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Houdini
Peace mes frères, allons tous regarder Tree of Life ensemble et nous rappeler à quel point la vie est belle.
Hiso
Citation (Teichi @ 02/11/2012 20:58) *
T'es con ou quoi ? dks.jpg

Je suis patient avec toi Hiso, mais tu montes facilement sur tes grands airs aujourd'hui. Je te dit que sa façon de parler est pas naturel et me semble peux crédible, tu me réponds indirectement que c'est le style de Sorkin et derrière tu oses me dire que c'est Zuckerberg qui est comme ca ? Soit cohérent et vient pas me faire croire que toi tu sais comment le type est.

Les rares interviews que j'ai vu de lui il ne se comportait pas comme ca. Après j'ai l'honnêteté de dire que peut-être en effet il est la même caricature que dans le film mais que son personnage me parait avoir les traits grossis.


Bah ouais c'est du style de Sorkin, mais le personnage s'y prête, tu comprends pas grand chose toi par contre aujourd'hui. Comment tu peux dire que sa façon de parler n'est pas naturel en disant après que de toute façon tu n'as jamais vu le vrai en itw ou autre ? C'est illogique.
Teichi


Il rape quoi neokill@h.gif
Oyé Sapapaya
Je me démarque de mes collègues tout de même, pour moi TSN n'est absolument pas un chef d'oeuvre cosmoschtroumpf.gif
Hiso
Citation (Teichi @ 02/11/2012 21:01) *


Il rape quoi neokill@h.gif


mdr neokill@h.gif







popcorn.gif
Teichi
Citation (Hiso @ 02/11/2012 20:01) *
Bah ouais c'est du style de Sorkin, mais le personnage s'y prête, tu comprends pas grand chose toi par contre aujourd'hui. Comment tu peux dire que sa façon de parler n'est pas naturel en disant après que de toute façon tu n'as jamais vu le vrai en itw ou autre ? C'est illogique.

Bon déjà parce que je sais ce que c'est un rythme naturel et un rythme anormal.

Ensuite je sais pas si je me suis mal exprimé, mais j'ai dit, ou ai voulu dire en tout cas, que j'avais vu quelques vidéos de lui en interview et qu'il ne me paraissait pas avoir ce type de parole aussi prononcé. Après non je l'écoute pas tous les jours donc je pouvais pas confirmer à 100% qu'il n'était pas comme dans le film ou qu'il n'était pas comme ça avant.
DelSpooner
Citation (doll @ 02/11/2012 19:42) *
Bon je me lance dans mon argumentaire " skyfall " un bon film qui aurait pu être un très bon film sans le nombre hallucinant de détails qui font tâches. ph34r.gif



Spoiler :
Déjà quasiment toutes les scènes sont prévisibles. Aucun twist ni rebondissements dans le scénario. Concernant l'aventure en elle même, on te balance des indices comme on commande un hamburger. Exemple avec le tueur à gage au début du film. 3 mois s'écoulent après la fausse mort de James. Le mec a juste eut en sa possession une liste hyper secrète d'agents. Mais non le MI6 ne fout rien pendant 3 mois puis hop tient que je te passe un mail à la CIA et oh ba hop on a ton gars à Shanghai dans l'avion de 18h. Et oh ba c'est dingue, c'était pile poile la bonne mission du tueur et qui permet de rencontrer la fille... Voilà typiquement le genre de détails de mécaniques scénaristiques qui ne fonctionnent pas et il y'en a beaucoup. OK c'est le propre d'un film comme bond de ne pas être crédible. Mais toute la subtilité consiste justement à faire passer pour crédible ce genre de grosses ficelles. Me semble pas en avoir d'aussi grosses dans casino royale.

Le film manque cruellement de glamour et d'émotion, d'un truc poignant qui te fait bien réagir. Quand je parle de thèmes à peine effleurés, je m'attendais à ce que M se fasse littéralement pourrir l’existence par Barden, avant de l’exécuter dans un sorte de faux tribunal. Là on a un plan complètement bidon : je me fais enfermer pour vous pirater et ensuite aller tuer dans le tribunal M... Ok y'a absolument rien de pervers, ni de puissant, ni de machiavélique... Le personnage de Barden à peine exploité. A part jouer à guillaume Tell, y'a quoi d'autre ? Visiblement le mec est fou, sadique, terrifiant et on a droit à un mini plan d'un agent exécuté... wooo terrifiant. Les motivations de Barden sont trop survolés. Pourquoi ne pas avoir mis en place un plan visant toutes les planques du MI6 dans le monde ? et la fin ? J'aurais aimé une scène ou barden prend M par les cheveux et l'oblige à le regarder sans son dentier

Enfin pour moi l'erreur la plus criante de film concerne la fin. C'est un film sur M, sur les conneries de M réalisées tout au long de son service. De l'idée que M agit pour la couronne et non les agents. C'était le thème central de ce film... qui est M ? Comment et pourquoi agit elle en prenant des décisions qui mettent en péril les agents. Et la fin du film nous avons...une partie du passée de Bond dévoilé. Ce qui entraîne au final je pense une perte complète d’émotionnel au moment de la mort de M. La même fin mais en dévoilant le passé de M avant de la tuer aurait eut beaucoup plus de sens.

Puis les deux personnages féminins totalement ratées. Entre la française qui ne sert absolument à rien à part se faire tringler dans la douche et une moneypenny nymphomane, y'avait peut être mieux à faire.

Exemples de Twist que l'on aurait pu avoir : les agents dévoilés par Silva sont en réalité à son service. Ce qui aurait fait à la fin du film, une sorte de confrontation de fou entre une dizaine de 00 contre 007...

Severine, notre frenchy girl, aurait pu servir à porter les émetteurs nécessaires aux plans de Silva qui aurait attaqué une à une les planques de MI6. Elle jouait donc ce personnage de fille battue et soumise devant James pour l'attirer à Silva. Au moment du Jeu, Barden tire en premier en gros sadique, oups on croit qu'elle est morte et c'est elle finalement vivante qui le fait s'évader du MI6. Ce n'est pas une pauvre fille au service de Silva, mais une ancienne agent ou sa femme etc. Des exemples simples qui aurait je pense donné un peu plus de piment au film...

Voilà ph34r.gif



Spoiler :
Pour ta grosse incohérence, Bond retrouve la trace du tueur grâce à la balle dans son corps, et il le retrouve lorsqu'il travaille pour la fille parce que la fille travaille pour Silva à la base. Et le tueur travaille pour Silva. CQFD.
NewYorkSup
Citation (Hiso @ 02/11/2012 14:58) *
Mais même, comment peux tu dire ça sans l'avoir vu ? ENcore une fois, dans le cinéma, une histoire ne suffit pas.

