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Intervilles. Olivier Chiabodo attaque TF1 vingt ans après le scandale
Modifié le 25/09/2017 à 17:06 | Publié le 25/09/2017 à 17:06
Ouest-France.fr
L’ancien animateur d’Intervilles contre-attaque 20 ans après l’affaire de tricherie qui avait éclaboussé l’émission. En 1997, l’image d’Olivier Chiabodo indiquant les bonnes réponses à un quiz avait fait le tour des médias. Aujourd’hui, le « banni » porte plainte contre X pour « harcèlement moral ».
Olivier Chiabodo, ancien animateur du célèbre jeu télévisé Intervilles, a toujours nié avoir triché. Vingt ans après la retentissante affaire, il contre-attaque et dépose plainte, révèle Le Parisien ce lundi.
Le scandale avait été révélé en 1997 par Le Canard enchaîné. L’animateur de l’émission familiale semblait avoir favorisé l’une des équipes en lui communiquant les bonnes réponses. La photo de la « combine » avec les trois doigts d’Olivier Chiabodo le long de sa cuisse avait fait le tour des médias. TF1 avait alors décidé de licencier le présentateur et de déposer plainte contre X.
Un accord de confidentialité signé entre les deux parties
Mais l’affaire a depuis connu de multiples rebondissements. En 1998, la plainte de la chaîne contre Chiabodo est classée au pénal et son licenciement pour faute grave annulé par le conseil de prud’hommes.
Un accord de confidentialité, dans lequel les deux parties s’engagent à ne jamais évoquer le contentieux, est alors signé. Le document interdit également au présentateur de divulguer les faits auxquels il aurait pu assister au cours des tournages d’Intervilles.
En 2006, étrangement, TF1 embauche à nouveau l’animateur. Mais le torchon brûle rapidement entre Chiabodo et son employeur. Progressivement mis au placard à partir de 2008, il sera finalement à nouveau licencié en janvier dernier.
Il porte plainte contre X pour « harcèlement moral »
L’homme, qui a toujours réfuté avoir triché, décide alors de déposer plainte contre X, auprès du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), pour « harcèlement moral ». « Pendant des années, TF1 oscillait entre diverses pressions morales et multiples promesses professionnelles, créant un climat de tension insupportable, estime Me Yassine Maharsi, avocat du plaignant, auprès du quotidien. Après avoir rencontré l’opprobre, puis l’isolement, Olivier Chiabodo souhaite aujourd’hui rencontrer la justice et, ainsi, révéler ce qu’il sait. »
L’animateur accuse TF1 d’avoir « acheté son silence » et s’en prend au producteur de l’émission, Gérard Louvin. Il affirme en effet qu’il portait une oreillette sur les tournages d’Intervilles. Il aurait seulement, selon lui, « exécuté les ordres donnés par son ex-patron », rapporte Le Parisien.
TF1 ne souhaite pas réagir
Le « banni » évoque aussi des menaces de mort proférées en 2010 à son encontre par son ex-producteur, dans les locaux de la chaîne. Il aurait même assisté à des « choses plus graves qui nécessitent des investigations sérieuses », révèle son avocat, Me Yassine Maharsi, auprès du quotidien.
Aujourd’hui âgé de 54 ans, Chiabodo reproche à TF1 son « mutisme » qui, pour lui, vaut « cautionnement ». La chaîne, quant à elle, ne souhaite pas commenter cette plainte, « étant dans une procédure de contentieux avec l’intéressé ». Contacté par Le Parisien, Gérard Louvin a jugé ses accusations « ridicules ».
« Depuis le 18 septembre 1997, je porte seul la responsabilité de cette histoire », a déclaré Olivier Chiabodo au Figaro. Il semble aujourd’hui déterminé à partager les responsabilités de ce scandale.
Modifié le 25/09/2017 à 17:06 | Publié le 25/09/2017 à 17:06
Ouest-France.fr
L’ancien animateur d’Intervilles contre-attaque 20 ans après l’affaire de tricherie qui avait éclaboussé l’émission. En 1997, l’image d’Olivier Chiabodo indiquant les bonnes réponses à un quiz avait fait le tour des médias. Aujourd’hui, le « banni » porte plainte contre X pour « harcèlement moral ».
Olivier Chiabodo, ancien animateur du célèbre jeu télévisé Intervilles, a toujours nié avoir triché. Vingt ans après la retentissante affaire, il contre-attaque et dépose plainte, révèle Le Parisien ce lundi.
Le scandale avait été révélé en 1997 par Le Canard enchaîné. L’animateur de l’émission familiale semblait avoir favorisé l’une des équipes en lui communiquant les bonnes réponses. La photo de la « combine » avec les trois doigts d’Olivier Chiabodo le long de sa cuisse avait fait le tour des médias. TF1 avait alors décidé de licencier le présentateur et de déposer plainte contre X.
Un accord de confidentialité signé entre les deux parties
Mais l’affaire a depuis connu de multiples rebondissements. En 1998, la plainte de la chaîne contre Chiabodo est classée au pénal et son licenciement pour faute grave annulé par le conseil de prud’hommes.
Un accord de confidentialité, dans lequel les deux parties s’engagent à ne jamais évoquer le contentieux, est alors signé. Le document interdit également au présentateur de divulguer les faits auxquels il aurait pu assister au cours des tournages d’Intervilles.
En 2006, étrangement, TF1 embauche à nouveau l’animateur. Mais le torchon brûle rapidement entre Chiabodo et son employeur. Progressivement mis au placard à partir de 2008, il sera finalement à nouveau licencié en janvier dernier.
Il porte plainte contre X pour « harcèlement moral »
L’homme, qui a toujours réfuté avoir triché, décide alors de déposer plainte contre X, auprès du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), pour « harcèlement moral ». « Pendant des années, TF1 oscillait entre diverses pressions morales et multiples promesses professionnelles, créant un climat de tension insupportable, estime Me Yassine Maharsi, avocat du plaignant, auprès du quotidien. Après avoir rencontré l’opprobre, puis l’isolement, Olivier Chiabodo souhaite aujourd’hui rencontrer la justice et, ainsi, révéler ce qu’il sait. »
L’animateur accuse TF1 d’avoir « acheté son silence » et s’en prend au producteur de l’émission, Gérard Louvin. Il affirme en effet qu’il portait une oreillette sur les tournages d’Intervilles. Il aurait seulement, selon lui, « exécuté les ordres donnés par son ex-patron », rapporte Le Parisien.
TF1 ne souhaite pas réagir
Le « banni » évoque aussi des menaces de mort proférées en 2010 à son encontre par son ex-producteur, dans les locaux de la chaîne. Il aurait même assisté à des « choses plus graves qui nécessitent des investigations sérieuses », révèle son avocat, Me Yassine Maharsi, auprès du quotidien.
Aujourd’hui âgé de 54 ans, Chiabodo reproche à TF1 son « mutisme » qui, pour lui, vaut « cautionnement ». La chaîne, quant à elle, ne souhaite pas commenter cette plainte, « étant dans une procédure de contentieux avec l’intéressé ». Contacté par Le Parisien, Gérard Louvin a jugé ses accusations « ridicules ».
« Depuis le 18 septembre 1997, je porte seul la responsabilité de cette histoire », a déclaré Olivier Chiabodo au Figaro. Il semble aujourd’hui déterminé à partager les responsabilités de ce scandale.
