Je dirai une fuite en avant, plus que de l'alcoolisme. Pas de tremblements de mains, pas de manque particulier, une capacité permanente à voir les autres boire.

Je considère mon pote qui boit tous les jours bien plus alcoolique que celui qui se met la tête à l'envers une fois par semaine.

C'est un débat que je n'ai toujours pas solutionner. Peut être que les deux le sont ? on parle souvent d'alcoolisme mondain.

La seule question a se poser, est de savoir si s'abstenir est une contrainte.

Je suis donc alcoolique

En fait je le considère alcoolique parce qu'il boit tous les jours en plus de se mettre des grosses races le week-end. Ma pote qui boit une bière tous les soirs n'est pas alcoolique, mais elle a du bide




S'abstenir de viande, des pâtes, du PSG, de voyager... serait aussi une contrainte. C'est juste les plaisirs de la vie.

Je bois rarement du vin, je me limite pas mal sur les bières pour garder mon ventre plat (plus compliqué en été tellement c'est désaltérant), je sors occasionnellement et me contente souvent d'un verre ou deux. Mais alors de temps en temps une grosse virée alcoolique ça reste un gros délire
Ça faisait bien longtemps que ça m'était pas arrivé et j'en ai quand même fait 3 cet été La première le 15 juillet en mode very bad trip (on a passé la semaine suivante à se raconter les bouts de soirée dont on se souvenait), et deux autres aux fêtes de Bayonne (non j'ai pas touché le sexe de mes copains). D'ailleurs je me suis surpris à tenir aussi bien mon alcool (on carburait essentiellement au rhum ou aux shooters)
C'est un peu dans l'esprit de Louis CK quand il explique "Je ne me drogue pas. Comme ça quand j'en prend c'est beaucoup plus amusant"

L'acool possède un poid sociétal bien plus similaire à la clope.

Je suis dans une démarche ou je tends à réduire ma consommation. Pour des raisons de santé essentiellement .

N'arrivant pas à régler une blessure , j'ai diminué mon activité, et malgré des modifications trop mineures de mon alimentation, je continuais à grossir.
Et l'alcool a une part importante dans ce surpoids .


Je prends toujours plaisir à siffler une bière , ou un whisky, mais plus je change mes habitudes , plus le poids de la société se fait sentir.
Que cela soit par la fréquence ( tout est prétexte à se faire une mousse , de l'accouchement de la voisine à la fin de la journée de travail avec des merdes de transports ou autres), ou par l'habitude des gens .
Et bien souvent les moments de vrai plaisir lié à la boisson sont finalement plus rare et pas forcément ceux lié aux contacts humains car trop répétitif , et souvent pas assez qualitatif.
La question n'est vraiment pas anodine. et m'a permis de me rendre compte que bien souvent, c'était de la simple mauvaise habitude.

Je prends en ce moment plus de plaisir à boire une véritable caïpirinha, ou un bon verre de sky, que de siffler des bières tout les soirs par habitude / confort dans certains cadres, et ou mes refus étonne .

Ne pas manger de viande , ou se passer du PSG est bien moins liés aux interactions avec les gens.

Ouais 3 fois en un été ca va. J'étais évidemment à bien plus. Comme NumeroStar, jamais bu au réveil ou quoi que ce soit mais je ne sais pas m'arrêter. Bref qu'elle est belle la vie sans alcool

L'absence de gueule de bois, des dépenses réduites (l'alcool coûte cher quand on sort surtout à Paris), une lucidité permanente, des meilleures performances sportives. Que du bonheur.

Pas mieux.

J'ai toujours pas mal bu depuis l'adolescence mais j'ai toujours pu ne pas boire pendant plusieurs semaines sans être le moins tenté du monde ni même forcément m'en rendre compte.
Par contre quand on décide d'aller prendre "un petit verre après le taffe", ça finit souvent déchiré à pas d'heure. Parce que je suis toujours dans l'excès. C'est tout ou rien. Et comme j'ai tendance à être à chaque fois le dernier debout, c'est problématique.

Et c'est aussi une question d'entourage et d'environnement je pense. J'ai toujours traîné avec des gens qui buvaient pas mal et on s'engraine facilement passé 2-3 verres dans un mode "social".

