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EXCLU: Le producteur du "Grand Journal" répond pour la 1ère fois aux critiques
TV|canal plus, le grand journal, critique
Renaud Le Van Kim, le producteur du "Grand Journal" de Canal+, a répondu, en exclusivité dans "Le Grand Direct des Médias" de Jean-Marc Morandini sur Europe 1, aux critiques dont l'émission est la cible.
Mathieu Géniole, un journaliste du "Plus" du Nouvel Obs, a publié un article sur "Le Grand Journal" de Canal +. Le journaliste affirme notamment que "l'émission est à bout de souffle" et invite la chaîne à "virer la quasi totalité des animateurs, rallonger les rubriques, changer le décor, virer l'animatrice météo".
En préambule d'émission, Jean-Marc Morandini a indiqué "qu'il n'avait jamais eu une telle pression autour d'une émission de radio depuis 10 ans, quand il a annoncé qu'il voulait parler du grand journal".
"Nous avons eu des coups de fil, des pressions, est-il interdit de critiquer le grand journal ?" s'est-il demandé.
"Bien sur que non" a répondu Renaud Le Van Kim, et moi je ne vous ai pas téléphoné, j'ai même accepté de venir ! Le Grand Journal est, comme tout ce qui se fait à la télévison et qui dure, toujours attaqué depuis huit ans. L'année où on a été le plus attaquée ce n'est pas cette année mais la première année. On nous disait: "Mais, à quoi ça sert?", a avoué Renaud Le Van Kim.
"Même si c'est toujours virulent sur la blogosphère, on écoute et regarde toutes les critiques. On en tient compte et on est attentif à ce qui se dit sur les sites internet médias. On suit ça de près ".
Le réalisateur a évoqué les émissions réalisées depuis le Festival de Cannes.
"Cette année, on a plus mis l'accent sur le Festival de Cannes que les années précédentes. On a fait un peu moins de divertissement. Le Grand Journal s'est intéressé au cinéma et au festival.
On avait chaque jour trois rendez-vous ciné avec des partenaires presse.
On a essayé de traiter le festival off et la sélection officielle. J'ai le sentiment qu'on a fait une émission de cinéma. Parce qu'on a du mauvais esprit, de temps en temps on s'autorise des bêtises sur la plage, je pense que ça participe à l'émission infotainement. Sur 40 séquences, on en a fait trente de cinéma et une dizaine de live et de divertissement" déclare-t-il.
Certains téléspectateurs critiquent le fait que les invités n'ont pas le temps de s'exprimer dans l'émission: "Il y a de nombreux artistes anglais et américains qui veulent venir au Grand Journal car c'est un talk show à l'américaine. En France, les talk show s'étendent beaucoup et on parle beaucoup. On a décidé de mettre du rythme, non pas pour que les invités ne s'expriment pas, mais pour se caler sur le modèle anglosaxon. Ca ressemble beaucoup aux émissions américaines et les invités savent qu'ils peuvent ainsi s'amuser ".
"Les critiques que l'on fait au Grand Journal c'était ce que l'on disait à l'époque de Nulle Part Ailleurs, explique Renaud Le Van Kim. Le Grand Journal a fabriqué beaucoup de talents et ça bouge chaque année. On est en perpétuel renouvelement. On n’est pas fana de promotion. On a besoin de produire des séquences autour.
Aujourd’hui on a deux émissions en une: une partie au cœur de l'actualité qui n'est pas promotionnel. La seconde partie est une émission culturelle plus promotionnelle".
Renaud Le Van Kim a déclaré que la saison prochaine, "Le Grand Journal" connaîtra de nombreux changements. "On rencontre beucoup de gens pour la saison prochain. Je ne sais pas si Daphné Burki remplacera Arianne Massenet".
Enfin, Renaud le Van Kim a démenti avoir offert 30.000 euros à Nicolas Bedos pour devenir chroniqueur dans l'émission la saison dernière. En revanche il a refusé de commenter le salaire de 25.000 euros d'Ariane Massenet.
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-2...-critiques.html