quoi donner quelques sueurs froides aux coéquipiers de Fabrice N'Sakala.



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2 LE PARIS SG A REMPORTÉ ses deux premiers matches de la saison en Ligue des champions (4-1 face à l'Olympiakos, 3-0 contre Benfica). C'est la deuxième fois que cela lui arrive après ses six victoires d'entrée en 1994-1995 (élimination en demi-finales par le Milan AC: 0-1 ; 0-2).

5 LE NOMBRE DE BUTS marqués le PSG en C1 cette saison sur corner (sur sept au total), dont quatre de la tête.

52% LE POURCENTAGE DE MATCHES remportés par le Paris-SG en Ligue des champions (24 sur 46), le meilleur ratio des clubs français.



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Anderlecht, version disciplinée?

MÉCONTENT DES RÉSULTATS et du jeu pratiqué par sa formation, cinquième du Championnat (7 victoires, 4 défaites), John Van den Brom, l'entraîneur d'Anderlecht, prévoit du changement. Même si ses joueurs se sont repris à Mons (2 -0), vendredi dernier... Le plan du champion de Belgique en titre? « Retrouver une formule (4-3-3) plus équilibrée, a expliqué le technicien néerlandais, hier. Cela passe par plus de discipline. ll ne faudra pas concéder trop d'occasions parce que, face aux stars du PSG, on le paiera cash. Et il faudra aussi savoir concrétiser les rares opportunités que l'on aura. » Lors de sa séance d'entraînement à huis clos, hier soir, Anderlecht a donc travaillé les phases arrêtées et les enchaînements centre-reprise face au but. Formé à Troyes comme le milieu du PSG Blaise Matuidi, le latéral Fabrice N'Sakala occupera le couloir gauche face à Edinson Cavani. Et pour éviter une troisième défaite de suite en C1, il évoque, aussi, la nécessité d'une « mobilisation ä 100 % ».



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Forcer le trait

Impressionnant de maîtrise et spectaculaire en Ligue 1 , le PSG espère envoyer, ce soir à Anderlecht, un nouveau signal fort à l'Europe, après sa démonstration face à Benfica (3-0).


SPECTATRICE BÉATE, samedi(4-0 contre Bastia), de l'étendue des talents du PSG et son impitoyable manière de clouer ses adversaires de Ligue 1 au pilori, l'Europe pourrait sentir d'un peu plus près le souffle de cette force émerqente constituée par Zlatan lbrahimovic et son orchestre. ll s'agit ce soir, pour Paris, d'affirmer un peu plus son potentiel à l'échelle continentale et profiter de cette troisième journée de Ligue des champions pour balayer les doutes nés de sa première période au Pirée, contre l'0lymplakos (4-1, le 17 septembre), et confirmer les impressions
séduisantes de la réception de Benfica (5-0, le 2 octobre).

Ce n'est pas le début de saison d'Anderlecht - deux défaites en deux matches de C1, une cinquième place dans son Championnat à sept points, déjà, du Standard de Liège - qui va atténuer le statut de favori de Paris, ni la carte de visite de ses meilleurs joueurs du moment. Sa pépite, Aleksandar Mitrovic, international serbe de dix-neuf ans, fait rêver José Mourinho, paraît-il. Mais avant de hanter les nuits parisiennes, il faudrait que le gamin, champion d'Europe des moins de 19 ans l'été dernier, étale un bilan un peu plus distrayant que ses trois buts en six matches depuis son arrivée en Belgique.

POUR BLANC L'HEURE EST A NE PAS CONTRARIER IBRA

Cela n'empêche pas la prudence et il n'y a pas de raison que les Parisiens l'oublient en route. Jusqu'ici, difficile de leur intenter un procès en suffisance, mais la mémoire rappelle que les champions de France déroulent vraiment depuis trols matches. S'ils poursuivent leur montée en puissance en Belgique, comme John Van den Brom, l'entraîneur d'Anderlecht, s'y prépare, ils s'imposeront malgré tout comme un prétendant incontestable au demier carré. « J'ai vu deux fois le PSG en live et j'ai été impressionné par la façon dont les grandes stars se plient au service du collectif, explique le technicien néerlandais. Alors oui, ils ont tout pour gagner la Ligue des champions. » Le sentiment de superpuissance naissante est d'ailleurs partage par Fabrice N'Sakala, ancien Troyen, appelé à se coltiner Edinson Cavani ce soir: « Je trouve les Parisiens encore meilleurs cette année que la saison passée. Et pourtant, je peux vous assurer que c'étalt déjà une équipe difficile à jouer. »

Vlngt et un ans plus tôt, lors de l'unique confrontation entre les deux clubs, en huitièmes de finale de C3 (0-0, 1-1 au retour à Anderlecht), le PSG ne s'avançait pas avec autant de certitudes. C'est juste que, depuis, la marge du club de la capitale sur les Belges est devenue un fossé. C'est juste que, ce soir, il aligne une armée d'internationaux, guidée par un géant suédols qui n'a sans doute jamais été aussi vorace. Pour lbra l'heure est, encore plus que jamais, à gagner tout ce qui se présente pour mieux se projeter sur les barrages de la Coupe du monde 2014, contre le Portugal, ml-novembre. Pour Laurent Blanc, l'heure est à ne pas contrarier lbra. Le technicien ne cherche d'ailleurs plus de formule permettant de lui associer Cavani dans l'axe: l'idée consiste à maintenir l'Uruguayen à droite sur l'autel de l'équllibre d'équipe (voir par ailleurs). « Je trouve que ça ne marche pas si mal que ça », s'agaçalt Blanc, hier. ll ne faudrait pas, néanmoins, qu'à terme un équilibre (d'équlpe) en plombe un autre (celui de vestiaire). Mais tant que Paris gagne, l'entraîneur a toujours raison.



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Un PSG version luxe

LAURENT BLANC ne devrait pas bouleverser son 4-3-3. Laissé au repos samedi face à Bastia (4-0), Ezequiel Lavezzi tiendra probablement le flanc gauche de l'attaque aux côtés de Zlatan lbrahimovic et d'Edinson Cavani. Même si l'entraîneur du PSG a pointé le défaut de « finition » du milieu offensif argentin. « ll crée des occasions pour les autres mais il s'en crée aussi pour lui-même qu'il ne convertit pas. ll peut être meilleur dans ce domaine », a expliqué l'entraîneur du PSG en oonférence de presse, hier. Au milieu, Thiago Motta et Marco Verratti, suspendus en Championnat le week-end dernier, devraient aussi faire leur retour aux cotés de Blaise Matuidi. En l'absence de Thiaqo Silva et de Christophe Jallet blessés, la défense va s'articuler autour d'une charnière Marquinhos-Alex avec Maxwell à gauche et Van der Wiel à droite, si l'on se fie à l'opposition qui a conclu la séance d'entraînement à huis clos du PSG, hier soir sous des trombes d'eau, au stade Constant Vanden Stock. « On est dans une bonne phase, une bonne série, mais ce qui me plaît, c'est que quels que soient les joueurs qui jouent, on continue à bien jouer », a commenté Blanc.



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Bagarres autour de Bruxelles

EN MARGE de cette rencontre classée à « très hauts risques » par l'UEFA et les autorités belges et françaises, des bagarres ont éclaté hier soir dans la périphérie de Bruxelles. Une dizaine de supporters belges et une quinzaine de
supporters parisiens ont été interpellés durant la journée d'hier. La vigilance des services de police et de renseignement sur d'éventuels « fights » entre supporters du PSG et d'Anderlecht reste aujourd'hui maximale. D'importants moyens de sécurité ont été mis en œuvre pour circonscrire le risque d'affrontements entre les ultras des deux clubs, qui nourrissent un contentieux depuis un match de Coupe UEFA en 1992. Des forces de police ont donc été déployées dans les trains, à la frontière, sur les autoroutes; et une surveillance aérienne mise en place. Le vaste périmètre de sécurité (1.5 km) autour du stade Constant Vanden Stock, lui, ne sera levé que demain, à 6 heures du matin. Deux cents à trois cents supporters parisiens sont attendus et aucun des huit cents billets encore disponibles sur place ne sera vendu aujourd'hui à des fans français sans tickets. La loi belge est assez répressive pour les supporters fauteurs de troubles: elle prévoit des amendes qui peuvent aller de 250 à 5 000 € et des interdictions administratives de stade de trois mois à cinq ans, assorties, éventuellement, de condamnations pénales. Les ultras français, eux, risquent aussi des poursuites en Franœ en cas d'interpellation.


L'Equipe
Homer
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Matuidi prolongé jusqu'en 2018

Blaise Matuidi devrait bientôt prolonger son contrat avec le PSG. Mais d'autres clubs sont à l'affût, au cas où...

La prolongation de Blaise Matuidi, le milieu du PSG en fin de contrat en juin 2014, ne devrait plus tarder à être finalisée. L’international français, assigné en justice par son ancien agent Jean-Pierre Bernès pour rupture abusive de contrat, n’a encore rien signé avec les champions de France. Selon nos informations, le PSG souhaitait, par précaution, attendre l’audience du 4 novembre avant de formuler une offre de contrat s’étirant jusqu’en juin 2018 avec revalorisation salariale à la clé. Manchester City et Chelsea espèrent profiter de la situation pour attirer le joueur, qui sera libre de s’engager dans le club de son choix à partir du 1er janvier 2014.


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Paris doit éviter la suffisance

Face à Anderlecht ce mercredi soir en Ligue des champions (20h45), l'entraîneur du PSG Laurent Blanc redoute un excès de confiance de son équipe, actuellement irrésistible.

Le PSG surfe sur une incroyable dynamique. Le club de la capitale n’a plus perdu depuis le 2 mars dernier toutes compétitions confondues (0-1 à Reims), soit sept mois et demi sans défaite. Cette série, dont le dernier épisode est la démonstration samedi face à Bastia (4-0), pourrait faire croire aux joueurs de Laurent Blanc qu’ils sont imbattables. Et qu’Anderlecht est condamné à payer, comme les autres. «Il y a toujours le risque de sous-estimer l’adversaire, surtout quand tu sort d’un très bon match en Championnat, ce qui a été notre cas, a reconnu Blanc. Et d’avoir gagné tes deux premiers duels en Ligue des champions peut occasionner un relâchement sur le troisième. Il faut prendre le match du bon côté, et si ça doit mal tourner, à nous de faire en sorte que ce relâchement ne dure pas trop longtemps.»

Blanc : «Toutes les équipes veulent battre le PSG, donc on doit se méfier de ça.»


Pour éviter toute baisse de régime, l’entraîneur parisien a averti ses protégés. «J’ai dit aux joueurs que tous les matches seront difficiles, a avoué Blanc. Toutes les équipes veulent battre le PSG, donc on doit se méfier de ça.» Le Président se méfie également, à juste titre, des louanges qui entourent actuellement son équipe. Son PSG a désormais trouvé sa vitesse de croisière après des matches amicaux d’avant-saison souvent poussifs et deux nuls en ouverture du Championnat (contre Montpellier et Ajaccio). «On a fait un bon début de saison, estime le coach parisien. On a travaillé pour ça, même si la préparation s’est faite de manière un peu spéciale.» Les internationaux sont arrivés au «compte-gouttes», ce qui a perturbé le début de sa saison. «Mais on était confiant, il fallait être patient», a-t-il confié.

Lucas et Lavezzi doivent être plus efficaces

Désormais, le navire est lancé à vive allure. Laurent Blanc est particulièrement satisfait que son équipe applique à la lettre les (bons) principes de jeu quel que soit l’adversaire et les joueurs alignés. «On essaie de toujours jouer de la même manière, mais on peut encore progresser», a-t-il lâché. Pour lui, son équipe est perfectible «dans tous les domaines». Contre Bastia, Paris s’est procuré seize occasions franches. «Il n’y a eu que quatre buts, a fait remarquer Blanc. On peut marquer plus, et être plus efficace.» Un message qui s’adresse notamment à des joueurs comme Lucas et Lavezzi, dont le taux de réussite devant le but reste assez faible.


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Pourquoi Anderlecht peut le faire

Arrivé à Anderlecht cet été en provenance de Troyes, le Français Fabrice Nsakala assure que son équipe aura des arguments à faire valoir face au Paris-SG, mercredi soir (21h00).

Comment une équipe balayée par Benfica (0-2) et l’Olympiakos (0-3) lors des deux premières journées pourrait-elle faire trébucher le Paris-SG et ses treize matches sans défaite toutes compétitions confondues (dont dix succès) ? Telle est la problématique à laquelle va se retrouver confronté Anderlecht, mercredi soir. Du haut de leur cinquième place dans le Championnat belge, les Mauves ne font pas peur à grand monde. «Et même à personne, préfère en sourire Fabrice Nsakala qui a rejoint le club bruxellois cet été. Si je suis une personne extérieure, je parie 1000 fois que Paris va gagner. Mais ça sera à nous de faire en sorte qu’ils repartent de Belgique avec de la crainte avant le match retour». Son équipe en a-t-elle seulement les moyens ? L’ancien Troyen nous donne quatre raisons – et précisément quatre joueurs – qui pourraient permettre à Anderlecht de «créer la surprise».

Matias Suarez, le technicien

Fabrice Nsakala le décrit comme «un buteur-passeur», ce que confirment ses statistiques. Depuis le début de la saison, Matias Suarez a autant marqué (6) qu’il a fait marquer (6). Élu Soulier d’or belge en 2011 puis footballeur de l’année à l’issue de la saison 2011-2012, l’attaquant argentin est le joueur le «plus technique» de l’effectif bruxellois à en croire Nsakala. «Il sait très bien garder le ballon, souligne l’ancien Troyen. Il alterne jeu de passes, dribbles, c’est impressionnant et assez déroutant. Même à l’entraînement, c’est horrible de défendre sur lui».

Massimo Bruno, le finisseur

Lui aussi sait tout faire. S’il compte une réalisation (et trois passes décisives) de moins que Suarez, Massimo Bruno est perçu davantage comme «un finisseur»… malgré son positionnement sur une aile. «En début de saison, c’est lui qui marquait le plus, rappelle Nsakala. Il a une bonne technique, il percute bien. Lui, c’est : je dribble pour aller au but et je frappe. Il est très bon dans les seize derniers mètres».

Frank Achaempong, le plus rapide

Contrairement à Suarez et Bruno, Frank Acheampong n’est pas (encore) un titulaire indiscutable. Sur les onze matches qu’il a disputés dans la Jupiler League, le Ghanéen n’en a débuté que six pour trois buts marqués. Ses qualités de vitesse en font un bon joker en cours de match. «C’est le joueur le plus rapide de l’équipe, témoigne Nsakala. Il va tellement vite que c’est hyper difficile de dédoubler avec lui dans le couloir gauche (rires). Ça lui est arrivé de marquer après être parti tout seul du milieu de terrain».

Guillaume Gillet, le leader

Arrivé à Anderlecht en 2008, Guillaume Gillet en est devenu le capitaine cet été suite au départ de Lucas Biglia. Un statut qu’il assume pleinement en atteste son rôle de paratonnerre lors de la mauvaise passe traversée par les Mauves en début de saison. «Il allait parler à notre place devant la presse, souligne Nsakala. Il nous a tous représentés». Côté terrain, Gillet est «un latéral de débordement assez puissant». Un latéral qui marque également «pas mal de buts pour un latéral» : trois depuis le début de la saison.

L'Equipe.fr

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Van der Wiel, la métamorphose

Après une première saison dans l'ombre de Christophe Jallet, Grégory Van der Wiel est devenu avec Laurent Blanc un titulaire en puissance. Le Néerlandais, qui devrait être aligné d'entrée mercredi (20h45) face à Anderlecht, a bien changé.

Grégory Van der Wiel n’est pas un garçon très expansif. Du genre sobre sur le terrain, il limite également sa parole au maximum. Invité mardi à s’exprimer en conférence de presse sur la rencontre de Ligue des champions contre Anderlecht, le latéral droit du PSG a plié l’affaire en 3 minutes et 30 secondes (questions et réponses du traducteur compris). Un exploit ! Après les poncifs sur le match à venir - « Nous sommes venus pour gagner », « Cela ne va pas être facile », « Anderlecht est une bonne équipe », « Il faudra être concentré » - l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam a avoué que, d’un point de vue individuel, il « se sentait mieux » cette saison que la précédente.

«J'ai eu le temps de m'adapter à la vie en France et je me suis désormais intégré.»

Avec 22 matches de L1, il a vécu sa première année à Paris dans l’ombre de Christophe Jallet, lequel avait le plus souvent la préférence de Carlo Ancelotti. Avec l’arrivée de Laurent Blanc, les choses ont changé. Van der Wiel a vu son statut évoluer et son temps de jeu augmenter. « Je me sens beaucoup mieux cette année, a confié le défenseur. J’ai eu le temps de m’adapter à la vie en France et je me suis désormais intégré. » Sauf qu’il ne parle pas pour autant le français…

Remplaçant la saison passée, «plutôt titulaire» aujourd'hui

Depuis cet été, le Néerlandais de 25 ans apprécie « la confiance du coach » et se sent du coup « beaucoup mieux pour travailler ». S’il vivait plutôt dans la peau d’un remplaçant la saison passée, il affirme désormais se sentir un joueur « plutôt titulaire », lui qui a déjà été aligné 7 fois (dont 6 titularisations) en Ligue 1 et lors des deux premiers matches de C1. Mercredi soir, au Stade Constant-Vanden Stock, il devra toutefois faire attention : averti lors des deux premières journées de Ligue des champions contre l’Olympiakos (4-1) et Benfica (3-0), il sera suspendu pour le match retour contre la formation belge en cas de nouvel avertissement.

L'Equipe.fr
Homer
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Ibrahimovic a humilié Anderlecht

Pour son troisième match de Ligue des champions, le Paris-SG a étrillé Anderlecht (5-0), mercredi soir au stade Constant Vanden Stock. Ibrahimovic a illuminé la rencontre avec un quadruplé...

Pour ses adversaires hexagonaux comme européens, la note est devenue très salée de la part d’un PSG qui régale désormais à chaque sortie. Quatre buts contre l’Olympiakos (4-1), trois face au Benfica (3-0) avant la fessée prise par Anderlecht ce mercredi devant son public (5-0). Après trois journées, le club de la capitale a donc quasiment assuré sa qualification pour les huitièmes de finale. On ne voit pas quel obstacle pourrait lui barrer la route après cette phase aller parfaitement bien maîtrisée. A la pause, la partie était même déjà pliée depuis longtemps, ce qui a permis aux Parisiens de se préserver un peu en seconde période en prévision du déplacement dimanche à Saint-Etienne en Championnat.

En ce moment, les matches se suivent et se ressemblent pour Ibrahimovic. Déjà double buteur contre Bastia (4-0) samedi lors du premier quart d’heure, le Suédois a remis ça à Anderlecht. Il a même fait mieux puisque cette fois il a régalé avec un quadruplé, le premier de sa carrière en Ligue des champions. Passé le calme premier quart d’heure, Ibra a ouvert les hostilités en reprenant, alors qu’il était étrangement seul au point de penalty, un centre de Van der Wiel (17e). Même cause et même effet cinq minutes plus tard avec le Néerlandais à la manœuvre pour une sublime talonnade du Suédois (22e).

Ibra a conquis les supporters d'Anderlecht, qui se sont mis à chanter « Zlatan ! Zlatan ! »

Le festival ne s’est pas arrêté là puisque l’ancien Milanais a définitivement tué tout suspense d’un missile de 20 mètres dans la lucarne (36e). Imparable. Tant de facilité a subjugué le public du Stade Constant Vanden Stock, qui a chaleureusement ovationné Ibra "Le Magnifique". Sur le terrain, les Anderlechtois auraient bien aimé s’arrêter là. On les comprend. Au retour des vestiaires, et après le but presque anecdotique de Cavani (52e), Ibra en a rajouté une louche d’un puissant tir croisé (62e). Et c’est alors que le kop d’Anderlecht s’est mis à chanter « Zlatan ! Zlatan ! » Et ce n’est pas une blague.


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Ibrahimovic dans le club des 10

Auteur d'un festival face à Anderlecht mercredi soir (5-0), Zlatan Ibrahimovic est devenu le dixième joueur de l'histoire à inscrire un quadruplé dans un match de Ligue des champions. Lionel Messi, qui a réalisé cet exploit face à Arsenal en 2010, a également marqué cinq fois contre le Bayer Leverkusen en 2012 (7-1).

Les 10 joueurs ayant signé un quadruplé en C1 :
Marco Van Basten (AC Milan - Göteborg, le 25 novembre 1992 4-0)
Simone Inzaghi (Lazio Rome - Marseille, le 14 mars 2000 5-1)
Dado Prso (Monaco - Le Corogne, le 4 novembre 2003 8-3)
Ruud van Nistelrooy (Manchester United - Sparta Prague, le 3 novembre 2004 4-1)
Andrei Shevchenko (Fenerbahçe - Milan, le 23 novembre 2005 0-4)
Lionel Messi (FC Barcelone - Arsenal, le 6 avril 2010 4-1)
Bafétimbi Gomis (Dinamo Zagreb - Lyon, le 7 décembre 2011 1-7)
Mario Gomez (Bayern Munich - Bâle, le 13 mars 2012 7-0)
Robert Lewandowski (Borussia Dortmund - Real Madrid, le 24 avril 2013 4-1)
Zlatan Ibrahimovic (Anderlecht - PSG, le 23 octobre 2013 5-0)


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Blanc : «Il y a tout eu»

Après la large victoire du PSG à Anderlecht (5-0) ce mercredi, Laurent Blanc s'est montré élogieux envers ses joueurs. Auteur d'un quadruplé, Zlatan Ibrahimovic a reçu les louanges de tous les acteurs de cette rencontre. «Il a retourné le match tout seul», a lancé Matuidi.

Laurent Blanc n’y est pas allé par quatre chemins. L’entraîneur du PSG a facilement avoué que son équipe avait fait «le match parfait», ce mercredi sur la pelouse d’Anderlecht (5-0). «Il y a eu beaucoup de choses positives dans tous les secteurs de jeu, a ajouté le technicien. On voulait confirmer nos deux premières victoires et notamment le match référence face à Benfica (3-0).» Le coach parisien a apprécié que ses joueurs aient été «appliqués» et techniquement «ils ont été au niveau». Comblé, il a même lâché : «Il y a tout eu ce soir».

Pour Blaise Matuidi, Paris n’a toutefois pas disputé son match «le plus abouti». «Nous sommes dans la continuité des autres prestations du moment, a-t-il voulu rappeler. On a produit du jeu, on a marqué des buts et en plus on n’en prend pas » Le milieu de terrain s’est quand même réjoui des «bonnes entames» du PSG, qui a juste eu huit minutes de flottement en tout début de partie. Ensuite, Paris a pris le contrôle du jeu. Et l’ouragan Ibra a déferlé. «Ce qui est bien, c’’est qu’on arrive à avoir la possession du ballon assez haut et à se créer les brèches.»

«Il prend beaucoup de plaisir dans ce groupe. Zlatan est une locomotive pour l'équipe. Il nous tire vers le haut.»

Blanc comme Matuidi étaient forcément très élogieux envers Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un incroyable quadruplé. «Ibra est dans une excellente forme et il marque beaucoup de buts, a souligné le coach parisien. Ses quatre buts de ce soir sont exceptionnels. Difficile de dire quel était le plus beau. Mais j'apprécie surtout sa disponibilité dans le jeu. Il fait des efforts de replacement qui me plaisent beaucoup. Il prend beaucoup de plaisir dans ce groupe. Zlatan est une locomotive pour l'équipe. Il nous tire vers le haut.»

Le défenseur français d’Anderlecht, Fabrice N’Sakala, a confié qu’il n’avait pas été spécialement été déstabilisé par l’ovation de ses supporters envers le Suédois. «Il a retourné le match tout seul, a expliqué l’ancien Troyen. Et quand on voit le troisième but, on ne peut qu’applaudir. Je pense que les supporters avaient conscience qu’on avait face à nous une équipe bien supérieure.» Pour Matuidi, Ibra restera à coup sûr dans les mémoires : «Ibra est un très grand joueur, il le montre match après match. C’est l’un des meilleurs au monde. Il restera un monument du football européen (il se reprend) Du football mondial même... »


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Ibrahimovic : «C'était fantastique»

L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic a de nouveau marqué les esprits en inscrivant quatre buts contre Anderlecht (5-0), ce mercredi en Ligue des champions. Le Suédois a apprécié que le public belge lui consacre une ovation.

«Zlatan Ibrahimovic, quel est votre analyse de ce match où vous réussissez un quadruplé ?

Marquer quatre buts, ça n'arrive pas tous les jours. Et nous avons gagné nos trois matches. C’est une très bonne chose. Encore une victoire et nous serons qualifiés.

Les supporters adverses vous ont applaudi… C’est fou non ?

Oui, c'était incroyable, fantastique. J'en ai eu des frissons. C'est un grand honneur et je veux remercier ces supporters de leur réaction. C’est quelque chose qui n'arrive pas souvent. Je suis donc très content.

«Mon but préféré ? Le troisième, J'étais loin et je l'ai bien cadré.»

Quel est votre but préféré ?

Je dirai le troisième, c’était un très joli but. J’étais loin et je l’ai bien cadré. Ce n’était pas évident. Je suis vraiment heureux pour moi et pour mon équipe.

Le PSG peut-il gagner la Ligue des champions ?

L’équipe rêve de la remporter. Je pense que les autres équipes savent déjà que nous sommes bons. Mais il nous faut déjà gagner encore un match pour être assuré d’aller en huitième de finale. Il faut rester sous pression en vue du retour contre Anderlecht. Et puis maintenant nous pouvons penser à la rencontre face à Saint-Etienne (dimanche). Nous sommes dans les bonnes dispositions pour aller faire un bon match là-bas.

L’équipe a davantage d’expérience que l’an dernier. Vous confirmez ?

Nous sommes meilleurs que la saison passée, oui. Nous travaillons dur, et cela nous permet de jouer avec beaucoup de confiance. En un an, nous nous sommes vraiment améliorés. On se connait aussi tous mieux. Cet été, il y a eu de nouveaux joueurs qui sont arrivés et cela fait également une petite différence.»

L'Equipe.fr

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Tout simplement Zlatanesque

Football, Ligue des champions/Anderlecht - PSG 0-5. Irrésistible, la star parisienne a réussi un festival hier soir en inscrivant quatre des cinq buts.

Il est le fruit de la passion d’un homme pour le football. C’est un être à part qui réinvente le football à chaque sortie. Cela lui donne le droit d’être un génie et infiniment supérieur à ses collègues de jeu, coéquipiers comme adversaires. L’Europe se pavane devant Messi, Cristiano Ronaldo, voire Franck Ribéry. Mais on dirait qu’en ce moment le meilleur footballeur de la planète évolue en France, au PSG.

Avec un doublé et un quadruplé lors de ses deux derniers matchs, Zlatan Ibrahimovic vient d’inscrire des buts inouïs, magiques et à jamais exceptionnels. Il y aurait de quoi se relever la nuit. En tout cas, avec lui, on vit en plein rêve. Zlataner, zlataneries, zlatalonnade, Ibracadabra, PSG et PZG : tout ce qu’on invente depuis un an pour célébrer Zlatan Ibrahimovic ne suffit plus. Le Suédois est dans la forme de sa vie et plus rien ne peut l’arrêter, si ce n’est une blessure. Mais ne parlons pas de malheur.

Hier, il a écœuré ses hôtes, les Belges d’Anderlecht, assommés dès la 36e minute par le triplé de l’homme au catogan, le premier de sa carrière en Ligue des champions. Mais, fait rarissime, au troisième but, son plus beau de la soirée, un tir de 25 m flashé à 100 km/h, le stade s’est levé et l’a applaudi, émerveillé par sa grâce.

Le public belge lui offre une standing ovation

En retour, il a élevé ses deux grands bras au-dessus de sa tête pour remercier le public à son tour. L’image restera dans le parcours hors norme de l’attaquant. L’arène belge remettra ça à son quatrième but. On comprend les supporteurs : il n’est pas sûr qu’ils le revoient prochainement, vu leur classement domestique.

A 32 ans depuis le début du mois, 16 M€ par an et un contrat jusqu’en 2016, la star accélère le temps. Depuis le commencement de la nouvelle saison, il a disputé 18 matchs, dont 4 avec la Suède, et marqué 15 buts (sous les couleurs du PSG, il totalise désormais 46 buts en 60 rencontres). Ibra est encore meilleur cette saison et c’est plutôt une surprise alors que les ans défilent, que Cavani est arrivé et aurait pu lui faire un peu d’ombre, que Carlo Ancelotti, le Mister qu’il aimait tant, est lui parti au Real Madrid.

La raison est sans doute toute simple : le propre d’un génie est de rester génial et, dans ce domaine-là, Zlatan ne déçoit pas non plus. Avec tout ça, plus un but de Cavani, le PSG semble d’ores et déjà qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Surtout que lors de la prochaine journée, le 5 novembre, Anderlecht revient se faire punir par le PSG, au Parc cette fois-ci. Il est possible qu’Ibrahimovic en ait encore quelques-uns à mettre.

Le Parisien.fr
Homer
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Anderlecht 0 - 5 PSG
Mi-temps : 0-3.
Spectateurs : 19 000 environ.
Arbitre : M. Fernandez Borbalan (Esp).
Buts : Ibrahimovic (17e, 22e, 36e, 62e), Cavani (52e).
Avertissement. Anderlecht : N’Sakala (53e).
Anderlecht : Kaminski - Mbemba, Kouyaté, Nuytinck, N’Sakala - Tielemans, Kljestan - Gillet (cap.), Praet (Luka, 72e), Suarez (Aecheampong, 46e) - Mitrovic (Cyriac, 72e). Entr. : Van dem Brom.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex (Camara, 56e), Marquinhos, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Rabiot, 63e) - Lavezzi (Lucas, 71e), Ibrahimovic (cap.), Cavani. Entr. : Blanc.


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LES BUTS
17e. Ibrahimovic reprend victorieusement du gauche un centre de Van der Wiel.

22e. Sur un centre de Van der Wiel, Ibrahimovic marque au premier poteau d’une talonnade.

36e. Sur un centre dévié par Kouyaté, Ibrahimovic réalise une sublime reprise de volée à 25 m.

52e. Après une glissade de Mbemba, Matuidi adresse le ballon à Cavani qui crochète Kaminski et marque.

62e. Ouverture de Thiago Motta pour Ibrahimovic dont la frappe touche le poteau opposé avant de rentrer dans le but.


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Zlatan Ibrahimovic : « Cela n’arrive pas tous les soirs »

Ibrahimovic à la folie. Hier, le stade Constant Vanden Stock d’Anderlecht a assisté à l’une des plus grandes performances individuelles de l’histoire récente du football européen. Tranquille, presque froid, comme hermétique à l’agitation extérieure, la pop-star du soir s’est arrêtée trois minutes montre en main pour répondre à la meute de journalistes qui l’attendait.

Que retenez-vous de cette soirée ?

Zlatan Ibrahimovic. Cela ne m’arrive pas tous les soirs de marquer quatre buts. Le stade m’a applaudi sur le troisième but. Cela non plus n’arrive pas tous les soirs... Je tiens à remercier le public d’Anderlecht. C’était très sympa de leur part. Mais le principal, c’est que cette troisième victoire en Ligue des champions nous rapproche de la qualification pour les huitièmes de finale. Encore une victoire dans quinze jours à domicile contre Anderlecht et nous serons qualifiés.

Quel est votre but préféré ?

Le troisième je pense. C’est une belle frappe de 20 m. Je la frappe très fort et le ballon part exactement là où je voulais qu’il aille.

Allez-vous rapporter le ballon du match avec vous dans l’avion ?

Non, je ne pense pas. L’équipe va prendre un avion pour rentrer à la maison. Le ballon, lui, aura son propre avion (ironique).

Le PSG a-t-il encore envoyé un message au reste de l’Europe ?

L’Europe est déjà au courant. Elle sait que le PSG est une grande équipe. Il faudra compter sur nous. Mais prenons les matches un par un. C’est encore la meilleure méthode pour aller loin.

Pouvez-vous aller plus loin que les quarts de finale, comme la saison passée ?

Oui, c’est bien possible. Nous avons gagné en expérience. Nous sommes meilleurs cette année et l’équipe travaille très bien. L’état d’esprit est bon. Bref, nous avons beaucoup d’atouts. Mais quand nous rencontrerons de grandes équipes, c’est là qu’on verra ce que vaut vraiment le PSG.


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Ses partenaires le couvrent de louanges

Le roi n’a pas fait de discours dans le vestiaire. Zlatan Ibrahimovic est pourtant devenu le sixième joueur de l’histoire du PSG à inscrire quatre buts dans un match. Et le premier à réussir cet exploit en coupe d’Europe. Pour se souvenir de l’événement, le Suédois a récupéré le ballon du match, symbole de ce retentissant quadruplé, et l’a fait signer à tous ses coéquipiers.

Selon une tradition anglaise, lorsqu’un joueur marque au moins trois fois, il conserve le ballon de la rencontre. L’objet trouvera sans doute une place de choix sur l’armoire à trophées des Ibrahimovic ou dans un musée dans quelques années. Ses partenaires ne se sont pas contentés d’une signature. Avant de quitter Bruxelles, tous ont rivalisé de compliments.

« Il est exceptionnel, sourit Thiago Motta. Toute l’équipe est forte en ce moment mais là, j’ai l’impression qu’Ibra se sert de cette force collective pour augmenter encore plus son niveau de jeu. Il est vraiment très important pour nous. » Marco Verratti est tout aussi prolixe : « J’ai toujours dit que c’était un des trois meilleurs joueurs du monde. Il est fantastique. Nous avons vraiment besoin de lui. »

« Je l’ai félicité à la fin du match et, ensemble on a rigolé d’un truc, confie Salvatore Sirigu. Mais cela restera entre nous. Il a inscrit des buts de vrai champion. En fait, il prend littéralement l’équipe dans ses bras. Quand tu vois ça, c’est beau ! »

Blaise Matuidi ouvrait des yeux encore plus grands qu’à l’accoutumée. « Il marche sur l’eau en ce moment. Quand tout le stade l’a applaudi après le troisième but, c’était énorme. Mais franchement, je pense que dans beaucoup de stades, les gens se seraient levés pour applaudir un tel joueur ! »

Même les Belges ne pouvaient que saluer, chapeau bas, la performance exceptionnelle du numero 10 parisien. « C’est un très grand professionnel, siffle, admiratif, Guillaume Gillet, le capitaine d’Anderlecht. Ça se voit. C’est vraiment beau de voir un joueur comme lui continuer à faire les efforts défensifs après avoir marqué quatre buts. Bravo, franchement ! »


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Cavani a tenté d’exister


Le contraste était hier soir saisissant. Alors que Zlatan Ibrahimovic marchait sur l’eau, Edinson Cavani a longtemps traversé la rencontre comme une ombre. Comme si l’ancienne star du Napoli, meilleur buteur de Serie A la saison passée (29 réalisations) commençait à se laisser submerger par la vague Ibra. Evidemment, les choses ne sont pas aussi simples. Disons plutôt que l’attaquant uruguayen a « légèrement » souffert de la comparaison avec un coéquipier en état de grâce.

