La Primeira Liga passe à 18
La Primeira Liga passera de seize à dix-huit clubs à partir de la saison prochaine, a annoncé la Ligue professionnelle portugaise (LPFP) mardi après-midi. Principale conséquence de cette mesure : aucune formation ne sera reléguée à l'issue de l'exercice en cours.

So l'Allemagne, 80M d'habitants on va dire, et le Portugal, 10M, ont autant de clubs en D1

Bah ils vont pas faire un championnat a 2 ou 3 les guechs.
Pareil je trouve ca dommage qu’il n’y ait pas de barrages, la y’a des equipes qui vont abandonner et faut voir le calendrier de ceux qui jouent encore quelque chose.

Merci Benfica avec son match nul 2-2 à Rio Ave qui offre le 2e titre consecutif à Porto

J'espere quand meme qu'ils vont tej Vitor Pereira, je peux pas le voir.

Il se passe quoi cher ami lusophone ?

A part que Porto est champion.

Leiria fait trembler le foot portugais
A trois journées de la fin, 16 joueurs de l'effectif de l'Uniao Leiria (dernier de Liga Sagres) ont décidé de résilier en bloc leur contrat pour salaires impayés. Et si en fait, le football portugais ne se portait pas aussi bien que cela?

Avec un quart de finaliste en Ligue des Champions cette saison, quatre demi-finalistes en Ligue Europa sur deux saisons dont un lauréat en 2011 ainsi qu’une idéologie de jeu un tantinet sud-américaine, le CV du championnat portugais a fière allure aux yeux de l’Europe. Sur le plan sportif en tout cas, le modèle d’un petit pays émergeant dans le Top 5 continental, est devenu un exemple à suivre pour beaucoup. Mais la Liga Sagres, comme tout le Portugal, est rattrapé par la réalité économique du pays.

Révolution des oeillets

La bombe à retardement du championnat portos menaçait d'éclater depuis le début du mois d'avril. L'Uniao Leiria, 16è et dernière au classement, a très probablement signé son arrêt de mort vendredi dernier, lorsque 16 joueurs de l'effectif du club résilient en masse le contrat qui les unissait avec le club, las d'attendre de recevoir un salaire qui n'arrive plus depuis quatre mois. Comme Rome, la décision ne s'est pas faite en un jour. C'est le fruit d'une longue collaboration des intéressés avec le patron du syndicat des joueurs, Joaquim Evangelista, qui avait débouché dans un premier temps sur plusieurs ultimatums des 16 frondeurs à l'Uniao de Leiria. La vérité, c'est que l'ancienne écurie de José Mourinho a fini par être pourrie par la corruption qui plane autour d'elle et de son récent ex-président, Joao Bartolomeu. L'homme d'affaires, 25 ans à la tête du club, est une sorte de Francesco Schettino en puissance qui s'est barré de son navire en train de couler sous une dette de prêt de 6,5 millions d'euros. Le big boss de la mafia de Fatima, soupçonné de détournements de fonds sur certains transferts a même osé balancer une pique aux joueurs qui ne "pensent qu'à l'argent" et partager son "ras le bol de supporter leur caprices pendant presque 30 ans". Comble de l'histoire, Bartolomeu veut saborder Leiria en militant pour la perte de son statut de club professionnel et remet en cause la légalité de la résiliation des contrats de ses anciens joueurs.

A 8 contre Feirense

Le duel annoncé entre les deux derniers du championnat n’a donc pas eu lieu dimanche, ou si peu. Les dirigeants de Leiria se sont arrangés pour que 8 joueurs soient présents au début du match face à Feirense. Car en cas de victoire sur tapis vert pour cause d'effectif réduit, la ligue portugaise pourrait exaucer le vœu de Bartolomeu et rétrograder le club en division amateur. Jamais, dans l'histoire moderne du championnat lusitanien, une équipe n'a déclaré forfait avant une rencontre. Si Leiria a évité une grande première, elle n’a pas pu esquiver la raclée (défaite 4-0 contre Feirense). Et si le cirque de Bartolomeu arrive à garder ses portes ouvertes pour les deux derniers patchs de la saison, son futur est fortement compromis. Il y a peu de temps, l'Estrela de Amadora, pour quasiment un an de salaires impayés à ses joueurs, a été déchu de son rang de professionnel, et Leiria risque le même sort. Ce n'est donc pas le premier cas de crise économique au sein d'un club portos, et sans doute pas le dernier. Le Vitoria de Setubal, et Guimaraes en Liga Sagres, ainsi que Belenenses à l'échelon inférieur se trouvent également dans une situation délicate. À Setubal, la colère des joueurs commence même à gronder...