Effectivement. Pour faire un chef d'oeuvre, si par contre malheureusement. C"est la base d'un chef d'oeuvre, c'est que t'as pas de partie faible, tout est au top. La, meme si tous les aspects "films" de TSN sont au top (ce qui est possible et ne juge pas vu que pas vu), de base l'histoire est sans interet et ne peut donc pas etre le vecteur d'un chef d'oeuvre.

Citation (Hodgkin75 @ 02/11/2012 14:57) *
Même si d'un point de vue purement cinématographique je ne sais pas, je pense tout de mêmeque oui, car comme Cosmopolis ils feront office de marqueurs générationnels. :remetsunepiècedanslamachine:

Oui on verra mais ca m'etonnerait. C'est marrant d'autant plus que je suis un surfan de Sorkin et que je kifferai donc surement le film laugh.gif.
Panenka
Citation (doll @ 02/11/2012 19:42) *
Bon je me lance dans mon argumentaire " skyfall " un bon film qui aurait pu être un très bon film sans le nombre hallucinant de détails qui font tâches. ph34r.gif



Spoiler :
Déjà quasiment toutes les scènes sont prévisibles. Aucun twist ni rebondissements dans le scénario. Concernant l'aventure en elle même, on te balance des indices comme on commande un hamburger. Exemple avec le tueur à gage au début du film. 3 mois s'écoulent après la fausse mort de James. Le mec a juste eut en sa possession une liste hyper secrète d'agents. Mais non le MI6 ne fout rien pendant 3 mois puis hop tient que je te passe un mail à la CIA et oh ba hop on a ton gars à Shanghai dans l'avion de 18h. Et oh ba c'est dingue, c'était pile poile la bonne mission du tueur et qui permet de rencontrer la fille... Voilà typiquement le genre de détails de mécaniques scénaristiques qui ne fonctionnent pas et il y'en a beaucoup. OK c'est le propre d'un film comme bond de ne pas être crédible. Mais toute la subtilité consiste justement à faire passer pour crédible ce genre de grosses ficelles. Me semble pas en avoir d'aussi grosses dans casino royale.

Le film manque cruellement de glamour et d'émotion, d'un truc poignant qui te fait bien réagir. Quand je parle de thèmes à peine effleurés, je m'attendais à ce que M se fasse littéralement pourrir l’existence par Barden, avant de l’exécuter dans un sorte de faux tribunal. Là on a un plan complètement bidon : je me fais enfermer pour vous pirater et ensuite aller tuer dans le tribunal M... Ok y'a absolument rien de pervers, ni de puissant, ni de machiavélique... Le personnage de Barden à peine exploité. A part jouer à guillaume Tell, y'a quoi d'autre ? Visiblement le mec est fou, sadique, terrifiant et on a droit à un mini plan d'un agent exécuté... wooo terrifiant. Les motivations de Barden sont trop survolés. Pourquoi ne pas avoir mis en place un plan visant toutes les planques du MI6 dans le monde ? et la fin ? J'aurais aimé une scène ou barden prend M par les cheveux et l'oblige à le regarder sans son dentier

Enfin pour moi l'erreur la plus criante de film concerne la fin. C'est un film sur M, sur les conneries de M réalisées tout au long de son service. De l'idée que M agit pour la couronne et non les agents. C'était le thème central de ce film... qui est M ? Comment et pourquoi agit elle en prenant des décisions qui mettent en péril les agents. Et la fin du film nous avons...une partie du passée de Bond dévoilé. Ce qui entraîne au final je pense une perte complète d’émotionnel au moment de la mort de M. La même fin mais en dévoilant le passé de M avant de la tuer aurait eut beaucoup plus de sens.

Puis les deux personnages féminins totalement ratées. Entre la française qui ne sert absolument à rien à part se faire tringler dans la douche et une moneypenny nymphomane, y'avait peut être mieux à faire.

Exemples de Twist que l'on aurait pu avoir : les agents dévoilés par Silva sont en réalité à son service. Ce qui aurait fait à la fin du film, une sorte de confrontation de fou entre une dizaine de 00 contre 007...

Severine, notre frenchy girl, aurait pu servir à porter les émetteurs nécessaires aux plans de Silva qui aurait attaqué une à une les planques de MI6. Elle jouait donc ce personnage de fille battue et soumise devant James pour l'attirer à Silva. Au moment du Jeu, Barden tire en premier en gros sadique, oups on croit qu'elle est morte et c'est elle finalement vivante qui le fait s'évader du MI6. Ce n'est pas une pauvre fille au service de Silva, mais une ancienne agent ou sa femme etc. Des exemples simples qui aurait je pense donné un peu plus de piment au film...

Voilà ph34r.gif


Spoiler :
Citation
Exemple avec le tueur à gage au début du film. 3 mois s'écoulent après la fausse mort de James. Le mec a juste eut en sa possession une liste hyper secrète d'agents. Mais non le MI6 ne fout rien pendant 3 mois puis hop tient que je te passe un mail à la CIA et oh ba hop on a ton gars à Shanghai dans l'avion de 18h.

Euh tu zappes un truc important quand même... unsure.gif
Tu ne sais pas s'ils ont rien foutu mais surtout le gars ils ne savent pas qui c'est, c'est Bond qui le reconnaît après identification du type de balle et présentation de 3 tueurs potentiels. Donc oui, c'est là qu'ils savent qui c'est et où il se trouve. unsure.gif
Je ne vois pas le truc choquant.
Après ça tombe sur la rencontre avec la fille? Ca tombe bien? Oui et? unsure.gif
Alors pour t'aider, la balle est peut être la même qui a tué les agents dans la chambre à istambul mais j'ai pas fait gaffe si c'était de son fait.
Enfin bon, c'est pas un truc grotesque du scenario non plus.

Citation
Exemples de Twist que l'on aurait pu avoir : les agents dévoilés par Silva sont en réalité à son service. Ce qui aurait fait à la fin du film, une sorte de confrontation de fou entre une dizaine de 00 contre 007...

Ah ouais, ben je préfère qu'il n'y ait rien eu de pareil ph34r.gif

Sinon t'attendais quoi sur M, je ne comprends pas. Faut qu'on te fasse une scène Mélo ou elle dit "Pardon mes enfants agents, je ne voulais pas" et que tout le monde s'encule dans la chapelle?
On a compris sa façon d'agir, pas besoin de s'étaler dans du pathos ou du mélo à mon avis.
Elle a donné sa confiance à Bond, les choses ne se disent pas, mais on les ressent. Ou pas, mais c'est pas forcément un défaut du film.

Là où je te rejoins c'est sur le coté peut être pas assez poussé du sadisme de Bardem, mais peut être ne l'est il pas.