Son début de match notamment a été l’un des pires moments de sa carrière parisienne. Un festival de passes ratées, de mauvais choix et d’incompréhensions (4e, 9e et 11e). Lorsqu’il s’est enfin mis dans le sens du jeu, le PSG a ouvert le score. Hasard ou coïncidence? Au départ de l’action, un geste de classe signé Cavani. Lancé dans la profondeur, il a d’abord temporisé puis subtilement décalé Van der Wiel, juste dans le bon tempo pour l’arrière droit du PSG dont le centre était ensuite coupé avec succès par Ibrahimovic (17e).

Ainsi remis sur les rails, « Edi », 26 ans, a alors déployé son énergie habituelle, y compris dans le travail défensif. On l’a vu notamment se battre comme un chiffonnier pour sauver une sortie en touche. Comme si sa vie en dépendait. Positionné sur le côté droit du front de l’attaque, comme c’est désormais l’habitude depuis la fin août, Edinson Cavani a également proposé des solutions, quitte à décrocher en quête de ballons.

Plus victime que coupable

Hélas pour lui, le jeu du PSG était, hier soir plus que jamais, polarisé par Ibra. Ses coéquipiers ne le recherchaient ainsi que trop rarement pour qu’il soit vraiment en mesure de briller. Plus victime que coupable, il paye peut-être son statut de coéquipier modèle, altruiste et généreux. En seconde période, l’Uruguayen a tout de même pris soin d’apporter son écot au festival offensif du Paris Saint-Ibrahimovic. Profitant d’une erreur de la défense d’Anderlecht, Matuidi le sert sur un plateau. Seul face au gardien d’Anderlecht, Cavani ne manque pas l’occasion d’inscrire son 3e but en cinq jours, après son doublé contre Bastia le week-end dernier. La 8e réalisation de sa carrière parisienne. Pas si mal pour un figurant.


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87 personnes interpellées

Il n’y aura pas eu d’incidents mais la menace était bien réelle. En effet, selon les autorités belges, 87 personnes ont été interpellées hier et avant-hier, certaines connues pour des faits de violence dans le passé et déjà interdites de stade. La plupart d’entre elles étaient d’anciens suiveurs du club parisien issus de la tribune Boulogne, venus en Belgique pour en découdre avec leurs homologues belges dans la pure tradition hooligan (lire nos éditions de lundi).
Les autorités des deux pays avaient préparé avec soin cette rencontre classée à hauts risques par l’UEFA et elles ont ainsi pu éviter un « fight » (bagarre à mains nues) programmé mardi soir dans la banlieue bruxelloise.

Un couteau et des pansements

Mardi, vers 22 h 30, une dizaine d’ultras d’Anderlecht ont été arrêtés alors qu’ils arrivaient sur le lieu du rendez-vous. Quelques minutes plus tard, ce sont 60 Parisiens qui étaient interpellés place Flagey, dans le centre branché de Bruxelles.

Parmi les autres interpellés, on dénombre trois Polonais venus prêter main-forte aux Parisiens. L’un d’eux portait sur lui un couteau de chasse. Les policiers locaux ont saisi aussi des poings américains, et — plus cocasse — des centaines de pansements sur un individu qui devait être l’infirmier du groupe. Placés en détention pendant 24 heures à 48 heures, les fans parisiens ont été libérés au compte-gouttes hier après-midi et devraient faire l’objet de poursuites judiciaires en France. La journée d’hier a été plus calme que la veille, le dispositif de sécurité semble avoir découragé les fans du PSG sans billet.

Les quelque 150 supporteurs « officiels » parisiens sont arrivés au stade du RSC Anderlecht un peu avant 19 h30. Ils ont commencé à entonner quelques chants dont des « Merci Nasser » avant de saluer leur Dieu Ibra.


Le Parisien.fr
Homer
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Ibra va s'expliquer sur le"pistolet"

La Commission de Discipline de la LFP se réunira ce jeudi à partir de 18h00 pour entendre notamment Zlatan Ibrahimovic. La star du PSG devra s'expliquer sur son geste lors du match contre Toulouse, le 28 septembre au Parc des Princes (2-0). Au moment d'être remplacé, l'attaquant suédois avait mimé un pistolet pointé sur Jonathan Zebina, le défenseur du TFC qui était assis sur le banc des visiteurs. La résurgence d'un contentieux entre les deux hommes remontant à l'époque où ils évoluaient tous les deux à la Juventus Turin ? La LFP précise que la décision de la commission fera l'objet d'un communiqué et qu'il n’y aura pas de point presse à l’issue de sa réunion.


L'Equipe.fr
Varino
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Blanc et son ciel bleu

Trois jours après une soirée brillante à Anderlecht (5-0), en Ligue des champions, et à la veille du déplacement à Saint-Étienne, l’entraîneur du PSG savoure la force actuelle de son équipe.


LE LEITMOTIV : PAS DE RELÂCHEMENT. – Ce fut la première phrase de Blanc hier en conférence de presse : « Plus notre série se poursuivra, plus nos adversaires voudront nous battre à tout prix. » À cheval sur deux saisons, la série en question serait portée à trente matches sans défaite si le Paris-SG ressortait indemne du Chaudron demain (20 victoires, 9 nuls toutes compétitions confondues pour l’instant).

« Tout est satisfaisant en ce moment», se réjouit l’entraîneur parisien. Pour cultiver ces «bonnes sensations » et chasser « le danger du relâchement » , il invite ses joueurs à s’appuyer sur les « certitudes » qu’offre le collectif depuis le début du mois autour de deux points (très) forts : l’influence du milieu de terrain et l’impact choc de Zlatan Ibrahimovic.

IBRA BALLON D’OR ? BLANC PRUDENT. – Alors qu’Ibra vient peut-être de s’immiscer dans la course au Ballon d’Or, Blanc préfère remettre en perspective le quadruplé de son attaquant face à Anderlecht en Ligue des champions (5-0, mercredi). « Le palmarès entre en ligne de compte et sur ce plan, on ne peut pas faire mieux que (Franck) Ribéry cette année. Le côté spectaculaire de Zlatan marque les esprits mais un but reste un but et Ribéry, Ronaldo et Messi en marquent également.»

PASTORE TOUJOURS BLESSÉ, MÉNEZ DANS LE FLOU. – Touché à une cuisse, Javier Pastore ne figurera pas dans le groupe qui partira au vert aujourd’hui à Saint-Étienne. « Avec lui, c’est avant tout un problème musculaire» , a répété Blanc hier. Alors que Jallet (mollet) reste incertain, Paris se dirige vers un onze de départ similaire à celui aligné en Belgique et un Jérémy Ménez toujours sur le banc. « Il s’entraîne sérieusement et affiche un bon état d’esprit» , assure l’ex-sélectionneur des Bleus. Qui a aussi glissé, au sujet de l’attaquant français : « Le problème avec lui, c’est qu’on n’a jamais de garanties.» Un point de vue qu’il partage avec d’autres cadres du club, avec lequel Ménez sera en fin de contrat en juin 2014. Au point que la tendance du moment envisage son départ en janvier.

L'Equipe
Varino
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Digne a l’avenir devant lui

Le grand espoir du foot français n’a joué que trois matchs cette saison. Rien d’inquiétant, selon les spécialistes.


Il n’a pas hésité bien longtemps à s’enrôler au PSG. Malgré l’intérêt de Monaco, il a choisi la capitale et sa ribambelle de stars. Au risque de vivre plus de la moitié de la saison sur le banc. En 14 matchs, toutes compétitions confondues, Lucas Digne n’a été titulaire qu’à trois reprises (à Bordeaux, à Valenciennes et contre Bastia).

L’ex-Lillois, âgé de 20 ans et annoncé comme l’un des Français les plus prometteurs au poste de latéral gauche, a largement donné satisfaction. Mais le Brésilien Maxwell reste indétrônable. « J’ai deux très bons arrières gauches, indique Blanc. Digne, quand il joue, montre qu’il est très bon. Mais que dois-je reprocher à Maxwell ? Ça s’appelle la concurrence. Ce qui est bien pour nous, c’est que tous les deux sont performants. » Avec un titulaire aussi irréprochable, l’international Espoirs a-t-il eu raison de choisir Paris ?

« Cela lui laisse le temps de grandir sereinement »
Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du PSG

« Il connaissait la donne avant de signer, répond Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du PSG. Il savait que déloger Maxwell serait compliqué. C’est d’ailleurs mieux qu’il ne soit pas arrivé à Paris avec un statut de titulaire. Il n’a pas à gérer ce type de pression. Cela lui laisse le temps de grandir sereinement, de s’installer dans ce groupe et d’emmagasiner de l’expérience. A 20 ans, vivre et s’entraîner au quotidien au côté de tant de stars, ça ne peut être que bénéfique. C’est un jeune homme très équilibré, qui a les pieds sur terre. Outre le choix du coeur, c’est aussi un choix de raison. Il grandira mieux et beaucoup plus vite. »

« Il a eu 100 fois raison de venir à Paris »
Rolland courbis, ex-entraîneur de Bordeaux et de Marseille

« Ce n’est pas un bon mais un très bon choix, abonde Rolland Courbis, l’ex-entraîneur de Bordeaux et l’OM. A son âge, son objectif immédiat n’est pas de jouer le plus possible mais de progresser. Quand à chaque entraînement tu dois affronter Ibra ou Cavani, tu progresses dix fois plus vite qu’ailleurs. Son bilan, on le fera à la fin de son contrat, dans cinq ans. Il ne doit surtout pas s’affoler. A son poste d’arrière latéral, qui demande énormément de fraîcheur, il y aura forcément d’autres matchs où Maxwell soufflera. Franchement, il a eu cent fois raison de venir à Paris. »


« Par rapport aux Bleus il peut avoir des regrets »
Alain roche, ancien capitaine du PSG

« Si on regarde la situation en équipe de France où on voit qu’il y a des places à prendre au poste de latéral gauche, il peut avoir des regrets de jouer si peu, pondère Alain Roche, ancien responsable du recrutement du PSG. On parle de l’opportunité de jouer une Coupe du monde. Il faut saisir ce genre de chances car elles sont rares. A part ça, aller au PSG est un bon choix. Et ce n’est pas de sa faute si Maxwell est si fort ! Et la situation peut changer. J’aime beaucoup Digne. Tout ce qu’il fait, il le fait bien. Et son état d’esprit, qui consiste à se projeter très vite vers l’avant, convient parfaitement à la philosophie du jeu parisien. »



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«Je n’ai pas gardé le maillot de Zlatan»

Yohan Mollo, milieu de l’AS Saint-Etienne


En mars dernier, lorsque Yohan Mollo avait demandé son maillot à Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant parisien le lui avait jeté sans un regard. La scène avait interpellé, sans qu’on sache si le géant suédois avait reconnu son adversaire ou l’avait pris pour un ramasseur de balles. L’attaquant stéphanois, qui retrouvera Zlatan demain en clôture de la 11e journée, préfère aujourd’hui en sourire. Cette saison, il tente de s’installer à Saint-Etienne et de changer une image de joueur instable.

Quel souvenir gardez-vous du moment où Ibrahimovic vous a donné son maillot ?
Yohan Mollo. Ce qui est marrant, c’est que c’est seulement la deuxième fois de ma carrière que je demandais un maillot. Je ne l’ai pas gardé, parce que c’était pour un ami. Je prends tout ça avec le sourire, ce n’est que du football, ce n’est pas très grave.

Appréhendez-vous vos retrouvailles avec lui demain ?
(Il rit.) Non, je n’ai peur de croiser personne !

Pensez-vous pouvoir vous imposer à Saint-Etienne et effacer l’image d’un joueur qui s’endort dans le confort ?
J’ai discuté cet été avec Aubame (NDLR : Pierre-Emerick Aubameyang, parti à Dortmund). Je ne me compare pas à lui, mais on a un peu la même trajectoire. Il m’a parlé de ce que Saint-Etienne lui avait apporté, il a su franchir le cap en s’installant ici. Grâce à la stabilité, je connais mes coéquipiers, mon environnement. C’est plus facile de grandir dans un grand club comme l’ASSE.

Etes-vous attentif à ce qui se dit sur vous ?
Ce n’est pas ce que j’attends du football. Ce que je veux, c’est me sentir épanoui, que les gens autour de moi le soient aussi. Après, personne n’est parfait. On fait des bonnes choses et des mauvaises. Le principal, c’est de rester droit et professionnel. Comment décririez-vous votre caractère ? Je suis professionnel. Je suis quelqu’un de calme, de posé, réfléchi. Et je suis très gentil.

Vous êtes devenu discret, alors que vous pouviez être très critique dans les médias par le passé…
J’ai appris à me contrôler. J’ai appris de mes erreurs et j’ai grandi. Quand tu es jeune, parfois, tu dis des choses qu’il faudrait garder pour toi. J’ai l’impression que chaque fois que je dis un mot, une parole, ça fait une polémique. Honnêtement, je n’ai jamais compris. C’est pour ça que plus je m’écarte des médias, mieux c’est. Au début, je voulais plaire à tout le monde et je me suis rendu compte que ce n’était pas possible. Maintenant, j’ai peur de dire le moindre mot. On ne me juge pas à travers des articles. Le plus important pour moi, c’est que les gens qui m’entourent m’apprécient. Le reste…

Le Parisien
Varino
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Sur la voie du maître

Oui, Ibra marque des beaux buts. Mais l’ascendant PSG sur ses adversaires, inspiré par le modèle barcelonais, prend sa source au coeur du jeu, notamment sous l’influence de Thiago Motta.


THIAGO MOTTA devant la défense. Un peu plus haut, Marco Verratti sur sa droite et Blaise Matuidi sur sa gauche. Mis bout à bout, un triangle harmonieux, sans faille apparente, le ressort majeur d’un collectif qui va tenter, ce soir, à Saint-Étienne, de garder sa main de fer sur la L1. Depuis la victoire contre Benfica (3-0, le 2 octobre), en Ligue des champions, assise sur un nombre de passes réussies hors norme (836), la comparaison n’en finit plus d’enfler entre le milieu de terrain du Paris-SG et la référence absolue, celle du modèle barcelonais – Xavi, Busquets, Iniesta – revendiqué depuis longtemps par Laurent Blanc.

« Nos milieux savent tous récupérer le ballon, le conserver et le mettre dans le sens du jeu, observe l’entraîneur parisien. Et ils le font de plus en plus vite. » Après la victoire étincelante à Anderlecht (5-0, mercredi), en C1, il a été demandé à Matuidi si le PSG possédait désormais le milieu le plus compétitif du continent. Il a souri : « On ne va tout de même pas s’enflammer…»

« Le milieu du PSG est assurément l’un des meilleurs d’Europe », estime Guy Lacombe, aujourd’hui à la DTN. « Il y a un mélange de puissance et de technique, et les trois joueurs sont très complémentaires, remarque Gérard Houllier, un autre prédécesseur de Blanc sur le banc parisien (1985-1988). Vous avez un récupérateur (Matuidi), un passeur (Verratti) et un organisateur (Thiago Motta). Avec eux, la transition entre le milieu et l’attaque est meilleure que la saison dernière.»

Pour expliquer le rendement du milieu parisien, Lacombe ressort aussi l’influence de l’incontournable Zlatan Ibrahimovic. «Quand Ibra décroche, un milieu comme Matuidi se projette derrière la défense adverse et il fait partie de ceux qui peuvent bénéficier des bonnes passes du Suédois. Et Cavani, par son travail à la perte du ballon, apporte aussi un punch que cette équipe n’avait pas auparavant. » Ancien responsable de la cellule de recrutement du PSG (2003-2012), Alain Roche savoure : « Tout est tellement bien huilé que des jeunes formés au club comme Adrien Rabiot et Hervin Ongenda peuvent intégrer cette équipe sans en altérer le rendement.»

MATUIDI : « THIAGO MOTTA? LES BALLONS QU’IL TOUCHE, IL LES LAVE ET TE LES REND PROPRES »

De l’intérieur, Matuidi décrypte la mécanique. « Thiago Motta est posté devant la défense alors que Marco et moi, on a plus tendance à se projeter vers l'avant. Mais lorsque l'un d'entre nous évolue plus haut, l'autre est toujours vigilant et reste en repli. On est en progrès à ce niveau-là. » Dans son analyse, l’international met l’accent, aussi, sur l’influence centrale d’un ancien client régulier de l’infirmerie. « Jouer avec Thiago Motta facilite la vie. Je l'appelle Monsieur Propre. Tous les ballons qu'il touche, il les lave et te les rend propres. Son expérience nous permet aussi d'avoir une équipe joueuse, qui pose le pied sur le ballon. La saison passée, comme il n'a pas beaucoup joué, c'était plus compliqué. »

Thiago Motta, « post-formé » à… Barcelone (1999-2006), est cet acteur phare du nouveau style parisien, axé sur la possession de balle. « Sur l’échiquier, c’est le cerveau et le patron » , estime Guy Lacombe. « Il donne confiance à ses coéquipiers », note Alain Roche, dans un commentaire qui valait déjà, jusqu’ici, pour Ibra et Thiago Silva, les deux autres membres de la colonne vertébrale érigée, l’an dernier, par Leonardo.

De l’ancien joueur de l’Inter Milan, Laurent Blanc en parle comme du «baromètre» de son équipe, une «garantie de technicité au milieu » , un cadre qui « joue de façon très simple sans perdre quasiment un ballon » . Ses stats contre Benfica et Anderlecht mettent en lumière son impact : 159 passes (dont 49 vers l’avant) face aux Portugais, 166 passes (dont 47 vers l’avant) contre les Belges ; 97 % de passes réussies dans le premier cas, 89% dans le second.

Du haut de ses trente et un ans, le Brésilien de naissance préfère garder la tête froide. «Non, on n'a pas le meilleur milieu de terrain d'Europe, même si on forme un bloc très bon techniquement. On se trouve bien sur le terrain, c'est de plus en plus fluide. Maintenant, on doit parvenir à avoir le même rendement pendant un match entier.» Adossé à une telle exigence, le coeur du jeu parisien n’a peut-être pas fini de désespérer ses adversaires.



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Avec tous les « Bruxellois »

VENDREDI, Laurent Blanc gardait une interrogation sur le rétablissement de Christophe Jallet, touché à un mollet. Hier, le latéral droit a de nouveau déclaré forfait. Une absence qui s’ajoute à celles, déjà certaines, de Javier Pastore (cuisse) et de Thiago Silva (ischio-jambiers). L’entraîneur parisien semble enclin à ne relancer le Brésilien qu’après la prochaine trêve internationale, soit pour le déplacement à Reims, le 23 novembre.

En termes de chiffres, l’absence du « Monstre » n’est pas trop douloureuse jusqu’à présent. En six matches (4 en L 1, 2 en C 1), le PSG n’a encaissé qu’un but, le penalty d’André Ayew lors de la victoire à Marseille (2-1, le 6 octobre). Autre série positive : l’invincibilité du champion (20 victoires, 9 nuls, toutes compétitions confondues) depuis sa défaite à Reims (0-1, le 2 mars).

Le record du club – trente-sept matches sans défaite (26 victoires, 11 nuls) entre août 1993 et avril 1994 – est dans le viseur des coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic, plus que jamais l’attraction majeure du PSG depuis son quadruplé à Anderlecht (5-0), mercredi en Ligue des champions, qui a un peu éclipsé ses coéquipiers offensifs.

« Pour (Edinson) Cavani et (Ezequiel) Lavezzi, c’est peut-être un peu plus difficile mais je n’ai pas de reproche à leur faire, souffle Blanc. Quand Cavani sprinte à la 88e minute pour défendre, je dirais même que ça me plaît. » Plus discret à Bruxelles que l’Uruguayen, Lavezzi pourrait être en balance avec Lucas. Mais Blanc semble dans l’idée d’une continuité absolue avec l’équipe qui a écrasé Anderlecht.



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Ibra face à son cauchemar

S’IL N’Y AVAIT que des maillots verts en L 1, Zlatan Ibrahimovic en serait un roi beaucoup moins souverain. Pour la quatrième fois depuis son arrivée en France, le Suédois s’apprête à affronter ce Saint-Étienne qui lui a toujours tenu tête, au fil d’une défaite au Parc (1-2, le 3 novembre 2012) et de deux nuls dans le Chaudron, dont une élimination en quarts de finale de Coupe de la Ligue (0-0, 3-5 aux t.a.b, le 27 novembre).

Maladroit lors des retrouvailles en Coupe de la Ligue – sept tirs, aucun but et un gros duel perdu face à Ruffier end ébut de match –, Ibra finit par afficher un bilan plus coloré lors d’un troisième volet électrique, à l’image de la semelle de Brandao sur une cheville de Thiago Silva.. Mais la passe décisive du Suédois pour Pastore et sa panenka sur penalty ne suffirent pas, une fois de plus, à renverser les Verts (2-2, le 17 mars 2013). Au coup de sifflet final, Ibra resta un long moment à discuter avec le corps arbitral. « Ils m’ont demandé de rester calme. Je leur ai dit de rester calmes aussi… » , raconta-t-il en zone mixte.

L'Equipe
Varino
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Ibra poursuit sa tournée

Invaincus face à Paris la saison passée, les Verts vont devoir contenir ce soir le phénomène Ibrahimovic.


On en redemande ! Après Bastia et Anderlecht, un troisième match dans la semaine du PSG, c’est la possibilité de voir une troisième fois Zlatan Ibrahimovic. Et il n’y en a jamais assez quand le génie suédois évolue à ce niveau et dans cette forme. Depuis un mois et demi, il s’est hissé au rang de meilleur joueur du monde, ce qui sera un peu trop court pour l’élire au Ballon d’or, même s’il sera dans la course dévoilée mardi par « France Football ».

De zlatalonnades en zlataneries toutes plus zlatanesques les unes que les autres, Ibra régale sur toutes les scènes mais en France, il possède un retard statistique qui doit l’agacer. Avec cinq buts en dix matchs de Ligue 1, l’attaquant accuse cinq buts de moins que la saison dernière à pareille époque. C’est tout le paradoxe de la star : il est meilleur, encore plus fort et menaçant qu’avant, mais il ne domine pas (encore) le classement des buteurs.
Une forme de plénitude-zénitude

Il inscrira peut-être moins de buts cette année en championnat et peut-être plus en Ligue des champions, ce qui n’est pas un mauvais calcul non plus. Ou des plus beaux. Ou encore peut-être laissera-t-il les affaires domestiques à Edinson Cavani, six réalisations déjà et seulement six fois titulaire en L 1 contre dix fois sur dix pour Zlatan. C’est aussi l’incroyable force du PSG : un soir où l’attente se concentre totalement sur Ibra, Cavani peut sortir de sa boîte et entamer un show dans le Forez.

Il n’est pas sûr que le public de Saint-Etienne se lève et applaudisse Zlatan comme à Anderlecht cette semaine dans un épisode rare de la vie du football. Mais il se passe quelque chose de nouveau avec ce PSG qui atteint une forme de plénitude-zénitude. L’équipe parisienne n’a jamais paru aussi forte dans le sillage de son bulldozer Zlatan et l’on assiste peutêtre au début d’un écart qui ne va cesser de se creuser.

Avec un bémol énorme qui tient à cette formation de Saint-Etienne que Paris n’a jamais su battre la saison dernière avec une élimination aux tirs au but en Coupe de la Ligue à Geoffroy-Guichard, un nul (2-2) toujours là-bas, et surtout cette défaite (2-1) au Parc des Princes lors de la… 11e journée avec, pour couronner le tout, une expulsion d’Ibrahimovic pour coup de pied sur la poitrine de Ruffier.

Il y a décidément toujours une histoire de Zlatan dans la vie du PSG, qui tourne simplement autour de lui, c’est une évidence. On devient un club à part avec des joueurs à part. Jadis, le PSG était différent parce que moqué pour son ratio budgetpalmarès absolument pas conforme.

Aujourd’hui, il est salué, loué, porté pour la correspondance exacte entre ses résultats et les stars sur la pelouse. Avec des gestes comme ça, franchement, Zlatan ne vole pas ses sous.



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A quand le vrai Lucas ?

Lucas Moura figure dans le groupe des 18 joueurs retenus par Laurent Blanc pour le déplacement à Saint-Etienne ce soir. Mais pour combien de temps encore ? Selon un site brésilien, UOL Esporte, São Paulo serait intéressé par le retour du joueur, cet hiver, sous la forme d’un prêt de six mois ou un an. Le joueur ne serait pas insensible à cet intérêt à l’approche de la Coupe du monde dans son pays, lui dont le statut en sélection se fragilise semaine après semaine à mesure que son temps de jeu au PSG n’augmente pas.

Toujours selon ce site, son agent a néanmoins coupé court à ces rumeurs, affirmant qu’il n’y avait aucune possibilité qu’il revienne. Reste les faits, à l’origine de ces spéculations. Depuis son arrivée au PSG en janvier dernier, le jeune milieu offensif de 21 ans n’a quasiment pas répondu aux espoirs placés en lui, ni justifié l’investissement consenti pour le recruter, 40 M€ plus bonus. A l’exception de deux rencontres, Valence - PSG et Bordeaux - PSG, le copain de Neymar ne brille que trop rarement.

Sous le maillot parisien, ses statistiques sont assez quelconques : un but (à Bordeaux), six passes décisives en L 1, une autre lors du Trophée des champions contre Bordeaux et une en Ligue des champions à Valence. Dans le 4-3-3 de Laurent Blanc, il ne figure pas dans l’équipe type des dernières semaines. Le technicien lui préférant Cavani à droite et Lavezzi à gauche pour épauler Ibrahimovic.

Ce rendement décevant semble lui peser depuis peu. Celui qui salue ses partenaires ou des salariés du club par des « Ça va mon frère » apparaît moins épanoui. « Ces derniers temps, son visage est plus fermé, il est moins jovial. Son rire très caractéristique résonne moins », confirme un intime du PSG.
« Je suis très heureux à Paris. Tout le monde me traite bien ici. C’est une ville merveilleuse. Evidemment que mon pays me manque, tout comme ma famille et mes amis. Mais c’est une très bonne expérience pour moi, nous a pourtant confié le Brésilien, après le match contre Bastia. Ce n’est pas toujours facile. Il y a de grands joueurs, la concurrence est rude. C’est aussi ma première année en dehors de mon pays. Mais, petit à petit, je grandis, je commence à réussir à montrer mon football. Je suis sûr que je vais pouvoir beaucoup aider cette équipe. » Pour son avenir en club et en sélection, Lucas aurait tout à y gagner.



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Un Nouvel An entre hommes ?

our la troisième fois, le PSG se rendra au Qatar pour un stage de reprise après la trêve hivernale. Pour l’instant, et contrairement à l’hiver dernier, les familles des joueurs et du staff ne seraient pas conviées. Le départ pourrait intervenir le samedi 28 décembre même si rien n’a encore été arrêté officiellement. Un temps, la direction a aussi évoqué le 27 ou le 29. La date de retour à Paris est en revanche connue : le 3 janvier, après un match amical la veille contre le Real Madrid. Or, les 32es de finale de la Coupe de France sont programmés les 4 et 5 janvier. Gare au choc climatique en fonction de l’adversaire et de la localisation du match ! L’an passé, la délégation parisienne était également rentrée le 3 janvier, mais n’avait affronté Arras que le dimanche 6.janvier.


Le Parisien
Varino
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L’exception culturelle

Francophone et francophile, l’Italien Salvatore Sirigu détonne dans le vestiaire international du PSG


Avec Salvatore Sirigu, le PSG a deux certitudes : celle d’avoir réalisé une bonne affaire en l’achetant à Palerme pour 3,5 millions d’euros en 2011 ; celle d’avoir un gardien impliqué. Quatre mois après son arrivée, l’Italien accordait des entretiens en français, qu’il apprenait grâce à une application sur son smartphone. Deux ans plus tard, il maîtrise mieux la langue de Molière que beaucoup de footballeurs du cru. Lui trouve ça normal : « Ça me faisait plaisir d’enrichir mon bagage culturel. Et puis, en arrivant ici, j’étais célibataire… » Il ne l’est resté que le temps de rencontrer une Française dans un restaurant de la porte Maillot.

Ça ne fait pas de lui un génie, mais une pièce unique du vestiaire parisien. En attendant que Maxwell et Zlatan Ibrahimovic se lancent, il est le seul étranger de la multinationale PSG à s’exprimer dans notre langue devant les médias. « En fait, pas mal de joueurs se débrouillent bien maintenant : Thiago Motta, Lavezzi… Javier [Pastore] aussi, mais il est très timide et sous-estime son niveau. J’avais l’habitude de lui faire la traduction au restaurant. Maintenant, il me dit d’arrêter. Marco [Verratti] a fait aussi un grand pas en avant. Thiago Silva comprend et Lucas progresse. Devant les médias, c’est plus difficile. Il y a la peur de faire une faute. On n’est pas des acteurs. »

Initié au cinéma français par sa copine

Sauf que lui s’est fondu dans le décor. Sirigu, 26 ans, a étanché sa curiosité naturelle. Au bout de quelques semaines à Paris, il avait déjà visité le Louvre, les Invalides et la Madeleine. Aujourd’hui, il avoue avoir bien puisé dans le réservoir culturel de la capitale, « et même ailleurs parce que j’ai découvert la France. Ce que je n’ai pas fait et ce que je vais faire, c’est visiter la banlieue. L’autre côté du périph, comme on dit ici. Ça m’intéresse. Je pense que la vraie vie d’une ville se situe dans sa banlieue. Des copains y habitent, ils vont me servir de guide. »

Comédienne, son amie l’a initié au cinéma français. « Je me suis fait une petite culture. Les films avec Omar Sy, Polisse… Ça me touche. Dernièrement, j’ai beaucoup aimé Le Prénom. Je l’ai fait voir à toute ma famille, elle a adoré. Les comédies italiennes actuelles sont axées sur la rigolade pure. Ici, les thèmes touchent davantage le quotidien. Les films français marchent d’ailleurs très bien en Italie. » Entre les deux pays, la gastronomie fait également le lien. Après avoir beaucoup testé, il confesse un « péché mignon » : la galette bretonne.

Il semble moins client du rap, bande-son traditionnelle des footballeurs français. Mais il joue le jeu. Fredonne avec le sourire le refrain de Balader, le morceau de Sexion d’Assaut qui tournait en boucle dans le vestiaire parisien la saison passée : « “Je vais me balader aux Champs-Élysées…” C’était notre chanson. Elle nous collait bien à la peau. Tout le monde chantait. Dans le vestiaire, on est souvent branché sur les radios qui diffusent du rap français. Je commence à connaître… » De la France, il retient surtout « l’incroyable mélange des races » quand l’Italie « commence à peine à s’habituer à la diversité » .

En revanche, il goûte peu la conduite parisienne, trop… disciplinée à son goût ! Il ne peut réprimer un juron de contrariété, pas seulement parce qu’il a pris un coup de casque après une altercation avec un scooter à Neuilly début 2012. « Ici, on respecte vraiment le code de la route, ça en devient stressant. En Italie, quand tu passes à l’orange, c’est normal ! J’ai reproduit cette habitude, ma copine me reprend à chaque fois. Pourtant, dans les embouteillages, un petit peu de tricherie peut rendre service à tout le monde. »

Il élargit le débat : « Au fond, il n’y a pas tellement de différences entre nos deux pays. Simplement, en Italie, on prend les choses avec légèreté. On rigole même trop sur des sujets sérieux. En France, on est sérieux, y compris sur des sujets qui ne le sont pas. Un juste équilibre entre les deux, ça serait bien. »


le JDD
Homer
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Paris s’en sort bien

Menés 2-0, les Parisien sont réussi à préserver leur invincibilité et leur place de leader en égalisant dans les dernières secondes.

La troisième plus longue série d’invincibilité en Ligue 1 de l’histoire du PSG - 22 rencontres sans défaite étirée sur deux saisons - tient toujours, comme la place de leader du PSG, revenu de l’enfer, l’enfer Vert bien sûr. Il a fallu un scénario renversant pour en arriver là, le même que la saison dernière mais dans le sens inverse, avec un 2-0 remonté 2-2.

Hier soir, les Parisiens étaient du bon côté, celui où l’on recolle au score. Mais les décisions justes mais favorables de l’arbitre n’y sont pas étrangères.

Les Verts ont toujours la recette. Voilà une équipe que le PSG n’avait pas battue la saison dernière en trois confrontations et qui s’est une nouvelle fois révélée bien coriace. Sérieux, engagement, pressing haut, Saint-Etienne n’a rien inventé mais combine si bien les ingrédients de la réussite que cela suffit pour dominer un petit PSG.

Pour Paris, c’est le coup de la panne. Certains éléments de l’effectif de Laurent Blanc ont paru à court de jambes et donc d’idées. Hier, le danger venait de nulle part. Avant que la partie ne change avec l’expulsion de Lemoine à 30 minutes de la fin. Le retour d’une semaine à un match va faire le plus grand bien aux Parisiens tandis que Monaco va découvrir les semaines à deux rencontres (Reims en Coupe de la Ligue et Lille). Inquiet avant le coup d’envoi, le staff parisien redoutait ce coup de pompe, la petite lassitude due à l’enchaînement rapproché des rendez-vous.

Mais contrairement à ses autres moments difficiles finalement surmontés (Trophée des champions, Olympiakos, Marseille), le PSG n’a pas su se surpasser par sa force mentale. C’est seulement en passant au 4-4-2 et en supériorité numérique qu’il a retrouvé des couleurs. « Les jambes étaient lourdes et la tête pas légère non plus, soupire l’entraîneur du PSG. Vu la physionomie, ce nul est un bon résultat. »

Surtout que c’était le soir des boulettes et du relâchement, à l’image d’un Marquinhos dont la facilité technique lui fait parfois oublier l’essentiel : bien défendre. Le Brésilien, qui vient d’être appelé en sélection pour la première fois et pour qui tout s’accélère, est encore en phase d’apprentissage. Et puis, il devait bien y avoir un jour où l’absence depuis un mois et demi de Thiago Silva, le meilleur Parisien avec Ibrahimovic, allait se faire sentir. Sans trop de dégâts.


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LE FAIT DU MATCH
Saint-Etienne 2 - 2 PSG
Arbitre : M. Buquet.
33.807 supporteurs.
Buts. Saint-Etienne : Corgnet (18e), Hamouma (51e) ; PSG : Cavani (68e), Matuidi (90e+3).
Avertissements. Saint-Etienne : Brandao (7e), Lemoine (38e, 59e), Perrin (73e). PSG : Alex (29e), Maxwell (43e), Ménez (69e).

Expulsion. Saint-Etienne : Lemoine (59e).
Saint-Etienne : Ruffier - Clerc, Zouma, Perrin (cap), Ghoulam - Lemoine, Clément - Hamouma, Corgnet (Diomandé, 63e), Mollo (Gradel, 67e) - Brandao (Tabanou, 78e).
Entr : C. Galtier.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex (Ménez, 63e), Marquinhos, Maxwell - Verratti (Rabiot, 77e), Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (Lucas, 63e).
Entr : L. Blanc.

