Citation (Sarconzie @ 04/06/2018 23:50)

Je pense pas que ce soit un problème de moyens mal utilisés, de structures voire de profs d'EPS : des grandes nations historiques (USA, Australie ou encore la Suède) sortent pas de joueurs dominants non plus chez les hommes.
Si je suis critique et que je sors un peu du sujet c'est parce qu'en France on a un système fédéral associatif et finalement semi-public. Ce n'est pas le cas dans beaucoup d'autres pays et ça me tue de voir ce que la FFT fait de ses moyens.
Pour le coup c'est pas qu'on n'a pas de joueur dominant c'est plutôt que c'est quasiment le désert. Pendant un moment on disait "on n'a pas de numéro un mais on a X joueurs dans le top 20", après c'était top 50 et bientôt ce sera plus rien du tout.
Pour aller plus loin dans l'analyse de comptoir, le tennis français cultive à mon avis un entre-soi qui le dessert complètement. On ne veut pas s'ouvrir à de nouveaux publics mais tant qu'on aura une majorité de Richard, Pierre-Hugues ou Paul-Henri sur le circuit ça ne fonctionnera pas. Le tennis français c'est une caricature, je pense qu'on n'a toujours pas compris les exigences du très haut niveau, c'est pas pour rien si nos joueurs sont si mauvais mentalement et n'ont pas l'air de savoir se faire mal.
La filière fédérale n'est pas faite pour aller vers l'élitisme ultime, on le voit d'ailleurs bien chez les filles, celles qui performent sont celles qui se sont faites toutes seules. Notre modèle est archaïque mais la FFT verrouille tout, impossible de s'en passer.