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Histoire
Genèse du club (1969-1983)
Le Paris Football Club a été créé en 1969, suite à une étude du Conseil fédéral de la Fédération française de football qui entendait relancer le football de haut niveau à Paris. À l'époque, il n'y avait plus d'équipe de renom dans la capitale. Le Paris Saint-Germain FC n'existait pas encore, les anciens grands clubs parisiens étaient tombés dans les divisions inférieures, comme le Red Star, ou avaient disparu comme l'Olympique de Paris, le C.A.S.G., le Stade français et le R.C. Paris. Guy Crescent, Fernand Sastre et Henri Patrelle étaient membres du groupe d'étude qui engageait en février 1969 une consultation du grand public : « Voulez-vous d'un grand club à Paris ? » 66 000 réponses positives sont enregistrées.
Le club, enregistré par la FFF en juillet 1969 avec Pierre-Étienne Guyot comme président, resta pendant plus d'une saison à un stade virtuel. Le débat se prolongeait et devenait tendu - le récent et malheureux précédent du Racing était encore dans les mémoires - lorsque fut envisagée la possibilité de fusion avec un club du Division 1, l'objectif du Paris FC étant de débuter en D1 dès 1970-71, et non de commencer en amateurs pour y parvenir sportivement en plusieurs années. Le CS Sedan Ardennes, seul club approché, refusa la fusion après l'échec de celle avec le Racing, et le PFC devait se tourner vers la Division 2. À quelques semaines du début du championnat 1970-71, il unit ses forces (financières) à celles du Stade Saint-Germain, promu en D2, pour former le Paris Saint-Germain FC qui obtenait une accession en D1 au terme de sa première saison et réussissait à se maintenir en 1971-72.
Cependant, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du nouveau PSG, refusait de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris. Menacé dans son existence, le club devait alors changer de position en fin de saison 1971-72. Le Paris FC reprenait son autonomie en récupérant l'équipe professionnelle du PSG et absorbait le vieux CA Montreuil, pourtant en banlieue, qui disposait des équipes amateurs indispensables à l'existence d'une section professionnelle. Le Paris FC « nouveau » débutait donc son histoire sportive propre en D1 et élisait domicile au nouveau Parc des Princes, tout juste reconstruit en l'actuelle enceinte de 48 000 places, ultra-moderne pour l'époque. Dans le même temps, conformément au vote de l'assemblée générale du 16 mai 1972, le Paris Saint-Germain FC gardait son nom et son numéro d'affiliation à la FFF et repartait en Division 3, là où évoluait la réserve du PSG.
Malgré le recrutement de bons joueurs de D1, les résultats sportifs ne suivaient pas. En 1974, le Paris FC était relégué en D2 alors que le Paris SG accédait à la D1, récupérant ainsi le Parc des Princes. Pendant trois saisons, le PFC était en milieu de classement de D2 et peinait à attirer un public partagé entre nostalgiques des anciens grands clubs et supporteurs naissants d'un PSG qui s'ancrait de plus en plus en D1. On croyait à la relance en 1978 lorsque le Paris FC, deuxième du groupe A de D2, battait le RC Besançon en barrages et revenait en D1. Mais cela ne durera pas : sans style de jeu, avec un effectif limité, le club redescendait, notamment après une sévère défaite 1-7 au Parc face à Monaco. Il battait cependant son record d'affluence le 27 avril 1979 pour la venue de l'AS St-Étienne au Parc des Princes (41 025 spectateurs). Faute de moyens financiers, le Paris FC végétait en D2 jusqu'en 1983. En 1980, cependant, il créait la surprise en Coupe de France en atteignant les demi-finales où il échouait face à un autre club de D2, l'US Orléans.
La relégation dans les divisions amateurs (1983-2006)
En 1983, sous l'impulsion de l'industriel Jean-Luc Lagardère qui veut une grande équipe à Paris, le Paris FC fusionne avec le Racing Club de France. L'équipe professionnelle devient le Racing Paris 1 puis le Racing Club de Paris et les amateurs repartent en Division 4 sous le nom de Paris Football Club 83. La saison suivante, le PFC est relégué en Division d'Honneur où il reste quatre saisons, puis retrouve la D3 en 1989 après deux accessions successives.
En 1993, le Paris FC termine 4e de D3 et obtient de disputer le National 1, nouvelle division créée à la place des six groupes de D3 qui devient le quatrième niveau national le CFA. Habitué du National, le Paris FC effectue en 1999-2000 un effort pour accéder au D2 mais l'échec est sévère : l'amalgame entre recrues et anciens ne prend pas, l'équipe termine 17e et est reléguée en CFA où elle reste six saisons. En 2005-2006, le Paris FC termine premier du groupe D de CFA et retrouve le National.
