Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : LE VIRUS VENU DE CHINE mais on peut pas tout à fait dire que c'est de leur faute et on les apprécie beaucoup
Forum de Culture PSG > Les forums du Bas : Parce que la communauté ne parle pas que de foot > Forum Général
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157, 158, 159, 160, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 168, 169, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 180, 181, 182, 183, 184, 185, 186, 187, 188, 189, 190, 191, 192, 193, 194, 195, 196
Babou1
Citation (B_s @ 08/04/2020 18:22) *
Mais si y'a presence d'anticorps, le patient est forcément immunisé non? ou alors je comprend plus rien...

Si on peu l'attraper plusieurs fois on s'en sortira jamais.

Personne n'a assez de recul pour repondre a ces questions pour l'instant.

Sinon les chiffres italiens font plaisir pour eux meme si c'est pas fini.
B_s
Citation (Babou1 @ 08/04/2020 18:24) *
Personne n'a assez de recul pour repondre a ces questions pour l'instant.

Sinon les chiffres italiens font plaisir pour eux meme si c'est pas fini.



5 mois c'est pas assez pour savoir si des personnes malades, sont retombés malade après la première infection ? sa change quand même toute la donne.
NewYorkSup
Citation (Alain Miamdelin @ 08/04/2020 11:01) *
Question subsidiaire : ça a marché leur truc au final ? Ils étaient pas pro Hillary.

Mais sinon ça recoupe pas mal de sujets. Au final c'est plus ou moins ce que font tous les médias, Facebook et Twitter ce sont juste des médias qui dte connaissent (très) bien.
Ce genre d'argument ne s'applique pas (encore) à des boîtes type Google (cas le plus limite) Amazon ou Apple.

Mais surtout s'il y a eu des mensonges avérés ou des manipulations, il doit y avoir des condamnations. Et c'est là que les états doivent pouvoir intervenir. Et ça renforce la différence qui doit exister entre les deux.

Ils sont rien du tout, ils ont des clients et ils font ce qu'on leur demande. Je crois qu'aux US c'etait Ted Cruz (un republicain) qui s'en est servi et en Angleterre, c'est eux qui ont l'air d'etre derriere les brexiters.

Par contre, je vois pas de quoi tu parles avec les autres GAFA. tu veux dire que Google, Amazon et Apple n'ont pas vraiment d'effets sur ta vie et les choix qui te sont proposes tous les jours?

Ton dernier paragraphe, je sais qu'en tant que liberal t'y crois dur comme fer, mais ca n'a jamais existe, n'existe pas et n'existera jamais. Desole ph34r.gif (et je suis pret a entendre que mes idees aussi c'est beau sur le papier mais en realit ca se passe jamais comme ca, pas de souci).
stoner_man
Ce gros tas de merde de Salomon. Le mec parle parle pour ne rien dire pendant 20 minutes tous les soirs.
Alain Miamdelin
Citation (NewYorkSup @ 08/04/2020 18:59) *
Ils sont rien du tout, ils ont des clients et ils font ce qu'on leur demande. Je crois qu'aux US c'etait Ted Cruz (un republicain) qui s'en est servi et en Angleterre, c'est eux qui ont l'air d'etre derriere les brexiters.

Par contre, je vois pas de quoi tu parles avec les autres GAFA. tu veux dire que Google, Amazon et Apple n'ont pas vraiment d'effets sur ta vie et les choix qui te sont proposes tous les jours?

Ton dernier paragraphe, je sais qu'en tant que liberal t'y crois dur comme fer, mais ca n'a jamais existe, n'existe pas et n'existera jamais. Desole ph34r.gif (et je suis pret a entendre que mes idees aussi c'est beau sur le papier mais en realit ca se passe jamais comme ca, pas de souci).


Je crois pas qu'apple ait un impact sur des élections en effet. Mais oui ils ont un impact sur ce qui est consommé par exemple. Mais comme les pubs. En fait les mecs n'inventent rien, ils vont juste un cran plus loin que les autres et le font mieux. Aussi pour ça que je crois pas à des lois sur mesures pour eux. Le principe est pas répréhensible en soit (mémoriser ce que font les utilisateurs sur tes services pour leur mettre en avant ce qui leur convient le mieux..). On est quand même pas loin du temps de cerveau disponible de TF1.
Et les gens sont plus qu'informés maintenant ou en tout cas ils ont les moyens de l'être. Mais c'est quelque chose qu'il faut renforcer.

Pour le dernier paragraphe je parle pas d'un état comme le notre. Mais c'est bien une des raisons que je veux un état minimal. Fort sur quelques sujets, mais absent des autres. Ça rendra déjà la corruption moins intéressante et les risques de collusions aussi.
L'important dans une société c'est les contre pouvoirs. Il est assez raisonnable de penser quo' est pas capables de faire une société sans pouvoir. Alors il faut le définir clairement, lui donner des bornes strictes et lui opposer plusieurs contre pouvoirs.
Nikos B.
Citation (Boulick @ 08/04/2020 16:22) *
Actuellement t'as des flics qui fouillent dans tes courses pour décréter si c'est bien ou pas bien et te coller 100 balles d'amende. Ça c'est ok. Par contre une appli sur smartphone oulala danger.

