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Varino
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Paris suspendu à la commission

Le PSG attend le jugement de la commission de discipline de la Ligue au sujet de Leonardo. Avant de le nommer entraineur?


Carlo Ancelotti, qui a émis le désir de quitter Paris à un an de la fin de son contrat, n'a toujours pas de nouvelles, ce matin, de Nasser al-Khelaifi, son président, ni de Leonardo, dont le retour du Brésil est imminent. Le directeur sportif du PSG doit préparer sa défense avant son passage devant la commission de discipline de la LFP, jeudi, où il devra expliquer les causes de sa bousculade avec Alexandre Castro, l'arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 4 mai), dans les couloirs du Parc des Princes. Le club de la capitale a fourni, à la commission, les vidéos de son circuit interne qui apporteraient des circonstances atténuantes à Leonardo mais ne l'absoudraient pas complètement de son coup d'épaule.

Leonardo, suspendu à titre provisoire de vestiaire d'arbitre et de terrain, s'expose à une sanction plus lourde s'il s'avère coupable de bousculade volontaire sur un officiel. Le Brésilien pourrait, ainsi, être suspendu jusqu'à un an de toutes fonctions officielles, ce qui lui interdirait également l'accès au vestiaire de son équipe et rendrait aléatoire sa « candidature » à la succession d'Ancelotti. C'est pourtant la piste privilégiée par Nasser al-Khelaifi, qui a la main sur ce dossier.

Après avoir renoncé à recruter Roberto Mancini, libre depuis son éviction de Manchester City, et alors que Rafael Benitez s'est engagé avec Naples hier soir, selon le président du club italien Aurelio De Laurentiis, le dirigeant parisien semble déterminé à nommer « Leo » sur le banc. De son coté, le Brésilien espère toujours convaincre Ancelotti de rester encore au moins un an.

La réunion prévue hier soir entre les trois hommes devrait avoir lieu une fois le jugement de la commission de discipline rendu. Si la sanction ne dépasse pas six mois de suspension, Nasser al-Khelaifi pourrait acter le départ de l'Italien et demander à Leonardo de lui succéder. Si ce dernier écopait d'une peine plus lourde, le dirigeant qatarien pourrait alors adopter un autre point de vue. Si le président du PSG n'envisage plus d'autre solution pour le moment, c'est aussi parce qu'il espère toujours convaincre Arsène Wenger de rejoindre son club dans un an, au terme de son contrat à Arsenal. Il a déjà échoué deux fois dans cette entreprise, cette année et en 2011, mais refuse d'y renoncer. Il n'apparait donc pas envisageable, dans son esprit, de proposer un contrat à moyen terme à un autre technicien comme Mancini ou Capello. Et, dans cette optique, Al-Khelaifi pourrait contraindre Ancelotti à respecter ses engagements. A moins que le Real Madrid ne rachète sa dernière année, ce que les dirigeants espagnols ont exclu. Dimanche, l'agent de Jupp Heynckes affirmait que le futur ex-entraineur du Bayern Munich ne serait pas contre l'idée d'un retour au Real, qu'il a entrainé entre 1997 et 1998. Ancelotti a du apprécier.

DAMIEN DEGORRE

L'Equipe
Varino
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Al-Khelaifi prend son temps

Nasser al-Khelaifi était à Roland- Garros hier. Le président parisien, également président de la Fédération qatarienne de tennis, y passera beaucoup de son temps dans les deux semaines. Invitera-t-il Carlo Ancelotti à venir discuter avec lui dans la loge qui lui est réservée porte d’Auteuil ? Ce n’est pas certain. En tous les cas, les deux hommes ne sont pas vus hier, contrairement à ce qui avait été évoqué.

Et pour l’instant, aucun rendez-vous ne figure à l’agenda des deux hommes. Hier en fin de matinée, Carlo Ancelotti a conduit sa compagne à l’aéroport Roissy-Charles-de Gaulle. Dans l’après-midi, il était au camp des Loges.

Sous contrat encore un an avec le club parisien, l’Italien souhaite rejoindre au plus vite le Real Madrid, contre la volonté de son patron. Et il semble aujourd’hui que Al-Khelaifi ne soit pas du tout pressé de régler la situation de son entraîneur.

Benitez s’est engagé avec Naples

Car avant de le libérer, le président qatarien doit lui trouver un successeur. Et ce n’est pas chose facile... Hier soir, le président de Naples, via son compte Twitter, a officialisé l’arrivée du technicien espagnol Rafael Benitez. Jour après jour, l’hypothèse Leonardo prend de l’épaisseur.

Si sa quête n’a pas encore abouti, Al-Khelaifi souhaite faire preuve de fermeté envers le Real Madrid pour obliger le club espagnol à verser une indemnité de mutation de quelques millions d’euros. Autre hypothèse : face au blocage du cas Ancelotti, le Real pourrait perdre patience et décider de se rabattre sur un plan B, comme Jupp Heynckes, 68 ans, récent vainqueur de la Ligue des champions avec le Bayern Munich et qui se dit prêt à revenir à Madrid où il a déjà entraîné en 1997- 1998.

Dans l’entourage de Carlo Ancelotti, on avoue que le coach parisien attend un signe de ses dirigeants. Il compte sur le retour du Brésil de Leonardo et son passage devant la commission de discipline de la Ligue, jeudi, pour que les choses se débloquent. En fonction de la durée de la sanction infligée au directeur sportif pour sa bousculade contre l’arbitre Alexandre Castro le 5 mai dernier, Carlo Ancelotti pourrait voir son avenir se décanter et enfin obtenir sa liberté.

Même si l’avenir d’Ancelotti ne semble plus s’inscrire au PSG, l’immobilisme de ce dossier ne lui est pas vraiment favorable.

Le Parisien
NeoMax
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Yaisien (PSG) à Bologne

Treizième de la Serie A, Bologne se renforce. Le club italien fait passer sa visite médicale à Abdallah Yaisien. Le grand espoir du PSG a quitté la France et va signer un bail portant sur quatre saisons. Âgé de 19 ans, le Franco-Egyptien évolue au poste de milieu offensif.


Varino
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Paris veut garder ses stars

L’avenir de tous les joueurs parisiens n’est pas encore très clair alors que le mystère règne toujours autour du nom du futur entraîneur. Si le club refusera de lâcher ses stars, plusieurs remplaçants en manque de temps de jeu pourraient être libérés.

Ils restent

En cette période troublée de l’avant-mercato, Paris a tout de même quelques certitudes concernant son groupe. Malgré des appels du pied de Barcelone, le capitaine Thiago Silva est parti pour honorer la deuxième de ses cinq années de contrat. Six mois après son arrivée, son compatriote Lucas disputera, lui, sa première saison complète dans la capitale. Alex, Sirigu, Thiago Motta, Pastore et Lavezzi n’ont pas non plus de velléités de départ. Verratti ne devrait pas bouger malgré un intérêt du Real Madrid. Jallet et Van der Wiel ont envie de poursuivre l’aventure. Mais le recrutement probable d’un latéral droit de très haut niveau pourrait pousser l’un des deux à s’exiler. A gauche, Maxwell ne bougera pas. En fin de contrat après six ans au club, Camara devrait signer une prolongation prochainement. Le défenseur polyglotte est un ciment du vestiaire et a toujours tenu son rang lorsqu’il a joué.

Ils partent

Beckham est sous contrat jusqu’au 30 juin, mais il a déjà rejoint l’Angleterre où une retraite très active l’attend. Tiéné, qui n’a disputé que deux matchs cette saison, cherche un point de chute. Au club depuis neuf ans, Armand est libre. Rennes tient la corde pour l’enrôler. Gameiro, auteur de huit buts en L 1, souhaite partir pour relancer sa carrière. Lyon espère le convaincre mais son avenir se dessine à l’étranger, sans doute en Angleterre. Enfin, le jeune milieu offensif Yaisien (19 ans), non retenu par le club, va signer quatre ans à Bologne.

Ils s'interrogent

Ibrahimovic incarne à lui seul le nouveau PSG et son salaire net annuel de 9 M€ semblait être une garantie suffisante pour le conserver. Mais le Suédois entretient le doute : « Quel sera mon avenir si Carlo s’en va ? Je n’en sais rien. » Au sortir d’une saison énorme où il a disputé 65 matchs officiels, Matuidi, qui a désormais le même agent qu’Ibrahimovic, pourrait ne pas être sourd à l’intérêt de grosses écuries européennes. D’autres joueurs français se posent des questions. Chantôme a clairement des envies d’ailleurs. Sakho, pisté par Monaco (le PSG a déjà assuré qu’il refuserait de le céder à son futur concurrent) et deux clubs anglais, pourrait quitter son club formateur pour trouver une place de titulaire indiscutable. Douchez, de son côté, se pose des questions. Ménez pourrait également saisir une opportunité tandis qu’Aréola, en quête d’expérience, pourrait être prêté (Créteil est intéressé). En fin de contrat, Le Crom attend un signe du PSG.

Ils ne reviendront pas

Les joueurs prêtés ne devraient pas retrouver de place dans l’effectif parisien. Auteur d’une deuxième partie de saison encourageante avec Toulouse, Rabiot est tenté d’y rester mais des clubs anglais se sont également manifestés. Sissoko, quatrième de Serie A avec la Fiorentina, cherche un nouveau club. Lugano a exprimé le souhait de s’engager définitivement avec Malaga. Bodmer, que Saint-Etienne ne souhaite pas conserver, devra lui aussi trouver un point de chute. Bahebeck pourrait de nouveau demander à être prêté après son expérience enrichissante à Troyes.

le Parisien
Varino
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Digne a la cote

Lucas Digne pourrait être l'attraction nordiste du marché estival. Le latéral gauche du LOSC, dix-neuf ans, est observé de très près par Manchester City. Mais le PSG pourrait rapidement entrer en contact avec son homologue lillois si Carlo Ancelotti demeurait l'entraineur parisien. L'Italien apprécie tout particulièrement l'international Espoirs (sous contrat jusqu'en 2017), dont le départ ne se fera pas à moins de 10 M€. Mais la concurrence pourrait faire monter les enchères. Elle serait susceptible d'empecher l'OM de recruter Dimitri Payet aux Dogues à des conditions attractives. Le club phocéen mise en effet sur les difficultés financières du LOSC pour parvenir plus facilement à ses fins. Lille, qui ne disputera pas de Coupe d'Europe la saison prochaine, doit d'abord trouver 10 M€ avant le 30 juin pour équilibrer ses comptes.



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(article sur Eric Abidal)

(...) le club de la Principauté constitue, aujourd'hui, la priorité de l'ancien Lillois (2002-2004) et Lyonnais (2004-2007). Nasser al-Khelaifi, le président du Paris-SG, qui s'était déjà renseigné l'hiver dernier, l'a aussi relancé.


L'Equipe
Varino
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RABIOT VA BIENTÔT SAVOIR. – Prêté six mois par le PSG à Toulouse en janvier, le milieu Adrien Rabiot (18 ans, sous contrat jusqu’en 2015) fait l’objet de nombreuses convoitises à l’étranger (Angleterre, Allemagne). Lundi, le président du TFC, Olivier Sadran, amême tenté de convaincre l’entourage de l’international français des moins de 19ans de l’intérêtde rester dans son club une saison de plus. Des arguments qui n’ont pas laissé insensible le camp Rabiot. « Aujourd’hui, nous sommes en stand-by, nous ne fermons la porte à aucune solution, nous attendons de voir quelle est la position du PSG concernant Adrien », réagit-on dans l’entourage du joueur. La position du club parisien devrait rapidement être connue, puisqu’un rendez-vous avec le directeur sportif adjoint, Olivier Létang, a été fixé à lundi. – H. De.



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(...)
En défense, Nicolas Nkoulou (23 ans, 2015) est aussi une priorité de l’ASM, même si l’OM ne veut pas entendre parler de son départ. Les dirigeants monégasques suivent donc d’autres pistes, menant à Mamadou Sakho (PSG, 23 ans, 2014) ou Mapou Yanga- Mbiwa (Newcastle, 24 ans, 2018).

L'Equipe
Varino
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Blanc d’accord pour un contrat court

Alors que l’incertitude demeure sur le nom du prochain entraîneur, Laurent Blanc reste une solution de repli, un recours possible. Le champion du monde a récemment rencontré Nasser al-Khelaifi, le président du PSG. Selon nos informations, l’ex-sélectionneur des Bleus est d’accord avec les conditions posées par le club de la capitale, notamment celles de travailler avec Leonardo comme directeur sportif et de s’engager sur une durée courte (un an). Blanc a fait part, hier au micro de RTL, de son impatience de retrouver les terrains, un an après son quart de finale à l’Euro 2012. « J’espère que l’année prochaine (NDLR : la saison prochaine), j’aurai un banc de touche, parce que j’en ai envie, parce que je suis motivé pour le faire. Que ce soit en France ou ailleurs, j’espère que j’en aurai un. »

le Parisien
Ricky
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Nouveau rendez-vous PSG-Jorge Mendes

Le Paris Saint-Germain ne lâche pas Cristiano Ronaldo, l'attaquant du Real Madrid. Un nouveau rendez-vous a eu lieu avec l'agent du Portugais.

Alors que Monaco focalise l’attention, on attend toujours que le Paris Saint-Germain passe à l’offensive sur le marché des transferts. Ce qui n’est pas évident compte tenu de l’avenir incertain de Carlo Ancelotti. Mais cela n’empêche pas le club de la Capitale d’avancer sur quelques dossiers. Après avoir placé plus ou moins directement Joao Moutinho (FC Porto), Ricardo Carvalho (Real Madrid), James Rodriguez (FC Porto) et Radamel Falcao (Atletico Madrid) sur le Rocher, l’agent Jorge Mendes ambitionne ainsi de réaliser quelques affaires avec les champions de France.
Discussions pour « CR7 » et Di Maria
Il ne s’agira pas de José Mourinho, qui a finalement privilégié un retour à Chelsea, mais le super-agent portugais a d’autres clients qui sont susceptibles d’intéresser le club du président Nasser Al-Khelaïfi (qui était la semaine passée à Madrid...). Jorge Mendes était ainsi vendredi à Paris. L’occasion d’un nouveau rendez-vous avec les dirigeants parisiens. Il a évidemment été question de Cristiano Ronaldo (28 ans, Real Madrid), le rêve absolu de QSI. Alors que Zinédine Zidane a pour mission de convaincre l’attaquant international portugais de rempiler pour trois saisons (soit jusqu’en juin 2018), avec un salaire annuel de seize millions d’euros, le PSG est disposé à aller encore plus haut (18 M€/an). C’est l’heure de jouer son va-tout sous peine de devoir se rabattre sur un autre dossier (Wayne Rooney).
Intermédiaire privilégié pour discuter avec le FC Porto
En cas de départ cet été, « CR7 » semble privilégier un retour à Manchester United mais le Paris Saint-Germain veut continuer à y croire. En parallèle, le club parisien avance ses pions sur un autre protégé de Jorge Mendes : Angel Di Maria (25 ans). Malgré un engagement qui court jusqu’en juin 2018 avec le Real Madrid, l’ailier international argentin a été placé sur la liste des transferts. Une offre de vingt-cinq millions d’euros est dans les tuyaux. Monaco (qui lorgne aussi Hulk, Douglas Costa ou encore Nani) et Chelsea sont également de la partie mais Paris tient la corde. Jorge Mendes pourrait aussi servir d’intermédiaire privilégié pour deux autres joueurs : Fernando (24 ans, FC Porto) et Eliaquim Mangala (22 ans, FC Porto), qui ont aussi été proposés à l’ASM. Décidément, l’agent portugais s’impose comme la figure centrale du Mercato d’été, qui débutera officiellement le 11 juin prochain.



http://www.mercato365.com/infos-clubs/psg/...s-1029677.shtml
Varino
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Paris s'active pour Digne

A la recherche d'un latéral gauche, le PSG a fait du Lillois, agé de vingt ans, sa priorité


Si le PSG ne connait pas encore le nom de son entraineur pour la saison prochaine, il sait quel poste il doit renforcer. Après avoir obtenu le feu vert de l'attaquant anglais de Manchester United, Wayne Rooney, pour négocier son transfert, comme nous le révélions le 22 mai, les champions de France ont accéléré sur le dossier du latéral gauche. Avec le départ annoncé de Sylvain Armand vers Rennes et celui confirmé de Siaka Tiéné (libre), Paris cherche un concurrent à Maxwell et souhaite un joueur qui ne se contenterait pas d'un role de doublure. Il a jeté son dévolu sur Lucas Digne. Le Lillois, qui aura vingt ans le 20 juillet et est sous contrat jusqu'en juin 2017, ne semble pas pressé de quitter son club formateur où il est devenu titulaire, mais l'intérêt du PSG et la perspective de participer à la Ligue des champions ne le laisseraient pas insensible.

Leonardo ne s'est pas excusé...

Surtout, Digne, qui percoit 60 000 euros brut par mois et intéresse plusieurs autres clubs, dont Monaco, voit là l'occasion d'un bond salarial important. De son coté, le LOSC, qui a besoin de 10 M€ pour équilibrer son exercice 2012-2013, est vendeur, bien sur, mais pas à moins de... 10 millions. A Paris, ce dossier est entre les mains d'Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, soucieux de le boucler le plus vite possible afin d'officialiser l'arrivée du Lillois le 11 juin, date de l'ouverture du marché des transferts.

Leonardo, de son coté, s'occupe des négociations autour du transfert de Rooney, la priorité du PSG cet été. Mais le directeur sportif traverse une période compliquée. Pressenti pour remplacer l'entraineur Carlo Ancelotti, qui est déterminé à ne pas revenir sur son choix de rejoindre le Real Madrid, le Brésilien a été suspendu neuf mois de banc de touche et de toutes fonctions officielles, jeudi dernier, par la commission de discipline de la LFP, ce qui compromet son avenir de technicien à court terme. Devant cette commission, Leonardo ne s'est pas excusé pour son coup d'épaule sur Alexandre Castro, l'arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai), comme s'il ne se souciait que modérément de la peine qu'il encourrait. A moins que cette sanction, pour laquelle son club a fait appel, ne le dérange pas tant que ca par certains aspects. Parce que Leo n'a jamais été très tenté par l'idée de s'asseoir sur le banc du PSG. Il préfère s'occuper de la construction de l'effectif. Mais sans nom d'entraineur à soumettre aux stars sollicitées, cette tache est d'autant plus ardue. Surtout, dans ce contexte d'incertitudes, le directeur sportif brésilien pourrait devoir faire face à quelques envies de départ.

Si Thiago Silva (28 ans), par la voix de son agent, a laissé entendre, dans nos colonnes qu'il continuerait à Paris, l'histoire ne semble pas si simple. En privé, le capitaine du PSG, sous contrat jusqu'en 2017, a confié être très tenté de rejoindre le FC Barcelone, où l'entraineur Tito Vilanova rêve de lui. Un autre Brésilien, le défenseur Alex (31 ans, sous contrat jusqu'en 2015) aurait, lui, des envies de retour au Brésil. L'été s'annonce bouillant dans la capitale...

DAMIEN DEGORRE (AVEC J. D.)

L'Equipe
Varino
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Paris accélère pour Rooney

La journée d’hier n’a pas permis d’y voir plus clair sur l’identité du prochain entraîneur du PSG. En revanche, les dirigeants parisiens ne restent pas inactifs sur le marché des transferts. Wayne Rooney, 27 ans, demeure bel et bien l’une des pistes prioritaires. Selon nos informations, le PSG a transmis, tout récemment, au joueur une proposition concrète portant sur un contrat de quatre ans assorti d'un salaire mensuel proche de 1,4 M€.

Il aimerait rester en Angleterre

Sous contrat jusqu'en 2015 avec MU où il vient de boucler sa 9e saison, l'international anglais a conscience que la fin de son histoire avec le club mancunien est proche. Crédité d'une saison moyenne avec seulement 12 buts en 27 matchs de championnat, il a pati de la montée en puissance de Robin Van Persie. Mais il n'en reste pas moins une valeur sure sur le marché des attaquants européens. En pleine réflexion sur son avenir, le natif de Liverpool semblait privilégier, voici encore quelques semaines, un maintien en Premier League où Chelsea et Newcastle lui prêtent un intérêt prononcé. Rooney reste, il est vrai, viscéralement attaché à sa terre natale et, selon son entourage, il préférerait continuer de vivre en Angleterre avec sa famille qui vient de s'agrandir d'un deuxième fils né il y a moins de quinze jours.

Les conditions salariales du PSG seraient toutefois de nature à infléchir la position de l'ancien buteur d'Everton qui émarge à plus de 250 000 € par semaine. Pour autant, il n'est pas seul décisionnaire. Son club, où David Moyes, vient de succéder au mythique Alex Ferguson, attend de lui trouver un remplacant avant d'imaginer s'en séparer. Une première offre du PSG estimée à 20 M€ aurait déjà été refusée par le club mancunien.

ARNAUD HERMANT

le Parisien
Varino
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Pour le LOSC, Digne vaut 15 M€

ALORS QUE LUCAS DIGNE est dans le viseur du Paris-SG (voir L’Équipe d’hier), le LOSC, qui a besoin d’argent avant fin juin pour équilibrer son exercice 2012-2013, n’entend pas discuter à moins de 15 M€ pour son défenseur. Et ce n’est pas uniquement parce que le PSG possède une puissance financière importante que Lille fait monter les enchères. Les dirigeants nordistes sont persuadés que, s’il reste dans le Nord encore un an, le latéral gauche de dix-neuf ans, sous contrat jusqu’en 2017 et aux portes de l’équipe de France, ne perdra pas de valeur, au contraire.

De plus, le joueur qui, initialement, n’était pas vraiment demandeur d’un départ cet été, a l’avantage, avec ses 60 000 euros mensuels, de ne pas faire exploser la masse salariale du club, contrairement à Salomon Kalou ou Dimitri Payet. Pour ce dernier, seul Marseille s’est montré intéressé jusque-là mais les dirigeants lillois ont des doutes sur la capacité de l’OM à boucler ce dossier à 10 M€.

Aurélien Chedjou, lui, n’est toujours pas à Galatasaray. Le joueur a trouvé un accord, les deux clubs se sont entendus sur une indemnité de 8 M€ (bonus inclus) mais Lille attend toujours des garanties bancaires. Enfin, au rayon des arrivées, le LOSC a pris contact avec l’attaquant tunisien d’Évian-TG, Saber Khlifa. – V. G.

l'Equipe

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Carlo Ancelotti au Real, ça se précise

C’est une désignation qui aura des répercussions au-delà des Pyrénées. Hier, Florentino Perez, seul candidat à sa succession, a été reconduit à la présidence du Real Madrid. « Dans la mesure où une seule candidature a été présentée, le comité électoral du Real déclare Florentino Perez président du Real Madrid », a expliqué le club dans un communiqué, alors qu’initialement des élections à la présidence devaient avoir lieu demain. Cette accélération du calendrier ne doit pas être déconnectée de l’arrivée prochaine de Carlo Ancelotti comme entraîneur de l’équipe des Merengue.

Pour entrer dans la phase active du recrutement du technicien italien de 53 ans, Florentino Perez devait d’abord être officiellement le nouveau président du Real. C’est chose faite, même si son investiture a lieu mardi. Le président madrilène, débarrassé de ses élections et de son ancien coach, José Mourinho, peut désormais se consacrer au transfert de Carletto. Ces derniers jours, le patron de la Maison blanche a confié en privé qu’il ne doutait pas d’arriver prochainement à ses fins dans ce dossier, même si le Real doit payer une indemnité de départ relative à la dernière année de contrat du coach italien du PSG.

Un voyage à Madrid pour régler des détails

Du côté de ce dernier, un optimisme teinté d’impatience prévaut. Depuis quinze jours, Ancelotti, qui ne souhaite pas aller au clash, attend que son départ soit acté par la direction du club de la capitale. Nasser al-Khelaifi ne se presse pas, mais il aurait admis qu’il ne parviendra pas à faire changer d’avis l’Italien, comme il l’avait envisagé dans un premier temps.

Ancelotti, qui a prévu de partir en vacances à la fin de la semaine, se trouve actuellement à Londres. Il se murmure qu’il aurait même effectué un voyage à Madrid, ces derniers jours, pour régler des détails de son transfert. Hier, Florentino Perez s’est encore montré très diplomate, estimant dans un entretien que l’Italien « est un entraîneur fantastique, mais il a un contrat avec un club que nous respectons ». Un contrat d’un an qu’il ne devrait donc pas honorer jusqu’à son terme.

