Citation (MONSIEUR VASSEUR @ 03/06/2015 15:23)

Pour répondre sur ce sujet, il y a eut des financements massif de la part des qataris pour l'armement de factions Irakiennes et Syriennes contre les chiites. Je ne sais pas si l'EI a été financé par les qataris, mais c'est plutot sur qu'Al-Nosra l'a été (donc Al-Qaeda), et qu'ils entretiennent d'étroites relations avec eux (idem pour la turquie BTW).
Après il est difficile de dire si c'est l'état qatari qui a financé ces groupes, ou si c'est "juste" des princes et des notables qataris qui ont filé de la thune. Vu que la famille royale et princière et son clan représente à peut près 10% de la population (ou pas loin

), et qu'ils sont pétés de thunes. Filer des millions à ces groupes terroristes équivaut à quand tu files 20 cts à un SDF. Et comme le dit nico, un qatari est un enculé par définition, qui se croit supérieur vis à vis des autres pays arabes (alors que c'est juste un bédouin qui a des os de dinosaure sous ses claquette) et s'écrase comme une grosse merde vis à vis des occidentaux (ils se rappellent alors que ce n'est qu'un bédouin avec du bol)
D'ailleurs, le rôle que jouent certains qataris et turcs vis-à-vis d'Al-Nosra, est vraiment trouble. D'un côté, le qatar fait partie de la coalition de l'EI et normalement, ils doivent leur balancer des missiles dans la tronche (même si au début ils ne voulaient pas en faire partie. Je ne sais pas trop comment ca a évolué ces derniers mois). D'un autre côté, il y a un lien direct entre des qataris (officiels ou pas) et ces groupes. Pour prendre des exemples concrets, parce que c'est des trucs que j'ai suivi un moment, Al-Nosra a kidnappé des militaires libanais qui tenait une caserne pas loin de la frontière syrienne (ou des pelerins chiites qui était aller rendre visite à un truc important chez eux qui se trouve en syrie mais dont je ne connais pas le nom - Momozero doit être référent sur le sujet

).
Au début, et comme d'hab, les mecs ont égorgés deux ou trois chiites et chrétiens, et un sunnite qui a essayé de s'évader. En ripose, l'armée voulait mener une offensive plus ou moins importante pour les libérer, puisqu'ils savaient plus ou moins où était les otages (dans des grottes / maisons abandonnées dans des coins paumés du nord du pays). Le Qatar a fait pression pour que cela n'arrive pas, et s'est imposé comme médiateur, allant jusqu'à faire pression sur le Liban et l'Arabie Saoudite qui devait financer un contrat d'armement de l'armée libanais pour acheter des armes françaises pour 3 milliards pour défendre la frontière avec la Syrie.
Depuis, le médiateur qatari rend souvent visite aux otages, va rencontrer leurs ravisseurs et contribue à harcèlement moral des familles des soldats / pelerins commis par les ravisseurs : en fait ces derniers sont isolés dans un coin paumé, sur des versants desertiques d'une chaine de montagne, sans bouffe ni rien. Les ravisseurs appellent les familles, leur propose de venir voir leur gamins la où ils sont détenus, contre de la bouffe, de l'argent, etc ou alors bloquer une autoroute ou je ne sais quoi... (en mode danse pour moi) Et que s'ils refusent, ben il y aura une bien moche video sur youtube avec la tête du proche. Et c'est l'intermédiaire qatari qui joue souvent le rôle de GO pour emmener ces familles en plein dans les montagnes, etc...
Bref en deux mot, le rôle est ambigu et malsain à la fois.
Post intéressant merci
Pour ce qui est de la Turquie le journal Turc Cumhuriyet a récemment créer un beau bordel là bas en faisant des révélations, image à l'appui, de livraisons d’armes aux extrémistes syriens ...
Citation
Un journal turc publie les images d’armes livrées par la Turquie aux djihadistes en SyrieLe quotidien turc Cumhuriyet a publié, vendredi 29 mai, des photos et une vidéo qui accréditent l’hypothèse, jusque-là farouchement démentie par le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara, de livraisons d’armes aux rebelles extrémistes syriens début 2014.
Une semaine avant les élections législatives turques, le journal d’opposition diffuse dans son édition papier et sur son site des images d’obus de mortier dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, interceptés en janvier 2014 par la gendarmerie turque près de la frontière syrienne.
Selon Cumhuriyet, les camions interceptés convoyaient un millier d’obus de mortier, 80 000 munitions pour des armes de petit et gros calibre et des centaines de lance-grenades. De fabrication russe, ces matériels ont été fournis par des pays de l’ancien bloc soviétique, ajoute le journal.
Black-out médiatique imposé
Cette opération a viré au scandale politique lorsque des documents officiels publiés sur Internet ont affirmé que les camions appartenaient aux services de renseignements turcs (MIT) et transportaient armes et munitions destinées aux rebelles islamistes syriens en guerre contre le président Bachar Al-Assad.
Soupçonné par ses alliés occidentaux de soutenir ces combattants, dont l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), le gouvernement turc, dont le régime de Damas est devenu la bête noire, a toujours démenti ces accusations.
Le gouvernement a imposé un black-out médiatique, y compris sur les réseaux sociaux, sur l’affaire et ouvert une enquête qui a déjà abouti au placement en détention d’une cinquantaine de personnes, gendarmes, militaires ou magistrats.
Une enquête pour « terrorisme » ouverte contre le quotidien
Quelques heures après les révélations de Cumhuriyet, un procureur d’Istanbul a annoncé dans un communiqué avoir ouvert une enquête judiciaire pour des faits de « terrorisme » contre le quotidien. Il a également requis l’interdiction de la publication d’images qui, a-t-il dit, « sont contraires à la réalité ». Un juge de la plus grande ville de Turquie a accédé à cette demande en ordonnant leur retrait immédiat d’Internet, a rapporté la presse turque.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a attribué la responsabilité de ce scandale à l’organisation de l’imam Fethullah Gülen, un de ses anciens alliés, qu’il accuse depuis l’hiver 2013 de vouloir renverser le gouvernement. Dans une rare référence publique à l’affaire, M. Erdogan a déclaré à la mi-mai que la fouille des camions constituait une « trahison ».
Le gouvernement turc n’a pas officiellement réagi aux allégations de Cumhuriyet. Mais un proche conseiller de M. Erdogan, Yigit Bulut, a menacé sur son compte Twitter : « Ceux qui trahissent cette nation sentiront personnellement la force de l’Etat. »
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http://www.lemonde.fr/proche-orient/articl...QKrY32S5BOOk.99