Ca c'est un truc avec lequel j ai du mal. Tu as un papier avec une liste de commerces. Sans restriction officielle. Et les flics jugent ce qui est acceptable ou non du au de leur QI qui remet en perspective la carte de nikot.
psgmat92i
Miles
On a des esperts qui sont savent que c'est une grosse Fake news de merde, c'est pas rien cômeme photo.jpg
parizien
Quelqu'un pour mettre l'article du Monde sur la recherche du patient zéro en entier ?
Kev'
Citation (Boulick @ 08/04/2020 16:22) *
Actuellement t'as des flics qui fouillent dans tes courses pour décréter si c'est bien ou pas bien et te coller 100 balles d'amende. Ça c'est ok. Par contre une appli sur smartphone oulala danger.

Ca par contre c'est vraiment un foutage de gueule du gouv. Car d'un coté on te dis de faire des courses uniquement de première nécessité, de l'autre coté on commence a accorder a des entreprises la possibilité de mettre en vente tout leurs articles du moment que tu as un rayon de considéré de première nécessité. Exemple certaines jardinerie qui vendent de la bouffe pour animaux ou humains, si un mec veut acheter son rosier il peut mellow.gif . Du coup en quel honneur il devrait être sanctionné? Et pourtant il peut l’être (ce que je trouverais normal si on lui laissait pas la possibilité légalement de le faire).
Ashura
Non mais rien n'est cohérent vu que tout a été fait à la zob.
Averell
Pierrot
Citation (parizien @ 08/04/2020 21:56) *
Quelqu'un pour mettre l'article du Monde sur la recherche du patient zéro en entier ?

Citation
Par Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin
Publié aujourd’hui à 17h13, mis à jour à 22h21


ENQUÊTEQui est la première personne à avoir été infectée par le Covid-19 en France ? Un militaire, un agent secret, une hôtesse de l’air ? « Le Monde » a eu accès à l’enquête épidémiologique qui remonte la chaîne de contamination dans l’Oise, où les premiers cas sont apparus.

Le 31 janvier, un Airbus A340 de l’armée de l’air française décolle de l’aéroport de Wuhan-Tianhe, en Chine. Objectif : rapatrier des ressortissants français de cette ville industrieuse et tentaculaire de 11 millions d’habitants, épicentre de l’épidémie de Covid-19. Un mois après les premières alertes de médecins chinois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déclarer « l’urgence internationale » face au coronavirus. En ce dernier jour du mois, ce sont des militaires qui assurent le premier rapatriement, les suivants seront assurés par des avions civils.

Dans l’appareil se trouvent 193 civils : des Français travaillant à Wuhan, mais aussi quelques fonctionnaires du centre de crise du Quai d’Orsay. Ils sont encadrés par dix-huit membres d’équipage – quatorze engagés de l’escadron Esterel, habitués aux missions sensibles, trois médecins du service de santé des armées, un mécanicien. D’ordinaire, ces militaires – en « surblouse transparente, gants, lunettes en Plexiglas et masque FFP2 », selon une jeune passagère – sont basés à Creil, dans l’Oise, au nord de Paris. Un lieu ultrasécurisé, cette « base aérienne 110 ». Située à quelques kilomètres de Senlis et de l’aéroport de Roissy, elle abrite également la direction du renseignement militaire, la très secrète DRM. Pas tout à fait Le Bureau des légendes, mais presque.

L’individu qui a contribué, bien involontairement, à diffuser la maladie dans ce département d’environ 825 000 habitants se trouvait-il à bord de cet appareil, comme la rumeur locale l’assure, prospérant sur la communication erratique de l’armée et des autorités sanitaires ? Ou bien ce « patient zéro » avait-il été infecté auparavant, et ailleurs ? Le Monde a remonté le fil de cet épisode épidémique qui a emporté le premier patient français, le 25 février, alors que le pays ignorait encore ce qui l’attendait.

Le vendredi 31 janvier, en milieu de journée, l’Airbus en provenance de Chine atterrit non pas à Creil, mais sur la base militaire d’Istres, dans les Bouches-du-Rhône. La petite colonie d’expatriés en sort un peu groggy après douze heures de vol et l’attente à l’aéroport de Wuhan. Avant d’embarquer, les médecins militaires ont exigé qu’ils se lavent les mains et qu’ils portent un nouveau masque. Ils ont pris la température de chacun tout en traquant, par une série de questions, d’éventuels symptômes. « Deux des passagers dont le nez coulait et qui avaient une très légère fièvre ont d’ailleurs failli être laissés sur place, avant d’être finalement isolés dans la queue de l’appareil », raconte Agathe Serres, étudiante en éthologie à l’université de Wuhan, l’une des 193 rapatriés.

Le vol a effectué un strict aller-retour sans escale jusqu’à Istres, dit-on avec insistance au ministère des armées. Une fois sur place, les passagers ont été placés en « quatorzaine » au club Vacanciel, un centre de vacances situé en lisière de la station balnéaire de Carry-le-Rouet. Tandis que les membres de l’escadron Esterel débarquent sur la base d’Istres de grandes cantines de matériel, les passagers rejoignent une tente où la ministre de la santé, Agnès Buzyn, entourée de ses conseillers, prononce un bref discours. L’heure n’est pas à la panique : trois jours plus tôt, Mme Buzyn n’avait pas prévu de parler de la menace du coronavirus lors de ses vœux à la presse.

Le secret de la base de Creil
Pour les rapatriés de Wuhan, les règles du ministère des armées sont strictes : il leur faut rester « cloîtrés » deux semaines avec un masque ; tous seront testés « deux fois, et parfois trois » (tous seront négatifs). En revanche, la procédure n’est pas du tout la même pour l’équipage. Il repart vers l’aéroport de Roissy, où les avions siglés « République française » ont l’habitude de se poser : la base de Creil, à 40 kilomètres de là, n’a plus d’« aérienne » que le nom, puisque sa plate-forme aéronautique a été fermée le 31 août 2016. De Roissy, chacun des dix-huit membres de l’équipage regagne son domicile sans « repasser par la base », affirme le ministère des armées.