Dans l’optique de ce départ imminent, le PSG est toujours à la recherche de son successeur. Si la piste menant à Leonardo a pris du plomb dans l’aile, jeudi dernier, avec la suspension de neuf mois qui a frappé le directeur sportif, les dirigeants parisiens ont d’autres solutions et ne semblent pas inquiets. Roberto Mancini, Laurent Blanc, mais aussi un ticket Zico-Dunga sont autant de possibilités. A ce sujet, Jupp Heynckes, en fin de bail au Bayern et un temps pressenti comme le plan B du Real Madrid, donnera une conférence de presse demain, où il dévoilera son avenir. Tout s’accélère.

le Parisien
liampsg
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ARMAND SIGNE A RENNES

Après avoir satisfait à la traditionnelle visite médicale, Sylvain Armand a finalisé aujourd’hui un accord concernant sa future collaboration avec le Stade Rennais Football Club.

Le défenseur de 33 ans signera son contrat dès l’ouverture de la période officielle des transferts. Il rejoindra le 1er juillet le Stade Rennais FC pour la reprise du groupe professionnel.

staderennais.com
Varino
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Thiago Silva obligé de rester

Le capitaine du PSG, qui a réaffirmé se plaire à Paris après Brésil-Angleterre, dimanche, se montre très sensible en privé à l'intérêt du FC Barcelone. Auquel Nasser al-Khelaifi n'a pas l'intention de céder.


Thiago Silva se plait à Paris mais serait « triste » si Carlo Ancelotti partait même s'il ne « pense pas » que son propre avenir soit lié à celui du technicien italien. Voila, en substance, la position ambigue du capitaine de la Selecao et du PSG. A l'issue de Brésil-Angleterre (2-2), dimanche soir, il a tenu un discours identique, en tout point, à celui qui escortait sa fin de saison parisienne. Seulement, en privé, le défenseur parisien (28 ans) n'adopte pas tout à fait la même posture et confie, depuis plusieurs jours, ses profondes envies de rejoindre le FC Barcelone la saison prochaine, surtout si Ancelotti quittait Paris.

Dans les couloirs du Maracana, hier, Thiago Silva n'a d'ailleurs pas fermé la porte à l'idée d'un départ: « Je suis préoccupé, oui, mais par mon futur proche, en l'occurrence la Coupe des Confédérations (15-30 juin). En ce qui concerne les transferts, je suis tranquille par rapport à ca, je laisse tout ca de coté pour le moment. » Une facon de dire qu'il serait largement temps, ensuite, d'y revenir. Parce que le Barca l'adore et le verrait bien emboiter le pas de son compatriote Neymar (voir par ailleurs). Surtout, le champion d'Espagne a un besoin urgent de recruter en défense centrale, son point faible en seconde partie de saison, et Thiago Silva constituerait un renfort de poids.

Un proche d'Al-Khelaifi: « Impossible que le président le vende »

Seulement, Barcelone, sponsorisé par Qatar Foundation à hauteur de 200 M€ sur cinq ans, ne veut pas entrer dans une logique de conflit avec le PSG, dont l'actionnaire se nomme Qatar Sports Investments (QSI). Il doit se montrer habile dans son approche et ne pas se permettre de faute de gout, une démarche qui vaut pour le joueur également. « Je suis heureux au PSG, se contente ainsi de répondre Thiago Silva lorsqu'il est interrogé sur d'éventuelles sollicitations du Barca. Et maintenant il faut penser à travailler, l'esprit tranquille, pour réaliser une grande Coupe des Confédérations. » Ce qui ne l'empeche pas, ensuite, de se ménager une issue de secours: « C'est vrai que je suis venu au PSG en fonction de la présence de Leo (Leonardo, le directeur sport) et Carlo, mais cela ne veut pas dire que je vais partir (s'ils partent). »

Au fond, l'international brésilien (33 sélections) sait la probabilité de son départ très faible parce que Nasser al-Khelaifi pourrait y faire obstacle de tout son poids. « Il peut y avoir envie de partir, le président ne le laissera pas, assure un proche d'Al-Khelaifi. Thiago est sous contrat pour quatre ans encore et il pourra faire la tête ou bouder, mais cela parait impossible que le président le vende. » S'il ne souhaite pas bloquer un entraineur, Nasser al-Khelaifi ne serait, en effet, pas du tout dans la même logique vis-à-vis d'un joueur acheté 42 M€ (+ 7 M€ de bonus) un an plus tôt à l'AC Milan. – D. D., E. F.

L'Equipe
Varino
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(extrait) Et si Zidane entrainait le Real?

« Cela pourrait se faire car il passe le brevet d'entraineur, il est « madridiste » et il est compétent », a-t-il [Perez] expliqué dans le journal télévisé de la chaine Telecinco. Tout en mesurant les difficultés que pourrait rencontrer Zidane, s'il était lancé aussi vite dans le grand bain. « Je ne veux pas dire que cela serait risqué mais il aurait peut-être besoin de rodage » a-t-il estimé.

Une stratégie pour ménager le PSG

Difficile de ne pas voir dans cette déclaration une part de stratégie, alors que le Real n'a toujours pas trouvé officiellement de remplacant à Mourinho. Le président se doit de rassurer les socios mais aussi de montrer aux dirigeants du PSG qu'il existe une alternative à Carlo Ancelotti. La venue de l'entraineur italien, sous contrat à Paris jusqu'en 2014 mais très déterminé à rejoindre le Real, reste, pour le moment, dépendante de la situation du PSG, lui-même à la recherche d'un technicien pour lui succéder. Du coté de Madrid, l'optimisme reste pourtant de mise quant à la rapide résolution de ce dossier. C'est ce que l'on pouvait constater, hier, au stade Santiago Bernabeu, lors de la cérémonie d'investiture de Pérez, réélu président pour quatre ans. La direction du Real tient à ne surtout pas froisser les dirigeants du PSG afin de permettre un dénouement favorable à ses intérets.

l'Equipe
wil
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Un match Laurent Blanc-Rudi Garcia

Alors que Laurent Blanc semblait parti pour débarquer en compagnie de Jean-Louis Gasset et Alain Boghossian, l’AS Rome a réactivé la piste menant à Rudi Garcia, l’actuel entraîneur de Lille. Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2014 avec les Dogues, le technicien nordiste est sur le départ. Aujourd’hui, le club de la Louve hésite donc entre lui et Laurent Blanc. Les deux hommes ont donné leur disponibilité. Dans les deux cas, les négociations portent sur un bail de deux ans (2 M€ la première année et 2,8 M€ la deuxième saison - sans les primes).


Alors que le poste semblait promis à Laurent Blanc, l'AS Rome a un regain d'intérêt pour Rudi Garcia, l'entraîneur de Lille. Les Giallorossi vont devoir trancher entre les deux hommes.

Un nouveau pari pour la Roma ?

A la base, l’ex-coach de Dijon et du Mans ne faisait pas forcément l’unanimité du côté des Giallorossi. Mais aujourd’hui, le voilà à la lutte avec le « Président ». Alors que le nom de Roberto Mancini (ex-Manchester City) commence aussi à circuler, Marcelo Bielsa (également courtisé au Brésil) et Frank Rijkaard (qui souhaite prendre quelques mois « off ») sont pour l’instant distancés. En conflit avec Michel Seydoux, le président du sixième du championnat de France, Rudi Garcia représente néanmoins un pari pour la Roma, qui s’est déjà « plantée » avec Luis Enrique et Zdenek Zeman au cours des deux dernières saisons.

Le Lillois a aussi des pistes en Espagne et… en France

A moins d’un revirement de situation, on se dirige vers un match 100% « made in France ». Outre l’AS Rome, Malaga discute aussi avec l’entourage de Rudi Garcia. Idem concernant la Real Sociedad qui cherche le successeur de Philippe Montanier, parti à Rennes. Alors que Carlo Ancelotti est toujours en partance pour le Real Madrid, le Paris Saint-Germain est aussi venu aux nouvelles, mais il s’agit d’une piste parmi d’autres (Mancini, Capello, Hiddink, etc…). Longtemps annoncé en Espagne, Rudi Garcia pourrait finalement prendre la direction de la Serie A et coiffer Laurent Blanc au poteau. Aux dirigeants romains de trancher.


Foot 365
Varino
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Paris, 18 M€ par an pour Ronaldo ?

Le champion de France aurait fait une offre astronomique au Portugais du Real. Qui a fait de se prolongation une priorité. Le match est-il lancé ?


La menace est réelle et le Real veut mettre un terme à toutes les spéculations sur l'avenir de Cristiano Ronaldo. « A ce jour, notre grand objectif en matière de transfert est de prolonger le contrat de CR7 », nous confiait dans ce sens, il y a peu, un responsable madrilène. Les dirigeants du club espagnol craignent qu'un club francais, a priori le PSG, n'ait fait ces derniers jours une faramineuse offre de salaire. On parle de 18 M€ net par an. Face à ce risque de voir à nouveau Ronaldo « perturbé » par cette surenchère, comme ce fut le cas l'été dernier, le Real s'est fixé comme objectif de convaincre le Portugais, avant la fin du mois de juin, de signer un nouveau contrat. Une offre de trois ans (jusqu'en 2018), avec un salaire de 15 M€ net, a d'ores et déjà été transmise à l'agent de l'attaquant, Jorge Mendes. Le président Florentino Pérez aurait d'ailleurs demandé à Zinedine Zidane, futur responsable du nouveau projet sportif madrilène et qui entretient d'excellentes relations avec CR7, de le convaincre de rester à Madrid. Depuis janvier dernier, l'attaquant était brouillé avec José Mourinho. Dans la nuit de mardi à mercredi, le technicien, nommé officiellement lundi à Chelsea, a évoqué leur différend sur la chaine espagnole Intereconomia. « Cristiano a fait trois saisons fantastiques avec moi (...), a-t-il déclaré. Le seul problème que j'ai eu avec lui est très simple: je l'ai critiqué d'un point de vue tactique, espérant améliorer certaines choses chez lui, et lui ne l'a pas bien accepté parce qu'il croit peut-être déjà tout savoir. » Le départ de Mourinho apparait donc comme un élément favorable à une prolongation de contrat de Ronaldo (28 ans). Mais l'intéressé ne semblait pas pressé et son entourage parlait ces derniers jours de statu quo. De son coté, le président Pérez s'est déclaré persuadé que Cristiano allait non seulement remporter la C1 sous le maillot du Real mais qu'il serait aussi madrilène jusqu'à la fin de sa carrière. Une chose est sure: le joueur n'a pas mis en vente sa maison de Madrid, contrairement à ce qu'ont affirmé de nombreux médias ces dernières heures. – F. He.

l'Equipe
Varino
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Ancelotti, tout proche du Real

Le club madrilène espère finaliser l'arrivée de l'entraineur italien du PSG avant ce week-end


Après quelques jours de surplace, le dossier concernant le transfert de Carlo Ancelotti à Madrid a de nouveau avancé. Aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si le technicien italien de cinquante-trois ans va signer au Real mais de déterminer la date de son engagement. Dans l'entourage du club, on affichait un optimisme de plus en plus grand quant au dénouement rapide de l'affaire, peut-être avant la fin de la semaine, voire aujourd'hui. A Paris, l'idée de conserver à tout prix Ancelotti a vécu, mais Nasser al-Khelaifi demeure décidé à ne pas lui faciliter son départ.

Depuis son retour de Londres, dimanche dernier, l'entraineur du PSG n'a pas encore rencontré son président et aucun rendez-vous n'a été fixé. Al-Khelaifi ne nourrit plus d'espoir au sujet des intentions d'Ancelotti mais il est déterminé à obtenir une indemnité pour le rachat de la dernière année de contrat de l'Italien. D'abord réticent à payer, le Real, qui n'a pas relancé d'autres pistes ces derniers temps, a ouvert la porte aux discussions, il y a deux semaines, et les deux clubs ne seraient plus très loin d'un accord. Le Real pourrait verser aux alentours de 4 M€.

Seulement, le PSG n'a pas dégoté de remplacant à Ancelotti. Nasser al-Khelaifi privilégie toujours l'idée qui consisterait à installer Leonardo sur le banc. La suspension pour neuf mois de toutes fonctions officielles et de banc de touche du directeur sportif parisien compromet pourtant cette solution et seule une réduction de peine substantielle devant la commission supérieure d'appel de la FFF, le 20 juin, la rendrait de nouveau crédible.

En vacances pour quelques jours, Leo ne serait pas très enthousiasmé par cette perspective mais il n'aura pas le choix. En fin de semaine dernière, Nasser al-Khelaifi avait fait celui de patienter jusqu'à l'examen de l'appel avant de prendre une décision. Mais il réalise que les solutions ne sont pas légion et pourrait être amené à revoir ses plans. Rafael Benitez s'est engagé à Naples, Roberto Mancini n'intéresse plus Paris autant qu'il y a un mois et Fabio Capello, qui multiplie les appels du pied, n'a toujours pas été contacté.

Par ailleurs, le président du PSG continue de travailler sur les contours de l'effectif de la saison prochaine. Cet été, les champions de France ne devraient pas négliger le marché national, et le défenseur lillois Lucas Digne (20 ans le 20 juillet, sous contrat jusqu'en juin 2017) pourrait etre l'un des premiers renforts. Mais Paris veut frapper fort et compte recruter deux joueurs d'envergure internationale. Le premier se nomme Wayne Rooney. L'attaquant de Manchester United (27 ans, 2015) n'est plus heureux dans son club et se montre réceptif à l'intéret du PSG.

Le second s'appelle Cristiano Ronaldo (28 ans). Si le Real n'était pas venu chercher Carlo Ancelotti, les dirigeants parisiens auraient été disposés à patienter un an, encore, avant d'attaquer le dossier de l'international portugais. Aujourd'hui, la donne a changé et les coups peuvent se rendre. Ces derniers jours, une offre de 18 M€ de rémunération nette annuelle serait parvenue à Cristiano (voir par ailleurs). Elle émanerait d'un club francais qui n'est pas Monaco...

DAMIEN DEGORRE et FREDERIC HERMEL

l'Equipe

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Le dossier Ancelotti dans la dernière ligne droite

Le divorce programmé entre Carlo Ancelotti et le PSG ressemble à une course de lenteur. Le premier qui bouge trop vite a perdu. Tout le monde a bien compris la règle du jeu instituée depuis des semaines par Nasser al-Khelaifi, le président parisien : Ancelotti lui-même, toujours entraîneur du PSG à ce jour, le Real Madrid aussi.

Mardi, Florentino Pérez, le président du Real réélu pour un mandat de quatre ans, a fait le premier pas. Le dirigeant espagnol a contacté la direction du PSG pour entamer les négociations sur le recrutement de Carlo Ancelotti, sa cible numéro une pour succéder à José Mourinho. L’affaire doit se régler à hauteur de 6 M€ ou 7 M€, le montant de l’indemnité que les Madrilènes doivent verser au PSG pour « racheter » la dernière année de contrat de l’entraîneur. A moins que ce dernier ne soit en réalité qu’une monnaie d’échange pour le PSG dans le cadre d’un projet plus vaste de transfert d’un joueur du Real Madrid.

Leonardo part en vacances

Cristiano Ronaldo, par exemple ? Aux dernières nouvelles, la mégastar portugaise, 28 ans, sous contrat jusqu’en 2015 avec le Real, reste sourde aux propositions de prolongation et de revalorisation salariale faites par son club. Vendredi dernier, son agent Jorge Mendes était de passage à Paris. A-t-il rencontré Nasser al-Khelaifi ou Leonardo comme l’indiquent des sources proches de Mendes ? Même si le PSG n’a pas encore jeté l’éponge, l’affaire est évidemment très compliquée.

A peine réélu, Florentino Pérez ne peut pas se permettre de vendre sa tête d’affiche, « même pour 1 milliard », a-t-il dit. Dans ce contexte, le président du PSG joue une partition très complexe. D’un côté, il s’affiche à Roland-Garros avec Leonardo DiCaprio (la star américaine était une nouvelle fois présente dans sa loge hier) et snobe les demandes de rendez-vous de Carlo Ancelotti. De l’autre, aucune candidature extérieure ne se dégage et la solution interne qui mène à Leonardo s’est désagrégée depuis la suspension de neuf mois du directeur sportif. Alors que l’avenir du PSG n’a jamais été aussi illisible, Leo s’apprête à quitter Paris… pour quelques jours de vacances.

RONAN FOLGOAS (AVEC A.H.)

le Parisien
Varino
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Le Real attend le signal pour Ancelotti

CARLO ANCELOTTI à Madrid d’ici à ce week-end, au plus tard lundi ? C’est toujours ce qu’espèrent le technicien italien et les dirigeants du Real, guidés par des signaux plutôt positifs envoyés par le PSG en début de semaine. Mais hier, face au nouveau silence insistant du club champion de France, l’inquiétude était de retour. « C’est assez incroyable de ne donner aucune nouvelle », s’étonnait un proche du dossier. À la fois vexé par la décision d’Ancelotti de quitter Paris, où il est sous contrat encore pour un an, et coincé par son incapacité à trouver un entraîneur qui accepterait de ne venir qu’un an, Nasser al-Khelaïfi n’a toujours pas donné son accord pour laisser filer l’Italien (53 ans).

Le Real serait pourtant prêt à payer une indemnité proche de 4 M€ au PSG et la tendance était à un dénouement rapide. Mais, hier, une crainte planait que le président parisien soit tenté de laisser « pourrir » la situation, le temps pour la commission supérieure d’appel de la FFF d’examiner le dossier Leonardo (le 20 juin), suspendu neuf mois pour son coup d’épaule sur Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Al-Khelaïfi espère une réduction de peine significative pour placer le directeur sportif brésilien sur le banc, un projet qui n’emballe pas totalement Leonardo, en vacances pendant cette période trouble.

Le dirigeant qatarien pourrait toutefois accueillir une autre mauvaise nouvelle. Hier, Ivan Gazidis, le directeur exécutif d’Arsenal, a déclaré qu’une prolongation de contrat allait être proposée à Arsène Wenger. Il se murmure que le manager français des Gunners ne serait pas contre l’idée de rester un peu plus longtemps à Londres, ce qui condamnerait quasiment tout rêve des Qatariens de le voir signer à Paris en 2014. Et plongerait un peu plus le PSG dans son marasme de fin de printemps. – D. D., J. T., J.-M. R.

L'Equipe
Varino
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Cristiano Ronaldo, cet obscur objet du désir

Rarement un joueur n’aura suscité autant de convoitises et de fantasmes. Alors que Lionel Messi donne l’impression d’être marié à vie avec le FC Barcelone, l’autre mégastar de la planète foot, le Portugais Cristiano Ronaldo, 28 ans, illustre une conception plus moderne de la fidélité ou de l’infidélité, c’est selon.

Sous contrat avec le Real Madrid jusqu’en juin 2015, le beau Cristiano refuserait jusqu’à présent les propositions de prolongation et de revalorisation salariale faites par son employeur. Du coup, les clubs les plus riches du Vieux Continent, à commencer par le PSG, lui font une cour assidue. Nasser al-Khelaifi, le président parisien, le piste depuis l’automne dernier. Il a déjà rencontré à plusieurs reprises le superagent Jorge Mendes, qui gère les intérêts de l’attaquant madrilène. La valse des millions n’est pas nouvelle à Paris. Elle prendrait toutefois des proportions sans précédent avec le dossier Ronaldo. Une proposition de salaire annuel frisant la vingtaine de millions d’euros net d’impôts est même évoquée. Astronomique. Bien supérieur en tout cas aux 10 M€ annuels touchés actuellement par le Portugais. Dans le cas d’un éventuel transfert, au PSG ou ailleurs, Cristiano Ronaldo verrait aussi ses revenus publicitaires augmenter considérablement. Depuis son arrivée au Real Madrid en juillet 2009, il cède 40 % de ses droits d’image à son employeur, soit environ 10 M€ par an.

Le Real prêt à tout pour le garder

« D’une manière générale, tout partage des redevances entre un joueur et son club devient caducq du fait d’un transfert » , estime Jim Michel-Gabriel, avocat spécialisé en droit du sport. C’est précisément en revenant sur les termes de ce partage que le Real Madrid compte repousser les avances du PSG et inciter sa star à prolonger son contrat jusqu’en 2018.

Selon des sources madrilènes, le club merengue renoncerait en effet à la manne générée par les contrats publicitaires de son numéro sept. Ce nouveau deal s’accompagnerait d’une revalorisation salariale très substantielle. Cet accord pourrait être signé d’ici à la fin juin et serait annoncé lors de la tournée américaine du Real en juillet.

Le feuilleton Ronaldo est toutefois loin d’être terminé. En dehors du PSG, Manchester United, Manchester City et même l’AS Monaco se livrent aussi à une authentique danse du ventre. Le club de la principauté, puissance émergente du football européen, ne dispute pas encore la Ligue des champions, ce qui peut sembler rédhibitoire pour un joueur obnubilé par le Ballon d’or. Cependant, les dirigeants monégasques entretiennent des relations privilégiées avec Jorge Mendes, qui vient de placer quatre de ses poulains sur le Rocher (Falcao, James Rodriguez, Moutinho et Ricardo Carvalho).

Selon certaines sources, Monaco lui proposerait un salaire annuel de 23 M€ net d’impôts. Le tout accompagné d’une prime à la signature de quelques dizaines de millions. Bercé par ces montants mirobolants, le joueur peut- il encore avoir la tête au football ?

RONAN FOLGOAS

le Parisien
Varino
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Cet été, on va parler d'eux

Sur les vingt-trois joueurs retenus par Didier Deschamps pour la tournée en Amérique du Sud, quatorze pourraient changer de club lors du mercator. Tour d'horizon.

(...)

Yohan Cabaye
27 ans, milieu de terrain.
Newcastle, sous contrat jusqu'en 2016.

Après deux saisons à Newcastle, Yohan Cabaye pourrait aller voir ailleurs, tout en restant en Premier League. Tottenham s'est renseigné avec précision sur celui qu'Alan Pardew considère comme l'un des joueurs les plus importants de son équipe. Cette saison, l'entraineur des Magpies lui a d'ailleurs confié le brassard pendant l'absence de Fabricio Coloccini. Un retour en France est également envisageable. Leonardo, le directeur sportif du PSG, a récemment déclaré qu'il appréciait le profil de l'ancien Lillois. Cabaye plairait aussi aux dirigeants de l'AS Monaco.

Bacary Sagna
30 ans, latéral droit
Arsenal, sous contrat jusqu'en 2014

Bacary Sagna, qui semble enfin être débarrassé de ses problèmes physiques, pense beaucoup à son avenir. A trente ans et après six saisons passées sous les ordres d'Arsene Wenger, il ne lui reste plus qu'une année de contrat. Des discussions ont été entamées pour une éventuelle prolongation, mais le joueur ne semble pas pressé. Comme beaucoup de Bleus, le Paris-SG et Monaco ne le laissent pas insensible et pourraient l'inciter à rentrer en France. Sagna figurerait en outre sur la liste d'un grand club espagnol.
(...)
Monaco pourrait l'accueillir comme Mamadou Sakho (23 ans, 2014). Avant de prendre une telle décision, celui qui plait aussi à Liverpool veut connaitre le nom du prochain entraineur du PSG et des recrues du champion de France.
(...)
Au milieu, Etienne Capoue (24 ans, 2015) veut partir. Olivier Sadran, le président de Toulouse, ne fera pas obstruction. Désormais conseillé par Mino Raiola, l'agent d'Ibra, Capoue avait séduit David Moyes, le successeur d'Alex Ferguson à Manchester United, quand il était à Everton... Le joueur est, lui, attiré par Paris.
(...)

