Bon ça vient d'un article du Parisien, donc j'aurais peut-être du prendre tout ça avec des pincettes

De toute façon, vu comme les matches sont distribués entre altitude et plaine, il était évident qu'il y aurait des choix difficiles à opérer. C'est un trade-off. Et à ma connaissance aucune grosse équipe ne fait une préparation complète en altitude.
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Mondial 2010 : une préparation opportune pour les Bleus
Du stage en altitude à Tignes à l’arrivée au camp de base de Knysna, le 5 juin, tout semble avoir été étudié pour placer les Bleus dans les meilleures conditions physiques.
La Coupe du monde en Afrique du Sud ne ressemblera à aucune autre. Elle pourrait même réserver quelques mauvaises surprises aux organismes. Si l’hiver austral est plutôt doux, les changements d’altitude entre les matchs seront parfois difficiles à digérer. Il n’existe pas de méthode idéale pour anticiper ces écarts d’altitude en si peu de temps.
Tignes, idéal pour la cohésion du groupe. La question revient tous les deux ans, la réponse reste la même. Passer une petite semaine à Tignes, à 2 100 m, ne procure aucun bénéfice physiologique. Un stage en altitude permet d’améliorer l’endurance si on y reste au moins trois semaines. L’intérêt est ailleurs. Les Bleus apprécient cet endroit coupé du monde, idéal pour se ressourcer. Le principal objectif de cette semaine est d’améliorer la cohésion au sein du groupe. L’escapade de la matinée sur le glacier de la Grande-Motte n’a pas d’autre ambition.
Knysna, un premier camp de base approprié.
Après leur match à Lens mercredi prochain, les Bleus s’envoleront vers la Tunisie puis la Réunion. Si l’escapade tunisienne interpelle, car l’écart de température entre Tignes (3°C hier) et Sousse (29°C la semaine prochaine) paraît difficile à encaisser en deux jours, tout ira mieux une fois en Afrique du Sud. Knysna, le camp de base au bord de l’océan Indien, mettra les joueurs dans des conditions idéales pour leur premier match face à l’Uruguay, le 11 juin au Cap. Le préparateur physique des Bleus, Robert Duverne, a élaboré son plan avec Véronique Billat, chercheuse à l’Inserm, dont il est un ancien élève. « On garde plus de puissance et d’endurance en plaine, explique la spécialiste en physiologie de l’effort. On s’entraîne fort et vite et on évite le déconditionnement musculaire. » En outre, vivre à basse altitude facilite le sommeil.
L’intérêt de prendre de l’altitude à l’issue du premier tour.
Après un premier match au niveau de la mer, les Bleus disputeront deux rencontres à près de 1 400 m d’altitude. L’idéal, selon Véronique Billat, serait de rejoindre Polokwane (ou se jouera France - Mexique) et Bloemfontein (face à l’Afrique du Sud) trois jours avant les matchs « pour surmonter la phase d’adaptation aiguë ». Les Bleus n’y arriveront que la veille. Rien de grave, selon Patrice Evra : « J’ai fait deux tournées de présaison en Afrique du Sud avec Manchester United et je n’ai jamais ressenti les effets de l’altitude, relativise le latéral gauche. On a joué à Johannesburg, au Cap, un peu partout, et ça ne m’a pas posé de problèmes. » En cas de qualification pour les 8es de finale, toujours sur les conseils de Véronique Billat, les Bleus quitteront Knysna et feront leurs bagages le 30 juin pour Centurion, entre Johannesburg et Pretoria, à 1 500 m. Un choix à double tranchant : le deuxième du groupe A disputera son 8e de finale à Johannesburg (1 750 m), le premier à Port Elizabeth, au bord de la mer… Domenech a-t-il misé sur une deuxième place ? Non, il voit plus loin. Car, si les Bleus terminent premiers, ils joueront leur quart de finale à… Johannesburg. Ils seront alors parfaitement acclimatés à l’altitude.
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