LE FAIT MARQUANT
59e. Lemoine est exclu pour un second avertissement. Jusqu’alors les Verts avaient dominé le PSG
(2-0). Pour la dernière demi-heure, Paris passe en 4-4-2 et revient au score huit minutes après cette expulsion.

LES BUTS
18e. Marquinhos perd un ballon devant sa surface. Hamouma récupère et transmet à Corgnet dont la frappe prend Sirigu à contre-pied. 1-0.
51e. Sirigu reste au sol après un duel aérien avec Corgnet et son coéquipier Alex. Marquinhos récupère le ballon et en voulant le dégager l’envoie sur Motta. Le ballon revient sur Hamouma qui n’a plus qu’à marquer dans le but vide. 2-0.
68e. Ménez combine bien avec Maxwell côté gauche. Le Brésilien centre fort devant le but. Cavani coupe la trajectoire du ballon et bat Ruffier. 2-1.
90e+3. Matuidi balance un long ballon dans la surface de réparation stéphanoise. Ibrahimovic ne touche pas la balle, tout comme Cavani, positionné devant Ruffier. Le ballon finit aux fond des filets. 2-2.


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CHIFFRE

24 - Saint-Etienne a mis fin à une série parisienne de 24 matchs de rang, toutes compétitions confondues, sans avoir encaissé plus d’un but. La dernière fois que Paris a été pris en défaut deux fois dans la même rencontre, c’était le 2 avril dernier, lors du quart de finale aller de Ligue des champions contre le FC Barcelone (2-2). Une comparaison flatteuse pour les Verts.


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La sale soirée de Marquinhos

Il avait débuté sa carrière parisienne par deux prestations mitigées contre l’Olympiakos et Monaco. Surtout lors de son baptême du feu à Athènes, le 17 septembre, Marquinhos avait été sérieusement malmené pendant les 45 premières minutes de cette rencontre de Ligue des champions. Et ce n’est pas le but inscrit sur coup de pied arrêté après le repos qui avait pu totalement occulter sa performance défensive.

Cinq semaines et sept matchs plus tard, le jeune Brésilien de 19 ans a commis deux bourdes déterminantes hier à Saint-Etienne. Il a offert aux Verts leurs deux réalisations de la soirée.

Des maladresses d’autant plus surprenantes qu’à chaque fois le défenseur parisien n’était ni pressé ni mis en danger. L’ancien de l’AS Rome avait, jusqu’à ces deux erreurs, affiché une certaine sobriété et efficacité dans ses interventions.

Appelé en Seleção par Scolari

Mais à la 18e minute, il récupère un ballon devant sa surface de réparation avant de tenter un dégagement à la hussarde. Le résultat est immédiat et se transforme en quasi-passe décisive. Corgnet trompe Sirigu. Le second but stéphanois est encore plus gaguesque. Six minutes après la pause, Marquinhos récupère la balle après une sortie aérienne hasardeuse de Sirigu gêné par Alex et Corgnet. Le jeune homme, qui a pour modèle son compatriote Thiago Silva, dégage sur Thiago Motta qui remet involontairement à Hamouma. Le Stéphanois marque dans le but vide malgré le retour désespéré d’Alex.

Ses deux toiles occultent totalement le reste de la copie de Marquinhos hier soir. Pourtant, le Brésilien a su se montrer à son aise dans les duels au sol et dans les airs, et son sens du placement a souvent fait la différence.

Cette soirée cauchemardesque intervient quelques heures après sa première convocation dans l’équipe du Brésil par le sélectionneur Luiz Felipe Scolari. A moins d’un an de la Coupe du monde, cet appel ne peut pas être anodin. Mais pour s’assurer une place parmi les 23 Brésiliens, Marquinhos va devoir gommer ses imperfections rédhibitoires au niveau international.


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ILS ONT DIT...

Edinson Cavani, attaquant du PSG : « Il était important de ne pas perdre. On savait que ce serait un match difficile, que ce serait compliqué face à Saint-Etienne. Repartir avec un point, c’est très important. Plus que mon but, ce qui importe, c’est que l’équipe soit revenue au score. Ça n’aurait servi à rien que je marque et qu’on perde. Il nous a manqué de la détermination pour arracher la victoire. Ce match est terminé mais il va falloir qu’on s’en serve pour s’améliorer en vue des prochains rendez-vous. »

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG : « Je pense qu’avec un point, nous sommes heureux. On a joué beaucoup de matchs récemment, on était un peu fatigués. Mais ce n’est pas une excuse, nous avons rencontré une bonne équipe. Ils ont profité de nos deux erreurs pour marquer deux fois. Ensuite, le match n’est pas simple. Le Ballon d’Or ? Je m’entraîne dur, j'essaie d'être décisif à chaque match, je suis très heureux au PSG. Le plus important pour moi, c’est mon équipe. Mon rêve est de gagner avec Paris. Les récompenses individuelles sont des bonus. »


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« C’est bien d’être revenu au score »
Salvatore Sirigu, gardien du PSG

Une fois n'est pas coutume Salvatore Sirigu, les mains enfoncées dans les poches de son survêtement du PSG, a quitté le vestiaire parisien parmi les premiers hier soir. Le gardien italien, qui a vécu une soirée difficile sans pour autant avoir des choses à se reprocher, n'était pas très bavard. Refusant de se réfugier derrière des excuses comme la fatigue, le portier parisien a tenté d’expliquer la prestation des siens.


Que retenez-vous de ce match?

SALVATORE SIRIGU. C'est bien d'être revenu au score et d'avoir pu égaliser même si c'était en toute fin de match. C'est le point positif de cette soirée. On n'a pas perdu, ça aussi c'est bien.

Le PSG est d’abord apparu sans réaction. Dressez-vous le même constat ?

On a connu pas mal de soucis en première période. Saint-Etienne a réussi 45 premières minutes exceptionnelles. Ensuite, on a pris le second but très vite. Après ça, on a essayé quand même de repartir. Ça arrive de manquer un match, d'autant que l'on avait des adversaires très forts ce soir (hier).

La fatigue peut-elle expliquer votre performance moyenne?

Non, on n'était pas fatigués. On a joué il y a quatre jours en coupe d'Europe mais ça n'a rien à voir. On n'a pas été bons en première période. Il faut en prendre acte quand c'est comme cela et essayer malgré tout de ne pas perdre.

Est-ce alors une lassitude mentale peut-être?

Non pas plus. Simplement ça arrive de ne pas bien jouer parfois et notre adversaire a fait un grand match. Saint-Etienne méritait la victoire un peu plus que nous ce soir (hier).


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Matuidi a bien marqué

Blaise Matuidi a confirmé après le match qu'il était bien l'auteur de l'égalisation parisienne dans le temps additionnel. Un doute subsistait sur le fait que Cavani ait ou non effleuré le ballon qui a trompé Stéphane Ruffier le gardien stéphanois.

« Edinson (Cavani) m'a dit qu'il n'avait pas touché le ballon, a confié le milieu de terrain du PSG.
Je suis content car mon intention était de trouver Edi qui a fait un très bon appel. Après, il y a la réussite et c'est tant mieux. »

Sur les ralentis de la télévision, on voit bien le buteur uruguayen signifier à Matuidi qu’il est bel et bien l'auteur du second but parisien. Face à ses anciens partenaires, l'international français a donc marqué son 2e but de la saison après celui inscrit face à Bordeaux.


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Zlatan goûte peu aux Verts

Depuis son arrivée dans l’Hexagone lors de l’été 2012, rares sont les équipes françaises qui n’ont pas succombé à Zlatan Ibrahimovic. Pour la quatrième fois, Saint-Etienne peut se targuer d’un tel exploit. Un vrai feuilleton. Hormis Ajaccio, crédités de deux nuls, la saison dernière et en août, et Monaco (1-1 le mois dernier), seuls les Verts demeurent invaincus face au Suédois en championnat.

Aucun tir cadré

Le passif de Zlatan face à l’ASSE commence à s’allonger. La saison passée, sa découverte de Geoffroy-Guichard s’était accompagnée d’une élimination aux tirs au but à l’issue d’un match sans but, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Trois semaines plus tôt, les Stéphanois s’étaient imposés au Parc des Princes, 2 buts à 1, et Ibra avait vu rouge, exclu après soixante-dix minutes pour un pied haut et dangereux asséné involontairement au portier Stéphane Ruffier. En mars dernier, les retrouvailles entre Paris et Saint-Etienne dans le Forez, en championnat, avaient permis à l’attaquant de conjurer le mauvais sort, en marquant enfin… sur penalty. Le PSG s’en était sorti avec un nul (2-2).

Pour la première fois en octobre, Zlatan est donc resté muet. Un petit événement après le but inscrit au Vélodrome (victoire 2-1), le doublé face à Bastia (4-0) et les six buts marqués en Ligue des champions, un doublé contre Benfica (3-0) et un quadruplé retentissant contre Anderlecht la semaine dernière (5-0). Epargné jeudi par la commission de discipline de la LFP suite au coup de pistolet mimé avec la main contre Toulouse en championnat, Ibrahimovic fait donc son retour parmi les humains après plusieurs prestations surhumaines. Par deux fois sur coup franc (35e et 49e), le buteur a vu hier le cadre s’échapper sur des frappes puissantes. En cinq tentatives au but, il n’a d’ailleurs jamais cadré. Ruffier a veillé, surveillé, et préservé son invincibilité dans le jeu face à Zlatan, décidément vert face aux Verts.


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LES ECHOS

Lannoy blessé. Stéphane Lannoy, le meilleur arbitre français, devait diriger les débats hier soir, mais il s’est fait une pointe derrière la cuisse cette semaine en Ligue Europa. Du coup, Rudy Buquet, qui devait officier lors de Toulouse - Rennes samedi, l’a suppléé.

Du beau monde pour superviser. Guy Stéphan, adjoint de Didier Deschamps, était présent hier soir à Geoffroy-Guichard tout comme Sabri Lamouchi, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire.
Etaient, entre autres, supervisés les Français Matuidi, Ruffier, et les Ivoiriens Gradel et Diomandé remplaçants au coup d’envoi.

Douze interpellations. Douze supporteurs se revendiquant du PSG ont été interpellés hier soir avant la rencontre alors qu’ils essayaient de pénétrer dans le stade. Selon la police locale, il a été trouvé sur eux des auto-collants représentant décapité le commissaire Antoine Boutonnet, le responsable de la division nationale de lutte contre le hooliganisme.


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Cavani a tout changé

Pour ce second match de la semaine, Laurent Blanc a reconduit l'équipe largement victorieuse face à Anderlecht (5-0). Avec son onze titulaire, Paris a souffert physiquement en première période avant de dominer la fin de match grâce à sa supériorité numérique.

4 Sirigu Le pire match pour un gardien. Un seul véritable arrêt à effectuer, et malgré tout deux buts encaissés.
Sa barre transversale est venue le sauver sur une frappe de Lemoine.

3,5 Van der Wiel Pas convaincant du tout. Les principales actions stéphanoises de la première période se sont développées sur son côté. Et le Néerlandais a été défaillant sur ses centres.

4 Alex Parfois pris de vitesse quand les Stéphanois ont accéléré. Mais il a au moins apporté son impact physique à un PSG qui en a singulièrement manqué pendant une bonne partie du match. Averti (29e) puis remplacé par Ménez (63e), averti dans la foulée (69e).

2 Marquinhos Un début de match parfait jusqu'à ces deux erreurs de relance qui engendrent les buts stéphanois. Qui plus est sur deux situations facilement gérables. Les premières boulettes pour le Brésilien depuis ses débuts parisiens et une soirée cauchemardesque qui vient ponctuer une semaine enchantée avec sa première convocation en Seleçao.

5 Maxwell Contrairement à VDW, il a plutôt bien fermé son couloir devant Hamouma. Son apport offensif a été long à se dessiner mais quand il s'y est mis, le visage offensif de Paris s'en est trouvé modifié. Adresse la passe décisive à Cavani (68e). Averti (40e).

4 Verratti Fébrile défensivement, il a une fois de plus péché par nervosité. Et son jeu long - une de ses forces - s'est révélé défaillant. Remplacé par Rabiot (77e).

5 Thiago Motta Comme face à l'Olympiakos, le pressing stéphanois l'a d'abord contraint à jouer trop bas. De fait l'Italo-Brésilien a peiné à guider le jeu parisien. A ensuite reculé en défense centrale quand Paris a joué en supériorité numérique.

5 Matuidi
Une bonne entame avec un pressing efficace et des prises d'intervalles intéressantes. Par la suite, il a subi l'impact physique adverse et s'est montré brouillon. Avant de permettre au PSG d'arracher le nul.

6 Cavani Décevant jusqu'à ce but du tibia (68e) qui relance le PSG. Son postionnement a influencé l'égalisation de Matuidi.

4 Ibrahimovic Ce n'était pas l'Ibra de Bastia et d'Anderlecht. Le Suédois a beaucoup décroché mais ses transmissions comme ses deux coup-francs bien placés ont manqué de précision. A son crédit cependant une bonne ouverture pour Matuidi.

4 Lavezzi L'Argentin a rectifié le tir après un début de match poussif mais on attend plus de l'international. Remplacé par Lucas (63e).

L'arbitre (6) M. Buquet a plutôt bien tenu son match et a logiquement expulsé Lemoine.
A Saint-Etienne, Corgnet a été décisif, Hamouma actif et Lemoine efficace avant son expulsion.


Le Parisien .fr

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Paris conserve son invincibilité

Plombé par le mauvais match de la charnière centrale Marquinhos-Alex, le PSG perdait 0-2 sur le terrain de Saint-Etienne. Mais les Verts, réduits à dix, ont finalement pris un seul point (2-2) après l'égalisation de Matuidi à la 94e.

Saint-Etienne n’est pas la bête noire de Paris mais presque… Auteur d’un gros match contre le PSG dimanche soir (2-2), l’ASSE n’a plus perdu contre le club de la capitale depuis quatre rencontres toutes compétitions confondues. Les hommes de Laurent Blanc, eux, restent leaders de la L1 grâce à une meilleure différence de buts sur Monaco. Ils n’ont plus perdu depuis 30 matches, toutes compétitions confondues. Mais lors de cette 11e journée, ils n’étaient vraiment pas dedans… Et un petit point les satisfera certainement, puisqu’ils perdaient 0-2 jusqu’à la 68e !
Le non-match de la charnière Marquinhos-Alex

De retour de suspension, Romain Hamouma a connu une bien belle soirée. «Pour exister à mon poste, il faut mettre des buts et faire des passes décisives», expliquait-il dans nos colonnes ce dimanche. Alors, il a joint les actes aux paroles, bien aidé par le non-match de la charnière centrale adverse. A la 18e, il a profité d’un dégagement manqué de Marquinhos pour trouver Corgnet dans l’axe. Ce dernier n’a pas laissé passer l’occasion. Hamouma a ensuite marqué dans le but vide, Sirigu étant resté au sol après un choc avec Alex (51e). Lors de l’ouverture du score, l’ancien joueur de Chelsea avait déjà été coupable de plusieurs erreurs de placement. Les absences de Jallet et Silva (blessés) commencent-elles à se faire sentir ?

Offensivement, Paris (qui a donc marqué onze fois lors de ses trois derniers matches) n'a pesé que lorsqu'il a été en supériorité numérique.

Offensivement, Paris (qui a donc marqué onze fois lors de ses trois derniers matches) n’a pesé que lorsqu’il a été en supériorité numérique. La défense verte, symbolisée par les excellents Clerc et Zouma, a longtemps été épatante. Le PSG n’a d’ailleurs cadré aucun tir lors de la première période malgré 60% de possession de balle ! «Nous avons fait un gros travail. Ils ont eu peu d’occasions. Nous sommes très vigilants et nous n’avons pas peur», déclarait même Corgnet au micro de Canal Plus à la pause.

Ils ont tout de même eu des frissons, lorsque Paris a aligné quatre attaquants (Ibra, Lucas, Cavani, Ménez) pour inverser la tendance. Ils ont craqué sur un triangle Verratti-Maxwell-Cavani en une touche de balle (68e). Mais ils n’ont pas réussi à tenir jusqu’au bout, malgré un magnifique public : à la 94e, la passe lobée en profondeur de Matuidi a surpris les attaquants parisiens… et Ruffier. Courageux et talentueux, les Verts méritaient sûrement mieux.
Homer
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«L'an passé, on aurait perdu»

Auteur de l'égalisation dans les arrêts de jeu, le milieu de terrain du PSG Blaise Matuidi a reconnu que son équipe était «moins bien» ce dimanche mais s'est dit satisfait du point arraché à Geoffroy-Guichard (2-2).

«Blaise Matuidi, comment expliquez-vous ce début de match poussif ?

On était moins bien, on a eu du mal à sortir le ballon et les Stéphanois en ont profité. En face, il y a une équipe qui a joué son football, n'a pas reculé et a bien pressé. Ça nous a mis en difficulté. On va retenir notre retour avec notre force de caractère. L'année dernier, ce match on l'aurait perdu, même à 11 contre 10. On voulait continuer notre série d'invincibilité, on savait que ça allait être compliqué à Saint-Étienne, ça l'a été. On est content d'être revenu à 2-2 et que cette série ne se soit pas arrêtée aujourd'hui.

Même dans la difficulté, vous prenez un point. Il y a de quoi écoeurer la concurrence ?

Non, il y a deux équipes invaincues (avec Monaco) plus une formation lilloise en pleine forme. La saison va être longue et semée d'embûches mais on sera là et bien là (en haut du classement).

Pour qui est le but ? Cavani touche le ballon ?

Il dit que non (sourire). Je suis content car mon intention c'était de trouver "Edi" (Cavani) qui a réalisé un très bon appel. Après, il y a de la réussite, tant mieux pour nous. Cela nous permet de prendre un point. Je suis content pour ça.

Estimez-vous que la carton rouge pour Lemoine est le tournant du match ?

Je ne sais pas. C'est sûr qu'à 10 contre 11, Saint-Étienne a essayé de maintenir son avantage et a reculé.

«Les erreurs sont collectives»

Va-t-il falloir remonter le moral de Marquinhos, coupable sur les deux buts ?

C'est un jeune joueur, il réalise un très bon début de saison. Malheureusement, cela arrive à tout le monde. C'est oublié, on pense aux prochains matches. On va même dire que l'erreur est collective car on n'a pas bien entamé ce match. Vu la pression que les Stéphanois ont mise, en jouant aussi sur notre fatigue, ils ont marqué logiquement.»


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Ibrahimovic : «Un peu fatigués»

Zlatan Ibrahimovic (attaquant de Paris SG): «C'était un match difficile pour nous. Nous avons su réduire le score à 1-2 avant d'égaliser à 2-2. C'est un bon point et nous sommes heureux. Nous avons joué beaucoup de matches et nous étions un peu fatigués ce soir, mais cela ne doit pas être une excuse. Saint-Etienne est une bonne équipe qui nous rend la tâche difficile. Nous avons commis deux erreurs sur les deux buts.»


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Blanc : «On partait de trop loin»

Mécontent après les «deux grosses erreurs» de sa défense sur les buts de Saint-Etienne, Laurent Blanc a estimé que le nul (2-2) était un résultat juste pour les deux équipes.

Laurent Blanc, entraîneur du PSG, au micro de Canal Plus : «Cela a été une soirée difficile pour mes joueurs. Mais aussi pour le staff sur le banc. C'était très intense... Ce nul satisfait les deux parties, même si Saint-Etienne a été pénalisé par les aléas du jeu. Paris va rencontrer d'autres équipes comme l'ASSE, qui vient vous chercher, qui ne vous laisse pas respirer. Nous avons commis deux très grosses erreurs défensives et après, à 0-2, ça devient vraiment trop difficile. Un score comme cela, ça donne de l'oxygène à des joueurs qui sont bons et courageux et qui bénéficient d'un stade magnifique. On partait vraiment de trop loin pour espérer plus.»


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Ibra n'y pense pas

Au soir du match nul à Saint-Etienne (2-2), l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic, postulant au titre du FIFA Ballon d'or France Football 2014, a déclaré ne pas penser à la suprême récompense : «Les victoires de mon équipe, c'est mon Ballon d'or à moi. Ce n'est pas mon rêve de remporter ce trophée. Mon rêve, c'est de gagner des titres avec mon équipe. Les distinctions individuelles, ce sont simplement des bonus.»


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Zlatan : 450 articles par jour

Chaque semaine, en partenariat avec la société d'analyses médias KantarSport, nous vous proposerons un chiffre qui pourra donner lieu à débat ou matière à s'étonner.

On ne va pas vous apprendre que le joueur le plus médiatique de notre Ligue 1 s'appelle Zlatan Ibrahimovic. Surtout depuis son but acrobatique contre Bastia et le quadruplé en Ligue des Champions contre Anderlecht. Non, c'est plutôt l'ampleur des retombées médiatiques qui est impressionnante.

La saison dernière, l'attaquant parisien cumulait près de 8 000 retombées médias par mois (citations ou articles dans la presse, web, tv et radio). Si le Suédois, depuis la reprise, est revenu sur ces bases-là (8 150 en septembre), avant même la fin du moins d'octobre il vient déjà de pulvériser son record avec, selon KantarSport qui comptabilise tout ça, 10 720 retombées média entre le 1er et le 24 octobre (avant Asse-PSG, ndlr). Son quadruplé en Belgique lui a même valu 1 300 sujets en deux jours !

Pour vous donner une idée de la chose, Zlatan, depuis début octobre tourne à 450 articles et citations par jour dans les médias ! Cavani, 2e de ce classement des joueurs les plus médiatiques, en est à 5 500, soit deux fois moins et Falcao, l'attaquant monégasque, 3e, n'en compte que 3 100.


L'Equipe.fr
Homer
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Le PSG a banni le mot défaite

Invaincu depuis huit mois, Paris étire désormais son record à 30 matchs sans revers. Et a encore prouvé à Saint-Etienne (2-2) qu’il n’acceptait pas l’idée de perdre.

De la moelle, du caractère, du mental. En plus de tout ce qui fait sa force et séduit depuis le début de saison, le PSG affiche aussi un état d’esprit impeccable. Avec 15 rencontres toutes compétitions confondues sans défaite depuis le 3 août (1), Paris étire désormais sa série d’invincibilité à 30 matchs (22 uniquement dans le Championnat de France) à cheval sur l’ancien et l’actuel exercice (2). Le club semble avoir abandonné cette suffisance qui lui a coûté le titre de champion il y a deux ans et quelques trous d’air après parfois. C’est tout sauf un hasard.

Un critère de recrutement. A son arrivée au PSG et après quelques matchs qui l’ont énervé, Leonardo n’a cessé d’exhorter le club à considérer un nul comme une défaite. A l’époque, le directeur sportif parlait surtout aux « Français » de l’effectif ou plutôt aux joueurs estampillés Ligue 1, encore nombreux à son arrivée et souvent titulaires (Gameiro, Erding, Bodmer, Nene, Ceara, Tiéné, Armand). Certains, comme Matuidi ou Camara, avaient déjà intégré le message mais Leo s’est lassé et a recruté des éléments auxquels il n’est pas la peine de faire la leçon. Chez Ibra, Thiago Motta, Thiago Silva, Maxwell ou Cavani, cette haine de perdre est consubstantielle à leur approche du match.

Marquer l’histoire. On pourrait croire qu’un Trophée des champions n’intéresse pas Ibra et sa bande. La victoire finale, renversante, a au contraire montré des gamins heureux de leur farce, avec une égalisation à la 81e minute et une victoire acquise dans le temps additionnel. Le PSG veut tout gagner et le plus vite possible. Un soir où ils n’avaient que leur mental et aucune jambe, les Parisiens sont allés chercher ce trophée avec les tripes comme s’il allait conditionner leur saison. Au début, une série d’invincibilités se construit sans le vouloir, puis les joueurs s’en font un challenge à relever.

Le sentiment d’injustice. Ce n’est un secret pour personne, le PSG possède une histoire contrariée avec l’arbitrage français. Le sentiment d’injustice laissé par les décisions des sifflets développe des qualités de combat hors norme à Paris. Au Vélodrome, l’expulsion sans fondement de Thiago Motta a révolté les partenaires de Sirigu. Un ressort profond et lointain : la saison dernière, le PSG n’a pratiquement jamais perdu quand il a été réduit à dix. Quand on fâche Paris, on réveille la bête!

Laurent Blanc, le spécialiste. Il est responsable pour moitié de cette série d’invincibilité puisqu’il dirige l’équipe depuis quinze rencontres. Manifestement, l’entraîneur parisien et son staff possèdent un savoir à part. A la tête de l’équipe de France, il a signé, avec 24 matchs sans défaite, la deuxième meilleure série derrière les 30 sorties sans perdre d’Aimé Jacquet. Comme Ancelotti, Blanc sait entretenir ce refus de la défaite. « Jean-Claude Suaudeau ou Jean-Michel Ferri, notre capitaine, se servaient de ce record pour nous stimuler ou secouer la tête de tout le monde, se souvient Dominique Casagrande, gardien de Nantes, détenteur de la meilleure série en Ligue 1 (32 matchs sans défaite en L1 saison 1994-1995). Ce n’était pas grand-chose, des petits mots à la mi-temps ou avant le match, mais parfois cela nous suffisait. Tous les coachs ou les leaders d’équipes se servent de ce ressort. Je pense que, cette saison, le PSG peut vraiment aller chercher notre record. »

(1) soit 11 matchs de Ligue 1 (7 victoires, 4 nuls), 3 matchs de Ligue des champions (3 victoires) et le succès lors du Trophée des champions.
(2) la dernière défaite du PSG remonte au 2 mars dernier avec un revers 1-0 sur le terrain de Reims.


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Galtier avait un plan pour faire tomber Paris

Jamais une équipe n’avait autant bousculé Paris cette saison. Pendant une heure, dimanche, Saint-Etienne a très nettement dominé le PSG, menant même 2-0, avant de craquer après l’expulsion de Lemoine (2-2). L’entraîneur des Verts, Christophe Galtier, 47 ans, a accepté de dévoiler le plan qu’il avait concocté pour ce rendez-vous à part.

La préparation
En s’appuyant sur les statistiques parisiennes, le coach stéphanois a opté pour des options tranchées : « Paris concède 85% de ses buts dans la première demi-heure. S’il y avait une faille, c’était celle-là et il fallait s’y engouffrer. » Il a donc choisi d’imposer « une pression offensive dès l’entame » et recherché « de la maîtrise pour pouvoir attaquer ». En milieu de semaine dernière, lorsque le PSG a atomisé Anderlecht (5-0), le manageur « [a] zappé à 3-0 » : « Je ne voulais pas être pollué et j’ai préféré rester sur ma première idée de ne pas faire que défendre. »

La causerie
Le discours d’avant-match, effectué pendant la mise au vert, n’a duré que quatre petites minutes. « J’ai inscrit sur un tableau le mot Exploit et sa définition : Dépasser les limites de l’ordinaire, détaille Galtier. Pour réaliser un exploit, il faut commencer par y croire. Mais je n’ai pas parlé de motivation. Sinon, on tombe dans l’excitation et cela fait déjouer. » Il a également écarté les références au passé, malgré les bons résultats précédents des Verts face au PSG (trois matchs sans défaite).

Les principes de jeu
Le coach a dressé deux priorités défensives : « Forcer Paris à jouer sur le côté et gérer la profondeur. J’ai une bonne charnière centrale dans le domaine aérien (Perrin, Zouma) et je préfère subir des centres qu’être perforé par le jeu court. On a joué plus bas que d’habitude pour ne pas prendre des ballons dans le dos. » En possession du ballon, le coach a réclamé toute la semaine à ses joueurs de ne pas « balancer » : « Je voulais qu’on ait un jeu direct, vertical, mais en passes courtes pour ne pas rendre le ballon trop vite. »

Les adversaires ciblés
Alors que de nombreuses équipes se focalisent sur le trio offensif Cavani-Ibrahimovic-Lavezzi, lui a ciblé les deux meneurs de jeu reculés du PSG : Thiago Motta et Verratti : « Si on les bloque, on peut jouer assez haut. Ces deux joueurs sont les premiers animateurs, c’est pour ça qu’on souhaitait gêner la sortie de balle. » Il reste néanmoins impressionné par le charisme de Zlatan : « Le patron sur le terrain, c’est Ibra. C’est une locomotive. Tu focalises sur lui, c’est un aimant. C’est pour ça que je préférais l’inciter à décrocher en mettant beaucoup de monde dans le cœur du jeu. » Ce plan global a fonctionné pendant une heure, jusqu’à l’expulsion de Fabien Lemoine. Un joueur déjà averti que Christophe Galtier prévoyait de faire sortir quelques minutes plus tard…


Le Parisien.fr
Oyé Sapapaya
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Qatar Tourism Authority Publié le mardi 29 octobre 2013 à 19h24
Le nouveau chapitre d'une association innovante

Qatar Tourism Authority (QTA) et le Paris Saint-Germain sont fiers d’écrire un nouveau chapitre de leur association, renforçant davantage les liens entre un club sportif de renommée mondiale et un pays dynamique en plein essor.


Le nouveau chapitre d'une association innovante

Cette alliance entre QTA et le Paris Saint-Germain s’inscrit de manière durable, permettant à l’Office du Tourisme du Qatar de profiter de la puissance et du rayonnement du sport pour promouvoir la variété de son offre touristique.

Promouvoir le Qatar
Au cours des dernières années, le Qatar a fait du tourisme l’un des enjeux majeurs de sa stratégie de développement, et souhaite aujourd’hui faire découvrir au reste du monde ses racines et son patrimoine culturel unique. La mission de Qatar Tourism Authority est de développer et promouvoir le Qatar et sa culture, et de renforcer le positionnement du pays comme destination de choix. L’ouverture récente d’un bureau à Paris témoigne de la volonté du pays de s’adresser à une audience toujours plus grande.

En tant que destination touristique, le Qatar offre aux touristes du monde entier des expériences uniques et authentiques à la découverte du pays et de sa culture. Outre un cadre idéal et des infrastructures de grande qualité, le Qatar présente un patrimoine culturel fascinant, de splendides monuments, 563 km de littoral sablonneux, des musées abritant quelques-unes des collections d'arts les plus impressionnantes de la région et accueille un large éventail de manifestations sportives de premier plan.

Le Qatar accueille chaque année des événements sportifs majeurs – tels que les tournois de tennis ATP et WTA, le Tour cycliste du Qatar, ou encore un Grand Prix de MotoGP. Le Qatar accueillera également les Championnats du Monde de Handball en 2015, les Championnats du Monde de Cyclisme sur Route en 2016 et, bien sur, la Coupe du Monde FIFA de Football en 2022.

Pour réaliser son immense potentiel touristique, stimuler et développer durablement son secteur touristique, le Qatar a développé une stratégie de rayonnement international adaptée à chaque marché, soutenue par des investissements cohérents et donnant une place majeure au sport.

Pour toucher les marchés français et européens, le Paris Saint-Germain est vite apparu comme le partenaire idéal. Pour QTA, s'associer à l'un des meilleurs clubs d'Europe et à l’image de la ville de Paris, destination touristique par excellence, représente une formidable occasion de promouvoir le Qatar.

Pour Rashed Al Qurese, Directeur Marketing et Promotion de QTA : « Le tourisme est essentiel pour le Qatar, qui souhaite diversifier son économie et faire découvrir son patrimoine culturel et tout ce qu'il a à offrir. QTA se réjouit d’être associé au Paris Saint-Germain, un partenaire de choix avec qui nous développons des expériences promotionnelles inédites pour les supporters et partenaires commerciaux du monde entier, en France et au Qatar. En s'associant au Paris Saint-Germain, le Qatar s'associe également à Paris, une ville avec laquelle nous partageons la même ambition et une vision commune de l’excellence et du prestige. »

QTA et Paris Saint-Germain : une ambition intemporelle
L'alliance de QTA et du Paris Saint-Germain permettra de promouvoir le Qatar en tant que destination touristique auprès de millions de supporters du club, et pas seulement des amateurs de football. En s'associant au Paris Saint-Germain, QTA soutient non seulement l'équipe masculine de football – et ses stars internationales comme Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani ou Thiago Silva – mais également à l'équipe féminine, qui a terminé deuxième de la Division 1 en 2011 et 2013. QTA s'est aussi associée à l'équipe de handball du Paris Saint-Germain, championne de France la saison passée, avec pour objectif de promouvoir les Championnats du Monde de Handball qui se tiendra au Qatar en 2015.

Pour le Paris-Saint-Germain, ce partenariat innovant avec QTA soutient l’ambition du club dans son ascension fulgurante vers les sommets du sport européen. Il ouvre également de nouveaux marchés pour le club, en toute cohérence avec sa stratégie de développement mondial. Enfin, cette alliance permet au club de profiter des complexes sportifs d'entraînement ultramodernes du Qatar, tel que l'ASPIRE Zone.

Pour Jean-Claude Blanc, Directeur Général Délégué du Paris Saint-Germain : « Notre association avec Qatar Tourism Authority nous permet de nous doter des moyens nécessaires au développement du club, dans la direction que nous envisageons. L’image du club en bénéficie clairement, tout comme nos résultats. Le soutien de QTA nous permet d’offrir à nos supporters un niveau de performance à la hauteur de leurs attentes et de nos ambitions. »

Plan d'activations
A partir du mois de Novembre, QTA déploiera dans Paris une série d’affichages événementiels, qui mettront en situation les joueurs du Paris Saint-Germain devant des lieux symboliques du Qatar, unissant le club et le pays sous la bannière « Partenaires de Rêves ».


QTA et le Paris Saint-Germain travaillent conjointement au développement d’un programme d’opérations engageant autant les fans que les partenaires d’affaires du club. Des activations digitales aux animations in-stadia, cette association innovante offrira aux fans des expériences uniques, passionnantes et conçues pour promouvoir le Qatar comme une destination touristique de premier plan.

Pour la troisième année consécutive, les joueurs et l’encadrement de l'équipe masculine de football du Paris Saint-Germain se rendront au Qatar en décembre 2013 pour rejoindre leur camp d'entraînement et effectuer leur stage d'hiver annuel. Ils profiteront à nouveau des structures d'entraînement et de soins de classe internationale de l'ASPIRE Zone – une manière idéale de préparer le club pour la seconde moitié de la saison et le match amical qui se déroulera le 2 janvier 2014 contre le Real Madrid FC.




À propos de Qatar Tourism Authority
Qatar Tourism Authority (QTA) est en charge du tourisme au Qatar, un secteur en plein essor. Il favorise ainsi son développement grâce à l’organisation évènements à succès tels que des congrès d’envergure nationale et internationale permettant le rayonnement de la destination tout au long de l’année.
La mission du QTA est de promouvoir le Qatar comme une destination internationale pour le tourisme d’affaires, de loisirs, culturel et sportif. Son rôle est de mettre en valeur le patrimoine unique du pays et ses attraits touristiques.