L'Equipe
Varino
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60 M€ prévus pour recuter

Il ne s’agit que d’un montant indicatif mais il donne déjà une tendance sur le mercato estival du PSG. Dans son budget prévisionnel pour la saison 2013-2014, le club table sur une enveloppe de 6O M€. Rien n’empêche le PSG d’aller évidemment bien au-delà de ce montant si l’opportunité se présente ou au contraire de dépenser moins. Mais cette prévision laisse deviner des ambitions en léger repli par rapport aux mercatos de l’été 2011 (environ 90 M€ dépensés sur le marché des transferts) et de l’été 2012 (environ 100 M€). Avec une telle somme, le PSG peut toutefois s’offrir au moins trois joueurs, un par ligne : un attaquant de haut calibre, type Wayne Rooney, un milieu de terrain et un latéral gauche, comme le jeune Français Lucas Digne.

le Parisien
niramo
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T.Silva: «J'espère Rooney au PSG»

Présent en conférence de presse, samedi, à Porto Alegre, Thiago Silva a assuré qu’il n’avait «pas parlé de transfert avec Wayne Rooney» en marge du match amical entre le Brésil et l’Angeterre (2-2), dimanche dernier, au Maracana. «On a plus évoqué le match qu’on venait de disputer, a assuré le défenseur central du PSG et de l’équipe du Brésil, qui affrontera la France, dimanche, à l’Arena do Grêmio. La barrière de la langue n’aide pas à avoir des discussions très approfondies sur tous les sujets.» Mais le capitaine de la Seleçao n’a pas caché son admiration pour l’attaquant de Manchester United. «C’est un grand joueur. A chaque fois que j’ai joué contre lui, je l’ai vu marquer un but. Il fait souvent la différence. Alors, j’espère qu’il va pouvoir venir au PSG. Ce serait un très grand renfort pour notre club.»

Par ailleurs, au sujet de son cas personnel, Thiago Silva a répondu: «Comme à chaque début de mercato, il y a des rumeurs comme quoi je pourrais aller à Barcelone. C’était déjà le cas il y a un an. A l’époque, j’avais choisi Paris. Aujourd’hui, je suis très heureux au PSG et j’espère aller au bout de mon contrat.» Ledit contrat expire le 30 juin 2017.
L'Equipe.fr
Panenka
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Foot - Espagne - Real : «Ronaldo, comme Di Stéfano»


Dans une interview accordée ce dimanche au quotidien Marca, le président du Real Madrid, Florentino Pérez, a réaffirmé sa volonté de garder et prolonger son attaquant Cristiano Ronaldo. «Mon intérêt, celui des supporters et le sien, c’est qu’il joue au Real Madrid, a-t-il déclaré. Je pense que c’est ce qu’il veut. On veut articuler notre projet autour de lui. Les grandes équipes tournent toujours autour d’un grand joueur. Ça a été le cas au Real avec Di Stéfano puis Zidane. On ne peut pas faire mieux que de construire une équipe autour du meilleur joueur du monde n’est-ce pas ? S’il reste, Ronaldo pourra laisser la même empreinte dans le club que Di Stéfano.»

«Je lis des choses surprenantes au sujet d'Ancelotti»

Le président madrilène a en revanche expliqué qu’aucune discussion n’avait encore commencé avec l’entourage de l’international portugais concernant sa prolongation : «On parle toujours avec lui. Mais nous n’avons pas encore parlé d’argent. Nous le ferons un peu plus tard, quand il sera de retour de vacances.» Enfin, Florentino Pérez a brièvement évoqué le cas de Carlo Ancelotti : «Je lis des choses surprenantes à ce sujet et qui ne sont jamais arrivées. Le PSG aurait par exemple demandé 4 millions d’euros pour le libérer. Je vous assure que personne ne m’a jamais demandé cette somme d’argent ni aucune autre. Si vous pensez qu’avec le budget que le PSG possède, 4 millions d’euros de plus ou de moins vont changer quelque chose…»


www.lequipe.fr
Varino
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Paris, un galactique en vue ?

Plus gros acteur du marché européen sur l'ensemble des deux dernières saisons – avec un total de 250 millions d'euros dépensés en indemnités de transfert – le PSG apparait jusqu'à présent en retrait de son nouveau rival monégasque. Cela s'explique en partie par l'incertitude qui pèse toujours sur le nom de l'entraineur amené à diriger les champions de France, mais ne signifie pas que le club parisien entendrait subitement s'assagir, un an après le double recrutement spectaculaire des Milanais Thiago Silva ( 42 M€ + 7 M€ de bonus) et Zlatan Ibrahimovic (20 M€). Le premier acte fort du PSG sur le marché consistera d'ailleurs à dissiper les doutes qui surgissent parfois sur le maintien dans l'effectif du défenseur central brésilien et de l'attaquant suédois. Sous contrat jusqu'en 2017, le capitaine du PSG et de la Selecao est l'objet d'appels du pied de Barcelone, mais il a réaffirmé la semaine dernière son intention de rester à Paris, tout en se disant prêt à travailler sereinement avec Leonardo si le directeur sportif devait succéder à Ancelotti. Lié jusqu'en 2015, Ibra, lui, affiche un positionnement plus flou et ne cache pas qu'il serait affecté par un départ de l'entraineur italien pour le Real Madrid.

Les deux cracks seraient probablement rassurés par l'arrivée de renforts à dimension galactique. Si Edinson Cavani (26 ans) reste un dossier très suivi, il est rendu désormais aléatoire par les intérêts manifestés par Manchester City, Chelsea et le Real pour l'attaquant uruguayen de Naples, où son contrat jusqu'en 2017 comporte une clause libératoire à 63 millions d'euros.

Le rêve absolu se nomme Cristiano Ronaldo (28 ans, 2015) pour qui le PSG semble prêt à tout: un contrat à 18 millions d'euros nets d'impots par an et une offre au Real qui pourrait largement dépasser les 100 millions d'euros, histoire de faire infléchir un club dont le président, Florentino Pérez, se dit désormais déterminé à prolonger le contrat du Portugais.

Wayne Rooney, l'attaquant anglais de Manchester United (27 ans, 2015) a, lui, déjà envoyé au PSG le signal d'un joueur prêt à venir. Mais tout pourrait dépendre du degré de motivation que manifestera MU à le conserver. Tandis que plusieurs joueurs francais (Sakho, Gameiro, Ménez, Chantome) pourraient partir dans le sillage de Sylvain Armand (33 ans, Rennes), Paris devrait recruter dans toutes les lignes. Le dossier du latéral gauche lillois Lucas Digne (19 ans, 2017) est en négociations, le LOSC demandant 15 millions d'euros pour accepter son transfert. A droite, le PSG, comme l'été dernier, garde un oeil sur la situation du Barcelonais Daniel Alves (30 ans, 2015). Dans l'axe, Marquinhos (19 ans), le Brésilien de l'AS Rome, figure sur les tablettes.

Au milieu, la presse belge avait évoqué, fin mai, un intérêt très appuyé pour Axel Witsel (24 ans, lié au Zenith Saint-Petersbourg jusqu'en 2017). Paris s'est également penché sur le cas du polyvalent Cesc Fabregas (26 ans, 2016), au statut incertain au Barca. Un gardien pourrait-il également arriver ? A priori non. Mais Thiago Silva a suggéré, samedi, l'hypothèse d'une piste menant à son compatriote Julio Cesar (33 ans), lié jusqu'en 2016 à des Queens Park Rangers relégués en D2.

JEROME TOUBOUL



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Paris, la piste Hiddink ?

Selon les informations publiées par Sky Italia dimanche et reprises hier par le quotidien espagnol As, Guus Hiddink (66 ans) serait la nouvelle piste étudiée par les dirigeants parisiens pour prendre la succession de Carlo Ancelotti, toujours décidé à rejoindre le Real Madrid. L'entraineur néerlandais arrive en fin de contrat avec l'Anji Makhatchkala et il a été apercu hier dans la capitale francaise, à l'hotel Georges V. Pour négocier avec les responsables du PSG ou parce qu'il était en transit entre Moscou et la villa qu'il possède dans le sud de la France? Seule certitude: après la défaite de son club contre le CSKA Moscou en finale de la Coupe de Russie (1-1, 3-4 aux t.a.b., le 1er juin), il était resté évasif sur son avenir. « Prolonger avec l'Anji? Nous discuterons de mon futur dans les prochains jours, nous verrons », avait-il déclaré à la chaine de télévision russe NTV, alors que son équipe (3e du Championnat) n'a pas atteint l'objectif fixé par ses dirigeants: une qualification pour la prochaine Ligue des champions. – J.T., D.D.

l'Equipe
Varino
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« Je suis flatté qu’on parle de moi à Paris »

Lucas Digne, défenseur de Lille


Il est l’arrière gauche dont tout le monde parle. Lucas Digne, 19 ans (20 en juillet), titulaire déjà indiscutable à Lille, est devenu en l’espace de quelques mois l’une des attractions de la Ligue 1. Alors que son équipe a connu une saison en dents de scie, sa constance au plus haut niveau a séduit l’ensemble des recruteurs et des observateurs (44 matchs, 3 buts, 2 passes décisives cette saison avec le Losc). Ciblé par le PSG pour ce mercato, il pourrait même devenir, d’ici quelques jours, la première recrue française du club parisien depuis deux ans. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si son nom rallie la majorité des suffrages exprimés par les internautes du « Parisien » au poste de latéral gauche en vue de la prochaine saison. Il devance ainsi largement le titulaire actuel, le Brésilien Maxwell, auteur pourtant d’une très bonne saison.

Un transfert estimé à 15 M€

Le principal intéressé, cheveux courts et houppette à la Tintin, actuellement à Clairefontaine où il prépare la Coupe du monde avec l’équipe de France des moins de 20 ans, se dit hermétique à l’agitation qui entoure son possible transfert. « Evidemment, je suis flatté qu’on parle de moi à Paris, mais je ne m’en préoccupe pas pour l’instant, assure-t-il. Ce ne sont que des rumeurs. Je suis concentré sur la Coupe du monde des U 20, c’est ma priorité. Le sélectionneur nous a simplement demandé de régler nos situations avant le début de la compétition (NDLR : France - Ghana, le 21 juin). » Lequel sélectionneur des U 20, Pierre Mankowski, n’a pas de mots assez élogieux pour décrire le phénomène.

« Lucas sort du lot grâce à un potentiel physique énorme, analyse-t-il. Il peut répéter des efforts pendant quatre-vingt-dix minutes, à un maximum de puissance en multipliant les sprints. […] En plus, il démontre des qualités offensives et défensives très intéressantes. » Doté d’un gabarit assez quelconque (1,78 m pour 74 kg), Digne compense donc par des qualités athlétiques très au-dessus de la moyenne. Alors qu’il est sous contrat avec Lille jusqu’en 2017, le club nordiste demande 15 M€ pour un transfert. A ce prix-là, les acheteurs potentiels sont forcément rares et le PSG a toutes les chances de remporter le gros lot.



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Hiddink successeur d’Ancelotti ?

Alors que l’avenir de Carlo Ancelotti, actuellement en vacances, n’est toujours pas réglé malgré ses envies de départ au Real Madrid, son successeur pourrait se nommer Guus Hiddink. A 66 ans, le technicien néerlandais, en fin de contrat à l’Anji Makhatchkala, se trouvait hier à l’hôtel George-V, à Paris, selon certaines sources. Cet ancien professeur d’anglais possède un palmarès fourni (entre autres, vainqueur de la Coupe des clubs champions en 1988 avec le PSV Eindhoven), a déjà géré des stars et ne serait pas contre un bail d’un an. Le technicien batave a même effectué à plusieurs reprises des contrats de courte durée (sélectionneur de la Corée du Sud, de l’Australie, de la Turquie, il a aussi passé cinq mois à Chelsea en 2009). Si la piste Leonardo a perdu du crédit en raison de sa suspension de neuf mois, celle menant à Hiddink pourrait être la bonne.

le Parisien
Varino
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Raiola, l’homme qui crée le mercato

L’agent de Zlatan Ibrahimovic s’est introduit dans le marché français avec l’émergence du PSG, où il possède désormais trois joueurs. Et ce n’est peut-être pas fini…


L’ÉTÉ DERNIER, avec le transfert de Zlatan Ibrahimovic de l’AC Milan au Paris-SG, c’était un peu lui la star des agents. Au sein du club de la capitale, Mino Raiola a pris ses marques : il conseille la star suédoise mais aussi Maxwell et Grégory Van der Wiel. En ce moment, il se fait discret mais ça ne saurait durer. Il y a quelques semaines, les grandes manoeuvres ont commencé en coulisses avec une tentative de rapprochement entre Ibra et la Juve. Dans ce dossier, Raiola a profité de la position de dirigeant de Pavel Nedved, son ancien joueur. Mais l’affaire n’a pas abouti. Pour l’instant ? « Je n’attends pas le mercato, je le crée » , disait-il dans une interview parue le 23 avril dernier dans France Football. Né dans le sud de l’Italie en 1967, avant que ses parents n’émigrent aux Pays-Bas un an plus tard, Raiola est un personnage truculent, qui exerce une vraie fascination sur les joueurs, en plus d’être un redoutable homme d’affaires, au même titre que Jorge Mendes. « Il a un grand avantage, c’est Mourinho ! » , objectait Raiola pertinemment dans FF, alors que lui ne possède pas dans son écurie un entraîneur de la trempe du nouveau coach de Chelsea. « C’est un grand agent qui a divers grands joueurs dans un petit pays, remarquait ensuite Raiola assez perfidement. Mendes est beaucoup au Portugal. Moi, je suis italien, néerlandais, brésilien, tchèque… »

L’imbroglio Matuidi

La France n’était jusqu’à présent pas vraiment son terrain de jeu. Mais, en profitant de sa relation avec Paris, l’Italo-Néerlandais commence à s’y sentir bien. Le 23 janvier dernier, avant le seizième de finale de Coupe de France entre le PSG et Toulouse (3-1), Stéphane Courbis discute avec Étienne Capoue de l’importance de ce rendez-vous auquel vont assister beaucoup de recruteurs. L’agent du milieu défensif ne se doute pas que son joueur a dîné quelques jours plus tôt avec Raiola et qu’il est déjà trop tard. Il a perdu l’international toulousain avec lequel il n’avait pas signé de contrat. « Je n’ai pas été surpris par ce qui s’est passé » , dit aujourd’hui Courbis, plus remonté visiblement contre Capoue, très attiré par le PSG, que contre l’agent d’Ibra.

Ne pas s’engager formellement, ne rien signer est aussi la méthode de Raiola. Ce qui fait qu’il est difficile de dire aujourd’hui s’il travaille ou non avec Blaise Matuidi. L’hypothèse a couru depuis quelques mois. En mars dernier, Jean-Pierre Bernès a été averti par lettre recommandée que le Parisien cessait sa collaboration avec lui. Le milieu défensif était lié par contrat au plus influent des agents français jusqu’au 30 juin. Bernès, qui avait lui-même chipé l’international français à Étienne Mendy avant sa signature à Paris il y a deux ans, a assigné le joueur et Raiola devant le tribunal de grande instance de Paris. Il leur réclame respectivement 3,5M€ et 5 M€. Mais il faudra d’abord prouver que Matuidi travaille bien avec le conseiller italien. L’avocat de l’agent français a aussi souligné le fait que Raiola, licencié aux Pays-Bas et résident à Monaco depuis 1996, ne paierait aucun impôt en France.



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Chantôme souhaite partir…

CHAMPION DE FRANCE cette saison avec le Paris-SG, où il a débuté sa carrière en 2006, Clément Chantôme (25 ans, sous contrat jusqu’en 2015) souhaite partir cet été. « Je crois que j’ai vécu ce que je voulais vivre avec ce club », a affirmé l’international français (1 sélection) dans un entretien à France Football, paru hier.

Satisfait de sa saison (28 matches de L 1, 1 but), le milieu reproche à son entraîneur Carlo Ancelotti de ne pas l’avoir fait jouer lors du quart de finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone (2-2, 1-1 en avril) : « Après ces deux matches, en plus de l’élimination, j’étais dégoûté. »



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… ET HIDDINK PROLONGE À L’ANJI. – Présent dimanche à Paris, à l’hôtel George-V, et annoncé par la presse italienne et espagnole proche du PSG pour remplacer Carlo Ancelotti, Guus Hiddink (66 ans) a prolongé, hier, d’un an son contrat d’entraîneur à l’Anji Makhatchkala.

l'Equipe
Varino
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Le cas Verratti discuté au PSG la semaine prochaine

Marco Verratti, 20 ans, participe actuellement à l’Euro Espoirs avec l’Italie, qui s’est qualifiée pour les demi-finales de la compétition. Parallèlement, la situation contractuelle du jeune milieu de terrain du PSG doit faire l’objet d’une réunion entre les dirigeants du club de la capitale et l’agent du joueur la semaine prochaine, le rendez-vous programmé hier ayant dû être reporté à cause des grèves dans le transport aérien. Sous contrat jusqu’en 2017, Verratti, qui suscite l’intérêt de clubs comme le Real Madrid, attend toujours une prolongation et surtout une revalorisation. De son côté, Paris a toujours affirmé que l’ancien joueur de Pescara sera toujours là la saison prochaine. Ce dernier ne devrait toutefois pas reprendre l’entraînement avant la mi-juillet.



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Hiddink resterait en Russie

Hier, les informations en provenance de Russie donnaient à penser que Guus Hiddink ne serait pas le prochain entraîneur du PSG. Lundi, la présence à Paris du technicien néerlandais avait relancé les supputations sur un intérêt du club de la capitale en quête du successeur de Carlo Ancelotti. Mais le club russe d’Anzhi Makhachkala a annoncé avoir prolongé d’un an le contrat de son entraîneur. « Les deux parties ont utilisé l’option prévue par l’ancien contrat », a indiqué le président du directoire, Konstantin Remchukov, sur Twitter. Pourtant, tard hier soir, le site officiel d’Anzhi Makhachkala n’avait pas officialisé la nouvelle. Certaines sources faisaient état d’une réunion dans la soirée entre le technicien batave et ses dirigeants.
Par ailleurs, de source anglaise, on a appris que le président du PSG avait sondé l’agent d’André Villas-Boas sur la situation de ce dernier à Tottenham.


le Parisien
Varino
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Paris approche Laudrup

Les dirigeants parisiens sont entrés en contact avec l'entraineur danois de Swansea pour remplacer Carlo Ancelotti.


Le PSG a ouvert un autre dossier dans sa quete d'un successeur à Carlo Ancelotti, toujours déterminé à rejoindre le Real Madrid en dépit de sa dernière année de contrat. Même si Nasser al-Khelaifi ne l'a pas rencontré directement, des discussions ont été amorcées avec Michael Laudrup, quarante-neuf ans samedi prochain. Actuellement lié à Swansea City jusqu'en juin 2015 (il avait prolongé d'un an en mars), un club qu'il a conduit à la neuvième place de Premier League cette saison et avec lequel il a gagné la Coupe de la Ligue, l'ancien meneur de jeu danois de Barcelone et du Real Madrid serait séduit par l'idée de diriger les champions de France, avec la perspective de participer à la Ligue des champions, quand bien même il ne se verrait proposer qu'un contrat d'une année plus une en option.

Toujours guidé par le désir de recruter Arsène Wenger à l'été 2014, Nasser al-Khelaifi éprouve de grosses difficultés à convaincre un technicien de s'engager pour une seule saison avant de laisser, peut-être, place nette. Rafael Benitez a préféré signer à Naples pour deux saisons, et Guus Hiddink prolonger d'un an à l'Anji Makhatchkala. Quant à Roberto Mancini, sans emploi depuis son licenciement de Manchester City, il ne se voit pas dans la peau d'un simple intérimaire. Du coup, le président parisien désirait installer Leonardo sur le banc du PSG mais la suspension de toutes fonctions officielles pour neuf mois du directeur sportif brésilien prononcée par la commission de discipline de la LFP l'a contraint à réviser ses plans.

Ou, du moins, à les différer, parce qu'Al-Khelaifi avait très envie de patienter jusqu'à l'examen de l'appel, le 20 juin, pour remettre son idée au gout du jour. Mais les risques que Leonardo ne voit pas sa peine réduite ou, pire, qu'il la voit alourdie, semblent inquiéter son président.

Paris a donc décidé d'anticiper une éventuelle mauvaise nouvelle et, après avoir fait un tour d'horizon des techniciens susceptibles de le rejoindre, pencherait vers Laudrup, en dépit du palmarès léger de ce dernier. Cette solution pourrait même devancer celle menant à Leonardo dans les prochains jours. Parce que Laudrup, qui sort d'une saison réussie avec un Swansea au jeu attrayant, serait l'objet d'autres sollicitations.

Dans un premier temps, le Danois avait déclaré « vouloir rester à Swansea » un an de plus, dans l'espoir de s'engager avec Arsenal en 2014, à la fin du contrat d'Arsène Wenger. Mais depuis, les choses ont changé. D'abord, le manager francais des Gunners est susceptible de prolonger à Londres. Ensuite, Laudrup n'est plus en phase avec ses dirigeants, qui lui avaient promis de renforcer son effectif de facon significative et tardent à mettre leurs promesses en oeuvre. Alors qu'à Paris le Danois, actuellement en vacances en Floride, disposerait d'un effectif davantage taillé pour satisfaire ses envies.

Leo toujours prioritaire mais...

Pour le PSG, la situation est à la fois simple et complexe: il a les moyens de faire signer Laudrup très vite mais renoncerait du même coup à l'hypothèse Leonardo, en vacances à Marbella ces derniers jours et dont l'avenir à Paris s'inscrirait alors en pointillé. Ou bien, ce qui demeurait hier la tendance, Paris patiente jusqu'à jeudi prochain et la décision de la commission supérieure d'appel de la FFF, parie sur une réduction de la sanction pour pouvoir nommer « Leo » mais s'expose, dans le cas inverse, au risque de voir Laudrup lui échapper.

La seule certitude dans l'histoire, c'est que Carlo Ancelotti, toujours sans nouvelles de ses dirigeants, succedera à José Mourinho au Real Madrid. Cette semaine, la suivante ou celle d'après. Mais il n'entrainera plus Paris.

DAMIEN DEGORRE



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Avec lui, on ne s’ennuie pas

Charismatique et adepte d’un football très offensif, Michael Laudrup l’entraîneur a réussi avec Getafe et Swansea. Beaucoup moins au Spartak Moscou et à Majorque.


QU’A DONC FAIT Michael Laudrup d’exceptionnel dans son parcours d’entraîneur pour mériter l’éventuelle succession de Carlo Ancelotti à la tête du Paris-SG ? Après quatre années passées à Bröndby (un titre de champion du Danemark en 2005), c’est à Getafe, où il est arrivé en 2007, que l’ancienne gloire de Barcelone et du Real Madrid s’est vraiment révélée dans cette fonction.

Dans une Liga qu’il connaît parfaitement et qui l’adore, son charisme a rapidement participé à sa réussite. Lors de sa saison à Getafe, il va en finale de la Coupe du Roi (perdue contre le Valence CF, 1-3) et en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA (Bayern Munich, 1-1, 3-3 a.p.), après être sorti des groupes avec un budget et un effectif qui n’incitaient pas forcément à ces campagnes. Fabio Celestini, l’ancien joueur de l’OM, garde un excellent souvenir de cette année avec le Danois. « On jouait un football super offensif, je me suis régalé, c'était magnifique, dit le Suisse. Le système de jeu n'avait pas grande importance, on jouait le plus souvent en 4-3-3 mais il n'était pas rigide là-dessus. C'était la philosophie qui comptait, il fallait qu'on attaque et qu'on joue au foot, c'est tout ce qu'il voulait. »
A l'époque, Laudrup était encore très joueur et participait activement balle au pied aux séances, dans lesquelles il favorisait les jeux à la préparation physique. « Assez pote mais pas trop, la bonne distance en fait, poursuit Celestini. Il savait ce que les joueurs aimaient à l'entrainement et il leur donnait, mais il n'hésitait pas à faire des choix et, en dehors du terrain, il reprenait ses distances. Il y avait pas mal d'anciens dans cette équipe qui se battaient encore pour leur places et voulaient finir leur carrière en beauté. Pourtant, le jour de la finale de la Coupe du Roi contre Valence, il nous a tous mis sur le banc pour faire jouer les jeunes. Je lui en avais voulu à l'époque. Quelques semaines plus tot, il avait fait l'inverse: il avait fait jouer les anciens contre le Bayern en Coupe de l'UEFA. Il n'était pas dans le calcul. »

Pour certains joueurs, sa communication est inexistante

Peu bavard, rarement souriant et plutot sérieux, Laudrup sait hausser le ton. « Je l'ai entendu prononcer des mots très durs mais il a un tel charisme que finalement ca passe. Oui, il a la classe, Laudrup. » Une classe à laquelle les dirigeants du Spartak Moscou n'ont pas été sensibles bien longtemps. En Russie, le Danois a clairement échoué, au point d’être limogé en avril 2009, quelques mois après son arrivée, en septembre 2008. Son rebond en Espagne, à Majorque, durant la saison 2010-2011, s’achèvera par une démission pour divergences de vue avec la direction.

