Franchement, j'en ai rien à foutre de savoir si les cheminots sont privilégiés ou non, la seule question qui m'intéresse c'est de savoir qui paye.
S'ils ont la capacité de financer eux-mêmes leur système de retraite, ils peuvent partir à 42 ans sans problème.
Un article qui fait un point sur la question, en indiquant bien, c'est vrai, que le régime a déjà été modifié deux fois en 2008 et 2011.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/articl...23_4355770.htmlIl n'en reste pas moins qu'actuellement les retraites des cheminots sont payés par subvention de l'Etat.
Quant aux astreintes, dimanche et cie, je pense que la comparaison entre les modalités de récupérations de droit commun (code du travail) et celles qui sont en application à la SNCF sont favorables aux cheminots. Ici encore, comme pour EDF, etc.. pas de problème, mais qui paye ce régime plus favorable que le droit commun (alors qu'il n'y a pas qu'à la SNCF qu'on fait des astreintes et des dimanche) ?
On peut tourner le truc dans tous les sens, mais la seule possibilité de maintenir le système actuel c'est d'augmenter les impôts (et encore, en mettant de côté le contexte européen).
Après, en ayant une vision plus globale, on peut se demander pourquoi l'Etat n'a plus les moyens d'avoir cette politique alors que le taux de prélèvements obligatoires n'a jamais été aussi élevé, et à ce moment là on verra qu'on a fait des choix de dépenses qui sont contre le travail, mais curieusement les syndicats et la gauche sont pour ces choix (RSA = 8.5 milliards/an, APL= 18 milliards, 35 heures, etc...)
Evidemment, quand ces choix ont été faits, on n'a pas entendu les cheminots, ni aucune des catégories payées sur fonds publics, se dire que ça allait coincer à un moment ou un autre.
Alors on va nous ressortir les même phrases du style
"faut prendre l'argent où il est"... Ok... On est déjà à quasi 48% de prélèvements obligatoires, au-delà autant nous dire qu'on veut Cuba ça ira plus vite.
Donc le débat est global et politique, et en effet, la question des "privilèges" des cheminots n'est même pas la vraie question. Mais à ce stade, je trouve pas fantastiquement injuste que ceux qu'on réforme (SNCF, fonctionnaires...) soient ceux qui politiquement ont fait qu'on en soit là

La fraude fiscale représente au moins 80 milliards d'€ de perte par an pour la France. Seul problème, avec la liberté des mouvements de capitaux, tu peux pas aller le prendre la ou il est, même en augmentant les prélévements à 100%.