Hiso
Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 21:08) *
Effectivement. Pour faire un chef d'oeuvre, si par contre malheureusement. C"est la base d'un chef d'oeuvre, c'est que t'as pas de partie faible, tout est au top. La, meme si tous les aspects "films" de TSN sont au top (ce qui est possible et ne juge pas vu que pas vu), de base l'histoire est sans interet et ne peut donc pas etre le vecteur d'un chef d'oeuvre.


Oui on verra mais ca m'etonnerait. C'est marrant d'autant plus que je suis un surfan de Sorkin et que je kifferai donc surement le film laugh.gif.


L'histoire de base de Citizen Kane c'est un mec riche qui meurt disant Rosebud et des journalistes qui enquêtent sûr ça. C'est pas dingue non plus. Et pourtant le film est un chef d'oeuvre.
Teichi
Citation (doll @ 02/11/2012 19:42) *
Bon je me lance dans mon argumentaire " skyfall " un bon film qui aurait pu être un très bon film sans le nombre hallucinant de détails qui font tâches. ph34r.gif



Spoiler :
Déjà quasiment toutes les scènes sont prévisibles. Aucun twist ni rebondissements dans le scénario. Concernant l'aventure en elle même, on te balance des indices comme on commande un hamburger. Exemple avec le tueur à gage au début du film. 3 mois s'écoulent après la fausse mort de James. Le mec a juste eut en sa possession une liste hyper secrète d'agents. Mais non le MI6 ne fout rien pendant 3 mois puis hop tient que je te passe un mail à la CIA et oh ba hop on a ton gars à Shanghai dans l'avion de 18h. Et oh ba c'est dingue, c'était pile poile la bonne mission du tueur et qui permet de rencontrer la fille... Voilà typiquement le genre de détails de mécaniques scénaristiques qui ne fonctionnent pas et il y'en a beaucoup. OK c'est le propre d'un film comme bond de ne pas être crédible. Mais toute la subtilité consiste justement à faire passer pour crédible ce genre de grosses ficelles. Me semble pas en avoir d'aussi grosses dans casino royale.

Le film manque cruellement de glamour et d'émotion, d'un truc poignant qui te fait bien réagir. Quand je parle de thèmes à peine effleurés, je m'attendais à ce que M se fasse littéralement pourrir l’existence par Barden, avant de l’exécuter dans un sorte de faux tribunal. Là on a un plan complètement bidon : je me fais enfermer pour vous pirater et ensuite aller tuer dans le tribunal M... Ok y'a absolument rien de pervers, ni de puissant, ni de machiavélique... Le personnage de Barden à peine exploité. A part jouer à guillaume Tell, y'a quoi d'autre ? Visiblement le mec est fou, sadique, terrifiant et on a droit à un mini plan d'un agent exécuté... wooo terrifiant. Les motivations de Barden sont trop survolés. Pourquoi ne pas avoir mis en place un plan visant toutes les planques du MI6 dans le monde ? et la fin ? J'aurais aimé une scène ou barden prend M par les cheveux et l'oblige à le regarder sans son dentier

Enfin pour moi l'erreur la plus criante de film concerne la fin. C'est un film sur M, sur les conneries de M réalisées tout au long de son service. De l'idée que M agit pour la couronne et non les agents. C'était le thème central de ce film... qui est M ? Comment et pourquoi agit elle en prenant des décisions qui mettent en péril les agents. Et la fin du film nous avons...une partie du passée de Bond dévoilé. Ce qui entraîne au final je pense une perte complète d’émotionnel au moment de la mort de M. La même fin mais en dévoilant le passé de M avant de la tuer aurait eut beaucoup plus de sens.

Puis les deux personnages féminins totalement ratées. Entre la française qui ne sert absolument à rien à part se faire tringler dans la douche et une moneypenny nymphomane, y'avait peut être mieux à faire.

Exemples de Twist que l'on aurait pu avoir : les agents dévoilés par Silva sont en réalité à son service. Ce qui aurait fait à la fin du film, une sorte de confrontation de fou entre une dizaine de 00 contre 007...

Severine, notre frenchy girl, aurait pu servir à porter les émetteurs nécessaires aux plans de Silva qui aurait attaqué une à une les planques de MI6. Elle jouait donc ce personnage de fille battue et soumise devant James pour l'attirer à Silva. Au moment du Jeu, Barden tire en premier en gros sadique, oups on croit qu'elle est morte et c'est elle finalement vivante qui le fait s'évader du MI6. Ce n'est pas une pauvre fille au service de Silva, mais une ancienne agent ou sa femme etc. Des exemples simples qui aurait je pense donné un peu plus de piment au film...

Voilà ph34r.gif


Entièrement d'accord.
Schultzy
Citation (Oyé Sapapaya @ 02/11/2012 20:01) *
Je me démarque de mes collègues tout de même, pour moi TSN n'est absolument pas un chef d'oeuvre cosmoschtroumpf.gif

Pareil je crois que l'on confond chef d'oeuvre et film culte qui te marque personnellement.

Parce que incroyable le nombre de chef d'oeuvre qui sortent dans l'année a chaque fois que je lis ce topic implosion du tibia.gif
DelSpooner
Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 20:08) *
Effectivement. Pour faire un chef d'oeuvre, si par contre malheureusement. C"est la base d'un chef d'oeuvre, c'est que t'as pas de partie faible, tout est au top. La, meme si tous les aspects "films" de TSN sont au top (ce qui est possible et ne juge pas vu que pas vu), de base l'histoire est sans interet et ne peut donc pas etre le vecteur d'un chef d'oeuvre.


Oui on verra mais ca m'etonnerait. C'est marrant d'autant plus que je suis un surfan de Sorkin et que je kifferai donc surement le film laugh.gif.


Mais ça c'est n'importe quoi neokill@h.gif

Donc Amour qui a eu la palme d'or ne peut pas être un grand film parce que ça raconte l'histoire de 2 vioques bobos qui crèvent dans leur appart bobo ? implosion du tibia.gif
Oyé Sapapaya
Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 20:08) *
Effectivement. Pour faire un chef d'oeuvre, si par contre malheureusement. C"est la base d'un chef d'oeuvre, c'est que t'as pas de partie faible, tout est au top. La, meme si tous les aspects "films" de TSN sont au top (ce qui est possible et ne juge pas vu que pas vu), de base l'histoire est sans interet et ne peut donc pas etre le vecteur d'un chef d'oeuvre.

Citizen Kane n'est pas un chef d’œuvre donc ?
Teichi
Bon là par contre je vous laisse avec votre désignation "objective" du chef d’œuvre. laugh.gif
NewYorkSup
On va laisser tomber les mecs, vous voyez pas ce que je veux dire, c'est pas grave mais au bout d'un moment ca n'a plus d'interet.

