Citation ([CiTiZeN] @ 15/09/2009 à 13:04)

Est ce quelqu'un connait la boite Quickshift de Renault, plus spécialement sur Clio?
Si c'est celle que je pense ,(style dsg de renault ? semi auto ? ) c'est de la merde sans nom
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Renault Clio 1.2 16V 5 p. Quickshift 5
Attendue au tournant
Apparue pour la première fois sur l'ancienne Twingo, puis sur la Clio II, la transmission Quickshift n'a jamais convaincu. Ce nouveau mariage sera-t-il plus heureux ?
C'est nouveau : la Clio 1.2 16V reçoit une boîte de vitesses robotisée et gagne au passage 5 chevaux
Derrière moi, un coup de Klaxon puissant retentit : « Vous avez failli reculer dans ma voiture ! » La conductrice du véhicule qui me suit est en droit de s'énerver : mon démarrage en côte fut pour le moins problématique. Une fois la première vitesse enclenchée, je pensais juste que la boîte robotisée me retiendrait dans la pente. J'avais tort. D'ailleurs, le bouclier arrière était à deux doigts de payer cette erreur !
La Renault Clio Quickshift, c'est un peu ça : une auto qui s'avère déroutante dans son utilisation, et donc, nécessite un temps d'adaptation. Plutôt paradoxal sachant que l'absence de pédale d'embrayage permet en théorie de faciliter la vie en ville...
Surcoût acceptable
L'adoption de cette transmission par la Clio 1.2 partait pourtant d'un bon sentiment. D'abord, le surcoût par rapport à la version à boîte manuelle apparaît modeste : 700 € à l'achat, et 470 € à équipement égal (cette variante Quickshift dispose en série du régulateur de vitesse, normalement optionnel). Le moteur 1.2 16V lui, gagne 5 ch et voit son couple maximum passer de 105 à 108 Nm.
Censé compenser la perte de performances, ce petit dopage ne suffit pas : la voiture réclame 1,5 seconde de plus que sa soeur à boîte mécanique dans l'exercice du 0 à 100 km/h.
D'accord, nous n'avons pas tous un chronomètre en main entre deux feux rouges. Seulement, cet écart important se traduit par des changements de vitesse très lents, qui freinent la voiture dans son élan. En mode tout automatique, les à-coups sont fréquents et, lorsqu'on a besoin d'un surcroît de puissance, la boîte ne se presse pas pour rétrograder. De même, elle tarde à passer le rapport supérieur dès que le dépassement est terminé. Mieux vaut, pour adopter une conduite plus fluide, laisser de côté le mode automatique et prendre les commandes.
Pour ce faire, deux solutions : passer les rapports depuis le levier de vitesses ou utiliser les palettes au volant. Celles-ci, quoique peu esthétiques, sont bien placées et tombent naturellement sous la main. Cela dit, ne vous réjouissez pas trop vite : les à-coups subsistent même en mode manuel. En fait, la boîte convient évidemment mieux à un usage routier, les changements de rapports étant moins fréquents.
À la peine mais économe
Hélas, sur ce terrain, c'est le moteur qui déclare forfait : avec 1 100 kg à tracter, il se montre un peu juste lors des reprises sur voie rapide, en côte ou en charge. Seule consolation, le chapitre consommations. La voiture brûle en moyenne 0,3 litre de moins aux 100 kilomètres, et jusqu'à 0,5 litre en ville. Mais cela ne saurait suffire à tout pardonner.
Bilan
Peu réactive, sujette aux à-coups et aussi désagréable en manoeuvre qu'en côte, la boîte Quickshift 5 n'est pas exempte de défauts. Seuls son surcoût et son appétit raisonnables pourront convaincre. Confortable, spacieuse et sûre, cette Clio aurait mérité mieux que cette décevante transmission.