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Houllier : «Je lui en veux»
Dans l'interview qui accompagne son portrait ce samedi dans L'Equipe Magazine, Gérard Houllier revient une nouvelle fois sur le fiasco du Mondial et jure qu'il n'y est pour rien. Le directeur technique national répète qu'il n'était pas le patron de Raymond Domenech et assure que celui-ci a été maintenu pour ne pas gêner la candidature de la France à l'Euro 2016. Il dit aussi que s'il avait eu autorité sur Domenech, «les choses se seraient passées autrement» et ajoute : «dans le bus, j'aurais trouvé les mots». Ses développements les plus nouveaux concernent sa relation avec Raymond Domenech, le sélectionneur déchu.
Houllier lui adresse deux reproches majeurs. D'abord son fonctionnement en autarcie. «Je ne suis pas brouillé avec Raymond. C'est moi qui l'ai recruté à la DTN ! On avait des relations courtoises. Durant la période d'avant Mondial, j'ai essayé de le rencontrer, il n'est jamais venu me voir. Je lui en veux de ne pas m'avoir impliqué. Il a voulu travailler comme ça, qu'il assume.»
«Sur le plan humain, c'est un mec bien ; sur le plan professionnel, il aurait dû partir»
«Et puis, poursuit le DTN, il y a eu une rupture de la parole donnée. En octobre dernier, pour un match contre l'Autriche (3-1), il sélectionne Moussa Sissoko, un de nos meilleurs Espoirs. Il était convenu que si ce match de qualification comptait pour du beurre, il devait libérer le joueur. Il ne l'a pas fait. Là, je lui en ai voulu. Il a pensé plus à sa gueule qu'au foot français.» Ses sentiments envers Domenech amènent Houllier à la conclusion suivante : «Je lui en veux surtout d'avoir fait plonger tout le monde. Car, ce que l'on vit, ce n'est pas une crise de la FFF, mais une crise de l'équipe de France. Rendez vous compte, il n'a même pas dit "bravo" pour l'Euro 2016. Jamais un retour. Mais bon... Sur le plan humain, c'est un mec bien ; sur le plan professionnel, il aurait dû partir.»
Ce mec est une pourriture.