Citation (DelSpooner @ 02/11/2012 15:10) *
Mais ça c'est n'importe quoi neokill@h.gif

Donc Amour qui a eu la palme d'or ne peut pas être un grand film parce que ça raconte l'histoire de 2 vioques bobos qui crèvent dans leur appart bobo ? implosion du tibia.gif

Et parcequ'il a eu la palme d'or c'est forcement un chef d'oeuvre? Putain mais y a pas que des bouzes ou des chefs d'oeuvre quoi.
Crowley
vous voulez pas créer un topic "james bond c'est mieux maintenant ou avant"?! popcorn.gif

et guerre des étoiles façon disney pendant qu'on y est. whistle.gif

moi je voulais un écho sur into the abyss!! mad.gif
DelSpooner
Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 20:16) *
On va laisser tomber les mecs, vous voyez pas ce que je veux dire, c'est pas grave mais au bout d'un moment ca n'a plus d'interet.


Et parcequ'il a eu la palme d'or c'est forcement un chef d'oeuvre? Putain mais y a pas que des bouzes ou des chefs d'oeuvre quoi.


Non, moi même je ne le considère pas comme un chef d'œuvre, même si j'ai trouvé le film bouleversant, comme tu l'as dit le terme chef d'œuvre est galvaudé, néanmoins Moretti est loin d'être le pire des cinéastes et le considère comme un grand film.

Ce que je veux dire par là c'est que tu parles de la base du sujet de TSN que tu trouves sans intérêt (ok pas de soucis, mais pour d'autres c'est pas forcément le cas), alors que ce qui est vraiment important c'est ce que l'on veut raconter à partir du sujet et comment on le raconte, à partir de là on peut faire un grand film.

Citation (Crowley @ 02/11/2012 20:17) *
vous voulez pas créer un topic "james bond c'est mieux maintenant ou avant"?! popcorn.gif

et guerre des étoiles façon disney pendant qu'on y est. whistle.gif

moi je voulais un écho sur into the abyss!! mad.gif


Je le vois ce week-end.
Panenka
Citation (DelSpooner @ 02/11/2012 20:23) *
Ce que je veux dire par là c'est que tu parles de la base du sujet de TSN que tu trouves sans intérêt (ok pas de soucis, mais pour d'autres c'est pas forcément le cas), alors que ce qui est vraiment important c'est ce que l'on veut raconter à partir du sujet et comment on le raconte, à partir de là on peut faire un grand film.


C'est pas faux, mais pour le coup ça va pas très loin ce qu'il raconte et la façon dont c'est raconté. Sans aller dans le sens de la charge de Teichi sur le schéma du film, ça reste un brin terre à terre sur leur "aventure".
Alors est ce que j'en ai un peu rien à foutre de leur histoire? Est ce que c'est quelque chose de trop contemporain?
M'enfin ça fait limite téléfilm amélioré d'un après midi sur M6 par moments.
Ballack Odrama
Citation (Hodgkin75 @ 02/11/2012 18:13) *
Avoir une BO de Trent Reznor et Atticus Ross et avoir un nouveau film avec le grand Daniel Craig.

Arrête on s'en bat les couilles de ces blancs, j'ai du respect pour NIN mais j'arrive pas à croire que t'écoutes les BO chez toi. Leurs bails "groove zéro / le bassin sidérurgique lorrain / drone mental de la conscience robotique" sont tout à fait adaptés pour des films, mais sérieux c'est inécoutable ailleurs. Limite je préférerais de taper des trucs aussi pompiers que la BO du putain de Seigneur des Anneaux, au moins je pourrais visualiser des épées et des chevaux ce serait toujours ça de pris.

Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 18:58) *
J'ai deja dit que j'avais pas vu le film. Mais bon, les vicissitudes et le mal etre d'un fils a papa de Harvard qui se lance dans le web 2.0, ca me semble pas universel, ni meme generationnel, non.

Franchement c'est pas le sujet du film. Ya quand même un élément hyper fédérateur, c'est le réseau lui même. Mine de rien le fait que tout le monde ait un profil FB + extension ultra rapide + son coté incontournable ça crée une forme de fascination quand même assez peu surprenante, et très ancrée dans son époque.

A mon sens le problème c'est vraiment pas le sujet en lui même mais son traitement. Le film est complètement centré sur Zuckerberg lui-même et pas du tout sur l'impact de Facebook. On parle d'une innovation qui a modifié la façon de communiquer et de modeler son image pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, mais mis à part une scène dans laquelle une random meuf explique qu'elle peut parler à ses potes et voir ce qu'ils font le sujet est totalement éludé dans le film sauf sous l'angle de la notoriété (on a inventé un truc de ouf, c'est allé super vite, avant on étaient des victimes maintenant on est au top).

Ce que je reproche vraiment à Fincher et à Sorkin c'est de se tromper de sujet et d'échouer à capter la singularité de Facebook: sans déconner on aurait pu faire exactement le même film sur l'inventeur du frigidaire, et je dis ça sans chambrer. Pareil pour les questions d'oseille: tu vois juste Zuckerberg lever des fonds auprès d'investisseurs, mais jamais on en parle de pub ou de la manière de faire du biff sur les clients d'un service gratuit. Jamais on ne parle de vie privée ou de la volonté de l'abolir. C'est vraiment un mélange biopic / success story / courtroom drama brillamment écrit mais déjà vieillot (le film est déjà daté suite à l'introduction en bourse et aux questions qu'elle soulève), qui utilise des codes hyper XXe siècle, avec une fausse ambiguïté puante. L'affiche avec toutes les oppositions type "Génie? Escroc?" et plus généralement la manière dont a été markété le film est risible: au final on se retrouve avec un constat simplet genre "1. Quand on a des idées et du talent on peut devenir hyper successful sans être issu d'une forme d'aristocratie et 2. Pas facile de mélanger business et amitié". Putain, merci pour la leçon quoi.

Je me demande comment ce film sera perçu dans 15 piges (qu'est ce qu'on en aura à branler?), notamment pour les spectateurs qui seront nés avec les réseaux sociaux. Quel son intérêt? Un récit particulièrement bien ficelé et rythmé? OK. Est ce que c'est suffisant au regard de ce qu'il aurait pu/dû être? Clairement pas. Dommage de faire un truc aussi lisse, inoffensif et creux quand tu te bases sur une bio non-autorisée, que tu as du talent à tous les étages de la production et que tu as un sujet qui soulève plein de vraies questions utilisables pour créer une histoire avec un minimum de matière.
Panenka
Citation (Ballack Odrama @ 02/11/2012 21:32) *
Franchement c'est pas le sujet du film. Ya quand même un élément hyper fédérateur, c'est le réseau lui même. Mine de rien le fait que tout le monde ait un profil FB + extension ultra rapide + son coté incontournable ça crée une forme de fascination quand même assez peu surprenante, et très ancrée dans son époque.