Mais s’il est un club où Laudrup a réussi, c’est bien Swansea. Dans son recrutement, d’abord. Le Danois est allé se servir pour pas cher en Espagne, où il a ses repères et ses réseaux, et d’où il a notamment ramené l’étonnant Michu, acheté pour 3 M€ au Rayo Vallecano. À l’arrivée, l’Espagnol de vingt-sept ans a inscrit dix-huit buts en Premier League. Il fut aussi buteur en finale de la Coupe de la Ligue, aisément remportée par Swansea contre Bradford, un club de Quatrième Division, dans une finale à sens unique (5-0). De Guzman (ex-Villarreal) et Hernandez (ex-Getafe et Valence), autres recrues, ont également fait la meilleure pub possible à leur entraîneur, réputé depuis pour son flair. La saison prochaine, Swansea disputera la Ligue Europa et personne n’ignore à qui il le doit. Pourtant, en octobre 2012, plusieurs joueurs de Swansea s’étaient ouvertement plaints des méthodes de leur entraîneur et de sa communication, jugée inexistante par certains, à l’époque.

REGIS TESTELIN



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Un attaquant brillant, élégant et efficace

C'est peut-être cette soirée du 20 mai 1992 qui résume le mieux la carrière de Michael Laudrup. Ce soir-là, face à la Sampdoria Genes (1-0, a.p.), l'attaquant barcelonais conduit les Catalans de Johan Cruyff à la première Ligue des champions de leur histoire. Et ce soir-là, Laudrup récite son football. Celui d'un attaquant droitier racé, dribbleur élégant, passeur brillant et buteur efficace. L'un des plus grands accélérateurs de jeu de sa génération. Un talent que le Danois aura étalé tout au long des dix-huit années d'une carrière passée à évoluer dans les plus grands clubs européens (Juventus Turin, FC Barcelone, Real Madrid, Lazio Rome, Ajax Amsterdam). Laudrup y aura acquis un palmarès copieux avec, pêle-mêle, cinq titres de champion d'Espagne, une Ligue des champions, une Coupe intercontinentale...

Il reste néanmoins une ombre dans la carrière du Danois: celle de ne pas avoir participé à la victoire surprise de son équipe nationale lors de l'Euro 1992. Deux ans plus tot, les deux frères Laudrup s'étaient brouillés avec le sélectionneur, Richard Moller Nielsen. En cause, sa « conception trop défensive du jeu ». Brian (cinq ans plus jeune) accepta de revenir en 1991, pas Michael...



l'Equipe

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Le PSG va libérer Ancelotti

Football. Le feuilleton Ancelotti touche à sa fin. Le PSG a décidé d’accéder à la demande de départ du technicien italien.


C’est désormais une question d’heures. Aujourd’hui, demain au plus tard, Carlo Ancelotti, en poste à Paris depuis le 30 décembre 2011, sera libéré de tout engagement avec le PSG. Un avenant au contrat stipulant la fin des relations juridiques et sportives entre l’entraîneur italien et le PSG doit maintenant être signé par les deux parties puis déposé à la Ligue de football professionnel. Dès lors, le Mister aura la liberté de s’engager avec le Real Madrid, un club qui lui a déjà tendu les bras à deux reprises, en 2006 et 2009, sans que l’affaire puisse à l’époque se conclure.

Nos informations, confirmées par plusieurs sources proches d’Ancelotti, n’ont pas été commentées par le club parisien. Quant au technicien italien, à Londres hier, il est resté injoignable.

Ancelotti, 54 ans depuis lundi, découvrira donc la saison prochaine le Championnat d’Espagne depuis l’un des bancs de touche les plus prestigieux de la planète football. Sauf aléas du mercato madrilène, il trouvera sous ses ordres des joueurs comme Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos ou encore les Français Raphaël Varane et Karim Benzema.

Une séparation devenue inéluctable

Sa nouvelle équipe aura-t-elle plus de talents et de potentiel qu’une formation parisienne constituée autour d’Ibrahimovic, Matuidi et Thiago Silva ? Le débat est ouvert. Petite cocasserie du calendrier, il croisera dès le 27 juillet en Suède ses anciens joueurs lors d’un match amical prévu de longue date entre le PSG et le Real Madrid.

Vu de Paris, ce divorce, sur le point d’être officiellement acté, ne surprend personne. Il était même devenu inéluctable depuis des semaines. Le 24 avril, Ancelotti avait d’abord avoué ses envies de départ à ses dirigeants (voir nos éditions du 26 avril). Une fois acquise la qualification directe à la prochaine Ligue des champions, il disposait pourtant d’une année de contrat supplémentaire, jusqu’en juin 2014. Les mêmes dirigeants, Nasser al-Khelaifi et Leonardo, ont ensuite tout tenté pour le retenir. Une prolongation et une revalorisation salariale lui ont été proposées. En vain.

Le 19 mai, au lendemain du dernier match de la saison au Parc des Princes et alors que le titre de champion de France était gagné depuis une semaine, Ancelotti a confirmé, les yeux dans les yeux, à Nasser alKhelaifi et à Leonardo son intention de quitter Paris.

Une longue partie de poker

Dans la foulée de ce rendez-vous, l’Italien exposait pour la première fois son dessein sur la place publique à l’occasion de la remise des trophées UNFP. Sans jamais citer le nom de sa prochaine destination.

La suite n’a été qu’une longue partie de poker où chacun, le PSG comme le Real Madrid, tenait par-dessus tout à ne pas endosser le mauvais rôle. Les dirigeants qatariens ne voulaient pas faire aveu de faiblesse en laissant partir leur entraîneur trop facilement. Florentino Pérez, le président du Real, attendait patiemment son heure en tâchant de ne froisser personne.

« L’accord entre les géants est enfin arrivé, décrypte un connaisseur du dossier. L’issue de cette histoire était connue de tous. Restait à trouver une solution pour que personne ne se sente humilié. » Au cours de ces dernières semaines, le PSG a-t-il simplement cherché à gagner du temps afin de pouvoir annoncer simultanément le nom du successeur d’Ancelotti ? L’avenir immédiat nous le dira.



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Un départ qui ne règle pas tout

Le départ de l’entraîneur italien Carlo Ancelotti ouvre une nouvelle ère au PSG, même si beaucoup de questions restent encore en suspens. A commencer, évidemment, par le nom de son successeur.

Hiddink en pole pour lui succéder ? Depuis l’annonce de la suspension de neuf mois infligée à Leonardo, les responsables du PSG, qui ont fait appel de cette décision, semblent privilégier la piste d’un entraîneur étranger. De fait, ils multiplient les contacts ces derniers jours pour trouver le successeur de Carlo Ancelotti. Hier, Herman Tkachenko, membre du conseil d’administration d’Anzhi Makhachkala, a confirmé à la télévision russe que le PSG était bien entré en contacts avec son club au sujet de l’entraîneur Guus Hiddink. L’agent d’Hiddink nous a pourtant confié que Paris n’a jamais approché directement son client et qu’un accord existe pour que le Néerlandais effectue la prochaine saison avec l’Anzhi : « Guus a donné sa parole, mais rien n’est signé. »

Cela ne signifie donc pas que le PSG ait renoncé à s’attacher les services du coach batave. Bien au contraire. Selon certaines sources, cette piste demeurait hier encore prioritaire dans l’esprit des dirigeants parisiens. Il se dit même que Leonardo s’activait pour convaincre l’ancien technicien d’Eindhoven de rejoindre le club champion de France. En Angleterre, on faisait également état de l’intérêt du PSG pour Michael Laudrup. L’entraîneur de Swansea est en effet en désaccord avec la politique du club gallois.


Le mercato parisien est-il en stand-by ? « Nous avons rencontré un dirigeant parisien, il nous a dit que tout est suspendu à la nomination du nouvel entraîneur. » Cette confession d’un agent de joueur français n’est pas un cas isolé. Beaucoup d’interlocuteurs du club décrivent une machine qui, pour l’instant, tourne au ralenti. Pour autant, si les discussions relatives à l’avenir de plusieurs membres de l’effectif sont retardées, la campagne de recrutement est loin d’être au point mort. Olivier Létang, directeur adjoint, a déjà discuté avec l’entourage de Lucas Digne pour tenter d’attirer le jeune latéral gauche de Lille à Paris. Quant à Leonardo, il est chargé des dossiers « internationaux », et notamment de celui de l’entraîneur, mais le Brésilien gère aussi les dossiers comme celui de Wayne Rooney. Un dossier qui ne connaît pas, pour l’instant, d’avancées significatives. Mais, là encore, les joueurs contactés ont besoin de connaître l’identité du futur entraîneur. Et Paris, contrairement à Monaco, n’a pas une équipe à bâtir.

Cette affaire est-elle préjudiciable pour l’image du club ? En libérant Ancelotti de sa dernière année de contrat, le PSG opte pour la méthode douce et, juridiquement, la solution la plus pertinente. Car Paris, malgré les apparences, n’était pas en position de force. En choisissant de ne pas entamer de bras de fer avec son futur ex-entraîneur, le club s’est conformé aux usages en cours dans l’univers du ballon rond. « C’est un petit milieu où on est amenés à se retrouver pour traiter d’autres affaires », confirme un habitué de ce type de dossiers. L’image du club ne devrait donc pas trop en pâtir, même si, dans cette affaire, Paris se voit accoler l’étiquette du « club qu’on quitte » après avoir été celui qu’on rallie à l’instar des recrutements d’Ibrahimovic, Thiago Silva et Beckham. Le départ d’Ancelotti restera donc comme le point noir de cette fin de saison, après l’apothéose du titre de champion. C’est pourquoi l’annonce de son successeur ne devrait plus tarder.

le Parisien
Varino
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Paris ne renonce pas à Hiddink

Alors qu'il discute avec l'entraineur danois Michael Laudrup, le PSG n'a pas abandonné la piste menant au technicien néerlandais, qui aurait prolongé à l'Anji Makhatchkala


Un jour, c'est l'un, le lendemain, c'est l'autre. Favori des dirigeants parisiens pour succéder à Carlo Ancelotti, Guus Hiddink semblait s'éloigner de Paris quand son club, l'Anji Makhatchkala (D1 russe), a annoncé, mardi, que son entraineur néerlandais avait prolongé son contrat d'une saison. Du coup, le PSG a activé des discussions avec Michael Laudrup, en poste à Swansea, au point qu'une partie du staff du Danois, occupée à l'étranger, soit rentrée de facon prématurée au pays de Galles... Mais hier, les champions de France n'avaient pas abandonné complètement l'idée de recruter Hiddink, rencontré en début de semaine dans un hotel de la capitale. Celui-ci n'a d'ailleurs pas confirmé avoir paraphé un nouveau contrat.

En fait, la prolongation du Néerlandais en Russie serait liée à l'objectif atteint par l'Anji Makhatchkala cette saison (3e du Championnat) et levée automatiquement, à l'image de celle de Carlo Ancelotti avec le PSG. Sauf que, comme dans le cas de l'Italien, Hiddink (66 ans) ne souhaite plus rester dans le club du Daguestan où il a débarqué en 2012. Et l'hypothèse d'une arrivée en France, où il possède une résidence dans le Sud, même pour une courte durée – vu que Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, imagine toujours convaincre Arsène Wenger de signer en 2014 –, ne lui déplairait pas. La piste Hiddink pourrait donc reprendre de la vigueur dans les prochaines heures, à condition qu'il parvienne à se libérer de sa dernière année de contrat, mais celle menant à Laudrup est loin d'être écartée pour autant.

Ancelotti toujours pas libéré

Hier, le Danois (49 ans demain) a déclaré « vouloir rester à Swansea jusqu'en 2015 », soit la fin de son contrat. Seulement, ses rapports avec ses dirigeants se sont détériorés récemment. Swansea, 9e de Premier League et vainqueur de la Coupe de la Ligue (5-0 face à Bradford, D4), apparait réticent à renforcer son effectif de facon significative alors que Laudrup avait recu l'assurance d'un mercato animé en fin de saison dernière. « Le projet du PSG lui plait mais on n'en est qu'au stade des discussions, il n'y a pas eu d'offre concrète encore », assure un proche du dossier. Est-ce une manière pour Paris de gagner encore un peu de temps avant le passage de Leonardo, suspendu neuf mois de toutes fonctions officielles, devant la commission supérieure d'appel de la FFF, le 20 juin ? Car Al-Khelaifi n'a pas écarté la solution qui consistait à placer son directeur sportif brésilien sur le banc. A moins que le président du PSG patiente jusqu'à ce que Hiddink se libère de l'Anji Makhatchkala et soit en mesure de s'engager avec les champions de France. Mais le Paris-SG sait que ce genre de dossier réclame du temps. Hier, Carlo Ancelotti n'avait toujours pas de nouvelle de son club pour le libérer de sa dernière année de contrat afin de s'engager, ensuite, avec le Real Madrid. Cela devrait pouvoir se faire en début de semaine prochaine.

DAMIEN DEGORRE (avec J. T.)

l'Equipe
Varino
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Verratti ne veut pas suivre Ancelotti. – Interrogé par le quotidien espagnol Marca sur l'arrivée prochaine de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, le milieu italien Marco Verratti (20 ans, sous contrat jusqu'en 2017) a affirmé, hier, que son avenir n'était pas lié à celui de son entraineur à Paris : « Si Ancelotti va à Madrid, je serai content car c'est un grand club. Mon futur n'a rien à voir avec le sien, je suis très bien à Paris. Je souhaite rester au PSG. »

L'Equipe
Varino
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Villas-boas en pole position pour le PSG

Carlo Ancelotti va devoir encore patienter avant de pouvoir faire ses valises et quitter son appartement du Trocadéro. L’avenant à son contrat d’entraîneur du PSG est prêt, et il ne reste plus aux deux parties qu’à signer ce document qui mettra officiellement un terme aux relations juridiques et sportives entre l’Italien et le club parisien. Cependant, pour l’instant, les dirigeants du Paris Saint-Germain ont décidé de temporiser. Ils veulent que l’annonce du départ du technicien transalpin pour Madrid coïncide avec la présentation de son successeur. Il reste qu’à ce jour la quête du remplaçant d’Ancelotti a pris du retard.

Hiddink s’éloigne. Comme nous l’indiquions dans nos précédentes éditions, le PSG s’est tourné vers l’étranger et a entamé des discussions avec Guus Hiddink et Michael Laudrup. Toutefois, ces entraîneurs sont tous les deux sous contrat, le premier pour un an encore à l’Anzhi Makhachkala (Russie) et le second jusqu’en 2015 à Swansea (pays de Galles). Du coup, les négociations ont pris du plomb dans l’aile et, sous l’impulsion de Leonardo, dont la suspension de neuf mois ne sera pas étudiée avant début juillet, le Paris Saint-Germain a jeté son dévolu sur un troisième technicien de renom.

La piste André Villas-Boas activée. L’entraîneur portugais est actuellement en poste à Tottenham en Premier League anglaise, et son engagement court jusqu’en 2015. Contrairement à ses deux homologues, le Portugais bénéficie d’une clause de départ qui s’élève à 10 M£ (soit environ 12 M€). Le Paris Saint-Germain est prêt à s’acquitter de ce montant et, par l’entremise de son directeur sportif, il a déjà pris contact avec le jeune entraîneur de 35 ans pour discuter des modalités de son contrat. Pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé. Néanmoins, le Portugais est d’autant plus tenté par le projet parisien qu’il connaît des difficultés relationnelles avec son président Daniel Levy sur la qualité du recrutement.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD, JULIEN LAURENS ET ARNAUD HERMANT

le Parisien
Varino
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Un contrat de cinq ans attend Digne à Paris

Les négociations pour l’arrivée de l’international U 20 Lucas Digne dans la capitale avancent. Le joueur de Lille et le club parisien en sont à discuter du contrat. Si la durée de l’engagement (cinq ans) semble arrêtée, le montant de la rémunération ne l’est pas. Un accord pourrait intervenir, autour de 200 000 € brut mensuel (contre 60 000 € actuellement) alors que l’entourage du défenseur latéral gauche a demandé plus. A 19 ans, Digne est un grand espoir du foot français et s’est déjà imposé en deux saisons en Ligue 1 comme une valeur sûre.

Si, entre le PSG et Digne, le dossier progresse, avec le Losc, les pourparlers n’ont pas débuté de façon sérieuse. Nasser al-Khelaifi a manifesté son intérêt à son homologue Michel Seydoux, notamment le 6 juin dernier à Roland-Garros. Mais depuis ce déjeuner, les deux clubs n’ont pas poussé plus loin les discussions. Le Losc demande 15 M€ pour ce phénomène, sous contrat dans le Nord jusqu’en 2017. Il y a des chances pour que le PSG négocie un prix légèrement inférieur. Lucas Digne, qui va disputer la Coupe du monde des - 20 ans en Turquie dans quelques jours, souhaite que son avenir soit tranché avant cette compétition.

A.H.



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Le PSG avance sur Villas-boas

Pour succéder à Carlo Ancelotti, en passe de rejoindre le Real Madrid, le PSG a désormais fait d’André Villas-Boas — AVB pour les intimes —, sa priorité, comme nous le révélions hier. Le technicien de Tottenham doit encore deux années de contrat au club anglais, mais il dispose d’une clause à 12 M€ environ s’il veut partir. « Les discussions avancent bien », confie un proche du dossier. Elles se sont poursuivies hier. Le Portugais de 35 ans possède un CV déjà étoffé avec Porto, Chelsea et Tottenham à son crédit. Pour rejoindre la capitale, AVB a un souhait : emmener dans ses bagages sa perle galloise, Gareth Bale, 24 ans en juillet, également courtisé par le… Real Madrid. Toutes compétitions confondues, l’ailier a disputé, cette saison, 53 matchs et inscrit 31 buts. Son prix ? 100 M€.

J.L. et A.H.

Le Parisien
Varino
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Les champions de l’attente

Quatre semaines après l’annonce par Carlo Ancelotti de sa volonté de départ, le PSG n’a toujours pas nommé son successeur. Désormais, l’option Leonardo est écartée et André Villas-Boas semble tenir la corde.


LE COMPTE À REBOUR Sest lancé. Dans quatorze jours, l’effectif du champion de France a rendez-vous au Camp des Loges pour la reprise de l’entraînement, du moins les joueurs qui n’auront pas été concernés par les rendez-vous internationaux de juin. Aucune certitude n’a encore filtré sur l’identité de celui qui emmènera le groupe en stage en Autriche trois jours plus tard.

De l’extérieur, l’impression peut être celle d’un tâtonnement paradoxal pour un club soutenu par Qatar Sports Investments, actionnaire aux moyens colossaux. Un club supposé attractif depuis ses recrutements spectaculaires des derniers mois (Ibrahimovic, Thiago Silva, Lavezzi, Lucas, Beckham) et rendu crédible, sportivement, par son titre en L 1 et sa présence en quarts de finale de la Ligue des champions après huit ans d’absence dans cette compétition. Dans l’environnement du PSG, une « grande confusion » est parfois décrite, presque un mois après le rendez-vous du 19 mai entre Carlo Ancelotti, Nasser al-Khelaïfi et Leonardo dans un hôtel proche du Trocadéro. Ce jour-là, l’entraîneur italien avait annoncé au président et au directeur sportif du club parisien son intention de rejoindre le Real Madrid, au moment où son contrat venait d’être automatiquement prolongé d’un an à la suite du classement du PSG sur le podium final de la L 1.

Dans les coulisses du club, en revanche, on préfère parler de « situation maîtrisée » . La longueur du processus est expliquée, entre autres, par la réaction froissée de Nasser al-Khelaïfi quand Ancelotti a manifesté son désir de partir, mais aussi par la lenteur du Real Madrid à se manifester concrètement auprès du PSG pour négocier les modalités de départ de l’Italien, dont le transfert devrait rapporter au club parisien entre 4 et 5 M€. Selon le quotidien madrilène Marca, José Angel Sanchez, le directeur général du Real, vient de se rendre à Doha, où Nasser al-Khelaïfi est de retour depuis quelques jours.

Tandis que Leonardo discute en Europe avec les possibles successeurs d’Ancelotti, le président du PSG s’apprête à opérer le choix final. Le dirigeant qatarien garde la main sur ce dossier à l’heure où le cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani se montre de plus en plus éloigné des questions liées au club parisien, le prince héritier étant en passe d’accéder aux responsabilités suprêmes de l’émirat.

Peu d’informations fiables sortent sur ce dossier de l’entraîneur à l’épilogue encore incertain. Hier, Carlo Ancelotti n’avait toujours pas reçu du PSG la garantie qu’il était autorisé à quitter le club. Une situation d’attente qui plonge parfois l’Italien dans une certaine nervosité. Seule certitude : quatre entraîneurs étrangers figurent désormais sur la dernière short-list en date du PSG. C’est de ce quatuor qu’un nom pourrait surgir cette semaine pour clore une période que Thiago Silva, le 8 juin, avait qualifiée de « pénible » et « sans beaucoup de certitudes pour l’avenir »

QUATRE NOMS… ET AVB PRESSENTI

Alors que le nom d’une bonne douzaine d’entraîneurs a été lié depuis un mois au PSG, de près ou de loin, le club se focalise aujourd’hui sur quatre dossiers : André Villas-Boas, Guus Hiddink, Michael Laudrup et, à un degré moindre, Fabio Capello. Parmi eux, le manager portugais de Tottenham, où il est sous contrat jusqu’en 2015, se dégageait, ce weekend, comme étant une piste chaude. L’ancien entraîneur de Porto dispose d’une clause libératoire à 12 M€, quatre fois supérieure à celle de Capello dans son contrat avec la Fédération de Russie. Mais l’une des questions reste de savoir si AVB, qui a toujours rêvé d’entraîner en Premier League, serait prêt à renoncer pour un contrat court. Le mois dernier, Rafael Benitez avait senti plus de confiance, sur la durée, du côté de Naples. La semaine dernière, Laudrup a repoussé une première offre du PSG portant sur un bail d’un an (avec une autre saison en option), signe que le club entend toujours regarder de près le marché des entraîneurs en 2014, et pas forcément pour le seul Arsène Wenger. Plus les jours passeront, plus Villas-Boas sera en position de force pour négocier un contrat d’au moins deux ans. Reste également à voir dans quelle mesure AVB, au caractère parfois rigide, s’entendrait avec Leonardo sur le recrutement. Ce domaine aura crispé les relations entre le directeur sportif et Ancelotti. Et il a probablement tué dans l’oeuf l’idée de voir arriver à Paris Roberto Mancini, peu enclin à partager ce type de responsabilités. Si le nom de Villas-Boas ressort désormais, c’est aussi parce que Guus Hiddink pourrait officialiser aujourd’hui sa décision de respecter sa prolongation automatique d’un an à l’Anji Makhatchkala. AVB plaît à un actionnaire en quête d’un jeu plus coloré, ce qui fut parfois le cas de Tottenham cette saison, surtout quand un certain Gareth Bale était en forme. Or le milieu offensif gallois (23 ans), sous contrat jusqu’en 2016, fait partie des talents surveillés par le PSG depuis plusieurs mois.

PENDANT CE TEMPS, LEO AVANCE SUR DIGNE

Fin mai, il était clairement l’option n° 1 pour succéder à Carlo Ancelotti. Désormais, l’hypothèse de voir Leonardo s’asseoir sur le banc est abandonnée. Le 30 mai, le directeur sportif a été suspendu neuf mois par la commission de discipline de la LFP pour avoir bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai), et même une réduction de cette sanction devant la commission d’appel de la FFF, le 3 juillet, n’inverserait pas la tendance.

Le maintien de Leonardo à son poste de directeur sportif n’est pas remis en cause. « C’est lui qui gère encore tous les dossiers » , affirme un agent de joueurs proche du club. L’une de ses priorités a été d’éviter que Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic cherchent à partir dans le sillage d’Ancelotti, ce qui fragiliserait considérablement la progression du PSG. Après avoir laissé filtrer des hésitations, le discours récent de ces deux joueurs suggère plutôt une stabilité. Du côté des arrivées, la signature de Lucas Digne (19 ans), le latéral gauche de Lille, est en passe de se concrétiser. Hier soir, la Voix du Nord annonçait un accord entre Digne et le PSG sur les conditions d’un contrat de cinq ans à 200 000 € brut par mois. Le montant de l’indemnité de transfert – le LOSC réclame 15 M€ – n’est pas encore réglé entre les deux clubs.

JÉRÔME TOUBOUL (avec D. D.)