Quid du passage à 18 équipes

Ce problème en cache un autre, celui du passage de 16 à 18 équipes, déjà validé il y a quelques mois, mais qui trouve très peu de supporters parmi les hauts dirigeants des instances footballistiques du Portugal. Pinto da Costa par exemple, se demande comment "certains clowns pensent qu'il est possible d'élargir la Ligue alors que les petits n'ont pas les moyens financiers d'évoluer dans l'élite". A 18, les clubs moins huppés verraient en effet leurs revenus à la baisse ne serait-ce que parce qu'ils recevront moins d'argent des droits télévisés - dont la grande part est accaparée par les trois gros. Attaché à ce changement, le président de la ligue portugaise, Mario Figueiredo, envisage d'instaurer un fond d'aide aux équipes en grande difficulté financière ainsi que de diminuer le salaire minimum dans l'élite. La lutte risque cependant d'être longue, car les syndicats de joueurs refusent en bloc la deuxième proposition de Figueiredo. Si l'austérité commence à toucher le football aussi...

Ils jouent a Benfica la prochaine nan? Parmi les 8 il reste toujours les 3 pretés par Benfica? (au moins le gardien on dirait)

Heureusement que le championnat est deja plié.
Sinon la derniere journée ca sent le match de barrage pour la CL entre Sporting et Braga, c'est bon ca.

Eusebio est dans l'avion

Eusebio (70 ans), hospitalisé depuis samedi soir à Poznan, a quitté l'établissement où il se reposait depuis qu'il avait ressenti un malaise, à l'hôtel des joueurs portugais. Il a pris ce matin un avion médicalisé qui doit atterrir à Lisbonne vers 14 heures ce mercredi

L'Equipe

Le SCP va t'il prendre sa revanche et le kidnapper à la sortie de l'aéroport ?

L’Euro Mendes



Le Portugal a perdu en demi-finale de l’Euro 2012. Mais Jorge Mendes, lui, gagne à tous les coups.

Mercredi soir, le Portugal a perdu à la loterie des tirs au but face à son voisin espagnol (2-4). La Seleção rate l’accès à la finale de l’Euro 2012. Mais certains seront encore bons gagnants du beau parcours des Gueshs. Jorge Mendes mise sur les gains à venir. L’agent le plus puissant du monde alimente grassement les rangs de l’équipe nationale depuis maintenant pas mal d’années. Paulo Bento au poste de sélectionneur, c’est lui. Quelques jours seulement avant d’être nommé, l’ancien entraîneur du Sporting avait choisi comme représentant le patron de la Gestifute. De près ou de loin, Mendes gère la quasi totalité des Portugais présents en Pologne et en Ukraine. Seuls six échappent à son contrôle : Eduardo, Beto, Ricardo Costa, Rolando, João Moutinho et Varela. Du onze de départ, seul Moutinho n’est pas dans le portefeuille de JM qui devrait encore faire quelques bons coups durant l’été. Pour lui, ce sera encore le jackpot. La crise, il ne connait pas…

Rui Patricio - A 24 ans, il est devenu le plus jeune gardien du Portugal en phase finale d’une compétition majeure. Et il a tenu son rang et ses gants. Rui Patricio qui avait déjà quelques clubs touches avant l’Euro (Angleterre) pourrait rebondir ailleurs. Et puis son club formateur, le Sporting, a besoin d’argent. Au pire, il aura une rallonge puisque son contrat s’achève en 2013 et si c’est le cas, la Gestifute y trouvera aussi son compte.

Bruno Alves - Au terme d’une saison compliquée à Saint-Pétersbourg, le défenseur central retrouve son Zénith. Mais il pourrait bientôt le quitter. Recruté pour plus de 20M€ par le club russe en 2010, le joueur de 30 ans est annoncé à la Juventus. Pour une coquette somme.