A mon sens le problème c'est vraiment pas le sujet en lui même mais son traitement. Le film est complètement centré sur Zuckerberg lui-même et pas du tout sur l'impact de Facebook. On parle d'une innovation qui a modifié la façon de communiquer et de modeler son image pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, mais mis à part une scène dans laquelle une random meuf explique qu'elle peut parler à ses potes et voir ce qu'ils font le sujet est totalement éludé dans le film sauf sous l'angle de la notoriété (on a inventé un truc de ouf, c'est allé super vite, avant on étaient des victimes maintenant on est au top).

Ce que je reproche vraiment à Fincher et à Sorkin c'est de se tromper de sujet et d'échouer à capter la singularité de Facebook: sans déconner on aurait pu faire exactement le même film sur l'inventeur du frigidaire, et je dis ça sans chambrer. Pareil pour les questions d'oseille: tu vois juste Zuckerberg lever des fonds auprès d'investisseurs, mais jamais on en parle de pub ou de la manière de faire du biff sur les clients d'un service gratuit. Jamais on ne parle de vie privée ou de la volonté de l'abolir. C'est vraiment un mélange biopic / success story / courtroom drama brillamment écrit mais déjà vieillot (le film est déjà daté suite à l'introduction en bourse et aux questions qu'elle soulève), qui utilise des codes hyper XXe siècle, avec une fausse ambiguïté puante. L'affiche avec toutes les oppositions type "Génie? Escroc?" et plus généralement la manière dont a été markété le film est risible: au final on se retrouve avec un constat simplet genre "1. Quand on a des idées et du talent on peut devenir hyper successful sans être issu d'une forme d'aristocratie et 2. Pas facile de mélanger business et amitié". Putain, merci pour la leçon quoi.

Je me demande comment ce film sera perçu dans 15 piges (qu'est ce qu'on en aura à branler?), notamment pour les spectateurs qui seront nés avec les réseaux sociaux. Quel son intérêt? Un récit particulièrement bien ficelé et rythmé? OK. Est ce que c'est suffisant au regard de ce qu'il aurait pu/dû être? Clairement pas. Dommage de faire un truc aussi lisse, inoffensif et creux quand tu te bases sur une bio non-autorisée, que tu as du talent à tous les étages de la production et que tu as un sujet qui soulève plein de vraies questions utilisables pour créer une histoire avec un minimum de matière.


Complètement d'accord sur l'ensemble et le point en gras est exactement ce que j'ai ressenti.
Crowley
fichtre.... huh.gif

ça c'est de l'analyse....
Fanfan14
Il a juste repris mon argument avec microsoft julm3.png ph34r.gif
Boulick
Teichi > Hiso
NewYorkSup
Citation (Ballack Odrama @ 02/11/2012 16:32) *
Arrête on s'en bat les couilles de ces blancs, j'ai du respect pour NIN mais j'arrive pas à croire que t'écoutes les BO chez toi. Leurs bails "groove zéro / le bassin sidérurgique lorrain / drone mental de la conscience robotique" sont tout à fait adaptés pour des films, mais sérieux c'est inécoutable ailleurs. Limite je préférerais de taper des trucs aussi pompiers que la BO du putain de Seigneur des Anneaux, au moins je pourrais visualiser des épées et des chevaux ce serait toujours ça de pris.


Franchement c'est pas le sujet du film. Ya quand même un élément hyper fédérateur, c'est le réseau lui même. Mine de rien le fait que tout le monde ait un profil FB + extension ultra rapide + son coté incontournable ça crée une forme de fascination quand même assez peu surprenante, et très ancrée dans son époque.

A mon sens le problème c'est vraiment pas le sujet en lui même mais son traitement. Le film est complètement centré sur Zuckerberg lui-même et pas du tout sur l'impact de Facebook. On parle d'une innovation qui a modifié la façon de communiquer et de modeler son image pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, mais mis à part une scène dans laquelle une random meuf explique qu'elle peut parler à ses potes et voir ce qu'ils font le sujet est totalement éludé dans le film sauf sous l'angle de la notoriété (on a inventé un truc de ouf, c'est allé super vite, avant on étaient des victimes maintenant on est au top).

Ce que je reproche vraiment à Fincher et à Sorkin c'est de se tromper de sujet et d'échouer à capter la singularité de Facebook: sans déconner on aurait pu faire exactement le même film sur l'inventeur du frigidaire, et je dis ça sans chambrer. Pareil pour les questions d'oseille: tu vois juste Zuckerberg lever des fonds auprès d'investisseurs, mais jamais on en parle de pub ou de la manière de faire du biff sur les clients d'un service gratuit. Jamais on ne parle de vie privée ou de la volonté de l'abolir. C'est vraiment un mélange biopic / success story / courtroom drama brillamment écrit mais déjà vieillot (le film est déjà daté suite à l'introduction en bourse et aux questions qu'elle soulève), qui utilise des codes hyper XXe siècle, avec une fausse ambiguïté puante. L'affiche avec toutes les oppositions type "Génie? Escroc?" et plus généralement la manière dont a été markété le film est risible: au final on se retrouve avec un constat simplet genre "1. Quand on a des idées et du talent on peut devenir hyper successful sans être issu d'une forme d'aristocratie et 2. Pas facile de mélanger business et amitié". Putain, merci pour la leçon quoi.

Je me demande comment ce film sera perçu dans 15 piges (qu'est ce qu'on en aura à branler?), notamment pour les spectateurs qui seront nés avec les réseaux sociaux. Quel son intérêt? Un récit particulièrement bien ficelé et rythmé? OK. Est ce que c'est suffisant au regard de ce qu'il aurait pu/dû être? Clairement pas. Dommage de faire un truc aussi lisse, inoffensif et creux quand tu te bases sur une bio non-autorisée, que tu as du talent à tous les étages de la production et que tu as un sujet qui soulève plein de vraies questions utilisables pour créer une histoire avec un minimum de matière.

Donc on est bien d'accord, les mecs se sont goures de vecteur pour raconter leur histoire. Ce n'est pas Zuckenberg qui est important, mais facebook.
Hiso
Citation (Boulick @ 02/11/2012 22:46) *
Teichi > Hiso


ok
Fred
page 511
Citation (Fred @ 02/11/2012 01:12) *
the social network?