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Paris veut prolonger Verratti mais…

DEMAIN à Jérusalem, Marco Verratti (20 ans) affrontera l’Espagne en finale de l’Euro Espoirs. Dans les jours qui suivront, sa situation avec le PSG pourrait s’éclaircir, alors que le Real Madrid reste positionné sur le milieu défensif italien depuis plusieurs semaines, en marge des discussions pour recruter Carlo Ancelotti (voir par ailleurs). Samedi dernier, interrogé par la RAI, l’ancien joueur de Pescara, transféré l’été dernier à Paris pour 11 M€ (+ 1,5 M€ de bonus), a affirmé sa volonté de « rester au PSG la saison prochaine » . Un club où il est attendu à l’entraînement peu avant le départ pour le stage en Suède (22-27 juillet).

Les dernières déclarations de Verratti visent à calmer le jeu dans une période où le joueur tient à rester focalisé sur la compétition qu’il dispute actuellement. Ce que le jeune Italien n’a pas dit, c’est qu’il y a un « si » à cette intention de ne pas quitter un club où son contrat expire en 2017. Cette condition s’attache à la revalorisation de ce contrat. En juillet dernier, Verratti a signé pour 850 000 € net d’impôts par an à une époque où il n’avait encore disputé que des matches de Serie B. Malgré quelques creux, il a été l’une des grandes révélations de la saison du champion de France (27 matches de L 1, 23 comme titulaire). Autre signe de son ascension, il affiche trois sélections en équipe d’Italie, avec laquelle il aurait probablement disputé la Coupe des Confédérations s’il n’y avait pas eu l’Euro Espoirs au programme. Conscient de la dimension qu’il a prise ces derniers mois, Verratti entend tripler, voire quadrupler son salaire.

Sa détermination est confortée à la fois par la grille salariale en vigueur au PSG – un joueur comme Grégory Van der Wiel y gagne environ 3 M€ net d’impôts par an – mais aussi par l’offre transmise par le Real : 4 M€ net annuels. Pour dénouer ce dossier un peu épineux, Leonardo a rendez-vous, en milieu de semaine, avec Donato Di Campli, l’agent de Verratti. En contrepartie d’une augmentation de salaire, le directeur sportif du PSG entendrait obtenir une prolongation du contrat du joueur. Dans le viseur de plusieurs clubs européens, le milieu italien n’acceptera sans doute pas un allongement de son bail parisien sans l’assortir d’une clause libératoire. Sa valeur sur le marché oscillerait aujourd’hui entre 20 et 25 M€. – J. T.

L'Equipe

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PSG : semaine décisive pour le nouvel entraîneur

Après une attente interminable, le dossier entraîneur devrait bouger cette semaine au PSG. Une forme d’optimisme règne en effet dans les couloirs du club où l’on espère un dénouement dans les deux sens : d’un côté le départ de Carlo Ancelotti au Real Madrid ; de l’autre la signature de son successeur. Dans ce domaine, c’est toujours le Portugais André Villas-Boas (AVB) qui tient la corde, même s’il doit encore deux ans de contrat à Tottenham. Le jeune technicien, 35 ans, se reposerait actuellement aux Bahamas. Les deux parties ont négocié tout le week-end. Echaudé par la disparition de ses pistes initiales (Wenger, Mourinho, Benitez), le PSG garde en réserve d’autres noms si la solution AVB devait capoter pour une raison ou une autre.

Il pourrait s’agir de Roberto Mancini (ex-Manchester City), mais vraisemblablement pas de Fabio Capello, le sélectionneur de la Russie, qui avait proposé ses services au club de la capitale il y a trois semaines. Il n’entre visiblement pas dans les plans de la direction parisienne.

Carlo Ancelotti, lui aussi, entrevoit le bout du tunnel. Selon plusieurs médias espagnols, il devrait être officiellement intronisé cette semaine comme technicien de la Maison blanche, en remplacement de José Mourinho, parti à Chelsea. L’Italien planche déjà sur les contours de sa future équipe depuis plusieurs jours.

ARNAUD HERMANT



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Bahebeck prêté à Valenciennes. Jean-Christophe Bahebeck (20 ans), attaquant du PSG prêté cette saison à Troyes, relégué, est prêté un an sans option d’achat à Valenciennes pour l’exercice 2013-2014.

le Parisien
Varino
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André Villas-Boas ne manque pas d’atouts

Même s’il n’était pas le premier choix des dirigeants, le portugais Villas-Boas a le profil pour réussir en tant qu’entraîneur du PSG.


Les négociations avec André Villas-Boas se sont poursuivies hier. Le choix du jeune technicien portugais peut interpeller quand on sait que le PSG visait initialement Wenger. Mais la signature de l’ex-coach de Porto, sous contrat avec Tottenham jusqu’en 2015, ne serait pas dénuée d’intérêt.

L'image et le style. André Villas-Boas est un jeune coach. A 35 ans, celui que l’on désigne sous l’acronyme AVB est entraîneur principal depuis seulement 2009, mais il jouit d’une réputation flatteuse. Son affiliation à José Mourinho, dont il a été l’adjoint pendant quatre saisons (2003-2007 et 2008-2009), et son passage remarqué à Porto où il a réalisé un quadruplé (championnat, Ligue Europa, Coupe et Supercoupe du Portugal) lui ont valu le surnom de Special Two. Paris a raté Mou, mais il est en passe d’attirer son héritier. En termes d’image, le PSG réaliserait donc un bon coup. AVB est aujourd’hui un entraîneur connu et reconnu. Dans la lignée de Mou, il présente bien et parle cinq langues : portugais, anglais, espagnol, italien et français, ce qui devrait faciliter son intégration. Lors de la conférence d’avant-match face à Lyon en Ligue Europa, AVB a parlé en anglais, mais il s’est permis de reprendre à trois reprises le traducteur en français.

Adepte du beau jeu. Depuis leur arrivée au PSG, en juin 2011, les propriétaires du PSG ont le souci de donner une identité de jeu au club de la capitale. C’était une des missions confiées à Ancelotti. Avec Villas-Boas, les dirigeants qatariens tiennent un entraîneur soucieux de bien faire jouer les formations qu’il dirige. « Sa caractéristique principale, c’est de mettre en place un pressing très haut pour empêcher et ensuite de faire confiance à ses attaquants » , raconte Christophe Lollichon, l’entraîneur des gardiens de Chelsea qui l’a côtoyé pendant huit mois. C’est ce qu’AVB avait réussi à faire à Porto avec brio, et la saison dernière avec Tottenham. Son passage à Chelsea est pour l’instant le seul échec.

Une expérience à parfaire. Sa courte carrière peut être un handicap au moment de prendre en main un club aussi complexe que le PSG. AVB sera-t-il suffisamment armé pour diriger un joueur au tempérament aussi trempé que Zlatan Ibrahimovic ? D’autant que son caractère rigide a pu lui jouer des tours lors de son passage à Chelsea, où il s’est notamment entêté à écarter Drogba pour faire jouer un Torres décevant. « Il a été à bonne école avec Mourinho, et quand il est arrivé à Tottenham, un club dur à gérer, il a réussi à réunir toutes les forces du club, rappelle Lollichon. C’est un bosseur, pointilleux, précis dans son travail. Il a l’habitude de mettre une certaine distance pour se protéger, mais, au fur et à mesure des années, il va devenir moins rigide. » En outre, son association avec Leonardo devrait fonctionner. A Tottenham, le Portugais réclamait un directeur sportif qu’il vient d’obtenir avec l’arrivée prochaine de Franco Baldini (ex-Roma).

FRÉDÉRIC GOUAILLARD (AVEC C. B. ET J. L.)



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POUR

« Il est jeune mais je lui vois un grand avenir »

Artur Jorge, ancien entraîneur du PSG


L’ancien entraîneur du PSG (de 1991 à 1994 et de 1998 à 1999) jette un regard protecteur sur son compatriote de 32 ans son cadet. « Aujourd’hui, le PSG est devenu une très grande équipe et Villas-Boas est capable de diriger les grandes équipes. Au final, ce sont les joueurs qui réalisent les grandes choses sur le terrain et AVB les trouvera à Paris. C’est un très jeune entraîneur mais je lui vois un grand avenir. Il en a la carrure. De toute façon, il faut avoir une bonne relation avec les joueurs, quel que soit l’âge. Avant, il fallait gagner quelque chose d’important pour se retrouver sur un banc. Désormais, c’est différent. Si on lui a donné des responsabilités dans des grands clubs comme Porto, Chelsea ou Tottenham, c’est qu’il a des qualités. Depuis qu’il a quitté Mourinho (NDLR : il a été son adjoint à Porto et à Chelsea), il a réussi une belle carrière. S’il a le bon discours, les joueurs suivront. Villas-Boas, c’est très fort. »



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CONTRE

« Est-il vraiment plus fort que les Français? »

Guy Roux, ancien coach d’Auxerre


Grand défenseur de la formation française, Guy Roux regrette que le PSG ne prospecte pas davantage sur le marché national. « C’est dommage de ne pas avoir songé à prendre un entraîneur français, à part Wenger bien sûr. Je ne connais pas bien Villas-Boas mais est-il vraiment beaucoup plus fort que des Français ? A force de chercher un coach étranger, on va tomber un jour sur un type incapable de s’adapter à la L 1. Il y a au moins dix entraîneurs français qui ont le niveau pour entraîner le PSG. Mais certains pensent que si un joueur coûte des dizaines de millions, il ne peut être dirigé que par un entraîneur étranger qui coûte cher. Ce n’est pas un hasard si les deux gros clubs qui veulent un entraîneur étranger, Monaco et le PSG, ont deux présidents étrangers. Pourtant, la formation française est une des meilleures. J’ai beaucoup de respect pour Ancelotti mais il n’a pas fait mieux que Kombouaré la première année… »



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L’agent de Chantôme nie un rendez-vous avec l’OM

Si Stéphane Courbis, l’agent de Clément Chantôme, a bien rencontré les dirigeants de l’OM, ce n’était pas ce week- end. « C’était il y a deux ou trois semaines, comme je le fais avec les 19 autres clubs de L 1 pour évoquer les différents joueurs que je représente. Heureusement, je n’ai pas que Clément Chantôme comme joueur » , a- t- il déclaré, réagissant à une information de « la Provence » parue hier et indiquant un récent rendez- vous entre les deux parties. Le conseiller de Chantôme n’a pas nié l’intérêt marseillais pour le milieu de terrain, actuellement en vacances à Saint- Martin et désireux de quitter le PSG cet été. « Mais il n’y a rien de concret, aucune proposition » , tient- il à préciser.

le Parisien
Varino
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Spurs confident of beating off PSG interest in Villas-boas

Tottenham Hotspur are confident André Villas-Boas will remain their head coach next season despite Paris Saint-Germain holding protracted talks with the Portuguese’s representative over a move to Parc des Princes.
Tottenham pense pouvoir conserver Villas-Boas malgré les discussions du PSG avec l'agent de l'entraineur.

The French champions are hoping they will finally secure a manager this week to allow Carlo Ancelotti, who steered the club to a first title in 19 years and the quarterfinals of the Champions League, and his backroom staff to join Real Madrid. PSG sounded out a number of possible replacements, including José Mourinho, Manuel Pellegrini, Walter Mazzarri and Guus Hiddink, but Villas-Boas has since emerged as their preferred candidate.
Le PSG espère pouvoir signer un entraineur cette semaine. Rappel de quelques pistes échouées. AVB est la piste principale désormais.

Tottenham finished fifth in the Portuguese’s first season at Spurs and Villas-Boas has two years to run on his contract. But his agent, Carlos Goncalves, spent the weekend talking with the PSG owner, Qatari Investment Authority, which has indicated it would be willing to meet a £10m release clause in the head coach’s contract. Villas-Boas has been on holiday in the Bahamas and has yet to indicate what his intentions are but Spurs believe their ambitious plans to revamp the squad will persuade him to remain at the club.
Il reste 2 ans de contrat au portugais. Son agent Carlos Goncalves a passé le week-end avec le propriétaire QIA (?), qui est prêt à payer la clause de GBP10M. AVB est au Bahamas () et n'a pas encore indiqué ses intentions. Les Spurs pensent que leur ambitieux plan de reconstruction le convaincra de rester.

Franco Baldini has already been recruited as technical director, an appointment Villas-Boas had championed and which will come into effect this month, and attempts at bolstering the side are ongoing. Spurs have bid £14.5m for the Brazil midfielder Paulinho, of Corinthians, who is also wanted by Internazionale, and are edging closer to securing his compatriot, Leandro Damião, from Internacional.

Their arrival would go some way towards complying with the head coach’s wishes for significant additions, expressed last month once Spurs had narrowly failed to qualify for the Champions League. The Tottenham chairman, Daniel Levy, is convinced such a show of strength will be enough to retain the 35-year-old.

Spurs will also attempt to trim their squad, with Fenerbahce having expressed a desire to sign Emmanuel Adebayor, whose first full campaign following a successful loan spell at White Hart Lane yielded only five league goals. The Togo forward cost around £5m from Manchester City and the club will seek a similar fee from the ambitious Turkish side, who have turned to Adebayor after being frustrated in their pursuit of Benfica’s prolific forward, Oscar Cardozo.
Rappel de quelques mouvements coté Tottenham qui devraient aider à convaincre le technicien de rester.

le très sérieux journal anglais The Guardian

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BAHEBECK À VALENCIENNES ? « EN BONNE VOIE ». – Actuellement en Turquie pour la Coupe du monde des moins de 20 ans, l’attaquant du PSG Jean-Christophe Bahebeck (20 ans) a confirmé hier que son prêt à Valenciennes « était en bonne voie ». « Mais ce n’est pas encore fait, il reste des détails à régler », a-t-il ajouté. – H. De.

l'Equipe
Tycoon
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Capello en pole

Cité comme un successeur potentiel à Carlo Ancelotti aux côtés de Guus Hiddink, Michael Laudrup et André Villas-Boas, Fabio Capello apparaît aujourd'hui comme le favori pour prendre les rênes du Paris-SG.
La venue de Fabio Capello au PSG pourrait être facilitée par la clause libératoire de 3 millions d'euros qui figure dans son contrat avec la Fédération russe. (L'Equipe)

A douze jours de la reprise de l’entraînement, le Paris-SG tient peut-être enfin son nouvel entraîneur. Selon nos informations, Fabio Capello apparaît désormais en pole pour succéder à Carlo Ancelotti toujours aussi déterminé à rejoindre le Real Madrid. Des quatre techniciens ciblés par le club de la capitale (Guus Hiddink, Michael Laudrup et plus récemment André Villas-Boas), Capello est l’un des rares à avoir toujours envoyé des signaux positifs au PSG, comme nous le révélions le 10 mai dernier. Il dispose d’une clause libératoire de 3 millions d’euros pour se libérer de son contrat avec la Fédération russe dont il est l’actuel sélectionneur.


L'équipe.fr
Heiji-sama
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Pourquoi Ancelotti signera au Real le 3 juillet

VOILÀ QUATRE SEMAINES que Carlo Ancelotti a annoncé au PSG, qui lui cherche toujours un successeur (voir L’Équipe du 17 juin), sa volonté de quitter le club. Dans quinze jours, le 3 juillet précisément, le technicien italien (54 ans) signera un contrat de trois ou quatre ans avec le Real Madrid et prendra la place de José Mourinho, parti à Chelsea. Dans la foulée, « Carletto » sera officiellement présenté au stade Santiago-Bernabeu.

Le Real se veut très tranquille dans cette affaire et ne souhaite surtout pas interférer dans les affaires internes du Paris-Saint-Germain. « C’est un club ami que nous respectons, à commencer par son président Nasser al-Khelaïfi », nous confiait hier un important dirigeant madrilène. C’est la raison pour laquelle personne, au sein du club espagnol, ne parlera d’Ancelotti, encore sous contrat avec Paris jusqu’en 2014, tant que le PSG n’aura pas annoncé le nom de son nouvel entraîneur. Une fois ce point réglé, les dirigeants merengue et parisiens se chargeront de finaliser l’accord pour le transfert de l’Italien (entre 4 et 5 M€) dans la capitale espagnole. Si la signature n’interviendra que le 3 juillet, c’est uniquement pour des raisons fiscales. Une démarche habituelle dans les clubs espagnols.

Comme le Real le fait toujours dès qu’un nouvel entraîneur ou joueur arrive en été, le contrat débutera après que 183 jours de l’année civile en cours sont passés. Ainsi, le taux d’imposition sur le salaire d’Ancelotti, que le club doit payer au fisc espagnol, passera de 52 % à 24 %. Une réduction considérable qui ne concernera que la première année de revenus mais qui représente quand même une économie non négligeable, au vu de la somme (entre 7 et 8 M€ annuels) que devrait toucher l’ancien technicien de Chelsea (2009-2011).


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Paris aperçoit… Capello

Tandis qu’André Villas-Boas est enclin à rester à Tottenham, Fabio Capello apparaissait sur le point, hier soir, de succéder à Carlo Ancelotti sur le banc du PSG.

C’EST UN FEUILLETON INTERMINABLE et parfois insaisissable, mais un feuilleton sur le point de trouver son épilogue, à douze jours de la reprise de l’entraînement des champions de France, au Camp des Loges. Hier soir, tandis que Carlo Ancelotti n’avait toujours pas reçu un bon de sortie officiel du PSG pour rejoindre le Real Madrid (voir par ailleurs), le club de la capitale s’activait sur la piste menant à un de ses plus prestigieux compatriotes : Fabio Capello.

L’actuel sélectionneur de la Russie se trouvait en Israël, la semaine dernière, pour assister à des matches de l’Euro Espoirs. Hier, jour où il célébrait ses soixante-sept ans, Capello se trouvait en Italie, où la présence de Leonardo, le directeur sportif parisien, se murmurait également. Les deux hommes se connaissent de longue date. En 1997-1998, lors de son retour sur le banc de l’AC Milan, après une saison au Real Madrid, Capello avait entraîné le Brésilien, fraîchement débarqué… du PSG.

Depuis quelque temps, il figure sur la short-list de quatre noms sur laquelle se sont arrêtés Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, et Leonardo, pour trouver un successeur à Ancelotti, déterminé à rejoindre Madrid à un an du terme de son contrat parisien. Aux côtés de Guus Hiddink (Anji Makhatchkala), Michael Laudrup (Swansea) et André Villas-Boas (Tottenham), Capello est le plus expérimenté et celui dont la réputation d’expert tactique est la plus établie. Sa probable venue est également facilitée par la clause libératoire de 3 M€ qui figure dans son contrat avec la Fédération russe, qui expire après la Coupe du monde 2014.

Fabio Capello est l’un des rares techniciens de renom à avoir adressé des signaux positifs au PSG depuis un mois, comme L’Équipe l’avait révélé le 10 mai dernier. Parmi les trois autres noms sur la liste parisienne, Hiddink a semblé profiter de l’intérêt parisien pour élargir son pouvoir en Russie, Laudrup est apparu froissé par la durée courte du contrat proposé par le PSG (un an + un an en option) et André Villas-Boas semble aussi ressortir en position de force, aujourd’hui, du côté de Tottenham.

L’ancien entraîneur de Porto, sous contrat à Londres jusqu’en 2015, peut quitter les Spurs en échange du paiement de sa clause libératoire (12 M€). Mais il reste profondément attaché au football anglais. Et il a reçu des garanties sur un recrutement estival ambitieux, malgré le transfert attendu de Gareth Bale. Un marché dont la dernière cible en date mène les Spurs au milieu axial Paulinho (24 ans, Corinthians), qui dispute actuellement la Coupe des Confédérations avec le Brésil.
Toujours un œil sur Wenger

Par son entourage, Capello, lui, a toujours semblé envoyer un feu vert au PSG pour approfondir les échanges. Le club parisien s’est longtemps montré hésitant, peut-être parce qu’on n’approche pas Capello pour lui proposer un contrat court. En Italie, hier, on assurait pourtant que l’ex-sélectionneur de l’équipe d’Angleterre ne se serait pas montré fermé à l’idée de venir pour un bail à la durée réduite. Alors qu’Arsène Wenger n’exclut pas de prolonger à Arsenal, où son contrat court jusqu’en 2014, le club parisien garde un œil sur le manager alsacien – qui ne devrait pas se positionner avant le début de l’hiver – mais aussi sur d’autres entraîneurs sur le marché dont le contrat s’achève dans un an.

Avec Capello, le PSG de Qatar Sports Investments s’apprête à ouvrir un nouveau cycle intéressant deux ans après l’achat du club. Au passage, sa nomination mettrait sans doute un terme aux états d’âme de cadres tels que Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic. Ce dernier a toujours vu en l’Italien – qui fut son entraîneur à la Juventus (2004-2006) – l’un des meilleurs techniciens avec qui il ait travaillé.


L'equipe du 19/06.
Jonath
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Le dossier du futur entraîneur du PSG a sans doute connu, hier, une avancée décisive. Le dénouement est imminent. On en veut pour preuve le retour précipité de Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, à Paris. Dès son arrivée, ce dernier a d’ailleurs multiplié les réunions dans un hôtel de la ville.
Après avoir passé plusieurs jours en Espagne, Leonardo était également présent dans la capitale.

En pole, ces derniers jours, pour remplacer Ancelotti, le Portugais Andres Villas-Boas (35 ans), en poste à Tottenham, a, semble-t-il, décliné l’offre parisienne. Pour quelles raisons ? Il est encore difficile de le dire. Mais dans l’entourage du coach des Spurs, on confirmait cette tendance forte. La solution de rechange du PSG s'appelle désormais Fabio Capello.

Un contrat d’un an ?

Quand la question de la succession d’Ancelotti a commencé à se poser avec acuité, peu après la mi-mai, son compatriote italien ne réunissait pourtant pas les suffrages des décideurs parisiens. Il était jugé trop vieux et difficilement disponible en raison de son engagement avec la Russie. Les choses ont évolué ces dernières heures. Peut-être aussi à la faveur du refus de Villas-Boas.

Pierfilippo Capello, le fils de Fabio, avocat de profession, qui est aussi son agent, se trouvait bel et bien hier soir à Paris. Ce n’est évidemment pas anodin. Sa présence laisse entendre que son père va, sauf retournement de situation, répondre favorablement aux sollicitations du club champion de France.

Clin d’oeil du destin, Capello a fêté hier à Pantelleria, une île de Sicile, ses 67 ans. Le PSG offrirait un joli cadeau d'anniversaire à celui qui est, pour l’heure encore, sélectionneur de la Russie. L’ancien coach de la Juventus ou du Real Madrid va naturellement abandonner ses fonctions à la tête de cette sélection pourtant bien partie pour se qualifier pour le Mondial brésilien dans un an. Paris serait prêt à payer 3M€ à la fédération russe en guise d’indemnisation, à savoir le montant de la clause libératoire du technicien transalpin.

Selon différentes sources, Capello pourrait s’engager pour un an avec une année supplémentaire en option. Ces détails n’ont toutefois pas encore été réglés. Mais en portant son choix sur un entraîneur de renom, Paris sauve la face. Capello présente en effet un palmarès où figurent notamment une Ligue des champions (1994) remportée avec l’AC Milan mais aussi neuf titres de champions gagnés en Italie ou en Espagne. Si son arrivée se confirme, le départ d’Ancelotti au Real Madrid sera acté dans la foulée.

Leonardo, le directeur sportif du PSG, et son adjoint, Olivier Létang, ont fait part lundi au représentant de Mamadou Sakho de leur souhait de faire signer un nouveau bail au défenseur central, sous contrat jusqu’en 2014.


Le Parisien
Heiji-sama
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Paris, un vide sur le banc…

Mardi soir, Fabio Capello semblait proche de devenir le nouvel entraîneur parisien. Hier, les négociations ont achoppé. À onze jours de la reprise, le flou s’épaissit autour du champion de France.

