Citation
La sécurité avait été renforcée, mais elle s'est fait dribbler en beauté
Les supporteurs doivent montrer patte blanche au Parc, mais à l'extérieur, ils savent s'organiser, comme hier.
La stéréo était branchée hier, avec des supporteurs de Paris dans le parcage en Pouille (normal) et d'autres plus nombreux, venus en Ouest. Une surprise pour les forces de l'ordre même si aucun incident n'a été à déplorer. Leur coup de force montre leur détermination contre les décisions sécuritaires prises à leur encontre.
PAR PHILIPPE GUILBAUD
valenciennes@lavoixdunord.fr PHOTOS DIDIER CRASNAULT
Cette saison plus que les précédentes, les matches du Paris-Saint-Germain sont particulièrement encadrés. Des CRS partout, des gendarmes mobiles, une brigade équestre, une brigade canine, ce sont 420 fonctionnaires de l'ordre qui étaient mobilisés hier soir. Depuis que le PSG a réorganisé tout son système d'accès au Parc pour endiguer la violence, les groupes de supporteurs sont furieux et le font savoir... à l'extérieur. Au VAFC, on pensait bien avoir fait le nécessaire pour éviter des débordements, notamment en n'autorisant l'accès à la tribune Pouille (la moins chère) qu'aux abonnés et à ceux bénéficiant de l'opération de parrainage.
Les Parisiens ont contourné le problème en achetant individuellement sur internet des places en tribune Ouest (30 E). Ils étaient donc près de 200 à se présenter aux guichets, chants haineux pleine gorge à l'encontre de Robin Leproux, le président du PSG. « On ne pouvait pas les mettre dans le parcage visiteur, puisqu'ils ne s'entendent pas avec les autres supporteurs (67 au total hier) qui entrent dans la logique du club.
On les a donc regroupés en bas de la Ouest », explique Renaud Verplanck, l'un des responsables de la sécurité au VAFC.
Les enfants du junior club ont donc été rapatriés dare-dare en tribune d'Honneur alors que les CRS formaient un cordon de sécurité pour isoler les Parisiens du reste de la tribune. Ils sont restés sages, mêlant encouragements, insultes au président du PSG et dépit (« le Parc est mort »). « Il n'y a pas eu d'incident. Comme le PSG a gagné, ils sont repartis dans le calme. » Le coup de chaud passé pour les responsables de la sécurité, au VAFC, on l'avait plutôt mauvaise. « On va débriefer ce qui s'est passé, parce qu'on a été surpris. Mais on ne peut pas interdire aux personnes d'acheter sur internet, sinon, on ne vend plus rien. Et les Parisiens sont des clients comme les autres. C'est impossible de faire le tri. Le PSG exporte sa misère », déplore Alain Dhée, le directeur général du VAFC.
Les supporteurs doivent montrer patte blanche au Parc, mais à l'extérieur, ils savent s'organiser, comme hier.
La stéréo était branchée hier, avec des supporteurs de Paris dans le parcage en Pouille (normal) et d'autres plus nombreux, venus en Ouest. Une surprise pour les forces de l'ordre même si aucun incident n'a été à déplorer. Leur coup de force montre leur détermination contre les décisions sécuritaires prises à leur encontre.
PAR PHILIPPE GUILBAUD
valenciennes@lavoixdunord.fr PHOTOS DIDIER CRASNAULT
Cette saison plus que les précédentes, les matches du Paris-Saint-Germain sont particulièrement encadrés. Des CRS partout, des gendarmes mobiles, une brigade équestre, une brigade canine, ce sont 420 fonctionnaires de l'ordre qui étaient mobilisés hier soir. Depuis que le PSG a réorganisé tout son système d'accès au Parc pour endiguer la violence, les groupes de supporteurs sont furieux et le font savoir... à l'extérieur. Au VAFC, on pensait bien avoir fait le nécessaire pour éviter des débordements, notamment en n'autorisant l'accès à la tribune Pouille (la moins chère) qu'aux abonnés et à ceux bénéficiant de l'opération de parrainage.
Les Parisiens ont contourné le problème en achetant individuellement sur internet des places en tribune Ouest (30 E). Ils étaient donc près de 200 à se présenter aux guichets, chants haineux pleine gorge à l'encontre de Robin Leproux, le président du PSG. « On ne pouvait pas les mettre dans le parcage visiteur, puisqu'ils ne s'entendent pas avec les autres supporteurs (67 au total hier) qui entrent dans la logique du club.
On les a donc regroupés en bas de la Ouest », explique Renaud Verplanck, l'un des responsables de la sécurité au VAFC.
Les enfants du junior club ont donc été rapatriés dare-dare en tribune d'Honneur alors que les CRS formaient un cordon de sécurité pour isoler les Parisiens du reste de la tribune. Ils sont restés sages, mêlant encouragements, insultes au président du PSG et dépit (« le Parc est mort »). « Il n'y a pas eu d'incident. Comme le PSG a gagné, ils sont repartis dans le calme. » Le coup de chaud passé pour les responsables de la sécurité, au VAFC, on l'avait plutôt mauvaise. « On va débriefer ce qui s'est passé, parce qu'on a été surpris. Mais on ne peut pas interdire aux personnes d'acheter sur internet, sinon, on ne vend plus rien. Et les Parisiens sont des clients comme les autres. C'est impossible de faire le tri. Le PSG exporte sa misère », déplore Alain Dhée, le directeur général du VAFC.