De rien wink.gif
VDV#23
Vu "elle s'appelle Ruby" vraiment pas mal comme film. L'histoire est original et drôle. Les acteurs sont bons, à voir avec une meuf ça passe tout seul. Puis le cul de l'actrice knahos.gif
Panenka
Et Pan!



Sachez le bien. © ohmy.gif
Ballack Odrama
Citation (Fanfan14 @ 02/11/2012 21:55) *
Il a juste repris mon argument avec microsoft julm3.png ph34r.gif

Nan mais c'est exactement ça, un biopic de Bill Gates qui assemble des PC avec une vilaine coupe de cheveux ça chaufferait qui en 2012? Je dis pas que ça donnerait nécessairement un mauvais film mais le sujet est quand même bien fané. Hodgkin parlait de marqueur générationnel mais à quoi ça sert d'avoir un film qui se périme aussi rapidement, et qui en plus n'est pas le potrait d'une époque mais avant tout d'une personne? Parce que le coté "La Revanche des Nerds" c'est quand même pas spécifique aux années 2010 je trouve. Pour moi un bon film c'est aussi un film qui vieillit bien. J'attends de voir si c'est le cas de TSN, mais j'ai de gros doutes.

Citation (NewYorkSup @ 02/11/2012 22:59) *
Donc on est bien d'accord, les mecs se sont goures de vecteur pour raconter leur histoire. Ce n'est pas Zuckenberg qui est important, mais facebook.

Oui et non, disons qu'utiliser les questions que posent le poids et le fonctionnement de Facebook aurait sans doute permis d'avoir un personnage Zuckerberg plus intéressant. Vous parliez de Citizen Kane un peu plus haut, je trouve que l'exemple est bien choisi (tycoon controversé et à moitié autiste, construction d'un empire, narration non-linéaire utilisée pour explorer les différentes facettes des personnages dans les deux films). Pour moi la beauté de Citizen Kane, du point de vue de l'écriture du personnage principal, c'est que le film est construit sous la forme d'une enquête qui permet de découvrir qui était cet homme dans toutes ses contradictions, ses compromissions, son charisme, son arrogance, sa lâcheté, bref, toute sa complexité et pour en plus finir sur un constat d'échec, l'impossibilité de connaitre et comprendre tout à fait quelqu'un. A coté de ça dans TSN t'as un nerd maigrelet mu par une volonté de revanche sur sa meuf qui l'a largué (!) et par son ambition personnelle avec le désir de reconnaissance qui va avec. Le mec fini par trahir son pote "parce que le business c'est comme le foot, c'est la guerre", mais attention c'est un génie comme même, alors à vous de juger et bonjour chez vous! Un peu léger je trouve. J'aime bien l'idée de baser le film sur la figure de Zuckerberg, le coté aventure entrepreneuriale est cool à suivre, on est pas dans un docu sur les dangers d'internet avec analyse sociologique à la clé, c'est pas l'objet. Je suis pas non plus en train de dire que j'avais les mêmes attentes concernant Citizen Kane et TSN, ce serait débile voire débilé. Cela étant on a d'un coté un film dont la structure sert le propos à chaque instant (la complexité du scénario va de pair avec l'ambivalence de Kane) et de l'autre une virtuosité dans l'écriture qui tourne à vide, ou qui n'est que purement fonctionnelle (tenir le spectateur en haleine de manière un peu artificielle) par absence de contenu.

A la limite j'ai plus de respect pour un film comme Panic Room: une sorte d'exercice de style totalement assumé avec des enjeux de mise en scène pris à bras le corps (en gros comment se libérer des contraintes physiques et spatiales d'un huis clos) sans jamais sacrifier le suspense, parfaitement géré. The Social Network évolue dans un registre totalement différent mais en ce qui concerne les choix d'écriture du personnage de Zuckerberg je vois au mieux de la facilité, au pire de la lâcheté.


Citation (Panenka @ 03/11/2012 00:50) *
Et Pan!



Sachez le bien. © ohmy.gif

Hahahahaha pareil chez moi, LE COMPLOT EST MONDIAL
niramo
Ce topic - gab.gif

TSN, Cosmopolis (le bouquin est très bon) même combat, c'est creux. Je les ai vu, j'ai bien aimé, mais je ne les reverrai plus parce qu'il n'y a rien de nouveau dans ces films là. Ils ne font qu'effleurer des questions de société, et la real a beau être parfaite l'ensemble est trop propre et manque d'éléments de différenciation.

Un chef d’œuvre est un film qui apporte une vision, de la vie ou du cinéma. Il trace un sillon que personne n'a emprunté auparavant. Le Parrain, Taxi Driver, Docteur Folamour, Dr Mabuse, M le Maudit, La nuit du chasseur... C'est difficile d'avoir le recul suffisant avec les films contemporains, mais à titre perso je pense que des films comme Melancholia, Amelie Poulain, Un Prophète, resteront des films à part. L'avenir jugera.

Sinon j'ai enfin vu Skyfall, très bon moment avec un final monstrueux dans les highlands, un Bardem qui manie bien la grenade wub.gif

J'ai adoré même si je garde une préférence pour Casino Royal. Le thème de la renaissance est magistralement retranscrit pendant le premier tiers, avant de passer au second plan, entrainant le film dans un louvoiement scénaristique dommageable.

Ça aurait pu être un grand film - une bonne part des éléments nécessaires y sont, real, musique, photo, décors, Craig... - sans les trop nombreuses petites facilités scénaristiques longuement exposées ici. Au final je m'en fous, je n'ai jamais bissé la saga au rang de mes films cultes. Par contre, James Bond est un personnage culte, et le film lui fait honneur.

Mais j'attends toujours la James Bond girl ph34r.gif son personnage est insipide et elle manque de classe en plus de surjouer la peur. Elle sert tellement à rien que Mendes l'exécute.
Vita
Citation (VDV#23 @ 03/11/2012 00:02) *
Vu "elle s'appelle Ruby" vraiment pas mal comme film. L'histoire est original et drôle. Les acteurs sont bons, à voir avec une meuf ça passe tout seul. Puis le cul de l'actrice knahos.gif


Oui, vu aussi. Vraiment pas mal smile.gif

Par les créateurs de Little Miss Sunshine il me semble unsure.gif
jorgevaldano56
Je me suis refais un fix du seul chef d'oeuvre de la dernière décennie et non je ne parle pas d'inception. ibr.gif ibr.gif

Si on m'avait dit un jour qu'il existerait une oeuvre que je pourrais revoir indéfiniment et qui plus tu la regardes ,plus elle te fait de l'effet jamais j'y aurais cru .kratos77.gif



Ces 3 minutes de bonheur. ohmy.gif




"You're not thinking. You are too busy being a smart aleck to be thinking." wub.gif


Spoiler :













Même en lui suçant la bite tous les jours Naomi Watts lui serait encore redevable. sleep.gif
Vita
Vu Skyfall ce soir smile.gif

J'ai bien aimé globalement, on passe un bon moment.
Par contre
Spoiler :
j'étais dégouté car il y a quelques jours de ça je me suis fait salement spoiler concernant la mort de M.