QUINZE ANS APRÈS une première tentative avortée, Paris voit de nouveau s’éloigner la silhouette de Fabio Capello, considéré comme l’un des plus grands entraîneurs européens de ces vingt dernières années. La distance s’est creusée dès 13 h 40 hier, au moment où Pierfilippo Capello, le fils (et avocat) du technicien italien, quittait le Parc des Princes après une discussion avec Leonardo. « C’était un rendez-vous fixé depuis longtemps. Avec Leo, on se connaît depuis quinze ans. On est amis. On n’a parlé de rien d’autre que de joueurs et d’autres choses. On n’a même pas commencé à négocier pour Capello. »

Une version qui joue un peu avec la réalité mais qui, sur le fond, esquissait une tendance incontestable au fil des heures : lié jusqu’en 2014 avec la Fédération de Russie, Fabio Capello – qui a fêté avant-hier ses soixante-sept ans – tentera toujours, à la rentrée, de qualifier sa sélection pour la Coupe du monde brésilienne (du 12 juin au 13 juillet 2014). En fin de journée, l’employeur de l’Italien enfoncera même le clou dans un communiqué. « La Fédération russe de football rappelle que l’entraîneur est sous contrat jusqu’à la fin de la phase finale de la Coupe du monde 2014. La Fédération est satisfaite du travail réalisé par le sélectionneur, qui respectera les modalités et les conditions de son contrat jusqu’à son terme. » Ce que ce communiqué ne dit pas, c’est que la clause libératoire qui figure dans le contrat russe de Capello – 3 M€ – n’est pas si facile à activer, selon des proches du dossier.

No comment côté PSG. Comme de Leonardo, le directeur sportif, qui n’a pas souhaité réagir, en fin d’après-midi, lorsqu’il quitta le siège du club parisien. Comme de Nasser al-Khelaïfi, le président, rentré de Doha, où il avait pourtant prévu de passer la semaine, signe que le dirigeant qatarien espérait finaliser hier un dossier devenu de plus en plus épineux un mois après l’annonce par Carlo Ancelotti de sa volonté de rejoindre le Real Madrid. En l’état, à désormais onze jours de la reprise de l’entraînement, l’ex-manager de Chelsea est supposé contractuellement assurer les séances (voir par ailleurs), lui dont le contrat a été prolongé automatiquement jusqu’au 30 juin 2014 (*)...

Dans les coulisses du club,

l’exaspération gagne

Pierfilippo Capello ayant regagné Milan hier en fin de journée, aucun nouveau rendez-vous ne semble programmé aujourd’hui. La piste Capello semble donc en passe de se conjuguer définitivement au passé, alors que les autres options sur la short-list du club champion de France – André Villas-Boas (Tottenham), Guus Hiddink (Anji Makhatchkala) et Michael Laudrup (Swansea) – sont celles d’entraîneurs aujourd’hui enclins à rester auprès de leur équipe actuelle, l’intérêt du PSG ayant même pu leur servir à accroître leur poids en interne.

Le très probable échec de la solution Capello semble découler en priorité du veto ferme opposé par la Fédération russe dans un dossier suivi d’un œil au plus haut niveau de l’État. Un aspect controversé tient à la durée du contrat proposé à Capello. Récemment, Rafael Benitez et Michael Laudrup s’étaient montré froissés par la démarche d’un club tentant de les attirer à Paris avec un contrat court. Capello se serait montré moins rigide sur cet aspect, mais le veto de la Fédération russe a rendu cette question presque périphérique.

Dans les coulisses du PSG, on ne parle plus désormais de « situation maîtrisée », un discours encore en cours le week-end dernier. Hier, on admettait plutôt l’idée d’une situation devenue, sinon inquiétante, du moins exaspérante. La marge de manœuvre du club se retrouve aujourd’hui réduite par son timing discutable dans la gestion de ce dossier. Le PSG a notamment trop attendu, fin mai, le positionnement (prévisible) d’Arsène Wenger pour se lancer dans la quête d’un entraîneur. Le manager français d’Arsenal, en poste depuis 1996 et qui a décidé de rester à Londres au moins jusqu’à la fin de son contrat en 2014, était la priorité des dirigeants. L’espoir de sa venue prochaine reste une des raisons pour lesquelles ils proposent aux autres candidats un contrat de courte durée.

Aujourd’hui, le constat est celui d’un PSG plus riche que réellement attractif ou efficace dans ses démarches. Un PSG dont l’image, dans le milieu du foot européen, est celle d’un club où l’entraîneur doit savoir cohabiter avec Leonardo et gérer l’exigence parfois volcanique de son actionnaire. Paris n’a pas suffisamment anticipé l’hypothèse du départ d’Ancelotti, misant trop sur ses approches vaines, depuis plusieurs mois, auprès de José Mourinho et d’Arsène Wenger. Et il n’a jamais donné l’impression d’avoir identifié une cible idéale pour manager Ibrahimovic et consorts.

Un peu déboussolé par la détermination d’Ancelotti à partir, le PSG, depuis, échoue parce qu’il propose des contrats très courts, peu valorisants pour ceux qui les reçoivent, ou parce qu’il drague des entraîneurs sous contrat, trop durs à libérer. En 2011, Paris avait peiné avant de trouver le patron de sa politique sportive qu’est devenu Leonardo. En 2012, il avait également eu du mal à attirer un grand avant-centre, jusqu’à la signature de Zlatan Ibrahimovic. En 2013, c’est sa recherche d’un entraîneur qui ressemble à un accouchement dans la douleur.

JÉRÔME TOUBOUL (avec A. C.)


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Les joueurs s’interrogent

Les Parisiens sont désorientés par la situation de leur club à onze jours de la reprise.

LE FLOU qui entoure le nom du futur entraîneur au PSG suscite des réactions contrastées parmi les joueurs parisiens, selon leur profil et leur avenir au sein du club parisien. Il y a ceux qui, ravis d’avoir perçu leur prime de champion (400 000 euros), profitent surtout de leurs vacances, sans état d’âme. Il y a ceux qui, comme Kévin Gameiro et Clément Chantôme, sont candidats au départ et surtout préoccupés par le nom de leur prochain club. Il y a aussi ceux qui, comme Mamadou Sakho, balancent entre un éventuel transfert et une possible prolongation, selon le nom du successeur de Carlo Ancelotti. Mais, globalement, c’est un sentiment d’incompréhension, de dépit, voire de catastrophe, qui domine. « On a déjà perdu un grand entraîneur et là, ne pas savoir, oui, c’est chiant », lâche un cadre du vestiaire. « C’est la grosse m… » , ajoute un autre. Zlatan Ibrahimovic, lui, déplore toujours le départ de Carlo Ancelotti. Il ne comprend pas ce scénario qui flirte avec l’ubuesque à onze jours de la reprise. Cette attente commence à peser sérieusement, même si la star suédoise, comme tous les autres internationaux du groupe parisien, disposera de jours de vacances supplémentaires. Pour certains joueurs, cette situation bancale ne renvoie pas l’image d’un immense professionnalisme à la tête de leur club. Et l’échec des négociations avec Fabio Capello hier n’a fait que renforcer ce scepticisme. – A. C.


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Pendant ce temps, Makelele a prolongé…

AU MOMENT où il traverse une période incertaine pour l’avenir de son banc, le PSG n’aura pas un staff technique complètement inédit la saison prochaine. En fin de contrat au 30 juin, Claude Makelele (40 ans) vient de prolonger jusqu’en 2015, avec option pour une saison supplémentaire. L’ancien capitaine du PSG, qui avait fini sa carrière à Paris (entre 2008 et 2011), a toujours été apprécié de Nasser al-Khelaïfi, le président du club.

Nommé adjoint de Carlo Ancelotti, le 1er janvier 2012, il a souvent été considéré comme une passerelle entre l’entraîneur et la frange française du vestiaire. Son passé de grand joueur en a fait également un homme respecté d’un cadre étranger comme Zlatan Ibrahimovic, avec lequel l’ancien milieu défensif de Chelsea échange en anglais. À ce poste, il a également influé, ces derniers mois, dans la progression sensible de Blaise Matuidi, présenté comme son successeur lors de son arrivée au PSG, en juillet 2011.

Alors qu’il passe ses diplômes d’entraîneur, Makelele ne possède pas encore le DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel) qui lui permettrait d’entraîner un club de L 1. Mais rien n’empêcherait a priori le PSG de lui confier l’animation des séances et le management du groupe au quotidien si le dossier de la succession d’Ancelotti devait continuer à s’enliser. En novembre 2011, au moment où Antoine Kombouaré s’était retrouvé fortement menacé, Nasser al-Khelaïfi lui avait même proposé le poste. À l’époque, « Make », qui entamait une reconversion un peu floue à la direction sportive du club, avait refusé. De retour sur les terrains depuis un an et demi, il ne s’estimerait pas encore prêt pour assumer la fonction d’entraîneur du PSG. – J. T.


L'equipe du 20 juin.
Varino
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Capello plonge le PSG dans l’impasse

Football/PSG. Fabio Capello, bloqué par son contrat avec la Fédération russe, a décliné l’offre parisienne. Il devient urgent de trouver un entraîneur.


Cela dure maintenant depuis un mois ! Le 19 mai, Carlo Ancelotti a fait part, de vive voix, à Nasser al-Khelaifi de son souhait de quitter le club parisien pour le Real Madrid. Après avoir essuyé plusieurs refus, la direction du PSG pensait bien, mardi soir, toucher au but avec Fabio Capello (voir nos éditions d’hier). Un optimisme certain prévalait chez les décideurs. L’arrivée dans la capitale de Pierfilippo Capello, fils et agent du sélectionneur de la Russie, laissait penser à une conclusion rapide. Sa venue dans la capitale devait permettre de régler les détails d’un accord et d’officialiser la nomination de son père au poste d’entraîneur du PSG.

Mais après une réunion matinale au Parc des Princes, les négociations se sont achevées subitement hier en début d’après-midi. Le fils Capello a même repris l’avion pour Milan sur le coup de 18 heures.

Ce nouvel échec, après ceux essuyés avec Benitez, Hiddink ou Villas-Boas, interpelle. Le PSG n’a pas souhaité communiquer sur le sujet. Dans l’entourage du coach italien, on mettait en avant une raison majeure : les difficultés rencontrées pour le libérer de son contrat avec la Fédération russe. Outre une clause à 3 M€ que la direction parisienne était prête à payer, le sélectionneur devait respecter un préavis de 90 jours avant de pouvoir partir. A onze jours de la reprise de l’entraînement, ce délai se révélait rédhibitoire pour Paris. « Nous sommes satisfaits du travail réalisé par le sélectionneur, qui respectera les modalités et les conditions de son contrat jusqu’à son terme (NDLR : à la fin du Mondial 2014) », a sobrement commenté hier la Fédération russe dans un communiqué.

Rijkaard, une alternative sérieuse

Après avoir négocié avec Villas-Boas en tout début de semaine, le PSG, confronté au refus du Portugais (lire ci-dessous), s’était donc tourné vers Capello. Contrairement aux déclarations de Pierfilippo Capello à sa sortie du Parc des Princes, le rendez-vous avec Leonardo n’avait pas été calé de longue date. Il a été monté en hâte mardi après-midi, l’agent italien ayant réservé son billet d’avion le jour même vers 16 h 30.

Dans l’esprit des responsables parisiens, Capello, attendu lundi au Brésil à la tête d’une délégation russe pour assister à la fin de la Coupe des Confédérations, n’était pas une priorité. Pour eux, son âge (67 ans) et le fait qu’il n’ait pas dirigé de club depuis 2007 — date de son licenciement du Real — représentaient des handicaps non négligeables.

Paris va donc devoir explorer une autre voie. Les recours, il est vrai, ne sont pas légion mais, à la direction sportive du club, on ne se montrerait pas si inquiet que cela. Hier, les noms de Franck Rijkaard et de Roberto Mancini ont recommencé à circuler et constituent des pistes très sérieuses. Les profils de ces deux techniciens sont séduisants. Ils ont connu le succès avec le FC Barcelone et l’Inter Milan et savent gérer les ego. Sans club actuellement, peuvent-ils être séduits par le projet parisien ? Même pour un bail d’un an ? Ce paramètre refroidirait l’ancien coach de Manchester City, mais pas forcément le Néerlandais, qui serait du coup une alternative sérieuse.

Ensuite, il existe encore les solutions incarnées par Marco Van Basten et Laurent Blanc. L’ex-entraîneur de Bordeaux a rencontré Nasser al-Khelaifi fin mai. Mais depuis, il n’a pas eu de nouvelles. Une certitude aujourd’hui : le temps presse pour trouver un remplaçant crédible à Ancelotti.

ARNAUD HERMANT



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Pourquoi Villas-boas a (aussi) dit non

Il était devenu la priorité du PSG. Celui à qui les champions de France étaient prêts à quasiment tout accorder. Et pourtant, André Villas-Boas, 35 ans, actuellement en poste à Tottenham, a décliné l’offre de Paris. Pour au moins trois raisons.

L’ombre de Wenger

Le PSG a, dans un premier temps, proposé un contrat de trois ans à Villas-Boas avant de revenir à la charge avec une quatrième année supplémentaire. Le salaire proposé était astronomique. Il aurait fait, selon des sources concordantes, d’AVB l’un des trois entraîneurs les mieux payés au monde. Mais malgré cela, le Portugais a toujours senti au-dessus de lui l’ombre d’Arsène Wenger, priorité des propriétaires du PSG pour l’été 2014. Cela rendait le poste trop instable à son goût.

La loyauté envers Tottenham

Les discussions entre le PSG et Carlos Goncalves, l’agent d’AVB avec lequel Leonardo entretient d’excellents rapports, ont duré plusieurs jours. Bénéficiant d’un chèque en blanc pour le recrutement, le technicien lusitanien s’est montré séduit par le projet du PSG. Mais Villas-Boas, heureux à Londres, s’est senti redevable envers Daniel Levy, le président de Tottenham. Ce dernier lui a, en effet, tendu la main l’été dernier, cinq mois après son éviction sans ménagement de Chelsea. Sa loyauté a pris le pas sur son ambition.

Une question d’image

Quitter Tottenham après une seule saison, comme il l’avait déjà fait à l’Academica de Coimbra (20092010), à Porto (2010-2011) puis à Chelsea (juin 2011 à mars 2012), aurait pu écorner l’image du Portugais. Il aurait pu être rangé ensuite dans la catégorie des mercenaires. Il en avait conscience. Il a, pour une fois, préféré la continuité au changement. La nomination de son ami Franco Baldini, ancien adjoint de Fabio Capello à la tête de la sélection anglaise, comme directeur sportif des Spurs a fini de le convaincre.



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Le dossier Digne en stand-by

Pour quelques jours au moins, le PSG est un club en état de paralysie. Incapables pour le moment de régler la succession de Carlo Ancelotti, les dirigeants parisiens se retrouvent en situation délicate sur le marché des transferts. Comment en effet présenter aux recrues potentielles un projet sportif sérieux sans entraîneur clairement identifié pour la prochaine saison ? Cette crise de management a également des répercussions sur la concrétisation d’un transfert déjà arrangé, celui de Lucas Digne, 19 ans, l’arrière gauche du Losc. Selon des sources internes au club nordiste, Lillois et Parisiens sont déjà tombés d’accord depuis la semaine dernière sur le montant du transfert : 15 M€. Le joueur a même accepté les conditions salariales proposées par le PSG. Mais, toujours selon des hauts dirigeants du Losc, le transfert de Digne doit encore être avalisé par le futur entraîneur parisien. Du coup, rien ne bouge.

le Parisien
Varino
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UN PROBLÈME, TROIS QUESTIONS

La piste Leonardo sera-t-elle relancée ?

CETTE OPTION avait été abandonnée, ces derniers jours, par le PSG. Mais, dans une situation extrême, si aucune solution n’était trouvée, elle pourrait retrouver du sens. La possibilité de voir le directeur sportif du club en devenir l’entraîneur avait été imaginée à l’annonce du départ de Carlo Ancelotti, le mois dernier. Mais la suspension de neuf mois de banc de touche et de toutes fonctions officielles infligée par la commission de discipline de la LFP, le 30 mai, à Leonardo pour avoir bousculé l’arbitre Alexandre Castro, après PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai), l’avait rendu très complexe àmettre en oeuvre. Le Brésilien passera devant la commission supérieure d’appel de la FFF le 3 juillet. Mais cela ne devrait guère changer la donne. Pourtant, compte tenu de l’urgence, la piste Leo pourrait bel et bien être relancée. Avec Claude Makelele sur le banc le temps de sa suspension ?

Carlo Ancelotti peut-il diriger l’entraînement le 1er juillet ?

DANS ONZE JOURS, l’entraînement reprendra au camp des Loges. Avec Carlo Ancelotti dans le rôle du technicien ? L’Italien, actuellement à Londres, où il attend toujours sa lettre de sortie, ne l’envisage pas. Le « Mister », qui attend d’être libéré par le PSG pour pouvoir s’engager avec le Real Madrid, s’impatiente mais n’est pas inquiet. Il reste convaincu que sa situation va se décanter dans les jours à venir. Mais, vu l’inquiétude qui gagne par moments les dirigeants parisiens, certains habitués du club n’écartent pas la possibilité que Nasser al-Khelaïfi le force à accueillir les joueurs le 1er juillet. Même si ce scénario paraît peu probable et ne ferait sans doute qu’envenimer la situation, il n’est pas totalement à exclure non plus.

Le PSG a-t-il encore le choix ?

PARMI LES ENTRAÎNEURS étrangers libres sur le marché, Paris peut encore explorer plusieurs profils. Sur la liste des techniciens aujourd’hui sans contrat, on trouve notamment l’Italien Roberto Di Matteo, écarté de Chelsea en cours de saison, les Néerlandais Franck Rijkaard et Marco Van Basten ou le Brésilien Zico. L’Argentin Marcelo Bielsa, parti récemment de l’Athletic Bilbao, serait, lui, proche de s’engager avec Santos. L’Espagnol Luis Aragones est disponible, mais le technicien, champion d’Europe en 2008, n’a plus entraîné depuis son passage à Fenerbahçe en 2009. Et il aura soixante-quinze ans en juillet. Roberto Mancini, lui, a tout d’une cible évidente depuis son limogeage de Manchester City, en fin de saison. Mais l’Italien n’envisagerait pas de rejoindre le PSG, son entente avec Leonardo étant plus qu’incertaine. Côté français, Laurent Blanc est toujours à la recherche d’un club. Clin d’oeil, Antoine Kombouaré, limogé par le PSG en décembre 2011, l’est aussi. Le Belge Éric Gerets, lui, est lié à un club, Lekhwiya au Qatar, mais l’ancien entraîneur de l’OM (entre 2007 et 2009) a déjà été sondé trois fois par l’entourage du prince Tamim au sujet du PSG. – A. C.



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Monaco et Capoue, ça discute

ÉTIENNE CAPOUE est actuellement en vacances aux États-Unis, à Miami. Le milieu défensif toulousain va rentrer aujourd’hui ou demain et il y aura peut-être quelques bonnes nouvelles pour lui. Son agent, Mino Raiola, et Monaco seraient entrés en phase de négociations pour le transfert du Toulousain (24 ans, sous contrat jusqu’en 2015). Le TFC est vendeur à hauteur de 15M€ et il fait partie des rares clubs de Ligue 1 à entretenir d’excellentes relations avec les dirigeants monégasques. « Son actionnaire est russe et cela encourage les fantasmes de certains, avait déclaré, début juin, Olivier Sadran, le président toulousain, sur les avantages fiscaux du club de la Principauté. Il faut arrêter d'agresser ce club, ceux qui font cela
ne sont pas bien malins. Il faut se comporter comme des gentlemen car il y a moyen de s'entendre si on prend le temps de s'écouter. » Il y a aussi moyen de faire du business. Dans l’entourage de Capoue, on se montrait néanmoins prudent, hier, sur l’issue de ce dossier. En Premier League, Everton, déjà intéressé en janvier dernier, n’aurait pas lâché l’affaire. Avec le Paris-SG, où le nom de l’international français (6 sélections) a circulé depuis quelques mois, les choses sont rendues plus difficiles tant que le club n’a toujours pas trouvé son nouvel entraîneur. Mais Paris reste une piste crédible aux yeux de certains proches du dossier. – V. G., B. Gh.

l'Equipe (suite)
Another
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Rijkaard refuse à son tour

Vingt-quatre heures après le refus de Fabio Capello de succéder à Carlo Ancelotti, c'est au tour de Frank Rijkaard de faire savoir qu'il n'était pas intéressé par la place d'entraîneur du PSG. L'ancien coach du FC Barcelone est pourtant libre puisqu'il a été limogé en janvier dernier de son poste de sélectionneur de l'Arabie Saoudite. Selon son agent, Rijkaard souhaite prendre une année sabbatique.


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Varino
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Au bout du tunnel... Blanc !

Après plusieurs échecs, le PSG a activé hier la piste menant à Laurent Blanc pour succéder à Carlo Ancelotti. Une option loin d’être prioritaire, mais désormais privilégiée.


LA SOLUTION POURRAIT DONC être bleu-blanc-rouge. Dans sa quête migraineuse d’un entraîneur d’envergure susceptible de remplacer Carlo Ancelotti, en partance pour le Real Madrid, le PSG s’est désormais tourné vers Laurent Blanc, sans fonction depuis la fin de son expérience comme sélectionneur de l’équipe de France (juillet 2010-juin 2012). Aucun accord n’avait été officialisé hier soir, mais des discussions ont été menées dans la journée entre Leonardo et Jean-Pierre Bernès, l’agent de l’entraîneur, vingt-quatre heures après le rendez-vous, au Parc des Princes, entre le directeur sportif du PSG et Pierfilippo Capello, le fils et avocat de Fabio Capello.

Ce jeudi, le nom de l’entraîneur italien aura continué à alimenter des spéculations, malgré le blocage du dossier avancé par Capello fils, dès mercredi, après un veto de la Fédération russe, avec laquelle Capello père est sous contrat jusqu’à la Coupe du monde 2014. En Russie, l’ex-entraîneur de l’AC Milan éprouverait, ces derniers temps, des difficultés à se faire payer l’intégralité de son contrat. Au-delà de son cas personnel, il serait contrarié de voir son staff se retrouver également dans une situation inconfortable. Ce conflit en coulisses pourrait expliquer les appels du pied adressés indirectement par Capello au PSG dès le mois de mai, malgré la position intéressante de la Russie dans les qualifications pour la Coupe du monde.

Du côté de Qatar Sports Investments, l’éloignement du prestigieux Capello a provoqué un agacement. À désormais dix jours de la reprise de l’entraînement, au Camp des Loges, le nouveau champion de France tient à éviter le scénario catastrophe d’une séance sans entraîneur ou, au pire du pire, dirigée par un Carlo Ancelotti que Paris a pris soin de ne pas libérer de sa dernière année de contrat tant qu’il n’aura pas recruté son successeur. Même si le cheikh Tamim, en passe de succéder à son père au sommet de l’émirat, a pris de plus en plus de distance avec les affaires footballistiques, le Qatar sait que cet épisode brouille quelque peu l’image de son club.

Pour le président Nasser al-Khelaïfi, rentré précipitamment de Doha en début de semaine, comme pour Leonardo, qui avait rencontré moins d’épines pour attirer Carlo Ancelotti, en décembre 2011, le temps presse. Les deux dirigeants espèrent désormais finaliser la moins mauvaise solution avant la fin de la semaine, à défaut d’avoir trouvé la meilleure, et refermer alors le long chapitre des dossiers inaboutis, ceux de Mourinho, Wenger, Benitez, Pellegrini, Mancini, Hiddink, Laudrup, Villas-Boas, Capello... jusqu’à un Frank Rijkaard brièvement sondé, hier, mais qui préfère encore se tenir à distance à la suite de son expérience comme sélectionneur de l’Arabie saoudite. Entre donc en scène un certain Laurent Blanc. Disparu du paysage depuis l’élimination des Bleus en quarts de finale de l’Euro contre l’Espagne (0-2, le 23 juin 2012, à Donetsk), l’ancien sélectionneur s’était exprimé dans L’Équipe, le mois dernier, pour dévoiler son ambition de retrouver un banc cet été. Un signal longtemps resté lettre morte, à l’exception d’une proposition concrète de l’AS Rome, au début du mois, avant que le club italien ne penche pour l’option Rudi Garcia (Lille).

Il pourra compter sur les conseils... d’Antoine Kombouaré

Dans la première quinzaine de juin, Laurent Blanc affirma que cette piste romaine avait été son seul contact réel, démentant implicitement certaines rumeurs qui, dès la fin du mois de mai, accolaient son nom au banc parisien. L’hypothèse Blanc était toujours improbable en fin de semaine dernière quand Paris espérait encore extraire le successeur d’Ancelotti d’une short-list de quatre noms, tous étrangers (Villas-Boas, Hiddink, Laudrup, Capello).