Pour ces hommes et femmes, jeunes et sportifs, souvent pilotes eux-mêmes, qui savent aussi bien exfiltrer des militaires de zones de guerre qu’accompagner les voyages officiels, un « protocole de surveillance » a été prévu : confinement à domicile, distanciation sociale, prise de température. « Ils ont été testés », ajoute même la ministre des armées, Florence Parly, le 4 mars, sur France 2. En réalité, ils n’ont été ni testés ni strictement confinés, apprendra-t-on au cours de deux semaines de cafouillage.

Même si le ministère des armées refuse de l’admettre, les dix-huit militaires n’ont « pas eu de tests biologiques ». La confidence vient d’une personne bien informée : le colonel Bruno Cunat, responsable de la base de Creil. Cet ancien pilote de chasse a travaillé un temps au service communication du ministère de la défense. Autant dire qu’il sait le poids des mots quand il s’exprime ainsi dans Le Parisien du 2 mars. « Il n’y avait pas de raison de les confiner » dans leurs maisons ou leurs appartements, ajoute-t-il, puisqu’« ils n’étaient pas classés à risque ». A l’époque, tout le monde écarte encore trop vite le cas des porteurs asymptomatiques.

Une soixantaine de familles travaillant sur la base – civils et militaires – habitent Creil, une ville populaire de 35 000 habitants, mais la plupart des officiers sont installés dans des communes plus chics telles que Senlis ou Chantilly. Leurs conjoints travaillent dans les environs, leurs enfants fréquentent les établissements scolaires publics et privés de la région. « Les proches des agents ayant effectué cette mission n’ont pas été soumis aux mêmes suivis », fait savoir aujourd’hui le ministère au Monde. En clair : les conjoints et les enfants des membres d’équipage ont donc, selon toute vraisemblance, continué à fréquenter leur bureau, leurs amis, leurs écoles. Lesquels ? Secret-défense.


Il faut dire que la base est un lieu particulier, où s’activent plusieurs centres spécialisés dans l’analyse des émissions électromagnétiques, l’interprétation de l’imagerie, le renseignement géospatial, l’analyse du cyberespace et le renseignement humain. On y pratique aussi bien « l’espionnage » en analysant les données satellites qu’en « débriefant » les agents ou les soldats de retour de mission. « Un Etat dans l’Etat, reconnaît le socialiste Jean-Claude Villemain, élu à Creil depuis trente-sept ans, dont douze comme maire. L’armée peut d’ailleurs construire n’importe quel bâtiment sur la base sans demander le moindre permis de construire. »

Deux habitants tombent malades
La « quatorzaine » théorique des militaires s’achève mi-février, sans que personne soit malade. « Ils n’étaient pas porteurs du virus », affirme Mme Parly, malgré l’absence de tests. « Aucun symptôme », assure plus prudemment le commandant de la base. Au même moment, deux habitants de l’Oise tombent malades. Mercredi 12 février, Dominique Varoteaux, professeur de technologie au collège Jean-de-La-Fontaine, à Crépy-en-Valois (15 000 habitants), a de la fièvre. Son généraliste diagnostique une grippe et le met aussitôt en congé de maladie, à trois jours des vacances scolaires.

M. Varoteaux, qui enseigne dans quatre classes, garde d’abord le lit chez lui, à Vaumoise, un village situé à la « frontière » entre l’Oise et l’Aisne, à une demi-heure de voiture de Creil. Cet homme de 60 ans, proche de la retraite, est conseiller municipal. Même si sa santé est parfois fragile, personne ne s’inquiète outre mesure. Elèves et enseignants du collège s’apprêtent à s’éparpiller pour les vacances sans imaginer l’épidémie à venir.


Le lendemain, jeudi 13 février, Jean-Pierre G., habitant à La Croix-Saint-Ouen, en bordure de la forêt de Compiègne, est lui aussi terrassé par la grippe. Du moins le croit-il. Dans cette commune de 5 000 habitants, où il est né il y a cinquante-cinq ans, tout le monde sait qu’il travaille « à la base », à 30 kilomètres de là. Ce civil y est contrôleur de prestation. « Il s’occupait des marchés extérieurs, précise son fils au Monde. C’est lui qui passait les contrats avec les femmes de ménage ou les jardiniers. » C’est un grand sportif, entraîneur au club de plongée de Compiègne, membre du club de badminton de sa ville.

Le dimanche 16 février, Jean-Pierre G. a pourtant beaucoup de mal à respirer. A 9 heures du matin, sa femme, Nathalie, appelle le SAMU, qui le conduit à l’hôpital de Compiègne. En fin d’après-midi, il est hospitalisé en endocrinologie, service où il partage une chambre double avec un autre patient. L’hôpital n’a pas de lit disponible en pneumologie. « Les infirmières n’avaient, là non plus, aucune protection », a confié l’épouse de Jean-Pierre G. au Parisien. La veille, la France a recensé son premier mort du Covid-19, un touriste chinois de 80 ans, hospitalisé à Bichat. Un cas « importé », en quelque sorte, qui n’inquiète personne.

Le fils de Jean-Pierre G. est formel : sa mère a précisé tout de suite le lieu de travail de son mari à l’hôpital et au chef du service d’endocrinologie. « Il n’y a eu aucune pression de la base pour qu’il taise quelque chose », assure-t-il aujourd’hui au Monde. Malgré les soins, l’état du malade, négatif à la grippe, se dégrade encore. Le 18, il est transféré en réanimation, placé dans un coma artificiel et intubé. Le 22 février, contact est pris par l’hôpital de Compiègne avec l’infectiologue référent du CHU d’Amiens, dans la Somme, qui ne prescrit pas de test du Covid-19, car le patient ne revient pas de Chine ou d’une « zone à risque ».