Espoirs déçus (2006-2014)
Jean-Guy Wallemme entraîneur du PFC en 2007-2008.
Avec le retour en National, l'objectif est d'accéder dans les trois ans à la Ligue 2 pour être le second club professionnel parisien avec le Paris Saint-Germain. Les infrastructures utilisés par le Paris FC se situent dans Paris intra-muros.
Dès sa première saison, le club termine 6e de National. En 2007-2008, le PFC quitte le stade Déjérine (Paris 20e) pour le stade Charléty (Paris 13e) et réalise l'exploit des 32e de finale de Coupe de France en battant Toulouse (le club s'incline contre Dijon au tour suivant). À l'occasion de ce 1/32, les vainqueurs s'offrent même la privilège de faire la une du quotidien sportif L'Équipe qui titre à cette occasion Ca aussi, c'est Paris (par opposition au Paris SG). La saison est moyenne, avec une 10e place, à treize points de la montée en Ligue 2.
Jean-Guy Wallemme quitte le club pour aller entrainer Lens. Jean-Marc Pilorget (artisan de la remontée en National) revient. Le club est en course pour la montée à mi-saison, mais se retrouve décroché lors des matchs décisifs de février et termine à la 6e place. L'objectif « montée dans les trois ans », fixé en 2006, n'est donc pas atteint.
En 2009-2010, le club figure parmi les candidats à l'accession. Mais le début de saison est décevant, et l'entraineur Jean-Marc Pilorget est démis de ses fonctions après une défaite contre Cassis-Carnoux. Les dirigeants choisissent Jean-Luc Vannuchi, entraineur de la remontée du Nîmes Olympique en D 2. Les résultats s'améliorent et le PFC termine 6e, grâce notamment aux 22 buts de l'attaquant David Pollet. À noter les quarts de finale des jeunes en Coupe Gambardella.
Après cette bonne fin de saison, le Paris FC escompte monter en L2 au terme de la saison 2010-2011. La saison débute bien, mais à partir d'octobre, le club décroche des équipes de tête pour s'installer dans le ventre mou du classement. Le club réédite cependant l'exploit de ressortir le Toulouse FC de la Coupe de France, deux ans après, au même stade de la compétition. Comme en 2009, le club est éliminé en 1/16 de finale (cette fois ci contre le FC Sochaux à l'extérieur). Fin avril, le club se retrouve en 12e position, bien loin de ses ambitions du début de saison. Jean-Luc Vannuchi annonce son départ en fin de saison1.
Il est remplacé par Alain Mboma, ancien entraineur de Villemomble et du Red Star. Le début de saison est sans éclat, en milieu de tableau. La direction met l'entraîneur face à ses responsabilités début octobre et menace de le renvoyer si son équipe ne s'impose pas contre Épinal. La réaction des joueurs est sans appel : les parisiens s'imposent 6-0 grâce notamment à un triplé de Yannick Yenga. Malgré un soutien sans faille des joueurs envers leur entraîneur pour la suite, le club termine à un humiliante 16 place, premier non-relégable. De nombreux changements son attendus à l'intersaison, tant sur le terrain que dans les arcanes du pourvoir du club.
En effet, le club est métamorphosé à l'intersaison, avec l'arrivée d'un nouvel entraineur, Olivier Guillou et de nombreux nouveaux joueurs. L'équipe doit être compétitive, car cette année, ce ne sont pas 4 mais 6 équipes qui descendront en CFA. Malheureusement, le début de saison est très décevant, et au bout de 10 matchs, l'équipe est 18e au classement et Guillou est limogé2. L'adjoint Alexandre Monier prend la relève, sans pouvoir redresser la situation. En février, Gaston Diamé prend les commandes de l'équipe, toujours relégable3. Malgré une amélioration des résultats, le club est relégué en CFA à l'issue de la 37e journée4.
Cependant les relégations administratives successives de Sedan, Le Mans et Rouen décidées par la DNCG durant l'été 2013 impliquent que trois clubs relégués en CFA sont repêchés. Le Paris FC est le dernier d'entre eux et se maintient donc en National pour la saison 2013-2014. Le club se réinstalle au stade Déjerine, à la capacité plus adaptée aux affluences de National. Malgré une intersaison compliquée, le début de saison du PFC est très satisfaisant, marqué notamment par une défense de fer. Le club rentre ensuite quelque peu dans le rang, et s'installe dans le milieu de tableau du championnat, terminant neuvième de l'exercice.
Pour la saison 2014-2015, entamée avec ambition, le club fait son retour au Stade Charléty. Les débuts sont excellents puisque, à mi-parcours des matches allers, le club est un leader invaincu possédant quatre points d'avance sur le 4eme du championnat.
Si ce n'est la scission avec "nous", je ne connais rien de ce club.
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