Reconnu comme la croissance économique la plus élevée du monde, le Qatar s’impose sur la scène internationale en accueillant des événements sportifs internationaux tels que la Coupe du Monde de football de 2022. Le Qatar, considéré au niveau mondial comme un hub d’affaires, est aussi une destination idéale offrant à ses visiteurs une grande diversité d’hôtels parmi les plus luxueux au monde, dotés d’équipements de loisirs dernier cri et d’un large choix d’activités touristiques.

http://www.qatartourism.gov.qa/
Twitter: @QTOURISM
Facebook: facebook.com/qatar.qatartourism

Photo (crédit TeamPics) : Rashed Al Qurese, Directeur Marketing et Promotion de Qatar Tourism Authority et Jean-Claude Blanc, Directeur Général Délégué du Paris Saint-Germain aux côtés des trois capitaines des équipes du Paris Saint-Germain : Thiago Silva (Football Hommes), Shirley Cruz (Football Femmes) and Daniel Narcisse (Handball).

Photos : C.Gavelle/PSG
Homer
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Le PSG peut désormais rêver du Ballon d’or

Le PSG est le troisième meilleur club d’Europe! C’est le constat un peu simpliste qu’on pourrait effectuer à la lecture des 23 finalistes pour le Ballon d’or, qui sera décerné le 14 janvier prochain. Avec trois représentants, Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani et Thiago Silva, Paris se situe derrière le Bayern Munich (six nommés) ou le FC Barcelone (quatre) mais devance des clubs comme le Real Madrid, Chelsea, Manchester United, la Juventus ou Dortmund, pourtant finaliste de la dernière Ligue des champions. Carlo Ancelotti, parti cet été au Real Madrid, est en outre en lice pour le titre d’entraîneur de l’année.

La liste dévoilée hier marque le basculement du PSG dans une nouvelle dimension jusque-là inconnue dans l’Hexagone où seuls les exploits de Jean-Pierre Papin avec Marseille, en 1991, ont permis à un joueur évoluant en France de remporter la plus prestigieuse des distinctions individuelles. Et si Cavani et Thiago Silva ne sont pas susceptibles de décrocher la timbale cette année, Ibrahimovic est toujours dans une position d’outsider.

Si le Ballon d’or du but le plus spectaculaire existait, le Suédois serait certainement favori, mais pour espérer décrocher le Graal, mieux vaut briller sur la scène européenne, et Paris n’est pas encore suffisamment aguerri à ce niveau. Mais jusqu’à quand? « Voir un joueur du PSG remporter le Ballon d’or dans les prochaines années, c’est tout à fait possible, assure ainsi Safet Susic, considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club. Pourquoi pas Ibrahimovic s’il continue à jouer comme il le fait en ce moment? Il réalise une année extraordinaire. C’est un joueur qui a connu beaucoup de grands clubs, il a gagné des titres partout, il mérite de le remporter. Cette année, ce sera difficile, mais pourquoi pas l’année prochaine ? C’est l’un des meilleurs joueurs du monde. »

Susic, qui reconnaît avoir voté pour… Franck Ribéry en tant que sélectionneur de la Bosnie — « Il a gagné la Ligue des champions et son début de saison est fantastique » —, estime que la nouvelle place du PSG sur l’échiquier du football européen lui permet d’attirer désormais des candidats au Ballon d’or. « Il n’y a pas un grand joueur qui ne soit pas intéressé par Paris en ce moment, poursuit-il. Le club a tellement de moyens qu’il peut attirer n’importe qui. Je ne serais d’ailleurs pas surpris que Cristiano Ronaldo ou un joueur de ce calibre arrive encore la saison prochaine. »

Toujours au fait de l’actualité du PSG, dont il regarde tous les matchs depuis Sarajevo, Susic se réjouit de la notoriété nouvelle d’une équipe dont il a porté les couleurs durant près de neuf ans (1982-1991) . « Je suis très heureux pour le club, sourit-il. A l’époque, quand je partais en vacances à l’étranger, personne ne connaissait le PSG. Aujourd’hui, ce nom est connu dans le monde entier. »


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Thiago Silva s'entraîne mais doit encore patienter

Thiago Silva a pu se réjouir mardi avec ses coéquipiers de sa présence dans la liste des 23 finalistes pour le Ballon d’Or où il figure au côté de ses coéquipiers Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Mais contrairement aux deux stars de l’attaque parisienne, le défenseur brésilien a lui participé à l’entraînement collectif matinal avec le reste d’un effectif où figuraient également Javier Pastore et Christophe Jallet, remis respectivement d’une blessures à une cuisse et de douleurs à un mollet. Une bonne nouvelle pour le PSG.

Le capitaine parisien s’était blessé le 22 septembre dernier lors du choc face à Monaco au Parc des Princes (1-1). Une lésion musculaire aux ischio-jambiers côté gauche qui le tient depuis éloigné des terrains sans que son absence ne pénalise trop une défense parisienne qui n’a encaissé que trois buts en sept rencontres disputées sans son patron de l’arrière-garde. Une solidité qui permet à Paris de ne pas accélérer sa reprise afin de ne prendre aucun risque avec son capitaine. « Ni lui, ni le Paris Saint-Germain, ni le Brésil ne peuvent se permettre une rechute. Il faut prendre son temps pour bien guérir, expliquait Laurent Blanc la semaine dernière. Sa blessure évolue dans le bon sens. Tous les voyants sont au vert, il est même en avance, mais on doit faire preuve de précaution ».

Mardi sur la pelouse du camp des Loges, Thiago Silva n’a pourtant pas semblé retenir ses gestes au milieu du reste du groupe. Après avoir participé à l’ensemble de l’échauffement et au travail technique avec ballon, il a participé au jeu lors de la petite opposition sur terrain réduit organisée par le staff tricolore. Le Brésilien, qui bénéficie depuis cette saison de son physiothérapeute personnel, a ensuite terminé la séance seul en compagnie d’un préparateur physique.

Son retour à la compétition n’est pourtant pas encore à l’ordre du jour contrairement à Jallet et Pastore qui pourraient être disponibles vendredi contre Lorient. Le staff médical espère profiter de la trêve internationale du 11 au 20 novembre pour peaufiner sa préparation afin que Thiago Silva puisse effectuer son grand retour sur les terrains le samedi 23 novembre lors du déplacement à Reims (14e journée de Ligue 1) après... neuf semaines d’inactivité.


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Jallet et Pastore ont repris l'entraînement

Le PSG a repris le chemin de l'entraînement mardi matin au camp des Loges. Si Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani et Alex n'ont pas participé à la séance, Javier Pastore et Christophe Jallet ont effectué l'intégralité des exercices. L'Argentin, touché à une cuisse depuis plusieurs semaines et le latéral français, victime de douleurs au mollet depuis une dizaine de jours, ont pris part sans réserve à l'échauffement physique puis à l'opposition sur terrain réduit organisée par le staff parisien.

Laurent Blanc espère désormais pouvoir compter sur ses deux joueurs vendredi pour la réception de Lorient lors de la 12e journée de L1 (20h30 au Parc des Princes).


Le Parisien.fr
Homer
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Blanc est heureux du retour de Thiago Silva

Absent depuis sa blessure à la cuisse le 22 septembre contre Monaco (1-1), Thiago Silva a retrouvé le groupe parisien lors de l'entraînement de mardi. Son entraîneur Laurent Blanc ne pouvait que s’en féliciter : « Je suis très heureux de le revoir dans notre groupe de travail. Six semaines, ça fait long. Le voir dans cet état, ça fait très plaisir », a-t-il dit ce mercredi en conférence de presse. Le défenseur brésilien ne sera toutefois pas dans le groupe qui affrontera Lorient, vendredi au Parc des princes. « Il est en phase de réathlétisation, il se remet en condition. Ce n’est pas une blessure banale. »

Alors que le retour de Thiago Silva pourrait intervenir mardi en Ligue des champions contre Anderlecht, Blanc ne veut surtout rien précipiter. « Avec lui, il faut prendre beaucoup de précautions, a estimé le coach du PSG. Ce qui compte, c’est d’abord qu’il ait de bonnes sensations. Il a énormément travaillé, ça a été payant, et on est dans les temps. Le tendon a bien cicatrisé. On ne peut pas se permettre une rechute. Ni pour lui, le club et la sélection brésilienne. »


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Marquinhos doit «se remettre au travail»

Très bon depuis le début de saison, le défenseur central du Paris-SG Marquinhos a toutefois raté son match dimanche à Saint-Etienne (2-2). « Il a fait des erreurs et il en fera encore, a confié Laurent Blanc ce mercredi en conférence de presse. Il faut simplement qu’il apprenne de ses erreurs.» Le coach du PSG pense que les louanges et sa convocation en Seleçao lui ont fait un peu touner la tête. «Comme dans la vie, il y a toujours un moment où tu te laisses un peu aller. Il a été récompensé, c'est bien. J’espère d'ailleurs qu’il en a profité. Mais, dans ces cas-là, il faut être intelligent, et se remettre au travail.»

Blanc attend de voir si le Brésilien saura rectifier le tir vendredi au Parc des Princes. «On verra contre Lorient si c'était juste un concours de circonstance ou pas. Il n'a que 19 ans, il a une marge de progression énorme », a conclu le technicien sur le sujet.


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Motta :«Il y a encore beaucoup à faire»

Insensible aux appels du pied de la Juve et de Naples, Thiago Motta est pleinement concentré sur Paris, qui reçoit Lorient vendredi. Le milieu italien se dit focalisé sur les améliorations à apporter au jeu d'un PSG qui n'a plus perdu depuis 30 matches....

« Thiago Motta, que répondez-vous aux rumeurs qui vous envoient à la Juve ou à Naples ?

Quand j’ai quitté l’Italie, c’était mon choix, ma volonté. J’en avais à l’époque parlé avec Ranieri et il n’était pas d’accord avec mon départ. Et les rumeurs ne m’intéressent pas forcément. Je suis au courant de tout ça mais cela ne m’intéresse pas. Je suis bien à Paris et je suis me concentre sur mon travail.

Avez-vous un rôle encore plus important avec Laurent Blanc ?

Non, Laurent Blanc me donne les mêmes responsabilités que les autres. Nous avons une équipe qui se compose de joueurs importants, et chacun veut donner le maximum. Moi, je fais le maximum. Je dois défendre, attaquer et surtout aider mes coéquipiers. C’est comme ça qu’un milieu de terrain doit travailler.

Pour éviter les blessures, vous préparez-vous différemment cette saison ?

Je ne fais rien de particulier, si ce n’est travailler avec un physiothérapeute et l’entraîneur. Je me prépare comme d’habitude avant chaque entraînement et chaque match. J’essaie de l’être au maximum avant chaque match. J’espère continuer sur cette lancée.

Le PSG vient d’enchaîner 30 matches sans défaite. Le record est à 37 matches. Y pensez-vous ?

Il n’y a pas d’équipes qui soient imbattables. Nous avons fourni un gros travail pour atteindre ce niveau et il nous faut continuer à travailler pour maintenir le cap. Personnellement, je ne pense pas au record, mais plutôt comment nous améliorer. Il y a encore beaucoup à faire. Je n’étais même pas au courant de l’existence de ce record de 37 matches. Ce serait bien c’est sûr mais le plus important est quand même d’atteindre les objectifs du club.

Justement, un des objectifs de Paris est de gagner la Ligue des champions. Quelles similitudes y a-t-il entre le PSG et le Barça et l’Inter, deux clubs avec lesquels vous avez remporté le C1 ?

Ce qui nous rapproche du Barça et de l’Inter, c’est le fait d’avoir des joueurs très importants, fondamentaux même. Il faut avant tout que chacun pense à l’équipe dans sa globalité. Le collectif reste primordial. Si on continue dans cette voie, on peut espérer de bons résultats et peut-être arriver en finale. Mais ce ne sera pas facile, car il y a d’autres très bonnes équipes comme le Bayern Munich, le Real Madrid et le FC Barcelone… Il n'y a d'ailleurs pas de grandes différences techniques, physiques ou collectives entre tous ces clubs. Nous sommes bons mais on peut commettre des erreurs. Il faut surtout rester concentré 90 minutes, c’est le plus important pour remporter la Ligue des champions.

Que pensez-vous de votre association avec Marco Verratti ?

Depuis que l’on joue ensemble, on s’entend très bien. On se complète car nous sommes complémentaires. Et Blaise nous aide également beaucoup, il se donne à fond, il est très généreux. A trois, l’entente est très bonne. On peut continuer comme ça. »


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Motta ne voit pas Ibra gagner

Alors que trois joueurs du PSG font partie de la liste des 23 joueurs nommés, le milieu parisien Thiago Motta ne voit pourtant pas Ibrahimovic, Thiago Silva ou bien encore Edinson Cavani remporter le trophée, le 13 janvier prochain. « Je pense qu’ils méritent tous d’être là, parmi les 23, a estimé l’international italien. Mais remporter le trophée sera difficile car il y a deux joueurs qui sont, à mon avis, en position plus avantageuse.» Pour lui, Messi et Ronaldo «ont un niveau supérieur», et Messi «encore plus que Ronaldo. »


L'Equipe.fr
Homer
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Un Pastore peut en cacher un autre

Le Pastore nouveau est arrivé. Fini les cheveux mi-longs et le catogan sur le haut du crâne, l’Argentin arbore désormais une petite crête très tendance. Une crête sur laquelle le milieu de terrain de 24 ans espère surfer pour retrouver son meilleur niveau après un début de saison totalement raté. Car pour l’instant, l’énigme Pastore perdure et charrie son lot de questions.

Est-il rétabli ?
OUI
Laurent Blanc a indiqué hier que l’Argentin sera dans le groupe qui doit affronter Lorient demain soir. El Flaco (« le maigre ») en a donc terminé avec une cuisse droite récalcitrante qui lui a valu deux rechutes depuis le début de la saison lors des trêves internationales. Pour l’entraîneur parisien, ce match représente une fenêtre de tir intéressante pour relancer le joueur de Cordoba après un dernier match décevant à Valenciennes le 25 septembre. Son unique apparition lors des deux derniers mois.

Ces difficultés ne surprennent pas le journaliste de la télévision publique argentine, Miguel Osovi. « C’est un garçon en retrait, très timide, qui n’a pas encore dépassé ça pour devenir un grand joueur, explique l’intéressé. Il a d’excellentes qualités techniques mais il fait partie de ces éléments qui ont des périodes où ils jouent bien et d’autres où leur niveau baisse. Ce n’est pas quelqu’un de régulier, même s’il peut encore grandir. »

Bénéficie-t-il d’un régime de faveur ?
NON
Mais il faut noter que Laurent Blanc, comme Carlo Ancelotti, fait preuve d’une bienveillance particulière. Pendant la trêve internationale, le joueur a même obtenu l’autorisation de passer du temps en Argentine alors qu’il n’était pas convoqué avec la sélection. « Il avait besoin psychologiquement de retourner dans son pays. Ce que je peux comprendre. Donc on lui a donné quatre jours », a expliqué Blanc. Une mesure d’exception qu’Ancelotti avait déjà accordée au joueur la saison dernière quand sa mère était malade. Pastore a-t-il le mal du pays? C’est une possibilité que n’exclut pas le journaliste argentin. « Il est très proche de sa mère, et je pense que parfois il a très envie de retourner en Argentine et qu’il n’est pas à 100% mentalement à Paris et avec le PSG », note Miguel Osovi.

Doit-il être transféré?
NON
Depuis quelques semaines, les difficultés rencontrées par Pastore ont alimenté les bruits de transfert lors du mercato hivernal. Son agent a également nourri le feu roulant des rumeurs. « Le football est fait de haut et de bas. Il (Pastore) a eu de bons moments ici. Mais l’heure n’est pas à la nostalgie. Nous allons voir ce qui se passe dans les prochains mois », a commenté Marcelo Simonian. Liverpool, AC Milan et Fenerbahçe sont intéressés. Mais Paris a-t-il intérêt à le céder aujourd’hui? Blanc a refusé hier de répondre à cette question.

Mais si l’on considère les 42 M€ du prix d’achat du joueur et son rendement actuel, il s’agirait d’une opération économique à perte. Sans compter que l’ancien Palermitain a prouvé la saison dernière qu’avec lui, le génial peut succéder au médiocre. Alors, encore un peu de patience.


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Thiago Motta ambitieux

Thiago Motta s’est montré optimiste hier sur les chances du PSG en Ligue des champions. « On peut arriver en finale. Trois équipes peuvent prétendre à cela comme nous : le Bayern, le Barça et le Real, a indiqué le milieu de terrain, vainqueur de la C 1 avec Barcelone (2006) et l’Inter Milan (2010). Avec ces trois concurrents, il n’y a pas de grandes différences. Ce qui nous rapproche, c’est le fait d’avoir de grands joueurs. »

Il s’est également félicité des ressources morales affichées dimanche à Saint-Etienne, où Paris a su arracher le résultat nul dans les arrêts de jeu après avoir été mené 2-0. « C’est un point positif qu’on avait déjà démontré à Marseille lorsque nous avions été réduits à dix, rappelle l’international italien. C’est cette capacité de réaction que je veux souligner. On va se retrouver face à des équipes qui vont s’employer à nous empêcher de développer notre jeu. Il nous appartient de ne pas nous mettre dans une situation qui nous obligerait à avoir ce type de réaction. »


Le Parisien.fr
Tonio
Marco Verratti, bête de Seine

21 ans, un physique callipyge, de l’or dans les pieds et une mentalité de banlieue, Marco Verratti est, à n’en pas douter, un génie du football moderne. Avec lui, le Paris Saint-Germain s’est trouvé un patron.



L’épisode est récent. Moins de quinze jours. Adepte du réseau social Instagram, l’Italien Marco Verratti balance une petite photo d’un dîner sur une péniche. On est la veille d’Anderlecht - PSG et le joueur génère son lot de commentaires, comme à chaque cliché. L’un d’eux est direct : « Vas te coucher sale bâtard, tu joues demain ! » Forcément, le numéro 24 du PSG y va de son tacle verbal. Et en français, s’il vous plaît : « Je suis à l’hôtel bâtard ! » Voilà, le nouveau Verratti est dans la place. Dur sur l’homme et très parisien dans son comportement quotidien. Débarqué dans l’expectative générale durant l’été 2012, l’Italien aura mis moins d’un an pour convaincre la France de ce que l’Italie toute entière et tous les amoureux de Football Manager savaient déjà : Dirty Marco est un phénomène.

Phénomène de précocité, déjà, puisqu’on ne s’incruste pas dans l’équipe première de son club formateur (Pescara) à 16 ans sans un minimum de talent. Phénomène balle au pied, ensuite. Même Laurent Blanc, son entraîneur et amoureux du beau football, semble sous le charme du petit trapu : « Marco sent le football, respire le football et le met en pratique », lâchait le Président en conférence de presse il y a peu, avant de poursuivre l’inventaire du parfait milieu de terrain. « Il joue aussi dans une zone où on a tendance à voir des joueurs au physique plus imposant, à l'agressivité beaucoup plus importante, mais il s'avère que quand il a le ballon, il ne le perd pas beaucoup et il peut distribuer le jeu, poursuivait le coach francilien. C'est un garçon qui a certainement dû commencer un peu plus devant, qui a dû jouer plus offensivement, car il a une technique balle au pied qui fait qu'il a dû jouer plus près des attaquants, plus près des buts. »

Le 4-3-3 est fait pour lui

Blanc a révisé ses classiques. À Pescara, Verratti joue d’abord numéro 10 du haut de son mètre soixante-cinq. L’arrivée sur le banc de Zdeněk Zeman va tout changer. Repositionné en regista (numéro 10 devant la défense), Verratti est devenu, depuis, un autre joueur. En un an de présence au PSG, l’international italien a déjà mis dans sa poche tous les pessimistes de France, au point de devenir incontournable. « Se priver d'un tel joueur, c'est possible, mais il faut y réfléchir. Vous pouvez avoir un joueur meilleur que lui, c'est possible. Mais c'est assez rare d'avoir un joueur de ce type-là, donc oui, il trouve une place dans notre équipe », avouait sans sourciller Laurent Blanc. Une réflexion qui correspond à un changement tactique qui a bouleversé le début de saison du PSG.

Alors qu’en début de saison, le PSG évoluait dans un système ancelottien (comprendre 4-4-2) dans lequel Thiago Mitta et Blaise Matuidi occupaient, seuls, les deux postes du milieu, Laurent Blanc est vite passé au 4-3-3. Et dans ce schéma, l’Italien a trouvé une place de choix, à droite du trio qu’il forme avec ses deux compères. Depuis la victoire contre Nantes - et la première du 4-3-3 - Marco est intouchable dans le XI. Et pour cause, l’homme aux Puma est unique en son genre. « Le secteur dans lequel Marco est le plus fort, c'est lorsqu'il récupère le ballon, ou que l'équipe l'a récupéré et qu'alors débute la construction du jeu, admet son entraîneur. Là, je pense qu'il a une valeur ajoutée par rapport à d'autres. Il apporte cette qualité de passes longues. Il a de bons pieds. C’est un joueur qui excelle dans les petits espaces, mais qui est aussi très précis dans le jeu long. Et il a déjà simplifié son jeu. » Il suffit de regarder les chiffres du petit Italien pour comprendre son rayonnement : 90,5% de passes réussies en Ligue 1 (ça monte à 94,6% en Ligue des champions). Sans compter son omniprésence dans le jeu (80 ballons en moyenne par match avec un pic à 127 contre Bordeaux) et sa faculté à déboîter un bloc équipe sur une seule passe, là où d’autres se fatiguent à faire courses et dribbles superflus. Bref, le rital pue le football moderne avec cette dose de saleté qui fascine tellement. Parce que oui, sur un terrain, Verratti est un petit con. Il jacte, agace, râle, fait des fautes et prend des jaunes (4 déjà cette saison, 11 l’année dernière en championnat). Son péché mignon. Pourtant, l’homme se trouvait encore des circonstance atténuantes en février dernier : « En réalité, c’est le rapport joueur-arbitre qui est différent. En Italie, on dialogue plus, on peut demander des explications. Parfois, peut-être que l’arbitre ne comprend pas ce que je dis quand je lui pose une question en italien. » On va dire ça. Pas grave, le Verratti de 2013 est déjà meilleur que celui de 2012. Il a mûri. Et, surtout, il a déjà un an de Ligue 1 dans les cuisses. Et ça se voit.

Rumeurs, rumeurs

« Cette saison, je joue de façon plus simple, à une ou deux touches. Mais c’est aussi parce que le collectif est meilleur. Je ne crois pas que beaucoup de joueurs aiment le contre. Je préfère jouer comme cette année. C’est vrai qu’on joue mieux », étaye Marco Verratti sur les ondes de RMC en milieu de semaine dernière. Mais je n’ai pas vraiment envie de me pencher sur le passé. Je regarde devant moi. Et ce que je vois, c’est une équipe compétitive qui veut briller dans toutes les compétitions. Personnellement, je dois encore progresser. Je suis un jeune joueur. Il y a beaucoup de choses que je dois encore améliorer. Je joue dans un secteur, au milieu, où il est important d’apprendre chaque jour. Comme je suis entouré de joueurs qui ont plus d’expérience que moi, forcément, je progresse. » La preuve, l’homme vient d’être élu joueur du mois septembre, une bonne nouvelle après sa revalorisation et sa prolongation estivale (il est lié au PSG jusqu’en 2018 dorénavant). Pour autant, les rumeurs l’envoyant à la Juventus - en échange d’un certain Paul Pogba, membre de l’écurie Mino Raiola - sont de plus en plus persistantes ces derniers jours. Marco s’en fout. Il s’est habitué à la folie parisienne et aux plaisirs de la vie, ici, dans la capitale. Un club où il fait dorénavant figure de patron incontesté et incontestable. À seulement 21 ans. Ça vaut bien quelques saloperies sur Instagram.

Par Mathieu Faure

Sofoot.com.
Varino
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Les coiffeurs sont stylés

Face à Lorient, Laurent Blanc a titularisé cinq remplaçants habituels. Résultat : victoire 4-0. En L 1, le banc parisien pourrait grandement participer à la domination attendue du PSG.


SI C’EST ÇA, une bête noire (*), le PSG cochera sans doute avec gourmandise la date du prochain passage des Merlus dans la capitale. Pour Paris, ce FC Lorient en grande souffrance aura été le client idéal pour garder la main sur le leadership du Championnat, cinq jours après avoir été contesté par les Verts (2-2). Lorient, opposition parfaite, aussi, pour rassurer Marquinhos, auteur de deux boulettes dans le Chaudron. Pour cultiver le rayonnement de Thiago Motta dans l’organisation, l’éclat de Marco Verratti à la passe. Pour épaissir à la fois le temps de jeu de Cavani dans l’axe et son compteur buts en L 1. Pour tester un 4-2-3-1 en fin de match, avec Pastore derrière l’Uruguayen. Pour reposer, à quatre jours des retrouvailles avec Anderlecht, le monstre de service Ibra, au genou gauche douloureux. Lorient, enfin, aura été ce rival tombé d’un ciel pluvieux pour jauger l’état des remplaçants habituels et en tirer une confirmation : même avec ses hommes de l’ombre, le PSG peut regarder l’horizon la tête haute.

Le banc parisien est l’un de ses avantages, sur le papier, sur ses rivaux monégasques et lillois. Le pedigree de ceux qui le peuplent situe la solidité de sa matière. Il y a là Ménez, ex-titulaire à l’AS Rome et… au PSG. Lucas, ex-titulaire en équipe du Brésil. Digne, ex-titulaire à Lille et champion du monde des moins de 20 ans. Rabiot, vice-champion d’Europe des moins de 19 ans l’été dernier. Jallet, ex-titulaire du poste de latéral droit la saison dernière. Sans parler de Pastore, ex-international argentin revenu au jeu, hier, après une blessure à une cuisse teintée de mélancolie.

On ne peut pas toujours demander aux « coiffeurs » d’être ébouriffants mais force est de constater que le « quintet » titularisé hier – Digne, Jallet, Rabiot, Lucas et Ménez – a largement répondu aux attentes. Son mérite principal est de ne pas avoir rayé le disque entendu depuis le début de l’automne, celui d’un PSG qui – à l’exception de son match moins maîtrisé à Saint-Étienne – est une machine qui écoeure l’adversaire par sa maîtrise du ballon.

POUR DORMIR TRANQUILLE EN L 1, CE BANC DEVRAIT LARGEMENT FAIRE L’AFFAIRE

C’est à la lumière de ces attitudes, de l’investissement de ceux qui ne sont pas forcément les gagnants du 4-3-3 de Laurent Blanc qu’on peut mesurer, aussi, la qualité du travail de l’entraîneur. Chaque course de Digne, chaque dribble de Lucas, chaque appel de Ménez a permis de constater que l’adhésion au système Blanc dépasse les amertumes inévitables de ceux qui ont droit à moins de lumière que d’autres. Pour le champion en titre, le bon comportement de son banc, hier, a également transposé sur le terrain les échos qui filtrent d’un vestiaire décrit comme uni et plus ambitieux que jamais. Alors, bien sûr, ce n’est peut-être pas un banc pour tout dévaster en C 1. Mais, pour dormir tranquille en L 1, il devrait faire largement l’affaire.



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« L’impression que l’on est invincibles »

ADRIEN RABIOT, le milieu du Paris-SG, savourait, hier, la victoire facile de son équipe face à Lorient.


« COMMENT jugez-vous ce succès facile ?
Ce fut un peu comme contre Bastia (4-0, le 19 octobre). On a marqué quatre buts, on n’en a pas encaissés. C’est difficile de mieux faire, même si on peut toujours s’améliorer. Dès l’entame du match, on ressent une force collective. On a un peu géré en seconde période.

Il y a eu de nombreux changements dans le onze de départ et ça n’a pas altéré la maîtrise de l’équipe…
– Tous les joueurs sont à 100 %. C’est un plaisir de jouer dans une équipe comme celle-là, soudée. On enchaîne les matches et ça nous réussit. J’ai l’impression que l’on est invincibles, notamment au Parc, où le public nous pousse.

La pression est-elle sur Monaco ?
–Oui, bien sûr, on met la pression sur Monaco mais on se concentre d’abord sur nos performances. On ne s’occupe pas trop de ce qu’il ya derrière nous. On va maintenant se concentrer sur Anderlecht, mardi, en Ligue des champions, puisqu’il ne nous manque plus qu’une victoire pour nous qualifier.»

L'Equipe
Varino
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Paris repart en trombe

Les Parisiens ont livré un match presque parfait et conservent la tête du championnat. Idéal avant de retrouver la Ligue des champions mardi.


C’est une question, un débat, une volonté de partager une idée. Assiste-t-on à la naissance, l’affirmation ou la mise en place du meilleur PSG de tous les temps ? Les trentenaires (au minimum), les nostalgiques, les vrais de vrais, comme ils se qualifient parfois, vont s’arracher les cheveux, rappeler l’âge d’or des Raï, Weah, Ginola, Ricardo, dire que Monaco demain peut recoller au classement et quand bien même il n’y a que trois points entre les deux équipes. Ils vont aussi cogner que ce Paris-là, ère qatarienne, n’a gagné qu’un championnat et un Trophée des champions en deux saisons et douze journées. Certes.

Mais chaque semaine ou presque, il se passe des choses incroyables en suivant le PSG. Le club de la capitale accumule désormais les victoires, malgré l’accroc de Saint-Etienne (2-2), au terme d’un spectacle de plus en plus flamboyant. Le collectif régale et ses individualités le subliment. Ainsi Digne, Verratti et Cavani, meilleur buteur de la L 1 ce matin (9 réalisations), ont paru si fort hier qu’ils ont mis le PSG en apesanteur. « Gravity » , c’est un succès au cinéma,, mais c’est aussi toutes les semaines avec le PSG. A chaque journée ou presque, Paris inscrit des buts mémorables, parmi les plus beaux de la Ligue 1. Cela ne donne droit à rien, aucune ligne au palmarès pour l’instant, mais c’est un vrai bonheur pour les pupilles.

Comme à Barcelone, Madrid, Munich ou Londres, il existe une grande équipe de foot à Paris. Christian Gourcuff, victime hier, confirme. « Ce n’est pas ce match contre nous qui va les situer, souffle l’entraîneur de Lorient, mais c’est vrai qu’ils ont franchi un palier cette saison. »

Dans une nouvelle semaine à trois matchs, tous à domicile, Laurent Blanc a beau donner du temps de jeu à des joueurs en demande (Jallet, Digne, Rabiot), rien ne change pour le meilleur du PSG. On a même vu Pastore, chaleureusement applaudi — un signe de vrai supporteurisme —, rejouer au foot ! L’entraîneur, ses choix ; le club, ses recrues (Digne, Marquinhos, Cavani), tout ressemble à une réussite éclatante. Le PSG dont il a rêvé, Laurent Blanc le voit désormais : « Le message est passé, se réjouit le technicien de la capitale. Ce n’est pas simple de jouer comme on le fait et comme certains pourraient le croire. C’est le jeu que j’aime. »

Ce n’est évidemment pas Anderlecht, mardi en Ligue des champions, qui va remettre en cause ce bel ordonnancement. Vivement le printemps qu’on voie cette équipe parisienne confrontée à la crème européenne. Avec Thiago Silva, Ibrahimovic et peut- être un coup issu du mercato, il est possible que Paris donne toujours la banane.



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Verratti en pleine lumière

Avec cinq changements dans son 4-3-3 par rapport au match de Saint-Etienne (2-2), Laurent Blanc a été récompensé de ses choix.

6,5 Sirigu Rarement mis à l’épreuve, il est vigilant pour sortir d’une parade réflexe une tête de Monnet- Paquet sur corner ( 42e) et une frappe d’Aboubakar ( 73e).

5,5 Jallet Peu sollicité défensivement, le défenseur international français n’a pas assez pesé lors de ses rares montées malgré une belle volée contrée par Ecuele-Manga. Son centre raté a frôlé le poteau ( 73e).

6,5 Alex Pas grand- chose à faire pour le défenseur qui s’est contenté de couper les trajectoires et de relancer proprement. Une tête pas assez appuyée sur corner ( 19e).

6 Marquinhos Quelques relances hasardeuses et un peu d’approximation mais il s’est bien repris après ses deux énormes erreurs de Saint- Etienne. Un beau jaillissement pour contrer une frappe d’Aboubakar ( 27e).

7 Digne Un coup d’oeil parfait et un centre ciselé vers Lucas sur le premier but pour sa première incursion offensive ( 3e). Jamais pris en défaut défensivement, il a pris son couloir sans relâche. Prometteur.

8 Verratti Le maestro du milieu de terrain a joué une partition quasi parfaite. Impliqué sur les trois buts, il délivre la passe décisive sur celui de Ménez après un numéro de grande classe. Ses ouvertures sont toujours clairvoyantes. Remplacé par Pastore ( 69e).

7 Thiago Motta Promu capitaine, le métronome du milieu a été le premier relanceur parisien, usant de sa science de la passe à une touche de balle et de sa vision du jeu. Remplacé par Matuidi ( 69e).

7 Rabiot Remplaçant de Matuidi, le jeune Parisien a joué simple et souvent efficace. Ses efforts offensifs n’ont pas souvent été récompensés sauf sur le quatrième but.

7,5 Lucas Le Brésilien a signé son deuxième but sous le maillot parisien d’une belle volée ( 3e). Ses dribbles et sa vivacité ont mis les Lorientais au supplice. Passeur décisif sur le but de Cavani ( 43e). Un de ses meilleurs matchs à Paris. Remplacé par Lavezzi ( 76e).

6,5 Ménez Une 3e titularisation en L 1 avec beaucoup de déchets mais une volonté inaltérable. Une frappe à côté ( 13e), une autre sauvée sur sa ligne par Ecuele- Manga ( 39e) et un premier but cette saison d’une frappe du droit ( 39e).

7,5 Cavani Sa combativité sur chaque ballon fait plaisir à voir. Positionné dans l’axe, l’Uruguayen a moins défendu que d’habitude. Une frappe au- dessus ( 13e) puis une trajectoire parfaite pour sa difficile reprise de la tête ( 43e). Bien placé pour inscrire du pied gauche, de près, son 9e but en L 1.



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« On a appris des erreurs du passé »

Jérémy Ménez, attaquant du PSG


Troisième titularisation et premier but pour Jérémy Ménez qui a joué l'intégralité d'une rencontre pour la première fois de la saison.

Après l'accroc à Saint-Etienne (2-2) et malgré cinq changements, le PSG a démontré qu'il avait de la ressource...
JÉRÉMY MÉNEZ. On voit que Paris sait enchaîner. Les nombreux changements ne font pas perdre sa valeur à l'équipe. Le coach peut compter sur l'ensemble de l'effectif. On a appris des erreurs du passé, c'est ce qui nous fait du bien cette saison. On améliore notre jeu et on sait tuer les matchs le plus tôt possible.

Paris est- il imbattable ?
Tant qu'on gardera cet état d'esprit, avec ce que l'on fait aujourd'hui, on sera difficile à battre. On joue les uns pour les autres et à partir du moment où tu gardes cela, ça va. Notre force est d'avoir un groupe élargi de très

Comment vous sentez- vous personnellement ?
Ça va bien. J'ai eu un début de saison difficile. Je n'ai pas fait toute la préparation car j'ai eu des problèmes après mon opération du dos. Mais ça revient petit à petit. Je remercie l'équipe, le staff et le coach qui ont toujours été derrière moi.