« Vous avez un Covid-19 chez vous »
Dans la soirée du 23 au 24, Jean-Pierre G. est évacué en urgence vers le CHU d’Amiens. Son cas est complexe, et le centre hospitalier de Compiègne ne dispose pas d’ECMO, un matériel d’oxygénation offrant aux patients une assistance à la fois cardiaque et respiratoire. Le lendemain matin, le 25 février, deux chefs de service de l’établissement de Compiègne décident d’envoyer parallèlement ses « prélèvements primaires » – les tests sanguins – au centre national de référence, à Paris. Dans la soirée du 25 février, la sentence tombe par téléphone : « Vous avez un Covid-19 chez vous. »

L’hôpital d’Amiens a lui aussi commandé un test. Les résultats arrivent en même temps et confirment le diagnostic. Aussitôt déclaré à Santé publique France, l’agence qui assure, depuis 2016, la surveillance épidémiologique du pays, Jean-Pierre G. devient le « cas 15 », le 15e malade atteint du Covid-19, en France, dans la comptabilité du ministère de la santé. A l’époque, on parvient encore à recenser les patients…


Quelques heures plus tard, dans la nuit du 25 au 26 février, M. Varoteaux, l’enseignant du collège de Crépy-en-Valois, meurt d’une embolie pulmonaire massive dans le service de réanimation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Son décès est un électrochoc : jusqu’ici, il était cité comme le « cas 17 ». Le prof de techno de l’Oise devient ainsi le premier Français tué par le coronavirus.

Comme le pays est insouciant, pourtant, ce 26 février ! A Lyon, les supporteurs de la Juventus Turin déferlent dans le centre-ville pour le match du soir contre l’Olympique lyonnais et se plaignent de la « psychose » que leur présence déclenche. Le même jour, malgré la mort du professeur de Crépy, le nouveau ministre de la santé, Olivier Véran, assure d’ailleurs, lors du « point de situation » quotidien à son ministère : « Il n’y a pas d’épidémie en France », mais seulement « des patients isolés, des cas que l’on sait expliquer, par un voyage ou un contact avec une personne contaminée ».

Des cas « que l’on sait expliquer » ? En ce qui concerne M. Varoteaux, ce n’est pas exact : personne ne sait encore, à ce moment-là, comment il a été infecté. Six épidémiologistes et médecins de Santé publique France et de l’agence régionale de santé (ARS) sont d’ailleurs sur le pont depuis la veille pour remonter la piste des contacts des deux patients de l’Oise. Ils ont été informés en même temps de la mort du professeur de Crépy-en-Valois et du résultat positif du test de Jean-Pierre G. Depuis, ils passent de longues heures à interroger les épouses de ces derniers. « Je suis restée jusqu’à 3 heures du matin au téléphone avec l’ARS, qui commençait son enquête pour remonter la piste », a confirmé au Parisien Nathalie G.

Pas de contacts avec la Chine
Ces scientifiques traquent les épidémies comme des policiers pistent les tueurs en série. Infections alimentaires en France, virus Ebola en Afrique, coronavirus au Moyen-Orient… Ils savent décomposer les chaînes de transmission jusqu’à ces fameux « patients zéro », comme on appelle ces cas « index », les premières personnes à avoir été contaminées par un agent pathogène, lors d’une épidémie . « Nous avons commencé les interrogatoires immédiatement, questionnant les conjoints, les collègues, les voisins, les amis cités comme contacts par la famille proche du malade », explique Alexandra Mailles, une des épidémiologistes du groupe. La première étape ? Etablir la liste des personnes que Jean-Pierre G. et M. Varoteaux, « cas 15 » et « cas 17 », ont fréquentées.

Les épidémiologistes s’inquiètent de ce qui ressort des entretiens. « Jusque-là, les cas de Covid-19 recensés en France étaient tous, sauf un, des cas importés, c’est-à-dire que tous avaient un lien, d’une façon ou d’une autre, avec la Chine, révèle Mme Mailles. Cette fois, nous étions en présence de deux cas autochtones, sans contact avec ce pays. »

Article réservé à nos abonnés Lire aussi
Coronavirus : à la recherche de « la source des contaminations » des deux patients de l’Oise
Ces limiers des virus comprennent aussi que le professeur du collège de Crépy-en-Valois et le civil de la base de Creil « ont été diagnostiqués tardivement, ont côtoyé différentes communautés et ont été hospitalisés sans mesures de protection particulières ». A l’époque, on ne parle pas encore de gestes barrière, autant dire qu’ils ont pu disséminer le virus sans le savoir.

Si, dans l’Oise et ailleurs, la mort de M. Varoteaux est un traumatisme, la nouvelle de la contamination d’un civil de la base allume deux moteurs puissants : la rumeur et la peur. Entre le 25 février, jour où M. G. est détecté positif, et le 4 mars, le virus se répand à une vitesse foudroyante : seize cas sont alors confirmés sur la base, plus un cas probable. Quatre de ces personnes sont alors hospitalisées à l’hôpital d’instruction des armées Bégin, à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Les deux cas les plus graves concernent deux « personnels civils de la défense », dont l’un est toujours aujourd’hui hospitalisé à Amiens, indique au Monde le ministère des armées.

