Hérault - Une chèvre victime de sévices sexuels
C’est un acte de barbarie inimaginable qui a eu lieu mercredi 4 novembre dans un enclos de 5 000 m2 appartenant aux époux Henninger, dans la petite commune de Murviel-lès-Béziers. Une chèvre naine de 5 ans et demi a, en effet, failli perdre la vie après avoir subi des sévices sexuels par un ou plusieurs individus, à l’aide d’une barre de fer.
Un moyen barbare de tuer des bêtes sans traces suspectes d’agression. « Pour moi, ce sont des lâches qui sont entrés ce jour-là dans l’enclos afin de s’en prendre à ma chèvre, s’insurge Louisette Henninger. C’est inconcevable pour des gens normaux de perforer le vagin d’un animal à l’aide d’un objet traumatisant. »
D’autant plus inconcevable, qu’au mois de janvier, une première chèvre avait déjà fait l’objet des mêmes faits et n’avait pas survécu à ses blessures. « Quand je m’étais rendu compte qu’elle avait des pertes de sang, je l’avais emmenée chez un vétérinaire à Béziers qui n’avait pu la sauver, poursuit la propriétaire outrée. A cette époque, il n’avait d’ailleurs pas suspecté de viol. Ce n’est qu’en ayant le certificat du second vétérinaire, installé à Clermont-l’Hérault, que j’ai pu faire le rapprochement. »
Ce 4 novembre, en effet, après avoir quitté sa chèvre trois petites heures, entre 12 h et 15 h, Louisette Henninger l’a retrouvée couchée au sol avec des tâches de sang sur les pattes et sur l’arrière-train. Aussitôt, elle l’a conduite à Clermont-l’Hérault où sa protégée a pu être sauvée après de longues heures d’opération. Châtaigne, c’est son nom, se remet aujourd’hui lentement de cet acte odieux.
« Le vétérinaire n’avait jamais vu ça. Il m’a d’ailleurs donné un certificat afin que je puisse porter plainte à la gendarmerie de Murviel. Je vais également me rapprocher de 30 millions d’amis. On ne peut pas laisser de tels actes de barbarie à l’encontre des animaux impunis. »
Quels individus ces chèvres dérangeaient-elles ? C’est la question que se posent Louisette et Joseph Henninger. Toutes les personnes ayant des informations à ce sujet ou ayant été témoins de l’horrible scène peuvent entrer en contact avec la gendarmerie de Murviel-lès-Béziers au 04 67 37 83 99.
A ce sujet, la Société protectrice des animaux de Béziers a également décidé de se saisir du dossier et de porter plainte contre X.