Citation (yo_yo @ 29/01/2009 à 10:07)

L'éducation au coeur de la grève et des manifestations
Les enseignants, soutenus par des parents et des étudiants, constitueront le gros des troupes de la fonction publique qui feront grève et manifesteront jeudi, lors de la journée d'actions syndicale unitaire, surtout contre les 30.000 suppressions d'emplois publics prévues en 2009.
Dans l'éducation, tous les syndicats, de gauche comme de droite, appellent à la grève, avec comme mot d'ordre commun l'opposition aux suppressions de postes (13.500 prévues cette année). Sept fédérations appellent aussi à manifester pour "une école assurant la réussite de tous les jeunes".
Juste une question sur ce point, quel est le syndicat de droite présent dans l'éducation nationale. Parce que en étant réaliste et en se positionnant sur un référentiel politique, les syndicats vont à peu près de l'extrème gauche jusqu'au PS pour les plus à droite, non?
Citation (yo_yo @ 29/01/2009 à 10:07)

Dans le reste de la fonction publique, outre la revendication de l'ouverture de négociations salariales, c'est également la question des postes, avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite à partir de 2009 (contre un sur trois dans le budget 2008), qui cristallise la colère.
Les syndicats estiment que ces suppressions d'emplois affaiblissent les services publics, privent les jeunes de postes statutaires, contribuant à accentuer leur précarité, et ce au moment où la crise économique dicterait plutôt d'investir, en particulier dans l'éducation.
On en revient toujours au même sujet... Pour moi, je trouve ça indispensable de ne pas remplacer tous les départs en retraite. C'est certes moins confortable mais je pense que l'administration publique doit donner l'exemple et utiliser toutes les technologies informatiques pour fonctionner avec moins de monde... Cela dans un objectif à moyen terme de reduire le déficit public... Au passage, le statut "d'emploi à vie" pour les fonctionnaires contraint à avor cette approche car chaque recrutement est un coût pour 40 ans...
Citation (yo_yo @ 29/01/2009 à 10:07)

Dans la communauté éducative, c'est un mouvement d'ampleur, composé d'enseignants, de parents, de lycéens et d'étudiants, qui cherche depuis plusieurs mois, par divers types d'actions, à faire passer ce message. Jeudi, une fois encore, les parents d'élèves sont appelés à participer aux manifestations par la fédération FCPE, les étudiants par l'Unef. Côté lycéens, la mobilisation a nettement marqué le pas en janvier, alors que la réforme du lycée a été reportée d'un an pour favoriser la concertation.
Mais à nouveau, les enseignants, tout particulièrement ceux du primaire, devraient fournir le gros des troupes.
Deux professeurs des écoles sur trois (67,5%) devraient être grévistes, selon le SNUipp-FSU, premier syndicat des écoles maternelles et élémentaires, soit autant que lors de la forte grève du 20 novembre, où les syndicats avaient compté 69% de grévistes et le ministère de l'Education 48%.
"Deux mois plus tard, les raisons de la colère sont toujours là", a affirmé à l'AFP le secrétaire général du SNUipp, Gilles Moindrot, tandis que les protestations de formes diverses se multiplient contre les réformes en cours (emplois, aide personnalisée, évaluations en CM2).
Oui il y aura des représentants des parents et autres mais les plus représentés seront quand même les profs (et les lycéens qui sont toujours partants pour faire grêve, nous sommes tous passés par là!).
Ca me semble logique mais c'est juste histoire de souligner la contradiction dans cet article globalement assez peu objectif...
Citation (yo_yo @ 29/01/2009 à 10:07)

Dans l'enseignement, l'autre mouvement à surveiller sera celui des enseignants-chercheurs des universités, appelés à faire grève et à manifester en nombre contre la réforme de leur statut, par crainte de la toute-puissance des présidents d'universités et d'une perte d'indépendance.
Cette revendication là me semble plus légitime pour le coup même si, d'après ce que je comprends, il s'agit seulement pour le moment de la peur d'avoir mal un jour...
Citation (yo_yo @ 29/01/2009 à 10:07)

Enfin, devrait aussi s'exprimer la grogne contre le projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires" que le Parlement doit examiner en février.
Les syndicats jugent insuffisants les fonds publics alloués aux hôpitaux qui accueillent, selon eux, les malades les plus "lourds" et socialement défavorisés, favorisant, disent-ils, les cliniques privées qui prennent en charge des malades plus "légers".
Je ne connais pas assez bien cette loi mais c'est moi ça ne me dérange pas que les fonds soient aloués à 90% à l'hôpital et 10% aux clinique ou à 70%/30%, à condition que soit conservé l'accès aux soins pour tous, ce qui ne me semblait pas remis en cause du tout aux dernières nouvelles...