« Connaissez-vous Valérie M. ? »
L’ARS poursuit ses investigations dans l’Oise. Le 27 février, elle convoque une réunion avec le préfet, le sous-préfet, ainsi que le maire de Crépy-en-Valois, Bruno Fortier. Il va falloir fermer et désinfecter le collège Jean-de-La-Fontaine, sans oublier de mettre en quarantaine tous les élèves et le personnel. A l’issue de la réunion, le maire reçoit un appel d’une enquêtrice du petit groupe d’épidémiologistes : « Connaissez-vous Valérie M. ? »

La femme qui intéresse la scientifique est professeure au lycée Jean-Monnet, à 300 mètres du collège, et c’est une amie de l’épouse du professeur Varoteaux, enseignante elle aussi à Jean-Monnet. Un test vient de révéler Valérie M. positive au Covid-19. Gravement malade, elle a été emmenée à l’hôpital de Tourcoing, chargé, avec celui de Lille, de désengorger les hôpitaux picards. « Au moment même où je lui répondais, je me suis mis à tousser », se souvient M. Fortier.


Le 13 février, le maire se le rappelle, s’est en effet tenu le dernier conseil communautaire avant les vacances. Cent personnes, parmi lesquelles Gilles Petitbon, le maire de Vaumoise, qui comptait dans son conseil municipal M. Varoteaux, ainsi que Valérie M., elle-même membre de l’équipe municipale d’un village voisin. « On avait trinqué au champagne… Interrogée par les épidémiologistes, l’épouse du professeur Varoteaux a cité Valérie, qui m’a cité à son tour, raconte Bruno Fortier, et je me suis retrouvé à dresser moi aussi une liste de ceux que j’avais approchés. » Entre-temps, le maire de Crépy-en-Valois s’est fait dépister. Positif.

Informés, une dizaine de chercheurs et de laborantins de l’Institut Pasteur arrivent à Crépy-en-Valois, afin de prélever des échantillons sanguins des enfants et des adultes du lycée Jean-Monnet. L’équipe de Pasteur n’est pas chargée de l’enquête, mais il faut essayer de comprendre comment, à partir de ce panel grandeur nature d’individus en contact avec le virus, les organismes réagissent et fabriquent des anticorps.

Le 29 février, lors de son point presse, Jérôme Salomon, le numéro deux du ministère de la santé, révèle que l’Oise compte désormais trente-six cas de Covid-19, faisant de ce département le plus important foyer du moment. Au passage, il divulgue quelques détails sur les recherches des épidémiologistes. « L’enquête, toujours en cours, a découvert que deux personnes ont été malades assez précocement, début février, exposées sans doute à un malade antérieur qui reste à définir et qui serait le patient zéro. » « Patient zéro »… Pour la première fois, le terme est lâché.

Scénario à la « Contagion »
Ce jour-là, M. Salomon clôt « la piste d’un vol de retour de Wuhan et contaminant » : « Il n’avait aucun passager positif à son bord. » Il révèle en revanche un détail inédit : l’un des deux malades précoces dont il vient de parler « a des contacts réguliers avec une amie qui travaille sur la base aérienne de Creil ». Une nouvelle femme apparaît dans le scénario, et ce n’est plus Valérie M. « C’est l’hypothèse retenue pour la circulation du virus sur la base aérienne », ajoute M. Salomon. Un vrai polar.

L’Oise peine à croire que les militaires de la base de Creil n’y soient pour rien. Suspendu à la lecture du Courrier picard, du Parisien et d’Oise Hebdo, tout le département mène l’enquête. Simples citoyens, médecins, élus, chacun y va de sa théorie. Les épidémies sont un terreau fertile pour l’imagination, et les rumeurs vont bon train. « On » dit que la base cache des choses, et s’abrite derrière le devoir de réserve. Un député assure que l’Airbus ayant fait Wuhan-Roissy n’aurait « pas été désinfecté », mais simplement nettoyé par le personnel de ménage de la base – celui que recrutait M. G. « Un protocole de décontamination scrupuleux de l’A340 de l’escadron Esterel ayant servi au rapatriement » a été suivi, fait savoir au Monde le ministère des armées.

Un autre parlementaire en est persuadé : le vol comptait un passager clandestin, « un agent secret français », rapatrié en urgence de Chine en raison de l’épidémie. Exceptionnellement, « il aurait pu rendre compte de sa mission directement sur la base ». Et s’il avait rapporté le virus avec lui ? « Conformément à la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement, et afin de préserver les impératifs de sécurité opérationnelle, le ministère des armées ne communique pas sur la posture liée aux actions de renseignement », répond la délégation à l’information et à la communication du ministère de la défense.

Chacun voudrait connaître le fin mot de l’histoire. Laurence Rossignol, sénatrice socialiste de l’Oise, adresse spontanément à l’Institut Pasteur une hôtesse d’Air France habitant dans le département. « Le 27 novembre précédent, cette navigante avait déclenché tous les symptômes du Covid-19 – extrême fatigue, fièvre, toux – au retour d’un vol Pékin-Paris », raconte Mme Rossignol. Deux mois et demi pour s’en remettre, a expliqué l’hôtesse, en assurant que son fils et sa fille avaient eux aussi attrapé la mystérieuse infection. Très, très tôt pour une infection au Covid-19, puisque le tout premier cas sur le territoire chinois aurait été enregistré le 17 novembre 2019… Une sérologie de l’hôtesse est néanmoins programmée.