Miguel Lopes - Sa simple présence était déjà une surprise. Parce qu’au final, le latéral droit n’aura joué qu’une demi-saison à Braga en 2011/12. Pas sûr que son proprio, le FC Porto, le garde. Il ne lui reste plus q’un an de contrat et Mendes pourrait bien se charger d’essayer de le placer.

Miguel Veloso – Il sortait d’une saison pénible au Genoa, tout juste maintenu en Serie A. Avec la blessure de Carlos Martins, le fils d’Antonio s’est vu assuré une place de titulaire au milieu de terrain. Il y a deux ans, lorsqu’il quittait le Sporting, on parlait d’Arsenal, de l’Inter de la Juve. Il a atterri au Genoa. Et aujourd’hui, c’est en Ukraine (Shakhtar Dontesk, Dynamo Kiev) qu’il est annoncé… Un pays où il y a du blé et où il aura toute chance de jouir de la même cote qu’au Portugal. Sans qu’on puisse vérifier…

Custodio - Mine de rien, Custodio aura pris part à trois matches durant l’Euro 2012. 26 minutes qui vont faire grimper la valeur du milieu de 29 ans. Lié à Braga jusqu’en 2013, Custodio hésite entre la prolongation et le transfert. Dans le deux cas, Mendes croquera…

Hugo Viana – Viana a joué les réservistes. C’est lui que Bento a appelé suite au forfait de Carlos Martins. Le milieu de terrain de Braga n’aura pas joué lors de cet Euro. Mais il a retrouvé la Seleção, longtemps après… A l’issue d’une grosse saison avec le Sporting de Braga, il pourrait bien émigrer de nouveau. L’Italie et la Grèce sont des possibilités. Un bon petit chèque à venir pour les Guerriers du Minho qui bossent très souvent avec la Gestifute.

Raul Meireles - Vainqueur de la C1 avec Chelsea, Meireles s’était bien fait mousser avant même de retrouver la Seleção dont il est le joueur le plus utilisé des derniers mois. Mais chez les Blues, il ne fait pas l’unanimité. Alors Mendes – qui n’est jamais contre un bon mouvement, surtout avec les Londoniens - s’est mis au boulot. Naples et Anzhi sont les dernières pistes évoquées.

Nani - Avant la compétition, il disait être le meilleur ailier du monde avec Cristiano Ronaldo. Nani aura globalement réussi son Euro. Celui qui a coûté 25,5M€ à Manchester United en 2007 est aujourd’hui convoité par de grands noms italiens : Inter Milan, Juventus. Mais aussi par le Bayern. On évoque une somme de plus de 20M€. Les Russes du Anzhi seraient même prêts à en offrir 50M€.

Quaresma & Hugo Almeida – Ils n’ont pas été spécialement bons lors de cet Euro. Pas vraiment mauvais non plus. Et pour cause. Ricardo n’aura même pas joué. Almeida, n’aura pas marqué. Mais leur présence suffit à rappeler qu’ils existent. Et Mendes n’en demandait pas plus. Les deux offensifs du Besiktas cherchent une issue. Le club turc a connu les pires difficultés pour payer ses joueurs. Et Mendes veut les sortir de là.

Nélson Oliveira – A peine 20 piges et déjà 7 sélections. Dont 4 à l’Euro 2012. S’il est loin d’être un titulaire au Benfica, le jeune attaquant bénéficie déjà de la confiance de Paulo Bento. Encore trop tendre, Nélson est aux yeux du sélectionneur l’avenir du Portugal. Et aussi celui de Jorge Mendes. Bien briffée, une partie de la presse portugaise l’annonçait à Chelsea avant même le début de l’Euro. Plusieurs dizaines de millions d’euros, qu’ils disaient. Nélson Oliveira, c’est un beau Bebé…

