J'ai fini par tester Big Fernand. En fait, j'avais acheté le bouquin ("L'atelier du hamburger de Big Fernand" : de la grande littérature qui transpire un certain type d'entrepreneuriat parisien, un poil prétentieux tout en se voulant relax et différent) et leurs "hamburgés" avaient l'air assez alléchants, et je me faisais une joie d'enfin les goûter.
Je m'attendais à une ambiance vraiment merdique avec la musique à fond et des serveurs volubiles racontant des blagues pas drôles à la Paganelli, mais finalement rien de notable à à signaler à ce niveau : serveurs normaux et polis, et en plus je suis tombé au moment où passait "Dreams" de P.Lion (la fameuse musique du Top 50 de Canal+ :
http://www.youtube.com/watch?v=WvD4kUkhjY8 ) donc cela partait plutôt bien.
Comme prévu, c'était tout petit et il faisait trop chaud. J'ai commandé un Big Fernand, avec des fernandines (leurs frites maison), et un lait saveur cookies. Le rapport quantité/prix était merdique (14 euros je crois), mais ça je le savais déjà et je m'en foutais un peu. Alors que je commençais à peine à m'installer et à observer le comportement de mes contemporains les humains, mon plateau fut déjà prêt. J'ai commencé par une grosse bouchée du "hamburgé" : pas mal, mais franchement rien de spécial, loin du délice que j'imaginais : cuisson légèrement insuffisante, ensemble pas très juteux, pas beaucoup de sauce, pas beaucoup de goût au final. Quant aux frites, je les ai également trouvées assez quelconques. Finalement, le lait goût cookies a été ce que j'ai le plus apprécié. Pour couronner le tout, j'ai dû attendre 7 bonnes minutes devant les toilettes (une seule place) parce qu'une meuf moche - mais qui vit quand même pour les apparences et le paraître en société - y avait élu domicile sans doute pour une séance de maquillage.
Service : 5/10
Rapidité : 8/10
Confort : 2/10
Ambiance : 3/10
Quantité : 2/10
Qualité des plats : 6/10
Capacité à donner l'envie de tuer ses prochains : 6/10
Verdict : Faustino Asprilla. Tu t'attends à un phénomène, et tu vois un attaquant assez ordinaire, qui en apparence ressemble assez à ce à quoi tu t'attendais (une pieuvre en l'occurence), mais qui n'atteindra jamais les 20 buts par saison, parce qu'il demeure intrinsèquement fade. Bilan très moyen, "je n'y retournerai jamais" fut ma première pensée en quittant les lieux.