Le film Contagion, de Steven Soderbergh, vient nourrir ces nouveaux scénarios. Ce thriller réalisé en 2011, juste après l’épidémie de grippe A(H1N1), est devenu, en ce printemps 2020, le film le plus téléchargé sur Internet. L’histoire ? Un sale virus se propage à travers le monde. Gwyneth Paltrow, qui revient de Hongkong, meurt subitement à son retour aux Etats-Unis. Entre la Chine et son foyer, où l’attendent mari et enfant, elle a fait une escale pour retrouver un amant. Ils seront les « patients zéro » américains de cette histoire… Dans l’Oise, un maire le suggère aussitôt à voix basse : et si certains couples infectés avaient entretenu des liaisons cachées, rendant certains aveux inavouables, épaississant encore un peu plus ce mystère ?

Qui est le « sédentaire de l’Oise » ?
Montrée du doigt et touchée par l’épidémie, la base militaire de Creil se referme comme une huître et livre ses informations au compte-gouttes, contribuant à alimenter les rumeurs. Les six épidémiologistes chargés du tracing du patient zéro reconnaissent devant Le Monde que, s’ils ont questionné les civils, « les personnels militaires ont été interrogés par le service de santé des armées ». Ce n’est pas la seule difficulté. Le virus est ultracontagieux, mais, parfois, la maladie reste discrète, et il faut retrouver dans un simple rhume passé, une grippe oubliée, tout ce qui pourrait ressembler à un symptôme du Covid-19.

Une centaine de personnes sont interrogées. A force d’établir des listes et des questionnaires, les épidémiologistes ont acquis la conviction que la contamination « était active depuis déjà plusieurs semaines ». « Entre le véritable début de l’épidémie et les cas de MM. Varoteaux et G., on compte au moins quatre à cinq générations de contamination, explique Mme Mailles. Un « cas de première génération », en langage d’épidémiologiste, désigne une personne ayant contracté le virus dans une zone endémique (la Chine pour le Covid-19). Les individus que ce « cas index » contamine forment la deuxième génération. Ceux-là peuvent alors contaminer d’autres personnes qui constituent la troisième génération, etc. « Les premiers cas à la base militaire ne sont pas des cas de première génération », ajoute l’épidémiologiste.


Qui, alors, avant les deux premiers malades connus de l’Oise ? Un agent secret ? Une hôtesse de l’air ? Un touriste chinois ? Autour de la base de Creil, certains avaient montré du doigt le personnel de Roissy-Charles-de_Gaulle, deuxième « hub » d’Europe, comme on nomme ces grosses plates-formes de correspondance aéroportuaire. Plus de 72 millions de passagers par an, dans une région devenue, avec l’aéroport de Beauvais, une plaque tournante de la mondialisation. Un agent de sûreté au terminal 2F de Roissy étai d’ailleurs positif selon le test, mais, au vu de la date d’apparition des symptômes, l’ARS a coupé court à toute accusation. « Nous n’avons pas établi de lien de contamination entre la communauté de communes de Crépy ou de Creil et la zone aéroportuaire », affirme, de son côté, l’épidémiologiste de Santé publique France.

Le 13 mars, les scientifiques interrompent leur enquête. Et le bilan est surprenant. « Nous sommes remontés jusqu’à un cas de Covid-19 la deuxième semaine de janvier », dit au Monde Mme Mailles. Soit avant les trois premiers malades chinois officiellement recensés en France, le 24 janvier. Avant aussi l’arrivée de Chinois venus fêter avec la famille et la diaspora européenne le Nouvel An lunaire, la semaine du 20 janvier. « Bien avant, également, le vol de rapatriement de Wuhan escorté par les militaires. Avant, enfin, la suspension des voyages avec la Chine », ajoute-t-elle.

Pourquoi, dès lors, ne pas avoir jusqu’ici divulgué ces informations et fait taire les rumeurs ? La crainte de violer le secret-défense ? De commettre des indélicatesses ? « Parce que les habitants de l’Oise ont déjà beaucoup souffert et qu’il est très difficile pour ceux qui se retrouvent dans la chaîne de contamination de savoir qu’ils ont contribué à la dispersion du virus », assure Santé publique France. Mme Mailles accepte tout de même de livrer au Monde quelques indices sur le mystérieux patient zéro. « C’est quelqu’un qui était sédentaire dans l’Oise, avance-t-elle seulement. Ce n’est ni un navigant ni un bagagiste. Il n’a pas de lien avec l’aéroport, mais, quelque part, il y en a un avec la Chine. » L’épidémiologiste refuse de s’étendre davantage sur ce « sédentaire de l’Oise », qui, sans le savoir, aurait été le pyromane de la grande forêt virale de la région.

Raphaëlle Bacqué
Ariane Chemin



romano
Citation (Averell @ 08/04/2020 22:43) *

C'est toujours socialiste le Portugal? Ca avait l'air de fonctionner.
Putamadre
Citation (romano @ 08/04/2020 22:33) *
C'est toujours socialiste le Portugal? Ca avait l'air de fonctionner.


Non mais surtout si on veut jouer au jeu des citations Twitter, on peut y passer la nuit.

iscfa
Citation (Pierrot @ 08/04/2020 22:58) *


Merci pour le partage.

Un article qui pose finalement plus de questions qu'il n’apporte de réponses.
« Nous sommes remontés jusqu’à un cas de Covid-19 la deuxième semaine de janvier » avec une enquête pas forcément terminée huh.gif
Averell
Putamadre
psgmat92i


stromboli
Miles
Merci pour le partage Pierrot, très intéressant smile.gif
voolool
Citation (romano @ 08/04/2020 23:33) *
C'est toujours socialiste le Portugal? Ca avait l'air de fonctionner.