Votre bouderie lors de PSG-Benfica (3-0) début octobre vous a valu de rater le clasico. Cette péripétie est- elle oubliée ?
J'avais envie de jouer, de me montrer avec le Mondial en fin de saison, c'était davantage pour cela. Mais je n'en veux à personne. On fait tous des petites erreurs. Je me suis excusé et on est reparti sur de bonnes bases.

Pensez- vous pouvoir être appelé par Didier Deschamps pour les matchs des barrages ?
J'y pense, oui et non. Je fais mon travail au maximum avec le PSG. Après, tout le monde me connaît mais il faut encore que je revienne après mon opération. Si le sélectionneur m'appelle, je serai heureux car j'ai envie d'apporter mon savoir faire à l'équipe de France.

Un départ au mercato d'hiver a été évoqué. Qu'en est- il ?
Je n'ai jamais dit à personne que je voulais partir, c'est la presse qui l'a annoncé. Au niveau de mon contrat, je suis libre à la fin de saison mais pour l'intant je suis heureux. Je suis bien dans ce club. Mais on sait que dans le foot tout peut arriver.



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Les Parisiens en veulent encore plus

Et de 31 ! Le PSG a signé hier soir son 31e match d'affilée sans défaite et se rapproche encore un peu plus de son record d’invincibilité (37 rencontres) qui date de 1993-1994. Un chiffre que ce Paris là semble en mesure de dépasser tant son emprise sur le championnat est impressionnante. « J'ai l'impression qu'on est invincibles, surtout au Parc, confirme Adrien Rabiot. J'espère que cela durera le plus longtemps possible. On a de grands buteurs, des joueurs au milieu qui gardent bien le ballon. C'est bien de poursuivre cette série. Les joueurs sont tous à 100%, l'équipe avance bien. »

Salvatore Sirigu savoure également ce nouveau succès maîtrisé mais le gardien préfère ne pas se projeter trop loin. « Personnellement, je ne cherche pas à gagner pour conserver notre invincibilité mais seulement pour remporter trois points, coupe l'international italien. Ma motivation est seulement là, pas dans les records. Mais c'est vrai que le groupe est en train d'évoluer. Cette année, nous avons des joueurs clés comme Thiago Motta qui nous avaient manqué la saison dernière. On prend du plaisir à bien jouer. »

Le capitaine d’un soir suit son compatriote mais tempère l'enthousisame général. « L'équipe joue très bien et le coach a su mettre en place une concurrence saine qui nous tire vers le haut. Néanmoins, les records, c'est très bien, mais il ne faut pas oublier que l'on n’a encore rien gagné. »

Pour Edinson Cavani, double buteur, l'avenir s'annonce pourtant radieux. « On doit et on peut encore progresser, assure l'Uruguayen. On a en plus le temps pour cela. » Ça promet.



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Ibrahimovic prêt pour Anderlecht

Laurent Blanc est revenu sur le forfait de Zlatan Ibrahimovic hier face à Lorient. «Depuis un certain temps, Zlatan a une petite inflammation au genou. Il a pu jouer mais on ne peut pas insister. Il y a des matchs importants qui arrivent avec le PSG et sa sélection, donc il était temps de le reposer, a confié le coach parisien. Il est dans une phase de récupération après un traitement médical. Demain matin (NDLR : aujourd'hui) ou dimanche, on le remettra à l'entraînement pas forcément collectif. Il faut respecter un protocole de 48 heures.» Blanc n'a pas voulu se prononcer sur la présence ou non du Suédois face à Anderlecht en Ligue des champions. Mais selon nos informations, Ibrahimovic sera rétabli pour ce match déterminant pour la qualification en huitièmes de finale.

Le Parisien
Varino
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Plus de lumière, moins de feu

Jamais, peut-être, le Parc des Princes n’avait abrité un PSG aussi brillant. Paradoxalement, l’ambiance du stade répand moins de frissons. Et nourrit, toujours, la nostalgie d’anciens habitués.


IL FUT UN TEMPS, pas si lointain, où les Merlus de Christian Gourcuff trouvaient ici des eaux beaucoup plus sulfureuses. Le 6 février 2010, Lorient était venu s’éclater à Paris (3-0), plongeant Claude Makelele et les siens à la 15e place du Championnat après vingt-trois journées.

Plus que la défaite, alors la dixième de la saison des Parisiens, c’était l’atmosphère irrespirable du stade qui venait d’assommer les esprits . À une pression étouffante sur les joueurs s’était greffée une haine acide entre le virage Auteuil et le kop de Boulogne. L’image, presque unique au monde, de deux territoires supportant un même club, mais cultivant un rapport de forces enragé, quitte à jouer avec les pires feux.

Vingt-deux jours plus tard, Yann Lorence, un ancien de Boulogne, perdait la vie, en marge de PSG-OM (0-3), lynché par des membres de la tribune rivale. Depuis ce drame, survenu trois ans et demi après la mort d’un autre supporter, tué par un policier près du stade, plus rien n’est comme avant au Parc des Princes. « Le bilan est largement positif, insiste Hermann Ebongue, le président de l’Observatoire des comportements autour et à l’intérieur des stades. Je ne pense pas que le Parc soit mort. Il y a juste un nouveau public, plus familial.»

Depuis trois ans, il n’y a plus de sang à Paris. Il n’y a plus cette tribune blanche, plus ces ratonnades autour du stade. Il n’y a plus, en face, ce virage plus cosmopolite, mais devenu, au fil du temps, aussi gourmand de violences et d’intimidations. Il n’y a plus cette peur, au milieu, de ceux qui n’avaient rien à voir avec cette guerre des gangs et qui, pour cette raison, renonçaient parfois à venir soutenir le PSG, surtout en famille. Et il n’y a plus – comme si, étrangement, l’un n’allait plus sans l’autre – l’ambiance parfois vertigineuse qui avait fait du Parc l’un des stade les plus brûlants d’Europe.

PARIS, LE MODÉLE DE DEMAIN ?

« Il faut toujours se souvenir d’où on part, répète-t-on souvent au sein du PSG. Cette ambiance différente, c’était le prix à payer. Et on ne reviendra pas en arrière car, si vous laissez le moindre espace à ces gens, tout redeviendra comme avant. » Pour Arnaud, un ancien de Boulogne revenu récemment au Parc, « jamais les rapports avec Auteuil ne se seraient pacifiés, d’autant que la justice n’a jamais condamné ceux qui ont tué Yann, ce qui est un facteur de dégoût supplémentaire ».

Signe d’une pression qui ne se relâche pas, le club a réduit cette saison de sept à quatre le nombre de supporters pouvant s’abonner côte à côte dans le cadre, immuable depuis trois ans, du placement aléatoire. « Moi, ça me fait chier, mais je reviens au stade parce que je suis fou du PSG, souffle un ancien des virages, âgé de vingt-huit ans. On nous critique, nous, les ultras, mais on était le coeur de ce club dans ses années les plus difficiles. J’espère toujours que ça redeviendra comme avant même si, au fond de moi, je n’y crois plus. Aujourd’hui, il n’y a plus de passion au Parc, même quand Paris mène 4-0 après des buts de malade de Zlatan. »

Depuis un an, la contestation s’est essoufflée, même si elle rejaillit, près d’un an plus tard, lors de la célébration post-titre du Trocadéro, ou à travers une plainte déposée devant la CNIL, qui a poussé le club à répondre à l’instance qu’il n’avait pas dressé la moindre liste noire de supporters indésirables ni fusionné ses fichiers avec ceux de la police.

« Aujourd’hui, notre combat est moins soutenu, le fatalisme s’est installé » , glisse Jérémy Laroche, vingt-huit ans, l’ancien président de Liberté pour les abonnés, qui a réuni jusqu’à 400 membres en 2011-2012. « Avant, nous étions en tribunes des animateurs de spectacle ; aujourd’hui, le club veut des consommateurs de spectacle » , ajoute-t-il.

Jean-François Pradeau a écrit en 2010 Dans les tribunes (éd. Les Belles Lettres), un essai sur la vie des virages. Selon ce supporter parisien, professeur de philosophie à l’université de Lyon, « le Parc est devenu triste à mourir, mais le club n’a sans doute aucune raison de revenir en arrière, d’autant que la billetterie, dans le modèle économique des grands clubs, est presque une source secondaire de revenus ». Une réflexion à lire à la lumière du sentiment dominant au PSG : « Pourquoi faire des concessions aux supporters qui posaient problème alors que le stade est désormais plein à chaque match ? Pourquoi le faire alors que le public actuel du Parc se montre très satisfait à chacune de nos enquêtes ? »

Et si Paris avait esquissé, dans la douleur, le modèle dominant de demain ? À l’étranger, des clubs questionnent le PSG sur le chemin suivi pour se détacher de groupes ultras qui, en France comme ailleurs, sont parfois perçus par les dirigeants comme de redoutables groupes de pression. Mais si Paris a pu chasser la couleur de ces tribunes, c’est parce qu’il a su ramener la lumière sur le terrain. Une mutation difficile sans actionnaire providentiel.



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Le club explose son record d’abonnés

AVEC 33 500 abonnements vendus cette saison, le PSG n’avait jamais enregistré un tel contingent d’encartés depuis sa création, en 1970. Pour un stade qui peut accueillir jusqu ’à 45 500 spectateurs, le pourcentage d’abonnés frôle ainsi les 75 %. Ce chiffre connaît une ascension spectaculaire depuis la saison 2010-2011 (9 584 abonnés), marquée par un boycott de nombreux supporters à la suite de l’entrée en vigueur du nouveau plan de sécurité piloté par Robin Leproux, l’ancien président du PSG (2009-2011). La saison suivante, la première de l’ère Qatar Sports Investments, ce nombre dépassait à nouveau la barre des 20 000 avec 21 143 abonnements vendus. En 2012-2013, la hausse se poursuivait : 28 197 encartés.

Le prix des abonnements a augmenté cette saison, mais dans des proportions qui n’apparaissent pas aussi rédhibitoires qu’en Angleterre, où une partie des fans historiques a pu être poussée dehors par une explosion des tarifs. À Paris, un abonnement intégral en virage – incluant les matches de coupes – coûte 360 € cette saison, contre 325 € un an plus tôt. Si l’on compare avec la saison 2009-2010 (275 €), l’augmentation atteint cependant 31 %, avec, il est vrai, une autre qualité de spectacle sur le terrain. Ces prix sont ceux payés par les nouveaux abonnés, les réabonnements coûtant environ 10 % moins cher.

À l’autre extrémité de ces tarifs, on trouve les tribunes C et D « rouge » à 2 700 € (contre 2 675 € la saison précédente et 1 745 € en 2009-2010, soit + 54,7 % en quatre ans). Au sommet de la pyramide, une place à l’année au Club Étoile est vendue cette saison à 12 100 € par personne, hors taxes. Et dans ces loges aux prestations VIP, le Parc affiche également complet.



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Un temple pacifié

QUELQUES INTERPELLATIONS pour détention de stupéfiants ou délit d’ivresse sur la voie publique. Plus la moindre banderole revendicative dans les virages et à peine dix engins pyrotechniques utilisés depuis le début de la saison par des supporters parisiens (contre 90 par les ultras niçois et… un seul, côté lorientais). Aucune violence notable. Trois ans après l’entrée en vigueur du plan de sécurité, le Parc des Princes et ses abords dessinent un territoire apaisé. « Depuis 2010, il y a eu une baisse de 82 % des incidents à l’intérieur du Parc et autour » , souligne Hermann Ebongue, président de l’Observatoire des comportements dans les stades.

Près de deux tiers des matches sont désormais encadrés par moins de 400 membres des forces de l’ordre, soit trois fois moins que les effectifs souvent mobilisés avant 2010. Également en baisse sensible, le nombre des interdits de stade parisiens (90, sur un total national qui dépasse légèrement les 300). Mais la Direction nationale de la lutte contre le hooliganisme est loin de crier victoire. « Il subsiste des problèmes lors des déplacements du PSG, observe le commissaire Antoine Boutonnet, responsable de la DNLH. En marge du récent match à Anderlecht (5-0, le 23 octobre), c’est parce qu’il y a eu environ 80 interpellations de hooligans parisiens qu’on a pu éviter une bagarre avec des Belges. Paris n’est plus le club qui pose le plus de problèmes. Mais cela reste fragile. » Prochaine « prise de température », mardi, à Paris, à l’occasion du match retour face à Anderlecht.



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« Le Parc a changé d’âme »

PIERRE DUCROCQ, trente-six ans, revient au Parc comme consultant radio. L’ancien milieu du PSG (1994-2001) regrette l’atmosphère du stade à son époque.


« Comment voyez-vous le Parc d’aujourd’hui ?
– Clairement, il a changé d’âme. Il faudrait être sourd et aveugle pour prétendre le contraire ! Ce stade n’est plus aussi vivant. De mon temps, je me souviens de ces gros matches où, quand on entrait sur le terrain, il y avait des tifos de fou dans les virages. Tout ça me manque aujourd’hui. La saison dernière, pendant PSG-OM (2-0, le 24 février), après vingt minutes, le stade était silencieux… Mais on ne peut pas en vouloir à ce nouveau public, qui vient d’abord voir un spectacle. Et les plus jeunes, eux, n’ont pas vraiment connu le Parc d’avant.

Quel était l’impact des virages sur les matches ?
– Il a pu se révéler très important, surtout dans des périodes difficiles. Le Parc a joué un rôle dans l’histoire du club. Prenez la saison 2007-2008, l’ambiance était restée exceptionnelle alors que le club avait failli descendre en L2. À mon époque, il nous arrivait d’encaisser des buts et, en ramenant le ballon vers le rond central, on se sentait poussés par les encouragements du Parc. C’est vrai, parfois, c’était aussi un public qui pouvait siffler et se montrer un peu dur, mais, personnellement, ça ne m’a jamais mis de pression négative. Paris, c’était un vrai public de foot.

Vous ne ressentiez jamais certaines ambiances tendues ?
– Attention, il se passait des choses que je ne cautionnais pas. Lors d’un de mes premiers matches, j’étais entré en jeu et il y avait encore George Weah dans l’équipe. Et quand tu vois alors des croix celtiques en bas de Boulogne, ça ne te plaît vraiment pas, pas plus que les bagarres qui pouvaient éclater en tribunes. Si, aujourd’hui, un mec vient me voir en me disant que cette façon de vivre les matches, c’était toute sa vie, je lui réponds qu’il n’a qu’à faire ça en bas de son immeuble… Maintenant, je pense qu’il y avait des moyens de régler les problèmes sans dissoudre les associations de supporters. Mais bon, on sait pourquoi cela a été fait.

C’est-à-dire ?
– Comme cela se passe dans d’autres clubs, les supporters du PSG avaient fini par former un contre-pouvoir. Et il fallait vendre le club dans un état plus présentable. Ce n’est pas le Qatar qui a décidé de cette politique, mais ils en ont clairement profité.»


L'Equipe (vendredi)
Varino
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Verratti sait tout faire

«Marco, c’est le présent et l’avenir. » La petite phrase est de Thiago Motta, expert en matière de milieux de terrain. C’est chose entendue : Marco Verratti est considéré par ses pairs comme l’un des plus grands espoirs mondiaux à son poste. Meilleur joueur parisien face à Lorient, Verratti a étalé toute l’étendue de son talent. Nous avons demandé à trois anciens milieux du PSG de ressortir la principale qualité de l’international italien qui fêtera ses 21 ans après-demain.

« Il casse les défenses »

Pierre Ducrocq (1994-1996 et 1997janv. 2002). « Ce que j’admire chez ce joueur, c’est sa capacité à jouer vers l’avant », note Pierre Ducrocq, aujourd’hui consultant radio sur France Bleu 107,1. « Marco Verratti est capable d’éliminer deux ou trois milieux adverses et de casser les défenses avec une seule passe », note l’intéressé. Pour lui, l’Italien peut reproduire cette prouesse à différents endroits du terrain. « En général, cela intervient quand il récupère le ballon juste devant sa défense. Il voit alors très vite ce qui se passe 20 ou 25 m devant lui mais cela peut aussi se dérouler au milieu du terrain comme face à Lorient, sur le premier but du PSG. »

« Une confiance au-dessus de la moyenne »

Luis Fernandez (1978-1986). « C’est un joueur jeune. Il a encore besoin d’acquérir de la maturité, mais, malgré tout, je suis impressionné par l’assurance qu’il affiche à son âge, analyse Fernandez (RMC et BeIN Sport). Il a une très forte confiance en lui. Il est largement au-dessus de la moyenne des autres joueurs de 20 ans. Sur le terrain, cela se traduit par une forme de tranquillité. Il dégage une certaine sécurité et tout ce qu’il fait est propre. Il maîtrise à tel point qu’on a l’impression que c’est un gars de 30 ans qui évolue sur le terrain. En plus, il s’est assagi cette saison. Le jour où il fera du Motta en simplifiant son jeu avec une ou deux touches de balles, ce sera un très grand joueur. »

« Il a tout le bagage technique »

Benoît Cauet (19961997). « Sa force, c’est sa qualité technique », avance l’actuel entraîneur de l’équipe des moins de 16 ans de l’Inter Milan. « Sa facilité d’enchaînement lui permet de se sortir de situations compliquées. Là où les autres éprouvent des difficultés, Verratti va éliminer ses adversaires et se jeter directement vers ses objectifs offensifs. Très peu de joueurs ont cette aisance. » Installé à Milan depuis la fin de sa carrière, l’ancien Nantais connaît bien le football italien. « Marco me fait un peu penser à Pirlo qui était comme lui un ancien milieu offensif. Il a tout le bagage technique : couverture de balle, vitesse d’exécution, anticipation. En un sens, il incarne le retour à un football où le physique n’est plus prépondérant et où l’on parle enfin de technique. »



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L’hommage du roi Pelé au PSG

Les interventions du roi Pelé sont rares. Alors quand la légende brésilienne s’exprime sur le PSG, de surcroît en termes élogieux, c’est proprement inédit. Ce soir, à partir de 19 h 10, le « Canal Football Club » diffusera l’intégralité d’un entretien réalisé avec l’ancien no 10 de la sélection brésilienne, vainqueur de la Coupe du monde à trois reprises (1958, 1962 et 1970). « Le PSG est une bonne équipe, bien organisée, et c’est plus facile de jouer dans une équipe bien organisée », déclare notamment l’ancienne star de Santos, dans l’un des extraits que nous avons pu visionner. A la question de savoir s’il aurait aimé porter le maillot des champions de France, le plus grand footballeur de l’histoire, désormais âgé de 73 ans, ne botte pas en touche : « Pourquoi pas si on me l’avait proposé. » Pelé s’exprime, par ailleurs, sur ses compatriotes, en particulier sur Lucas. « Il était promis à un grand avenir quand il a débuté, confie l’homme aux 1 281 buts. Il a quitté le Brésil un peu trop tôt pour aller jouer en Europe. » Quand à Ibrahimovic, il affirme que « le football doit avoir des ambassadeurs comme Zlatan ».



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Thiago Silva de retour mardi ?

Zlatan Ibrahimovic n’a pas participé à la séance collective lors de l’entraînement matinal hier au camp des Loges. Le Suédois, qui se remet de son inflammation chronique au genou gauche, a poursuivi un programme spécifique en salle avant de rallier Bercy pour assister au match de tennis entre son ami Djokovic et Federer (lire page 20).

Comme l’a annoncé Laurent Blanc, le buteur parisien devrait retrouver le terrain aujourd’hui pour un travail en solo. De son côté, Thiago Silva s’est entraîné normalement avec les remplaçants de la veille (Camara, Maxwell, Van der Wiel, Matuidi, Lavezzi, Pastore). Le défenseur central a même pu lâcher ses frappes lors de l’exercice de travail devant le but qui a ponctué cette matinée. Le capitaine brésilien se remet à vitesse grand V de sa blessure aux ischio-jambiers de la jambe gauche, contractée le 22 septembre face à Monaco, et un retour dans le groupe mardi face à Anderlecht n’est pas à exclure.

Le Parisien
Varino
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Paris, la quête du 3e homme

Aux côtés de Cavani et d’ibrahimovic, ils sont quatre pour une place


En attaque, Ibrahimovic et Cavani assurent le show. Mais dans le trident offensif mis en place par Laurent Blanc, il manque encore un titulaire indiscutable. C’est d’ailleurs la seule place à prendre dans une équipe où toutes les hiérarchies sont établies. Ils sont quatre à se battre pour l’occuper : Lavezzi, Lucas, Ménez et Pastore. Hervin Ongenda, avec 190 minutes disputées cette saison en championnat mais déjà une passe décisive, part de plus loin.

Pour l’instant, c’est donc Ezequiel Lavezzi que Blanc a le plus utilisé pour accompagner le duo Ibra-Cavani. Sa présence au coup d’envoi de deux des trois rencontres de Ligue des champions (Benfica, Anderlecht) indique qu’il possède une petite longueur d’avance sur la concurrence. En Ligue 1, l’Argentin compte sept titularisations. Ses statistiques ne décollent pas : un but, aucune passe décisive. « Il crée des brèches, se procure des occasions mais il pourrait être meilleur dans la finition », observait Blanc la veille d’Anderlecht - PSG. Il a gagné sa place en début de saison par des entrées en jeu fracassantes, mais, depuis, il alterne le bon sans plus avec le très moyen. Physiquement, il semble piocher alors que les autres affichent une condition optimale.

Blanc imagine Pastore en numéro dix

L’ancien Napolitain sent principalement la menace incarnée par Lucas, une titularisation de moins (6) mais plus de temps de jeu (609 minutes contre 507 pour Lavezi). Lucas souffrait du même mal — l’efficacité — qu’il a corrigé contre Lorient : 2e but de la saison inscrit et une passe décisive pour une tête de Cavani. Vendredi, le Brésilien a réalisé son meilleur match en L 1 sous les couleurs du PSG. « Ce garçon est bourré de talent, analyse l’entraîneur parisien. Il sait faire des choses avec un ballon que peu de joueurs savent faire. Le seul problème, c’est qu’il faut qu’il joue dans une équipe. Ça demande du temps. Il faut en avoir avec ce style de joueur, parce que quand il sera en pleine confiance et qu’il aura progressé tactiquement dans son rôle, il a des qualités que peu de joueurs ont. »

Jérémy Ménez a montré contre Lorient qu’il fallait encore compter avec lui. Mieux physiquement pour sa deuxième titularisation en trois matchs de L 1, il ne renonce jamais, à l’image de son but qui survient juste après une tentative avortée. Avec 259 minutes jouées seulement, il lui faudrait renverser les montagnes pour s’imposer alors qu’un départ au mercato est évoqué à six mois de la fin de son contrat.

Surtout que Blanc rêve secrètement d’une autre idée : aligner Javier Pastore en numéro dix derrière Ibra et Cavani, le PSG évoluant alors en 4-3-1-2. Les avantages prennent le dessus sur le reste : l’équipe conserve son milieu à trois qui fait sa force, Pastore joue enfin à sa vraie place et Cavani, lui aussi, retrouve une région où il a ses habitudes.

Le Parisien
niramo
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Le PSG s'associe à McDonald's

Le Paris Saint-Germain a annoncé lundi avoir conclu un nouvel accord de partenariat, avec l'enseigne de fast-food américaine McDonald's. Ce partenariat, d'une durée de deux ans, concernera toute la région parisienne. La marque sera présente sur les médias du PSG et des opérations conjointes seront menées par le club et l'enseigne, notamment dans les restaurants McDonald's où sera lancé un "Menu Paris Saint-Germain" inédit à partir du mois de décembre.

L'Equipe.fr
Varino
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BLANC à l'unanimité

Au fil des matches, l’entraîneur parisien a balayé les doutes qui ont escorté sa nomination à la tête du PSG, en juin dernier.


L’ACCOLADE CHALEUREUSE que lui a donnée Nasser al-Khelaïfi, vendredi dernier, dans les couloirs du Parc des Princes, à l’issue du large succès contre Lorient (4-0), est peut-être le révélateur le plus éloquent du degré d’estime du président du PSG pour Laurent Blanc. Quatre mois plus tôt, ce n’était pourtant pas gagné. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, resté un an sans emploi après l’élimination des Bleus par l’Espagne (0-2) en quarts de finale de l’Euro 2012, ne figurait pas parmi les pistes prioritaires pour succéder à Carlo Ancelotti et sa nomination, le 25 juin, surgissait comme une solution par défaut.

Aujourd’hui, des défauts, Blanc en traîne peu. Après un mois d’août de mise en route (2 nuls puis 2 succès en L 1), son PSG avance comme un chasse-neige dans unedescente de col : enmaîtrise et en balayant chaque obstacle.

Sur le terrain, le technicien parisien réussit là où son prédécesseur a buté, avec la mise en place d’un 4-3-3 spectaculaire et efficace, mêmesi l’Italien ne disposait pas non plus des mêmes arguments (notamment de Thiago Motta, souvent blessé). En dehors, Blanc parvient à conserver la cohésion du vestiaire, grâce à un mode de management qui maintient l’effectif intéressé. Enfin, en coulisses, la question de son remplacement à l’issue de la saison semble devenue obsolète. Mais, à Paris, la mode est aussi faite de cycles qui changent très vite.



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Désormais, le PSG envisage de le prolonger

C’EST UNETENDANCEdésormais bien ancrée dans les coulisses du club : « Tous les voyants sont au vert. L’entraîneur est actuellement solidement installé à son poste. Et il n’y a aucune raison pour que les choses évoluent dans une autre direction. » Dans l’absolu, une courbe de résultats négatifs resterait une bonne raison de voir la situation de Laurent Blanc fragilisée aux yeux de Qatar Sports Investments (QSI). Un propriétaire qui lui a fixé des objectifs élevés dès cette saison : le titre de champion, un quart, voire une demi-finale en C1 et une victoire dans une Coupe nationale.

Nomméfin juin pour deux ans, après plusieurs tentatives infructueuses de l’état-major du PSG (Wenger, Mourinho, Benitez, Mancini, Pelligrini, Villas-Boas, Hiddink, Capello, Laudrup, Rijkaard), Blanc (47 ans) apparaît aujourd’hui en position de force pour rester la saison prochaine, alors que la nature même de son contrat suggère fortement que QSI ne s’était pas projeté sur du long terme avec l’ancien sélectionneur(*).

Dès le 27 août, dans L’Équipe, Nasser al-Khelaïfi livrait ce commentaire sur les débuts de Blanc : «Le recruter a été une excellente décision. Son travail est encore meilleur que celui qu’on attendait de lui.» Le président du PSG et de QSI avait aussi adressé cette pique à Ancelotti : « (Avec Blanc), on joue mieux au foot que la saison dernière. Et c’est très important à mes yeux.»

À l’époque, le représentant de l’actionnaire gardait un oeil très attentif sur la situation d’Arsène Wenger. Un nom qui, depuis quelques semaines, agite moins les réflexions qataro-parisiennes. Sous contrat à Arsenal jusqu’en juin prochain, l’Alsacien (64 ans) n’a jamais envoyé un signal clairement positif à QSI, malgré des sollicitations régulières pour venir à Paris. Dans le même temps, il conserve un immense crédit auprès du board d’Arsenal, qui semble prêt à tout pour le prolonger de trois saisons.

Selon nos informations, Blanc pourrait bientôt se retrouver avec une proposition de prolongation de contrat entre les mains. Dans les hautes sphères du club, les retours sur le « Président » sont si positifs, notamment auprès des joueurs majeurs, que l’idée de le prolonger – dans le sillage de Thiago Silva, Ibra, Verratti et sans doute Matuidi – est une façon de consolider un nouveau cycle.

Pour le PSG, envoyer cette marque de confiance à Blanc, sans même attendre l’épilogue de la saison en cours, serait aussi une façon de retenir les leçons du passé, quand Ancelotti s’était lassé des fuites sur l’intérêt du club pour Mourinho et Wenger. Et le doute n’existe pas : si Blanc devait rester la saison prochaine, voire au-delà, son salaire se rapprocherait beaucoup plus de celui que percevait l’Italien (600000 € net d’impôts par mois).



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Le dialogue, toujours le dialogue

C’EST SUR CE SUJET que Laurent Blanc était le plus attendu : comment cet entraîneur, qui n’avait jamais eu à gérer des ego comme ceux de Zlatan Ibrahimovic ou Thiago Silva, allait-il s’ypren d reavecle Suédois et leBrési-lien?Endiscutant avec eux, d’abord, mais aussi en les écoutant, beaucoup. Le palmarès de Blanc, comme joueur, lui a offert sa crédibilité ; il lui fallait, ensuite, les séduire comme technicien. Avec Thiago Silva, le fait d’avoir évolué au poste de défenseur central a opéré un rapprochement, quand Ibra a apprécié la philosophie de jeu offensive du champion du monde 1998. « Nous avons un bon dialogue. (...) On discute de ce qui nous semble important » , confiait le Suédois dans ces colonnes, le 5 octobre.

S’assurer l’appui de deux joueurs qui ont l’oreille de Nasser al-Khelaïfi était indispensable pour Blanc, mais ce ne sont pas ses uniques relais. L’entraîneur parisien en compte un troisième, qu’il place au même plan : Thiago Motta. Pendant ou juste après les entraînements, l’entraîneur du PSG s’entretient souvent avec ces trois-là, mais aussi avec les kinés qui les suivent au quotidien. « Ce n’est pas le genre de coach qui s’enferme dans son bureau en fin de séance, raconte un proche du groupe. Lui reste souvent au milieu des joueurs.»

La maîtrise de l’italien permet à Blanc de nourrir des conversations et de prendre le pouls du vestiaire. Mais lorsqu’il s’agit de s’adresser au groupe, il le fait en français. Les messages collectifs restent rares cependant, l’ancien sélectionneur préférant multiplier les discussions individuelles. Cela ne dure pas aussi longtemps avec Van der Wiel ou Alex qu'avec Thiago Silva, et Lucas ou Lavezzi ne donnent pas leur avis comme Ibra. Mais tous se sentent concernés. Et si ce n’est pas Blanc qui s’exprime, ce sont Jean-Louis Gasset ou Claude Makelele, ses adjoints, qui offrent leur oeil technique.
Gêné par la barrière de la langue avec les étrangers en début de saison, Gasset a peu à peu repris l’influence qui était la sienne lors de ses épisodes communs avec Blanc, à Bordeaux ou avec les Bleus. C’est lui qui effectue les causeries tactiques des matins de match, alors que Makelele participe plus aux jeux pendant les séances et distille ses petits conseils en direct. La saison passée, l’ex-capitaine du PSG avait aussi assuré un rôle de tampon social entre francophones et étrangers. Avec le départ massif des premiers l’été dernier, les tensions se sont adoucies mais «Maké» veille toujours.

Blanc reprend le pouvoir lors des causeries de l’après-midi, juste avant de dévoiler sa composition, le plus tardivement possible, pour maintenir l’intégralité de son groupe sous pression. Bien sûr, depuis plusieurs journées, un onze type s’est dessiné lors des affiches ou quand les rendezvous sont espacés, mais l’entraîneur parisien n’hésite pas à offrir du temps de jeu à certains afin qu’ils ne cèdent pas au renoncement. Et, à part des plannings que plusieurs joueurs trouvent un peu trop changeants, jusqu’ici personne ne se plaint du management global de Blanc.



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Il a mis de la couleur

Meilleure attaque (24 buts) et deuxième meilleure défense de L 1 (7 buts encaissés, trois de plus que Lille), meilleure attaque de C 1 à égalité avec le Real Madrid (12 buts) et meilleure défense à égalité avec le Bayern Munich et le FC Barcelone (1 but concédé) : à eux seuls, les chiffres disent beaucoup de l’efficacité tout-terrain du PSG de Laurent Blanc. La saison dernière, après douze journées, le PSG de Carlo Ancelotti avait encaissé presque autant de buts (8) mais se montrait moins tranchant face au but adverse (18 buts inscrits).

En prenant la suite du « Mister », « le Président » a imposé une nouvelle politique. Là où l’Italien se réfugiait dans un jeu de contre-attaques, y compris à domicile contre des équipes plus faibles, le Français prône un style basé sur la possession de la balle et une utilisation des couloirs, proche de l’idéal barcelonais dont il s’est parfois revendiqué. Depuis le déplacement à Bordeaux (2-0, le 13 septembre), le système apparaît huilé. Tellement assimilé par le groupe qu’il a permis d’intégrer une jeune recrue comme Marquinhos (19 ans), de pratiquer une rotation sereine de l’effectif contre Bastia (4-0, le 19 octobre) et Lorient (4-0, le 1er novembre), de gérer une infériorité numérique à Marseille (2-1, le 6 octobre) ou de revenir sans s’affoler d’un 0-2 à Saint-Étienne, certes à onze contre dix (2-2, le 27 octobre).

Avec Thiago Motta, Marco Verratti et Blaise Matuidi, Blanc a même installé au coeur de son système l’un des meilleurs milieux d’Europe. La présence régulière de Motta, souvent blessé la saison dernière, profite au successeur d’Ancelotti. «On récupère le ballon de plus en plus vite et de plus en plus haut, soulignait l’entraîneur du PSG hier. Le gardien, les défenseurs centraux et les latéraux participent beaucoup au jeu. Il n’y a pas que les trois milieux, même s’ils nous rendent beaucoup service.»

De l’extérieur, Guy Lacombe, aujourd’hui à la DTN, apprécie : «Dans les attaques placées, Laurent a une véritable vision. Et il a su mobiliser tout l’effectif. » Alain Roche, l’ancien dirigeant du PSG, abonde : « Une forte possession, jamais d’esprit de suffisance ni d’excès d’individualisme des joueurs : cet état d’esprit, c’est le grand apport de Laurent Blanc et de son staff.»

Jusqu’à présent, l’une des réussites majeures de Blanc est d’avoir cultivé le rayonnement de Zlatan Ibrahimovic tout en affranchissant l’équipe de sa dépendance au Suédois dans l’impact offensif. Surtout, l’ancien entraîneur des Girondins s’est montré plus réactif que son prédécesseur face aux difficultés. Ancelotti avait attendu un naufrage à Nice (1-2, le 1er décembre 2012) pour abandonner son 43-3 poussif au profit d’un 4-4-2 plus délié. Blanc, lui, n’a pas hésité à adopter… la démarche inverse, dès le déplacement à Nantes (2-1), le 25 août. En renonçant à son idée de départ – associer Ibra et Cavani dans un 4-4-2 –, l’entraîneur a trouvé un meilleur équilibre collectif sans nuire au rendement de Cavani, meilleur buteur de la L 1 (9 buts) malgré un positionnement souvent à droite.



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Le PSG souhaite en finir vite

Paris tient à se qualifier pour les huitièmes de finale, dès ce soir, voire assurer la première place. Si Ibra sera bien là, Cavani est préservé. Et Thiago Silva pourrait entrer en cours de jeu.


