Ca sent le départ pour Antonetti.
Alors que Rennes a dit au revoir à sa dernière chance de titre cette saison, Frédéric Antonetti regrette surtout que son équipe n’est pas été capable de s’investir autant qu’il l’aurait souhaité : « C’est une grosse déception personnelle. J’ai sacrifié, avec mes adjoints, pas mal de ma vie privée pour arriver là. Et au vu du résultat, ça n’en vaut pas la peine. Ça ne vaut pas la peine de vivre ce qu’on a vécu et de donner autant pour vivre une soirée comme celle là. J’en ai assez dit. Je le répète, je ne vais pas défendre l’indéfendable. On va se faire massacrer, moi le premier. Mais ça fait partie du jeu. Il fallait être présent le Jour J. Un grand sportif doit être présent lors des grands événements. Nous, on a failli. Il n’y a plus grand-chose à rajouter. »
En plus il s'est embrouillé avec les supporters.
Quevilly-Rennes. Antonetti et ses joueurs pris à partie cette nuit par des supporters
Frédéric Antonetti s’est emporté face aux supporters rennais qui attendaient le bus des joueurs, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Rennes.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une trentaine de supporters du Stade Rennais a improvisé un comité d’accueil pour le car des joueurs lors de leur retour à Rennes.
Aussi déçus qu’agacés par la défaite du Stade Rennais en demi-finale de Coupe de France, ces aficionados ont scandé comme message de bienvenue
« À Rennes, une équipe. À Rennes, une équipe ! » Le mot d’ordre du coup de gueule orchestré par des membres du Roazhon celtic kop (RCK) et Unvez kelt (UK) :
« Pas d’insulte. Personne ne touche aux voitures ! On montre simplement notre mécontentement. »Antonetti en colère
Le car garé, les joueurs ont filé, tête basse et sous les sifflets, vers leur voiture. Quelques-uns ont tenté de répondre aux mécontents.
Le ton est rapidement monté sur le parking du stade de la Route de Lorient. Irrités par l’accueil, Yann M’Vila et Jean-Armel Kana-Biyik ont entamé une discussion conflictuelle. Plus diplomate, Benoit Costil a tempéré l’échange en partageant ses regrets.
Le coach ceinturé
De son côté, Frédéric Antonetti s’est d’abord contenté d’un
« Vous croyez quoi ? Je suis le premier déçu. Nous sommes tous déçus ! »Au volant de sa voiture, l’entraîneur rennais a finalement explosé. L’entraîneur est sorti de son véhicule et s’est emporté : « J’ai peut-être cinquante ans mais je n’ai pas peur de vous ! » Frédéric Antonetti a bousculé un supporter. Sentant la tension montée, la sécurité du stade a ceinturé le coach de Rennes afin de l’installer au volant de sa voiture. Les aficionados ont ensuite quitté les lieux sans heurt.