Le recent mieux du Portugal reste relativement une mauvaise situation.
NewYorkSup
Maurice, des chiffres pour L'Islande:
https://www.icelandreview.com/sci-tech/icel...demic-response/
Le Trépied
Et sinon, combien de mort dans le Limousin ?
M4URIC3
Citation (NewYorkSup @ 09/04/2020 02:36) *


Merci. Le "problème" c'est qu'ils ont 6 morts seulement. En prenant 0.7% de la population touchée et 6 morts, ça donne 0.23% de morts par cas mais vu qu'on est loin du pic, ça ne vaut pas grand chose de prendre une estimation de cas et de morts aujourd'hui vu le décalage entre les deux. Puis y a trop de variance sur un échantillon aussi faible.

Intéressant quand même. Par contre il fait un peu flipper. ph34r.gif
Miles

laugh.gif



rolleyes.gif


Il y a de plus en plus de pays qui se plaignent de la merde livrée par la Chine également
parizien
Citation (iscfa @ 08/04/2020 23:56) *
Merci pour le partage.

Un article qui pose finalement plus de questions qu'il n’apporte de réponses.
« Nous sommes remontés jusqu’à un cas de Covid-19 la deuxième semaine de janvier » avec une enquête pas forcément terminée huh.gif


Oui merci Pierrot.

Quel bordel sérieux mellow.gif donc ils remontent jusqu'à mi janvier, on peut supposer que ce cas ai contracté le virus en décembre quoi...le.coup de l'hôtesse de l'air en novembre c'est tout a fait possible que ce soit ça aussi.

J'en conclue 2 choses :

1) les chinois se sont vraiment, mais alors vraiment foutu de notre gueule.
2) on peut dire qu'on ne savait pas blablabla, mais la gestion par l'armée du rapatriement des français de Wuhan c'est même plus de l'amateurisme la, faut bien se dire, on envoi un avion en Chine pour rappatrier des concitoyens parce qu'il y a un début d'épidémie, et on prend aucune mesure de protection ?? Les membres d'équipages qui rentrent chez eux tranquille depuis Roissy mbia.gif

C'est donc prouvé que Parly a menti, et elle est encore en poste knahos.gif

Citation (psgmat92i @ 09/04/2020 00:04) *




Merci pour les bonnes nouvelles pour attaquer la journée chiracsad.gif
sukercop
Mais c’est un carnage dans les EPHAD...quelle bande de sous-hommes honteux qui nous dirigent unsure.gif
Miles
Et c'est pas fini apparemment :


Mano
Citation (Miles @ 09/04/2020 10:18) *
Et c'est pas fini apparemment :


Ca va c'est bientôt la Saint-Jean
visclo


Ça promet toute cette merde.
J'espère (sans y croire) que le monde oubliera pas les chinois à la fin de ce bordel.
DuttyOh
Citation (visclo @ 09/04/2020 17:37) *


Ça promet toute cette merde.
J'espère (sans y croire) que le monde oubliera pas les chinois à la fin de ce bordel.

Lask
Citation (parizien @ 09/04/2020 08:37) *
Oui merci Pierrot.

Quel bordel sérieux mellow.gif donc ils remontent jusqu'à mi janvier, on peut supposer que ce cas ai contracté le virus en décembre quoi...le.coup de l'hôtesse de l'air en novembre c'est tout a fait possible que ce soit ça aussi.


La théorie de l'infection dès Décembre on y croit come on. Jamais malade, allongé pendant 2 semaines, mon corps de lâche trouve enfin une explication "rassurante" ph34r.gif
Houdini


ONLY FACTS
Biz Markie

mellow.gif


Nemeto
Le préfet Lallemand, toujours dans les bons coups.

D'ici qu'il dise "qu'ils l'avaient bien cherché"...
Putamadre
Citation (Nemeto @ 09/04/2020 09:56) *
Le préfet Lallemand, toujours dans les bons coups.

D'ici qu'ils disent "qu'ils l'avaient bien cherché"...


Le bon côté c'est qu'il est dans la démographie à risque élevé, on croise les doigts.
Vince206plusHDI
Citation (B_s @ 08/04/2020 18:22) *
Mais si y'a presence d'anticorps, le patient est forcément immunisé non? ou alors je comprend plus rien...

Si on peu l'attraper plusieurs fois on s'en sortira jamais.

si ya présence d'anticorps, le patient peut juste être atteint et asymptomatique donc contagieux ...
en gros, à part après avoir passé 1 mois seul, ca ne veut pas dire qu'on peut sortir et taper la bise à tout le monde ...

Citation (Miles @ 09/04/2020 10:18) *
Et c'est pas fini apparemment :


mouais, le scandale c'est les Ephad tout court ! le scandale c'est toutes les familles qui preferent envoyer leurs aieux dans ces mouroirs ou 90% des vieux sont sous antidepresseurs ...

c'est glauquissime et je suis bien content pour elle que ma grand mère s'en soit allé "seulement" 6 mois après son admission.
Biz Markie
Citation (B_s @ 08/04/2020 18:22) *
Mais si y'a presence d'anticorps, le patient est forcément immunisé non? ou alors je comprend plus rien...

Si on peu l'attraper plusieurs fois on s'en sortira jamais.

Vous confondez les porteurs sains et les personnes ayant déjà eu le covid et guéri.

Tu peux avoir le covid, être guéri, et re-choper x semaines/mois/ le covid, avec toujours le risque d avoir une forme sévère du covid.

Les porteurs sains-et ils sont rares-, se sont eux qui sont très intéressant et recherchés (pour l élaboration de vaccins pour faire simple), car ils ont le covid mais leurs anti corps sont constant.