L’ÉCART DE NIVEAU et de classe avec Anderlecht est tel que si le PSG ne cède pas au complexe de supériorité ou à la suffisance, ce match retour au Parc des Princes (aller : 5-0, le 23 octobre) pourrait à nouveau tourner à la démonstration. Mais Laurent Blanc se méfie quand même, ce qu’il n’a pas manqué de rappeler hier, avant une dernière séance d’entraînement à huis clos. « Il faut faire attention au relâchement individuel et collectif, a commenté l’entraîneur du PSG. C’est là qu’est le danger. Mais si, demain, nous ne sommes pas motivés, je n’y comprends plus rien. On a la possibilité de valider la qualification pour les huitièmes de finale (une victoire suffit) et, peut-être, de finir premier du groupe (s’il gagne et que l’Olympiakos et Benfica font match nul), ce qui était notre objectif de départ. » Pour assurer ce résultat, avant de recevoir l’Olympiakos le Pirée et de se déplacer à Benfica, Blanc compte donc aligner « la meilleure équipe possible » . Cavani, qui souffre d’une douleur aux ischiojambiers, a été préservé mais Ibrahimovic devrait faire son retour. « Sa blessure n’est pas très grave, mais elle pourrait le devenir si on ne prend pas de précaution. Il a un protocole de soins. On fait attention » , a expliqué l’entraîneur. Laissé au repos face à Lorient (4-0) en raison d’une douleur au genou gauche, vendredi, la star suédoise, auteur d’un quadruplé à l’aller, s’est entraîné normalement hier lors de la mise en place. À ses côtés, on devrait retrouver Lavezzi avec Lucas ou Ménez, en balance et tous deux buteurs face à Lorient. Autre retour probable et d’importance, celui du « Monstre », Thiago Silva. Absent depuis plus d’un mois en raison d’une blessure à la cuisse gauche qui l’avait contraint à sortir au bout d’un quart d’heure de jeu contre Monaco (1-1, le 22 septembre), le défenseur brésilien ne devrait pas être titulaire mais pourrait entrer en cours de jeu à la place d’Alex ou de Marquinhos, qui seront épaulés par Van der Wiel et Maxwell aux postes de latéraux. « Il a fait un bon travail physique, il a une grosse envie de jouer. Il a tout le temps envie de jouer, a expliqué Blanc. Ibra, c’est pareil. C’est nous qui mettons des freins. Ce sont des joueurs majeurs, on fait tout pour les préserver. » Il ne devrait pas y avoir de surprise au milieu non plus avec Thiago Motta, Verratti et Matuidi.



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Sirigu- VDW, Alex, Marquinhos, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic ©, Lavezzi



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Anderlecht, objectif moins nul

Ecrasée à l’aller (0-5) à domicile, l’équipe belge espère surtout ne pas être à nouveau corrigée.Même si son entraîneur John Van den Brom parle de revanche...


LA CINGLANTE défaite infligée par le PSG à Anderlecht lors du match aller (5-0, le 23 octobre) a relancé un débat national sur le niveau du Championnat belge en Europe. John Van den Brom, l’entraîneur d’Anderlecht, cinquième au classement à cinq points du Standard de Liège (9 victoires, 1 nul, 4 défaites en Championnat) fait l’objet de rudes critiques et certains médias belges le disent même très fragilisé. Le technicien néerlandais s’est, néanmoins, offert un sursis depuis la défaite face au PSG. Sa jeune formation a réagi par une série positive en Championnat : un match nul contre le Standard de Liège (1-1, le 27 octobre) et deux victoires sur Ostende (3-0, le 30 octobre) et Louvain (3-1), samedi dernier. «Nous ferons du mieux que nous pourrons, même si nous venons d’encaisser dix buts et que nous n’en avons marqué aucun ( en C1), a expliqué l’entraîneur belge, hier. Il faudra avoir une certaine mentalité. Nous voulons jouer au foot, nous allons essayer de réagir ensemble, de prendre notre revanche et retrouver un beau football. Il sera important que nous soyons bien organisés demain (ce soir).» En réalité, Anderlecht a surtout l’objectif de ne pas être aussi dominé que lors du premier rendez-vous. Obtenir un match nul passerait pour un exploit. Par rapport au match aller, l’entraîneur devrait revoir sa copie, notamment en raison des blessés. Gillet, le capitaine, sera absent (genou), de même que Suarez, l’un des attaquants vedettes, qui s’est blessé le week-end dernier et a été opéré, hier, des ligaments croisés. Le secteur défensif sera revu et corrigé, avec Vanden Borre et Deschacht aux postes de latéraux et N’Sakala, l’ancien Troyen, devrait venir renforcer le milieu gauche. Le club belge compte notamment sur son buteur Mitrovic (trois buts en trois matches) et son milieu Kljestan (trois buts en trois matches également), en forme, pour porter le danger.



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A priori, plus calme qu’à l’aller

EN MARGE du match aller, les 22 et 23 octobre, 110 hooligans avaient été interpellés par la police belge, dont environ 80 venus de Paris pour en découdre avec la frange dure des fans d’Anderlecht. Depuis le 24 octobre, le leader présumé des hooligans bruxellois est poursuivi par la justice belge pour association de malfaiteurs, et cette situation contribue à faire planer une menace d’affrontements moins lourde autour du match retour. « Cela s’annonce plutôt calme, les hooligans belges n’auraient pas prévu de venir, même s’il faut toujours rester prudent » , annonçait-on, hier soir, à Paris.
En raison du faible nombre de places allouées par le PSG –600 au lieu des 2 200 espérées –, trente-trois sections de supporters d’Anderlecht (sur 41) ont décidé de boycotter le déplacement en France, où les suiveurs de l’équipe belge feront l’objet de mesures d’encadrement très strictes, comparables à celles qui visent les supporters du PSG lors de la plupart de leurs déplacements en France. À peine 140 fans des Mauves sont attendus au Parc des Princes.

Leur convoi vers Paris sera étroitement surveillé, avec interdiction, entre autres, d’effectuer une halte sur l’autoroute ou d’arborer des signes distinctifs. Autour du Parc des Princes, environ 800 membres des forces de l’ordre seront mobilisés et dix spécialistes de la police antihooligans belge seront présents à Paris. Comme à chaque match depuis le début de la saison, le Parc devrait afficher complet.


L'Equipe
Varino
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Ce match ne manque pas d’intérêt

PSG- Anderlecht. Impressionnant vainqueur à l’ aller ( 5- 0), Paris n’a pas de raison de trembler et va pouvoir assurer le spectacle.


Sur le papier, ce PSG - Anderlecht est loin d’être le match le plus excitant de l’année. Le résultat aller ( 5- 0 pour Paris) et la chute de niveau du meilleur club belge des années 1970 et 1980 ont tué dans l’oeuf l’incertitude sportive de cette rencontre. Mais il reste quelques bonnes raisons de ne pas rater cette confrontation franco- belge.

Un ticket pour les 8es de finale

Après un parcours sans fautes dans cette phase de poules ( 3 succès), le PSG a l’occasion dès ce soir d’assurer sa place en 8es de finale en février. « On peut valider notre qualification et peut- être décrocher la première place, a rappelé hier Laurent Blanc. Nous allons mettre la meilleure équipe possible car c’est l’un des matchs de poules les plus importants. » Le gain de la première place assurerait au PSG un adversaire a priori « accessible » en 8e de finale. Ibrahimovic et ses partenaires pourraient en outre se concentrer sur le championnat où les attendent, d’ici à Noël, trois matchs compliqués à Reims, face à Lyon et à Lille.

Le feu d’artifice permanent

Le PSG est une entreprise de divertissement qui vise à offrir un spectacle de qualité à ses spectateurs. Force est de constater que, cette saison, la promesse est largement tenue. En Ligue des champions, le PSG a déjà inscrit 12 buts en 3 matchs. Et il n’y a pas de raisons objectives pour que ce chiffre cesse de gonfler ce soir. Pour l’instant, seul le Real Madrid a fait aussi bien avec 12 buts inscrits en 3 rencontres. Le Bayern Munich est à 11. Cela permet de mesurer la performance des Parisiens.

Voir Ibra et sourire

Après son forfait face à Lorient, Zlatan Ibrahimovic a soigné son genou gauche et doit faire son retour ce soir face à Anderlecht. Pour le public, c’est une bénédiction. Ces dernières semaines, le buteur suédois a prouvé qu’il est un des meilleurs joueurs du monde— sinon le meilleur — actuellement. Surtout, c’est la certitude pour le public d’assister à des gestes techniques qu’il ne verra nulle part ailleurs, comme l’aile de pigeon face à Bastia ou la reprise surpuissante à Anderlecht. Le public belge, qui l’a applaudi, ne s’y est pas trompé.

Le grand retour de Thiago Silva

Sur le strict plan des résultats, l’absence du capitaine brésilien ne s’est pas fait trop ressentir ( 4 buts encaissés en 9 rencontres). Mais le retour du « meilleur défenseur du monde » , après six semaines d’absence, est le gage de voir un PSG encore plus performant. La saison dernière, Thiago Silva avait signé avec un but sa première titularisation face à Kiev ( 4- 1), déjà après une longue blessure. Face à un adversaire loin d’être redoutable, le Brésilien aura tout loisir de reprendre ses marques, tranquillement.



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Paris qualifié en cas de victoire

Le PSG sera qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions s’il s’impose ce soir contre Anderlecht. Si dans le même temps l’Olympiakos et Benfica font match nul, le PSG sera sûr de terminer premier de son groupe.



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Sirigu- VDW, Alex ou Marquinhos, Thiago Silva ©, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi



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Kaminski s’attend au pire

Il a déjà encaissé cinq buts au match aller, le jour de ses 21 ans… « Imaginez si nous perdons 0-5 face au PSG. Cela gâcherait sérieusement mon anniversaire, lâchait le jeune gardien d’origine polonaise, Thomas Kaminski, la veille du match. C’est pourquoi je lance un appel : Ibrahimovic, s’il te plaît, épargne-moi un but de classe mondiale ! » Autant dire que ses prières n’ont pas été entendues. Le portier peut s’attendre à une nouvelle soirée de cauchemar.


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25 En Coupe d’Europe (Ligue des champions et Ligue Europa), le PSG reste sur 25 matchs sans défaite d’affilée au Parc des Princes, soit 16 victoires et 9 nuls depuis son dernier revers, le 23 novembre 2006 face à l’Hapoël Tel-Aviv (4-2). L’OM avait déjà réalisé pareille série entre 1989 et 2000. S’il ne perd pas ce soir, Paris détiendra seul le record d’invincibilité en France sur la scène continentale.


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Marijo Strahonja

Agé de 38 ans, Marijo Strahonja officie en Ligue des champions pour la première fois de la saison. Le Croate avait déjà arbitré le PSG le 30 septembre 2010 lors d’un match de Ligue Europa au Parc des Princes contre le club ukrainien Karpaty Lviv (2-0). Il avait sanctionné d’un carton jaune quatre joueurs parisiens (Sessegnon, Hoarau, Chantôme, Kezman). Camara et Jallet avaient disputé cette rencontre, le latéral ayant même inscrit un but dès la 2e minute de jeu.



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Thiago Silva, la rentrée du patron

Après six semaines d’absence, Thiago Silva devrait retrouver sa place en défense ce soir. Laurent Blanc l’a retenu hier dans le groupe de dix-neuf joueurs. Et on imagine mal le capitaine s’asseoir sur le banc des remplaçants. Sauf rechute de dernière minute, il devrait donc disputer une partie de la rencontre, voire l’intégralité.

Un retour anticipé donc. Et surtout ardemment désiré par le joueur, qui entend honorer au mieux sa convocation avec le Brésil les 16 et 19 novembre contre le Honduras et le Chili. « Il a bien travaillé, il a fait un bon travail physique. Il a une grosse envie, précise Laurent Blanc. On ne va pas brûler les étapes non plus. Mais on va essayer de faire en sorte qu’avant de rejoindre sa sélection il puisse participer à un ou deux matchs avec le PSG. »

Blessé aux ischio-jambiers lors de PSG - Monaco (1-1) le 22 septembre, l’ex-Milanais n’a repris l’entraînement collectif que la semaine dernière. Selon le calendrier du staff, il n’aurait dû retrouver la compétition que le week-end du 23 novembre, à l’occasion du déplacement à Reims.

Cependant, l’intervention de Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur auriverde, a tout bousculé. Pas question pour Thiago Silva de manquer à l’appel. « Il aurait aussi pu nous dire : La sélection, je n’y vais pas et, sincèrement, cela nous aurait un peu arrangés, avoue Blanc. On aurait eu quinze jours de plus (NDLR : durant la trêve internationale) pour bien le préparer.Mais je le comprends. L’entraînement, c’est bien. Mais la compétition, c’est mieux. »

Difficile en effet de dire non au Brésilien. « Thiago Silva, il veut jouer tout le temps. C’est un compétiteur. Ibrahimovic aussi est comme ça, poursuit l’entraîneur. C’est souvent à nous de mettre des freins. Il ne faut pas brûler les étapes, car une rechute de ces joueurs-là, ce serait très néfaste pour nous. » En relançant son capitaine ce soir, Laurent Blanc ne prend pas beaucoup de risques. Au regard de la physionomie du match aller, Thiago Silva devrait vivre une soirée des plus tranquilles. Sans trop forcer.



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Alex-Marquinhos, le duel est lancé

Le retour du patron va faire une victime. Depuis le 2 octobre, le duo Alex-Marquinhos compose la défense centrale parisienne. Cette association s’est avérée solide, puisque, en six matchs, elle n’a encaissé que trois buts et n’a jamais connu la défaite (cinq victoires et un nul).

Le retour très probable de Thiago Silva ce soir va pousser l’un de ses compatriotes sur le banc de touche. En début de saison, avant la blessure de Thiago Silva, Alex (31 ans) était souvent préféré à Marquinhos (19 ans), dont la période d’adaptation s’est éternisée. La saison dernière, le capitaine du PSG et de la Seleçao avait clairement dit, dans ces colonnes, préférer évoluer avec Alex plutôt qu’avec Mamadou Sakho. Depuis, l’international français est parti à Liverpool et Marquinhos est arrivé.

L’un représente le présent, l’autre l’avenir

L’ancien Romain représente l’avenir du club de la capitale et ses dernières prestations, hormis sa première période à l’Olympiakos pour son baptême du feu avec le PSG et ses ratés contre Saint-Etienne, ont été pleines de promesses. Alex arrive en fin de contrat en juin. Professionnel exemplaire, l’ex-défenseur du PSV Eindhoven et de Chelsea ne s’est pas encore vu proposer de prolongation. Pas sûr qu’il en voit venir une d’ici à la fin de son bail.

Toutefois, d’ici là, Laurent Blanc devrait encore s’appuyer sur lui régulièrement. Alex a toujours répondu présent, surtout lors des grands matchs où son expérience s’avère précieuse. Si l’entraîneur parisien peut vouloir faire tourner sa défense centrale avec l’enchaînement des rencontres, la paire Thiago Silva-Alex s’annonce pour l’heure comme la numéro un. La donne pourrait changer dans le courant de la saison. Cependant, la concurrence entre les deux Brésiliens ne fragilisera pas la défense parisienne, ni l’amitié qui les unit.



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L'oeil de Bernard Mendy

« Faire plaisir au public »


«Pour le PSG, la qualification est déjà presque acquise, mais je n’imagine pas les joueurs passer au travers. Ils doivent rester concentrés, professionnels, pour se faire plaisir et faire plaisir au public. C’est la rencontre idéale pour y parvenir. Il n’y a jamais de formalité, les joueurs parisiens le savent et ils vont faire le métier. D’ailleurs, l’entraîneur les met toujours en garde contre un éventuel relâchement, c’est une piqûre de rappel au cas où… L’équipe ne devrait pas beaucoup tourner, et ceux qui jouent peu habituellement vont vouloir être irréprochables. »



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ÉCHOS

Deux cents supporteurs belges au Parc.
Ils devaient être 600, ils ne seront finalement que 200 supporteurs d’Anderlecht ce soir au Parc des Princes. Le dispositif de sécurité très important et la centaine d’interpellations lors du match aller semblent avoir refroidi bon nombre des prétendants à ce déplacement classé à très hauts risques.

L’anniversaire de Marco. Marco Verratti fête aujourd’hui ses 21 ans. Après trois matchs de Ligue de champions, le milieu de terrain du PSG est le 2e meilleur passeur de la compétition (293 passes réussies) derrière Thiago Motta (350 passes réussies).

Momo Sissoko dans le camp d’en face. Après une semaine d’essai, Mohamed Sissoko, 28 ans, a semble-t-il convaincu le staff technique du club belge. Il devrait se voir proposer un contrat jusqu’en juin. Arrivé à Paris en juillet 2011, Sissoko avait résilié son contrat avec le PSG à l’amiable en septembre.

Bientôt un menu PSG au McDo ? McDonald’s devient fournisseur officiel du PSG pour deux ans. Cet accord a été conclu entre le club parisien et les restaurants de la marque américaine implantés en Ile-de-France.


Le Parisien
Varino
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Et Matuidi s’est réveillé

Après une première période poussive, à l’image de ses partenaires, le milieu est reparti de l’avant.


SIRIGU (4) : le gardien italien a passé une première période tranquille mais n’a pas dégagé sa sûreté habituelle, notamment sur ses relances, approximatives. Mais il ne pouvait pas grand-chose sur le but de De Zeeuw (0-1, 68e)

VAN DER WIEL (4) : il avait mis le feu lors du match aller. Ce ne fut pas le cas hier. Ses débordements ou ses centres sont restés vains. Mais il a surtout péché défensivement. Le but des Belges est venu de son côté.

MATUIDI (6) : le milieu international français a effectué une première période laborieuse, sans allant,ponctuée par des pertes de balle. Mais il s’est repris en seconde période, à tous les niveaux : duels gagnés, récupération et jeu vers l’avant. Et a fini par servir Ibra sur l’égalisation parisienne (1-1, 70e).

ALEX (6) : le défenseur central a réalisé un match sans fautes. Vigilant, toujours bien placé, intraitable dans les duels, il a réalisé de bonnes interventions. Auteur d’un coup franc en forme de boulet de canon mais non cadré (67e).

MARQUINHOS (5) : un match sans taches mais sans prises de risque ni relief non plus. Remplacé par THIAGO SILVA (62e), entré peu avant que les Belges ne marquent mais sa responsabilité n’est pas engagée.

MAXWELL (5) : un début de première période très poussif, avec un déchet technique inhabituel. Le Brésilien s’est repris par la suite par la qualité de ses centres.

VERRATTI (5) : à l’actif du jeune Italien (21 ans), une belle ouverture pour Ibra sur une passe courte dont il a le secret (17e). Le milieu a gagné des ballons mais en a aussi perdu. Il lui a manqué son peps et sa maestria habituels.

THIAGO MOTTA (6) : il a été l’un des rares Parisiens à son niveau en première période. Il a offert des solutions par la qualité de son jeu court et long.

MATUIDI (6) : voir par ailleurs.

LUCAS (5) : il a réalisé de bonnes choses sur un geste, un démarrage. Mais soit il a manqué de finition, soit il a fait le geste de trop. Il a ainsi raté deux vraies occasions sur un tir contré, côté gauche (53e), puis sur une reprise de volée non cadrée, dans la surface aussi (64e).

IBRAHIMOVIC (6) : pas forcément au sommet de son art. Mais il a encore une fois marqué, en deux temps, après un renvoi du poteau (1-1, 70e). À son crédit aussi, deux belles passes pour Lucas (53e, 64e).

LAVEZZI (5) : l’attaquant argentin s’est créé une occasion franche de la tête sur une belle ouverture de Thiago Motta (6e). Il est aussi impliqué sur le but d’Ibra en créant le décalage avec Matuidi (1-1, 70e). Mais son jeu a manqué de clairvoyance et de percussion.



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Encore lui !

Même s’il fut loin de son éclat habituel, ZLATAN IBRAHIMOVIC a épargné au Paris-SG sa première défaite de la saison.


À UN MOMENT, on s’est demandé si Zlatan Ibrahimovic se souvenait qu’il était un candidat sérieux au Ballon d’Or. Pendant un peu plus de cinquante minutes, il a raté à peu près tout ce qu’il a voulu, entre contrôles manqués, passes imprécises, frappe audessus du but (17e), coup franc dans le mur (49e) et mauvais choix, le capitaine du Paris-SG était en train de traverser sa soirée la plus terne de la saison. Puis l’ouverture du score d’Anderlecht, à la 68eminute, a semblé réveiller le Suédois. Une poignée de secondes plus tard, à la réception d’un service de Blaise Matuidi, il égalisait, en deux temps, et permettait à son équipe de sauver les apparences d’une soirée bien maussade (70e).

Son but, le septième en Ligue des champions cette saison, ne lui laissera sans doute pas les mêmes souvenirs que les quatre marqués quinze jours plus tôt à Bruxelles (5-0, le 23 octobre), mais il compte et entretient la série d’invincibilité du PSG, à domicile, dans les épreuves européennes. C’est pourtant bien tête baissée que le joueur a quitté la pelouse du Parc des Princes. Ibra sait, sans doute, qu’il aurait pu hisser encore plus son niveau de jeu, ne pas attendre la seconde période avant de vraiment mettre en difficulté la défense adverse par ses appels et sa finesse technique.

Sa force, cependant, est de ne jamais douter. Même lorsqu’il est moins performant, plus brouillon, moins dans le ton, à l’image de cette tête non cadrée sur corner (55e), il reste l’auteur de gestes de classe, comme ces deux passes (53e, 64e) dont Lucas n’a pas su profiter. Cette saison, voir Ibra passer complètement à côté d’une rencontre n’est jamais arrivé. En revanche, le voir porter le Paris-SG sur ses épaules, même lorsqu’elles sont un peu moins solides, n’est pas une nouveauté depuis qu’il a rejoint la capitale, en juillet 2012.



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« Trop moyens pour gagner »

Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, ne cachait pas que ses joueurs ont évolué très loin de leur meilleur niveau, hier.


« Avez-vous vu un manque d’envie de la part de votre équipe ?
– Non, je ne parlerai pas de manque d’envie. Je pense qu’on a été trop moyens dans tous les domaines. On a eu beaucoup de déchet technique, ce qui ne nous était pas arrivé depuis un certain temps. On a aussi eu de la maladresse devant le but. En foot, avant de parler de victoire et de combien de buts on va marquer, il faut gagner sur le terrain. Et ce soir, on a été trop moyens pour gagner. C’est une bonne piqûre de rappel.

L’aviez-vous vu venir, cette contre-performance ?
– Nous, le staff technique, on dit que le match, il faut le gagner, le préparer. Et l’environnement, lui, se demande combien de buts le PSG va marquer à Anderlecht. Et inconsciemment, on se dit peutêtre qu’il suffit d’entrer sur le terrain pour marquer. En foot, tout peut se passer, voilà la leçon.

L’équipe a rapidement égalisé, quand même. C’est le signe que, mentalement, les joueurs n’y étaient pas, avant ?
– Non. C’est aussi Anderlecht qui s’est relâché. Mon équipe n’a pas fait preuve de carences au niveau mental, je ne pense pas que ce soit dans ce domaine où on a été mauvais. On a été mauvais dans d’autres domaines.

Quand Edinson Cavani n’est pas là, l’équipe marque moins…
– C’est une analyse qui ne tient compte que d’un seul match ! Mais c’est vrai que c’est un joueur qui marque des buts. Il ne pouvait pas jouer ce soir (touché à une cuisse), voilà. On ne s’est pas posé la question, il ne pouvait pas jouer.

Thiago Silva sera-t-il titulaire contre Nice, samedi, en L 1 ?
– Je voulais le faire participer, j’espérais qu’il entre dans d’autres circonstances. Mais si on voulait lui donner du temps de jeu contre Nice, il fallait qu’il entre ce soir.

Le PSG n’est pas encore qualifié pour les huitièmes de finale. Cela change-t-il votre approche ?
– Bien sûr, si on était déjà qualifiés, on aurait pu avoir une gestion différente de l’effectif. Le prochain match va être décisif. Mais on est quand même bien placés.»

L'Equipe
Varino
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Match nul, avantage Lavezzi

En concurrence pour le troisième poste d’attaquant au PSG, ni Ezequiel Lavezzi ni Lucas n’ont été à leur avantage mardi contre Anderlecht (1-1). Mais l’Argentin conserve une longueur d’avance aux yeux de Laurent Blanc et des observateurs.


EZEQUIEL LAVEZZI dispose encore d’une petite longueur d’avance sur Lucas dans la hiérarchie des attaquants parisiens, mais l’Argentin n’a pas profité de la soirée européenne, mardi, pour l’accentuer. L’un et l’autre ont réussi de bons gestes ou des dribbles spectaculaires, mais l’un et l’autre ont, une nouvelle fois, péché dans les domaines où ils sont critiqués : la finition pour Lavezzi, le sens tactique pour Lucas. Et si le premier a été remplacé en cours de jeu (75e), il faut y voir davantage un souci de le préserver qu’une volonté de sanctionner sa prestation, l’ancien Napolitain déployant plus d’efforts défensifs que Lucas.

Laurent Blanc apprécie les deux joueurs, loue le travail de Lavezzi (28 ans) et vante le potentiel du Brésilien (21 ans), mais il n’est encore convaincu par aucun des deux. La prestation de Lucas contre Lorient (4-0, vendredi) augurait une possible prise de pouvoir, mais elle n’a pas été suivie d’effet contre Anderlecht (1-1). Trop souvent, lorsqu’il recevait le ballon, le jeune Parisien se trouvait dos au but adverse, les épaules mal positionnées, incapable de prendre la profondeur. «Lucas avait un vrai coup à jouer, estime Jérôme Rothen. À l’arrivée, j’ai surtout le sentiment qu’il a perdu des points.»

DA FONSECA : « LUCAS N’EST PAS ASSEZ PATIENT »

Sur la simple lecture du match contre les Belges, l’ancien milieu international français place les deux coéquipiers «dans le même sac» : «Trop d’excitation balle au pied, trop de mauvais choix, trop de touches de balle. » Mais son point de vue global penche pour Lavezzi. En dépit de son inconstance, l’Argentin demeure plus précieux. «Il apporte une énergie, est capable de mettre le bazar dans les défenses, même s’il est plus dans la quantité que dans la qualité » , relève Omar Da Fonseca, consultant pour beIN Sport. «Lucas n’est pas buteur et on attend de lui qu’il soit passeur, reprend Rothen. Or il n’est pas vraiment passeur non plus (2 passes en L 1). Il ne simplifie pas son jeu et ça finit par agacer Ibra. Ce qui fait la différence, aussi, entre les deux, ce sont les efforts défensifs fournis. À la perte du ballon, Lavezzi est un taureau, comme Cavani d’ailleurs, Lucas est plus dilettante. Quand vous jouez à trois devant, que vous avez déjà un joueur qui ne défend pas trop parce qu’il a le talent qui le lui permet comme Zlatan, il faut que les deux autres ne soient pas avares d’efforts.»

Pour l’heure, l’international argentin offre davantage de garanties d’équilibre et il semble bien parti pour conserver sa place de titulaire, samedi, contre Nice. Mais la situation n’est pas figée. « Lavezzi apparaît peut-être le plus complémentaire et complice de Cavani, analyse Da Fonseca. Lucas, lui, est beaucoup dans le côté ‘‘je prends la balle et j’attaque’’. Il n’est pas assez patient. Lorsqu’il corrigera ça, il pourra s’imposer. Après, si le PSG veut un joueur collé à la ligne, Lucas a plus le profil. Si c’est pour permuter entre les trois de devant, responsabiliser les attaquants, c’est Lavezzi. Et j’ai l’impression que Laurent (Blanc) est plus dans cette optique.»



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HERVIN ONGENDA A MANQUÉ UN PENALTY
(26e) avant d’être averti pour simulation (48e), hier à Versailles avec les 19 ans parisiens face à Anderlecht (1-1), lors du troisième match de Ligue des champions de la catégorie. Désormais deuxièmes de leur groupe C derrière Benfica, les jeunes du PSG évoluaient sous les yeux de Laurent Blanc et du milieu Adrien Rabiot.



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Cavani devrait être titulaire contre Nice

PENDANT QUE CEUX qui avaient joué la veille ont effectué un décrassage ou sont restés aux soins, Edinson Cavani a suivi un programme de travail en partie individualisé, hier matin, qui présage d’un retour dans l’équipe de départ, samedi, contre Nice. Légèrement touché à l’aponévrose, l’Uruguayen ne semble plus ressentir aucune douleur et paraît prêt à jouer. C’est également le cas de la plupart de ses coéquipiers accrochés contre Anderlecht (1-1). Ce match nul n’a pas laissé de trace dans l’esprit des joueurs et du staff. Dans le vestiaire, à l’issue de la rencontre, Laurent Blanc a déclaré à son groupe, en substance : «C’est un mal pour un bien. Il faut maintenant resserrer les boulons. » S’imposer en Championnat, ce week-end, avec la manière, apparaît comme un rebond indispensable. « Mais il ne faut pas croire qu’on va gagner tous nos matches 4-0» , a prévenu le milieu Blaise Matuidi, mardi soir.

L'Equipe
giovanni pontano
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Gattuso se paient les Français du PSG.

Dans une interview à paraître dans le magazine So Foot de novembre, l'international italien et ancien entraîneur de Palerme Gennaro Gattuso, réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, livre une confidence que lui aurait fait l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic : «Ibra m’a dit que dans le vestiaire, les Français du PSG parlent beaucoup de salaires et qu’ils râlent quand ils se rendent compte que l’un ou l’autre touche plus qu’eux. Quand je vois évoluer l’équipe de France, je ne peux m’empêcher de ressentir que la mentalité n’est pas bonne et qu’elle doit changer.» En bonus, une petite douceur pour Zinedine Zidane : «Il pleurnichait toujours quand il jouait contre moi mais c’était dur de l’arrêter, hein ! Un des tout meilleurs».

Lequipe.fr
Homer
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Les petits soucis d’une grande équipe

Est-ce un couac, un raté, un simple match manqué? Ou bien le révélateur de faiblesses plus profondes? Aussi surprenant soit-il, le nul concédé à domicile face à Anderlecht mardi soir (1-1) ne raconte probablement rien d’autre que l’histoire d’un accroc sans lendemain. C’est en tout cas l’hypothèse la plus crédible.

« Toutes les conditions étaient réunies pour que ce match soit un piège pour le PSG, estime ainsi Guy Roux, l’ex-entraîneur d’Auxerre. Après avoir gagné 5-0 à l’aller, n’importe quelle équipe, le PSG comme une autre, se relâche au moins de manière subconsciente. En plus, quand l’environnement berce l’équipe d’une douce musique, cela devient très difficile pour un entraîneur de mobiliser ses joueurs. »

Les limites de Lavezzi et Lucas

Depuis quelques semaines, Paris a pris l’allure d’une fête dont les joueurs du PSG sont désormais les rois. Zlatan Ibrahimovic et ses amis se seraient-ils laissé griser par ces flonflons? Laurent Blanc n’est pas loin de le penser. « Il faut se méfier des éloges, glisse l’entraîneur parisien. C’est sur le terrain qu’on gagne un match, pas avant. » Au-delà de l’aspect mental, la thèse de l’usure physique mérite d’être soupesée. « Les organismes commencent à être éprouvés et une érosion physique peut s’installer, notamment chez les internationaux », estime l’ancien Parisien Vincent Guérin. Le turnover pratiqué par Laurent Blanc et la richesse du banc de touche limitent pourtant les effets de la fatigue.

Dans le camp parisien justement, personne ne songe à invoquer cette excuse. « Nous n’avons pas fait notre boulot, tranche Maxwell. Et nous avons été punis. » Plus concrètement, Blaise Matuidi pointe du doigt l’usage défectueux des couloirs, l’un des points forts, habituellement, du jeu parisien. « Nous n’avons pas écarté suffisamment le jeu pour étirer la défense d’Anderlecht », regrettait-il. A qui la faute? En l’absence de Cavani, ménagé après une gêne à la cuisse, Lavezzi (à gauche) et Lucas (à droite) ont affiché une nouvelle fois de sérieuses limites dans leur couloir. « On dirait que Lucas conçoit chaque match comme un concours du jeune footballeur, persifle Guy Roux. Il joue la tête dans ses chaussures et tente presque systématiquement de dribbler ses adversaires comme s’ils étaient des plots. En comparaison, Ménez a un Lucas dans chaque jambe. Quant à Lavezzi, il me semble hors de forme. »

Lors du dernier mercato, le PSG s’était d’ailleurs mis en quête d’un ailier gauche. Les dossiers Di Maria (Real Madrid) et Nani (Manchester United) avaient été étudiés. Seront-ils réactivés lors du prochain marché des transferts? Armé jusqu’aux dents pour lutter en L1 et invaincu depuis 32 matchs toutes compétitions confondues, le PSG présente encore à ce jour des points faibles. D’une certaine manière, cela rend la suite de l’histoire plus intéressante.


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Hoarau et Ayo étaient de la fête

Pour célebrer son 21e anniversaire mardi soir (voir notre édition d’hier), Marco Verratti avait convié l’ensemble de ses partenaires et même un ancien du PSG en la personne de Guillaume Hoarau. Transféré début janvier dans le club chinois de Daelin, le Réunionnais est arrivé au VIP Room, célèbre boîte de nuit de la capitale située rue de Rivoli, en compagnie de la chanteuse Ayo et de ses musiciens.

De passage à Paris pour une série de concerts, l’artiste a chanté quelques-uns de ses tubes au cours de la soirée.


Le Parisien.fr
giovanni pontano
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PSG-Saint-Etienne en Coupe de la Ligue

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue a été effectué ce jeudi et a réservé un choc entre le Paris Saint-Germain et l’AS Saint-Etienne. Les Stéphanois auront donc l’opportunité de remettre le club de la capitale en difficulté après le match nul (2-2) en Ligue 1.

Le tirage au sort complet :

OL - Reims
FC Nantes - AJ Auxerre
PSG - ASSE
Troyes - Tours
OM - Toulouse
Evian TG - Bastia
OGC Nice - FC Sochaux
Rennes - Bordeaux

L.F.P.
Varino
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En 2016, le PSG vise le titre de club le plus riche du monde

Exclusif. Le PSG mise sur une stratégie de développement qui doit lui permettre de devenir le club le plus puissant du monde à l’horizon 2016.


« Rêvons plus grand » ! Voilà le slogan du PSG made in Qatar depuis un peu plus d’un an. Le club parisien se donne tous les moyens de réaliser ses rêves les plus fous : gagner la Ligue des champions et devenir l’une des dix plus grandes franchises de sport au monde toutes disciplines confondues. « Le Parisien » - « Aujourd’hui en France » révèle, en exclusivité, la stratégie de développement ainsi que les objectifs financiers à l’horizon de la saison 2016-2017, fixés par la direction parisienne et communiqués à la Ligue de football professionnel (LFP). Paris vise à cette date des recettes de 540 M€. Soit un peu plus d’un demi-milliard d’euros, qui doit faire de lui le club de football le plus riche du monde. Devant, sans doute, les ténors actuels que sont le Real Madrid, Manchester United ou Barcelone.

Pour accéder à ce statut, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, a décidé de construire étape par étape ce futur mastodonte en dotant le club de moyens croissants.