Paulo Bento – Il est le plus jeune sélectionneur de l’Euro 2012. Il en sort la tête haute. Cette demi-finale est une belle surprise. Et Bento n’est pas passé loin de l’exploit face à l’Espagne. L’ancien coach du Sporting avait prolongé jusqu’au Mondial 2014 avant le départ pour la Pologne. Il devrait donc rester. Son système n’a rien de révolutionnaire, ses compos, non plus. Bento se repose sur un groupe relativement limité dont le onze se dessine sans grandes contestations. Au Portugal, comme ailleurs, les bons joueurs seraient ceux dont on parle. Et la Gestifute manie la com’ à merveille… Ses embrouilles avec Carvalho et Bosingwa ont rendu Paulo Bento plus crédible aux yeux du grand public. Oui, Mister Paulo a des couilles mais c’est bien Jorge qui tient les bourses…. Et ça devrait continuer…

Moutinho, la boîte à millions du FC Porto
L'Espagne qui gagne un troisième titre consécutif, Pirlo qui réalise un tournoi de folie...Cet Euro 2012 aura été celui des confirmations plus que des révélations. Ca n'a pas empêché le petit João Moutinho de s'extirper du lot. A 25 ans, et après huit saisons passées dans le championnat portugais, il va sans doute s'envoler vers d'autres cieux. Ou rester emprisonné à Porto avec une clause de 90 millions d'euros.


Le centre de formation du Sporting, plus qu’une institution, un mythe. Et c’est accessoirement le fournisseur officiel de pépites au Portugal. Paulo Futre, Luis Figo, Cristiano Ronaldo ou encore Nani, tous sont passés par là avant de devenir des joueurs de classe mondiale. Aujourd’hui, il est mis à mal, puisque 30 postes d’entraîneurs vont y être supprimés, avec le risque de cesser d’exister au niveau qui est le sien depuis toutes ces années. Au risque, pour les supporters du Sporting, de ne plus ressentir la fierté de se dire « ce mec qui a fait un putain d’Euro, il vient de chez nous». Même si l’intéressé s’appelle João Moutinho, dit « la pomme pourrie » depuis son départ chez le rival du FC Porto à l’été 2010 pour la somme de 11 millions d’Euros – plus gros transfert entre deux clubs portugais à ce jour. De fait, le vieux fantasme de Pinto da Costa est en train de devenir celui des plus grands clubs suite à la campagne européenne de haute volée qu’il vient de réaliser. A ses trousses : Tottenham, Manchester United et Liverpool, officiellement, et le PSG, officieusement. Pour le moment.

Paulo Bento, encore…

Avant l’Euro, l’Europe le regardait pourtant avec condescendance. Il allait être amené à croiser le fer avec Özil et Iniesta, des références à son poste, lui, le bon joueur de club, pas transcendant mais pas nul non plus. Depuis le départ de Deco, personne n’a réussi à s’imposer dans l’entrejeu portugais, alors pourquoi le raton laveur allait le faire à présent ? Parce que c’est comme ça. Parce qu’on a pu apercevoir des prémices de l’explosion de Moutinho suite à l’arrivée de Paulo Bento à la tête de la selecção. Parce que Bento lui a toujours fait confiance. En lui cédant le brassard de capitaine au Sporting d’abord, alors qu’il n’a que 20 piges, puis, quatre ans après, en lui donnant les clés de l’entrejeu portugais. Dans les deux cas, le coup de Poker est osé, mais payant. De toute façon, c’était le seul à pouvoir limiter la casse au milieu, l’unique à pouvoir se muer en une espèce de n°10 un peu approximatif.

Sur qui pouvait compter l’ami Paulo ? Miguel Veloso ? Non. Changer un 6 en créateur, c’est plus dur que métamorphoser Rocky Balboa en out-boxer. Raul Meireles ? Pas assez rapide, pas assez technique. Carlos Martins ? Trop moche. Restait donc Moutinho, habitué à jouer en 8 au Sporting et à Porto, et qu’il fallait faire monter d’un petit cran. Facile. Pied droit, pied gauche, conduite de balle, passes courtes, transversales, le Portugais possède la même panoplie que Pirlo, en moins bien. Et c’est déjà bien. Suffisamment pour distiller d’excellents ballons à ses ailiers et ses semblants d’avants-centres, et de finir la compétition avec deux passes décisives à son actif. Mais plus que ses qualités intrinsèques, ce sont sa hargne et ses étonnantes capacités physiques qui lui ont permis de s’illustrer au milieu de tous les maîtres de l’entrejeu présents à l’Euro.

