La Chanson du Mal-aimé de CulturePSG. Guillaume Apollinaire.à Javier Pastore.Et je chante cette romance
En 2013 sans savoir
Que mon amour à la semblance
Du beau Phénix s'il meurt un soir
A Sochaux verra sa renaissance.
Un soir de demi-brume à Evian
Un Javier qui ressemblait à
Mon Amour vint dans cette rencontre
Et la tête qu’il effectua
Me fit baisser les yeux de honte
Je suivis ce mauvais garçon
Qui se replaçait mains dans le short
Nous semblions entre les maillots roses bonbons
Onde ouverte de la Mer Rouge
Matuidi un Hébreux lui Pharaon
Que tombent ce contre assassin
Si tu ne fus pas bien aimé
Tu restes le souverain d'Égypte
Le Prince des bras cassés
Et mon amour unique
Au tournant d'une passe mal assurée
De tous les feux de tes façades
Plaies du brouillard sanguinolent
Où se lamentaient les JTAH
Des infidèles se présentèrent
C'était «son physique lâche»
Puis «la paresse de son corps nu»
Sortit saoul d'une défaite
Au moment où je reconnus
La fausseté de l'amour même
Lorsqu'il fut de retour enfin
Dans sa patrie le sage Thiago
Ce vieux le Lyonnais de lui se souvint
Près d'un tapis de haute lisse
Ce bon Zorglub attendait qu'il revînt
L'époux royal de Sacontale
Las de vaincre se réjouit
Quand il la retrouva plus pâle
D'attente et d'amour yeux pâlis
Caressant sa gazelle mâle
J'ai pensé à ces rois heureux
Lorsque le faux amour et celui
Dont je suis encore amoureux
Heurtant leurs ombres infidèles
Me rendirent si malheureux
Regrets sur quoi Culture se fonde
Qu'un ciel d'oubli s'ouvre à mes voeux
Pour son baiser les rois du monde
Seraient morts les pauvres fameux
Pour elle eussent vendu leur ombre
J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de l'hexagoal
Pour chauffer un coeur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que son talent martyrisé
Mon beau Javier ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans cette période mauvaise (à voir)
Avons-nous assez divagué
De tes débuts aux soirs de victoires
Adieu réel amour confondu
Avec les titularisations qui s'éloignent
Avec ce match que tu as perdu
L'année prochaine en Italie
Et que je ne reverrai plus
Voie lactée ô passes lumineuses
Des blancs ruisseaux de Garonne
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d'ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
Je me souviens d'une autre année
C'était l'aube d'un jour d'août
J'ai chanté ma joie bien-aimée
Chanté l'amour à voix virile
Au moment d'amour de ton arrivée.
Je ne veux pas qu'il parte.