Du coup je me considérais plus comme "ivrogne" qu'alcoolique. Je ne sais pas si la différence de terme est légitime ou non... J'ai juste toujours considéré que l'alcoolique avait "besoin" de son verre quotidien tandis que l'ivrogne était juste une personne qui ne savait pas s'arrêter sans forcément avoir besoin de commencer.

Par contre, là depuis environs 2 mois que je suis célibataire et qu'en plus il fait tout le temps beau, je me suis remis à enchaîner les soirées pour combler le vide et à un rythme quasi quotidien. Et les 3/4 du temps vraiment trop dans l'excès.
Sans compter que j'ai un taff en plein Paris où il y a un rooftop où on peut prendre l'apéro pour presque rien + deux bars intégrés au bâtiment avec des terrasses où tu connais toujours forcément au moins une table et te fait interpeller tous les soirs en sortant. Les tentations sont incessantes.

Et pour la première fois de ma vie, je ressens vraiment un début de sensation de manque. Là typiquement à 17h30 j'ai hâte que la journée de boulot se termine. Et pas parce que mon boulot me fait chier, ou que j'ai hâte de rentrer chez moi. Du coup je sais que je suis en train de franchir la limite et qu'il va être temps que je mette un vrai coup de frein à tout ça. Limite j'ai hâte que l'été se termine.

Tu baises au moins ?

Les coming out qui se succèdent, je suis avec vous.

Je pourrais enchaîner sur le topic de Dr. Love mais flemme.

Next tu n'es pas un turc chti a la base ou j'ai confondu?

Mon père est d'origine turque oui. Mais non rien à voir avec les ch'tis. Je suis un natif parisien. Tu avais la moitié.

Good

Bref, c'est l'heure de l'apéro !

Ah j'ai confondu avec Samitch.

On est encore passé à ça de la stigmatisation.

Le pauvre Houellebecq qui attendait le deuxième service

Depuis j'ai tout lu Houellebecq, si j'avais su à l'époque

À la vôtre les frères, apero barbecue soleil piscine
:

Si avant une soirée je me prépare mentalement à ne boire qu'un verre d'alcool (parce que j'ai repris le sport) ou alterner un verre d'alcool un verre d'eau (pour ne pas être dans le mal le lendemain matin) je m'y tiens à chaque fois.
Mais si je n'y pense pas avant c'est mort.

Vous faites flipper les alcolos l'alcool c'est un ami pas un ennemi.

Vous voulez vous limiter, buvez que de l'alcool de qualité.

J'ai déjà fait quelques alcool tours en vacances genre pendant 3 jours tu fais que picoler. Bourré pendant 72h. Tu te réveilles, tu prends direct une bière bien fraîche. L'avantage c'est que tu n'as pas de gueule de bois. Bon le truc flippant, c'est que comme la drogue, la redescentr est hard, limite des psychoses, bouffées de chaleur et insomnies alors que t'as dormi 8 h en 3 nuits.

Je me lance aussi: Je n'ai jamais été malade d'avoir trop bu... Du coup je n'ai rien à faire sur ce topic.
#aurevoir

Fils et petit fils d'alcooliques, ça m'a calmé je pense.

Oui mais justement ca faut pas le faire

Ou alors quand on est jeune, au tour de france ou au barbeuk de Philo

Le fameux problème de l'entourage. J'ai un groupe de pote du boulot, où on est une très grosse dizaine, bah il y a que des monstres de la picole là dedans. Tu commences une soirée avec eux tu sais que ça va se terminer à pas d'heure.

+1 ça aide quand même à limiter la conso, et au pire pas de soucis le lendemain si on pense à siffler son litre de flotte au coucher.

Sinon le fameux alcoolisme mondain c'est quand t'as pas la volonté de t'arrêter à l'apero et que tu continues jusqu'à te mettre tempête non ?

dites moi si je me trompe mais averel celui qui est à l'origine de ces comings out, c'est pas celui qui s'en met plein le pif??
on dirait mon pote rasta qui s'arrête de tiser 3 semaines mais qui s'enquille joint sur joint. trop fastoche!

forum de fragiles putain! l'alcool c'est la France, c'est Paris!

une fois par semaine perso mais je me la mets sévère

T'es vraiment une pauvre merde

Désolé mais dire à des gens qui ont une addiction / un problème que ce sont des fragiles qui n'ont rien compris à leur culture ça m'irrite. Un coup à souhaiter des pépins routier.