L’apport déterminant du contrat avec QTA

Si la manne financière de Qatar Sports Investments (QSI), le fonds d’investissements propriétaire du club, a permis l’amorce du renouveau sportif et une montée en puissance générale, Paris doit être capable à l’avenir de générer des revenus colossaux dans les différents secteurs de l’économie du football : droits télé, sponsoring, marchandisage, billetterie et places VIP.

Cela ne se fera pas non plus sans l’apport déterminant du contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA). Celui-ci devra répondre aux exigences du fair-play de l’UEFA (voir ci-dessous). Le PSG aura besoin de ces ressources énormes afin d’équilibrer ses comptes, où la masse salariale reste un poste de dépenses conséquent. Cette saison, elle est bien supérieure à 200 M€, soit la moitié du budget actuel (430 M€). Pour la direction parisienne, ce challenge s’annonce tout aussi délicat à relever que celui visant à faire de son équipe la reine du football européen.



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Bientôt un budget d’un demi-milliard

Le doute n’est plus permis. D’un point de vue financier, le PSG sera d’ici trois ans l’un des trois clubs les plus puissants du monde. Entre 2011 et 2016, ses recettes doivent être multipliées par 5,8 afin de passer de 93,9 M€ à 540 M€ en 2016-2017. Dans un document confidentiel en date du 6 juin 2012 rédigé pour le président Al-Khelaifi, que notre journal s’est procuré, la direction dressait un état des lieux des revenus 2011-2012 puis se projetait sur ceux de 2012-2013.

A l’époque, pour la première saison sous pavillon qatarien, elle tablait sur 117 M€ de rentrées puis sur 167 M€ pour la deuxième année. Mais l’accélération du développement du club et la signature du contrat avec le Qatar Tourism Authority, inclus dans les comptes 2012-2013, ont propulsé le PSG dans un autre monde.

La saison dernière, les dirigeants ont présenté à la Direction nationale du contrôle de gestion un budget de fonctionnement de 388 M€ (il inclut les recettes et les dépenses). Cette saison, il devrait atteindre les 430 M€.

En Ligue 1, Paris écrase déjà la concurrence, puisque Lyon n’est qu’à 133 M€, Monaco 130 M€ et l’OM 125 M€. Malgré ses avantages fiscaux, l’ASM est largement distancée avec ses 65 M€ de recettes et devra compter sur les largesses de son actionnaire.

Le Bayern Munich loin derrière

Pour l’exercice 2014-2015, la barre des 500 M€ devrait même être atteinte selon les prévisions de la direction. Avec de tels moyens, le PSG sera bientôt l’égal des clubs les plus riches. En 2013-2014, le Real Madrid, selon le site Sportune.fr, a prévu un budget de 515 M€, juste au-dessus de Manchester United (510 M€) et de son grand rival Barcelone (508 M€).

Les ténors du championnat italien, la Juventus Turin et l’AC Milan, font presque office de « petits » avec respectivement 274 M€ et 276 M€. Même le puissant Bayern Munich, champion d’Europe en titre, affiche un budget inférieur, avec 360 M€ en 2012-2013. D’ici à 2016-2017, les mastodontes européens devraient encore voir leurs ressources croître. Mais de manière bien plus modeste que le PSG.



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Le fair-play financier, une réelle menace ?

Au printemps, l’UEFA validera ou non le contrat du PSG avec Qatar Tourism Authority (QTA). Ce partenariat inédit sur quatre ans, visant à la promotion d’un pays plutôt qu’à celle d’une marque, rapporte au moins 150 M€ chaque saison. Le montant pourrait être bien supérieur, puisque le PSG n’a jamais communiqué le moindre chiffre sur ce partenariat. L’instance du football européen analysera les comptes des saisons 2011-2012 et 2012-2013 des clubs qualifiés pour les compétitions européennes.

Selon la politique instaurée par Michel Platini, un club ne pourra pas dépenser plus que ce qu’il gagne. Sur cette période, un déficit de 45 M€ sera toléré à condition qu’il soit couvert par l’actionnaire. Les conclusions de la commission d’étude du fair-play financier seront rendues en mai 2014 et les premières sanctions (de la simple amende à l’exclusion d’une compétition européenne), applicables lors de l’exercice 2014-2015. En attendant cet examen de passage, les clubs ont des réunions de travail au siège de l’UEFA avec des experts du fair-play et son application.

Nouvelle réunion le 29 novembre

Ces entretiens peuvent être collectifs ou individuels et ont lieu environ une fois par trimestre. Le prochain passage des dirigeants parisiens doit avoir lieu le vendredi 29 novembre. C’est entre autres Philippe Boindrieux, le directeur général adjoint chargé des finances, qui mène ce dossier ultrasensible. Il va devoir bien préparer ses arguments afin de convaincre la dite commission de la légitimité de cet accord.

Les dirigeants du Bayern Munich ont par exemple dénoncé ce partenariat en pointant l’existence de « parties liées », QTA dépendant de l’Etat du Qatar, lui-même actionnaire de QSI, le propriétaire du PSG. Le club, qui défend l’idée de deux entités bien distinctes, ne peut se permettre de voir ce dossier retoqué, son équilibre financier en dépend.



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Vers une explosion des recettes

Juin 2011, le PSG tombe sous pavillon qatarien. Avec des recettes de 93,9 M€, le club de la capitale fait alors figure de nain sur la scène européenne. Cinq ans plus tard, pour la saison 2016-2017, la direction parisienne prévoit près de 540 M€ de revenus. Voici les objectifs fixés par les dirigeants parisiens pour les quatre postes clés que constituent les droits télé, le sponsoring, le merchandising et la billetterie.

Des droits télé presque doublés

Lors de la saison 2011-2012, le PSG a perçu 46,7 M€ de droits télé. Le club vise le double en 2016-2017 avec près de 90 M€. Comment y parvenir? Le contrat actuel liant les diffuseurs de la Ligue 1 (Canal + et BeIN Sport) et la Ligue de football professionnel (LFP) se chiffre à 657 M€ avec les droits à l’international. En 2012-2013, les 20 clubs de première division se sont partagé 490 M€. Même si l’on peut imaginer que le PSG va continuer à truster la première place, voire la deuxième de L1, lors des prochaines saisons, et qu’il sera aussi en tête des autres critères de répartition des droits, il ne pourra pas espérer encaisser plus de 50 M€ de recettes télé en France, même si un nouveau contrat sera appliqué à partir de juillet 2016. Pour atteindre 90 M€, le PSG mise sur la Ligue des champions, ce qui implique d’atteindre au moins les quarts de finale de la compétition chaque saison. Pour son succès en 2013, le Bayern Munich a empoché environ 50 M€ de l’UEFA, droits télé inclus.

Un sponsoring en forte croissance

Dans ce domaine, le PSG affiche une ligne directrice claire : moins de petits partenaires mais des enseignes plus prestigieuses qui rémunèrent davantage. De 14,6 M€ en 2011-2012, le club espère parvenir à un peu plus de 70 M€ en 2016. Le différentiel est important, mais le club devrait y parvenir puisque, à partir de juillet prochain, ses deux sponsors majeurs, Emirates et Nike, lui verseront près de 25 M€ par an chacun. A cela s’ajoutent près de 13 M€ payés par Ooredoo, la société de téléphonie mobile qatarienne qui a donné son nom au centre d’entraînement au mois de septembre. Depuis quelques semaines, le club multiplie les partenariats : MoneyGram, Nivea, Panasonic sont devenus fournisseurs officiels moyennant des sommes de 500 000 € environ (moins pour McDonald’s, le dernier signataire). Prochainement, GDF Suez devrait s’engager comme partenaire officiel contre près de 1,5 M€ annuel et les dirigeants parisiens vont d’ici peu mener des négociations pour prolonger les accords avec le PMU (900 000 € par an) et Citroën (700 000 €), dont les contrats expirent en juin.

Un merchandising dynamisé

C’est souvent le point faible des clubs français, d’autant que, contrairement aux autres activités, la marge nette pour un club est assez faible (10% environ). Et les chiffres communiqués sont, en général, majorés par rapport à la réalité des ventes.

En 2011-2012, le PSG avait gagné 13,9 M€ dans ce secteur puis près de 20 M€ en 2012-2013. Les revenus doivent atteindre les 40 M€ environ à l’horizon 2016-2017. Pour cela le PSG souhaite développer ses propres réseaux de distribution, multiplier les franchises, ouvrir de plus en plus de petits points de vente et renforcer la marque PSG avec plus de partenaires licenciés. Ainsi, une troisième boutique va voir le jour à Paris après celle des Champs-Elysées et du Parc des Princes, a priori dans le quartier Haussmann-Opéra.

Le plan de développement prévoit aussi de couvrir toute l’Ile-de-France en installant des enseignes PSG dans les grands centres commerciaux de la région (Vélizy, Belle-Epine, les Quatre-Temps…) mais aussi dans les gares et les aéroports parisiens.

En outre, pour renforcer son image et diversifier ses cibles, le PSG va multiplier les licences avec des marques prestigieuses comme il l’a déjà fait avec S.T. Dupont (briquets et stylos de luxe) ou Beats (casques audio). Le renouvellement de son partenariat équipementier avec Nike va lui permettre de toucher un public plus large à travers le monde et d’empocher plus de royalties sur les produits siglés PSG. Preuve que le club est sur la bonne voie, il a vendu 400 000 kits (shorts, maillots, chaussettes) la saison dernière.

Les VIP vont gonfler les recettes billetterie

En 2011-2012, le chiffre d’affaires billetterie-hospitalité (places VIP) atteignait 32,8 M€. En 2016-2017, il doit grimper à 78 M€ dont 51 M€ provenant de la billetterie (contre 24,7 M€ cinq ans avant), et le reste des sièges avec prestations selon les calculs de la direction. Quand Nasser al-Khelaifi a pris la présidence du club, il visait à terme 30 000 abonnés sur une affluence totale de 45 000. Ils sont déjà 33 500 cette saison.

La direction ne compte pas augmenter ce chiffre afin de se garder des places à commercialiser à des tarifs plus élevés que ceux des abonnements. De 2 000 sièges VIP, le Parc des Princes, rénové pour l’Euro 2016, passera à 4500. La première tranche de rénovation cet été a permis d’ouvrir 5 salons. Depuis France - Australie, le 11 octobre, le siège du club a été transféré à Boulogne-Billancourt. Les locaux qui lui étaient jusqu’alors dévolus vont être transformés en espace de réception. Les travaux ont déjà commencé.

Avec Qatar Tourism Authority, un contrat en or

Le PSG le présente comme « un nouveau et innovant partenariat avec une nation ». Le club s’est engagé quatre ans, jusqu’en 2016, avec Qatar Tourism Authority (QTA) qui lui assure une manne d’au moins 150 M€ chaque saison. QTA pourra, à volonté, utiliser l’image du club et de ses stars dans des campagnes de communication à travers le monde. Ce type de contrat étant une première mondiale, il est difficile de juger de la valeur de marché des montants versés. Ce sera tout l’objet des discussions avec l’UEFA dans le cadre du fair-play financier (voir page précédente). A noter, enfin : dans son budget 2016-2017, le PSG prévoit 10 M€ de revenus divers (tournées, argent généré par son site Internet et ses réseaux sociaux).

Le Parisien
giovanni pontano
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Ancelotti envoie une pique à Al-Khelaïfi

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi n'a pas apprécie l'attitude de Carlo Ancelotti au moment de son départ et n'a pas hésité dernièrment a dégainer le premier en affirmant dans la presse que son équipe jouait mieux sous Laurent Blanc.

Un petit jeu auquel le coach italien a pris part en envoyant une petite pique au dirigeant parisien lors d'une comparaison avec le président du Real Madrid Florentino Pérez :

"Florentino ressemble au président de Milan parce que les deux sont des supporters de leurs équipes. Ils la poussent depuis qu’ils sont jeunes et ensuite, ils en sont devenus présidents. Ils sont différents d’Abramovich, qui a acheté Chelsea, ou d’Al-Khelaïfi, qui a aussi acheté le PSG. Il y a une grande différence, parce que, quand tu as été supporter, tu mets du cœur à l’ouvrage"

mercato.net
Homer
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Verratti absent contre Nice

Marco Verratti s'est blessé et ne fait pas partie du groupe de 19 joueurs retenus par Laurent Blanc pour le match du PSG contre Nice, samedi au Parc des Princes (17h). On ne connaît pas encore la nature de la blessure du milieu italien (21 ans), qui aurait été touché à la cuisse lors de l'entraînement de vendredi.

Le groupe du Paris-SG : Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Silva, Van der Wiel - Matuidi, Motta, Pastore, Rabiot - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Ménez.


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Ibra finira au PSG, pour al-Khelaïfi

Zlatan Ibrahimovic terminera sa carrière au PSG. C'est en tout cas ce qu'a affirmé le président du club parisien, Nasser al-Khelaïfi, vendredi à la BBC : « Il a dit qu'il souhaitait terminer sa carrière ici, et le PSG sera son dernier club. Je ne suis pas inquiet du tout quant à un éventuel départ. » Le président du PSG a par ailleurs réaffirmé son admiration pour l'attaquant suédois (32 ans), meilleur buteur de Ligue 1 l'an passé dès sa première saison et auteur de 12 buts en 16 matches cette saison : « Je pense qu'il fait partie des trois meilleurs joueurs du monde, a-t-il ajouté. Il mérite d'être le meilleur joueur du monde cette année, avec tout ce qu'il accomplit. »


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Sirigu : «Mon métier a changé»

Salvatore Sirigu décrit, dans un entretien publié dans L'Équipe Magazine ce samedi, le métier de gardien de but, si particulier. Surtout quand on défend les cages du PSG.

Vingt-et-un arrêts en onze matches de Ligue 1. On pourrait croire que Salvatore Sirigu, gardien de but du PSG depuis 2011, a un boulot à temps partiel cette saison, son équipe monopolisant le ballon. Erreur. «C’est parfois très difficile de rester concentré, explique l’international italien. Tu sais qu’il suffit à l’adversaire de tirer une seule fois, que ton match se joue sur une seule possibilité.»

«Quand je fais un arrêt, mentalement j'ai déjà pensé bien avant à ce que j'allais faire.» Résultat : le gardien doit maintenir sa vigilance en permanence, et savoir adapter sa vision du jeu selon l’emplacement du ballon sur le terrain. Une différence avec les joueurs de champ : «Quand je fais un arrêt, mentalement j’ai déjà pensé bien avant à ce que j’allais faire. (…) Les joueurs de champ, eux, (…) sont dans le vif du jeu et il n’y a pas beaucoup de place pour la réflexion.»

Tu sais combien ça fait 5,50 m sur la vingtaine de mètres de longueur ?

Et la fameuse boulette, celle qui poursuit un gardien, quelles que soient ses qualités, il y pense ? «Si tu penses à l’erreur, tu es mort», assure Sirigu. «Mais être gardien de but, c’est (…) accepter les critiques.» Exemple : «Parfois, j’entends des commentaires du style : “Il aurait dû sortir de ses 5,50 m.” Mais tu sais combien ça fait 5,50 m sur la vingtaine de mètres de longueur ? C’est un appartement de 100 m2 ! Tu fais comment pour te déplacer dans 100 m2 en quelques secondes ?» D’autant plus que, selon lui, «les ballons sont fabriqués pour aller au fond. Ils vont tellement vite aujourd’hui qu’ils ont totalement changé le métier de gardien de but».


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Blanc pas effrayé par novembre

Alors que le Paris-SG a pris l’habitude de piquer sa crise en novembre, Laurent Banc n’est pas effrayé par les prochaines échéances, alors que son équipe vient d’être tenue en échec par Anderlecht en Ligue des champions (1-1), au terme d’une prestation décevante. « Le mois de novembre est difficile pour tout le monde, a réagi le technicien ce vendredi en conférence de presse. C’est souvent l’environnement du club (sous-entendu les médias, ndlr) qui attend la crise de novembre. J’espère passer ce mois le mieux possible. Physiquement, c’est un mois compliqué, avec quelques blessures, mais notre ambition est de gagner. » Après Nice samedi (17h00), le PSG a Reims (23/11) et l'Olympiakos (27/11) au programme de ce mois généralement délicat...


L'Equipe.fr
Varino
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Le Monstre a de la compagnie

Qui, de Marquinhos ou d’Alex, accompagnera Thiago Silva, de retour cet après-midi, dans la défense centrale du PSG ? L’ancien Romain tiendrait la corde, en raison du profil de l’attaquant adverse.


Absent pendant 6 semaines et demies en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, Thiago Silva a effectue son retour, mardi face a Anderlecht, en Ligue des champions (1-1). Entre a la place de Marquinhos (62e), le Monstre, selectionne par Luis Felipe Scolari pour les matches amicaux contre le Honduras (16 novembre) et le Chili (le 19), sera probablement titulaire face a Nice, cet apres-midi.

En son absence, le PSG n'a pas perdu un match. Sa qualite de jeu et de spectacle n'a pas ete affectee non plus. Mais la question du retour dans l'equipe du Bresilien ne se discute pas. Avec Zlatan Ibrahimovic et Thiago Motta, il forme la colonne vertébrale du PSG, dont il porte le brassard de capitaine depuis près d’un an. Il s’agit donc plutôt de savoir qui sera aligné à ses côtés. Alex ou Marquinhos ? « Marquinhos a fait du bon travail, il progresse, estime le latéral Gregory Van der Wiel, qui ne veut pas choisir. Alex est un joueur fantastique. Il est si puissant dans les duels. Mais que ce soit avec l’un ou l’autre, un latéral s’adapte à eux de la même manière. »

IL APPRÉCIE MARQUINHOS

Marquinhos (19 ans) a connu un démarrage compliqué face à l’Olympiakos (4-1, le 17 septembre). Mais il a peu à peu pris ses repères. En dehors du match à Saint-Étienne (2-2, le 27 octobre), où il fut coupable sur les deux buts stéphanois, le jeune Brésilien, auteur de trois buts, a donné l’impression de monter en puissance. De son côté, Alex (31 ans) a l’avantage d’être une valeur sûre. Du point de vue des statistiques, les deux joueurs se valent. L’ancien Romain (2012-2013) touche un peu plus le ballon (77 contre 62 en moyenne par match). Mais son aîné gagne un peu plus de duels (voir par ailleurs). La saison dernière, Thiago Silva avait confié à Carlo Ancelotti sa préférence pour l’ancien joueur de Chelsea (20072012), au détriment de Mamadou Sakho. Ce schéma ne devrait toutefois pas se reproduire avec Laurent Blanc. Thiago Silva apprécie Marquinhos. Il a même beaucoup insisté pour que le PSG le recrute.

Hier, Blanc n’a pas souhaité divulguer le moindre détail sur la composition de sa défense. Mais le staff parisien n’aurait établi aucune hiérarchie. La politique serait celle d’un turnover intelligent entre les deux défenseurs, en fonction des matches, du profil des attaquants adverses (vifs ou athlétiques) et des besoins de repos d’Alex, parfois victime d’un genou douloureux. Face à Nice, le côté vif de Cvitanich devrait donc davantage convenir à Marquinhos. Ce que la mise en place du technicien du PSG, hier, lors de l’entraînement à huis clos, laissait aussi apparaître.



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Pastore de retour ?

LAURENT BLANC préparerait une surprise face à Nice : la titularisation de Javier Pastore, timidement réapparu en cours de jeu face à Lorient (4-0, le 1er novembre) et face à Anderlecht (1-1) mardi en Ligue des champions. Lors de l’entraînement à huis clos, hier en fin d’après-midi, le milieu offensif argentin a, en effet, été aligné dans l’équipe des titulaires supposés lors de la mise en place. Cela pourrait aussi permettre à Cavani, de retour également après avoir été préservé en C 1, d’évoluer en pointe aux côtés d’Ibrahimovic dans l’hypothèse où Pastore occuperait un rôle de meneur de jeu sur les phases offensives. « El Flaco » pourrait donc effectuer son retour comme titulaire dans le onze de départ, au détriment de Lavezzi et de Lucas, qui n’ont toujours pas donné satisfaction à Blanc. Entre blessure à une cuisse et doute, l’international argentin n’avait plus été aligné comme titulaire depuis le match à Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Autre changement, Rabiot à la place de Verratti. Le jeune Italien n’a pas été retenu dans le groupe en raison d’un coup reçu au genou gauche lors de la réception d’Anderlecht. administrative a pris acte des « formalités appropriées » effectuées par le PSG. Et d’annoncer : « Compte tenu de cette mise en conformité, aucune suite ne sera donnée à cette procédure, désormais clôturée. »


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Sirigu- VDW, Marquinhos, Silva ©, Maxwell- Rabiot, Motta, Matuidi- Pastore- Cavani, Ibrahimovic

L'Equipe
Nikos B.
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Journée du respect au Parc

En liaison avec Sportitude, le Paris Foot Gay et SOS Racisme, le PSG organise ce samedi sa 3e journée du respect à l'occasion de la réception de Nice (17h00). Dix photos de joueurs avec de jeunes footballeurs de toutes origines seront exposées sur les grilles du Parc des Princes. Avant le coup d'envoi, une nuée d'enfants portant des t-shirts "respect" convergera vers le rond central.


Lequipe.fr
Homer
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Le PSG appelle à la mobilisation

Les Parisiens, qui n’ont remporté qu’un de leurs trois derniers matchs, ont besoin de se quitter sur une bonne note avant la trêve internationale.

Attention à l’endormissement. Après un match nul miraculeux à Saint-Etienne (2-2), le PSG a écrasé Lorient (4-0) avant de se prendre les pieds dans le tapis en Ligue des champions face à Anderlecht (1-1). Difficile de discerner l’esquisse d’un fil rouge dans ces résultats en dents de scie.

Reste un constat : le PSG n’a remporté qu’un de ses trois derniers matchs.
Ce n’est ni l’amorce d’une crise ni le signe d’une forme étincelante. Juste un entre-deux dont se contenteraient 99% des équipes du Vieux Continent. Le problème, justement, c’est que le PSG fait partie de cette frange restreinte d’écuries européennes dont on attend monts et merveilles à chaque sortie.

Lucas et Lavezzi sur le banc

Laurent Blanc, l’entraîneur parisien, connaît mieux que quiconque cette équation difficile. Il doit composer avec l’enthousiasme qui guette l’environnement parisien dès la sortie du vestiaire. Dans le même temps, il tente de maîtriser au jour le jour les ressorts intimes d’une équipe qui, aussi impressionnante soit-elle, garde encore un visage humain avec ses faiblesses et ses fragilités. « Avant le match contre Anderlecht, j’avais prévenu tout le monde, a-t-il rappelé. J’avais dit que ce match serait difficile, mais j’ai eu du mal à me faire entendre. Maintenant, le match contre Nice, c’est une autre compétition. Il faut passer à autre chose. » Comme un symbole de cette rupture avec la Ligue des champions, Laurent Blanc a, semble-t-il, tranché dans le vif. Lucas et Lavezzi, décevants mardi, devraient être écartés du onze de départ. Lors de l’ultime entraînement hier, Blanc a testé une équipe dans laquelle figurait Javier Pastore. Un vrai pari? Blessé de longues semaines puis rentré en cours de jeu lors des deux derniers matchs, l’Argentin devrait ainsi être titularisé cet après-midi non pas dans un rôle de numéro 10 mais sur le flanc gauche de l’attaque. Il accompagnerait Ibrahimovic et Cavani. Blessé à un genou selon le club, Marco Verratti laissera, lui, sa place à Adrien Rabiot.

Face à eux, les Parisiens rencontreront une équipe de Nice mal en point mais joueuse. « J’espère que Claude Puel et ses joueurs viendront avec leurs ambitions offensives habituelles, observe Laurent Blanc. Cela donnerait lieu à un match ouvert. »

Comme la promesse d’une orgie de buts pour le PSG? Avant de se disperser pendant la trêve internationale, le combo parisien rêve au moins de faire le ménage en tête du classement de la Ligue 1. Un peu comme on range la maison avant de partir en vacances.


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Les affaires ne s’arrêtent jamais

Après les augmentations salariales accordées cet été à Thiago Silva (un dossier géré par le président Nasser Al-Khelaifi), à Verratti puis à Ibrahimovic, quatre autres joueurs, sous contrat jusqu’en juin 2015, discutent de leur avenir au PSG : Sirigu, Maxwell, Thiago Motta et Alex. Invité à commenter cette actualité, Laurent Blanc, lui-même lié jusqu’en 2015, n’a pas éludé le sujet.

« Les dirigeants me demandent mon avis sur certains dossiers, a-t-il d’abord reconnu. Le club ne peut pas se permettre d’attendre la dernière année de contrat pour renégocier […]. Pour Jérémy Ménez (NDLR : en fin de contrat en juin et libre de s’engager avec le club de son choix à partir de janvier), c’est trop tard! Le joueur est en position de force. Après, rien ne l’empêche de prolonger à Paris. »


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Lucas Veronese, quel baptême !

Pour l’heure, l’histoire est belle. A 22 ans, Lucas Veronese se prépare à disputer le premier match de sa carrière en Ligue 1 au Parc des Princes, face au PSG et à ses stars. Il y a pis comme baptême. Il y a, peut-être, mieux aussi.

L’armada parisienne, guidée par Ibrahimovic, s’est en effet spécialisée dans la destruction des défenses ces derniers temps.
Pour le jeune gardien niçois, troisième dans la hiérarchie derrière Ospina et Hassen, tous deux blessés, ce déplacement dans la capitale s’annonce corsé. Le natif de Cagnes-sur-Mer, prêté la saison dernière à Istres où il était la doublure de Petric, a toutefois affiché une grande sérénité cette semaine.

« On a un challenge tous les deux, glisse Eric Bauthéac. Quand je lui ai demandé combien de buts il comptait prendre, il m’a répondu zéro. Du coup, s’il y parvient, je lui ai promis un très gros restaurant. » (Rires.)

Les conseils de Lionel Letizi

Ça tombe bien, Veronese, non autorisé à s’exprimer avant le match, a de l’appétit. Sérieux, travailleur, tonique et bien élevé, il a laissé un excellent souvenir à tous ceux qui l’ont côtoyé depuis ses premiers plongeons du côté de Juan-les-Pins. « On a rapidement senti chez lui des qualités supérieures à la moyenne », avance Jean Dudillieu, présent pour ses débuts à l’âge de 7 ans. « Tout gamin, il avait une personnalité déjà affirmée, une réelle force mentale et une grande capacité de travail », lâche Stéphane Martino, son coach en benjamins. A Nice, tous ses formateurs s’accordent à dire qu’ils ne possèdent pas les qualités naturelles d’un Hugo Lloris ou d’un Mouez Hassen, promis à la succession d’Ospina. Mais ils louent aussi un état d’esprit exemplaire et une envie féroce de réussir.

« C’était déjà un gros travailleur, un gamin réfractaire à l’échec, lâche Pierre Rolly, son entraîneur spécifique à Mougins. A l’époque, Veronese, âgé de 14 ans, tape dans l’œil des recruteurs de l’AS Monaco mais choisit finalement l’OGC Nice, le club de son cœur. Tête bien faite (il a obtenu un bac STG avec mention), il a pris de l’étoffe depuis, étant notamment convoqué pour la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2011. « S’il était là, c’est en raison de ses qualités, confie Francis Smerecki, sélectionneur à l’époque. Pierrick Cros était titulaire, mais il n’était pas loin de lui. Depuis, il a dû encore faire des progrès. » « Il a le niveau pour être aligné », affirme Lionel Letizi.

Passé par le PSG, Letizi, en charge des gardiens à Nice, lui a beaucoup parlé ces derniers jours. « A Paris, face à une telle équipe, il n’a pas grand-chose à perdre. Il doit prendre ce match comme une opportunité de se montrer. Il n’aura pas peur. »


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Thiago Motta, Monsieur Propre



Et si le principal renfort du PSG cette saison était Thiago Motta? Client régulier de l’infirmerie l’année passée, l’Italo-Brésilien de 31 ans est aujourd’hui la pierre angulaire de l’équipe parisienne. Aboyeur en chef à la récupération aux côtés de Blaise Matuidi et de Marco Verratti, il est l’un des artisans du beau jeu retrouvé du PSG.

Ses coéquipiers lui attribuent d’ailleurs une grosse part de responsabilité dans l’harmonie actuelle. « Ce qui a changé par rapport à l’an dernier? Le retour de Thiago Motta », estime ainsi tout simplement le gardien Salvatore Sirigu. « Même lorsque le PSG subit, il ne s’affole jamais, apprécie l’ancien milieu de terrain parisien Edouard Cissé. Sa présence permet à Matuidi de se projeter vers l’avant et à Verratti de faire le show. »

Son agent a rencontré Jean-Claude Blanc

Depuis août, le milieu de terrain semble en avoir fini avec les pépins physiques. Il a déjà disputé 15 matchs, toutes compétitions confondues, presque autant que sur l’ensemble de la saison dernière, plombée par des blessures à répétition (mollet, dos, adducteur…) et de multiples rechutes.

« Sa présence fait du bien, confirme Pierre Ducrocq, ancien milieu de terrain parisien (1994-2001), aujourd’hui consultant sur France Bleu 107.1. La saison dernière, dès qu’il le pouvait, Carlo Ancelotti n’hésitait pas à le lancer. Il simplifie la vie de son équipe. Thiago Motta, c’est la machine à laver du jeu parisien. »

Blaise Matuidi le surnomme d’ailleurs Monsieur Propre. Et pour cause : en Ligue des champions, ce pur produit du centre de formation du FC Barcelone, auteur de 2 buts et de 4 passes décisives en 4 matchs, a un taux de passes réussies de 90%. Un ratio souvent similaire lors de ses rencontres en L 1. « Savoir jouer simple et limiter les déchets, c’est souvent compliqué, analyse l’ex-milieu du PSG (1992-1998), Vincent Guérin. C’est le propre des joueurs haut de gamme. Et lui, c’en est un. Il fait partie de l’épine dorsale du PSG, avec Sirigu, Thiago Silva et Ibrahimovic. »

Problème, l’international italien (15 sélections avec la Squadra Azzurra) ne s’estime pas reconnu à sa juste valeur au PSG. D’un point de vue financier s’entend. Crédité d’un salaire fixe mensuel brut de 330 000 €, très confortable mais très loin des ténors du vestiaire comme Ibrahimovic (1 350 000 €), Cavani et Thiago Silva (environ 800 000), et même Lavezzi (550 000), Thiago Motta a entamé avec le PSG une phase de négociations en vue d’une prolongation de contrat. Son agent Alessandro Canovi a ainsi rencontré Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, mardi dernier. Les parties seraient à ce jour loin d’un accord. « Pour l’instant, le PSG ne propose pas d’augmentation salariale à Thiago Motta, révèle un connaisseur du dossier. Seulement des bonus supplémentaires liés aux résultats du club en Ligue des champions ou en Ligue 1. »

Lié jusqu’en juin 2015 avec Paris, l’ancien Intériste souhaite intimement rester. Mais pas à n’importe quel prix. D’autres géants du football européen (Real Madrid, Chelsea et Juventus Turin) seraient à l’affût.


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Journée du respect. En collaboration avec Sportitude, le Paris Foot Gay et SOS Racisme, le PSG organise cet après-midi une Journée du respect. 180 enfants porteurs du message «Respect» seront présents sur le terrain avant le coup d'envoi.


Le Parisien.fr
Homer
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Le PSG reprend ses habitudes

Quatre jours après son nul face à Anderlecht (1-1), le PSG a réagi face à Nice (3-1), samedi après-midi, sous l'impulsion de Zlatan Ibrahimovic auteur d'un triplé.

Le nul concédé mardi soir face à Anderlecht (1-1) n’aura été qu’une parenthèse que le PSG s’est appliqué à refermer samedi après-midi face à Nice (3-1). Quatre jours après avoir étalé une passivité et une maladresse inhabituelles en Ligue des champions, le club de la capitale a repris son rythme, celui d’une équipe qui enfile les succès comme des perles (six lors des sept dernières journées de L1) et qui assoit match après match son autorité sur le Championnat. Certes, sa prestation a été atténuée par la réduction du score de Pejcinovic (69e). Mais en attendant la prestation de Lille à Guingamp (20h00), et au lendemain de la nouvelle contre-performance de Monaco face à l’Evian-TG (1-1), les joueurs de Laurent Blanc ont porté à cinq points leur avance sur leurs deux principaux concurrents.

Le PSG n’a tremblé qu’une fois : à la 4e minute sur un centre de Brüls que Thiago Silva a dégagé en corner sous la menace de Cvitanich. Sinon ? A l’exception d’une faute de marquage sur le but de Pejcinovic à un moment du match où il procédait essentiellement en contre, le club de la capitale a fait preuve de la maîtrise et de la solidité qu’on lui connaît en Championnat. Seul le positionnement de Zlatan Ibrahimovic, trop souvent signalé hors-jeu, l’a longtemps empêché de concrétiser sa domination. A deux reprises, le PSG s’est vu privé d’un but pour une position illicite du géant suédois. Sur la première, l’ancien Milanais faisait action de jeu lorsque Cavani a trompé Veronese (24e). Sur la deuxième, il était parti un poil trop tôt sur l’ouverture de Pastore (28e). Ibra a été tellement énorme, par ailleurs, qu’il sera toutefois difficile de lui en tenir rigueur.

Ibrahimovic talonne Cavani

A la 38e minute, c’est lui qui s’est arraché sur un centre de Van der Wiel pour devancer la sortie de Veronese et ouvrir le score. Tout proche du 2-0 juste avant la pause (45e+3), il a poursuivi son festival à la reprise. En transformant d’abord un penalty provoqué par Cavani suite à un de ses ballons piqués dont il a le secret (57e). En évitant ensuite au PSG de gamberger d’une tête rageuse (76e), six minutes seulement après la réduction du score de Pejcinovic. Auteur d’un triplé, Ibrahimovic talonne désormais Cavani - avec qui il a essayé de peaufiner son entente une fois le score acquis - au classement des buteurs (huit buts contre neuf). Si Nice, handicapé par la sortie sur blessure de Bodmer (28e), a refait surface en fin de match (82e, 84e), il aurait pu aussi sombrer sans la vigilance de Veronese devant Lucas (86e). Quelle que soit l’issue de Guingamp-Lille, le PSG passera la trêve internationale au chaud.


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Maxwell : «On a bien travaillé»

Maxwell a fait part de sa satisfaction à l'issue de la victoire du PSG face à Nice (3-1), samedi. Après le nul concédé mercredi face à Anderlecht (1-1), «il fallait montrer quelque chose en plus», a souligné le latéral brésilien.

«Maxwell, quel est votre sentiment après cette victoire face à Nice ?

On a fait un bon match. Au début, on n’était pas très concentrés, mais après, on a contrôlé, on s’est créé des occasions,… On sort d’ici très contents.

Etait-ce important de vous remettre à l’endroit après votre nul concédé face à Anderlecht ?

Oui, on avait besoin de gagner. Il fallait montrer quelque chose en plus que ce soit pour le public, le club ou pour nous-mêmes. On a bien travaillé. Ce sont trois points importants.

Trois points qui vous permettent de mettre Monaco à distance…

On se concentre d’abord sur nous-mêmes, mais c’est vrai que c’est un bon avantage. Ça nous donne encore un peu plus de satisfaction.