Poids coq

C’est là sans doute un grand paradoxe, puisque le joueur du FC Porto mesure seulement 1m71 et ne pèse que 61 kg. Si aujourd’hui le PSG ne cracherait pas sur un éventuel transfert du Lusitanien dans la capitale française, il l’aurait très probablement recalé du fait de son nanisme – aucun lien avec le joueur – à la Antoine Griezmann. Heureusement pour lui, 1m71, c’est un centimètre au-dessus de la moyenne nationale au Portugal. Ouf. Et puis qu’importe, la taille ne compte pas, et le petit João l’a prouvé dans l’Est du vieux continent. Il n’a jamais hésité à défier un Khedira, un Xabi Alonso, deux Poulsen qui faisaient deux têtes de plus que lui et le double de son poids. Il s’est découvert un talent inouï pour le tacle, se montrant parfois aussi prompt que Pepe, pourtant maître en la matière.

Il aura été à l’image de la selecção : un perdant magnifique, un loser qu’on aime bien parce quoi qu’il arrive, il sera plus beau dans la défaite. Et alors quoi ? Alors tout ce lyrisme ibère a un prix : 40 millions d’euros, montant de la clause libératoire fixée par le sulfureux Pinto da Costa. Un tarif qui pourrait bien augmenter de quelques petits millions en plus, histoire de rattraper un peu plus les dettes accumulées par Porto l’année passée à cause de son mauvais parcours en C1 puis en C3. Manchester United n’en offrirait « que » 31 pour l’instant, soit autant que pour Anderson en 2007. Et si en fait, la star du mercato au Portugal, c’était Moutinho et pas Hulk ?

Encore un gars qu'ils vont vendre + de 30M€ dans 2 ans

A noter que l’année prochaine, le championnat de seconde division comptera les reserves de clubs pros comme Benfica, Porto, Sporting ou Braga, ca va etre assez interessant a suivre, notamment pour les jeunes et les Sud Am qui viennent de se poser.

A voir comment ca va jouer sur la post formation de clubs comme Porto ou Benfica qui avaient l’habitude de preter leurs jeunes dans des clubs pro pour les aguerrir.

Finalement apparemment Benfica a eu gain de cause et les prets sont de nouveau autorisés a des clubs de 1ere div (corrige moi 11G si je dis de la merde )

Salvio de retour a Benfica, Nelson Oliveira au depor ( je pensais vraiment qu’il resterait et aurait du temps cette saison mais c’est peut etre pas plus mal pour lui).

DF Zé Castro
MF Bruno Gama
DF Evaldo (on loan from Sporting CP)
DF Roderick Miranda (on loan from Benfica)
MF Pizzi (on loan from Braga)
MF André Santos (on loan from Sporting CP)
FW Nélson Oliveira (on loan from Benfica)

Nelson Oliveira, c'est celui qui a joué l'Euro avec la sélection portugaise ?

Qui simule le plus, les joueurs ou les arbitres ?

Bon, je remonte ce topic, du fait de notre confrontation contre Porto. Match nul 2-2 ce samedi contre Rio Ave, equipe de milieu de tableau. Alors qu'ils menaient 1-0 tranquille, Porto en prend deux, un doublé de Tarantini en moins de 10 minutes, dont une sublime frappe des 25 mètres, qui finit dans la lucarne droit d'Helton qui n'avait pas bougé, et qu'il restait 5 minutes à jouer...
Porto égalisera quand meme trois minutes plus tard par Martinez, un belle tete alors qu'il arrive lancé après un centre venu de la droite.

Je connais pas trop cette équipe, donc je sais pas s'ils avaient fait tourner.
La compo : Helton - Alex Sandro, Miguel Lopes, N.Otamendi, Maicon - J.Moutinho, S.Defour, L.Gonzalez,
J.Rodriguez, C.Atsu, J.Martinez. Varela, Kleber et Fernando sont entrés.

Que possèdent vraiment les Grands ?


Un point sur les pourcentages de droits détenus par Porto, Benfica et Sporting concernant leurs propres joueurs.

