
Citation
Départ de Diouf : Jean-Pierre Foucault rassure les supporteurs
L'animateur vedette de TF1, président de l'association OM et du centre de formation, décrypte la crise qui secoue le club phocéen et le départ de Pape Diouf. Il n'est pas candidat à sa succession.
Que vous inspire le départ de Pape Diouf?
Il y a des choses que je ne comprends pas. A l'OM comme dans n'importe quelle entreprise, il y a des structures très précises, un directoire, un conseil de surveillance.
Pourquoi les problèmes entre les présidents de ces deux instances se sont réglés par voie de presse ?
Sans doute parce que Pape Diouf et Vincent Labrune (président du conseil de surveillance) ne se parlaient plus depuis longtemps...
Moi, je suis à l'OM depuis l'arrivée de Robert Louis-Dreyfus (1996). On m'avait alors demandé de préserver les intérêts de la Ville de Marseille et de l'actionnaire. L'OM est une entreprise et elle doit régler ses problèmes dans le cadre de l'entreprise. A partir du moment où tout se passe sur le champ médiatique, Robert Louis-Dreyfus n'avait plus vraiment le choix.
Quelles peuvent être les conséquences de cette crise?
Il n'est jamais bon d'annoncer le départ d'un entraîneur à quatre journées de la fin du championnat (ndlr: référence au renvoi de Paul Le Guen du PSG) et il n'est jamais bon de changer de président quand on prépare la future saison. Mais le club est solide. Didier Deschamps arrive, il est rigoureux, précis et déterminé, José Anigo peut lui expliquer les rouages du club. Et Antoine Veyrat, le directeur général, gère très bien le club. Alors certes, il n'est jamais bon que ça remue, mais les structures sont solides.
Les supporteurs seront très vigilants sur l'identité du futur président...
(Il coupe) Et ils ont raison ! C'est leur club et il y a eu des erreurs par le passé avec des gens qui n'étaient pas marseillais de cœur. Je ne sais pas qui serait le président idéal, je m'en remets à la décision de Robert Louis-Dreyfus. Que les supporteurs ne s'inquiètent pas, cet homme-là, malgré ses difficultés personnelles, n'a jamais abandonné l'OM. Le club est solide grâce à Pape Diouf, grâce aux présidents qui se sont succédé, et grâce à l'actionnaire.
Si on vous propose le fauteuil de président, accepterez-vous?
(Il éclate de rire) D'abord, on ne me le proposera pas et ensuite, je connais mon niveau de compétence! En plus, comme vous le savez, j'ai beaucoup d'autres activités.
C'est votre dernier mot?
Exactement.
L'animateur vedette de TF1, président de l'association OM et du centre de formation, décrypte la crise qui secoue le club phocéen et le départ de Pape Diouf. Il n'est pas candidat à sa succession.
Que vous inspire le départ de Pape Diouf?
Il y a des choses que je ne comprends pas. A l'OM comme dans n'importe quelle entreprise, il y a des structures très précises, un directoire, un conseil de surveillance.
Pourquoi les problèmes entre les présidents de ces deux instances se sont réglés par voie de presse ?
Sans doute parce que Pape Diouf et Vincent Labrune (président du conseil de surveillance) ne se parlaient plus depuis longtemps...
Moi, je suis à l'OM depuis l'arrivée de Robert Louis-Dreyfus (1996). On m'avait alors demandé de préserver les intérêts de la Ville de Marseille et de l'actionnaire. L'OM est une entreprise et elle doit régler ses problèmes dans le cadre de l'entreprise. A partir du moment où tout se passe sur le champ médiatique, Robert Louis-Dreyfus n'avait plus vraiment le choix.
Quelles peuvent être les conséquences de cette crise?
Il n'est jamais bon d'annoncer le départ d'un entraîneur à quatre journées de la fin du championnat (ndlr: référence au renvoi de Paul Le Guen du PSG) et il n'est jamais bon de changer de président quand on prépare la future saison. Mais le club est solide. Didier Deschamps arrive, il est rigoureux, précis et déterminé, José Anigo peut lui expliquer les rouages du club. Et Antoine Veyrat, le directeur général, gère très bien le club. Alors certes, il n'est jamais bon que ça remue, mais les structures sont solides.
Les supporteurs seront très vigilants sur l'identité du futur président...
(Il coupe) Et ils ont raison ! C'est leur club et il y a eu des erreurs par le passé avec des gens qui n'étaient pas marseillais de cœur. Je ne sais pas qui serait le président idéal, je m'en remets à la décision de Robert Louis-Dreyfus. Que les supporteurs ne s'inquiètent pas, cet homme-là, malgré ses difficultés personnelles, n'a jamais abandonné l'OM. Le club est solide grâce à Pape Diouf, grâce aux présidents qui se sont succédé, et grâce à l'actionnaire.
Si on vous propose le fauteuil de président, accepterez-vous?
(Il éclate de rire) D'abord, on ne me le proposera pas et ensuite, je connais mon niveau de compétence! En plus, comme vous le savez, j'ai beaucoup d'autres activités.
C'est votre dernier mot?
Exactement.
Le Parisien