«Ici, il y a toujours la pression du résultat»

Un tiers du Championnat est passé. Quel bilan faites-vous ?


Jusqu’ici, il est très positif. On a gagné beaucoup de matches, on a montré beaucoup de qualités,… Maintenant, il faut continuer à travailler et ne surtout pas se relâcher. Ici, il y a toujours la pression du résultat. Il faudra être costaud pour la suite.

Un mot sur Ibrahimovic, auteur d’un triplé.

C’est très fort ! C’est un joueur fantastique, très important pour nous. On compte beaucoup sur son sens du but, sa force physique. C’est un joueur spécial. On est content de l’avoir avec nous».


L'Equipe.fr

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Un triplé d'Ibrahimovic permet à Paris de s'envoler

C'est avec le sentiment du devoir accompli que les Parisiens s'envoleront ce week-end pour leurs sélections respectives. Face à Nice (3-1) cet après-midi, le PSG a profité de l'occasion offerte par Monaco – tenu en échec à domicile hier face à Evian (1-1) – pour prendre cinq points d'avance sur le club de la Principauté.

Et une nouvelle fois, Zlatan Ibrahimovic a brillé de mille feux pour offrir à Paris sa neuvième victoire en 13 journées.

Quelques semaines après son quadruplé en Ligue des champions face à Anderlecht (5-0), le géant suédois a signé son premier triplé au Parc des Princes. « C'est un joueur de classe mondiale, avoue le défenseur niçois Kévin Gomis, au marquage sur Ibra durant plus d'une heure suite à la sortie de Bodmer sur blessure. C'est toujours intéressant de se confronter à des joueurs comme ça. Ça permet de se jauger personnellement... »

Mais Gomis aura surtout pu jauger l'état de forme de son adversaire direct, bien placé à la réception d'un centre de Van Der Wiel côté droit (39e) pour reprendre victorieusement le ballon à bout portant et ouvrir le score. Resté au sol sur le coup après un contact avec le jeune gardien niçois, Luca Véronese – qui disputait son premier match en Ligue 1 – Ibra se relève finalement pour continuer son festival. Sur pénalty d'abord (57e), suite à une faute de Véronèse sur Cavani, idéalement lancé par ses propres soins d'un magnifique ballon piqué. De la tête, ensuite cinq minutes après la réduction du score de Pejcinovic suite à un corner mal dégagé par la défense parisienne (70e) : Ibrahimovic s'élève plus haut que tout le monde pour pousser au fond des filets un ballon déposé par Lucas sur sa première action (75e).

«C’est le match que j’attendais, se félicite Laurent Blanc. Même si le début était dans la continuité de ce qu’on avait fait mardi (en Ligue des champions contre Anderlecht 1-1, ndlr), on a ensuite fait preuve de maîtrise technique. La première occasion niçoise nous a réveillés et après il y a eu un beau match avec deux équipes qui se sont livrées malgré des conditions difficiles. Cela a donné un match plaisant avec des buts. Une bonne soirée. Je suis heureux car j’ai la chance d’avoir Ibra et Cavani dans mon équipe». Avec 27 buts en 13 matches, le PSG est en effet de loin la meilleure attaque du championnat, devant Monaco (21) et Saint-Étienne (17), qui reçoit Lyon demain. Avec 33 matchs toutes compétitions confondues sans la moindre défaite et une place de leader assurée durant la trêve, Paris peut donc sereinement laisser partir ses stars avec une attention particulière sur le duel qui opposera Ibrahimovic à Cristiano Ronaldo pour une place au Mondial au Brésil. Pour la petite histoire, le Portugais jouait cet après-midi avec le Real Madrid face à la Real Sociedad (5-1). Et il a inscrit... un triplé. Rendez-vous est pris.


Le Parisien.fr
giovanni pontano
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L'équipe type de la 13e journée de Ligue 1 :

Gorgelin (Lyon, 7) - Aurier (Toulouse, 7), Kjaer (Lille, 8), Vizcarrondo (Nantes, 7), Palmieri (Bastia, 7) - Hamouma (Saint-Etienne, 7), Rabiot (Paris Saint-Germain, 7), Stambouli (Montpellier, 6), Bessat (Nantes, 8) - Djordjevic (Nantes, 7), Ibrahimovic (Paris Saint-Germain, 8).

L'Equipe
Homer
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Paris prend ses distances

Football, Ligue1/PSG-Nice,3-1. Grâce à un triplé d’Ibrahimovic, le leader du championnat compte désormais 4 points d’avance sur Lille et 5 points sur Monaco.

La crise de novembre? « Non merci, pas cette année », semblent répondre en chœur les Parisiens. Après un léger fléchissement des résultats ces dernières semaines (deux nuls et une victoire lors des trois derniers matchs), le PSG a repris, hier, sa marche impériale en tête de la Ligue 1. Il a même chassé les fantômes qui escortent traditionnellement son parcours en cette période de l’année.

Observé à intervalles réguliers dans la capitale depuis deux décennies, ce phénomène caractérisé par un enchaînement soudain de défaites s’était manifesté ces deux dernières saisons sous la baguette d’Antoine Kombouaré et de Carlo Ancelotti. Mais ce PSG version 2013-2014 est tellement plus fort que ses devancières que le poison du doute, cette fois, n’a pas eu le temps de s’instiller.

Ce matin, alors que se profile une trêve internationale de deux semaines, le PSG peut savourer l’écart de cinq points creusé sur Monaco, annoncé, peut-être un peu vite, comme son principal rival cette saison dans la lutte pour le titre.

Laurent Blanc ravi

« Nous n’avons pas tué la Ligue 1, défend toutefois Salvatore Sirigu. Le classement peut changer très rapidement et Lille est juste derrière nous. » Hier, le PSG s’est donc défait sans trembler de l’OGC Nice. Une victoire en forme de mise au point après le piteux match nul (1-1) concédé à domicile en début de semaine contre Anderlecht en Ligue des champions.

« C’est le genre de match que j’attendais, résume Laurent Blanc, l’entraîneur parisien. L’équipe a retrouvé une maîtrise technique qui lui a permis de bien gérer la rencontre. La première occasion de but de l’OGC Nice dès l’entame du match a eu le mérite de nous réveiller. » Ensuite, la machinerie parisienne articulée autour de son pivot Thiago Motta (119 ballons disputés, record de la rencontre) s’est doucement mise en action. Et Zlatan Ibrahimovic a fait le reste.

Au rayon des records, le PSG de Laurent Blanc peut désormais viser celui établi par ses aînés de vingt ans : 37 matchs consécutifs sans défaite, toutes compétitions confondues, lors de la saison 1993-1994. Ce matin, les Parisiens s’appuient, eux, sur une série d’invincibilité de 33 rencontres. Jusqu’où iront-ils?

« Je ne leur donne pas de challenges à ce niveau-là, précise Blanc. Plus ça va, plus nos adversaires veulent nous battre. Au bout d’un moment, l’un d’eux y arrivera. » Le prochain sur la liste, justement, n’est autre que le Stade de Reims, la dernière équipe au monde à les avoir fait chuter (1-0), le 2 mars.

PSG 3 - 1 NICE

Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 44000 environ.
Arbitre : M. Delerue.
Buts. PSG : Ibrahimovic (39e, 57e s.p., 75e); Nice : Pejcinovic (70e).
Avertissements. Nice : Veronese (56e).

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Rabiot, Thiago Motta, Matuidi - Cavani (Ménez, 79e), Ibrahimovic, Pastore (Lucas, 75e). Entr. : L. Blanc.
Nice : Veronese - Puel, Bodmer (Gomis, 28e), Pejcinovic, Kolodziejczak - Mendy (Amavi, 59e), Digard (cap.) - Eysseric, Traoré, Brüls (Honorat, 76e) - Cvitanich. Entr. : C. Puel.

LES BUTS

39e : après un une-deux avec Cavani, côté droit, Van der Wiel centre au deuxième poteau pour Ibrahimovic, qui devance Veronese et marque du droit. Un but qui intervient après 25 passes parisiennes. 1-0.

57e : Cavani est fauché dans la surface par Veronese. L’arbitre siffle un penalty qu’Ibrahimovic transforme d’une frappe à ras de terre côté gauche. 2-0.

70e : après un corner mal dégagé, Digard décale Brüls côté droit, dont le centre à ras de terre est repris victorieusement au deuxième poteau par Pejcinovic. 2-1.

75e : Lucas élimine Amavi et centre pour Ibrahimovic qui, aux 6 m, envoie le ballon de la tête dans les cages niçoises. 3-1.

LE FAIT DU MATCH

28e : la sortie de l’ancien Parisien Mathieu Bodmer, touché au genou droit, est un coup dur pour les Niçois qui, jusque-là, avaient réussi à tenir tête au PSG.


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Rabiot ne manque pas d’aisance

Mission accomplie pour Paris. Dans un système alternant entre le 4-3-3 et le 4-4-2 avec Pastore alors en soutien du duo Cavani-Ibrahimovic, les Parisiens ont largement dominé Nice, vite dépassé à tous les niveaux.

6 Sirigu Il a répondu présent les rares fois où il a été sollicité. Trois bons dégagements aux poings et des sorties au sol autoritaires.
Ne peut rien sur le but.

5 Van der Wiel Le latéral droit a su déstabiliser la défense niçoise sur un centre converti par Ibrahimovic (39e). Moins en réussite défensivement où il s’est illustré par quelques ratés inhabituels.

6,5 Alex Il a régné dans les airs. Sobre et efficace. Très mécontent envers ses partenaires après la réduction du score niçoise.

6,5 Thiago Silva Pour sa première titularisation depuis sa blessure contre Monaco le 22 septembre, le capitaine a retrouvé toutes ses sensations.

6 Maxwell Le latéral gauche a été mis en difficulté par le Belge Brüls lors du premier quart d’heure. Ensuite, il a pris sa mesure.

7 Rabiot Milieu droit, il a été convaincant. Des récupérations et de belles séquences où il a pu démontrer son aisance technique.

6,5 Thiago Motta Monsieur Propre a encore une fois bien mis en musique le jeu. Il est élégant et facile. Une ou deux pertes de balle évitables.

5,5 Matuidi Victime d’une longue hémorragie au nez, il a souffert en première période et s’est révélé moins tranchant que d’habitude. Meilleur après la pause.

6 Cavani L’Uruguayen a livré une prestation solide. Très en vue en début de match : une passe pour Ibra (12e) et des dribbles saignants. Suppléé par Ménez (79e).

8,5 Ibrahimovic Un coup de chapeau pour la star du PSG : un but de renard plein de dextérité (39e), un sur penalty (57e) et un autre de la tête (75e). Le Suédois a également délivré des passes millimétrées pour Cavani (57e, 60e). Enorme.

6 Pastore L’Argentin avait des jambes hier et il a pesé sur le jeu. Plusieurs transmissions bien senties et coups de pied arrêtés précis. Remplacé par Lucas (75e).

A Nice, la sortie de Bodmer a coïncidé avec le début des soucis défensifs de l’équipe.

L’arbitre, M. Delerue (5), n’a pas toujours été bien épaulé par ses adjoints pour juger les hors-jeu.


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50

Zlatan Ibrahimovic a marqué hier soir son 50e but sous les couleurs parisiennes. Depuis seize mois et après 63 matchs avec le PSG, le Suédois a inscrit 38 buts en Ligue 1, 10 en Ligue des champions et 2 en Coupe de France.


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Ibrahimovic, tout-puissant

Il est déjà entré dans l’histoire du PSG. Avec son triplé d’hier, Zlatan Ibrahimovic a inscrit son 50e but sous le maillot parisien en 63 apparitions, soit une moyenne de 0,8 but par match. Il intègre ainsi le top10 des meilleurs buteurs du club. « C’est une bonne soirée. On gagne le match et je marque trois buts. Je suis très heureux, résume-t-il. Mais je ne savais pas que c’était mon 50e but. »

Après avoir sauvé les siens d’une défaite mardi soir contre Anderlecht (1-1), l’attaquant suédois s’est mis une nouvelle fois en lumière. Avec 10 frappes à son actif (dont 5 cadrées) sur un total de 15, il a été le principal artisan de la victoire. Avec Paris, c’est aussi la troisième fois qu’il inscrit au moins trois buts dans un match (après ceux marqués à Valenciennes l’an passé, et les 4 à Anderlecht en Ligue des champions).

Et maintenant, le Portugal de Ronaldo !

« Ses 50 buts, ça montre à quel point il est très fort et très costaud, indique Maxwell. Il est toujours présent dans les moments difficiles. On s’appuie beaucoup sur lui. » « C’est un joueur phare de l’équipe, ajoute Thiago Motta. Il a une grande importance à la fois sur le terrain parce qu’il marque beaucoup et qu’il est décisif mais aussi en dehors où il nous sert de guide. Il nous transmet toute sa volonté de gagner. »

Le géant suédois, lui, préfère pointer du doigt la performance collective. « L’équipe est meilleure que l’année dernière, juge-t-il. Notamment parce que nous jouons ensemble. Après ce titre de champion conquis la saison dernière, nous sommes aussi plus en confiance. Le principal changement? C’est surtout ce milieu à trois qui nous permet de mieux jouer. Contre Nice, c’était un match difficile. C’est bien d’avoir tout fait pour le gagner. Cette victoire est d’autant plus importante qu’elle nous permet de rejoindre nos sélections dans de bonnes conditions. »

Avec ce triplé, l’international suédois a préparé de la meilleure des manières le déplacement à Lisbonne vendredi prochain pour son match de barrage pour le Mondial brésilien contre le Portugal. « Je suis dans une bonne période en ce moment, poursuit Ibra. Je me sens bien. » Et ce duel annoncé avec un autre géant du football, Cristiano Ronaldo, s’annonce des plus palpitants. Alors qu’il n’avait trouvé le chemin des filets qu’à deux reprises entre août et septembre, Ibra a marqué treize fois lors des cinq dernières semaines de compétition (série entamée le 2 octobre contre le Benfica Lisbonne).

Dans cet intervalle, personne n’a fait aussi bien en Europe. Sauf... son futur adversaire (15 buts), auteur lui aussi d’un triplé hier soir avec le Real Madrid. « Ce sont deux grandes stars du football. Ça va être un super duel », se réjouit d’ores et déjà Thiago Silva.


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Matuidi, milieu de terrain du PSG: « On est en pleine confiance »

Le sentiment du devoir accompli, Blaise Matuidi va rejoindre les Bleus demain à Clairefontaine. Le milieu de terrain n’est pas mécontent de voir le PSG compter cinq points d’avance sur Monaco.

A-t-on retrouvé le vrai PSG ?

BLAISE MATUIDI. C’est vraiment une belle victoire, on a su mettre plusieurs buts et se créer des occasions.
On continue sur notre bonne dynamique en championnat, on peut dire qu’on est en pleine confiance. On part sereinement dans nos sélections respectives.

L’accident d’Anderlecht (match nul 1-1, mardi, à domicile, en Ligue des champions) est oublié ?

(Il marque un long silence.) Sur Anderlecht, j’ai entendu tout et n’importe quoi. On ne gagnera pas tous nos matchs cette saison. Mais quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. Même si les gens attendent beaucoup de nous, il ne faut pas être négatif quand on obtient un résultat nul. On est toujours en course pour se qualifier et on est toujours invincibles. C’est positif.

Monaco est désormais à cinq points du PSG…

C’est intéressant d’avoir relégué Monaco à cinq points. C’est un concurrent direct. C’est de bon augure. Mais la saison est longue. C’est bien de montrer que l’on est à notre place au classement. On est en pleine confiance.

Pensez-vous qu’Ibrahimovic a encore marqué des points pour le Ballon d’or ?

Oui, mais il y a aussi Franck Ribéry. Ce sont deux grands joueurs. Franck a gagné beaucoup de titres la saison dernière, c’est ça la différence. Il a fait une grande saison, même si Ibra en a fait une aussi. Mais Franck est allé plus loin en Ligue des champions. Avantage Franck.

Et maintenant, place au barrage avec la France…

Oui, le club on le met entre parenthèses. L’équipe nationale prend le dessus. Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant. En tous les cas, moi j’en ai rêvé. On va tout faire pour y aller. On va tout donner.


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Echos

Les supporteurs niçois boycottent le Parc. S’il y avait bien quelques fans niçois, il s’agissait de ceux résidant en région parisienne. En effet, les supporteurs de Nice ont boycotté le déplacement à Paris en raison du prix de la place : 35 €. Avant eux cette saison, les Toulousains avaient pris la même décision.


Le PSG cherche un team manageur. Après avoir prospecté à l’étranger dans sa quête d’un team manageur, qui s’occuperait de tout l’aspect logistique de l’équipe, la direction parisienne a récemment proposé le poste à un salarié du siège. Pierre-Octave Arrighi, responsable production et événement du club, a préféré décliner. Les dirigeants poursuivent donc leurs recherches.

Paris porte plainte. A la suite d’une dizaine d’interpellations de supporteurs se revendiquant du PSG en marge de Saint-Etienne - PSG (2-2) le 27 octobre, le PSG a déposé plainte. Les interpellés avaient sur eux des autocollants sur lesquels apparaissaient les têtes décapitées de plusieurs personnalités du football français, dont Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, et Sébastien Bazin, l’ancien propriétaire du PSG.

Verratti trop juste pour l’Allemagne ? Marco Verratti est incertain pour le premier match de l'Italie contre l'Allemagne vendredi prochain. L'international italien a reçu une grosse béquille en haut du genou gauche mardi contre Anderlecht.


Le Parisien 10/11

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Paris en route vers une saison record

Après sa belle victoire contre Nice samedi (3-1), le PSG a pris le large. Ses premiers concurrents, Lille et Monaco, sont désormais relégués à 4 et 5 points. Et le leader du championnat, seule équipe toujours invaincue, ne devrait pas s’arrêter là. S’il continue à ce rythme, le PSG version 2013-2014 pourrait bien entrer dans l’histoire, à la fois de son club mais aussi de la Ligue 1.
Passage en revue des records qui sont à portée de main des Parisiens.

45 131 spectateurs en moyenne : du jamais-vu au Parc. La saison dernière, le Parc des Princes avait déjà enregistré une affluence moyenne record de 43 239 spectateurs. Mais, cette année, le PSG pourrait exploser ce chiffre. Lors de ses 7 matchs à domicile, il a attiré 45131 personnes en moyenne. Mieux qu’à pareil stade lors de la saison référence 2000-2001 (43398 spectateurs).

La barre des 90 points. L’an dernier, le PSG avait été sacré champion avec un total de 83 points, soit à une longueur du record de la Ligue 1 détenu par Lyon en 2005-2006. Or, cette saison, après 13 journées, l’équipe de Laurent Blanc possède 8 points de plus (31) que celle de Carlo Ancelotti (23)! S’il continue sur le même rythme (2,38 points par match), le PSG pourrait même atteindre la barre des 90 points.

L’objectif des 75 buts. Il lui sera difficile de devenir le club français recordman du nombre de buts inscrits sur une saison. Le RC Paris en avait comptabilisé 118 lors de la saison 1959-1960. Mais si le PSG conserve sa moyenne de 2 buts marqués par match en championnat, il finira la saison avec 76 réalisations. Or son meilleur total date de la saison 2011-2012, avec 75 buts. A noter qu’Ibrahimovic, qui vient d’intégrer le top10 des meilleurs buteurs du club, est sur le podium (2e) au ratio matchs joués/buts. Depuis son arrivée, il a inscrit 0,8 but par match, soit presque autant que Carlos Bianchi (0,88).

Devenir la meilleure défense de l’histoire. Pour l’instant, c’est l’OM de la saison 1991-1992 qui détient le record du plus petit nombre de buts encaissés (21). Mais ce chiffre est à la portée du PSG. Cette saison, lors des 13 premières journées de L1, Sirigu a vu trembler ses filets à huit reprises, soit deux de moins que l’année dernière à la même époque. Or, en 2012-2013, le PSG n’a concédé que 23 buts au total !


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Adrien Rabiot : «Je me sens plus fort»

Auteur d'une prestation de très haut niveau samedi contre Nice (3-1) pour sa troisième titularisation de la saison en L1, Adrien Rabiot a débarqué hier à Clairefontaine avec son calme habituel pour honnorer une nouvelle convocation en équipe de France espoirs. « Il progresse en club au côté de grands joueurs mais quand on joue au PSG, on est pas souvent en difficulté, note Willy Sagnol, le sélectionneur des Bleuets.
Là il va se retrouver tout seul et on est tous curieux de voir sa réaction. Mais on est optimiste car son talent est indéniable.» L'intéressé sourit du compliment et affiche sa confiance comme à son habitude. Avec retenue.

Vous attendiez vous à tant jouer et à tant briller lors de ce début de saison avec Paris ?

Adrien Rabiot. Lors de notre entretien avant le début de la saison, Laurent Blanc m'a dit qu'il avait besoin de tout le monde et qu'il comptait sur moi. Je ne savais pas trop si j'allais beaucoup jouer mais il m'a fait confiance et je pense que je le lui rends bien. Honnêtement, je ne m'attendais pas à cela. Je savais de quoi j'étais capable mais encore fallait-il avoir le temps de jeu pour le montrer. Je joue de plus en plus, c'est bien. Et au fur et à mesure des matchs, je me sens plus fort. Cette sélection en espoirs est une belle récompense. Porter le maillot bleu est toujours quelque chose d'exceptionel.

Vous êtes tellement précoce qu'on imagine que vous avez aussi les Bleus en tête. Profitez-vous de votre passage à Clairefontaine pour les observer ?

Non (rires). Ils sont dans leur bulle et nous dans notre monde. Les A et les Espoirs sont deux choses très séparées. Mais c'est vrai que j'en parle avec Blaise (Matuidi) quand je suis en club... On a vu que tout peut aller très vite dans le football. Mais il ne faut pas brûler les étapes. Je suis en Espoirs, c'est déjà très bien.

Comment expliquez-vous votre progression depuis moins d'un an ?

Mon prêt de six mois à Toulouse m'a fait progresser. Plus rapidement que la normale peut-être. J'ai joué 11 ou 12 matchs en tant que titulaire, cela apporte beaucoup. C'est extraordinaire à 18 ans d'évoluer à Paris au milieu de ces grands joueurs. C'est aussi pour cela que j'apprends aussi vite. Et puis, j'ai confiance en mes qualités.

Avez-vous conscience que votre profil de garçon gentil et poli est également un avantage à un moment où le foot français est confronté à des difficulté d'image ?

Je sais que c'est important. On voit que dès qu'il y a une erreur ou un écart de conduite on est propulsé en première page des journaux. C'est important d'avoir une très bonne mage et cela le sera de plus en plus que ce soit en club ou en sélection. C'est plutôt naturel pour moi, je suis comme cela. Mes frères aussi. On a été élevés comme cela.

Que vous apporte la présence d'un joueur comme Thiago Motta ?

Je discute un peu avec lui mais je le regarde surtout. C'est un grand joueur, gaucher comme moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Il est toujours très calme et posé sur le terrain, j'essaie de m'en inspirer. Quand je suis sur le banc, je regarde toujours les milieux que ce soit Thiago, Marco (Verratti) ou Blaise. J'observe leur pressing, leur façon de récupérer le ballon. Je m'inspire surtout en regardant.

Est-ce que vous pensiez le PSG capable de faire des différences aussi rapidement ?

Aussi vite, peut-être pas. On a déjà 4 points d'avance sur Lille et 5 sur Monaco et on se dit qu'on peut déjà creuser un gros écart à la trêve. En Ligue des Champions, nous sommes déjà qualifiés et on va dire que cela a été plutôt simple.

Quel est le plus gros danger qui plane sur le PSG ?

C'est nous mêmes si on a un peu de relâchement. On l'a vu contre Anderlecht après avoir gagné largement le premier match. Si on ne se relâche pas, on peut aller très loin. Laurent Blanc nous répète avant chaque match que la suffisance est le plus gros danger.


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Ibrahimovic aura même un timbre postal à son effigie

Il est considéré comme un membre officieux de la famille royale suédoise. Comme la Poste suédoise l'avait déjà fait pour le roi Charles XVI Gustave, le quasi-roi Zlatan Ibrahimovic aura désormais son visage imprimé sur des millions de timbres... Les premiers exemplaires seront diffusés au printemps prochain, le 27 mars 2014.

L'attaquant du PSG a réagi dans un communiqué du service postal suédois avec une remarque clairement «zlatanesque» : « C'est un honneur d'avoir été choisi. Je reçois principalement des factures et elles n'ont généralement pas de jolis timbres mais peut-être que ça va changer à présent.»

Ibrahimovic n'est pas le premier sportif à figurer sur les timbres suédois. La Poste suédoise en vend à l'effigie de quatre grands hockeyeurs et du pongiste Jan-Ove Waldner.


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Ibrahimovic en lice pour le plus beau but de l'année

La Fédération internationale de football (Fifa) a dévoilé lundi une présélection pour le prix Puskas (du nom du mythique joueur hongrois des années 1950) du plus beau but de l'année. Il sera décerné le 13 janvier, lors de la cérémonie de remise du Ballon d'Or. Dix réalisations ont été choisies.

Parmi les auteurs figurent l'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic et la Française Louisa Nécib qui porte le maillot de l'Olympique lyonnais.

Les internautes ont jusqu'au 9 décembre pour voter pour l'un de ces dix buts sur les sites de la Fifa et de l'hebdomadaire «France Football». Les trois arrivés en tête seront dévoilés à cette date. Il y aura ensuite un vote final pour les départager. Le vainqueur succédera au Slovaque Miroslav Stoch, primé en 2012.


Le Parisien 11/11

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Matuidi et «l'union sacrée»

A quatre jours du barrage aller face à l’Ukraine, Blaise Matuidi en a appelé à «l’union sacrée» autour de l’équipe de France. «On en a tous besoin, a souligné le milieu de terrain du PSG. Une Coupe du monde, ça n’arrive pas tous les jours, qui plus est au Brésil. C’est un rêve pour tous les gens qui aiment le foot, ça n’arrive qu’une fois dans une carrière. Aujourd’hui, cette opportunité, on là. J’espère qu’on va bien la négocier que tout le peuple français sera derrière nous au retour pour nous aider à nous qualifier.»


L'Equipe.fr
Kaionedirection
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Pas de directeur sportif avant l’été prochain ?

Depuis le départ du directeur sportif parisien le 16 juillet dernier, personne n’a été nommé à sa place. Dans un premier temps, les dirigeants du PSG ont lancé des recherches afin de dénicher l’oiseau rare pour ce poste stratégique. Le portrait-robot alors dressé ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui… de Leonardo! Quelques noms ont été inscrits sur une liste.
Parmi eux, les Portugais Luis Figo et Pedro Pauleta (voir nos éditions du 3 septembre), l’Italien Paolo Maldini ou l’Argentin Jorge Valdano.

Mais, après réflexion, le président Nasser al-Khelaifi a décidé de prendre son temps et de laisser l’équipe dirigeante en l’état jusqu’à la fin de la saison, à moins qu’une bonne opportunité se présente d’ici là. Pour l’heure, les dirigeants répètent à leurs interlocuteurs que l’arrivée d’un directeur sportif n’est pas d’actualité. C’est ce qui a été dit à un intermédiaire, qui leur a proposé, dernièrement, les services d’Enzo Francescoli, l’ancien meneur de jeu de l’Uruguay et de l’OM. Ils ont aussi repoussé la candidature de Pierre Dréossi, l’ancien manageur de Rennes.

Jean-Claude Blanc et Olivier Létang pour l’intérim

La raison invoquée pour ne pas précipiter ce recrutement se veut simple, presque évidente : tout se passe au mieux actuellement pour le PSG et il n’y a donc aucun intérêt à venir perturber un fonctionnement qui permet au club de grandir et à l’équipe d’être invaincue. Ni la perspective du mercato hivernal ni la renégociation de quelques contrats (Thiago Motta, Maxwell) ne changeront la donne. Deux dirigeants remplissent cet intérim depuis la mi-juillet : Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué. Ce dernier, déjà très occupé avec le dossier du futur centre d’entraînement et le nouveau Parc des Princes, milite pour remplacer, à terme, Leonardo. Mais il laisse son président dicter le tempo. Pour les dossiers sensibles et les questions de gros sous, Nasser al-Khelaifi se charge en personne du choix final et d’une partie des discussions.


Le Parisien

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Alain Roche : « Pas d’urgence pour l’instant »

Même s’il n’en a jamais eu le titre officiel, Alain Roche a occupé la fonction de directeur sportif du PSG de février 2004 à juillet 2011 avec une parenthèse de quelques mois lors de la saison 2005-2006. Selon lui, même s’il n’y a pas d’urgence aujourd’hui, le PSG ne pourra pas faire l’économie de ce poste.

Le PSG a-t-il actuellement besoin d’un directeur sportif ?

Oui. Il faut un tampon entre le président ou le directeur général et l’entraîneur. Il y a besoin d’une caution sportive autre que le coach, qui dépend des résultats. Il faut quelqu’un incarnant la politique sportive du club et qui est en adéquation avec les demandes de l’actionnaire ou du président.

Mais tout se passe bien depuis le départ de Leonardo…

C’est vrai qu’aujourd’hui beaucoup de gens pensent que Paris peut faire sans directeur sportif. Je ne vois pas d’urgence pour l’instant, en effet. L’été prochain pour le mercato, ce sera différent. Il faudra prendre des joueurs de renommée internationale et il faudra donc un directeur sportif capable de mener ce recrutement. Si certains joueurs sont au PSG aujourd’hui, c’est grâce à Leonardo. Sans lui, l’argent n’aurait pas suffi. D’autant que Nasser al-Khelaifi n’est pas souvent là et que Jean-Claude Blanc a déjà suffisamment de choses à faire.

Des grands clubs étrangers fonctionnent sans, non ?

Oui certains clubs anglais, comme Manchester United avec Ferguson ou Arsenal avec Wenger, qui sont des manageurs. Mais un directeur sportif c’est important vis-à-vis de l’extérieur, des médias. Il doit avoir un réseau et les bonnes infos sur les rémunérations ou les clauses particulières des contrats des joueurs qu’ils visent.


Le Parisien
Varino
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Le PSG va se pencher sur le cas Ménez

Mercredi, Jérémy Ménez a repris l’entraînement avec ses partenaires du PSG. Tel est désormais le quotidien de l’attaquant non retenu en équipe de France depuis le mois de juin et la tournée des Bleus en Amérique du Sud (il avait dû déclarer forfait en raison de problèmes au dos). Son opération pour une hernie discale en juillet et son statut de remplaçant à Paris l’ont ensuite éloigné un peu plus de la sélection. Provisoirement ? L’ancien Romain l’espère.

Après la victoire face à Lorient (4-0), il confiait avoir « envie d’apporter (son) savoir-faire à l’équipe de France ». Mais pour lui, le temps presse dans l’optique de la Coupe du monde au Brésil. Avec seulement huit matchs dont trois titularisations en L 1 cette saison, il n’est pas vraiment la priorité de Laurent Blanc. Son retour tardif à la compétition, le 17 septembre à l’Olympiakos, l’a certes handicapé face à la concurrence en vigueur à Paris. Et le choix de son entraîneur de lui préférer Pastore, samedi dernier face à Nice, n’a certainement pas contribué à le réconforter. Ces derniers mois, le joueur recruté à l’été 2011 pour 8 M€ ne reçoit pas beaucoup de signaux positifs de son club. Quand une majorité de ses partenaires arrivés à Paris en même temps, voire en 2012, ont signé ou sont en passe de parapher des prolongations de contrat, il n’a toujours reçu aucune proposition.

L’hypothèse d'un depart cet hiver

Selon nos informations, un rendez-vous doit toutefois se tenir prochainement entre Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club, et Jean-Pierre Bernès, l’agent du joueur. Mais la petite phrase de Laurent Blanc, la veille du match contre Nice, n’a pas fait souffler un vent d’espoir sur l’avenir de Ménez au PSG. Interrogé sur la possibilité de prolonger le contrat de l’international français, qui s’achève en juin 2014, le coach s’est laissé aller à cette remarque. « C’est trop tard pour lui. Maintenant le joueur est en position de force. Rien ne l’empêche de continuer avec Paris. Mais ça me semble difficile. »

Sa connaissance du dossier ne peut être remise en cause. Les deux hommes possèdent en effet le même agent. En privé, Ménez répète d’ailleurs à l’envi à ses interlocuteurs que l’attentisme de son club lui offre la possibilité de s’engager où il le souhaite en janvier. Avec une prime à la clé, se doit-on d’ajouter. « A partir du moment où Jérémy n’a pas de temps de jeu, il faudra envisager une autre solution. Il a envie de rester. On va écouter la proposition du PSG, mais on ne s’interdit rien », ajoute-t-on dans l’entourage du joueur. Et si Ménez ne veut pas faire une croix sur le Mondial, un transfert au mercato d’hiver semble le plus approprié. Dans ce cas, il devra obtenir le feu vert du PSG qui demandera certainement une indemnisation pour les six derniers mois de contrat. La Juventus est fortement intéressée, d’ailleurs son entraîneur, Antonio Conte, avait contacté directement le Français en 2011 puis en 2012. Un point de chute plus envisageable que Monaco. On voit mal le leader de la Ligue 1 renforcer un concurrent en cours de saison. A moins que Ménez ne soit prêt à patienter jusqu’à juillet 2014.

Le Parisien
Varino
Citation
Première audition du PSG dans une semaine

HIER, À L’AMBASSADE d’Indonésie à Paris, le PSG a officialisé le lancement d’une version indonésienne de son site Internet, déjà traduit en anglais, arabe, japonais, chinois et portugais. Le leader de la L 1 prévoit aussi une tournée estivale en Asie d’ici trois ans. Jean-Claude Banc est revenu sur la stratégie économique du club qatarien, dont le budget a été porté à 430 M€ cette saison. « L’Indonésie était un des pays cibles importants pour nous, a expliqué le directeur général délégué. Comme Manchester, Barcelone…, le PSG a la capacité à être une marque globale de football. Nos partenaires, comme Citröen, qui souhaite se développer sur ce marché, nous ont choisi pour cette capacité.»

Mais l’objectif pour le PSG est aussi de conclure de nouveaux contrats locaux pour augmenter ses ressources sur des marchés porteurs. «Depuis deux ans, nous avons réduit nos partenaires visibles sur le terrain d’une quarantaine à quinze. Nous avons aujourd’hui des prix comparables à ce que peut demander le Real, Manchester… Mais nous avons d’autres partenaires, qui ne sont pas visibles et vont utiliser la marque PSG et les droits collectifs des joueurs localement, comme Microsoft, par exemple, en Europe et aux États-Unis. Ces nouveaux partenaires locaux à l’étranger vont aussi faire progresser nos revenus pour répondre à nos dépenses et au fair-play financier.»

Vendredi prochain, le PSG passera son premier examen de contrôle devant l’UEFA. Selon certains, son contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA), qui lui rapporterait au moins 150 M€ par an, pourrait contourner les nouvelles règles du fair-play financier édictées par l’instance européenne, qui imposent désormais aux clubs de ne pas dépenser plus que les revenus qu’ils génèrent.

L'Equipe
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