Chaque année, l’automne venu, tombent les comptes des SAD (Société Anonymes Sportives) portugaises. Et ceux de l’exercice 2011/12 n’ont pas été fameux. Le FC Porto, champion en titre, affiche un résultat net de -37,5M€. Le Benfica pointe à -11,7M€ et le Sporting est tout proche des -46M€. La crise n’épargne personne. Surtout pas le monde du foot. Pour équilibrer au mieux leur bilan, les clubs côtés en bourse – comme c’est le cas des trois grands gueshs – remplissent au maximum leur colonne actif en gonflant leurs « actifs intangibles ». A savoir les joueurs. Une notion qui d’un point de vue purement comptable reste floue et subjective. La santé financière des clubs portugais en est d’autant plus fragile. Surtout lorsqu’on constate qu’une grande partie des joueurs de ces équipes ne sont que la « propriété » partielle de ces mêmes écuries. L’immense majorité de ces footballeurs est détenue – en partie plus ou moins grande – par des fonds d’investissements (parfois) basés dans des paradis fiscaux et dont les proprios sont (souvent) bien planqués.

Benfica Stars Fund

Une partie des droits de ces joueurs font ainsi l’objet de mouvements spéculatifs réguliers. Une façon de dégager des liquidités de façon rapide mais pas toujours avantageuse au final. A l’heure de la vente, il faut diviser. Dans son rapport annuel, le Benfica annonce qu’il ne détenait que 80% des droits de Javi Garcia, vendu dans les derniers instants du mercato, à Manchester City pour 20M€ (hors bonus). Les 20% restants reviennent au Benfica Stars Fund. Ce fond d’investissement créé en 2009 est géré par l’ESAF, une holding – fixée au Luxembourg – liée à la puissante banque Espirito Santo . Il détient des parts sur une vingtaine de joueurs du club (il a déboursé 2M€ pour 25% des droits de Nélson Oliveira, 4M€ pour 20% de Cardozo, 1,035M€ pour 15% de Bruno César, ou 2,025M€ pour 20% de Gaitan. Voir ci-dessous). Mais le Benfica Stars Fund n’est pas le seul à avoir investi au « Glorioso ». Fin août, la société Doyen Sports annonce qu’elle détient 80% des droits de Ola John tout juste recruté (à 100%) par les Lisboètes à Twente. Aucun chiffre n’a encore été révélé mais les sommes avoisinent les 10M€. Au final, le SLB n’est pleinement propriétaire que de huit de ses trente joueurs.

Porto diversifie

Doyen Sports détient aussi payé un pourcentage sur les sportinguistes Marcos Rojo (75%) et Labyad (35%) et les portistes Mangala (33,33% acquis pour 2,7M€) et de Defour (33,33% pour 2,5M€). Une boite qui s’est diversifiée dans le sponsoring et le management sportif. Le FC Porto a choisi de vendre une partie de ses athlètes à plusieurs entités. Soccer Invest Fund s’est placé sur João Moutinho (15%), Ukra (15), Castro (15%), Dalma (25%), Mikel Agu (10%) ou Iturbe (15%). Lancé en 2011, cette société siégeant à Lisbonne, a rapporté pas loin de 10M€ aux Dragons, depuis sa création. Au sein de son Assemblée Générale on retrouve Miguel Maria de Sousa Ribeiro Teles, ex-vice-président du Conseil d’Administration de la SAD du… Sporting dont il a aussi été le vice-président. Et João Frederico Lino de Castro, administrateur de Soccer Invest Fund, était administrateur de la SAD des Lions.

