QUOTE (Alain Miamdelin @ 22/09/2018 07:20)

Je trouve que ça ressemble surtout à un artifice pour justifier vaguement qu'un dieu bon, omniscient et omnipotent n'intervient pas pour régler tous les problèmes.
Le terme que tu dois utiliser c'est miséricordieux (pour parler de celui dont on ne connait pas le vrai nom).
QUOTE (M4URIC3 @ 22/09/2018 01:34)

Par contre je pense qu'il utilise le terme "hacker" parce que c'est un peu ce que font les IA. Par exemple quand tu brute-force un mot de passe, tu ne cherches pas a comprendre quel aurait pu être le mot de passe utilisé mais tu utilises la quantité d'essais pour arriver au résultat escompté. Le deep learning fait un peu la même chose dans le sens ou l'IA ne comprend pas le fonctionnement du cerveau humain en tant que tel mais va simplement analyser une quantité suffisante de data pour arriver a la bonne solution et te proposer, par exemple, la vidéo sur laquelle tu es le plus a même de cliquer. Du coup je trouve le terme "hacker" assez bien choisi dans le sens ou ce n'est pas tant une compréhension des biais cognitifs qu'une exploitation de ceux-ci.
Bon, il est tard et j'ai l'impression de ne pas être claire mais je post quand même.

Ce sont deux choses différentes selon moi, l'IA d'un coté, les influenceurs de l'autre.
Hacker à la manière d'un martellement c'est ce que VNR nomme bien, influence, c'est le même principe qu'avant quand tu allais à la messe prendre tes heures de sermon où on te rabâchait la même chose pour imprégner ton cerveau de "ce que l'on souhaite" (dans ma grande subjectivité je ne différencie pas la religion au sens humain à la manipulation de masse dans un but indéterminé moralement). Le marketing via la pub, ce qu'on appelait avant "message subliminal" a été modernisé en "campagne virale" d'où découle les mots hype et buzz, bouche à oreille pour les vrais françois, cela n'implique aucune vérité, aucune analyse c'est du pur bourrage de crane, lavage de cerveau ou remplissage de cerveau vide pour être plus précis. C'est similaire à une attaque DDOS, flood le server cerveau pour forcer une erreur, dans le sens comportement non naturel, "je dois acheter/voir ceci", mais ce n'est pas de l'IA, c'est du botting au sens large, répétition infinie d'une séquence (les chinois sont les meilleurs dans ce domaine, politiquement comme informatiquement).
L'IA n'est pas vraiment ce genre de hacker, l'IA actuelle c'est une version étendue de Deep Blue (le roi des échecs). La création d'un modèle mathématique à partir de données empiriques, la masse de ces dernières étant proportionnelle à la précision atteignable du modèle. Et cette façon de faire existait avant pour la fondation de lois mathématiques ou physiques, l'exemple le plus parlant c'est le modèle de prédiction météorologique, imparfait mais souvent juste. Au contraire de ce que tu dis c'est bien une compréhension qui découle d'une exploitation, comme on sort une formule scientifique après un expérience, un recueil de données et une analyse de ces dernières pour en aboutir à la dite formule ou autre théorème. L'IA en quelque sorte "comprend" le cheminement d'un comportement humain car elle arrive à le reproduire/prédire, cependant elle ne l'explique pas. Je joue sur les mots cela dit.
Aujourd'hui l'IA, au sens google-ien, le modèle de prédiction mathématique adapté à l'anthropologie, c'est avant tout une foule d'algorithmes créés par des data anlalysts à partir de big data (collectées illégalement mais chut y'a que zuckerberg qui est un salaud), c'est un préambule au hacker dont je parlais avant, on pourrait donc dire que l'IA c'est le ciblage préparatoire (scouting) à l'influence du "hacker". L'IA donne des spectres de réponses à une question, mais pas forcément juste bien que souvent elle le soit.
Le meilleur exemple qui me vient à l'esprit c'est l'avènement du modèle cinématographique marvel, après des débuts réussis, l'exploitation des data via l'IA (je parle ici de data analyse) nous a sortis que ce genre (la construction de l'histoire, la comédie, pas le domaine superhéros) était très vendeur apprécié de tous, puis par soucis de profit on a décliné ce modèle en élargissant la gamme xmen, puis en élargissant à d'autre franchise Dc comics puis starwars. Cependant comme la répétition entraine souvent la lassitude, l'IA nous a pondu que l'intérêt diminuait de façon dangereuse entre les films, ainsi la réponse (humaine) la plus probable fut de multiplier les films et les supports (serie, DA, JV) pour maintenir l'intérêt des consommateurs (battre le fer tant qu'il est chaud). C'est pourquoi aujourd'hui on se tape du starwars et dérivés, du marvel, du DC comics tous les ans et plusieurs fois dans l'année. L'IA donne des mouvements d'opinion des réponses parcellaires à un phénomène, l'humain choisit le gavage en définitive, depuis toujours, jusqu'à extinction. Le mal c'est peut être l’appât du gain, ou tout simplement le fait d'être humain, ce que l'IA ne sera jamais (fort heureusement).
TLDR; pour touriste (parce que je suis miséricordieux comme qui tu sais) :