J'ai rattrapé mon retard concernant Peaky Blinders. Top niveau.
Les acteurs font un festival d'interprétation, ils sont parfaits.
C'est peut-être la première fois que je vois Tom Hardy se faire autant éclipser. Il est limite chiant avec son sempiternel personnage. A côté de ça, on a Cilian Murphy alias Tommy Shelby alias l'Homme d'Yves Saint Laurent. Ce monstre d'assurance et d'autorité froide. Quand il gère la baronne en mode " j'vais te faire ça, ça et ça, puisque t'en meurs d'envie."
Sam Neill, qu'on ne voit pas assez et qui performe toujours en sale type. L'intensité malsaine lors de ses dernières scènes avec Polly.
L’aîné Shelby aussi, cette gueule parfaite pour ce rôle de white gipsy trash bien bousillé par la grande guerre.
Photo, montage, reconstitution, ambiance, tout y est. Pas besoin de revenir sur la bande-son...
J'aime bien le contre-pied du scénario, qui se centre avant tout sur les relations familiales et amoureuses, ainsi que sur le contexte historique, et pas tellement sur les aléas du business. Le développement est moins enthousiasmant, on est finalement rarement surpris. Le côté "Thomas Shelby ne perd jamais" fait perdre de l’intérêt. Ça se ressent surtout dans les deux derniers épisodes et ça fait retomber la tension, car, au final, on n'est jamais vraiment inquiet pour lui.