Miles
Citation (Biz Markie @ 09/04/2020 11:32) *
Vous confondez les porteurs sains et les personnes ayant déjà eu le covid et guéri.

Tu peux avoir le covid, être guéri, et re-choper x semaines/mois/ le covid, avec toujours le risque d avoir une forme sévère du covid.

Les porteurs sains-et ils sont rares-, se sont eux qui sont très intéressant et recherchés (pour l élaboration de vaccins pour faire simple), car ils ont le covid mais leurs anti corps sont constant.

Euh ? huh.gif
Putamadre
Citation (Miles @ 09/04/2020 10:34) *
Euh ? huh.gif


Ben oui comme la grippe quoi.

Généralement les virus, t'as une immunité après l'avoir choppé, mais c'est pas éternel.
Aphasie
Citation (Biz Markie @ 09/04/2020 11:32) *
Vous confondez les porteurs sains et les personnes ayant déjà eu le covid et guéri.

Tu peux avoir le covid, être guéri, et re-choper x semaines/mois/ le covid, avec toujours le risque d avoir une forme sévère du covid.

Les porteurs sains-et ils sont rares-, se sont eux qui sont très intéressant et recherchés (pour l élaboration de vaccins pour faire simple), car ils ont le covid mais leurs anti corps sont constant.


Heu dans ce cas, on est foutu nan ?
amphisbaena
Citation (Putamadre @ 09/04/2020 11:41) *
Ben oui comme la grippe quoi.

Généralement les virus, t'as une immunité après l'avoir choppé, mais c'est pas éternel.


C'est ça, aujourd'hui l'incertitude est sur la durée de l'immunité.
Rjay
Citation (Aphasie @ 09/04/2020 11:44) *
Heu dans ce cas, on est foutu nan ?

On peut trouver un traitement.

Et le virus peut devenir beaucoup moins létal, voire pas plus chiant qu'un rhume avec le temps. J'avais lu ça sur un article d'un scientifique, mais je ne sais plus où.

A court terme on est baisés oui.
Putamadre
Citation (Aphasie @ 09/04/2020 10:44) *
Heu dans ce cas, on est foutu nan ?


Pas forcément si on réduit énormément les nouveaux cas, la période d'immunité pourrait suffire à tuer le truc le temps qu'on trouve une réponse médicale.
stromboli
Citation (Houdini @ 09/04/2020 10:52) *
...

ONLY FACTS


T'es en train de te gauchiser sérieusement, ménage-toi, prends exemple sur Averell qui continue à ne citer que Trump et le Pen ce qui lui permet de garder son équilibre moral!
Biz Markie
Citation (Aphasie @ 09/04/2020 11:44) *
Heu dans ce cas, on est foutu nan ?

Non, on trouvera un traitement wink.gif
sukercop
Citation (Aphasie @ 09/04/2020 10:44) *
Heu dans ce cas, on est foutu nan ?


À partir du moment où tu stoppes la surinfection déjà, t’as gagné. Vu tous les moyens et toutes les intelligences ligués contre cette merde, ça va arriver.
Zul
QUOTE (Biz Markie @ 09/04/2020 11:32) *
Vous confondez les porteurs sains et les personnes ayant déjà eu le covid et guéri.

Tu peux avoir le covid, être guéri, et re-choper x semaines/mois/ le covid, avec toujours le risque d avoir une forme sévère du covid.

Les porteurs sains-et ils sont rares-, se sont eux qui sont très intéressant et recherchés (pour l élaboration de vaccins pour faire simple), car ils ont le covid mais leurs anti corps sont constant.

D'après la vid posté plus haut sur l'étude de shangai, on peut le rechoper si on manque d'anticorps, immunisation trop faible, mais ça reste à confirmer si c'est pour une majorité de gens où juste un groupe de personne, à voir sur le temps aussi.

Sinon comme la grippe on pourrait le rechoper plus tard, s'il mute, mais là encore c'est pas obligatoire on en sait rien.

Les porteurs sains rares ? les enfants le sont en majorité mais ça a l'air plus complexe qu'une simple quantité d'anticorps, j'avais lu un article qui expliquait la propagation du virus quand il infecte les cellules, le principal problème n'est pas le virus lui même mais la réaction immunitaire exceptionnelle chez certains patients qui finit par un srs. Certains parlent d'interaction avec les bactéries intestinales et autres pistes bizarre, je crois qu'à l'heure actuelle il est bien difficile de dire où on doit chercher en premier, faut plus de data pour recouper le maximum d'info, ça comprend tous les malades des asymptomatiques aux morts. Faut trouver un lien entre les gens qui font une forme sévère parce qu'en majorité les gens guérissent bien.
Aphasie
Je vois l'idée.

Mais un truc que je comprends pas. Quand on fait un vaccin, le rappel, c'est tous les 5/10 ans, donc l'immunité stimulée a une période vachement longue. Et si l'on exclut le cas de mutations annuelles comme la grippe, c'est une barrière qui fonctionne. Le seul problème serait celui d'une immunité beaucoup plus brève, mais il me semble que ça encore c'est pas prouvé, juste qu'il y a des suspicions ?

D'ailleurs les médecins, ça existe d'autres maladies virales que l'on peut attraper, détruire puis rechoper ? Il me semblait que pour les virus, soit ça reste éternellement dans ton corps qui peut pas les fumer (comme le VIH, l'herpès..), soit quand il le fume, il est immunisé derrière. J'avais jamais entendu parlé du cas qu'on discute là.
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2025 Invision Power Services, Inc.