Le Sporting cède tout

Au Sporting, justement, deux fonds se font bouffent les athlètes. Le Sporting Portugal Fund qui a été mis en place à l’été 2011 a dégagé plus de 10M€ à la formation d’Alvalade. Ce fond a annoncé lors de sa création qu’il était géré par l’ESAF, le même qui est à la tête du Benfica Stars Fund… Une même entité est donc propriétaire d’une partie des droits des joueurs des deux plus grands rivaux du foot lisboète. L’argent n’a pas d’odeur. Il n’a pas non plus de couleur… Le Sporting revend aussi pas mal à un autre fond : Quality Football Ireland Limited. Peter Kenyon – ex-haut dirigeant de Manchester United et de Cheslea – y a placé des billes. On dit que le « super-agent » portugais, Jorge Mendes est de l’aventure. L’avocat de ce dernier a répondu en affirmant que son client n’en est qu’un simple « consultant. » Mendes a placé pas mal de ses protégés au Sporting. Rodriguez, Maniche, Costinha… Aujourd’hui, il y détient Carriço, Adrien et Rui Patricio. Certains joueurs comme van Wolfswinkel ou Schaars appartiennent carrément aux deux fonds. Si Ricky était vendu demain pour le montant de sa belle clause libératoire (22M€), il ne rapporterait que 7,7M€ au Sporting. Officiellement, seuls trois joueurs (Carriço, Pereirinha et Izmailov) de l’équipe première sont détenus à 100% par les Lions (les pourcentages concernant les recrues Pranjic, Boulahrouz et Viola n’ont pas encore été annoncés). Face à la crise qui l’asphyxie, le SCP cède de plus en plus de parts à ces fonds et de plus en plus de jeunes joueurs. Pas sûr qu’à terme, ça s’avère payant…

Pourcentages détenus par la SAD du Benfica (juin 2012) :

Airton : 60% (40% acquis par le Benfica Stars Fund pour 3M€)
Alan Kardec : 50% (50% acquis par le Benfica Stars Fund pour 3M€)
Bruno César : 85% (15% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,035M€)
Carlos Martins : 100%
Carole : 100%
David Simão : 75% (25% acquis par le Benfica Stars Fund pour 375K€)
Derlis González : 100%
Emerson : 20% (le Benfica a gardé 20% des droits de l’ancien lillois parti au Trabzonspor)
Enzo Pérez : 100%
Ezequiel Garay : 40% (10% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,175M€. L’autre moitié est détenue par le Real Madrid)
Felipe Menezes : 45% (30% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,5M€)
Franco Jara : 90% (10% acquis par le Benfica Stars Fund pour 600K€)
Gaitán : 85% (15% acquis par le Benfica pour 2,025M€)
José Luis Fernández : 100%
Leandro Pimenta : 75% (25% acquis par le Benfica Stars Fund pour 375K€)
Luisão : 100%
Matic : 85%
Maxi Pereira : 70% (30% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,35M€)
Miguel Vítor : 75% (25% acquis par Benfica Stars Fund pour 500K€)
Nélson Oliveira : 45% (25% acquis par Benfica Stars Fund pour 2M€)
Nolito : 80% (20% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,3M€)
Ola John : 20% (80% acquis par Doyen Sports)
Oscar Cardozo 80% (20% acquis par le Benfica Stars Fund pour 4M€)
Pablo Aimar, 100%
Roderick : 75% (25% acquis par le Benfica Stars Fund pour 2M€)
Rodrigo, 100%
Ruben Amorim : 50% (50% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,5M€)
Urretaviscaya : 80% (20% acquis par le Benfica Stars Fund pour 1,2M€)

Pourcentages détenus par la SAD du FC Porto (juin 2012) :

