Agostinho Oliveira à BragaEn nommant Agostinho Oliveira patron de la formation, le Sporting de Braga fait un encore pas vers son grand projet : une « vraie » académie.

Décidément Braga a presque tout d’un grand. Un stade flambant neuf – le premier de Liga faisait appel au naming – une équipe qualifiée cette saison en Ligue des champions, un président avec des idées et du cran, un surnom qui fait rêver : « Guerriers du Minho. » Et bientôt un centre de formation.
Agostinho de retour au bledMercredi, le Sporting de Braga annonçait l’arrivée d’Agostinho Oliveira au nouveau poste de directeur technique de la formation. Un retour aux sources pour le natif de Povoa de Lanhoso qui a effectué toute sa carrière de joueur au SCB, avant d’y débuter celle de coach (débuts des 80′s). Agostinho est l’homme qui dans les années 2000 a façonné plus d’un cador avec les espoirs de la Selecção. Le pompier de service chez les A, avant l’arrivée de Scolari, en 2002, et celle de Paulo Bento, récemment.
La Mairie en rêveA 63 ans, il vient renforcer une équipe technique déjà fringante : Fernando Couto, directeur technique et Domingos, entraîneur. Le président Salvador souffle tout le monde le jour de ses 40 ans. Et le geste est fort. Bientôt, les Minhotos devraient poser la première pierre de leur académie. Soutenus par le pouvoir local. Début décembre, le Maire de la cité des Archevêques, Mesquita Machado, confortait Salvador dans ses vœux : « Parier sur la formation est une idée parfaitement légitime et nous sommes disponibles pour aider le club. « Un rêve pour tous les habitants de Braga », poursuit Machado.
Un cadeau pour ses 90 ans ?Braga n’est autre autre que la capitale administrative du Minho (région Nord du pays), l’une des régions du pays les plus actives économiquement, culturellement et…. sportivement. Depuis quelques années, Braga et son grand rival du Vitoria de Guimarães se disputent le statut du quatrième grand portugais, derrière Benfica, le FC Porto et le Sporting. La création d’un centre de formation serait une grande première face à l’hégémonie des trois ogres. Qui plus est dans une zone riche en talents. Tiago, Quim, Eduardo, Barroso sont quelques unes des œuvres Arsenalistes. Et le vivier est profond. En plus de l’effondrement des voisins Gil Vicente, Varzim, Moreirense (en D2), le monopole des Dragons dans la grande couronne de Porto est une bénédiction pour la ville du Bom Jesus. Boavista, Salgueiros, Felgueiras sont sortis du devant de la scène.
Et le projet bracarense pourrait être très bientôt lancé. Le 21 janvier prochain, le club fête ses 90 ans. Le cadeau est tout trouvé…
Nicolas Vilas