"Tu ne le connais pas et tu le juge déjà !"

attention au retour de baton, c'est pas moi le nouveau permis




remets toi à boire sérieux, tu verras ça détend

On est dans un pays pour qui l'alcool est une tradition solidement ancrée.
C'est super parce que chaque région possède ses spécificités . Cognac, Armagnac, Riesling ou Pinot gris en vendanges tardives,blanc ,rouge …
Sans compter les whisky, rhum qui pour certains sont délicieux.

Mais c'est aussi un univers ou personnellement j'ai envie de tout découvrir et ou la consommation augmente très facilement alors que l'incidence est non neutre.
L'alcool possède un apport calorique non neutre et surtout limite la combustion des graisses.

A 35 piges , le métabolisme commence pour certains à changer ( c'est mon cas) et tu dois faire un choix.
Si je pouvais , je continuerais à bouffer et boire comme à vingt ans ,saucissons , patés , jambon, pizza , barbucs, et consort avec mes ptits coktails préféres (caipi, b52 …)


Mais aujourd'hui, la bouée est solidement installé. L'activité physique régulière est bien plus difficile à organisé avec le travail et les mômes. 1m76 pour 95kg , c'est trop. Et si je continue comme cela , je vais allègrement dépasser les 100kgs avec toutes les conséquences que cela peut avoir.

Donc tu fais des choix.
Et tu bouffes de la salade, tu réduit la conso et tu serres la ceinture.

Ce qui est par contre alertant, c'est que lorsque tu commences à faire ça, les autres n'ont pas forcément le même rapport. Et l'incompréhension fait rapidement son apparition.

J'ai surpris dans mon entourage cet été , parce que je ne souhaitais pas attaquer la seconde bouteille de cahors rosé ( pour 3 personnes, hein), ou le digo en fin de repas ( liqueur de pomme,... ), la troisième ou quatrième bière, ce qui a amené les "t'es sur? , allez un dernier, si tu bois pas je bois pas, tu vas bien gouter ça quand même ... .

On a tenus certains été un rythme de 10 bouteilles pour 7/8 personnes . Midi et soir. Sans migraine et véritable bourrage de gueule, juste une petite sieste. Et objectivement , c'était sympa, mais trop et pourtant vécu normalement par tout le monde.
Je suis juste sortit de ça, et modère simplement ma consommation à quelques verres de vins , pas à tous les repas. Une mousse par ci par la , et un coktail de temps en temps.
Et pourtant je sens déjà la différenciation. Le mais qu'est ce qui se passe? Pourquoi tu bois plus?

C'est ça pour moi l'alcoolisme mondain qui est diffus et pas forcément souligner à sa juste présence globalement et qui est un vrai problème de société .

Parce que je le constate aussi bien au taf ( certes TP qui n'est pourtant plus ce que s'était sur ce point), et dans la vie perso de la même manière.

Va bouffer des anus à Pattaya.

anulingus passif

J'ai envie de dire oui même si malgré ma réputation je dois reconnaitre que c'est jamais aussi simple dans la vraie vie.

C'est plaisant/intéressant de lire tout ça.

J'ai 3 addictions, pas de 4ème : Clope, alcool, Paris sportifs. quand j'en enlève un je file vers l'autre, et vice versa. Sacré bordel.

La clope c'est le pire, j'y arrive pas. Je suis monté a 13 jours mais pfff ...

L'alcool et les paris à voir, si je peux me faire des economies pour voir zizi jammaire

31 jours déjà

Grosse cuite hier, réveillé par une putain d'envie de gerber

Sans une goutte ?

C'est pas d'affilée c'est sûr

Ouais

Je rentre tranquillement d'un long et bel apéro et là je vois le nom Choupo-Moting. Normal qu'on devienne alcoolique aussi !

Surtout à se demander si t'es pas bourré quand tu lis ça