Le football reste un art terriblement imprévisible, mais, avec Blanc, Paris reculerait d’un, voire de plusieurs crans en termes de vécu et de management des stars. Quand « Carletto » débarquait dans la capitale du haut de ses huit saisons sur le banc de l’AC Milan, marquées par deux victoires en Ligue des champions (2003, 2007) et suivies par deux années comme manager de Chelsea (2009- 2011), « Lolo » arriverait avec un CV affichant un début de carrière en 2007 et « seulement » un titre de champion de France (2009) et une Coupe de la Ligue (2008) avec Bordeaux, avant une expérience mitigée en équipe de France.

Du bon côté de la balance émerge le goût prononcé, chez Blanc, d’un style offensif léché, presque d’un idéal » barcelonais, ce modèle qui a toujours fait rêver l’actionnaire qatarien. Même s’il est plus taiseux qu’Ancelotti, le Cévénol a cependant toujours trouvé un équilibre dans sa gestion des groupes en mettant en avant le rôle de son adjoint, Jean-Louis Gasset. Déjà passé par le PSG lors du retour sur le banc de Luis Fernandez (décembre 2000-mai 2003), Gasset viendrait avec sa grande connaissance du football et sa gouaille souvent appréciée des joueurs, du moins ceux qui maîtrisent les facettes colorées de la langue de Molière. Le staff de Blanc compterait aussi sur la présence de Claude Makelele, qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2015. Sous Ancelotti, l’ancien capitaine du PSG a rodé un rôle de passerelle entre les composantes française et étrangère du vestiaire.

Pour accélérer sa découverte du contexte parisien, Blanc pourrait aussi compter sur les conseils d’un de ses meilleurs amis, un certain Antoine Kombouaré. Un an et demi après l’éviction aussi sèche que prévisible du Kanak, ce PSG aux ambitions mondiales pourrait donc confier de nouveau les clés de son effectif à un Français. Pour goûter à cette lumière inespérée du PSG, Blanc tiquerait moins que d’autres sur la durée courte du contrat que le club privilégie depuis un mois, dans l’espoir d’attirer Arsène Wenger ou un autre « monstre » en 2014. Au passage, dans sa dernière interview accordée à L’Équipe, le Gardois avait souligné qu’il n’était pas un fan des échanges téléphoniques avec sa hiérarchie. À Paris, il en ira de ses intérêts de forcer un peu sa nature...

JÉRÔME TOUBOUL et DAMIEN DEGORRE

l'Equipe
Varino
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PARIS, MARIAGE BLANC

Le PSG va officialiser, en début de semaine, la nomination de Laurent Blanc au poste d’entraîneur. Une arrivée qui ouvre à Paris un cycle inattendu. Et a priori d’une durée de un an.

Après avoir rêvé aux plus grands noms de managers du football européen pour succéder à Carlo Ancelotti, le PSG s’apprête à annoncer un accord avec Laurent Blanc, une option que le club parisien excluait encore totalement en début de semaine. Libre depuis la fin de son contrat comme sélectionneur de l’équipe de France, au lendemain de l’Euro 2012, l’ancien international doit signer pour deux ans, mais la deuxième saison pourra faire l’objet d’une résiliation à l’amiable.


TOUT RAMÈNE décidément Laurent Blanc à Clairefontaine. L’an passé, au début du mois de juin, il avait alors quitté le Centre technique national pour s’envoler avec les Bleus vers l’Ukraine et un Euro 2012 qui s’achèvera dans la grisaille d’un quart de finale perdu face à l’Espagne (0-2). Le 1er juillet prochain, c’est au « Château » que l’ancien défenseur champion du monde (1998) et d’Europe (2000) accueillera une partie de l’effectif parisien – les joueurs non concernés par les matches internationaux de juin –, alors que le Camp des Loges devrait rester en travaux jusqu’en août.

C’est mardi, au plus tard mercredi, que le PSG devrait officialiser l’arrivée du « Président ». Ce délai ne signifie pas que surviendra, dans l’intervalle, un énième rebondissement dans le feuilleton de l’après-Ancelotti. Un feuilleton entamé le 19 mai, le jour où l’Italien annonçait à Nasser al-Khelaïfi, le président du club, et à Leonardo, le directeur sportif – qui le savait déjà – qu’il entendait rejoindre le Real Madrid.

« L’affaire va se conclure, c’est une certitude, mais il reste quelques détails à régler » , confiait, hier, un proche des négociations. Dans la journée, Leonardo a rencontré Jean-Pierre Bernès. Le Brésilien et l’agent de Blanc ont rapidement évolué vers un terrain d’entente sur les conditions d’un contrat de deux ans, dont la dimension financière serait sensiblement inférieure à celle d’Ancelotti, qui percevait 600 000 € nets d’impôt par mois au PSG.

Rentré à Doha, Nasser al-Khelaïfi n’a même pas pris part aux négociations

Sans banc depuis un an, et pressé d’en retrouver un, Blanc (47 ans) n’était pas en position d’imposer des conditions trop lourdes au PSG. Ni sur le salaire, ni sur le recrutement – qui avait été un terrain de crispations entre Leonardo et Ancelotti –, ni sur la durée du contrat. Le bail qui lui a été soumis permet au club de la capitale d’y mettre un terme à l’amiable dès l’été 2014. Dans un an, le club de Qatar Sports Investments entend toujours recruter un manager au CV plus épais, à commencer par Arsène Wenger, dont le contrat arrivera alors à échéance à Arsenal, comme celui de Fabio Capello… Mardi dernier, avant que la Fédération de Russie n’oppose un veto rigide à son départ, l’Italien s’apprêtait à signer un contrat de deux ans, assorti d’une troisième saison en option…

Dans les mois à venir, Nasser al-Khelaïfi pourrait aussi réactiver la piste menant à André Villas-Boas. En début de semaine, le président du PSG était rentré précipitamment de Doha, pour mener des discussions approfondies avec le manager portugais de Tottenham. Hier, le patron de QSI a regagné le Qatar sans avoir pris part aux négociations sur le contrat de Blanc, qu’il a fini par avaliser, exaspéré par la pile d’échecs accumulés depuis un mois (Wenger, Mourinho, Benitez, Mancini, Pellegrini, Hiddink, Laudrup, Villas-Boas, Capello, Rijkaard).

Blanc va devoir convaincre, en interne comme auprès de l’environnement du club, parce que son aura, après avoir culminé lors du titre bordelais en 2009, est aujourd’hui écornée. Chez les Girondins comme chez les Bleus, à chaque fois que les résultats et l’atmosphère ont décliné, le Gardois n’est jamais apparu en mesure de reprendre le contrôle des événements. Son Euro ukrainien reste assombri par une difficulté à tenir le groupe d’une main ferme et une gestion défaillante des matches contre la Suède (0-2) et l’Espagne.

Si le vécu de « Lolo » en Serie A pourrait lui servir dans l’approche d’un groupe à la culture italienne très marquée, il reste à mesurer son habileté à gérer non plus un vestiaire majoritairement (ou uniquement) français, mais une mosaïque internationale de joueurs, dont les deux figures majeures – Ibrahimovic et Thiago Silva – vivent dans une dimension stratosphérique. Autre question : son pedigree d’entraîneur freinera-t-il – ou pas – les pistes menant à des cibles de classe mondiale (Ronaldo, Rooney, Cavani, Daniel Alves…), soucieuses de contrats en or massif, mais aussi de la crédibilité sportive d’un club ? En se rapprochant de Laurent Blanc, le PSG prend le risque de donner, dans le monde, l’image d’un club qui clame « rêver plus grand » et qui, dans le même temps, se tourne par défaut vers un coach que l’Europe ne s’arrachait pas vraiment. Le temps, désormais, sera le juge de cette alliance inattendue. Pour dissiper les interrogations qui enveloppent son arrivée dans le très particulier contexte parisien, Blanc aura besoin de résultats. Et de séduire en imposant un jeu porté par l’avant. Rien ne dit que sa venue sera vouée à l’échec. Mais si l’affaire devait mal tourner, Leonardo devra se tenir prêt à prendre le banc, une fois sa suspension purgée.

JÉRÔME TOUBOUL



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Boghossian et Barthez dans le staff ?

DEPUIS LEUR EXPÉRIENCE COMMUNE sur le banc des Girondins (2007-2010), poursuivie à la tête de l’équipe de France (juillet 2010-juin 2012), le nom de JeanLouis Gasset (59 ans) est automatiquement accolé à celui de Laurent Blanc. L’ancien entraîneur de Montpellier, de Caen et d’Istres – qui avait été l’adjoint de Luis Fernandez au PSG (décembre 2000-juin 2003) – figurera assurément dans le staff que dirigera l’ancien sélectionneur des Bleus. Un staff où on pourrait retrouver une ancienne figure des champions du monde 1998, Alain Boghossian, lui aussi sans travail depuis l’Euro 2012 et la fin de ses fonctions d’adjoint de Laurent Blanc.

Après avoir récemment prolongé jusqu’en 2015 (avec option pour une saison supplémentaire), Claude Makelele est un autre ancien international attendu aux côtés du « Président ».

Du staff déjà en place, Blanc pourrait conserver deux Italiens : le préparateur physique Giovanni Mauri, qui avait annoncé dans L’Équipe, le 29mai, sa volonté d’aller au bout de son contrat en 2014, malgré le départ attendu de son vieux complice, Carlo Ancelotti, au Real Madrid ; l’entraîneur adjoint Angelo Castellazzi, considéré comme un proche de Leonardo, qui l’avait fait venir à Paris avant la signature d’Ancelotti. À noter que l’entraîneur des gardiens, Gilles Bourges, vient de voir son contrat prolongé jusqu’en 2014 par une clause automatique liée à la qualification duPSGpour la prochaine Ligue des champions. En interne, cependant, sa relation avec Salvatore Sirigu n’est pas décrite comme étant toujours très fluide. Dans ce contexte, Laurent Blanc pourrait être tenté de faire appel à Fabien Barthez, qui est intervenu ponctuellement pendant son mandat à la tête des Bleus. – J. T. (avec H. De.)



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Son agent est en conflit avec celui d’Ibra…

Jean-Pierre Bernès, le conseiller de Laurent Blanc, a assigné en justice Mino Raiola, celui de l’international suédois et de plusieurs joueurs parisiens. Il lui reproche de lui avoir « volé » le milieu Blaise Matuidi, également poursuivi dans cette affaire.


AVEC L’ARRIVÉE prévue au PSG de Laurent Blanc, Jean-Pierre Bernès reprend un peu la main dans la guerre froide que le plus important des agents français se livre avec Mino Raiola. À la suite de la prise de pouvoir des propriétaires qatariens et de Leonardo dans le club de la capitale, il y a deux ans, le fantasque agent de Zlatan Ibrahimovic, de Maxwell et de Grégory Van der Wiel a joué de son influence et progressivement gagné des parts de marché en France, un pays où il ne disposait jusqu’alors d’aucun joueur sous contrat. Récemment, il a ainsi soufflé Étienne Capoue (24 ans), le milieu de Toulouse et des Bleus, à Stéphane Courbis. Mais il a aussi su séduire Blaise Matuidi (26 ans), semble-t-il, qui était pourtant lié par mandat avec Bernès jusqu’au 30 juin. Le milieu international (14 sélections) a dénoncé son contrat avec l’agent français, basé à Cassis, en mars dernier, mais Bernès n’a pas laissé l’affaire sans suite. Il a répliqué devant le tribunal de grande instance de Paris, où il a assigné le joueur et Raiola, auxquels il réclame respectivement 3,5 et 5 M€. L’affaire s’annonce compliquée pour Me Brusa, l’avocat de Bernès. Car l’agent italo-néerlandais, licencié aux Pays-Bas et résident à Monaco depuis 1996, ne signe que très rarement des contrats avec ses joueurs. Ces relations tendues entre les deux agents peuventelles avoir des répercussions sur l’effectif parisien, et notamment affecter les rapports entre Blanc, fidèle à Bernès, et le milieu international ? La situation s’annonce, en tout cas, cocasse.

ALEXANDRE CHAMORET



Citation
1
Laurent Blanc n’avait dirigé, hormis l’équipe de France, qu’un seul club : Bordeaux.

Carlo Ancelotti, pour sa part, avait déjà entraîné cinq équipes avant d’arriver à la tête du club parisien la Reggiana (D 2, 1995-1996), Parme (1996-1998), la Juventus (février 1999-2001), l’AC Milan (novembre 2001-2009) et Chelsea (2009-2011).

1 bis
En trois saisons avec Bordeaux (2007-2010), Laurent Blanc a gagné tous les trophées nationaux possibles, sauf un : la Coupe de France.

Le Gardois a en effet été champion de France (2009) et a remporté la Coupe de la Ligue (2009) comme le Trophée des champions (2008, 2009). Pour son premier match de compétition officielle avec le PSG, champion en titre, Blanc pourrait remporter pour la troisième fois le Trophée des champions en disposant de… Bordeaux, vainqueur de la Coupe de France.

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C’est le nombre de matches dirigés par Laurent Blanc en Ligue des champions
(10 victoires, 2 nuls, 4 défaites), l’objectif avoué des propriétaires qatariens du PSG. Son expérience dans cette compétition, où il s’était hissé en quarts avec Bordeaux en 2010 (1-3, 1-0 contre l’OL), est bien moindre que celle de Carlo Ancelotti qui y a officié à 123 reprises !

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C’est le nombre de matches d’affilée durant lesquels l’équipe de France n’a pas perdu avec Laurent Blanc comme sélectionneur
(de septembre 2010 à juin 2012). Cette série d’invincibilité est la deuxième plus longue dans l’histoire des Bleus, après celle de trente matches établie ar Aimé Jacquet (entre 1994 et 1996).

57 %
C’est le pourcentage de matches gagnés en L 1 par Laurent Blanc en tant qu’entraîneur.

Son bilan en Championnat avec Bordeaux, en 114 matches, est de 65 victoires pour 24 nuls et 25 défaites. À titre de comparaison, celui de Carlo Ancelotti avec le PSG s’élève à 63 % (36 victoires, 14 nuls et 7 défaites en 57 rencontres).



Citation
Les vacances du « Président »

Laurent Blanc a passé une année sabbatique divertissante tournée vers un seul objectif : trouver un club important.


UNE VIE D’OISIVETÉ et de loisirs n’était, a priori, pas le but ultime de Laurent Blanc (47 ans), après son départ de l’équipe de France, le 30 juin 2012. C’est en tout cas le message qu’avait fait passer l’ex-sélectionneur de l’équipe de France (20102012) dans nos colonnes, le 8 mai dernier, lors de l’une de ses deux apparitions médiatiques de l’année. Une déclaration d’amour à son sport mais surtout un appel à candidature : « Je ne vais pas être faux cul : le football me manque, il me manque vraiment. Après, pour ce qui est de l’environnement du football, je ne peux pas en dire autant. Je suis attentif à tout, je regarde beaucoup de matches, je regarde, bien sûr, tout ce qui se passe autour des matches. Et pfff…, le match me manque, le football me manque, le jeu me manque, les joueurs me manquent aussi, mais tout ce bruit autour, non. » Presque un an jour pour jour après avoir quitté ses fonctions chez les Bleus, le voeu du « Président » s’apprête à être exaucé par les dirigeants du PSG, malgré un CV loin d’être en première position sur la pile du bureau du président Nasser al-Khelaïfi. Une aubaine pour celui dont l’année fut aussi riche qu’éclectique.

Ferrari, golf et matches caritatifs

D’abord, l’ancien défenseur international en a profité pour s’occuper de sa famille au Bouscat, dans la banlieue huppée de Bordeaux. Il a aussi pu assouvir sa passion de toujours pour le golf. Plus original, on l’a également vu copilote de son ami Fabien Barthez, à bord d’une Ferrari F 458, à Nogaro, le 11 février dernier, lors d’une séance d’essais pour l’équipe Sofrev-ASP, avec laquelle court l’ex-gardien des Bleus, en GT Tour.

Il a également continué de fréquenter assidûment les hôtels parisiens Bristol et Hyatt, où il a ses habitudes, pour des dîners d’affaires ou entres amis, notamment en compagnie d’une partie des champions du monde 1998. Il a aussi disputé de nombreux matches caritatifs. Un emploi du temps qui lui faisait déclarer, toujours dans cette même interview : « Bref, j’ai eu beaucoup de loisirs. J’en ai bien profité mais ça me suffit. » L’ancien entraîneur des Girondins, champion de France et vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2009, quart-finaliste de la Ligue des champions en 2010, n’a jamais perdu de vue cette priorité de prendre les rênes d’un grand club. Philippe Bergeroo, sélectionneur de l’équipe de France des moins de 18 ans, témoigne : « Pour avoir discuté avec lui ces derniers mois, il a eu beaucoup de demandes variées. mais il ne voulait pas jouer au pompier et reprendre un club en cours de saison. Il voulait repartir sur un projet solide. » Blanc a d’ailleurs entretenu son anglais (il a joué à Manchester United de 2001 à 2003) en prenant des cours intensifs. Une démarche qui en disait long sur sa détermination à retrouver un poste et qui sera forcément utile bien que le vestiaire parisien résonne d’accents beaucoup plus latins.

RENAUD BOUREL (avec A. C.)



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Dilettante, vraiment ?

Malgré des résultats à Bordeaux et avec les Bleus, l’ancien défenseur, à qui son manque d’implication est parfois reproché, a eu du mal à trouver un poste cet été.


ENFIN, la porte s’est entrouverte... Que devait penser Laurent Blanc quand son nom n’apparaissait pas dans des listes de clubs en quête d’entraîneurs ou quand il a vu Rudi Garcia s’asseoir sur le banc de l’AS Rome ?

D’où provenaient ces difficultés alors que son bref passé d’entraîneur dit beaucoup d’un début de réussite professionnelle , En trois saisons à Bordeaux (2007-2010), il a décroché un Championnat (2009), une Coupe de la Ligue (2009) et un quart de finale de Ligue des champions (2010) après être sorti en tête d’un groupe comprenant la Juventus et le Bayern. Les derniers mois d’une chute girondine (*), même vertigineuse, peuvent-ils effacer tout ça ? Il a ensuite redonné le sourire à une équipe de France qui sortait du traumatisme de Knysna en la qualifiant pour l’Euro 2012 en Ukraine et en Pologne.

Après deux défaites d’entrée, liées aussi aux absences de certains joueurs sanctionnés à la suite des événements en Afrique du Sud, il a enchaîné une série de 23 matches sans revers avant d’être battu par la Suède (0-2) lors de l’Euro 2012, peut-être son plus gros échec à la tête de la sélection. L’élimination en quarts de finale contre l’Espagne (0-2), future championne d’Europe, n’étant pas vraiment infamante. « L’homme m’a plu, son adjoint (Jean-Louis Gasset) aussi. Blanc inspire la confiance. Il est posé, calme, sûr de lui. C’est un homme de dialogue mais qui sait être ferme », affirme Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux.

Blanc (47 ans) traîne pourtant une image de dilettante. À Bordeaux, il avait banni le décrassage, s’octroyait parfois deux ou trois jours off après un match. Il n’était pas nécessairement le premier arrivé et rarement le dernier parti. En bleu, le président de la FFF Noël Le Graët lui reprochait de ne pas être joignable. Sous-entendu : il était trop peu présent et pas assez travailleur. Dominique Dropsy, son ami et adjoint comme entraîneur des gardiens aux Girondins, s’insurge :« Mais non ! Avec Jean-Louis Gasset, ils bossaient. Laurent connaît parfaitement le foot et il insistait sur le jeu. Pendant les mi-temps, il savait trouver les ajustements. Il avait des analyses justes et ne laissait rien au hasard. C’est l’un des plus grands entraîneurs que j’ai connus. »

Un de ses formateurs : « S’il était resté en équipe de France, il aurait fait le ménage. »

Pourquoi donc ce décalage entre des résultats probants et une image froissée ? Florian Marange, son ancien joueur (2007-2009), décrypte un fonctionnement qui laisse une grande place à son adjoint. Voilà peut-être un début de réponse. « Il est davantage un manager à l’anglaise. Il planifie les séances avec Jean-Louis Gasset mais c’est Gasset qui les anime, explique le défenseur bordelais. Sur le terrain, Blanc intervient seulement ponctuellement pour corriger quelques détails. À la vidéo, c’est Gasset qui parle davantage. À la causerie, Blanc donnait généralement l’équipe et quelques consignes mais Jean-Louis parlait aussi beaucoup plus que lui. En fait, Blanc, c’est le cerveau, et Gasset, les jambes. »

Jean-Pierre Karaquillo, directeur du centre de droit et d’économie du sport de Limoges, où Blanc a étudié (diplôme de manager sportif entre 2003 et 2005), dépeint un autre personnage, tout en nuance. Ses propos ont du poids pour comprendre le développement personnel du « Président. » « Ànotre première rencontre, il m’a dit : “Je ne veux pas être entraîneur mais manager.” Il a un peu évolué dans sa manière de voir, notamment en discutant avec Wenger. Il a payé son manque de communication avec l’environnement proche, c’est-à-dire les dirigeants. Mais ces histoires de téléphone, ce sont des prétextes. On peut aussi lui reprocher le fait d’avoir donné sa confiance à des gens qui ne la méritaient pas. Mais il ne juge jamais sur des réputations. Il a tiré les leçons de son passage à la tête de l’équipe de France et de l’Euro. S’il était resté, il aurait fait le ménage. »

Triaud, qui l’a côtoyé au quotidien, déchire aussi cette réputation d’un Blanc peu enclin à s’investir. Il assure même : « Président d’un autre club, je prends Laurent Blanc sans aucune inquiétude, sans stress, à l’aise et détendu. Il savait ce qu’il voulait. Je ne l’ai jamais vu tâtonner.»

Un tour à la DTN confirme les impressions générales. Philippe Bergeroo, ancien entraîneur du PSG (mars 1999-décembre 2000), a formé Laurent Blanc pour le diplôme d’entraîneur professionnel. Il raconte un homme investi dans son travail et comprend mal ces reproches sur son manque de poigne lors de la phase finale de l’Euro en Pologne et en Ukraine avec des jeunes (Ben Arfa, Ménez, M’vila…). Bergeroo, qui s’occupe de la sélection des moins de 18 ans, rappelle la difficulté de gérer les nouvelles générations. Il souligne surtout : « Les stars respectent le passé de grand joueur des entraîneurs. » Donc Ibra et les autres devraient le respecter. Blanc a aujourd’hui une magnifique occasion de faire taire les sceptiques.

BAPTISTE CHAUMIER et HERVÉ PENOT (avec L.L.)



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Il s’est déjà frotté à « Leo » …

LYON, STADE DE GERLAND, 3 JUIN 1997. – Devant Zinédine Zidane, Laurent Blanc tente de chiper le ballon à Leonardo lors du Tournoi de France (1-1), un an avant le triomphe des Bleus à la Coupe du monde face au Brésil (3-0). Si Blanc, suspendu, a raté cette finale, « Leo », lui, avait été remplacé à la pause par Denilson. Le futur entraîneur et le directeur sportif du Paris-SG se sont aussi affrontés en Serie A : le défenseur français portait alors les couleurs de l’Inter (1999-2001) et le milieu brésilien celles de l’AC Milan (1997-2001).



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Lizarazu : « La chance tourne ! »

Bixente LIZARAZU
(champion du monde et d’Europe avec Laurent Blanc) : « La chance tourne ! En juillet 2012, alors qu’il aurait mérité de continuer sa mission de sélectionneur des Bleus, cela ne s’était pas fait pour diverses raisons. Là, il n’était pas forcément en tête de liste et il a finalement cette formidable opportunité de pouvoir entraîner le PSG (sa nomination devrait être officialisée en début de semaine). À lui de la saisir. Je neme fais pas trop de soucis pour lui au niveau de la gestion d’un effectif plein de stars. Son immense vécu de joueur, au Barça, à Manchester United ou à l’Inter, ce n’est pas rien ! La plus grosse difficulté, à Paris, sera plutôt de gérer ce qui se passe au-dessus, avec Leonardo (le directeur sportif) et, surtout, les dirigeants qatariens. On l’a bien vu pour Carlo Ancelotti. Sur le plan du jeu, avec cette très grande pression, il aura forcément moins de temps qu’à Bordeaux pour mettre en place ses idées. Il devra faire preuve d’un certain pragmatisme. N’oublions pas qu’Ancelotti avait mis un an pour trouver la bonne formule... »



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Le Graët : « C’est un recrutement qualitatif »

DANS NOS COLONNES, le 11 juin, Noël Le Graët, qui s’était séparé de Laurent Blanc dans le sillage de l’Euro 2012, avait indiqué : « Je serai soulagé le jour où il trouvera un club. » Hier, le président de la FFF a donc réagi positivement au nouveau challenge de l’ancien technicien bordelais. « Il a bien fait d’attendre. C’est une belle opportunité pour lui. Tous les entraîneurs feraient la queue pour être à sa place et diriger une grande équipe dans un grand club. C’est un recrutement qualitatif pour le PSG. Et puis, avoir un entraîneur français à la tête du PSG, c’est une bonne chose pour l’image aussi. »



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Ancelotti n’a plus qu’à signer

ANNONCÉE depuis plusieurs semaines, la venue de Carlo Ancelotti (54 ans) au Real Madrid n’est plus qu’une question d’heures. Et même si le dossier a traîné en longueur, personne au sein du club vice-champion d’Espagne n’a douté que les difficultés du PSG à trouver un entraîneur puissent perturber son dénouement. L’arrivée prévue de Laurent Blanc à Paris soulage toutefois ceux qui commençaient à trouver le temps long. Les Merengues reprendront l’entraînement le 15 juillet et ne pas pouvoir annoncer le nom du nouveau technicien avant la fin du mois de juin aurait constitué un problème.