Hâte de voir la suite des aventures de 007 maintenant.

A noter : une séance qui affichait complet mais pour autant on a pu voir le film dans de bonnes conditions (pas de bruits intempestifs de popcorn, téléphone ...)
Hiso
Une critique que je trouve très pertinente de TSN :

Citation
Il y a de ça un peu plus d’un an, celui que nous pouvons considérer comme un des réalisateurs les plus brillants de sa génération annonçait la mise en chantier d’un film sur la création du réseau social Facebook. À ce moment là, et après avoir été véritablement déçus par l’Étrange Histoire de Benjamin Button, film aussi beau qu’impersonnel, nous nous sommes dit que le David Fincher que nous aimions était définitivement perdu, comme avalé par Hollywood et un système qu’il prenait tant de plaisir à écorcher par le passé. Comment cet artiste, immense génie de l’image, pouvait-il passer de Fight Club à la success story typiquement américaine et l’histoire de l’antipathique Mark Zuckerberg? Quel est l’intérêt? En quoi est-ce un sujet permettant au réalisateur de développer un vrai film du calibre de ses chefs d’oeuvres précédents? À savoir le trio magique Se7en, Fight Club et Zodiac. Concrètement the Social Network n’atteint pas ce niveau, ou bien trop rarement pour qu’on puisse le qualifier d’oeuvre majeure dans la filmographie de David Fincher, mais il s’en approche, et en cela il constitue une immense surprise. Pour son huitième film le virtuose continue sur la voie de la sagesse qu’il a instauré sur son cinéma depuis Zodiac, à savoir moins de fureur et un certain classicisme apparent, et signe un prolongement logique de la radiographie sociale entamée il y a maintenant plus de 10 ans avec la révolution de Tyler Durden. Après la génération Ikéa, c’est la génération Facebook qui en prend pour son grade, et c’est assez brillant comme portrait.



Car finalement les origines de Facebook, de l’idée à la propagation massive en passant par les aléas de sa création, ce n’est pas vraiment le sujet du film. Ce n’est pas non plus le personnage de Mark Zuckerberg, même s’il hante chaque image. Non the Social Network est avant tout un drame et une analyse minutieuse de la société des jeunes adultes des années 2000-2010, notre société, et comment un type ultra névrosé et asocial a bouleversé notre vie et les rapports sociaux qui la guident. Il ne s’agit pas non plus d’un hymne au « nerd power », au contraire. Il suffit à Fincher d’une scène d’ouverture en forme de prophétie pour nous accrocher, une séquence ultra épurée, un simple dialogue en champ-contrechamp mais qui contient à la fois tous les enjeux dramatiques de the Social Network et son identité artistique. On a souvent loué les qualités visuelles des oeuvres du réalisateur mais ce serait oublier à quel point il a toujours été à l’aise pour mettre en scène des dialogues ciselés, et grâce à la finesse d’écriture d’Aaron Sorkin (la Guerre selon Charlie Wilson, la série TV À la Maison Blanche) il trouve un matériau de base idéal pour développer un récit très bavard mais passionnant de bout en bout.

Car aussi surprenant que cela puisse paraître, the Social Network bénéficie d’un scénario d’une complexité assez incroyable. Superbement construit, il alterne séquences de procès et flashbacks incessants sans que cela ne soit jamais pesant, alors que le procédé peut vite ennuyer. Ici ce n’est pas le cas, tout est construit habilement, tout s’emboîte à la perfection. Et il en fallait du talent pour que deux heures d’un film se déroulant quasiment en permanence en intérieurs semblent passer en un clin d’oeil. C’est que le sujet à priori par très excitant est tellement bien détourné pour en arriver sur un propos universel qu’il en devient véritablement passionnant. The Social Network est le portrait d’anarchistes modernes, des jeunes adultes qui cherchent clairement à se faire un nom mais qui surtout vivent dans l’objectif principal de défier l’autorité en place, de briser les règles en vigueur et d’imposer leur vision du monde, tout cela se résume dans la citation sur la carte de visite de Mark: « I’m the CEO… bitch! ». Cela crée un paradoxe terrible, ils sont à la fois fascinants par leur esprit libre et vif mais forcément antipathiques car incapables de vivre en société. C’est le paradoxe de Mark Zuckerberg dans le film, il a crée un espace social dément et redéfini les relations entre les personnes, avec des millions d’utilisateurs, mais il est incapable de garder un seul ami.



Il est pourtant le symbole d’une génération, à l’image du co-fondateur de Napster, Sean Parker, également présent dans l’histoire et sorte de mentor pour Zuckerberg. Il résume tout cela très bien en l’espace d’une réplique « this is our time » et en effet, c’est bien leur époque. Le temps des costards/cravates vieux jeu, des rolex en or et des gens de bonne famille voit ses jours comptés , place aux jeunes cons, aux génies de l’informatique, aux autistes. Et tout cela s’avère aussi excitant que terrifiant car ces sales gosses ont notre futur entre leur mains et le portrait qui en est fait n’est pas forcément reluisant. Tout part d’une connerie d’adolescent névrosé: plaire à une fille et contourner l’ascenseur social des clubs universitaires. Ils sont égoïstes, très gourmands, ils sont un peu les Tony Montana de l’ère numérique, et qu’on le veuille ou non notre destin est lié au leur. C’est précisément là que the Social Network semble construit pour prendre le relais de Fight Club, dans le ton totalement pessimiste et anarchique qui règne, la violence physique en moins, la nouvelle génération en plus.

À vrai dire il est difficile de reprocher quoi que ce soit au film de façon tout à fait objective. Car si on l’a bien compris, le fond ne souffre d’aucune faiblesse, il en est de même pour la forme, impeccable. David Fincher retrouve cette classe incroyablement sophistiquée qui a fait ses preuves sur Zodiac, à savoir une mise en scène en apparence classique mais follement inventive. Oui le réalisateur a clairement fait évolué son style, il s’est assagi, mais dans la construction de ses plans, dans ses travellings, dans des mouvements de caméra somptueux, on retrouve le virtuose qui a mûri. Il ne se permet qu’une seule véritable excentricité, une séquence d’aviron shootée avec un effet Tilt-Shift1, comme l’avait fait Gaspar Noé sur certaines scènes d’Enter the Void, et portée par une reprise électro de « Dans l’antre du roi de la montagne » d’Edvard Grieg (l’air que siffle M le Maudit chez Fritz Lang avant chaque crime), simplement magique. On ne pourra pas non plus reprocher aux acteurs de faire un boulot remarquable, tous sans exception. Jesse Eisenberg confirme tout le bien qu’on pensait de lui dans Bienvenue à Zombieland et livre une prestation remarquable, secondé comme il se doit par un Andrew Garfield (Anton dans l’Imaginarium du Docteur Parnassus) vraiment surprenant dans le rôle de l’ami de toujours trahi. Justin Timberlake continue lui aussi de nous surprendre, film après film il s’impose comme une valeur sure avec une réelle présence à l’écran.


