Citation (D'Alessandro @ 12/10/2012 23:31)

Mahé était latéral gauche.
---------------------Casagrande-------------------
-Kenedy---------Traoré------Helder M.-----Dieng
------------------Bourillon----Edmilson--------------
-Frau-----------------------------------------Maurice
------------------Kezman-----Ouédec-------------
J'ai essayé de mélanger les époques et surtout de mettre des mecs qui ont un minimum joué. Rien qu'à l'évocation de certains noms, j'ai la rage ou je souris.
Il me semble qu'Edmilson n'a jamais évolué dans l'axe chez nous. Il était en charge d'animer le côté droit. Je trouve la présence de Frau très sévère dans ton onze. Il est loin d'être mauvais intrinsèquement et ses performances à Paris ont été certes décevantes, mais loin d'être médiocres. Enfin, ce n'est rien côté de l'extrême subjectivité de mon onze, que voici :
---------------------Apoula Edel---------------------
Kenedy-----El Karkouri-----Z.Camara----Armand
-------- -----E.Cissé------André Luiz---------------
Jallet-----------------------------------------Maurice
-----------------Aloisio----------Hoarau-------------
Entraîneur : Paul Le Guen
Entraîneur adjoint : Luis Fernandez (2ème passage)
En résumé, j'ai construit mon équipe avec ceux qui m'ont rendu le plus fou, ceux qui m'ont fait m'écrier "put..." plus d'une vingtaine de fois.
Apoula Edel : de loin le pire gardien titulaire qu'on ait jamais eu dans nos cages au niveau technique. Relance au pied (vs Lyon), jeu au pied (vs Monaco), capacité à se saisir du ballon (vs Benfica), détente de 4 cm, abdominaux d'acier, il a tout.
Daniel Kenedy : lorsqu'il arrive au PSG époque Ricardo, je suis impatient de voir de découvrir cet espoir portugais, pensant qu'une bonne surprise était possible. Dès ses premiers matches, il a rapidement mis les choses au clair : c'est une chèvre pur sang. Très mauvais dans l'utilisation du ballon et dépassé défensivement, Kenedy était une anomalie dans notre effectif, qui comportait certes des joueurs décevants, mais lui était l'un des rares à être un authentique joueur médiocre. Je l'ai mis latéral droit bien qu'il jouait à gauche, afin de garder le poste de latéral gauche bien au chaud pour Couscous.
Talal El Karkouri : à chaque but encaissé par Paris, j'examinais les ralentis à la loupe pour trouver le coupable, et ça ne ratait jamais : c'était toujours et encore Talal le fautif. Incapacité à s'aligner pour jouer le hors-jeu, relance dans les pieds adverses, marquage délaissé, duel perdu... Il inventait toujours quelque chose pour qu'on encaisse un but. Ses débuts étaient pourtant relativement prometteurs, et sous Vahid il a réalisé deux ou trois matches sympa.
Zoumana "Papus" Camara, dit aussi "Souleymane" : avec son compère Armand, les spécialistes pour faire semblant de sauter sur les coups de pied arrêtés. Censé être véloce pour un arrière central, mais se fait régulièrement enrhumé par les attaquants les plus anonymes de L1 (je me souviens particulièrement de son cauchemar face à Roy Contout). Et pour couronner le tout, avec ses pieds carrés, il assure régulièrement des relances fantaisistes qui font le bonheur des attaquants adverses. Le self dribble face à Rennes (première saison à Paris de Papus) est l'une des plus belles.
Sylvain "Couscous" Armand : recruté par Vahid pour remplacer Heinze, Armand a tout de suite pris l'eau sur son côté gauche. Toujours placé n'importe où sauf là où il faut, il laisse toujours des boulevards derrière son dos. Mais si par hasard il se trouve en bonne position pour contrer un adversaire, il se fait évidemment éliminer, que ce soit en mordant dans une feinte, en glissant tout seul, ou en se faisait tout bêtement prendre de vitesse (grâce à sa vivacité tout à fait inadaptée pour jouer arrière latéral). Pour ses notes dans l'Equipe, il a vite compris qu'il était préférable d'être absent de sa zone, plutôt que de se faire dribbler comme un amateur. Recordman du nombre de matches joués au PSG après Pilorget, c'est un véritable symbole de la médiocrité parisienne de la fin de l'époque Canal et de l'époque Colony. Il a en plus un sacré style d'imbécile heureux, avec sa toque de grand chef, et son "Salut c'est Sylvain, dit 'Couscous' !"