Le Real attend maintenant de pouvoir finaliser l’accord verbal que les deux présidents, Florentino Pérez et Nasser al-Khelaïfi, ont passé la semaine dernière au téléphone. Jusqu’à présent, les négociations se sont déroulées dans une grande sérénité. Madrid va donc verser 4,5 M€ au PSG pour racheter la dernière année de contrat d’Ancelotti, et une partie de cette somme correspondrait à la recette de deux matches amicaux opposants les deux clubs. D’ailleurs, fruit du hasard, une première rencontre avait déjà été programmée il y a longtemps, le 27 juillet, à Göteborg (Suède). Même si le Real va annoncer très vite l’arrivée de « Carletto » sur son banc, le contrat ne sera signé que le 3 juillet. Àpartir de cette date, la charge fiscale sur le salaire de l’Italien passera de 52 % à 24 % (voir L’Équipe du 19 juin). – F. He.

l'Equipe
Varino
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Blanc a un an pour convaincre

L’ancien sélectionneur de l’équipe de France a donné son accord au PSG. Son contrat d’un an sera renouvelé si les résultats sont satisfaisants.


Le PSG va finalement éviter l’affront de reprendre le chemin du camp des Loges le 1er juillet sans entraîneur à sa tête. Laurent Blanc a donné hier son accord aux dirigeants parisiens après une ultime négociation entre son agent Jean- Pierre Bernès, Leonardo et Nasser al- Khelaifi. L’ancien entraîneur de Bordeaux (2007-2010) et sélectionneur de l’équipe de France ( 2010- 2012) s’engagera officiellement pour deux saisons. En fait, son contrat d’un an sera prolongé si ses dirigeants sont satisfaits de son travail. Une forme de compromis pour un club qui a sondé une bonne demi- douzaine d’entraîneurs ces dernières semaines avant de revenir vers le Cévenol, contacté début mai.

Pour Laurent Blanc, le défi à relever est immense. Le champion du monde et d’Europe a pour lui une carrière de joueur exemplaire qui l’a vu fréquenter les quatre grands championnats européens. A Barcelone, l’Inter Milan ou Manchester United, il a laissé l’image d’un joueur élégant, intelligent et fédérateur.

Le début de saison sera déterminant

Cependant, comparé à la plupart de ses concurrents pour une place sur le banc parisien, son CV d’entraîneur est très mince. En 2009, il remporte le titre de champion de France à la tête d’une séduisante équipe de Bordeaux. Un an plus tard, il fait renaître de ses cendres une équipe de France consumée par le feu de Knysna et l’a conduite jusqu’en quarts de finale de l’Euro 2012 en étirant une série de vingt- trois matchs sans défaite.

Les Bleus de Blanc laisseront néanmoins une image brouillée par les éclats de voix de Nasri et les gestes de défiance de Ménez ou M’Vila. La gestion des fortes têtes par le sélectionneur est alors mise en cause. Des ego conséquents, Laurent Blanc aura encore à en gérer avec Zlatan Ibrahimovic et consorts. A un rythme quotidien cette fois- ci. Il vivra constamment avec la pression inhérente au plus bouillant des bancs de L 1, qui peut à tout moment se transformer en siège éjectable. Cela ne fait pas peur au Président, persuadé qu’il peut réussir et très enthousiaste face au challenge qui se présente à lui.

Dès la semaine prochaine, il va devoir faire les bons choix pour retenir ou écarter certains éléments de son effectif. Il lui faudra intégrer rapidement les recrues maintenant que le marché parisien va enfin pouvoir s’ouvrir et se mettre dans la poche les stars parisiennes, qui ont pour la plupart clamé leur attachement à Carlo Ancelotti.

Dans cinq semaines, le 27 juillet, ils croiseront d’ailleurs leur ancien entraîneur lors d’un PSG - Real Madrid que Blanc serait inspiré de remporter. Une semaine plus tard ( le 3 août), le nouvel entraîneur devra décrocher un premier titre lors du Trophée des champions face à ses anciens protégés bordelais. Il faudra ensuite réussir son début de championnat sous peine de se retrouver rapidement sous pression. En outre, il va devoir apprendre très vite à composer avec un Leonardo omniprésent et des dirigeants qatata- riens aux ambitions immenses, mais aux réactions parfois expéditiitives. Kombouaré puis Ancelotti ont essuyé les plâtres, Blanc peut se mettre au travail.



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« Il n’aura pas le droit à l’erreur »

Robert Pirès, ancien coéquipier de Laurent Blanc en équipe de France


Champion du monde et d’Europe aux côtés de Laurent Blanc, Robert Pirès a hâte d’observer les premiers pas du Président à la tête du PSG. L’ancien milieu de terrain d’Arsenal estime qu’il a tout pour réussir, mais il reconnaît que la tâche s’annonce ardue.

La nomination de Laurent Blanc sur le banc du PSG est- elle un bon choix ?
ROBERT PIRÈS. Je trouve que c’est une très bonne chose pour l’image du PSG et de la Ligue 1. C’est un entraîneur français et c’est important qu’un club comme le PSG ait choisi un Français pour ce poste- là. C’est un ancien grand joueur qui a beaucoup de charisme et qui a déjà prouvé lorsqu’il était à Bordeaux qu’il était capable de faire de très bonnes choses.

A- t- il la carrure pour occuper ce poste ?
Il a une bonne philosophie de jeu, il s’inspire beaucoup du jeu espagnol, mais il va aussi trouver des obstacles face à lui. J’ai vraiment hâte de voir comment il va réagir face aux ego et aux grandes stars de son effectif. Il n’a jamais été confronté à ça dans sa carrière. Et on se rappelle qu’en équipe de France il avait eu des problèmes avec certains joueurs à gros ego. Ce sera la clé de son aventure à la tête du PSG. Je pense qu’il va se servir de cette expérience avec les Bleus pour ne pas refaire les mêmes erreurs.

Carlo Ancelotti avait fini par faire l’unanimité. Pourra- t- il faire oublier son prédécesseur ?
C’est difficile… Ancelotti est l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Laurent aura la pression et n’aura pas droit à l’erreur. Il va avoir de gros objectifs, à savoir conserver le titre de champion de France, bien sûr, mais également faire aussi bien, voire mieux que l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions l’an dernier. Mais c’est normal. Aujourd’hui, le PSG fait partie de l’élite des grands clubs européens. C’est un énorme défi pour lui, mais il a les qualités pour réussir.

Justement, pensez- vous qu’il va réussir ?
Je le lui souhaite parce que je pense que c’est un bon entraîneur neur et qu’il mérite cette chance qui lui est offerte. Après, tout dépendra de sa capacité à gérer son vestiaire et les ego qui s’y trouvent. S’il y parvient, alors je n’ai aucun doute qu’il réussira à Paris. Il n’a pas choisi la facilité parce qu’une tâche difficile l’attend, mais c’est un superbe projet. Il est ambitieux, il a été dirigé par de grands coachs dans sa carrière de joueur et il saura s’appuyer sur ce qu’il a appris d’eux. Et puis, il a aussi déjà un vécu en tant qu’entraîneur, avec des titres gagnés, une certaine philosophie. Ça aussi ça va compter et jouer en sa faveur.



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Une nomination en cinq questions

L’ intronisation de Laurent Blanc sur le banc du PSG charrie son lot d’interrogations. A commencer par la pertinence de ce choix. Tour d’horizon.

1 Est- ce un choix par défaut ?
PAS VRAIMENT.
Le président Nasser al- Khelaifi avait rencontré Laurent Blanc au début de la semaine du 20 mai, soit à peine un ou deux jours après l’annonce de Carlo Ancelotti évoquant son souhait de quitter Paris. Ce rendez- vous prouve que les dirigeants parisiens n’étaient pas insensibles au CV du technicien français et avaient couché son nom parmi les successeurs potentiels de l’Italien. Certes, Blanc n’était pas la priorité d’Al- Khelaifi et de Leonardo, qui ont prospecté en vain à l’étranger ces dernières semaines. Cependant, il figurait dans la short list. Et, contrairement à ses concurrents, l’ancien sélectionneur des Bleus possédait l’immense avantage d’être libre de tout contrat. Ce qui, au final, a fait la différence.

2 A- t- il la carrure pour gérer des stars comme Ibrahimovic ?
OUI.
En équipe de France, Blanc n’a jamais rencontré de problèmes avec les stars que sont Ribéry et Benzema, mais avec des joueurs moins confirmés comme Ben Arfa ou même Nasri. Surtout, sa façon de manager ses équipes n’est pas si lointaine de celle d’un Carlo Ancelotti dont Ibrahimovic appréciait les méthodes. « Laurent fait appel à l’intelligence et cherche plutôt à faire adhérer qu’à imposer. Sa méthode, c’est le dialogue plus que la manière forte, mais c’est un garçon qui sait se faire respecter et qui ne se laissera pas marcher sur les pieds » , résume Jean- Louis Triaud, qui fut son président à Bordeaux ( 2008- 2010). Blanc devrait donc incarner une forme de continuité et, si son palmarès d’entraîneur est encore maigre, son passé de joueur plaide pour lui. « Il n’y a qu’un champion du monde au PSG, c’est lui, rappelle Triaud. Il n’y a pas de soucis, il a les épaules pour diriger cette équipe. »

3 Est- il là pour longtemps ?
OUI ET NON.
La durée de deux ans de son contrat ne signifie pas grand- chose. Le PSG n’a fait qu’appliquer le barème minimal de la charte du football professionnel. L’article 680 prévoit en effet qu’un entraîneur doit signer pour au moins deux saisons. C’est le contrat qui sera déposé à la Ligue. En réalité, les deux parties se seraient mises d’accord pour un contrat d’une année plus une seconde en option. Cela signifie que l’avenir de Laurent Blanc au PSG sera directement indexé sur ses résultats et sur sa capacité à dissuader les dirigeants de se remettre en quête d’un nouvel entraîneur l’été prochain. Ce qui ne peut être totalement exclu.

4 Sa présence peut- elle influencer l’avenir des joueurs français ?
OUI.
Plusieurs joueurs français ont été déçus par leur temps de jeu ou leur influence réduite dans l’organisation mise en place par Carlo Ancelotti. Clément Chantôme s’en est ouvert récemment et, bien que la perspective d’un départ soit plus que jamais envisagée, l’arrivée du champion du monde 1998 pourrait l’encourager à revoir ses positions. « Il devra d’abord avoir une discussion avec Laurent Blanc » , confie son entourage. Idem pour Mamadou Sakho, Kevin Gameiro et Jérémy Ménez, tous trois lancés par le Cévenol en équipe de France en 2010. Ils attendaient impatiemment le nom du nouvel entraîneur avant de se positionner. « C’est plutôt une bonne nouvelle pour Kevin. L’entraîneur aura peut- être plus envie de lui prêter attention » , souligne un proche de l’attaquant.

5 Son intronisation est- elle un frein à l’arrivée d’une star étrangère ?
NON.
Il ne faut pas se cacher : faire signer Laurent Blanc n’aura pas pour le PSG le même retentissement que d’attirer José Mourinho ou Arsène Wenger. Aujourd’hui, le Français n’a pas encore l’étiquette de grand entraîneur, bien qu’il ait été un joueur de tout premier plan. Toutefois, en deux ans, le PSG a changé de statut et a prouvé qu’il peut attirer des stars mondiales. Sa puissance financière est un atout non négligeable et, si le nom de l’entraîneur peut aider dans ces démarches, il n’est pas toujours déterminant. En 2010, Ibrahimovic avait signé à l’AC Milan, entraîné par Massimiliano Allegri, un joueur moyen et un entraîneur peu connu jusque- là, auquel Laurent Blanc n’a rien à envier.


le Parisien
Heiji-sama
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Paris va enfin pouvoir foire son marché

Ligue 1/PSGL'arrivée de Blanc au poste d'entraîneur va permettre à Paris d'être enfin actif sur le front des transferts.

Le dossier de l'entraîneur enfin réglé, le PSG peut désormais réellement se lancer sur le marché des transferts alors que la reprise de l'entraînement est fixée au 1er juillet. La seule signature enregistrée à l'heure actuelle est celle de Zoumana Camara... qui a prolongé d'un an son contrat vendredi. L'accord donné par Laurent Blanc, qui devrait être officialisé dans le courant de la semaine, va permettre aux joueurs ciblés par Paris de pouvoir choisir leur avenir en toute connaissance de cause.

La première recrue pourrait être Lucas Digne. Le latéral gauche de Lille actuellement en lice au Mondial des moins de 20 ans a encore répété hier « qu'il n'y avait rien du tout et qu'il avait éteint ses téléphones ». Mais de sources nordistes, l'accord trouvé à hauteur de 15 M€ n'attend que la validation du nouvel entraîneur. Le dossier devrait donc se décanter rapidement.

• Le Brésilien David Luiz plaît beaucoup à Blanc Mais si la jeune pousse lilloise peut représenter le futur, Paris doit marquer les esprits et frapper bien plus fort alors que l'AS Monaco, son grand rival annoncé, a recruté Falcao (Atletico Madrid), Ricardo Carvalho (Real Madrid), Joao Moutinho et James Rodriguez (Porto). Leonardo, actuellement au Brésil où se dispute la Coupe des Confédérations, devrait en profiter pour approfondir deux dossiers. Jeudi, Aurelio De Laurentiis, le

président de Naples, a renoué le contact avec le directeur sportif parisien au sujet d'Edinson Cavani. L'attaquant uruguayen souhaite quitter le club napolitain mais intéresse également le Real Madrid. Sa clause libératoire est fixée à 63 M€. Son compatriote Luis Suarez, désireux de quitter Liverpool, figure également toujours sur les tablettes du PSG. En revanche, la piste menant à Wayne Rooney s'est quelque peu refroidie. Il se murmure que l'attaquant de Manchester United s'imagine toujours un avenir en Angleterre où Chelsea et Arsenal le suivent du coin de l'oeil. Et rien ne dit qu'il ne restera pas finalement à MU...

Dans le secteur défensif, le Brésilien David Luiz est un autre dossier sur lequel se penche Leonardo. Le défenseur de la Seleçao n'est plus en odeur de sainteté à Chelsea où José Mourinho, le nouveau coach, ne compte pas sur lui. En début de semaine, David Luiz a reconnu « parler du PSG et de son nouveau projet avec (ses) coéquipiers brésiliens », et Laurent Blanc l'apprécie particulièrement. « Pour moi, Thiago Silva est le meilleur défenseur du monde [...] mais j'aime beaucoup son compatriote David Luiz, même si je le trouve moins discipliné », expliquait-il dans nos colonnes le 5 avril dernier. Sur ce dossier, Paris devra affronter la concurrence du FC Barcelone qui n'aurait pas encore totalement écarté la possibilité de recruter Thiago Silva selon des sources espagnoles. Si le printemps s'est révélé glaçant à Paris, l'été pourrait réserver quelques douceurs.

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Bordeaux garde un bon souvenir de Blanc

C^^^ ela devait être écrit Le premier écrit. adversaire en match officiel qui se dressera sur la route du duo Blanc-Gasset (le 3 août à Libreville pour le Trophée des champions) sera. Bordeaux. « Laurent n'est jamais revenu nous voir depuis son départ il y a trois ans. Là, il n'aura pas le choix », sourit Jean-Louis Triaud.

Au printemps 2007, le président bordelais choisit de faire confiance à un prestigieux néophyte pour succéder à Ricardo parti à Monaco. Il s'en félicite encore : « On n'a pas eu à le regretter. Je n'ai que des bons souvenirs de lui car il a eu des bons résultats. A Paris avec un effectif aussi conséquent, il aura tout pour réussir. » Sous la direction du duo Blanc-Gasset, Bordeaux remporte un titre de champion de France, une Coupe de la Ligue, deux Trophées des champions et se hisse jusqu'en quarts de finale de la Ligue des champions 2009-2010. L'expérience du haut niveau et le recul de Blanc associés à la proximité des joueurs de

Gasset le fort en giieule au verbe Gasset, gueule haut, font des miracles pendant deux ans et demi. Le tout agrémenté d'un jeu d'attaque flamboyant.

• Ses critiques ont pourtant laissé un goût amer « Il n'y a pas de méthode de jeu mais une philosophie. Je considère qu'une équipe qui a le plus souvent le ballon dans un match a le plus de chances de gagner », expliquait Laurent Blanc à l'époque. « On prenait énormément de plaisir aux entraînements et en matchs. On jouait au ballon, se souvient Marc Planus. Laurent Blanc a fait grandir Bordeaux. Il était ni dans l'euphorie ni dans l'excès. Il formait un bon duo avec Jean-Louis Gasset qui était plus proche de nous. » A Gasset l'organisation de la semaine d'entraînement, à Blanc l'observation, le recul et les choix.

« Ils n'ont pas le même tempérament. Laurent est plus réservé alors que Jean-Louis est un mec du sud qui parle beaucoup. C'est un duo de

qualité » ajoute Jean-Louis Triaud , Triaud. Mais les années Blanc-Gasset à Bordeaux ne furent pas toujours idylliques. La gestion de l'effectif lors de ce fameux printemps 2010, terminé à l'agonie sans Coupe d'Europe, fait toujours jaser et notamment cette fameuse finale de la Coupe de la Ligue perdue contre Marseille (1-3).

« Il avait aligné l'équipe type alors que trois jours plus tard on jouait un quart de finale de Ligue des champions à Lyon. Personne ne s'y attendait dans le vestiaire. Les remplaçants étaient dégoûtés et les autres n'étaient pas prêts. Cette défaite nous a fait mal. Et ensuite, le coach n'a jamais réussi à redresser la barre », se souvient un cadre des Girondins. Ses critiques parfois cinglantes auprès des joueurs ou du staff médical, sa capacité à ne pas assumer ses responsabilités dans le fiasco de ce fameux printemps ont également laissé un goût amer. Pas complètement dissipé à quelques semaines des retrouvailles.


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Quel avenir pour Makelele?

Claude Makelele profite actuellement de ses vacances en compagnie de ses enfants. Jeudi, il sera de retour dans la capitale. L'ancien capitaine parisien doit y rencontrer ses dirigeants pour évoquer son avenir dans le staff,

dix-huit mois après avoir embrassé une carrière d'entraîneur adjoint aux côtés d'Ancelotti. Apprécié pour son rôle de relais auprès des joueurs (français notamment), Makelele n'a pas encore signé la prolongation de contrat de deux ans que lui propose le PSG. L'arrivée de Blanc remettra-t-il en cause son avenir à Paris ? Pas forcément. Mais une incertitude subsiste tant que les contours du staff de Blanc ne seront pas définis. Si son fidèle adjoint Jean-Louis Gasset devrait effectuer son retour au club après son passage entre 2000 et 2003 comme adjoint de Luis Fernandez, « le Président » pourrait s'appuyer sur des hommes déjà en place. Le staff d'Ancelotti a en effet été prolongé automatiquement d'un an et seuls Paul Clément et Giovanni Mauri devraient accompagner « le Mister » au Real Madrid. Le recrutement de Boghossian n'a en revanche jamais été discuté entre Blanc et les dirigeants » parisiens. Celui de Barthez, très occupé par sa reconversion de pilote automobile, ne semble pas non plus d'actualité.


Le Parisien du 23 juin.

Du coté de l'Equipe aucune informations.
BiBi
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NICOLLIN : "CISSE ? NON, PAS QUESTION"

Dans un entretien accordé à Midi-Libre, Louis Nicollin a assuré que Djibril Cissé ne rejoindrait pas Montpellier. "Je ne veux pas d'un gars qui fait le DJ à la Churascaïa ou au CaféJoseph. Mais bon, c'est une reconversion comme une autre." Le président du MHSC a affirmé que le club héraultais ne recruterait pas d'attaquant supplémentaire. Il a par ailleurs confirmé la signature de Siaka Tiéné et le départ de Marco Estrada pour les Emirats Arabes Unis.

je viens de voir ca sur eurosport infos transferts du jour
ribob
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Le PSG et Monaco se disputent Lucas Digne
A.H. | Publié le 25.06.2013, 07h00


Alors que le premier match PSG - Monaco est programmé le dimanche 22 septembre (6e journée), les deux ogres de Ligue 1 ont commencé à s’affronter sur un autre terrain : celui du mercato. Pour la première fois depuis l’ouverture du marché estival 2013 le 11 juin, les deux géants français n’avaient encore jamais été en concurrence pour un joueur.
C’est désormais le cas pour Lucas Digne, le jeune latéral gauche de Lille (19 ans) actuellement en Turquie au Mondial des moins de 20 ans.

Paris comptait une longueur d’avance jusqu’à la semaine dernière, puisque le club et l’international étaient d’accord sur un bail de cinq ans et un salaire de 200 000 €. Depuis, Monaco est entré dans la danse. Un rendez-vous entre Mikkel Beck, l’agent de Digne, et les dirigeants monégasques a eu lieu la semaine dernière. L’ASM souhaite ardemment s’attacher les services du gaucher et lui a déjà fait une proposition de contrat. A tel point que des discussions ont même été amorcées avec Lille. « Nous discutons avec Monaco », nous a-t-on confié au Losc. En attente d’un entraîneur, le PSG, bien qu’il ait fait part de son grand intérêt à Lille pour le joueur, ne s’était pas montré très actif dans ses discussions avec son homologue lillois. Il va peut-être falloir qu’il le soit sous peine de se faire chiper Digne par Monaco.


Le Parisien.fr
PaRaDoX
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Après un jardinier, le PSG recrute un traiteur

Lenôtre devrait parapher un contrat avec les dirigeants du PSG. En effet, Le célèbre traiteur devrait restaurer le PSG lors du prochain exercice.

A défaut d'entraîneur de premier plan, le PSG a recruté pour la saison prochaine un traiteur reconnu, Lenôtre, qui devrait régaler les loges VIP du Parc des Princes. Preuve que les Qatariens ne laissent rien au hasard, ils ont également recruté un fauconnier et un nouveau jardinier.

ribob
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PSG : Eric Abidal attend un appel de Laurent Blanc
Publié le 25.06.2013, 21h38 | Mise à jour : 21h50

Eric Abidal a fait ses adieux à Barcelone il y a quelques jours. Avant de, peut-être, récupérer un poste de dirigeant au Barça, il souhaite jouer encore un peu.
Le latéral gauche international Eric Abidal, arrivé en fin de contrat à Barcelone cet été, l’a répété à plusieurs reprises : il aimerait retrouver la Ligue 1.
Actuellement en vacances aux Etats-Unis, le natif de la région lyonnaise, 33 ans, confirme dans un entretien à paraître dans « Le Parisien - Aujourd'hui en France » de mercredi ses pourparlers avec Monaco, mais ne ferme aucune porte : « Pour l’instant, il n’y a qu’avec Monaco que j’ai des contacts concrets (…) J’ai passé une visite médicale avant de partir en vacances et des discussions sont en cours (…) J’ai de bonnes relations avec beaucoup d’entraîneurs comme Pep Guardiola, Rémi Garde, Gérard Houllier, Claude Puel ou Laurent Blanc. Certains se sont intéressés à ma situation. »

Abidal, qui coproduit le film «Les Petits princes», en salle ce mercredi, avoue ne pas avoir parlé récemment au nouvel entraîneur du PSG, mais il lui lance un message : « Je n’ai pas son numéro, mais il a le mien. (…) C’est un très bon choix pour Paris. Si j’ai la chance de jouer dans son équipe, tant mieux. »


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