Il est véritablement difficile d’adresser de réels reproches concrets à the Social Network. David Fincher a retrouvé du poil de la bête et livre un film surprenant. On s’attendait à l’histoire de facebook, on a droit au portrait au vitriol de toute une génération qui met en place une révolution nouvelle. Le propos est corrosif, la mise en scène affûtée, les acteurs fabuleux, il ne manque qu’une petite étincelle pour atteindre le niveau des meilleurs films du réalisateur. The Social Network nécessite sans doute d’être revu et de mûrir et il se pourrait bien qu’il accède au même statut que Fight Club, celui de film générationnel, il en a tous les ingrédients jusque dans sa bande originale monstrueuse composée pour l’occasion par Trent Reznor et Atticus Ross.
Bab
Citation (Osiris @ 02/11/2012 19:37) *
Oui mais on voit que l'algorithme est crée par son pote.


edhelas2.gif
Nikos B.
Citation (Hiso @ 02/11/2012 20:10) *
L'histoire de base de Citizen Kane c'est un mec riche qui meurt disant Rosebud et des journalistes qui enquêtent sûr ça. C'est pas dingue non plus. Et pourtant le film est un chef d'oeuvre.


Un mec très puissant et très riche meurt et des journalistes enquêtent sur sa vie, le sujet est super ouvert. Tu peux mettre ce que tu veux dedans.

Que l'inventeur de facebook ou facebook en général le sujet est fermé. ça intéresse à mort certain (ceux qui communiquent avec et ceux qui prenne pour modèle un gars qui fait des milliards sur du vent) mais je pense que les plus de trente ans s'en branlent un peu. Facebook n'a rien changé sur ma façon de communiquer avec mes proches je trouve ça inutile. A part pour faire l'attention whore ou pour espionner des bonnes meufs.


En tout cas ça me donne pas envie. Je préfère me refaire cyborg de vandamme.

Citation
The Social Network est le portrait d’anarchistes modernes, des jeunes adultes qui cherchent clairement à se faire un nom mais qui surtout vivent dans l’objectif principal de défier l’autorité en place, de briser les règles en vigueur et d’imposer leur vision du monde, tout cela se résume dans la citation sur la carte de visite de Mark: « I’m the CEO… bitch! ». Cela crée un paradoxe terrible, ils sont à la fois fascinants par leur esprit libre et vif mais forcément antipathiques car incapables de vivre en société. C’est le paradoxe de Mark Zuckerberg dans le film, il a crée un espace social dément et redéfini les relations entre les personnes, avec des millions d’utilisateurs, mais il est incapable de garder un seul ami.


C'est bien ce que j'attends de ce film, ça fait un peu film pour ados ph34r.gif Comme Pump up the Volume à l'époque kratos77.gif
Houdini
Citation (jorgevaldano56 @ 03/11/2012 02:36) *
Je me suis refais un fix du seul chef d'oeuvre de la dernière décennie et non je ne parle pas d'inception. ibr.gif ibr.gif

Si on m'avait dit un jour qu'il existerait une oeuvre que je pourrais revoir indéfiniment et qui plus tu la regardes ,plus elle te fait de l'effet jamais j'y aurais cru .kratos77.gif



Ces 3 minutes de bonheur. ohmy.gif




"You're not thinking. You are too busy being a smart aleck to be thinking." wub.gif


Spoiler :













Même en lui suçant la bite tous les jours Naomi Watts lui serait encore redevable. sleep.gif


On est peut être pas d'accord sur Bielsa mais alors là dessus, on est clairement sur la même longueur d'onde. wub.gif
jorgevaldano56
Citation (Hodgkin75 @ 03/11/2012 11:52) *
On est peut être pas d'accord sur Bielsa mais alors là dessus, on est clairement sur la même longueur d'onde. wub.gif

Sur cosmopolis aussi. smoke2.gif

Ca doit te faire tout drôle d'être dans le vrai . clooney3.gif
Teichi
Si vous voulez je peux aussi faire une charge contre mulholland drive pour relancer le topic cosmoschtroumpf.gif
Osiris
Citation (Bab @ 03/11/2012 05:57) *
edhelas2.gif


C'est pas le cas, ok. le truc existait déjà.


sinon: pas touche à cosmopolis les schlagues
Boulick
Citation (Ballack Odrama @ 03/11/2012 02:18) *
comme même

-2 points
Ballack Odrama
Citation (Teichi @ 03/11/2012 12:05) *
Si vous voulez je peux aussi faire une charge contre mulholland drive pour relancer le topic cosmoschtroumpf.gif

Tu risquerais de disparaître dans un mystérieux accident de deltaplane cosmoschtroumpf.gif

Citation (Boulick @ 03/11/2012 13:30) *
-2 points

C'était ironique wink.gif
Boulick
-2 points pour moi alors
Teichi
Je sors de la séance pour Looper eh bah implosion du tibia.gif

Il est vraiment sympa. J'étais pessimiste lorsque la Bande Annonce est sortie craignant que l'histoire de retour dans le temps mène à des belles incohérences et que l'utilisation par la mafia de cet outil pour cela et uniquement cela paraisse pas super crédible. Finalement c'est bien ficelé même si on trouve effectivement quelques belles incohérences inévitables.

En tout cas c'est fin, complexe. Bref une bonne surprise.
Hanzaplast
Chef d’œuvre ( ph34r.gif ) sur Arte ce soir : Il était une fois en Amérique.
Lask
Belle daube Prometheus, visuellement bluffant par moments (merci Ginger) le reste n'est qu'une coquille lamentablement vide et tellement de non sens qui gachent le film. J'ai passé mon temps à pester sad.gif
FuFax
Citation (Hanzaplast @ 04/11/2012 20:37) *
Chef d’œuvre ( ph34r.gif ) sur Arte ce soir : Il était une fois en Amérique.


Merci. je ne l'avais jamais vu. J'ai tout simplement adoré. je suis resté scotché 5 min devant l'écran après la scène finale.
Miles
C'est quoi le problème avec le prequel de star wars ? ph34r.gif
DelSpooner


kratos77.gif
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