Danilo : 100%
Alex Sandro : 100%
João Moutinho : 85% (15% acquis par Soccer Invest Fund pour 1,66M€ à Mamers BV qui avait acquis 37,15% des droits auprès du FC Porto pour 4,12M€. porto a racheté 22,5% des droits pour 4M€. Les 25% restants sont au Sporting)
Defour : 56,7% (33,33% acquis par Doyen Sports pour 2.352.941€. 10% sur une prochaine vente reviendra à Robi Plus)
Mangala : 56,7% (33,33% acquis par Doyen Sports pour 2.647.059€. 10% sur une prochaine vente reviendra à Robi Plus)
Otamendi : 100%
Walter : 40% (25% acquis par Pearl Design Holding Ltd pour 2,125M€. Option d’achat de 25% des droits auprès du Clube Atlético Rentistas, « obligatoire dans certaines circonstances » et applicable jusqu’au 31 août 2014)
James : 55% (35% acquis par Gol Football Luxembourg pour 2,55M€. Porto a racheté 30% pour 2,25M€)
Kléber : 70% (30% appartiennent à Traffic)
Itrube : 49% (11% acquis par Soccer Invest Fund pour 1,0625M€)
Kelvin : 75% (15% ont été aliénés)
Souza : 70% (option d’achat de 25% des droits auprès du Vasco da Gama jusqu’au 30 juin 2013)
Fernando : 80% (20% appartiennent à son agent, Antonio Araujo)
Maicon : 100%
Castro : 85% (15% acquis par Soccer Invest Fund pour 300K€)
Djalma : 65% (25% acquis par Soccer Invest Fund pour 500K€. 10% appartient à Pacheco e Teixeira)
Ukra : 90% (10% acquis par Soccer Invest Fund pour 300K€)
Rolando : 85%
Abdoulaye Ba : 40% (option d’achat de 60% des droits auprès de Unifoot « obligatoire dans certaines circonstances »)
James : 55% (35% acquis par Gol Football Luxembourg pour 2,55M€. Porto a racheté 30% pour 2,25M€)
Otamendi : 100%
Walter : 40% (25% acquis par Pearl Design Holding Ltd pour 2,125M€)


Pourcentages détenus par la SAD du Sporting (juin 2012) :

Adrien Silva : 95%
André Carrillo : 30% (20% acquis par Sporting Portugal Fund pour 600K€)
André Martins : 35% (40% acquis par Sporting Portugal Fund pour 800K€)
André Santos : 25% (50% acquis par Sporting Portugal Fund pour 1,75M€)
Atila Turan : 90%
Bruno Pereirinha : 100%
Cedric Soares : 30%
Daniel Carriço : 100%
Diego Capel : 75% (20% acquis par Sporting Portugal Fund pour 950K€)
Diego Rubio : 25% (15% acquis par Sporting Portugal Fund pour 450K€ 20% appartient à Quality Football Ireland Limited))
Elias : 50% (% acquis par Qality Football Ireland Limited pour 3,85M€)
Emiliano Insua, 35% (15% acquis par Sporting Portugal Fund pour 525K€)
Evaldo : 90,0%
Fabian Rinaudo : 35,0% (15% acquis par Sporting Portugal Fund pour 525K€. 50% appartient à Quality Football Ireland Limited)
Jeffren Suarez : 75% (25% acquis par Sporting Portugal Fund pour 1,375M€)
Marat Izmailov : 100%
Marcelo Boeck : 65%
Oguchi Oneywu : 80%
Ricky van Wolfswinkel : 35% (15% acquis par Sporting Portugal Fund pour 975K€. 50% acquis par Quality Football Ireland Limited pour 2,537M€)
Rui Patrício : 70%
Santiago Arias : 46,% (4% acquis par Sporting Portugal Fund pour 50K€)
Stjin Schaars : 37,5% (35% appartient à Quality Football Ireland Limited)
Valeri Bojinov : 75%
Zakaria Labyad : 35% appartient à Doyen Sports, Marcos Rojo : 25% (75% appartient à la Doyen Sports)

Quality Football Ireland détient aussi : João Mario (25%), Cristian Ponde (25%), Carlos Chaby (50%), Tobias Figueiredo (50%).

Sporting Portugal Fund détient aussi : Carlos Chaby( 2,5% pour 50K€), Zézinho (10% pour 150K€), Owusu (40% pour 400K€), Wilson Eduardo (40% pour 600K€), Renato Neto (40% pour 800K€), Diogo Salomão (25% pour 1M€), Betinho (5% pour 50K€).

Braga, comme les clubs Portugais, je les met à part car tu peux t'offrir 11 Brésiliens, c'est pas la même...

Enfin bon, a en lire certains si les clubs portugais s'en sortent bien en coupe d'europe c'est parce qu'ils ont plein de brésiliens.
On doit pouvoir en déduire que Brasileirao > Liga, PL Serie A etc etc vu qu'avec des brésiliens moyens ils gagnent des coupes d'europe

putain j'étais dégouté. J'ai cru qu'ils allaient réussir à faire match nul ...

Nan mais c’est chaque année pareil faut arreter d’etre deg, le scenario est ecrit a l’avance
Revanche en coupe cette semaine il me semble.