Citation (metamphete @ 18/11/2014 19:59)

Je repense aux propos du fils Dreyfus au sujet de Labrune " « Pour moi, c’est un génie, le meilleur président de club de L1"
Si le mec s'est enrichi personnellement en mettant une douille à la famille Dreyfus

Labrune sortira de la totalement blanchi je pense, diouf si seulement il pouvait prendre
Mais bon personne ne prendra de ferme, en attendant c'est marrant
Quel club quand même, pire que la juve

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Football : Pape Diouf, l'arroseur arrosé ?
Depuis plusieurs jours, les scandales éclaboussent l'ex-président de l'Olympique de Marseille soupçonné de vouloir déstabiliser le club de la cité phocéenne.
"Campagne de calomnie", "mégalomane et mythomane", "grotesque et pathétique"... Depuis plusieurs semaines, les dirigeants actuels de l'Olympique de Marseille font front contre son ex-président : Pape Diouf. Ils dénoncent des manoeuvres qui viseraient, selon eux, à causer du tort au club phocéen. Depuis son éviction de la présidence en 2009, Pape Diouf distille les petites phrases dans les médias et sur les plateaux de télévision. Invité du talk-show le 8 mars 2012 sur Lephoceen.fr, le Sénégalais commente allègrement l'ambiance du club : "Il n'y a pas de ligne commune entre la direction du club et le staff technique", commence-t-il. Avant d'évoquer la gestion de l'OM, la "masse salariale" qui explose, et la présidence (Vincent Labrune) qui a du mal à "harmoniser les positions".
Puis Pape Diouf règle quelques comptes un an plus tard dans son autobiographie C'est bien plus qu'un jeu, parue aux éditions Grasset le 6 mars 2013. Répondant aux questions de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, le premier président de club noir en Europe affirme : "Dans tout travail, il faut avoir la compétence requise, ceux qui sont arrivés après (lui en tant que président du club, NDLR) ont oublié cette règle d'or pour bien gérer un club de football : bien vendre les joueurs, bien les acheter et maîtriser la masse salariale". C'en est trop pour l'OM qui se paie le luxe d'acheter une page entière de L'Équipe pour publier un communiqué intitulé "L'Olympique de Marseille présente Pape Diouf : l'amour du Je".
Pape Diouf, homme d'argent
"La porte, il ne l'a pas claquée. Il l'a prise à la demande de l'actionnaire. Pour deux raisons. La première est d'avoir fait exploser la masse salariale (+ 140 %) en l'espace de 60 mois. Pape Diouf, si prompt à dénoncer la mauvaise gestion des autres, ne fournit étonnamment presque aucun chiffre sur la sienne. Le second motif de son éviction est qu'il n'a pas su conserver Éric Gerets, entraîneur lors de la saison 2008-2009", peut-on lire. La fin du communiqué est glaciale : "L'OM tient à rappeler que, quelle que soit sa fonction, un employé du club se doit de respecter le carnet de route fixé par le propriétaire." Les choses sont dites, le divorce est définitivement consommé. D'autant plus que l'OM accuse également Pape Diouf d'agir en coulisse pour déstabiliser le club. Dimanche dernier, une manifestation de supporteurs a éclaté. Ils réclamaient la démission de José Anigo et des dirigeants du club. Pape Diouf est suspecté d'en être le commanditaire.
Les révélations du journaliste Xavier Monnier dans son livre Marseille, ma ville ont ajouté de l'huile sur le feu. Alors que l'autobiographie de Pape Diouf paraissait le 6 mars, l'ouvrage du rédacteur en chef de Bakchich sortait le lendemain en librairie. Il revient sur les conditions étranges dans lesquelles le Sénégalais a pris les commandes du club en 2005. "Et si Pape Diouf, dirigeant brillant, n'avait pas tout à fait oublié son précédent métier d'agent ?" s'interroge le journaliste. Pape Diouf était en effet agent sportif et possédait sa propre écurie : Mondial Promotion. Avant d'arriver dans les instances dirigeantes du club, le Sénégalais cède pour un "montant dérisoire", selon Monnier, son entreprise à Pierre Frelot, ancien dirigeant du PSG.
Commissions illégales
"L'année où il débarque à l'OM, beaucoup de ses anciens joueurs signent au club", poursuit Xavier Monnier. Le journaliste enquête alors sur des rétrocommissions qui seraient versées à Pape Diouf sur les futurs transferts. Celui de Drogba, à l'été 2004, est un exemple du genre. Le fondateur de Bakchich déniche un document signé de la main du Sénégalais. On peut y lire : "La cession de Mondial Promotion ne pourra se faire qu'à l'unique condition que mon collaborateur M. Thierno Seydi reste en charge des dossiers dont il s'occupe, dont le dossier Drogba. (...) La commission liée à son transfert, que nous préparons, vers l'Angleterre devra également être prise en compte et payée à concurrence de minimum 40 % sur le compte en Afrique qui te sera indiqué lors de l'opération."
Xavier Monnier en tire une conclusion : "Le fax crédibilise l'hypothèse qui veut que Pape Diouf ait profité de la vente de Didier Drogba à Chelsea pour toucher une commission illégale. Pour les supporteurs du club, l'acte de trahison est bien plus grave que l'entorse au droit." Quelques années plus tard, Diouf est poursuivi pour "faux, usage de faux et escroquerie" dans l'affaire Ribéry. Deux mois avant le transfert du joueur au Bayern en 2007, son agent, Bruno Heiderscheid, est débarqué. Le pourcentage du transfert auquel il avait droit lui passe sous le nez. L'agent luxembourgeois se déchaîne contre Pape Diouf, et contre les nouveaux agents de Ribéry : Jean-Pierre Bernès et Alain Migliaccio. L'Équipe TV consacre un reportage à l'affaire. "Sitôt le brûlot diffusé, Diouf interdit aux journalistes de la chaîne sportive l'accès au centre d'entraînement de l'OM. L'Équipe TV s'incline face au chantage. L'enquête ne sera diffusée que quatre fois, pour seize passages initialement prévus", affirme le journaliste.
Durant toutes ces affaires, Pape Diouf continue pourtant, selon Xavier Monnier, de s'enorgueillir "d'avoir renoncé, en abandonnant son activité d'agent, à une rémunération plus confortable que celle d'un président de club". Ceux qui crient le plus fort n'ont pas (toujours) raison...
Ça date de l'an dernier mais