Edouard Cissé : un as de la planque dont la médiocrité ne sautait aux yeux que des initiés. Il passait 90% de son temps à trottiner tranquillement dans le vide sans jamais se faire remarquer. Il n'avait aucun mental et se cachait sur le terrain avec talent : il ne récupérait quasiment aucun ballon, se plaçait toujours derrière un ou deux adversaires pour que ses coéquipiers ne puissent pas lui transmettre la balle, et une grande majorité de ses passes (qu'il était bien forcé d'effectuer lorsqu'il avait le malheur d'hériter du ballon) était interceptée. Bref, il ne servait à rien et faisait jouer Paris à 10, mais comme il était souriant et sympa, les journalistes l'aimaient bien. Un véritable pionner, un précurseur pour Armand et Jallet. Je le hais, son but ultra chanceux face à Marseille ne changeant rien pour moi.
André Luiz : un joueur très attendu qui d'après mes souvenirs, n'aura même pas été l'auteur d'un seul bon matche à Paris. Le néant. Aucun ballon ne pouvait ressortir proprement avec lui et sa grande mollesse. Je me souviens d'un duo aligné par Fernandez avec Jérôme Leroy au milieu : TOUS les ballons étaient perdus, partaient en touche ou dans les pieds adverses. André Luiz était de plus très content de son contrat au PSG. Rester sur le banc et toucher son chèque ne le gênait absolument pas, et il ne s'en cachait pas du tout.
Christophe "Cédric" Jallet : Je l'ai mis milieu droit afin de l'aligner dans mon onze titulaire. Mais que lui trouvent donc Ancelotti et Deschamp ? C'est un pitre. Durant le matche France-Japon, Nagamoto n'était pas passé une seule fois en première temps. Avec l'entrée de Jallet, il se régalera, comme des dizaines de joueurs de couloir de L1 avant lui. Alors, le Christophe, il est bien gentil, il a un état d'esprit impeccable, met une bonne ambiance de le vestaire, est très professionnel (grâce à sa bonne hygiène de vie, il n'est - malheureusement - quasiment jamais indisponible), mais ses qualités sportives sont assez réduites : une grosse endurance, une bonne activité (toujours disponible sur son côté droit), et de temps en temps il sort une frappe ou un centre sympa. Cela ne suffit pas néanmoins à masquer un gros manque de talent et de vivacité : il est tout simplement nul dans les duels, que ce soit en phase offensive ou défensive. Je ne l'ai jamais vu éliminer complètement un adversaire, il manque de technique et d'explosivité pour cela. Sa technique est vraiment très incertaine, et ses passes dégueulasses dans l'axe me rendent régulièrement fou. Ma tête de turc actuelle.
Jean-Eude Maurice : la dernière fois que je l'ai vu jouer, cela devait être contre Differdangue au Parc. Hué par le public à juste titre, il multipliait les erreurs techniques indignes d'un professionnel, et a complètement vendangé un ou deux buts tout faits. Régulièrement considéré à tort comme un jeune (erreur N°1) formé au club (erreur N°2), il a tout pour se faire détester : nullité sur le terrain, un bon melon ("je suis à l'aise avec le ballon"), et l'histoire des montagnes qui ne se croisent jamais à Paris (waouw, ça c'est de la menace qui fait trembler).
Aloisio : beaucoup ne vont pas être d'accord avec ce choix, mais pour moi Aloisio restera pour toujours notre vendangeur numéro un. C'était notre Bakayoko à nous. Seulement 6 buts lors de sa première saison, alors qu'il aurait dû en mettre le triple. Il a joué avec Ronaldinho qui distribuait caviar sur caviar. Des passes en or qu'Aloisio expédiait inlassablement au dessus ou à côté. L'action qui m'a le plus marqué s'est produite lors d'un matche en coupe d'Europe : à deux mètres du but vide, le grand José a trouvé le moyen d'expédier le ballon sur la barre. Son manque d'intelligence (il ne savait pas lire l'heure sur les montres à aiguilles, véridique) et de technique en font pour moi l'un des attaquants titulaires les plus sidérants de l'histoire du PSG.
Guillaume Hoarau : je l'avais annoncé, mes choix sont purement subjectifs. Mister Blague m'avait vraiment rendu fou lors de ses débuts au PSG. Un matche de junior face à Monaco, un raté invraisemblable à deux mètres du but face à Caen sur un service impeccable de Giuly, une occasion en or vendangée face à Saint Etienne à domicile... Sa maladresse technique m'a toujours énervé. Après une première saison finalement bonne (durant laquelle tous ses tirs en plein milieu rentraient on ne sait pas trop comment), ses lacunes techniques l'ont rattrapé par la suite.